samedi 31 mars 2012

Une souris dans la boîte de champignons de Paris

Mauvaise surprise pour cette dame qui découvre une souris morte à l'intérieur d'une boîte de champignons. La société qui l'a fabriquée lui répond 4 mois plus tard.
Marie-Claire Lefrançois, en cette fraîche journée de novembre décide de préparer une blanquette de veau. Tout est prêt dans la cuisine de sa maison, à Salies-du-Salat et la confection avance. C'est alors qu'elle ouvre l'indispensable boîte de champignons de Paris à intégrer dans la sauce. Et là, surprise pour le moins désagréable, Maie-Claire découvre le cadavre d'une souris au milieu des champignons. Elle n'est pas du genre à s'affoler, même si elle est choquée par cette découverte. Avec son mari, elle ramène la boîte au supermarché de Mane où elle l'a achetée. Sur place, les employés prennent l'objet en photo et on lui promet que le directeur la rappellera. Dans le même temps, Marie-Claire écrit à l'usine d'où vient la boîte (adresse portée sur la conserve) et explique ce qui lui est arrivé.
Cette semaine, plus de quatre mois après l'affaire, elle a enfin reçu une réponse : « Déjà quatre mois pour me répondre c'est beaucoup, estime-t-elle. Du côté du supermarché le directeur ne m'a rappelé qu'hier. Quant à l'unité de fabrication, elle m'a envoyé une lettre-type avec deux bons d'achat de 8 €. Que ce soit clair. Je n'ai jamais demandé un dédommagemenLCt. Je voulais juste qu'on m'explique, éventuellement qu'on me présente des excuses. Mais là je trouve le procédé choquant. Aujourd'hui je ne peux plus acheter une boîte de conserve, j'ai trop peur. J'ai décidé de saisir la répression des fraudes et le médiateur devant une telle désinvolture ».
il est vrai que dans le courrier la société regrette juste que le produit « n'ait pas donné entière satisfaction ». Un euphémisme face à la surprise désagréable vécue par Marie-Claire Lefrançois qui fait désormais ses blanquettes sans champignons de Paris.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/29/1318246-saint-gaudens-une-souris-dans-la-boite-de-champignons-de-paris.html

vendredi 30 mars 2012

Affaire Merah : nouvelle procédure disciplinaire contre une enseignante

C'est une information du "Progrès" : une procédure disciplinaire - il s'agit de la deuxième depuis vendredi - a été engagée à l'encontre d'une professeur d'un collège lyonnais pour des propos qu'elle aurait tenus à l'occasion de la minute de silence observée au lendemain de la tuerie dans une école juive de Toulouse.

Lire également
>
Retour sur l'affaire Merah
> Rouen. Elle suggère une minute de silence pour Merah : l'enseignante suspendue
Selon le quotidien "Le Progrès", qui a recueilli plusieurs témoignages concordants d'élèves, cette enseignante aurait déclaré en substance le mardi 20 mars : "Nous allons faire la minute de silence, mais nous allons la faire aussi pour le tueur (...). S'il a fait ça, c'est qu'il avait une bonne raison de le faire. Il ne doit pas être bien dans sa peau. Le pauvre..."
Une série d'auditions
Interrogé, le rectorat a indiqué avoir été informé ce lundi du problème survenu au collège Vendôme (VIe arrondissement). Ses services ont "conduit une enquête rapide, en lien avec la principale du collège qui a procédé à une série d'auditions". "Une procédure disciplinaire a aussitôt été engagée", a-t-il précisé.
A Rouen, une professeur d'anglais avait été suspendue après avoir envisagé devant ses élèves une minute de silence en mémoire de Mohamed Merah vendredi, alors que le tueur de Toulouse avait été abattu.
http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/lyon-affaire-merah-nouvelle-procedure-disciplinaire-contre-une-enseignante-28-03-2012-1649045.php

jeudi 29 mars 2012

La SNCF condamnée pour un licenciement causé par des retards de TER

La SNCF a été condamnée mardi par le tribunal de grande instance de Paris à verser 1.500 euros à Soazig Parassols, qui dit avoir perdu son emploi à Lyon en raison des retards répétés de son train. Dans son jugement, la 4e chambre civile "déclare la SNCF responsable du préjudice subi par Mlle Parassols" et "la condamne à lui verser la somme de 1.500 euros au titre de son préjudice moral".

Soazig Parassols réclamait 45.000 euros de dommages et intérêts. Le tribunal a débouté la jeune femme de ses autres demandes indemnitaires, estimant qu'elle n'apportait pas la preuve suffisante de ce préjudice d'ordre financier.


http://lci.tf1.fr/filnews/france/la-sncf-condamnee-pour-un-licenciement-cause-par-des-retards-7091913.html

mardi 27 mars 2012

Un gagnant du loto escroqué par son banquier cannois

Le conseiller financier de Cannes détournait sur son compte l'argent de Manuel, gagnant du loto. Il a été condamné hier à six mois de prison ferme.
En 2004, Manuel gagne au loto 331.000 euros. Somme que ce Vallaurien de 52 ans, manœuvre dans le bâtiment, confie à La Banque postale de Cannes, agence Hoche.
Son conseiller financier lui fait souscrire plusieurs placements. Manuel,« qui ne sait ni lire ni écrire le français, encore moins compter », précise Me Alexandre Meyronet, son avocat, s'en remet au banquier.
Quatre ans plus tard, la moitié de sa fortune a disparu. « Il ne s'en est pas aperçu car il n'a pas changé son train de vie. Une fois par an, il prélevait 5 000 à 10 000 e pour se rendre dans sa famille, au Cap Vert »,ajoute son conseil.
Poursuivi pour escroquerie, le conseiller financier, un Antibois de 46 ans, a comparu vendredi devant le tribunal correctionnel de Grasse où il a été condamné à deux ans de prison dont dix-huit mois avec sursis.
Sur le banc des parties civiles, aux côtés de Manuel, d'autres clients de la Poste spoliés par le banquier indélicat. Des personnes âgées pour la plupart, pour un préjudice total de 250 000 e.
« Il me faisait signer des papiers », explique à la barre l'une de ses six victimes. En fait, des ordres de virements au profit de son propre compte bancaire. Pour gagner du temps, le conseiller financier falsifiait parfois leur signature.
Même manœuvre en 2001
La plainte, en 2008, de la directrice de l'agence bancaire, à la suite d'une anomalie découverte sur le compte d'une cliente, mettra un terme à ses agissements. La Poste a indemnisé les six clients du banquier et se retourne contre son ancien employé.
« 190 000 e sont aujourd'hui disponibles », expose Me Éliane Adoul, avocate de l'ex-banquier, aujourd'hui réceptionniste dans un hôtel étoilé. Une somme versée par les parents du prévenu.
« Je pensais qu'il aurait remboursé sur ses deniers personnels, mais non, il a sollicité papa et maman », fustige Me Mancilla, avocat de La Poste.
« À cette époque j'étais dépressif. Je venais de Paris, j'avais du mal à m'acclimater à la Côte d'Azur »,se plaint le prévenu, qui, pour soigner son mal-être, menait grand train sur le dos de ses clients.
En 2001, l'homme, employé au Crédit mutuel, avait détourné 40 000 e selon le même procédé. Mais, comme il avait remboursé, il n'avait pas été poursuivi.
La procureure adjointe Muriel Fusina suggère dix-huit mois de prison avec sursis.
Peine alourdie par le tribunal, présidé par Franck Robail, qui le condamne à six mois de prison ferme supplémentaires, avec obligation d'indemniser les parties civiles, et lui interdit d'exercer la profession de conseiller financier pendant cinq ans

http://www.nicematin.com/derniere-minute/un-gagnant-du-loto-escroque-par-son-banquier-cannois.825258.html

lundi 26 mars 2012

Dégradations de tombes juives à Nice: le CRCM condamne

Le Conseil Régional du Culte Musulman (CRCM) de Provence-Alpes-Côte d'Azur "condamne avec fermeté" la profanation de tombes juives dans un cimetière de Nice découverte vendredi, a-t-il annoncé samedi dans un communiqué.

"Le CRCM déplore profondément ces actes inqualifiables et exprime sa profonde inquiétude face à ce type d'actes qui témoigne d'un manque de respect inacceptable. Le CRCM apporte son soutien à la communauté juive face à cette profanation de leur carré confessionnel", a déclaré son président, Khalid Belkhadir.

Des étoiles de David ornant des lanternes funéraires ont été arrachées ou tordues sur une trentaine de tombes juives d'un cimetière de l'est de Nice, avait rapporté vendredi la police. Mercredi, les gardiens avaient déjà constaté la disparition de 22 autres lanternes dans un autre carré juif du cimetière.
C'est un scandale de profaner des tombes !!!
http://www.nicematin.com/derniere-minute/degradations-de-tombes-juives-a-nice-le-crcm-condamne.825386.html

dimanche 25 mars 2012

Saint-Criq. Décédé, EDF lui réclame une facture de zéro euro

Mardi, dans un petit hameau de la commune de Saint-Cirq, le facteur a remis à Jeanine Cournac, une lettre recommandée avec accusé de réception. La remise d'une correspondance, acte au demeurant banal, peut révéler un contenu affligeant, évoquer des souvenirs douloureux et décrire une situation cocasse.
Aujourd'hui, Jeanine Cournac est bouleversée par la teneur de cette lettre, et c'est sa cousine, Christelle Barré, domiciliée également à Saint-Cirq, qui nous apporte quelques éléments d'appréciation sur cette triste missive. Cette lettre, à en-tête EDF Corse, agence d'Ajaccio, a été adressée à Grégory Coufinhal, fils de Jeanine. Et, sa rédaction, aux termes bien aiguisés, laisse peu de place à un gag de la part du fournisseur d'électricité.
Ainsi, la lecture des premières phrases donne l'orientation comminatoire du texte : « En procédant à l'étude de votre compte, nous constatons, à ce jour, que votre facture de cessation n'a toujours pas été réglée. Par conséquent, nous vous mettons en demeure de nous régler la somme de 0,00 euro, par tout moyen à votre convenance. »
On note donc, une facture d'un montant de zéro euro, et le reste de la lettre se poursuit, sur une tonalité identique : « Sans règlement de votre part, nous serons dans l'obligation d'en effectuer le recouvrement par voie d'huissier de justice, tous frais de poursuites à votre charge. »

Décédé en Corse en octobre dernier

Enfant de Saint-Cirq où il avait participé au dynamisme du village en s'investissant au sein du comité des fêtes, puis en devenant conseiller municipal, Grégory Coufinhal décide, voici cinq ans, de s'installer en Corse. Confronté dès 7 ans, aux affres de la maladie, son parcours n'est pas des plus simples : dialysé pendant plusieurs années, il avait pu être greffé à l'âge de 12 ans. Et, suite à une déficience cardiaque, à 39 ans, Grégory décède dans un hôpital de Marseille, le 29 octobre dernier. Après cette terrible épreuve, aujourd'hui, c'est le contenu de la lettre d'EDF, qui insupporte sa maman. Christelle Barré, preuves à l'appui, déclare : « En son temps, tout a été fait auprès des administrations, notamment la transmission de l'acte de décès de Grégory, le paiement et la cessation de tous les comptes. »
http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/23/1312899-decede-edf-lui-reclame-une-facture-de-zero-euro.html

samedi 24 mars 2012

Marseille : un caveau volé à une famille sur une méprise de la mairie

Ce n'était pas le ciel qui lui tombait sur la tête,c'était bien pire. Et pourtant, que pouvait-il redouter de plus, lui le pupille de la nation, lui qui venait de perdre l'un de ses proches ? Voilà qu'il s'apprêtait à vivre une nouvelle épreuve, le décès de sa belle-fille, mère de deux jeunes enfants, et voilà qu'on apprenait à Guy que le caveau de famille, pourtant dûment acheté en 1936, n'était plus à lui ? Oui, la concession avait été attribuée, vendue par erreur à une autre famille, et cela ne datait pas d'hier. Non, cela remontait même à 1981 !
Une erreur de la ville de Marseille. Et voilà les questions qui recommençaient. Mais où étaient donc passés les corps des défunts précédents ? Et qui en avait décidé ainsi ? Il sera difficile d'obtenir les réponses tant attendues. À se demander si Guy n'était pas marqué par le sceau du destin. Le 30 novembre dernier, avec son avocat, il a donc écrit à la ville de Marseille pour lui demander quelques explications sur ce scénario proprement ahurissant.

"Le respect du corps humain va au-delà de la vie"

Dans une prose très désincarnée, la mairie a certes reconnu "une erreur administrative".Oh, elle ne s'est pas confondue en excuses... Guy a juste appris, à force de persévérance, que les restes humains de onze proches antérieurement inhumés avaient été transférés dans un ossuaire. Bien sûr, on n'avait rien demandé non plus à Guy ni à quiconque. On invoqua même la saine gestion des deniers publics. Guy faillit s'en étouffer. Pire, quand en septembre 1991 et mars 1992, il a enterré deux autres membres de sa famille dans le même caveau, il ne savait pas qu'il avait déjà été réattribué.

Comment était-ce donc possible ? C'est que le nom de famille ne figurait pas encore sur la concession... On marchait décidément sur la tête. Le nom du nouveau propriétaire officiel n'y est apparu qu'en 2001. Alors, que faire ? "Marseillais, à vos caveaux !" a ironisé hier Me Serge Tavitian, au nom de la famille lésée."Une société qui n'est pas capable de respecter ses morts n'est plus une société. Le respect du corps humain ne cesse pas avec la mort. Il va au-delà de la vie",a-t-il scandé face au juge des référés du tribunal de grande instance de Marseille.

Les ossements conservés dans "des boîtes numérotées" ?

Aussi Me Tavitian a-t-il sollicité, hier, 6 000 euros à titre d'indemnisation du préjudice pour Guy et chacun de ses six enfants et petits-enfants. C'est vrai qu'entre-temps, la ville de Marseille, un rien confuse, a attribué une concession provisoire à sa famille. Reste à récupérer les restes humains des aïeuls éparpillés.
Me Frédéric Rachlin, pour la mairie, s'est bien entendu opposé à la demande d'indemnisation de son adversaire. Il a tenté de rassurer la partie adverse, tout en rappelant que la ville avait bien reconnu son erreur. Il s'est cependant retranché derrière la prescription quadriennale. Pour lui, les ossements des proches de Guy ne sont pas perdus. Ils ont été conservés "dans des boîtes numérotées déposées à l'ossuaire général". Des boîtes qui seraient, selon lui, parfaitement "identifiables". Me Tavitian a juste demandé au tribunal de"ne pas empêcher le deuil de toute une famille, afin qu'elle puisse retrouver la dignité"perdue. Le juge rendra sa décision le 18 avril prochain.
http://www.laprovence.com/article/a-la-une/marseille-un-caveau-vole-a-une-famille-sur-une-meprise-de-la-mairie

vendredi 23 mars 2012

Un invalide de guerre indigné par une prise en charge refusée

Le 30 mai 1960, en pleine guerre d'Algérie, le sergent Sébastien Campo, sous-officier au 17e Bataillon Aéroporté du Génie (devenu aujourd'hui le 17e RGP de Montauban) est très grièvement blessé à la jambe gauche lors d'un accrochage.
Évacué par avion sur un hôpital militaire à Paris, il se réveillera quelques jours plus tard, amputé de la jambe gauche. Sa vie vient de basculer.
"Malgré la douleur, les contraintes, l'apparition de nouvelles obligations, on retrouve très vite le quotidien et ses habitudes, nous dira-t-il, avec ses rigueurs, ses joies mais également ces moments d'incompréhension". Le dernier épisode, proche d'une absence totale de savoir vivre, Sébastien Campo vient de le vivre ces derniers jours de l'hiver, lorsqu'il a fait, auprès de la Caisse Nationale Militaire de Sécurité Sociale dont les bureaux sont à Toulon, une demande pour pouvoir bénéficier d'une chaise de douche. "Jusqu'à maintenant, ajoute-t-il, une fois ma prothèse de jambe enlevée, je prenais ma douche, assis sur un tabouret. Mais avec l'âge, (Sébastien Campo est âgé de 73 ans), je ne suis plus aussi agile qu'auparavant. Il existe des chaises spéciales, pourvues de poignées, d'accoudoirs qui permettent de prendre sa douche en toute sécurité. J'ai donc fait une demande officielle auprès des services compétents en joignant à ma requête un avis médical de mon médecin traitant ainsi qu'un devis de la pharmacie de la commune.
Cette dernière a évalué, catalogue médical à l'appui, le coût de la chaise à 77,80 . En qualité de grand invalide de guerre avec une pension à 100 % plus 7 degrés, ainsi que la présentation de tous les papiers exigés - ce qui est parfaitement normal - j'étais persuadé que ma demande serait acceptée. Et bien, figurez vous que j'ai reçu une lettre, datée du 13 mars 2012, de la caisse Nationale me signifiant que, je cite, "la prise en charge de la facture ci-jointe est refusée. Les soins prescrits n'étant pas en rapport direct et déterminant avec les affections pensionnées." Aujourd'hui, je suis profondément indigné de la manière avec laquelle on traite les anciens combattants, qui plus est grand blessé comme moi, et en plus le jour du 50e anniversaire des accords d'Évian ! La chaise, je vais me la payer. mais si je proteste, c'est avant tout pour une question de principe, de savoir vivre." Avant de se quitter, Sébastien Campo nous montre sa Légion d'Honneur, acquise au combat et ses citations à l'ordre de l'Armée Française...
http://www.laprovence.com/article/a-la-une/jonquieres-un-invalide-de-guerre-indigne-par-une-prise-en-charge-refusee

jeudi 22 mars 2012

La vidéo d'un enfant handicapé fouillé à l'aéroport de Chicago fait scandale

Encore une fois, la sécurité aéroportuaire américaine a scandalisé la population en fouillant un enfant de trois ans en chaise roulante.
"Mon petit garçon voulait que je lui tienne la main, et que je le prenne dans mes bras. Il tremblait de peur, mais on a dû prétendre que tout allait 'bien' pour qu'il ne panique pas". Voici ce que le père de l'enfant, Matt Dubiel, a écrit en commentaire de la vidéo qui fuse à travers le web. Un enregistrement qui choque le public, et qui a traumatisé les parents de l'enfant, qui avait une jambe fracturée. Si la vidéo reste perturbante, des questions ont été soulevées autour d'une éventuelle exagération du père, notamment avec son titre accrocheur : "La TSA suspecte un terroriste d'Al Qaeda".
La très controversée Transportation Security Administration (TSA), chargée de la sécurité des transports aériens depuis les attentats du 11 septembre 2001, est souvent accusée d'actes illégaux et zélés portant atteinte à la dignité des voyageurs. A la Fox News Radio, Matt Dubiel a expliqué que l'incident avait eu lieu en 2010 à l'aéroport O'Hare de Chicago, alors que la famille se rendait à Disneyland, en Floride. La TSA a démenti et affirmé qu'il s'agissait de l'aéroport Midway dans la même ville.
"Ils lui ont même essuyé les mains pour détecter des traces d'explosifs!"
Le père a réussi à filmer l'épreuve avec son iPhone : "Je ne pensais pas avoir réussi à enregistrer la scène. Ils ont refusé de me laisser filmer avec une vraie caméra, mais ils m'ont laissé utiliser mon téléphone". On peut y avoir un agent de la TSA soulever le t-shirt de l'enfant. A ce moment Matt Dubiel est "livide". "Je me demande pourquoi il n'y a pas une seule personne dotée d'un cerveau ne le laisse pas partir! Un membre de cette autorité doit voir qu'il n'est pas une menace pour la sécurité. Ils lui ont même essuyé les mains pour détecter des traces d'explosifs! C'est du délire".
Matt Dubiel explique avoir posté la vidéo le week-end dernier après avoir l'avoir regardé avec son second fils de 10 ans."Mon cœur s'est mis à battre furieusement" se souvient-il. "J'ai ressenti une forte colère, une vague d'émotions et ensuite j'ai du expliquer à mon fils de 10 ans ce qui se passait et pourquoi j'ai dû laisser cela arriver".
Les fouilles sur les enfants de moins de 12 ans sont aujourd'hui interdites
Dans un communiqué, la TSA a déclaré que l'incident s'est déroulé avant la réforme des règles de sécurité en septembre 2011, qui prohibe désormais la fouille d'enfants de moins de 12 ans. Les nouvelles directives permettent ainsi aux enfant de garder leurs chaussures pendant le passage au scanner, et passer plusieurs fois via les détecteurs de métaux. Ces mesures ont permis une "forte réduction, mais toutefois pas une élimination des fouilles au corps opérées sur des enfants. Nous reconnaissons que les terroristes sont à même de manipuler les normes sociales pour éviter leur détections. Mais nos officiers continuent de travailler avec les parents pour assurer un processus de sécurité respectueux pour les familles aux points de sécurité", ajoute la TSA. Matt Dubiel a décidé de ne pas porter plainte contre l'organisme.
Découvrez la vidéo choc en cliquant ici.

http://www.gentside.com/actualites

mercredi 21 mars 2012

Nouveau scandale alimentaire en Chine

Une grande entreprise de volailles chinoise a annoncé aujourd'hui avoir licencié quatre employés soupçonnés d'être impliqués dans une affaire de vente de viande provenant de canards abattus alors qu'ils étaient malades. L'affaire est la dernière d'une longue série de scandales dans l'industrie agro-alimentaire chinoise, après notamment ceux du porc piqué au clenbutérol, un anabolisant, et du lait contaminé à la mélamine, un additif mimant un taux élevé de protéines.

Huaying Agricultural, une société qui s'est auto-baptisée "le roi mondial du canard" a vendu des palmipèdes malades à un homme d'affaires, Cui Jinping, qui les a conditionnés dans une usine opérant clandestinement avant de les mettre sur le marché, selon des informations rapportées par la presse chinoise. Huaying a annoncé s'être débarrassé d'un directeur de département, du chef de l'une de ses deux fermes et de deux ouvriers, dans un communiqué diffusé à la Bourse de Shenzhen (sud), où l'entreprise est cotée. "Cette affaire a nui à l'image de la société et nous nous excusons sincèrement auprès des investisseurs et des consommateurs", selon le document.
Le gouvernement du district de Huangchuan, dans la province centrale du Henan, où Huaying est basé, a confirmé les licenciements en précisant qu'ils faisaient suite à une enquête des autorités locales.

Plus de 100 personnes, dont 17 fonctionnaires, avaient été condamnés l'an dernier dans l'affaire du porc élevé au clenbutérol, un anabolisant qui réduit la graisse au profit des muscles mais qui est potentiellement nocif pour l'homme. Le scandale le plus retentissant reste celui du lait contaminé à la mélamine qui, en 2008, avait provoqué la mort de six enfants et rendu malade 300.000 autres. En août dernier, les autorités avaient annoncé avoir arrêté 2.000 personnes et fermé 5.000 entreprises en quatre mois de campagne pour améliorer la sécurité alimentaire à travers le pays.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/03/19/97002-20120319FILWWW00383-nouveau-scandale-alimentaire-en-chine.php

mardi 20 mars 2012

Marseille: Fralib, "un scandale politique"

En amenant leurs revendications sur le terrain politique, les salariés de Fralib font prendre une nouvelle tournure à leur combat. Les employés de l’usine de fabrication des thés Eléphant située à Gémenos accusent désormais le ministre du Travail, Xavier Bertrand, d’avoir demandé à la Direccte (directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi) de ne pas envoyer de lettre d’observations au comité d’entreprise et à la direction du groupe Unilever.
"C’est un scandale politique !, s’insurge Gérard Cazorla, secrétaire du comité d’entreprise. « Cette lettre pointait clairement les irrégularités du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) d’Unilever. C’était une preuve que le troisième PSE, visant la fermeture de l’usine, est illégal."
Un sentiment partagé par une trentaine de salariés, bien décidés à demander des explications au siège marseillais de la Direccte. Mais, après une heure d’entretien parfois houleux avec deux responsables, hier, les questions sont restés sans réponses. Olivier Leberquier est délégué CGT de Fralib. "Rien. Aucune explication. Cela montre qu’ils veulent nous tuer avant la présidentielle", affirme le syndicaliste.
Visiblement surprise par cette action coup de poing, la directrice adjointe de la Direccte n’a pas souhaité s’exprimer. "Elle fait semblant de ne pas savoir", estime Gérard Cazorla, affirmant détenir la preuve qu’elle a reçu une consigne du ministère. Un argument de poids, selon lui, pour faire annuler une troisième fois le PSE d’Unilever.
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&frm=1&source=newssearch&cd=7&ved=0CEsQqQIwBg&url=http%3A%2F%2Fwww.metrofrance.com%2Fmarseille%2Fmarseille-fralib-un-scandale-politique%2Fmlcn!Fv4yyZUv3J2%2F&ei=RNdlT_yQMYya8gP7tdjtBw&usg=AFQjCNHt6bYj73aZNq5lEzPC-am7CcFFRQ&sig2=vvvT3C27usXh2Iz5YfBX_w

lundi 19 mars 2012

Chine: scandale sur le trucage des statistiques en province

L'Office national des statistiques dénonce les falsifications de chiffres. Une opération de nettoyage est lancée.

Les zones d'ombre de l'économie chinoise restent nombreuses. Et les statistiques n'échappent pas à la règle. Le Bureau national des statistiques (BNS) a annoncé avoir mis au jour deux affaires de falsification des statistiques par des officiels de petites villes de province. Des cadres du Parti du bourg de Hejin, dans le Shanxi, province industrielle à l'ouest de Pékin, ont ainsi fourni à des hôteliers, des aciéristes ou encore des exploitants de mines les chiffres de leurs activités à rapporter à l'agence de statistiques officielle.
Des chiffres «sérieusement faux», pour reprendre les termes mêmes du BNS sur son site Internet. Dans une banlieue de la mégalopole de Chongqing, dans le centre du pays, des potentats locaux demandaient, de leur côté, aux entreprises de leur district de faire pré-approuver leurs comptes avant de les envoyer au Bureau des statistiques.

Promotion politique et résultats économiques

Le phénomène n'est pas nouveau dans un pays où la course à la croissance est lancée depuis trois décennies. En province, les cadres du Parti espèrent lier leur promotion politique à leurs résultats économiques. Et depuis des années la République populaire revoit régulièrement sa copie sur son taux de croissance, révisé un an après les remontées de chiffres des provinces.
Le décalage entre les ambitions locales d'apparatchiks et les exigences d'un gouvernement central est aujourd'hui pointé par le BNS. Le mois dernier, le journal officiel Economic Daily rapportait que, selon les chiffres du bureau, les provinces chinoises ont rapporté un produit intérieur brut de 6276 milliards d'euros… soit 557 milliards d'euros de plus que les chiffres du gouvernement! Une marge d'erreur équivalente au PIB de la Suisse…

Soucis de crédibilité

Soucieuse de rester crédible, la seconde économie mondiale s'est lancée dans une vaste opération de nettoyage de ses statistiques. «Toute institution ou particulier qui falsifie des données s'exposera à de sérieuses sanctions par le bureau national, conformément à la loi», prévient un responsable du BNS. En octobre dernier, deux fonctionnaires de la banque centrale et du BNS avaient été arrêtés pour avoir dévoilé des chiffres de la croissance chinoise avant l'annonce officielle du bureau et touché des commissions «considérables», selon les termes des enquêteurs, pour ces fuites.
Quelques mois plus tôt, l'agence gouvernementale avait déjà annoncé son intention de réduire le nombre de personnes ayant accès aux informations chiffrées de la croissance chinoise, ainsi que le délai de publication des données, pour limiter les délits d'initiés.
http://www.lefigaro.fr/economie

dimanche 18 mars 2012

La police municipale expédie le corbillard et le défunt à la fourrière

La police municipale de Toulouse a mis en fourrière un véhicule de transport funéraire qui ramenait le corps d'un homme au Portugal. Le chauffeur s'était garé par erreur sur un emplacement réservé.
Au centre de Toulouse, on ne badine pas avec le stationnement gênant. Un entrepreneur de pompes funèbres en a fait les frais, mercredi au lever du jour, sur l'une des contre-allées du boulevard de Strasbourg. La police municipale a expédié à la fourrière un fourgon de transport funéraire en même temps que le corps qui reposait à l'arrière du véhicule. Parti de la région lyonnaise, le corbillard conduisait le défunt, un homme de nationalité portugaise, dans son pays d'origine pour y être inhumé.
Le véhicule utilitaire était garé sur l'un des emplacements réservés aux commerçants du marché de Cristal et gênait l'installation des étals. Les policiers municipaux qui ont procédé à la mise en fourrière n'ont pas réalisé immédiatement qu'il s'agissait d'un transport funéraire. Le véhicule, un Mercedes modèle Vito, était banalisé, ce que prévoit le règlement en matière de transport funéraire.
Par la fenêtre du hayon, ils aperçoivent des couronnes de fleurs mais pas de cercueil. Ils comprennent alors qu'ils ont affaire à un corbillard. Par la plaque d'immatriculation, ils tentent de joindre l'entrepreneur mais il est très tôt et personne ne répond. Ils attendent le propriétaire du véhicule mais personne ne vient. Sous la pression des commerçants qui s'impatientent, ils décident d'enlever le fourgon. Le chauffeur, qui avait passé la nuit dans un hôtel voisin, arrive quelques instants plus tard et constate que son véhicule a disparu. Il se présente au commissariat où on lui apprend que le corbillard a été mis en fourrière. Il le récupérera dans la matinée après avoir payé l'amende pour stationnement gênant (35 €) et les frais de fourrière (89,90 €). « Les policiers ont fait leur travail, considère Jean-Pierre Havrin, l'adjoint au maire en charge de la sécurité. Ils n'ont vu ni corps ni cercueil à l'intérieur. Sinon, vous pensez bien qu'ils ne l'auraient pas expédié à la fourrière. On ne va quand même pas perquisitionner un véhicule banalisé ! En quelque sorte, c'est un gag… »
Pour l'Association française d'information funéraire (Afif), le chauffeur du corbillard est le seul coupable : « C'est une faute professionnelle grave, affirme le président de l'association, Michel Kawnik. On ne laisse pas un véhicule de transport funéraire sur la voie publique sans surveillance. Il ne s'agit pas d'une vulgaire marchandise. C'est inacceptable ».
http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/16/1307528-la-police-municipale-expedie-le-corbillard-et-le-defunt-a-la-fourriere.html

samedi 17 mars 2012

Le curé n'était ni à Londres, ni dans le besoin

Histoire cocasse que celle du curé de Quistinic, Marcel Blanchard, 88 ans. En répondant, en toute bonne foi, à un message électronique, ce dernier était loin de se douter qu'il mettrait sa paroisse en émoi. «J'ai répondu en faisant confiance, je croyais qu'il s'agissait de gens qui voulaient du bien», se défend l'octogénaire, joint hier.
Le «phisching» («hameçonnage» en français) en question, escroquerie connue sur Internet, était en fait l'oeuvre de pirates qui, après avoir récupéré son mot de passe, ont envoyé un mail en début de semaine à ses 260 contacts à partir de sa propre adresse.

Un courriel demandant une assistance financière
En substance, le courriel expliquait qu'il était à Londres, se trouvait dans le besoin et demandait une assistance financière. Un texte auquel les contacts n'ont pas cru, d'autant qu'il était rempli de fautes d'orthographe. «Ce n'est pas mon genre et je ne suis pas dans le besoin. Tout cela ne me correspondait pas du tout. Et cela fait quarante ans que je n'ai pas bougé de
Quistinic. Alors l'Angleterre...», assure l'ecclésiastique, que l'affaire fait bien rire.
Au point de ne pas en vouloir aux auteurs. «Porter plainte ? Non, il n'y a pas eu de préjudice. Mais je crois que quelqu'un l'a fait pour moi. J'ai tourné la page».
Celui qui gère le site Internet de la paroisse et qui cherche un moyen de bloquer les intrusions, a averti les fidèles : «Ne répondez pas aux messages émanant de cette adresse car nous ne la contrôlons plus. C'est le pirate qui vous sollicite». Le curé donnera sa nouvelle adresse mail dimanche, à l'église. En espérant, cette fois, que sa messagerie reste impénétrable

http://www.letelegramme.com/local/morbihan/lorient/plouay/quistinic/quistinic-56-le-cure-n-etait-ni-a-londres-ni-dans-le-besoin-15-03-2012-1633243.php

vendredi 16 mars 2012

Les emails édifiants du couple el-Assad

Le quotidien britannique The Guardian a eu accès à 3000 mails du couple présidentiel syrien, récupérés par l'opposition. Cette correspondance montre un Bachar el-Assad suivant les conseils de l'Iran et une première dame accro au shopping en ligne.

Un cocon doré qu'un an de rébellion n'a pas ébranlé et un Bachar el-Assad désinvolte et confiant. The Guardian a publié, mercredi, les courriels échangés entre le président syrien, sa femme et leurs proches du premier cercle. Ecrits entre juin 2011 et février 2012, ces mails ont été interceptés par l'opposition syrienne. Ils proviennent des comptes personnels de Bachar et d'Asma el-Assad sam@alshahba.com et ak@alshahba.com. Ces 3.000 missives dévoilent l'intimité luxueuse du couple présidentiel mais on y trouve également des échanges politiques.
Comme on le suspectait pour gérer le mouvement de contestation, Bachar el-Assad a reçu des conseils de l'Iran, un allié infaillible du régime. Peu avant un discours prononcé en décembre, son conseiller en communication lui dresse une liste de thèmes à aborder suite à des «consultations avec un certain nombre de personnes en plus du conseiller politique et médiatique de l'ambassadeur iranien». Ce mémorandum conseille au président d'utiliser un «langage puissant et violent», de montrer qu'il apprécie le soutien des «pays amis«, et estime que le régime devrait «divulguer davantage d'informations concernant (ses) capacités militaires» pour décourager les opposants. Un autre message, émanant de Khaled al-Ahmed, conseiller de Bachar el-Assad pour les opérations dans les villes rebelles de Homs et Idleb, incite le dirigeant à «renforcer sa politique sécuritaire pour restaurer le contrôle et l'autorité de l'Etat». Le conseiller avertit aussi le président syrien que des journalistes européens «sont entrés dans la zone en traversant la frontière libanaise illégalement».

Proposition d'exil à Doha

L'insurrection est également évoquée entre Bachar el-Assad et son épouse Asma. «Si nous sommes forts ensemble, nous triompherons de cela ensemble», écrit la jeune femme en décembre, avant de conclure par un tendre «je t'aime». Mais le ton montre aussi le peu de cas que fait el-Assad de la révolte. Dans un courriel, Asma indique qu'elle sera libre à 17 heures, son mari répond «Que tu me dises où tu seras est la meilleure réforme qui existe, nous allons adopter cette [mesure] plutôt que des lois stupides sur le multipartisme, les élections, les médias». Même désinvolture, fin décembre 2011 à l'arrivée des observateurs de la ligue arabe. Bachar el-Assad envoie à ses conseillers une vidéo Youtube moquant leur impuissance. La boîte mail d'Asma révèle également que des amis du couple les ont exhortés à s'exiler, notamment à Doha. «Je prie pour que tu convainques le président de quitter la scène avant que des poursuites ne soient engagées. Le pays a besoin de se stabiliser tout autant que vous avez besoin de tranquillité d'esprit» écrit la fille de l'émir du Qatar. Asma n'a peut-être pas apprécié des appels aussi directs à la démission. La correspondance entre les deux femmes s'est tarie peu après............. LA SUITE SUR CE LIEN ................ http://www.lefigaro.fr/international/2012/03/15/01003-20120315ARTFIG00438-les-emails-edifiants-du-couple-el-assad.php

jeudi 15 mars 2012

Escroquerie. La boîte mail d'un curé morbihannais piratée

Un mail frauduleux a été envoyé depuis la messagerie électronique du curé de Quistinic (Morbihan). L’escroquerie a touché 300 de ses contacts sur internet.
Un courriel inquiétant
« J’ai besoin de ton assistance financière. » C’est la requête qu’ont reçue, lundi, les quelque 300 contacts de la messagerie électronique du curé de Quistinic (Morbihan). Le courriel, énigmatique, a rapidement inquiété les proches de Maurice Blanchard. On y apprend qu’il est en déplacement à Londres et « tombé dans une situation difficile ».
Or le recteur, âgé de 87 ans, a encore célébré la messe la veille et n’a pas quitté la commune. Sa messagerie, à laquelle il n’a plus accès, a vraisemblablement été piratée dans le but d’escroquer ses contacts.
« Il ne faut surtout pas y répondre ! »
« Depuis hier, je n’arrête pas de recevoir des coups de fil à ce sujet », explique la maire de Quistinic, Gisèle Guilbart. Mais le tutoiement et les fautes d’orthographe ont rapidement rendu le message suspect à ses yeux. « Il ne faut surtout pas y répondre ! », alerte l’élue. Qui a indiqué que l’entourage du prêtre, secoué par cette mésaventure, envisageait de porter plainte. Une démarche encouragée par la gendarmerie.

mercredi 14 mars 2012

Produits solidaires: le scandale de l'argent public gaspillé

A grand coup de communication la Présidente Mme Dindar Nassimah est passée avec des chèques sur les télévisions pour faire la promotion des mesures qu'elle propose pour faire baisser les prix de certains produits. Le problème c'est que ces produits ne sont pas les produits preferés des Réunionnais et les consommateurs ne s'y retrouvent pas forcement gagnants. Et puis mettre 5 millions d'euros pour aider les distributeurs et fournisseurs à préserver leurs marges c'est tout simplement scandaleux et peu respectueux de la bonne gestion de l'argent des contribuables. Ce n'est pas le chéquier de Madame Dindar ni le chéquier de la droite sociale dont le seul objectif est l'élection législative! c'est le chéquier des contribuables réunionnais.

Je travaille moins même dans le milieu de la grande distribution et je ne peux rester insensible au grand gaspillage de l'argent public!
La distribution aurait du et aurait pu aisément prendre à sa charge la petite baisse sur les quelques 60 produits. Il n' y'a a rien de solidaire la dedans c'est tout le contraire on bouche les yeux de la population avec des mesurettes sans impact pour elle. Les pauvres continueront à se battre pour mettre un morceau de viande dans leur caddie !

Le choix même des produits est une injure: ce sont les produits qui appartiennent à ceux qui ont négocié ou qui ne se vendent pas bien.

Dès lundi vous verrez que les prix ne baisseront pas un coup d'épée dans l'eau pour rien... qui coutent tout de même près de 20 millions d'euros si on prend l'ensemble des mesures sur l'électricité et le gaz en plus!
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&frm=1&source=newssearch&cd=4&cts=1331561220974&ved=0CEMQqQIwAw&url=http%3A%2F%2Fwww.zinfos974.com%2FProduits-solidaires-le-scandale-de-l-argent-public-gaspille_a38972.html%3Fcom&ei=4QFeT4m4GqKj0QXznJTGDQ&usg=AFQjCNFHgF2lGo6Z1zzCDvw1cZ1qFO7wlw&sig2=7hW2uyvzRzmYGyFZDbF_tQ

lundi 12 mars 2012

« 3 heures aux urgences sans prise en charge »

Les faits remontent au 15 février. « Dans la journée, j’ai eu très mal au ventre. J’ai pris rendez-vous chez mon médecin, qui ne pouvait me prendre qu’à 18 h », raconte Simone Dietrich, 64 ans, de Chaux.
« J’ai eu de grosses opérations et quand j’ai vu que la douleur augmentait, vers 16 h, j’ai fait le 15. »
Une ambulance du Samu est rapidement venue chercher Simone. Quelques dizaines de minutes plus tard, elle arrivait aux urgences.
« Là, on m’a allongée sur un brancard. Puis, plus rien. J’avais tellement mal que je me suis mise à hurler de douleur. Tout ce qu’on a trouvé à me dire, c’est : ‘‘Pas la peine de râler aussi fort, ça ne vous fera pas moins mal’’.»
«Pendant trois heures, je n’ai vu aucun médecin, n’ai eu aucun examen et n’ai reçu aucun traitement pour me soulager », affirme Simone.
À 20 h, le mari de Simone, n’ayant pas de nouvelles, s’est rendu aux urgences. « Il a été très surpris de me voir toujours sur mon brancard. Juste après, un médecin est enfin venu me voir. »
« Le scanner a révélé que j’avais un abcès au ventre. S’il s’était percé, je risquais une septicémie. » Simone explique qu’ensuite, elle a été placée dans une chambre, avec une perfusion. « Le lendemain, on m’a dit qu’il fallait m’opérer. J’ai demandé à être prise en charge à Besançon ». Après trois semaines d’hospitalisation, la Belfortaine est rentrée chez elle mardi avec « 40 agrafes sur le ventre et une poche pendant trois mois ».
« Ce n’était pas la peine de faire un excès de vitesse avec le Samu pour attendre trois heures sans prise en charge », estime Simone.
De son côté, le centre hospitalier donne une autre version des faits : « L’appel au Samu a été réceptionné à 15 h 37. L’ambulance a quitté l’hôpital à 15 h 42 pour arriver à Chaux à 16 h 04. Elle est repartie à 16 h 11 et est arrivée aux urgences à 16 h 31. »
Après la création du dossier administratif, le juriste de l’hôpital affirme que « la patiente a eu un premier contact avec un médecin à 17 h 22 et une perfusion a été posée pour soulager la douleur. »
« À 19 h, le résultat du scanner et des bilans sanguins a été connu. À 21 h 05, la patiente était transférée au service de chirurgie viscérale. »
L’hôpital « reste à la disposition de Mme Dietrich pour lui apporter des explications complémentaires et/ou lui transmettre une copie de son dossier médical des urgences
http://www.estrepublicain.fr/territoire-de-belfort/2012/03/10/3-heures-aux-urgences-sans-prise-en-charge

dimanche 11 mars 2012

Arnaque en Essonne : un changement de serrure facturé 3000€ !

C’est un réseau bien hiérarchisé. Il y a ceux qui distribuent les tracts. Ceux qui surfacturent leurs services d’urgence. Et peut-être même ceux qui cambriolent les maisons. Six hommes, sans papiers, ont été interpellés les uns après les autres en début de semaine à Saint-Michel-sur-Orge et à Sainte-Geneviève-des-Bois. Ils sont soupçonnés d’effectuer les repérages pour les autres membres de cette organisation. Le commissariat de Sainte-Geneviève a ouvert une .

Au départ, ces démarcheurs posent dans les boîtes aux lettres des tracts cartonnés arborant un écusson classique, qui peut être pris pour celui d’une mairie. A Sainte-Geneviève-des-Bois, à Saint-Michel-sur-Orge et à Villemoisson-sur-Orge, de nombreux pavillons ont été ciblés. Sur le prospectus qui semble officiel, figurent les coordonnées de services de dépannage d’urgence : serrurerie, plomberie, électricité… Des numéros de téléphone qui renvoient directement à des entreprises basées hors du département. Des sociétés que la police soupçonne de chercher à piéger des clients désemparés.

3 000 € pour se faire ouvrir sa porte et en changer la serrure

A Villemoisson, il y a une semaine, une femme qui avait claqué sa porte et qui était restée bloquée à l’extérieur a payé 3000 € pour se faire ouvrir et changer sa serrure. Grâce à l’intervention de la police, la victime s’est fait rembourser. « Mais la plupart du temps, les gens ne savent pas qu’ils se sont fait escroquer, ils ne se rendent pas compte. D’autres sont honteux et préfèrent ne rien dire », regrette une source proche de l’enquête. Pourtant, en cas de plainte, les entreprises remboursent généralement immédiatement le client pour éviter les poursuites. « Le problème juridiquement, c’est que les entreprises profitent juste de la situation d’urgence dans laquelle se trouvent les clients, il n’y a pas de menace », reprend une source proche du dossier.

Mais cette organisation n’en reste peut-être pas là. Les enquêteurs soupçonnent également les démarcheurs de laisser volontairement dépasser les tracts des boîtes aux lettres, histoire de repérer les maisons vides, où le courrier n’est pas ramassé. Deux des six démarcheurs arrêtés étaient à l’intérieur d’une propriété au moment de l’arrivée des forces de l’ordre. Et depuis quelques semaines, un à deux cambriolages par jour sont signalés dans le secteur. « Il faut absolument que les gens se méfient de ces tracts », avance-t-on au sein de la police nationale.

http://www.leparisien.fr/saint-michel-sur-orge-91240/arnaque-un-changement-de-serrure-facture-3-000eur-09-03-2012-1897237.php

samedi 10 mars 2012

Une tête de souris dans les haricots verts

Un jeune homme de 24 ans, habitant Annemasse (Haute-Savoie), a trouvé hier midi une tête de souris dans une boite de haricots verts en conserve, a-t-il indiqué aujourd'hui, confirmant une information de la radio France Bleu Pays de Savoie. Vincent Kluska, salarié chez un concessionnaire automobile en banlieue d'Annemasse, a fait cette découverte hier midi alors qu'il préparait son déjeuner.

"Il y a un machin qui est tombé dans la poêle. J'ai regardé de plus près: c'était une tête de souris avec des moustaches et des poils et le corps broyé", a-t-il raconté. "Je n'en revenais pas, c'est assez hallucinant. On entend parfois des choses comme ça mais quand ça vous arrive on n'y croit pas", s'est-il exclamé. La surprise a été d'autant plus désagréable que le jeune homme avait déjà entamé sa boite de haricots verts le vendredi précédent. "Le pire, c'est que je n'ai pas vu la différence, j'y suis allé tête baissée", a-t-il narré.

Vincent Kluska, qui avait acheté la boite au magasin
Carrefour Market d'Annemasse, a envoyé la boite et la tête de souris par la poste au service consommateurs de Carrefour qui le lui avait demandé. Contacté, Carrefour a indiqué que son service qualité avait "ouvert une enquête afin de déterminer l'origine possible de ce corps étranger". "Le service consommateurs a contacté le client pour lui transmettre ses excuses et le remercier de l'avoir alerté", a indiqué un porte-parole de l'enseigne. "Malgré la situation à caractère exceptionnel et afin d'éviter tout désagrément éventuel à un autre client, Carrefour a décidé de procéder au retrait du lot restant sur le marché", a-t-il ajouté.http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/03/07/97001-20120307FILWWW00578-une-tete-de-souris-dans-les-haricots-verts.php

vendredi 9 mars 2012

Scandale chez Renault Luxembourg

Trois cadres de Renault Retail Group Luxembourg auraient été licenciés abusivement en 2009. Les « renseignements » français auraient débusqué l’affaire dans le cadre de l’enquête diligentée pour un scandale similaire qui a eu lieu en France en 2011.
Le scandale de la prétendue affaire d’espionnage industriel qui avait engendré, à tort, la mise à pied de cadres de Renault en France en janvier 2011 rebondit au Luxembourg. Dans le cadre de son enquête, la Direction Centrale du Renseignement Intérieur (DCRI) aurait débusqué trois cas de licenciements similaires chez Renault Retail Group (RRG) au Grand-Duché en 2009.
Selon France Info, qui a divulgué l’affaire ce mardi matin, le directeur financier de RRG Luxembourg et le directeur général des services techniques auraient été concernés. « Les deux hommes ont toujours eu la conviction d’avoir été mis à la porte à la suite de fausses accusations de malversations financières », rapporte le site Internet de la radio du service public français. Le groupe Renault, dans un communiqué publié dans la matinée, parle de trois salariés. Lemonde.fr complète en indiquant qu'il s'agit d'Etienne Mars (CFO), d'Antonio Do Rigo (directeur technique) et d'Alex Hoffmann (directeur des ventes).

Faux et usage de faux

Le service de renseignement aurait découvert, au cours de ses perquisitions au siège de Boulogne-Billancourt, dans la région parisienne, des pièces qui avaient permis de soupçonner les cadres luxembourgeois, notamment des relevés bancaires faisant état de mouvements de fonds suspects. Ils auraient d’ailleurs été obtenus, selon l’auteur de l’article de France info, en payant des sources.
Or, ces relevés, tout comme les prétendus éléments à charge fournis en France pour mettre à pied les trois employés, seraient des faux. Contactés par paperJam.lu, la filiale luxembourgeoise de RGG, n’a pas répondu aux sollicitations.
En revanche, depuis la France, Claudine Pons, chargée de la communication du groupe sur ce dossier, précise qu'il « n'y a pas de nouvelle affaire». « Cela rentre dans le cadre de l’instruction dont Renault est elle-même partie civile », au même titre que deux des employés abusivement licenciés ou poussés à la démission, ce qui a généré selon elle, cette « petite bulle médiatique » . «Et Les trois ont déjà été entendus dans le cours de l’instruction. » dit-elle.

Pas de commission rogatoire

Le parquet général luxembourgeois n’a, lui, pas reçu de demande de la part du parquet de Paris, qui pourra être saisi par le juge Hervé Robert chargé de ladite instruction en France, pour engager une entraide judiciaire entre les deux pays.
Pour rappel, l’affaire avait fait grand bruit en France. En janvier 2011, suite à une enquête menée en interne depuis l’été précédent, Renault avait accusé trois de ses employés d’espionnage industriel et les avait mis à pied. Or, aucune preuve n’a été fournie ; ce qui a poussé le quotidien Le Parisien à évoquer la thèse du règlement de comptes interne et de la manipulation.
La communication du groupe avait été verrouillée et les employés invités à garder le silence.
Renault Retail Group est chargée de la vente des véhicules de la marque, ainsi que de l’après-vente (carrosserie, mécanique…). Sa filiale au Grand-Duché est dirigée par Frédéric Maillard depuis janvier 2012, mais l’intéressé faisait déjà quelques apparitions à Luxembourg depuis quelque temps puisqu’il avait été nommé directeur de RGG Belgique et Luxembourg en septembre 2009 et administrateur de la filiale luxembourgeoise le 18 janvier 2010.
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&frm=1&source=newssearch&cd=4&cts=1331127297232&ved=0CEsQqQIwAw&url=http%3A%2F%2Fwww.paperjam.lu%2Farticle%2Ffr%2Fscandale-chez-renault-luxembourg&ei=lWNXT9nvGKmf0QWriv3bDQ&usg=AFQjCNH0XAZtiwdgtOfDZ6AYhXYNE3rPhw&sig2=DIjlqCL3M00-AseVoPn1DQ

jeudi 8 mars 2012

Il voulait faire travailler ses élèves sur l’esclavage et le respect de l’autre, il se retrouve depuis ce matin avec un blâme. L’enseignant de l’école Marcel-Cachin à Morsang-sur-Orge (Essonne), qui a fait lire à des élèves de CM1-CM2 les passages d’un livre sur l’esclavage choquants par les parents d’élèves, vient de recevoir une sanction de la part de l’inspection académique. Une enquête administrative est par ailleurs en cours. Cette affaire, révélée aujourd’hui par Le Parisien, a poussé le ministre de l’Education nationale, Luc Chatel, à «saisir immédiatement l’inspection d’académie», car il est «indigné et choqué par les passages crus lus en classe», a-t-on précisé au ministère de l’Education nationale.

Ce roman sur l’esclavage, «Betty Coton» (Actes Sud Junior), décrit dans des termes violents et très crus le viol et la mutilation d’une petite fille arrachée à son village africain pour rejoindre la Louisiane et y être vendue à un propriétaire qui en fera son souffre-douleur.

Selon son auteure, Corinne Albaut, c’est un «ouvrage témoignage sur les horreurs vécues pendant la période de l’esclavage. Un devoir de mémoire», mais «il s’adresse à des adolescents à partir de 13-14 ans, selon leur maturité. Je dirais même que c’est de l’inconscience de lire cela à des enfants de neuf ans». Au ministère de l’Education nationale, on précise que l’inspection doit maintenant faire son travail et que cela ne préjuge pas forcément d’une sanction pour l’enseignant qui a fait étudier ce livre en classe. Epuisé en magasin, l’ouvrage a été réédité l’an passé sous le titre «Noir Coton».
http://www.leparisien.fr/societe/livre-qui-fait-scandale-l-enseignant-recoit-un-blame-06-03-2012-1892385.php

mercredi 7 mars 2012

Surveillance illégale : Ikea "se dissocie totalement" des actes incriminés

Les règles déontologiques de l'entreprise sont claires. Nous travaillons avec honnêteté et transparence, quel que soit le pays où nous exerçons nos activités", affirme lundi la direction française d'Ikea dans un communiqué. "Le respect de la vie privée des personnes compte parmi les valeurs les plus fortes du groupe et nous désapprouvons vigoureusement toute pratique portant atteinte à cette valeur", ajoute le numéro un mondial des meubles en kit, qui "se dissocie totalement des comportements contraires à l'éthique et des pratiques de surveillance illégales" de ses salariés et de ses clients dont elle est soupçonnée
Le parquet de Versailles a ouvert jeudi une enquête préliminaire après la plainte du syndicat FO pour "utilisation frauduleuse de données personnelles" sur des soupçons de surveillance illégale de salariés et de clients (voir notre article : Ikea fiche son personnel selon le Canard Enchaîné). L'enquête a été confiée à la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ). Le Canard enchaîné, qui avait révélé l'affaire, et FO, dans sa plainte, évoquent des courriels entre des cadres du groupe Ikea et des enquêteurs privés, l'un de ces derniers proposant au groupe suédois contre rémunération des "consultations équivalentes à celles du Stic", un fichier policier. Les courriels se sont espacés au moins de 2003 à 2009, selon les plaignants.

"Toutes ces allégations sont prises très au sérieux par Ikea", qui rappelle avoir lancé une "enquête interne" confiée au cabinet Skadden Arps mais refuse de donner plus d'informations "en raison des enquêtes en cours". La société Sûreté International, citée par le Canard enchaîné comme ayant proposé à Ikea des informations confidentielles sur ses salariés, a assuré samedi n'avoir "rien à voir" avec cette affaire et s'est démarquée des actes prêtés à un de ses anciens salariés, qui a été licencié peu après 2003

http://lci.tf1.fr/economie/entreprise/surveillance-illegale-ikea-se-dissocie-totalement-des-actes-7035825.html

mardi 6 mars 2012

Max Roustan accusé d'injures envers les syndicalistes de la CGT

En novembre 2010, lors de l’inauguration de l’Enerpôle, Max Roustan, député-maire d’Alès avait à plusieurs reprises, qualifié de "cons" les syndicalistes de la CGT, affirmant publiquement que les représentants alésiens du syndicat étaient des "morpions de la misère".
L’élu était poursuivi hier devant le tribunal correctionnel d’Alès par la CGT, en citation directe, pour injures et diffamations publiques. L’affaire avait à l’époque grandement alimenté les médias locaux.

"Ce sont des termes scandaleux pour un élu de la République", s’est indignée Me Eve Soulier, affirmant que Max Roustan ce jour-là "avait franchi la ligne rouge". Voulant bien entendre que Brassens ait pu chanter "Quand on est con, on est con", mais ne trouvant en Max Roustan "ni un chanteur, ni un artiste".
Hormis l’injure, l’avocate de la CGT estimait que les propos de "morpions de la misère" relevaient, quant à eux, de la diffamation publique. "Le député-maire reproche à la CGT d’être des parasites nuisibles et d’utiliser la misère pour servir leurs propres intérêts, de profiter du malheur des salariés", a expliqué Me Eve Soulier.
Ce serait sans tenir compte du contexte, s’est prévalue la défense. Dans sa plaidoirie, Me Isabelle Mimram a comparé l’affaire à "un épisode cévenol", expliquant qu’à Alès, les nuages sociaux s’étaient amoncelés lors de cet automne 2010 de revendications contre la réforme des retraites. Avec des grèves qui durent plus longtemps que dans le reste de la France et de nombreuses dégradations de biens publics et privés. "C’est allé plus loin que de simples manifestations. Et dans les propos aussi", explique l’avocate. Rappelant au passage que Max Roustan avait ensuite été qualifié de "chaude-pisse de la richesse" par Fabrice Durand, le secrétaire général de l’union locale CGT. Sans pour autant déposer plainte.
Même répétée plusieurs fois, la qualification de "con" "n’est presque plus une injure" aujourd’hui, a plaidé Me Mimram. Il manque "le petit plus" accolé, comme “sale” ou “grand”, "pour blesser et humilier". D’autant que pour Me Mimram, Max Roustan s’est appliqué à lui-même le qualificatif en disant : "Je suis un con, je ne parle pas aux cons." "La CGT a voulu faire de cette affaire une tribune politique", a lancé Me Christian Dumont, au nom du député-maire.
Reprenant les délarations de Max Roustan lors de l’enquête. Qui avait reconnu simplement que la CGT était venue lors de l’inauguration pour lui remettre une invitation à un départ sur les retraites. Il aurait alors dit : "Devant des actions aussi connes, je ne traite pas avec les cons."
Les magistrats rendront leur délibéré le 4 mai.
http://www.midilibre.fr/2012/03/03/l-affaire-des-morpions-de-la-misere-devant-les-magistrats,465785.php

lundi 5 mars 2012

Les applis Android peuvent accéder à vos photos privées

Et de deux. En début de semaine, le New York Times révélait qu'une faille d'iOS, système d'exploitation d'Apple présent sur les iPhone et iPad, permettait à des applications utilisant les données de géolocalisation d'un smartphone de récupérer les photos et vidéos privées des utilisateurs, et ce à leur insu.

Aujourd'hui, le blog Bits du journal américain indique qu'Android, l'OS de Google, connaît une faille de confidentialité similaire.
Sous iOS, les applis peuvent accéder au contenu de l'application «photo» de l'iPhone et de l'iPad si le mobinaute autorise la géolocalisation. Mais sous Android, ce serait encore plus simple. Aucune autorisation n'est requise. Les applis qui ont accès à Internet peuvent exploiter cette faille et copier la photothèque des mobinautes sans que le possesseur du terminal Android ne le sache.
L'auteur de l'article sur Bits a demandé à un développeur de créer une application pour vérifier que cette faille existe bel et bien. Après avoir obtenu l'autorisation de se connecter à Internet par l'utilisateur, elle a pu accéder aux photographies stockées sur son smartphone.
Google reconnaît son erreur
Après avoir reconnu qu'il y avait une faille, Google s'est justifié en expliquant que celle-ci venait d'une absence de restrictions liée au choix du système de stockage dans les premières versions d'Android. Sur les premiers smartphones fonctionnant avec cet OS, un système de cartes mémoires était utilisé pour stocker le contenu multimédia. L'accès aux photos par des applications était donc plus difficile.
Le géant de Mountain View a ajouté que le problème serait réglé, sans toutefois préciser à quel moment une mise à jour serait disponible.
Le New York Times précise qu'il n'y a pas à ce jour d'informations permettant de confirmer ou non que les applis présentes sur l'Android Market (...) Lire la suite sur 20minutes.fr

dimanche 4 mars 2012

Un trafiquant présumé, libre à cause d’un vice de procédure

Voilà qui va encore faire jaser. Un Albanais âgé de 46 ans, suspecté d’un rôle central dans un vaste trafic international de stupéfiants, a été libéré à cause d’un vice de procédure imparable, détecté par son avocat, le pénaliste lyonnais Philippe Scrève. Il est sorti de la prison de la Talaudière (Loire) lundi soir, placé sous simple contrôle judiciaire, après plus de onze mois de détention préventive.

L’homme avait été arrêté aux Pays-Bas

L’anomalie porte sur un délai de deux jours, qui n’a pas été comptabilisé dans le renouvellement de son titre de détention. L’homme avait été arrêté après de multiples recherches aux Pays-Bas.
Il avait été extradé en vertu d’un mandat d’arrêt européen. À son arrivée en France, il était d’abord écroué à Fresnes, sous mandat de dépôt d’un juge de Bobigny, avant son transfert à Lyon deux jours plus tard, pour être déféré à la juridiction inter-régionale spécialisée (JIRS) de Lyon, le 2 mars 2011. Depuis, sa détention a été prolongée à trois reprises, selon des délais prévus par la procédure. Il faut compter dès le premier jour de l’écrou en France. Or, cette fois, les magistrats lyonnais ont oublié les deux jours de Bobigny.
Ce qui n’a pas échappé à M e Scrève, spécialiste des coups de procédures. Résultat : titre de détention dépassé lundi à minuit et libération immédiate.
Ce dossier sur fond de mafia compte une dizaine de personnes mises en examen, soupçonnées d’un trafic d’héroïne et de cocaïne centré à Annemasse et Saint-Julien-en-Genevois, passant par les Pays-Bas et la Suisse. Les magistrats s’étaient déplacés en Albanie pour remonter la piste du boss présumé, aujourd’hui libre, à deux jours près.
http://www.leprogres.fr/rhone/2012/03/02/un-trafiquant-presume-libre-a-cause-d-un-vice-de-procedure

samedi 3 mars 2012

Avignon : dépouillé de 16000 euros à la suite d'un incroyable chantage

Il n'avait rien à se reprocher. Frédéric Delplanche a pourtant déboursé 16 000€ en l'espace de quelques mois pour acheter le silence de Christophe. En échange de cet argent, celui-ci devait taire des actes de pédophilie... qui n'ont jamais eu lieu.
Une personne fragile
Le tribunal correctionnel d'Avignon statuait, hier, sur cette affaire. Celle d'un chantage insensé, qui a même fini par faire de la victime un coupable. L'histoire remonte à 2009. Frédéric Delplanche a 51 ans, et commence tout juste à se sentir exister. L'association qu'il a créée à Avignon, "SOS Obésité", lui offre enfin une vie sociale, un exutoire face à la maladie qui le ronge, et fait même de lui une personnalité locale. C'est justement ce qui aurait donné des idées à Christophe, 32 ans. Il a vaguement connu Frédéric, il y a quelques années. Assez pour savoir que le bonhomme est fragile. Il le contacte par mail. "Il faut qu'on se voit, j'ai des révélations à te faire." Le responsable associatif s'étonne de la démarche, et refuse. Puis finit par accepter devant l'insistance de son interlocuteur, qui parle d'une "affaire assez grave." Rendez-vous est pris dans une cafétéria. Le début de l'enfer pour Frédéric.
Pas de date, pas de lieu, pas de victime
Autour d'un café, Christophe lui explique que s'il ne veut pas qu'il le dénonce pour pédophilie, il va devoir payer, et cher. 1 000 € dès le premier mois, alors que Frédéric ne touche à l'époque que 800 € mensuels en tant que travailleur handicapé. "Pédophilie" : l'accusation est aussi grave qu'imprécise, parce que totalement imaginaire. Pas de date, pas de lieu, pas de victime. Comment, dès lors, Frédéric a-t-il pu céder à ce deal injuste, incohérent, déséquilibré ? Pour comprendre, il faut chercher dans les méandres de la personnalité complexe de la victime. Dans le contexte de l'époque, aussi. Une chose est sûre : Frédéric paie et paie encore, jusqu'à ce qu'il n'ait plus d'argent. Il emprunte à ses proches, puis finit par utiliser les fonds de son association. Il franchit ainsi une première fois la ligne de la légalité. Mais ça ne suffit pas, ça ne suffit plus à Christophe qui se fait de plus en plus exigeant.
Quand la victime devient coupable
C'est que son magasin de meubles avignonnais va mal. Il veut renflouer les caisses, mais le porte-monnaie de sa victime est vide. Il lui demande alors de se débrouiller pour contracter un prêt. Frédérique s'exécute : il se sert de l'identité de son beau-frère pour l'obtenir. Deuxième plongée dans l'illégalité, dont il devait répondre hier devant le juge, troquant son costume de victime contre celui du coupable. "Je n'avais plus de quoi payer, je voulais arrêter mais il m'a menacé de mort" justifie-t-il. Le procureur Vilardo requiert malgré tout 4 mois de prison avec sursis contre Frédéric, et le double contre Christophe. "Je suis choqué par ces réquisitions, s'insurge Me Tartanson, l'avocat de Frédéric. Comme tous les escrocs, Christophe est très fort. Mon client s'est soumis à ses pressions. La seule victime, c'est M.Delplanche !" Ce dernier écope finalement d'une peine symbolique de 400 € d'amende avec sursis.
Christophe, lui, de huit mois avec sursis. Il devra rembourser Frédéric et lui verser en plus 3 000 € au titre du préjudice moral.
http://www.laprovence.com/article/a-la-une/depouille-de-16-000euro-suite-a-un-incroyable-chantage-avignon-le-maitre-chanteur-q

vendredi 2 mars 2012

11-Septembre : des restes humains ont fini à la décharge

La morgue militaire de la base aérienne de Dover s'était déjà tristement illustrée, aux Etats-Unis, par le traitement choquant des cadavres qu'elle devait prendre en charge. Elle avait été notamment été épinglée en novembre dernier pour sa mauvaise gestion des restes de soldats morts en Irak et en Afghanistan. Certains avaient été égarés ou mélangés, d'autres avaient fini dans une décharge en Virginie. Des faits qui avaient provoqué la colère des familles de soldats et qui avaient donné lieu à un scandale... ainsi qu'à des excuses de l'armée américaine. Le problème est qu'une telle attitude semble récurrente. Et la fameuse morgue, ainsi placée sous surveillance, révèle petit à petit l'ampleur réelle du scandale. Un rapport révèle ainsi la manière étrange dont ont été traités des restes humains retrouvés après le 11-Septembre.
"Plusieurs fragments de restes venant de l'attentat contre le Pentagone et du lieu où s'est écrasé un avion à Shanksville" le 11 septembre 2001 ont été envoyés dans une décharge, indique ce rapport, publié mardi. "Une fois incinérés, ces restes ont été placés dans des conteneurs scellés qui ont été livrés à un sous-traitant chargé du traitement des déchets médicaux". Une révélation d'autant plus embarrassante pour le Pentagone qu'elle vient contredire une version précédente de l'armée de l'Air, qui avait indiqué l'an dernier qu'il n'y avait pas trace de la façon dont les restes humains non identifiés étaient gérés avant 2003.
Les plates excuses de l'armée
Le secrétaire américain à l'armée de l'Air, Michael Donley, a dû faire de plates excuses en indiquant que l'armée de l'Air acceptait "la responsabilité et la culpabilité" de la mauvaise gestion découverte à Dover, et travaillait à ce que ce genre d'erreur ne se reproduise pas. La Maison Blanche a réagi avec plus de sévérité, dénonçant la gestion "inacceptable" des restes à Dover et se déclarant "profondément inquiète". Barack Obama "a été informé de l'enquête (...) et soutient fermement les efforts entrepris par le Pentagone pour mettre en place des changements profonds afin de faire en sorte que ce genre d'incident ne se reproduise plus jamais", a déclaré le porte-parole de la présidence, Jay Carney, dans un communiqué.
L'affaire de la morgue de Dover a, en tout cas, déjà eu des conséquences concrètes : dès la révélation de la manière dont avaient fini les corps des soldats morts en Irak ou en Afghanistan, une nouvelle politique a été décidée concernant le traitement des corps. Celle-ci prévoit que les restes incinérés, non identifiés, soient immergés.

jeudi 1 mars 2012

Les phoques bientôt vendus en conserves de viande?

C'est l'étrange et contestable projet de Russes. Leur argument: "les phoques mangent plus de poisson que ce que les hommes capturent dans le cadre de la pêche industrielle".
Les Russes pourraient bientôt acheter dans leurs supermarchés des conserves de viande de phoque, ce qui permettrait par ailleurs de réduire la prolifération de ces mammifères qui consomment trop de poisson, a clamé une experte russe.
"Nous avons mis au point des technologies permettant de fabriquer des conserves à partir de la viande, du coeur et du foie de phoque", a déclaré Zinaïda Ledeniova, de l'institut de recherches Guiprorybflot, spécialisé dans la pêche.
La Russie a interdit en 2011 le commerce des peaux de phoques du Groenland
Selon cette spécialiste, la population de phoques, qui se nourrissent de poisson, a explosé ces derniers temps. "Les phoques mangent plus de poisson que ce que les hommes capturent dans le cadre de la pêche industrielle", a souligné Mme Ledeniova. Dans ce contexte, ce projet "devrait être très utile et économiquement avantageux".
Un raisonnement un peu bancal, au regard de la disparition de générations entières de phoques du Groenland avec celle des glaces, notamment dans le golfe du Saint-Laurent, au Canada, importante zone de reproduction des phoques.
L'institut a obtenu un brevet et attend désormais l'approbation de l'Agence fédérale russe de pêche pour commencer la fabrication et la commercialisation de ces conserves, a-t-elle précisé. La Russie a interdit en 2011 le commerce des peaux de phoques du Groenland, après avoir mis un terme à la chasse aux bébés phoques âgés de moins d'un an en 2009
http://www.lexpress.fr/styles/minute-saveurs/les-phoques-bientot-vendus-en-conserves-de-viande_1087705.html