A moins de trois semaines du départ du Tour de France, le vélo électrique n’a toujours pas quitté les discussions du peloton. Depuis la vidéo diffusée par la RAI, les journalistes ont traqué (et retrouvé) son concepteur qui a tranquillement expliqué qu’il ne savait pas où se trouvait une douzaine de prototypes. De quoi tracasser, ASO, l’organisateur du Tour de France. «La vidéo interpelle, assurément. Ce qui est certain, c’est que le système existe. A-t-il été utilisé? On n’en sait rien et personne ne pourra le prouver, explique Christian Pruhomme, directeur du Tour mais qui n’édicte pas les règles du cyclisme. Ce qui compte maintenant c’est que l’UCI (Union cyclisme internationale) fasse en sorte que l’on ne puisse pas l’utiliser. Ils prennent la chose avec sérieux.»
Scanner les vélos?
Comment être sûr qu’aucun coureur n’utilise ce système en juillet? Question épineuse surtout que le perfectionnement du moteur électrique pourrait rendre sa détection très difficile. Alors faut-il scanner les vélos pour vérifier l’intérieur? Les peser? Même pas sûr que ces solutions n’aient pas déjà quelques mois de retard. Dans L’Equipe de mercredi, l’ingénieur Stefano Vadjas explique qu’il a conçu un moteur d’à peine 300 grammes et qu’on pouvait parfaitement le cacher dans un bidon amovible avant ou après la course. «Ils (l’UCI) nous ont garanti qu’ils prendraient des mesures en ce sens sur le prochain Tour, détaille Christian Prudhomme, cachotier. Il y a des discussions. Mais pour que ce soit efficace c’est mieux que tout le monde ne sache pas ce qui va être fait.» Une solution radicale pourrait être de confiner les vélos vérifiés dans un endroit fermé. Pas sûr que cela soit possible avec plus de 200 coureurs.
http://www.20minutes.fr/article/578661/Sport-Comment-lutter-contre-les-velos-electriques-sur-le-Tour-de-France.php
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