mercredi 29 février 2012

Des avortements sélectifs font scandale au Royaume-Uni

Le Daily Telegraph a révélé que des médecins britanniques ont autorisé des femmes à avorter car le sexe de leur enfant ne leur convenait pas. Le ministère de la Santé a promis des sanctions contre ces professionnels.
« Pourquoi souhaitez-vous avorter ?
- Je ne veux pas de fille
- D’accord, mais on indiquera une autre raison sur votre dossier. Trop jeune pour être mère, ça vous va ? »

Tel est en substance le dialogue qu’à pu filmer en caméra cachée le journal britannique The Daily Telegraph, qui mène cette semaine une enquête sur les avortements liés au sexe du foetus au Royaume-Uni.
Les investigations du journal ont pu mettre en lumière les pratiques illégales de trois centres médicaux du pays, et ont conduit le ministère britannique de la Santé à demander l’ouverture d’une enquête de police.
Contrairement à la plupart des pays d’Europe, dont la France, les femmes souhaitant avorter au Royaume-Uni doivent justifier leur décision auprès de deux médecins qui donneront ou non leur accord.
Les justifications acceptées par la loi de 1967 relèvent du médical (grossesse pouvant menacer la vie ou la santé de la mère, enfant malformé ou handicapé) ou du social (la mère n’est pas en mesure de pouvoir élever un enfant). Réaliser un avortement à cause du sexe de l’enfant à naître est donc illégal.
Trois médecins piégés par le Daily Telegraph
Les journalistes du Telegraph ont pourtant obtenu trois accords pour avorter dans les neuf centres médicaux qu’ils ont consulté en caméra cachée.
Dans l’un d’entre eux, situé à Manchester, une médecin a donné son feu vert à une fausse patiente affirmant ne pas vouloir de fille.
Lire la suite : lefigaro.fr

lundi 27 février 2012

Scandale de corruption en Espagne: 2e journée d'audition pour le gendre du roi

Le gendre du roi d'Espagne, Inaki Urdangarin, homme d'affaires et champion de handball, au centre d'un scandale sans précédent, était entendu dimanche pour la deuxième journée consécutive par un juge des Baléares qui enquête sur une affaire de corruption.
Inaki Urdangarin, en costume bleu et cravate verte, est arrivé comme la veille à pied au tribunal de Palma de Majorque, en simple justiciable, et non en voiture comme il avait été autorisé à le faire à titre exceptionnel.
Toute la journée de samedi, le duc de Palma a répondu aux questions du juge d'instruction José Castro qui l'interroge sur la destination de fonds publics versés à l'Institut Noos, une société de mécénat qu'il a présidée entre 2004 et 2006, et sur la comptabilité d'autres sociétés à son nom.
A son arrivée au tribunal samedi, Inaki Urdangarin avait assuré vouloir "démontrer son innocence".
Ancien médaillé olympique de handball marié en 1997 à l'infante Cristina, la fille cadette du roi Juan Carlos et de la reine Sofia, le duc de Palma, âgé de 44 ans, est soupçonné d'avoir, avec plusieurs de ses associés, détourné des fonds versés à l'Institut Noos par les gouvernements régionaux des Baléares et de Valence pour l'organisation d'événements sportifs.
L'enquête, la première de ce genre à éclabousser la famille royale d'Espagne, en est à sa phase d'instruction. Celle-ci pourrait durer plusieurs mois, au terme desquels le juge décidera s'il y a lieu ou non d'ouvrir un procès.^
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=scandale&source=newssearch&cd=1&ved=0CDIQqQIwAA&url=http%3A%2F%2Fwww.lepoint.fr%2Fces-gens-la%2Fscandale-de-corruption-en-espagne-2e-journee-d-audition-pour-le-gendre-du-roi-26-02-2012-1435237_264.php&ei=AyNKT9z9Dsmg0QXF_9z9DQ&usg=AFQjCNG3patg6FPgy9T_2Ls6B3tcWOrsJg&sig2=jNC91refU7lsgKecntCQ0Q

dimanche 26 février 2012

Whitney Houston : la photo de son cercueil ouvert fait scandale

Un tabloïd américain vient de publier une photo montrant la défunte Whitney Houston dans son cercueil. Une image qui fait scandale sur Twitter.

Un peu plus de dix jours après l'annonce de son décès dans une suite du Hilton de Beverly Hills, Whitney Houston continue de faire la Une de la presse people. Si des photos anciennes de la chanteuse ont refait surface, c'est néanmoins une image de la diva inanimée dans son cercueil que le tabloïd hebdomadaire américain The National Enquirer a choisi de publier aujourd'hui. Une photo jugée scandaleuse par de nombreux fans de Whitney Houston qui n'ont pas hésité à exprimer leur indignation, notamment sur Twitter.
Cette image montre Whitney Houston allongée, vêtue d'une robe pourpre et de chaussures dorées, et portant de nombreux bijoux d'une valeur estimée, par le journal, à 500 000 dollars. Elle aurait été prise samedi dernier lors d'une cérémonie privée organisée au Whigham Funeral Home dans le New Jersey, par un photographe dont l'identité n'a pas été révélée. La famille de Whitney Houston et la propriétaire de ce funérarium n'ont pas souhaité commenter le choix du National Enquirer.
Si les causes de la mort de Whitney Houston n'ont pas encore été annoncées officiellement, le site RadarOnLine a rapporté hier que la chanteuse avait absorbé un mix de Valium, de Xanax et d'alcool, affirmant que l'étude toxicologique en cours permettrait de déterminer lequel de ces trois produits serait à l'origine du décès.
Ce n'est pas la première fois que des photographies de personnalités décédées font scandale. The National Enquirer avait ainsi publié en Une une image d'Elvis Presley dans son cercueil en 1977. Plus récemment, des photos de Michael Jackson avaient créé la polémique, montrant le chanteur décédé allongé nu sur un lit d'hôpital dans le cadre de son autopsie.

samedi 25 février 2012

Le scandale des dépassements d’honoraires à l’hôpital

Encore un pavé dans la marre de l’hôpital public. Alors qu’on pensait que les dépassements d’honoraires chez les médecins étaient l’apanage des cliniques privées et des spécialistes en cabinet, une révèle que l’hôpital public n’est pas en reste. Selon une étude publiée dans le numéro de mars du magazine « 60 Millions de consommateurs », « certains chirurgiens, autorisés à exercer une activité libérale au sein même d’un hôpital public, en profitent pour pratiquer des tarifs indécents ».
Nombreux dérapages
De quoi s’agit-il? De ces 20% du temps — soit en moyenne une journée par semaine — durant lesquels les praticiens hospitaliers peuvent avoir une activité privée dans les établissements publics français. Si de surcroît ces blouses blanches sont autorisées à fixer librement leurs honoraires (le classement en secteur 2), on constate bien des dérapages. Exemple : une opération d’un genou payée 6 000 € par le patient et remboursée 555 € par la Sécurité sociale! Grands pontes, mandarins ou chefs de service, les plus gourmands améliorent ainsi leurs revenus de l’ordre de 70000 € par an.
Censée, à l’origine, permettre à l’hôpital de conserver les meilleurs de ses docteurs, cette pratique dérive à la fois à et dans de grandes villes de province. Ainsi la même opération de la cataracte coûtera au malade 567 € en moyenne au CHU de Toulouse contre 750 € au CHU de Strasbourg et jusqu’à 1490 € à l’Hôtel-Dieu à . Ce, alors que la Sécu ne la remboursera qu’à hauteur de 272 €.
Pourquoi de tels écarts? C’est ce qu’aimerait savoir le directeur général de l’assurance maladie. Frédéric Van Roekeghem a écrit aux praticiens hospitaliers dont les tarifs sont « excessifs » en leur demandant de s’expliquer. Le patron de la Sécu se dit même prêt à les sanctionner si le Conseil national de l’ordre ne fait pas le ménage. Les complémentaires santé obligées de régler tout ou partie de ces dépassements applaudissent. Mais en attendant une normalisation des pratiques, nombre de patients payent encore de leur poche des milliers d’euros pour une opération.
http://www.leparisien.fr/economie/le-scandale-des-depassements-d-honoraires-a-l-hopital-23-02-2012-1874149.php

vendredi 24 février 2012

Angers. Les permis avaient été confisqués : ils ont été perdus au tribunal !

À la suite d’une suspension, surprise pour des Angevins : la Justice avait égaré leur permis de conduire.
En juin 2011, cette jeune femme avait dû envoyer son permis de conduire, qui lui était suspendu, au tribunal de Saumur. Elle devait le récupérer fin août. Pas de nouvelle.
Perdus après le déménagement du tribunal de Saumur
En janvier, le greffier en chef du tribunal de grande instance d’Angers, lui écrit : « Je suis au regret de porter à votre connaissance que je ne suis malheureusement pas en mesure, ce jour, de vous restituer votre permis de conduire. » Et de suggérer que la jeune femme se fasse faire un duplicata.
L’explication, c’est la procureure Brigitte Angibaud qui la donne. « Ce permis a été perdu. Tout comme une demi-douzaine d’autres que nous n’avons pas récupéré à la suite du déménagement du tribunal de Saumur. Nous avons trouvé les dossiers du tribunal de Saumur dans l’état où ils étaient. »
Une éventuelle falsification serait immédiatement repérée, rassure la procureure. Reste à savoir où sont passés ces permis…

jeudi 23 février 2012

Le chien promeneur abattu à la carabine

À l’orée de la forêt de la Boissonnade, où se joignent les limites des villages d’Aiguèze, Saint-Julien-de-Peyrolas, Salazac et Saint-Christol-de-Rodières, trois chiens ont mystérieusement disparu depuis le début du mois. Si l’un d’eux est rentré au bercail, un border collie et un husky restaient introuvables malgré les recherches des propriétaires et de quelques bénévoles.
Des chasseurs ont récemment découvert Shen, le chien husky, "tué d’une balle de calibre 22 LR", a déclaré le vétérinaire. L’auteur a été identifié. Il habite le voisinage et aurait avoué les faits devant les gendarmes, saisis par le dépôt d’une plainte.

Selon les éléments recueillis, l’individu ne supportait pas que des canidés s’approchent de l’enclos de ses gallinacés. Comble de la cruauté, il avait placé un appât dans une cage à piéger et a tué le chien lorsque celui-ci s’est retrouvé captif. Syrah, la chienne broder collie, n’a, elle, toujours pas été retrouvée.

http://www.midilibre.fr/2012/02/20/le-chien-promeneur-abattu-a-la-carabine,460443.php

mercredi 22 février 2012

Périgueux crie au scandale

Stéphane Turban souffre. Beaucoup. Le coprésident du CA Périgueux n'a pas hésité à reprendre les propos, désormais célèbres mais toujours aussi grossiers, de son homologue toulonnais Mourad Boudjellal au sujet de l'arbitrage.
S'il n'a pas pris de plaisir hier, c'est parce qu'il estime que son équipe s'est fait flouer par l'arbitrage de M. Hadj Bachir, coupable selon lui d'avoir infligé trois cartons jaunes pour brutalité aux Capistes, dont deux en fin de partie, contre un seul à Grenoble.

Mais Stéphane Turban reprochait aussi à Marc Chérèque, son homologue du FCG, de faire du lobbying auprès de la Ligue. « Ils ont tout fait pour que le match se joue. Ils publiaient les informations de la Ligue sur leur site internet avant même que nous soyons au courant. On ne prête qu'aux riches ici. On est le petit club, on ne nous respecte pas. » Le frère du syndicaliste François Chérèque a dépassionné le débat en indiquant vouloir « calmer le jeu » après un retour aux vestiaires mouvementés.
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=scandale&source=newssearch&cd=3&ved=0CDwQqQIwAg&url=http%3A%2F%2Fwww.sudouest.fr%2F2012%2F02%2F20%2Fperigueux-crie-au-scandale-638464-8.php&ei=1lRCT9iQOoHU0QXPs8GPDw&usg=AFQjCNE_oMazG5mtIA5aa0i2trjq2rKjyw&sig2=yyawPVjeEEeF9nB71WO4Uw

mardi 21 février 2012

"Scandale sanitaire" dans les pressings?

Le perchloroéthylène, solvant utilisé pour le nettoyage à sec, est probablement cancérigène pour l'homme.
Vivre à proximité d'un pressing est fortement déconseillé, si l'on se fie aux observations de deux associations. Réseau santé environnement et Générations futures s'alarment en effet du danger que représente le perchloroéthylène, un solvant très usité dans les pressings.
Puissant et efficace et rentable, le perchloroéthylène est également très nocif, selon les études scientifiques sur lesquelles s'appuient les deux associations. Il "est toxique pour les travailleurs, pour les riverains et pour la population générale", annoncent-elles dans un communiqué de presse.

Des vapeurs qui s'incrustent

Les vapeurs de perchloroéthylène s'échappent des machines de nettoyage à sec lors de l'ouverture du hublot. Outre l'employé, exposé directement, les vapeurs touchent aussi les personnes qui habitent au-dessus du pressing, puisqu'elles peuvent traverser le béton et les planchers jusqu'à trois étages.
Voisins, passants et clients des pressings sont aussi souvent en contact avec le solvant. Selon André Cicolella, cité par l'AFP, du Réseau santé environnement, les normes de l'OMS sont de 250 µg/m3, et les riverains de pressing "sont en moyenne exposés à 2.000 µg/m3".
"Ça a toutes les caractéristiques d'un vrai scandale sanitaire. Il y a les études scientifiques et les victimes", explique à Europe1.fr François Veillerette, porte-parole de Générations futures.

Une septuagénaire morte du perchloroéthylène

Car si les associations se mobilisent aujourd'hui, c'est pour sensibiliser après la mort de José-Anne Bernard en 2009. Cette septuagénaire de Nice habitait au dessus d'un pressing. Selon son fils, Frédéric, une autopsie a montré qu'il y avait du perchloroéthylène dans tous ses organes sauf l'estomac, ce qui exclut l'ingestion.
Le gérant du pressing a été mis en examen en septembre pour "homicide involontaire" et "poursuite de l'exploitation d'une installation classée non conforme à la mise en demeure". L'instruction est en toujours en cours.

Trois alternatives viables

"Les normes en vigueur ne sont pas adaptées", poursuit François Veillerette, qui rappelle que les Etats-Unis ont pris des "mesures fortes" contre le perchloroéthylène, ainsi que le Danemark dès 2003. "Ce qu'on demande n'est pas particulièrement utopique. On souhaite qu'une date de sortir du perchloroéhylène soit fixée. Au lieu de ça, les ministères de la Santé et de l'Environnement sont retranchés derrière les normes", regrette-t-il.
Le porte-parole de Générations futures cite trois alternatives éventuellement viables "sous réserves de la validation des études scientifiques" : "un procédé à base d'eau et vapeur, l'utilisation d'un solvant peu toxique, le siloxane, ou l'utilisation du gaz carbonique à basse température".

Ne plus installer de pressing près de logements

Contacté par Europe1.fr, le ministère de la Santé se défend. "Un renforcement de la réglementation a eu lieu en 2009 et les mesures adoptées ont permis de limiter les émissions de perchloroéthylène dans les logements situés au dessus de ces installations", explique la sous-direction prévention des risques liés à l'environnement et à l'alimentation.
"Compte tenu de la persistance des expositions dans certains cas, un nouveau renforcement de la réglementation est en cours d'adoption", insiste-t-elle.
Mais ce n'est pas tout. Le ministère de la Santé rappelle qu'en 2010, le Haut conseil de santé public, sollicité par la Direction générale de la Santé, a recommandé "qu'à l'avenir, aucun nouveau pressing ne soit installé au voisinage immédiat de logements".
Ces actions ne satisfont pas les associations, qui ont recensé "une dizaine de victimes ou d'ayants droits", selon François Veillerette. "Nous avons déposé une plainte contre X dans le dossier de Mme Bernard, et si le perchloroéthylène n'est pas banni, on sera obligé de lancer une action administrative pour carence fautive de l'Etat", menace-t-il. "La balle est dans le camp des pouvoirs publics".
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=scandale&source=newssearch&cd=3&ved=0CD4QqQIwAg&url=http%3A%2F%2Fwww.europe1.fr%2FFrance%2FUn-scandale-sanitaire-dans-les-pressings-951857%2F&ei=hutAT9-xJIi-0QWQp_GPDw&usg=AFQjCNGqM469mL1HR5oMKMi20nVdhdluAw&sig2=KVO3JkIkrSNLi0E6e66f-A

lundi 20 février 2012

Le "Dieu" d'Edith Piaf censuré au Canada

Nom de Dieu ! Oups pardon Tabernacle ! Pour ne pas avoir à expliquer la dernière ligne de : "Dieu réunit ceux qui s'aiment", tirée de la chanson L'Hymne à l'amour d'Edith Piaf, un enseignant canadien a décidé délibéremment de ne pas expliquer cette phrase. Une initiative qui a suscité la controverse jeudi dans les médias et au parlement du Quebec, où deux ministres du gouvernement de la province francophone se sont indignés de cette "censure".

Le professeur de musique d'une école de la ville de Sorel-Tracy, dans la province francophone du Québec, a décidé de ne pas parler de cette phrase pour ne pas avoir à aborder un thème religieux avec ses élèves âgés de 10 ou 11 ans. La ministre de l'Education Line Beauchamp s'en est indignée, tout comme celle de la Culture, Christine Saint-Pierre, qui a crié à la "censure"."Premièrement, on ne change pas les paroles d'une chanson comme ça. Deuxièmement, au Québec, il n'y a pas d'interdiction de dire le mot Dieu, ni Jésus. Il y a plein de chansons québécoises où l'on parle du bon Dieu", a renchéri la ministre de l'Education

La commission scolaire de Sorel-Tracy a apporté son soutien à l'enseignant, a indiqué à la télévision son directeur général Alain Laberge. Il a expliqué que le professeur avait fait jouer intégralement la chanson mais "ne se sentait pas à l'aise pour parler de religion" et a conseillé aux élèves d'en discuter "avec leurs parents ou en cours d'éducation religieuse".

Le Québec a connu pendant des siècles une présence très forte de l'Eglise catholique qui gérait notamment l'enseignement et les hôpitaux et jouait aussi un rôle important pour l'identité des Français d'Amérique. Ce rôle a considérablement faibli avec la "révolution tranquille" des années 1960 qui a entraîné la laïcisation accélérée de la province francophone.

dimanche 19 février 2012

Propos sur l'Occupation : Le Pen condamné en appel à 3 mois avec sursis

Cette peine pour "contestation de crimes contre l'humanité" confirme celle prononcée par le tribunal correctionnel de Paris le 8 février 2008. La cour d'appel de Paris a condamné jeudi à trois mois de prison avec sursis et 10.000 euros d'amende l'ancien président du FN, Jean-Marie Le Pen, qui était rejugé après une cassation pour avoir déclaré que l'Occupation allemande n'avait pas été "particulièrement inhumaine".

samedi 18 février 2012

L'ex-PDG d'Olympus et ses deux complices arrêtés pour maquillage comptable

L'ex-PDG d'Olympus Tsuyoshi Kikukawa et ses deux principaux complices ont été arrêtés à Tokyo pour leur rôle présumé dans la dissimulation d'une perte de plus d'un milliard d'euros, nouvelle étape d'un retentissant scandale qui a entâché la réputation du groupe d'appareils photo.
M. Kikukawa, 70 ans, est soupçonné d'avoir supervisé un maquillage de comptes effectué par son bras-droit, Hisashi Mori, 54 ans, et par l'ancien contrôleur de
Hideo Yamada, 67 ans. 
Quatre autres personnes ont été arrêtées jeudi dans le cadre de cette affaire, a précisé le bureau du procureur de Tokyo, dont l'ancien chef d'une maison de courtage et trois responsables d'un fonds d'.
Il s'agit des premières interpellations opérées en lien avec ce scandale déclenché à la mi-octobre par les révélations d'un autre ancien PDG, le Britannique Michael Woodford, limogé en octobre pour avoir exigé des explications sur des opérations obscures.
D'après des rapports commandés par Olympus, les malversations ont caché un passif de 134,8 milliards de yens (1,35 milliard d'euros au
actuel), résultant d'investissements financiers effectués dans les années 1980 et qui ont viré au fiasco.
Ces manipulations ont débuté à la fin des années 90 et se sont poursuivies jusqu'à récemment, a reconnu la direction du groupe dernièrement.
Les trois anciens dirigeants d'Olympus ont avoué leur implication devant les enquêteurs, a affirmé la chaîne de télévision TV Asahi.
Au total, pas moins de 19 anciens ou actuels administrateurs ont été désignés comme complices ou au moins au courant de ces manipulations par une enquête interne d'Olympus. Parmi eux figure l'actuel PDG, Shuichi Takayama, à qui la firme reproche d'avoir manqué à son devoir de vigilance.
Selon cet exposé d'avocats mandatés par le groupe, les manoeuvres comptables auraient coûté 85,9 milliards de yens (860 millions d'euros) à la société, en frais divers.
L'entreprise, également connue pour ses endoscopes, réclame un total de 3,6 milliards de yens (36 millions d'euros) de dommages et intérêts aux 19 personnalités désignées.
Nouvelle direction attendue
A l'issue d'une enquête distincte, la Bourse de Tokyo (TSE) a permis à l'action Olympus de rester cotée malgré ces dissimulations, moyennant le versement d'une amende symbolique de 10 millions de yens (100.000 euros), arguant que "la confiance des investisseurs dans le TSE avait été endommagée".
Des investigations sont aussi en cours aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne sur des ramifications étrangères.
Les irrégularités avaient été rendues publiques par M. Woodford, premier non-Japonais à avoir dirigé cette entreprise nonagénaire. Renvoyé, il avait révélé l'affaire à la presse, entraînant un énorme scandale qui a fait plonger de moitié la valeur du titre Olympus en Bourse.
M. Woodford avait ensuite annoncé son intention de renverser l'actuelle direction du groupe, mais il a jeté l'éponge début janvier, citant un manque de soutien des grandes banques détenant des parts.
L'actuelle direction s'est toutefois engagée à passer la main fin avril lors d'une assemblée assemblée générale extraordinaire des actionnaires, pour permettre à l'entreprise de rebondir après cette affaire qui a nui à sa réputation et entaché l'image des firmes nippones en général.
A court d'argent, la société envisage d'augmenter son capital. Des géants nippons comme Sony, Panasonic ou Fujifilm semblent intéressés, d'après la presse, la qualité des produits et technologies Olympus restant reconnue.
http://www.leparisien.fr/flash-actualite-economie/l-ex-pdg-d-olympus-et-ses-deux-complices-arretes-pour-maquillage-comptable-16-02-2012-1863994.php

vendredi 17 février 2012

Le scandale des billets gratuits à Air France

Air France va probablement annoncer début mars une perte de 500 millions d'euros pendant le dernier exercice. L'ancien P-DG Pierre-Henri Gourgeon le sait parfaitement, ce qui ne l'a pas empêché de solliciter un billet quasi gratuit pour aller à Maurice en haute saison. Cette faveur, validée par son successeur Alexandre de Juniac, a ulcéré le personnel de la compagnie aérienne. On lui demande, en effet, d'abandonner une partie de ses privilèges, dont le billet GP (gratuité partielle) de catégorie R1, précisément celui qui avait été accordé à l'ancien dirigeant.
Ce billet R1 permettait de bénéficier d'un voyage avec réservation moyennant une participation très modique, 24,37 euros par personne en l'occurrence. C'est la grosse différence avec les autres billets GP, où l'on embarque seulement en fonction des sièges restés vacants. Mais cette facilité coûte un prix exorbitant à la compagnie aérienne. Dans le cas de Gourgeon, sa famille et ses amis, Air France se voyait privée de 3 834,32 euros l'aller-retour à multiplier par quatre, soit plus de 15 000 euros de recettes.

"J'ai décidé de renoncer aux billets"

La polémique a toutefois eu raison de Pierre-Henri Gourgeon. "J'ai décidé de renoncer, pour ce voyage, aux billets à tarifs préférentiels auxquels j'ai droit comme l'ensemble des anciens dirigeants de la compagnie", a-t-il fait valoir auprès de l'AFP, via un porte-parole d'Air France, lundi soir. "J'ai décidé d'acheter des billets réservés en classe affaire, dans une classe tarifaire R1 accessible par tous les retraités de la compagnie", a-t-il expliqué. Pierre-Henri Gourgeon dit avoir pris cette décision dans l'attente d'une remise à plat de tous les avantages dont bénéficient historiquement les anciens et actuels dirigeants en matière de facilité de transports, annoncée par son successeur Alexandre de Juniac. Il dit également l'avoir fait "par solidarité avec les salariés de cette compagnie à laquelle il demeure très attaché, confrontée à un ambitieux plan de transformation".
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=scandale&source=newssearch&cd=5&ved=0CE8QqQIwBA&url=http%3A%2F%2Fwww.lepoint.fr%2Fsociete%2Fdocument-le-scandale-des-billets-gratuits-a-air-france-13-02-2012-1430997_23.php&ei=eIE7T5TuFdO48gOs_ZHyCg&usg=AFQjCNHsuDOHj-u9NZFSsPWT7ND8hNQQeQ&sig2=aIAjnEurUg19vtUIEhnepg

mercredi 15 février 2012

Licencié pour avoir surpris un vol

Un agent de sécurité a été licencié en juillet dernier après avoir surpris la directrice du magasin pour lequel il travaillait en train de voler, fait savoir RTL ce lundi. Lorsqu’il surprend la directrice du magasin Tati de Dieppe où il travaille depuis trois ans en train de voler et de s’enfuir par la sortie de secours, Ludovic B. fait normalement son rapport à la société de sécurité qui l’emploie, puis part en vacances. A son retour, une mauvaise surprise l’attend : il est licencié. Pour l’agent, l’affaire est claire : Tati a fait pression sur son entreprise, GSP (pour Gardiennage Sécurité Privée), afin qu’elle le licencie. Tati est le seul client de GSP. L’affaire sera examinée demain par les prud’hommes de Dieppe.

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/02/13/97002-20120213FILWWW00366-licencie-pour-avoir-surpris-un-vol.php

mardi 14 février 2012

Des élus régionaux bien logés au stade

Tout le monde ne sera pas frigorifié, aujourd'hui, à l'occasion du match Amiens - Angers. Dans la loge du conseil régional, payée 4800 euros par match, il fait toujours bon vivre.

REPORTAGE - Le match ? «Euh, honnêtement, on ne vient pas seulement pour ça. » Accoudé au bar, coupe de champagne en main, Yannick Flet, patron d'une entreprise de couverture des environs d'Amiens, ne semble pas vraiment passionné par ce qui se passe sur la pelouse.

Ce soir-là, Amiens affronte Monaco. Une affiche, comme on dit dans le jargon footballistique. Ce chef d'entreprise partage avec quatre autres sociétés la location de l'une des 22 loges du stade de la Licorne.

Une question de prestige, et de camaraderie. «On vient avant tout pour partager un moment, pas vraiment pour faire du business », abonde Vincent Lefebvre, concessionnaire moto.

À côté de lui, coupe de champagne en main, Yannick Gomez, directeur départemental de la sécurité publique, est lui aussi venu partager le verre de l'amitié. La police ne possède pas encore de loge, mais ce n'est pas une raison pour se priver.

C'est donc ça, les fameux carrés VIP des stades de football. Des réduits de 15 à 25 m² où l'on goûte aux petits fours arrosés de champagne Taittinger. «Le meilleur, évidemment », nous confirme la représentante de la marque, fournisseur des loges, même du temps où le club évoluait dans le vétuste stade Moulonguet.

«Chez eux, c'est le grand luxe »


Des bulles autour du ballon, ce n'est pas nouveau. Et à ce jeu-là, les politiques ne sont pas en reste. Partenaire de l'ASC, le conseil régional dispose également, depuis la création du stade, en 1999, d'une loge de prestige au stade de la Licorne.

Elle est facturée 92 000 euros par saison, service compris. Un espace VIP de 25 m² disposant d'une tribune privative, d'un bar et d'un écran plasma, qui alimente souvent les fantasmes. «Nous, à côté, nous sommes des amateurs, assure l'occupant d'une loge voisine. Chez eux, c'est le grand luxe. »

Intrigués, nous empruntons le long couloir qui mène à cette fameuse loge. Le nez collé à la vitre qui offre une vue panoramique sur le stade, Claude Gewerc, président PS du conseil régional, assiste impuissant à une nouvelle défaite des locaux. «Ça va être dur », commente l'élu socialiste, évoquant une fin de saison qui s'annonce compliquée. Pas de quoi plomber l'ambiance néanmoins. Comme dans les autres loges, champagne, whisky de marque et petits fours réchauffent l'atmosphère.

«Ce n'est pas un abus »


Une question nous taraude néanmoins. Pourquoi une collectivité s'offre-t-elle le prestige d'une loge aux frais du contribuable ? Et à qui profite-t-elle, à part aux élus ? «A tous ceux qui bossent avec nous bénévolement, aux lycéens, aux agents de la Région, explique Olivier Chapuis-Roux, vice-président en charge des sports. Une fois, nous avons aussi invité des petits chefs d'entreprise du BTP de Picardie et nous projetons d'y réunir des chercheurs. Le football est un alibi pour se retrouver et parler d'autre chose que de boulot. »

Ce soir-là, néanmoins, pas de trace de ces bénévoles ou travailleurs de l'ombre. Dans la loge, des élus de Clermont-de-l'Oise, ville du président de Région, mais aussi des supporters picards de l'AS Monaco, invités par Olivier Chapuis-Roux.

«Il y a aussi mon épouse, précise le vice-président. Cela me permet de passer une soirée avec elle, je ne considère pas que ce soit un abus. »

Pas vraiment convaincus, on insiste. «Mais que dirait-on si le conseil régional n'aidait pas le premier club de Picardie ? », interroge Claude Gewerc.

Au-delà de cette loge, la Région s'affiche en effet comme un partenaire privilégié du club. En sa qualité de sponsor, visible sur les maillots, mais aussi en achetant 6 000 places par saison distribuées aux scolaires.

Soit un investissement annuel de 160 000 euros, dont 92 000 euros pour la loge.

http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/Des-elus-regionaux-bien-loges-au-stade

lundi 13 février 2012

Un bébé laissé seul par -8°C dans une voiture à Saint-Etienne

Jeudi matin, un père de famille a laissé seul, son petit garçon âgé de trois mois, dans sa voiture alors que les températures avoisinaient les -8°C. L'homme a été retrouvé dans un cybercafé, entre 20 et 30 minutes plus tard et devrait être poursuivi pour "mise en danger de la vie d’autrui". Le bébé, heureusement n'avait rien lorsque les pompiers sont intervenus pour le sortir du véhicule.
Une voiture, garée rue de la Marne à Saint-Etienne. Il fait environ -8°C et un passant est tout étonné de voir un petit garçon dans son siège bébé, tout seul dans le véhicule. Il appelle la police et les pompiers interviennent rapidement pour sortir l’enfant qui heureusement ne souffrait pas d’hypothermie. Pas de nouvelles du papa qui était finalement dans un cybercafé et qui a, dans un premier temps, râlé en constatant que les pompiers avaient cassé sa vitre pour sortir son garçon de trois mois…
L’homme a été placé en garde à vue et devrait être poursuivi pour « mise en danger de la vie d’autrui ».


http://www.leprogres.fr/actualite/2012/02/10/un-bebe-laisse-seul-par-8-c-dans-une-voiture-a-saint-etienne

dimanche 12 février 2012

Scandale de pédophilie: un coût de 2 milliards de dollars pour l'Eglise catholique

Les coûts financiers directs du scandale de pédophilie pour l'Eglise catholique atteignent "bien plus de deux milliards de dollars", mais c'est "sans commune mesure" avec "la perte d'innocence" des victimes, ont déclaré mercredi deux experts à un symposium sur ce thème.
"Il est probablement raisonnable d'estimer que le véritable coût de la crise, (l'argent) que l'Eglise a dû sortir de sa poche au niveau international, se situe bien au-delà de deux milliards de dollars" (1,5 milliard d'euros), ont dit les Américains Michael J. Bemi et Patricia Neal, dans une contribution devant cette conférence organisée à l'Université grégorienne de Rome.
Il s'agit des dédommagements, des frais liés aux enquêtes, aux procès, aux traitements des victimes, etc.
Mais il y a bien d'autres coûts, correspondant à ce qui aurait pu être entrepris "avec l'argent perdu à jamais" : "combien d'hôpitaux, de séminaires, d'écoles, d'églises, de refuges pour les femmes violentées et leurs enfants, de structures d'alimentation, de cliniques médicales et dentaires gratuites, etc., aurions-nous pu construire ?", se sont-ils demandé.
"Il n'y a cependant pas de commune mesure, ont-ils dit, entre n'importe quelle somme d'argent et la perte d'innocence des enfants et des adultes vulnérables", qui se chiffrent par dizaines de milliers.
Les deux experts, responsables des programmes VIRTUS du National Catholic Services (la Caritas américaine) de protection de l'enfance, ont détaillé toutes les maladies psychiques des victimes, les coûts des traitements longs, les dégâts à l'intérieur de leurs familles.
Ils ont énuméré d'autres préjudices moraux : "des milliers de bons prêtres et religieux qui ont été +brûlés+ par le scandale des sévices (sexuels). Cette situation générale conduit à la dépression, l'anxiété, l'épuisement de ces prêtres", ont-ils dit.
Ces experts ont aussi évoqué le discrédit subi par l'institution et par le pape, les départs de l'Eglise de personnes auparavant très engagées.
"Beaucoup dans l'Eglise trouvent inexplicable et inacceptable que la source de l'autorité morale (...) se soit égarée si profondément en tant de lieux différents", selon M. Bemi et Mme Neal.
Ces derniers pourfendent quatre "mythes nés avec cette crise" : ce serait "un problème américain", "des médias athées auraient exagéré l'ampleur de la crise" et "elle aurait été exploitée par des avocats cupides".
Le quatrième "mythe" consiste à affirmer que "l'inclination à l'homosexualité serait à l'origine de la délinquance sexuelle". Or, selon les auteurs du rapport, "ni l'homosexualité ni l'inclination à l'hétérosexualité ne sont un facteur de risque, mais c'est plutôt toute inclination sexuelle désordonnée qui est le vrai facteur de risque".
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=scandale&source=newssearch&cd=7&ved=0CFUQqQIwBg&url=http%3A%2F%2Fwww.lepoint.fr%2Fsociete%2Fscandale-de-pedophilie-un-cout-de-2-milliards-de-dollars-pour-l-eglise-catholique-08-02-2012-1428891_23.php&ei=yxw1T56kO8nH0QWAi_iUAg&usg=AFQjCNFWhQHjP8BDjb67ZTCE35COcIW9pA&sig2=gcZPFNBG-fxtslQSs109lg

samedi 11 février 2012

Golfe-Juan: Ophélie, 12 ans, seule à la maison pendant une semaine

Quand les services sociaux débarquent, le 2 février dernier, chez une mère de famille de Golfe-Juan, ils trouvent sa fille de 12 ans seule au domicile.

Dans l'appartement, qu'elle n'a pas quitté depuis une semaine, flotte une odeur pestilentielle. Le sol est jonché de restes de nourriture, vêtements et papiers toilette souillés, mégots de cigarettes.

Pendant une semaine, Ophélie* n'est pas allée au collège. Elle n'a plus de sous-vêtements propres, pas de brosse à dents. Depuis le départ de sa mère, elle se sustente en allant quémander quelque nourriture aux voisins.

Des voisins qui ont donné l'alerte. Elle communiquait avec sa mère via le site communautaire Facebook et a indiqué que ses absences étaient habituelles, puisque cette dernière travaillait la journée, sortait le soir et passait la nuit chez son nouveau compagnon.

Interpellée par les gendarmes, cette femme de 39 ans, à la fibre peu maternelle, était présentée, jeudi, en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Grasse qui l'a placée sous contrôle judiciaire.

Elle sera jugée le 12 mars prochain pour « privation de soins et de nourriture sur mineur ».

*Le prénom a été modifié.

vendredi 10 février 2012

Hépatite C : nouveau scandale sanitaire autour du ViraferonPeg de Merck

Le ViraferonPeg, l’un des deux traitements de référence de l’hépatite C, est aujourd’hui dans le collimateur des autorités sanitaires. En effet, le stylo qui permet de réaliser l’injection ne délivrerait pas toujours le produit, ce qui entraînerait des traitements prolongés.
C’est le professeur d’hépatologie niçois Albert Tran, qui avait alerté, l’an passé, les laboratoires Merck du problème rencontré avec le ViraferonPeg, un traitement de l’hépatite C. On apprend ainsi dans le journal Libération que le laboratoire américain avait été alerté dès février 2011 et qu’il "aurait dissimulé un grave dysfonctionnement dans le traitement de l'hépatite C". Le groupe américain a aussitôt démenti l’accusation tout en admettant qu’il avait été alerté par M. Tran. Mais ce n'est pas le traitement en lui-même qui poserait problème mais le stylo qui permet de l'injecter.
En effet, celui-ci ne délivrerait pas toujours le produit. Mercredi soir, le dossier ViraferonPeg était ainsi au centre d'une réunion d'urgence dans les locaux de l'Agence sanitaire. Cité par nice-matin, le professeur Tran explique : "Les patients croient avoir reçu la bonne dose, alors qu'il n'en est rien. Le stylo injecteur est conçu de telle sorte qu'il n'y a aucun moyen de vérifier si la dose a bien été reçue. Par chance, contrairement à un cancer, l'histoire naturelle de l'hépatite C est longue. Le dysfonctionnement de ce traitement ne peut donc avoir eu d'impact vital sur les patients, mais, en revanche, il a pu retarder des guérisons, prolonger des traitements".
Aujourd'hui, plus de 500.000 personnes sont porteurs du virus de l'hépatite C en France. Chaque année, 3.500 malades en meurent et ce sont environ 5.100 patients qui ont été traités en 2010 avec le ViraferonPeg. Pour le professeur Tran en tout cas, le constat était suffisamment net pour ne plus prescrire de ViraferonPeg. Il lui aura suffi de se tourner vers l’autre traitement existant, proposé par les laboratoires Roche (le Pégalys). De son côté, le laboratoire Merck, qui réfutait totalement ces accusations, indique avoir fait contrôler "tous les lots de stylos" et certifiait hier qu'aucune "non-conformité n'avait été rapportée concernant les tests sur la fonctionnalité et la précision de la dose délivrée" par le stylo ViraferonPeg.
Quoiqu’il en soit, c’est un troisième revers pour ce traitement qui en 2006 déjà avait obligé Merck à ouvrir un numéro vert pour ses clients. A l’époque, un problème de blocage du stylo était en cause. Enfin, en octobre 2010 certains lots de ViraferonPeg avaient dû être retirés du marché "par mesure de précaution" sur ordre de l'Afssaps.

http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=scandale&source=newssearch&cd=6&ved=0CFEQqQIwBQ&url=http%3A%2F%2Fwww.maxisciences.com%2Fh%25E9patite-c%2Fhepatite-c-nouveau-scandale-sanitaire-autour-du-viraferonpeg-de-merck_art21538.html&ei=zrUzT_epDcTL0QWpzayNAg&usg=AFQjCNGcvchvHATlInDdUqMn80-gGmXZ2g&sig2=BX9Scw25gPajwzYP4XMhBw

jeudi 9 février 2012

Nancy : agressée pour avoir dénoncé un vol chez Monoprix

Les deux clientes ne se connaissaient pas en arrivant à la caisse du Monoprix au centre Saint-Sébastien, samedi après-midi. Mais l’une avait remarqué le manège de l’autre... La première, une femme âgée de 36 ans, et manifestement sous l’emprise de l’alcool, tentait de passer sans régler son fromage et les quelques bricoles qui l’accompagnaient. Derrière elle, la seconde, une dame de 58 ans, et elle-même commerçante dans le centre, a signalé le fait à la caissière.
Un vigile est alors intervenu, sommant l’indélicate de payer les denrées. L’histoire aurait pu en rester là si la contrevenante n’avait pas ponctué sa sortie de menaces à l’endroit de la seconde cliente. « Je t’attends dehors ! », la prévint-elle. Ce qu’elle fit en effet.
Pas de chance, sur les divers accès possibles autour du centre, elles ont choisi le même, rue Saint-Thiébaut, à côté de chez Tati. Et quand la quinquagénaire a quitté les lieux, elle s’est fait « accueillir », à coups de poings, dont un violent asséné à l’œil, avant de se faire tirer les cheveux. Au passage, l’agresseuse a volé son sac de provisions à la victime.
Alertée par un témoin, la brigade anticriminalité a pu interpeller la délinquante, placette Saint-Sébastien, une femme d’ailleurs bien connue des services de police pour des affaires similaires de vol et violences.
Elle devait initialement répondre de ses actes dans le cadre d’une comparution immédiate, hier, au tribunal de grande instance, mais le dossier n’étant pas en état d’être jugé, l’agresseuse sera convoquée ultérieurement. Quant à la victime, elle s’est vue octroyer 8 jours d’interruption temporaire de travail.
http://www.estrepublicain.fr/meurthe-et-moselle/2012/02/07/agressee-pour-avoir-denonce-un-vol

mercredi 8 février 2012

Privé de chauffage et d'assistance respiratoire

De samedi 0 h 30 à dimanche 13 h 30, plusieurs foyers ont été privés d'électricité dans la Meuse, à la frontière de la Marne. Parmi eux, José Murer, 68 ans, résidant à Rancourt-sur-Ornain, commune meusienne de 214 habitants située à une trentaine de kilomètres de Vitry-le-François. Il a passé une nuit entière sans chauffage. Et pour cause, sa maison de 250 m2 est entièrement équipée de radiateur électrique. « La température de ma chambre est descendue à - 2°C, raconte-t-il, sur le ton de la colère. Pour avoir chaud, on a mis des habits sur le dos ! »
N'ayant pas d'eau chaude, ce retraité n'a pas pu se laver, ni se raser. Les plaques de cuisson fonctionnant à l'électricité, il n'a pas non plus pu déjeuner le matin. « Je n'ai même pas pu prendre de café parce que la cafetière marche à l'électricité ! », s'énerve-t-il. Pire : José Murer, qui souffre de problèmes cardiaques, n'a pas pu bénéficier d'une assistance respiratoire comme toutes les nuits. « Il fallait la brancher sur la prise électrique… » indique-t-il. Le sexagénaire a bien appelé le numéro d'urgence d'ErDF. En vain. « Personne n'a décroché, déplore-t-il. Mais les factures, elles, on les reçoit bien ».

« Des transformateurs en surcharge »
À ErDF, on explique « qu'avec le froid, des transformateurs se sont retrouvés ponctuellement en surcharge le week-end dernier ». « Nous avons été amenés à pratiquer des délestages sur le réseau et à faire des coupures ponctuelles d'électricité, précise-t-on. Actuellement, l'ensemble des incidents a été maîtrisé ». Des incidents liés à l'augmentation de la consommation en électricité, avec ce grand froid. « Nous ne sommes pas à l'abri de nouveaux incidents, prévient-on à ErDF. Vu les températures basses, la demande va s'accroître encore et en particulier vers 19 heures. C'est l'heure où les gens rentrent chez eux, montent le chauffage, allument la lumière et mettent en marche les appareils électriques… »http://www.lunion.presse.fr/article/marne/prive-de-chauffage-et-dassistance-respiratoire

mardi 7 février 2012

Scandale des affiches : Jean Dujardin réagit à la polémique

En tournée actuellement aux Etats-Unis pour promouvoir le film "The Artist", Jean Dujardin a réagi dans les colonnes du Parisien sur la polémique des affiches de son nouveau film, "Les Infidèles".

Jean Dujardin tenant les jambes d'une femme avec la mention "Je rentre en réunion" : cette scène représentée sur une affiche de son nouveau film "Les Infidèles" fait scandale depuis le 2 février.
Face à la polémique née de deux plaintes de riverains, les affiches équivoques de cette comédie sur l'adultère ont finalement été retirées.
Muet depuis 4 jours, Jean Dujardin ne semble pas prendre la mesure de cette affaire : "J'en ai entendu parler, oui. Mais tout ça, c'est pour rire. Je ne comprends donc pas bien cette affaire."
Les affiches ? "Je n'ai rien à en penser. Je précise simplement que ce ne sont pas mes jambes que l'on voit sur l'affiche. Je ne suis pas si souple !" élude avec humour Jean Dujardin.
C'est vrai que l'acteur, actuellement en tournée aux Etats-Unis et surfant sur la vague du succès de The Artist, ne va pas se laisser gâcher la fête : "Ce que je vis actuellement vaut le coup et je ne vais me laisser gâcher ce moment. Depuis qu'on est ici, je suis un peu fatigué et je n’ai pas envie de sortir de ma chambre, mais la plupart du temps, je suis très heureux, surtout pour Michel Hazanavicius. Cet enthousiasme est une piqûre de rappel pour me dire que ce que je vis est génial".
On comprend bien que Jean Dujardin, en course pour obtenir l'Oscar du Meilleur acteur, prenne la vie du bon côté en ce moment. Mais il y a un hic avec cette affaire !
En effet, cet incident pourrait lui être préjudiciable en vue des Oscars, compte tenu du puritanisme bien connu des Américains...
Souvenez-vous en 1991, Gérard Depardieu était accusé de viol par la presse américaine deux jours avant la cérémonie des Oscars. En lice pour la statuette du Meilleur acteur pour son rôle dans Cyrano de Bergerac, il n'avait pas obtenu la récompense tant convoitée.
L'affaire ne fait pour l'instant pas de remous outre-Atlantique, pourvu que ça dure... Réponse le 26 février 2012 !

http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=scandale&source=newssearch&cd=1&ved=0CDIQqQIwAA&url=http%3A%2F%2Fwww.staragora.com%2Fnews%2Fscandale-des-affiches-jean-dujardin-reagit-a-la-polemique%2F439109&ei=PNsvT631DaGg0QWYmZitCA&usg=AFQjCNFuBoqFIIfE03wgNTX1hVa2xS6jTg&sig2=XdkXWpd1Se_KhqRH2DGIdQ

lundi 6 février 2012

Le propriétaire met ses affaires à la rue, les passants se servent

Le propriétaire met ses affaires à la rue. Des passants profitent de l'expulsion pour faire leur marché. L’affaire fait grand bruit à Marsillargues. "C’est totalement cavalier, honteux", s’insurge Bernadette Vignon, maire de la commune. Et il est vrai que les superlatifs manquent tant les faits semblent irréels. La semaine dernière, dans la nuit de jeudi à vendredi, un propriétaire a vidé toutes les affaires d’un appartement et changé les serrures. Puis des Marsillarguois se sont servis en récupérant ce qui avait été laissé sur le trottoir.
Il est déjà tard, ce jeudi, mais on s’active au 11 de la rue Pasteur, au centre du village. Accompagné d’hommes de main, un propriétaire s’affaire en pleine nuit. Et rassure même un passant. "Ce n’est rien. C’est juste un déménagement." Toutes les affaires d’un jeune homme installé dans un appartement de 45 m2 sont mises dehors sans autre forme de procès. Et les serrures changées. La manière forte. En faisant fi de toute légalité.

"Tout le monde s’est rué dessus !"
Tout aussi consternante est l’attitude d’une partie de la population, au petit matin. "Le ferrailleur était là à 6 h. Tout le monde s’est rué sur les affaires, sans se demander à qui elles appartenaient", retrace, encore effaré, un témoin de la scène. "J’ai vu quelqu’un revenir avec son véhicule pour le charger. Une femme choisissait les lampes sans se poser de question."
Tout était à terre : le mobilier, les vêtements. Du four à la guitare en passant par le matériel électronique, une vraie caverne d’Ali Baba. Mais personne ne va donner l’alerte ou s’interroger sur l’origine de toutes ces affaires en bon état. "Il y en avait sur 3 m de large et 20 m de long. Un vrai déménagement." Recyclé avec avidité par quelques bonnes âmes locales.
Le locataire des lieux, accaparé par sa vie professionnelle, n’arrive, lui, que le vendredi soir à Marsillargues. Et trouve porte close. Le temps d’apprendre qu’il n’a plus rien. Mobilier, habitat, matériel professionnel. Tout s’est évaporé.
Deuxième coup de massue : "La gendarmerie de Lunel n’a pas pris ma plainte, se déclarant incompétente", regrette-t-il. L’affaire est aujourd’hui dans les mains de son avocat.
Elle interpelle aussi la municipalité. "Je vais recevoir le locataire lundi, assure Bernadette Vignon. Il y a des lois. On ne peut pas agir comme ça, surtout en période hivernale."
La Ville a également mis tout en œuvre pour récupérer un maximum des biens de cet homme. Avec, pour l’instant, un certain succès.
http://www.midilibre.fr/2012/02/05/le-proprietaire-met-ses-affaires-a-la-rue,453589.php

dimanche 5 février 2012

En colère, les parents séquestrent la directrice

Contre l’éventuelle fermeture d’une classe, les parents d’élèves de l’unique école de Puissalicon (102 élèves en maternelle et primaire) ont décidé, hier matin, de passer à la manière forte. Dès 9 h, ils se sont présentés dans l’établissement pour séquestrer la directrice, Blandine Mouysset.
"Des questions numériques aberrantes"

"Jeudi dernier, nous apprenions que la cinquième classe qui avait été ouverte en septembre 2011 pourrait fermer pour des questions numériques aberrantes : il manque 5 élèves pour le maintien de la classe ! Nous avons réagi aussitôt en faisant signer une pétition aux parents, enseignants et élus pour dénoncer cette possible décision, que nous avons envoyée à l’Inspection d’Académie", explique Véronique Salmi, l’une des mamans mobilisée.
Et d’ajouter : "Lundi prochain, la commission va se réunir pour décider. Nous voulions donc aujourd’hui marquer notre refus et montrer que nous sommes décidés à ne pas nous laisser faire. Une classe de moins signifierait entre autres une surcharge des quatre classes restantes, sûrement à trois niveaux, et l’impossibilité pour les enseignants d’offrir aux enfants qui en ont le plus besoin le soutien qu’ils méritent".
Les enseignants solidaires
La directrice, qui indique que "les enseignants sont solidaires des parents", a donc passé toute la journée d’hier enfermée dans son bureau. Les parents lui ont confisqué le téléphone. Ce sont eux qui ont, d’ailleurs, répondu aux appels durant la journée.
"La gendarmerie est passée. Elle nous a donné les consignes de sécurité à respecter", a précisé Véronique Salmi.
Les parents ont donc occupé l’école toute la journée. Ils n’ont libéré la directrice que vers 17 h. Ils occupent l’établissement aujourd’hui encore.
Quant aux enseignants, ils ont décidé de faire grève ce lundi. L’école sera donc fermée toute la journée. L’équipe pédagogique, ainsi que les parents, comptent bien conserver leur cinquième classe.
http://www.midilibre.fr/2012/02/03/en-colere-les-parents-sequestrent-la-directrice,452647.php

samedi 4 février 2012

Enfarinage de François Hollande : un jeu déjà en ligne

Des développeurs de jeux vidéos y ont certainement passé la nuit : un jeu parodique sur l'enfarinage de François Hollande est en ligne depuis ce matin, sur le site dédié FH-2012.com. Les réseaux sociaux et Twitter ont relayé cette animation intitulée «François» dans lequel l'internaute a une mission simple : «Deviens un expert de l'enfarinage grâce à François Hollande. Rien de plus simple, enfarine le dès que tu l'aperçois !».

Une facétie de l'
? Contacté par Le Parisien.fr, le siège national a démenti : «Ce jeu ne vient pas de chez nous». Difficile donc de déterminer qui en est l'auteur car aucune mention légale n'apparaît sur le site. Ce petit jeu pastiche devrait amuser la Toile pendant quelques jours.
http://www.leparisien.fr/election-presidentielle-2012/enfarinage-de-francois-hollande-un-jeu-deja-en-ligne-02-02-2012-1842164.php

vendredi 3 février 2012

Scandale à l’OPHLM de Paris : la CNIL fustige des «gardiens trop curieux»

Jeudi matin, sur son site Internet, la CNIL (Commission nationale informatique et Libertés) a rendu publique une mise en demeure de l’office public HLM de , Habitat, qui gère 120 000 logements, pour «atteinte à la vie privée de ses locataires».
Le gendarme des libertés individuelles, qui demande à Paris Habitat de se mettre en conformité avec la loi, lui reproche une série de manquements suffisamment graves pour que cette mise en demeure, première étape de la procédure de sanction, soit rendue publique.

Une première dans l’histoire de la CNIL
Les reproches son nombreux. En premier lieu, la CNIL fustige le contenu de certaines données enregistrées dans son énorme fichier pour la gestion locative, IKOS. Dans la zone «commentaires», sur tel ou tel locataire, on trouve des mentions très personnelles («pas de nationalité française», «ancien SDF addiction boisson », ou encore « personne très difficile à vivre de tempérament agressif et violent très procédurier »), mais aussi des données d’infraction («violence conjugale »).
Plus grave encore, dans cette zone «commentaires», les fichiers font état de données de santé : « séropositif », « cancer », «personne cardiaque », « sous chimiothérapie », « alzeimer aveugle », « maladie de parkinson », « souffrant d’une pathologie respiratoire et chronique », « dépression hôpital psychiatrique », « fils cancer Mme malade des poumons », « cancer des intestins, opération du cerveau »). Ces informations extrêmement privées ne peuvent en aucun cas être collectées sur de tels fichiers.

Plusieurs plaintes de locataires

Enfin, la CNIL relève un manquement à l’obligation d’assurer la sécurité des données. Dans le fichier constitué par l’OPH, que la plupart des 1200 gardiens peuvent consulter, les enquêteurs de la CNIL ont déniché des données bien supérieures au strict nécessaire (problème d’électricité, etc.). On trouve ainsi pêle-mêle la situation familiale, la profession, la date de naissance, mais aussi le détail des comptes locatifs (loyers, charges, prélèvements), voire même... les relevés d’identité bancaire !
La CNIL avait été alertée par des plaintes d’associations de locataires, s’étonnant de l’accès, par certains gardiens de l’OPH Paris Habitat, de données relatives à leur vie privée.
Suite à cette mise en demure, l’office public a deux mois pour se mettre en conformité avec la loi sur plusieurs points précis. Faute de quoi, elle encourt de lourdes amendes pécuniaires.
http://www.leparisien.fr/paris-75/scandale-a-l-ophlm-de-paris-la-cnil-fustige-des-gardiens-trop-curieux-02-02-2012-1842166.php

jeudi 2 février 2012

Il a passé 25 heures sur un brancard...

Son passage aux urgences de l’hôpital Pierre-Oudot au Médipôle à Bourgoin-Jallieu, Gaston Bourdon s’en souviendra longtemps. Un parcours du combattant pour ce monsieur de 87 ans, résidant à Montalieu-Vercieu.
C’était il y a quelques semaines. Gaston Bourdon est arrivé aux urgences de l’hôpital vers 17 h 45, par ambulance. « J’avais des douleurs terribles à l’estomac, se souvient-il. En arrivant, on m’a mis sur un brancard dans la salle d’attente. » Et c’est tout. Gaston Bourdon attend ainsi sur son brancard jusqu’à 23 heures. Puis une infirmière déplace le brancard dans un box. On lui fait une prise de sang. Et il attend de nouveau.
À minuit, on pratique une radio et à 1 heure du matin on lui pose une sonde à l’estomac. « Je souffrais toujours terriblement. Je suis resté sur mon brancard dans mon box jusqu’à 8 heures le lendemain matin. Puis, n’y tenant plus, j’ai interpellé une infirmière pour qu’elle me retire ma sonde, car j’avais trop mal à la gorge. Et j’ai encore attendu. »
À 11 h 30, Gaston Bourdon est emmené pour passer un scanner abdomino-pelvien. Puis on le ramène, toujours sur son brancard, cette fois dans la salle d’attente. Et plus rien. Jusqu’à 17 heures.
« Un médecin est venu me voir pour me dire que j’avais une petite hernie hiatale. Il m’a dit que je devais passer un examen endocrinologique mais que je ne pouvais pas le faire à l’hôpital car ils n’avaient plus de lit disponible pour moi. Je devais donc rentrer chez moi. Sur mon ordonnance, il y avait de prescrit un lavement, du Spasfon et du Dafalgan. C’est tout. Ma fille, qui était avec moi, s’est franchement inquiétée. Depuis l’hôpital, elle a téléphoné à la clinique d’Ambérieu-en-Bugey. Elle a décrit mes douleurs et la clinique nous a trouvé un créneau pour le lendemain. On a quitté les urgences. »
Le lendemain, Gaston Bourdon arrive à la clinique d’Ambérieu. « J’ai été pris en charge tout de suite par un médecin qui a diagnostiqué un très important ulcère à l’estomac. J’ai été hospitalisé six jours, placé sous perfusion quelques jours et j’ai dû avoir une transfusion sanguine. »
Depuis sa mésaventure, Gaston Bourdon va mieux. Mais il reste très marqué. « En tout, je suis resté 25 heures sur un brancard ! À 87 ans ! Franchement, je me suis senti très mal. C’est un hôpital ultramoderne, avec une capacité d’accueil énorme et on me dit qu’on n’a pas de lit pour m’hospitaliser. Si je témoigne, c’est surtout pour alerter l’hôpital sur le fonctionnement de ses urgences, il faut changer les choses. »
http://www.ledauphine.com/isere-nord/2012/01/29/il-a-passe-25-heures-sur-un-brancard

mercredi 1 février 2012

Sa locataire ne paye plus le loyer: le propriétaire lui coupe l’électricité

Parce qu’elle avait plusieurs loyers de retard, un propriétaire a décidé de couper l’électricité de sa locataire... ?Cette dernière, âgée de 46 ans, et sa fille de 8 ans, sont donc restées plusieurs jours sans chauffage, ni lumière. Devant le refus de son propriétaire de rétablir le courant, la locataire a fini par porter plainte à la gendarmerie samedi matin. Entendu par les gendarmes, et contraint de remettre l’électricité, l’homme de 45 ans sera convoqué prochainement pour un rappel à la loi.?

http://www.ledauphine.com/vaucluse/2012/01/30/sa-locataire-ne-paye-plus-le-loyer-le-proprietaire-lui-coupe-l-electricite