samedi 31 juillet 2010

Une église de Floride organise une «journée internationale pour brûler le Coran»

Qui est responsable du 11 septembre? Pour l'Eglise baptiste de Westboro, ce sont les homosexuels et la dépravation de l'Amérique –qui ont mis Dieu en colère. Pour l'Eglise «Dove World Outreach Center» («Atteindre un monde de paix»), c'est tout simplement l'Islam.

En conséquence, cette église de Floride organise une «journée internationale pour brûler le Coran» à la date anniversaire des attentats du 11 septembre 2001. Si sa philosophie est moyenâgeuse, son organisation est moderne: il y a même la page Facebook, avec 1600 «fans».

«L'islam et la charia pas les bienvenues»

L'église invite à brûler le 11 septembre prochain des exemplaires du Coran devant ses portes à Gainville, à quelque 500 km au nord-est de Miami, et invite d'autres centres religieux à en faire autant, pour se souvenir des victimes des attentats et combattre «le démon de l'islam» (l'organisation a écrit un livre intitulé «L'islam, c'est le diable»).

«L'islam et la charia sont responsables du 11-Septembre. Nous allons brûler des Corans car nous pensons qu'il est temps pour les chrétiens, pour les églises, pour les responsables politiques de se lever et de dire: 'non, l'islam et la charia ne sont pas les bienvenus aux Etats-Unis'», a déclaré à l'AFP le pasteur Terry Jones, qui organise cette manifestation.

Islamophobie en hausse

«Nous avons reçu beaucoup de menaces de mort de groupes jihadistes, mais nous ne pouvons pas réagir par la peur et nous ne pouvons pas compromettre nos croyances. Quelqu'un doit se lever», a ajouté le pasteur.

Des membres d'un forum sur internet défendant le jihad, Al-Falluja, ont réagi en menaçant de faire couler «des rivières» de sang américain. «Malheureusement, dans cet Etat comme dans tout le pays, l'islamophobie est en augmentation , a réagi auprès de l'AFP Ramsey Kilic, porte-parole du Centre pour les relations islamo-américaines (CAIR).
http://www.20minutes.fr/article/586919/Une-eglise-de-Floride-organise-une-journee-internationale-pour-bruler-le-Coran.php

La fraude à la sécu traquée dans le Rhône

La priorité de la section économique et financière du tribunal de grande instance de Lyon est affichée. A l’occasion du lancement du comité départemental anti-fraude à la préfecture du Rhône, le vice-procureur Gilles Proisy-Lecocq a annoncé que les contrôles seraient particulièrement multipliés auprès des «médecins et pharmaciens indélicats», auteurs de fraudes à la sécurité sociale.

«En janvier, le service d’investigation de la sécurité sociale du Rhône ne comprenait que deux personnes. Quinze nouveaux enquêteurs viennent d’être recrutés. Et cela a déjà commencé à porter ses fruits notamment à l’aide de contrôles informatiques renforcés», souligne le vice-procureur.

Il facturait des actes fictifs

Un médecin a récemment été mis en examen pour «escroquerie». Pendant près d’un an et demi, l’individu facturait des actes fictifs. Au total, le préjudice est estimé entre 200.000 et 250.000 euros. «Et il y aura des procès devant le tribunal correctionnel de Lyon», promet Gilles Proisy-Lecocq.

Parmi les autres priorités de ce comité: la fraude au RMI et RSA, qui représente 260.000 euros de préjudice pour le début de l’année 2010 dans le département ou encore la lutte contre le travail illégal. «Des opérations de contrôle seront prochainement menées dans ce domaine», avertit le préfet du Rhône, Jacques Gérault. Un premier bilan chiffré de ce comité, qui vise à renforcer les actions anti-fraude en décloisonnant les services de l’Etat, sera établi à l’automne.
http://www.20minutes.fr/article/586791/Lyon-La-fraude-a-la-secu-traquee-dans-le-Rhone.php

vendredi 30 juillet 2010

EDF annonce un retard de deux ans sur son EPR de Flamanville et un surcoût

EDF l'a annoncé ce vendredi matin, confirmant les informations d'une source syndicale qui s'était exprimée jeudi...
Le groupe EDF a annoncé ce vendredi un report de deux ans, à 2014, de la date de démarrage de son réacteur EPR de Flamanville, dans la Manche, et une augmentation du coût total du chantier à 5 milliards d'euros, contre 3,3 milliards initialement. Le groupe confirme ainsi une information diffusée jeudi par une source syndicale. Les retards de l'EPR de Flamanville étaient évoqués par la presse et les syndicats depuis plusieurs mois.

La direction du groupe avait déjà réévalué à 4 milliards d'euros en décembre 2008 le coût de construction de ce réacteur de 3e génération. Elle avait aussi implicitement reconnu un retard d'un an en novembre 2009. Par ailleurs, EDF annonce avoir réalisé un bénéfice net de 1,66 milliard d'euros au 1er semestre, en baisse de 46,9%, en raison d'une provision passée pour couvrir les risques de perte de valeur de ses actifs aux Etats-Unis.

«Les conditions de marché reflétées par les perspectives à court et long terme d’évolution des prix de l’énergie aux Etats-Unis sont moins favorables et pèsent ainsi sur la rentabilité attendue des actifs existants de CENG (la société Constellation Energy) comme du nouveau nucléaire», indique EDF dans son communiqué.
http://www.20minutes.fr/article/586821/Economie-EDF-annonce-un-retard-de-deux-ans-sur-son-EPR-de-Flamanville-et-un-surcout.php

De la viande d'écureuils dans les rayons d'un supermarché londonien

Un supermarché du nord de Londres offre de la viande d'écureuils dans ses rayons, vantant les mérites d'un produit de consommation "durable", suscitant l'ire des défenseurs des animaux.

"Dans quelques années, la viande d'écureuil va devenir comme le lapin", déclare Andrew Thornton, qui a commencé "il y a quatre ou cinq mois" à proposer de l'écureuil à l'étal, aux clients de son supermarché Budgens, à Crouch End.

"L'écureuil est une forme de viande très durable. Pour produire une tonne de boeuf, il faut 15 tonnes de céréales. Ce n'est pas durable. Les écureuils se nourrissent de ce qu'ils trouvent dans la nature et ils sont trop nombreux", explique-t-il à l'AFP.

Le gérant a pris la décision d'offrir la viande après que "certains clients le demandent". A raison de "dix à douze" écureuils vendus "par semaine", son stock est maintenant écoulé mais le propriétaire du supermarché de taille moyenne (environ 800 mètres carrés) dit être en cours de réapprovisionnement.

"De nombreux bouchers le proposent maintenant. Ca devient de plus en plus courant", assure-t-il, disant n'avoir reçu "qu'une seule plainte".

Mais la révélation de l'information, jeudi dans le quotidien The Daily Mail, a suscité une tollé parmi les associations de défense des animaux. "Budgens tire des bénéfices du massacre barbare et inutile" d'écureuils, dénonce Juliet Gellatley, fondatrice de Viva ("Vegetarians International Voice for Animals").

La viande d'écureuils, qui figurait jadis couramment dans les assiettes anglaises, bénéficie d'un regain d'intérêt depuis quelques années. Elle est apparue dans certaines boucheries et sur les menus de quelques restaurants.

Une porte-parole du groupe irlandais Musgrave, maison-mère de Budgens, a précisé que la décision d'offrir la viande n'appartenait pas à la société mais au supermarché lui-même, chaque magasin étant "indépendant".
http://www.lepoint.fr/insolite/de-la-viande-d-ecureuils-dans-les-rayons-d-un-supermarche-londonien-29-07-2010-1219942_48.php

jeudi 29 juillet 2010

Ingrid Betancourt s'explique sur sa demande d'indemnisation

Depuis sa libération par l'armée colombienne en juillet 2008, Ingrid Betancourt a essuyé bien des critiques. Dernière en date : sa demande d'indemnisation à l'État colombien. L'ex-otage des Farc (Forces armées révolutionnaires de Colombie) a d'abord réclamé huit millions de dollars à la Colombie pour sa détention, avant d'arrêter ces démarches et de repousser en parallèle une offre d'indemnisation de la France.


Dans une interview au Parisien, Ingrid Betancourt s'explique : "Le simple fait qu'on puisse dire ou penser 'elle attaque ceux qui l'ont sauvée' m'a paru insupportable. J'ai préféré tout stopper." Et l'ex-otage de se justifier : "Mes anciens compagnons de détention (...) m'ont sollicitée pour engager avec eux une procédure de conciliation auprès des organismes chargés de la sécurité des citoyens. C'est une procédure nouvelle qui (...) pouvait faire jurisprudence et aider d'autres personnes ensuite." Et Ingrid Betancourt précise : "Cet argent n'était pas pour moi mais pour ma fondation. Mon but, c'est d'aider les autres otages, ceux qui restent dans la jungle aux mains des Farc."


Fin de la vie politique

Déclarée "objectif militaire" (cible à abattre) par les Farc, Ingrid Betancourt reconnait être toujours sur ses gardes. La Franco-Colombienne partage désormais sa vie entre la France et les États-Unis, où vit sa fille. "Volontairement, je suis toujours en transit", explique-t-elle au Parisien. "Pendant six ans aux mains des Farc, j'ai eu une existence de nomade, au gré des déplacements continuels de camp en camp. J'ai encore du mal à m'ancrer quelque part." Et de confier que sa "grande réussite de ces deux dernières années, c'est [sa] reconnexion affective avec [ses] enfants".


Ingrid Betancourt vient d'achever la rédaction de son livre, Même le silence a une fin, qui paraîtra chez Gallimard le 21 septembre. Pour la suite, sa seule certitude est qu'elle ne refera pas de politique : "Je n'y pense pas une seule seconde, c'est exclu."

http://www.lepoint.fr/societe/ingrid-betancourt-s-explique-sur-sa-demande-d-indemnisation-29-07-2010-1219867_23.php

La réforme de la retraite coûterait cher à l'assurance-chômage

Selon une note technique de Pôle emploi datée de novembre, publiée par Les Echos mercredi 28 juillet, le report de 65 à 67 ans, âge à partir duquel la retraite est versée à taux plein quelle que soit la durée de cotisation, pourrait coûter cher à l'Unedic, organisme chargé de l'assurance-chômage.

A la demande du patronat, Pôle Emploi a réalisé des simulations de passage de l'âge de la retraite à taux plein de 65 à 67,68, 69 ou 70 ans. Ainsi, dans l'hypothèse où le relèvement de l'âge du taux plein serait accompagné du relèvement de l'âge jusqu'auquel toute personne sans emploi perçoit une allocation chômage, 9.500 chômeurs ayant 65 ans en 2010 ne pourraient pas partir en retraite cette année. Et cette hypothèse aurait un surcoût de 80 millions d'euros pour l'assurance-chômage.

"En vitesse de croisière (borne d'âge à 67 ans), les effectifs concernés seraient doublés, à 18.100, entre ceux fêtant leur 65 e anniversaire et ceux fêtant leur 66 e anniversaire", pour un coût par année pleine de 265 millions d'euros pour l'Unedic, relève Les Echos.

Mais le journal souligne que la note technique de Pôle Emploi ne prend pas en compte les effets du relèvement de l'âge minimal légal de départ en retraite de 60 à 62 ans. Aussi, la simulation s'est basée sur l'exigence de 40 ans de cotisations pour bénéficier d'une retraite à taux plein alors qu'il faut actuellement 40,5 ans de cotisations et qu'il en faudra 41 en 2012.

Ainsi, l'impact réel pour l'Unedic devrait donc être encore plus important que les prévisions de cette note datant du mois de novembre.
http://tempsreel.nouvelobs.com/dossier/la-reforme-des-retraites/20100728.OBS7756/la-reforme-de-la-retraite-couterait-cher-a-l-assurance-chomage.html

mercredi 28 juillet 2010

Une étrange arnaque aux vacances

La carte postale était un peu trop belle… Ils devaient s’envoler le 3 août pour la Malaisie : un séjour en amoureux, avec vol et hôtel 5 étoiles, à moitié prix : 2.635 € ! Au lieu de quoi, ce couple a passé ces dernières heures à tenter de démêler ce qui a tout l’air d’être une arnaque aux vacances. Comme près de 20 victimes présumées, ils ont succombé à une offre plus qu’alléchante : des voyages à moitié prix, fournis par une prétendue employée de Nouvelles Frontières… Mais à quelques jours du départ, ni billet, ni trace de réservation à l’horizon. Et pour cause ! L’escroquerie aurait été montée depuis des mois, selon le principe de la pyramide de Ponzi – récemment popularisée par l’affaire Madoff.

« Un bon ami m’a proposé un bon plan. Il en avait déjà profité, j’y suis allé les yeux fermés », raconte une des victimes, un enseignant. Il rencontre une certaine M., et lui donne un chèque de banque de 4.000 €, adressé au nom du voyagiste. Comme eux, un couple d’amis se laisse convaincre. D’autres paient en cash. Les premiers entrés dans le système sont servis, et passent des séjours de rêve. De jolis hameçons ! L’argent des uns servant à payer le billet des autres… Jusqu’à ce que la bulle explose, en fin de semaine dernière (voir témoignage ci-dessous), et que les clients trop crédules ne se tournent, enfin, vers le voyagiste. Le vrai.

D’autres victimes probables
« Lundi, on a vu débarquer au siège cinq ou six victimes présumées, accompagnées de la personne qui serait à l’œuvre dans cette escroquerie présumée », raconte Caroline Gropallo, directrice juridique de Nouvelles Frontières, qui a ouvert une enquête interne. Le groupe, qui s’estime lui aussi victime, a porté plainte au commissariat de Montreuil. Il s’agit désormais de comprendre le rôle des différents intervenants. Combien de personnes ont été abusées ? Pour quel montant ? Avec quelles éventuelles complicités ? Au bénéfice de qui ? S’agit-il d’un réseau ? Une vingtaine de dossiers de voyages seraient concernés, sur un total de 80 obtenus par le biais de l’intermédiaire.

Interrogée par les victimes, celle-ci a avoué passer par une employée, réelle celle-ci, de l’agence Nouvelles Frontières de Juvisy-sur-Orge. Cette antenne serait le centre névralgique de l’arnaque. Mais au moins une, peut-être deux autres agences de la région parisienne pourraient être impliquées. « Pour l’instant, aucune complicité interne n’est avérée. Nous n’avons aucune trace des réservations des gens qui se plaignent de ne pas avoir reçu leurs billets », souligne Nouvelles Frontières. « C’est malheureux, mais ils ont fait preuve de beaucoup de naïveté. » Ce que les victimes demandent, elles, « c’est d’obtenir une indemnisation au plus vite pour partir en vacances ». Lui qui espérait s’envoler pour l’île Maurice la semaine prochaine devra sans doute prendre son mal en patience…

Témoignage
"J’ai refusé de payer en liquide…"

« Au début, ça m’a paru énorme, ces 50 % de rabais ! C’est un ami de mon mari qui lui a parlé de ce plan. J’ai contacté cette femme, M., qui disait travailler chez Nouvelles Frontières, et je lui ai posé des questions. Elle m’a d’abord dit qu’elle voulait en faire profiter les gens. Puis elle a lâché qu’elle touchait une commission de 10 % par dossier. Ça m’a plutôt rassurée : au moins elle se faisait un peu d’argent. On a choisi un voyage en Malaisie, avec départ prévu le 3 août. J’ai refusé de donner du cash, je préférais utiliser ma carte bleue pour bénéficier d’une assurance. C’était impossible, alors j’ai fini par payer en chèque de banque, en pensant que c’était sûr. Quand il a été encaissé par Nouvelles Frontières, je me suis étonnée de ne pas recevoir d’horaires, etc.

Les jours passant, on a essayé de joindre cette M., sans succès. Disparue ! L’étau s’était refermé ! Dimanche, on a fini par aller la trouver chez elle, dans son appartement. On aurait dit une gamine prise en faute. « Il n’y a ni voyage, ni argent, rien », a-t-elle dit, sans aucun regret. Elle nous a expliqué qu’en réalité, elle était en contact avec une employée de Nouvelles Frontières, qu’elle allait plusieurs fois par semaine à l’agence de Juvisy. Pour moi, c’est elle le maillon faible : elle voyait cette femme arriver avec ces chèques de banque ou son cash, elle ne peut pas ne pas être complice ! D’après ce qu’on sait, le nom de notre intermédiaire figurerait dans 80 dossiers. Nous sommes plusieurs à avoir porté plainte. En attendant, notre argent a bien été encaissé, et les vacances sont à l’eau. »
http://www.francesoir.fr/tourisme/une-etrange-arnaque-aux-vacances

Selon Wikileaks, l'armée américaine avait localisé Ben Laden en 2006

Alors que la Pentagone a lancé une enquête sur les origines des fuites, relatant la conduite de la guerre en Afghanistan, dévoilées sur le site internet Wikileaks, plusieurs dossiers, parmi les 90.000 recensés, ont pour sujet la recherché du leader charismatique d'Al-Qaïda Ben Laden. Ce alors même que les Etats-Unis laissaient croire que sa trace avait été perdue depuis des années, affirme la BBC qui a pu consulter ces dossiers.
Ces documents, portant sur Ben Laden proviennent de rapports, établis entre 2004 et 2009, par diverses unités militaires ainsi que par les services de renseignement américain. L'un d'entre eux, datant de 2006, est particulièrement précis sur la localisation du leader islamiste. Il fait notamment état d'une rencontre entre Ben Laden et le mollah Omar, chef des Talibans, à la frontière afghano-pakistanaise. Cette rencontre, précise le document des services secrets, avait pour but de planifier des attaques suicides en Afghanistan. Les cibles ne sont pas révélées. Toutefois, le rapport stipule que les kamikazes avaient pour base le Pakistan.

Au-delà de cette révélation surprenante, d'autres rapports, environ 200, portent sur une unité spéciale américaine, la Task Force 373, dont la mission est de tuer ou capturer des leaders talibans ainsi que des cadres d'al-Qaïda. La Maison-Blanche a bien entendu réagi à ces divulgations. Son porte-parole, Robert Giggs a notamment déclaré que les fuites "pouvaient représenter un danger pour les forces coalisées engagées sur place". Meme si, affirme-t-il, rien dans les informations dévoilées ne permet de conclusions nouvelles "sur la nature même de la guerre en Afghanistan".
http://lci.tf1.fr/monde/asie/2010-07/selon-wikileaks-l-armee-americaine-avait-localise-ben-laden-5950594.html

Le réalisateur Oliver Stone fait polémique

Le Centre Simon-Wiesenthal a condamné des propos «antisémites» tenus par Oliver Stone dans lesquels le réalisateur américain «minimise l'Holocauste». Oliver Stone est un «perroquet de plus dans le choeur antisémite», a jugé dans un communiqué le rabbin Abraham Cooper qui co-dirige le Centre Simon-Wiesenthal, basé à Los Angeles et qui a pour mission de préserver la mémoire de l'Holocauste.

Le réalisateur très politisé de «Né un 4 juillet», «JFK» ou «Nixon» s'exprimait dimanche dans le Sunday Times of London. Préparant un documentaire en dix volets pour la chaine américaine Showtime, Oliver Stone's Secret History of America, qui veut poser un regard différent sur des hommes de pouvoir controversés tels Hitler et Staline, Stone se livre à des analyses fracassantes. Ainsi assène-t-il sans nuance que les industriels américains et britanniques ont soutenu Hitler. «Nous allons éduquer nos esprits et les libérer et les élargir. Il faut dépasser les opinions... Aller voir le financement du parti Nazi. Combien d’entreprises Américaines étaient impliquées, de General Motors a IBM. Hitler est juste un homme qui aurait pu aisément être assassiné».

Et Hitler «a fait bien plus de mal au peuple russe qu'au peuple juif, 25 à 30 millions de morts». D'ailleurs, si dans «notre culture», l'accent est mis sur l'Holocauste, c'est parce que les juifs «contrôlent les médias», avance-t-il encore.

«Oliver Stone s'entête à minimiser l'Holocauste», dénonce Abraham Cooper, qui espère que «ses pairs du secteur du divertissement» condamneront «la rhétorique irresponsable et scandaleuse d'Oliver Stone».
http://www.leparisien.fr/actualite-people-medias/le-realisateur-oliver-stone-fait-polemique-27-07-2010-1013946.php

mardi 27 juillet 2010

Le retour annoncé des farines animales

Farines animales… Deux mots qui résument le traumatisme provoqué dans les années 1990 par la maladie de la vache folle. Alors que l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) décime l’agriculture anglaise, les scientifiques identifient ces « farines » — poudre de restes bovins — comme le vecteur probable de la maladie.
On a donné à manger à des vaches… des vaches, rendant ces herbivores carnivores d’eux-mêmes !
La suite, on la connaît : 185000 vaches atteintes en dix ans, des milliers de troupeaux sacrifiés, plus de 200 victimes humaines de la maladie de Creutzfeldt-Jakob et dix ans d’interdiction totale des farines animales. Résultat de cette application exemplaire du principe de précaution : l’Europe en a pratiquement fini aujourd’hui avec l’épidémie animale. Et pourtant, la Commission européenne envisage d’autoriser à nouveau certaines farines pour l’alimentation des porcs, des volailles et des poissons. Ce qui ne manque pas de faire ruminer les écologistes…
Même si, en Europe, tous les pays sont unanimes : pas question de redonner des protéines animales à des ruminants ni de nourrir un porc ou une volaille avec des farines issues de sa propre espèce. En France, le ministère de l’Agriculture a décidé de saisir l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) pour évaluer les dangers éventuels liés à un retour des farines.
« S’il y a des incertitudes, on ne prendra aucun risque », assure le ministère. « On n’a pas retrouvé d’ESB chez les porcs et les volailles et il n’y a donc pas de raison de stigmatiser ces farines, estime le directeur de l’Anses, Marc Mortureux. A condition qu’il y ait des plans de contrôle, une bonne traçabilité et une étanchéité des filières. » C’est bien là le problème. Pour prévenir toute contamination par le prion, les farines (de porc, de volaille) ne doivent pas être mélangées. Or elles peuvent l’être accidentellement dès leur fabrication.
Depuis cinq ans, les éleveurs militent pour le retour des « farines de viande et d’os ». « Les porcs et les volailles ont besoin de protéines animales », estime Eric Chapelle, directeur adjoint de la Fédération nationale bovine. « De toute façon, toutes les crevettes importées d’Asie ou du Chili vendues sur les marchés parisiens sont déjà nourries avec des farines animales », ajoute Nicolas Douzain, directeur de la Fédération nationale des industries et commerces en gros de viande.
Directeur de recherche au CEA (Commissariat à l’énergie atomique), spécialiste des prions, le docteur Jean-Philippe Deslys n’est pas opposé à une levée partielle de l’interdiction des farines : « Mais il ne faut surtout pas que cela induise une baisse de la vigilance car, sinon, la maladie de la vache folle pourrait redémarrer. » Selon lui, la révélation mercredi dernier d’un nouveau cas de Creutzfeldt-Jakob en Italie sur une jeune femme de 42 ans, dans le coma, « sonne comme un avertissement ».
http://www.leparisien.fr/societe/le-retour-annonce-des-farines-animales-27-07-2010-1013606.php

David Douillet "ceinture noire du ridicule" ?

Le député UMP est raillé pour avoir affiché ses ambitions ministérielles. Mais par qui?

Rama Yade 1, David Douillet 0. L'actuelle secrétaire d'Etat aux Sports n'a guère goûté au fait que David Douillet se soit dit prêt à devenir ministre des Sports "si Nicolas Sarkozy (le lui) proposait".

Ce lundi 26 juillet, sur Europe 1, Rama Yade a décerné "la ceinture noire du ricicule" à l'ancien judoka. Annoncée partante du gouvernement au prochain remaniement, prévu en octobre, la ministre n'a pas apprécié pas de voir l'élu des Yvelines convoiter son poste.

Interrogé par le quotidien régional Var matin, le jeudi 22 juillet, l'ancien champion olympique déclarait vouloir "servir l'intérêt général" et "contribuer à faire avancer quelque chose ou améliorer le système". Au cours de cet entretien, le député UMP, avait également formulé une série de critiques à l'égard de la politique sportive.

Droit de réponse

Ce lundi 26 juillet, David Douillet réplique à cette "agitation médiatique" sur son site. Non, il ne s'est "jamais déclaré candidat à un poste en particulier": " Si je me suis engagé en politique ce n'est pas pour prendre la place de quelqu'un mais bien pour servir mon pays", explique-t-il. Ses propos ont simplement été déformés, ajoute-t-il: "Rapporter des propos est une chose, les déformer en est une autre. Paraphraser ne doit pas faire dire à un quelqu'un ce qu'il n'a pas dit, c'est relativement élémentaire. Quand je lis : "Douillet veut être ministre, "Douillet prêt à accepter d'être ministre des sports" ou encore, "Douillet s'imagine ministre", je ne peux que m'insurger."

http://www.lexpress.fr/actualite/politique/david-douillet-ceinture-noire-du-ridicule_908529.html

lundi 26 juillet 2010

Liens entre Pakistan et talibans : les documents qui accusent

Des documents confidentiels sur des liens supposés entre les services secrets pakistanais et les insurgés afghans, diffusés par le site Wikileaks, ont été publiés dimanche 25 juillet dans le New York Times ainsi que The Guardian et Der Spiegel
Ces documents confidentiels "laissent entendre que le Pakistan, officiellement allié des Etats-Unis, permet à des membres de son service de renseignement de traiter directement avec les talibans", selon le quotidien américain. Qualifiant les entretiens "de sessions de stratégie secrète", le New York Times affirme qu'ils "organisent des réseaux de groupes d'insurgés qui combattent les soldats américains en Afghanistan, et même montent des complots visant à assassiner des dirigeants afghans".

Les Etats-Unis, l'ambassadeur du Pakistan aux Etats-Unis, et le Royaume-Unis ont fermement condamné cette publication de ces documents confidentiels
Une image dévastatrice de la guerre en état d'échec en Afghanistan"

Les trois journaux ont reçu il y a plusieurs semaines les documents obtenus par Wikileaks, site qui publie souvent des informations confidentielles. Toutefois, la source de la fuite n'a pas été identifiée.

Le New York Times, The Guardian et Der Spiegel ont accepté de publier ces informations, provenant de 92.000 documents "utilisés par des officiers du Pentagone et par les troupes sur le terrain", parce qu'elles allaient être diffusées sur Internet. "La plupart des rapports sont des rapports de routine, mêmes banals, mais beaucoup ont un caractère percutant sur une guerre qui dure depuis près de neuf ans", relève le New York Times.

Le Guardian affirme quant à lui que les documents, qui révèlent le nombre grandissant de civils tués par les forces de la coalition et les talibans, "donnent une image dévastatrice de la guerre en état d'échec en Afghanistan".



"Pas de conséquence sur notre engagement en cours"

"Les Etats-Unis condamnent fermement la publication d'informations confidentielles par des personnes et des organisations qui pourraient mettre en péril la vie d'Américains et de nos alliés, et menacer notre sécurité nationale", a déclaré le conseiller à la Sécurité nationale du président Barack Obama, le général James Jones, dans un communiqué de la Maison Blanche.

"Wikileaks (un site web de ressources et d'analyse politiques) n'a pas essayé de nous contacter à propos de ces documents - les Etats-Unis n'ayant appris que par la presse la diffusion de ces documents (confidentiels)", précise James Jones. "Ces fuites irresponsables n'auront pas de conséquence sur notre engagement en cours, visant à renforcer notre alliance avec l'Afghanistan et le Pakistan ; pour battre nos ennemis communs ; et soutenir les aspirations des Afghans et des Pakistanais", assure-t-il.

Le général Jones, qui n'a ni confirmé ou démenti la véracité des documents, a souligné qu'ils couvraient "une période allant de janvier 2004 à décembre 2009" et que le 1er décembre 2009, le président Barack Obama avait "annoncé une nouvelle stratégie" en Afghanistan.

Le gouvernement britannique a quant à lui déploré la divulgation de ces informations. "Nous déplorons la publication non-autorisée de tout document classifié", a ainsi déclaré un porte-parole du gouvernement. "La Maison Blanche a fait une déclaration. Nous ne commentons pas des documents issus de fuites", a-t-il ajouté en référence à la réaction de l'administration Obama. Interrogé au sujet des révélations de Wikileaks, le porte-parole a indiqué que le gouvernement britannique "continuera à exhorter le Pakistan à faire ce qu'il peut pour démanteler tous les groupes terroristes qui opèrent sur ou à partir du sol pakistanais
Des informations inexactes

De son côté, l'ambassadeur du Pakistan aux Etats-Unis a jugé "irresponsable" la publication des documents confidentiels et confirmé que son pays était pleinement engagé dans la lutte contre les insurgés islamistes. Dans un communiqué, Husain Haqqani a estimé que ces documents contenaient des informations inexactes, ajoutant qu'elles "ne reflètent pas la réalité sur le terrain". "Les Etats-Unis, l'Afghanistan et le Pakistan sont des partenaires stratégiques et tentent ensemble de battre militairement et politiquement Al-Qaïda et ses alliés talibans", a affirmé l'ambassadeur.

"Ces rapports, a-t-il poursuivi, reflètent rien de plus que des commentaires émanant d'une seule source et de rumeurs, qui abondent des deux côtés de la frontière et qui se sont révélées fausses après un examen plus approfondi".

Un responsable américain a estimé sous couvert de l'anonymat qu'il n'était pas "surprenant qu'il y ait des inquiétudes concernant l'ISI" (services de renseignement pakistanais). C'est pour cette raison notamment, a-t-il ajouté, "que le président a ordonné un réexamen de la politique (menée en Afghanistan) et un changement de stratégie".
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20100726.OBS7643/liens-entre-pakistan-et-talibans-les-documents-qui-accusent.html

Au Japon, des stagiaires étrangers exploités par des firmes abusives

Li Qingzhi, un Chinois de 34 ans, voulait apprendre à cuisiner au Japon. Il a finalement ratissé des mauvaises herbes 70 heures par semaine pour un salaire de misère, un cas emblématique des abus subis par les stagiaires étrangers dans l'archipel, dénoncés par des avocats.
M. Li était l'un des quelque 190.000 jeunes immigrés, notamment chinois, indonésiens et philippins, venus travailler dans l'archipel dans le cadre de stages supervisés par l'Organisation japonaise de coopération pour la formation internationale (Jitco), un organisme public.

Envoyé dans une entreprise de la banlieue de Tokyo fabriquant des portes coulissantes pour maisons traditionnelles, il a nettoyé des forêts de bambous pendant plus de deux ans, payé à peu près le salaire minimum. Mais son employeur ne lui payait pas ses 150 heures supplémentaires mensuelles et M. Li s'est fait renvoyer lorsqu'il a demandé son dû.

"Je ne peux retourner en Chine sans avoir reçu l'argent que je mérite", explique l'ancien stagiaire, dont l'épouse et les deux enfants sont restés dans la province de Shandong (est de la Chine). Il a attaqué son ancien patron en justice et attend le jugement.

Son cas est symptomatique des excès en série recensés par l'Association des avocats pour les stagiaires du Japon, créée en 2008 pour répondre aux plaintes des jeunes exploités, dont 25 sont en cours d'instruction.

"Il y a un énorme écart entre la finalité du système et la réalité", estime Lila Abiko, secrétaire générale de l'association.

La Jitco "affirme que son objectif est de transférer des compétences aux gens des pays en voie de développement", explique l'avocate. "Mais en pratique, cela permet surtout d'exploiter des travailleurs non qualifiés."

Son association a recensé des cas où l'employeur d'un stagiaire lui confisquait son passeport, refusait de l'indemniser après un accident du travail ou lui "gardait" une partie de son salaire sur un compte bloqué.

Dans la préfecture de Gifu (centre), trois jeunes Chinois ont dû travailler plus de 100 heures supplémentaires mensuelles pendant des mois dans une usine de confection, payées 300 yens de l'heure (moins de 3 euros), avec une seule journée de repos par mois.

Ce genre de situation a déjà provoqué des drames, comme la mort par crise cardiaque d'un ouvrier chinois de 31 ans, stagiaire dans une usine métallurgique du nord de Tokyo. Il lui était arrivé de travailler jusqu'à 350 heures par mois, selon la carte de pointage retrouvée dans ses affaires.

Son décès vient d'être reconnu comme une conséquence du surmenage par l'administration du travail nippone, une première qui devrait faciliter la procédure judiciaire de sa famille.

Mais il ne s'agit pas d'une affaire isolée: la Jitco a reconnu la mort de 34 stagiaires entre avril 2008 et mars 2009, dont 16 à la suite d'accidents cardio-vasculaires et cinq d'accidents du travail. La mortalité de ces jeunes d'une vingtaine ou trentaine d'années est deux fois supérieure à celle des Japonais du même âge, accréditant l'idée d'une surexploitation de cette main d'oeuvre.

Me Abiko souligne que nombre de ces stagiaires sont envoyés dans l'archipel via des intermédiaires peu scrupuleux, qui leur font miroiter monts et merveilles et demandent d'importantes sommes d'argent pour organiser les formalités du départ.

"Il s'agit d'une forme de trafic d'êtres humains", juge l'avocate.

Sous pression, la Jitco se dit consciente du problème et a promis de mettre un terme aux situations les plus scandaleuses.

http://r.orange.fr/r?ref=HPC_ihd_1215_alaune_infocontinu_actualite&url=http%3A//actu.orange.fr/une/au-japon-des-stagiaires-etrangers-exploites-par-des-firmes-abusives_28079.html

Radiothérapie : le rapport secret qui relance le débat

Alors qu’une vaste fronde entoure depuis des mois la fermeture annoncée du centre de radiothérapie de l’hôpital de Guéret, dans la Creuse, une note confidentielle, établie par les autorités sanitaires (Institut national du cancer, Agence régionale de santé, etc.), pour le ministère de la Santé, revient sur les précédents scandales d’irradiation de patients à Epinal et détaille le fonctionnement actuel du service de Guéret, très loin des nouvelles normes de sécurité édictées suite à ces scandales.
Voici les points clés de ce rapport sur la « situation de la radiothérapie du centre hospitalier de Guéret ».

Retour sur Epinal et Toulouse

« De 1987 à 2006, cinq mille patients ont été surirradiés » à Epinal (Vosges). Le document précise qu’à Epinal, « un seul radiophysicien était présent et travaillait en plus sur deux sites ». Sur la cohorte de 24 patients parmi les plus fortement irradiés, neuf sont aujourd’hui décédés. L’affaire toulousaine l’a montré : la sécurité n’est pas une « affaire de taille d’établissement ». A Toulouse, souvent classé en tête des hit-parades de journaux, 145 patients ont reçu accidentellement un surdosage de radiation du fait d’un « mauvais paramétrage » de l’appareil ».

Des cas rarissimes

Jusqu’à l’affaire d’Epinal, révélée en 2006, « quatre accidents graves seulement avaient été recensés dans le monde » : en Pologne (2001, 5 patients touchés), au Panama (2008, 28 patients touchés), au Costa Rica (1996, 115 patients) et Espagne (1990, 27 patients).

De nouvelles normes de sécurité

« Depuis ces affaires, les critères permettant aux agences régionales de santé d’autoriser le fonctionnement d’un service ont été renforcés » : « au moins 600 patients doivent être traités sur deux machines différentes pour être certain de pouvoir poursuivre le traitement en cas de panne » et il faut « pouvoir assurer la présence tout au long du traitement, c’est-à-dire toute la journée et toute l’année, d’une personne spécialisée en radiophysique médicale, ce qui signifie avoir plus d’un radiophysicien par site ». Sur la base de ces nouveaux critères, 176 centres ont reçu une autorisation de fonctionnement l’an dernier. Quatre se sont vu opposer un refus, dont Guéret.

La situation à Guéret

Entre 2006 et 2009, l’activité ayant en moyenne été de 156 patients par an, cet hôpital n’est pas aux normes, d’autant que « les personnels qualifiés sont en nombre insuffisant ». De l’ordre d’une personne sur deux manque à l’appel, calculent en substance les auteurs. Par ailleurs, le taux dit « de fuite » (malades pouvant se faire soigner sur place, mais préférant aller ailleurs) est très important : en 2008, sur 335 patients domiciliés en Creuse et ayant bénéficié de radiothérapie, 174 « ont choisi de se faire traiter hors du département ».

La fronde continue

Les 260 maires du département ont décidé de ne plus participer à aucune réunion avec les services préfectoraux et de ne plus collaborer avec les services de l’État, afin de marquer leur opposition à ce projet de fermeture.
http://www.leparisien.fr/societe/radiotherapie-le-rapport-secret-qui-relance-le-debat-23-07-2010-1009964.php

dimanche 25 juillet 2010

Chantage à l’emploi : retour sur cinq scandales

Sous l’effet d’un chantage implicite les 1150 salariés de GM Strasbourg ont accepté une dégradation de leurs conditions de travail pour, au moins, conserver un emploi. Ces dix dernières années, de nombreuses entreprises françaises ont connu une telle évolution suivant le même schéma. Difficultés économiques, menace de délocalisation par la direction puis résignation des salariés à une détérioration de leurs conditions de travail. Un autre point commun ? Des licenciements réguliers conduisant à une réduction d’effectifs constante et une pression exponentielle sur la productivité. Rapide tour d’horizon des « cas » les plus représentatifs ces dix dernières années en France.



1. Bosch à Vénissieux (Rhône)

En juillet 2004 la direction menace d’une délocalisation de l’activité en République tchèque. L’équipementier automobile « propose » alors un passage de 35 à 36 heures hebdomadaires pour la même rémunération accompagnée d’une suppression de six jours de RTT annuelle. Très vite, il faut ajouter à ces clauses l'exclusion du 13e mois dans le calcul des congés payés, le gel des salaires et de l'intéressement pendant trois ans, la suppression du pont de l'Ascension et une baisse drastique de la subvention au comité d'entreprise. Cela équivaut alors à une baisse de 12 % des coûts salariaux et une augmentation notable du temps de travail. L’année 2004 et le cas Bosch à Vénissieux marqueront l’émergence de ce qu’on appelle depuis le « chantage à l’emploi ». Aujourd’hui l’usine de Vénissieux est composée de 620 salariés. Elle risque la fermeture car sa production ne répond plus aux normes européennes et les investissements se font attendre.



2. Delphi à Donchery (Ardennes)

En 2007 le fabricant de pièces détachées pour automobiles évoque une probable délocalisation en Pologne aux dépens de nombreux emplois sur le site français. Un vote en deux temps est organisé. En bref, la direction propose soit un renoncement aux RTT et un gel des salaires sur trois ans, soit la suppression de dix des quinze jours de repos contre une hausse de salaire de 1,6 %. Mais les salariés rejettent à 70 % toute modification des 35 heures. Cette décision sans appel constitue une désillusion pour le groupe américain. Après l’annonce de la suppression de 60 nouveaux emplois par Delphy début 2010, la CGT Donchery s’estime « au début d’une nouvelle épreuve ». La direction défend ces licenciements comme la seule alternative à la délocalisation.



3. Continental à Clairoix (Oise)

En septembre 2007 le fabricant de pneumatiques force un passage de 35 à 40 heures de travail hebdomadaire pour les salariés. Selon le groupe allemand cette condition est l’unique solution viable, garantissant la pérennité du l’usine jusqu’en 2012 au moins. Mais en 2009 les « Conti » sont victimes d’une véritable trahison qui reste aujourd’hui un symbole fort du chantage à l’emploi. Le groupe allemand annonce à la surprise générale la fermeture du site au mois de mars 2009, soit moins de deux ans seulement après l’accord sur les 40 heures. Acceptant de revenir sur leurs conditions de travail deux ans plus tôt syndicats et salariés se trouvent trompés par les promesses de la direction qui garantissait un maintien de l’activité jusqu’au dernier moment. En mars 2010, suite aux licenciements massifs, la direction va jusqu’à proposer d’employer les anciens salariés pour 137 euros en Tunisie !



4. Goodyear à Amiens (Somme)

Le 26 mai 2009 le groupe Dunlop-Goodyear annonce sous prétexte de la « crise » une suppression de 820 emplois - sur un total de 1400 salariés - de l’usine de pneumatiques d’Amiens Nord. Au mois de juin, la CGT, syndicat majoritaire, refuse le passage des trois fois huit aux quatre fois huit, équivalent à 53,5 heures de travail supplémentaires par an. Cependant le Tribunal de grande instance de Nanterre suspend le plan de restructuration. La justice souligne les bénéfices très importants engendrés par le groupe Goodyear France. En janvier 2010, la Cour d’appel de Versailles confirme la suspension du plan de restructuration en s’appuyant, toujours, sur l’indécence d’un plan social compte tenu des profits de la société. Mais aujourd’hui, la direction prévoit un plan de départs volontaires qu’elle juge « avantageux ». Par ailleurs l’avenir de 578 salariés dépend d’un plausible développement de l’activité pneus agricoles sur le site amiénois. Un avenir qui reste donc incertain.



5. Caterpillar à Grenoble (Isère)

Le 17 février 2009 le groupe américain pose sur la table un plan de réorganisation prévoyant la suppression de 733 emplois - la direction parlait plus tôt de 600 emplois - pour régler le problème du « sureffectif ». Décision qui intervient en même temps que la présentation des résultats annuels du groupe où Caterpillar vante un chiffre d’affaires en hausse de 14 % et 2,8 milliards de profit net. Les salariés de Grenoble et Echirolles subissent d’autre part un chômage partiel depuis des semaines. Pendant une longue période, l’intersyndicale CGT-CFDT-FO-CFTC dénonce une absence de négociations avec la direction. Finalement, au terme de négociations entre syndicats et dirigeants, les salariés doivent choisir - par l’intermédiaire d’un référendum - entre un plan de suppression de 733 emplois avec maintien des horaires actuels et un plan correspondant à 600 emplois supprimés avec passage du temps de travail de 36,5 à 37,5 heures hebdomadaires accompagnés de 15 samedis travaillés par an et la mise à disposition intégrale des 15 jours annuels de RTT que la direction sera libre de fixer de façon collective par secteur. Les salariés refusent alors majoritairement le deuxième plan. Puis, lors d’un énième rebondissement la direction revient à 600 suppressions d’emplois.
http://www.humanite.fr/22_07_2010-chantage-%C3%A0-l%E2%80%99emploi-retour-sur-cinq-scandales-450232

Ali, 11 ans, trafiquant de drogue à Berlin

En Allemagne, les enfants délinquants de moins de 14 ans bénéficient de l'impunité.

Impuissante, la police berlinoise ne sait plus comment lutter contre les enfants immigrés dealers de drogue. Ils sont moins d'une trentaine de garçons à proposer de l'héroïne, de la cocaïne ou du hachisch à la sortie des bouches de métro de Berlin. Ils habitent dans des foyers ou à l'hôtel, portent sur eux de la drogue et des liasses contenant plusieurs centaines d'euros, possèdent deux ou trois téléphones portables. Leurs «grands frères» roulent en BMW ou Mercedes dernier modèle. Ils sont devenus un véritable fléau. Âgés de moins de 14 ans, ils ne peuvent être condamnés par la justice allemande. Aussitôt placés en foyer d'accueil, ils s'en échappent pour continuer leurs trafics.

Le cas d'Ali, un réfugié palestinien venu du Liban, a provoqué un véritable ras-le-bol au sein de la police de la capitale et une polémique nationale sur le sort à réserver à ces enfants. La police tient Ali pour un «cas extrême». Âgé de 11 ans, il a été arrêté onze fois en quelques semaines. Dépourvu de papiers d'identité, il ne peut être expulsé. Ali a établi son commerce à la station de métro Kottbusser Tor, haut lieu du trafic de drogue situé dans le quartier alternatif de Kreuzberg. Lors de sa onzième interpellation, lundi dernier, il était accompagné par un autre garçon libanais âgé de 12 ans. Les policiers ont retrouvé six boulettes d'héroïne dissimulées dans la bouche d'Ali.


Failles juridiques

Le jeune Palestinien se plaint alors de maux de ventre. Craignant qu'il ait avalé des doses avec son camarade, les policiers conduisent les deux mineurs à l'hôpital, d'où ils n'ont mis que quelques minutes à s'échapper en trompant la vigilance du personnel hospitalier. Entraîné par ses aînés, Ali connaît bien les failles juridiques allemandes. Lorsqu'il est interpellé, il se contente de sortir un bout de papier sur lequel sont inscrits son prénom et son âge. Âgé de moins de 14 ans, il ne peut être jugé et les policiers se contentent de le reconduire dans son foyer. «Parfois on a l'impression de se transformer en chauffeurs pour jeunes délinquants, se plaint un policier. Certains d'entre eux se jettent délibérément entre nos griffes lorsqu'ils ont fini leur journée de travail pour que nous les raccompagnions».

Les policiers ont retrouvé Ali dans son foyer, d'où il s'échappait chaque jour pour se livrer au trafic de drogue en ville. Les policiers en ont eu ras le bol d'Ali et l'ont placé dans un centre d'aide aux jeunes, où il est plus étroitement surveillé en attendant de clarifier sa situation. Car Ali leur paraît plus âgé qu'il ne l'affirme, notamment en raison d'un duvet très prononcé sur le bas du visage. Ils ont prévu de mener des examens médicaux - notamment sur ses os, sa dentition et son sexe - pour déterminer son âge. S'il s'avère qu'il a plus de quatorze ans, Ali sera jugé et envoyé dans une prison pour jeunes délinquants. Les policiers pensent avoir démantelé une partie du réseau d'Ali. Mercredi, ils ont retrouvé plusieurs dizaines de milliers d'euros venant du trafic et 160 kg de cocaïne répartis dans sept appartements. Deux de ses complices âgés de 28 et 31 ans ont été arrêtés. Mais ils ne peuvent pas mener de véritable interrogatoire sur les mineurs de moins de 14 ans.

Sur les 26 enfants immigrés âgés de moins de 14 ans qui sévissent dans les rues de Berlin, une vingtaine ont la nationalité allemande. Les autorités ont bien essayé d'expulser les autres avec leurs familles vers le Liban ou la Turquie. Mais leurs efforts ont échoué face au refus de Beyrouth et d'Ankara de les accepter sur leur territoire. « Nous n'arrivons pas à nous débarrasser de ces gens, déplore Ehrart Körting, ministre de l'Intérieur de la ville-État de Berlin. C'est pourquoi nous devons au moins essayer de sauver les enfants. «Le ministre social-démocrate affirme ne pas vouloir revenir au système de «prisons pour enfants», expérimenté en Allemagne dans les années 1970. «Je veux des foyers d'où les enfants ne peuvent pas s'échapper. Je veux éviter qu'ils puissent entrer et sortir comme s'ils passaient une porte tourniquet» , explique Körting.
http://www.lefigaro.fr/international/2010/07/23/01003-20100723ARTFIG00568-ali-11ans-trafiquant-de-drogue-a-berlin.php

samedi 24 juillet 2010

Un traitement américain anti-lesbien fait polémique

Des chercheurs américains proposeraient un « remède » au lesbianisme. A base d'hormones, le traitement fait polémique aux Etats-Unis.
Comment s'assurer que sa petite fille préfèrera la poupée aux voitures ou encore les ballerines aux super héros ? La réponse pourrait venir de la science et des laboratoires américains. Mais l'expérience fait débat.

Des chercheurs américains proposeraient en effet un traitement aux femmes enceintes à base d'injections de stéroïdes afin de réduire les taux excessifs d'androgène. Objectif : prévenir les risques d'hyperplasie congénitale des surrénales. Cette maladie touche environ une fillette sur 15.000 et ses symptômes vont de la voix grave à la pilosité faciale en passant par la construction d'un appareil génital « ambigu ».

Lesbiennes en voie de disparition
Seulement, le docteur New, qui participe aux recherches, a décrit également les symptômes comme « la masculinisation des jeux d'enfants, du métier choisi, des préférences dans l'adolescence et à l'âge adulte, l'absence de l'instinct maternel et l'orientation sexuelle ambiguë. » En d'autres termes, avec les bonnes doses d'hormones, une petite fille devrait à coup sûr devenir une bonne mère. Et l'homosexualité est ainsi réduite à un simple dérèglement hormonal.

La remarque n'est pas passée inaperçue puisque des voix se sont aussitôt élevées contre un « remède au lesbianisme » qui pourrait tout simplement garantir l'hétérosexualité des petites filles. « Fini donc le goût des petites voitures, le non-désir d'enfant, et surtout le lesbianisme ! » écrit le site têtu.com, ajoutant que, suite aux protestations, les recherches sont pour le moment à l'arrêt.

Le site conclut toutefois : « Toujours est-il qu'entre les expériences sud-coréennes effectuées sur des souris, et ces découvertes américaines, les lesbiennes pourraient bien être en voie de disparition dans les prochaines années ! »
http://www.francesoir.fr/insolites-sciences/un-traitement-americain-anti-lesbien-fait-polemique

La Roumanie ne reconnaît toujours pas l'indépendance du Kosovo

La Roumanie ne reconnaît toujours pas l'indépendance du Kosovo, malgré l'avis émis par la Cour internationale de justice (CIJ), a indiqué vendredi le ministère des Affaires étrangères. Lire la suite l'article
"Le ministère réaffirme sa position, exprimée de manière constante ces dernières années, concernant la non-reconnaissance du Kosovo en tant qu'Etat", selon un communiqué.

Réitérant son "attachement profond et constant envers le droit international (...) et le respect envers la CIJ", Bucarest estime que la Cour s'est prononcée uniquement sur la "légalité de la déclaration d'indépendance et non pas sur ses conséquences juridiques", à savoir la "création d'un nouvel Etat présumé".

La CIJ a estimé jeudi que la déclaration d'indépendance du Kosovo n'avait pas violé le droit international.

Le ministère roumain appelle à la "reprise du dialogue entre Belgrade et Pristina en vue d'identifier une solution qui corresponde aux intérêts des deux parties et d'assurer la stabilité et la perspective européenne de la région".

Pays voisin de la Serbie et majoritairement orthodoxe comme elle, la Roumanie a refusé de reconnaître le Kosovo indépendant. Le lendemain de la proclamation de l'indépendance de cette ancienne province serbe, le 17 février 2008, le président Traian Basescu avait dénoncé un "acte illégal".

Outre la Roumanie, quatre autres pays de l'Union européenne n'ont pas reconnu jusqu'à présent son indépendance: l'Espagne, la Slovaquie, la Grèce et Chypre.
http://fr.news.yahoo.com/73/20100723/twl-la-roumanie-ne-reconnat-toujours-pas-d79e08a.html

vendredi 23 juillet 2010

Air nauséabond pour les salariés des parkings couverts

S'appuyant sur une enquête réalisée dans 292 parcs répartis dans 68 villes, l'Anses a conclu que l'ensemble des activités dans les parkings "engendre des risques sanitaires notables liés à la pollution chimique de l'air ambiant".

L'exploitation des parcs et le nettoyage de véhicules sont les activités pour lesquelles la durée du travail, et donc d'exposition, est la plus élevée. Ainsi à l'exploitation, le temps passé en dehors de l'accueil, soit en dehors du local équipé d'une ventilation mécanique indépendante, s'élève à plus de 30% de la journée de travail pour 90% des travailleurs. Les salariés peuvent être exposés au monoxyde de carbone (risque de diminution de l'oxygène disponible dans le sang), au dioxyde d'azote (effets sur le système respiratoire) et au benzène (cancérogène).

L'Anses, dont le rôle est de conseiller les autorités dans l'élaboration des lois et règlements sur les risques sanitaires, recommande d'"évaluer" et d'"améliorer" la qualité de l'air dans ces parcs, au nombre de 2.000 en France métropolitaine, selon un avis rendu mercredi. Si une qualité de l'air satisfaisante ne peut être assurée, l'agence demande de ne pas autoriser les activités non indispensables. Elle prône aussi un renforcement du suivi et de l'encadrement des activités dans ces parcs.

L'Afsset avait été saisie du dossier en avril 2008 par le ministère du Travail, alors que le nombre d'employés oeuvrant dans les parcs devait croître. Environ 8.000 personnes travaillent à leur exploitation (accueil, surveillance...), 6.000 à l'entretien et la maintenance et 700 au nettoyage de véhicules, a calculé l'Anses. Le nombre de salariés affectés à l'exploitation tend à diminuer du fait de l'automatisation des systèmes de paiement et du développement de la télégestion. En revanche, les services aux usagers (location de véhicules, nettoyage...) connaissent un essor
http://lci.tf1.fr/science/sante/2010-07/air-nauseabond-pour-les-salaries-des-parkings-couverts-5934858.html

Une publicité pour des poulets irrite un syndicat de police

Le syndicat Unité SGP Police s'est plaint jeudi 22 juillet dans une lettre au président du directoire de L.D.C, de la campagne de publicité du groupe volailler dont les affiches proclament "un bon poulet est un poulet libre".

L'affiche pour les poulets de Loué montre un policier en uniforme avec la légende "Poulet de Loué élevé en liberté. A ses côtés, se tiennent d'autres fonctionnaires de police entassés à l'arrière d'une camionnette avec la légende "d'autres poulets", le slogan de la campagne étant "un bon poulet est un poulet libre".

Dans le courrier, dont l'AFP s'est procuré une copie, le secrétaire général du syndicat de gardiens de la paix Nicolas Comte fait part du "mécontentement" de ses collègues, "qui sont dénigrés d'une manière la plus vulgaire". Et d'ajouter : "Il me semble qu'un groupe avicole aussi important que le vôtre n'a pas besoin d'une publicité aussi simpliste".

Nicolas Compte souligne également qu'"en ces périodes où les policiers sont particulièrement exposés dans l'exercice de leur profession, et décriés par de nombreux contradicteurs, il est inutile de notre point de vue que la Police Nationale soit ridiculisée de la sorte".
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20100722.OBS7507/une-publicite-pour-des-poulets-irrite-un-syndicat-de-police.html

Des tags antisémites sur la synagogue de Melun

Dans la nuit de mercredi à jeudi, le mur de la synagogue Etz Haïm de Melun, située rue Michelet, a été recouvert de graffitis et de tags antisémites faisant référence au nazisme et à Hitler. Une dizaine de croix gammées ont également été peintes sur l'enceinte de la synagogue, installée ici depuis une quarantaine d'années et fréquentée habituellement par une centaine de personnes.
C'est la première fois, semble-t-il, qu'elle est victime de tels agissements. Ce matin, des employés s'activaient à effacer ces inscriptions insultantes.


http://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/des-tags-antisemites-sur-la-synagogue-de-melun-22-07-2010-1009237.php

jeudi 22 juillet 2010

Des cobayes est-allemands pour l'industrie pharméceutique occidentale

Des groupes pharmaceutiques occidentaux ont utilisé des Allemands de l’Est comme cobayes moyennant le versement de devises fortes au régime communiste de l’ex-RDA, selon une télévision allemande jeudi.

Les tests de médicaments, qui ont duré de 1985 à la chute du Mur de Berlin en 1989, concernaient plus de 2.000 patients, a indiqué à l’AFP Stefan Hüge, réalisateur de l’émission pour la chaîne publique régionale MDR.

Plusieurs firmes occidentales ont testé leurs produits dans l’ex-RDA, dont la suisse Ciba Geigy, qui aurait procédé à des essais cliniques d’un antidépresseur, le Brofaromin, dans la région de Plauen, en Saxe, selon MDR.

Des documents gênants pour Novartis
Un témoin, Karin Forner, a affirmé à MDR que sa mère qui souffrait de dépression chronique n’avait été acceptée dans un hôpital de Plauen qu’en échange de sa participation à ne “étude” en 1989. Traitée avec l’antidépresseur Brofaromin cette dame avait perdu du poids et semblait avoir perdu tout contact avec la réalité. Ce n’est qu’après avoir arrêté ce traitement qu’elle a commencé à se rétablir. Selon MDR, aucune autorisation de mise sur le marché de ce médicament n’a d’ailleurs été demandée dans les pays de l’Ouest.

MDR a montré des fac simile de documents mettant en cause Ciba-Geigy. L’entreprise, qui appartient aujourd’hui au géant pharmaceutique Novartis, a refusé de répondre aux questions, selon la chaîne
En échange, les sociétés concernées ont versé des sommes importantes à la KoKo (Kommerziellen Koordinierung), une filiale du ministère du Commerce de l’Allemagne de l’Est chargée de recueillir des devises, selon la chaîne de télévision qui appuie ses dires sur des témoignages et des archives de la Stasi, la police secrète est-allemande.

Certains patients, sur lesquels ces médicaments non homologués à l’Ouest étaient testés, ont souffert des séquelles importantes et certains sont morts, selon MDR
http://teleobs.nouvelobs.com/rubriques/teles-du-monde/articles/des-cobayes-est-allemands-pour-l-industrie-pharmeceutique-occidentale

Une famille géorgienne expulsée vers la Pologne

"Ca va bien comme ça !",dans un communiqué, le Réseau éducation sans frontière (RESF) dénonce l'expulsion vers la Pologne de la famille Odikadze, le mardi 20 juillet. RESF rappelle également que le père David est atteint d'une hépatite C, que la mère Zinaida vient de faire une fausse couche et que leur enfant Georgi est âgé de huit mois.
Quatre policiers se sont emparés de la famille Odikadze alors qu’elle sortait de sa chambre au centre de rétention administrative de Lyon pour le petit déjeuner et, ni une ni deux, sans leur laisser le temps d’avertir qui que ce soit ni le temps de prendre leurs affaires, ils les ont embarqués manu militari dans un avion spécialement affrété pour eux.", raconte l'association.

"Arrivés à Varsovie, Zinaida réussit à joindre son frère quelques courtes minutes au téléphone pour le prévenir et lui raconter les conditions de leur départ. Depuis nous sommes sans nouvelles car le téléphone ne passe plus, nous ne savons pas où ils sont, dans quelles conditions…" s'inquiète RESF.

La famille avait été arrêtée le 7 juillet dernier à son domicile, l'expulsion étant prévue le lendemain, vers la Pologne. Leur avocat avait alors fait appel, mais le tribunal administratif de Lyon confirme, le 8 juillet, que la famille est toujours expulsable.

Mari, femme et enfant sont maintenus quinze jours, au centre de rétention administrative de Lyon sur la décision du juge des libertés et de la détention. Un délai nécessaire pour que la préfecture obtienne de la Pologne un nouvel arrêté de réadmission.

Pour les autorités, Zinaida et David sont des demandeurs d'asile relevant des accords Dublin 2 : ils doivent retourner dans le premier pays par lequel ils sont entrés en Europe pour y déposer une demande d'asile.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20100721.OBS7462/une-famille-georgienne-expulsee-vers-la-pologne.html

BP pris en flagrant délit de trucage de photos

Un blogueur américain a révélé qu'au moins deux clichés diffusés par la compagnie dans sa communication de crise ont été grossièrement retouchés à l'aide de Photoshop. L'entreprise a reconnu son erreur et présenté des excuses.

Les dirigeants de BP sont dans l'embarras. Pris la main dans la caisse à outils du logiciel de retouche Photoshop. Un blogueur américain, John Aravosis, a en effet révélé lundi soir qu'une photo de la cellule de surveillance des opérations sous-marines diffusée par BP a été truquée. Sur ce cliché, les silhouettes des ingénieurs ont été grossièrement détourées pour que le contenu des trois écrans de contrôle situés juste devant eux soit remplacé. L'information a été rapidement confirmée lorsque BP a décidé, pour couper court aux rumeurs, de publier le cliché «original» sur son site. Tout en prenant bien soin de supprimer l'image polémique afin de ne laisser aucune trace durable de la photo trafiquée.

Le porte-parole de BP, Scott Dean, a par ailleurs reconnu la faute et expliqué au Washington Post qu'il n'y avait rien de malicieux dans cette manipulation. «Habituellement, nous n'utilisons Photoshop que pour corriger les couleurs ou recadrer l'image. Dans ce cas, les photographes ont copié-collé trois captures d'écran sur les moniteurs qui n'affichaient aucune vidéo à ce moment». Il s'agissait probablement d'une tentative maladroite pour faire passer visuellement l'idée que les ingénieurs étaient très occupés par les opérations de colmatage du puits dans le golfe du Mexique.


La crédibilité de BP entamée
Mais le mal est fait. Et il est d'autant plus grand que, mardi, le même blogueur publiait une deuxième photo retouchée par la compagnie. Un nouveau détourage étonnamment raté pour permettre de placer une image sur un écran de vidéoprojection situé derrière les ingénieurs. L'original de ce cliché n'a pas encore été rendu public par BP. Difficile de savoir dans ces conditions s'il s'agissait cette fois-ci de remplir un écran vide ou de remplacer ce qui était réellement projeté. Dans un cas comme dans l'autre, le groupe pétrolier devra non seulement faire amende honorable, mais surtout mettre un terme à ces pratiques peu professionnelles visiblement courantes. «Nous avons informé nos équipes de post-production afin qu'elles ne refassent plus ce genre d'opérations à l'avenir», a assuré le porte-parole de BP.

L'amateurisme des retouches est tellement évident qu'il en deviendrait presque comique s'il ne soulevait pas la question de la crédibilité et de la transparence de la communication de crise du pétrolier. Depuis le début de la catastrophe, celle-ci était pourtant jugée par les professionnels du secteur comme un modèle du genre. Au moment où les délicates opérations de contention du brut sont toujours en cours, ce faux-pas pourrait se révéler très gênant. Le grand public pourrait fort bien commencer à douter des discours rassurants de l'entreprise quant à la solidité du puits. Alors que le test du super-entonnoir bouchant la fuite et augmentant dangereusement la pression dans le puits vient d'être prolongé, cela ne pouvait pas tomber plus mal.
http://www.lefigaro.fr/international/2010/07/21/01003-20100721ARTFIG00358-bp-pris-en-flagrant-delit-de-trucage-de-photos.php

mercredi 21 juillet 2010

Massacre de milliers de petites baleines et de dauphins

C'est certainement l'un des massacres animaliers les plus répugnants de la planète. En comparaison, la corrida ressemble à une gentille opérette. Chaque année, depuis le IXe siècle, les habitants des îles Féroé massacrent au couteau et à la hache des milliers de globicéphales noirs (petites baleines) et divers dauphins qu'ils rabattent vers leurs fjords au moyen de barques. Pourquoi une telle démarche ? Ces descendants des Vikings disent perpétuer une tradition locale. Ils se justifient aussi en prétendant se procurer de la viande pour leur alimentation.

Les dernières images de ces actions appelées Grind remontaient à 16 ans. Elles montraient une mer de sang avec des gamins gambadant au milieu des cadavres de baleines et de dauphins. Depuis, les Féroïens prenaient garde d'éloigner brutalement tous les photographes des lieux de leurs "exploits" sanguinaires. Jusqu'au 19 juillet dernier ! Ce jour-là, un membre de l'association Sea Shepherd a pu se glisser parmi la foule admirant 236 globicéphales éventrés et égorgés, alignés sur le quai du port de Klaksvik, sur l'île de Bordhoy. Les photos prises par Peter Hammarstedt montrent des cadavres, les entrailles à l'air. On aperçoit de nombreuses femelles gravides, dont les foetus ont été extraits de leurs corps.

Ce genre d'actions "traditionnelles" est autorisé par le gouvernement local des Féroé dans vingt et une baies dépendant de dix-sept villages, bien que les globicéphales soient strictement protégés par les conventions internationales. De nombreuses autres associations, dont Sea Sheperd, militent pour l'interdiction de ce type de "massacres". Reconnu par des Féroïens, Peter Hammarstedt a sauté dans un avion pour quitter l'île.

http://www.lepoint.fr/actu-science/massacre-de-milliers-de-petites-baleines-et-de-dauphins-21-07-2010-1217100_59.php

Affaire Bettencourt: l'ex-comptable a reçu 400.000 euros de Françoise Meyers-Bettencourt

Ce qui s'ajoute aux 400.000 versés par sa mère...
Claire Thibout, l'ex-comptable de Liliane Bettencourt qui a évoqué un éventuel financement politique illégal, a reçu 400.000 euros de la part de la fille de la milliardaire, Françoise Meyers-Bettencourt. Cette somme aurait été versée en 2008, lors de son licenciement, selon son avocat, Antoine Gillot, interrogé par Mediapart ce mardi.

L’ex-comptable aurait également fait part de cette information à la juge de Nanterre Isabelle Prévost-Desprez, qui mène un supplément d’information dans l’enquête sur l’abus de faiblesse reprochée à François-Marie Banier sur Liliane Bettencourt.


«Une somme forfaitaire nette de 800.000 euros»

Selon Antoine Gillot, la décision du versement remonte à 2007, alors que l’ex-comptable confiait ses doutes à l’héritière sur l'attitude de François-Marie Banier et du gestionnaire de fortune Patrice de Maistre. «Mme Meyers-Bettencourt, parfaitement consciente du risque que Claire prend à l'époque en lui fournissant des informations, lui signe en juillet 2007 une lettre au terme de laquelle elle s'engage, si Claire Thibout venait à être licenciée pour cette raison, à lui régler le complément entre l'indemnité qui lui serait réglée et une somme forfaitaire nette de 800.000 euros», explique l’avocat.

Interrogé par le Canard Enchaîné, l'avocat de Françoise Meyers-Bettencourt Olivier Metzner a répondu qu'il s'agissait de respecter les «dernières volontés d'André Bettencourt», mort en novembre 2007, au cas où Claire Thibout perdrait son travail.

Antoine Gillot a également précisé que sa cliente était «à bout», après avoir été entendue six fois en trois semaines par la justice.
http://www.20minutes.fr/article/585773/Affaire-Bettencourt-l-ex-comptable-a-recu-400-000-euros-de-Francoise-Meyers-Bettencourt.php

Domenech réclame 2 millions d'euros !

A deux jours d'un conseil fédéral censé instaurer une nouvelle organisation à la tête de la FFF, l'information, révélée ce mardi par AS, risque de faire grand bruit. Selon le quotidien sportif espagnol, Raymond Domenech (photo Presse-Sports) serait sur le point d'attaquer la Fédération française de football en justice. Et l'ancien sélectionneur des Bleus - qui gagnait 45.000 euros par mois - réclamerait 2 millions d'euros de dommages et intérêts !

Pour quelle raison ? Parce qu'il estimerait prématurée la nomination de Laurent Blanc, annoncée alors que le contrat de Domenech à la tête des Bleus court jusqu'au 31 juillet. Jusqu'à cette date, l'équipe de France possède officiellement deux sélectionneurs. Une situation inédite, qui pousserait donc l'avocate de l'ancien coach des Espoirs à demander réparation. Pour l'heure, Domenech garde un emploi au sein de la Direction technique nationale et conserve un salaire de 12.000 euros mensuels. Mais il pourrait être licencié de la FFF vendredi. Plusieurs voix du conseil fédéral se sont exprimées en ce sens. Dont celle du doyen, Guy Chambily, qui prônait lundi «un licenciement pour faute grave, quitte à aller aux prud'hommes». La bataille juridique entre Domenech et la FFF ne fait sans doute que commencer.
http://www.francefootball.fr/FF/breves2010/20100720_135323_domenech-reclame-2-millions.html

mardi 20 juillet 2010

Affaire Zahia : Ribéry et Benzema en garde à vue

Deux Bleus entendus par la police. Les footballeurs internationaux français Franck Ribéry et Karim Benzema, soupçonnés d'avoir eu des relations tarifées avec une prostituée lorsqu'elle était mineure, ont été convoqués mardi matin dans les locaux de la Brigade de répression du proxénétisme (BRP) à Paris, selon des sources proches du dossier. Les deux joueurs ont été placés en garde à vue mardi vers 9 heures sur commission rogatoire du juge Yves Dando qui enquête sur des faits présumés de proxénétisme ayant pour cadre un bar proche des Champs-Elysées, le Zaman Café. A la mi-journée, l'avocat de Karim Benzema, interrogé par LCI, indiquait que son client était simplement entendu comme témoin. Un des agents de la star du Bayern Munich, ainsi que son beau-frère, ont eux aussi été placés en garde à vue dans le cadre de cette enquête, selon une source judiciaire. Leur garde à vue est susceptible de durer 48 heures.
La garde à vue, qui peut être interrompue à tout moment, est susceptible de durer au total 48 heures. A l'issue de celle-ci, il peut y avoir une remise en liberté ou une présentation devant le juge d'instruction en vue d'une éventuelle mise en examen ou d'un placement sous le statut intermédiaire de témoin assisté. Ribéry, le milieu de terrain offensif du Bayern Munich, est arrivé, accompagné d'un proche, au siège de la BRP mardi vers 8 heures 45, a constaté un journaliste de l'AFP. Le visage fermé, vêtu d'un tee-shirt à l'effigie de James Dean, il n'a pas souhaité s'exprimer.

La charge de la preuve

Le fait de solliciter des relations sexuelles avec une mineure prostituée est passible de trois ans de prison et de 45.000 euros d'amende. Mais il revient à l'accusation de prouver que le client savait que la prostituée était mineure. C'est en auditionnant des prostituées fréquentant le Zaman Café, qui a depuis fait l'objet d'une fermeture administrative, que les policiers se sont rendus compte que l'une d'elles était mineure au moment d'une partie des faits et sont ainsi remontés vers certains clients.

Au cours de l'enquête, Zahia D., une jeune prostituée gravitant autour du Zaman Café, a en effet affirmé aux policiers avoir eu des relations tarifées avec des footballeurs, notamment Franck Ribéry, en 2009, et Karim Benzema (actuellement au Real Madrid), en 2008, alors qu'elle avait 16 ans, ainsi qu'avec un autre Bleu, Sidney Govou (recruté cet été au Panathinaïkos Athènes), en mars 2010, quand elle était majeure.

L'avocat de Franck Ribéry, Me Sophie Bottai, a assuré à la presse devant le siège de la BRP que son client ignorait que la jeune femme était mineure lorsqu'il a eu une relation tarifée avec elle. L'avocat de Benzema, Me Sylvain Cormier, n'a pu être joint par l'AFP. La jeune femme avait déjà assuré fin avril dans l'hebdomadaire Paris-Match que les joueurs ignoraient qu'elle était mineure.

Qui a réservé son billet d'avion ?

La star du Bayern Munich avait reconnu devant les enquêteurs avoir eu une relation avec elle et lui avoir payé un voyage et un séjour en Bavière. Les enquêteurs cherchent notamment à déterminer si c'est Franck Ribéry qui lui a réservé son billet d'avion, ce qui lui aurait donné accès à la date de naissance de Zahia. Benzema, attaquant du Real Madrid, avait pour sa part affirmé le 3 mai ne pas se sentir "concerné" par cette affaire et qu'il n'avait "rien à (se) reprocher".

Quatre personnes, dont le gérant du bar, un serveur et un homme soupçonné d'avoir fourni des prostituées à un clientèle du show-business, ont déjà été mis en examen et ont fait de la détention provisoire dans cette affaire qui a écorné l'image des Bleus, même si Benzema ne faisait pas partie des 23 joueurs sélectionnés pour la Coupe du monde en Afrique du Sud. Le gérant et son frère, serveur au Zaman Café, ont admis au cours de l'enquête la présence de prostituées dans l'établissement qui composaient "50% de la clientèle féminine" de l'établissement, selon un arrêt du 24 juin de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de paris, consulté par l'AFP.
http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/2010-07/ribery-et-benzema-entendus-dans-le-cadre-de-l-affaire-zahia-5930778.html

La préfecture de la Gironde condamnée pour non-respect du droit d'asile

Trois familles, avec chacune deux enfants de 3 mois à huit ans sont à la rue depuis une semaine et dorment dans le hall de la gare, secourues par des associations qui essayent de leur apporter le minimum, comme le lait en poudre pour le nourrisson, notamment. Selon l'Asti (Association de soutien aux travailleurs immigrés), les familles, originaires de Géorgie, Russie et Daghestan, et enregistrées comme demandeurs d'asile par la préfecture, sont systématiquement abandonnées par le 115, "qui a des instructions pour ne pas les héberger".

Saisi en référé, samedi, le tribunal administratif a considéré que le refus d'accorder à ces familles un hébergement décent portait une atteinte grave et manifestement illégale au droit d'asile. Le préfet a donc été enjoint de leur indiquer un lieu où ils pourraient être hébergés, et ce sous astreinte de 100 euros par jour de retard. La situation s'est alors débloquée de manière accélérée, et une solution temporaire a finalement pu être mise en place.

http://www.libebordeaux.fr/libe/2010/07/la-préfecture-condamnée-pour-nonrespect-du-droit-dasile.html

lundi 19 juillet 2010

Ingrid Betancourt aurait demandé une indemnisation à la France

Après avoir renoncé mardi à sa demande d'indemnisation en Colombie, Ingrid Betancourt a refusé samedi l'offre proposée par la France pour les six années au cours desquelles elle était l'otage des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc).
Des réparations que la Franco-Colombienne aurait également sollicitées...

En parallèle de ses démarches auprès des autorités de Bogota, Ingrid Betancourt bataillait secrètement pour obtenir également des indemnités de Paris. C'est ce qu'a révélé, dans son édition du 18 juillet, «Le Journal du dimanche». L'ex-otage aurait d'ailleurs obtenu la somme de 450 000 euros de ce fonds, financé par des cotisations obligatoires sur les contrats d'assurance de responsabilité civile. Selon le JDD, elle ne les a pas touchés, jugeant la somme insuffisante compte tenu du préjudice subi. Le conseil d'administration du fonds devait se pencher à nouveau sur son cas en septembre.

Samedi, l'ex-otage a fait parvenir à l'AFP un communiqué de presse affirmant : «Ayant renoncé à entamer une sollicitation d'indemnisation en Colombie, Ingrid Betancourt tient à agir en conséquence avec la France qui l'a soutenue grandement pendant les six années de sa séquestration et depuis sa libération». Ainsi elle «renonce à l'offre du Fonds de garantie des victimes et remercie l'Etat français d'avoir reconnu généreusement son droit à une réparation».

Tollé général en Colombie

Avait-elle peur de faire l'objet d'une polémique en France ? En Colombie, sa demande avait provoqué un tollé, alors qu'elle avait sollicité le 30 juin une indemnisation de près de 8 millions de dollars. Elle estimait qu'en tant que candidate écologiste, sa sécurité avait été négligée le 23 février 2002, jour de son enlèvement sur une route du département de Caqueta, dans le sud-est du pays, qu'elle avait empruntée en dépit de recommandations contraires des forces de l'ordre.

Le sentiment d'indignation que sa requête a suscité a été général en Colombie. Le vice-président Francisco Santos avait attribué à Ingrid Betancourt le «prix mondial de l'ingratitude», tandis que le ministère de la Défense rappelait que l'ex-candidate à la présidentielle de 2002 avait été libérée lors d'une opération militaire durant laquelle «des femmes et les hommes avaient risqué leur vie», le 2 juillet 2008.
http://www.leparisien.fr/politique/ingrid-betancourt-aurait-demande-une-indemnisation-a-la-france-18-07-2010-1005264.php

Soupçons de censure d'un hebdomadaire tunisien, absent des kiosques

L'hebdomadaire El-Maoukif avait publié un texte du principal parti d'opposition au président Ben Ali, ainsi qu'un poème de Taoufik Ben Brik, journaliste dissident
Il n'est pas tous les jours facile d'être journaliste en Tunisie, surtout lorsqu'il s'agit d'un journal d'opposition. L'hebdomadaire d'opposition El-Maoukif aurait ainsi été victime de censure de la part de l'Etat tunisien, explique à Nouvelobs.com son rédacteur en chef, Rachid Kechana, dimanche 18 juillet. L'hebdomadaire est rattaché au parti démocratique progressiste (PDP), principal parti d'opposition au président Zine el-Abidine Ben Ali.
Selon Rachid Kechana, il est "impossible de trouver le journal [daté du 16 juillet, NDLR] dans les kiosques". Ce n'est pas la première fois que cela arrive. Reporters sans frontières et le blog Tunisia watch ont rapporté l'impossibilité de trouver le journal dans les kiosques le 12 juillet 2009.

Pour autant, si aujourd'hui le journal n'est pas présent dans les kiosques, la société Tunisienne de presse (Sotupresse) continue d'"assurer avoir remis tous les exemplaires en main propre aux revendeurs", rapporte Rachid Kechana. Le journaliste a une idée bien précise de ce qui s'est passé : " Des gens sont chargés de reprendre tous les journaux, ils les ramassent et ces exemplaires sont considérés comme des invendus". Inutile de signaler que cela engendre une perte financière considérable pour l'hebdomadaire qui vit uniquement de ses ventes puisque l'Etat lui a supprimé toutes subventions publiques depuis vingt ans et qu'il n'a pas de publicité.



Le pacte républicain et un poème de Ben Brik dérangeants

Le rédacteur en chef du journal donne une explication à cette "censure" : " Nous avons diffusé un poème de Taoufik Ben Brik", écrivain et journaliste tunisien fervent opposant au président Ben Ali. Ce poème "était un texte simplement littéraire", précise-t-il.

L'autre explication pourrait être la publication d'un texte qui fait office de "pacte républicain réalisé en commun avec le PDP dans lequel nous disons notre souhait de voir le président Ben Ali s'en aller en 2014, date à laquelle il aura 75 ans, âge maximum pour exercer la présidence selon la constitution", explique Rachid Kechana. Il assure toutefois qu'il ne s'agit que de "supputations" pour expliquer l'absence de son journal dans les kiosques.

De son côté, le gouvernement tunisien a démenti dimanche 18 juillet la saisie de l'hebdomadaire El-Maoukif. "Le dernier numéro du journal El-Maoukif a été diffusé normalement, et ce contrairement aux allégations devenues coutumières des responsables de ce journal", a affirmé un communiqué gouvernemental transmis à l'AFP.

Il ne s'agit pas là de la première atteinte au droit de la presse dans le pays, comme en témoigne la récente arrestation de Fahem Boukadous, journaliste tunisien condamné à quatre ans de prison pour avoir couvert des manifestations populaires du bassin minier de Gafsa, en proie en 2008 à l'agitation et dont il était le seul à avoir rapporté les faits. On lui reprochait d'avoir diffusé des informations qui troublaient l'ordre public. Emprisonné depuis le 6 juillet sa femme, intérrogée par le Nouvelobs.com dit ne plus avoir de nouvelles depuis.



Taoufik Ben Brik dresse un portrait peu flatteur de la Tunisie d'aujourd'hui

Interrogé par Nouvelobs.com, Taoufik Ben Brik revient sur son poème qui pourrait être à l'origine de la non-diffusion d'El-Maoukif. Son texte s'intitule Nali, "ce qui signifie la semelle", précise-t-il, "une semelle qui empeste, qui sent le bouc, vieille, trouée, qui laisse pénétrer de l'air et que même un cireur de réussirait pas à cirer". Un portrait peu flatteur à l'attention du "président de la République tunisienne".

Le journaliste ajoute qu'il "devait une revanche au président Ben Ali pour l'avoir laissé en prison pendant six longs mois". Taoufik Ben Brik a été condamné à 6 mois de prison pour "faits de violence, outrage public aux bonnes moeurs et dégradation volontaire des biens d'autrui". "Une affaire montée de toutes pièces par les autorités pour inquiéter le journaliste, connu pour ses articles critiques à l’égard du président Ben Ali", a souligné à l'époque Reporters sans frontières. Le dissident tunisien a fini de purger la totalité de sa peine en avril dernier.

Aujourd'hui, l'homme prédit un avenir des plus sombres à son pays : "Ici, on survit qui que l'on soit. L'Etat se résume en trois mots : police- tribunal – prison", estime Taoufik Ben Brik. Il déplore le manque de considération de la communauté internationale qui ne se soucie pas du cas tunisien et "qui vient chez nous juste pour signer des contrats faramineux". "Le pire est à venir", lâche-t-il simplement.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20100718.OBS7296/soupcons-de-censure-d-un-hebdomadaire-tunisien-absent-des-kiosques.html

L'hôpital français dans "une situation catastrophique"

Connu pour son franc-parler, le Dr. Patrick Pelloux analyse les problèmes de fonctionnement du CHU de Nantes et craint que ces difficultés ne se généralisent à l'ensemble du territoire.
France-Soir. Le CHU de Nantes est obligé de fermer certaines salles de bloc et de déprogrammer des opérations en raison d'un manque de personnel. Que vous inspire cette situation ?
Dr. Patrick Pelloux. Une fois de plus nous avons l'exemple de l'action de la politique du gouvernement. A vouloir faire de l'hôpital une entreprise, on assiste aujourd'hui à une situation catastrophique. Le CHU ferme des salles de bloc parce qu'il n'arrive pas à recruter. Aujourd'hui ça se passe à Nantes mais d'autres établissements vont connaître la même situation. On est bien loin du discours sur la volonté de recruter qu'on nous tenait il n'y a pas si longtemps que ça. C'est un véritable scandale ! Surtout quand on fait le rapprochement entre cette situation et les centaines de millions d'euros balancés par la fenêtre lors de la campagne de vaccination de la grippe H1N1.

F.-S. Au début du mois, Roselyne Bachelot disait que seuls 5 à 10 % des lits seraient fermés cet été. En début de semaine vous avanciez le chiffre de 30 %. Qui a raison ?
Dr. P. P. Peu importe les chiffres, ont leur fait dire ce qu'on veut aux chiffres. J'observe simplement qu'on est en train de casser purement et simplement l'un des socles de notre pays qui est le service public hospitalier. C'est d'autant plus paradoxal que les lits fermés à Nantes sont rémunérateurs pour l'hôpital. On a ici résumée toute la logique du gouvernement qui veut que dorénavant les établissements soient payés à l'acte pratiqué mais qui ne donne pas les moyens de recruter pour mener à bien cette activité. On marche sur la tête.

F.-S. Ce problème d'effectifs est récurent dans l'hôpital. Pourquoi la situation ne s'améliore jamais ?
Dr. P. P. Parce que le ministère de la Santé est dans sa tour d'ivoire. A titre d'exemple, depuis 2007, je n'ai plus été reçu au ministère pour préparer les fermetures de lits estivales comme c'était le cas auparavant. Le personnel est totalement démotivé. L'hôpital public est en train de devenir une véritable armée mexicaine. C'est un carnage.
http://www.francesoir.fr/sante/lhopital-francais-dans-une-situation-catastrophique

dimanche 18 juillet 2010

Tapez "Vatican" sur Google : le site "pedofilo.com" apparaît

Durement attaquée pour les affaires d'agressions sexuelles de la part de ses prêtres, l'Eglise catholique romaine semble ne pas en avoir fini avec ce scandale. Du moins sur Internet. Une recherche effectuée sur le moteur Google avec le mot clé "Vatican" proposait samedi en début de soirée, parmi les occurrences sélectionnées automatiquement, un site intitulé "pedofilo.com" (pedofilo signifiant pédophile en italien
Au dessus de cette adresse internet figurait le titre "Vatican : the Holy See". Toutefois, le site était actuellement inaccessible et il était impossible de savoir vers quel type de contenu l'adresse internet menait. Selon l'agence italienne Ansa, ce phénomène a été enregistré quelques heures plus tôt dans la journée. Interrogée par l'agence, une porte-parole de Google Italia, Simona Panseri, n'a pas pu confirmer qu'il s'agissait d'une attaque informatique contre le site du Vatican. "Je ne peux pas confirmer qu'il s'agit d'une attaque tant que je n'aurai pas d'informations plus précises de la part des ingénieurs américains pour comprendre la nature du problème", a-t-elle dit, selon la même source.

Le Vatican a publié jeudi de nouvelles règles plus dures contre les prêtres pédophiles mais les victimes des abus les jugent encore insuffisantes.
http://lci.tf1.fr/monde/institutions/2010-07/tapez-vatican-sur-google-le-site-pedofilo-com-apparait-5928568.html

samedi 17 juillet 2010

La rigueur ne passe pas par le budget com' du gouvernement

Si tous les services de l’Etat sont priés de se serrer la ceinture, le Service information du gouvernement (SIG), lui, ne connaît pas la crise. Libération révèle vendredi que ce service chargé de vanter –entre autres – l’action du gouvernement doit signer un contrat de 120 millions d’euros «pour des prestations de conseil média, achats d’espaces, et montage de partenariats médias» en 2011 et en 2012. Deux années clés, juste avant la prochaine campagne présidentielle, où l’actuel président pourrait être un candidat porteur d’un bilan à défendre.

«C’est une estimation basée sur un appel d’offre», tempère-t-on au SIG, contacté par 20minutes.fr. Pour autant, le montant semble dans les eaux habituelles du service rattaché au Premier ministre: en 2008-2009, il s’est vu allouer 122 millions d’euros et en 2009-2010, il tournait autour de 140 millions d’euros, nous rapporte-t-on.

«Recours au storytelling»
Le SIG, dirigé par le publicitaire Thierry Saussez, est chargé de communiquer autour de la politique du gouvernement, les réformes en cours, celles à venir et leurs bienfaits éventuels auprès des citoyens français. Il s’occupe également des grandes campagnes d’intérêt national, telles que la sécurité routière, la canicule, etc. Il a aussi pour mission de sonder «l’évolution de l’opinion publique et le contenu des médias», comme le rappelle le décret du 18 octobre 2000.

D’après Libération, le contrat que le SIG s’apprête à signer notamment avec une société dont Vincent Bolloré est le premier actionnaire officialise «le recours au storytelling à la veille de la présidentielle». Cette technique, initiée en France durant la campagne présidentielle de 2007, vise à utiliser les techniques narratives pour faire passer des messages politiques.
http://www.20minutes.fr/article/585391/La-rigueur-ne-passe-pas-par-le-budget-com-du-gouvernement.php

Le justiciable pourrait payer une partie de l'aide juridictionnelle

Le ministère de la Justice, qui souhaite trouver de nouvelles ressources pour financer l'aide juridictionnelle (AJ), a indiqué mardi étudier la possibilité de laisser à la charge du bénéficiaire de l'AJ une part modérée de la dépense de justice liée à son affaire. Cette contribution du justiciable pourrait s'élever à 8,84 euros, "sachant que le montant moyen de l'aide juridictionnelle versée par l'État pour une affaire est de 450 euros", a précisé à l'AFP le porte-parole de la chancellerie, Guillaume Didier. Il s'agirait "d'une participation symbolique, forfaitaire et unique pour l'ensemble de la procédure", a souligné Guillaume Didier, ajoutant que ni le principe, ni le montant définitif n'étaient arrêtés.


Pour la chancellerie, cette contribution ne peut s'assimiler à un "ticket modérateur qui consisterait à taxer chaque acte et non la procédure dans son ensemble". L'expression de "ticket modérateur" a été employée dans la matinée par un cadre du ministère de la Justice entendu à l'Assemblée nationale par la mission d'information en vue d'améliorer l'accès au droit et à la justice. Didier Leschi, chef du service de l'accès au droit et à la justice au ministère, avait indiqué que cette idée d'une contribution du justiciable avait été retenue par la chancellerie qui travaille à une refonte de l'aide juridictionnelle versée par l'État aux avocats pour assurer la défense des personnes à revenus modestes.

Les solutions retenues présentées à la rentrée


Déjà préconisée par un rapport sénatorial en 2007, la perspective d'instaurer un ticket modérateur avait à l'époque suscité de nombreuses critiques, de l'opposition notamment. Un second rapport, rédigé en 2009 par l'avocat Jean-Michel Darrois, avait estimé que la gratuité totale et absolue de l'AJ ne pouvait être maintenue indéfiniment. La ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie, tout comme les différents acteurs du monde judiciaire, estime qu'il faut augmenter l'enveloppe allouée à l'aide juridictionnelle qui s'élève à 300 millions d'euros pour 2010, en trouvant d'autres sources de financement que l'État. Les solutions retenues devraient être présentées à la rentrée, a indiqué le ministère à l'AFP.


Une autre piste a déjà été avancée : recourir à la manne des contrats de "protection juridique" signés par les particuliers lorsqu'ils souscrivent, par exemple, une assurance automobile ou habitation, soit 700 millions d'euros collectés en 2008 par les assureurs privés. Mais les discussions en cours sur cette question entre le ministère de la Justice et les assureurs ont du mal à aboutir, a souligné Didier Leschi devant les députés qui l'auditionnaient. Les assureurs ne trouvent pas leur équilibre financier dans les schémas actuellement étudiés, a expliqué Didier Leschi.


En tout état de cause, seule l'aide juridictionnelle versée dans d'autres contentieux que ceux d'ordre familial ou pénal pourrait leur être déléguée via une option aux contrats d'assurance par exemple, a-t-il précisé. Or, les contentieux familiaux représentent "le poste principal" de l'AJ, a-t-il rappelé.
http://www.lepoint.fr/economie/le-justiciable-pourrait-payer-une-partie-de-l-aide-juridictionnelle-16-07-2010-1215359_28.php

vendredi 16 juillet 2010

Maroc: 8 chrétiens étrangers expulsés

Huit chrétiens étrangers ont été expulsés début juillet du Maroc, a annoncé aujourd'hui l'association Portes Ouvertes qui défend les chrétiens dans le monde, dénonçant dans un communiqué une "épuration religieuse".

Ces nouvelles expulsions portent à 130, en majorité des protestants, selon l'association, le nombre de chrétiens étrangers déclarés indésirables depuis le début de l'année au Maroc, un pays à très forte majorité musulmane réputé tolérant. En mars dernier, les autorités marocaines avaient annoncé l'expulsion de nombreux missionnaires étrangers, accusés de prosélytisme chrétien dans le Moyen-Atlas (centre). Elles disaient avoir agi "conformément aux dispositions légales en vigueur, pour la préservation des valeurs religieuses et spirituelles du royaume".

Les derniers expulsés sont deux Français, deux Suisses, une Espagnole et une Libanaise mariés à des Marocains, un Egyptien et un Nigérian, a précisé Portes Ouvertes qui accuse la police marocaine de "séparer des couples binationaux" en "chassant des épouses étrangères de Marocains alors qu'elles étaient en situation régulière". La chrétienne libanaise, à qui on avait diagnostiqué un cancer le mois dernier, est maman d'une fillette de six ans qu'elle a été forcée de laisser sur place, rapporte l'association, déplorant qu'"aucun argument n'a pu infléchir les autorités".

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/07/16/97001-20100716FILWWW00384-maroc-8-chretiens-etrangers-expulses.php

Eric Besson "choqué par la divulgation d’informations" sur sa vie privée

Le Parisien annonçait ce matin la date du mariage du ministre de l'Immigration. Ce dernier indique que les informations du quotidien sont "partiellement inexactes".
Le ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale Eric Besson a vivement réagi à une information du Parisien du vendredi 16 juillet annonçant son mariage avec sa jeune compagne Yasmine Tordjman.

Le ministre se déclare, dans un communiqué, "profondément choqué par la divulgation d’informations relatives à sa vie privée parues ce jour dans le journal Le Parisien et partiellement inexactes". Le quotidien annonçait la cérémonie pour le 16 septembre prochain dans la mairie du VIIème arrondissement de Paris.

Yasmine Tordjman, 23 ans, partage la vie d'Eric Besson depuis son divorce avec Sylvie Brunel en juin 2009.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/people/20100716.OBS7216/eric-besson-choque-par-la-divulgation-d-informations-sur-sa-vie-privee.html