lundi 28 février 2011

Brigitte Bardot condamne "Top chef"

La science est trop sérieuse pour ne pas être prise avec le sourire. La chronique de Frédéric Lewino, journaliste au Point. J'adore l'émission Top chef diffusée le lundi soir sur M6. Chaque semaine, de jeunes chefs s'affrontent au cours d'épreuves culinaires réjouissantes. Les producteurs de l'émission ne manquent pas d'imagination pour concocter des épreuves originales avec des produits inédits. Lundi dernier, à peine avais-je éteint mon téléviseur après l'élimination de David, le prof de cuisine, que le téléphone sonne. C'est mon amie Julie, grande militante écologiste devant l'Éternel, spécialiste des océans. "C'est scandaleux. C'est horrible. As-tu vu la bande-annonce de la prochaine émission ?" Non. Cette fois, qu'a-t-elle encore bien pu trouver pour se révolter ? La réponse fuse : "On voit la candidate Fanny en train de tuer à coups de gourdin une anguille vivante pour la cuisiner. C'est d'une cruauté rare. Et puis, n'as-tu pas écrit récemment que l'anguille est une espèce en rapide déclin ? Bouge-toi !" Merde, elle a réussi à gâcher mon programme ! Je fais un tour sur le site de M6. Effectivement, la scène est cruelle, surtout en voyant la chef-jurée Ghislaine Arabian rire de bon coeur à ce spectacle lamentable. C'est qu'ils arriveraient à me couper l'appétit ! D'autant que les effectifs de cette espèce sont en chute libre de 90 % ces trente dernières années, principalement à cause de la ruée sur les civelles (bébés anguilles) qui font l'objet d'un braconnage intensif. Voir mon papier du 20 décembre 2010 . Un sacré faux pas pour les producteurs de Top chef. Je décroche donc mon téléphone pour appeler la Fondation Brigitte Bardot. Avec un plaisir sadique, je susurre : "Avez-vous vu la bande-annonce du prochain Top chef ?" Une demi-heure plus tard, j'ai le e-mail enragé de BB : "Avec Top chef, M6 refait le coup de Maïté qui s'amusait à tuer des anguilles en direct et à ébouillanter des crustacés. La cuisine française est à l'image des abattoirs, une horreur absolue où l'animal n'est déjà plus un être sensible, mais juste un ingrédient, cela me dégoûte profondément et me fait honte." Je ressers le même plat à l'IFAW (Fonds international pour la protection des animaux) : "En mettant des animaux sauvages entre des mains non expertes, l'émission Top chef fait fi de l'éthique à des fins de divertir le public, ce que IFAW condamne." Mais je ne suis pas encore rassasié, je contacte l'organisation internationale Traffic qui surveille le commerce des espèces sauvages, et plus particulièrement celui de l'anguille et de la civelle. Ses rapports ont conduit l'Union européenne à faire interdire les exportations de cette espèce vers un pays tiers. La réponse me vient du bureau international basé à Londres : "Les consommateurs doivent être avertis que les anguilles européennes sont dans une situation critique pour la raison qu'elles sont proches de l'extinction. Étant donné la situation périlleuse de l'anguille européenne, l'approche la plus responsable serait de la garder hors des assiettes", explique Richard Thomas, porte-parole de l'organisation. Au fait Julie, il paraît que prochainement Top chef proposera à ses candidats de préparer de la baleine. Ça te plaît ?
 http://www.lepoint.fr/actu-science/brigitte-bardot-condamne-top-chef-24-02-2011-1299181_59.php

dimanche 27 février 2011

Alessandro Mancini au cœur d’un scandale sexuel

Alessandro Mancini est en pleine tourmente. Le milieu offensif de l’Atletico Mineiro fait l’objet d’un scandale qui se serait déroulé en Italie en décembre dernier : invité d’une soirée en boite de nuit aux côtés de Ronaldinho et Robinho, le Brésilien est accusé d’agression sexuelle par une chanteuse présente ce soir-là, selon La Gazzetta dello Sport. La justice italienne a ouvert une enquête, et le joueur nie tout en bloc pour le moment. Arrivé à Venise en 2002, Mancini est resté près de neuf ans en Italie après être également passé par l’AS Roma (2003-2008), l’Inter Milan (2008-2011) et le Milan AC
 (2009-2010)

 http://www.footmercato.net/alessandro-mancini-au-coeur-d-un-scandale-sexuel_63156

samedi 26 février 2011

Ces salariés à la retraite contre leur gré

A 63 ans, Jean-Luc Lehocq a encore l'énergie d'un jeune homme. Le combat qu'il mène depuis quatre ans contre son ancien employeur n'a atteint ni son moral, ni sa vitalité. « Je me suis battu toute ma vie. Et même si ce doit être contre un mastodonte comme EDF, ça ne me fait pas peur ! » En avril 2007, ce conseiller juridique à RTE (Réseau de transport d'électricité), une filiale d'EDF, apprend qu'il va être mis en retraite d'office, son soixantième anniversaire approchant. La direction s'appuie sur un décret de 1954, aujourd'hui abrogé, qui autorise les entreprises dites « à statut », comme EDF, à mettre en inactivité les salariés à partir de 55 ou 60 ans sans leur consentement. « Ce décret, c'était du pain bénit pour EDF ! Cela permettait de se débarrasser des seniors à moindres frais. Dans un pays où les entreprises préfèrent avoir à faire à des salariés jeunes, moins payés et plus malléables, que rêver de mieux ? » Mais cet habitant de Martignas-sur-Jalle, en Gironde, demande à rester en poste. « Il faut ouvrir les yeux, la société d'aujourd'hui n'est plus celle des années 1950 ! A 60 ans, j'avais encore deux enfants à charge et un emprunt à rembourser. Dans ces conditions, passer de 4.200 € par mois à 2.300 €, ça complique les choses... » « Mon objectif : retourner travailler » RTE restant sourde à ses demandes, le sexagénaire décide de s'en remettre à la justice. Les déconvenues s'accumulent alors : les prud'hommes lui donnent tort, de même que la cour d'appel de Bordeaux, en octobre 2009. « Je n'ai pas baissé les bras, je savais que je finirais par gagner », poursuit le retraité avec aplomb. L'acharnement a payé : le 16 février dernier, la Cour de cassation lui donne raison. « Elle s'est appuyée sur une directive européenne de 2000 qui condamne les discriminations au travail, notamment liées à l'âge », explique son avocat, Me Michel Gravé. « Cette décision va faire jurisprudence et des milliers de salariés mis à la porte contre leur gré vont pouvoir porter plainte », se réjouit Jean-Luc Lehocq. Une cinquantaine de retraités de RTE, dans la même situation, l'ont déjà contacté depuis. Reste une ultime étape : le renvoi de son dossier devant la cour d'appel de Toulouse. L'ex-salarié se montre confiant : « Je vais demander des indemnités, bien sûr, mais surtout ma réintégration dans l'entreprise, car je n'ai pas perdu du vue mon objectif : retourner travailler ! » Les "clauses couperets" interdites depuis 2000 1954. Plusieurs décrets permettent aux « entreprises publiques à statut » (SNCF, RATP, EDF, Air France…) de mettre à la retraite leurs salariés sans leur consentement à partir de 55 ou 60 ans, selon la pénibilité du travail. On les appelle les « clauses couperets ». 2000. Une directive européenne interdit les discriminations au travail, notamment liées à l’âge. Il devient désormais illégal de mettre prématurément un salarié à la retraite, même si les décrets de 1954 existent toujours. 2008. La France abroge les textes de 1954. L’employeur ne peut plus imposer le départ à ses salariés en raison de leur âge. 2009. Pour la première fois, une cour d’appel donne raison à un salarié mis à la retraite d’office en 2005, à 55 ans, par la SNCF. 2010. Depuis le 1er janvier 2010, l’âge de la mise à la retraite d’office est fixé à 70 ans. Avant cet âge, la liquidation de la retraite relève du seul choix du salarié http://www.francesoir.fr/actualite/societe/ces-salaries-retraite-contre-leur-gre-76269.html

vendredi 25 février 2011

Fillon utilise un avion de la République pour son week-end en Sarthe : 27.000 euros

27.000 €, ça fait cher le week-end pour aller en... Sarthe. Le vendredi 18 février 2011, François Fillon a utilisé un Falcon 7X au couleurs de la République pour se rendre à Solesmes, à mi-chemin entre Angers et le Mans où il possède un "petit manoir". Pourquoi utiliser un Falcon de la République pour un trajet si court ? "François Fillon se conforme aux usages de la République française en matière de déplacements des plus hautes personnalités de l’Etat", explique France Soir qui révèle l'affaire. Le président de la République et le Premier ministre doivent voyager avec des avions de l’armée de l’air même quand ils se déplacent pour des raisons privées "pour des raisons de sécurité", indique France Soir. Mais pourquoi ne pas choisir le TGV ? Sablé-sur-Sarthe dispose d'une gare TGV. Du coup, le fief du Premier ministre est à une 1 h 20 de Paris-Montparnasse. Le voyage est un tout peu plus long qu'en Falcon (durée du vol : 1 heure), mais il est beaucoup plus économique. Réponse de Matignon : "Voyager en train obligerait les services de sécurité à déminer systématiquement le TGV, à l’aller comme au retour, causant de graves désagréments pour les passagers. Quant à la voiture, c’est une question de temps, et aussi de sécurité". Un raisonnement "légèrement absurde", ironise le quotidien qui s'est amusé à calcul le coût du même voyage en TGV et en voiture. En TGV, privatisé pour des questions de sécurité, l'aller-retour aurait coûté 5.800€. En voiture, 110 €, dont 40 € de péages http://www.lepost.fr/article/2011/02/24/2416117_fillon-utilise-un-avion-de-la-republique-pour-son-week-end-en-sarthe-27-000-euros.html#xtor=AL-235

jeudi 24 février 2011

Cristiano Ronaldo : touché par le scandale Ruby après Berlusconi

Déjà suffisamment écornée par l’affaire Zahia, l’image des footballeurs va-t-elle souffrir d’un nouveau scandale sexuel ? Karima El Mahroug, plus connue sous le surnom de Ruby, est la jeune femme de 18 ans qui est au coeur du scandale qui a conduit à la mise en examen de Silvio Berlusconi. Le président du Conseil italien est soupçonné d’avoir eu des relations sexuelles tarifées avec Ruby alors qu’elle était encore mineure et d’avoir abusé de son pouvoir pour la faire libérer après une arrestation. L’affaire dévie maintenant vers l’un des footballeurs les plus célèbres de la planète. Le journal italien la Repubblica a publié le week-end dernier un extrait d’un interrogatoire de Ruby dans lequel elle accuse Cristiano Ronaldo de l’avoir rémunérée pour une relation sexuelle alors qu’elle était mineure. La jeune femme a affirmé aux policiers qu’elle a rencontré le footballeur le 29 décembre 2009 dans une boîte de Milan. Cristiano Ronaldo l’aurait accostée et les deux se seraient échangé leurs numéros. Affirmant qu’elle ne savait pas qui il était jusqu’à un nouveau rendez-vous, Ruby a raconté qu’ils s’étaient encore revus quelques fois. En janvier 2010, la star du Real Madrid lui aurait donné rendez-vous dans la suite d’un hôtel de luxe milanais. Après une nuit d’amour,Ruby dit avoir été profondément blessée lorsqu’elle s’était aperçue que Ronaldo avait filé en laissant un mot et 4 000 euros en liquide. Vexée d’avoir été prise pour une prostituée, elle lui aurait jeté du champagne au visage lorsqu’elle l’aurait croisé deux semaines plus tard dans la boîte où ils s’étaient rencontrés. Elle a même déclaré qu’il se serait excusé de son comportement lorsqu’ils se seraient revus par hasard en juin dernier, juste avant la Coupe du Monde de football. Les enquêteurs italiens vont-ils donner une suite à cette déposition ? Sans attendre la réponse, Cristiano Ronaldo a nié en bloc les propos de Ruby dans un communiqué publié hier sur le site Internet de son agent. « Je ne connais pas cette jeune femme, je ne l’ai jamais rencontrée, pas plus que je n’ai eu de rendez-vous avec elle, s’est-il insurgé. Le 29 décembre 2009, en particulier, j’étais à Madrid à l’entraînement, comme je l’ai fait le jour suivant. En fait, entre décembre 2009 et juin 2010, je ne suis pas allé à Milan une seule fois, un fait qui peut être aisément prouvé. Je suis victime, encore une fois, d’informations fausses et sans valeur. » Ruby a-t-elle seulement voulu se faire mousser ? Si c’est la cas elle a bien fait de ne pas choisir un joueur de notre championnat, ça aurait beaucoup moins bien marché.
http://www.voici.fr/potins-people/les-potins-du-jour/cristiano-ronaldo-touche-par-le-scandale-ruby-apres-berlusconi-395699

mardi 22 février 2011

Le sénateur "Fanfan", roi de l'absentéisme politique

C'est le roi de l'absentéisme politique, le champion du fauteuil vide au Palais du Luxembourg : pour son « travail » de sénateur, François Vendasi 71 ans, élu de Haute-Corse, perçoit une indemnité de fonction de 7.100 € brut par mois, auxquels s'ajoutent 6.209 € net d'indemnités de représentation... pour un jour de présence par an. Tout aussi étonnant, « Monsieur Fanfan », comme le surnomment affectueusement ses amis, assume pleinement son incroyable absentéisme : « Je me rends au Sénat seulement une fois par an, car ce n'est pas avec des effets de manche dans l'amphithéâtre du Sénat qu'on règle les dossiers. N'étant pas un grand orateur, je préfère laisser la parole à certains des 17 collègues de mon groupe, le Rassemblement démocratique et social européen », explique-il à France-Soir. Mieux encore : sa visite annuelle à Paris, toujours à la fin novembre, coïncide avec le congrès de l'Association des maires de France : « A cette occasion, j'invite certains de mes grands électeurs à déjeuner », dit-il. Ce sont eux qui assurent l'élection de François Vendasi au Sénat. Le sénateur fantôme poursuit : « Plutôt que d'aller en séance au Sénat, face à un secrétaire d'Etat qui ne connaît pas grand-chose à l'affaire, je préfère rester sur le terrain, en Haute-Corse, et plaider les dossiers directement avec des fonctionnaires des ministères. Paris et ses joutes politiciennes, ce n'est pas mon truc. Mais on ne peut pas dire que je ne fais rien. Le travail d'un sénateur, c'est surtout pour moi la représentation locale. » Honnêteté Il y a une certaine honnêteté à reconnaître ainsi son absentéisme. En effet, rien n'oblige François Vendasi à le faire. Comme l'Assemblée nationale, le Sénat ne publie aucun chiffre sur la présence des sénateurs en séance ou en commission. Pour chaque parlementaire, les deux assemblées se contentent d'indiquer sur leurs sites respectifs les prises de parole de chaque parlementaire dans l'Hémicycle et en commissions, leurs projets de loi ou les rapports déposés et questions orales. L'examen de ces statistiques colle parfaitement avec les dires de « Monsieur Fanfan ». Depuis son élection au Sénat, le 19 juin 2005, il n'a jamais pris la parole dans l'hémicycle du Palais du Luxembourg et n'est pas plus intervenu à la commission des affaires sociales, dont il est pourtant membre. Durant ces cinq ans et demi de mandat, il a tout de même posé cinquante-deux questions écrites... depuis la Corse ! Il n'est l'auteur d'aucun rapport parlementaire ni projet de loi. Malgré tout, François Vendasi envisage de se faire réélire au Sénat, en 2014. Il aura alors 74 ans. 16.736,25 € par mois Absent à Paris, cumulard en Corse : François Vendasi perçoit pour l'ensemble de ses mandats une somme totale de 16.736,25 €, aux frais de la République. Plus de la moitié de cette somme échappe, tout à fait légalement, à l'impôt sur le revenu. Pour son mandat de sénateur, il touche exactement 7.100,15 € brut d'indemnités de fonction et 6.209,13 € net « d'indemnité représentative forfaitaire de frais de mandat » (IRFM), auxquels s'ajoutent 2.090,81 € brut comme maire de Furiani et 1.254,48 € brut comme vice-président de « Bastia agglomération ». Question : les 6.209,13 € d'IRFM, pour lesquels aucun justificatif n'est exigé, ne font-ils pas double emploi avec les frais qui lui sont remboursés sur justificatifs en tant que maire de Furiani et vice-président de la communauté d'agglomération de Bastia ? En plus de ces indemnités, comme tous les parlementaires, François Vendasi bénéficie de certains privilèges, dont il n'abuse pas, tels 40 allers et retours en avion Paris-Bastia et des voyages sans limitation sur les réseaux SNCF et RATP. Son mandat court jusqu'en 2014. S'il démissionnait en juin prochain, ce champion du fauteuil vide aurait déjà droit à une retraite de près de 1.900 € mensuels, pour six ans seulement de mandat de sénateur, sans compter ses autres pensions d'ancien vice-président du conseil général de Haute-Corse, de maire de Furiani. Rappel : un Français à la retraite touche une pension mensuelle moyenne de 1.300 € brut, après quarante années de cotisation... Absences non sanctionnées Théoriquement le Sénat sanctionne l'absentéisme. L'article 15 de son règlement intérieur, alinéa 3, stipule « qu'en cas de trois absences consécutives non justifiées d'un sénateur dans la commission permanente dont il est membre, son indemnité de fonction peut être réduite de moitié jusqu'à la session ordinaire au mois d'octobre ». Cette sanction n'a jamais frappé François Vendasi. Il ne s'agit pas d'un régime de faveur. L'article 15 n'a jamais été appliqué au Sénat. Pour le reste, « Monsieur Fanfan » n'a de compte à rendre qu'à ses 540 grands électeurs. La politique de « la chaise vide » n'a pas empêché « Fanfan » d'être brillamment réélu sénateur de Haute-Corse, le 23 septembre 2008, avec 62 % des suffrages exprimés par ses 540 grands électeurs, dont 2 députés, 27 conseillers à l'Assemblée de Corse, 30 conseillers généraux et 481 conseillers municipaux, représentant la population de la Haute-Corse, soit 141.584 habitants. Conclusion du grand absent : « Ce résultat me donne une forte légitimité pour représenter notre département et la Corse au Parlement. » Un tiers travaille d'arrache-pied Certes, le cas de François Vendasi est extrême. Mais le sénateur centriste de la Somme, Marcel Donneux, affirme que les 343 sénateurs français ne sont pas tous d'une assiduité exemplaire : « Un tiers ne vient jamais ou presque, un deuxième tiers vient irrégulièrement et un tiers travaille d'arrache-pied », dit-il. Papi jovial, serviable et apprécié, François Vendasi sait qu'il est le maillot jaune incontesté du « tiers de sénateurs qui ne viennent jamais ou presque jamais » à Paris. Avec certains de ses élus, la République est bon enfant. Rois fainéants A sa décharge, François Vendasi n’est pas le seul sénateur adepte de l’absentéisme. Il a cinq « concurrents » sérieux, qu’on voit rarement à Paris. Rival n° 1 et réélu en 2008, le sénateur non inscrit et ex-RPR Gaston Flosse, 79 ans. Motif invoqué : l’éloignement de son territoire, la Polynésie française. Il perçoit malgré tout ses indemnités. Autre challenger pour le titre de plus mauvais élève de la classe : le sénateur maire Modem de Biarritz, Didier Borotra, 73 ans. Depuis 2003, il reste inconnu du personnel du Sénat (personnel bénéficiant, quant à lui, de onze semaines de congés payés !). Autre cas, le sénateur maire PS de Clermont-Ferrand, Serge Godard, 74 ans, qui a remplacé en mars 2010 Michel Charasse, nommé au Conseil constitutionnel. En un an, il n’a jamais pris la parole dans l’hémicycle et seulement deux fois en commission de l’économie. Sénateur depuis 2007, président PS du conseil régional de Haute-Normandie, Alain Le Vern, 63 ans, reste, lui aussi, invisible au Palais du Luxembourg. Ce fabiusien pur sucre préfère s’y afficher comme le roi de la proposition de loi ou de la résolution (74 en trois ans et demi !), a priori transmises par fax ou par mail. Enfin, dernier exemple de grand absent : le sénateur UMP et ancien maire de Saint-Quentin (Aisne), Pierre André, 64 ans. Souffrant d’un cancer des cordes vocales, qu’il a lui-même annoncé publiquement, il a d’énormes difficultés d’élocution. Mais cela n’a pas conduit le sénateur à démissionner, ni de son mandat de sénateur expirant en 2014, ni de sa présidence de la communauté d’agglomération de Saint-Quentin, ni de son poste de conseiller municipal de cette ville. En cas de démission, sa retraite de sénateur s’élèverait à 3.750 € bruts pour douze ans de mandat. Sénateur, il gagne le double
http://www.francesoir.fr/actualite/politique/senateur-fanfan-roi-l-absenteisme-politique-74915.html

lundi 21 février 2011

Ruby raconte les soirées "bunga bunga" chez Berlusconi

La danseuse sexy Ruby, au centre d'un scandale sexuel éclaboussant le chef du gouvernement italien, raconte les soirées "bunga bunga" en vogue selon elle chez Silvio Berlusconi, dans des déclarations aux juges publiées vendredi dans la presse italienne. "Après le dîner, nous descendions dans un hall au rez-de-chaussée où commençait le bunga bunga", explique la jeune Karima El Mahroug, alias Ruby Rubacuore ("Ruby la voleuse de coeurs"), dans des déclarations publiées par le quotidien de gauche La Repubblica. "Toutes les filles étaient nues et j'avais l'impression qu'il y avait une émulation entre elles avec des gestes sexuels de plus en plus osés pour que Berlusconi les remarque", ajoute-t-elle Un harem inspiré par Khadafi Ruby est à l'origine du procès qui s'ouvrira le 6 avril pour Silvio Berlusconi, accusé de prostitution de mineure - elle n'avait pas encore 18 ans lors de ces nuits dans la luxueuse villa d'Arcore, près de Milan -, et d'abus de pouvoir pour l'avoir fait libérer alors qu'elle avait été arrêtée pour vol. Selon le Parquet, le Cavaliere voulait empêcher qu'elle ne révèle à la police une relation tarifée avec lui. Ses avocats affirment eux qu'il cherchait à éviter un incident diplomatique, pensant que Ruby était la nièce du président égyptien Hosni Moubarak. Dans une de ses déclarations, la jeune femme a aussi décrit sa première rencontre avec Silvio Berlusconi dans sa résidence en février 2010. "Ce soir-là, Berlusconi m'a expliqué que le bunga bunga était un harem inspiré par son ami (le leader libyen Mouammar) Kadhafi, avec des filles qui se déshabillent et lui donnent des 'plaisirs physiques'", a-t-elle affirmé, toujours selon la presse. "Il m'a fait comprendre que ma vie pourrait complètement changer" "Le Premier ministre m'a emmenée dans son bureau et m'a fait comprendre que ma vie pourrait complètement changer si je participais au bunga bunga," a-t-elle ajouté. Elle affirme avoir refusé d'y prendre part la première fois, mais avoir rejoint Silvio Berlusconi la deuxième fois, en mars, en gardant toutefois ses vêtements. "Je ne me suis pas déshabillée et je n'ai pas fait d'exhibition sexuelle. J'étais la seule fille à garder mes vêtements et pour avoir quelque chose à faire j'apportais de temps en temps au Premier ministre des Sanbitter", une boisson non alcoolisée populaire en Italie. Le "bunga bunga", objet de multiples articles dans la presse italienne depuis des mois, a donné lieu aussi à d'innombrables blagues et parodies, notamment sur le net. Silvio Berlusconi a admis être "un pécheur, comme tout le monde", mais a accusé les magistrats et les opposants "puritains" de chercher à le chasser de son poste. Il a à la fois fermement démenti les charges retenues contre lui et dénoncé une atteinte à sa vie privée.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110218.OBS8335/ruby-raconte-les-soirees-bunga-bunga-chez-berlusconi.html

dimanche 20 février 2011

Le nouvel ambassadeur de France à Tunis déjà contesté

Après plusieurs semaines de calme, Tunis a renoué samedi les rassemblements: environ 15.000 personnes ont défilé dans la capitale pour défendre la laïcité et 3.000 se sont rassemblées devant les grilles de l'ambassade de France. Cette mobilisation est le dernier épisode en date d'une relation franco-tunisienne qui s'est passablement refroidie depuis la chute du régime de Zine Ben Ali, mi-janvier. Arrivé mercredi, Boris Boillon s'est attiré les foudres des Tunisiens en moins de trois jours. Dans une vidéo qui circule sur internet, on le voit tancer des journalistes tunisiens pour leurs questions "débiles" sur la ministre des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie ou les liens de la France avec l'ancien président tunisien. "Boris Boillon, dégage", ont scandé les manifestants, détournant le slogan inventé aux plus fortes heures de la contestation contre Zine Ben Ali, contraint de fuir le pays sous la pression de la rue. "Boris Boillon est un mercenaire et un imposteur", pouvait-on lire sur une pancarte. A Paris, le ministère des Affaires étrangères a minimisé l'ampleur de la polémique. "C'est un incident isolé", a dit sur RTL le porte-parole du Quai d'Orsay, Bernard Valero, sur RTL. "Il faut rester calme et relativiser parce qu'il a rencontré beaucoup de journalistes et déjà beaucoup d'autorités tunisiennes qui lui ont tous manifesté leur soutien et leurs encouragements", a-t-il ajouté. "Sa feuille de route c'est d'accompagner la Tunisie sur le chemin de la démocratie et du développement". Face au tollé, le nouvel ambassadeur, qui fut conseiller de Nicolas Sarkozy au ministère de l'Intérieur, a adressé un message d'apaisement via Twitter. "Vraiment désolé si j'ai pu offenser. Ce n'était pas mon intention", écrit Boris Boillon. "On mérite des excuses publiques et à la TV", s'indigne une internaute sur la page Facebook intitulée "Tous contre Boillon" à laquelle plus de 7.000 personnes avaient souscrit samedi. "NOUVELLE PAGE"? "L'ambassadeur star du Sarkozysme, jusqu'ici à Bagdad, incarne la diplomatie du business quand la priorité devrait être de renouer avec la société civile", peut-on également lire sur la page, où sont dénoncées ses positions en faveur de l'intervention américaine en Irak. Paris tente de rectifier le tir avec Tunis après avoir reconnu fin janvier que les autorités françaises avaient tardé à prendre la mesure de la contestation populaire qui a conduit à la fuite de l'ancien président. Dans la foulée, Nicolas Sarkozy a rappelé l'ambassadeur de France à Tunis Pierre Ménat et nommé à sa place Boris Boillon, 41 ans, qui a grandi en Algérie et parle couramment arabe. Les révélations en cascade sur les vacances tunisiennes de la ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, n'ont pas contribué à réchauffer les relations bilatérales. La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, a annoncé la semaine dernière qu'elle se rendrait à Tunis le 22 février. Elle sera le premier membre du gouvernement français à se rendre sur le sol de l'ancien protectorat français depuis la chute de Ben Ali alors que le Royaume-Uni, l'Allemagne ou l'Italie y ont déjà dépêché des émissaires. A son arrivée à Tunis, Boris Boillon avait multiplié les signes de bonne volonté, mêlant les déclarations en français et en arabe, rencontrant le président de la Ligue tunisienne des droits de l'Homme et conviant des journalistes à déjeuner. "On est vraiment ici pour ouvrir une nouvelle page dans la relation entre nos deux pays" déclare-t-il sur la vidéo de cette rencontre postée sur internet. A propos de Michèle Alliot-Marie, "je ne fais pas de commentaires, je ne suis pas au courant", explique Boris Boillon qui prône un "contrat de confiance" avec les journalistes. Selon Mediapart et Rue89, l'échange tourne à l'aigre quand l'une d'entre eux l'interroge sur les "leçons" que Paris n'entend pas donner à Tunis puis quand une autre lui parle de son prédécesseur et de ses relations avec Nicolas Sarkozy. "N'essayez pas de me faire tomber sur des trucs débiles franchement. Vous croyez que j'ai ce niveau là? Vous croyez que moi je suis dans la petite phrase débile? Je suis là pour exposer une philosophie", s'emporte le diplomate, qu'on entend également dire "c'est n'importe quoi!".
 http://fr.news.yahoo.com/4/20110219/tts-tunisie-france-ambassadeur-ca02f96.html

samedi 19 février 2011

200 millions sur une voie de garage !

Ce sont plus de 200 millions d’euros, payés par le contribuable, qui pourrissent sur des voies de garage de Sotteville-lès-Rouen… En passant par le très fréquenté boulevard industriel de cette ville de Seine-Maritime, on ne peut pas les rater : sur le pont de Quatre-Mare, qui surplombe la plus grande gare de triage française, on est forcément attiré par ces longues files de locomotives, stockées depuis des mois sur les voies de chemin de fer. « Il n’y en a jamais eu autant », témoignent les employés d’une société de location de matériel qui ont, juste en face, une vue imprenable sur ce désolant spectacle, cet étrange cimetière de locos encore en vie. Au dernier comptage effectué cette semaine, 332 machines sont à l’arrêt, dont 164 considérées comme neuves. La plupart d’entre elles ont d’ailleurs été récemment restaurées, réparées dans les ateliers Sottevillais, d’autres sont quasi neuves, donc bonnes pour le service, pour 30 ans au moins… Attelées les unes derrière les autres, ces machines « diesel » et « diesel électrique » occupent 12 voies de stockage, ce qui correspond au total à une longueur de 6,5 kilomètres. Et chaque semaine, les 12 files s’allongent, au grand désespoir des cheminots qui, en un an, ont vu l’activité fret ferroviaire se réduire inexorablement. « Une machine comme ça coûte entre 1,5 et 2 millions d’euros », souligne Grégory Laloyer, de la fédération CGT-Cheminots. « Si vous considérez que pour certaines d’entre elles il y a un peu de vétusté, ce sont plus de 200 millions d’euros, payés par le contribuable, qui pourrissent ici. Quel gâchis ! Quel scandale ! ». Car si les locos les plus anciennes sont vouées à prendre racine dans ce cimetière improvisé, si certaines sont vouées à la destruction – « même si elles peuvent encore dépanner », reprend Thierry, technicien de maintenance de ces machines –, les autres pourraient être transférées vers des régions en manque de moyen. « Et notamment en région Paca où la SNCF manque de machines et doit régulièrement suspendre des lignes. Ici, 80 % des machines stockées sont polyvalentes, c’est-à-dire qu’elles peuvent aussi bien tracter des wagons de marchandises que des wagons passagers », ajoute Grégory Laloyer. Déclin du fret Mais non, bien au contraire, elles sont sur voie de garage, offertes aux taggeurs et aux vandales qui viennent régulièrement voler le cuivre, le câblage, les éléments recyclables… Pour tous les cheminots de cette immense zone de fret, pour les nombreux amoureux de tout ce qui touche au rail, ce spectacle est insoutenable d’autant que les bruits de couloir poussent les syndicats à révéler que d’ici peu, ce sont près de 600 machines qui seront stockées à Sotteville-lès-Rouen. Une situation qui émeut aussi Pierre Bourguignon, le député maire PS de cette ville qui a récemment rencontré les cheminots pour leur apporter son soutien. Il a dénoncé, dans un courrier adressé fin janvier à Nathalie Kosciusko-Morizet, la ministre de l’Ecologie et des Transports, « le démantèlement de l’outil de travail qui a commencé avec la fin du tri par gravité en avril 2010, ayant pour conséquence de laisser nombre de matériels, roulants et non roulants, à l’abandon ». Pour les syndicats, ce cimetière de locomotives est la face visible d’une activité en plein marasme : la part du fret ferroviaire a, au cours des dix dernières années, chuté de moitié, entraînant une baisse des effectifs. Riposte annoncée La grogne monte donc à Sotteville-lès-Rouen, mais aussi dans les triages de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne) ou de Miramas (Bouches-du-Rhône) où, là aussi, le volume de travail décroît chaque jour. « Et c’est là où nous interpellons aussi la ministre », reprend Grégory Laloyer. « Car l’objectif annoncé lors du Grenelle de l’environnement était de porter, d’ici à 2022, à 25 % le volume des marchandises transportées en mode fluvial ou ferroviaire. Ce sera difficile de l’atteindre car aujourd’hui Fret SNCF, filiale de Geodis, préfère privilégier sa branche camion au détriment du ferroviaire. » A Sotteville-lès-Rouen, qui fut pendant des années l’une des gares de triage les plus modernes d’Europe, les syndicats préparent donc la riposte avec plusieurs actions prévues dans les prochains jours. Car personne n’a oublié qu’ici, dans les années 1980, ce sont quelque 2.000 wagons qui, chaque jour, transitaient sur cette zone. Aujourd’hui, il n’en passe qu’une dizaine, à quelques mètres de ces interminables files de locomotives que la rouille souille un peu plus chaque jour. Le fret en chute libre Selon les chiffres de la direction et des syndicats, l’activité fret de la SNCF au niveau national est passée de 55 milliards de tonnes-kilomètres à 26 milliards ces dix dernières années. Et entre 2008 et 2010, les effectifs dédiés à ce secteur sont passés de 14.933 à 11.793, affirment les syndicats
 http://www.francesoir.fr/actualite/societe/200-millions-sur-une-voie-garage-74263.html

vendredi 18 février 2011

Chine: Après le lait à la mélamine, le lait aux protéines de cuir

Un nouveau scandale sanitaire en vue... Les autorités chinoises ont affiché ce vendredi leur détermination à lutter contre l'utilisation de protéines issues de la peau d'animaux dans les produits laitiers, dernier d'une série de scandales alimentaires qui secouent la Chine. Les autorités vont «réprimer sévèrement les sociétés qui transforment illégalement ou produisent du lait contenant des protéines de cuir», selon l'Administration chargée des contrôles qualité des produits (AQSIQ). Lambeaux de peaux animales pour élever le taux de protéines Les protéines de cuir sont issues de lambeaux de peaux animales et peuvent être dangereuses pour la santé si des substances chimiques comme l'acide sulphurique sont utilisées pour les extraire, avait expliqué plus tôt la presse chinoise. Le gouvernement a interdit en février 2009 l'ajout de protéines de cuir dans les produits alimentaires destinés à la consommation humaine, mais certains producteurs peu scrupuleux en mettent dans leurs produits laitiers pour élever leur taux de protéines, selon l'AQSIQ. Scandale du lait contaminé à la mélamine Ni le gouvernement ni les journaux n'ont fait pas état d'un usage de ces protéines à grande échelle, mais Pékin paraît désireux de rassurer le public chinois après le retentissant scandale du lait contaminé à la mélamine, qui a mis à mal la réputation de la filière depuis 2008. La mélamine est une substance chimique toxique qui simule un apport en protéines et permet aux producteurs de tricher en ajoutant de l'eau au lait. L'ajout de mélamine avait provoqué la mort d'au moins six bébés et été responsable de 300.000 maladies rénales graves chez de jeunes enfants. Depuis ce scandale, des informations font régulièrement état de nouveaux cas d'usage de cette substance. En mars 2009, les autorités ont fermé l'entreprise Chenyuan Dairy à Jinhua, dans la province orientale du Zhejiang, après avoir déterminé que des protéines de cuir y étaient utilisées, a rapporté vendredi le quotidien China Daily. Le ministère de l'Agriculture a annoncé pour sa part que les autorités allaient effectuer cette année 6.450 tests sur des produits laitiers. La sécurité alimentaire est un grave problème en Chine. Les produits contaminés ou frelatés vont des champignons artificiellement blanchis au faux tofu (fromage de soja) en passant par l'huile de cuisine recyclée et aux oranges peinturlurées. http://www.20minutes.fr/article/672761/sante-chine-apres-lait-melamine-lait-proteines-cuir

Des affiches scandaleuses selon le ministre de l'agriculture

A la veille de l'ouverture du salon de l'agriculture, Bruno Lemaire a estimé que la campagne d'affichage de France Nature environnement dénonçant les OGM et les pesticides était un "scandale et une provocation".

jeudi 17 février 2011

Alliot-Marie soutenue timidement à droite, attaquée à gauche

L'UMP a exprimé mercredi un soutien très mesuré à Michèle Alliot-Marie tandis que le PS et le centre renouvelaient leurs attaques contre la ministre des Affaires étrangères après de nouvelles révélations sur ses vacances en Tunisie. Les parents de la ministre ont confirmé mardi les informations du Canard enchaîné qui révèle qu'ils ont acheté, pendant les vacances avec leur fille fin 2010, une société civile immobilière à l'homme d'affaires tunisien Aziz Miled, présenté comme proche du régime Ben Ali. On savait déjà que la ministre avait voyagé gratuitement deux fois à bord de son jet privé pendant ses congés. Sur RTL, le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé a assuré qu'il n'avait pas lu l'hebdomadaire satirique. "Je ne sais rien de cette affaire, je n'ai même pas lu l'article (...) je ne peux rien vous dire d'autre, je n'ai pas la capacité de réagir à chaud sur tous les sujets", a-t-il expliqué. "La lassitude vient du sentiment de harcèlement. Pour nous tous, c'est lourd à vivre, parce que derrière tout ça, ce sont des attaques personnelles, des blessures", a-t-il ajouté. Sur Canal+, Christian Jacob, président du groupe UMP à l'Assemblée, a également expliqué qu'il venait de découvrir l'affaire dans la presse et ne souhaitait rien en dire, renvoyant aux explications de la ministre. "Elle s'est exprimée très largement, je n'ai pas à y revenir, je découvre les choses dans la presse ce matin", a-t-il déclaré. LE PS PARLE D'AFFAIRE D'ETAT Le Parti socialiste a renouvelé dès mardi soir ses appels à la démission. Le président du groupe PS à l'Assemblée Jean-Marc Ayrault a parlé mercredi "d'affaire d'Etat" sur France Info et appelé Michèle Alliot-Marie à s'expliquer. Suite...

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE71F03P20110216

mercredi 16 février 2011

Egypte: une journaliste vedette de CBS agressée sexuellement

C'est la face cachée du soulèvement populaire en Egypte. Partis couvrir les manifestations qui se sont tenues pendant trois semaines dans tout le pays notamment au Caire, près de 140 journalistes ont été victimes d'agressions ou ont été placés en détention. Parmi eux, Lara Logan, l'une des reporters de guerre les plus connues des Etats-Unis. Correspondante en chef à l'étranger de CBS News, elle était place Tahir, vendredi dernier, le jour où Hosni Moubarak a quitté le pouvoir. " Elle s'est retrouvée, avec son équipe et leurs gardes de sécurité, encerclés par des éléments dangereux pendant les célébrations ", explique un communiqué de la chaîne CBS. " Il s'agissait d'une bande de plus de 200 personnes survoltée jusqu'à la frénésie Dans la bousculade, Lara Logan a été séparée de son équipe puis encerclée par plusieurs hommes. Elle subit alors " une agression sexuelle brutale et prolongée ". C'est un groupe de femmes accompagné de 20 militaires égyptiens qui est venu à son secours. Le lendemain, la journaliste de 39 ans, originaire d'Afrique du Sud, a été rapatriée aux Etats-Unis et immédiatement hospitalisée. Placée en détention une semaine avant Grande habituée des zones de conflits - elle a couvert l'Irak et l'Afghanistan - Lara Logan travaille à CBS depuis 2002 et a été promue chef des correspondants régionaux de CBS News en 2006. Une semaine avant son agression place Tahir, la journaliste avait été détenue pendant une journée par l'armée égyptienne, aux côtés d'un producteur et d'un caméraman de CBS. Elle était retournée au Caire peu avant la démission de Moubarak. Professeur à l'école de journalisme à Columbia, Judith Matloff a tenu à rendre hommage à la jeune femme : " Confier que vous avez été agressée sexuellement est courageux ", rapporte 20Minutes. " En général, les correspondantes de guerre n'en parlent pas car elles ont peur de ne plus être envoyées en mission. "
http://www.elle.fr/elle/Societe/News/Egypte-une-journaliste-vedette-de-CBS-agressee-sexuellement/(gid)/1498714

Scandale de la dioxine en Allemagne

Un fabricant de graisses alimentaires et industrielles a livré sciemment, semble t-il, des graisses destinées à l’industrie comme graisses animales. En Allemagne, 25 fabricants d’aliments les ont utilisés pour produire 150.000 tonnes de compléments alimentaires. L’affaire a été révélée par la détection de la contamination d’œufs et de viande de porc. Au plus fort de la crise, 4.700 exploitations ont été fermées. Plus de 900 sont encore fermées en Basse Saxe. Si le taux de contamination est peu préoccupant, selon les experts, l’effet sur le prix des œufs et du porc en Allemagne est catastrophique, avec le risque de répercussion sur le marché européen. En revanche, le marché de produits bio a bondi. « Nous vendons deux fois plus de viande et d’œufs », déclare le responsable d’un magasin à Berlin, mais « les poules ne peuvent pas pondre plus vite » déplore un producteur bio.

 http://www.herbi-mag.com/2011/02/scandale-de-la-dioxine-en-allemagne/

mardi 15 février 2011

Paiement par chèque : interdits d'achats à cause de leur adresse

Un commerçant a-t-il le droit de refuser un chèque ? Et ce refus peut-il se fonder sur l’adresse du client? C’est la double question que suscite la pratique mise en place par l’enseigne Conforama à Herblay (Val-d’Oise). Depuis quelques jours, le magasin n’accepte plus que les chèques émis par un habitant du département ou des Yvelines voisines. Officiellement, cette mesure intervient « suite à une recrudescence des chèques impayés » et elle est affichée en caisse, bien visible. Un débat qui pourrait se clore devant les tribunaux Pourtant, cette pratique ne fait pas consensus. Si un commerçant a « tout à fait le droit de refuser un paiement par chèque, explique Maxime Chipoy, chargé de mission de l’association de consommateurs UFC-Que choisir, dans le cas présent cela ressemble à de la discrimination. Car soit le commerçant refuse tous les chèques, soit il les accepte. » La Halde, la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité, est pourtant claire : « L’origine géographique ne figure pas parmi les dix-huit critères de discrimination inscrits dans la loi, qui cite notamment le sexe, la religion ou la couleur de peau. » Le débat n’est pas clos pour autant car plusieurs plaintes de clients sont en cours d’instruction. La dernière en date concerne un magasin U du Mesnil-le-Roi, dans les Yvelines, qui, le 25 janvier, avait rejeté le chèque d’une cliente au motif qu’elle habitait Mantes-la Jolie, pourtant dans les Yvelines mais victime de sa mauvaise image. De leur côté, après avoir constaté une montée de la discrimination à l’embauche à l’encontre des habitants du département, le président du conseil général de Seine-Saint-Denis et le maire de La Courneuve ont saisi en 2009 la Halde pour avis. Un an plus tard, en février 2010, Louis Schweitzer, alors président de la Haute Autorité, adressait à François Fillon, Premier ministre, une série de recommandations. Il suggérait notamment d’engager une « réflexion » pour introduire dans la loi « un dix-neuvième critère » de discrimination fondé lui sur le lieu de résidence. Proposition restée sans effet jusqu’à aujourd’hui http://www.leparisien.fr/economie/votre-argent/paiement-par-cheque-interdits-d-achats-a-cause-de-leur-adresse-15-02-2011-1316152.php

Le scandale Ockrent

Combien de temps tiendra-t-elle encore ? Le tribunal de commerce examine demain une demande du comité d’entreprise de Radio France International (RFI), datant de décembre dernier, visant à la révocation de ses dirigeants et à la nomination d’un administrateur provisoire. L’intersyndicale (SNJ, FO, SNRT-CGT et SNJ-CGT) reproche en particulier à Christine Ockrent, directrice déléguée de RFI, de n’avoir assisté à aucune réunion du comité d’entreprise depuis mai 2009 et de ne « mettre les pieds dans la station que quelques heures par mois ». Et moins encore depuis une sombre affaire de détournement de mails interne, dévoilée en décembre dernier, qui lui a été imputée, ce dont elle se défend et se pose en victime. Une enquête est en cours. Ce désintérêt apparent pour RFI est jugé d’autant plus scandaleux que la compagne de Bernard Kouchner, ancien ministre des Affaires étrangères, récemment révoqué par Nicolas Sarkozy, n’est pas avare de l’argent public. Selon des sources internes, elle reçoit en effet un salaire de 320.000 € net par an, auxquels s’ajoutent 120.000 € de frais forfaitaires, ainsi que l’usage d’une voiture de fonction (une Audi haut de gamme) avec chauffeur. Un salaire et des avantages qui lui sont accordés au titre de n° 2 de l’Audiovisuel extérieur français (AEF), une holding qui regroupe RFI, la chaîne d’information continue France 24 et la part française dans la chaîne francophone TV5 Monde. Un parachute vraiment doré C’est ainsi que Christine Ockrent coûte à la collectivité nationale au moins 750.000 € par an. Par la bouche d’un de ses avocats, elle a récemment démenti une information du Canard enchaîné qui évaluait à 1,5 million d’euros ses indemnités de départ, départ « qu’aujourd’hui encore elle ne souhaite ni n’envisage ». Selon des informations internes, une négociation aurait pourtant bien lieu sur la base de 1,3 million. Sollicitée, Christine Ockrent n’a pas souhaité nous préciser sa situation. Quoi qu’il en soit, il s’agit d’argent public, produit des impôts des Français, dont bien peu sont téléspectateurs de France 24. Cette télé confidentielle, au budget de 100 millions d’euros, est venue s’ajouter à la pléthore de chaînes d’information en continu que connaît la France (LCI, BFM TV, i-Télé, TV5, Euronews, Public Sénat, etc.). Promesse de Sarkozy Ce départ négocié, s’il a finalement lieu, serait d’autant plus étonnant que Christine Ockrent, au titre de mandataire sociale, est révocable sans indemnités. A moins que son contrat de départ ait prévu un parachute doré. Ce ne serait pas étonnant dans la mesure où toute l’organisation complexe de l’Audiovisuel extérieur français est un costume taillé sur mesure pour elle, à l’initiative de Nicolas Sarkozy, pour lui éviter d’être en situation juridique de conflit d’intérêt, par rapport à Bernard Kouchner, duquel dépendait une partie du financement de France 24. Les temps ont changé mais Christine Ockrent dispose d’un atout dans sa manche : la promesse qu’a faite Nicolas Sarkozy à Bernard Kouchner de ne pas la mettre à l’écart, en contrepartie de son départ sans bruit du Quai d’Orsay http://www.francesoir.fr/actualite/economie/scandale-ockrent-73017.html

lundi 14 février 2011

Le président du club d'Angers SCO en garde à vue

Willy Bernard, le président du SCO d'Angers (L2), a été placé en garde à vue hier soir dans les locaux de la brigade financière du Service régional de police judiciaire (SRPJ) d'Angers, annonce Ouest-France. Willy Bernard, âgé de 32 ans, également dirigeant d'une entreprise spécialisée dans la photovoltaïque basée à Paris, est soupçonné d'une ou plusieurs infractions financières, selon le quotidien. Il a racheté le SCO en juin 2006 et en est l'actionnaire majoritaire. Ex-pdg d'AB fenêtres, société liquidée l'an dernier, il dirige actuellement l'entreprise NextGeneration, spécialisée dans la récupération d'énergie solaire, dont les locaux sont situés rue de la Boétie, à Paris, précise Ouest-France. Selon le quotidien, les enquêteurs veulent déterminer s'il y a eu des mouvements financiers suspects entre sa société et le club.

 http://rss.leparisien.fr/item-1475001-1975272598.html

dimanche 13 février 2011

Ancien intermittent, il doit rembourser plus de 35.000 euros

La décision du tribunal des affaires civiles de Caen remonte à mardi dernier : ce jour-là, il a condamné un comédien/metteur en scène à reverser aux ex-Assedic la somme rondelette et très précise de 35.400 euros. Motif : il avait comptabilisé dans ses demandes d'indemnité des heures de travail considérées par Pôle Emploi comme des heures d'enseignement. Un jugement qui fait aujourd'hui bondir le Syndicat national des arts vivants (Synavi). Il a réagi en cette fin de semaine par un communiqué jugeant que "l'attitude de Pôle emploi est intolérable" et que le jugement est "extrêmement grave". Il "témoigne de la méconnaissance des métiers des artistes aujourd'hui qui interviennent de plus en plus pour initier différents publics aux pratiques artistiques", a estimé le syndicat. "On touche là à un combat clé du Synavi depuis 10 ans qui est de faire reconnaître l'artiste intervenant et pas seulement l'artiste interprète. Mais à notre connaissance, c'est la première fois que l'on voit une telle condamnation", a renchéri Laurent Frattale, délégué national du Synavi. "Il est temps d'en finir avec cette hypocrisie" Pascale Cauchy, vice-présidente Europe Ecologie Les Verts (EELV) du conseil régional de Basse-Normandie chargée de la culture, estime pour sa part qu'il "est temps d'en finir avec cette hypocrisie, de donner un statut respectueux des artistes". Selon le groupe Europe Ecologie Les Verts, ce comédien "actuellement au RSA et touchant moins de 500 euros par mois, après avoir perdu statut d'intermittent en 2005, se voit condamné à verser sans délais l'équivalent de 70 mois de revenus qu'il touche aujourd'hui et ce, pour des faits datant d'il y a plus de 7 ans". La réglementation veut qu'au delà de 55 heures par an, les "actions artistiques" soient comptabilisées comme des heures d'enseignement et non comme du temps comptant pour le statut d'intermittent, a-t-il ajouté.
http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/ancien-intermittent-il-doit-rembourser-plus-de-35-000-euros-6274837.html

samedi 12 février 2011

Cassez maintenue en prison, Paris met en garde Mexico

Consternée» par le rejet du pourvoi de Florence Cassez, qui purge une peine de 60 ans de prison, Michèle Alliot-Marie prévient que cette décision «déplorable» pèsera sur les relations franco-mexicaines. Lire la suite l'article «Un déni de justice». La ministre française des Affaires étrangères ne mâche pas ces mots. Le rejet du pourvoi de la Française Florence Cassez , emprisonnée au Mexique depuis plus de cinq ans, pèsera sur les relations franco-mexicaines, a prévenu jeudi soir Michèle Alliot-Marie. «Je suis consternée par la décision du tribunal de cassation qui confirme la sentence du juge d'appel à l'encontre de Florence Cassez. Cette décision est déplorable», a-t-elle estimé, avant de prévenir que cette décision allait «peser sur nos relations bilatérales»: L'«amparo» - pourvoi en cassation - est la dernière voie de recours au Mexique et cette action était présentée comme celle de la dernière chance pour Florence Cassez, 36 ans, condamnée à 60 ans de prison pour des enlèvements qu'elle a toujours réfutés. Le gouvernement français va «explorer toutes les voies de droit à sa disposition, sur le plan national et international, pour accompagner les actions que Florence Cassez décidera d'entreprendre», a assuré Michèle Alliot-Marie. Elle a également indiqué qu'elle ne participerait à aucune manifestation de l'Année du Mexique qui vient de commencer et qu'elle avait convoqué vendredi l'ambassadeur du Mexique. Des propos que le ministère des Affaires étrangères mexicain a aussitôt déploré, dans un communiqué transmis au figaro.fr . «Contrairement aux déclarations faites par (...) Michèle Alliot-Marie, le Septième tribunal collégial en matière pénale du premier circuit a analysé chacun des arguments présentés par la défense, lesquels ont été unanimement rejetés par les magistrats (...) Le ministère suggère respectueusement à la ministre d'État française d'analyser attentivement les termes du jugement», fait-t-il valoir, avant de regretter «que les re... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr
 http://www.lefigaro.fr/international/2011/02/11/01003-20110211ARTFIG00364-cassez-maintenue-en-prison-paris-met-en-garde-le-mexique.php

vendredi 11 février 2011

EXCLUSIF - Affaire Treiber : le livre qui va faire scandale

Le policier qui a mené l'enquête sur le double assassinat de Géraldine Giraud et Katia Lherbier sort un livre choc. Il y accuse la tante de Géraldine d'être la complice du garde-chasse. Le Point a pris connaissance de certains passages. Édifiant. La préface est du comédien Roland Giraud. Le livre s'intitule L'affaire Treiber et doit sortir le 17 février prochain aux éditions du Rocher. Son auteur n'est autre que le commandant Cunault, celui qui a dirigé l'enquête sur le double assassinat de Géraldine Giraud et Katia Lherbier. Alors que l'affaire Treiber est judiciairement morte après le suicide, il y a tout juste un an, de Jean-Pierre Treiber, l'assassin présumé, ce policier à la retraite livre son propre scénario du dossier. Une première dans les annales judiciaires. Un scandale en perspective. Dans le dernier chapitre, intitulé "En guise de conclusion : mon scénario", le commandant Cunault accuse Marie-Christine Van Kempen d'être la complice de l'ancien garde-chasse. "Marie-Christine Van Kempen pourrait être la commanditaire : elle commande une expédition punitive à Jean-Pierre Treiber en lui promettant de l'argent", écrit le policier. Motif ? Le dépit amoureux. "On sait que la relation de Marie-Christine Van Kempen avec Katia Lherbier est trouble. Elle est visiblement amoureuse de Katia", poursuit le commandant. À l'est, rien de nouveau. Cette version a toujours été défendue par le policier, notamment dans son rapport de synthèse final. Une version que la justice a définitivement rejetée. En effet, après 4 ans d'instruction et un supplément d'information, la tante de Géraldine a bénéficié d'un non-lieu. Une décision alors mal vécue par le commandant Cunault et le père de Géraldine Giraud, lui-même convaincu de la culpabilité de sa belle-soeur, avec laquelle il entretenait, bien avant le début de l'affaire, des relations tumultueuses, voire conflictuelles. Prudence Aujourd'hui, la colère semble avoir changé de camp. La famille Van Kempen ne supporte pas cette mise en cause. D'autant que l'ex-directeur d'enquête ne semble apporter aucun élément nouveau dans son livre. "Il faut rester prudent, mais, si ces propos sont exacts, c'est de l'acharnement policier, commente Me Frénot, l'avocat de la tante de Géraldine. Je vais lire attentivement le livre ; si certains passages sont diffamatoires et ne tiennent pas compte des décisions de justice, je saisirai le juge des référés pour demander le retrait de l'ouvrage ou de certains de ses passages. Par ailleurs, je compte attaquer en diffamation avec citation directe l'ancien policier." La tante de Géraldine Giraud n'est pas la seule à faire les frais des états d'âme du commandant Cunault. Patricia Darbaud, l'amie de Jean-Pierre Treiber, soupçonnée un temps de complicité avant d'être, elle aussi, définitivement blanchie, est accusée dans le livre d'avoir assisté au scellement du pacte entre Treiber et la tante. "Au cours du mois d'octobre 2004, peut-être le 19, Marie-Christine Van Kempen, Jean-Pierre Treiber et Patricia Darbaud se sont bien rencontrés au café de l'Espérance, même si la téléphonie n'en porte aucune trace", constate le policier. Là encore, les affirmations du fonctionnaire ne reposent sur aucun élément nouveau mais seulement sur son intime conviction. Seul le témoignage de la gérante du café, considéré par la justice comme pas assez crédible, est mis en avant : "Moi, je crois au témoignage de Mme Nabias, la patronne du bar de l'Espérance. Je sais dans quelles circonstances elle m'a donné ce renseignement. Elle a bien réfléchi parce qu'elle savait que c'était grave. Elle trouvait horrible l'assassinat des deux filles. Son témoignage lui a causé un grand préjudice. Et la description précise qu'elle m'a faite d'un manteau de fourrure qui existe et qui a été porté par Marie-Christine Van Kempen confirme ses dires." Coups de griffe Des extraits qui font bondir Me Marie-Thérèse Walter-Crastre, l'avocate de Patricia Darbaud, "Il est inadmissible et intolérable que cet ancien directeur d'enquête, aujourd'hui à la retraite, se permette de remettre en cause une décision de justice. Ma cliente a bénéficié d'un non-lieu définitif. C'est une atteinte à son image et une diffamation caractérisée que nous allons poursuivre." Dans son dernier chapitre, le commandant Cunault donne ses coups les plus durs à Jean-Pierre Treiber, qu'il accuse d'avoir tué auparavant. "Au moment où il accomplit cette agression, qui rend service à Marie-Christine Van Kempen, quelque chose se réveille en lui qui est de l'ordre de la volupté. Il a déjà tué, on en a des soupçons, notamment à l'époque où il était garde-chasse à Mulhouse", confie le commandant Cunault. Le policier se fait alors psychologue. "Donc, quelque chose qui était peut-être enfoui, oublié... surgit, et il passe dans une autre dimension, qui est de l'ordre du plaisir. De plus, il n'aime pas les homosexuelles, on peut imaginer qu'il a éprouvé une jouissance supplémentaire à les exécuter. Il décide de les éliminer. Il va chercher la chloropicrine et les tue. Il les gaze comme des animaux nuisibles." Intime conviction Pour le commandant Cunault, Treiber est "un pervers, une ordure barbare". Quant à Marie-Christine Van Kempen, il pense qu'elle se refuse à réaliser la gravité de ce qu'elle a fait. Et de conclure : "Elle n'en assumera jamais les conséquences : elle est libre, même si cette liberté a un sale goût." Contacté par Le Point, Patrick Mahé, directeur général des éditions du Rocher, estime que "c'est l'intime conviction d'un policier, ce n'est pas la remise en question d'une décision de justice. On a donné la parole à cet enquêteur qui est encore à vif". Pas sûr que cette "intime conviction" soit partagée par tous.
http://www.lepoint.fr/societe/exclusif-affaire-treiber-le-livre-qui-va-faire-scandale-10-02-2011-1294157_23.php

Femme voilée envoyée au presbytère

Ne pouvant être accueillie dans un lycée public pour cause de principe de laïcité, une formation d'assistante maternelle a dû être délocalisée dans un presbytère, dans l'Ain, en raison de la présence d'une stagiaire portant le voile, selon le quotidien régional Le Progrès. Parmi les candidats à cette formation organisée pour le conseil général de l'Ain par le Greta, centre de formation pour adultes de l'Education nationale, cette femme a refusé de se dévoiler. "Nous lui avons dit que la formation se faisait dans un établissement scolaire, où le voile est interdit. Comme la personne a refusé d'enlever son voile, nous avons cherché un autre local", a confirmé à l'AFP le président du Greta d'Ambérieu et Bourg-en-Bresse. "Et nous avons trouvé une salle à louer au presbytère d'Ambérieu", commune de l'Ain où devait avoir lieu la formation, a-t-il ajouté, assurant que le choix de ce lieu insolite n'avait pas posé problème aux stagiaires. Après une première session de formation de quelques jours, en novembre, ces derniers devraient reprendre le chemin du presbytère dans quelques mois. Le port du voile dans les structures de la petite enfance a fait l'objet d'un récent débat autour du licenciement d'une ex-salariée voilée de la crèche Baby Loup de Chanteloup-les-Vignes (Yvelines), validé par les prud'hommes en décembre dernier.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/02/10/97001-20110210FILWWW00480-femme-voilee-envoyee-au-presbytere.php

jeudi 10 février 2011

Ivresse, tricherie et gros sous, scandales aux Magritte

Un parfum de scandale règne autour des Magritte du cinéma belge. La première cérémonie récompensant le cinéma du plat pays est accusée de gaspillage d'argent public. © photo news © photo news © photo news En effet, pour la première de ce nouvel événement mis en place par la Communauté française, de l'argent aurait été dépensé intuilement notamment pour faire monter sur scène l'un des Belges les plus connus dans le monde à savoir Jean-Claude Van Damme. JCVD trop payé Selon "L'Avenir", JCVD aurait été payé pas moins de 20.000 euros pour pointer le bout de son nez à la cérémonie et remettre le prix de l'acteur préféré des Belges à Benoît Poelvoorde. Une prestation (trop) chère payée qui provoque un véritable scandale d'autant qu'il s'agit d'argent public. Ivresse Et le gaspillage d'argent ne s'arrête pas là. D'après plusieurs témoins, il y avait beaucoup trop de nourriture et le champagne coulait à flot à point tel que nombreux sont ceux qui se sont retrouvés totalement ivres. De la triche Mais ce n'est pas tout, au lendemain de la cérémonie qui s'est tenue à Bruxelles ce samedi, certains dénoncent des pratiques de manipulation envers les jurés. Ceux-ci auraient été fortement incités à voter pour tel et tel candidat. Ces propos rajoutent de l'huile sur le feu. Cette cérémonie fortement critiquée pour le non-sens de ses récompenses n'a en outre pas réussi à attirer les téléspecteurs. Seuls 13.000 Belges ont regardé le programme à la télévision ce samedi. http://www.7sur7.be/7s7/fr/1528/Cinema/article/detail/1220002/2011/02/09/Ivresse-tricherie-et-gros-sous-scandales-aux-Magritte.dhtml

mercredi 9 février 2011

Des gendarmes alsaciens ciblent "les personne d'apparence pays de l'Est"

Le texte ne "devait en aucun cas être diffusé au public". Raté: les habitants du village de Kirrwiller (Bas-Rhin) ont reçu un étrange courrier appelant à la délation des "Roumains et autres Les habitants du village de Kirrwiller (Bas-Rhin) ont reçu lundi de la mairie un courrier signé de la gendarmerie, les invitant à signaler aux forces de l'ordre "toute personne d'apparence pays de l'Est", a-t-on appris mercredi 9 février auprès d'un habitant et de la gendarmerie. Le courrier, révélé par les Dernières Nouvelles d'Alsace est signé du major commandant la brigade de gendarmerie de Hochfelden. Selon une source à la gendarmerie, confirmant des propos du colonel Patrick Touron, commandant le groupement de gendarmerie du Bas-Rhin, le document était destiné uniquement aux maires du canton et ne "devait en aucun cas être diffusé au public". Cambriolages Le major y fait état d'une vague de cambriolages dans les cantons de Hochfelden et de Truchtersheim. Il demande aux maires de "sensibiliser l'ensemble de (leurs) concitoyens par les biais (des) conseillers municipaux et agents municipaux" pour qu'ils signalent aux forces de l'ordre "tout comportement suspect d'individus étrangers à la commune et plus particulièrement les personnes originaires des pays de l'Est et des Balkans (Roumains, Croates, Serbes, Bulgares, etc.)." Suit une description des "Roumains et autres" et la conclusion : "il faut nous signaler toute personne d'apparence pays de l'Est séjournant dans vos communes". Discrimination Le maire de Kirrwiller Patrice Dietler, qui a pris l'initiative de distribuer à ses administrés la missive, n'a souhaité "faire aucun commentaire" auprès de l'AFP. La gendarmerie nationale a condamné dans un communiqué "certains termes de cette note", les jugeant "inappropriés au regard des valeurs de tolérance et de respect des personnes, véhiculées au sein de la gendarmerie". Le commandant de brigade "prenant conscience de sa maladresse" a adressé mercredi "un message aux élus de sa circonscription dans lequel il leur demande de considérer sa démarche comme inopportune, soulignant qu'à aucun moment il n'a voulu stigmatiser une catégorie de population ou une nationalité en particulier", a précisé la gendarmerie. En septembre, une circulaire sur les évacuations de campements illicites visant expressément les Roms avait suscité un tollé dans la classe politique et parmi les associations, qui la jugeaient discriminatoire. Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux avait signé une nouvelle circulaire sans mention de l'ethnie des personnes visées.
 http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20110209.OBS7752/des-gendarmes-alsaciens-ciblent-les-personne-d-apparence-pays-de-l-est.html

Un conseiller de l'Elysée exonéré de PV après un excès de vitesse

Des passe droits, il y en aura toujours. Surtout lorsqu'on s'appelle Olivier Marleix et qu'on est conseiller technique de Nicolas Sarkozy. Selon La République du Centre, le jeune conseiller général, maire d'Anet (Eure-et-Loir), flashé à 119 km/h au lieu de 70, a fait valoir ses relations privilégiées avec l'Elysée pour «classer l'affaire». Un automobiliste ordinaire aurait écopé d'une belle amende de 135 euros et d'un retrait de points. Pas lui. Le 28 janvier, le conseiller général, fils de l'ancien secrétaire d'Etat Alain Marleix, est contrôlé par les gendarmes près d'Abondant, en Eure-et-Loir pour un excès de vitesse. A bord d'une des voitures qui appartiennent au parc automobile de l'Elysée, il leur demande alors d'oublier ce fâcheux épisode, sachant qu'il possède des relations étroites du côté de la rue du Faubourg-Saint-Honoré à Paris. Le conseiller dit «ne pas être au courant» Mais la mauvaise conduite du conseiller technique du chef de l'Etat n'est passée pas auprès de la gendarmerie locale. Elle décide, pour le principe, d'en faire part à la Direction générale de la gendarmerie nationale. Olivier Marleix, lui, dit «ne pas être au courant» de l'affaire, rapporte le quotidien régional. «J'essaie de respecter les limitations de vitesse , il m'arrive d'être arrêté et verbalisé, comme tout un chacun il ne reste plus que sept ou huit points sur mon permis», a-t-il plaidé pour sa défense.
 http://www.leparisien.fr/automobile/securite-routiere/un-conseiller-de-l-elysee-exonere-de-pv-apres-un-exces-de-vitesse-07-02-2011-1304662.php

mardi 8 février 2011

Sarkozy mobilise deux avions pour un Paris-Bruxelles

La presse belge raille le président français Nicolas Sarkozy, qui s'est rendu au sommet européen du vendredi 4 février, à Bruxelles, en utilisant pas moins de deux avions : "un Airbus A330 et un Falcon 7X, l'avion d’affaires haut de gamme de l'avionneur Dassault", selon le journal Le Soir, qui cite l'agence Belga. Outre l'avion dévolu à l'usage du président de la République et spécialement aménagé, l'Airbus A330-223 surnommé "Air Sarko One", un second appareil, "un luxueux avion d’affaires Falcon 7X au rayon d'action de 11.000 km", a lui aussi été envoyé vendredi de Paris à Bruxelles, écrit Le Soir. Les deux capitales ne sont pourtant distantes que de 300 kilomètres. Le trajet par train à grande vitesse ne dure que 1h20. Le Soir en profite pour rappeler une étude publiée par le magazine Terra Eco de novembre dernier, qui montre que Nicolas Sarkozy figure en sixième place du classement des plus grands émetteurs de CO2 parmi les grands de ce monde (2.900 tonnes équivalent CO2 en 2010). http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/planete/20110206.OBS7588/sarkozy-mobilise-deux-avions-pour-un-paris-bruxelles.html

lundi 7 février 2011

La femme du speaker britannique fait scandale

Sally Bercow, la femme du président conservateur de la Chambre des communes, n'a pas usurpé son surnom de «Carla Bruni de la politique ... Lire la suite l'article britannique». Déjà connue pour ses soirées arrosées et ses aventures de jeunesse, elle vient de déclencher un scandale outre-Manche en posant simplement enveloppée d'un drap, devant une vue du Parlement, dans le cadre d'une interview accordée au quotidien du soir Evening Standard. La belle blonde de 41 ans y admet trouver le pouvoir «aphrodisiaque» et la vie à Westminster «incroyablement sexy». Face à la polémique, l'épouse du Speaker ne s'est pas démontée : «J'ai une personnalité, des ambitions à moi et c'était juste destiné à être drôle, a-t-elle déclaré. Le problème est que, comme je suis la femme du Speaker, tout ce que je fais dans la presse est utilisé contre lui.» Pas sûr que ce feuilleton renforce la popularité de Sally Bercow dans les rangs des conservateurs, dont certains lui reprochent déjà son caractère extraverti et son soutien affiché aux travaillistes
 http://www.liberation.fr/monde/01012318110-la-femme-du-speaker-britannique-fait-scandale

samedi 5 février 2011

La nouvelle vidéo S&M de Rihanna censurée

Le sexe est dans l'air, je m'en fous, j'aime son odeur. Les bâtons et le pierres pourraient me briser les os mais les chaines et les fouets m'excitent." Pas de doute, les paroles du nouveau clip de Rihanna sont explicites, tout comme son titre S&M et les images de son clip sulfureux Autant de références à l'univers sado-maso, ses tenues en latex, ses esclaves soumis (dans la vidéo, le bloggeur Perez Hilton, créateur du site consacré aux potins de célébrités portant son nom, est tenu en laisse par la chanteuse) et autres pratiques bondages qui n'ont pas fait le bonheur de tout le monde. Ainsi, la presse anglo-saxonne, notamment The Mirror (voir ici), rapporte, mercredi, que la vidéo a été bannie des écrans de onze pays asiatiques, tandis que, sur les ondes de la Radio 1 de la BBC, la chanson ne peut être entendue, avant sept heures du soir. "Nous attendons une nouvelle version du clip pour décider si nous le passerons en journée", a expliqué un représentant de cette chaîne au quotidien anglais. "Tu entends ça, Rihanna?", se gausse The Mirror : "La prochaine fois, vas-y mollo avec les odeurs de sexe." pour voir la vidéo cliquez sur ce lien
 http://lci.tf1.fr/people/la-nouvelle-video-s-m-de-rihanna-censuree-6259328.html

vendredi 4 février 2011

Scandale dans le sumo japonais

Au moins trois lutteurs de sumo ont reconnu pour la première fois avoir truqué des combats, a déclaré aujourd'hui le gouvernement japonais, en condamnant cette "trahison" à l'égard du sport ancestral nippon éclaboussé par un nouveau scandale. Des soupçons de trucage planent depuis longtemps sur cette discipline née il y a plus de 1.500 ans et dont l'origine est liée à la religion shintoïste, mais aucun sumotori, nom donné aux lutteurs, n'avait jusqu'ici reconnu se livrer à ce genre de pratique. Le ministre de l'Education et des Sports, Yoshiaki Takaki, a dit aujourd'hui devant une commission parlementaire que son ministère avait été informé des aveux par le président de l'Association japonaise de sumo (AJS). L'affaire a été révélée après la découverte par la police de messages sur des téléphones portables d'une douzaine de lutteurs laissant entendre que des combats avaient été arrangés. Le président de l'AJS, Hanaregoma, a présenté hier des excuses officielles et promis d'infliger des sanctions sévères. "S'il y a réellement eu des combats truqués, il s'agirait d'un acte grave de trahison à l'égard du peuple japonais", a déclaré le premier ministre Naoto Kan devant le Parlement, en réclamant que toute la lumière soit faite.
 http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/02/03/97001-20110203FILWWW00445-scandale-dans-le-monde-du-sumo-au-japon.php

jeudi 3 février 2011

Scandale de l'amiante en Sambre-Avesnois : qu'est-ce qu'on attend pour s'indigner ?

Trois cents invitations lancées, mais une soixantaine de participants, la plupart retraités. Peu d'élus, de rares actifs, des syndicalistes « évaporés », Jacques Thurette, président d'ALDEVA-SA, n'a pas caché sa déception samedi à Leval face à une assemblée qu'il aurait aimé plus fournie. Constat amer : le scandale de l'amiante mobilise peu (indiffère ?) alors que l'association aurait bien besoin d'encouragements politiques (moraux et financiers) et d'appuis (syndicaux) au sein de l'entreprise. Dans un local prêté par la municipalité de Leval, quatre-cinq bénévoles, épaulés par un avocat spécialisé, travaillent sans relâche pour aider les personnes touchées par les maladies dues aux poussières d'amiante, et Dieu sait si la fibre a été utilisée dans les sites industriels sambriens jusqu'à son interdiction en 1997 ! Le territoire doit s'attendre à un drame sanitaire majeur dont les conséquences sociales se prolongeront pendant plusieurs dizaines d'années en raison du temps de latence des maladies (plaques pleurales, asbestose, cancer du poumon, mésothéliome...). Les scientifiques, épidémiologistes et pneumologues annoncent 100 000 morts en 2025 en France. Il faut y ajouter un nombre considérable de malades du cancer et d'insuffisants respiratoires. « Certains diront alors "si j'avais su", mais ce sera trop tard », a souligné Jacques Thurette. Le tableau est bien sombre, mais l'association a néanmoins quelques raisons d'espérer. Elle affiche un bilan impressionnant avec 56 dossiers traités et en cours de traitement, dont une série de victoires judiciaires devant les juges du tribunal des affaires de la sécurité sociale (TASS). Devant cette juridiction, elle a ainsi obtenu, pour des dizaines d'anciens ouvriers des sites industriels du bassin de la Sambre (leur veuve et leurs enfants en cas de décès), que « la faute inexcusable de l'employeur » soit reconnue. Ce jugement ouvre à une indemnisation maximale et offre une dimension morale fondamentale : la faute de l'employeur. « Il faut deux mois environ avant qu'un dossier ne soit jugé par le TASS de Valenciennes. Dans le sud de la France, il y a deux ans d'attente », s'est félicitée Me Hélène Aveline, avocate du cabinet parisien Tessonnière. Les victoires de l'ALDEVA n'ont rien d'automatique, c'est un combat intense qui s'appuie d'abord sur des témoignages authentifiés d'actifs ou de retraités sur les conditions de travail et la description des postes, lors de l'exposition à l'amiante chez l'employeur. L'avocate a insisté sur l'importance d'obtenir ces attestations. « 50 % du boulot c'est vous : il faut aller chercher ces témoignages, être en contact avec les uns les autres », a lancé Me Aveline. Mais cette démarche solidaire ne va pas de soi pour tout le monde. La veuve d'un ancien ouvrier de chez Vallourec, décédé à l'âge de 49 ans, a lancé un appel urgent et désespéré aux collègues de l'atelier chaudière pour obtenir des témoignages sur les conditions de travail de son époux. « Dans un dossier d'un salarié de chez Dembiermont, le patron lui a proposé une somme d'argent pour abandonner sa démarche », s'est insurgé Jacques Thurette. La chape de plomb s'abat parfois sur le risque amiante au détriment de l'entraide et de la solidarité, alors qu'il serait urgent de s'indigner dans les entreprises. • http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Maubeuge/actualite/Secteur_Maubeuge/2011/02/02/article_scandale-de-l-amiante-en-sambre-avesnois.shtml

mercredi 2 février 2011

Le pipi de Poelvoorde crée la polémique à Bruxelles

Lors d'une émission belge, qui se déroule dans un taxi, Benoit Poelvoorde a fait stopper la voiture pour uriner sur la voie publique. Un comportement qui a choqué l'adjointe au maire de Bruxelles La participation de Benoît Poelvoorde dans l'émission belge "Hep Taxi" sur la RTBF n'est pas passée inaperçue. Alors que l'acteur de "Rien à déclarer" répond aux questions de l'animateur-chauffeur Jérôme Colin, Benoit Poelvoorde a subitement une envie pressante. Il fait alors stopper le taxi pour assouvir ses besoins... sur la voie publique. Un comportement qui n'est pas du goût de Karine Lalieux, adjointe au maire de Bruxelles chargée de la propreté publique. "J'écrirais bien à Benoît Poelvoorde pour lui expliquer que l'on s'expose à une taxe de 50 euros lorsque l'on urine en rue à Bruxelles. Et que la Ville a développé un réseau d'urinoir public que chacun peut utiliser" a-t-elle déclarée dans le magazine belge La Capitale.
http://lci.tf1.fr/people/2011-01/le-pipi-de-poelvoorde-cree-la-polemique-a-bruxelles-6250194.html

mardi 1 février 2011

Rhône : à 62 ans, il passe 3 nuits à l'hôpital... sans chauffage

Le soir du réveillon de Noël, Guy M., 62 ans, originaire de Lentilly, dans le Rhône, a été transporté aux urgences de l’hôpital Lyon-Sud. Selon Europe 1, le sexagénaire souffrait d’une insuffisance respiratoire et d’une forte fièvre. Pris en charge par le personnel hospitalier, Guy s’est retrouvé dans une chambre et s’est rendu compte très vite que les problèmes de trésorerie des centres hospitaliers n’étaient pas une vue de l’esprit. "Quand je suis arrivé dans cette chambre, les surprises ont commencé. Froid, pas du tout de chauffage. Pas de bouton de secours. Pour avoir de l’eau chaude, il fallait attendre cinq minutes au robinet. La douche, c’était pas mal aussi : il n’y avait pas de pommeau" témoigne le sexagénaire sur Europe 1. Tout en ajoutant : "Ma femme, quand elle venue le lendemain, s’est débrouillée pour me trouver des couvertures dans les couloirs. J’avais trois quatre épaisseurs de couvertures, c’était une catastrophe." La femme de Guy proteste fermement contre de telles conditions d’hospitalisation. En vain. Guy n’a pas changé de chambre. "J’ai quand même rouspété tous les jours, je suis allé voir des infirmières, j’ai fait appeler la surveillante générale du service, qui est venue et qui m’a dit qu’on ne pouvait rien faire et qu’il n’y avait pas de lit. Je suis scandalisée" témoigne Christine. Toujuors selon Europe 1, la direction de l’hôpital regrette ce dysfonctionnement intervenu durant la période de grand froid. Mais juste des regrets… Car Guy a reçu la facture (72€) pour ces trois nuits passées dans une chambre à 16 degrés !
 http://www.lepost.fr/article/2011/02/01/2390787_le-sexagenaire-passe-trois-nuits-dans-une-chambre-d-hopital-a-16.html#xtor=AL-235

Chine : l'image de Carrefour ternie par un scandale

L'image de l'entreprise Carrefour -un géants français de la distribution- a été ternie récemment en Chine par un scandale lié à des étiquettes indiquant des prix mensongers. La Commission d'Etat pour le développement et la réforme de Chine a annoncé, le 26 janvier, que certaines grandes surfaces de Carrefour et de Walmart (le leader mondial américain de la distribution) "trompent leurs clients avec des faux rabais, annoncent des prix bas qui s'avèrent finalement plus élevés à la caisse, ne respectent pas leurs engagements et ont des étiquetages mensongers". Ce scandale a rendu plus vigilants les consommateurs chinois dans les hypermarchés des deux groupes de distribution. Dans un magasin Carrefour de Chengdu, une ville dans le sud-ouest de la Chine, un consommateur nommé Li a exprimé lundi son indignation. "Cela équivaut à un vol. Selon moi, il faut que le gouvernement renforce la supervision et inflige une lourde amende aux sociétés qui enfreignent les règles", a-t-il dit à un journaliste de l'agence de presse Xinhua (Chine Nouvelle). Dans un autre hypermarché de Chengdu, une consommatrice nommée Wang a emporté avec elle un cahier pour noter les prix des produits qu'elle achète, afin de les vérifier à la caisse, a constaté le journaliste de l'agence Xinhua. Cette consommatrice a déclaré qu'elle n'avait jamais imaginé la possibilité d'une tromperie entre les prix affichés et les sommes encaissées dans des grandes surfaces en Chine. "C'est vraiment un grand scandale", a-t-elle jugé. Le 29 janvier, les régulateurs locaux ont réclamé le paiement d'une amende de 500.000 yuans (environ 75 000 dollars) chacun à trois magasins Carrefour de Shanghai, soit l'amende maximale pour ce type d'infractions. Ce scandale a été à l'origine d'une vive polémique sur Internet en Chine. Ainsi, de nombreux internautes chinois ont raconté leurs mésaventures liées aux prix dans des grandes surfaces Carrefour. Selon un sondage du portail principal Sohu, sur 9 507 internautes ayant répondu à la question : "Allez-vous encore faire des achats dans une enseigne Carrefour après ce scandale?", 88,9% ont répondu non, et seulement 11,1% par l'affirmative. http://french.cri.cn/621/2011/01/31/41s237537.htm