lundi 30 avril 2012

Les employés de Lidl disent obtenir des congés contre des chats morts

Dans mon entreprise, on tue des chats contre des jours de congés", assure cette salariée qui tient à garder son anonymat. Un autre confirme : "Mon neveu a eu des jours de congés supplémentaires grâce à cette idée. En fait, il y a des animaux qui abîment des colis et la direction a demandé que tous soient éliminés." Une dernière employée confie, elle aussi sous le sceau de l’anonymat : "J’ai prévenu la SPA, mais aussi l’inspection du travail pour être certaine de pouvoir refuser de telles propositions."
Nicolas Corbel, le responsable de l’entrepôt logistique de Lidl, a cru à une mauvaise blague quand Midi Libre l’a contacté pour en savoir plus sur le sujet. "La SPA m’a également téléphoné la semaine dernière pour avoir des explications sur cette affaire, confirme-t-il. Je récuse de telles informations. C’est mensonger et diffamant. Je ne comprends pas qui a pu lancer de telles rumeurs."

Et le directeur d’inviter à visiter son vaste entrepôt de 40 000 m2. Il avoue avoir mis en place un système de piégeage de chats, car ces derniers détériorent des colis ou, encore, accumulent les déjections dans les locaux. "Les chats, comme les souris ou les oiseaux, sont considérés comme des nuisibles. Des animaux causant des nuisances. J’ai un impératif en matière d’hygiène, c’est pour cela que nous avons disposé des pièges pour attraper un maximum d’animaux", rassure le directeur.
Accompagné d’un cadre, il assure qu’en deux ans, seulement cinq chats ont été attrapés. Trois ont été adoptés par le personnel, dont un par ce même cadre, et deux autres trop sauvages ont été remis dans la nature, à quelques kilomètres de l’entrepôt.
"Je le concède, j’aurais dû prévenir la SPA et les leur remettre pour faire taire toutes les rumeurs. C’est une faute. Mais dorénavant, je vais me rapprocher d’association pour piéger dans les règles et ne plus entendre de tels mensonges", gronde le directeur du site.

http://www.midilibre.fr/2012/04/28/les-employes-disent-obtenir-des-conges-contre-des-chats-morts,493266.php

dimanche 29 avril 2012

À Herlies, de l'eau dans des appartements : trois ans d'attente et toujours pas de travaux

Depuis trois ans, les locataires de l'immeuble situé 22, rue du Pré-Monseu, à Herlies, ont appris à vivre avec la pluie et les inconvénients qu'elle déverse. Infiltration d'eau, humidité, inondation, chambre condamnée... Depuis trois ans, les locataires de ce HLM, géré par le bailleur social SRCJ (Société régionale des cités jardins), ont aussi appris à vivre en attendant que des travaux soient réalisés. En vain.

Il suffit de pousser la porte d'entrée de l'immeuble pour constater. Une atmosphère humide, un crépi vert d'eau qui se décolle, trouant ainsi les murs du hall. Les intempéries : ce que craignent surtout les habitants de ces lieux. Trois ans que rien n'a bougé.
À cran, Aurélie*, locataire au deuxième étage, a décidé de constituer un dossier afin d'être relogée. « Je suis arrivée en 2008. Depuis, les travaux n'ont toujours pas été faits. Il y a deux semaines, ils ont mis un film au niveau du pignon extérieur. Ils l'ont déjà fait à plusieurs reprises.
Pour nous, c'est un pansement sur une jambe de bois. Ma petite fille de quatre ans doit dormir avec moi. Je lui ai acheté une chambre à coucher et je ne peux même pas installer son nouveau lit. J'ai trop peur qu'elle se réveille les pieds dans l'eau », s'emporte la maman.
Dans ce paisible bâtiment, deux appartements sont en proie aux infiltrations d'eau. Qu'il pleuve ou qu'il neige. Un problème « d'étanchéité extérieure », déclarait dans nos colonnes Alexis Madry, responsable de la gestion du patrimoine chez SRCJ, en 2009.
Pour mieux visualiser les dégâts, Aurélie propose un petit tour du propriétaire. L'aide-soignante se dirige vers le salon. L'endroit où « tout commence ». « C'est là, pointe-t-elle du doigt. On voit que le balatum se gondole, la tapisserie aussi. Dans le salon, il peut y avoir jusqu'à 2 centimètres d'eau.
Je me suis procuré un canapé tout neuf et il a déjà pris l'eau. Je n'ai même plus le goût à embellir cet appartement, je voudrais trouver quelque chose de plus sain. »

Bronchiolites à répétition

Voilà pour l'aspect matériel. Gênant, mais moins dangereux que la santé. Depuis janvier, Aurélie a emmené quatre à cinq fois son enfant chez le médecin. « Elle fait bronchiolite sur bronchiolite », explique Aurélie. Le généraliste lui-même a évoqué la piste d'un environnement trop humide. Esseulée, la locataire a peur de ne plus « être assez diplomate » avec le bailleur. Elle s'est aussi tournée vers la municipalité.
La question de l'insalubrité des logements de la rue du Pré-Monseu a été évoquée comme préoccupante lors du dernier conseil municipal d'Herlies. Interrogée sur les compétences de la mairie en la matière, Marie-Françoise Auger, la maire, a rappelé qu'il appartenait au bailleur SRCJ (Société régionale de cités jardins) de faire les travaux d'étanchéité nécessaires. La mairie d'Herlies a toutefois donné une information supplémentaire en signalant qu'un premier appel d'offres pour désigner les entreprises susceptibles de faire les réparations s'était révélé infructueux.
On ne sait si cela peut expliquer les années de retard pris par le bailleur. Toutefois, la maire a indiqué « qu'un nouvel appel d'offres venait d'être publié dans la Gazette du Nord - Pas-de-Calais ». Signe que les travaux devraient être menés. « Pendant ce temps-là, on comprend que les habitants de ce HLM vivent des moments difficiles », ajoute Mme Auger qui ne peut « qu'espérer que le bailleur résoudra enfin ce problème. » Le bailleur, sollicité, n'a pas donné suite à notre appel. Comme les locataires, nous sommes restés sans réponse
*Répondant à une volonté de confidentialité, le prénom a été modifié.

http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Loos/actualite/Loos/2012/04/27/article_a-herlies-de-l-eau-dans-des-appartements.shtml

samedi 28 avril 2012

Elle donne un rein à sa patronne puis se fait licencier

C'est l'histoire d'une femme généreuse et amicale que relaye le New York Post. Debbie Stevens, 47 ans et maman divorcée, fait la connaissance de Jackie Brucia, 61 ans, en janvier 2009 à Long Island, dans l'Etat de New York. Debbie Stevens est alors employée à la Atlantic Automotive Group (AAG), une entreprise automobile dont Jackie Brucia est une des responsables. En septembre 2010, Debbie Stevens déménage en Floride, mais n'oublie pas de revenir de temps en temps à Long Island pour visiter ses anciens collègues. C'est à ce moment que Jackie Brucia lui parle de ses soucis de santé et de son besoin d'une greffe de rein. Debbie Stevens, "de nature gentille et généreuse", se porte alors volontaire pour la transplantation.

Fin 2010, cette dernière retourne vivre à Long Island et demande à Jackie Brucia de la reprendre au sein de l'AAG. Sa requête aboutit. En janvier 2011, Jackie Brucia convoque la nouvelle recrue et lui apprend que le donneur prévu ne convient pas. Elle lui demande alors si son offre tient toujours. "J'ai répondu oui. Elle était ma patronne, je la respectais et ne voulais pas qu'elle meure", raconte Debbie Stevens. Rendez-vous est pris à l'hôpital pour effectuer tous les tests de compatibilité entre les deux femmes. Mais il s'avère que leur compatibilité génétique n'est pas totale. Les médecins proposent alors à Debbie Stevens de donner un rein à un habitant du Missouri, pour permettre à sa patronne de remonter dans la liste d'attente et recevoir un autre rein.
Un rêve qui tourne au cauchemar
Debbie Stevens accepte et se fait opérer. Sa patronne reçoit au même moment le rein d'un habitant de San Francisco, elle est sauvée. Après sa convalescence, Debbie Stevens se rend à son travail le 6 septembre. Mais trois jours plus tard, elle se voit obligée de prendre un congé maladie, ayant sous-estimé les douleurs entraînées par l'opération. C'est alors que sa patronne, toujours en train de récupérer de la transplantation, l'appelle pour la réprimander et évoque le fait qu'elle ne peut pas aller et venir comme elle l'entend, car "les gens allaient penser que je bénéficiais d'un traitement de faveur".

Peu après le retour de Jackie Brucia dans l'entreprise, elle aurait de nouveau accablé son employée. Debbie Stevens est contrainte d'oublier sa rémunération pour les heures supplémentaires qu'elle a effectué, mais elle est aussi mutée à 80 km de chez elle dans un quartier sensibles que ses collègues surnomment "la Sibérie". A partir de là, l'employée développe des symptômes d'angoisse. Elle consulte un psychiatre et prend deux avocats qui écrivent à l'AAG. Résultat : Debbie Stevens est licenciée. Un des avocats de l'employée assigne alors l'entreprise en justice. Cette affaire pourrait rapporter des millions de dollars à Debbie Stevens qui assure pourtant au New York Post ne pas regretter son geste, car elle a pu sauver la vie de cet homme dans le Missouri.

vendredi 27 avril 2012

Cinquante familles chassées de leur résidence par un feu de voitures

Un feu s'est développé au cœur de la nuit dans le parking sous-terrain d'une résidence de Toulouse. Les structures ont souffert. Cinquante familles ont dû abandonner leur logement.
« Les pneus qui explosent, les réservoirs qui pètent, de la fumée partout… C'était Beyrouth ! » La nuit des habitants de la résidence Emeraude, plusieurs immeubles implantés à Toulouse, rue Jacob-Insel, entre le boulevard de Suisse et le canal latéral à la Garonne, a été difficile hier. « J'ai été réveillé par la fumée. Il devait être 3 heures », confie un habitant, les traits tirés. Hier matin, il patientait avec ses voisins, au pied de l'immeuble en attendant une solution pour les nuits à venir.

Cent personnes à la rue

« La police a fait le tour de notre immeuble pour nous obliger à quitter les lieux. Les fondations ont souffert de la chaleur dégagée par l'incendie. On a pris quelques affaires et contacté les assurances », racontent ces occupants, valise à la main. Cinquante et un logements du bâtiment B sont concernés soit une centaine de personnes. « Moi ma voiture se trouve juste à côté de celles qui ont été détruites par l'incendie. Selon un pompier, y a peu de chance qu'elle fonctionne… »
Le feu a pris vers 2 h 15. Les pompiers ont été alertés à 2 h 28. « Une voiture a pris feu dans le sous-sol. Le feu s'est propagé à quatre autres véhicules. Les pompiers ont mis environ 90 minutes avant de maîtriser le feu », raconte le gardien de la résidence. « Ils ont été efficaces et cette fois, ils ont pu accéder au parking plus facilement », raconte cet employé déjà présent en mai 2001 lors d'un sinistre identique.
Pour évacuer les fumées, les pompiers ont brisé la pyramide de verre qui amène la lumière naturelle dans le sous-sol. De gros extracteurs de fumée ont aussi été mis en place. Cinq véhicules ont été détruits et plusieurs dizaines endommagées. Hier l'accès au parking était interdit. Une enquête a été ouverte mais, a priori, le départ du feu serait accidentel. Des investigations techniques sont en cours. Seuls leurs résultats détermineront l'origine du feu.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/25/1338825-cinquante-familles-chassees-de-leur-residence-par-un-feu-de-voitures.html

jeudi 26 avril 2012

Colette, morte en croisière du côté de Malaga

Une Castraise est décédée mardi dernier lors d'une croisière du côté de Malaga en Espagne. Une semaine après, la famille, effondrée, n'a toujours pas pu récupérer son corps.
Elle était le dynamisme même : Colette, alerte septuagénaire castraise, a été victime d'un malaise fatal visiblement pris en charge trop tard par les services de santé espagnols.
Outre les circonstances particulières au cours desquelles semble s'être produit le décès de la malheureuse, la famille doit affronter la pire des situations : depuis une semaine, le corps de Colette reste bloqué quelque part dans une chambre funéraire. Son rapatriement depuis Malaga (Espagne), où s'est produit le drame, aurait été exigé en avion et non par la route. « Résultat, ma maman pourrait transiter par Bruxelles. Mais, à cette heure, nous ne sommes sûrs de rien », explique les larmes aux yeux sa fille Nicole.
Colette Chamayou, 78 ans, avait quitté un port de France le lundi de Pâques pour ce qui devait être 15 jours de croisière inoubliable. Elle était accompagnée de ses cousins de Carmaux, Christine et Joël Cals. Une escale était prévue à Malaga en Andalousie. Mardi dernier, vers 6 h 30, alors qu'elle se trouvait dans la chambre de son hôtel, Colette Chamayou a été prise de vomissements et de malaises. Des secours sanitaires ont immédiatement été sollicités. En vain. Les minutes puis les demi-heures passant, il a été fait appel à la police. Vers 8 heures, un médecin aurait alors enfin pu examiner Colette… Trop tard. Il n'a pu que constater son décès.
Feu vert des autorités
Le corps a été transporté dans une morgue pour une autopsie légale. Depuis, la famille n'est même pas certaine de l'endroit où se trouve la défunte. « Les cousins ont immédiatement mis un terme à leur voyage, complétement effondrés, indique Mario Sbordone, gendre de Colette. Pour que le rapatriement puisse s'effectuer rapidement, la famille est entrée en contact avec l'assurance et avec le consul de France… Aucune nouvelle. On attend le feu vert des autorités espagnoles. Pendant ce temps, croyez-moi, il reste très difficile pour toute la famille d'entamer le deuil de la disparition si brutale, et donc incompréhensible, d'une femme si dynamique. »

http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/24/1337883-colette-morte-en-croisiere-du-cote-de-malaga.html

mercredi 25 avril 2012

Le Parti communiste face à la pression du scandale Bo

Malgré les efforts de censure des autorités chinoises, l'affaire Bo Xilai est devenue un scandale à l'ampleur inédite en Chine.

Corruption, meurtre... un
scandale «croustillant»

Retour sur ce mois de mars où l'histoire a commencé. Soupçonné de «sérieuses violations de la discipline», une terminologie habituellement réservée aux affaires de corruption, l'étoile montante du
Parti communiste, Bo Xilai, est limogé de son poste de chef du parti à Chongqing et est suspendu mi-avril du Politburo. Sa femme, Gu Kailai, fait, elle, l'objet d'une enquête car elle est soupçonnée d'avoir fait assassiner un homme d'affaires britannique, autrefois proche de la famille Bo. Un vrai feuilleton qui mêle intrigue de roman policier et rebondissements façon Hollywood. L'histoire passionne d'autant plus la population chinoise, qu'une partie d'entre elle avait été largement séduite par le flamboyant Bo Xilai, à la fois maoïste et dirigeant moderne du parti communiste. «Il a deux visages. D'un côté, il est talentueux et charmant. De l'autre, c'est un conspirateur», estime Jiang Weiping, un journaliste qui a passé cinq ans en prison après avoir publié des articles critiques sur le couple Bo et qui vit désormais au Canada. L'homme de presse aurait déjà eu vent des pratiques douteuses de l'homme politique dès le début des années 90. L'affaire prend une ampleur inégalée dans un pays qui a pourtant connu plusieurs cas retentissants de corruption: pour rappel, l'ex-numéro un du Parti communiste chinois à Shanghai, Chen Liangyu, avait écopé de 18ans de prison pour corruption en 2008, et l'ancien maire de Pékin, Chen Xitong, avait été limogé en 1995 et condamné à 16 ans de prison, toujours pour corruption.

La croissance ralentit fragilisant le parti

Mais la situation économique et sociale de 2012 change la donne, selon les experts. Pour eux, la légitimité du parti reposait pour beaucoup, sur la croissance effrénée de l'économie, qui a sorti de la pauvreté une partie de la population. Mais cette croissance ralentit aujourd'hui et le modèle économique s'essouffle. Les tensions sociales s'exacerbent, avec notamment de violentes protestations des populations rurales contre les saisies de terres par les potentats locaux.

Une malédiction ou une bénédiction ?

Dans ce contexte tendu, le
scandale politique éclate, dévoilant l'impunité dont jouit l'élite du pays. Pour Cheng Li, un expert de la Brookings Institution sur les élites chinoises, le Parti communiste doit effectuer «de profondes transformations» s'il veut «regagner la confiance du public et rester au pouvoir». «La crise Bo Xilai peut être une malédiction ou une bénédiction pour le Parti communiste chinois», conclut-il.  

http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/monde/index_monde.php

mardi 24 avril 2012

Privés d’ascenseur depuis cinq mois

Les locataires du 112 de la rue Hélène-Cochennec ont manifesté leur colère hier en mairie d’Aubervilliers. Dans cette barre HLM de dix étages et 248 logements, ils n’ont plus d’ascenseur depuis décembre et côtoient depuis le 10 février des parties communes dégradées par un . Les élus leur ont promis des travaux en mai et de nouveaux ascenseurs en octobre.

http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/prives-d-ascenseur-depuis-cinq-mois-22-04-2012-1966162.php

lundi 23 avril 2012

Elle dénonce le "racisme d’Air France et d’Israël"

Comme l’ont révélé plusieurs médias nationaux, dimanche, les organisateurs de l’opération “Bienvenue en Palestine” ont dénoncé "le racisme d’Israël et d’Air France", après qu’une jeune femme se soit vue obligée de descendre d’un avion à destination de Tel Aviv, parce qu’elle n’était ni israélienne, ni juive.
Cette jeune femme de 29 ans, étudiante à l’école d’infirmières de Carcassonne, est venue témoigner à notre rédaction, hier, et envisage de déposer une plainte pour "discrimination raciale" à l’encontre d’Air France. "Notre projet était d’aller à Bethléem pour y construire une grande école internationale, mais aussi pour réparer des puits endommagés, planter des arbres fruitiers et rencontrer des familles en difficulté. La mission devait s’effectuer du 15 au 22 avril...", indique Horia Ankour.

"Je n’étais pas sur la liste noire"
Or, de mission, il n’y en aura point. Car dimanche, vingt-et-un des vingt-neuf membres de l’opération “Bienvenue en Palestine” devant embarquer à Nice n’ont pas pu passer le seuil de la salle d’enregistrement.
"Moi, je n’étais pas sur la liste noire dressée par les services secrets israéliens", raconte la jeune femme. Son passeport et sa carte d’embarquement validés, Horia Ankour a ainsi pu rentrer dans l’avion (Ndlr : vol AF 4384) et s’installer sur son siège quand, une minute avant la fermeture des portes, une responsable de la compagnie Air France, munie d’un talkie-walkie, est venue vers elle. "Elle m’a demandé si j’étais bien Mademoiselle Ankour, a récupéré mon passeport, et m’a demandé si j’avais un passeport israélien. Comme je n’en avais pas, elle m’a demandé de la suivre à l’entrée de l’avion, où j’ai été soumise à véritable questionnaire."
Et la jeune femme de poursuivre : "Elle était en relation avec les autorités israéliennes et m’a alors demandé, à mon grand étonnement, si j’étais de confession juive..."
Répondant par la négative à toutes ces interrogations, Horia Ankour s’est finalement vu interdire l’embarquement pour se rendre à Tel Aviv. Après avoir récupéré son bagage qui était dans la soute de l’avion, l’étudiante infirmière carcassonnaise a été entendue par le chef d’escale de l’aéroport de Nice qui l’a invitée à se rapprocher de l’ambassade d’Israël pour avoir des explications.
Centre de rétention
Du côté de la compagnie aérienne française, un porte-parole a indiqué que "dans le cadre de la convention de Chicago, Air France refuse d’embarquer tout passager non-admissible par Israël", précisant que "la liste de ces passagers lui était fournie par Israël".
Sur les 1 500 militants, dont 500 à 600 Français, qui devaient se rendre dans les territoires palestiniens, seuls quelques dizaines sont parvenus à l’aéroport Ben-Gourion de Tel Aviv, la grande majorité ayant été bloquée dans des aéroports européens, notamment. "Selon les informations que j’ai pu avoir, ceux qui ont réussi à passer ont été placés dans un centre de rétention à Ben-Gourion. Seuls trois sont arrivés à destination", s’insurge Horia Ankour.
http://www.midilibre.fr/2012/04/20/elle-denonce-le-racisme-d-air-france-et-d-israel,489170.php

dimanche 22 avril 2012

Polémique. À Rennes, les élèves du privé interdits de musée

Implanté à Rennes, le conservatoire de l’école publique, qui propose de redécouvrir une classe à l’époque de Jules Ferry, se refuse à accueillir les classes des écoles privées.
La polémique
Avril 2011. Marie-France Beaugendre, enseignante d’une classe de CE1 de l’école Saint-Joseph de Chantepie, aimerait amener ses élèves visiter le Conservatoire de l’école publique situé au centre Alain-Savary à Rennes. Créé et géré par les délégués départementaux de l’éducation nationale d’Ille-et-Vilaine (DDEN 35), une association loi 1901, ce conservatoire invite à redécouvrir une classe d’antan avec ses pupitres, ses encriers et son instituteur avec son incontournable blouse.
« Sur le site internet de la DDEN 35, il était indiqué que ce conservatoire était ouvert à tous. Gratuit pour les élèves des écoles publiques et 2 € pour les autres. J’ai donc téléphoné pour prendre rendez-vous pour y amener mes élèves », explique Marie-France Beaugendre. La réponse de la DDEN 35 la laisse encore pantois. « On m’a répondu que le conservatoire ne recevait pas les groupes scolaires de l’enseignement privé ! » Merci et au revoir. « Je pensais alors à un malentendu et j’ai écrit à la DDEN 35 pour avoir des explications. Je n’ai toujours pas eu de réponse. »
Discrimination
Mais l’enseignante ne veut pas en rester là. « Est-il concevable, qu’en 2012, on puisse encore vivre un tel sectarisme et une telle discrimination ? » D’autant que dans son numéro trimestriel de début d’année, le magazine du département (Nous Vous Ille) consacre un reportage de deux pages à ce conservatoire et invite à s’y rendre…
« On ne savait pas que ce conservatoire pratiquait cette discrimination », explique un porte-parole du département. Marie-France Beaugendre écrit d’ailleurs à Jean-Louis Tourenne, président du conseil général d’Ille-et-Vilaine, qui lui a répondu le 26 mars dernier : « Je comprends et partage la conviction qu’il faut nous mobiliser au service du bien vivre ensemble ». Et de préciser qu’il a lui-même écrit au président de la DDEN 35 pour avoir des explications.
« C’est dans nos statuts »
Contacté hier, Jean-Louis Robert, président de la DDEN 35, refuse de se justifier. « C’est dans nos statuts et c’est comme ça ! Nous ne voulons pas que des élèves de l’enseignement catholique puissent accéder à notre conservatoire… Nous défendons l’école publique et il n’est pas question d’accueillir des élèves du privé. D’ailleurs nous avons le soutien de l’inspection d’académie. »
Pourtant, dans les statuts de la DDEN 35, actualisés le 22 janvier 2011, aucun article ne précise que le conservatoire est interdit à l’enseignement privé. Également contacté, Jean-Yves Bessol, l’inspecteur d’académie, dément tout soutien à l’association : « Je ne valide pas ça ».
Sujet sensible
Quant à Jean-Michel Lemuet, président national de la fédération des délégués départementaux de l’éducation nationale, il affirme « s’étonner de cette pratique ». Et de préciser : « Vous savez, surtout en Ille-et-Vilaine, c’est encore un sujet très chaud les relations entre l’école publique et privée. Il y a encore beaucoup de tensions ! »
Reste une question : une association, même privée, a-t-elle le droit d’opérer une telle sélection ? « C’est du sectarisme, ce qui est moralement condamnable », répond un magistrat rennais que nous avons interrogé sur le sujet. « Sur le plan pénal, c’est moins évident. Reste que la DDEN 35 fait subir à des enfants une responsabilité qui n’est pas de leur fait. Ce sont leurs parents qui ont fait le choix de les inscrire dans le privé. »

samedi 21 avril 2012

Des dizaines de danseurs attendent toujours leurs chaussures : arnaque sur Internet ?

Vu le nombre de témoignages glanés en quelques heures, on peut parler de l'« affaire des chaussures de danse ». Qui touche des gens de toute la région, voire plus loin. L'histoire ? Celle d'une société de vente par correspondance spécialisée dans les chaussures de danse, basée à Leforest, pour laquelle le Parquet de Béthune vient d'ouvrir une information judiciaire. Motif ? La plupart du temps, les chaussures n'arrivent jamais mais les règlements sont bien encaissés...

Tout commence par un coup de téléphone à notre agence de Cambrai. Au bout du fil, une jeune femme, Cathy, qui raconte : « Moi, j'ai commandé une paire de chaussures il y a huit mois. On a normalement huit semaines maxi avant d'être livré. Mais je n'ai toujours rien reçu. En revanche j'ai bien été débitée. » Et elle n'est pas la seule : « Un collectif s'est constitué sur Facebook, et les témoignages affluent.
Auparavant, les gens étaient isolés, ils pensaient qu'ils s'étaient trompés ou ils avaient quelque part honte de s'être faits arnaqués. Mais là, en groupe, on se sent plus fort. On a appelé le parquet de Béthune et a priori, il y a une enquête à ce sujet... » De fait, un coup de fil au TGI de Béthune confirme l'ouverture d'une information, mais « on est vraiment au tout début de la procédure » précise-t-on, sans plus d'infos : motus !
Tout de même, en voyageant sur un forum spécialisé, on apprend que fin janvier, le collectif évoqué par Cathy comptait 36 personnes, qu'un mois plus tard, ils étaient 70 et qu'à ce jour, ils seraient une centaine... Sur le forum « Les Arnaques. com », on trouve des dizaines de « posts » de « victimes » qui racontent avoir porté plainte contre « Lyne Boutique », expliquent avoir tenté en vain d'entrer en contact avec le site qui « ne répond à aucun message, courriel, répondeur, fixe ou portable, lettre recommandée... » À chaque fois, la mêmerengaine : une ou deux paires de chaussures commandées, pour des montants avoisinant parfois les 200 euros, et jamais livrées. Certains attendent depuis plus d'un an... Pourquoi ces gens se sont rapprochés de l'agence Voix du Nord de Cambrai ? Parce que l'adresse indiquée au bas de la page d'accueil du site s'y trouve. Mais en réalité, la gérante est Leforestoise, une certaine C. D. que nous avons tenté de joindre, en vain.
Cathy reprend : « Récemment, la gérante s'est inscrite sur cette page Facebook, où elle vient proposer aux clients floués de les rembourser.
Elle demande à ce qu'on lui envoie un RIB et un numéro de commande. Elle dit qu'elle a eu des problèmes avec des fournisseurs et que c'est ça qui est à l'origine des défaillances. » D'ailleurs, un message a été posté sur la page d'accueil du site, qui se veut rassurant pour les clients en attente de chaussures, message qui dit : « Lyne Boutique s'excuse si certains délais ont été dépassés, la situation est en train de rentrer dans l'ordre... ».
Et qui finit par proposer aux clients « mécontents » d'envoyer un mail. Étonnant quand on sait que la gérante est jusqu'à ce jour restée sourde à toutes les sollicitations et que son téléphone ne répond pas... Pour Cathy, le pire, c'est que le site est toujours en activité : « Ça n'est pas normal. Il faut que ce site ferme car des gens passent encore commande, et visiblement, on les retrouve peu de temps après sur Facebook ! »
http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Lens/actualite/Secteur_Lens/2012/04/19/article_des-dizaines-de-danseurs-attendent-toujo.shtml

vendredi 20 avril 2012

Scandale Pippa Middleton : l'arme brandie était "un jouet en plastique"

"Elle va embarrasser sa sœur Kate, son beau-frère, le prince William et même la reine pour son jubilé", déplore l'édition anglaise de L'Express, mardi. "Pourquoi l'a voit-on sourire sur les photos? Trouve-t-elle que cet acte idiot est amusant?", questionne le site internet The Daily Beast, quelques heures auparavant
"L'incident du pistolet", "le scandale Pippa" ou encore le "Gun Gate"..., la presse anglo saxonne est sur les dents, depuis lundi, suite à la publication par The Sun de clichés de la belle sœur du prince William, samedi, à Paris, dans une voiture, dont le conducteur "pointe une arme vers le photographe" (lire "Pippa photographiée avec un homme brandissant une arme").


"Pas de suite à l'incident"

En visite à Paris, depuis vendredi, où elle a assisté à une soirée déguisée organisée par un ami proche, le vicomte Arthur de Soultrait, la jeune femme de 27 ans était en route vers la gare du Nord pour reprendre le train vers l'Angleterre. C'est à cette occasion qu'un des trois hommes présents dans la voiture avec Pippa Middleton a sorti une arme de poing et qu'un photographe a immortalisé la scène.

Le groupe, hilare, n'a manifestement pas saisi la portée du geste, diffusé, tout d'abord par la presse anglaise indignée, puis par les médias américains soulignant, eux aussi, que les personnes impliquées dans le fait de sortir une arme en public pourraient être amenées à rendre compte de leurs actes à la justice. Néanmoins,
Le Parisien observe, mardi, "qu'aucun commissariat n'avait enregistré de plainte correspondant à cette affaire", la veille. D'après le quotidien français, "la police judiciaire n'a pas non plus été saisie d'une demande d'enquête, et le parquet de Paris n'a pas l'intention de donner de suite à cet incident".

Apprendre à "grandir" The Telegraph rapporte, mardi, qu'Arthur de Soultrait, styliste de profession, serait "mortifié" de l'incident. L'homme qui a brandi l'arme se la jouerait, lui, "profil bas". D'après Le Parisien, "l'affaire a, en tout cas, fait suffisamment de bruit Outre-manche pour qu'une porte-parole de la société Vicomte-A (la maison d'Arthur de Soultrait) se fende de précisions en forme de demi-démenti." "Il s'agissait d'un truc en plastique. Un jouet", a déclaré la porte-parole au quotidien français, décrivant cette source comme "surprise par l'ampleur prise par cette mauvaise blague".

Quand au représentant de Pippa Middleton, pas de réaction médiatique encore. The Telegraph qui a tenté de le joindre souligne "qu'il n'était pas disponible pour l'instant". Et L'express britannique de conclure, en ces termes : "Pippa Middleton doit s'excuser et ... grandir."
http://lci.tf1.fr/people/scandale-pippa-middleton-l-arme-brandie-etait-un-jouet-en-plastique-7170864.html?xtmc=scandale-pippa-middleton-_-l_arme-brandie-etait-_un-jouet-en-plastique_&xtcr=1

jeudi 19 avril 2012

Les techniciens en prennent pour leur grade…

Ceux embauchés ou promus après le 30 novembre vont gagner moins que les autres, mais Reims Métropole ne peut faire autrement sans être dans l'illégalité. Les techniciens auraient voulu mieux d'une municipalité de gauche.

PAS grand chose à se mettre sous la dent pour ce conseil d'agglomération hier soir. Sauf que deux mouvements sociaux sont venus animer la réunion. D'abord, les adhérents de Vacarmes, une association qui affirme compter près de 1 400 membres, se sont installés quelques minutes avec des tracts et des autocollants sur leur bouche.
Mais surtout, devant l'hôtel de ville puis dans la salle du conseil, les représentants de la centaine de techniciens de l'agglo rémoise sont venus protester contre la façon dont Reims Métropole, et la Ville aussi d'ailleurs, ont décidé d'appliquer le décret de mai 2011, qui baisse les indemnités des employés embauchés depuis le 30 novembre 2010.


« A travail égal, salaire égal »
En clair, les techniciens présents avant cette date vont conserver leur indemnité actuelle, « une dérogation exceptionnelle car nous tenions à ce que personne ne soit lésé », ceux arrivés après gagneront… 300 euros de moins, à compétence égale ! Selon Joëlle Macquart, vice-présidente de Reims Métropole, la collectivité « devait se mettre dans un cadre juridique légal, et est au maxi de ce qu'elle peut faire ».
Les syndicats, qui ont boycotté plusieurs réunions de négociations (du moins la CGT), pensaient que l'agglo pouvait trouver une « parade juridique », ce que Mme Macquart appelle elle un « bidouillage ». La CGT dénonce un « monologue social. Quand on arrivait aux négos, tout était déjà décidé. Donc, nous avons décidé de ne plus y aller. Le directeur général nous a alors dit que cela pouvait stopper les avancées sociales… »
Les techniciens ont crié dans le hall de la mairie, « A travail égal, salaire égal ». Avant comme après le conseil d'agglo, la colère était la même. « On nous parle d'éviter la disparité, c'est l'inverse qui se produit. » Et puis, il n'y a pas que les nouveaux embauchés. « Cela ne vaut plus le coup de monter en grade, si ce n'est prendre des responsabilités pour 10 euros de plus… »
Jean-Marie Beaupuy, lors du conseil, est intervenu dans ce sens, parlant des beaux discours sur l'égalité de salaire entre hommes et femmes, alors que là, il y aura une différence. Les techniciens cégétistes regrettent « qu'une mairie de gauche ne puisse contourner ce qui est mis en place par un gouvernement de droite ».


Quand Jean-Marie Beaupuy a parlé de « malaise au sein des services », Adeline Hazan s'est (un peu) agacée : « Faire plus aurait été illégal. Et je n'ai pas à rougir de tout ce qu'on a fait, notamment en matière de déprécarisation, par exemple dans les écoles, ce que vous n'avez pas fait pendant 30 ans. Quant à retirer cette délibération comme le demande M. Mauduy, si je le fais, nos techniciens perdent la dérogation et voient tous leur indemnité diminuer. »
La délibération a été adoptée malgré trois voix contre et trois abstentions, sous les applaudissements ironiques des techniciens cégétistes…
http://www.lunion.presse.fr/article/social/les-techniciens-en-prennent-pour-leur-grade

mercredi 18 avril 2012

Accidents et scandale de corruption: l'image de la monarchie espagnole se fendille

Accidents à répétition pour un roi veillissant, scandale de corruption et, maintenant, polémique autour d'un voyage au Botswana: l'image de la monarchie espagnole se fendille après un "annus horribilis" inédit pour cette famille longtemps très populaire et protégée par les médias.
"L'évolution du patient est totalement satisfaisante", ont assuré dimanche les médecins s'occupant du roi Juan Carlos, 74 ans, qui s'est fracturé la hanche droite vendredi lors d'un séjour au Botswana.
Rapatrié d'urgence, le monarque a été opéré samedi et les médecins de l'hôpital USP San José de Madrid lui ont posé une prothèse.
"Il est en pleine forme et sera bientôt en mesure de reprendre son activité habituelle", a renchéri le chef du gouvernement, Mariano Rajoy, après lui avoir rendu visite dimanche.
Mais ces nouvelles positives ne parviennent pas à masquer le malaise que cet accident a réveillé en Espagne.
Selon les médias, Juan Carlos s'était rendu au Botswana pour une partie de chasse à l'éléphant, autorisée dans ce pays à condition de payer entre 7.000 et 30.000 euros.
Indiquant qu'il s'agissait d'un voyage privé, la Maison royale refuse de le confirmer.
Mais une photo de Juan Carlos posant en 2006, fusil à la main, devant un éléphant mort dans ce pays a été publiée en une de plusieurs quotidiens espagnols, dimanche.
Alors que l'Espagne vient de présenter un budget d'une rigueur sans précédent, le cliché à de quoi ternir l'image d'un roi apprécié par les Espagnols pour avoir aidé à établir la transition démocratique, mais aussi pour ses manières simples.
"Le spectacle d'un monarque chassant les éléphants en Afrique alors que la crise économique dans notre pays provoque tant de problèmes pour les Espagnols" transmet "une image d'indifférence et de frivolité que le chef d'Etat ne devrait jamais donner", écrit le quotidien de centre droit El Mundo.
En décembre, Juan Carlos avait pourtant appelé les responsables publics à faire preuve de "rigueur, de sérieux et d'exemplarité".
Des propos alors interprétés comme une allusion au scandale frappant son gendre, Inaki Urdangarin, mis en cause dans une affaire de corruption qui lui a valu d'être entendu par un juge en février.
Soucieuse de protéger l'image de la monarchie, la Maison royale l'a écarté des cérémonies officielles en décembre.
Dans un exercice de transparence inédit, elle avait alors publié pour la première fois les comptes de la famille royale.
Mais pour le quotidien El Pais, trop d'opacité règne encore autour des voyages privés du chef de l'Etat à l'étranger, qui ne sont bien souvent pas "communiqués officiellement ni au gouvernement, ni au Parlement, ni à l'opinion publique".
Le journal conservateur et monarchiste ABC titrait lui dimanche sur "l'année la plus amère" du roi depuis son accession au trône en 1975, rappelant la succession de déboires récents.
Cette semaine, le petit-fils âiné du roi, Felipe Juan Froilan Marichalar Bourbon, 13 ans, s'est blessé accidentellement au pied droit alors qu'il s'entraînait au tir, une pratique interdite pour les moins de 14 ans en Espagne.
Avec l'intervention de samedi, c'est la quatrième fois que le roi est opéré en deux ans. Il a été opéré d'une tumeur bénigne au poumon en mai 2010. En juin 2011, on lui a posé un genou droit artificiel et on lui a réparé un tendon d'Achille déchiré en septembre.
En novembre, Juan Carlos avait tenté, sans grand succès, de dissimuler derrière des lunettes noires une contusion à l'oeil.
Ces accidents à répétition soulignent les problèmes de santé d'un roi vieillissant et placent les Espagnols face à l'horizon de plus en plus proche du passage de pouvoir au prince héritier, Felipe.
Une perspective délicate pour l'avenir de la monarchie dans un pays où les sondages montrent que les Espagnols sont plus attachés à la personne de Juan Carlos qu'à l'institution, se déclarant "Juancarlistes" plutôt que "monarchistes".

http://tempsreel.nouvelobs.com/

mardi 17 avril 2012

Scandales en série dans la police du Nord

Deux plaintes déposées pour harcèlement à l'encontre de Jean-Claude Menault. Deux plaintes ont été déposées il y a quelques semaines pour harcèlement moral, à l'encontre de Jean-Claude Menault, ancien chef de la police du Nord, a-t-on appris hier. L'une des plaintes a été déposée par une fonctionnaire de police. L'autre par Philippe Pâtisson, qui était alors commissaire divisionnaire et chef du service départemental d'information générale (SDIG). Nous ne sommes pas parvenus, hier, à joindre le principal intéressé. Celui-ci avait été muté courant 2011 : selon une source syndicale, « c'est la mort dans l'âme qu'il a quitté le service d'information générale qu'il dirigeait ».
Joint hier soir par téléphone, Jean-Claude Menault a quant à lui déclaré qu'il tombait des nues en apprenant les deux plaintes déposées contre lui : « Je n'étais pas au courant », a-t-il soutenu. L'ex-directeur départemental de la sécurité publique (DDSP) s'est dit par ailleurs « très étonné » d'apprendre qu'on l'accusait de harcèlement moral : « Ce n'était pas du harcèlement, c'était du commandement , a-t-il lancé. L'ensemble des policiers travaillant avec M. Pâtisson n'étaient pas satisfaits de son travail. J'ai donc demandé à ce qu'il parte : une procédure a été engagée et il a été muté à Tournai, où il est devenu chef du centre de coopération policière et douanière. » L'inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie de l'enquête. Alors qu'elle était déjà venue à l'hôtel de police, il y a quelques mois, pour enquêter sur l'affaire du Carlton, elle sera de retour la semaine prochaine, pour auditionner un certain nombre de fonctionnaires sur cette nouvelle affaire.


Ouverture d'une enquête à l'encontre d'un capitaine de police de Lille. Alors que viennent d'être révélés de petits arrangements entre commissaires (lire notre édition d'hier), on apprend cette fois qu'une enquête a été ouverte, à la demande du Parquet de Lille, à l'encontre d'un officier de l'hôtel de police.
Les faits qu'on lui reproche remontent à fin 2011. Une patrouille dirigée (entre autres) par ce capitaine est envoyée dans une maison pour une découverte de cadavre. Il s'agit en fait d'un homme décédé par mort naturelle. Des constatations sont réalisées sur place. Du classique, en somme, pour ce service de la division de Lille.
Seulement, quelque temps après ce décès, le fils du défunt se serait aperçu que l'ordinateur qu'il avait offert à son père avait disparu de la maison.
Menant sa propre enquête, il aurait retrouvé trace de cet ordinateur sur le site internet ebay, mis en vente dans une petite annonce. Le fils dépose donc plainte et une enquête est ouverte. Les policiers du groupement d'appui judiciaire (GAJ) ne tardent pas à remonter à la personne qui a mis en vente l'ordinateur sur Internet. Il s'avère qu'il s'agit du capitaine de police.
Celui-ci est donc convoqué par sa hiérarchie. Tenu de s'expliquer, il aurait alors affirmé avoir acheté l'ordinateur sur le site Internet leboncoin, pour le revendre ensuite plus cher sur le site concurrent, à des fins de profit personnel. L'officier aurait d'ailleurs précisé être adepte de ce type de pratiques et réaliser fréquemment des transactions de ce genre par petites annonces.
Avisé, le Parquet de Lille a ouvert une enquête préliminaire, qui est toujours en cours aujourd'hui. Certains syndicats n'hésitent pas en tout cas à faire le lien entre cette affaire et celle des « caisses noires » révélée hier.
Profond malaise. Chaque nouvelle « révélation » survient dans un contexte déjà bien sombre pour la police du Nord, fragilisée depuis l'affaire du Carlton. Interrogés hier, plusieurs fonctionnaires de police lillois ont exprimé un ras-le-bol unanime : « Aujourd'hui, on est totalement discrédités », a témoigné l'un d'eux tandis qu'un autre appelait à faire « le grand ménage » : « On n'a pas besoin de gens comme ça, qui font des magouilles. » Selon un syndicaliste, ce profond malaise, vécu d'ailleurs à tous les niveaux de la hiérarchie policière, n'est pas apparu ex nihilo : « L'affaire du Carlton a fait énormément de dégâts. Le problème, c'est qu'après ce scandale, on a laissé les gens en place, des gens qui se haïssent, qui sont divisés en clans et qui n'ont qu'une envie : se tirer dans les pattes. » On se souvient qu'à son arrivée, fin novembre 2011, le nouveau DDSP Didier Perroudon avait fait part de son intention de restaurer un peu de sérénité au sein des équipes : il reste encore bien du travail pour y arriver


http://www.nordeclair.fr/Actualite/Faits_divers/

lundi 16 avril 2012

Tout sur les nouvelles ruses des voleurs de voitures

Tordre une portière,trafiquer les fils et le faire démarrer reste un grand classique pour dérober un véhicule. Cependant, des techniques de plus en plus astucieuses, pas forcément violentes, ont fleuri dans l'imagination des voleurs pour s'emparer des voitures ou des biens qu'elles contiennent. Ainsi cette semaine, des cas de « vol à l'Italienne » ont été recensés dans l'agglomération toulousaine. Voici les méthodes des voleurs.
La fausse pub. La victime est garée sur un parking, par exemple celui d'un centre commercial. Pour sortir de son stationnement, elle doit reculer. Elle monte dans sa voiture. Pendant ce temps, le voleur lui appose une énorme publicité sur le pare-brise arrière ou un papier qui obstrue la vision. La victime sort alors de sa voiture, sans prendre le temps d'enlever les clés voire de couper le contact. À ce moment, le voleur prend sa place et part rapidement (parfois au risque de renverser sa victime).
Le carjacking. Plus connu, le carjacking est de plus en plus répandu. « Le voleur vous rentre dedans, une petite touchette pas bien méchante, observe un policier. Par réflexe, la victime sort pour constater les dégâts. » Là encore, les clés sont sur le contact et un complice part avec la voiture de la victime tandis que le chauffard file avec la sienne.
La surveillance. Les voleurs repèrent la voiture qu'ils veulent dérober. Ils surveillent les déplacements et les horaires habituels... Et agissent quand il sort de la voiture pour aller ouvrir son portail ou son garage.
Fausse détresse. Une personne est allongée sur le bord ou au milieu de la route. Elle semble avoir été victime d'un malaise ou d'un accident. Le conducteur s'arrête et sort précipitamment. Le blessé se relève et profite de l'effet de surprise pour partir avec la voiture.
Vol à l'Italienne. Il ne s'agit pas là de voler la voiture mais ce qu'elle contient. On détourne l'attention du conducteur en lui faisant croire, par exemple, que son pneu est crevé et on s'empare du sac à main.
Faux accrochage. L'escroquerie au rétroviseur se répand. L'escroc choisi une victime vulnérable, souvent une personne âgée. Il lui explique qu'en manœuvrant il a accroché son rétroviseur et lui propose un arrangement à l'amiable. La victime paye alors. Autre déclinaison : l'escroc simule une rayure sur sa carrosserie avec de la craie noire identique à la couleur d'un pare-chocs. Il dit à sa victime qu'il l'a éraflé et propose là encore un règlement à l'amiable.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/15/1331404-tout-sur-les-nouvelles-ruses-des-voleurs-de-voitures.html

dimanche 15 avril 2012

Il laisse son troupeau crever de faim

Vingt-cinq ovins et autant de bovins faméliques et décharnés doivent être abattus ce matin par les autorités compétentes. Le propriétaire est en garde à vue depuis hier matin.
Le regard d'une vache n'est pas ce que l'on fait de plus expressif. Et pourtant, celui de la quinzaine de taurillons et génisses que l'on a pu voir hier matin dans un pré du hameau de Bibel, sur la commune de Pampelonne, engendrait le malaise. On hésitait entre l'apeurement et l'hébétement, entre la pitié et l'incompréhension. L'averse qui s'abattait alors sur ces bovins décharnés ajoutait encore un peu plus de dramaturgie à ce tableau au décor bucolique.

Problème de santé publique

Tout a vraiment commencé mercredi 4 avril, lorsque six vaches et un veau sont morts et qu'il a fallu les évacuer à l'équarrissage. À partir de là, les choses se sont accélérées sous l'impulsion du voisinage, des élus, des services vétérinaires et de la gendarmerie pour porter secours au restant du cheptel en piteux état, soit 25 ovins et autant de bovins.
« Cette maltraitance à animaux devenait un problème de santé publique », relève le conseiller général Guy Malaterre. Le maire Jacques Astruc ajoute : « Cette personne avait hérité du troupeau à la mort de son frère voici une dizaine d'années, mais il ne s'en occupait pas vraiment, la plupart des animaux ne sont pas bagués, ni suivis sanitairement de ce fait il ne peut pas les vendre. Il n'a plus une botte de foin ou de paille pour les faire manger. Quand un animal mourait il le mettait dans un coin et le recouvrait d'une bâche, mais cela n'empêchait pas les odeurs ». D'aucuns dans la campagne environnante parlent de cet agriculteur qui vivait « dans un autre temps, comme il y a 100 ans, sans électricité ».

Transportés ou abattus

Hier matin, le propriétaire du cheptel a été interpellé par les gendarmes pour abandons de cadavres, non-identification d'animaux et absence de suivi sanitaire. Il a été placé en garde à vue à la brigade de Valdériès. Ce matin, il ne pourra pas assister à la saisie de ses ovins et bovins. « Tous les animaux qui seront transportables, explique le capitaine Jean-Claude Marangon, patron de la compagnie de gendarmerie d'Albi, seront amenés à l'abattoir, ceux qui seront trop faibles seront abattus sur place, nous n'avons pas d'autre solution ». Une opération qui s'effectuera sous le contrôle des autorités préfectorales et sanitaires.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/12/1329068-il-laisse-son-troupeau-crever-de-faim.html

samedi 14 avril 2012

Premier scandale pour Jean, le gagnant de Top Chef

Le 10 avril dernier, Jean Imbert décrochait avec émotion le titre de Top Chef 2012. Une immense victoire pour le candidat, qui possède déjà L'Acajou, son propre resto à Paris. Mais un article paru dans Le Figaro est rapidement venu entacher le bonheur de Jean, qui a tenu à remettre les pendules à l'heure.
Des journalistes du Figaro, curieux de déguster la cuisine made in Jean et soucieux de recueillir les premières impressions du candidat après sa victoire, se sont attablés dans son restaurant. Dans l'article relatant la soirée, un détail a fait bondir le gagnant de Top Chef. L'auteur affirmait en effet que le cuisinier avait déjà augmenté ses tarifs de dix euros.

Pour Jean, cette critique fut difficile à avaler. Il a d'ailleurs tenu à expliquer à tous que si son menu était passé de trente à quarante euros, c'est parce qu'on ne trouve plus la même chose dans l'assiette.

"Pour moi, ça n'est pas une augmentation, c'est un changement. C'est-à-dire que l'on ne propose pas du tout la même chose. Ce qui m'embêtait, c'est qu'à la base j'avais un menu fait pour les employés de bureaux du quartier, et je n'avais pas envie que les gens qui viennent se disent 'ah c'est ça Jean de Top Chef'. Maintenant, je travaille avec de grands producteurs parce que je sais que depuis Top Chef, j'ai une image à tenir vis-à-vis des clients. Concrètement cette semaine, on avait au menu la côte de veau de la finale de Top Chef, on a fait aussi le dessert de la finale, et en entrée, je fais le jardin de légumes comme j'avais fait dans l'émission... Pour moi, le mot augmentation n'a pas de sens, c'est juste un changement", a déclaré l'homme à Télé Loisirs.

Jean ne cherche donc pas à arnaquer ses clients sous prétexte qu'il a été élu Top Chef 2012. Le cuistot souhaite faire profiter de sa cuisine, et est bien obligé d'augmenter ses prix s'il souhaite faire plaisir tout en gagnant sa vie.

"Si je voulais surfer sur le succès, je ne serais pas à 40 euros pour une entrée-plat-dessert sur Paris. Ma seule envie, c'est que les clients soient heureux, je n'ai pas envie de voler qui que ce soit. Je ne gagne pas plus d'argent sur ce menu", a-t-il conclu.


http://www.7sur7.be/

vendredi 13 avril 2012

Il trouve la tombe de sa femme vide au cimetière de la Buffe à Cagnes

Ahmed s'est rendu au cimetière de la Buffe, comme il le fait régulièrement depuis la mort de sa femme en 1996. Mais ce jour-là, il ne trouve plus rien.
La voix est douce. Pourtant, c'est une tempête qui agite Ahmed Chatti. Une tempête de douleur et d'incompréhension.

Il y a quatre mois, il se rend au cimetière de la Buffe à Cagnes pour se recueillir sur la tombe de son épouse comme il le fait régulièrement avec ses enfants depuis 1996. Mais, ce jour-là, il ne trouve plus rien. Plus le cyprès qu'il avait planté « parce qu'elle adorait cet arbre », plus les roses et les géraniums qu'elle aimait tant et dont il fleurit la tombe dès qu'il le peut.

À la place, Ahmed ne trouve que de la terre grossièrement labourée. Ne trouve qu'un trou.

Un immense vide, comme celui qui s'est formé ce jour-là dans son cœur pour la deuxième fois. « C'est comme si elle était morte deux fois pour nous ».

«On ne regarde pas le temps passer»

Marie-Laure, assistante maternelle pour la mairie, est morte « bien trop tôt »,comme il le dit pudiquement. Elle avait 37 ans, c'était en 1996. « Nous l'avons enterrée dans la partie commune. Je savais, bien sûr, que cela ne dure qu'un temps. Mais le temps passe et on ne le regarde pas passer dans ces moments-là, on ne se rend pas compte. Ils sont venus prendre le corps de Marie-Laure, mais personne ne nous a prévenus », raconte dans un souffle Ahmed ému aux larmes. « Je suis allé voir le gardien, il m'a dit que cela faisait une semaine qu'ils étaient venus. Mais il a été incapable de me dire où ils l'avaient emmené ».

Alors, Ahmed a écrit à la mairie, s'est déplacé. « La secrétaire m'a expliqué qu'ils avaient voulu me prévenir, mais qu'ils n'avaient pas retrouvé mes coordonnées. J'habite la même maison à Cagnes, depuis 1985 ! Je paie mes impôts locaux, mon EDF, comment est-ce possible ? », s'interroge Ahmed. « Je comprends qu'ils doivent enlever les corps, mais nous devons, nous les vivants, avoir le choix d'acheter à ce moment-là un caveau. C'était à moi de m'organiser. J'aurais fait un crédit ! Où va-t-on se recueillir maintenant, où est le corps de mon épouse ? ».

À la mairie, on explique avoir fait les choses mieux que dans les règles. « Cette dame a bénéficié d'une sépulture gratuite sans titre de concession pendant une durée de 5 ans. La ville devait reprendre cet emplacement en 2009. Nous avons procédé à un affichage de l'arrêté de reprise en octobre 2009 sur les portes de la Buffe, mais aussi sur le carré en question où reposait la dame, et sur la porte de la mairie et des mairies annexes », explique Alain Lucas, le directeur de cabinet de Louis Nègre. « La loi impose une publicité pendant un mois, nous l'avons laissée jusqu'en septembre 2010. De plus, nous avons fait paraître l'avis dans Nice-Matin. À l'issue de toutes ces procédures, nous avons fait procéder à l'enlèvement du corps ».

Dans l'ossuaire communal

Alors que sont devenus les restes de Marie-Laure?

« Le service des cimetières a procédé à l'exhumation des restes mortels. Les restes ont été placés dans des boîtes à ossements en vue de crémation. Les cendres recueillies ont été mises dans les reliquaires déposés dans l'ossuaire communal ».

Aujourd'hui Ahmed continue de venir se recueillir à la Buffe. Comme un automate, perdu.

« Je m'assois au même endroit, même si je sais qu'il n'y a plus rien. Et ça fait encore plus mal ».

http://www.nicematin.com/derniere-minute/il-trouve-la-tombe-de-sa-femme-vide-au-cimetiere-de-la-buffe-a-cagnes.840590.html

jeudi 12 avril 2012

La Grèce met ses policiers en location pour réduire la dette

Ancrée dans une grave crise budgétaire depuis 2009, la Grèce a peut-être trouvé un moyen farfelu de remplir ses caisses: louer des policiers à l'heure pour une somme de 30 euros...
30 euros de l'heure : voilà la somme qui faudra débourser pour louer des policiers en Grèce. Cette décision a été prise par le ministère de la Protection du citoyen, qui vise à renflouer les caisses publiques du pays. La Grèce est touchée par une grave crise budgétaire depuis 2009 et peine à se relever depuis. Tout Grec qui en a les moyens peut donc à présent demander l'aide d'une personne des forces de l'ordre qui la protègera pour 30 euros de l'heure.
Le ministère de la Protection du citoyen a confirmé dans un communiqué l'adoption fin mars d'une décision ministérielle "dans le but d'amortir le coût d'utilisation du matériel et des infrastructures de la police, et de les moderniser". Cette réforme, qui avait été adoptée en cachette, a été révélée par l'hebdomadaire dominical grec à sensation Proto Thema. Selon une source policière, Michalis Chryssohoidis, anciennement ministre de la Protection du citoyen, qui est à présent ministre du Développement régional, de la Compétitivité et de la Marine, a peu apprécié de n'avoir pas été informé à l'époque de cette réforme.
30 euros un policier, jusqu'à 1 500 euros un hélicoptère
Concrètement, la facture varie de 30 euros de l'heure pour un policier, 40 euros pour une voiture de patrouille, 200 euros pour une vedette et 1 500 euros pour un hélicoptère, relaie La Dépêche. La gamme de services offerte va de "l'accompagnement de personnes" à "l'escorte de transports de matériaux dangereux ou d'oeuvres d'art", explique le communiqué.
Cependant cette location de policiers ne concernera que "des cas exceptionnels" et non pas tous les Grecs, qui recevront l'aval requis que si elle ne réduit pas les capacités opérationnelles du corps (...) Lire la suite sur Gentside.com

mercredi 11 avril 2012

Scandale en Russie sur le voyage en Italie d'un gouverneur et de sa suite

Un scandale prenait de l'ampleur lundi sur internet et dans la presse en Russie autour du voyage en Italie d'un gouverneur fraîchement nommé et de plus de 40 membres du parti au pouvoir, prétexte présumé pour fêter l'anniversaire du haut responsable. Le gouverneur de la région de Volgograd (ex-Stalingrad, sud), Sergueï Bojenov, nommé à ce poste en février, est parti en Italie le 5 avril avec 46 députés, responsables du parti au pouvoir et de membres de leurs famille, officiellement pour rencontrer des dirigeants et des hommes d'affaires pour un échange d'expérience, selon le site de l'assemblée régionale.

mardi 10 avril 2012

À 147km/h au lieu de 80km/h en ...conduite accompagnée!

Jeudi soir vers 19 h 45, à Rignac en Aveyron, les gendarmes ont contrôlé un véhicule qui circulait sur la route départementale 994 à 147 km/h. Petite particularité du conducteur : il était mineur et en conduite accompagnée. Il aurait donc dû, sur cet axe limité à 90km/h, circuler à 80 km/h. Les gendarmes ont retenu contre lui une vitesse de 139 km/h. N'étant pas titulaire du permis, il n'a pu faire l'objet d'une suspension du papier rose. Une mention sévère, en revanche, a été portée à son livret de suivi. Et étant mineur, ce sont ses parents qui sont pénalement responsables. En effet, l'accompagnateur - en l'occurrence son père - devra payer une amende et se verra retirer quatre points sur son permis de conduire. Quant à l'apprenti conducteur, ce procès-verbal sera donc mentionné sur son carnet d'accompagnement. Il y a fort à parier que la préfecture jettera un regard circonspect sur son cas, lorsque le jeune homme souhaitera passer le permis… A moins que d'ici là, cela lui ait servi de leçon et qu'il soit devenu un conducteur modèle.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/08/1326376-rignac-a-147km-h-au-lieu-de-80km-h-en-conduite-accompagnee.html

lundi 9 avril 2012

Le voyage en Pologne des lycéens se termine par un racket légal de 4 000 €

Rentrant d’un voyage scolaire en Pologne, 52 lycéens de Béziers, circulant à bord d’un bus ont été arrêtés par les policiers Polonais.
"Nouvelle taxe nationale"

Ces derniers invoquant une nouvelle taxe nationale ont réclamé 4 000 € en liquide pour laisser repartir le véhicule.
Ne pouvant régler la somme demandée, le bus a été saisi et bloqué plusieurs heures en attendant que l’argent arrive laissant les parents sans nouvelles de leurs enfants.

http://www.midilibre.fr/2012/04/06/dma-le-voyage-en-pologne-se-termine-par-un-racket-legal-de-4-000-eur,482626.php

dimanche 8 avril 2012

Russie: un cas de torture dans la police

Le Comité d'enquête de Russie a indiqué vendredi avoir ouvert une enquête visant les policiers d'un commissariat de Krasnoïarsk, en Sibérie, qui sont notamment accusés d'avoir torturé un suspect à l'électricité, dernier scandale en date de violences policières.

"Selon les enquêteurs, le 16 février 2012, les policiers (...) ont frappé à la tête et au corps un habitant de 25 ans de Krasnoïarsk et l'ont soumis à des décharges électriques", relate le comité.

Le but de ces tortures était de faire "avouer un vol", poursuit la même source dans son communiqué, qui ne précise pas combien d'agents sont mis en cause dans cette affaire.

Les révélations de violences policières se sont multipliées ces dernières semaines après un scandale à la mi-mars dans un commissariat à Kazan, au Tatarstan (Russie centrale), où un homme en garde à vue est décédé après avoir été sodomisé avec une bouteille par des policiers.

Les autorités russes, qui ont longtemps assuré que de tels abus étaient des cas "isolés", ont depuis reconnu que ces pratiques étaient courantes.
Selon les ONG, le recours aux violences est très répandu dans la police, les agents devant atteindre des objectifs fixés par leurs chefs sur le nombre de crimes et délits à élucider chaque année. Les policiers obtiennent sur cette base des primes et promotions.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/04/06/97001-20120406FILWWW00428-russie-un-cas-de-torture-dans-la-police.php

samedi 7 avril 2012

Ikéa. Des "bons cadeaux" aux policiers en échange d’informations

L’affaire d’espionnage au sein d’Ikéa rebondit avec une nouvelle révélation accablante pour la direction du magasin suédois. Dans un document récupéré par le site d’informations Mediapart, on apprend que le directeur de l’enseigne de Gonesse, en banlieue parisienne, a distribué des bons d’achat de 100 euros à des policiers en 2002. Un ancien gendarme, devenu responsable de sécurité du magasin, aurait en échange recueilli des informations sur des employés.
Depuis plusieurs semaines, Ikéa France est dans le collimateur de la justice qui a ouvert une enquête préliminaire au parquet de Versailles pour « utilisation frauduleuse de données personnelles ». La chaine aurait surveillé ses employés en ayant accès à des informations relevant de la vie privée comme les relevés de comptes bancaires ou les antécédents judiciaires de syndicalistes.
Le directeur du magasin de Gonesse au moment des faits révélés par Mediapart justifie le don de « bons cadeaux » à la police : « On s'efforce d'avoir de bonnes relations avec les partenaires locaux, en remettant des bons d'achat à des clubs de foot, à des associations, etc. » Sous couvert d'anonymat, un autre ancien directeur a évoqué des pratiques remontant aux années 90, avec des dons « fréquents, mais pour de petits montants. Par la suite, ça s'est institutionnalisé. Sinon, comment voulez-vous que la police passe quand on en a besoin, ou qu'elle nous confie les antécédents d'un syndicaliste ? ».

http://www.ladepeche.fr/Actu_ch75.html

vendredi 6 avril 2012

Gironde : un vigile piège une cliente pour l'accuser de vol

Cela s'est passé vendredi dernier au sein de l'hypermarché Intermarché de La Réole. Une Réolaise, mère de famille, vient faire ses courses. À l'entrée du magasin, deux vigiles d'une société de surveillance embauchés à l'essai pour deux jours par le magasin. Cette cliente se rend compte que l'un des deux vigiles la suit dans les rayons, mais elle se dit « qu'il doit bien faire son travail ».
Le problème est survenu lors de son passage en caisse. Elle s'aperçoit qu'elle a dans son sac un pot de crème cosmétique qui ne lui appartient pas. Le fameux vigile, aux aguets, arrive alors et sans autre procès l'accuse de vol. La malheureuse a eu beau crier son innocence, rien à faire. C'est devant les nombreux clients du magasin que s'est déroulée la scène.

Après avoir été obligée de payer le pot de crème, elle est sortie en larmes du magasin. Elle a alors raconté sa mésaventure à son mari qui s'est rendu avec elle le soir même dans le magasin. En discutant avec le directeur, le doute commence à s'installer sur la véracité des faits.
Caméras de surveillance
Le directeur accepte donc de visionner les bandes vidéo des caméras de surveillance et s'aperçoit avec effroi que ce serait le vigile lui-même qui aurait mis le pot de crème incriminé dans le sac de la cliente. Confus et désolé, le directeur du magasin a immédiatement téléphoné à sa cliente pour lui présenter ses excuses.
Dès le samedi matin, la cliente s'est rendue à la gendarmerie pour porter plainte. Les gendarmes eux-mêmes abasourdis par l'histoire se posent des questions quant à la qualification des faits. « Ces faits ont néanmoins pu être clairement établis », confirme-t-on à la compagnie de gendarmerie de Langon. Le vigile devrait s'expliquer sur son comportement dans les prochains jours, lorsqu'il sera convoqué pour une audition par les gendarmes.
De son côté, le directeur d'Intermarché, Philippe Dezon, se dit révolté par cette affaire particulièrement « abjecte ». Il a immédiatement congédié l'entreprise de surveillance et envisage lui aussi de porter plainte. Quant au vigile, il a été licencié sur le champ. Rocambolesque et incroyable, cette histoire a également été triste et traumatisante pour la cliente accusée à tort et, en public.
http://www.sudouest.fr/2012/04/04/la-main-dans-le-sac-678236-2915.php

jeudi 5 avril 2012

Italie : scandale de corruption dans la Calcio

La nouvelle fait office d'une bombe dans un championnat déjà marqué par des affaires similaires.

Les aveux de Masiello

L'ancien défenseur de Bari, aujourd'hui à l'Atalanta Bergame, est passé aux aveux devant les policiers italiens. Andrea Masiello a reconnu avoir touché la somme de 50 000 euros la saison dernière pour truquer la rencontre contre Lecce (0-2). «Bari était déjà condamné à la descente en 2e division. Les dirigeants de Lecce m'ont offert de l'argent pour acheter la partie. J'ai saisi l'occasion pour "tuer" le match en marquant contre mon camp» aurait affirmé le joueur.

Enquête sur neuf matches

Les investigations ne sont qu'à leur commencement mais l'enquête s'oriente sur des anciens joueurs de Bari. La Fédération italienne de football a tenu à préciser les premières avancées : « Une dizaine de personnes font l'objet d'une enquête. Ils sont tous de Bari et sont impliqués directement dans le trucage présumé de neuf matches de Serie A la saison dernière ».

« Championnat faussé »

Favorisée par l'existence de réseaux mafieux spécialisés dans le domaine des paris sportifs, cette affaire de corruption aurait eu des répercutions sur l'ensemble des résultats sportifs de la Serie A. Pour le procureur de Bari, Antonio Laudati, cela ne fait aucun doute : « C'est tout le championnat 2010-2011 qui a été faussé par les matchs truqués » a-t-il estimé devant la presse.

Après le Calciopoli de 2006 et le scandale de l'attribution des arbitres, l'Italie est une nouvelle fois victime de la corruption.

mercredi 4 avril 2012

Bettencourt : l'ancien majordome mis en examen.

L'ancien majordome de la famille Bettencourt a été mis en examen ce matin pour "atteinte à l'intimité de la vie privée".


Ce sont ses enregistrements qui ont permis certaines révélations, et à l'affaire de devenir un véritable scandale politique impliquant les plus hautes sphères de l'état. Ce matin, le juge Jean-Michel Gentil a mis Pascal Bonnefoy en examen pour "atteinte à l'intimité de la vie privée", pour avoir remis des enregistrements des visiteurs de Liliane Bettencourt à la fille de cette dernière.
"Cette mise en examen est celle d'un homme qui a permis de révéler l'abus de faiblesse manifeste dont était victime Mme Bettencourt ainsi que bien d'autres délits et turpitudes graves. Si Pascal Bonnefoy est coupable de quelque chose, c'est uniquement d'avoir révélé la vérité et permis à la justice d'avancer à pas de géant dans cette affaire. Je veux croire qu'elle s'en souviendra" a défendu l'avocat du majordome.
La publication de ces enregistrements par Mediapart et le Point avait lancé le départ d'un scandale politico-judiciaire majeure qui fit trembler le pouvoir tout au long de l'été 2010, avant que le discours de Grenoble et le scandale qu'il suscita fit disparaitre l'affaire des écrans. Les enregistrements révélaient cependant bon nombre de délits : fraude, abus de faiblesse, blanchiment ou encore soupçons de financement de parti occultes.
Le majordome a déjà expliqué avoir effectué ces enregistrements au motif que "je ne pouvais pas accepter l'inacceptable et c'était pour moi comme l'image d'un accident de route et quelqu'un qui ne s'arrête pas pour porter secours". Son avocat affirme également que le majordome confirme la remise de fonds à Nicolas Sarkozy dont le juge se rapproche de plus en plus.
http://www.parisdepeches.fr/2048-France.html

lundi 2 avril 2012

Le scandale de la truite sang et or

Il s'agissait officiellement d'un accident mais les spécialistes en doutaient : cette couleur ne peut être obtenue que par manipulation génétique, à l'image de ces poissons transparents conçus par des chercheurs japonais pour éviter la vivisection. Le ministère de l'environnement de la Géneralitat, pour y voir plus clair, a diligenté une enquête confiée à la police judiciaire catalane. Nous publions aujourd'hui, en exclusivité, les résultats de ces investigations qui auront coûté la bagatelle de 500.000 euros, ce qui, en cette période d'austérité et de crise économique, fait grincer bien des dents.
Tomate et safran

L'histoire est compliquée et se présente comme une manipulation à plusieurs tiroirs, qui a bien failli piéger les autorités catalanes. Cette truite sang et or a bien été conçue dans un laboratoire de l'université de Barcelone. Tout incriminait une équipe de chercheurs de l'institut Pau Cervera, le matériel génétique analysé provenant d'une tomate andalouse pour le rouge, d'un safran catalan pour le jaune, des gènes produits par le laboratoire depuis dix ans déjà et facilement traçables. Mais des écoutes ont permis de dédouaner l'équipe de chercheurs et les soupçons se sont rapidement portés sur un technicien castillan et une femme de ménage andalouse.
Petites mains d'un complot beaucoup plus large, ils voulaient discréditer les mouvements catalanistes en relâchant ces chimères dans les lacs de haute montagne, de part et d'autre des Pyrénées. Les truites auraient alors naturellement descendu les torrents et se seraient répandues dans tous les cours d'eau. De quoi donner des sueurs froides car ces tâcherons du bricolage génétique ont introduit par accident un autre gène dans le poisson, il s'adapte très facilement dans la mer.
Encore ne s'agissait-il que du premier volet du complot car ces bricoleurs de la vie travaillaient sur les perroquets qui ont envahi Barcelone depuis une dizaine d'années. Ils projetaient de leur faire parler uniquement catalan et de ne leur apprendre qu'une phrase : "Visca Catalunya". Les volatiles auraient ainsi, lors des cérémonies officielles avec le gouvernement espagnol, discrédité le président et les ministres de la Géneralitat, multipliant des incidents qui auraient pu dégénérer jusqu'à une véritable reprise en main de la Catalogne par Madrid. A qui profite le crime ?

dimanche 1 avril 2012

A la rue mais assigné à résidence

C'est une situation pour le moins kafkaïenne que continue de vivre Kamel Daoudi. Il est assigné à résidence à Carmaux, ce qui l'oblige à pointer à heures régulières, quatre fois par jour au commissariat, sauf que depuis le 17 mars, il n'a plus de logement. « Je suis à la rue, au sens premier du terme, explique-t-il, je dors où je peux, dans des parcs, des halls, des abris de fortune ». Jusqu'au 17 mars, Kamel Daoudi était logé dans l'un des appartements d'urgence de la ville qui sert notamment à l'hébergement d'infirmières de la maison de retraite, logement qu'elle a dû récupérer. « Pour éviter d'avoir à traîner mes affaires (un gros sac et un ordinateur), la mairie m'a autorisé à les déposer dans un local de stockage d'ustensiles de ménage, mais ce n'est pas un endroit pour vivre, ni dormir, il n'est pas prévu pour celà ».

Peine purgée

Petit retour en arrière. Kamel Daoudi, Français d'origine algérienne, informaticien âgé de 38 ans, a été condamné à une peine de prison de 6 ans (9 ans en première instance) pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste et estampillé « islamiste » en raison de ses relations avec un groupe soupçonné de préparer un attentat à Paris. On était alors juste après les événements du 11 septembre 2001 à New-York. Une peine qu'il a purgée en France entre 2002 et 2008. Cette condamnation lui vaut d'être déchu de sa nationalité Française. S'il revendique toujours être un « musulman pratiquant ayant des idées politiques », il nie farouchement être un « islamiste ».

Attestation insuffisante

À sa sortie de prison, il est successivement assigné à résidence dans la Creuse, département où vivent son épouse et ses deux enfants, puis la Haute-Marne et enfin le Tarn où il est arrivé le 19 septembre 2011à Lacaune. Chaque fois il vivait dans des hôtels. La France a tenté de l'expulser vers son pays d'origine mais la cour européenne des droits de l'homme s'y est opposée en regard du risque que celà comportait pour lui.
En décembre 2011, il arrive à Carmaux avec un nouveau titre de séjour de trois mois. « J'ai effectué plein de démarches pour travailler, même en dehors de l'informatique, mais cette attestation, qui expire le 12 avril, n'est pas suffisante, elle ne me donne droit à rien, pas de logement, ni RSA, ni auprès des associations humanitaires, il faudrait que la durée soit au minimum de six mois ».
Dans 12 jours si rien n'évolue, Kamel Daoudi, sera toujours à la rue assigné à résidence et en plus en situation irrégulière sur le territoire.
Restent les amis. « Mon profil n'engage personne à être mon ami, les gens que je connais le mieux sont les policiers et trois ou quatre élus et employés municipaux ».
http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/30/1318553-gaillac-a-la-rue-mais-assigne-a-residence.html