samedi 31 décembre 2011

Actes de malveillance : combien coûtent les feux de poubelles ?

Feu de poubelle. Trop souvent, ces trois mots apparaissent dans la rubrique des faits-divers, notamment au printemps dernier, quand un incendiaire a détruit plusieurs containers destinés à la collecte des déchets recyclables en plusieurs points de l’agglomération. On se souvient que les communes de Cussac-sur-Loire, Coubon, Bains ou encore Sanssac-l’Eglise avaient été affectées. Le pyromane, quant à lui, n’a jamais été retrouvé, et ses agissements n’ont jamais pu être expliqués.
À la lumière du conseil communautaire qui s’est tenu à la veille des vacances de fin d’année, nous avons pu en savoir davantage sur le coût réel qu’engendrent ces actes de vandalisme pour la société. Exemple avec les derniers incendies du genre recensés sur la communauté d’agglomération. C’était jeudi 2 juin. L’éco-point situé sur la place-de-l’Église de Coubon était incendié pendant la nuit. Bilan : deux containers détruits.
Au mois d’août, le président de la communauté d’agglomération a accepté le règlement d’indemnisation de l’assureur de la collectivité. À savoir 3 236 euros.
Et les factures du genre se succèdent au rythme des sinistres : 2 720 euros pour le feu de Sanssac-l’Eglise le 22 mars, 2 979 euros pour les incendies à Cussac-sur-Loire le 21 avril, ou encore 3 463 euros pour la destruction de trois écopoints et huit containers poubelles à Bains, Saint-Christophe-sur-Dolaizon et Cussac-sur-Loire, toujours en mars.
Ces remboursements ne font pas la jonction avec le coût réel de remplacement du mobilier urbain détruit (en raison de la prise en compte de la vétusté). Et à ces factures, il faut ajouter les frais de main-d’œuvre : celle des agents techniques de la communauté d’agglomération chargés de nettoyer les décombres, mais aussi les frais liés aux interventions répétées des sapeurs-pompiers.
Autant d’éléments qui suffisent à expliquer l’agacement autour de ces actes malveillants qui, ces derniers mois, se sont néanmoins estompés.
http://www.leprogres.fr/haute-loire/2011/12/29/actes-de-malveillance-combien-coutent-les-feux-de-poubelles

vendredi 30 décembre 2011

Loiret : pas de chocolats aux retraités

Faute aux nouvelles restrictions budgétaires, le Conseil général du Loiret a supprimé la traditionnelle distribution de chocolats à Noël dans les maisons de retraite du département. Chaque fin d'année, les conseillers généraux allaient traditionnellement porter des colis de Noël - chocolats, pâtes de fruits et autres friandises - aux quelque 60 maisons de retraite gérées par le département. Début décembre, lors du vote du budget 2012, l'assemblée départementale a voté la suppression de cette mesure à partir de l'an prochain.

Cette décision est "passée complètement inaperçue" sur le moment, assure un élu de l'opposition communiste qui l'a dénoncé mercredi. "Les gens trouvent cela choquant, on a besoin d'un peu d'humanisme, de social, de lien avec ces personnes qui n'ont pas grand-chose dans la vie", s'est indigné Michel Ricoud ajoutant que "cette mesure coûtait moins de 30.000 euros".

De son côté, le Conseil général explique que la suppression des "colis de Noël" représentait une économie de 80.000 euros, soit 5.800 boîtes distribuées dans 60 établissements.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/12/28/97001-20111228FILWWW00389-loiret-pas-de-chocolats-aux-retraites.php

jeudi 29 décembre 2011

Leur loyer augmente avant qu'ils emménagent

Les nouveaux locataires du Chandelet ont reçu un appel téléphonique leur informant que leur loyer pourrait être augmenté de 50€.
Ils viennent à peine d'avoir les clefs de leur nouveau logement. Certains n'ont même pas encore déménagé. Quatorze logements individuels et flambant neuf, au Chandelet, juste derrière le village automobile. Pendant les fêtes, beaucoup en profitent pour terminer quelques travaux d'aménagement. Et dans la rue, les voisins font connaissance. «C'est l'un d'eux qui m'a informé, explique Ben, en plein travaux, qui espère bien emménager dans la semaine. Et en effet, juste après, j'ai eu un message de la part de la société audoise ariégeoise de HLM: le loyer est augmenté de 50€.»
Douche froide, pour les nouveaux locataires. «Le bail est bien signé, pourtant: le loyer est de 493€. Vous comprenez bien qu'il n'est pas question que l'on paie...» Neuf des nouveaux logements du Chandelet seraient concernés, les locataires ayant tous reçu un appel de la société audoise et ariégeoise de HLM. Celle-ci confirme: «Nous reconnaissons l'erreur. Nous avons fait une mauvaise estimation, et fais signer un bail avec un loyer trop bas», explique Marianne Baillaud, responsable de la gestion locative de la société.
Pour rectifier le tir, plusieurs options se présentent, sans que rien ne soit encore fixé. « Nous sommes en cours de négociation. Mais avant tout, nous restons dans le cadre légal: il nous est impossible de les obliger à payer», reconnaît Marianne Baillaud. L'agence devra néanmoins faire en sorte de récupérer ce qui constitue pour elle un important manque à gagner.
«Peut-être pourrons-nous récupérer la somme en augmentant certains loyers progressivement, tout en restant dans la loi, bien sûr.»
http://www.ladepeche.fr/article/2011/12/28/1249273-pamiers-leur-loyer-augmente-avant-qu-ils-emmenagent.html

mercredi 28 décembre 2011

Seconde profanation en trois mois de tombes musulmanes à Carcassonne

Des inscriptions racistes et des croix gammées ont été découvertes lundi sur une trentaine de tombes d'anciens combattants musulmans au cimetière de Carcassonne, où des sépultures avaient déjà été profanées le 10 septembre, a-t-on appris auprès de la préfecture de l'Aude.

Sur les pierres tombales portant un croissant et une étoile, symbole de l'islam, les personnes qui se sont introduites dans le cimetière dans la nuit de dimanche à lundi ont écrit "la France aux Français, les Arabes dehors", "les Arabes, dégagez" ou même "sales Arabes" et "sales juifs", selon Abdallah Zekri, vice-président du Conseil régional du culte musulman (CRCM). Il a condamné cette profanation de tombes de soldats algériens "morts pour la France" au cimetière Saint-Michel de Carcassonne et s'est alarmé de "l'augmentation très importante et très inquiétante" des actes islamophobes en France.

mardi 27 décembre 2011

Soirée nazie: plainte d'SOS antisémitisme

SOS antisémitisme annonce aujourd'hui avoir porté plainte pour "apologie de crimes de guerre" après la révélation d'une soirée dans un restaurant de Val Thorens (Savoie) durant laquelle un convive était déguisé en officier SS en présence du député britannique, Aidan Burley.

"Ces faits graves et inadmissibles commis en France constituant les délits prévus et réprimés par nos lois, le bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVCA) a décidé de déposer plainte (...) pour apologie de crimes de guerre, port et détention d'uniforme et d'insignes d'une organisation criminelle contre l'humanité", a indiqué dans un communiqué l'instance dirigeante de SOS antisémitisme. "Le comportement d'Aidan Burley, condamnable, irresponsable, est aggravé par son statut et son mandat de représentant de sa nation", s'est indignée l'organisation, qui demande que des sanctions "sévères" et "exemplaires" soient prononcées par la justice.

Le parquet d'Albertville, qui a reçu la plainte vendredi soir, a ouvert mercredi dernier une enquête préliminaire après la mise au jour d'une "soirée nazie", le 3 décembre, dans un restaurant de Val Thorens, à laquelle a participé le député conservateur britannique Aidan Burley, filmée par un client. Dans la vidéo diffusée sur internet, notamment via Twitter par l'organisation SOS Racisme, on y entend la dizaine de convives britanniques de cet enterrement de vie de garçon lever leurs verres "à l'idéologie et la pensée du IIIe Reich". Une photo montre l'ami déguisé du député faisant le salut hitlérien dans la rue.

Le député, au centre de la polémique qui fait grand bruit en Grande Bretagne, a indiqué jeudi que "les autorités françaises" n'étaient pas "entrées en contact" avec lui et qu'il réitérait ses "excuses pour un comportement clairement inopportun". L'"apologie de crime de guerre ou contre l'humanité" est passible de cinq ans de prison et 45.000 euros d'amende, et celui de "port d'uniforme et d'insigne d'une organisation criminelle contre l'humanité" de 1500 euros.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/12/26/97001-20111226FILWWW00149-soiree-nazie-plainte-d-sos-antisemitisme.php

lundi 26 décembre 2011

Roissy. Des oiseaux congelés vivants par les services vétérinaires ?

Les photos témoignent d'un étonnant tableau de chasse : plusieurs dizaines de petits oiseaux du Mexique, arrivés le 12 décembre dernier illégalement en France, auraient été euthanasiés dans la journée dans des conditions bien peu charitables. Des chardonnerets gris, des cardinaux rouges et des cardinaux à poitrine rose, espèces d'Amérique du Nord, auraient ainsi été congelés vivants, ont dénoncé hier après-midi, dans un email commun, la ligue de protection des oiseaux et la fondation Bardot.
Les deux associations pointent du doigt les services vétérinaires de l'aéroport : « Nous savions que faute de structures, l'euthanasie était pratique courante au sein de l'aéroport de Roissy, mais de là à les congeler vivants, il y a un pas que la direction des services vétérinaires a osé franchir ! »
Joint dans la soirée, Allain Bougrain-Dubourg (LPO) s'est dit « scandalisé si c'est confirmé », et prêt à déposer une plainte pour mauvais traitements… « non seulement des vétérinaires ne mettent pas tout en œuvre pour sauver des animaux, ce qui paraît être à la base de leur métier, mais en plus, ils pratiqueraient une euthanasie odieuse. »
La question est de savoir si ces oiseaux « sans papiers » étaient encore vivants avant d'être congelés, mais les services vétérinaires de l'aéroport ne nous ont pas donnés de réponse hier soir. Ces faits révèlent également le problème du trafic international d'animaux.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/12/23/1246462-roissy-des-oiseaux-congeles-vivants-par-les-services-veterinaires.html

dimanche 25 décembre 2011

Une enfant handicapée de deux ans exclue d’une crèche

Loujaine, 2 ans et demi, devrait être, comme les enfants de son âge, accueillie dans une crèche en attendant d’entrer à la maternelle. Mais cette petite fille a été exclue de la crèche municipale Convention à (XVe) en novembre 2010, comme l’explique sa mère, Hanane Douibi. La petite Loujaine souffre d’un handicap, une anomalie dermatologique, un grain de beauté géant qui recouvre la majeure partie de son corps. Une maladie congénitale non contagieuse », dit sa mère qui a déposé plainte le 23 décembre contre X pour discrimination auprès du procureur de .

« Après trois semaines de séjour dans la crèche, on m’a fait comprendre que ma fille n’était pas la bienvenue au sein de l’établissement au prétexte que Loujaine me réclamait sans cesse », déclare la mère. « La décision d’exclusion n’est pas fondée sur un refus explicite mais plutôt sur les conseils appuyés de la direction et des médecins en charge de la petite enfance. On a essayé de me culpabiliser », raconte Hanane, qui a dû mettre entre parenthèses son activité professionnelle pour se consacrer à la garde de Loujaine. « C’est vrai que le regard des autres sur Loujaine est difficile. Mais cette maladie ne se transmet pas. C’est une enfant comme les autres. Cette attitude est discriminatoire », insiste la maman qui met en avant, documents en main, les avis des médecins traitant sa fille qui souhaitent « privilégier une intégration au milieu d’autres enfants pour favoriser son insertion ». Mais la crèche Convention est restée sourde à cette demande.

«Ma fille, comme tant d’autres enfants handicapés, ne mérite pas cette exclusion»

« Un combat difficile et douloureux pour cette mère qui demande l’intégration d’une enfant handicapée », décrypte Me Gilles-Jean Portejoie, l’avocat de la mère, « outré par l’attitude de la crèche qui remplit une mission de service public » et qui n’a « fourni aucune explication crédible à ce refus ». « Il n’est pas question d’accepter ce comportement discriminatoire comme une fatalité », poursuit l’avocat.

« Moralement c’est difficile à vivre, mais ma fille, comme tant d’autres enfants handicapés, ne mérite pas cette exclusion », lance la maman, qui veut obtenir réparation. Contactée, la mairie du XVe arrondissement de
assure ne pas être concernée et renvoie la responsabilité aux médecins de la protection maternelle qui, sollicités, n’ont pas répondu à nos appels.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/une-enfant-handicapee-de-deux-ans-exclue-d-une-creche-25-12-2011-1783272.php

DSK prépare déjà Noël

vendredi 23 décembre 2011

Rochefort-sur-Mer. Une mamie détruit un haut-parleur à coup de marteau

Une Rochefortaise de 73 ans ne supportait plus les chants de Noël sous sa fenêtre. Elle a alors détruit le haut-parleur au marteau, avant de sectionner les fils, selon le quotidien régional Sud-Ouest.

Depuis quelques semaines déjà, impossible d'échapper aux fêtes de Noël et ses réjouissances. Pour une mamie demeurant Rochefort-sur-Mer (Charentes-Maritimes) âgée de 73 ans, c'en est trop ! Surtout lorsque le haut-parleur, installé juste au-dessus de sa fenêtre, diffuse en boucle de 10 heures à 19 heures, l'indéboulonable «Mon beau sapin. ..» interprétré par feu Tino Rossi.
D'après le quotidien régional Sud-Ouest, la vieille dame n'y est pas allée par quatre chemins. Mercredi, en plein après-midi, la septuagénaire s'est saisie d'un marteau et a littéralement mis en pièce l'installation radio, en prenant soin aussi d'en sectionner les fils. Un beau pétage de plomb qui pourrait lui en coûter deux ans d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende. A moins que les commerçants rochefortais, propriétaires du haut-parleur, n'appliquent la sacro-sainte trêve de Noël... la «mamie marteau» pourrait alors juste s'acquitter d'une facture
http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/rochefort-sur-mer-une-mamie-detruit-un-haut-parleur-a-coup-de-marteau-22-12-2011-1546011.php

jeudi 22 décembre 2011

Il fait don d'une tonne d'ordures à la Croix rouge

Scandaleux ! Un particulier a fait, ce week-end, un don important à la délégation locale de la Croix Rouge de Lavaur : au moins une tonne d'ordures. « J'ai reçu un appel téléphonique ce samedi », se remémore, Dolorès, bénévole et trésorière de cette association caritative.
« Cette personne, propriétaire d'un appartement dans le centre ville de Lavaur, tenait à le vider complètement après le départ de son locataire. Il m'a expliqué qu'il souhaitait faire don des meubles et des vêtements à la Croix Rouge. Comme nos locaux sont fermés le samedi et le dimanche, il s'est proposé de laisser le mobilier et les sacs dans la cour derrière le bâtiment .» Il n'a laissé ni son nom, ni son adresse. Souvent les généreux donateurs font preuve de modestie et préfèrent conserver l'anonymat. Lundi matin, quand les bénévoles sont venus pour tenir leur permanence, ils ont eu un haut le cœur aussi bien par la vue que par l'odeur.
Des meubles totalement détruits et des vêtements inutilisables, déchirés, maculés. De l'ensemble se dégage une forte odeur d'urine et d'excréments.

Un tas d'immondices

« C'est ignoble. Je n'ai jamais connu pareille situation », s'emporte Jacques Beltramini, le président la Croix Rouge de Lavaur. « Comment peut-on penser que cet amas de saletés puisse servir à quelqu'un ? C'est faire injure à la fois aux bénévoles et aux bénéficiaires que de donner des pourritures pareilles .»
Et c'est vrai, qu'il s'agit tout bonnement d'un tas d'immondices divers et variés qui va de la bouteille d'huile entamée à de la vaisselle cassée, d'un canapé éventré à un meuble à chaussures pourri.
En tout plus de 50 sacs de 130 litres copieusement garnis de textiles en lambeaux, sales, souillés, troués.
Des couettes où vous ne feriez pas coucher votre chien. Des meubles sans aucune valeur puisqu'ils sont cassés. Les responsables de la Croix Rouge ont demandé de l'aide à la mairie pour sortir ces ordures. « Il faudra un camion avec une grosse benne », estime un employé communal. Un travail qui devait incomber au propriétaire de cet appartement : il s'est économisé en déposant ces ordures à la Croix Rouge au lieu de faire, cette semaine, le trajet jusqu'à la déchetterie des Brugues, route de Castres.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/12/21/1244796-gaillac-il-fait-don-d-une-tonne-d-ordures-a-la-croix-rouge.html

mercredi 21 décembre 2011

Un appartement sans chauffage infesté de cafards

Une jeune femme de 35 ans, maman de 4 grands enfants et enceinte de 5 mois, loue 588 € un appartement en centre ville, sans chauffage et envahi de cafards.
Où que se porte le regard, on croise un cortège de blattes. En haut des murs, sous les coussins du canapé, autour du porte-manteaux, sous la plaque de cuisson... Derrière le frigo, ça grouille. Le moindre papier posé sur la table du salon est illico visité par deux ou trois de ces bestioles. Pourtant Sabrina Batouche, 35 ans, maman de quatre enfants de 11 à 16 ans et enceinte de 5 mois, arrive à garder le sourire. Avant de lâcher, quand même, que trop c'est trop. Habitant depuis 2006 ce petit T3 en centre ville, loué 588 € par mois, elle subit aujourd'hui l'invasion des cafards. Chauffage non compris puisque depuis un an, la chaudière à gaz, déclarée en «danger grave immédiat»par l'agent d'EDF, selon ses dires, ne fonctionne pas. De fait, il n'y a pas de chauffage allumé. «L'entreprise Mathon, qui a vérifié la chaudière il y a un an, l'a déclarée vétuste, sans ventilation ni aération» dénonce la jeune femme. Faux répond le propriétaire albigeois contacté hier soir. Il affirme au contraire avoir réalisé les réparations demandées sur devis par l'entreprise et dénonce un défaut d'entretien de la part de sa locataire.
« Il ne veut rien savoir sur les gros travaux nécessaires » explique la jeune femme, intérimaire dans l'agriculture. Quant aux cafards, si certains produits existent, « ça coûte cher, ça tient un mois et après ils reviennent.
Avec 1 100 € de revenus mensuels, le 10 du mois, je n'ai plus rien » témoigne cette Albigeois originaire de Basse-Terre en Guadeloupe, installée dans le Tarn depuis 2001.
Autour d'elle, les enfants restent silencieux. « Le samedi, on reste le plus longtemps possible à la médiathèque. Ils n'ont pas envie de rentrer ici » explique leur mère. «J'espère juste que le bébé ne va pas naître ici » murmure l'aîné. Propriétaire et locataire se retrouveront au tribunal sous peu. Sabrina Batouche vient de voir retoquée sa demande de logement HLM. Le propriétaire (lire ci-contre) , hier soir, annonçait avoir «engagé une procédure d'expulsion».
http://www.ladepeche.fr/article/2011/12/20/1243532-un-appartement-sans-chauffage-infeste-de-cafards.html

mardi 20 décembre 2011

DSK compare la zone euro à un «radeau sur le point de sombrer»

L'ex-chef du FMI, le Français Dominique Strauss-Kahn a effectué lundi à Pékin son retour à la vie publique dans un forum économique au duquel il a comparé la zone à un «radeau sur le point de sombrer
Après plus de sept mois de turbulences personnelles, DSK a choisi une conférence économique dans la capitale chinoise pour retrouver son statut de spécialiste en macro-économie.Aux journalistes étrangers qui lui posaient des questions plus personnelles, sur son actualité judiciaire, sur son état d'esprit ou sur son choix de la Chine pour revenir sur le devant de la scène, il a systématiquement opposé la même réponse : «Aucun commentaire». L'ex-directeur du FMI, après avoir été accusé de tentative de par la femme de chambre Nafissatou Diallo au Sofitel de New York, a été rattrapé par plusieurs autres affaires qui l'ont conduit à s'effacer jusqu'à aujourd'hui largement de la vie publique.

DSK, sévère avec l'Europe, félicite la Chine pour sa gestion de la crise

Invité par le groupe NetEase, l'un des géants de l'internet en Chine, DSK a prononcé un discours en anglais de 45 minutes, dans lequel il a été très critique sur les mesures de sauvetage prises à Bruxelles. Sur un ton docte d'expert au-dessus de la mêlée, il a distribué bons et mauvais points. «Nous voyons les pays européens passer d'un plan (de sauvetage) à un autre, d'un sommet de la dernière chance à un autre, toujours sans admettre les pertes, toujours sans permettre une reprise de la croissance et toujours en échouant à restaurer la confiance», a déclaré M. Strauss-Kahn.

«Avec la récente tempête, le radeau semble ne plus être assez résistant», a-t-il affirmé en parlant de l'eurozone. «Le fait que l'euro soit encore au milieu de la rivière et que l'union budgétaire ne soit pas réalisée le rend très», a-t-il ajouté.
«Je ne suis pas persuadé que (le président français) M. Sarkozy et (la chancelière allemande) Mme Merkel se comprennent bien entre eux et c'est probablement une des raisons pour lesquelles le système européen a des problèmes pour avancer», a-t-il affirmé.
http://www.leparisien.fr/dsk-la-chute/video-dsk-compare-la-zone-euro-a-un-radeau-sur-le-point-de-sombrer-19-12-2011-1775316.php

lundi 19 décembre 2011

Pays-Bas : «Plusieurs dizaines de milliers de mineurs» abusés entre 1945 et 2010

Selon le rapport final d'une commission d'enquête indépendante, rendu ce matin, «plusieurs dizaines de milliers de mineurs» ont été abusés sexuellement au sein de l'église catholique néerlandaise entre 1945 et 2010.
Ces mineurs «ont eu affaire à des formes légères, graves ou très graves de comportements sexuels qui dépassaient les limites», a indiqué la commission Deetman. «Sur la base de 1795 signalements, nous avons pu trouver les noms de 800 auteurs d'abus sexuels qui travaillent ou ont travaillé pour les évêchés. Au moins 105 sont encore en vie.»
Après plusieurs révélations par la presse de cas d'abus sexuels présumés, la Conférence épiscopale néerlandaise et la Conférence des instituts religieux néerlandais avaient souhaité le 9 mars 2010 une enquête «large, externe et indépendante». «La problématique des abus sexuels était connue au sein des ordres et évêchés de l'église catholique néerlandaise», a ajouté la commission, «mais des actions adéquates n'ont pas été entreprises».
Composée de six personnes, dont l'ancien ministre Wim Deetman, un ancien juge, des professeurs d'université et une psychologue, la commission avait finalement ouvert son enquête le 24 août 2010. Elle explique aujourd'hui la passivité de l'Etat néerlandais notamment par le «tabou» que représentait la sexualité dans la société jusque dans les années 1960, ainsi par une structure administrative et une culture «fermées» au sein de l'Eglise catholique.
Estimant que le célibat des prêtres n'était pas un facteur «crucial» poussant à abuser sexuellement d'un mineur, la commission a toutefois assuré que celui-ci impliqe «un risque».
Les estimations avancées par la commission d'enquête ont été notamment effectuées grâce à une enquête auprès de plus de 34 000 Néerlandais de 40 ans et plus. Une autre commission, chargée de conseiller l'Eglise sur l'indemnisation des victimes, avait préconisé le 20 juin dernier de dédommager celles-ci en fonction de la gravité des abus, avec un maximum de 100 000 euros.
http://www.google.fr/url?url=http://www.liberation.fr/monde/01012378072-pays-bas-plusieurs-dizaines-de-milliers-de-mineurs-abuses-entre-1945-et-2010&rct=j&sa=X&ei=VkvrTsKhNIuJhQfXrLWZCA&sqi=2&ved=0CDIQ-AsoADAB&q=scandale+soci%C3%A9t%C3%A9&usg=AFQjCNGViBW7OpdZLTfa6ANgUXnU4d9R9g

vendredi 16 décembre 2011

PS du Nord : Marine Le Pen surfe sur le scandale

Marine Le Pen s’invite dans l’affaire de financement occulte du PS dans le Pas-de-Calais! A sa manière : devant une brochette de caméras et de photographes convoqués dans une permanence lilloise du FN et avec le ton péremptoire de celle qui flaire le bon coup médiatique et politique. « J’ai reçu la semaine dernière, à mon domicile d’Hénin-Beaumont, une enveloppe anonyme contenant des lettres écrites par Gérard Dalongeville (NDLR : l’ancien maire PS d’Hénin, aujourd’hui en détention pour prise illégale d’intérêts) et adressées aux magistrats », déclare la candidate à l’Elysée, brandissant les photocopies de courriers que ce dernier a envoyés à la justice pour dénoncer le système de corruption qui aurait existé entre des entreprises et les barons locaux du PS. Des lettres dont notre journal a diffusé des extraits la semaine dernière. Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Lille.

« Il s’agit d’un scandale encore bien plus grand que celui de M. Guérini dans les Bouches-du-Rhône », assure la conseillère régionale du Nord-Pas-de-Calais, affirmant que le « cas Dalongeville » n’est « que la partie émergée de l’iceberg ». « Je réclame que la justice fasse son travail, car cette région a besoin d’une grande opération mains propres », poursuit-elle, tout en visant François Hollande qui, « en tant que premier secrétaire du PS à l’époque, ne pouvait pas ne pas savoir ».

Rétrocommissions

Que contiennent ces lettres portées à la connaissance de Marine Le Pen? Dalongeville y donne les noms des élus locaux et des sociétés impliqués dans les rétrocommissions qui auraient été accordées au PS. L’enveloppe qu’elle a reçue contenait aussi la photocopie d’un chèque de 215280 € émis par la société de travaux publics Ramery à Guy Mollet, ancien éditeur du journal municipal d’Hénin-Beaumont, écroué pendant un temps.

Implantée depuis 2007 dans cette ville sinistrée du bassin minier, Marine Le Pen entend donc prospérer sur ce climat d’affaires qui pourrait la servir, à quelques mois de la présidentielle et des législatives. Surtout à Hénin, où le FN a manqué de peu la conquête de la mairie lors d’une municipale partielle en 2009 (à 265 voix près). Steeve Briois, leader local du FN, avait encore rassemblé 44% des suffrages au premier tour des cantonales en mars… sans pour autant être élu au second. « Cette région est devenue une terre de corruption, de scandales politico-financiers, de système mafieux, d’argent sale et de pots-de-vin », martèle Marine Le Pen, avant d’estimer qu’il « serait quand même assez paradoxal, et même immoral, que le PS continue d’avoir la confiance des Français après ces révélations et celles qui devraient encore tomber dans les semaines et les mois à venir ».
http://www.leparisien.fr/election-presidentielle-2012/candidats/ps-du-nord-marine-le-pen-surfe-sur-le-scandale-15-12-2011-1769704.php

mercredi 14 décembre 2011

Les trains arrêtés par... des feuilles mortes

Si les usagers du train et habitués de la ligne Alès-Nîmes étaient plutôt satisfaits de prendre à nouveau place dans un train hier matin, ils ont dû vite déchanter. En effet, sans que la nouvelle grille horaire imposée par la SNCF n’y soit pour rien, un problème technique évitable a mis dans la panade plusieurs centaines de voyageurs.

Une journée au ralenti


Tout a débuté au départ du train en gare d’Alès à 6 h 52. Le conducteur s’est vite aperçu que le TER avait bien du mal à avancer sur des rails recouverts de feuilles mortes et autres déchets végétaux. Du coup, par mesure de sécurité, ce premier train de la journée a circulé au ralenti et est arrivé avec près d’une heure de retard à Nîmes. "En fin de semaine dernière, nous avions fait des essais concluants. Le train avait circulé sans problème. Avec le vent et la météo, les feuilles ont pu se poser durant le week-end sur les rails", expliquait hier Stéphane Lubrano, directeur de la ligne TER.

Le retard d’hier matin a eu le don, en tout cas, de provoquer l’ire de l’association des usagers SNCF du Gard. "Comment peut-on avoir ce genre d’incident alors que la réouverture était programmée depuis longtemps ?", s’interroge Anne-Marie Skora. "Quant à l’information donnée aux usagers, c’était du n’importe quoi : on a parlé de problème sur le passage à niveau, de conditions climatiques. Des gens ont raté leur correspondance pour Montpellier. On a le sentiment que la direction s’est plantée."

De son côté, la direction a relevé qu’elle avait supprimé les trains jusqu’en milieu d’après-midi (après 15h finalement) pour nettoyer les voies tout en informant les voyageurs "par le biais de serveurs locaux" et en mettant en place des bus pour assurer les dessertes entre Alès et Nîmes. En fin de matinée et jusqu’à la mi-journée, de Génolhac à Nîmes, une locomotive a nettoyé les rails avec un système qui a injecté sous son passage du sable afin de donner une meilleure adhérence. Un train à vide a ensuite circulé pour tester les rails.

Une remise en ordre qui n’a pas permis pour autant de calmer la colère des usagers ulcérés par cet incident.
http://www.midilibre.fr/2011/12/12/les-trains-arretes-par-des-feuilles-mortes,429512.php

mardi 13 décembre 2011

Ils laissent leur fille de 12 ans seule et partent une semaine en vacances

« C’est vrai que ces vacances en Bretagne, on les avait préparés depuis longtemps. Elle ne voulait pas venir et comme elle était habituée à rester toute seule… »
L’adolescente de 12 ans est donc autorisée à rester à la maison, sous la surveillance de sa tante âgée de… 15 ans ! Mais voilà, dans la nuit du 28 au 29 février 2011, vers 3 heures du matin, les jeunes seynodiennes ont l’impression d’entendre des bruits suspects. L’adolescente, sujette à des moments de panique, entre dans une véritable crise.

« Un drame aurait pu se produire »

Désemparée, la tante appelle les sapeurs-pompiers. Les gendarmes arrivés en même temps que les secours tentent de joindre les parents et une connaissance. En vain… jusqu’au lendemain matin !
« Vous avez conscience qu’un drame aurait pu se produire » lance, soufflée, la présidente Wauquiez. « Votre fille avait l’habitude de garder ses trois frères et sœurs, le soir, ce n’est pas son rôle. Elle a peut-être eu envie de rester toute seule pour échapper un temps à son rôle de petite mère. C’est complètement ubuesque.

Le père de l’adolescente n’était pas au courant de l’accord passé

D’autant que le père de l’adolescente n’était pas au courant de l’accord passé. Et le système que vous pensiez bétonné, avec une voisine prévenue et une connaissance prête à intervenir, n’a pas fonctionné. »
Face à elle, les parents, dont un professeur, font profil bas. Contrits, ils regrettent et confient avoir changé leurs méthodes d’éducation. Une prise de conscience qui va peser. Ils ont été condamnés à 15 jours de prison avec sursis, quand le substitut Enderlin demandait deux mois de prison avec sursis.
http://www.ledauphine.com/haute-savoie/2011/12/11/ils-laissent-leur-fille-de-12-ans-seule-et-partent-une-semaine-en-vacances

lundi 12 décembre 2011

EasyJet a-t-elle discriminé des passagers handicapés ?

Karine voulait aller à Porto. Laurent, lui, se rendait à Nice. Quant à Miloudi, il était en partance pour Casablanca. Le point commun entre ces trois personnes ? Se trouver en situation de handicap. Avoir acheté des billets EasyJet. S'être vu refuser l'embarquement au motif qu'elles n'étaient pas accompagnées. Leur mésaventure a eu lieu à l'aéroport de Roissy en novembre 2008 et en janvier 2009. Vendredi matin, ces trois voyageurs refoulés se retrouvent au tribunal de Bobigny devant lequel ils ont assigné la compagnie aérienne à bas coûts pour discrimination. C'est la première fois qu'EasyJet est jugée pour ce délit.
Raison invoquée par la compagnie pour justifier ces refus d'embarquement ? La sécurité. "Une réglementation européenne autorise les compagnies à refuser qu'une personne handicapée embarque si elle n'est pas accompagnée, s'il y a un risque pour la sécurité", développe l'avocat d'EasyJet, Me Philippe Van der Meulen interrogé par l'AFP. Selon lui, "chaque année, easyJet embarque environ 350.000 personnes à mobilité réduite, qui sont accompagnées ou qui sont suffisamment autonomes pour embarquer seules et évacuer l'appareil rapidement en cas de problème".


Et le vieillard de 95 ans ?
"Une personne en situation de handicap peut voyager seule dès lors qu'elle peut accrocher ou décrocher sa ceinture, mettre son masque à oxygène et comprendre les messages de sécurité", fait valoir Jean-Marie Barbier, président de l'APF, l'association des Paralysés de France. Avec le Défenseur des droits, elle est partie civile dans ce procès. L'APF précise que les trois voyageurs refoulés, tous paraplégiques, ont l'habitude de voyager seul. Laurent avait d'ailleurs pu effectuer l'aller Nice-Paris sans souci avec EasyJet.


Pour leur défenseur, Me Patrick de la Grance, le vrai motif du refus tient plus du coût que de la sécurité. "Le modèle économique d'EasyJet est un modèle à bas coût avec un personnel navigant réduit, explique l'avocat à TF1 News. Et c'est vrai que la prise en charge d'une personne handicapée prend un peu plus de temps et mobilise un peu plus de personnes..." Et d'ironiser : "Dans ce cas-là, il faudrait aussi interdire aux gens avec une jambe dans le plâtre ou au vieillard de 95 ans de voyager seul au motif de la sécurité..."
http://lci.tf1.fr/france/justice/easyjet-juge-pour-discrimination-envers-des-passagers-handicapes-6869708.html

dimanche 11 décembre 2011

A Montreuil, les vacances de luxe des élus de la CGT

Après le rapport au vitriol de la Cour des comptes sur le comité d’entreprise de la RATP, voici une nouvelle affaire embarrassante pour la . Dans un audit interne que nous nous sommes procuré, la mairie de Montreuil, dirigée par l’ancienne ministre de l’Environnement , dénonce les drôles de pratiques des élus CGT du comité des œuvres sociales (COS) de la ville.
Commandé en juin et achevé le 18 octobre, cet audit dresse un bilan sévère des activités du COS entre 2009 et juin 2011. Au point que la mairie a transmis son audit à la cour régionale des comptes, à charge pour les magistrats d’établir si des faits illégaux ont été commis.

« Le comité des œuvres sociales bénéficie de la plus grosse subvention distribuée par la ville, 1,4 M€. Il était normal que nous exercions un contrôle serré de son activité », explique Dominique Voynet. Au terme de leur enquête, les auditeurs ont été « révoltés » par ce qu’ils ont découvert, témoigne-t-on à la mairie. Première surprise, malgré une « situation financière très confortable », le COS est très sélectif. L’an dernier, seul un tiers des 2840 employés de la mairie ont profité de ses prestations. « Nous partageons ce constat », assure Bernard Grenouillet, élu FSU au conseil d’administration du COS.
Plus étonnant, « la plus grande partie des dépenses a trait aux loisirs, au détriment de l’action sociale », pointe Dominique Voynet. Sur un budget total passé en trois ans de 801000 € à 1,11 M€, les frais de vacances et les voyages ont fait un bond spectaculaire. Résultat : ils ont absorbé cette année 90% du budget, ne laissant que des miettes aux activités culturelles et sportives (9%) et aux aides sociales (0,7%). Pis, « il apparaît que certains adhérents ont pu profiter bien plus des avantages fournis par le COS que les autres adhérents », observe l’audit. D’autant qu’« il ne semble pas exister de montant maximum de subvention par adhérent ».
Reste le plus scandaleux : non seulement une minorité des personnels de la mairie est gâtée par le COS, mais les principaux bénéficiaires ne sont autres que… les élus CGT eux-mêmes. En deux ans et demi, 4 élus CGT, accompagnés de leur famille, ont voyagé aux frais du COS pour un montant de 153024 €. Soit 6 fois plus que les aides sociales distribuées durant cette période. A lui seul, un élu s’est offert 10 voyages (Egypte, Maroc, week-end plongée à La Ciotat…) en 2009, 9 l’an dernier (Kenya, Crète…) et 8 ces six derniers mois (Québec, Méribel, Thaïlande…). Montant de la facture pour cet élu et sa famille : 44000 €. Réponse de Saphia Beltran, la présidente CGT du COS de Montreuil, dans un courrier en date du 25 novembre : « L’accompagnement des groupes […] fait partie des fonctions de l’élu (afin) de s’assurer que le voyage se déroule pour le mieux. » Alors que les tensions sont réelles entre la CGT et Dominique Voynet, qui a ravi en 2008 la mairie de Montreuil au communiste Jean-Pierre Brard après vingt-quatre ans de règne, cette affaire risque encore d’envenimer les relations. « Il est clair que la CGT veut la peau de Voynet », confie un élu d’un syndicat minoritaire au COS.
Le conflit est en tout cas sur la place publique. « Si les élus CGT ne rectifient pas le tir et n’utilisent pas plus l’argent que nous leur versons à des œuvres sociales, je réduirai les subventions », prévient Dominique Voynet, très remontée contre la CGT qui, de son côté, accuse l’élue écologiste de vouloir réduire les moyens du COS. « Les collectivités locales ne doivent pas s’ingérer dans la gestion des associations qu’elles subventionnent », lui a répondu Saphia Beltran. Une drôle de guerre de tranchées s’engage donc à Montreuil, fief de la CGT qui y a établi le siège de la confédération.
http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/a-montreuil-les-vacances-de-luxe-des-elus-de-la-cgt-09-12-2011-1760164.php

samedi 10 décembre 2011

Marseille : corruption présumée à la Mission locale

Une employée de la Mission locale de Marseille a été déférée hier au parquet de Marseille. Elle avait été placée en garde à vue il y a quarante-huit heures. Cette procédure fait suite à des faits de "corruption" présumée qui auraient été mis au jour au sein de cet organisme à vocation publique. Selon nos informations, elle aurait profité de son rôle au sein de la Mission pour ouvrir des dossiers en faveur des jeunes âgés de 16 à 25 ans, notamment en matière d'insertion professionnelle, pour délivrer aussi diverses aides de secours aux intéressés afin de favoriser leur emploi ou pour leur délivrer des bons de transport.
En échange l'employée se faisait remettre 400 à 2 000 €
En échange, la salariée aurait profité de la situation pour se faire rétrocéder une partie des fonds ou des avantages indus ainsi obtenus sous forme d'espèces sonnantes et trébuchantes. Les sommes en cause auraient varié, selon les cas, entre 400 et 2 000 euros. Au cours de l'enquête, cinq personnes l'auraient ainsi mise en cause, ce qui aurait permis d'objectiver des poursuites à son encontre. Au terme de sa garde à vue, l'agent de la Mission locale a finalement été déféré hier pour "corruption passive", un délit qui consiste, pour un agent public, à "solliciter ou à accepter, sans droit, des offres, des promesses, des dons, des présents ou des avantages quelconques pour accomplir un acte facilité par sa fonction".
Elle a été placée sous contrôle judiciaire
La justice a décidé hier de ne pas ouvrir d'information judiciaire, mais de lui délivrer une convocation par procès-verbal à comparaître prochainement devant le tribunal correctionnel. En attendant, elle a été placée sous contrôle judiciaire avec interdiction d'exercer son métier. De bonne source, on précise que les soupçons seraient nés dans le cadre d'un tout autre dossier, ouvert pour infraction à la législation sur les stupéfiants, et sur lequel travaillait la Brigade recherches de la gendarmerie d'Aix-en-Provence. L'âge et le rôle précis de la personne mise en cause n'ont toutefois pas été communiqués.
Les peines encourues pour "corruption passive", au regard du Code pénal, sont d'un maximum de 10 ans de prison et de 150 000 euros d'amende. Interrogée hier soir, la Mission locale s'est refusée pour l'heure à tout commentaire sur le sujet.
http://www.laprovence.com/article/a-la-une/marseille-corruption-presumee-a-la-mission-locale

vendredi 9 décembre 2011

Un bébé de quatre mois empêché de prendre l'avion

Un couple et ses filles devaient s'envoler pour La Réunion vendredi dernier. La mère et les aînées sont partis seules. Le bébé, dépourvu de carte d'identité, a été refusé. Le père est donc resté avec lui.
Au moment de monter dans un avion, une maman castraise a dû abandonner son bébé dépourvu de carte d'identité ! Un couple castrais et ses trois enfants avaient en effet programmé de prendre un avion à Blagnac pour La Réunion où ils vont s'installer. Ils devaient embarquer vendredi après-midi avec la compagnie Air Austral pour cette île française. L'un des enfants est une petite fille âgée de quatre mois, Manoa.
Malgré les informations délivrées par la compagnie au moment de la réservation, lors de l'enregistrement des bagages et du contrôle des identités, le personnel a exigé une carte d'identité pour le bébé et refusé la présentation du seul livret de famille des parents. Finalement, le père et le bébé ont dû abandonner le reste de la famille aux portes de l'avion. Ils ont rejoint Castres… La famille devra s'acquitter de près de 400 € de plus pour report de billets à dimanche… si le passeport du bébé sollicité auprès de la préfecture du Tarn arrive dans les délais !
Sinon, il faudra acheter deux nouveaux billets !

La mère à La Réunion

« À la limite, nous pouvons comprendre ces mesures, s'il s'agit d'éviter le trafic d'enfants ou les problèmes liés à des conflits familiaux, indique la mamie, Annie Chevillet. Nous nous insurgeons surtout contre la manière dont cela s'est passé. C'est eux qui font une erreur, et ils le reconnaissent. Toute la famille et des amis, une bonne quinzaine de personnes venues pour leur dire au revoir, attestent des identités des personnes ; les parents présentent leurs cartes d'identité et leur livret de famille… Et on nous a parlé en se moquant de nous ! C'est inadmissible. »
« Ils voyaient bien que nous étions sincères. Le commissaire de l'aéroport ne voyait pas d'inconvénient à notre accès à l'avion, ajoute Jérémy Grégoire, 23 ans, originaire de La Réunion. Mais seule la compagnie est maître à bord. »
« Pendant ce temps, ma fille Laura, de santé plutôt fragile, gère toute seule l'installation à La Réunion, avec Oriana, 8 ans, et Alizoa, 3 ans, à ses côtés, ajoute Annie. Tout en se faisant du souci pour son bébé… Normal, c'est la maman. »
http://www.ladepeche.fr/article/2011/12/07/1234002-castres-un-bebe-de-quatre-mois-empeche-de-prendre-l-avion.html

jeudi 8 décembre 2011

Elle demande réparations des dégâts causés par les pompiers

Une porte-fenêtre fracturée à la suite de l'intervention des pompiers : en théorie, les dégâts ne sont pas pris en charge par l'assurance mais à circonstance exceptionnelle, mesure exceptionnelle.

POUR faire entendre sa demande, Jocelyne Tronquoy n'a rien lâché. Il y a un mois, les pompiers se rendent au domicile de sa mère, qui ne répondait pas aux appels. Les secours ont dû forcer l'accès. Bilan des dégâts : une porte-fenêtre fracturée.
Des dommages non couverts par le contrat d'assurance mais Jocelyne Tronquoy ne comprend pas : « Si les pompiers avaient cassé la fenêtre, on était couvert pour le bris de glace mais là, non. »
Elle poursuit : « On ne va tout de même pas demander aux pompiers de réfléchir à leur mode d'intervention. La priorité est de sauver les personnes. »
En l'occurrence, à leur arrivée, les secours ont découvert Irma Anot allongée au sol. Elle avait fait une chute et ne savait plus se relever. Une dame de 84 ans, à la santé fragile, qui a, depuis, succombé à un AVC.

Un événement particulier

Face à la fin de non-recevoir émise dans le bureau d'Axa, rue Eugène-Leduc, la Laonnoise a décidé d'écrire au siège de la compagnie d'assurance, à Paris : « A Laon, on m'a dit que ce n'était pas possible alors j'ai écrit plus haut. Ce n'est pas comme si c'était nous qui avions cassé la porte parce qu'on avait perdu les clés. »
L'un des deux agents du bureau d'assurance laonnois, Yves Nicolau, confirme : « Dans le contrat de base, en matière d'assurance habitation, la garantie couvre l'incendie, le dégât des eaux, le bris de glace et tous les dommages qui sont liés à ces sinistres. Au-delà de cela, ils ne sont pas pris en charge. »
Il se ravise aussitôt après : « Là, il s'agit d'un événement particulier, on peut en tenir compte. » Arguant qu'il y a la lettre du contrat et l'esprit, Yves Nicolau est prêt à étudier la demande de cette Laonnoise.

Un geste commercial

« J'attends un courrier de sa part mais on pourrait envisager un règlement non contractuel. » En clair un geste commercial.
Si la déclaration verbale d'un sinistre est un préalable, la confirmation écrite est indispensable. Jocelyne Tronquoy devrait s'exécuter dans les jours à venir. Reste à savoir s'il faudrait que ce type d'intervention soit couvert de manière systématique ? « Dans ce cas, on aurait une augmentation de tarif, répond l'agent d'assurance. Il est impossible de faire la liste des événements qui peuvent arriver. »
Celui qui est dans le métier depuis de nombreuses années développe : « Le but premier de l'assurance est avant tout de protéger des dommages mettant l'assuré dans une situation délicate. » C'est pour cela que si le risque incendie fait partie de la base de tout contrat d'assurance habitation, la garantie contre le vol peut être facultative : « C'est un choix, certains peuvent décider de le supporter. »
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/elle-demande-reparations-des-degats-causes-par-les-pompiers

mercredi 7 décembre 2011

Affaire des Fadettes : le scandale rebondit

Alors que la Cour de cassation doit se prononcer mardi sur la légalité de la recherche des fadettes (N.D.L.R : les factures téléphoniques détaillées) des journalistes du Monde, ordonnée par le procureur Courroye dans l'affaire Bettencourt, le quotidien du soir révèle dans son édition de ce mardi le contenu des investigations menées par l'IGS. Cette procédure, qui visait les journalistes Gérard Davet, Jacques Follourou dans le cadre de leur travail sur l'affaire Bettencourt, aurait conduit l'inspection générale des services (IGS) à constituer, au fil des mois, un très volumineux dossier de 700 pages à partir des relevés d'appels et de textos des journalistes, obtenus auprès des opérateurs grâce à des réquisitions légales contraignantes.
La police a ainsi été amenée à enquêter sur la fille de Gérard Davet et les personnes qu'elle appelait sur une ligne payée par son père. Elle s'est aussi procuré des coordonnées de comptes bancaires, dont celles de son épouse, s'égarant au passage sur les lignes fixes utilisées au journal par Raphaëlle Bacqué et Élise Vincent, deux autres journalistes qui ne travaillent pas sur l'affaire Bettencourt.
« Je pensais que le parquet de Nanterre savait ce qu'il faisait », a répondu Patrick Nieto, commandant de police à l'IGS, aux juges qui lui demandaient s'il était certain que l'enquête était légale, selon le journal.
Des centaines de communications émanant des deux reporters ou de leur entourage ont ainsi été explorées par la police.
Pour les deux journalistes « tout cela montre que l'IGS est allée « vraiment très loin » dans l'illégalité ».
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=scandale&source=newssearch&cd=2&ved=0CDgQqQIwAQ&url=http%3A%2F%2Fwww.ladepeche.fr%2Farticle%2F2011%2F12%2F06%2F1233035-affaire-des-fadettes-le-scandale-rebondit.html&ei=wB7eTuyWLaP34QTCmMmWBw&usg=AFQjCNE6o-ekWy3ypohnjq_1zSD0Qd3HXw&sig2=KiUTaJOAzFAethW_y7kR5A

mardi 6 décembre 2011

La Bornala: ils n'ont pas accès à leurs garages depuis 35 ans!

À cause d’un conflit avec un voisin, les boxes sont condamnés... depuis la construction de l’immeuble
C'est une histoire qui dure depuis plus de trente ans. Et dont les détails se perdent dans le brouillard des souvenirs. Pourtant, c'est une histoire incroyable. Une propriétaire qui s'estime spoliée*, un promoteur qui disparaît… et nous voilà partis pour un feuilleton à rebondissements, tout droit sorti de la tête d'un scénariste fou.

Il y a 35 ans, au 32-34 de l'avenue de la Bornala, se dressaient trois petites maisons. « Un jour, un promoteur a voulu construire un immeuble sur le terrain d'à côté, qui était vacant », raconte Nicole Venturelli, qui habite le quartier depuis quarante ans.

Pour aménager les garages qu'il souhaite bâtir, ledit promoteur demande à la propriétaire des maisons de lui céder un petit morceau de son terrain : « Il avait besoin d'une bande d'1,50 mètre le long de l'immeuble, pour créer l'allée d'accès, complète Nicole Venturelli. En échange, il lui avait promis un appartement dans le bâtiment. »Un accord dont les détails se sont perdus avec les années. Mais les faits sont là : « Le promoteur n'a jamais honoré sa promesse. Et il s'est évanoui dans la nature une fois l'immeuble bâti. »

« Une voiture est toujours bloquée »

Après le décès du promoteur, la propriétaire du terrain se retourne contre les copropriétaires. Se sentant spoliée, elle récupère le bout de terrain cédé en clôturant toute la parcelle. Et voilà que les garages, situés derrière l'immeuble, deviennent totalement inaccessibles. « Il y a une voiture bloquée dans un box depuis 35 ans »,assure Nicole Venturelli.
Évidemment, la propriétaire flouée ne s'arrête pas là. Le dossier passe au tribunal où elle obtient gain de cause en première instance. Puis perd en appel, avant de gagner à nouveau en Cassation.

« Elle voulait faire détruire tous les balcons de l'immeuble qui donnaient sur son terrain et qui ''empiétaient'' sur sa parcelle », détaille Nicole Venturelli. Les balcons ne bougeront pas mais, entre-temps, les trois petites maisons se sont vidées de leurs locataires et, petit à petit, sont tombées en ruine.

Lassés des rats et des squatters, les copropriétaires de l'immeuble attaquent en justice à leur tour.

« La Ville a fini par s'en mêler, parce que tout ça devenait insalubre et dangereux. » La propriétaire est mise en demeure de faire le nécessaire. Et comme rien ne se passe, la Ville a fini par prendre la décision de raser l'ensemble.

Depuis, le terrain est toujours clôturé. Et la nature a repris ses droits.
*Nous avons essayé, sans succès, de la contacter.

http://www.nicematin.com/article/nice/la-bornala-ils-nont-pas-acces-a-leurs-garages-depuis-35-ans

lundi 5 décembre 2011

À Auchel, quatre enfants mis en vente sur Internet « pour délirer »

« À Auchel, Pas-de-Calais, vends quatre enfants de type européen, de 3 à 10 ans, autonomes, pucés et dociles. Prix : 250 euros l'un, les quatre pour 950 euros. Un acheté un gratuit. Prix à débattre. Urgent cause déménagement... Signé : Dutrout. » Non, vous ne rêvez pas. Pas plus en tout cas que les visiteurs noctambules du site d'annonces en ligne leboncoin.fr qui dans la nuit du 23 au 24 novembre ont dû se pincer à sang pour croire à l'annonce qui s'affichait sous leurs yeux à l'écran...

Il faut dire que quatre enfants à vendre sur leboncoin à la rubrique « animaux », ils n'avaient encore jamais vu ça. Résultat, ni une, ni deux, ceux qui ont pris l'affaire au sérieux se sont rués sur leur téléphone pour alerter les services de police. Le ou la première, du côté de La Roche-sur-Yon, avant que l'information ne transite jusqu'au commissariat d'Auchel (Bruaysis) via la direction départementale de la sécurité publique d'Arras.

« Juste une blague »

« L'annonce est restée en ligne une dizaine d'heures avant de disparaître dans la matinée du 24 novembre, le modérateur du site ayant pris les devants sans attendre notre injonction, raconte ce fonctionnaire de police auchellois en charge du dossier. On a compris assez vite qu'il ne s'agissait pas d'un trafic d'enfants mais d'une image détournée d'un goût douteux... » L'auteur de l'annonce - « subtilement » rebaptisé Dutrout à l'écran - a en tout cas beaucoup moins ri quand les enquêteurs l'ont sommé de venir s'expliquer au commissariat dès le vendredi.
Âgé de 23 ans, originaire du Bruaysis, l'intéressé s'est d'abord décrit comme un fan de l'univers trash et décalé de Groland (1) et des émissions satiriques du PAF. Il a raconté qu'il était venu ce soir-là rendre visite à sa belle-mère auchelloise en compagnie de sa compagne. Profitant du départ de belle-maman à la baraque à frites, il avait alors photographié les enfants de cette dernière en compagnie de ceux de sa dulcinée avec son portable avant de mettre le cliché en ligne. Destination leboncoin.fr, rubrique animaux pour une mise en vente « dans l'état, avec vêtements » de quatre mioches, tout sourire, âgés de 3 à 10 ans. Pas de quoi fouetter un chat pensait-il, d'autant que la belle-mère, mise au parfum en rentrant à la maison avec ses provisions, n'avait pas trouvé grand-chose à redire...
« C'était pour délirer... J'avais déjà essayé de vendre un motoculteur sur ce site-là et ça n'avait pas marché. J'ai mis l'annonce en ligne, sûr que ça ne passerait pas, je pensais être censuré direct, aurait déclaré l'internaute aux policiers pantois. Je ne pensais pas à mal, c'était juste une blague ».
Reste à savoir si le procureur de la République de Béthune goûtera l'humour du plaisantin. De son appréciation de la « blague » en question dépendront les suites judiciaires données à cette affaire. En attendant d'être fixé sur son sort, l'internaute est poursuivi pour « atteinte à la vie privée » envers les quatre enfants qu'il a exposés sur le site leboncoin dix heures durant
http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2011/12/04/article_a-auchel-pres-de-bruay-quatre-enfants-mi.shtml

dimanche 4 décembre 2011

Suicide d'un kiné et de son épouse alors que la CPAM réclamait 196 000 € : « Ce n'était pas une injonction de payer »

Mardi, Stéphane Coulier, kinésithérapeute à Wormhout, s'est pendu avec son épouse, après avoir reçu un courrier de l'Assurance maladie pour un contentieux que l'organisme évaluait à près de 200 000 €. ...

Sandrine Cabot, directrice de la CPAM de Dunkerque, précise qu'il ne s'agissait pas d'une injonction de payer, mais du simple lancement d'une procédure qui pouvait être contestée.
« Ce qu'a reçu M. Coulier, comme trois autres kinésithérapeutes de notre circonscription, n'était qu'un courrier indiquant que l'assurance-maladie saisissait le conseil de l'ordre. Ce n'était qu'une phase explicative, pas une injonction de payer. À ce stade, toute la procédure était à venir. Le conseil de l'ordre doit instruire le dossier, à charge et à décharge. La procédure aboutit en audience contradictoire, où le praticien est défendu par un avocat. Dans ce dossier, il n'est pas dit que la Caisse aurait eu gain de cause. En dernier ressort, le praticien peut toujours faire appel de la décision. » Sandrine Cabot précise que le secteur de Wormhout où exerçait Stéphane Coulier n'est pas dans une situation de sous-dotation en praticiens kinésithérapeutes.
« Il y a quatre cabinets sur Wormhout, dont celui de M. Coulier. Les trois autres cabinets ne sont pas en "hyperactivité". Il ne peut pas y avoir de lien de cause à effet, entre le volume d'activité très au-dessus de ce qui est autorisé du cabinet de M.
Coulier et une situation où il serait le seul praticien dans le périmètre. »

Procédure d'alerte

La CPAM confie que si l'activité d'un professionnel de santé dépasse modérément la nomenclature en vigueur, un simple rappel aux bonnes pratiques suffit. « Mais les trois cas que nous avons détectés sont dans l'ordre des 40 heures de journées reconstituées. Cela veut dire que sur une journée de travail, le praticien a exercé ce qui correspond à 40 heures d'actes sur les patients. Si cette réglementation existe, c'est pour assurer une bonne qualité des soins, non pas pour chercher à sanctionner financièrement les professionnels de la santé.
Par ailleurs, lors de leur procédure d'installation et dans leur cursus, ils sont parfaitement informés des règles de la nomenclature générale des actes professionnels (NGAP) qui leur impose 30 minutes d'acte par patient. »Existe-t-il une procédure d'alerte pour les praticiens surchargés ? « Ils reçoivent des relevés trimestriels et individuels sur leur activité pour leur permettre de savoir où ils en sont », précise Sandrine Cabot.
Le conseil de l'ordre des masseurs-kinésithérapeutes réfléchit à des actions, comme une marche blanche à Wormhout ou Esquelbecq, ou le port d'un brassard par tous les professionnels le jour de l'enterrement, ou pendant quelques temps.
http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2011/12/02/article_suicide-d-un-kinesitherapeute-et-de-son.shtml

samedi 3 décembre 2011

Saint-Laurent: des ados agressent deux mineures et filment la scène

Mercredi après midi, une dizaine de jeunes gens, dont plusieurs filles, a violemment agressé deux sœurs sur le parking de Cap 3000. Un des ados filmait avec son téléphone portable

Ce jeudi à 14 heures, cinq mineurs laurentins - quatre filles âgées de 15 et 16 ans et un garçon âgé de 14 ans - ont été déférés à Grasse devant le juge pour enfant pour des faits de« violences volontaires en réunion n'excédant pas huit jours d'ITT » pour les filles et « enregistrement de violences volontaires en réunion »,pour le jeune ado qui encourt la même peine que celle encourue pour les faits qu'il a filmés.

Mercredi après-midi, sur le parking de Cap 3000, il est tout juste 14 heures lorsque deux sœurs sont violemment prises à partie par un « groupe d'une dizaine de personnes ». Elles se font tirer les cheveux, projeter à terre, et reçoivent de nombreux coups de pied. C'est l'intervention d'un homme qui revenait à sa voiture qui fera fuir la bande. Les deux jeunes Laurentines, âgées de 15 et 17 ans, le visage en sang et très choquées sont rapidement prises en charge par les pompiers. Scolarisées à Nice, elles avaient fait quelques courses pour Noël avant de déjeuner dans le centre commercial de Saint-Laurent-du-Var…

Déjà le signalement des agresseurs circule grâce au témoin. Ainsi qu'une direction de fuite : la gare de Saint-Laurent. Une patrouille de la police nationale repère sur la passerelle des trains un groupe de quatre jeunes gens, correspondant à la description. Trois garçons et une fille, tout juste âgée de 12 ans, sont interpellés.

La « petite mineure » est remise à ses parents et ses trois comparses sont placés en garde à vue. Sur l'un d'entre eux est trouvé un téléphone portable : 2 minutes 48 de vidéo… avec la scène de l'agression. Du « happy slapping », en langage policier. Reste à trouver la suite de la bande.

Et c'est tout idiotement, qu'elles sont venues se jeter dans la gueule du loup, n'imaginant certainement pas qu'elles venaient d'être vues par les enquêteurs sur la vidéo-lynchage ! En effet, peu avant 18 heures le jour des faits, les quatre filles se présentent au commissariat pour prendre des nouvelles « de leurs cousins ».

Elles sont, illico presto, placées en garde à vue, où elles étaient encore hier matin, au moment où les deux jeunes victimes ont pu être entendues. Dans la confusion et la rapidité des faits, elles n'ont « pas compris ce qui leur arrivait ». Mais elles ont une certitude : elles ne connaissaient pas leurs agresseurs et le vol n'était pas le mobile. Examinées par un médecin légiste, elles ont toutes deux 1 jour d'ITT.

Les sept mineurs entendus n'ont pas nié les faits, mais ont affirmé avoir reconnu les deux jeunes filles qui leur avaient fait un doigt d'honneur, quelque temps auparavant.

Sur la bande, outre la jeune fille de 12 ans, deux garçons sont mis hors de cause grâce à la vidéo et ont été remis à leurs parents.
http://www.nicematin.com/article/faits-divers/saint-laurent-des-ados-agressent-deux-mineures-et-filment-la-scene

vendredi 2 décembre 2011

Consultation non payée. Un médecin refuse d'opérer !

Un habitant de Pouldergat (29) en a les jambes coupées : mardi, un chirurgien de la clinique Saint-Michel, à Quimper, a refusé de l'opérer du genou, alors qu'il attendait sagement dans sa chambre. En cause, 46 € qu'il s'apprêtait à régler.
Satanés genoux, talons d'Achille des footballeurs, qu'ils soient pros ou amateurs. David Hamon, 34 ans, évolue en foot corpo, à Landudec, au sein de l'équipe des Reskebils (qu'on peut traduire par «Te fais pas de bile»). Lors d'un match, le 9 janvier dernier, son ménisque gauche, usé, s'est fêlé. Plus le choix, l'opération d'arthroscopie est devenue incontournable. Sans parler du football, le jeune homme est élagueur et cette blessure l'obligeait à se mettre en arrêt de travail.
Il obtient un rendez-vous, il y a un mois, auprès du chirurgien Olivier Legeay, au sein de la clinique quimpéroise Saint-Michel. La prise de contact se déroule sans encombres mais, ce jour-là, David Hamon n'a pas son chéquier pour régler la consultation de 46 €. Il en informe la secrétaire qui se veut rassurante : il paiera plus tard. Il est de toute façon amené à revenir, puisqu'il a été convenu qu'il sera opéré le 29 novembre. Entre-temps, il voit également un anesthésiste. Là encore, il ne règle pas les 28 € dus, mais ce dernier lui explique qu'il n'aura qu'à passer payer quand il sera sorti de sa chambre le jour de l'opération.

«Moi, quand j'achète une baguette, je paye»
Ce jour finit par arriver, mardi. David Hamon se présente à la clinique à 7 h 30. Sa compagne et sa mère ont prévu de venir le chercher à l'issue de l'opération, vers 14 h, et de régler les deux consultations antérieures au secrétariat. Son dossier d'admission étant complet, il n'a plus qu'à rejoindre la chambre 452. Sa jambe est rasée. On lui administre un calmant pour éviter toute montée d'angoisse avant l'anesthésie générale. Il en est là lorsque, à 10 h, le docteur Legeay pénètre dans sa chambre et lui annonce : «Je ne vous opère pas. Vous n'avez pas payé les 46 €. Moi, quand j'achète une baguette, je paye ! Vous pouvez vous rhabiller». David Hamon est interloqué : «Je lui ai dit que ma copine allait passer juste après. "Je ne veux pas le savoir", m'a-t-il répondu». Puis le docteur Legeay fait volte face, laissant là son patient, qui, de colère, reprend sa voiture en se fichant bien d'avoir pris un calmant. «Si au moins on m'avait prévenu à 7 h 30. C'est incroyable ! Mais on m'a juste dit : "Vous pouvez monter, votre dossier est complet"», constate David Hamon.

«Notre relation était mal partie»
Contacté, le docteur Olivier Legeay confirme la scène. «C'est un monsieur qui est venu à sa consultation sans chéquier, ce qui est classique, et à qui j'ai proposé une intervention quelques semaines plus tard. Les 46 € n'ont aucune importance mais c'est un début de relation qui ne me met pas en confiance. Le patient doit avoir confiance en son chirurgien mais l'inverse est vrai. Aujourd'hui, nous sommes de plus en plus sur la sellette, soumis à des risques de procédure. Notre relation était mal partie, j'ai pris la décision de ne pas l'opérer. Encore une fois, la somme d'argent m'importe peu».
Tandis que sa compagne passait régler la note mardi après-midi, David Hamon, lui, a pris la tangente vers l'hôpital de Douarnenez. «J'ai rendez-vous le 15 décembre. L'opération n'aura pas lieu avant mi-janvier, puis il y aura la rééducation... Du coup, je ne pourrai pas reprendre mon travail avant deux mois au bas mot. Pour 46 € que j'allais régler. Je ne comprends vraiment pas le fonctionnement du privé...».

http://www.letelegramme.com/local/finistere-sud/quimper/ville/consultation-non-payee-un-medecin-refuse-d-operer-01-12-2011-1518630.php

jeudi 1 décembre 2011

Depuis des semaines, les quatre chiens étaient prisonniers de leur taudis

Le Puy-en-Velay. Hier, pompiers et policiers ont pénétré de force dans un appartement de la rue Saint-Jacques duquel émanait une odeur pestilentielle. À l’intérieur, sur des planchers souillés d’excréments, ils découvrent quatre chiens très affaiblis et livrés à eux-mêmes. Sûrement depuis des semaines.
Hier en début d’après-midi, ce sont des riverains de la rue Saint-Jacques qui ont fini par décrocher leur téléphone et appeler les sapeurs-pompiers. Ils s’inquiètent du devenir d’un habitant du quartier. Ce dernier occupe un appartement situé au premier étage de l’immeuble portant le n° 26. Le jeune homme n’a pas été aperçu depuis un long moment et une odeur pestilentielle s’échappe de son appartement jusque dans la cage d’escalier. Derrière la porte du logement, des chiens gémissent quand ils n’hurlent pas à la mort.
Pompiers et policiers se rendent sur les lieux. L’immeuble est vide de tout occupant. L’appartement du premier, qui est le seul occupé dans les trois étages de cette construction ancienne, est inaccessible. Sauf par les fenêtres. Une échelle est accolée en façade et un carreau est brisé. Le spectacle qui attend les sauveteurs juste derrière est atterrant : dans cet appartement sans dessus-dessous, les sols des pièces à vivre sont souillés d’excréments. L’odeur y est insoutenable. Le canapé du salon a été littéralement éventré… Et c’est dans cet univers d’une crasse repoussante que les soldats du feu découvrent quatre chiens, un mâle, une femelle et deux chiots, livrés à eux-mêmes. Tous les quatre sont très affaiblis. La femelle est squelettique. Tous n’ont plus de nourriture et sont contraints de manger leurs propres excréments… Probablement depuis des semaines.
Les quatre malheureux animaux ont été recueillis par la SPA de Polignac. Le président, Dominique Chaudy, s’est lui-même rendu sur place avec une bénévole. Les quatre animaux ont été aussitôt transportés chez le vétérinaire Jacques Mosser pour y recevoir des soins.
Le locataire de l’appartement était, quant à lui, absent et injoignable. La propriétaire de l’immeuble, une octogénaire de Saint-Germain-Laprade, avait fait le déplacement. « C’est intolérable. Le locataire ne répond pas à mes courriers ou à mes appels. Il ne paye plus depuis longtemps. Là je découvre qu’il a abandonné ses chiens et que l’appartement, le plus propre de tout l’immeuble, est devenu un taudis ! » Le jeune homme devrait être convié à s’expliquer au commissariat et probablement devant la justice. Ses animaux resteront au refuge de la SPA
http://www.leprogres.fr/haute-loire/2011/11/30/depuis-des-semaines-les-quatre-chiens-etaient-prisonniers-de-leur-taudis

mercredi 30 novembre 2011

Trafic de cocaïne. La justice forcée de libérer le détenu

Soupçonné du trafic de 350 kg de cocaïne saisis en Martinique, il sort de prison à cause d’un imbroglio juridique.
Un Nantais âgé de 29 ans a sans doute dû se pincer pour y croire, vendredi. Ce jour-là, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Rennes a rendu l’arrêt lui annonçant sa remise en liberté. Inespéré, à un mois d’un procès d’importance pour lequel il doit comparaître devant la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Rennes.
Il devra expliquer quel a été son rôle exact dans un trafic de grande ampleur, déjoué le 5 janvier 2010. Ce jour-là, la police judiciaire de Nantes interceptait 350 kg de cocaïne pure dans une résidence hôtelière de Fort-de-France, en Martinique. À 40 € le gramme à la vente, il y en avait, selon les douanes, pour 14 millions d’euros.
Avec deux complices présumés, tous Nantais, ils auraient dû être jugés mi-novembre. Mais, à la faveur d’une subtilité procédurale, les avocats ont saisi la Cour de cassation en urgence et le procès a été reporté aux 2, 3 et 4 janvier, à Rennes.
Il aurait fallu prolonger la détention provisoire de deux des trois Nantais détenus (le quatrième, qui tient un rôle plus accessoire, est sous contrôle judiciaire). Las ! La situation a provoqué un imbroglio juridique. Impossible de maintenir les deux Nantais en prison, a estimé la chambre de l’instruction. L’un des deux en tout cas, puisque l’autre, aussi détenu dans le cadre d’une autre affaire, n’a pu recouvrer la liberté.

mardi 29 novembre 2011

Un ancien DG de BNP dénonce son licenciement dans un blog

Jacques-Philippe Marson, ancien directeur général de l'activité de titres de BNP Paribas, a ouvert un blog début novembre pour dénoncer les conditions douteuses qui ont conduit à son licenciement pour faute grave en 2009. "Chères amies, Cher amis, Dear Friends. Le 9 novembre dernier marquait l'anniversaire de deux années passées après le premier jour d'une inspection générale "spéciale" qui a conduit scandaleusement à mon licenciement. J'ai décidé de rompre le silence que je m'étais imposé et de m'exprimer publiquement par le biais d'un blog. Je publierai au fil des jours et semaines qui viennent les événements tels que je les ai vécus. Je vous livrerai analyse et réflexion à ce dossier qui s'avèrera accablant pour ceux qui l'ont initié et pour ceux qui l'ont soutenu" a-t-il envoyé par mail le 14 novembre à ses anciens collègues, selon le site owni.fr.
Licencié pour une affaire de commission occulte
En novembre 2009, Jacques-Philippe Marson avait été remercié pour "manquements aux procédures internes." Il était reproché à l'ancien dirigeant d'avoir profité de sa position pour obtenir des commissions occultes d'un homme d'affaire malien, Aliou Boubacar Diallo dans le cadre d'un projet minier au Mali. Trois plaintes avaient été déposées, la BNP contre Jacques-Philippe Marson, Aliou Boubacar Diallo contre Jacques-Philippe Marson et Jacques-Philippe Marson contre Alliou Diallo. Le parquet de Paris avait ouvert une enquête préliminaire, confiée aux experts de la Brigade financière, qui n'avait rien donné.

Pour l'heure, Jacques-Philippe Marson se contente, dans ce blog intitulé "histoire d'un licenciement abusif", de dénoncer le flou des arguments du groupe pour justifier son licenciement, de rappeler son histoire et d'expliquer les raisons qui l'ont conduit à s'exprimer deux ans après. "J'ai attendu que les plaintes soient traitées ou classées pour agir" explique-t-il. Mais il promet plus de détails dans de futurs posts.

lundi 28 novembre 2011

Le scandale des faux seins

Le parquet de Marseille ouvrira en début de semaine prochaine une information judiciaire pour « blessures involontaires et homicide involontaire » après la mort d'Edwige Ligoneche, lundi dernier, une ancienne porteuse de prothèses mammaires défectueuses décédée d'un lymphome. Son oncologue estime que ce décès pourrait avoir été causé par le gel issu de ces prothèses commercialisées, à la Seyne-sur-Mer, par l'entreprise varoise Poly implants prothèses (PIP). Mais rien pour l'heure ne permet d'établir formellement un lien de cause à effet, selon l'Agence des produits de santé (Afssaps) qui depuis 2009 soupçonnait PIP de mettre sur le marché des implants fabriqués avec un gel industriel. Depuis la mort d'Edwige Ligoneche, la psychose pourrait s'emparer des 30 000 porteuses d'implants mammaires PIP en France (300 000 dans le monde). La sœur de la victime doit également déposer plainte pour les mêmes qualifications.

2000 plaintes déposées

Déjà plus de 2 000 plaintes de porteuses de prothèses de la société PIP ont été déposées depuis le mois de mars 2010, date de l'ouverture d'une enquête préliminaire pour « faux et usage de faux, publicité mensongère et tromperie sur les qualités substantielles d'un produit, mise en danger de la vie d'autrui ». Depuis, PIP est en liquidation judiciaire. L'ex-numéro trois mondial avait de sérieuses difficultés financières (9 millions d'euros de déficit). Un imbroglio juridique s'annonce pour de nombreuses plaignantes.
En mars 2010, le ministère de la Santé a annoncé que la Sécu allait prendre en charge les frais médicaux des porteuses et anciennes porteuses « de ces prothèses défectueuses, y compris la désimplantation. Mais une nouvelle prothèse ne sera remboursée qu'aux femmes qui relèvent d'une chirurgie du cancer du sein et non de la chirurgie esthétique.
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=scandale&source=newssearch&cd=1&ved=0CC8QqQIwAA&url=http%3A%2F%2Fwww.ladepeche.fr%2Farticle%2F2011%2F11%2F27%2F1225826-le-scandale-des-faux-seins.html&ei=yjnSTsrFJNGKhQfHvZzCDQ&usg=AFQjCNHRDavKkjC-JMdaU4kHW_XHqunLYw&sig2=Y6EyA13EzC9BPBcSjNDnDg

dimanche 27 novembre 2011

Un inspecteur de conduite... sans permis

Un inspecteur de conduite de Saint-Malo en Bretagne continuait à exercer sa profession alors qu'il avait perdu son propre permis de conduire depuis deux semaines, relate le quotidien Ouest-France.
Si conduire sans permis est de venu une pratique fréquente en France, attribuer le fameux papier rose sans en posséder un soi-même est beaucoup plus rare... mais pas impossible. En effet, un inspecteur continuait à juger le comportement des jeunes gans sur la route tout en ayant perdu son permis de conduire. Et de quelle façon ! Contrôlé par les forces de l'ordre à Saint-Malo, celui-ci était dans un état d'ébriété avancé, avec 1 gramme d'alcool par litre de sang.
Privé de conduite durant deux mois, il a tout de même poursuivi son activité avant d'être épinglé par la préfecture. Mis en congé forcé, l'inspecteur sera jugé en janvier prochain. En attendant sa comparution, ce sont de nombreux candidats au papier rose qui restent sur le bord de la route...

http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/25/1224563-saint-malo-un-inspecteur-de-conduite-sans-permis.html

samedi 26 novembre 2011

Une journaliste de France 3 agressée sexuellement en Egypte

Une journaliste de la chaîne France 3 a déclaré avoir été violemment frappée et victime d'une agression sexuelle de la part d'hommes en civil jeudi au Caire, peu après qu'une journaliste égypto-américaine a fait état de violences sexuelles de la part de policiers.
Caroline Sinz a déclaré à l'AFP que son cameraman, Salah Agrabi, et elle-même avaient commencé à être pris à partie dans une rue menant de la place Tahrir au ministère de l'Intérieur, où ont eu lieu les heurts les plus violents entre manifestants et forces de l'ordre ces derniers jours.
"Nous étions en train de filmer dans la rue Mohamed Mahmoud quand nous avons été assaillis par des jeunes de quatorze ou quinze ans", a-t-elle raconté, en faisant état "d'attouchements".
La journaliste et son cameraman ont ensuite été entraînés "manu militari" par un groupe d'hommes vers la place Tahrir et se sont retrouvés séparés.
"Nous avons alors été agressés par une foule d'hommes. J'ai été tabassée par une meute de jeunes et d'adultes qui ont arraché mes vêtements" et qui ont procédé à des attouchements répondant "à la définition du viol", a-t-elle poursuivi.
"Quelques personnes ont essayé de venir m'aider sans y parvenir. J'étais lynchée. Cela a duré environ trois quarts d'heure jusqu'à ce qu'on puisse m'extraire. J'ai cru que j'allais mourir", a-t-elle dit, en ajoutant que le cameraman avait aussi été "tabassé".
Finalement secourue par des Egyptiens présents sur les lieux, elle a pu rejoindre son hôtel, où elle a été assistée par l'ambassade de France au Caire avant de consulter un médecin.
Une éditorialiste américano-égyptienne, Mona al-Tahawy, arrêtée sur Tahrir, a quant à elle annoncé sur son compte Twitter avoir été libérée jeudi après avoir été agressée sexuellement par des policiers.
"En plus de m'avoir battue, les chiens de (policiers anti-émeutes) m'ont fait subir la pire des agressions sexuelles", a-t-elle ajouté.
"Cinq ou six (policiers) m'ont touché et pincé les seins et mes parties génitales et je ne pouvais plus compter le nombre de mains qui essayaient d'entrer dans mon pantalon", a-t-elle raconté.
"Des radiographies montrent des fractures à mon bras gauche et ma main droite", a-t-elle déclaré. Elle a également mis en ligne des photos de ses membres plâtrés.
Récompensée par plusieurs prix, Mme Tahawy s'exprime régulièrement sur les questions liées à l'islam et aux pays arabes.
Une des principales correspondantes à l'étranger de la chaîne CBS, Lara Logan, avait déjà raconté avoir été victime d'une agression sexuelle au Caire le 11 février dans le secteur de Tahrir, le jour même de la chute du président Hosni Moubarak.
"Pendant un temps très long, ils m'ont violée avec leurs mains", avait-elle dit au New York Times à son retour aux Etats-Unis, en ajoutant que l'agression avait duré une quarantaine de minutes et avait été menée par un groupe de deux à trois cents hommes.
L'organisation Reporters Sans Frontières (RSF) a dénoncé jeudi les conditions de travail des journalistes couvrant les troubles en Egypte, qui ont fait officiellement 38 morts dont une trentaine aux abords de Tahrir.
"La chaos qui règne au Caire et les graves violations des droits de l'Homme qu'il engendre n'ont rien à envier aux heures noires du premier épisode révolutionnaire de janvier-février 2011", a écrit RSF dans un communiqué.
"Les professionnels de l'information sont les témoins gênants du déclin de l'armée au pouvoir" ajoute RSF, qui "s'inquiète d'autant plus de la répression qui pourrait s'accentuer à leur encontre".
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=journaliste%20de%20france%203%20agress%C3%A9e&source=newssearch&cd=1&ved=0CCkQqQIwAA&url=http%3A%2F%2Fwww.liberation.fr%2Fdepeches%2F01012373654-egypte-une-journaliste-de-france-3-agressee-sexuellement-a-tahrir&ei=xHnPTp-tBMn1-gaqq7zYDg&usg=AFQjCNE78hRMbrfh16iHHSohN2amdiO_DQ&sig2=xTYNiA8Th-wTM3rkvRQlAA

vendredi 25 novembre 2011

13.000 étudiants en attente du paiement de leur bourse

Le CROUS de Nice n’a toujours pas versé le moindre sous à ses bénéficiaires azuréens et varois pour le mois de novembre. Et le paiement de décembre semble de plus en plus hypothétique
Les 13 000 étudiants boursiers des Alpes-Maritimes et du Var sont sur la paille ! Alors que novembre tend vers sa fin le versement du mois n'est toujours pas tombé sur leur compte. Le CROUS avait déjà payé avec 10 jours de retard l'allocation d'octobre. « Et nous avons les plus grandes inquiétudes sur sa capacité à verser le mois de décembre », confie Thomas Coste, le vice-président de la fédération nationale des associations étudiantes (FAGE) qui se trouve être niçois. « C'est partout le même constat, poursuit-il. On a fait le tour des CROUS de France. Et dans la plupart des académies on nous répond qu'il n'y a plus de sous. Aujourd'hui on se retrouve face à un gros, gros soucis ! »

« La banque ne me fera pas de cadeau »

Les œuvres universitaires et sociales seraient au bord de la cessation de paiement. Selon nos informations il n'y aurait plus, dans les caisses de son antenne niçoise, que deux millions d'euros. Bien trop peu pour honorer les engagements pris auprès de ses 13 000 boursiers azuréens et varois. Chacun d'eux reçoit, en fonction de sa situation sociale, entre 160 et 460 euros mensuels. Ou plutôt aurait du recevoir… « Je n'ai plus rien reçu du CROUS depuis le 19 octobre, explique Thibaud, un Varois de 23 ans en mastère d'Info Com à Nice. Heureusement que mon proprio est compréhensif. Il accepter de patienter. Mais, mon compte est au rouge. Je n'ai droit qu'à 100 euros de découvert. La banque, elle, ne va pas me faire de cadeau. Il faudra bien payer les agios ce qui amputera d'autant les versements à venir… » S'ils tombent un jour dans l'escarcelle des étudiants boursiers.

Dès mardi selon la rumeur ministérielle

Peut-être dès mardi ! Les premiers versements devraient arriver en début de semaine prochaine. C'est en tout cas la rumeur qui courrait hier soir dans les couloirs du ministère de l'Enseignement supérieur. Après « un tout va bien », peu convainquant, il semble que l'autorité de tutelle se soit en effet ravisée. Dans un premier temps, le ministère a juré mordicus qu'il avait distribué ses enveloppes budgétaires aux CROUS de régions.
Suspectés de faire de la rétention financière ces derniers se sont retrouvés sur le grill. Mais toutes les directions académiques ont répondu en chœur que leurs caisses étaient bel et bien exsangues.

Du coup le ministère a consenti hier soir à débloquer l'argent des bourses. Celles de novembre, tout au moins. « Car il semble que le même problème se reposera dès le mois prochain », confie-t-on à la FAGE.

Voilà qui ne risque pas d'arranger les finances des 13 000 boursiers azuréens et varois. « Certains se retrouvent aujourd'hui dans des situations très délicates, souffle Pierre Baronne de la fédération des associations étudiantes du 06. Ça pourrait même remettre en question la continuité de leurs études. Faute d'argent, certains envisagent tout simplement d'abandonner la fac. C'est inadmissible ! »
http://www.nicematin.com/article/cote-dazur/13000-etudiants-en-attente-du-paiement-de-leur-bourse