mardi 31 janvier 2012

Obama scandalisé par une comparaison avec le commandant du Concordia

Le président du parti républicain, Reince Priebus, a provoqué dimanche 29 janvier un scandale politique aux Etats-Unis en comparant Barack Obama à Francesco Schettino, le commandant du paquebot Costa Concordia qui a fait naufrage il y a deux semaines en Italie.
Commentant les vifs échanges entre les candidats à l'investiture républicaine pour affronter le président démocrate en novembre lors de l'élection présidentielle, Reince Priebus a affirmé à la télévision CBS que l'attention allait désormais se déplacer vers Barack Obama.
"Dans quelques mois tout cela va devenir de l'histoire ancienne et nous allons parler de notre propre petit capitaine Schettino, à savoir le président Obama, qui abandonne le navire aux Etats-Unis et s'intéresse plus à faire campagne qu'à exercer son job de président", a estimé le président du Comité National Républicain.

Comparaison "honteuse"

Pressé de clarifier ses propos, Reice Priebus a poursuivi: "Je l'ai appelé capitaine Schettino, vous savez, le capitaine qui a fui son bateau en Italie. C'est comme notre propre président qui fuit le peuple américain, ne fait pas son travail et court à travers le pays pour mener sa campagne".
Le capitaine Schettino est devenu tristement célèbre dans le monde entier pour avoir quitté le Costa Concordia en abandonnant ses passagers le 13 janvier lors du naufrage du navire qui a fait 17 morts et 15 disparus.
La comparaison de Reince Priebus a été qualifiée de "honteuse" par le parti démocrate. Pour Donna Brazile, une responsable démocrate, les commentaires de Reince Priebus sont "trompeurs, honteux et scandaleux.
http://www.google.fr/url?url=http://tempsreel.nouvelobs.com/presidentielle-us-2012/20120130.OBS0097/obama-scandalise-par-une-comparaison-avec-le-commandant-du-concordia.html&rct=j&sa=X&ei=LZwmT53pFdGg8gO57-XEBw&ved=0CEgQ-AsoADAD&q=scandale&usg=AFQjCNFDDdioYk3c1enOu7S5z0Uj0Z9lbg

lundi 30 janvier 2012

Marine Le Pen fait scandale à Vienne

SOS Racisme a dénoncé, dimanche, la présence de Marine Le Pen à un "bal immonde pour nostalgiques du IIIe Reich", organisé vendredi à Vienne par des organisations étudiantes d'extrême droite. "Marine Le Pen était l'invitée d'honneur de Martin Graf, troisième vice-président du Parlement autrichien, au bal de l'Olympia", écrit SOS Racisme dans un communiqué. La date de "ce bal immonde pour nostalgiques du IIIe Reich" coïncide "avec le 67e anniversaire de la libération du camp d'extermination d'Auschwitz, remarque l'organisation anti-raciste qui se demande "s'il s'agit là d'un détail fortuit".

Marine Le Pen, candidate du Front national à l'élection présidentielle, se trouvait à Vienne à l'invitation du dirigeant du parti d'extrême droite FPÖ, Heinz-Christian Strache, et cela, au titre de l'Alliance européenne pour la liberté (EAF), qui rassemble des formations populistes et d'extrême droite de l'Europe. Au Parlement, Marine Le Pen a rencontré dans l'après-midi le 3e président de l'Assemblée nationale, Martin Graf (FPÖ), puis, après un dîner avec Heinz-Christian Strache, elle s'est rendue au bal qui a lieu au palais impérial d'hiver des Habsbourgs, la Hofburg.

Pour SOS Racisme, "Martin Graf, membre du FPO, est l'un des représentants les plus durs et violents de l'extrême droite européenne". "Le groupe Olympia, dont il est l'un des idéologues, est une corporation secrète, interdite aux Juifs et aux femmes, dont les membres ont pour mission de véhiculer des idées néonazies", assure le communiqué. SOS Racisme s'indigne que "Marine Le Pen, une fois de plus, piétine scandaleusement les valeurs républicaines dont elle ne cesse de se revendiquer".
http://www.lepoint.fr/politique/election-presidentielle-2012/marine-le-pen-fait-scandale-a-vienne-29-01-2012-1424884_324.php

vendredi 27 janvier 2012

Vatican: un prélat dénonce la "corruption"

Mgr Carlo Maria Vigano, jusqu'à fin 2011 secrétaire général du gouvernorat de l'Etat du Vatican, a dénoncé dans plusieurs lettres à Benoît XVI la "corruption" et la gabegie au sein de l'administration du Saint-Siège, ont rapporté aujourd'hui des médias italiens.

Le pape avait nommé en octobre Mgr Vigano nonce apostolique (ambassadeur) aux Etats-Unis. Cette mutation avait déjà été interprétée comme un possible discrédit pour ce prélat italien, apprécié pour sa rigueur dans l'administration du gouvernorat, un poste qu'il occupait depuis 2009.

Les quotidiens Corriere della Sera et Libero ont publié des extraits de courriers adressé à Benoît XVI par Mgr Vigano. Il y faisait part de sa stupeur face à la situation "désastreuse" trouvée à son arrivée, puis considérait son futur transfert à Washington comme un "verdict de condamnation" et une "punition". "Mon transfert suscite le désarroi et le découragement de ceux qui ont cru qu'il serait possible d'assainir de nombreuses situations de corruption et de malversation", expliquait Mgr Vigano au pape dans une lettre en mars dernier.

Il adressait aussi des reproches à ses prédécesseurs, mais aussi aux banquiers italiens constituant un Comité de finance et de gestion, parmi lesquels l'actuel directeur de l'Institut pour les oeuvres de religion (IOR, banque du Vatican), Ettore Gotti Tedeschi. Ils auraient privilégié plutôt "leurs intérêts" que ceux du Vatican, selon Mgr Vigano.

Le prélat italien dénonçait aussi la gestion coûteuse des services techniques, notamment le fait que des travaux soient confiés toujours aux mêmes entreprises, à des tarifs deux fois plus élevés que ceux pratiqués hors du Vatican. Il aurait aussi exprimé son amertume après s'être vu reprocher d'avoir "créé un climat négatif au Gouvernorat". Selon la presse italienne, l'assainissement menée par Mgr Vigano aurait permis au bilan du gouvernorat de passer d'un déficit de 8 millions d'euros en 2009 à un profit de 34,4 millions d'euros l'année suivante.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/01/25/97001-20120125FILWWW00466-vaticanun-prelat-denonce-la-corruption.php

jeudi 26 janvier 2012

Les vaches mourraient de faim dans la grange

Les vaches étaient couchées sur le flanc. Enlisées dans le fumier, elles mourraient de faim. C'était insoutenable, raconte l'enquêtrice lotoise de la Fondation Brigitte Bardot. Elle a porté plainte contre cet agriculteur de Capdenac-le-Haut, pour maltraitance animale. Des promeneurs avaient donné l'alerte, mi-janvier, constatant que ces bêtes étaient abandonnées dans une grange.
« La DDCSPP, direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations, est intervenue, au titre de la protection et de la santé des animaux d'élevage », expliquait la préfecture du Lot, lundi.
Lors de leur intervention, la gendarmerie et les services vétérinaires constateront la mort de trois bêtes et devront en euthanasier d'autres. « Un arrêté préfectoral a acté la saisie des 27 animaux. Ils seront confiés à une association agréée de protection des animaux », prévenait la préfecture. Le troupeau devrait être transféré, vendredi, après expertise, pour juger de la capacité des vaches à être transportées, étant donné leur état.
Pour des habitants de Capdenac et de Lunan, émus par cette affaire, la longueur de la procédure étonne. « Tout le monde a été alerté, cela fait plus de 15 jours. On n'écrase pas quelqu'un à terre, disent-ils. Nous pensons que cet agriculteur a des difficultés. Mais on ne pouvait pas fermer les yeux. Il fallait sauver ces vaches. Affamées, elles brisaient régulièrement leur clôture et divaguaient sur la route ».
Le maire de Capdenac, Guy Batherosse, explique : « Lorsque le refuge de Figeac m'a averti, j'ai appelé l'agriculteur. Il m'a assuré qu'il ferait le nécessaire et que l'équarrisseur interviendrait. L'arrêté des services de l'État le mettait aussi en demeure de remédier à la situation. Or, rien n'a évolué et ils ont demandé à la commune de faire le nécessaire. Un agriculteur a porté de la nourriture, avant que des proches ne prennent le relais ».
La préfecture précise que l'exploitant n'était pas connu pour des faits similaires. Et que dès la prise en charge du troupeau, les bêtes ont été sous surveillance quotidienne. Un procès-verbal a été dressé et l'agriculteur risque des poursuites pénales pour mauvais traitement à animaux. Pour la Fondation Brigitte Bardot, à Paris, qui a proposé des lieux de placements des bêtes : « si le mauvais traitement est avéré par le rapport de procédure, alors la Fondation portera plainte ».
http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/25/1269043-figeac-les-vaches-mourraient-de-faim-dans-la-grange.html

mercredi 25 janvier 2012

Il frappe son fils parce qu'il n’arrive pas à faire une division

C’est un cas peu banal de violence familiale que les gendarmes de la brigade de Cluses/Scionzier ont eu à traiter mercredi. Vers 3 heures du matin, les voisins d’un habitant de Cluses téléphonent à la gendarmerie.
Arrivés sur place, les militaires constatent qu’un petit garçon de 6 ans vient d’être frappé par son père, et présente des traces de coups sur le visage et plusieurs parties du corps.
Immédiatement emmené en garde à vue, le père expliquera aux gendarmes qu’il s’est énervé parce que son fils n’arrivait pas à faire une division.
Le garçon est doué à l’école et a déjà sauté une classe. Des facilités qui auraient poussé le père à en faire un petit génie, l’obligeant même à faire ses devoirs en pleine nuit ! Apparemment, la pratique des claques comme motivation au travail n’était pas inhabituelle pour ce dernier.
Quant au garçon, il a été récupéré par sa maman, le couple vivant séparément. Le père a nié les faits
http://www.ledauphine.com/haute-savoie/2012/01/23/il-frappe-son-fils-qui-n-arrive-pas-a-faire-ses-maths

lundi 23 janvier 2012

« Nuit d'ivresse » sur le bd Alexandre III

Il voulait sans doute connaître toute l'ivresse des sens. Alors, avant la « racole », ce Cannois de 26 ans avait opté pour la « picole ». Abusant de la bouteille, avant d'aller voir les belles.
À moins que ce ne soit un gros timide, qui avait besoin d'alcool dans le sang pour aborder les arpenteuses de bitume. Toujours est-il qu'une patrouille de police municipale a repéré l'individu jeudi vers 23 h sur le boulevard Alexandre III. L'homme était en discussion avec deux prostituées, tandis que sa voiture était stationnée avec les phares allumés.
Il balance un ami pour se donner un alibi
Lors du contrôle, les fonctionnaires ont tout de suite senti l'état d'ébriété de leur interlocuteur : l'éthylotest révélait un taux de 1,5 g/l.
Pour se dédouaner, l'homme expliquait que ce n'était pas lui qui avait conduit le véhicule sur le chemin du bonheur, mais un ami dont il divulguait allégrement l'identité.
Une version que la vidéosurveillance infirmait totalement : le suspect était bien seul au volant. Et son soi-disant chauffeur, confortablement lové dans les bras de... Morphée.
Après une nuit de garde à vue, durant laquelle il n'aura donc pas « consommé » d'amours tarifés, le client alcoolique a été remis en liberté, avec une convocation ultérieure en justice. Mauvaise passe…
http://www.nicematin.com/article/mandelieu-la-napoule/%C2%AB-nuit-divresse-%C2%BB-sur-le-bd-alexandre-iii.762721.html

samedi 21 janvier 2012

Fraude: 3 ans ferme pour un médecin

Un médecin d'Evry a été condamné mardi à trois ans de prison ferme par le tribunal correctionnel d'Evry et placé en détention à l'issue de l'audience pour une importante fraude à la sécurité sociale, a-t-on appris aujourd'hui de sources concordantes. Cet homme, âgé de 56 ans, déclarait à la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) 150 consultations par jour, a précisé une source judiciaire, confirmant une information du Parisien.

Il utilisait les cartes Vitale de personnes bénéficiant de la couverture maladie universelle (CMU), qui n'avaient donc rien à débourser, et facturait des actes lorsqu'ils sont les plus chers, la nuit, les week-ends et les jours fériés. Les faits ont été découverts en juillet 2006, lors d'une perquisition de son domicile dans le cadre d'une autre affaire liée à l'immobilier. Des arrêts maladie pré-rédigés, des feuilles de soins pré-signées et 36 cartes Vitale avaient été découvertes, a raconté Christian Collard, directeur de la CPAM de l'Essonne.

En échange d'arrêts de travail ou d'ordonnances de complaisance, les assurés lui laissaient leurs cartes Vitale. Il facturait également, à leur insu, une consultation à l'ensemble des membres de la famille lorsqu'il se rendait à domicile chez un patient.
Le tribunal d'Evry a aussi condamné ce médecin à verser 348.000 euros de dommages et intérêts à la CPAM de l'Essonne, et 30.000 euros à la CPAM de Seine-et-Marne. Le préjudice pour la CPAM pourrait être beaucoup plus lourd. Ce médecin avait déjà été sanctionné à plusieurs reprises par l'ordre des médecins, et en avait été radié en 2008.

"Pour l'assurance maladie, c'est une décision qui fera date", a commenté Christian Collard. "Des cas comme celui-là sont très rares. Mais des cas d'utilisation abusive du système de soins, il en existe. C'est la première fois que la justice suit autant l'assurance maladie dans la condamnation et l'indemnisation", a-t-il ajouté. L'épouse du médecin, mise en cause pour complicité, a été relaxée.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/01/19/97001-20120119FILWWW00625-fraude-3-ans-ferme-pour-un-medecin.php

vendredi 20 janvier 2012

Un enseignant pris à partie à la sortie de son collège

Mardi soir, en fin d’après-midi. À la sortie du collège Benjamin-Malossane, un enseignant regagne son véhicule, démarre, et s’apprête à quitter les lieux.
Soudain, deux individus qui, manifestement, guettaient son départ, bloquent son véhicule.

La voiture de l’enseignant bloquée par deux jeunes hommes

Venant à sa hauteur, les deux jeunes hommes l’agressent verbalement avant de prendre la fuite.
Selon nos informations, l’enseignant du collège n’aurait pas été victime de violence physique.
Ce dernier, choqué, alerte immédiatement les gendarmes de la brigade territoriale de Saint-Jean-en-Royans.
Multipliant leurs investigations, les militaires, qui ont ouvert une enquête, identifient deux suspects.
Deux jeunes hommes domiciliés dans le Royans, l’un mineur âgé de 17 ans, l’autre majeur âgé de 20 ans, ont été interpellés hier à 11 et 15 heures et placés en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie de Saint-Jean-en-Royans où ils étaient encore hier soir. L’agression est-elle liée à la vie éducative du collège ?
Différentes vérifications étaient toujours en cours. Les enquêteurs tentent notamment de déterminer si cette agression est en lien avec la vie éducative de ce collège.
Précisons enfin que l’enseignant s’est vu délivrer quatre jours d’ITT suite à l’agression.
http://www.ledauphine.com/faits-divers/2012/01/18/un-enseignant-pris-a-partie-a-la-sortie-de-son-college

jeudi 19 janvier 2012

Paris : un rabbin influent soupçonné d'agressions sexuelles

Un rabbin influent dans la communauté juive de France a été placé mardi matin en garde à vue dans les locaux de la Brigade de protection des mineurs de la police judiciaire parisienne. Daniel Fahri est entendu par les enquêteurs pour "des agressions sexuelles présumées sur plusieurs jeunes filles", a précisé une source judiciaire, confirmant une information de RTL. Agé de 70 ans, le rabbin Fahri est l'un des fondateurs du Mouvement juif libéral de France. "Mon client conteste les accusations qui lui sont faites et est satisfait d'avoir été entendu par les enquêteurs. L'enquête permettra d'établir son absence de culpabilité", a affirmé à l'AFP son avocat, Me Christophe Ayela.

Interrogé par l'AFP, le rabbin Michel Serfaty, rabbin du Consistoire, a déclaré: "Ce serait une catastrophe si les charges qui pèsent sur le rabbin Farhi étaient confirmées. Attendons de voir ce que dira la justice". "Je plains sa communauté", a-t-il ajouté. "Le rabbin Fahri est emblématique par ses publications. C'est lui qui a institué la lecture de tous les noms des déportés juifs de France, chaque année".

Pour sa part Haïm Musicant, directeur général du Conseil représentatif des organisations juives de France (Crif), a déclaré "tomber à la renverse" à l'annonce de cette nouvelle. "Le rabbin Farhi est très connu pour son ouverture, sa tolérance, pour le dialogue qu'il mène avec les musulmans et les catholiques. Evidemment il faut être très prudent, respecter la présomption d'innocence", a-t-il dit.

mercredi 18 janvier 2012

Scandale des paris : l'histoire sans fin

Paris clandestins, matches truqués, réseau de joueurs et anciens joueurs prêts à toutes les combines : le scandale que nous décrivons ce mardi dans les pages «hors jeu» de France Football n'est que le dernier d'une funeste série.
Le voyage que nous vous proposons ce mardi dans la rubrique «hors jeu» de France Football fait froid dans le dos. On y découvre un football italien miné par un énième scandale portant sur les paris liés aux matches entre clubs des quatre divisions professionnelles. Un certain nombre de rencontres se retrouvent sous la loupe des enquêteurs du parquet de Crémone, la ville de Lombardie d'où est partie l'affaire. Des matches de Naples, du Chievo Vérone, du Genoa, de Lecce ou de l'Atalanta Bergame sont notamment dans le collimateur de la justice, sans que pour l'instant l'on soit encore en mesure de dire lesquels ont été vraiment truqués.

Ce qui est déjà une certitude, c'est l'implication d'un certain nombre d'acteurs et d'organisations mafieuses. Des «noms» sont déjà sortis. L'été dernier, une star comme Beppe Signori -huitième meilleur buteur de l'histoire de la Serie A (photo Presse-Sports) - est tombée, en compagnie d'une trentaine d'autres personnes, joueurs, anciens joueurs, techniciens, dirigeants, etc. Depuis, l'enquête a évolué et le rôle néfaste de certains a été révélé ou confirmé : Sartor, Doni, Gervasoni, Paolini, Zamperini, Bellavista et consorts ont fini par parler. On a ainsi aujourd'hui une vue assez complète de la situation. Avec son lot de paradoxes.

Un gardien drogue son équipe

D'un côté, ce scandale a quelque chose de très moderne, avec son complexe réseau de footballeurs (à la retraite ou pas) impliqués, des ramifications internationales (asiatiques, balkaniques), les énormes masses d'argent misées sur les paris en ligne, en particulier à Singapour, les infos via PC et les cartes SIM baladeuses. Mais «Last Bet» (dernier pari, nom donné par le procureur de Crémone à l'enquête), c'est aussi des méthode «artisanales», avec un gardien de but (Paolini, Cremonese) qui drogue ses coéquipiers avec des médicaments en utilisant une ordonnance au nom de sa femme, des truands qui tentent de corrompre les footballeurs liasses de billets à la mains et des joueurs qui se croient toujours liés par des serments de vestiaires.

Ce scandale a, malheureusement, un goût de déjà-vu. Depuis le séisme du «Totonero» de 1980, la péninsule italienne (et elle n'est pas la seule !) est régulièrement secouée par des affaires, plus ou moins importantes : 1986, 2001, 2004. Sans oublier le scandale Moggi de 2006, même s'il s'agissait là d'un tout autre registre (manipulation d'arbitres et dirigeants par le directeur général de la Juve). Pour se rafraîchir la mémoire et plonger dans l'envers (l'enfer !) du décor du Calcio (matches truqués et autres scandales), nous conseillons vivement à nos internautes italophones la lecture du dernier ouvrage de notre correspondant Antonio Felici, «Le pagine nere del calcio»*. Les «pages noires» d'un football qui quitte le terrain pour les tribunaux.

mardi 17 janvier 2012

Irlande : un milliardaire déclaré en faillite

La Haute cour de justice irlandaise à déclaré en faillite Sean Quinn, connu autrefois pour être l'homme le plus riche d'Irlande, une victoire pour la banque nationalisée Anglo Irish bank qui le poursuivait pour des dettes s'élevant jusqu'à 2,9 milliards d'euros.
Sean Quinn, âgé de 64 ans, a bâti sa fortune de quatre milliards d'euros sur des activités d'extraction de matériaux, puis a pris une participation importante dans Anglo Irish Bank, désormais en faillite. L'intéressé n'était pas présent lors du jugement. Ses avocats ont annoncé qu'ils ne feraient pas appel de cette décision.
Le milliardaire a tenté d'organiser son insolvabilité en Irlande du Nord, où s'applique la loi britannique avec un régime de mise en faillite personnelle beaucoup plus avantageux, mais la Cour de Belfast a annulé cette décision la semaine dernière.

lundi 16 janvier 2012

Naufrage: le commandant a fui le navire

Le commandant du navire de croisière italien Costa Concordia a quitté le navire avant-hier soir bien avant l'évacuation des derniers passagers, a indiqué aujourd'hui le procureur en charge de l'enquête à la chaîne de télévision SkyTG24.

Interrogé pour savoir si Francesco Schettino, arrêté hier pour homicide multiple, naufrage et abandon de navire, avait "quitté le navire bien avant que tous les passagers soient évacués", le procureur Francesco Verusio, du parquet de Grossetto, a répondu: "Malheureusement, je dois confirmer cette circonstance".


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/01/15/97001-20120115FILWWW00026-naufrage-le-commandant-a-fui-le-navire.php

dimanche 15 janvier 2012

Nantes : un CRS contrôlé à 174 km/h

Un CRS a été contrôlé mardi à 174 km/h sur une route entre Vannes (Morbihan) et Nantes (Loire-Atlantique) dans une voiture banalisée, révèle Ouestfrance.fr.

Mardi, les gendarmes, postés sur le bord de la route, l'ont poursuivi et immobilisé, précise le site internet. Le CRS de Saint-Herblain (banlieue nantaise), en tenue, revenait d'une intervention et se dirigeait vers sa caserne au moment se son arrestation.

Les gendarmes, un peu embêtés, ont alors téléphoné à leur hiérarchie pour demander quelle attitude adopter face à leur collègue. Ils ont finalement reçu l'ordre de le verbaliser avec la vitesse retenue de 174 km/h, au lieu des 110 km/h autorisés. Le CRS s'est vu retirer son permis de conduire.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/01/13/97001-20120113FILWWW00383-n-crs-controle-a-174-kmh.php

vendredi 13 janvier 2012

Audrey, 13 ans, privée de vacances au ski avec ses camarades de classe

Victime d'un AVC à l'âge de 5 ans, la collégienne mène une vie normale malgré son handicap. Sa famille juge « incompréhensible » la décision prise par l'établissement scolaire.

«AUDREY est une battante. » Bruno, son père, a décidé de faire son maximum pour que sa fille, âgée de 13 ans, parte avec sa classe faire du ski dans les Alpes, du 29 janvier au 5 février. Car pour l'instant la participation d'Audrey est refusée par son collège, l'établissement privé Notre-Dame-Perrier. Une décision que ses parents rejettent énergiquement.
Leur fille a été victime d'un accident vasculaire cérébral (AVC) à l'âge de 5 ans.
Elle mène aujourd'hui une vie normale, tout en se battant pour vaincre son handicap, quasiment indécelable pour ceux qui ne la connaissent pas. Huit années de séances de kinésithérapie n'ont pas eu raison de son optimisme.
« Le directeur du collège refuse qu'elle parte au ski, pour des raisons tristement incompréhensibles » explique Bruno, « il a peur qu'elle n'arrive pas à skier et retarde les autres élèves ».
Interrogés par ses soins, le corps médical et les kinésithérapeutes n'ont émis aucune réserve quant à ce voyage dans les Alpes.
« Lundi, le directeur du collège a fait valoir une sanction disciplinaire sans raison, c'est le seul moyen qu'il a trouvé pour qu'elle ne parte pas » se désole-t-il.
Les parents de l'adolescente s'interrogent. Ce refus qu'ils jugent incompréhensible ne serait-il pas lié aux agressions subies par leur fille dans l'enceinte de l'établissement ? En septembre dernier, un élève a tenté de lui arracher son sac de cours. Audrey a souffert de contusions après l'incident, comme l'atteste un certificat médical. Ce qui a donné lieu à un dépôt de plainte à l'Hôtel de police de Châlons le 21 septembre, pour violences volontaires et injures. « Le directeur n'a pas apprécié » note Bruno. Selon lui, Audrey aurait également été victime de plusieurs élèves au cours de l'année scolaire 2009-2010.
Ces événements, survenus au sein du plus grand collège de l'académie et dans l'école qui le jouxte, n'auraient donc pas été isolés en ce qui concerne la jeune fille.
Le directeur, Laurent Lanfranchi, balaie d'un geste toutes ces hypothèses. « La sanction disciplinaire est uniquement motivée par le comportement d'Audrey, son attitude en classe » souligne le chef d'établissement, « elle est considérée comme étant apte au ski. Cela n'a rien à voir avec son handicap. D'ailleurs, il y a trois autres enfants en situation de handicap qui partent faire ce séjour ».
Pour étayer son propos, Laurent Lanfranchi produit un compte rendu de l'équipe de suivi de scolarisation, daté du 13 décembre dernier. Les enseignants notaient alors que l'élève n'a pas son matériel, « n'est pas présente au travail » ou encore « ne veut pas travailler ».
« Ne nous trompons pas, c'est la sanction qui pose problème dans le cas présent » insiste le directeur. Il assure au passage que la plainte évoquée par les parents d'Audrey « a été classée sans suite ». La sanction disciplinaire n'aurait donc aucun lien avec des problèmes d'insécurité. Audrey et ses parents espèrent trouver rapidement une issue à cette spirale. Son père n'a plus que quelques jours pour convaincre l'établissement de revenir sur sa décision.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/audrey-13-ans-privee-de-vacances-au-ski-avec-ses-camarades-de-classe

jeudi 12 janvier 2012

EuroMillions. « On a gagné les ennuis, pas les 162 millions ! »

Il y a des gens qui jouent tous les jours et qui ne gagnent pas. Nous, on ne joue jamais, mais on a gagné quand même. » En fait, ce sont surtout les soucis que Christine et Richard Leconte ont gagnés. Depuis plus de trois mois, ils sont les « vrais faux » gagnants de la cagnotte des 162 millions d'euros remportés à l'Euro Millions, le 14 septembre.
Leur faute ? Ils habitent Argences, une commune à une quinzaine de kilomètres de Caen. C'est là que TF1 a posé ses caméras au lendemain du tirage. Quelques semaines plus tard, « on annonce à notre clientèle qu'on vend le salon de coiffure pour tenter une expérience à l'étranger. C'est un projet qu'on prépare depuis plus de deux ans. » Il n'en faut pas plus pour que la rumeur démarre...
Un salon de coiffure à New York ? Rumeur...
« On en a souri au départ. On a très vite démenti auprès de nos proches et de nos amis qui n'osaient pas nous en parler. » Les clients, eux, sont plus difficiles à convaincre : « Leur regard a changé ; de nouveaux clients sont aussi arrivés... »
Installés dans une galerie marchande, ils voient des curieux approcher la vitrine. « Une personne est venue nous demander de l'aide pour son projet. Le vrai gagnant avait dit, en réceptionnant son chèque, qu'il voulait soutenir l'économie locale. Elle a été très déçue quand on lui a dit que ce n'était pas nous ! »
D'autres sonnent chez la voisine pour voir la maison des gagnants ou appellent le magasin de la presse voisin, pour savoir. « Des gens ont assuré qu'on allait s'installer en Chine, pour ouvrir cinq salons ou qu'on avait racheté le plus grand salon de coiffure de New York ! »
Le couple pensait que les choses se calmeraient, avec le temps. « Mais on a travaillé jusqu'au 31 décembre. Des clients ont dit qu'on était gonflés de profiter des fêtes, avec tout ce qu'on avait gagné. » Et quand Christine change de voiture, « c'est une Audi A8 forcément ! Mais j'ai juste acheté une Dacia Duster (voiture à bas coût du groupe Renault). » Au bout de trois mois, la situation devient pesante. « On dort moins bien, on se réveille au moindre bruit, on emmène notre fils à l'école. C'est lourd de se justifier sans cesse. On ne peut même pas porter plainte, ce n'est qu'une rumeur. Peut-être que la Française des Jeux peut assurer que ce n'est pas nous ? »
Brigitte Roth, qui suit les grands gagnants à la FDJ, entend l'appel : « C'est la première fois qu'on le fait. J'assure que ces personnes n'ont pas gagné à l'Euro Millions. »
http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-EuroMillions.-On-a-gagne-les-ennuis-pas-les-162-millions-[Video]_3639-2030823_actu.Htm

mercredi 11 janvier 2012

Paris : frappé dans un commissariat pour avoir sifflé «l'Internationale»

Un homme affirme avoir été tabassé dans un commissariat parisien par un policier qui ne supportait qu'il siffle «L'Internationale», selon une information révelée par le site internet Médiapart. Denis Godard, 47 ans, a déposé plainte vendredi dernier pour violences volontaires aggravées. Il souffre d'une fracture du plancher de l'orbite (l'os situé sous l'œil) avec douze jours d'interruption temporaire du travail (ITT). La préfecture de police de a indiqué lundi que l'inspection générale des services (IGS) avait été saisie.

Les faits se seraient produits le 6 janvier dernier vers 5 heures du matin. Denis Godard a été interpellé en état d'ébriété, à
, par les hommes de la brigade anticriminalité, alors qu'il se trouvait avec deux collègues, salariés de l'association Act-Up comme lui. «Nous avions consommé de l'alcool, nous cherchions un taxi et Denis a accroché un scooter avec sa sacoche, on l'a relevé, mais les policiers n'ont rien voulu savoir et ont embarqué Denis», explique sa collègue Cécile Lhuillier, vice-présidente d'Acte Up.

Amené au commissariat du troisième arrondissement, Denis Godard dit avoir été placé sur un banc dans un couloir bordé de cellules et s'est mis à siffler l'Internationale, ce qui aurait déplu au policier. Mais il aurait continué... c'est à ce moment que le policier l'aurait frappé au visage, une seule fois et la main ouverte.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/paris-frappe-dans-un-commissariat-pour-avoir-siffle-l-internationale-09-01-2012-1804157.php

lundi 9 janvier 2012

Suspicion de maltraitance des bêtes chez un éleveur bovin

Monsieur X, éleveur de bovins dans un lieu-dit de Durenque, maltraite-t-il ses bêtes par une négligence qui aboutirait à la mort d'entre elles dans des conditions de déchéance atroce ? C'est tout l'enjeu de la plainte que promet de déposer dès lundi la SPA pour faire réagir toutes les instances responsables des bonnes conditions de vie des bétails, déterminées par des normes très strictes.
Le problème est que l'affaire est loin d'être claire comme de l'eau de roche. Tout part d'une lettre anonyme adressée à la SPA et agrémentée de photos de cadavres de vaches. Et la SPA dit ne connaître que trop bien Monsieur X «et ses manquements aux règles sanitaires élémentaires pour le bétail.»
Mais une autre source autorisée, sous couvert d'anonymat, réfute les craintes de la SPA : «Le problème est réglé : un animal décédé a été pris en charge par l'équarissage. La bête est restée plus longtemps morte sur place en raison de la période des fêtes. Rappelons que Monsieur X n'a jamais été condamné ; les services vétérinaires ont constaté que les bêtes n'ont pas été maltraitées. Et attention : il y a une guéguerre dans le voisinage depuis quelques mois. Cela relativise la portée d'une lettre anonyme, acte dont il faut toujours se méfier.»
Du côté des services vétérinaires, hier, on avait été alerté par la SPA. «Il y a un double problème d'évacuation de cadavres et de maltraitance potentielle d'animaux», explique un responsable de la DDCSPP. «La gendarmerie de Rodez et la mairie de Durenque ont été prévenues. L'urgence était d'enlever les cadavres d'animaux, or c'est fait. Il doit y avoir une enquête conjointe avec les gendarmes sur la question des maltraitances.»
Il y a quelques années, les services vétérinaires étaient intervenus chez Monsieur X pour une opération de prophylaxie du cheptel. L'état général n'était pas conforme.
Nous ne sommes pas parvenus à joindre Monsieur X, pas plus que le maire de Durenque.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/07/1255128-suspicion-de-maltraitance-des-betes-chez-un-eleveur-bovin.html

dimanche 8 janvier 2012

Prothèses défectueuses : comment PIP a caché le scandale

Sans regret, et sûr de la qualité de ses produits : c'est ainsi qu'est apparu Jean-Claude Mas, fondateur de la société varoise PIP, devant les enquêteurs qui l'interrogeaient sur le scandale des prothèses mammaires défectueuses produites par son entreprise. Ses déclarations telles qu'elles apparaissent dans un procès verbal dressé par les gendarmes en novembre 2010 (procès verbal révélé jeudi soir par TF1) dessinent le portrait d'un homme qui refuse la critique, règne en maître omnipotent sur son entreprise et ne manifeste aucune compassion pour ses victimes.

Premier point révélé par TF1 : Jean-Claude Mas a admis avoir utilisé un gel non conforme et sciemment déjoué les contrôles sans y voir de problème puisque, selon lui, il n'y avait pas de risque. "Cette formule est parfaite, elle est meilleure que celle utilisée pour fabriquer le gel homologue", argumentait-il face aux enquêteurs. "Par habitude, depuis 1997 nous cachions les produits utilisés pour fabriquer le gel PIP. Je n'avais pas le droit d'acheter ces produits car ils n'étaient pas homologués. Tout était organisé pour échapper aux contrôles". Autre aspect, souligné par ses employés : ils ont reconnu devant les gendarmes que le processus de fabrication était oral et jamais écrit et que tout le monde supposait qu'il y avait irrégularité. Après ces libertés prises avec toutes les procédures, comment réagit le fondateur de PIP face à l'inquiétude des porteuses des implants mammaires fabriqués par son groupe ? Il écarte simplement leurs arguments : "Il s'agit de personnes fragiles ou de personnes qui font ça pour le fric".

Du gel à 35 euros remplacé par du gel à 5 euros

Il n'est pourtant pas si simple de déjouer les contrôles et pour cela, Jean-Claude Mas avait mis au point au fil des ans tout un système de dissimulation, selon ses déclarations aux enquêteurs. Le fondateur de PIP a ainsi expliqué que "dès 1993", deux ans seulement après la création de sa société, il avait "donné l'ordre de dissimuler la vérité" à l'organisme certificateur allemand Tüv, bien avant la mise sur le marché des implants aujourd'hui incriminés. Et c'est une autre personne interrogée par les enquêteurs, Thierry Brinon, directeur technique arrivé chez PIP en 2006 via une petite annonce, qui a donné les détails de la manoeuvre.

Pour ces fameux implants mammaires, la fraude commence donc "dès 2001", quand le silicone est réautorisé en France pour les prothèses mammaires, selon Thierry Brinon. Au bout de sa période d'essai de six mois, on lui aurait expliqué que le gel principalement utilisé était de fabrication "maison" et non pas le gel américain Nusil déclaré à Tüv. Jean-Claude Mas a précisé aux gendarmes que 75% des implants étaient remplis de gel PIP, 25% seulement avec du Nusil. "L'unique motivation" de la fraude étant d'"augmenter sensiblement la rentabilité de l'entreprise", explique Thierry Brinon: ainsi en 2009, le prix du gel PIP était de 5 euros par litre, contre 35 euros pour le Nusil, soit une différence de 10 euros par implant et un gain d'un million d'euros par an pour une production de 100.000 prothèses. Gain partiellement englouti dans des procès en Angleterre et aux Etats-Unis.

Le directeur financier Claude Couty, entendu également, confirme : "le prix d'achat du Nusil était largement supérieur à celui du gel Brenntag", un des fournisseurs de composants du gel PIP. "Les commandes chez Nusil étaient souvent de 100.000 euros alors que celles de Brenntag étaient comprises entre 10.000 et 30.000 euros". Comment les contrôles ont-ils été déjoués, pendant si longtemps ?, s'étonnent les enquêteurs. "Tüv annonce sa visite dix jours avant... C'était de la routine, je donne l'ordre de dissimuler tous les documents ayant trait au gel PIP non homologué, et concernant les containers, les employés se débrouillaient pour les faire disparaître", explique Jean-Claude Mas. PIP avise Tüv des modifications de packaging par exemple. Mais pas de celles concernant le gel, "vu qu'il n'existe pas..." Pour Thierry Brinon, "tant que ces organismes inspecteront avec préavis systématique, toute déviance industrielle pourra être cachée".

samedi 7 janvier 2012

Une handicapée verbalisée au Parc national

Après une réhabilitation de sa maison au coût astronomique et aux malfaçons visibles, le Parc national de Cauterets fait encore parler de lui.
Pour quelques jours sur la commune, Mme Frémont-Charneau décide d'amener, le 24 novembre 2011, une amie dans l'incapacité de marcher découvrir le Pont-d'Espagne. À leur arrivée au parking du Pountas, toutes les barrières étaient levées. Du coup, sans prêter attention à l'interdiction existante, Mme Frémont monte en voiture au niveau du pont pour montrer le paysage des cascades. C'est à ce moment que l'agent arrive. « J'ai tenté d'expliquer que c'était pour faire plaisir à la personne présente et que je ne comptais pas rester », explique-t-elle. Ne daignant prêter attention aux explications, l'agent procède à la verbalisation stricto sensu : une amende de 135 €.
Après avoir formulé une requête auprès du directeur du PNP, Gilles Perron répond par une lettre que « l'infraction n'est pas contestable et je ne peux que confirmer le bien-fondé de la contravention ».
Pour Mme Fremont : « Au lieu de réaliser de la prévention, l'agent du PNP a agi en répression. Est-ce ainsi qu'on encourage au respect de l'environnement, quand l'être humain est bafoué et renié dans son identité. 135 €, c'est le prix à payer pour la faute d'être handicapé. Sans compter, la violence psychique et la culpabilité que cela représente pour la personne. Je lui souhaite de n'être jamais confronté personnellement au handicap ».
Plus qu'une contravention, cette mésaventure soulève bien des interrogations. En effet, la personne handicapée se voit-elle contrainte de ne voyager qu'aux périodes où les institutions leur autorisent l'accès ? Cette discrimination entraîne-t-elle la ghettoïsation du tourisme ? Une chose est sûre, c'est que l'accessibilité pour tous à tout n'est qu'une utopie dont les institutions se font les gorges chaudes pour avoir des subventions, sans pouvoir répondre efficacement aux besoins des individus.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/05/1253698-cauterets-une-handicapee-verbalisee-au-parc.html

vendredi 6 janvier 2012

Au coeur d'un scandale, le président allemand s'accroche à son poste

Le président allemand Christian Wulff, allié de la chancelière Angela Merkel, a affiché mercredi sa ferme intention de rester à son poste alors qu'il est accusé d'avoir tenté d'étouffer une affaire de crédit privé.
"J'assume la plénitude de ma fonction, pour les cinq années de mon mandat", a déclaré le président lors d'une interview sur les deux chaînes allemandes de télévision publique, les appels à sa démission s'étant multipliés depuis 48 heures.
Le chef de l'Etat allemand - dont la fonction est essentiellement honorifique mais qui se doit d'être une autorité morale - a admis avoir commis "une faute grave (qu'il) regrettait profondément, et pour laquelle il avait présenté des excuses".
M. Wulff a ainsi pour la première fois admis à la télévision avoir téléphoné à des responsables du quotidien à grand tirage Bild - 12 millions de lecteurs - pour tenter d'empêcher la publication d'un article accusateur.
L'article en question, publié le 13 décembre, mettait en cause le président pour avoir, malgré les questions, gardé le silence sur un prêt de 500.000 euros obtenu auprès de la femme d'un ami entrepreneur avec lequel il était en relation d'affaires lorsqu'il était chef du gouvernement de Basse-Saxe (ouest).
Depuis ces révélations à la mi-décembre, il se trouve sous pression et, après la pause des fêtes de fin d'année et les informations parues mardi sur le coup de fil présidentiel à Bild, les critiques sont allées crescendo.
Peu avant l'interview du président, le chef du parti social-démocrate (SPD, opposition) Sigmar Gabriel a estimé sur sa page Facebook qu'il ne s'agissait "plus seulement d'une affaire Wulff mais également d'une affaire Merkel".
La chancelière a apporté son soutien à M. Wulff, tout en demandant des explications.
Elle "fait entièrement confiance au président pour répondre à toutes les questions en suspens", avait déclaré mercredi un porte-parole du gouvernement allemand, Georg Streiter, assurant qu'elle "appréciait particulièrement le travail de M. Wulff".
Jusqu'à l'éclatement de l'affaire, M. Wulff, 52 ans, semblait entretenir de bons rapports avec les médias, se prêtant avec un plaisir apparent à des séances de photos avec sa seconde, blonde et jeune épouse Bettina, mère de leur petit garçon.
Mais depuis les relations se sont visiblement tendues. Le quotidien Die Welt, appartenant comme Bild au groupe d'édition conservateur Springer, a révélé mardi qu'en juin M. Wulff avait convoqué l'un de ses journalistes à sa résidence officielle, le château Bellevue, pour exiger le retrait d'un article évoquant ses relations difficiles avec l'une de ses soeurs, à paraître le lendemain.
Des affaires particulièrement embarrassantes pour Angela Merkel, qui est également très liée à Friede Springer, actionnaire majoritaire de la maison d'édition.
Le pouvoir de Bild est loin d'être négligeable en Allemagne et a notamment inspiré dans les années 1970 l'écrivain Heinrich Böll dans son roman "L'Honneur perdu de Katharina Blum".
Mardi, l'ancien champion de tennis allemand Boris Becker avertissait le président sur son twitt: "Il ne faut jamais chercher Bild, ou alors il faut gagner Wimbledon".
Mme Merkel a peiné pour faire élire il y a un an et demi M. Wulff: il a fallu trois tours d'un scrutin qui avait viré au psychodrame le 30 juin 2010, les grands électeurs en profitant pour montrer leur mécontentement vis-à-vis de la chancelière et de sa coalition de centre-droit.
Fin mai 2010, Horst Köhler qui venait d'entamer son deuxième mandat de président, avait dû démissionner après une polémique sur une interview où il avait semblé justifier l'intervention militaire en Afghanistan par la défense des intérêts économiques allemands.
http://www.lepoint.fr/monde/au-coeur-d-un-scandale-le-president-allemand-s-accroche-a-son-poste-04-01-2012-1415398_24.php

jeudi 5 janvier 2012

Panne d'ascenseur : une octogénaire privée de sortie depuis 15 jours

Seuls huit étages et 128 marches séparent Suzanne, 87 ans, du monde extérieur. Mais depuis que son ascenseur est tombé en panne, il y a deux semaines, la vieille dame, handicapée par une hanche douloureuse, ne quitte plus son appartement. Le quotidien régional L'Est-Eclair rapporte ce mardi cette situation.

« Je devais aller chez mon fils pour Noël, puis je devais voir mes petits-enfants pour le Nouvel An. Malheureusement, je suis enfermée chez moi. Ce sont eux qui sont venus, un peu plus tard, mais ce n'est pas pareil » regrette, dans un interview à l'Est Eclair, cette locataire depuis 37 ans de son appartement géré par Troyes Habitat. Le bailleur, lui, rejette la faute sur la société d'entretien de l'ascenseur Otis. Une carte informatique doit être remplacée dans la semaine pour que la senior puisse regoûter aux joies de la vie au grand air


http://www.leparisien.fr/societe/panne-d-ascenseur-une-octogenaire-privee-de-sortie-depuis-15-jours-03-01-2012-1794795.php

mercredi 4 janvier 2012

Une lame de cutter dans une conserve de boeuf bourguignon

Un couple de retraités résidant près d'Angers affirme avoir retrouvé le 31 décembre une lame de cutter de 6 cm sur 1,5 cm, dans une boîte de boeuf bourguignon de marque William Saurin, a indiqué le mari, confirmant une information de Ouest France. "Je n'invente rien. Nous étions attablés pour le déjeuner le 31 décembre lorsque j'ai senti comme un bout d'os dans un morceau de viande. Je me suis mis à saigner juste devant ma femme et j'ai sorti de ma bouche cette lame, je n'en revenais pas", a expliqué Christian Vest, 70 ans, ancien représentant de commerce qui réside aux Ponts-de-Cé (Maine-et-Loire). Le retraité, coupé légèrement à la lèvre supérieure, a contacté aussitôt le SAMU d'Angers et s'est fait prescrire un vaccin anti-tétanique. Il a contacté dès samedi le service consommateur de William Saurin. "Ils m'ont rappelé lundi seulement, en doutant de ma parole et en me prenant de haut", a indiqué Christian Vest, qui a "décidé de saisir un avocat". Ce dernier, Me Emmanuel Ludot, a précisé avoir fait convoquer William Saurin mardi après-midi devant le tribunal de grande instance, afin d'obtenir une expertise. "Il ne s'agit pas d'une petite pointe ou d'un petit débris mais d'une lame de cutter pour moquette. La moindre des choses, pour une entreprise, c'est de s'excuser auprès de ses clients", a considéré l'avocat, qui est déjà intervenu dans plusieurs affaires du même genre
http://lci.tf1.fr/filnews/france/une-lame-de-cutter-dans-une-conserve-de-boeuf-bourguignon-6914234.html

mardi 3 janvier 2012

Scandale financier au Trésor de Daloa : Un proche de Charles Diby détourne 100 millions de Fcfa

« Servir dans la rigueur et la transparence ». Kouadio Kouassi Jean-Baptiste a choisi de fouler au pied ce slogan cher au Directeur général du Trésor et de la comptabilité publique, M. Koné Adama. Le trésorier général (TG) de Daloa est aujourd’hui au centre d’un scandale financier. Suite à une inspection, les inspecteurs vérificateurs principaux du Trésor ont découvert un trou d’environ 100 millions de Fcfa sur les comptes de la trésorerie générale de Daloa tenue par Kouadio Kouassi Jean-Baptiste. Au moment des faits, le principal mis en cause qui ne se doutait de rien se trouvait à Abidjan avec son fondé de pouvoir. Le TG préparait certainement les fêtes de fin d’année, comme il en a l’habitude. Informé du détournement, ‘‘JB’’ s’est montré très serein. Une attitude qui ne surprend personne, en tout cas pas dans le réseau du Trésor. Et pour cause : ‘‘JB’’, neveu de Charles Koffi Diby, est présenté comme le « bon petit » du ministre de l’Economie et des Finances. Avec ce parapluie, le trésorier général de Daloa, qui n’est pas à sa première malversation, continue de narguer les agents dans la ‘‘cité de l’antilope’’. Trésorier payeur d’Abidjan (Tpa) sur une longue période, Kouadio Kouassi JB n’hésitait pas à faire preuve de générosité à l’endroit de ses proches. Il parraine les cérémonies grandioses (mariage, baptême, anniversaire) sur le dos du contribuable. Sans être une seule fois inquiété. Malgré l’éclatement du scandale, le TG mène paisiblement sa vie d’homme prospère. En pareille circonstance, l’incriminé et ses complices devraient être arrêtés et jetés derrière les barreaux pour mesure conservatoire et d’enquête. Le DG du trésor, le ministre de l’Economie et des Finances, le président de la République sont interpellés, eux qui ont placé la bonne gouvernance au cœur de leur politique.http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=scandale&source=newssearch&cd=1&ved=0CC8QqQIwAA&url=http%3A%2F%2Fnews.abidjan.net%2Fh%2F421654.html&ei=VrEBT5uNE8eX8QOTwem8AQ&usg=AFQjCNHvKVKJ4mEA75XyHkBux68-UQ7i-A&sig2=hn0rJ5jqQcqisjMM0QKVuA

lundi 2 janvier 2012

Un faux policier frappe une handicapée

Les personnes vulnérables sont les cibles privilégiées des escrocs. Vendredi midi, une femme d'une trentaine d'années, hémiplégique, a ainsi été victime de deux voleurs violents et bien organisés. Il était aux alentours de 13 h 30 lorsqu'un individu s'est présenté à son domicile, boulevard du Maréchal-Leclerc à Toulouse. Se prétendant agent de la poste, il s'est fait ouvrir. Quelques instants plus tard, un autre homme est arrivé, affirmant être policier municipal. Pour appuyer ses dires, il a brandi une carte professionnelle.
Comme toujours dans pareil scénario, il a expliqué que le précédent visiteur était en fait un voleur et lui a demandé de vérifier que ses objets de valeur étaient toujours à leur place. Puis il a menacé verbalement la jeune femme avant de la frapper. Il est reparti avec de l'argent liquide et des bijoux. La victime, très choquée a porté plainte.

Dans le centre ville

Depuis une dizaine de jours, ce type de vols par usage de fausse qualité se multiplie dans le centre ville de Toulouse. Les personnes âgées sont particulièrement visées. Jeudi, rue de Luchon, dans le secteur Rangueil, un homme s'est présenté chez une dame de 87 ans. Il lui a dit être un agent d'EDF. Il venait pour lui rembourser un trop-perçu. Il a alors sorti un billet de 500 € et lui a demandé de faire de la monnaie. Il a profité de sa visite pour effectuer quelques vérifications sur un radiateur. Lorsqu'il est reparti, la victime s'est aperçue qu'il avait fait main basse sur une sacoche contenant quelques centaines d'euros. Elle a porté plainte.
Faux employés du gaz ou des eaux, faux policiers avec tout ou partie de la tenue y afférant, ces voleurs savent se montrer convaincants. « Il ne faut pas se laisser berner par une fausse carte professionnelle, prévient un policier. Dès qu'ils ont un doute, les citoyens ne doivent pas hésiter à composer le 17. Il vaut mieux que les policiers viennent contrôler de vrais policiers plutôt que d'avoir des victimes. »

Scénarios multiples

Outre de faux employés de services publics, certains voleurs inventent des scénarios toujours plus originaux. Ainsi au mois de septembre, un homme avait convaincu une personne âgée que le matelas de son lit médicalisé était bon à jeter. Dans les minutes suivantes, une autre personne était arrivée et lui avait vendu un nouveau matelas moyennant 3 500€. Plus récemment, fin novembre, une femme avait persuadé une dame de 90 ans qu'elles se connaissaient. Accompagnée d'un enfant elle s'était fait ouvrir, avait proposé de faire le lit de la retraitée. À son départ, des billets de 10 €, 20 € et 50 €, pour un total de 550 € avaient disparu.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/01/1251423-un-faux-policier-frappe-une-handicapee.html

dimanche 1 janvier 2012

Ivre, le routier polonais arrête son camion au milieu de l'autoroute

Le poids lourd d’un routier polonais s’est arrêté sur l’une des voies de circulation de l’A9 à la hauteur de Nîmes Ouest, jeudi soir, vers 18 heures. Le conducteur qui roulait dans le sens Montpellier-Nîmes avait 3,82 grammes d’alcool dans le sang et s’est apparemment assoupi au volant.
A cette heure de forte affluence sur l’autoroute, un conducteur de poids lourd domicilié dans les Bouches-du-Rhône qui arrivait derrière a alors tout fait pour éviter un drame. Après d'être garé, il a sauté dans le camion à l’arrêt sur les voies de circulation, poussé le routier polonais qui était au volant, déplacé le véhicule sur la bande d'arrêt d’urgence et alerté les secours.

L’automobiliste polonais est en garde à vue à la gendarmerie. Dans l’attente d’une décision judiciaire, son permis de conduire a été suspendu pendant un an en France.

http://www.midilibre.fr/2011/12/30/dma-le-routier-avait-3-82-g-d-alcool,437417.php