dimanche 30 mars 2014

Scandale PIP: des ex-salariés reconnus dans leurs droits aux prud'hommes

Le conseil des prud'hommes de Toulon a considéré que le licenciement économique de 42 ex-salariés n'avait "pas de cause réelle et sérieuse" selon leur avocat Christophe Vinolo, à la suite d'un jugement rendu vendredi mais dont il n'a pas encore eu notification écrite.

"C'est d'abord une question de principe, car, avec leur licenciement désormais requalifié, les salariés seront reconnus comme victimes des erreurs de gestion des anciens dirigeants. Cette décision permettra que leur histoire soit enfin entendue, même si, évidemment, cela n'a rien de comparable avec le sort des victimes clientes de PIP"
Beaucoup d'anciens salariés sont aujourd'hui dans une situation économique et financière catastrophique, et sont stigmatisés en tant qu'anciens de PIP lorsqu'ils cherchent du travail. Cette décision va aussi ouvrir droit à des dommages-intérêts"
a poursuivi l'avocat toulonnais, qui a notamment versé au dossier des prud'hommes les éléments sur les détournements de fonds présumés des anciens dirigeants, dont le fondateur Jean-Claude Mas, condamné en décembre 2013 à quatre ans ferme suite à un procès hors normes.
"Ces fautes de gestion ont placé l'entreprise dans une situation financière délicate avant même que le scandale n'éclate. L'argent aurait pu être utilisé par exemple à l'achat de produits homologués et éviter les difficultés de la société"...

L'entreprise de La Seyne-sur-Mer (Var) employait 120 personnes avant sa liquidation en mars 2010. La fraude portait sur l'utilisation d'un gel de silicone non homologué et moins cher que celui déclaré officiellement, pour
un gain annuel chiffré à un million d'euros.
A fin décembre 2013, 17.000 femmes avaient fait retirer leurs implants PIP, selon un bilan de l'Agence du médicament et des produits de santé (ANSM) rendu public le 23 janvier


http://provence-alpes.france3.fr/protheses-pip

samedi 29 mars 2014

Maroc-France : Un nouveau scandale met de l’eau dans le gaz

Le passeport diplomatique n’y a rien fait, Salaheddine Mejouar a dû passer à la fouille comme tout le monde à l’aéroport parisien.
Le ministre rentrait d’un sommet nucléaire aux Pays-Bas en passant par la France. Il a dû se soumettre à un contrôle strict, manteau, ceinture et chaussures ont dû être ôtés. Les bagages de Mejouar auraient également fait l’objet d’une fouille des plus approfondies.
Selon le ministre, il était particulièrement visé car les autres passagers de son avions n’auraient pas subi une fouille aussi détaillée.
Cet incident survient peu après un autre scandale causé par l’ « affaire Hammouchi » et la décision du Maroc de ne pas collaborer avec la France et de poursuivre les auteurs des plaintes contre le royaume. Pour l’instant, aucun commentaire n’a été fait par le gouvernement marocain mais on peut craindre de nouvelles tensions entre les deux pays.
 

vendredi 28 mars 2014

Nouveau scandale au zoo de Copenhague : après Marius, 4 lions euthanasiés !

Après l'euthanasie du girafon Marius 1 au Danemark, et sa dissection devant un public de jeunes enfants, qui avait beaucoup scandalisé, le zoo danois fait de nouveau parler de lui.

Le zoo de Copenhague a récidivé lundi dernier en tuant cette fois-ci quatre lions dont deux lionceaux de dix mois, pour accueillir un nouveau mâle pour leurs femelles !

Le directeur de ce zoo polémique a expliqué qu'ils étaient "obligés" d'euthanasier les deux lionceaux car le nouveau mâle les auraient tués, et qu'il ne disséquait pas systématiquement les animaux devant un public !

Nous demandons à l'EAZA que cessent les exécutions à chaque fois qu'un nouvel animal arrive !

Quand les deux lionnes auront des petits seront-ils tués eux aussi ?

Pensez à l'image que vous donnés des zoos !

Merci


http://www.lepoint.fr/monde/apres-le-girafon-marius-le-zoo-de-copenhague-tue-quatre-lions-25-03-2014-1805481_24.php

jeudi 27 mars 2014

Aude : un rugbyman de Trèbes lynché après un match

Sébastien Bayer, 35 ans, un rugbyman de Trèbes (Aude) a été "lynché" par plusieurs joueurs, lors de la réception d'après-match. Les faits se sont déroulés, dimanche dernier, à  Saint-André-de-Roquelongue (Aude).   
Sébastien Bayer, 35 ans, un rugbyman de Trèbes (Aude) a été "lynché", dimanche dernier, par plusieurs joueurs, lors d'une réception d'après-match révèle le site Lindependant.fr. 
Un différent survenu au match aller
Selon nos confrères, les faits se sont déroulés à Saint-André-de-Roquelongue (Aude). D'après Sébastien Bayer,"dès que le premier joueur de Trèbes est entré, il a reçu une pluie de coups de la part de six joueurs de Saint-André". Les agresseurs s'en seraient ensuite pris à lui. A l'origine de ces violences, un différent survenu au match aller. 
Plainte contre X
Résultat, Sébastien Bayer affirme avoir souffert, "d'un traumatisme crânien avec perte de connaissance, d'une fracture du coude et de multiples contusions" . "J'ai été emmené par les pompiers au centre hospitalier de Narbonne. On m'a prescrit quinze jours d'arrêt de travail. Mais ça aurait pu être beaucoup plus grave" a déclaré le rugbyman à nos confrères de l'Indépendant. Il a porté plainte contre X. Une enquête est ouverte par le procureur de Narbonne.

http://www.midilibre.fr/2014/03/26/aude-un-rugbyman-de-trebes-lynche-apres-un-match,839993.php

mercredi 26 mars 2014

Monaco : Di Meco crie au scandale pour Abidal

La gestion du cas Eric Abidal (34 ans, 24 titularisations en Ligue 1 cette saison) ne plaît pas à tout le monde. Notamment à l'ancien latéral gauche monégasque Eric Di Meco, qui ne comprend pas la mise à l'écart de l'international français par Claudio Ranieri dimanche contre Lille (1-1).
"Je comprends qu'il soit contrarié au point de partir de Louis II. On ne peut pas, avec un joueur de sa qualité, son palmarès, son passé, sur en dehors du terrain, se comporter avec un joueur comme ça, sachant qu'il ne pose aucun problème dans l'effectif. Il est irréprochable. La gestion qui est faite du cas Abidal est scandaleuse, a lancé le consultant sur RMC. Je ne conteste pas qu'il ne soit au niveau pour être titulaire, mais il y a d'autres manières de traiter un tel joueur."
Pour rappel, Abidal avait quitté le stade en apprenant sa mise à l'écart, avant de s'en excuser ce lundi .


mardi 25 mars 2014

Agen. Tout un quartier couvert de tags racistes et antisémites

Atmosphère nauséabonde et réveil violent hier matin dans le quartier Floréal qui borde la route de Toulouse à Agen. Les habitants ont découvert avec stupeur une série de tags xénophobes et antisémites aux messages explicites d'incitation à la haine raciale : «Les Arabes et les Juifs dehors ! Tous au four !». «C'est une honte !», commentait, révoltée, une dame qui promenait son chien. Elle s'est insurgée contre ce sentiment haineux envers les immigrés véhiculé par ces graffitis laissés un peu partout. À l'unanimité, les riverains se montraient atterrés par ce raid nocturne et les agressions visuelles ressenties devant un spectacle choquant de croix gammées, de références récurrentes à Hitler et aux «SS» inscrites en rouge sur des portes de garages derrière la cité Floréal, le mur de la supérette SPAR de la résidence, un abribus. L'auteur semble avoir suivi un itinéraire bien précis, de la rue Bajon qui longe la cité Floréal où le local des pétanqueurs a été ciblé, à la rue Tarrenque, à la rue Denfert-Rochereau où les mêmes inscriptions ont été reprises de manière ostensible sur nombre de murets. De l'autre côté de l'avenue Jean-Jaurès, le parc Labesque n'a pas été épargné. Son transformateur en est criblé jusqu'aux façades des maisons qui jouxtent le jardin public. Un cheminement de tags en rouge sang semblant comme indiquer la direction de la rue du Jourdain qui conduit comme par hasard à la mosquée. Le choix de ce quartier populaire, point de convergence de la jeunesse des cités Sud-Est d'Agen, ne paraît en rien innocent. Le reste de la ville n'a pas été touché. Un quartier décrié par le passé pour les voitures puissantes enfilant cette avenue à tombeau ouvert, les «burn» en scooter… Pour sa part, un résidant du quartier Floréal n'hésitait pas à relier ces dégradations aux élections de la veille et au terrain gagné par le FN. Le commissariat a procédé aux constatations.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/03/25/1847566-agen-tout-un-quartier-couvert-de-tags-racistes-et-antisemites.html

lundi 24 mars 2014

Des préservatifs plein de cocaïne envoyés au Vatican

La drogue avait été transportée sous forme liquide. Dans un paquet destiné au Vatican, des douaniers allemands ont eu la surprise de découvrir... 14 préservatifs remplis de cocaïne. La saisie remonte au mois de janvier.
Pour 40.000 euros de cocaïne. Au total, la boîte contenait 340 grammes de cocaïne, versée sous forme liquide dans les préservatifs, pour un montant estimé à 40.000 euros. C'est à l'aéroport international de Leipzig, dans l'est de l'Allemagne, que le colis a été intercepté.
Personne n'est venu réclamer le colis. La drogue avait été postée d'un pays d'Amérique du Sud, dont le nom n'a pas été divulgué. Le paquet était adressé au centre principal de la poste du Vatican. Les autorités allemandes ont remis le colis à la police vaticane, qui a tenté de piéger celui qui aurait pu venir le réclamer. Mais le destinataire avait sans doute été prévenu de l'interception de la marchandise et n'est jamais venu réclamer le paquet. Les services d'Interpol enquêtent sur l'affaire au Vatican, conjointement avec la police allemande.
 

dimanche 23 mars 2014

Villecomtal. Henri désespère de toucher sa retraite

Depuis un an, on ne me paie plus la retraite. Le cordon de la bourse, il est à sec.» Dans son malheur, une chose est sûre, Henri Cazaux n'a pas perdu son sens de l'humour. À bientôt 78 ans, il pourrait couler une paisible retraite, avec son épouse, entouré de ses chiens et de ses poules dans sa maison de Villecomtal-sur-Arros. Ce village natal où il est revenu vivre en 1992 après 30 ans de carrière de cheminot en région parisienne. Affilié à la caisse de prévoyance et de retraite du personnel de la SCNF, basée à Marseille, Henri Cazaux percevait normalement ses trimestres de pension, jusqu'en 2012. «Je suis payé par chèque bancaire. C'est en avril 2013 que ma banque m'a signalé un problème sur mon compte. C'est alors que je me suis rendu compte qu'on ne m'avait pas versé le 2e trimestre 2012.» L'ancien cheminot ne touchera pas non plus les 3e et 4e trimestres de 2013... ni le premier de 2014. Conséquence de ce retard qui dépasse les 11 000 euros : des finances dans le rouge. «Mes ressources aujourd'hui ? Je vis avec la retraite de ma femme, c'est tout. Sans ça, ce serait la panade.»
Bien sûr, Henri a multiplié les démarches, au téléphone et par courrier, avec sa caisse de retraite. «Je n'ai pas reçu ces quatre chèques et eux me disent qu'ils ne les ont pas débités. J'ai fini par signer un acte de désistement. En principe, ce n'est que lorsqu'on est décédé qu'on vous coupe la retraite. Pour démontrer que j'existais encore, j'ai envoyé un certificat de vie, mon acte de naissance et une attestation que je suis allé chercher à la gendarmerie de Marciac.»
La caisse aurait aussi égaré son adresse. De ce côté-là, les choses s'améliorent : le 28 février, Henri Cazaux a reçu un courrier de Marseille indiquant : «Nous avons bien pris note de votre nouvelle adresse».
«Mais je n'en ai pas changé, j'habite toujours au 1, route du Commandant Dargaignon», s'exclame le retraité, découragé. «On me balade au téléphone. Je suis dans l'impasse. J'attends, j'attends... mais il ne faut pas attendre trop. Avec ce reliquat de quatre trimestres, je pourrais changer la voiture», s'exclame Henri. «Je plaisante amèrement.»

http://www.ladepeche.fr/article/2014/03/23/1846395-villecomtal-henri-desespere-de-toucher-sa-retraite.html

vendredi 21 mars 2014

Yssingeaux : Elle ne peut plus emprunter le chemin qui mène à sa maison

A Versilhac, le chemin qui mène à la maison de Nathalie Hugues-Ginhoux traverse des terrains appartenant à cinq propriétaires. Lié à un droit d’usage non écrit, cet accès n’a pas soulevé de problème jusqu’au décès d’un des propriétaires. Les descendants ne veulent plus lui laisser le passage et ils ont barré la voie. L'affaire a fini en justice.
Le jugement du tribunal administratif invite Nathalie à utiliser un autre chemin, certes cadastré, mais très, très étroit et inutilisé depuis des lustres. Pour le rendre praticable, elle doit investir 14 000 euros.


http://www.leprogres.fr/haute-loire/2014/03/20/yssingeaux-elle-ne-peut-plus-emprunter-le-chemin-qui-mene-a-sa-maison

mercredi 19 mars 2014

Un nouveau scandale de corruption pour la FIFA

L'ex-président de la Concacaf Jack Warner ainsi que des membres de sa famille auraient reçu environ 1,43 million d'euros d'une entreprise du Qatar détenue par Mohamed Bin Hammam, alors proche des organisateurs du Mondial-2022, rapporte mardi le Daily Telegraph.
Selon le quotidien britannique, qui indique avoir consulté des documents, Warner, ex-vice président de la Fifa démissionnaire en juin 2011, aurait personnellement reçu 860.000 euros, et son fils environ 540.000, juste après l'attribution du Mondial au richissime Emirat en décembre 2010.

Le journal explique ainsi qu'un document en date du 15 janvier 2010 envoyé par Jamad, l'une des sociétés de Warner, à Kimco, une société de Bin Hammam, réclame la somme de 1,43 million d'euros pour des travaux réalisés entre 2005 et 2010 et précise que la somme peut être "versée à Jack Warner".

Le Qatari Bin Hammam était alors le président de la Confédération asiatique, et proche des dirigeants du petit émirat dont le succès de la candidature à l'organisation du Mondial-2022, en décembre 2010, a suscité bien des controverses.

Après s'être lancé dans la présidentielle à la Fifa l'année suivante contre le dirigeant actuel Sepp Blatter, Bin Hammam a été reconnu coupable de corruption par le comité d'éthique de la fédération internationale, et suspendu à vie.

Warner, originaire de Trinidad-et-Tobago, à la tête de la Concacaf pendant près de 30 ans, avait démissionné de son poste en juin 2011 après avoir été accusé de remise de pots-de-vin à des délégués des Caraïbes pour qu'ils votent pour Bin Hammam lors de l'élection présidentielle à la Fifa.

Warner et sa famille n'ont pas commenté les affirmations du Daily Telegraph. Un porte-parole du comité d'organisation de Qatar-2022, cité par le journal, assure que "la candidature avait scrupuleusement suivi le code éthique de la Fifa".

"Le comité d'organisation et les dirigeants à l'origine de la candidature ne sont pas au courant des allégations concernant des accords économiques entre des particuliers", précise cette source citée par le Daily Telegraph. 


http://www.7sur7.be/7s7/fr/9098/Football/index.dhtml

mardi 18 mars 2014

Une maison de retraite sur deux en infraction

Le constat. Des maisons de retraite qui mettent en évidence "la proximité de l'océan, des parcs et des lacs", alors que "l'océan est inaccessible à pied aux personnes âgées", voilà un exemple d’infraction relevée par la Direction générale de la concurrence (DGCCRF). Selon une enquête réalisée sur 278 établissements hébergeant des personnes âgées contrôlés en 2013, près d'une maison de retraite sur deux (48%) trompe ses clients en leur fournissant une mauvaise information sur les prix ou en usant de pratiques commerciales trompeuses. Un chiffre inquiétant qui cache pourtant une “amélioration des pratiques du secteur”, puisque “le taux d’anomalie” était de 59% en 2011.
Manque d’information. Selon l'enquête de la DGCCRF, 58% des cas d'infraction concernent l'information sur les prix, 25% des pratiques commerciales trompeuses et 17% le non-respect du taux d'évolution des prix. Ils soulignent par ailleurs que, comme en 2011, l'affichage des prestations effectuées par des professionnels extérieurs (pédicure, coiffeur, esthéticienne...) est "souvent incomplet, voire inexistant".
Les professionnels s’offusquent. Dans un communiqué l'AD-PA (Association des directeurs au services des personnes âgées), s'est offusqué que la DGCCRF jette ainsi "le discrédit sur toute une profession". Elle a réclamé "la transparence totale sur le nombre de cas de fraudes graves" et "la transparence totale sur le nombre d'infractions mineures dont l'AD-PA est certaine qu'elles constituent l'immense majorité des cas".
 

lundi 17 mars 2014

La réalisatrice Josée Dayan s’emporte contre un enfant de 6 ans sur un tournage

Ce dernier voulait simplement voir comment se passait la réalisation d’un film…
La célèbre réalisatrice Josée Dayan était en tournage à Plomelin près de Quimper la semaine dernière. Et son passage en Bretagne n’a pas échappé à Ouest-France, qui rapporte une scène troublante. La cinéaste a insulté un petit garçon sur le plateau de tournage d’un futur téléfilm pour France 3, Entre deux mondes.
Pour les besoins du film, Josée Dayan se trouvait dans un château, non loin duquel vit la famille d’un enfant de 6 ans. Ce dernier avait entendu parler du tournage et avait décidé d’aller voir comment il se déroulait. Alors qu’il se promenait sur la propriété du château, Josée Dayan s’est soudain exclamée en public, selon des témoins: «Dégagez-moi cet abruti!» L’équipe technique est restée interdite, selon Ouest-France.
Le soir même, la famille a été invitée à partager un repas avec l’équipe du film. Mais la réalisatrice a demandé à être éloignée de leur table, indiquent encore des témoins au quotidien. La production a fini par offrir un cadeau vendredi au petit garçon pour tenter de calmer le jeu

http://www.20minutes.fr/television/1325038-la-realisatrice-josee-dayan-s-emporte-contre-un-enfant-de-six-ans-sur-un-tournage

vendredi 14 mars 2014

Trie-sur-Baïse. Ivre, il jette un yorkshire par la fenêtre puis l’achève à coups de poêle

Mathieu, 27 ans, se présente dans le box des accusés, l’air inquiet et nerveux. Il le répétera plusieurs fois au juge : il regrette. Le 9 mars, il se trouve dans l’appartement d’un ami, à Trie-sur-Baïse, autour d’une bouteille de vodka. Le chien d’un voisin - un yorkshire - est également présent. «Je jouais avec lui puis il m’a mordu, alors je l’ai jeté d’un geste de la main. Mais je n’avais pas vu que c’était en direction de la fenêtre !». Le petit chien, lui, tombe dans la rue, un étage plus bas, à l’agonie. Mathieu descend immédiatement, paniqué. Il récupère le chien, le ramène dans l’appartement et tente de le ranimer, en vain. C’est là qu’il saisit une poêle et s’en sert pour achever l’animal. Les coups sont portés tellement fort que le manche se brise. Des faits qu’il nie, mais que ses deux amis, présents sur les lieux, affirment. «Ce n’est pas moi qui l’ai assommé avec la poêle, c’est juste moi qui prends parce que j’ai le plus gros casier !», se défend-il. Et le juge d’énumérer les précédents du jeune homme : emprisonné 6 mois, placé en semi-liberté, plusieurs séjours en psychiatrie, addiction à l’alcool… 13 condamnations au total. Présent pendant l’audience, le propriétaire du chien, visiblement ému, ne réclame aucun dommage. La procureur, elle, ne mâche pas ses mots. Photo à l’appui, elle insiste sur l’acharnement porté à l’animal et les flaques de sang retrouvées sur place. 6 mois de prison fermes requis, le juge en retient 3 : «De quoi vous laisser le temps de réfléchir à ce que vous avez fait», lui lance le juge. Dépité, le condamné a juste le temps de lâcher, dans son box : «Je vais me couper un doigt et l’envoyer au juge».

http://www.ladepeche.fr/article/2014/03/14/1839244-trie-baise-ivre-jette-yorkshire-fenetre-puis-acheve-coups-poele.html

jeudi 13 mars 2014

Les étonnants avantages des employés du Conseil économique, social et environnemental

Travailler pour le Conseil économique, social et européen possède de très nombreux avantages, comme le révèle mercredi le Parisien.

Salaires, primes, congés... Une enquête publiée mercredi par le Parisien sur les avantages des employés du Conseil économique, social et européen (Cese) risque de ne pas plaire dans l'institution.  Un rapport met en effet en avant l'utilisation surprenante des 40 millions d'euros alloués à son fonctionnement.
Le Conseil économique et social, assemblée consultative, a pour objectif d'éclairer les choix du gouvernement. Un organe composé de 233 conseillers nommés pour cinq ans. Parmi eux se trouvent notamment l'ancienne patronne du Medef, Laurence Parisot, ou encore la navigatrice Maud Fontenoy. Des conseillers qui siègent deux jours par semaine dans ces commissions et se réunissent quatre fois par mois en séances plénières. Pour 12 jours travaillés par mois, ces conseillers touchent, selon Le Parisien, 3786 euros d'aide mensuelle.
"Nous avons mis toute une série de mesures sur le présentéisme, nous avons également mis en place des mesures sur la diminution des voyages, notamment à l'étranger. Et nous avons mis en place un système de comptabilité analytique qui justifie  l'utilisation de l'argent public", explique à TF1 Jean-Paul Delevoye, président du Cese.
62 jours de congés payés par an
Mais les privilèges ne s'arrêtent pas là. Les employés présents pour s'occuper du Conseil bénéficient eux aussi d'avantages significatifs. Le salaire moyen d'un agent d'accueil ou d'un huissier atteint ainsi 3125 euros nets par mois. Un chef de service touche quant à lui 3604 euros tandis qu'un administrateur voit son salaire s'envoler jusqu'à 8500 euros. Parmi les autres privilèges dénoncés par le Parisien : les nombreuses absences accordées pour démarches administratives, la douzaine de jours proposée pour la garde d'un enfant ou encore les 62 jours de congés payés par an.
Une grande réforme a été engagée en 2010 pour réévaluer l'intérêt de ces privilèges. Un projet qui n'a vraisemblablement pas encore été appliqué.
 

mercredi 12 mars 2014

Villepin aurait bénéficié de 100.000 euros de bonus de retraite pour un jour de travail

L'ancien Premier ministre et chef de la diplomatie française a effectué une journée de travail au quai d'Orsay pour percevoir une prime de retraite de 100.000 euros, selon le Daily Telegraph.

Après dix ans d'absence au ministère des Affaires étrangères, Dominique de Villepin a repris du  service le temps d'une journée pour pouvoir bénéficier d'un bonus de retraite de 100.000 euros, selon leDaily Telegraph, qui cite des sources non identifiées au ministère des Affaires étrangères.

L'ancien Premier ministre a effectué en septembre une journée de travail au
quai d'Orsay, qu'il a quitté en 1993, afin de toucher cette somme, assure le quotidien britannique. Cette journée de travail lui a permis, selon le média, de faire valoir des droits à la retraite prévoyant le versement d'un bonus de 100.000 euros. Ce versement aurait été autorisé par le gouvernement socialiste au pouvoir en France, affirme le Daily Telegraph. 

La raison et les détails de ce droit à une prime de retraite ne sont pas clairs, et le journal précise que ses tentatives pour obtenir des éclaircissements auprès du ministère français sont restées vaines, toujours selon le quotidien. Ces sources ministérielles ont précisé que l'accord du ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius est "probablement" nécessaire afin d'autoriser un tel versement, qui n'aurait toutefois rien d'illégal. 
 
"Une erreur administrative"
Selon un porte-parole de Dominique de Villepin, cité par le Telegraph, il y aurait eu "une erreur administrative qu'il a déjà demandé de rectifier auprès des autorités compétentes dès qu'il en a été fait état", sans préciser de quelle erreur il s'agissait, ou si l'argent avait été remboursé. 

Un porte-parole du ministère, également cité par le journal, a ajouté qu'il n'y avait "pas eu de traitement discrétionnaire ou préférentiel" à l'égard de celui qui occupa le poste de Premier ministre de 2005 à 2007, sous la présidence de Jacques Chirac.   
 

mardi 11 mars 2014

Un sergent la filme nue sous la douche, une stagiaire contrainte de démissionner

Le tribunal administratif de Nantes a suspendu en référé la démission d'une stagiaire de l'armée. Celle-ci avait été contrainte au départ après avoir porté plainte contre un sergent qui l'avait filmée nue sous sa douche, a indiqué lundi l'avocat de la stagiaire.
"Un portable entre le bas de la cabine et le sol". Les faits se sont produits au soir de la qualification de l'équipe de France de football pour la Coupe du monde. La jeune femme suivait alors une formation d'agent de restauration au Centre militaire de formation professionnelle de Fontenay-le-Comte, en Vendée. Alors qu’elle prenait sa douche, à la fin de son service, un sergent l’a filmée nue à son insu. "Les casernements étant malheureusement mixtes". Ce dernier a "passé un téléphone portable entre le bas de la cabine et le sol", a expliqué l'avocat de la jeune femme, Me Jacques Delacharlerie. Elle avait finalement porté plainte le 20 novembre 2013.
La démission ou la désertion. Selon l’ordonnance du tribunal administratif en date du 28 février, la jeune femme de 25 ans, originaire de la Martinique et stagiaire volontaire du service militaire adapté, soutient avoir été contrainte de demander la résiliation de son contrat. Un engagement de dix mois au sein de l'armée, que sa hiérarchie lui aurait demandé de rompre pour convenances personnelles en représailles à son dépôt de plainte. Elle affirme qu'il lui a été "demandé de présenter une demande de résiliation de son contrat selon un modèle qui lui a été fourni, sous la menace d'être considérée comme en situation de désertion", poursuit le texte.
"A croire que c'était moi qui étais coupable". "Ils ont commencé par me demander si ça ne me dérangeait pas de démissionner mais je leur ai fait clairement comprendre que je resterai", a témoigné la jeune femme, en indiquant avoir été ensuite convoquée le 20 décembre "dans le bureau du colonel où il m'a dit 'pour vous c'est terminé, pour le bien-être de la formation, des élèves, des formateurs. A croire que c'était moi qui étais coupable de quelque chose, je n'ai senti à aucun moment que j'étais soutenue", a-t-elle regretté. La stagiaire avait saisi la justice administrative le 7 février pour réclamer la suspension de la résiliation de son contrat. "On a fait pression pour qu'elle démissionne", a affirmé Me Delacharlerie. "Elle aurait dû être protégée, et on lui dit 'c'est toi qui t'en va'", a-t-il déploré.
Une enquête interne du ministère. Le 27 février, Jean-Yves Le Drian a demandé l'ouverture d'une enquête interne au ministère de la Défense sur les violences sexuelles et les cas de harcèlement commis à l'encontre des femmes dans les armées françaises. Cette enquête fait suite à la publication, le même jour, d'un livre intitulé "La guerre invisible", qui évoque une quarantaine de cas de ce type survenus ces dernières années. La décision du tribunal administratif de Nantes est provisoire, a souligné Me Delacharlerie, l'affaire devant encore être jugée au fond par le tribunal administratif.
 

lundi 10 mars 2014

Sarkozy sur écoute : les avocats crient au scandale

Des avocats pénalistes français de tout bord politique se sont offusqués, lundi, de la mise sur écoute de l’avocat de Nicolas Sarkozy. Ils dénoncent une grave atteinte au principe de confidentialité de leurs échanges avec leurs clients.

La question de ces interceptions téléphoniques dépasse largement les intérêts de l’Ordre des avocats, qui rappelle que la mise à mal du secret des échanges entre l'avocat et le client pénalise la défense des accusés, élément essentiel d’un État de droit. C’est pourquoi le bâtonnier de Paris - l’équivalent du porte-parole des avocats dans la capitale - a appelé, lundi 10 mars au matin, le président Hollande, "garant des libertés publiques", à faire respecter le secret professionnel des avocats.
Ce secret des correspondances a été allègrement bafoué par les juges qui ont ouvert le 26 février dernier une information judiciaire pour violation du secret de l’instruction et de trafic d’influence sur la base de plusieurs mois d’écoutes téléphoniques entre l’ex-président Sarkozy et son avocat, Me Thierry Herzog. Une violation du secret professionnel qui s’apparente selon le Conseil national des barreaux (CNB) à un "détournement de procédure".
"Solidarité des 60 000 avocats de France"
Le président du CNB, Jean-Marie Burguburu, a ainsi estimé qu’il n’y avait pas d'indices graves et concordants, justifiant le placement sur écoute de Me Herzog - ce qui constitue le seul cas permettant d'intercepter et de retranscrire les conversations. "Aucune écoute d'un avocat ne peut être ordonnée, ni réalisée à titre préventif pour rechercher les indices éventuels d'un éventuel fondement à des poursuites pénales", a rappelé le CNB dans un communiqué.
"Ces règles ont visiblement été contournées", considère le CNB, dont le président "affirme la solidarité des 60 000 avocats de France avec Me Thierry Herzog, [...] et appelle les pouvoirs publics à clarifier d'urgence cette inquiétante atteinte au bon fonctionnement de notre démocratie".
La décision d’expertiser le téléphone professionnel et le matériel informatique, saisis la semaine dernière lors de la perquisition du cabinet de Me Herzog, risque de renforcer les craintes des avocats. Cette procédure permet potentiellement aux autorités judiciaires d’avoir accès à tous les échanges client-avocat que Me Herzog a pu avoir depuis ces appareils.
Hypocrisie des services judiciaires
Interrogé par "Le Figaro" sur la protection des correspondances entre l'avocat et le client, la présidente de l’Association des avocats pénalistes, Me Corinne Dreyfus-Schmidt, a dénoncé l’hypocrisie des procédures actuelles concernant la retranscription des conversations entre l'avocat et son client. "Les services de l’autorité judiciaire ont tout loisir d’en prendre connaissance et de les utiliser, plus ou moins directement. La loi doit sanctuariser tout ce qui est lié à ces échanges : on n’y touche pas !"
Le député UMP du Rhône, Georges Fenech, avait indiqué, dès samedi, qu'il déposerait cette semaine une proposition de loi proscrivant l’utilisation de tout échange entre l’avocat et son client dans le cadre d’une procédure judiciaire. Une idée qui s’est heurtée, lundi matin, à une fin de recevoir de la garde des Sceaux, Christiane Taubira. Après les soubresauts judicaires, l’affaire des écoutes Sarkozy-Herzog se poursuit désormais sur le plan politique

http://www.france24.com/fr/section/france/

dimanche 9 mars 2014

Hollande qualifie une victime de Merah de musulman, le père s'insurge

Albert Chennouf-Meyer, le père d'Abel Chennouf, militaire tué par Mohamed Merah à Montauban, a protesté samedi dans une lettre ouverte à François Hollande, après que celui-ci a qualifié dans un discours son fils de musulman, alors que le jeune homme était catholique. "Lors de votre intervention au dîner du Crif (...), vous affirmiez dans votre discours (...) que Merah avait assassiné quatre juifs et trois musulmans", indique M. Chennouf.

"Mon épouse Katia, Tony et Sabrina mes enfants et moi-même, nous nous élevons et condamnons fermement votre inculture, votre agression verbale et votre mépris vis-à-vis de notre enfant Abel Samy Arnaud, qui est catholique de son état et non musulman", écrit M. Chennouf. "C'est le fanatisme et non l'islam, qui a guidé le bras assassin de Merah à Toulouse et à Montauban lorsqu'il a abattu Jonathan, Gabriel, Arieh, Myriam, Imad Ibn Ziaten, Mohamed Legouad et Abel Chennouf. Quatre juifs, trois musulmans. Tous Français", a déclaré François Hollande, mardi, au dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif).
"J'ajoute qu'être musulman n'est pas une tare"
"J'ajoute qu'être musulman n'est pas une tare", précise le père du soldat victime de Mohamed Merah, tout en dénonçant "le mépris" manifesté selon lui par le chef de l'Etat "envers les familles de victimes, notamment Abel et Mohamed Legouad". "Je vous saurai gré de ne plus citer le prénom de mon fils, laissez-le dormir en paix", conclut M. Chennouf.
Les familles Chennouf et Legouad avaient déjà dénoncé en novembre les "deux poids deux mesures" dans le traitement réservé, selon elles, par l'Elysée aux familles des victimes du tueur au scooter. Les familles réagissaient alors après que le président François Hollande se fut recueilli en Israël sur les tombes des quatre victimes tuées dans une école juive de Toulouse le 19 mars 2012. Avant la tuerie de l'école juive, Mohamed Merah avait assassiné trois militaires, à Toulouse et à Montauban.
 

vendredi 7 mars 2014

Un candidat tire sur des photos de Hollande

Selon des informations d'Europe1, un candidat aux municipales à Ouzouer-sur-Trézée, dans le Loiret, a partagé depuis son compte Facebook des images de personnes tirant sur des photographies de François Hollande et Martine Aubry. L'intéressé s'est justifié en évoquant « une blague potache », et affirme qu'il ne souhaitait pas que ces photos deviennent publiques. C'est le site d'information militant LGBT Yagg qui a publié les clichés.

"Elles datent de 2012, et ressortent maintenant pendant la campagne ...", s'interroge ce candidat qui ne cache pas « une proximité » avec le mouvement d'extrême droite
Renouveau français.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/03/07/97001-20140307FILWWW00072-un-candidat-tire-sur-des-photos-de-hollande.php

jeudi 6 mars 2014

Aux urgences après avoir fait une couleur

Si elle ne sortait pas d’un marathon médical, Joëlle rirait de bon cœur de la pub Internet valorisant ce produit de coloration pour cheveux. Elle a été conduite aux urgences par ambulance samedi après un malaise consécutif à une réaction allergique déclenchée la veille. Autres symptômes : brûlures de la peau de la nuque et du cuir chevelu, gonflement du cuir chevelu, des pommettes et des oreilles, perte d’audition, souffrance intense, démangeaisons. Et chute de tension. Bilan : une semaine d’arrêt de travail. « Un vrai cauchemar. »
Joëlle avait pourtant choisi un produit dit « naturel », recommandé par sa coiffeuse en qui elle a toute confiance. « Elle m’a dit que cette nouvelle gamme était destinée aux personnes sensibles. » Quarante-cinq minutes de pause. Et, deux heures plus tard, les premières démangeaisons, allant crescendo. Le soulagement n’est venu qu’avec une piqûre de 60 mg de cortisone reçue aux urgences de l’hôpital de Belfort vers 11 h, le lendemain.
Les ingrédients « naturels », garantis bio, de cette « couleur » : on en mangerait. Images idylliques sur Internet de « cire d’abeille naturelle », baies de goji, pépins de raisin, baies d’açai, aloé vera, cranberry, et aussi écorce de frêne, tapioca, bourgeons de vigne rouge, huile de sésame, essence bio de camomille, auxquels s’ajoute de « l’ectoïne naturelle », « connue pour ses propriétés traitantes et protectrices ». « Je suis allergique au géranium et au bleuet, mais pas à ce qui est cité » commente Joëlle, désormais effrayée par l’idée d’une couleur. Argument de la marque, réputée pour son sérieux par ailleurs : « Zéro ammoniaque, zéro parfum, zéro silicone, zéro parabène, zéro dérivé de formaldéhyde, etc ».

Test d’allergie

Contacté par ses soins, le service clients s’étonne. Le produit, sur le marché depuis cinq ans, « vient d’être reformulé », sans retour connu semble-t-il. On reproche à la Belfortaine de ne pas avoir fait le test d’allergie. « Avez-vous déjà vu une coiffeuse faire un test de couleur et vous dire de revenir le lendemain ? » interroge Joëlle, qui fait des couleurs depuis vingt ans, mais se tourne vers le « naturel » depuis dix ans à la suite d’une réaction à l’ammoniaque. En fait, la présentation marketing du produit laisse penser à une coloration naturelle, alors qu’elle contient encore 10 % de substances non citées dans la pub, ingrédients de synthèse notamment.
Le 10 février, Ghizlane Hani, de Bethoncourt, faisait le récit d’un cauchemar identique à celui de Joëlle, avec déformation faciale plus impressionnante encore, suite à une coloration cheveux faite à domicile. Le produit incriminé, destiné à la vente en grande surface, provenait du même fabricant.
À ce jour, toutes les teintures classiques vendues en grande surface contiennent de la résorcine, ingrédient cosmétique agissant comme révélateur, reconnu sensibilisant, et possible perturbateur endocrinien. On en trouve dans la composition des plastiques et caoutchouc synthétiques… À éviter, le toluène, le PPD, le formaldéhyde, et cinq autres substances, cancérigènes, allergisantes, voire mutagènes, comme le p-aminophénol. Il est donc nécessaire de lire les étiquettes.
Joëlle, de son côté, s’est lancée dans une quête d’information pour comprendre à quel ingrédient elle a réagi. Le fabricant de la coloration capillaire lui a envoyé un questionnaire de « cosmétovigilance ». Il aboutira à une consultation chez un allergologue.

http://www.estrepublicain.fr/loisirs/2014/03/06/aux-urgences-apres-avoir-fait-une-couleur

mercredi 5 mars 2014

Son fils soldat se suicide, elle reçoit de l'Etat un chèque... d'un centime

Une mère de famille résidant au Canada a eu la surprise et le choc de recevoir un chèque d'un montant ridicule après le suicide de son fils, un soldat rentré d'Afghanistan en 2011. L'Etat a en effet estimé son préjudice à... un centime. L'opposition a dénoncé cette situation absurde.

"C'est inexcusable!"

C'est Wayne Marston, un député de l'opposition néo-démocrate, qui a fait éclater l'affaire en exprimant son indignation : "Un chèque d'un sou, après tout ce que cette mère a dû endurer, c'est  inexcusable!" Le ministre de la Défense a reconnu une "grossière erreur  bureaucratique" et a présenté ses excuses mardi au nom du gouvernement à la victime de cette méprise.
Le gouvernement canadien a été ces derniers mois au coeur d'une vague de grogne car les soldats revenus d'Afghanistan et leurs familles estiment n'avoir pas été assez soutenus.

http://newsletter.ladepeche.fr/Go/index.cfm?WL=20987&WS=291720_2501986&WA=3966

mardi 4 mars 2014

DSK en tête d'un sondage qui n'a pas été publié

Le Parisien Magazine a choisi de ne pas publier le week-end dernier un sondage BVA qui plaçait Dominique Strauss-Kahn, l’ancien patron du FMI, en tête des personnalités politiques qui "pourraient faire mieux que François Hollande", selon une information de France Info

Contactés par l’AFP, l’institut BVA et la rédaction du Parisien Magazine n’ont pas souhaité faire de commentaire.
Parmi les quatorze personnalités politiques proposées, Dominique Strauss-Kahn (DSK) était arrivé largement en tête, avec 56% des personnes interrogées qui pensaient que l’ancien patron du FMI ferait mieux à la place du président de la République, François Hollande.
Il était suivi par Alain Juppé (53%), tandis que Nicolas Sarkozy et Manuel Valls arrivaient derrière, avec 49 et 48%.
"La direction du Parisien Magazine revendique un choix éditorial, estimant que ce n’était pas possible de publier ce sondage, parce que, selon elle, il aurait fallu dans un même temps poser la question : êtes-vous pour ou contre le retour de DSK ? L’enquête a donc été jugée trop politicienne et peu digne d’intérêt", ajoute France Info sur son site internet.
DSK avait été arrêté le 14 mai 2011 et accusé d’agression sexuelle à New York alors qu’il était donné favori à la présidentielle de l’année suivante. Les poursuites pénales avaient été abandonnées le 23 août 2011 en raison de doutes sur la crédibilité de Mme Diallo. La procédure civile aux Etats-Unis avait pris fin un an et demi plus tard, le 10 décembre 2012, avec la signature d’un accord financier secret.
DSK devrait être jugé courant 2014 devant le tribunal correctionnel de Lille aux côtés d’une douzaine d’autres mis en examen dans l’affaire de proxénétisme dite du Carlton

http://www.dna.fr/actualite/2014/03/04/dsk-en-tete-d-un-sondage-qui-n-a-pas-ete-publie

lundi 3 mars 2014

La plainte d'une passagère corse humiliée au portique à l'aéroport de Marseille-Marignane

À l’aéroport de Marseille-Marignagne, et à deux reprises, Toussainte Agostini-Dominici, lourdement handicapée a subi un contrôle de sécurité qu’elle qualifie « d’humiliant ». Elle a déposé plainte
Les larmes et l'indignation ont fait place à la colère. Toussainte Agostini-Dominici, habitant Cervione, a décidé de raconter sa pénible expérience lors de son passage à l'un des portiques de l'aéroport de Marseille-Provence. Par deux fois, cette mère de famille de 44 ans a dû faire face à l'incompréhensible. Et à seulement quelques mois d'intervalle.
Octobre 2013. Déjà amputée d'une partie de la jambe droite, Toussainte Agostini-Dominici effectue un séjour à l'hôpital de la Timone où on lui retire son pied gauche. Après convalescence, elle rentre chez elle. C'est à l'aéroport de Marignane, au moment de passer les contrôles de sécurité, qu'elle va subir ce qu'elle qualifie d'humiliation.
« Je venais d'être amputée, raconte-t-elle, je portais encore les pansements et pas de prothèse. Au moment de passer le portique de sécurité, j'essaie d'expliquer à la personne que j'ai en face de moi, que je ne peux pas enlever ma chaussure, qu'une palpation sur le pansement n'est pas possible… »Elle a des sanglots dans la voix et lâche : « Ils se sont amusés avec moi. »
« Le chef de poste a appelé le médecin de l'aéroport, qui a dit que je faisais un caprice et que je devais me soumettre au contrôle. Il y a du monde, je viens d'être amputée. Je pleure. »
Toussainte est contrainte, par les contrôleurs aux portiques, d'enlever ses chaussures, avant de subir l'humiliation d'une fouille au corps insistante au niveau du moignon. Cela, ne s'est pas fait sans douleur, même si l'affront subi a dépassé très largement sa souffrance physique à ce moment précis.
« Fallait-il que je me traîne par terre ? »
Elle ignorait alors qu'elle n'était pas au bout de ses peines, car malgré une plainte déposée auprès de la gendarmerie pour « atteinte à la dignité d'une personne handicapée », malgré les excuses de la direction de l'aéroport de Marignane, une nouvelle humiliation a encore eu lieu le 20 février dernier.
Même scénario, même excès de zèle de la part des personnels au sol chargés des contrôles qui lui ont même intimé de passer le portique… « sans prothèse, sans fauteuil, sans béquille » : « Je leur ai dit "C'est comme si vous demandiez à un paraplégique de marcher".Àpart me traîner par terre comme un vers, je ne vois pas comment j'aurai pu faire. »
Pour que d'autres handicapés n'aient pas à subir ce genre d'offenses, Toussainte Agostini-Dominici, victime d'un staphylocoque doré, a décidé de dénoncer ces agissements avec force.
La compagnie aérienne démunie
Du côté d'Air Corsica, on est assez fataliste : « La compagnie ne peut rien faire, assène Philippe Dandrieux, président du directoire de la compagnie. Elle subit ». « Les contrôles de sûreté à l'aéroport de Marignane sont de la responsabilité de la CCI de Marseille. Depuis le 11 Septembre, des mesures plus draconiennes ont été mises en place et parfois, les personnes handicapées peuvent être… embêtées. Ce n'est pas un sujet simple mais au sein des compagnies, nous n'avons aucune marge de manœuvre. Nous n'avons que très peu de retours sur ce genre d'incidents mais nous savons que ça arrive. C'est un problème à l'échelle nationale. Il faudrait mettre en place des filtres adaptés aux personnes en situation de handicap. »
Toussainte Agostini-Dominici a, depuis, fait un courrier à l'association des paralysés de France, pour dénoncer la situation. Elle attend la réponse.

http://www.nicematin.com/derniere-minute/la-plainte-dune-passagere-corse-humiliee-au-portique-a-laeroport-de-marseille-marign.1642628.html

dimanche 2 mars 2014

Samy Naceri a passé la nuit en garde à vue

Selon une information de RTL, l'acteur Samy Naceri, déjà connu pour ses démêlés judiciaires, a été arrêté cette nuit à Paris après avoir agressé "une femme qui aurait refusé ses avances".

Les policiers de la BAC l'auraient interpellé vers 2h30 du matin alors qu'il était dans un restaurant de la rue du Faubourg-saint-Antoine. Ivre lors de son interpellation, le comédien "aurait menacé une femme avec un couteau sous prétexte qu'elle refusait ses avances", rapporte RTL. Il a finalement été libéré en fin de matinée aujourd'hui, la femme ayant décidé de ne pas porter plainte


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/03/02/97001-20140302FILWWW00070-samy-naceri-a-passe-une-nuit-en-garde-a-vue.php

samedi 1 mars 2014

Patinage artistique (F) : Une photo alimente le scandale

Alors que les Sud-Coréens n'ont toujours digéré que Yuna Kim ait été moins bien notée qu'Adelina Sotnikova lors du programme libre de patinage à Sotchi, une capture d'écran de la télévision coréenne vient alimenter le scandale.
Adelina Sotnikova tombant dans les bras de nombreuses personnes quelques instants après avoir décroché le titre de championne olympique de patinage artistique. Rien de bien étonnant après une telle victoire… Sauf que l’une de ces personnes étreignant la championne n’est autre qu'Alla Shekhovtsova, l’une des juges de la compétition. Ces images, captées par la télévision sud-coréenne SBS, ne font qu’alimenter le scandale, beaucoup estimant que la patineuse russe a été surnotée par rapport à la Sud-Coréenne Yuna Kim. Et quand on sait qu'Alla Shekhovtsova est également la femme de Valentin Piseev, le directeur général de la Fédération russe de patinage, les images ont de quoi faire causer.
« Préférez-vous l'un ou l'autre idiot comme membre du jury qu'un juge de qualité qui fait partie de la famille d'un manager de la Fédération? Les compétences des membres du jury sont bien plus importantes qu'un potentiel conflit d'intérêt », s’est justifié Ottavio Cinquanta, le président de la Fédération internationale de patinage. Pas dit que cela suffise à calmer les Sud-Coréens, qui ont lancé une pétition afin que les juges revoient leurs notes.
En Image
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