mardi 31 mars 2015

Un couple du Territoire de Belfort privé de courant pendant trois jours

Comment vivre aujourd’hui sans électricité ? C’est souvent difficile, mais cela arrive parfois lorsque l’on n’est pas en règle avec ses factures. Bernard Schneider en a fait l’amère expérience.
Il vit avec sa compagne depuis onze ans dans un logement de la rue de l’École à Réchésy. Vendredi après-midi, sans crier gare, le technicien a coupé le courant. D’après le locataire, il s’agirait d’une erreur d’ErDF.
L’affaire est pour le moins ténébreuse. Lorsqu’il y a quelques mois, Bernard Schneider reçoit une facture intermédiaire de 1200 €, il demande une mensualisation de sa dette, soit 139 € par mois, ce qu’ErDF accepte. Une somme qui vient s’ajouter au paiement mensuel de ses factures d’électricité de 70 € environ. Le 27 janvier, comme il est en retard de paiement, il règle une facture de 300 € par carte bancaire. Selon lui, ErDF aurait tenté de prélever ensuite la même somme sur son compte mais il s’y serait opposé.

Paiement le matin, coupure l’après-midi

Le 23 février, ErDF n’aurait pas présenté à sa banque le prélèvement mensuel convenu de 139 €, ni en février, ni en mars. Bref, la situation se complique pour le couple qui présente un certain arriéré de paiement.
Voyant que son compte n’est pas débité, Bernard Schneider paie le prélèvement de février par carte bancaire. « C’était vendredi dernier, le matin, et l’après-midi, vers 15 h 30, sans nous avoir prévenus car nous n’avons jamais reçu de courrier de dernier avis avant coupure, ils nous ont coupé le courant. Ils n’ont même pas frappé à la porte ! J’ai appelé le service client avec mon portable tout le reste de l’après-midi pour leur demander pourquoi on n’avait plus d’électricité et expliquer notre situation. »

L’hôtel et le resto pour les amis

Selon le locataire, après de nombreux appels, ErDF aurait reconnu « une erreur informatique », mais la demande de Bernard Schneider pour qu’on rétablisse le courant restera sans effet. « Ils m’ont dit qu’il n’y avait pas de technicien disponible pendant le week-end et qu’ils ne pourraient intervenir chez nous que lundi», explique Bernard Schneider. «J’avais des invités samedi soir, j’étais mal. » Toujours selon ses dires, l’affaire a ensuite pris un tour qu’il qualifie de comique lorsqu’en guise de geste commercial, en plus d’une remise de 60 € sur une prochaine facture, ErDF lui aurait proposé qu’il emmène ses amis au restaurant et de régler l’addition. « Ils ont même proposé que mes amis couchent à l’hôtel et de prendre la note à leur compte. J’ai refusé ! Je voulais du courant, un point, c’est tout. »
Durant le week-end, le couple a dû s’organiser. Grâce à la gentillesse de la voisine, Bernard et sa compagne ont tiré une rallonge pour alimenter les deux frigos, une lampe, la télé - avec tout le danger que ces branchements peuvent comporter. Et pour se balader dans l’appartement, ils ont utilisé une petite lampe solaire. Heureusement que le chauffage n’était pas électrique !
Hier, en fin de matinée, le courant était enfin rétabli chez Bernard Schneider, qui se souviendra longtemps de sa mésaventure.
Malgré plusieurs tentatives, nous n’avons pas pu joindre un responsable d’ErDF pour obtenir le point de vue du fournisseur d’électricité.
http://www.estrepublicain.fr/edition-belfort-hericourt-montbeliard/2015/03/31/un-couple-rechesy-prive-de-courant-pendant-trois-jours

lundi 30 mars 2015

Marseille: Près d'un million d'euros escroqué à l'assurance maladie

Mercredi, 29 personnes âgées de 20 à 55 ans ont été interpellées à Marseille. La plupart d'entre elle ont été mises en examen et sept ont été écrouées. Elles sont soupçonnées d'escroquerie en bande organisée au préjudice de la Caisse primaire d'assurance maladie, rapporte La Provence.
D'après les enquêteurs de la brigade financière de la sûreté départementale des Bouches-du-Rhône et ceux du Groupe d'intervention régional, elles auraient escroqué près d'un million d'euros.
Selon le quotidien régional, deux hommes ont créé cinq sociétés de conseil et embauché des employés. Ces derniers se déclaraient en arrêt maladie quelques semaines après leurs embauches avec des certificats médicaux falsifiés. Ils touchaient ainsi les indemnités à la hauteur de leurs faux salaires.
http://www.20minutes.fr/marseille/1574811-20150330-marseille-pres-million-euro-escroque-assurance-maladie

dimanche 29 mars 2015

Les profs remplaçants toujours aux abonnés absents

L'hiver a été rude. Dans les écoles, les collèges et les lycées du département, la liste des profs malades non remplacés transforme depuis plusieurs semaines les plannings en gruyère. Dans son dernier communiqué de presse la fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE), tire la sonnette d'alarme. Elle publie l'emploi du temps à trou d'un collégien de 5e entre le 16 et le 20 mars : prof de maths absent, prof de Français absent, prof d'Allemand absent. En tout, treize des trente-deux heures hebdomadaire d'enseignement ont sauté. Au collège de Pin Justaret la prof d'histoire et géo a été absente pendant trois semaines sans être remplacée, et en début d'année c'est le prof de Français des secondes et premières qui a été absent pendant un mois sans que ça n'émeuve personne. Au collège des Chalets c'est aussi une prof d'histoire géo qui n'a été remplacée que pour six heures de cours depuis les vacances de Noël. La semaine dernière seulement deux des six enseignants étaient présents à l'école de la Patte d'oie à Toulouse. Mais la encore les remplaçants étaient aux abonnés absents. Il aura également fallu trois semaines, la mobilisation des parents et l'intervention d'un député pour qu'une institutrice en en congé de maternité soit enfin remplacée à l'école Didier Daurat. Selon le syndicat SNU-IPP une centaine d'écoles de Haute-Garonne connaîtraient des problèmes de remplacement. Jeudi 26 mars, l'inspecteur d'académie annonçait de son côté dix demandes de remplacement en cours de traitement pour le second degré. «C'est vrai que nous nous retrouvons parfois face à des situations pour lesquelles nous n'avons pas de réponse, mais nous ne sommes pas dans une situation dramatique. Toutefois, quand on n'a pas le remplaçant on ne peut pas le nommer» tempère Jacques Caillaud. Pour améliorer la situation dans le premier degré, l'inspecteur d'académie promet d'ailleurs de lancer dès la semaine prochaine le recrutement de 18 à 20 professeurs vacataires. Dans le second degré la gestion des remplacements à l'échelle de l'académie complique la donne. Mais syndicats comme inspecteur s'accordent au moins sur un diagnostic minimal : certaines disciplines comme les mathématiques sont en déficit chronique de profs, les jeunes diplômés préférant faire carrière dans le privé. La discipline se retrouve donc privée de ses titulaires de zones de remplacements (TZR) qui sont directement affectés à des classes. Pour les syndicats d'enseignants le manque de remplaçants est la conséquence directe des années Sarkozy. La création de 60 000 postes promis par Hollande ne suffit pas à compenser les 80 000 postes perdus lors du précédent quinquennat. Dans un département comme la Haute-Garonne, qui a accueilli 2 500 nouveaux élèves à la rentrée 2014 et s'apprête à en accueillir 2 572 supplémentaires à la rentrée 2015, la hausse des effectifs enseignants permet tout juste de faire face à la pression démographique, analysent Christophe Manibal pour le Snes et Jean-Philippe Gadier pour le Snu-Ipp.
En savoir plus sur http://www.ladepeche.fr/article/2015/03/29/2076532-les-profs-remplacants-toujours-aux-abonnes-absents.html#XSSvxRYiLZjrylCj.99
 

samedi 28 mars 2015

Ain. Une institutrice giflée par la mère d’un élève

Une institutrice de l’école des Charmettes de Lagnieu a porté plainte vendredi 20 mars pour violences.
A la sortie des classes, une mère d’élève l’a agressée dans la cour de récréation et l’aurait même giflée. Le motif de l’altercation aurait été la confiscation par l’enseignante d’une montre d’un élève de CM2. Une enquête de gendarmerie est en cours

http://www.leprogres.fr/ain/2015/03/27/une-institutrice-giflee-par-la-mere-d-un-eleve

vendredi 27 mars 2015

Sanctions à l'encontre d'un cartel des farines

L'Autorité de la concurrence a annoncé hier avoir sanctionné financièrement trois meuniers français. Elle a infligé une amende globale de 1,138 million d'euros à Grands Moulins de Strasbourg (518.000 euros), Minoteries Cantin (320.000 euros) et Axiane Meunerie (300.000 euros), indique Le Monde.

L'Autorité de la Concurrence a invoqué le motif d'une entente sur le prix de la farine vendue aux boulangers pour condamner les trois meuniers.

Cette affaire est liée à celle menée pour mettre au jour un cartel des
farines dans l'Hexagone mais aussi entre la France et l'Allemagne. 
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/03/27/97002-20150327FILWWW00139-sanctions-a-l-encontre-d-un-cartel-des-farines.php

jeudi 26 mars 2015

Balkany visée par une plainte pour favoritisme


Deux juges d'instruction de Nanterre enquêtent sur "des soupçons de favoritisme concernant les choix effectués pour le marché de la reconstruction d'un collège" dans les Hauts-de-Seine alors qu'Isabelle Balkany était chargée des affaires scolaires au conseil général, révèle aujourd'hui le procureur de la République.

Une information judiciaire contre X a été ouverte en mars 2014 pour des faits présumés de "favoritisme, complicité et recel de favoritisme" portant sur un marché de 39,8 millions d'euros passé en 2008 pour la reconstruction et l'entretien du collège Pompidou de Courbevoie. Ladite plainte faisait suite à un signalement de la chambre régionale des comptes (CRC) d'Ile-de-France adressé un mois plus tôt au parquet de Nanterre, et dont l'existence a été révélée mardi par le site d'information Mediapart s'appuyant sur une "note confidentielle".

A l'époque, l'épouse et première adjointe du maire de Levallois-Perret Patrick Balkany, actuellement mise en examen à Paris pour "blanchiment de fraude fiscale" dans une autre enquête, était la vice-présidente du département chargée des affaires scolaires. Le conseil général avait voté le 16 février 2007, alors présidé par Nicolas Sarkozy, le principe du recours à un Partenariat public privé (PPP) pour cette opération.

Or selon la note citée par Mediapart, "le recours à ce montage complexe n'était pas fondé et n'a été qu'un moyen de contourner les règles de la commande publique auxquelles aurait dû être soumise cette opération". Ce choix du PPP "n'était guidé que par l'intention de confier des prestations à des entreprises que [Mme Isabelle Balkany] connaissait, en échappant aux contraintes du code des marchés publics", poursuit la note reprise par le site d'information.

A ce jour, Isabelle Balkany "n'a jamais été questionnée ni convoquée" dans le cadre de ce dossier "vide de toute consistance sur le fond" et "au surplus prescrit selon l'analyse même de la CRC", a réagi son avocat Grégoire Lafarge.
 

mercredi 25 mars 2015

Un conteneur pour mamy et papy au fond du jardin

Faire emménager les seniors dans des conteneurs, posés au fond du jardin. L'idée fait son chemin en Belgique : il s'agirait d'une solution avancée pour répondre à un manque de place en maisons de retraite. Explication.
Au premier abord, cela ressemble  à une boutade. L'idée est pourtant très sérieuse, et a été avancée pour résoudre un problème qui n'est pas moins sérieux : afin de répondre au manque de places en maisons de retraite, un projet développé en Flandre (Belgique) envisage de construire...des conteneurs aménagés pour héberger des seniors. Ces grosses boîtes à ossature métallique sont destinées, par exemple,  à être installées dans les jardins. Côté wallon, l'idée été fraichement accueillie. Pour Maxime Prévot, le ministre de l'action sociale, ce projet "pose humainement question ", a-t-il lâché dans une interview à L'Avenir.

De fait, l'histoire n'a rien d'un gag, encore moins d'une situation dégradante pour les plus âgés. Le terme "conteneur" désigne en fait une habitation flexible, qui peut être placée ou retirée d'un jardin en une journée. Tout en désengorgeant les maisons de retraite, donc. Un visuel, publié sur le site de La Libre Belgique, montre une petite habitation toute en longueur, avec de larges ouvertures en verre et un intérieur tout en bois.  L'idée est de permettre aux enfants ou petits-enfants de prendre soin de leurs parents ou grands-parents qui sont en bonne santé, mais ne peuvent pas tout à fait vivre seuls.
Des conteneurs à vivre, aménagés pour la vie de tous les jours : en Belgique, l'idée n'en est qu'à ses balbutiements. Mais ailleurs, le concept a déjà été mis en pratique. Des
étudiants vivent déjà dans des conteneurs de transport maritime recyclés aux Pays-Bas, en Allemagne, au Canada...ou au Havre. Là aussi, il faut répondre à une pénurie de logements. Cette fois pour les jeunes adultes.

mardi 24 mars 2015

OL: Yoann Gourcuff absent quatre semaines

Yoann Gourcuff a bel et bien rechuté. De retour samedi contre Nice, le meneur de jeu de l'Olympique Lyonnais était sorti en tout début de seconde période, après s'être fait mal sur une frappe. Les examens effectués lundi ont révélé une déchirure aux ischio-jambiers, selon L'Equipe.

D'après le quotidien, il faudra compter quatre (nouvelles) semaines d'absence pour l'ancien Bordelais. S'il pourrait donc être rétabli pour les derniers matchs au mois de mai, il n'est toutefois pas certain de le revoir sous le maillot lyonnais. En fin de contrat en juin, Gourcuff était sorti d'une manière - il avait filé directement au vestiaire sans un mot pour personne - qui a fortement agacé son entraîneur et son président.
http://www.20minutes.fr/sport/football/1569919-20150324-ol-yoann-gourcuff-absent-quatre-semaines

lundi 23 mars 2015

Furieuse de s'être fait confisquer son iPhone, une ado tente d'empoisonner sa mère à la javel

VU SUR... ABC NEWS. On pensait que les nouvelles technologies pouvaient rendre accros. Elles peuvent aussi vous faire perdre tout sens des réalités. Une adolescente du Colorado va devoir répondre d'une double tentative de meurtre sur sa mère qu'elle a tenté d'empoisonner pour lui avoir confisqué son iPhone.
Une adolescente américaine de 12 ans a été interpellée vendredi dernier pour avoir tenté d'empoisonner sa mère. Une histoire déjà suffisamment sordide si l'origine du conflit familial n'était pas d'une banalité confondante.
Début mars, une habitante de Boulder (Colorado) trouve que l'eau utilisée pour son smoothie est un peu plus chlorée que d'habitude, explique le site d'ABC news. La femme est hospitalisée quelques jours plus tard. Dans ses analyses, des traces d'eau de javel. Sa fille a reconnu avoir mis du produit dans la carafe d'eau de la table de chevet de sa mère. Le motif : elle lui avait confisqué son iPhone.
Furieuse, l'ado a indiqué qu'elle voulait "tuer" sa mère. Celle-ci est sortie de l'hôpital et se porte mieux. Sa fille a été arrêtée et incarcérée. Elle va devoir répondre d'une double tentative de meurtre au premier degré. Un plan machiavélique mis en place par la jeune fille. "Elle avait tout pré-planifié tout cela à plusieurs reprises", a indiqué le bureau du shérif.

dimanche 22 mars 2015

Nord: violente agression d'un contrôleur SNCF

Trois jeunes doivent passer en comparution immédiate lundi à Valenciennes (Nord) après l'agression d'un contrôleur samedi, qui a perturbé le trafic dans la région après le droit d'alerte exercé par des agents SNCF, selon plusieurs sources concordantes.

A 6H38, un contrôleur avait remarqué plusieurs individus se présentant ivres à l'embarquement et leur avait demandé leur billet, mais la discussion avait tourné court: ces jeunes gens s'étaient rués sur le contrôleur et l'avaient passé à tabac, usant de gaz lacrymogène et lui cassant des côtes, a rapporté à l'AFP un porte-parole de la SNCF, confirmant une information de La Voix du Nord.

Âgés de 19 à 23 ans

Un des agresseurs a proféré des menaces de mort à l'encontre des policiers et aussi crié "la France, on va tous l'avoir à la kalach", a indiqué à l'AFP le procureur de Valenciennes François Pérain. Le contrôleur agressé doit observer "une incapacité totale de travail de trois semaines à la suite de fractures aux côtes", a-t-il précisé. Les trois individus interpellés, âgés de 19, 20 et 23 ans, doivent être jugés en comparution immédiate lundi à 13H30, selon cette même source.

Le trafic est revenu à la normale à 17H00, après qu'il y a eu "18 trains touchés" par le mouvement, a indiqué un porte-parole de la communication régionale de la SNCF. "En début de semaine prochaine, une réunion va avoir lieu à la sous-préfecture de Valenciennes pour évoquer le sujet de la sécurité en gare de Valenciennes", a précisé ce porte-parole.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/03/21/97001-20150321FILWWW00157-nord-violente-agression-d-un-controleur-sncf.php

vendredi 20 mars 2015

Drame de «Dropped» : les proches des victimes ne décolèrent pas

La mère de Lucie Mei-Dalby, l'une des huit victimes françaises du crash d'hélicoptères survenu le 9 mars en Argentine, pourra finalement accompagner la dépouille de sa fille, dont le rapatriement en France est prévu dimanche.
Après plusieurs jours de tergiversations, la société Adventure Line Productions (ALP), qui produit le jeu télévisé «Dropped», a finalement accédé à sa demande.

Dans un communiqué diffusé jeudi, le président d'ALP, Franck Firmin-Guion, s'est expliqué sur cette décision tardive, dix jours après le drame : «C’est seulement hier (mercredi, ndlr) en début d’après-­midi, après un recoupement d’informations de nos différents contacts, que nous avons pu envisager très sérieusement un retour des victimes dimanche. Dès cette certitude acquise, nous avons proposé aux familles de se rendre à Buenos Aires ce soir (jeudi, ndlr) pour accompagner leurs proches.» La société de production dit aussi être «en contact quotidien avec les familles et les proches pour coordonner et restituer au mieux les informations».

Ce n'est pas l'avis de proches des victimes, qui estiment être maintenus dans le flou. «On nous a totalement laissé tomber. Il était hors de question que je laisse ma fille revenir seule, c'est pas possible. C'est impossible, c'est comme si je l'abandonnais. Je suis prête à leur montrer (à ALP, ndlr) qu'ils ne pourront pas échapper à leurs responsabilités», colère Bénédicte Mei, la mère de Lucie Mei-Dalby, sur I-télé. Celle qui, selon la chaîne, sera la seule mère de victimes dans l'
avion dimanche se dit «triste qu'il n'y ait pas d'autres personnes» avec elle.

Avant le communiqué d'ALP, elle avait dénoncé,
dans les colonnes du «Parisien/Aujourd'hui en France», le «mépris» de la société de production qui, selon elle, mène les proches des victimes «en bateau». Le frère de Florence Arthaud, autre victime du drame, avait déploré l'absence de communication d'ALP et «une sécurité qui n'a pas été mise au premier plan».

«Chasse à l'image»

Hubert Arthaud, lui-même pilote d'hélicoptère, réitère ses critiques aujourd'hui sur BFMTV : «On est dans une chasse à l'image. On a complètement zappé les règles de sécurité. On a pourtant des pilotes qui ont plus de 10 000 heures de vol, qui sont des pilotes chevronnés mais qui commettent cette imprudence, qui font un vol désorganisé et beaucoup trop empressé».

Selon lui, les règles de sécurité auraient été de «faire décoller les deux hélicoptères l'un après l'autre», non simultanément comme le montrent les images du drame. Il aurait fallu «que le premier hélicoptère se mette en (vol, ndlr) stationnaire, qu'il définisse une altitude de vol avec le deuxième hélicoptère. Qu'il n'y ait pas cette excitation, cette urgence à prendre le plus d'images possibles».

«Cette chasse à l'image ne permet pas de respecter les consignes de sécurité et j'ai l'intime conviction que l'organisation n'a pas fait de briefing de sécurité, ce qui aurait évité l'accident».


http://www.leparisien.fr/faits-divers/video-drame-de-dropped-les-proches-des-victimes-ne-decolerent-pas-20-03-2015-4620585.php

jeudi 19 mars 2015

Polémique : Paris Match publie la photo des cadavres des frères Kouachi

« Le poids des mots, le choc des photos ». C’est avec cette devise que Paris Match choisit ses sujets chaque semaine. Ce jeudi, l’hebdomadaire a décidé de revenir sur la traque des frères Kouachi durant les attentats sanglants de janvier dernier et publie la photo des cadavres des deux terroristes, juste après l’assaut du GIGN à Dammartin-en-Goële.Un choix qui ne fait pas l’unanimité.
« On les publie parce que ce que ce sont des photos pour l'Histoire », s’est justifié mercredi soir Olivier Royant, directeur de la rédaction de Paris Match, au micro d’Europe 1. « On a suivi l'assaut de Dammartin devant nos télévisions. On a vu des explosions, on a entendu des bruits et des coups de feu. Et l'on a là, à travers ces photos, la fin de cavale des frères Kouachi, 48 heures de chasse à l'homme ».
Publiées en noir et blanc (car elles « étaient trop dures en couleurs »), les images montrent les corps de Saïd et Chérif Kouachi, allongés sur le bitume, l’un d’eux face contre terre. Sur Twitter, les internautes s’interrogent de leur côté sur la nécessité d’une telle publication
http://www.ladepeche.fr/article/2015/03/19/2070165-polemique-paris-match-publie-photo-cadavres-freres-kouachi.html

mercredi 18 mars 2015

Ferme mouroir à Sospel: la justice confisque les animaux

Deux frères âgés et célibataires, agriculteurs à la retraite, vivaient entourés de plus de 80 animaux à Sospel. La justice vient de les reconnaître coupables de mauvais traitements, incapables d’entretenir leur cheptel.
Le tribunal correctionnel de Nice a pris en compte l’expertise psychiatrique qui conclut à une altération de leur discernement. Les juges ont dispensé de peine César, l’aîné.
En revanche, Gabriel a été condamné à 3 000 euros d’amende. Surtout, la justice a confisqué les animaux et interdit aux deux frères d'en détenir à nouveau.
http://www.nicematin.com/sospel/ferme-mouroir-a-sospel-la-justice-confisque-les-animaux.2142493.html

mardi 17 mars 2015

Après s'être battus contre la maladie de leur fils, ils sont menacés d'expulsion

Lorsqu'ils ont appris la maladie de leur enfant de 4 ans, Sandrine et David ont remué ciel et terre. Après le combat de toute la famille contre l'hypoplasie médullaire, c'est une nouvelle bataille qu'ils doivent gagner à présent pour éviter dans quelques jours l'expulsion de leur maison.
«Cela remonte à 2010, lorsqu'Alexis a dû être greffé du foie en urgence. Son papa n'a pas hésité à être son donneur. Cela a entraîné un arrêt de travail forcé de six mois», explique Sandrine. Durant ce temps il a été impossible au couple de payer leur crédit immobilier et les parents ont fait une demande à l'assurance attenante au crédit immobilier pour qu'elle prenne le relais puisqu'il était question de maladie. «Cependant, l'assurance n'a rien payé et l'organisme créditeur a réclamé la totalité de ces six mois. Je me suis empressé de régler par chèque pour ne pas avoir de soucis», témoigne Sandrine.
Cependant, le chèque n'a pas été déposé durant l'année suivant son émission. «L'organisme créditeur a également rejeté les prélèvements. Chaque mois, c'est moi qui faisais les virements à partir de mon compte personnel», explique la maman qui aujourd'hui doit payer tous les mois son crédit immobilier.

Vente forcée le 27 mars

«J'ai toutes les preuves en main pour chaque recours». En procès contre l'établissement de prêt depuis 2010, elle est à bout de souffle.
Une audience d'orientation s'est déroulée en novembre dernier. «Notre avocate était présente. Elle a tourné le dos à ses clients en se mettant en accord avec le crédit immobilier sans nous prévenir. à cette date, j'étais à l'hôpital pour mon fils», fustige la maman.
Aujourd'hui, Sandrine travaille avec une nouvelle avocate.
«La Banque de France qui a tous les papiers en main, avec les preuves de paiement nécessaires, est de notre côté», assure Sandrine. Dans son nouveau combat elle peut compter sur le soutien de l'association créée suite à la maladie de son fils. Mais pour l'heure la vente forcée de la maison de la famille doit toujours avoir lieu le 27 mars. Une pétition lancée par la famille sur le site www.petitions24.net a recueilli à ce jour 522 signatures.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/03/17/2068228-les-parents-d-alexis-menaces-d-expulsion.html

lundi 16 mars 2015

Ibrahimovic : «Pays de merde»

Infosport+ a capté une séquence dans les couloirs du Stade Chaban-Delmas où Zlatan Ibrahimovic perd ses nerfs après la défaite du PSG à Bordeaux (3-2). Le géant suédois aurait déclaré : «En 15 ans, je n'ai jamais vu un tel arbitre... Dans ce pays de merde ! Ce pays ne mérite pas le PSG».

http://sport24.lefigaro.fr/football/ligue-1/Homes-Clubs/paris-sg/fil-info/ibrahimovic-pays-de-merde-741747

dimanche 15 mars 2015

Air France: les syndicats refusent une réunion

Les syndicats représentatifs d'Air France annoncent dans un communiqué leur intention de boycotter la réunion prévue lundi avec la direction du groupe pour renégocier les accords d'entreprise.

"Au lendemain du scrutin des élections professionnelles au sein d'Air France, les organisations syndicales qui viennent de recevoir la légitimité des salariés de l'entreprise ont décidé de refuser de se rendre à la convocation du président Alexandre de Juniac lundi 16 mars", peut-on lire dans ce communiqué daté de dimanche.

Les syndicats "considèrent que les multiples déclarations médiatiques d'Alexandre de Juniac, président de la holding Air France-KLM, compromettent le dialogue social au sein de la compagnie Air France", ajoute le texte.

Le PDG d'Air France-KLM, Alexandre de Juniac a annoncé le 9 mars dans Les Echos qu'il réunirait lundi 16 mars les syndicats de la compagnie aérienne pour renégocier les accords d'entreprise.

Le groupe Air France-KLM, qui s'efforce de faire face à une concurrence exacerbée dans le secteur aérien, en particulier des compagnies à bas coûts, a annoncé le mois dernier vouloir accélérer ses économies.
La CGT a perdu sa place de premier syndicat et chuté à la quatrième place, à 14,26% des voix, à l'occasion des élections professionnelles à Air France qui ont eu lieu jeudi, selon un document consulté vendredi par Reuters.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/03/14/97001-20150314FILWWW00183-air-france-les-syndicats-refusent-une-reunion.php

samedi 14 mars 2015

Disneyland ne fait pas de fleur aux soldats de Vigipirate

Disneyland Paris a refusé de faire bénéficier d'un tarif réduit une centaine de militaires mobilisés pour Vigipirate qui voulaient visiter le parc pendant de leur jour de permission. Les soldats ont pourtant reçu le soutien de l'État.
Malgré le soutien de l'État, une centaine de militaires mobilisés pour Vigipirate, qui voulaient visiter Disneyland Paris à tarif réduit lors de leur jour de permission, se sont vus opposer une fin de non-recevoir.
Un dirigeant du parc a indiqué à un représentant de l'Etat, qui tient à rester anonyme, avoir "déjà été sollicité à plusieurs reprises" au sujet de la mise en place de tarifs réduits pour des militaires. Il lui a rappelé que la première attraction touristique d'Europe n'avait "pas d'accords particuliers" avec l'administration à propos de ces hommes stationnés en région parisienne dans le cadre de Vigipirate.

La hiérarchie militaire "est bien au courant de notre position sur le sujet", a assuré le dirigeant tout en "remerciant" les militaires postés en Île-de-France pour la sécurisation de sites sensibles de leur "investissement dans le cadre de (leur) mission difficile".
Un des sites les plus surveillés de région parisienne
"Il semble qu'il est préférable d'être retraité ou d'appartenir à un comité d'entreprise pour avoir une réduction à Disney plutôt que d'exercer des missions de sécurisation antiterroriste!" a commenté, amer, le représentant de l'État qui a tenté de négocier ce tarif réduit.
Sollicitée par l'AFP, la direction d'Euro Disney n'était pas en mesure de répondre dans l'immédiat. De leur côté, les services du gouverneur militaire de Paris n'ont pas souhaité commenter. L'armée "entretient des relations avec les dirigeants" d'Euro Disney ne serait-ce que parce que "des soldats sont déployés autour du parc" pour en assurer la sécurité, se sont-ils bornés à rappeler.
Le parc Disneyland Paris, à Marne-la-Vallée (Seine-et-Marne), et ses 14 millions de visiteurs annuels, est l'un des sites les plus surveillés de région parisienne dans le cadre de la prévention du terrorisme, et comme ailleurs, la sécurité a encore été renforcée depuis les attentats de Paris en janvier.

vendredi 13 mars 2015

Quinze jours pour récupérer le corps d'Elia, bloqué à Toulouse

«Incompréhensible, inadmissible, inacceptable», s'indigne Jean-Luc Cantaloube, maire de Saint-Antonin-de-Lacalm et président de la communauté de communes Centre Tarn, qui «n'a jamais vu ça». «Terrible, cauchemardesque, ubuesque», complète Françoise, fille de la disparue. Elia Amiel, 86 ans, est décédée jeudi 26 février à 20 heures à l'hôpital Purpan de Toulouse. Quinze jours après, sa famille n'a toujours pas pu récupérer le corps, pour pouvoir inhumer dignement l'aïeule dans le caveau qui l'attend à Saint-Antonin-de-Lacalm, au côté de feu son époux.
«Maman se plaignait de maux de ventre. On suspectait une péritonite. On l'a transportée à l'hôpital d'Albi, d'où elle a été transférée à Purpan, dans l'unité Pierre-Paul-de-Riquet. On nous a dit l'avoir mise dans un coma artificiel, pour ne pas qu'elle souffre, avant de lui enlever l'estomac», dit Françoise.

«Des cauchemars la nuit»

La vieille dame n'a hélas pas survécu. C'est alors qu'après celle de sa perte, une autre épreuve douloureuse attendait les siens. Sur les causes de la mort, «l'hôpital aurait eu un doute, demandant un examen à l'institut médico-légal de Toulouse, qui n'aurait rien révélé d'anormal. Depuis, plus rien pendant deux semaines», dit le maire de cette commune de 260 habitants, qui se démène depuis une semaine pour aider ses administrés dans la difficulté.
La famille décrit une situation kafkaïenne, des services qui se renvoient la balle, d'un courrier entre Toulouse et Albi qui se serait perdu... «Le porteur a dû y aller à vélo, et crever trois fois en route. Parfois, on en rirait presque», dit Françoise au nom des proches, qui sont à bout. «Nous sommes quatre enfants heureusement. On s'épaule. Il y a aussi les huit petits-enfants et les dix arrière-petits-enfants. Certains en font des cauchemars la nuit.» «Un calvaire» vigoureusement dénoncé par le maire, qui «ne sachant plus quel levier actionner», a alerté «La Dépêche du Midi». Pour lui, le trop long silence des autorités alimentait «toutes les suppositions les plus variées et les plus extrêmes. Qu'il y ait eu un problème administratif ou technique, on peut le comprendre», mais ce qui excède le plus l'élu local, «c'est que personne n'ait eu la décence et le courage d'informer la famille».

Débloqué hier soir

«Le corps a bien été examiné le 27 février par l'Institut médico-légal. Le CHU a suivi la procédure et a transmis les documents dans les temps. Il n'y a aucun souci de ce côté-là», confirme Dominique Soulié, directeur de la communication de Purpan, qui renvoie sur le parquet de Toulouse, injoignable hier.
Le maire a aussi fait appel «au secrétaire général de la préfecture du Tarn, Hervé Tourmente, le seul à s'être mobilisé et qu'il faut remercier». Des efforts qui ont fini par payer : «J'ai reçu le permis d'inhumer hier soir jeudi. Le corps va pouvoir être rapatrié. On nous a annoncé que la dame est morte de complications digestives. Tout ça pour ça», dit le maire, partagé entre agacement et soulagement. Demandant à ce «qu'on revienne à des pratiques plus humaines», Jean-Luc Cantaloube espère que ce cas édifiant «servira à ce que nul ne revive ça à l'avenir».
«Tout ce qui nous intéresse, dit la fille d'Elia Amiel, c'est de pouvoir enfin l'enterrer, et de faire notre deuil.»
http://www.ladepeche.fr/article/2015/03/13/2066056-quinze-jours-recuperer-corps-elia-bloque-toulouse.html

jeudi 12 mars 2015

Nord: A 7 ans, il vient à l'école avec un pistolet semi-automatique

Un enfant de sept ans s'est présenté, mercredi matin, à son école de Bruay-sur-l'Escaut, près de Valenciennes, avec une arme de poing dans son cartable.

Très vite confisquée

«Un enfant avait dans son cartable une arme de poing», a déclaré une source policière à l'AFP, ajoutant que l'arme, confisquée, avait «été trouvée après une réquisition du directeur: c'est certainement un enfant qui a dit à un autre enfant "untel à ceci dans son cartable"...». Selon France 3, l'arme, un pistolet semi-automatique de calibre 6.35, n'était pas chargée mais en état de fonctionnement.

Achetée par le père de l'enfant

Après avoir été placé en garde à vue, «le père de l'enfant a reconnu qu'il avait acheté cette arme à une connaissance», a rapporté cette source policière, ajoutant qu'«il l'avait déposée sans précaution à un endroit dans la maison et le petit est tombé dessus».
La nature de l'arme et le profil de la famille n'ont été communiqués ni par la source policière ni par la direction de l'école.
http://www.20minutes.fr/lille/1560703-20150312-nord-7-ans-vient-ecole-pistolet-semi-automatique

mercredi 11 mars 2015

Emploi salarié : 74 000 postes détruits en France en 2014

Malgré une stabilisation au 4ème trimestre grâce à l'intérim, l'économie française a détruit 74 000 postes dans le secteur marchand en 2014, un chiffre définitif plus mauvais que prévu selon l'Insee.
Dans sa dernière estimation en février, l'Insee tablait sur la destruction de 67 600 emplois.

Des pans entiers de l'économie en raison de la faiblesse de la croissance sont touchés comme dans l'industrie avec une baisse de 1,2%) mais surtout la construction avec une chute de -3,5%. «Dans l'industrie, la situation s'est détériorée sans discontinuer depuis 2001, le secteur ayant perdu en 14 ans un quart de ses effectifs, soit près d'un million d'emplois. La construction, quant à elle, a rayé de la carte 160 000 emplois (-10,6%) depuis le 3e trimestre 2008», précise l'Insee. En revanche, les secteurs tertiaires (bureaux, administrations,...) et l'intérim sont repasser très légèrement dans le vert. L'intérim a surtout profité de l'embellie du 4 éme trimestre. La hausse au cours de cette période a été de 24 100 emplois (4,7%) ce qui a permis d'effacer la baisse de même ampleur sur la période précédente.
Pour 2015,
le gouvernement se veut plus optimiste avec une croissance qui pourrait être de l'ordre de 1% contre 0,4% en 2014. «A partir de 1%, on recrée de l'emploi», avait assuré en février Michel Sapin, le ministre des Finances. Pour autant, l'Insee est beaucoup plus mesuré et s'attend encore à la destruction de 11 000 postes au premier semestre 2015. Même si les aides avec le Crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE) et les autres mesures du Pacte de responsabilité devraient contribuer à limiter la casse. Selon l'Insee, ces dispositions vont permettre de sauver ou de créer 80 000 emplois en 2015. En outre, le gouvernement va tenter de faire mentir ces pronostics en accélérant les signatures de nouveaux contrats aidés pour atteindre les 445 000 d'ici la fin de l'année. Revers de la médaille, l'Etat va devoir trouver 170 millions supplémentaires pour financer ce coup de pouce. http://www.leparisien.fr/economie/emploi/emploi-salarie-74-000-emplois-postes-en-france-en-2014-11-03-2015-4594259.php

mardi 10 mars 2015

Yannick Delpech répond aux révoltés de Masterchef

Le chef de l'Amphitryon, juré de l'émission de TF1, répond aux accusations de deux Toulousains ayant participé à la sélection controversée de Marseille, le 4 mars.
Y aurait-il de la moutarde dans l'aïoli ? La marmite télévisuelle et médiatique semble bien proche de l'explosion, en tout cas, après la sélection controversée, à Marseille, le 4 mars, des candidats pour la saison 5 de Masterchef, l'émission de TF1 destinée à faire émerger de nouveaux talents culinaires.
Le mistral glacial qui soufflait au pied du Mucem, à l'entrée du Vieux Port, a été gagnant pour 30 des 300 candidats seulement. Mais pour les 270 qui n'ont pas été retenus, la potion est amère. Au point qu'une polémique est née rapidement à l'ombre de la Bonne Mère, enflant sur les réseaux sociaux.
Le Toulousain François Rommelaere fait partie de ces déçus du concours, dont certains se sont même regroupés sous la bannière des «Révoltés de Masterchef».
Cet autoentrepreneur dans le service à la personne est passionné de cuisine : «Lorsque j'ai rencontré Simon Carlier, le restaurateur toulousain du Solides, aux carmes, révélé par Masterchef, il y a un an et demi, je me suis décidé à sauter le pas et je me suis porté candidat à l'émission de TF1», raconte le jeune homme dynamique, qui a participé aux présélections dès juillet 2014 pour se retrouver en compétition au bord de la Méditerranée, début mars : «Les conditions, le froid, l'attente debout pendant des heures, ça fait partie du jeu, mais la sélection de 30 candidats sur 300 était statistiquement impossible. J'ai eu la chance d'être remarqué par le chef Gilles Goujon de Fonjoncouse, dans l'Aude, dont je suis originaire, qui a dégusté avec gourmandise ce que j'avais préparé en me disant que c'était très bien. Mais je n'ai pas été retenu, alors que d'autres, qui n'ont pas été testés, ont été sélectionnés», affirme-t-il. Faty, coiffeuse toulousaine fan de cuisine, elle aussi non retenue, renchérit : «20 minutes de délibération pour 300 candidats ce n'est pas sérieux».
Yannick Delpech, juré de Masterchef, conteste «absolument» les accusations des «révoltés». Le chef de l'Amphitryon, la table étoilée columérine, affirme, «l'esprit tranquille» : «Tous les plats ont été goûtés par les trois chefs ou par les goûteurs des trois équipes de dix, sauf quelques préparations qui, visuellement, ont été écartées. Nous sommes des professionnels. Les conditions dantesques avec un vent à 120 km/h ne pouvaient être prévues, en revanche. C'est un concours et c'est de la TV, on cherche aussi des personnalités. On a choisi en notre âme et conscience». Masterchef à Marseille, un drôle de pastis…
http://www.ladepeche.fr/article/2015/03/10/2063814-yannick-delpech-repond-aux-revoltes-de-masterchef.html

lundi 9 mars 2015

Ain. Un retraité handicapé privé de soins infirmiers

Cloué dans son fauteuil, Guy-Pierre Janin a besoin de soins médicaux au quotidien. Ce retraité, âgé de 86 ans, vit avec sa femme à Reyssouze, petite commune du Val de Saône.
Lourdement handicapé, il recevait des soins à domicile depuis le mois de novembre mais un incident l’a privé de son infirmière. Depuis, plus aucun cabinet de son secteur n’accepte de le prendre en charge.
http://www.leprogres.fr/ain/2015/03/08/un-retraite-handicape-prive-de-soins-infirmiers

dimanche 8 mars 2015

9000 € d’un « trop-perçu » de la Caisse d’allocations familiales

L’angoisse n’est pas venue tout de suite. Lorsque mi-décembre dernier, Christophe Reuchet reçoit un courrier de la Caisse d’allocations familiales lui réclamant la somme de 9 101 €, il pense à une erreur.
« J’avais reçu le même courrier l’année précédente, à la différence qu’à l’époque, on ne me réclamait « que » 4 600 €», raconte le quinquagénaire qui vit à Pusy-Epenoux. « J’avais immédiatement pris rendez-vous avec ma conseillère, qui m’avait rassuré, et annulé ma dette, évoquant une erreur de la CAF. »
À la réception du second courrier un an plus tard, Christophe Reuchet pense en toute logique que la CAF s’est à nouveau trompée. Pourtant, il apprendra quelques semaines plus tard qu’il devra bel et bien payer la somme qu’on lui réclame…
Victime d’un accident du travail en 2007 qui le prive à 68 % de l’usage de son bras, Christophe Reuchet perçoit l’allocation adulte handicapé depuis 2012. Son handicap est reconnu par la Maison départementale des personnes handicapées, il peut donc recevoir sans souci l’AAH. C’est au niveau du calcul de l’allocation que l’erreur se situe…
Car son montant est évalué par la CAF sur la base de ressources trimestrielles pour les bénéficiaires qui comme Christophe Reuchet, sont salariés en milieu dit « ordinaire », c’est-à-dire hors établissement spécialisé.
Outre ces ressources, sont également prises en compte les indemnités journalières d’accident du travail perçues et déclarées par le bénéficiaire. Sauf que depuis janvier 2011, suite à une évolution de la réglementation, ces indemnités journalières, bien qu’imposables fiscalement à 50 %, sont prises en compte dans leur totalité pour le calcul de l’AAH. En clair, la référence fiscale n’est désormais plus la bonne référence pour le calcul de l’allocation. C’est cette subtilité qui est à l’origine du drame de M. Reuchet.
« Nous nous sommes plantés », reconnaît d’emblée Denis Schmitt, directeur de la CAF de la Haute-Saône. « En 2013, lorsque M. Reuchet a reçu le premier courrier l’informant d’un trop perçu, nous n’aurions jamais dû annuler la dette. Il y avait déjà bel et bien un trou, car M. Reuchet dans un premier temps n’avait déclaré que 50 % de ses indemnités, probablement en raison de cette confusion entre la base imposable et la base CAF. Nous ne remettons pas en cause sa bonne foi. »

On repart sur de mauvaises bases

Non seulement, la dette est annulée à tort, mais en plus, la Caisse repart sur la même base erronée pour le calcul des nouveaux droits de son allocataire. Christophe Reuchet a donc continué à recevoir une allocation plus élevée que ce que ses revenus lui ouvraient. Sans que personne ne réagisse. Jusqu’au nouveau contrôle annuel, qui intervient chaque fin d’année… « Sur les conseils des agents CAF, j’ai envoyé un courrier à la commission de recours amiable (N.D.L.R. : une commission composée d’administrateurs de la CAF, qu’un allocataire peut saisir dans le cas bien précis d’un trop perçu). On m’avait assuré que ça irait. »
Mais sa dette ne sera pas annulée. Seule une remise de 10 % lui sera accordée. « Je ne comprends pas cette décision », témoigne Christophe Reuchet, qui refuse de payer les 9 000 €. « Je n’ai truandé personne. On m’a répondu que le texte de loi était flou, peut-être, mais je ne suis pas responsable de l’erreur de la CAF. »
Denis Schmitt va proposer à l’allocataire un rendez-vous avec un travailleur social et la responsable adjointe du service allocataires, « d’une part pour lui présenter nos excuses, mais aussi pour trouver une solution sur un échelonnement de ses remboursements ». Christophe Reuchet, lui, affirme vouloir porter plainte contre la Caisse.

http://www.estrepublicain.fr/social/2015/03/07/une-dette-astronomique

vendredi 6 mars 2015

Un octogénaire victime d'un escroc

Ce mardi, il est aux environs de 16 heures, un octogénaire qui venait à peine de se garer sur le parking de la Halle aux grains, en zone bleue, était à la borne d'enregistrement quand il est abordé par un homme de type asiatique. «Cheveux brun, massif pour sa taille», décrit le Chaurien. L'homme commence à lui parler en anglais, expliquant tant bien que mal qu'il vient d'Arabie Saoudite, que sa voiture était en panne et qu'il voulait appeler une dépanneuse depuis une cabine téléphonique située à proximité. Pour appuyer sa bonne foi, il ouvre son portefeuille qui déborde de billets de 50 €. Le Chaurien lui explique que la Poste est là, pas loin quand ils arrivent à hauteur de la cabine téléphonique. L'individu fait comme s'il ne comprenait pas, met sa carte bancaire dans la fente prévue à cet effet dans la cabine téléphonique et explique que la carte étant anglaise, cela ne fonctionne pas ici. Le Chaurien, serviable, glisse alors la sienne et naïvement, sans se cacher, compose le code secret.

Carte bancaire subtilisée

Que s'est-il passé ensuite ? Il est incapable de le dire. Par un tour de passe-passe, la carte a disparu, l'homme lui dit que sa carte a été avalée mais qu'il pourra la récupérer à 17 h 30 quand quelqu'un viendra ouvrir le téléphone. Voyant le monsieur agacé, il lui dit alors : «Bon attendez une demi-heure alors» avant de tourner les talons. L'octogénaire, qui comprend alors très vite qu'il vient de se faire avoir et que l'individu venait habilement de lui subtiliser sa carte bancaire, appelle aussitôt la gendarmerie. Là, les militaires lui conseillent de faire vite opposition à sa carte auprès de sa banque. C'est chose faite ! Dès le soir, toutefois, un retrait de 800 € avait eu lieu sur son compte. Plainte a été déposée.Une affaire qui prouve, si besoin en est, que la plus grande prudence est de mise. Même dans nos petites villes!

jeudi 5 mars 2015

À l'hôpital, les soignants négligent les règles d'hygiène

Une étude sur le personnel à Marseille révèle que moins d'un soignant sur cinq se lave les mains avant d'entrer en contact avec les malades.
En cette période d'épidémie de grippe, il y a un fait qui a de quoi inquiéter les malades hospitalisés: un soignant sur cinq seulement, se lave les mains avant de les toucher. Le chiffre dévoilé il y a quelques semaines lors des États généraux des infections nosocomiales est plus que jamais d'actualité. Car, faut-il le rappeler?, le virus de la grippe et bien d'autres microbes se transmettent par les mains.
«Nous avons nous-mêmes été très étonnés par ces résultats », reconnaît le professeur Philippe Brouqui, chef du service des maladies infectieuses à l'initiative de l'expérience. Jusqu'à présent l'évaluation de l'hygiène des mains reposait soit sur une observation réalisée par des personnes étrangères au service qui suivaient les équipes, soit sur l'étude des volumes de solutions hydroalcooliques consommées. Deux méthodes qui possèdent forcément des biais.
Pour être au plus près de la réalité l'équipe du service a accepté de porter des chaussures dont les talons sont munis de puces électroniques. Plusieurs antennes destinées à repérer ces puces ont été installées aux endroits clés: sous le dispensateur de solution hydroalcoolique en dehors de la chambre, à l'entrée de la chambre et sous le dispensateur situé dans la chambre. Une dernière antenne, au niveau du lit, délimite une «zone de sécurité» où le soignant ne devrait pas pénétrer sans s'être frictionné les mains. Le verdict est sans appel: 22,6 % du personnel soignant se lave les mains avant d'entrer en contact avec les malades et 21 % le font uniquement après. Nous sommes bien loin des taux de lavage des mains de près de 70 % observés lors d'un audit national réalisé par le groupe d'évaluation des pratiques en hygiène hospitalière publié en 2011.
«Dans la vraie vie nous sommes à 20 %, alors même que nous sommes un des services qui consommons le plus de solutés hydroalcooliques… ce qui signifie que cet indicateur n'est pas pertinent », analyse Philippe Brouqui. Aujourd'hui le service des maladies infectieuses de Marseille est passé à l'étape suivante. Le personnel soignant reçoit régulièrement des SMS qui tiennent chacun au courant de sa pratique personnelle. Selon Philippe Brouqui, ce simple rappel a multiplié par deux le taux de lavage des mains. Étape suivante: une alarme se mettra à sonner à chaque fois qu'un soignant s'approchera du lit du malade sans s'être lavé les mains. Reste à savoir si cette mesure concernera tout le personnel et tous les actes.
«Au quotidien, ce n'est pas si simple de se laver les mains en permanence. Si vous avez des gants, si vous tenez un plateau, des médicaments…. Pour progresser et atteindre notre cible nous devons déterminer les gestes les plus à risques pour les patients », estime Philippe Brouqui. Car le but est d'être efficace pour parvenir à faire baisser le nombre d'infections nosocomiales, c'est-à-dire les infections contractées à l'hôpital.
En France un patient sur vingt est atteint d'une affection nosocomiale, soit plus de 15 000 personnes, selon les données de l'Institut de veille sanitaire. Un pourcentage qui n'a pas diminué entre 2006 et 2012.

http://sante.lefigaro.fr/actualite/2015/03/04/23469-lhopital-soignants-negligent-regles-dhygiene

mercredi 4 mars 2015

Joey Starr se moque de Mimie Mathy et des Enfoirés

Joey Starr a publié sur son compte Instagram une capture d’écran du dernier clip des Enfoirés où Mimie Mathy apparaît dans une pose peu flatteuse. Le rappeur illustre ainsi une attaque en règle de la chanson Toute la vie, au centre d’une polémique depuis plusieurs jours.
En légende de sa photo, Joey Starr écrit: «Ha! Les enfoirés je comprends que l'on puisse avoir le tournis ou autre à chanter un truc aussi merdique... Écoutez les paroles, on est presque sur les traces du FN…»

Explications de textes

Depuis plusieurs jours, la chanson de Jean-Jacques Goldman est critiquée pour opposer jeunes et moins jeunes. L’auteur s’est déjà expliqué sur le texte de Toute la vie. Plusieurs membres de la troupe des Enfoirés se sont également exprimés sur le sujet, soit pour défendre la chanson soit pour marquer leurs doutes.
Jean-Jacques Goldman s’en expliquera à nouveau mercredi soir dans Le petit journal de Canal+.
http://www.20minutes.fr/culture/1554255-20150304-joey-starr-moque-mimie-mathy-enfoires

mardi 3 mars 2015

Montpellier : elle laisse ses filles de 2 et 3 ans seules le temps d’un examen

Les enfants de 2 et 3 ans sont restées sans adulte dans l'appartement. La maman a écopé d'une amende avec sursis.
Y a-t-il eu une malheureuse erreur d'aiguillage au sein de la machinerie judiciaire ? La question se pose au sujet de cette mère de famille montpelliéraine. Et a été plaidée cette semaine, dans le prétoire de la correctionnelle, par Me de Foucauld, conseil de cette jeune maman de fillettes âgées de 2 et 3 ans. Une mère prévenue de délaissement de mineurs.
Soit des faits remontants au 15 octobre dernier. Lorsque les pompiers ont été appelés dans cet appartement du Clapas après des appels entendus par des tiers. À leur arrivée, les secours découvrent deux enfants, seules dans ce logement pas très propre ; une odeur "nauséabonde" se dégageant de l'une des chambres (fermée) dans laquelle se trouvait l'une des petites filles.

Des couteaux laissés à portée de mains

Également alertée, la police attendra alors le retour de la mère. Laquelle expliquera n'avoir trouvé d'autre alternative que celle de laisser ses fillettes, le temps de pouvoir aller passer une échographie. Sachant enfin que, ce jour-là, son mari s'était absenté pour un déplacement à l'étranger. Ce qu'elle réitère à la barre.
"Ce n'est pas comme aller acheter une baguette de pain à la boulangerie d'en face", argue le président Tastevin à la prévenue. Le magistrat rappelant "l'état de saleté avancé" de l'appartement, ces couteaux laissés à portée sur une table basse... "Vous ne trouvez pas que c'est dangereux ?", interroge le magistrat. À la suite de ces faits, les enfants avaient été placés. Puis rendus à leur mère. Le conseil général ayant ensuite mis en place un dispositif d'accompagnement pendant quelque temps.
"Il n'y a pas eu carence. Ce dont (cette maman) avait besoin, c'était d'une aide"
Depuis ? La situation est redevenue normale. Ce qu'a constaté entre-temps un juge des enfants. Lequel n'a remarqué aucune maltraitance ni négligence au sein de cette cellule familiale. "Il n'y a pas eu carence. Ce dont (cette maman) avait besoin, c'était d'une aide. On la lui a donnée, elle l'a saisie", estime Me de Foucauld. Revenant sur le caractère traumatisant qu'il y avait à se retrouver devant ce degré de juridiction pour une personne n'ayant jamais eu maille à partir avec l'institution judiciaire.
L'avocate s'interrogeant aussi sur la sanction infligée à sa cliente. Soit une amende de 1 000€, assortie d'un sursis. Et dont la portée pédagogique reste sibylline. Et quand la représentante du parquet n'avait requis aucune peine.
http://www.midilibre.fr/2015/03/02/elle-laisse-ses-filles-seules-le-temps-d-un-examen,1130025.php

lundi 2 mars 2015

Nord: Chaude ambiance autour du combat de coqs

«Pervers!», «Salaud, t'as pas de courage!». En ce dimanche ensoleillé, ils sont une trentaine de militants à balancer des noms d'oiseaux devant le portail de l'école Jacques-Prévert de Gondecourt.
Derrière les grilles vertes, environ une centaine d'amateurs (ou de curieux) des combats de coqs attendent le début de la réunion prévue à 16h30. Un participant menace de répliquer: il est calmé par les organisateurs. Les autres se fraient un chemin, sous les bordées d'insultes, vers la salle où ont lieu les combats.
Le maire Régis Bué se tient à distance. C'est lui qui a mis à disposition cette salle de l'école communale, comme il l'aurait fait «pour n'importe quelle association
«C'est scandaleux de faire ça dans une école, les enfants retrouveront du sang après les combats», l'interpelle l'une de ses administrées. Ambiance.

Lettre ouverte au préfet

Dans cette petite ville (4.000 habitants) du sud de l'agglomération lilloise, le débat fait rage depuis quelques jours, après une «lettre ouverte» adressée au préfet par la Fondation Brigitte Bardot.
Les défenseurs des animaux s'indignent de voir se tenir un combat de coqs dans une localité qui, d'après eux ne peut se prévaloir d'une «tradition ininterrompue» en la matière, contrairement à ce que dit la préfecture. L'association Cause Animale Nord s'est jointe aux protestations, et les deux promettent de porter plainte contre les organisateurs de l'événement. Si le tribunal les suit, les «coqueleux» risquent jusqu'à deux ans de prison et 30.000 euros d'amende pour «actes de cruauté» envers les animaux.

«Pourquoi ils s'énervent aujourd'hui?»

Cette menace, peu d'amateurs la prennent au sérieux. «Dans le sud d'où je viens, on n'empêche pas les gens d'aller à la corrida», s'agace un habitant. «Dans le coin on a toujours connu ces combats, on ne voit pas pourquoi ils s'énervent aujourd'hui», poursuit Laurent.
François est même venu avec Quentin, son fils de 12 ans. C'est ce dernier qui a «repéré l'affiche chez le boulanger». «Tant qu'on n'aura pas vu un combat, on ne pourra pas juger», explique le père. En plus son fiston bénéficiera d'une entrée gratuite car il a moins de 14 ans. «Y amener des enfants, c'est pire que tout», entend-on dans les rangs.
http://www.20minutes.fr/lille/1552119-20150301-nord-chaude-ambiance-autour-combat-coqs

dimanche 1 mars 2015

Perpignan: Les appartements HLM abritaient des épiceries clandestines

Une opération conjointe de la police et des douanes a mis à jour 8 épiceries clandestines dans des logements HLM.
C'est l'office public de l'habitat de Perpignan qui a découvert le pot aux roses, et qui en a informé les services compétents. Dans plusieurs logements HLM que l'office gère à la cité Peyrestortes, au Haut-Vernet, des épiceries clandestines avaient vu le jour depuis quelque temps. Aussi, après avoir conforté ces soupçons, les services de la police nationale, de la police municipale et des Douanes ont décidé de passer à l'action, jeudi soir. Dès 19 h, une cinquantaine de fonctionnaires encadrant des huissiers se sont présentés avenue de l'Aérodrome et ont investi 8 appartements.
Tabac, alcool et carabine
Là, ils ont dûment constaté que les résidents des logements se livraient effectivement à la vente clandestine de divers produits : épicerie, vente illicite de boissons, vente illicite de tabac... Les policiers ont saisi les divers produits découverts, et ont également saisi une carabine 22 long rifle avec lunette. Toutes les personnes mises en cause dans ce commerce clandestin ont fait l'objet de procédures judiciaires, et seront jugées ultérieurement devant le tribunal.
    

http://www.lindependant.fr/2015/02/28/les-appartements-abritaient-des-epiceries-clandestines,1996993.php