dimanche 31 octobre 2010

Les victimes de prêtres pédophiles donnent de la voix au Vatican

Pour dénoncer la lenteur et le manque de transparence de l'Eglise catholique, des victimes de prêtres pédophiles en provenance de 13 pays doivent manifester ce dimanche aux portes mêmes du Vatican. Plusieurs centaines de victimes et de membres de leurs familles sont attendus pour cette manifestation, organisée par l'association italienne des victimes de l'institut Antonio Provolo pour enfants sourds-muets et un groupe de victimes basé aux Etats-Unis, Survivors Voice Un rassemblement est prévu à 17 heures devant le château Saint-Ange, l'ancien mausolée d'Hadrien transformé en forteresse par les papes, à quelques centaines de mètres du Vatican. Les manifestants, venus des Etats-Unis, d'Australie, de Belgique, des Pays-Bas et du Royaume-Uni, formeront ensuite un cortège, en fin d'après-midi, pour effectuer une marche aux flambeaux en direction de la place Saint-Pierre. "Il ne s'agit pas d'une attaque contre la foi" "Il est temps d'agir. Nous espérons démontrer la dissimulation (de l'Eglise) et faire en sorte que les enfants qui à travers le monde subissent des abus reçoivent de l'aide", a expliqué Bernie McDaid, co-fondateur de Survivors Voice et lui-même victime d'abus par un prêtre quand il était enfant. "Nous nous rassemblons au Vatican parce que nous voulons que le monde réalise que si un enfant peut être victime d'abus dans un endroit qui est censé être l'ultime refuge, alors cela peut se produire n'importe où", a-t-il ajouté. "Il ne s'agit pas d'une attaque contre la foi ou la religion, c'est une question de conduite et d'éthique", a indiqué pour sa part Marco Lodo Rizzini, porte-parole de l'association des victimes de l'institut Antonio Provolo. Face à cette manifestation, la première à s'approcher de si près du centre névralgique de l'Eglise, les autorités vaticanes ont maintenu une réserve prudente, tout en interdisant l'accès de la place Saint-Pierre à la manifestation ainsi que les images télévisées. Par conséquent, la marche aux flambeaux devra se disperser lorsqu'elle arrivera au seuil de la place délimitée par la colonnade du Bernin. Les manifestants ne pourront entrer qu'à titre individuel, car "nous les survivants nous n'avons pas reçu la permission d'entrer sur la place Saint-Pierre en tant que groupe", a indiqué Survivors Voice.
 http://lci.tf1.fr/monde/institutions/2010-10/les-victimes-de-pretres-pedophiles-donnent-de-la-voix-au-vatican-6122032.html

samedi 30 octobre 2010

Propos racistes : nouvelle manifestation devant Guerlain sur les Champs

Quelque 200 personnes se sont rassemblées, samedi après-midi, pour la deuxième semaine consécutive, devant la boutique Guerlain des Champs-Elysées, à Paris, pour protester contre les propos racistes tenus en direct sur France 2 par l'ancien «nez» du parfumeur français, Jean-Paul Guerlain. Les manifestants, répondant à l'appel du collectif «Boycottez Guerlain», ont notamment brandi des «sens interdit» en carton sur lesquels on pouvait lire «Boycott» devant la boutique phare de la maison, dont les grilles sont restées baissées. Comme le 23 octobre, des pancartes clamaient : «Moi non plus je ne veux plus bosser comme un nègre» ou encore «Le nègre vous emmerde», en référence à une phrase célèbre d'Aimé Césaire. Invité le 15 octobre du journal de 13 Heures de France 2, Jean-Paul Guerlain, 73 ans, descendant du fondateur du célèbre parfumeur, avait répondu : «Pour une fois, je me suis mis à travailler comme un nègre. Je ne sais pas si les nègres ont toujours tellement travaillé, mais enfin...». Face au tollé, il avait ensuite présenté des excuses «à tous ceux qui ont pu être blessés par les propos choquants qu'(il a) tenus». Des propos choquants qui avaient valu à France 2 une mise en demeure du CSA. Des excuses en chaîne Présentatrice du JT de France 2, Elise Lucet avait elle aussi présenté ses excuses en assurant qu'elle n'avait pas entendu, en direct, ces propos. Sinon, «j'aurais bondi», avait-elle expliqué une fois la polémique lancée. De son côté, la société Guerlain, filiale du groupe LVMH, avait réagi en qualifiant les propos de Jean-Pauk Guerlain d'«inadmissibles». Le groupe LVMH avait ajouté avoir «toujours condamné vigoureusement toute forme de racisme, qu'elle qu'en soit l'expression». Ce samedi, François Durpaire, l'un des responsables du collectif, a dénoncé «le silence assourdissant des Français et des représentants des grands partis politiques qui n'ont pas réagi». Il a souhaité une «véritable politique d'actions contre les discriminations et pas seulement une lutte contre le racisme en général, loin d'être acquise». Michaël Mouity-Nzamba, un porte-parole des manifestants, a indiqué que le collectif envisageait de déposer une plainte collective contre Jean-Paul Guerlain.
 http://www.leparisien.fr/societe/propos-racistes-nouvelle-manifestation-devant-guerlain-sur-les-champs-30-10-2010-1130068.php

Berlusconi empêtré dans un nouveau scandale sexuel

Il y avait eu l'ambiguïté des relations entre le chef du gouvernement italien et la jeune Noémi. Les révélations d'une call-girl, Patrizia D'Addaria. Autant de scandales sexuels qui ont poussé son épouse, Veronica Lario, à demander le divorce. L'affaire de moeurs dans laquelle est cité aujourd'hui Silvio Berlusconi est donc loin d'être la première, et il y réagit, comme à chaque fois, par des démentis indignés. Mais comme, jusqu'à présent, les révélations sur le Cavaliere n'ont guère entamé son crédit auprès des Italiens, il apparaît peu probable que les demandes insistantes d'explication de la gauche lui posent, cette fois-ci, davantage de soucis sur le plan politique. Tout part d'une certaine Ruby. Il s'agit d'une jeune Marocaine, mineure - elle a 17 ans - qui aurait, tout comme Patrizia D'Addaria, participé à des fêtes osées au domicile du Cavaliere. La presse italienne évoque au conditionnel et avec beaucoup de prudence cette affaire : arrêtée par la police à la suite d'une accusation de vol, elle aurait parlé aux policiers de fêtes à Villa Arcore, la résidence privée de Silvio Berlusconi près de Milan. La presse italienne semble exclure qu'elle ait dit avoir eu des relations sexuelles avec Silvio Berlusconi et les avocats de ce dernier ont formellement démenti cette éventualité. "Je suis ici pour parler des vraies saletés" Mais l'opposition de gauche s'est emparée de cette affaire, alors que le chef du gouvernement se trouve fragilisé... non du fait des précédentes "affaires" du même ordre, mais plutôt à cause de la crise économique et des déchets de Naples. "Nous voulons savoir ce qui s'est réellement passé à Milan. Le gouvernement doit venir au Parlement et expliquer si, comme l'écrit la presse, il y a eu pression sur la police afin qu'elle libère Ruby", a déclaré Michele Ventura, vice-président des députés du Parti démocrate, le principal parti d'opposition. "Nous avons le droit de demander que le chef du gouvernement soit en mesure de garantir sobriété et dignité", a renchéri le chef du parti, Pier Luigi Bersani. Interrogé lors d'une conférence de presse sur la crise des ordures à Naples, Berlusconi a répondu, dans son style habituel : "Je suis ici pour parler des vraies saletés. Les saletés de la presse, je vous les laisse." La plus gênée par l'affaire est donc finalement... la jeune Ruby elle-même, qui se confond en excuses : "Je suis désolée pour tout ce qui passe. Je suis désolée surtout parce que je vois impliquées des personnes qui m'ont aidée sans rien demander en retour", a-t-elle déclaré.
 http://lci.tf1.fr/monde/europe/2010-10/berlusconi-empetre-dans-un-nouveau-scandale-sexuel-6120271.html

vendredi 29 octobre 2010

Scandale à la radio-télévision danoise

Le directeur général du groupe public danois Danmarks radio (DR) a démissionné aujourd'hui à la suite de révélations selon lesquelles il a fourni des informations confidentielles à un journaliste en échange du silence sur sa vie privée. "J'ai pris cette décision de quitter mon poste à la suite des remous provoqués ces derniers jours autour de ma personne", a souligné Kenneth Plummer dans un communiqué. Kenneth Plummer, arrivé à la tête du groupe de radio-télévision DR en 2005, avait promis à un journaliste, Kurt Lassen, auteur d'un livre sur sa carrière, de lui "fournir deux bonnes histoires", confidentielles, s'il "évitait d'évoquer (sa) vie privée", selon une conversation téléphonique enregistrée par l'écrivain et diffusée cette semaine par les médias danois. Les deux "tuyaux" portaient sur les deux autres candidats en lice avec Plummer en 2005 pour le poste de directeur du groupe DR et sur une offre d'emploi de "très haut niveau" qu'il avait rejetée. Ces informations apparemment banales sont cependant confidentielles et non destinées à être divulguées, ce qui a déclenché une polémique. Selon le tabloïd Ekstra Bladet, des rumeurs circulaient notamment sur sa vie amoureuse tumultueuse que M. Plummer ne souhaitait pas voir aborder dans cet ouvrage. Le livre "Plummer. Summen af Kardemommen" ("Plummer. Au bout du compte"), est sorti aujourd'hui en librairie. Le groupe DR, fondé en 1925, comprend deux chaînes de télévision et quatre stations de radio, entièrement financées par la redevance
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/28/97001-20101028FILWWW00569-scandale-a-la-radio-television-danoise.php

AFFICHES LITIGIEUSES - Deux mois avec sursis et un an d'inéligibilité requis contre Le Pen

Deux mois avec sursis et un an d'inéligibilité ont été requis jeudi, à Paris, contre Jean-Marie Le Pen pour provocation à la haine pour avoir diffusé, lors des élections régionales, des affiches de campagne jugées offensantes à l'encontre des musulmans et de la population algérienne. L'affiche litigieuse représentait une femme intégralement voilée à côté d'une carte de France recouverte du drapeau algérien sur laquelle se dressaient des minarets en forme de missiles, avec pour titre "Non à l'islamisme". Lors des dernières élections régionales, le mouvement "jeunesse" du Front national avait diffusé ces affiches en région Provence-Alpes-Côte d'Azur et sur son site internet, puis partout en France. La Ligue contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) avait alors saisi le juge des référés du tribunal de Marseille, qui avait condamné le Front national à retirer les affiches. Le magistrat avait estimé qu'elles étaient "de nature à provoquer un sentiment de rejet et d'animosité à l'encontre d'un groupe de personnes dont sont visées les pratiques religieuses, les femmes et la nationalité". À l'époque, l'affaire avait d'ailleurs suscité des protestations de l'Algérie. Cette fois, la Licra ainsi que SOS Racisme et le journaliste Mohamed Sifaoui attaquent le Front national pour incitation à la haine raciale. "C'est une blessure qui est restée aux personnes musulmanes", justifie l'avocat de SOS Racisme, Patrick Klugman. "La portée véritable de cette affiche, c'est maintenant qu'elle doit être jugée, en dehors de toute campagne électorale."
 http://www.lepoint.fr/politique/affiches-litigieuses-deux-mois-avec-sursis-et-un-an-d-ineligibilite-requis-contre-le-pen-28-10-2010-1255720_20.php

jeudi 28 octobre 2010

Bertrand Delanoë accusé de financer la CGT à Paris

Dans une lettre que s'est procuré Le Figaro, la CFTC dénonce le financement de correspondants mutuelles par la Ville de Paris au profit d'une mutuelle complémentaire proche de la CGT. Une nouvelle tuile pour Bertrand Delanoë, qui vient déjà d'être épinglé dans deux rapports de la Chambre régionale des comptes, l'un sur sa politique en matière de logement social et l'autre sur les ressources humaines de la Ville. Le maire PS de la capitale va mercredi devoir se justifier sur le financement par la Ville de Paris, à hauteur de plus d'un million d'euros par an, de postes de «correspondants sociaux» désignés par une Mutuelle complémentaire de la Ville de Paris (MCVPAP), pour accompagner les agents dans leurs démarches auprès de la Sécurité sociale. Ces heures «mutuelles» qui correspondent à une bonne trentaine d'équivalent temps plein, outre qu'elles sont illégales depuis le 1er juillet 2007, seraient en fait des heures «syndicales» utilisée au bénéfice de la CGT. Une affaire déterrée par le mensuel Capital de novembre dans un article sur «l'incroyable dérive financière de la mairie de Paris». En 2005, un rapport de l'Inspection générale - saisie par la Ville de Paris - avait pointé cette anomalie, qui, à l'époque, représentait un coût annuel «non négligeable»: 1.187.284 euros. Elle indiquait: «ce genre de mise à disposition s'analyse comme une fiction qui consiste à considérer qu'un fonctionnaire est en activité, occupe un emploi et a droit à la rémunération afférente à son grade, alors qu'il est au service d'un organisme distinct de la collectivité qui l'emploie». Malgré les promesses réitérées de Bertrand Delanoë et de son adjointe en charge des ressources humaines Maïté Errecart, l'Hôtel de Ville n'a jamais mis fin à cette pratique abusive. Dans une «Lettre ouverte au Maire de Paris» en date du 6 juin dernier, que s'est procurée le Figaro, Paul Legal, président de la CFTC Paris rappelle qu'en date du 25 juillet 2006, le directeur de cabinet du maire, Bernard Gaudillère, actuel adjoint au budget et aux finances, avait affirmé: «une remise en ordre est en cours et s'est d'ores et déjà traduite par le non remplacement de correspondants mutuelles qui partent à la retraite. Au cours des prochaines semaines, cet effort engagé sera poursuivi», avait-il promis. «Ces attributions hors normes de décharges totales et partielles d'activité de service causent une grave iniquité en matière de moyens syndicaux», ne manque pas de souligner la CFTC qui, avec la CFDT et l'Unsa, a fait deux requêtes auprès de la Ville de Paris, en 2006 puis en 2008. Rien ne se passe. En mars 2008, pendant sa campagne, Bertrand Delanoë souligne l'illégalité de cette affaire et promet encore d'y mettre fin. En vain. Dans un entretien privé, en avril 2009, le maire de Paris se serait encore engagé à mettre fin à ces «heures mutuelles» avant «fin 2009»… Contacté mardi par Le Figaro, Nicolas Revel, directeur de cabinet de Bertrand Delanoë le promet encore une fois: «une solution durable et globale va être mise en place dans les prochains mois». «Je ne pense pas qu'il s'agisse d'emplois fictifs», ajoute-t-il, alors que les Verts, membres de l'exécutif parisien, ont fortement bousculé le maire de Paris à la rentrée, dénonçant le protocole d'accord signé avec Jacques Chirac sur les emplois dit fictifs. Dans l'entourage de Bertrand Delanoë, on souligne encore que ces «correspondants sociaux» existent «depuis 1948» et que «la droite n'a jamais mis fin au système». Une loi de janvier 1984 a interdit la mise à disposition gracieuse de ces «correspondants mutuelles» au profit de la mutuelle complémentaire de la Ville de Paris. Mais l'interdiction n'est formelle que depuis 2007. Interrogé sur ce dossier que la Ville qualifie de «compliqué», Alain Destrem, qui fut en charge des ressources humaines et des relations avec les syndicats sous Jacques Chirac puis Jean Tiberi, entre 1992 et 1998, affirme au Figaro: «je n'ai aucun souvenir de cette affaire de mutuelle». Il ajoute cependant, «la CGT était très puissante à Paris. Nous savions qu'ils étaient en mesure de bloquer la ville en deux temps et trois mouvements. Chirac m'affirmait souvent: je ne veux qu'une chose, c'est la paix sociale…» http://www.lefigaro.fr/politique/2010/10/27/01002-20101027ARTFIG00469-bertrand-delanoe-accuse-de-financer-la-cgt-a-paris.php

mercredi 27 octobre 2010

La mairie de Gonneville-sur-Mer doit renoncer à son portrait de Pétain

Il était exposé dans sa salle de conseil municipal... La justice a tranché. La mairie de Gonneville-sur-Mer (Calvados), une commune de 600 habitants, doit renoncer à exposer un portrait du maréchal Pétain dans sa salle de conseil municipal. «Le principe de neutralité des services publics s’oppose à ce que soient apposés sur les édifices publics des signes exprimant des opinions politiques, religieuses ou philosophiques», explique dans un communiqué le tribunal administratif (TA) de Caen, qui «annule» la décision de la mairie de garder le portrait. Pétain «incarne à lui seul le régime» xénophobe de Vichy «Le tribunal n’a pas retenu l’argumentation de la commune selon laquelle le portrait de Philippe Pétain, qui n’était pas installé seul, trouvait sa place dans une galerie de portraits historiques des chefs de l’Etat depuis 1871, en raison de la portée symbolique particulière que revêt le portrait de Philippe Pétain», précise la juridiction. Le tribunal a ainsi suivi l'avis du rapporteur public qui, lors de l'audience du 12 octobre, avait souligné que Pétain «incarne à lui seul le régime» xénophobe de Vichy et sa «collaboration» avec l'Allemagne nazie. Le tribunal avait été saisi en début d'année par le préfet d'alors, Christian Leyrit, qui avait demandé en vain à la mairie de retirer ce portrait. Dans un courrier au préfet daté du 27 janvier, le maire sans étiquette de Gonneville, Bernard Hoyé, lui avait fait savoir que «les conseillers municipaux» voulaient maintenir le portrait. Qui avait toutefois été retiré le temps de la procédure.
 http://www.20minutes.fr/article/612841/societe-la-mairie-gonneville-sur-mer-doit-renoncer-portrait-petain-

mardi 26 octobre 2010

Mauritanie : les femmes, victimes de gavage

En Europe comme en Afrique, le poids reste une question ô combien importante. Si dans certains pays du Nord, les femmes minces sont admirées, ce n'est pas le cas du Sud, et notamment de la Mauritanie. Là-bas, les bourrelets sont considérés comme un atout. Plus la flèche de la balance penche vers la droite, plus la femme en question sera respectée. Car être en surpoids, en Mauritanie, est un signe de richesse et de bonne santé. Alors pour éviter les mauvaises langues, certaines familles n'hésitent pas engraisser littéralement leurs filles. LeParisien.fr évoque le nombre de 38% de Mauritaniennes, àgées entre 15 et 49 ans, qui auraient été gavées de force, en 2008. Pour les " faire grossir ", des produits chimiques à l'origine destinés aux animaux seraient utilisés. Résultat : de plus en plus de femmes souffrent de graves maladies telles que l'hypertension, le diabète et ont des problèmes cardiaques. Mais à présent, le gouvernement mauritanien tire la sonnette d'alarme. Ainsi, une grande campagne d'information a été lancée dans le pays pour informer la population des risques encourus avec de telles pratiques." Social Solidarity " avance à ce sujet, un chiffre pour le moins inquiétant : 75% des petites filles mauritaniennes seraient nourries de force dans les campagnes. http://www.elle.fr/elle/Societe/News/Mauritanie-les-femmes-victimes-de-gavage/(gid)/1399564

Elie Mazaltov, le médecin dans son dernier combat

L'épouse de ce médecin est décédée à l'hôpital de Soissons. Dans des conditions normales ? Précisément pas, selon cet homme de l'art qui parle, ici, d'âme plus que de maux. LUCIENNE a eu de belles funérailles. C'est ce que voulait Elie, son époux. Elle était vêtue de cette magnifique robe qu'elle portait au mariage du neveu. Par dessus, son manteau de vison, dans les teintes du cercueil acajou choisi par celui dont elle partageait la vie depuis quarante-six ans. Lucienne Mauricette Delorme est enterrée à Cuffies. Elle est morte, le 16 juillet. C'est ce qu'on suppose. « Je suis arrivé en matinée à l'hôpital de Soissons pour lui rendre visite », signale le médecin. Elle avait été transférée dans le service de pneumologie sans que j'en sois informé. C'est là que la surveillante chef m'a dit que ma femme était décédée le matin, à 6 heures. » Elie Mazaltov a commencé à exercer en 1954. Il a signé sa dernière ordonnance à Cuffies en 1992 et de son art, il a oublié peu de choses. Ce 16 juillet 2010, il se rend donc au chevet de son épouse, morte quatre ou cinq heures plus tôt, selon ce que lui rapporte le cadre infirmier. « J'ai trouvé ma femme en état de rigidité cadavérique, ce qui prouve que madame la surveillante chef avait couvert son administration en prétendant que mon épouse était décédée à 6 heures du matin ». Il faut une douzaine d'heures pour qu'un corps durcisse. Y a-t-il donc eu mensonge ? Une décision sans consultation « J'ai 86 ans, presque cinquante ans de médecine derrière moi, alors au soir de ma profession et sans doute de ma vie, c'est mon dernier combat ». Le Dr Mazaltov qu'un accident vasculaire cérébral a légèrement handicapé en 2005, bataille aujourd'hui devant le conseil de l'ordre et la direction de l'hôpital pour obtenir des explications sur la fin qu'il juge humainement indigne et anormale de son épouse. « Elle a été victime d'un syndrome du tronc cérébral, le 14 mai 2010, à mon domicile, relate Elie Mazaltov. Elle a été hospitalisée dans le service de neurologie pendant un mois, et dans un profond coma. Ensuite, et sans que l'on m'avertisse, elle a été transférée dans le service de moyen séjour un mois encore. Et puis finalement, en pneumologie où le drame s'est joué. » Elie Mazaltov est un médecin à l'ancienne. Un personnage à la foi chevillée aux tripes qui ne redoute pas les inimitiés que lui vaut un tempérament entier. Dans la lutte qu'il engage à présent, il est moins question de technique que de déontologie, de philosophie et de morale. « Pourquoi abdique-t-on ? » Le lendemain de l'entrée en neurologie de son épouse, Le Dr Mazaltov, accompagné de ses deux beaux-frères, rencontre le chef du service de neurologie à l'hôpital. Un gouffre s'ouvre ce jour-là entre l'octogénaire et son cadet, chef de service et praticien hospitalier depuis douze ans à Soissons. « Celui-ci s'est adressé exclusivement aux frères de mon épouse en m'ignorant totalement. Mais je l'ai bien entendu suggérer à mes proches une fin paisible. A mon sens, c'était simplement préconiser une euthanasie qui ne disait pas son nom. » Les convictions du Dr Mazaltov sont aux antipodes, mais au delà, aujourd'hui, il fustige des comportements qui lui semblent aller à l'opposé de toute logique. « L'humain, la déontologie et tous les préceptes du serment d'Hippocrate qui nous ont guidés comptent bien peu devant la machine administrative, regrette Elie Mazaltov. Pourquoi si peu de personnel en fin de journée et la nuit dans les hôpitaux ? Pourquoi a-t-on dévalorisé à ce point le sanitaire, alors qu'il n'y a rien de plus essentiel ? Pourquoi abdique-t-on ? » lance encore celui qui a pratiqué 150 accouchements, détecté la première amiantose dans l'Aisne et soigné avec des mots autant qu'avec des molécules. Voilà beaucoup de questions. Les interlocuteurs du médecin, ou d'autres, les examineront avec soin.
 http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/elie-mazaltov-le-medecin-dans-son-dernier-combat

lundi 25 octobre 2010

WikiLeaks déballe tout sur le "bain de sang" irakien

Il s'agit, de l'aveu même du responsable, le site WikiLeaks, de "la plus grosse fuite de documents militaires secrets de l'Histoire". Après l'Afghanistan cet été, WikiLeaks a diffusé auprès de plusieurs médias une masse écrasante de notes et rapports classés issus des archives de l'armée américaine sur la guerre en Irak. Le New York Times aux Etats-Unis, le Guardian britannique, Le Monde en France ou encore le Spiegel en Allemagne ont pu consulter ces 400.000 rapports de l'armée américaine. On trouve essentiellement, précise Le Monde sur son site internet, des rapports d'incidents rédigés par des officiers sur le terrain. Ils "décrivent, jour à près jour, les attentats, les échanges de tirs, les fouilles de caches d'armes, les arrestations, et les violences contre les civils". "Ces documents révèlent six années de conflit avec des détails en provenance du terrain - les troupes sur place, leurs rapports, ce qu'elles voyaient, ce qu'elles disaient et ce qu'elles faisaient", précise le fondateur du site, Julian Assange. Les dossiers irakiens détaillent la mort de quelque 104.000 personnes en six ans - à comparer aux 20.000 morts du conflit en Afghanistan révélés par les précédents documents dévoilés par WikiLeaks. "On parle de cinq fois plus de morts en Irak, un vrai bain de sang comparé à l'Afghanistan", souligne Julian Assange. Un bilan américain publié officiellement fin juillet faisait état de près de 77.000 Irakiens civils et militaires tués de 2004 à août 2008. "Nombreux cas de crimes de guerre" Les documents mettent en évidence "de nombreux cas de crimes de guerre qui semblent manifestes de la part des forces américaines, comme le meurtre délibéré de personnes qui tentaient de se rendre", accuse pour sa part le site dans un communiqué. WikiLeaks évoque aussi le comportement de soldats américains "faisant sauter des bâtiments entiers parce qu'un tireur se trouve sur le toit". Les documents révèlent "plus de 300 cas de torture et de violences commis par les forces de la coalition sur des prisonniers", ajoute WikiLeaks, qui a aussi dénombré plus d'un millier d'exactions de la part des forces irakiennes. Selon la chaîne de télévision du Qatar, l'armée américaine a "couvert" des cas de torture de détenus par les autorités en Irak, où des centaines de civils ont en outre été tués à des barrages tenus par les alliés. Au vu des documents, "les autorités américaines n'ont pas enquêté sur les centaines de cas de violences, tortures, viols et mêmes des meurtres commis par des policiers et des militaires irakiens", écrit le Guardian. Quant aux chiffres publiés, ils montrent "que les forces américaines disposaient d'un bilan recensant morts et blessés irakiens même si elles le niaient publiquement", a relevé pour sa part Al-Jazira. Toujours selon Al-Jazira, les documents font également état de liens entre le Premier ministre irakien sortant Nouri al-Maliki et des "escadrons de la mort" qui semaient la terreur au début du conflit. D'autres documents "révèlent de nouveaux cas impliquant (l'ancienne société de sécurité américaine privée) Blackwater dans des tirs contre des civils", sans qu'aucune charge ne soit retenue contre elle. Selon le communiqué de WikiLeaks, les documents secrets couvrent la période du 1er janvier 2004 au 31 décembre 2009, après l'invasion américaine de mars 2003 qui a renversé le régime de Saddam Hussein. La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, tout en refusant d'entrer dans les détails de ces révélations, a condamné la fuite de tout document pouvant mettre en danger "la vie des soldats et des civils des Etats-Unis et de leurs alliés". Une grande partie des textes sont expurgés des noms pouvant mettre en danger des personnes, a rétorqué WikiLeaks. http://lci.tf1.fr/monde/amerique/2010-10/wikileaks-deballe-tout-sur-le-bain-de-sang-irakien-6111792.html

dimanche 24 octobre 2010

Une mairie incendiée dans les Landes

La mairie de Tarnos, une commune landaise de quelque 11.000 habitants, a été incendiée hier soir, vers 23 heures, rapporte aujourd’hui Sud Ouest. Selon le quotidien régional, «le sinistre aurait une origine criminelle, puisque des individus ont incendié un véhicule utilitaire municipal garé contre la façade de la mairie».

 http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/24/97001-20101024FILWWW00063-une-mairie-incendiee-dans-les-landes.php

samedi 23 octobre 2010

Exclu d'une brasserie pour son look

«Chapeau pour l'accueil !». Un habitant de Fère-en-Tardenois envisage de saisir la Halde après qu'on lui a refusé le service à la brasserie Le Clovis à Soissons. Motif : il portait un chapeau. FRANÇOIS LEMAIRE ne sort presque jamais sans son couvre-chef. On l'a d'ailleurs vu dans les rangs des manifestants contre la réforme des retraites couvert d'un canotier, certes floqué de dessins peu flatteurs du président de la République. Alors quand la serveuse du bar-brasserie Le Clovis lui demande, le 2 octobre, de retirer son chapeau, un modèle pourtant très correct, il refuse. « Elle ajouta qu'elle ne nous servirait pas tant que je ne l'aurais pas retiré. Devant cette insistance à exiger de moi un geste que je considérais alors comme incongru, nous sommes allés prendre un verre dans un autre bar. » Le voilà donc reparti avec la ferme intention d'enquêter et d'établir si le bar était dans son bon droit, avec tout de même un sérieux doute. François Lemaire a donc potassé le code pénal. L'article 225-1 stipule que « constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes physiques à raison de leur apparence physique ». L'intéressé a pris contact avec la Halde (*) en ligne afin d'obtenir un avis. « Et pourquoi pas refuser un pull à capuche ou les cheveux long ?, ironise François Lemaire. Au-delà de mon cas personnel, il faudrait que ce problème soit résolu une bonne fois pour toutes, pour tout le monde. » Ce dernier estime par ailleurs qu'« en conditionnant le service de consommation au retrait du chapeau que je portais, cette personne a commis un refus de vente tel que défini par l'alinéa 1 de l'article 225.2 du code pénal. » Contactée, la patronne assure qu'il n'y a pas là discrimination. « C'est écrit sur la porte d'entrée, c'est le règlement depuis treize ans. J'estime que quand on est face à quelqu'un, on se découvre. C'est une forme de politesse. » « Comme en boîte de nuit » La patronne précise d'ailleurs que « des gens ont déjà essayé de [nous] poursuivre, ils ont tous perdu. Ça n'aboutit à rien. » Elle ajoute : « Je me réserve le droit de servir qui je veux, nous ne sommes pas dans un lieu public. De la même façon que je ne suis pas obligée de servir de l'eau ou que je n'accepte pas ceux qui ne consomment pas. » Plus généralement, « la personne qui ne veut pas se plier à mes règles s'en va ». Voilà qui est dit. Sachez également que pour aller boire un verre ou manger au Clovis, la tenue correcte est exigée. « Comme en boîte de nuit », dit-elle. Pour finir, elle exhorte M. Lemaire « à venir me voir ». Ça n'est pas gagné, car au-delà des considérations légales, François Lemaire n'a « pas franchement envie d'y revenir ». « La page Facebook de ce bar suggère de » venir et de vivre le Clovis comme bon vous semble ». Eh bien si j'osais… vraiment chapeau pour l'ambiance et l'atmosphère ! »
 http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/exclu-dune-brasserie-pour-son-look

vendredi 22 octobre 2010

Pédophilie : une centaine de prêtres mis en cause

Parmi ces ecclésiastiques, neuf sont aujourd'hui écroués, selon la Conférence des évêques de France. Il y a dix ans, les évêques de France s'engageaient solennellement à mettre tout en œuvre pour lutter contre la pédophilie. Aujourd'hui, l'Église catholique française pousse la transparence jusqu'à recenser le nombre de prêtres emprisonnés ou mis en examen pour actes pédophiles dans la nouvelle édition de sa brochure Lutter contre la pédophilie. Selon le document, présenté mercredi, neuf prêtres sont actuellement en prison pour ce motif, 51 sont mis en examen et 45 ont purgé leur peine. Ce décompte, inscrit noir sur blanc dans un livre réalisé par l'Église catholique, constitue en quelque sorte «une première», commente Mgr Podvin, porte-parole de la Conférence des évêques de France. Ces chiffres sont issus d'une enquête menée par la Conférence des évêques de France auprès des diocèses pendant l'été 2010. «Il s'agit d'un faible pourcentage des quelque 19.000 prêtres aujourd'hui en exercice, souligne Mgr Podvin, mais nous ne relativisons pas pour autant ces actes.» Dans la préface de cette nouvelle édition, le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, rappelle que l'engagement des évêques de France contre la pédophilie «s'est traduit concrètement par une coopération ouverte des évêques avec la justice chaque fois que des abus sexuels commis par un prêtre ont été révélés dans leur diocèse». En 2000, l'Église catholique française s'était emparée de la question parce que, pour la première fois, un évêque était poursuivi pour «non-dénonciation d'actes pédophiles» commis par un prêtre de son diocèse. Mgr Pierre Pican, évêque de Bayeux, avait été condamné à 3 mois de prison avec sursis par le tribunal de Caen. La brochure de 2002 épuisée La première version de l'ouvrage Lutter contre la pédophilie, une brochure tirée à 100.000 exemplaires en 2002, est désormais épuisée. Donnée aux éducateurs et dans les aumôneries, elle a également été distribuée à des structures non religieuses comme des écoles en soins infirmiers. Au fil des pages, le texte fournissait notamment des conseils sur la prévention et détaillait les modalités pour dénoncer des actes pédophiles. Le nouveau document, qui se présente désormais comme un livre, a été complété avec de récents textes de droit de canonique. Il rappelle que l'auteur d'un viol sur mineur de moins de 16 ans est destitué de sa fonction au sein de l'Église et que la dénonciation s'impose, en vertu de la loi française, chaque fois que des faits précis sont connus. Son contenu a par ailleurs été relu par des juristes afin d'intégrer les dernières évolutions du droit civil. L'ouvrage comprend enfin des analyses récentes de Benoît XVI. Alors que des scandales pédophiles impliquant des prêtres ont éclaté aux États-Unis, en Irlande ou en Belgique, le Pape est intervenu à plusieurs reprises ces dernières années pour condamner avec fermeté ces abus. Mais, malgré la nouvelle politique de transparence de l'Église, «le chantier de la lutte contre la pédophilie reste ouvert», estime André Vingt-Trois dans sa préface.
 http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2010/10/20/01016-20101020ARTFIG00708-pedophilie-une-centaine-de-pretres-mis-en-cause.php

jeudi 21 octobre 2010

Dopage: Tout comprendre sur l'affaire Bousquet

Le nageur français purge actuellement une suspension de deux mois pour un contrôle positif à un stimulant... Il pensait purger sa peine en toute discrétion, chez lui à Auburn (Etats-Unis), avant que L'Equipe ne dévoile l'information. Contrôlé positif à l'heptaminol le 13 juin, avant le meeting de Canet-en-Roussillon, le sprinteur français purge depuis un mois la suspension de deux mois que lui a infligé l'organe disciplinaire de la Fédération française de natation. Un contrôle positif qui suscite quelques interrogations. Qu'est ce que l'heptaminol? «C'est un produit à classer dans la catégorie du dopage à l'ancienne», selon le professeur Audran, spécialiste du dopage sanguin. Officiellement, l'heptaminol est interdit par l'AMA pour ses vertus stimulantes. «Il a un effet tonique sur la paroi veineuse. C'est un médicament qui contracte les veines et sert dans le traitement des hémorroïdes. Après, on ne repousse pas les effets de la fatigue avec ce produit, qui n'a pas non plus d'effets euphorisants», explique Audran. Avant Bousquet, plusieurs cyclistes, dont le Belge Nico Mattan ou le Français Tristan Valentin, avaient été contrôlés positifs au même produit. Comment Bousquet se défend-il? Le nageur marseillais assume totalement ce qu'il appelle une «négligence». Souffrant d'une pathologie dont il ne révèle pas la nature, le compagnon de Laure Manaudou se soignerait depuis huit ans avec un produit autorisé. La veille de son contrôle positif, il aurait subi «une crise violente», comme il l'explique à L'Equipe, et se serait rendu en urgence dans une pharmacie qu'il connaît bien. «Ils m'ont donné ce produit que l'on peut se procurer sans ordonnance, sans prendre garde aux risques que je courais.» A la suite de son contrôle, Bousquet n'a pas demandé une contre-expertise et s'est plié à la sanction. Tout en espérant que l'affaire ne s'ébruite pas... Pourquoi une suspension de deux mois? Après l'annonce du contrôle positif, diligenté par l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), l'organe disciplinaire de la fédération a été saisi. Bousquet a alors présenté un dossier médical pour le traitement de sa pathologie et joué la carte de la naïveté. Selon Christian Donzé, le DTN, cet écart ne s'inscrit pas du tout dans le cadre d'une pratique dopante. «Juste une erreur qu'il paie cher.» En l'occurrence par deux mois de suspension et un coup de massue sur le bilan clinquant de la natation française après les championnats d'Europe de Budapest. A la fédération, Louis Frédéric Doyez, le directeur général, évoque «la sanction la dure possible», compte tenu de la jurisprudence d'une marathonienne, «positive au même produit il y a quelques années et sanctionnée d'un mois par sa fédération», avant une extension de l'AFLD à deux mois. Peut-il perdre ses médailles européennes? Du côté de la fédération, la réponse est claire. Bousquet ne perdra pas les deux titres européens (50m et 4X100 quatre nages) remportés cet été dans le bassin de Budapest. Selon Doyez, le timing de la procédure a été respecté et les sanctions ne sont pas rétroactives. «On a reçu les résultats du labo le 16 juillet, donc même si on avait convoqué immédiatement une procédure, il y a un délai de 15 jours à observer pour respecter les droits de la défense, ça nous repousse au 1er août. Et là, la compétition était déjà engagée.» La fédération internationale et l'AFLD ont jusqu'au 20 novembre pour revenir sur la sanction infligée par l'organe disciplinaire de la fédération et éventuellement l'alourdir. «Mais en aucun cas il n'est possible de lui retirer les médailles, puisque la notification du contrôle date de septembre et qu'il n'y a pas de rétroactivité», tranche Donzé.
 http://www.20minutes.fr/article/610679/sports-dopage-tout-comprendre-affaire-bousquet

mercredi 20 octobre 2010

Corruption à la FIFA ?

La FIFA va enquêter «La FIFA a entamé une procédure contre deux membres actuels du Comité Exécutif de la FIFA afin de savoir s’ils ont ou non enfreint le Code d’éthique de la FIFA.» Après les révélations la semaine passée par le Sunday Times de la tentative de corruption de membres du Comité exécutif de la FIFA dans la procédure d’élection du pays hôte de la Coupe du Monde 2018, le président Sepp Blatter a donc enfin réagi en diligentant une enquête. «La FIFA a à cette occasion instamment demandé au président de la Commission d’Éthique d’entreprendre toutes les démarches possibles - y compris la prise de mesures provisoires - dans le cas où les conditions requises s’avèreraient réunies. D’autres enquêtes sont par ailleurs menées contre d’autres officiels de la FIFA qui auraient joué un rôle dans cette affaire», précise l’instance dirigeante du football mondial, confirmant ainsi que le scandale pourrait rapidement prendre de l’ampleur. Cette enquête, dirigée par le Suisse Claudio Sulser, intervient après la révélation par le journal anglais d’une tentative de corruption auprès du Nigerian Amos Adamu, président de l'Union du football de l'Ouest Afrique, ainsi que du président de la Confédération océanienne de football, Reynald Temarii. Les deux hommes auraient accepté de monnayer leur voix au moment du vote (qui doit intervenir le 2 décembre à Zurich à la fois pour les Coupes du Monde 2018 et 2022). Le Sunday Times, qui a notamment publié les vidéos accablantes des protagonistes de l’affaire, va même plus loin en précisant que deux des pays candidats auraient eux-mêmes déjà offert de l’argent à la confédération océanienne ! L’une des missions de la commission sera donc de vérifier ces informations et potentiellement de trouver qui parmi les dossiers candidats (Angleterre, Russie, Espagne-Portugal, Pays-Bas-Belgique) est concerné. Car si bien évidemment les faits sont avérés, les acteurs, qu’ils soient membres du Comité de la FIFA ou associations nationales, seraient lourdement sanctionnés. Pas la première affaire Cette nouvelle affaire embarrassante pour la FIFA vient troubler un peu plus l’image d’une organisation déjà largement critiquée dans son fonctionnement. «Je ne suis pas surprise de ces nouvelles révélations. Ce sont des choses qui arrivent tout le temps. Souvent, seule la rumeur en colporte l'existence. Parfois, les affaires éclatent. Toujours, les risques qu'elles se produisent sont élevés», déclare ainsi dans les colonnes du Matin Sylvia Schenk conseillère de l'ONG Transparency International qui lutte contre la corruption dans le monde. Cette affaire vient également compléter la (très) longue liste des méfaits avérés ou soupçonnés dans le monde du football, de simples matches de qualifications pour la Ligue des Champions dans les pays de l’Est aux demi-finales de la Coupe UEFA 2008 entre le Bayern Munich (qui a depuis porté plainte) et le Zenit sur lesquels portent de gros doutes.
 http://www.sport24.com/football/actualites/corruption-a-la-fifa-422797

mardi 19 octobre 2010

Un téléfilm polémique sur le prince Harry

Le chef des forces armées britanniques a demandé dans un courrier à la chaîne privée Channel 4 de déprogrammer un docu-fiction dans lequel le prince Harry est enlevé lors d'une mission en Afghanistan. Harry, deuxième fils du prince Charles et de la princesse Diana, a passé dix semaines en Afghanistan avec les forces britanniques, avant que sa présence soit éventée. Le risque qu'il constitue une cible privilégiée pour les talibans ou qu'il soit enlevé a justifié son rapatriement en janvier 2008. Le téléfilm de 90 minutes programmé jeudi soir relate l'enlèvement fictif du prince par les talibans et les négociations pour le faire libérer. Une scène montre un pistolet braqué sur la tempe de l'acteur qui joue le prince. Le général Jock Stirrup a écrit au président de la chaine privée, Lord Terry Burns, pour demander le retrait du film qui porterait atteinte, selon lui, à la sécurité et au moral des troupes britanniques en Afghanistan. Quelque 10.000 soldats britanniques participent à la coalition internationale en Afghanistan.
 http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/18/97001-20101018FILWWW00528-un-telefilm-polemique-sur-le-prince-harry.php

lundi 18 octobre 2010

Église: un évêque veut bouter la pop

L'évêque de Ratisbonne (sud de l'Allemagne) veut le retour à la musique liturgique pendant les mariages et l'abandon de la pop, des bandes originales de comédies romantiques ou des compositeurs classiques.



"Une chanson, fût-elle aussi émouvante que celles d'Elton John ou d'Andrea Bocelli, n'est absolument pas adaptée aux besoins de la liturgie", a plaidé l'évêque, Gerhard Ludwig Müller, dans une contribution à la revue spécialisée "Service religieux" (Gottesdienst) citée par le quotidien Süddeutsche Zeitung lundi.

"L'organisation d'un mariage ne peut s'affranchir des règles générales de la liturgie et de la musique d'Eglise", affirme le diocèse dans un texte mis en ligne sur son site internet. En cas de doute, les prêtres peuvent se référer au carnet de chants habituels de l'Eglise ou à l'Instruction publiée par le Vatican en 1967 "Musicam sacram", rappelle le document.


Même les morceaux classiques comme "La marche nuptiale "de Felix Mendelssohn ou "La marche des fiancés" de Richard Wagner ne trouvent pas grâce aux yeux du prélat, qui rejette en bloc "tout ce qui serait classé par n'importe quel auditeur sous le nom de musique de divertissement". "La fête civile de mariage est le bon lieu pour cette musique, mais en tout cas pas la cérémonie religieuse", conclut le texte.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/18/97001-20101018FILWWW00537-eglise-un-eveque-veut-bouter-la-pop.php

Gérard Depardieu juge «ridicule» la mobilisation contre la réforme des retraites

Et une nouvelle provocation signée Géard Depardieu, une. L’acteur français, en promotion à Abou Dhabi, a jugé dimanche que le mouvement de protestation contre la réforme des retraites en France est «ridicule». «Ce qui se passe aujourd'hui en France est ridicule. Il s'agit d'une manipulation de la part des syndicats», a expliqué l'acteur à son arrivée au Festival international du cinéma, où il est venu présenter son film, Potiche, dans lequel il joue le rôle d’un maire... communiste. Récidiviste «En Espagne, l'âge de la retraite est de 67 ans», a insisté l’acteur qui, le mois dernier, a été l’auteur d’une sortie douteuse sur le thème «tous les politiques, c’est de la merde» et «Martine Aubry a une haleine de bière». Quelques jours auparavant, c'était Juliette Binoche qui en avait pris pour son grade, l'acteur estimant qu'«elle n'est rien». Après ces sorties, Annie Duperey avait rétorqué: «A un stade de notoriété et peut-être d’ébriété, (…) on se sent tout permis, on est au-dessus de tout, (…) on adore cracher dans la soupe, juge l’actrice et romancière Annie Duperey. Ça a été un formidable acteur, mais il faut qu’il ferme sa gueule.»
 http://www.20minutes.fr/article/609535/people-gerard-depardieu-juge-ridicule-mobilisation-contre-reforme-retraites

dimanche 17 octobre 2010

Quand des (nègres) clandestins travaillaient pour Mr Guerlain

Vendredi Jean-Paul Guerlain commet un dérapage non contrôlé sur le plateau du 13h de France 2. Le parfumeur déclare "Pour une fois, je me suis mis à travailler comme un nègre. Je ne sais pas si les nègres ont toujours travaillé, mais enfin...". En fin de journée, il présente ses excuses "Mes paroles ne reflètent en aucun cas ma pensée profonde mais relèvent d’un dérapage hors de propos que je regrette vivement". SOS Racisme et le CRAN entendent porter plainte. En 2002, l'inspection du travail de Mayotte l'épingle pour employer des ouvriers clandestins dans sa plantation. Jean-Paul Guerlain n'exprime alors aucun regret . Sur RFO tout juste se montre-t-il fataliste: "On sait très bien qu'ici la main d'œuvre clandestine est un mal endémique". Comores Info rapporte le transfert de ses activités sur l'île voisine d'Anjouan... d'où sont originaires ses ouvriers clandestins.
 http://www.lepost.fr/article/2010/10/16/2267183_quand-des-negres-clandestins-travaillaient-pour-monsieur-guerlain.html#xtor=AL-235

samedi 16 octobre 2010

Deux ex-candidats de «Secret Story» devant le tribunal

Cindy Lopes est accusée d'avoir diffusé la vidéo de ses ébats avec Jonathan Cannarsa-Hirschberg sur Internet... Elle était bisexuelle, il avait le QI d’Einstein... Deux ex-candidats de «Secret Story 3» se retrouvent au tribunal correctionnel de Créteil ce vendredi. Rien à voir avec l’émission, même si ça y ressemble. Cindy Lopes est accusée d’avoir filmé ses ébats avec Jonathan Cannarsa-Hirschberg dans les coulisses d’une boîte de nuit et d’avoir diffusé les images sur Internet. Une «sex-tape» revendiquée ensuite par la sulfureuse blonde dans Voici. 1.500 euros de dommages et intérêts Jonathan Cannarsa-Hirschberg, poète à ses heures, a moyennement apprécié et a porté plainte pour «atteinte à la vie privée». Selon Le Parisien, il réclame 1.500 euros de dommages et intérêts. «La question de ce procès, c’est un peu de savoir jusqu’où on peut aller dans le respect de la vie privée de jeunes gens qui ont justement décidé de la mettre sur la place publique», explique Stéphane Zerbib, l’avocat de Cindy Lopes dans les colonnes du quotidien. En dehors de cet épisode judiciaire, les deux ex-candidats, l’une origine de Choisy-le-Roi, l’autre de Saint-Tropez, tentent de surfer sur la vague de l’après «Secret Story». Sur son blog, Cindy Lopes affirme être «en négociation avec différentes productions pour des projets d’émissions télé» et être «très occupée par [ses] projets de création de vêtements et de produits cosmétiques». Jonathan Cannarsa-Hirschberg a quitté sa petite amie Sabrina, également candidate de «Secret Story 3», et publié un recueil de poèmes (ed.La Bruyère), vendu selon Pure People à ... 160 exemplaires
 http://www.20minutes.fr/article/609257/societe-deux-ex-candidats-secret-story-devant-tribunal

vendredi 15 octobre 2010

Terrible méprise au cimetière de Limeil-Brévannes

Quatre à cinq fois par an, Jocelyne Delardière, 59 ans, a l'habitude de quitter sa petite ville de Clermont, dans l'Oise, pour se rendre une journée dans le Val-de-Marne, au cimetière de Limeil-Brévannes, où reposent ses aïeuls. Dimanche dernier, elle se dirige vers l'allée où se trouve la tombe de ses ancêtres. Mais arrivée devant, stupeur, la tombe a disparu ! "Il n'y avait plus rien : ni plaques, ni fleurs, ni coffrages, rien, rien. Cela fait 22 ans que je viens me recueillir auprès de mes proches, j'ai eu un vrai choc", raconte-t-elle à TF1 News. "Au cimetière, on m'a dit que toutes les tombes dont les frais de concession n'étaient plus réglés depuis longtemps avaient été enlevés quelques jours plus tôt par un entrepreneur, à la demande de la mairie, et que les corps étaient en train d'être incinérés au Père Lachaise. Je leur ai répondu que j'avais payé ma concession jusqu'en 2020 et qu'il y avait forcément erreur !". Jocelyne est encore plus choquée lorsque, rendue à la police puis la gendarmerie, personne n'accepte de recevoir sa plainte pour vol de dépouilles et de sépultures "parce qu'il n'y a pas eu d'acte malveillant m'a-t-on dit". Erreur de marquage Alertés, les services de la mairie, que la gendarmerie a quand même appelé, constatent la terrible méprise et demandent en urgence au prestataire de stopper toute manipulation sur les cercueils extraits du cimetière. Coup de chance : aucun corps n'est encore parti au crématorium, affirme-t-on. "Il y a eu une erreur matérielle incontestable, explique confuse à TF1 News Sabrina Touret, Directrice générale des services de la commune. Au total, 21 tombes et 37 corps, se trouvant dans la même partie du cimetière, étaient concernés par l'opération. Celle de Mme Delardière se trouvait au milieu. Sur les documents, il était bien précisé que cette tombe ne devait pas être touchée. Ce document était doublé d'un marquage sur chaque tombe et c'est là que l'erreur a été commise puisque la tombe de Mme Delardière a été marquée à la place d'une tombe voisine. Quand l'entreprise est venue, elle n'a suivi que les marquages". "Qui me dit que ce sont bien mes proches qui sont là-dedans ? A la demande de Jocelyne Delardière, la mairie a accepté de lui montrer, mercredi, ce qu'il restait des dépouilles de sa mère, son beau-père et sa grand-mère. "Dans la petite boîte, avec mon nom marqué dessus, il y avait trois crânes et des petits os, mais qui me dit que ce sont bien mes proches qui sont là-dedans ? Et où sont passées les alliances ?, s'étonne-t-elle au passage. Je me rends bien compte que la mairie est navrée. Je crois même qu'ils seraient prêts à me construire une chapelle pour me consoler mais je ne veux pas d'une autre sépulture, pour prier pour qui, pour quoi ?" "Nous avons eu l'assurance du prestataire que la boîte contenait bien les ossements des membres de sa famille, répond Sabrina Touret. Mais nous ne laisserons pas cette dame sans réponse à ses questions. Elle ne l'a pas demandé mais s'il faut aller jusqu'à faire des tests ADN, par exemple, nous le ferons car nous sommes totalement désolés". Afin d'"appeler à la vigilance" le personnel de la ville, une procédure disciplinaire a été ouverte à l'encontre de l'agent qui a coché la mauvaise tombe. Et les services de la mairie planchent déjà sur la façon d'améliorer la procédure de contrôle pour que cela ne se reproduise pas. Que cela ne se reproduise pas : c'est exactement ce que souhaite Jocelyne
 http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/2010-10/terrible-meprise-au-cimetiere-de-limeil-brevannes-6098758.html

Une vidéo de Nagui récupérée par un parti régionaliste suisse

Mauvaise surprise pour Nagui ! Début octobre, il découvre que le parti régionaliste suisse MCG (mouvement citoyens genevois) a récupéré à des fins de propagande politique une séquence du jeu Tout le monde veut prendre sa place diffusé quotidiennement sur France 2. Après l'intervention conjointe de l'avocat de l'animateur et de la productrice Simone Harari, le MCG a finalement consenti à retirer la vidéo litigieuse de son site internet. Dans cet extrait vidéo, une candidate, travailleuse frontalière, explique à Nagui qu'elle possède un restaurant à Genève mais habite en France. Nagui l'interroge sur le but de cette organisation. "Parce que c'est moins cher d'habiter en France que d'habiter en Suisse. Je veux le beurre et l'argent du beurre. Et la crémière. Donc, voilà, je pique l'argent et je..." Éclats de rire dans le public. Nagui l'interrompt : "Pour une fois que c'est l'inverse, c'est bien." L'ambiance est à la bonne humeur. Cependant, la candidate réalise, dans un grand éclat de rire, que ses "clients" (suisses) vont être choqués. Le MCG s'incline après les premiers courriers d'avocats Elle ne croit pas si bien dire. À Genève, la séquence ne fait pas du tout rire le MCG. Le parti dont la devise est "ni gauche, ni droite, Genève d'abord" récupère donc l'extrait pour son site internet et ponctue la séquence par un panneau interpellant les électeurs genevois : "En mars 2011, je vote MCG. Et vous ?" La charte du MCG, dirigée par Éric Stauffer, dessine un programme nationaliste, donnant la priorité aux Suisses, revalorisant la police, avec pour objectif de "désamorcer l'immigration clandestine et le flux de requérants économiques." "L'utilisation de la vidéo de l'émission de Nagui constitue une violation du droit moral", indique l'avocate Fabienne Fajgenbaum qui agit pour le compte d'Effervescence, la société de production de Simone Harari. Le MCG a hésité entre retrait et maintien du clip, durant toute la semaine dernière. Les premières déclarations d'Éric Stauffer allaient dans le sens du maintien. Mais les premiers courriers d'avocats l'ont finalement dissuadé d'aller plus loin. Qu'importe puisque la vidéo a depuis fleuri sur les sites d'échange vidéo. "C'est vrai que là, nous avons moins de prise, reconnait Fabienne Fajgenbaum. De ce point de vue, l'Internet est un milieu irréel."
 http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/emmanuel-berretta/une-video-de-nagui-recuperee-par-un-parti-regionaliste-suisse-14-10-2010-1249163_52.php

jeudi 14 octobre 2010

Sihem Souid: «Le racisme est bien ancré dans la police»

Racisme, homophobie et humiliations. Un livre choc écrit par une ancienne de la Police aux frontières (PAF)... Scène d’ouverture frappante pour livre choc. Dès les premières pages de son témoignage, Sihem Souid, policière, raconte son propre viol. Après avoir franchi la porte d’un commissariat pour porter plainte, elle se bute à l’attitude de ses collègues, méprisants. «Tu n’as qu’à appeler SOS journaliste», lui balance une lieutenant avant de servir un café à son agresseur. Sihem Souid est un peu trop connue chez les bleus. A plusieurs reprises avant de se faire agresser, elle a osé briser «L’omerta dans la police», le titre de son livre (Ed du Cherche Midi). En uniforme «par vocation», elle a dénoncé les dysfonctionnements, comme l’on dit poliment. «Je me suis battu en interne. On m’a fait croire que l’on m’avait entendu mais rien n’a changé», explique-t-elle. Ecœurée, elle a donc décidé d’écrire. Au long des 265 pages, elle raconte le quotidien de la police aux frontières d’Orly. Racisme à l’encontre des passagers («Tiens, encore un avion de nègres» ), humiliation lors des contrôles d’immigration (une femme venant de Brazzaville filmée nue dans une cellule), homophobie, silence de la hiérarchie et corruption du grand patron… Un document accusateur. «Je détiens toutes les preuves et je les tiens à disposition de quiconque», explique l’ex-adjointe de sécurité, suspendue puis réintégrée grâce à la Halde. Interrogés sur son livre, les syndicats de policiers se disent «prudents», l’ancien directeur de la PAF, accusé dans le livre d’être couverts de cadeaux par les compagnies aériennes, réfléchit à porter plainte. Interview. Vos accusations sont très graves. Craignez-vous pour votre carrière? Je ne connais pas mon avenir dans la police. Ils peuvent m'accuser de violation du secret professionnel. Mais je détiens toutes les preuves et je les tiens à disposition de quiconque. Le JT de France 3, vendredi, a par exemple retrouvé la femme venant du Congo contrôlée de façon abusive à Orly. Elle leur a répété tout ce que je raconte dans le livre. Qu’on l’avait filmée toute nue, qu’on avait chanté sale nègre devant elle... Si ce livre permet d’aider les victimes, c’est déjà un combat de gagné. A Orly, peu à peu, c’est vous qui êtes devenue victime de discrimination. Au début, ça allait. Quand un policier disait: «Tiens voilà encore un avion de bougnoules.» Je lui répondais: «Eh, ho, ça va, je suis là…» «Oui mais toi tu n’es pas comme les autres», me souriait-il. En fait, je suis devenue l’Arabe de service le jour où j’ai témoigné par écrit pour dénoncer la discrimination que subissaient deux collègues homosexuelles. A partir de ce moment-là, l’institution m’a fait comprendre qu’on lavait son linge sale en famille. Et je suis devenue une traître doublée d’une sale Arabe. La pression du chiffre peut-elle favoriser de tels débordements? Oui, c’est une des raisons mais pas la seule. Parfois, les collègues n’en peuvent plus et ils font n’importe quoi. «Aujourd’hui, on en expulse 5, demain 6, après-demain 7.» Il faut en permanence rajouter un bâton à la liste, quitte à bafouer la dignité de l’homme. Mais ce n’est pas la seule raison. Le racisme est bien ancré dans la police. Un policier doit-il être plus exemplaire qu'un autre? Oui. La police doit véhiculer les valeurs de la République. A tous les niveaux. Mais même si Monsieur Hortefeux plaisantait à propos des Auvergnats , il n’a pas droit de tenir de tels propos. Ca libère la parole de certains. «Si le ministre le dit, on ne va pas nous embêter pour si peu», se disent certains. Comment voulez-vous qu’un policier soit exemplaire si son ministre ne l’est pas. Et comment voulez-vous qu’un citoyen soit exemplaire si un policier ne l’est pas? Pourquoi la hiérarchie reste-t-elle silencieuse? La hiérarchie est au courant mais ils n’interviennent pas parce que ça donnerait une très mauvaise image de la Police. Et quand le ministère de l’intérieur est au courant, que fait-il ? Et bien il s’en prend à la hiérarchie. Alors, nos chefs n’ont aucun intérêt à parler. Comment pourrait-on améliorer les choses? Je demande qu’un comité d’éthique soit créé. Un comité sans policier, sans membre nommé par le gouvernement, mais constitué de juristes avec par exemple un juge de Cour de Cassation à sa tête.
 http://www.20minutes.fr/article/608427/societe-sihem-souid-le-racisme-bien-ancre-police

Un cadre municipal au cœur d’un scandale

Alors que Mantes-la-Jolie s’est engagé dans une politique de rigueur budgétaire, voilà une facture qui passe mal. Un directeur général adjoint de la mairie, ancien bras droit du maire, a fait réaliser, entre 2008 et 2010, pour plusieurs dizaines de milliers d’euros de travaux dans son logement de fonction, le tout au frais de la municipalité. Située rue des Ecoles, près des bords de Seine, cette maison à l’aspect banal a coûté 70000 € en travaux, selon la mairie. L’opposition évoque, elle, un montant de presque 120000 €. Selon plusieurs sources, ces chiffres ont fait tousser parmi les hauts fonctionnaires de la mairie. L’addition révèle des travaux de peinture, réalisés pour 13600 €, ou la couverture de la maison, refaite pour près de 20000 €. Une cloison a été abattue pour agrandir une chambre. On note aussi des travaux dans la salle de bains, pour près de 3000 €, ou la pose d’une nouvelle cuisine, pour près de 5000 €. La mairie ne voit rien de choquant dans cette facture car cette maison, évaluée aujourd’hui à 360000 €, avait besoin d’une sérieuse rénovation : « Il ne s’agit pas d’un caprice, rétorque le maire (UMP), Michel Vialay. Tout cela était justifié. Pour la cuisine, par exemple, certains embarquent tout le matériel quand ils partent. Il est donc nécessaire d’en installer une nouvelle. » « Il y avait des infiltrations, des problèmes de fuites… Il était logique de réaliser ces travaux. Il n’y a vraiment pas matière à polémique », abonde un proche de l’édile. Pourtant, selon ceux qui l’ont déjà visité, ce pavillon ne présentait aucun défaut majeur. Une rénovation avait été lancée en 2000 pour près de 60000 €, et le précédent locataire, parti en 2008, n’avait jamais estimé nécessaire de réclamer de travaux. Selon Guillaume Quévarec, conseiller municipal (PS), cela confirme bien « des travaux de complaisance ». « C’est scandaleux, à l’heure où les Mantais et les employés municipaux doivent se serrer la ceinture. » Le fonctionnaire, occupant de la maison, est, lui, aujourd’hui, officiellement en « formation ». http://www.leparisien.fr/yvelines-78/un-cadre-municipal-au-coeur-d-un-scandale-14-10-2010-1108009.php

mercredi 13 octobre 2010

Agression d’un journaliste de Canal+ par les CRS

Dans une vidéo postée cette nuit sur Dailymotion, l’Agence Moas Press, qui se présente comme un collectif de journalistes indépendants, prouve que Thierry Vincent, reporter pour Canal +, a été victime de violences de la part des forces de l’ordre hier, après la manifestation contre la réforme des retraites, place de la Bastille à Paris. “La scène s’est déroulée mardi vers 19h30/20h alors que la majorité des manifestants s’étaient dispersés. Il y avait à peu près 300 personnes réunies autour d’un feu de joie, beaucoup d’étudiants notamment. La contestation était totalement pacifique”, explique Hugo Hayat, le journaliste qui a réussi à filmer la scène. Ce même journaliste précise : “Beaucoup de photographes et d’étudiants ont subi la même chose, j’ai même vu une femme et sa fille être victimes de violences policières (…) Ce n’était pas du maintien de l’ordre, c’était du “rentre chez toi”. On remarquera sur la vidéo que le journaliste a été matraqué alors qu’il brandissait sa carte de presse. Interrogé par Le Post, il raconte : “Je suis souvent allé dans des manifs violentes dans le cadre de mon métier, mais je n’avais jamais vécu ça. D’habitude, les CRS nous laissent passer, au pire ils nous demandent de nous mettre sur le bord. Je pensais que la carte de presse était censée protéger les journalistes. Car je répète, je n’étais pas du côté des manifestants”. Celui-ci ne donnera pas suite à l’affaire malgré une douleur aux genoux, il déclare avant tout “avoir été choqué par la violence des faits”. http://teleobs.nouvelobs.com/articles/agression-d%E2%80%99un-journaliste-de-canal-par-les-crs

 
Un journaliste de Canal+ matraqué par les CRS à Paris
envoyé par TELEOBS. - L'actualité du moment en vidéo.

Pédophilie/Belgique: l'enquête relancée

La plus haute juridiction belge a potentiellement relancé aujourd'hui une enquête ouverte pour savoir si l'Eglise catholique a cherché à étouffer des scandales de pédophilie en son sein, en annulant une décision ayant invalidé des perquisitions spectaculaires. La Cour de Cassation a cassé deux arrêts rendus en août et en septembre par une autre juridiction, la chambre des mises en accusation qui contrôle le travail des juges d'instruction, en lui demandant de réexaminer le dossier dans de nouvelles conditions. La Cour a reproché à la chambre d'avoir refusé d'entendre les parties civiles avant de prendre sa décision. Les avocats des parties civiles sont à l'origine du recours devant la plus haute juridiction. Au centre de la controverse: des saisies effectuées le 24 juin sur ordre du juge d'instruction en charge de l'enquête au siège de l'Eglise belge, l'archidiocèse de Malines, au domicile de l'ancien primat de Belgique, le cardinal Godfried Danneels, ainsi que dans les locaux d'une commission chargée de recueillir les plaintes de victimes. L'archevêché et le cardinal Danneels avaient demandé que ces perquisitions et tous les dossiers saisis à cette occasion soient frappés de nullité, obtenant gain de cause: la chambre des mises en accusations avait estimé que le magistrat avait outrepassé ses prérogatives. Le juge incriminé avait dû rendre tous les documents saisis. Le 24 juin, l'opération de police qu'il avait diligentée avait fait sensation. Le juge avait choisi de viser au coeur de l'Eglise, allant jusqu'à faire forer les tombes de deux anciens primats de Belgique dans la cathédrale de Malines pour voir si des dossiers secrets n'y étaient pas dissimulés. Les policiers avaient perquisitionné le palais épiscopal au moment où s'y déroulait une réunion des évêques belges et en présence du nonce apostolique, représentant du Vatican. A la recherche de documents, notamment de courriers échangés par des victimes présumées de prêtres pédophiles et les autorités catholiques, ils avaient confisqué les téléphones des évêques belges et les avaient empêchés de quitter les lieux pendant plusieurs heures. Cette opération avait suscité l'indignation du Vatican.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/12/97001-20101012FILWWW00579-pedophiliebelgique-l-enquete-relancee.php

mardi 12 octobre 2010

Polémique : des milliers d'élèves privés de cantine

Ils préféreraient manger à la cantine, « avec les copains et les copines », comme le chantait Carlos. Mais ils n’y ont pas accès. Plusieurs milliers d’enfants se retrouvent, en effet, exclus des restaurants scolaires depuis la rentrée faute de places suffisantes pour les accueillir. Plus que jamais, ça bouchonne dans les selfs des écoles qui nourrissent quotidiennement 6 millions de demi-pensionnaires et, dans une moindre mesure, les collèges et lycées de l’Hexagone. C’est dans les grandes villes et leurs banlieues que les privés de « cantoche » sont les plus nombreux. A Lyon, par exemple, les cantines des écoles servaient il y a quatre ans 7 500 petits gourmands. Mais la crise a fait exploser les demandes au point qu’en 2009 le nombre d’inscriptions est passé brutalement à 19 000 et, en cette rentrée 2010, à 19 700, majoritairement en maternelle. Résultat : les cantines ne sont plus en mesure de satisfaire tout le monde et, en septembre, pour la première fois, quelque 300 enfants se sont vu refuser leur inscription. Déjà des recours en justice A Paris, ce ne sont pas seulement les maternelles qui sont concernées par le phénomène, mais aussi les collèges. « Jugeant ma fille assez grande pour manger seule à 13 ans et comme nous habitons près de l’établissement, la direction nous a indiqué qu’elle ne pourrait aller à la cantine que deux fois par semaine », s’indigne Coralie, qui réside dans l’est de la capitale. Face à l’afflux de candidats aux plateaux-repas, de plus en plus de communes décident d’établir des critères d’accès. En Seine-Saint-Denis, par exemple, on privilégie les enfants dont les deux parents travaillent, ceux qui vivent dans une famille monoparentale dont l’adulte a un travail et, parfois, ceux dont les parents sont en recherche d’emploi. A Lyon, la ville a choisi de donner la priorité aux critères sociaux, c’est-à-dire aux couples au chômage, aux familles monoparentales et aux quotients familiaux les plus bas. Ces catégories passent ainsi devant les foyers dont le père et la mère travaillent. En décidant de restreindre son accès aux cantines, Lyon, comme de nombreuses autres communes de France, s’expose à des recours devant la justice. « Les parents d’élèves évincés qui portent l’affaire devant le tribunal administratif sortent gagnants à tous les coups », reconnaît Christophe Hébert, président de l’Association nationale des directeurs de la restauration municipale. Ces dernières années, au nom du principe d’égalité des usagers devant le service public, les juges ont donné tort à Béziers (Hérault), Versailles (Yvelines) ou Oullins (Rhône). La liste pourrait s’allonger ces prochaines semaines. Pour faire face aux engorgements, les collectivités n’ont d’autres solutions que d’agrandir leurs cantines, en construire de nouvelles. Ou d’opter pour un deuxième service de coquillettes ou de hachis parmentier.
 http://www.leparisien.fr/laparisienne/maman/polemique-des-milliers-d-eleves-prives-de-cantine-11-10-2010-1104323.php

Marseille : les patrons ironisent sur le métier de grutier

«Congés: 8 semaines/an, horaires: 18 H/semaine, rémunération: 4000 euros bruts/mois, emploi garanti à vie» : travailler comme grutier sur le port de Marseille serait un poste de rêve. Voilà le contenu d'une page de publicité très ironique publiée lundi dans le journal Les Echos par le collectif «Touche pas à mon port» qui regroupe le patronat local, des associations et des salariés. Sur fond d'une photo d'île paradisiaque, la page détaille les avantages à être grutier à Marseille. Une façon de fustiger les privilèges de ce métier par rapport aux autres salariés du port de Marseille. Pour ce collectif «Touche pas à mon port» qui sera lancé officiellement ce lundi matin à Marseille par l'Union pour les entreprises des Bouches-du-Rhône (UPE13), les grutiers sont responsables des mouvements de grève contre la réforme des retraites et la réforme portuaire qui paralyse le port plusieurs jours. Il «exige une reprise immédiate et durable des activités pétrole, fret et croisière, et une application urgente de la réforme portuaire». Le collectif a compilé les «preuves» des conditions de travail des grutiers sur leur site Internet (www.collectifport.com). «Stigmatiser une lutte exemplaire» Pour l'union départementale de la CGT des Bouches-du-Rhône, cette publicité n'est que «mensonges». «Le Medef et l'Upe-13 (Union pour les entreprises des Bouches-du-Rhône) cherchent à stigmatiser une lutte exemplaire contre la réforme des retraites et la réforme portuaire, estime Eric Chenais, secrétaire départemental de l'UD-CGT. Les grutiers travaillent en trois huit, six jours sur sept et gagne 2100 euros net par mois». «L'idée était de casser les non-dits, rétorque-t-on à l'union pour les entreprises (UPE13) des Bouches-du-Rhône, qui appartient au collectif «Touche pas à mon port». La grève sur le port de Marseille est le fait de quelques privilégiés qui défendent leurs intérêts propres alors que les 3000 entreprises qui sont liées de près ou de loin à l'activité du port sont pénalisées». «Ce n’est pas de la provocation, renchérit Laurence Parisot, la présidente du Medef, sur France Info. C’est une façon de dire : Attention, le port de Marseille est en danger». Plus de 50 navires bloqués Plusieurs mouvements de grève affectent actuellement le fonctionnement du port de Marseille-Fos. Plus de 50 navires sont actuellement bloqués dans les rades de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) et de Marseille du fait d'une grève des terminaux pétroliers à l'appel de la CGT, qui proteste contre la création d'une filiale pour gérer ces terminaux. Un autre mouvement à l'appel de la fédération nationale CGT des ports et docks afin de réclamer une cessation anticipée d'activité au titre de la pénibilité se matérialise par 48 heures de grève par semaine menées le week-end. Ce week-end, seules les croisières ont fonctionné normalement.
http://www.leparisien.fr/marseille-13000/marseille-les-patrons-ironisent-sur-le-metier-de-grutier-11-10-2010-1104961.php

lundi 11 octobre 2010

Les médias s'emparent du scandale halal

«Les dessous du business halal», une enquête diffusée ce lundi soir à 22h40 sur Canal+... Un «halalgate» serait sur le point ­d'exploser. L'expression est signée Fateh Kimouche. Fondateur de l'influent blog al-kanz.org, il offre depuis 2006 des informations sur le marché des consommateurs musulmans. Objet du scandale: plus de la moitié des produits proposés dans le commerce n'auraient de halal que le nom, et ne seraient en rien préparés selon les règles rituelles. C'est ce que montre, avec moult images et témoignages éloquents, «Les dessous du business halal», enquête signée Feurat Alani et Florent Chevolleau, diffusée ce lundi soir à 22h40 sur Canal+. Un marché de plus en plus médiatisé «J'ai rarement trouvé autant d'éléments confondants au cours d'une enquête », explique Florent Chevolleau. « Ce reportage peut faire l'effet d'une bombe, affirme Fateh Kimouche. Aujourd'hui, les journalistes ont compris qu'on avait affaire à un panier de crabes.» Aujourd'hui, mais pourquoi pas avant? «Il y a une vraie crainte à la télé d'aborder ce qui touche à la religion, et aux musulmans en particulier. On a peur que cela stigmatise», avance Jean-Charles Doria. Journaliste de l'agence Tony Comiti, il avait enquêté sur le thème en début d'année, mais son reportage, mettant notamment en cause les produits de KFC, n'avait pas été diffusé. Autre explication, «avant, le marché du halal n'était pas médiatisé, note Florent Chevolleau. La première publicité grand public date de l'an dernier, les campagnes d'affichage de cette année.» Fateh Kimouche confirme. Dans la revue de presse qu'il tient sur son blog, il a d'ailleurs observé une évolution. «Pendant le ramadan 2009, il commence à y avoir beaucoup d'articles sur le halal, mais ils parlent de l'importance du marché, de son dynamisme. En 2010, les journalistes ont cherché d'autres angles, et se sont penchés sur les problèmes de certification.» France 24 y a par exemple consacré une émission cet été. Pour l'instant, les industriels ou associations de certification, responsables des arnaques, refusent de répondre aux journalistes. Peut-être l'enquête de ce lundi soir les incitera-t-elle à parler davantage. http://www.20minutes.fr/article/607343/media-les-medias-emparent-scandale-halal

Salaires dans les ministères : tout le monde ne connaît pas la crise

C'est la crise, le déficit explose. Mais non, soyez rassurés : nous avons maintenant la rigueur budgétaire. Et l'Etat s'est engagé à réduire et rationaliser ses dépenses (donc les nôtres). 
 Mais pas pour tout le monde… René Dosière, député apparenté socialiste et spécialiste de finances publiques, est allé décortiquer les comptes des ministères… et ses découvertes sont pour le moins étonnantes. Baroin paye mieux que Kouchner et Fillon Vous voulez un poste dans un cabinet ministériel, choisissez donc celui de François Baroin. En effet, le ministère du Budget paye en moyenne mieux ses collaborateurs (15.117 € par mois de moyenne pour les trois plus gros salaires) que le cabinet du Premier ministre (14.086 € par mois) ou le ministère de l'Economie (13.948 € par mois tout de même). Pas tous logés à la même enseigne Ainsi, la moyenne des trois plus gros salaires est de 11.221 € par mois pour les anciens combattants… Alors qu'elle n'est "que" de 6.995 € par mois aux Affaires européennes. Pas de grille de salaire Les collaborateurs de ministres ne sont en effet pas soumis à une "grille de salaire". C'est donc, comme le note i>télé "en fonction de leur parcours, et selon la difficulté qu'ont eu leur supérieurs à les débaucher" qu'ils sont rémunérés. (Images : I>Télé) Préconisation de René Dosière: une grille de salaire, et un plafond à ne pas dépasser. Il serait peut-être temps non ?
 http://www.lepost.fr/article/2010/10/10/2257812_salaires-dans-les-ministeres-tout-le-monde-ne-connait-pas-la-crise.html#xtor=AL-235

dimanche 10 octobre 2010

L'enlèvement du prince Harry : le docu-fiction qui fait scandale

Ceci n'est pas une brève d'actualité mais le synopsis d'un docu-fiction britannique mettant en scène l'enlèvement et la séquestration du second fils du prince Charles, incarné à l'écran par Sebastien Reid. Il sera diffusé le 21 octobre sur Channel 4... et c'est un véritable scandale outre-Manche ! Pourtant, le scénario de "L'Enlèvement du prince Harry" tient la route : c'est même l'hypothèse qui explique les circonstances du retrait du prince Harry de la campagne militaire en Afghanistan (à laquelle il participa secrètement en 2008 dans la province d'Helmand). Rappelez-vous : le jeune prince avait dû rentrer précipitamment au Royaume-Uni après que sa présence sur le sol afghan eut été ébruitée dans les médias américains. La crainte était simple : que se passerait-il si les Talibans parvenaient à kidnapper le prince Harry ? Eh bien ce film essaye de répondre à la question, mais la mise en scène de sa captivité et de sa séquestration tandis qu'on s'affaire sur le terrain diplomatique à obtenir sa libération n'est pas du goût des Britanniques. Car certaines scènes sont jugées choquantes, comme celle où le prince Harry, forcé de lire un communiqué de ses ravisseurs, a une arme non chargée braquée sur la tempe et où son tortionnaire presse la détente... Pour sa défense, Channel 4 précise que le risque d'enlèvement existait bien avant le documentaire, et rappelle d'ailleurs à ce propos le surnom dont avait hérité le prince Harry en Afghanistan : "Bullet Magnet"... Ce qui signifie : "l'aimant à balles".

http://www.keek.fr/article/1276-l-enlevement-du-prince-harry-un-scandale

samedi 9 octobre 2010

La campagne pour le climat qui fait scandale

Une série de spots réalisés dans le cadre de la campagne contre le réchauffement climatique a déclenché un tollé sur internet conduisant à leur retrait. Cette série de spots met en scène des responsables (une enseignante, un employeur, un entraîneur) demandant à un groupe de personne de faire des efforts pour améliorer l'environnement et faisant exploser ceux qui refusent. Ces spots, dans lesquels apparaissent plusieurs stars dont David Ginola et Gillian Anderson, ont été, à l'origine, réalisés dans le cadre de la campagne "10:10" militant pour une réduction de 10% des émissions de carbone dans le monde. Devant le tollé déclenché par sa mise en ligne sur internet, les principaux sponsors, dont Sony, ont annoncé leur retrait de la campagne et les vidéos ont été retirées du site officiel.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/vu-sur-le-web/20101007.OBS0964/vu-sur-le-web-la-campagne-pour-le-climat-qui-fait-scandale.html

La campagne pour le climat qui fait scandale
envoyé par Nouvelobs. - L'info video en direct.

vendredi 8 octobre 2010

Douze jolies filles posent nues pour les 58 ans de Poutine

Brunes, rousses, blondes, en petite culotte sage ou en guêpières affriolantes, Vladimir Poutine a l'embarras du choix. Douze jeunes femmes dénudées rien que pour lui, dans un calendrier destiné à fêter... ses 58 ans. Pour son anniversaire, l'actuel Premier ministre russe est très gâté ! Les douze jeunes moscovites, étudiantes dans une école de journalisme, n'ont pas vraiment fait dans la dentelle, laissant chacune un message très personnel pour souhaiter l'anniversaire de leur ancien président. Mademoiselle Mars, la blonde affublée d'une dentelle noire, remporte aisément la palme du slogan du plus mauvais goût : «Vous avez maîtrisé les feux de forêt mais moi, je brûle encore». Imaginé par Maxim Perline, producteur sur la chaîne patriotique Russia.ru, et par l'éditeur Vladimir Tabak, le «cadeau», tiré à 50 000 exemplaires, sera mis en vente dans les grandes surfaces Auchan, pour 260 roubles (6,5 euros). Les mannequins auraient posé gratuitement, «parce que ce sont des filles qui ont une opinion sur la politique», prétend le concepteur du calendrier.
http://www.leparisien.fr/international/douze-jolies-filles-posent-nues-pour-les-58-ans-de-poutine-07-10-2010-1099703.php

Cité de l'Immigration : 500 sans-papiers

Quelque 500 salariés sans-papiers ont entamé hier matin l'occupation de la Cité nationale de l'histoire de l'Immigration à Paris, pour demander l'application des dispositions sur la régularisation par le travail, a-t-on appris de sources concordantes. "On est 500 depuis ce matin à la Cité de l'Immigration", a affirmé à l'AFP Raymond Chauveau, coordinateur pour le syndicat CGT des grèves menées en 2008 et 2009 des salariés sans-papiers. Ce chiffre a été confirmé par la préfecture de police de Paris. "Il y a depuis juin un texte qui permet de régulariser tous les sans-papiers, il permet des avancées, mais les grévistes sont exclus de sa mise en oeuvre. Nous demandons au gouvernement de respecter ses engagements et de délivrer sans attendre des récépissés aux 6.804 grévistes dont il a la liste", a expliqué M. Chauveau. Un accord avait été trouvé le 18 juin avec le ministère de l'Immigration et la Direction générale du Travail pour faciliter la régularisation par le travail, notamment des intérimaires et employés à domicile. L'accord, arraché après huit mois de grèves et occupations d'entreprises, devait aussi éviter les différences de traitement entre préfectures. Il fixe les critères d'application de la loi de novembre 2007 sur l'immigration, valables pour un dépôt de dossier jusqu'en mars 2011. Mais le 30 septembre, une lettre du ministère de l'Immigration autorisant les salariés sans papiers ayant fait grève à rester en France sans être inquiétés a expiré et la CGT estime que "ça n'avance pas". L'accord a débouché sur 58 autorisations provisoires de séjour pour 1.800 dossiers déposés. Le ministère a fait valoir auprès de l'AFP que "bon nombre de dossiers déposés sont incomplets". Ouverte en 2007, la Cité nationale de l'Histoire de l'Immigration est située au Palais de la Porte Dorée, dans l'ancien ministère des Colonies. Elle a pour vocation de faire connaître au public l'apport de l'immigration en France.
 http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/07/97001-20101007FILWWW00601-cite-de-l-immigration-500-sans-papiers.php

jeudi 7 octobre 2010

Bussereau accusé d'avoir voyagé aux frais de la République

Selon le Canard Enchaîné, le secrétaire d'Etat a effectué plusieurs trajets personnels à bord d'un avion de la République pour un coût estimé à 10.000 euros. Dominique Bussereau, secrétaire d'Etat aux transports, a, selon le Canard enchainé paru mercredi 6 octobre, pris un avion aux frais de la République à destination de Lausanne pour y retrouver sa fille. La jeune fille qui poursuit actuellement ses études à l'Ecole hôtelière de Lausanne (EHL) fêtait le 30 septembre dernier son anniversaire. Le secrétaire d'Etat, qui a par ailleurs annoncé son intention de quitter le gouvernement, a assuré au journal satirique avoir participé sur place à l'inauguration d'une "chaire d'innovation". Un membre de la direction de l'EHL, affirme de son côté que le ministre "s'est imposé" à cette réception. Après avoir quitté la Suisse, l'avion a ensuite rejoint Clermont-Ferrand où l'intéressé déclare avoir "travaillé", avant de rallier Royan. Toujours selon le Canard Enchaîné, ce voyage aurait couté la modique somme de 10.000 euros. Nicolas Sarkozy, en juin dernier, avait annoncé dans une lettre adressée à François Fillon le chef de l'Etat que les ministres paieraient leurs frais privés "sur leurs deniers personnels" et qu'ils encourraient des "sanctions" en cas d'abus.
 http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/politique/20101006.OBS0882/bussereau-accuse-d-avoir-voyage-aux-frais-de-la-republique.html

mercredi 6 octobre 2010

Plainte pour discrimination - Mohamed devait s'appeler Alexandre pour répondre au téléphone

Un lycéen prénommé Mohamed, en stage dans la société de livraison Maximo à Tournes (Ardennes), a porté plainte pour discrimination contre la direction qui lui demandait de changer son prénom en Alexandre auprès des clients, a-t-on appris mardi auprès de son avocat. « Le directeur auprès duquel je me suis plaint m'a remercié comme si j'étais en tord. Ma dignité a été rabaissée », a indiqué le jeune homme de 19 ans, en terminale « comptabilité » au lycée professionnel Etion de Charleville-Mézières. Il devait effectuer un stage d'un mois en tant que commercial dans la société de livraison d'alimentation à domicile. Son travail consistait à téléphoner à une liste de clients pour leur proposer des promotions. « J'avais préparé mon argumentaire ainsi : 'Service clientèle, bonjour. Mohamed à l'appareil', quand le directeur adjoint est venu vers moi pour me dire : 'Mohamed, ce n'est pas courant. Tu vas t'appeller Alexandre, ça passe mieux' », a expliqué le lycéen. « Ca m'a choqué de la part d'un cadre, je suis français, né en France et je veux vivre avec mon vrai prénom comme tout le monde », a remarqué le jeune homme. Pour Xavier Médeau, son avocat, « on est en plein préjugé et en plein délire commercial, mais une telle atteinte aux droits fondamentaux ne peut être justifiée par des intérêts économiques ». L'avocat a rappelé que les faits constituent un délit pénal en évoquant un arrêt de la Cour de Cassation du 10 novembre 2009, qui stipule « que le fait de demander à un salarié de changer son prénom d'origine étrangère pour un prénom d'origine française est une atteinte à ses droits et une discrimination », a-t-il précisé. Le directeur de l'entreprise ardennaise n'a pas souhaité s'exprimer.
 http://www.francesoir.fr/faits-divers-social/plainte-pour-discrimination-mohamed-devait-sappeler-alexandre-pour-repondre-au-telephone.33395

Les taxes foncières explosent

L'Union nationale de la propriété immobilière (Unpi), qui regroupe les propriétaires-bailleurs, a dénoncé mardi une « explosion » du montant des taxes foncières entre 2004 et 2009, notamment à Paris (+65,49%) mais aussi à Marseille (+45,11%) et Rennes (+30,19%). En 2009, les revenus de cette taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB), payée par les propriétaires de biens immobiliers, se sont élevés à 21,8 milliards d'euros, juste derrière la taxe professionnelle (30,3 milliards), selon la 4e édition de l'Observatoire des taxes foncières publié par l'UNPI. Les hausses les moins fortes se situent à Pau (+13,14%), Bordeaux (15,91%), Orléans (16,92%) et Angers (17,11%). Fortes disparités entre les plus grandes villes françaises Le montant de la taxe foncière est calculé sur la base de la valeur locative du bien sur laquelle sont perçues des parts régionale, départementale et municipale ainsi que, lorsqu'elles existent, des parts pour les communautés de communes et d'agglomération. Par région, c'est le Languedoc-Roussillon qui a connu, entre 2004 et 2009, la hausse la plus importante de son taux d'imposition (+90,59%). Six autre régions enregistrent une hausse de plus de 40% de leur taux : Guadeloupe (+78,08%), Auvergne (+70,97%), Bourgogne (60,09%), Provence-Alpes-Côte d'Azur (+59,46%), Ile-de-France (+45,98%) et Lorraine (+40,72%). Seuls les taux de la Corse et de la Martinique sont restés inchangés au cours de ces 6 dernières années. La Guyane est le département qui possédait le plus fort d'imposition en 2009 (25,98%) suivi du Gers (23,31%), de l'Aude (22,47%), du Tarn (20,42%) et du Tarn-et-Garonne (20,36%). Au niveau départemental, Paris, qui a le double statut de ville et département, bénéficie du taux le plus faible (3%) suivi des Yvelines (4,60%) et des Hauts-de-Seine (4,93%). Parmi les 50 plus grandes villes françaises, on relève des disparités très fortes dans les taux entre Grenoble (36,73%) et Courbevoie (Hauts-de-Seine, 4,62%) en passant par Nice (23,12%), Marseille (21,92%), Lyon (17,17%) et Toulouse (16,93%) et Paris (7,75%). http://www.francesoir.fr/impots/les-taxes-foncieres-explosent-les-proprietaires-bailleurs-denoncent.33275

mardi 5 octobre 2010

Elle trouve un travail mais son fils est tout de même viré de la crèche

Après un an et demi de chômage, Aurélie, 30 ans, a repris le travail ce matin. Un soulagement ? Pas réellement. La place en crèche de son fils cadet, Cyprien, 13 mois, lui a été retirée vendredi sous prétexte qu’elle avait mis trop de temps à décrocher un emploi. Résultat : la jeune femme se retrouve aujourd’hui avec un poste à temps plein et son bébé sur les bras. « Je suis complètement dépitée. La mairie et la crèche ne font preuve d’aucune solidarité », déplore cette habitante de Noisy-le-Roi, dans les Yvelines. Un CDD miraculeux Les mésaventures d’Aurélie ont débuté mi-septembre. Le jour où Cyprien fait sa rentrée en crèche, la maman est convoquée par la directrice. Celle-ci lui pose un ultimatum : si la jeune femme ne présente pas de certificat de travail avant la fin du mois, l’enfant sera viré de la crèche. Jeudi dernier, jour de l’échéance, Aurélie parvient miraculeusement à décrocher un CDD. Mais lorsqu’elle dépose son fils – et son justificatif d’embauche – le lendemain, la directrice de l’établissement ne veut rien entendre. « Nous avions prévenu Aurélie L. le 17 septembre qu’elle perdrait sa place à la fin du mois. Nous ne pouvions pas attendre indéfiniment. Elle a apporté son certificat de travail le 1er octobre, c’était trop tard. La place avait déjà été attribuée à une autre famille », explique Annie Sassier, adjointe au maire, chargée de la petite enfance. Un dénouement devant la justice ? L’après-midi même, Aurélie et son conjoint ont été reçus par le maire. « Il nous a proposé de placer Cyprien chez une assistante maternelle, mais les tarifs ne sont pas les mêmes, précise Aurélie. Il faut compter 350 € par mois pour une place en crèche, contre 800 € chez une assistante maternelle. » Et surtout, la mère de famille ne comprend pas pourquoi son fils devrait céder sa place à un autre enfant. « Le règlement intérieur de la crèche précise que les couples dont les deux parents travaillent sont prioritaires. La mairie a récemment reconnu qu’elle n’aurait pas dû accepter Cyprien en mai dernier, alors que j’étais au chômage. Mais aujourd’hui, la donne a changé : nous avons tous deux un travail à temps plein, alors je ne vois pas pourquoi ils ne gardent pas Cyprien », s’insurge la Noiséenne. En attendant le dénouement de la situation, Aurélie a confié son bébé à ses parents installés en province. Mais elle ne compte pas en rester là. « Je veux alerter l’opinion sur cette histoire et je n’hésiterai pas à me tourner vers des moyens judiciaires s’il le faut. Cela ne me fait pas peur. » Appel à témoignage : Si vous aussi, votre histoire de garde d'enfants mérite d'être racontée. Vous pouvez réagir dans les commentaires de cet article ou nous écrire à webmail@francesoir.fr
 http://www.francesoir.fr/societe-emploi-sante/elle-trouve-un-travail-son-fils-quand-meme-vire-de-la-creche.33205

Domenech réclame des indemnités de licenciement

Une prise de contact a eu lieu jeudi dernier entre les avocats de la Fédération française de football et ceux de Raymond Domenech. « Nous avons signifié aux représentants de M. Domenech que nous étions en charge du dossier », confirme Yves Wehrli, le conseil de la FFF. Quel est le véritable but de cette approche? Négocier à l’amiable, très vraisemblablement, un accord financier entre les deux parties. Licencié pour faute grave depuis le 3 septembre, l’ancien sélectionneur envisage d’aller devant le conseil de prud’hommes pour obtenir des indemnités. A moins que, entre-temps, une solution soit trouvée…

 http://www.leparisien.fr/sports/equipe-france-football/domenech-reclame-des-indemnites-de-licenciement-04-10-2010-1094272.php

Bettencourt: L'influence avérée?

Des documents saisis lors d'une perquisition, début septembre, au domicile de Liliane Bettencourt prouvent que la milliardaire était sous l'influence de son entourage. Sous forme d'aide-mémoires, ils indiquent à l'héritière de L'Oréal les réponses qu'elle doit donner aux autorités judiciaires. C'est l'une des questions clefs de l'affaire Bettencourt. L'héritière de L'Oréal est-elle sous influence? Si, jusqu'à présent, aucun élément ne confirmait réellement cette hypothèse, des documents saisis lors d'une perquisition chez la milliardaire par la Brigade financière début septembre semblent aller dans ce sens. Révélés lundi par RTL, Le Monde et le site du Point , ils seraient en fait des "aide-mémoires", une sorte de leçon que Liliane Bettencourt devait apprendre par cœur en vue de possibles auditions par la police et la justice. L'ensemble de ces investigations, qui représentent pas moins de 700 pages de procès verbaux et de relevés d'écoute, ont été remis, le 30 septembre dernier, à la juge Isabelle Prévost-Deprez dans le volet "abus de faiblesse" du dossier. Cette série de documents prouvent que la milliardaire était, dès le début des investigations, bien entourée et que son entourage – l'auteur de ces "aide-mémoires" n'est pas encore identifié – lui soufflait les réponses à donner dans le cadre de l'enquête. Ainsi, trois réunions, qui ont eu lieu les 6 et 8 février et le 15 avril 2008, étaient censées préparer l'audition de Liliane Bettencourt par le procureur de Nanterre, Philippe Courroye, en juin 2008. Une audition qui faisait suite au dépôt de plainte, le 19 décembre 2007, par la fille de l'héritière de L'Oréal, Françoise Bettencourt-Meyers, contre le photographe François-Marie Banier. Elle l'accuse d'avoir abusé de la faiblesse de sa mère pour lui soutirer pas moins d'un milliard d'euros. Des "éléments de langage" A l'époque, plusieurs "éléments de langage" ont été suggérés à Liliane Bettencourt, explique Le Monde. Et tous les volets de l'affaire y passent. Concernant sa relation avec sa fille, la milliardaire doit assurer devant les autorités judiciaires que "le problème est avant tout une question de jalousie". "Cette jalousie n'est pas justifiée. Mme Bettencourt regrette que sa fille ne comprenne pas que son amitié pour M. Banier n'enlève rien à son affection pour sa fille. Ils ne sont pas en concurrence", peut-on encore lire dans les documents perquisitionnés. La relation de l'héritière avec François-Marie Banier est également justifiée: "M. Banier est à la fois un ami, dont la présence lui est précieuse, une ouverture sur le monde artistique, et un artiste vis-à-vis de qui elle joue un rôle de mécène". Quant à son état de santé, là encore, l'aide-mémoire est précis. "J'ai eu des problèmes physiques mais ils n'ont jamais altéré mes facultés intellectuelles", est censée répondre Liliane Bettencourt. Ce qu'elle fera à maintes reprises devant les policiers mais aussi aux médias. Pourtant, les notes lui rappellent les dates de naissance de sa fille et de ses petits-enfants. Une note pour la Chancellerie Si certaines répliques indiquées dans les documents saisis apparaissent davantage comme des orientations, d'autres font état de véritables mensonges. Sur l'existence de comptes à l'étranger, la milliardaire devait répondre par la négative, alors que les enquêteurs ont, depuis, découvert qu'elle possédait au moins deux comptes en Suisse. Même principe pour l'île d'Arros. Là, Liliane Bettencourt doit déclarer qu'elle n'est que locataire, bien qu'elle en soit la propriétaire. "On lui apprend à mentir puisqu'on met la question et, entre parenthèses, la réponse qu'elle doit faire", a rapidement réagi lundi l'avocat de Françoise Bettencourt-Meyers, Me Olivier Metzner, sur le site du Point. Et d'ajouter: "Cela constitue en droit une subornation de témoins." Mais un autre document risque d'attiser une nouvelle fois la polémique. Ce dernier, également saisi à l'hôtel particulier de Liliane Bettencourt, précise qu'une note est en préparation pour le cabinet du ministre de la Justice – Rachida Dati, à l'époque – "de façon à ce qu'il puisse nous dire où en sont les choses, quel est l'état d'esprit du juge et quelle est la position du parquet". Rien n'indique si elle a été ou non transmise à l'intéressée.
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