mercredi 30 novembre 2011

Trafic de cocaïne. La justice forcée de libérer le détenu

Soupçonné du trafic de 350 kg de cocaïne saisis en Martinique, il sort de prison à cause d’un imbroglio juridique.
Un Nantais âgé de 29 ans a sans doute dû se pincer pour y croire, vendredi. Ce jour-là, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Rennes a rendu l’arrêt lui annonçant sa remise en liberté. Inespéré, à un mois d’un procès d’importance pour lequel il doit comparaître devant la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Rennes.
Il devra expliquer quel a été son rôle exact dans un trafic de grande ampleur, déjoué le 5 janvier 2010. Ce jour-là, la police judiciaire de Nantes interceptait 350 kg de cocaïne pure dans une résidence hôtelière de Fort-de-France, en Martinique. À 40 € le gramme à la vente, il y en avait, selon les douanes, pour 14 millions d’euros.
Avec deux complices présumés, tous Nantais, ils auraient dû être jugés mi-novembre. Mais, à la faveur d’une subtilité procédurale, les avocats ont saisi la Cour de cassation en urgence et le procès a été reporté aux 2, 3 et 4 janvier, à Rennes.
Il aurait fallu prolonger la détention provisoire de deux des trois Nantais détenus (le quatrième, qui tient un rôle plus accessoire, est sous contrôle judiciaire). Las ! La situation a provoqué un imbroglio juridique. Impossible de maintenir les deux Nantais en prison, a estimé la chambre de l’instruction. L’un des deux en tout cas, puisque l’autre, aussi détenu dans le cadre d’une autre affaire, n’a pu recouvrer la liberté.

mardi 29 novembre 2011

Un ancien DG de BNP dénonce son licenciement dans un blog

Jacques-Philippe Marson, ancien directeur général de l'activité de titres de BNP Paribas, a ouvert un blog début novembre pour dénoncer les conditions douteuses qui ont conduit à son licenciement pour faute grave en 2009. "Chères amies, Cher amis, Dear Friends. Le 9 novembre dernier marquait l'anniversaire de deux années passées après le premier jour d'une inspection générale "spéciale" qui a conduit scandaleusement à mon licenciement. J'ai décidé de rompre le silence que je m'étais imposé et de m'exprimer publiquement par le biais d'un blog. Je publierai au fil des jours et semaines qui viennent les événements tels que je les ai vécus. Je vous livrerai analyse et réflexion à ce dossier qui s'avèrera accablant pour ceux qui l'ont initié et pour ceux qui l'ont soutenu" a-t-il envoyé par mail le 14 novembre à ses anciens collègues, selon le site owni.fr.
Licencié pour une affaire de commission occulte
En novembre 2009, Jacques-Philippe Marson avait été remercié pour "manquements aux procédures internes." Il était reproché à l'ancien dirigeant d'avoir profité de sa position pour obtenir des commissions occultes d'un homme d'affaire malien, Aliou Boubacar Diallo dans le cadre d'un projet minier au Mali. Trois plaintes avaient été déposées, la BNP contre Jacques-Philippe Marson, Aliou Boubacar Diallo contre Jacques-Philippe Marson et Jacques-Philippe Marson contre Alliou Diallo. Le parquet de Paris avait ouvert une enquête préliminaire, confiée aux experts de la Brigade financière, qui n'avait rien donné.

Pour l'heure, Jacques-Philippe Marson se contente, dans ce blog intitulé "histoire d'un licenciement abusif", de dénoncer le flou des arguments du groupe pour justifier son licenciement, de rappeler son histoire et d'expliquer les raisons qui l'ont conduit à s'exprimer deux ans après. "J'ai attendu que les plaintes soient traitées ou classées pour agir" explique-t-il. Mais il promet plus de détails dans de futurs posts.

lundi 28 novembre 2011

Le scandale des faux seins

Le parquet de Marseille ouvrira en début de semaine prochaine une information judiciaire pour « blessures involontaires et homicide involontaire » après la mort d'Edwige Ligoneche, lundi dernier, une ancienne porteuse de prothèses mammaires défectueuses décédée d'un lymphome. Son oncologue estime que ce décès pourrait avoir été causé par le gel issu de ces prothèses commercialisées, à la Seyne-sur-Mer, par l'entreprise varoise Poly implants prothèses (PIP). Mais rien pour l'heure ne permet d'établir formellement un lien de cause à effet, selon l'Agence des produits de santé (Afssaps) qui depuis 2009 soupçonnait PIP de mettre sur le marché des implants fabriqués avec un gel industriel. Depuis la mort d'Edwige Ligoneche, la psychose pourrait s'emparer des 30 000 porteuses d'implants mammaires PIP en France (300 000 dans le monde). La sœur de la victime doit également déposer plainte pour les mêmes qualifications.

2000 plaintes déposées

Déjà plus de 2 000 plaintes de porteuses de prothèses de la société PIP ont été déposées depuis le mois de mars 2010, date de l'ouverture d'une enquête préliminaire pour « faux et usage de faux, publicité mensongère et tromperie sur les qualités substantielles d'un produit, mise en danger de la vie d'autrui ». Depuis, PIP est en liquidation judiciaire. L'ex-numéro trois mondial avait de sérieuses difficultés financières (9 millions d'euros de déficit). Un imbroglio juridique s'annonce pour de nombreuses plaignantes.
En mars 2010, le ministère de la Santé a annoncé que la Sécu allait prendre en charge les frais médicaux des porteuses et anciennes porteuses « de ces prothèses défectueuses, y compris la désimplantation. Mais une nouvelle prothèse ne sera remboursée qu'aux femmes qui relèvent d'une chirurgie du cancer du sein et non de la chirurgie esthétique.
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=scandale&source=newssearch&cd=1&ved=0CC8QqQIwAA&url=http%3A%2F%2Fwww.ladepeche.fr%2Farticle%2F2011%2F11%2F27%2F1225826-le-scandale-des-faux-seins.html&ei=yjnSTsrFJNGKhQfHvZzCDQ&usg=AFQjCNHRDavKkjC-JMdaU4kHW_XHqunLYw&sig2=Y6EyA13EzC9BPBcSjNDnDg

dimanche 27 novembre 2011

Un inspecteur de conduite... sans permis

Un inspecteur de conduite de Saint-Malo en Bretagne continuait à exercer sa profession alors qu'il avait perdu son propre permis de conduire depuis deux semaines, relate le quotidien Ouest-France.
Si conduire sans permis est de venu une pratique fréquente en France, attribuer le fameux papier rose sans en posséder un soi-même est beaucoup plus rare... mais pas impossible. En effet, un inspecteur continuait à juger le comportement des jeunes gans sur la route tout en ayant perdu son permis de conduire. Et de quelle façon ! Contrôlé par les forces de l'ordre à Saint-Malo, celui-ci était dans un état d'ébriété avancé, avec 1 gramme d'alcool par litre de sang.
Privé de conduite durant deux mois, il a tout de même poursuivi son activité avant d'être épinglé par la préfecture. Mis en congé forcé, l'inspecteur sera jugé en janvier prochain. En attendant sa comparution, ce sont de nombreux candidats au papier rose qui restent sur le bord de la route...

http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/25/1224563-saint-malo-un-inspecteur-de-conduite-sans-permis.html

samedi 26 novembre 2011

Une journaliste de France 3 agressée sexuellement en Egypte

Une journaliste de la chaîne France 3 a déclaré avoir été violemment frappée et victime d'une agression sexuelle de la part d'hommes en civil jeudi au Caire, peu après qu'une journaliste égypto-américaine a fait état de violences sexuelles de la part de policiers.
Caroline Sinz a déclaré à l'AFP que son cameraman, Salah Agrabi, et elle-même avaient commencé à être pris à partie dans une rue menant de la place Tahrir au ministère de l'Intérieur, où ont eu lieu les heurts les plus violents entre manifestants et forces de l'ordre ces derniers jours.
"Nous étions en train de filmer dans la rue Mohamed Mahmoud quand nous avons été assaillis par des jeunes de quatorze ou quinze ans", a-t-elle raconté, en faisant état "d'attouchements".
La journaliste et son cameraman ont ensuite été entraînés "manu militari" par un groupe d'hommes vers la place Tahrir et se sont retrouvés séparés.
"Nous avons alors été agressés par une foule d'hommes. J'ai été tabassée par une meute de jeunes et d'adultes qui ont arraché mes vêtements" et qui ont procédé à des attouchements répondant "à la définition du viol", a-t-elle poursuivi.
"Quelques personnes ont essayé de venir m'aider sans y parvenir. J'étais lynchée. Cela a duré environ trois quarts d'heure jusqu'à ce qu'on puisse m'extraire. J'ai cru que j'allais mourir", a-t-elle dit, en ajoutant que le cameraman avait aussi été "tabassé".
Finalement secourue par des Egyptiens présents sur les lieux, elle a pu rejoindre son hôtel, où elle a été assistée par l'ambassade de France au Caire avant de consulter un médecin.
Une éditorialiste américano-égyptienne, Mona al-Tahawy, arrêtée sur Tahrir, a quant à elle annoncé sur son compte Twitter avoir été libérée jeudi après avoir été agressée sexuellement par des policiers.
"En plus de m'avoir battue, les chiens de (policiers anti-émeutes) m'ont fait subir la pire des agressions sexuelles", a-t-elle ajouté.
"Cinq ou six (policiers) m'ont touché et pincé les seins et mes parties génitales et je ne pouvais plus compter le nombre de mains qui essayaient d'entrer dans mon pantalon", a-t-elle raconté.
"Des radiographies montrent des fractures à mon bras gauche et ma main droite", a-t-elle déclaré. Elle a également mis en ligne des photos de ses membres plâtrés.
Récompensée par plusieurs prix, Mme Tahawy s'exprime régulièrement sur les questions liées à l'islam et aux pays arabes.
Une des principales correspondantes à l'étranger de la chaîne CBS, Lara Logan, avait déjà raconté avoir été victime d'une agression sexuelle au Caire le 11 février dans le secteur de Tahrir, le jour même de la chute du président Hosni Moubarak.
"Pendant un temps très long, ils m'ont violée avec leurs mains", avait-elle dit au New York Times à son retour aux Etats-Unis, en ajoutant que l'agression avait duré une quarantaine de minutes et avait été menée par un groupe de deux à trois cents hommes.
L'organisation Reporters Sans Frontières (RSF) a dénoncé jeudi les conditions de travail des journalistes couvrant les troubles en Egypte, qui ont fait officiellement 38 morts dont une trentaine aux abords de Tahrir.
"La chaos qui règne au Caire et les graves violations des droits de l'Homme qu'il engendre n'ont rien à envier aux heures noires du premier épisode révolutionnaire de janvier-février 2011", a écrit RSF dans un communiqué.
"Les professionnels de l'information sont les témoins gênants du déclin de l'armée au pouvoir" ajoute RSF, qui "s'inquiète d'autant plus de la répression qui pourrait s'accentuer à leur encontre".
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=journaliste%20de%20france%203%20agress%C3%A9e&source=newssearch&cd=1&ved=0CCkQqQIwAA&url=http%3A%2F%2Fwww.liberation.fr%2Fdepeches%2F01012373654-egypte-une-journaliste-de-france-3-agressee-sexuellement-a-tahrir&ei=xHnPTp-tBMn1-gaqq7zYDg&usg=AFQjCNE78hRMbrfh16iHHSohN2amdiO_DQ&sig2=xTYNiA8Th-wTM3rkvRQlAA

vendredi 25 novembre 2011

13.000 étudiants en attente du paiement de leur bourse

Le CROUS de Nice n’a toujours pas versé le moindre sous à ses bénéficiaires azuréens et varois pour le mois de novembre. Et le paiement de décembre semble de plus en plus hypothétique
Les 13 000 étudiants boursiers des Alpes-Maritimes et du Var sont sur la paille ! Alors que novembre tend vers sa fin le versement du mois n'est toujours pas tombé sur leur compte. Le CROUS avait déjà payé avec 10 jours de retard l'allocation d'octobre. « Et nous avons les plus grandes inquiétudes sur sa capacité à verser le mois de décembre », confie Thomas Coste, le vice-président de la fédération nationale des associations étudiantes (FAGE) qui se trouve être niçois. « C'est partout le même constat, poursuit-il. On a fait le tour des CROUS de France. Et dans la plupart des académies on nous répond qu'il n'y a plus de sous. Aujourd'hui on se retrouve face à un gros, gros soucis ! »

« La banque ne me fera pas de cadeau »

Les œuvres universitaires et sociales seraient au bord de la cessation de paiement. Selon nos informations il n'y aurait plus, dans les caisses de son antenne niçoise, que deux millions d'euros. Bien trop peu pour honorer les engagements pris auprès de ses 13 000 boursiers azuréens et varois. Chacun d'eux reçoit, en fonction de sa situation sociale, entre 160 et 460 euros mensuels. Ou plutôt aurait du recevoir… « Je n'ai plus rien reçu du CROUS depuis le 19 octobre, explique Thibaud, un Varois de 23 ans en mastère d'Info Com à Nice. Heureusement que mon proprio est compréhensif. Il accepter de patienter. Mais, mon compte est au rouge. Je n'ai droit qu'à 100 euros de découvert. La banque, elle, ne va pas me faire de cadeau. Il faudra bien payer les agios ce qui amputera d'autant les versements à venir… » S'ils tombent un jour dans l'escarcelle des étudiants boursiers.

Dès mardi selon la rumeur ministérielle

Peut-être dès mardi ! Les premiers versements devraient arriver en début de semaine prochaine. C'est en tout cas la rumeur qui courrait hier soir dans les couloirs du ministère de l'Enseignement supérieur. Après « un tout va bien », peu convainquant, il semble que l'autorité de tutelle se soit en effet ravisée. Dans un premier temps, le ministère a juré mordicus qu'il avait distribué ses enveloppes budgétaires aux CROUS de régions.
Suspectés de faire de la rétention financière ces derniers se sont retrouvés sur le grill. Mais toutes les directions académiques ont répondu en chœur que leurs caisses étaient bel et bien exsangues.

Du coup le ministère a consenti hier soir à débloquer l'argent des bourses. Celles de novembre, tout au moins. « Car il semble que le même problème se reposera dès le mois prochain », confie-t-on à la FAGE.

Voilà qui ne risque pas d'arranger les finances des 13 000 boursiers azuréens et varois. « Certains se retrouvent aujourd'hui dans des situations très délicates, souffle Pierre Baronne de la fédération des associations étudiantes du 06. Ça pourrait même remettre en question la continuité de leurs études. Faute d'argent, certains envisagent tout simplement d'abandonner la fac. C'est inadmissible ! »
http://www.nicematin.com/article/cote-dazur/13000-etudiants-en-attente-du-paiement-de-leur-bourse

jeudi 24 novembre 2011

Il profane des tombes musulmanes avec du jambon

Un Castrais de 48 ans s'est sans doute trompé d'époque. Il en est resté au temps des Croisades. C'est en effet ce discours surréaliste que ce militaire à la retraite a tenu lors de sa garde à vue au commissariat de Castres, en début de semaine. Il a été interpellé lundi, à son domicile, pour avoir au début de l'année profané des sépultures du carré musulman du cimetière de la Barque à Castres.
C'était le 7 janvier. Des couennes de jambon avaient été retrouvées sur trois sépultures, provoquant évidemment un certain émoi. L'identité judiciaire du commissariat se rendait immédiatement sur place pour relever les traces et indices sur les lieux de cette provocation raciste évidente puisque le porc est interdit dans la religion musulmane. Les couennes de jambon de montagne étaient alors transmises aux techniciens du laboratoire de police scientifique qui ont réussi à prélever de l'ADN que l'auteur présumé avait laissé dessus en les manipulant. Et le profil génétique a fini par correspondre à un Castrais connu des services de police pour une autre infraction. L'individu en question, marié et père d'un enfant, interpellé lundi, a reconnu immédiatement les faits. Pire, il a tenu à les assumer et les revendiquer estimant être une sorte de « résistant face à l'invasion arabo-musulmane » qui déferlerait sur la France. Des faits qui ne sont pas sans rappeler la profanation de la mosquée de Castres commise un an plus tôt, en décembre 2009. Mais rien n'indique que cet extrémiste soit impliqué dans cette sombre affaire.
Hormis le fait qu'il revendique être un militant actif du Front national, il n'appartient visiblement à aucun groupuscule néo-nazi et aurait agi seul au cimetière de la Barque.
L'individu a été présenté au parquet de Castres hier et remis en liberté avant sa comparution le 7 décembre prochain devant le tribunal correctionnel pour répondre de violation de sépultures musulmanes. Il risque un an de prison et 15 000 € d'amende.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/23/1221968-il-profane-des-tombes-avec-du-jambon.html

mercredi 23 novembre 2011

Attention aux faux vendeurs de calendriers

Depuis une semaine, des vendeurs proposent des calendriers aux habitants de la ville. Des vendeurs qui sont purement et simplement des arnaqueurs. Mardi dernier, un couple de retraités a alerté la police municipale : un homme d'une trentaine d'années s'est présenté à leur domicile, rue Servi (direction Saint-Sulpice), en tentant de se faire passer pour un sapeur-pompier. Il espérait bien que les personnes âgées n'y verraient que du… feu. Les forces de l'ordre sont intervenues mais le faux pompier avait déjà pris la poudre d'escampette. Samedi matin, à l'heure du marché, ce sont deux jeunes d'une vingtaine d'années qui, à leur tour, proposaient à la vente des calendriers, notamment rue Alsace Lorraine. Toujours le même mode opératoire pour arriver à escroquer les personnes. Dimanche, une patrouille de la police municipale a pu mettre un terme aux activités d'un vendeur de calendriers qui expliquait que les sommes récoltées iraient intégralement au profit des étudiants nécessiteux. Le même jour, vers midi, aux abords du stade Rieux, ce sont deux gamins d'à peine 10 ans, qui ont voulu imiter les grands : ils vendaient eux aussi des calendriers. À la vue des forces de l'ordre, les deux enfants ont tenté tant bien que mal de dissimuler leurs documents. Ces calendriers ont été bien sûr saisis. Aucune mention, aucun nom d'imprimerie, rien ne permet de retrouver la provenance de ces calendriers.

Seuls les pompiers, les postiers et les éboueurs

« Dès qu'il s'agit d'une vente de calendriers au porte-à-porte, explique Jean-Claude Couveignes, responsable de la police municipale, en dehors des pompiers, des postiers ou des agents du service du ramassage des ordures ménagères, les seuls habilités à en vendre sur la voie publique, il faut se méfier. Surtout ne pas les faire entrer pour les empêcher de repérer les lieux, et aussi ne pas donner l'impression que l'on vit seul ». Par exemple, les sapeurs pompiers portent leur tenue de travail lors de leur passage. « Si vous avez le moindre doute, demander la carte professionnelle et l'on doit aussi vous fournir un reçu », poursuit le policier.
Il ne faut pas hésiter à prévenir la gendarmerie nationale ou la police municipale quand le doute persiste sur l'identité véritable du vendeur.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/22/1220954-gaillac-attention-aux-faux-vendeurs-de-calendriers.html

mardi 22 novembre 2011

Elle lui injecte du ciment dans les fesses

La police de Miami a déclaré aujourd'hui avoir arrêté une femme soupçonnée de s'être fait passer pour un médecin et d'avoir notamment injecté du ciment dans le fessier d'une "patiente" désireuse de posséder des courbes plus généreuses.

Le sergent Bill Bamford a précisé qu'Oneal Ron Morris avait été appréhendée vendredi après un an de traque. La suspecte, née de sexe masculin mais qui s'identifie comme femme, a été inculpée d'exercice illégal de la médecine et d'atteinte corporelle grave. Elle a été remise en liberté sous caution. L'Associated Press n'a pas pu la joindre.

La police accuse Morris d'avoir injecté du ciment, de l'huile minérale et un produit de colmatage utilisé pour les pneus crevés dans le fondement d'une autre femme en mai 2010. Les enquêteurs pensent que la suspecte avait testé la procédure sur elle-même et qu'elle pourrait également l'avoir fait sur d'autres personnes.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/11/20/97001-20111120FILWWW00171-elle-lui-injecte-du-ciment-dans-les-fesses.php

lundi 21 novembre 2011

Dopage : Noah crée la polémique avec "la potion magique" des Espagnols

Les propos de Yannick Noah attribuant les succès des sportifs espagnols à "la potion magique" d'Astérix et appelant à autoriser le dopage ont déclenché une polémique samedi 19 novembre, le ministre des Sports David Douillet les qualifiant de "graves et irresponsables".
"Arrêtons l'hypocrisie"
"Aujourd'hui, le sport, c'est un peu comme Astérix aux jeux Olympiques: si tu n'as pas la potion magique, c'est difficile de gagner", accuse l'ancien joueur de tennis dans une tribune au quotidien "Le Monde" de samedi 19 novembre, évoquant la domination espagnole "sur les terrains de foot, les parquets de basket ou les routes du Tour de France".
"Arrêtons l'hypocrisie. Il faut bien sûr respecter la présomption d'innocence, mais plus personne n'est dupe. La meilleure attitude à adopter est d'accepter le dopage. Et tout le monde aura la potion magique", insiste la personnalité préférée des Français, selon le dernier classement réalisé par l'Ifop pour "Le Journal du Dimanche".
C'est d'abord le président du Comité olympique espagnol, Alejandro Blanco, qui a réagi, sur le site web du quotidien sportif espagnol "Marca" :
"Il est très difficile pour des ignorants de comprendre le boom du sport espagnol. C'est le travail qui a été la clé du succès", affirme-t-il.
Pour le président de la Fédération espagnole de basket-ball, José Luis Saez, cité par le quotidien AS, le vainqueur de Roland-Garros 1983 est "irresponsable" et "jaloux". Une allusion à peine voilée au fait que son fils, Joakim Noah, a été finaliste malheureux contre l'Espagne avec l'équipe de France lors de l'Euro de basket-ball en septembre en Lituanie.
"Excuses"
Plus tard dans la journée, sur le plateau du 20h de la chaîne de télévision France 2, c'est le ministre des Sports, David Douillet, qui vient s'exprimer sur le sujet :
"Il faut amener des preuves quand on affirme quelque chose", insiste le ministre, selon qui "le sport français est consterné par les propos de M. Noah". "Ce sont des propos graves et irresponsables", insiste le double champion olympique et quadruple champion du monde de judo, estimant être "la preuve vivante qu'on peut gagner sans se doper". "C'est pourquoi je veux instituer, et rapidement, un délit pénal pour ceux qui se dopent, à la fois pour protéger les sportifs propres et pour permettre aux enquêteurs d'aller plus loin", a poursuivi le ministre, soulignant suivre ici "la préconisation des athlètes membres du Comité international olympique".
Une certitude : les déclarations de Yannick Noah tombaient au plus mal pour le ministre, qui défendait samedi à Paris la candidature de la France pour le Championnat d'Europe de basket 2015. Une réunion lors de laquelle il a croisé José Luis Saez. Le ministre a tenu à "lui présenter ses excuses au nom de la France et du gouvernement", a précisé à l'AFP sa conseillère en communication.
Provoquer pour mobiliser
Plus tôt, l'ancienne ministre des Sports du gouvernement Jospin, Marie-George Buffet, s'offusquait dans un communiqué :
"On peut comprendre son découragement devant la persistance de pratiques plombant la compétition sportive et l'égalité de ses pratiquant-e-s. Mais par contre, on ne saurait comprendre que la conclusion d'une telle préoccupation se solde par une fuite en avant vers un sport où les sportifs et sportives de haut niveau ne seraient que les jouets - genre bioman - d'un mercantilisme. (...) Le dopage n'est ni une fatalité ni une nécessité."
Mais Marie-George Buffet veut néanmoins croire qu'"à travers cette tribune, (Yannick Noah) provoque pour nous appeler à une nouvelle mobilisation !"
http://www.google.fr/url?url=http://rss.nouvelobs.com/c/32262/f/493634/s/1a37cea5/l/0Ltempsreel0Bnouvelobs0N0Csport0C20A1111180BOBS48710Cpour0Elutter0Econtre0Eles0Eespagnols0Enoah0Epropose0Ede0Elegaliser0Ele0Edopage0Bhtml/story01.htm&rct=j&sa=X&ei=QvnITu1GwpmFB_76gdAP&ved=0CDAQ-AsoADAA&q=scandale&usg=AFQjCNHJuBZepAqcqj6KAx_qzqu3_an--g

dimanche 20 novembre 2011

Un simple d'esprit torturé dans le Nord

Deux mineurs soupçonnés d'avoir agressé avec du gaz lacrymogène, volé, dénudé puis brûlé un homme présenté comme simple d'esprit, à Anzin, dans la banlieue de Valenciennes (Nord), ont été interpellés mercredi. Les deux agresseurs présumés, nés en 1993 et 1996, ont été placés en garde à vue pour vol avec violence et actes de barbarie commis en réunion sur une personne vulnérable, à savoir "un peu simple, aux capacités intellectuelles limitées", a indiqué la procureur de Valenciennes, Marie-Madeleine Alliot, à l'AFP.

"Ils seront présentés au parquet demain, puis passeront devant le juge après l'ouverture d'une information judiciaire", a-t-elle ajouté. Le parquet va demander leur incarcération. Dans la nuit du 10 au 11 novembre, les deux mineurs ont agressé la victime, âgée d'une vingtaine d'années, pour lui voler sa chaîne en or, 35 euros et sa carte bancaire. "Elle a ensuite été aspergée au gaz lacrymogène et dénudée. Ils ont brûlé les vêtements et ont jeté la victime dans le feu", selon Mme Alliot.

La victime a été hospitalisée avec une brûlure importante à une cuisse et n'a pu identifier qu'à sa sortie l'un des deux auteurs, déjà condamné, à l'aide de photos, a-t-elle expliqué.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/11/18/97001-20111118FILWWW00640-un-simple-d-esprit-torture-dans-le-nord.php

samedi 19 novembre 2011

La Poste voulait lui faire signer un faux contrat

Rentre chez-toi, tu n'as rien à faire ici, tu n'as plus de contrat ». C'est en ces termes peu amènes qu'un facteur du centre de tri de Cantepau a été reçu hier vers 7 h 20, par les responsables du site. « Ils ont menacé d'appeler la police, précise le facteur en question, alors je suis rentré chez moi. Plusieurs collègues, dont un délégué ont été témoins de cet échange ».
Au départ de cette affaire une histoire de CDD. Le facteur explique : « Depuis 13 mois et plusieurs CDD, je travaille à La Poste, mon dernier contrat s'est terminé le 10 novembre. Ce jour-là, mes supérieurs m'annoncent que le CDD est renouvelé et qu'il faut que je vienne travailler samedi 12. Ce que j'ai fait ainsi que lundi 14 et mardi 15 ». « Faire travailler quelqu'un sans contrat écrit est interdit, dans ce cas, le facteur en CDD se retrouve de fait en CDI », affirme Thomas Barba, cadre supérieur à La Poste, délégué syndical Sud.

« Je compte me défendre »

Autre surprise pour le facteur, lorsqu'il est appelé pour signer le contrat. « Ils m'ont demandé de l'antidater, ce que jai refusé car je ne voulais pas signer un faux document. Je ne sais pas ce que va faire La Poste, pour ma part je compte bien me défendre ». « Ce qui se passe aujourd'hui avec ce facteur, qui a refusé de se mettre hors-la-loi, n'est que la face visible de l'iceberg, poursuit Patrick Alcaraz, membre de la commission hygiène et sécurité, nos cadres ont un comportement de délinquant ». À la direction du courrier de La Poste on reconnaît le dysfonctionnement par rapport à la signature du contrat : « Nous avons malheureusement oublié de faire signer l'agent le samedi, mais lui non plus ne nous a pas demandé de signer. La Poste regrette cet événement, elle va remonter aux sources et en tirer les conclusions ». Quant au sort du facteur ? « Son cas est à l'étude ».
http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/18/1218759-la-poste-voulait-me-faire-signer-un-faux.html

vendredi 18 novembre 2011

Scandale au TPIY : condamnée par les juges qu'elle avait dénoncée

Florence Hartmann n'aurait jamais cru qu'elle en arriverait là : recherchée par le Tribunal pour l'ex-Yougoslavie, cette même instance pour laquelle elle a travaillé pendant six ans. Ancienne porte-parole de la procureur du TPI Carla Del Ponte, cette experte des Balkans était aussi une sorte de conseillère officieuse de la procureur. Infatigable relais du parquet, elle n'a économisé ni son temps ni son énergie pour contribuer à faire arrêter les criminels de guerre.
Mais, depuis mardi, Florence Hartmann fait l'objet d'un mandat d'arrêt délivré par les juges du TPIY : "Il est par la présente ordonné à la République française de rechercher, d'arrêter, d'écrouer et de remettre rapidement au tribunal Florence Hartmann, dont l'amende de 7 000 euros a été transformée en une peine de sept jours de prison." L'ancienne salariée de la justice internationale risque de passer une semaine dans la cellule voisine de ceux-là mêmes qui ont été inculpés par son ancienne patronne !
Vendetta
Cette affaire aberrante a commencé avec la parution d'un livre, Paix et Chatiment, sur les rapports entre la politique et la justice internationale.
Florence Hartmann y relate quelques épisodes peu ou pas connus du bras de fer qui a opposé en coulisse Carla Del Ponte aux gouvernements qui voulaient empêcher la justice de passer. Mais ce sont surtout les pages 118 à 122 qui attirent les foudres des juges du TPIY. Cette observatrice privilégiée y accuse les magistrats d'avoir empêché, à la demande de Belgrade, la communication de documents compromettants à la Cour internationale de justice qui devait juger l'État serbe pour agression et génocide en Bosnie. En acceptant ses restrictions, les juges ont évité qu'une autre juridiction de l'ONU se prononce en connaissance de cause. "Ils se sont faits complices d'un mensonge", accuse Florence Hartmann.
"Divulgation d'informations confidentielles", rétorque le TPIY, qui entame une procédure contre son ancienne salariée. "Une vendetta", accuse Florence Hartmann.
Dérive
Les audiences sont surréalistes. Les journalistes qui suivent le TPIY n'en reviennent pas de voir Florence Hartmann en salle d'audience, en compagnie de son avocat, même si elle a obtenu une concession mineure : ne pas s'asseoir dans le box des accusés. Malgré une batterie de témoignages de poids en sa faveur, dont celui du magistrat français Louis Joinet, membre de la sous-commission des Droits de l'homme de l'ONU, la condamnation tombe. Un "procès stalinien", selon Florence Hartmann : "L'affaire était entendue dès le début, répond-elle au Point.fr. Les juges voulaient absolument punir la journaliste qui les avait critiqués et avait démontré qu'ils avaient commis une erreur de droit avec une décision qui a eu un impact énorme en ex-Yougoslavie. Je suis victime d'une vendetta des juges qui ont abusé de leur position et qui utilisent une juridiction créée pour lutter contre l'impunité des criminels de guerre pour pouvoir se venger."
Hartmann, naguère ex-biographe du dictateur Slobodan Milosevic, a déposé l'argent de l'amende sur un compte bloqué en France. "C'est un moyen d'obtenir un accès à la justice pour corriger les erreurs du TPIY, car il n'existe aucun autre recours possible contre la violation des droits dont j'ai été victime", déclare-t-elle de son domicile parisien.
Si la justice française n'y suffit pas, elle ira à la Cour européenne des droits de l'homme. Histoire de mettre un frein à la dérive de certains juges qui décrédibilisent une institution qui a permis de faire condamner les coupables des pires crimes de guerre commis en Europe dans la deuxième moitié du XXe siècle.
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http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=scandale&source=newssearch&cd=1&ved=0CC0QqQIwAA&url=http%3A%2F%2Fwww.lepoint.fr%2Fmonde%2Fscandale-au-tpiy-condamnee-par-les-juges-qu-elle-avait-denoncee-17-11-2011-1397292_24.php&ei=ARTFTpzFK4XKtAb2kPyLDA&usg=AFQjCNEpQnaTAX8oUhPCwoVZOAC_Kz5qWQ&sig2=dxLrLnYFER2UN0bmC3n1Kw

jeudi 17 novembre 2011

Yvelines : 71 résidents d'une maison de retraite livrés à eux-mêmes

Soixante et onze pensionnaires de la résidence pour personnes âgées "Le Sourire", à Carrières sous Poissy (Yvelines) ont été, dans la nuit de mardi à mercredi, abandonnés par le personnel.
Vers 23 h 30, depuis cet établissement situé rue du Parc, les résidents appellent la police et expliquent qu'aucun salarié n'est présent pour leur dispenser les soins et assurer le coucher.
Les fonctionnaires se sont déplacés et ont effectivement constaté qu'ils étaient livrés à eux-mêmes», confirme mercredi une source proche de l'affaire.

Sur place, dans la nuit, les policiers parviennent à contacter le directeur et son adjointe, qui se trouvait à Lyon (Rhône). Le responsable de la résidence contacte alors deux vacataires pour qu'ils viennent rapidement travailler. Les pompiers sont appelés à leur tour pour s'occuper des personnes âgées. Ils quitteront les lieux vers 1 h 30, laissant les résidents sous la garde des deux salariés, arrivés en urgence.


Une rapide enquête auprès des pensionnaires a permis de comprendre que les employés du service de jour avaient quitté les lieux à 19 h 30 et que ceux de la nuit n'étaient jamais arrivés pour une raison encore indéterminée. Mercredi matin, les enquêteurs du commissariat de Poissy tentaient d'y voir plus clair en auditionnant les témoins de cette affaire

http://www.leparisien.fr/yvelines-78/yvelines-71-residents-d-une-maison-de-retraite-livres-a-eux-memes-16-11-2011-1723066.php

mercredi 16 novembre 2011

Privés de sport par manque de fauteuils roulants

Le club handisport de rugby à XIII du Séquestre est privé de compétition depuis le début de la saison. La faute à un manque de fauteuils roulants sportifs. Les dirigeants lancent un appel aux dons.
Devant le gymnase omnisports du Séquestre, l'emblème est bien là. Un joueur représenté sur un fauteuil roulant, ballon ovale en main, montre la voie. Depuis décembre 2009, une équipe de rugby à XIII handisport porte haut les couleurs du Tarn. Après deux ans d'apprentissage, la section semble fin prête à s'engager dans un championnat. Malheureusement, le rêve des six joueurs handicapés et leurs coéquipiers valides, reste pour le moment en stand-by. La faute à un manque de fauteuils roulants adaptés pour pouvoir pratiquer le rugby à XIII. Le club handisport de basket, qui prêtait jusqu'à présent les précieux engins, a décidé de ne pas réitérer l'opération pour des raisons qui sont encore inexpliquées. La présidente Valérie Mémin est donc dans l'impasse. « Ils ne méritent pas cela. Priver des personnes handicapées de sport, je trouve cela injuste ». Son association ne peut pas financer à elle seule l'achat de ces équipements qui coûtent très cher. « Le prix moyen d'un fauteuil sportif neuf est de 3000 euros. Nous en avons vu d'occasion à 1000 euros. Dans l'idéal, il en faudrait une dizaine. Seulement, nous ne pouvons pas débourser 10 000 euros que nous n'avons pas » ajoute la présidente qui ne veut pas lâcher l'affaire. Des demandes de subventions ont été faites de la part de la section mais elles restent sans réponse aujourd'hui. Mis en sommeil, mais toujours sollicité dans le département, le club aimerait répondre favorablement à la demande du centre pénitentiaire de Lavaur, le 2 décembre prochain à l'occasion du Téléthon, pour des démonstrations. « On a envie d'y aller » lance en chœur toute l'équipe qui espère que cet appel de détresse sera l'occasion rêvée pour elle, de retrouver le chemin des terrains.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/15/1215367-prives-de-sport-par-manque-de-fauteuils-roulants.html
Si vous voulez aider le club de rugby à XIII handisport contactez Valérie Mémin au 06.26.23.53.01

mardi 15 novembre 2011

Affaire Guérini : "Monsieur Frère fonctionnait avec l'aval du Numéro 1..."

Depuis plusieurs jours, la rumeur courait au Conseil général des Bouches-du-Rhône : le cabinet de Jean-Noël Guérini aurait été placé sur écoute téléphonique. Une mesure demandée le juge Duchaine afin d'étayer les enquêtes qu'il mène sur des fraudes aux marchés publics, qui ont conduit à la mise en examen de l'élu socialiste et de son frère Alexandre. En fait, selon des retranscriptions qui ont été versées la semaine dernière dans le dossier d'instruction, seul le téléphone de Béatrix Billès, la « conseillère spéciale » du président du CG 13, avait été mis sous surveillance. Un choix qui s'explique par le rôle qu'elle a tenu dans la préemption d'un terrain à La Ciotat par la Département, ce qui a au final bénéficié à Alexandre Guérini.
Les écoutes réalisées par les gendarmes concernent toutefois les conversations de Béatrix Billès avec plusieurs membres du cabinet de Jean-Noël Guérini, dont son bras droit Rémy Bargès, ainsi qu'avec le conseiller général Jean-François Noyes qui a dirigé le cabinet du CG 13 jusqu'en 2004. Selon une source proche de l'enquête, « à travers les conversations que Mme Billès a avec ses collègues de travail, il ressort que toutes ces personnes ont le sentiment d'avoir été manipulées par Jean-Noël Guérini et son entourage durant de nombreuses années ». Elles montrent également qu'irritée par son attitude, ce qui constitue sa garde rapprochée au Département ne le soutient plus que très modérément depuis plusieurs mois.
En mai dernier, Béatrix Billès expliquait ainsi, parlant du président du Conseil général : « Il a manipulé tout le monde et ça, ça m'horripile terriblement ». Réponse de son interlocutrice : « La chose la plus difficile a accepter c'est d'avoir été manipulée pendant très longtemps et d'avoir quelque part été désignée. Parce que quand les gens te manipulent ils te mettent à des places, à des postes etc... et eux ils se camouflent derrière hein ».
Un mois plus tard, Béatrix Billès est placée en garde à vue. Après sa remise en liberté, elle se plaint dans une autre conversation que Jean-Noël Guérini soit dans « une position de déni ». Son interlocutrice la conforte dans son idée, déplorant que l'élu joue « la victime, comme son frère! » Les deux femmes ont alors un échange extraordinaire : « Attends j'ai passé dix ans de ma vie à des conneries, parce que derrière il y avait Monsieur Frère qui s'enrichissait royalement ! », lance la "conseillère spéciale" en ciblant Alexandre Guérini, qu'elle appelle également "l'autre voyou". Réponse de son amie : « Attends Monsieur Frère, il fonctionnait avec l'aval du Numéro 1... » Confirmation de Béatrix Billès : « Ca ne peut pas être autrement ». Conclusion désabusée de l'autre membre du cabinet : « Derrière, les deux partageaient les marrons... »
http://www.laprovence.com/article/laffaire-guerini/affaire-guerini-monsieur-frere-fonctionnait-avec-laval-du-numero-1

lundi 14 novembre 2011

Australie: un estomac retiré par erreur

Un Australien a subi plusieurs chimiothérapies et une ablation de l'estomac à 80% après un cancer diagnostiqué par erreur, ont rapporté les médias australiens.

Graham Lord, 59 ans, a perdu 20 kilos et ne peut plus manger assis depuis son opération, en janvier 2010, consécutive à une biopsie mal interprétée en 2009. Selon les médecins du Sydney's Royal North Shore Hospital, la faute incombe à un laboratoire qui a révélé par erreur un cancer agressif dans les tissus du malade.

"Ca a été terrible de découvrir que finalement je n'avais pas de cancer. Je suis resté sans voix, je ne pouvais pas le croire", a raconté Graham Lord au Sunday Telegraph. "Je suis toujours très en colère", a-t-il ajouté. Son avocate, Anna Walsh, a saisi la cour suprême dans le but d'obtenir "des excuses de l'hôpital", une "reconnaissance de responsabilité et une compensation (financière) pour ses blessures", a-t-elle dit à la radio ABC Radio.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/11/13/97001-20111113FILWWW00019-australie-on-lui-enleve-l-estomac-par-erreur.php

dimanche 13 novembre 2011

Suède : une adolescente délivrée après un an d'esclavage sexuel

Une jeune fille de 14 ans, maintenue en captivité pendant un an à Göteborg (Suède) par un malade mental qui en avait fait son esclave sexuelle, vient d’être libérée par la police suédoise, ont rapporté mercredi des médias suédois.
La famille de cet homme avait fait venir la jeune fille de Belgrade où elle l’avait «achetée», précisent les médias. La police a refusé de commenter ces informations, confirmant seulement qu’une enquête était en cours.
Selon le quotidien Expressen, l’homme a 25 ans et est un handicapé mental. Sa famille a estimé, selon le journal, qu’il se porterait mieux s’il avait une femme et a donc «acheté» la jeune fille pour 1 000 euros à son père qui réside à Belgrade. Toujours d’après le journal, le calvaire de la victime a commencé en septembre 2010.
Le nom de la jeune fille n’a pas été révélé. Selon Expressen, elle a déclaré à la police que tout au long de sa captivité à Göteborg, deuxième ville de Suède, dans le sud-ouest, elle avait été quotidiennement soumise à des menaces, des agressions physiques et des viols.
Selon l’agence de presse suédoise TT, un tribunal de Göteborg a ordonné l’arrestation de quatre personnes, dont le malade mental et le père de la fillette, sous la suspicion de trafic d’être humain. Le malade mental et une femme de 40 ans sont également accusés de viol. Selon Expressen, la jeune fille est tombée enceinte et a fait une fausse couche au cours de sa captivité.
«Elle est très, très heureuse d’être libérée de cet enfer. Au cours de dépositions enregistrées en vidéo par la police, elle a parlé de manière détaillée de ce qu’elle a subi», a précisé au quotidien une source non identifiée.
On ne sait pas encore comment la police, qui a libéré la jeune fille fin octobre ou début novembre lors d’une descente dans l’appartement où elle était maintenue en captivité, a été informée de l’affaire.
http://www.liberation.fr/

samedi 12 novembre 2011

Le scandale qui salit la Casa Real

Beau gosse, ancien champion de hand-ball, père exemplaire de quatre charmants enfants, Iñaki Urdangarin, époux de l'infante Cristina, a toujours eu l'image officielle du "gendre idéal" au sein de la famille royale. Moins dithyrambique, la rumeur populaire le décrivait plutôt comme un coureur de jupons notoire et un opportuniste. Mais, dans la Casa Real, où le roi Juan Carlos projette une image de probité depuis quatre décennies, il existe deux lois non écrites dont aucun membre ne doit s'affranchir, car la respectabilité de l'institution est en jeu : ne pas se faire prendre dans une histoire de moeurs et, le cas échéant, préserver une totale discrétion ; et surtout, si l'on met son nez dans des affaires d'argent, ne pas s'aviser d'en tirer du profit ou que cela s'évente. La première règle a été maintenue ; la seconde vient de voler en éclats avec de fracassantes révélations judiciaires.
Marié en 1997 avec l'infante Cristina, le "gendre idéal" est au centre d'une sale affaire de malversations de fonds publics. Entre 2004 et 2006, ce Basque présidait l'Institut Noos, une entité à but non lucratif qui organisait des congrès sur le sport et le tourisme. Avant lui, les activités étaient au point mort. Lorsqu'il arrive en poste, l'argent public coule à flots en provenance des gouvernements régionaux de Valence et des Baléares : le président Urdangarin reçoit 2,3 millions d'euros pour ses congrès, une manne liée à son appartenance à la toute-puissante famille royale, que même la presse du coeur n'ose ici critiquer. Mais la justice a rendu public jeudi un fait bien ennuyeux : un "trou financier" de plus d'un million d'euros, que le "gendre idéal" et ses collaborateurs sont bien en mal de justifier. Le parquet soutient que "l'Institut Noos" a pratiqué "des prix exorbitants, eu égard aux services rendus pour l'administration publique", de fausses factures ou des factures enflées sont évoquées.
Palais de 6 millions d'euros
La Casa Real n'a souhaité faire aucun commentaire, comme à son habitude. Pourtant, cette affaire écorne sérieusement son image. Essentiellement parce qu'elle confirme que son membre le plus turbulent s'est montré très imprudent. Celui qui a séduit l'infante Cristina lors des JO d'Atlanta de 1997 n'a pas tardé à abandonner le hand et un master de commerce pour se lancer dans les affaires. Grâce à son statut, les contrats se sont multipliés comme des petits pains, l'argent facile abondait : on apprit alors qu'Iñaki et Cristina avaient acheté un palais barcelonais pour six millions d'euros, abandonné en 2009. Cette année-là, le couple s'installe à Washington, Urdangarin ayant décroché un poste de conseiller pour Telefonica, le géant des télécoms espagnol. Or, les juges pensent aujourd'hui que ce déménagement s'explique par "les imprudences financières" du gendre basque, et par sa volonté de s'éloigner de Madrid.
Il y a quelques années, l'autre infante, Doña Elena, avait lancé une société de conseil peu après sa séparation d'avec son noble époux Jaime de Marichalar. Quelques heures plus tard, le roi Juan Carlos lui avait ordonné de dissoudre cette société : le roi ne rigole pas avec la réputation de ses enfants. Peut-être aurait-il dû plus surveiller son gendre...
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vendredi 11 novembre 2011

Oise : l’hôpital de Clermont épinglé pour maltraitance

«Conditions d’accueil des patients indignes », « maltraitance »… Un rapport confidentiel de l’inspection générale des affaires sociales (Igas), dont notre journal a pu prendre connaissance, critique violemment le fonctionnement de l’hôpital psychiatrique de Clermont, dans l’Oise, l’un des dix plus grands hôpitaux de France dans sa spécialité.
Ce document de 220 pages rédigé à la fin 2010 n’a jamais été publié, par crainte, nous dit-on, de l’impact social qu’il aurait pu avoir — l’établissement étant l’un des principaux employeurs de la région. Depuis, quelques mesures ont été engagées pour tenter de corriger certains « dysfonctionnements » épinglés par les experts. En mai dernier, notamment, la directrice a été forcée au départ. Mais, comme le soulignent les familles des patients et le directeur de l’établissement lui-même (lire ci-dessous), l’essentiel reste à faire. Trois points principaux émergent de ce document.

Des faits avérés de « maltraitance institutionnelle ». Ils sont dus notamment à la grande vétusté des bâtiments. « Dans un pavillon, par ailleurs sordide, les plafonniers centraux [des chambres] sont allumés vingt-quatre heures sur vingt-quatre, pratique que la Cour européenne des droits de l’homme a jugé en 1984 contraire à l’article 3 de la convention européenne des droits de l’homme. » Dans la même unité, « pas de sanitaires dans les chambres […], des WC situés dans la salle de bains, qui est fermée à clé la nuit, ce qui oblige les patients à utiliser un seau hygiénique », relève l’Igas.

Des « pratiques soignantes défaillantes » et des protocoles thérapeutiques pas toujours réévalués. L’état physique et vestimentaire des patients (parfois en « guenilles »), l’enfermement « en permanence » pratiqué dans certains services (malgré un parc très vaste) sont également mis en cause dans le rapport. « Tout celà ne peut être qualifié d’ordinaire de la psychiatrie, mais relève d’une mauvaise prise en charge, d’un abandon des malades », précise l’enquête.

Le rapport n’épargne pas non plus les médecins. « Assiduité trop faible », « absences non justifiées », « laxisme », égrène l’Igas, qui estime « le temps perdu médical à l’équivalent de 24 postes de médecin »
L’établissement ne se résume toutefois pas au pire. L’Igas le rappelle aussi dans son rapport, citant des « services de très grande qualité », comme l’unité récente de Compiègne. Une maison d’accueil spécialisée (MAS) ultramoderne de 60 places a ouvert le 2 novembre, près de Clermont. Elle accueille des patients dont certains étaient jusqu’alors hospitalisés dans les pavillons « indignes ».
http://www.leparisien.fr/oise-60/oise-l-hopital-de-clermont-epingle-pour-maltraitance-10-11-2011-1712262.php

jeudi 10 novembre 2011

Un détective privé a espionné plus de 90 personnalités pour «News of the World»

Derek Webb a raconté à la BBC avoir surveillé pendant plus de huit ans, pour le compte du défunt tabloïd, des personnalités comme le Prince William ou encore les parents de Daniel Radcliffe, héros de la saga Harry Potter...
Voilà de nouvelles révélations qui vont raviver le scandale News of the World. Un détective privé britannique, anciennement policier, a confié à la BBC que le tabloïd, qui a mis la clé sous la porte en juillet dernier, lui a fait suivre plus de 90 personnalités choisies par la rédaction pendant plus de huit ans. Parmi elles se trouvaient des célébrités et des politiques: Angelina Jolie, le Prince William, l’ex du Prince Harry Chelsy Davy, l'ancien procureur général Peter Goldsmith, l’entraîneur de football José Mourinho (anciennement à la tête du club de Chelsea), ou encore les parents de l’acteur d’Harry Potter, Daniel Radcliffe. «Fondamentalement, je devais noter ce qu'ils portaient, dans quel type de véhicule ils circulaient, qui ils rencontraient, à quel endroit, à quelle heure», a expliqué Derek Webb à la BBC. «Je ne savais jamais quand j'allais être sollicité, ils (News of the World, ndlr) appelaient jour et nuit... Cela pouvait être n'importe où dans le pays».
Derek Webb, qui avait reçu un entraînement du MI5 (le service des renseignements intérieurs britannique), affirme avoir commencé à travailler pour News of the World en 2003, peu après avoir monté son agence de détective privé. C’est le tabloïd qui l’a contacté. Le détective privé a poursuivi ces activités d’espionnage pour le journal jusqu’à ce qu’il soit fermé après le scandale des écoutes téléphoniques, cette année. Si Derek Webb a décidé de parler aux médias aujourd’hui, ce n’est en aucun cas par remords ou parce qu’il considère à présent que l’espionnage de ces personnalités était illégal. Le détective privé précise que c’est uniquement parce que News of the World ne lui a pas versé de compensation financière au mois de juillet. «Je n’ai pas honte. Je sais que les vies de certaines personnes ont pu être ruinées à cause de ces histoires qui faisaient la Une… Mais si ce n’était pas moi, quelqu’un d’autre l’aurait fait», a confié l’ancien policier à la télévision britannique.
Une surveillance «profondément inappropriée» mais «pas illégale»
News International, l’entreprise qui possédait le titre, a affirmé mardi qu'elle n'était «pas en mesure de faire des commentaires au sujet du travail spécifique accompli par Derek Webb», rapporte l’agence de presse AP. La veille, elle avait admis avoir espionné deux avocats qui représentent les victimes alléguées des écoutes téléphoniques menées par l’ancien tabloïd et affirmé que cette surveillance était «profondément inappropriée» mais pas illégale. L’un d’eux est Mark Lewis, l’avocat de la famille de Milly Dowler, l’adolescente assassinée en 2002 et dont le téléphone portable avait été piraté par News of the World. C’est précisément cette affaire qui a été à l’origine du scandale et de la fermeture du journal.
Ces révélations interviennent alors que James Murdoch, le fils du magnat de la presse Rupert Murdoch et patron de News International, doit être de nouveau interrogé jeudi par les parlementaires britanniques qui enquêtent sur le scandale.
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=scandale&source=newssearch&cd=2&ved=0CDYQqQIwAQ&url=http%3A%2F%2Fwww.20minutes.fr%2Farticle%2F820486%2Farticle.php&ei=z4y6TviDFsb-4QT_59SZCA&usg=AFQjCNHZr_wHfwa8J1GLp-7k2er7sg-z2g&sig2=FBkLF3B0I7GvdHyJtixqMA

mercredi 9 novembre 2011

Boulogne : deux élèves de maternelle retrouvés à bord d'un bus garé au dépôt !

Moment de panique à l'école maternelle Herriot, à Boulogne-sur-Mer, jeudi, vers 13 h 30. ...

Deux élèves de deux ans et demi manquent à l'appel, au moment du comptage à l'entrée de la classe. Vingt minutes plus tôt, ils étaient encore dans le bus qui les conduisait de la cantine jusqu'à leur établissement. Le personnel multiplie les coups de fil.
Vers 13 h 45, c'est le soulagement : la société Caron voyages, basée à Outreau, indique qu'elle a retrouvé les deux enfants à bord du bus stationné dans son dépôt ! « Ils dormaient encore, il n'y a pas eu de stress », assure Bruno Port, directeur opérationnel de Caron voyages. Les deux passagers clandestins retrouveront leurs camarades peu après.

Des dysfonctionnements

Comment ces élèves ont-ils pu être oubliés à bord ? « C'est un malheureux concours de circonstances », reconnaît Danièle Ferey, chef du pôle enseignement à la mairie. D'abord, l'une des trois employées accompagnant habituellement les enfants à bord était souffrante et n'avait pas été remplacée. Ensuite, un enfant serait tombé en descendant du bus, ce qui aurait perturbé le comptage des élèves. Dans la cohue qui régnait à l'entrée de l'école à cette heure de pointe, le groupe n'a pu être recompté. Enfin, le conducteur ne s'est pas rendu compte que deux enfants étaient endormis à l'arrière. « Les chauffeurs vérifient systématiquement qu'il n'y a plus personne dans le bus, sauf quand des accompagnatrices sont présentes à bord », précise Bruno Port, qui assure que ce type d'incident est « exceptionnel ».
Les parents des deux enfants, eux, estiment que c'est un dysfonctionnement de trop. « S'ils sont restés seuls pendant 40 minutes, c'est énorme pour des enfants de cet âge », lance Kelly Boin, la maman du premier, qui a porté plainte dès vendredi. Hier, les parents du second envisageaient de faire de même
http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2011/11/08/article_boulogne-deux-eleves-de-maternelle-retro.shtml

mardi 8 novembre 2011

Scandale du bizutage à paris dauphine

Cet étudiant venait d’intégrer l’université et voulait s’investir dans une association bien connue, Japad. Malheureusement, le recrutement des nouveaux membres tourne mal. En effet, un bizutage a eu lieu mais un des membres, fortement alcoolisé, a gravé dans la peau du jeune homme, à l’aide semble t-il d’une capsule de bouteille, les initiales de l’association.
Profondément choqué, le jeune homme décide de porter plainte auprès du commissariat de son lieu de vie. L’association est radiée, les auteurs du bizutages, ainsi que les responsables de l’association vont passer en conseil de discipline et pourraient avoir des sanctions pénales. Le site ainsi que les locaux de l’association ont immédiatement été fermés.
Le président de Paris Dauphine considère qu’il s'agit d'« un geste odieux et abject qui a appelé une réaction déterminée dès qu'on en a eu connaissance, en fin de semaine ». Le président de Paris Dauphine s’est constitué partie civile au coté de la victime. De son côté, Japad communiquait dans l’un des derniers messages diffusés sur son site internet que plusieurs soirées avaient lieux chaque année notamment « le prestigieux Gala Dauphine dans les locaux de l'Université et le Week-end de Désintégration pour les master 1 et master 2 quittant Dauphine ».
Le bizutage est monnaie courante dans les grandes écoles malgré une loi mise ne place en 1998 par Ségolène Royal punissant cet acte. Quelqu’un faisant usage de bizutage envers autrui risque une peine de 6 mois de prison et 7500 euros d’amende. Mais qui ose porter plainte ? Dans la majeure partie des cas, le bizutage reste bon enfant mais il existe bon nombre de dérives qui sont parfois portées aux oreilles de parents d’étudiants. Chaque académie a pour obligation de mettre en place un numéro de téléphone dédié aux étudiants victimes de bizutage.

lundi 7 novembre 2011

Scandale dans le Valenciennois : la double peine des victimes de l'amiante

C’est une nouvelle qu’ils ont prise dans la figure comme une grande claque. A l’image de celle qu’ils ont pu recevoir lorsque leur médecin leur a annoncé un jour qu’ils étaient malades. Et qu’ils risquaient d’en mourir, avec au quotidien une épée de Damoclès au-dessus de la tête.
Jeudi 27 octobre, les victimes de l’amiante ont appris que la cour d’appel de Douai avait décidé, tout au bout d’un long combat juridique, de revoir à la baisse les indemnisations versées aux personnes qui ont été exposées à ce poison. Beaucoup d’entre-elles devront rembourser des indemnisations qu’elles avaient alors perçues par voie de justice…

Dans leur bureau situé rue Anatole France à Thiant, les membres du Caper (comité amiante prévenir et réparer) vacillent entre « profonde colère », « incompréhension », mais aussi « inquiétude ». « C’est une double peine qui a été infligée aux victimes de l’amiante : physique, et maintenant financière. Il faut être un monstre pour prendre une telle décision… Mais qu’est-ce que c’est que cette justice qui donne des millions aux nantis et qui reprend tout aux petits », s’insurge le président du Caper Thiant, Jean-Michel Despres. Pour l’instant, il a compté 110 personnes qui seraient concernées par la chose dans le Denaisis, le Valenciennois et l’Amandinois principalement.
Lire l'article complet dans l'Observateur en vente depuis ce vendredi 4 novembre
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=scandale&source=newssearch&cd=5&ved=0CEgQqQIwBA&url=http%3A%2F%2Fwww.lobservateurduvalenciennois.fr%2Factualite%2FScandale-dans-le-Valenciennois--la-double-peine-des-victimes-de-l39amiante%2C1.media%3Fa%3D3651&ei=jYi2ToGGCYXJhAeq0rCZBA&usg=AFQjCNEw-tH0wIZXGIteYVpxvXf2hqMIDw&sig2=yqMPhAAd4exXoVdB68gqYQ

dimanche 6 novembre 2011

A Noisiel, on prie encore dans la rue

Quelque 300 musulmans devraient encore prier dans la rue aujourd’hui, à Noisiel (Seine-et-Marne), faute de salle de prière. Et au grand dam du voisinage. Pourtant, le ministre de l’Intérieur, , avait assuré à la rentrée qu’elles seraient interdites à partir du 16 septembre, conformément à une loi (occupation du domaine public et risques de troubles à l’ordre public) déjà existante.              Manifestement pas à Noisiel… Chaque vendredi, depuis maintenant cinq ans, l’allée des Bois se transforme en mosquée à ciel ouvert.

Pierre Tebaldini, conseiller municipal Nouveau Centre, entend en appeler au préfet pour trouver une solution humaine pour tous. Parmi les e-mails qu’il a reçus, certaines personnes « estiment honteux de voir des personnes obligées de prier dehors ». D’autres considèrent « ne pas avoir l’obligation de subir chaque vendredi la prière sous leurs fenêtres ». Certains enfin s’interrogent : « Pourquoi l’Etat ne réagit-il pas à la pose de tapis dans la seule artère sympa de Noisiel? »

Un dossier au point mort

A l’heure de la prière, les baskets à lacets fluo côtoient les sandales de cuir sur le pourtour de l’espace de 300 m2 « privatisés » pour l’office religieux. La voix de l’imam résonne dans les amplificateurs posés à même le sol. Dans une petite salle nichée dans les bâtiments voisins, 150 autres fidèles suivent également la prière. « Beaucoup n’arrivent que lorsque la prière commence vraiment pour éviter de prendre froid, explique Nordine, de l’association culturelle musulmane de Noisiel Ouma. Dimanche, nous devrons monter des tentes pour essayer de fêter l’Aïd-el-Kébir en famille tant bien que mal… » poursuit-il. La mairie de Noisiel rétorque « qu’elle ne dispose pas de salle assez grande pour accueillir ce type de manifestation ». Selon l’association Ouma, le dossier « mosquée » est au point mort dans la ville. « Il nous faudrait seulement un bâtiment d’une superficie de 300 m2 au sol sur deux étages pour faire notre bonheur, souligne le jeune homme. Au lieu de cela, ajoute Nordine, on nous conseille de faire du covoiturage, pour aller prier à Torcy. »

Selon l’entourage de Claude Guéant, « grâce au dialogue, des solutions ont été trouvées ou sont sur le point de l’être partout. A Paris, Nice et Marseille, ça n’existe plus », assure-t-on Place Beauvau, qui n’exclut pourtant pas des cas isolés de prières sur le pavé.
http://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/a-noisiel-on-prie-encore-dans-la-rue-04-11-2011-1701754.php

samedi 5 novembre 2011

Il oublie sa fillette au péage de l'autoroute

C'est une bien curieuse mésaventure qui est arrivée hier matin, peu avant 8 heures, à un père de famille de 41 ans domicilié à Angers.
Mésaventure qui, par bonheur, s'est terminée de manière positive et sans dommage aucun. Arrivé au péage nord de Montauban (A 20), le conducteur et ses trois enfants s'arrêtaient pour satisfaire à un besoin naturel collectif. Quelques minutes après ce « voyage familial » aux toilettes du péage la petite troupe reprenait la route mais pas tout à fait au complet. En effet, après avoir roulé quelques minutes, le papa s'apercevait soudainement que sa fillette de 9 ans n'était pas à bord du véhicule avec ses deux autres enfants. Problème : impossible de faire demi-tour sur la bretelle d'accès à l'autoroute. Le quadragénaire à l'aide de son téléphone portable alertait tout aussi tôt les services de la gendarmerie pour leur faire part de sa déconvenue. Un appel que le COGR s'empressait de relayer auprès des services de police du commissariat dont la zone de compétence s'étend jusqu'au péage nord. Une patrouille de policiers se rendait alors sur les lieux et prenait en charge la fillette qui avait été recueillie sur place par un membre du personnel du péage à qui elle avait fait part de sa déconvenue. L'enfant était alors conduit dans les locaux du commissariat où son père la récupérait à 8 h 15. « Elle n'était pas trop perturbée ni inquiète, on lui avait dit que son papa venait la chercher et elle est restée calme » relevait un policier. La fillette pouvait alors reprendre le chemin de l'école (les enfants habitent dans la région montalbanaise) et retrouver ses copains et copines avec une histoire assez peu banale à leur raconter.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/04/1207323-il-oublie-sa-fillette-au-peage.html

vendredi 4 novembre 2011

Scandale au Bolchoï pour la première de "Rouslan et Ludmila"

Le Bolchoï a connu un scandale sans précédent mercredi soir avec le premier spectacle présenté sur sa scène rénovée, une version moderne de l'opéra du XIXe siècle "Rouslan et Ludmila", huée par une partie du public mais saluée par des critiques pour sa qualité musicale. L'opéra du père de la musique russe Glinka, d'après un poème de Pouchkine, mis en scène par le novateur Dmitri Tcherniakov, a démarré dans un décor traditionnel frisant le kitsch.

Ludmila porte un kokochnik, coiffe traditionnelle de femmes russes, les habits des invités en brocart brillent de toutes les couleurs et la cérémonie se déroule dans une salle bleu vif décorée de khokhloma (peinture expressive russe en or, rouge et noire).

L'action s'est rapidement déplacée dans l'époque actuelle, exposant à des tentations bien modernes les protagonistes séparés par des sorciers perfides: un "harem" avec des beautés en tenues légères roulant sur des patins pour Rouslan, un massage thaï et un athlète tatoué séducteur pour Ludmila.

Pendant le changement de décor, de gros plans de deux autres héros âgés sont projetés sur l'écran noir servant de rideau, une technique inédite pour le Bolchoï qui n'a pas été du goût de tout le monde. Plusieurs spectateurs ont sifflé et crié "Honte!", un comportement répandu dans les théâtres d'autres pays mais jamais vu au Bolchoï.

Les critiques ont salué le niveau musical de la production. Selon le critique du journal "Kommersant" Sergueï Khodnev, "le pari du Bolchoï était risqué, mais le spectacle est un grand succès". (belga)


http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=scandale&source=newssearch&cd=2&ved=0CDcQqQIwAQ&url=http%3A%2F%2Fwww.7sur7.be%2F7s7%2Ffr%2F1531%2FCulture%2Farticle%2Fdetail%2F1342855%2F2011%2F11%2F03%2FScandale-au-Bolchoi-pour-la-premiere-de-Rouslan-et-Ludmila.dhtml&ei=XJ2yTtzEAc734QSx6ezWAw&usg=AFQjCNHtqiWyn1Nyr_-JX9oygZ087nFkMA&sig2=fd0KnoningApORNyZqNVGg

jeudi 3 novembre 2011

Une ombre de scandale sur Herman Cain

La nouvelle coqueluche des primaires républicaines est soupçonnée d'avoir eu «un comportement sexuel inapproprié».

Lundi après midi, Herman Cain était attendu avec un mélange d'impatience et de curiosité amusée, par un parterre de journalistes et de notables rassemblés pour un déjeuner du National Press Club, sur la 14ième rue. Des cup cakes à la crème décorés des chiffres 9-9-9, clin d'œil au plan fiscal qui a fait décoller sa campagne, sont au menu. Le petit monde de Washington a hâte de jauger de plus près le nouveau phénomène de la campagne républicaine, cet homme d'affaires noir ultraconservateur et truculent, totalement inconnu du monde politique, qui caracole en tête des sondages, mettant le candidat de l'establishment Mitt Romney dans l'embarras. Tout le monde veut aussi entendre sa réaction face aux accusations de « comportement sexuel inapproprié», qui sont tombées ce même jour sur le fil du journal Politico.
Dans son édition en ligne, Politico affirme qu' «au moins deux femmes» ont quitté l'Association nationale des restaurateurs présidée par Cain dans les années 1990, après avoir été victimes d'une forme de harcèlement de sa part. Les deux plaignantes auraient touché des compensations financières en échange de leur silence, précise le journal. «Je commence à comprendre ce que veut dire de faire la course en tête!» ironise Herman Cain, avant de démentir catégoriquement avoir «jamais harcelé sexuellement quiconque en 40 ans de carrière!». Le candidat reconnaît toutefois avoir été accusé «faussement» mais affirme avoir laissé le bureau de l'association mener une enquête interne. Celui-ci a totalement «invalidé les plaintes». «Je ne suis pas au courant d'un éventuel accord financier. S'il a eu lieu, j'espère que cela n'a pas coûté cher, car je n'avais rien fait», ajoute-t-il, se plaignant d'«accusations portées de manière anonyme, ce qui empêche toute poursuite». «Cette attaque pourrait-elle venir de l'un de vos adversaires?», lui demande le modérateur. «Je n'en ai aucune idée», dit Cain sans l'exclure.

Un plan fiscal 9-9-9 pour relancer l'économie

Pour sûr, le candidat ne semble s'en inquiéter. Très en forme, il va passer une bonne heure à déployer ses talents d'orateur, égrenant les bons mots, les formules simples et les clichés, pour convaincre ses interlocuteurs qu'il est l'homme dont l'Amérique a besoin pour sortir de son «état de crise et de survie». Il évoque ses succès à la tête de la chaîne de pizzas GodFather's, qu'il a «sortie de son état de faillite» et dit qu'il en fera autant avec l'Amérique parce qu'«en tant qu'homme d'affaires», il sait identifier les problèmes et «trouver de vraies solutions ».
Ainsi revient-il sur son plan 9-9-9, qui, avec un taux unique de 9% d'imposition sur les revenus, 9% d'imposition sur les entreprises et 9% de taxes à la consommation, « relancera l'économie » et « remettra de l'excitation dans les entreprises ». «Ce plan marchera parce qu'il est simple, transparent et juste», dit Cain, qui prévoit un rebond de la croissance à 4-5% au lieu des 1,5 «anémiques» prévus. Pour lui, la réponse à tous les problèmes de l'Amérique passe par la relance de l'économie, qu'il est sûr de garantir. L'intervention du gouvernement pour réduire les inégalités devrait être réduite à «zéro» car «le marché » est le meilleur juge, affirme ce Reaganien, qui se refuse «à punir Wall Street».

«Le candidat du peuple»

Dans la salle, beaucoup ne sont pas convaincus, mais Cain, qui parle bien et joue de son charme d'homme simple du Sud, est très applaudi. Notamment sur la question raciale: «Barack Obama n'est pas critiqué à cause de sa couleur de sa peau, mais à cause de sa politique, crie-t-il. Pensez vous qu' autant de blancs républicains feraient semblant de m'aimer s'ils étaient racistes!». Le public est aux anges. Surtout quand, à la fin, Cain accepte d'entonner un Negro Spiritual, d'une voix de basse étonnamment pure. «Jésus, merci de m'avoir remarqué malgré tous mes défauts», chante-t-il.
Après son départ, les analystes s'interrogent: combien de temps sa percée durera-t-elle? Les accusations de harcèlement sexuel pourraient-elles déclencher une chute que tout le monde attend? «Je vais durer parce que je suis le candidat du peuple» et je changerai Washington « parce que le peuple m'aidera», dit Cain. N'était ce pas le discours d'Obama en 2008?

http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=scandale&source=newssearch&cd=10&ved=0CFoQqQIwCQ&url=http%3A%2F%2Fwww.lefigaro.fr%2Finternational%2F2011%2F10%2F31%2F01003-20111031ARTFIG00570-une-ombre-de-scandale-sur-herman-cain.php&ei=00qxTvavEs7n-gbxu72CAg&usg=AFQjCNGyB-n-05DF4WCbHR9G_4FOF3Y9mQ&sig2=UcqW__J8p14jb6NHp5v34w

mercredi 2 novembre 2011

Le village indigné

Celui qui « monte la garde », comme indique le petit panneau accroché sur le portail, ne fera plus peur à personne. Triste ironie. Le chien de cette maison désertée de Badefols-sur-Dordogne, entre Lalinde et Le Buisson-de-Cadouin, est mort. Il gît là, au bout de sa laisse, contre la clôture du jardin. À la vue de tous. Alors, depuis quelques jours, l'indignation monte. « Ce chien est attaché : il a dû manquer d'eau et de nourriture », explique Marina, esthéticienne à Lalinde, choquée. « De par sa posture, on devine qu'il a cherché à s'enfuir. » Mais il est resté prisonnier.
La maison se trouve sur la route du Buisson. Marina passe devant cette maison « abandonnée » tous les jours, mais elle n'avait rien remarqué. Et puis, une cliente lui a raconté : « Elle avait appris que les gens qui habitaient là ont déménagé en laissant leurs deux chiens. L'un des deux se serait sauvé. »

Un panier et une gamelle
La maison semble en effet à l'abandon. L'herbe est haute, tout est clôturé. On voit un frigo dans la cour et des rideaux manquent à certaines fenêtres. Il y a un panier, des couvertures, une gamelle et un peu plus loin, le cadavre de l'animal en décomposition. Il semble avoir essayé de fuir en creusant entre le mur et la clôture. En vain. On a désormais du mal à déterminer la race de ce chien, qui devait être imposant.
La cliente a aussi raconté à Marina qu'« une personne a contacté la SPA, en signalant le décès de la pauvre bête ». Mais l'association ne peut pas intervenir sur une propriété privée. D'après le plus proche voisin de la maison, il y avait deux chiens sur place, « dont un genre berger allemand. Il se serait sauvé, il aurait tué quelques poules non loin d'ici et divagué sur la voie publique. On ne sait pas ce qu'il est devenu. » Et le chien décédé ? « Nous l'avons entendu quelques fois », raconte le voisin. « Il devait avoir faim et soif… » Cet homme n'a pas connu les locataires de la maison. « On ne se parlait pas, on ne les a jamais vus. »
Impasse juridique
Michel Couderc, le maire de la commune, a tenté de faire disparaître ce cadavre gênant. « Il y a déjà trois semaines, nous avons fait venir les gendarmes et les pompiers », raconte l'édile. « Ils n'ont pu que constater et faire leur rapport. Nous avons un contrat de fourrière avec la SPA, mais le directeur nous a bien précisé que c'est au propriétaire de faire les démarches en ce sens et de régler la facture. »
Sauf que la propriétaire reste sourde à ces demandes. Elle renvoie la responsabilité sur son locataire. « Pour moi, il est toujours là-bas », explique-t-elle. « Malgré son absence depuis au moins trois mois et le non-paiement du loyer depuis cinq mois », précise-t-elle. Ils avaient emménagé au début du mois de janvier. « Ce n'est pas à moi de porter plainte : il faudrait que quelqu'un d'autre le fasse. Moi, je ne veux qu'une chose, c'est enterrer ce pauvre chien et récupérer ma maison. »
Bref, comme dit le maire Michel Couderc, « nous sommes dans une impasse ». Il ne peut que regretter « une situation anormale », et analyser « un phénomène de société » à travers cet abandon sordide.
http://www.sudouest.fr/2011/10/31/le-village-indigne-541093-1720.php