dimanche 30 septembre 2012

Internet. Free harcèle et menace un client décédé

Free, l’opérateur Internet et téléphonie mobile, a envoyé un courrier de relance, en connaissance de cause, à un abonné, décédé depuis 2 mois.
En janvier, un homme de 38 ans, habitant la région de Lannion (Côtes-d’Armor), s’abonne à Free. L’opérateur vient de lancer son forfait Freebox, téléphone et Internet illimités. Les prix sont attractifs. En mai suivant, l’abonné décède brutalement. Comme c’est l’usage, un avis de décès est envoyé à la banque pour bloquer des prélèvements à venir.
Lorsque Free envoie sa facture pour règlement à la banque, celle-ci répond que « le titulaire du compte est décédé ». Le versement de 56,50 € n’a donc pas lieu.
Menace de condamnation
L’équipe Free, comme elle se baptise elle-même, envoie, le 12 juillet, une lettre de relance, adressée au défunt. L’auteur de la missive, qui sait qu’il écrit à une personne décédée, menace de « bloquer l’accès Internet et d’engager des poursuites nécessaires pour recouvrer les sommes dues ».
La compagne du défunt, saisie par l’absurdité de la menace, n’en revient pas. « Je pensais qu’ils allaient réaliser leur erreur et rectifier le tir, explique-t-elle. Et ce n’est pas facile de les appeler… » En août, un deuxième courrier parvient au domicile de l’abonné. Elle provient d’une société de recouvrement qui montre les dents. Et pas pour rire.
Le montant est passé à 96,38 €. La lettre menace d’assigner l’abonné décédé devant le tribunal et « de prendre toutes les mesures pour obtenir une condamnation par l’ordre judiciaire ».
La famille attend des excuses
Écœurée, la famille n’a toujours pas donné suite. Mais elle attend des excuses de Free. Aujourd’hui, la compagne a changé d’appartement et n’habite plus la région.
Impossible de joindre Free. Les numéros de téléphone qu’on peut grappiller sur différents sites mènent au mieux à des répondeurs. Et quand une personne décroche, c’est pour renvoyer sèchement à une adresse mail.
 

samedi 29 septembre 2012

Etudiant en médecine à 14 ans, il risque d'être expulsé de France

Un adolescent camerounais de 14 ans, étudiant en médecine après avoir réussi son bac avec trois ans d'avance, risque d'être contraint de quitter la France car son père est menacé d'expulsion, dénonce le Réseau Education sans frontières.


Et selon ce réseau (RESF), il y a urgence à agir. En novembre 2011, le père de Christian, électricien, a reçu une "Obligation de quitter le territoire français" (OQTF) après que sa carte de séjour n'a pas été renouvelée, a précisé Denis Carnet, membre du RESF qui suit le dossier de cette famille. Un recours contre cette OQTF a bien été engagé devant le tribunal administratif de Versailles, qui ne s'est pas encore prononcé. Mais l'appel n'étant pas suspensif dans cette procédure, RESF craint que l'expulsion n'intervienne "d'un jour à l'autre".

Si son père, qui a sa charge, était expulsé, Christian serait ainsi contraint de quitter la France, selon le responsable de RESF. La mère de l'adolescent a, quant à elle, fait une demande de titre de séjour de vie privée et familiale "liée à la situation du père", auquel elle est pacsée. Sa demande de titre de séjour est donc conditionnée à la régularisation de celui-ci, a-t-il précisé. Arrivé dans l'Hexagone il y a "plus de dix ans" et ayant travaillé six ans à un poste déclaré, le père de famille, qui réside à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), "remplit tous les critères" pour être régularisé, a estimé RESF.

Le jeune Christian, repéré comme enfant précoce dès son arrivée en France à l'âge de 4 ans, a obtenu son baccalauréat scientifique en juin, à l'âge de 14 ans. Il étudie désormais la médecine à la faculté Paris-Diderot. "C'est le simple bon sens qui devrait aboutir à sa régularisation. Cela fait partie des dossiers surréalistes que nous avons à gérer", a déploré le militant de RESF. Jeudi, lors d'une cérémonie en l'honneur des nouveaux bacheliers, le sénateur-maire PS de Conflans, Philippe Esnol, a annoncé avoir écrit au ministre de l'Intérieur Manuel Valls pour attirer son attention sur le cas du jeune garçon et de sa famille, selon la même source.
 

vendredi 28 septembre 2012

Un nouveau scandale éclabousse le parti de Silvio Berlusconi

Une dizaine de conseillers régionaux de Silvio Berlusconi font l’objet d’une enquête du Parquet de Rome.
Il sont soupçonnés de malversations financières et d’appropraition illicite de fonds publics. La Présidente de la région de Rome est mise en cause dans cette affaire, mais Renata Polverini nie avoir eu connaissance de malversations et a refusé de démissionner. Franco Fiorito est aussi concerné.
En Italie, ce nouveau scandale fait la Une de tous les journaux et il s’est alourdit avec la publication de photos dans la presse qui, selon les médias italiens, illustrent les dépenses folles faites par certains conseillers de Berlusconi pour l’organisation de fêtes en toges où les hommes portaient des masques à l’effigie de cochons et où
le champagne coulait à flots.

Présenté comme l’organisateur de ces évènements, Carlos De Romanis assure qu’il a payé ces soirées avec sont argent personnel.
Après moulte scandals sexuels et financiers, Silvio Berlusconi avait démisioné en novembre dernier. El Cavaliere comptait sur les législative de printemps pour se relancer en politique. C‘était avant que cette nouvelle affaire n‘éclabousse son parti, le PDL, Le Peuple de la liberté.

http://fr.euronews.com/2012/09/22/un-nouveau-scandale-eclabousse-le-parti-de-silvio-berlusconi/

mercredi 26 septembre 2012

Manifestation de motards en colère

Des centaines de motards en colère faisaient vrombir leurs engins à proximité du siège de la Commission européenne pour protester contre un plan de Bruxelles qui envisage un contrôle technique obligatoire pour les motos et les scooters.

Le commissaire européen pour les Transports, Slim Kallas, qui veut durcir les contrôles techniques pour les voitures, souhaite mettre en place un contrôle obligatoire pour les deux-roues et écarter de la circulation les engins "potentiellement mortels". Mais des associations de motards pensent qu'une harmonisation européenne des règles est inutile et que le nouveau plan est une concession accordée aux industriels pour accroître leur profit.
Dans son appel pour une manifestation à l'échelle européenne, la Fédération européenne des associations de motocyclistes (FEMA) a dénoncé le projet le qualifiant d'"inutile et onéreux". Le nouveau système devrait mettre un terme aux règlements nationaux qui, dans la plupart des cas, fonctionnent bien, sont rentables et adaptés aux deux-roues dans chaque pays, estime-t-elle.
Le coût d'un contrôle obligatoire des deux-roues est estimé à 1,2 milliards d'euros par an "sans bénéfices en terme de sécurité, ce qui a été prouvé par plusieurs études indépendantes", a affirmé la FEMA.
 

mardi 25 septembre 2012

Incidents après le Bastia-PSG

Le préfet de Haute-Corse, Louis Le Franc, a démenti samedi soir à Bastia l'utilisation par la police de flash-ball lors d'incidents après le match remporté (4-0) par le Paris Saint-Germain au stade Furiani et déploré des incidents avant et durant la rencontre. Le président du Sporting Club de Bastia, Pierre-Marie Geronimi, avait auparavant accusé la police d'avoir provoqué les incidents et d'avoir notamment procédé à "des tirs tendus de flash-ball" sur des supporters.

"A aucun moment, il n'y a eu de tir tendu et il n'y pas eu d'utilisation de flash-ball", une arme tirant des balles en caoutchouc, a déclaré M. Le Franc à l'AFP. Il a indiqué que les forces de l'ordre avaient lancé "23 grenades lacrymogènes et une grenade anti-encerclement" après le match, notamment "côté tribune est pour se dégager alors qu'ils recevaient des projectiles". Il a ajouté que "six policiers ont été légèrement blessés, deux à l'arrivée du car du PSG au stade, à 15H30, et quatre autres après le match".
Selon les pompiers, trois supporters ont été légèrement blessés. Parmi eux, une jeune fille de 17 ans, blessée au visage, a eu des dents cassées par un jet de barre de fer venant des supporters et a annoncé qu'elle allait porter plainte, selon M. Le Franc.

S'inscrivant "totalement en faux sur ce qu'à déclaré M. Geronimi", M. Le Franc, qui était présent au stade Armand Cesari, a encore démenti que "le match s'était bien passé", comme l'a dit M. Geronimi. "Une vingtaine de bombes agricoles ont été lancées pendant la rencontre", a-t-il déploré, ajoutant qu'"une quinzaine de supporters bastiais ont lancé des canettes, des pierres et des bouteilles sur le car du PSG alors qu'il manoeuvrait pour pénétrer dans l'enceinte du stade".
Le préfet a encore regretté "l'absence d'étanchéité du stade en fin de match", que "les stadiers n'aient pas joué leur rôle" d'encadrement et de canalisation des supporters et "l'absence de directeur de l'organisation de la sécurité au sein du SCB, totalement anormale pour un club de L1".
Il a annoncé qu'il conviait M. Geronimi mardi à la préfecture pour faire le point en présence du procureur de la République à Bastia, Dominique Alzeari, sur les questions de sécurité lors du match de samedi et en prévision des prochaines rencontres. M. Alzeari, ainsi que le procureur général, Marc Désert, étaient également présents au stade de Furiani samedi.
 

lundi 24 septembre 2012

Plusieurs plants de cannabis dans le jardin d’un… professeur

C’est en poursuivant un suspect que des policiers briochins ont aperçu, dans une propriété, ce qui ressemblait fortement à des plants de cannabis. Ce mardi après-midi, ils sont retournés sur les lieux et ont eu confirmation : à l’intérieur de la propriété, ils ont trouvé 24 plants de cannabis, d’une hauteur de 2m environ. Interpellé, l’habitant de cette maison, un professeur de collège, âgé d’une trentaine d’années, aurait reconnu cultiver du cannabis pour sa consommation personnelle. Il est convoqué devant le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc, le 27 novembre, pour usage et détention de cannabis.

http://www.letelegramme.com/local/cotes-d-armor/saint-brieuc/ville/saint-brieuc-plusieurs-plants-de-cannabis-dans-le-jardin-d-un-professeur-18-09-2012-1842523.php

dimanche 23 septembre 2012

En seconde depuis quinze jours, il doit retourner au collège

Y. est déboussolé. Cet adolescent devait redoubler sa 3e, mais finalement il est accepté au lycée. Au bout de 15 jours, l'administration s'aperçoit de son erreur et prie l'élève de repartir au collège…
À la suite de ce qui ressemble bien à une «boulette» administrative, Y. a été admis au lycée Berthelot alors qu'il aurait dû redoubler sa troisième au collège. L'élève a fait sa rentrée le 3 septembre en seconde et suivi les cours pendant onze jours avant que l'établissement ne s'aperçoive de l'erreur d'affectation et en informe le rectorat. «Quand j'ai reçu l'appel d'un inspecteur, qui plus est le jour de l'anniversaire de Y., j'étais scandalisée», raconte la maman. «On m'a expliqué que mon fils n'avait pas à être en seconde. Aujourd'hui, il n'est inscrit nulle part. Il est triste, il reste cloîtré».
Ce dysfonctionnement heureusement rarissime est dû selon le rectorat à une «faille» au moment de l'inscription. Une pièce primordiale, l'avis de la commission d'orientation, n'a pas été demandée par le secrétariat du lycée. Ni d'ailleurs fournie par les parents. «J'avais fait appel pour un passage en seconde, s'explique la maman. Mais le proviseur du collège m'a convaincue de la nécessité d'un redoublement. J'en ai convenu car mon fils avait fait un mauvais trimestre et j'ai commencé l'inscription au collège. Sauf qu'entre-temps le lycée m'a appelée pour me dire que mon fils figurait sur les listes. J'ai pensé que le passage en seconde avait été accepté».
«Les collégiens qui font appel sont affectés dans des lycées, mais sous réserve de produire l'avis de passage en classe supérieure lors du dépôt de dossier», indique Philippe Naudy. Cet inspecteur de l'éducation nationale comprend le désarroi de la famille mais reste ferme sur sa décision : «Nous allons tout faire pour l'intégrer dans un collège, ceci dans son intérêt, et rembourser les frais engagés… Il faut régulariser cette situation au plus vite». La maman, elle, demande que son fils soit maintenu en seconde, estimant qu'il faut lui laisser sa chance. «C'est un cas exceptionnel, observe Mireille Bellion, de la FCPE. On va s'assurer que le dossier est bien suivi par le rectorat».

http://www.ladepeche.fr/article/2012/09/18/1441947-en-seconde-depuis-quinze-jours-il-doit-retourner-au-college.html

samedi 22 septembre 2012

Il laisse ses enfants 2h dans sa voiture

Un père de famille a été placé en garde à vue hier après-midi après avoir laissé ses trois jeunes enfants durant deux heures dans sa voiture à Plaisir (Yvelines).
Hier vers 15 heures, les pompiers et la police interviennent sur un parking près de la Poste à Plaisir, où trois enfants âgés de quatre, six et huit ans sont délaissés dans une voiture. Les enfants, déshydratés, sont apeurés dans le véhicule, selon la même source.
Le père, parti durant deux heures faire des courses, se présente sur le parking et est conduit au commissariat pour être placé en garde à vue.
En état de choc, les enfants sont conduits à l'hôpital André-Mignot du Chesnay (Yvelines), accompagnés de leur mère.
 

jeudi 20 septembre 2012

Handicap. Entre 5.000 et 6.000 enfants privés de rentrée scolaire

C'est une information de France Info. Début septembre, entre 5.000 et 6.000 enfants handicapés ont raté leur rentrée scolaire. Ce qui est en cause, c'est le manque de personnel spécialisé. La création de 1.500 postes d'Auxiliaires de vie scolaire (AVS) était une promesse du candidat Hollande. Promesse qui a été tenue, ce qui fait qu'aujourd'hui, on recense quelque 11.000 professionnels de ce type. Mais cela reste insuffisant, on en a la preuve... La FNASEPH (Fédération nationale des associations au service des élèves présentant une situation de handicap) regrette aussi leur manque de formation : "Ce sont des gens qui ont le bac, ils sont motivés, ils montrent un vrai engagement dans ce qu'ils font. Mais ils n'ont bénéficié que de 60 heures de formation, au mieux. On n'apprend pas un métier en 60 heures".
http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/handicap-entre-5-000-et-6-000-enfants-prives-de-rentree-scolaire-20-09-2012-1844985.php

À 13 ans, il éblouit les avions au stylo laser

Police et gendarmerie ont déployé d'importants moyens, jeudi soir, pour identifier un sniper qui s'adonnait à une pratique dont les conséquences peuvent être irréversibles. Ces dernières semaines, des projections de laser ont ébloui les pilotes d'avion en phase d'atterrissage, dans les quartiers situés dans l'axe des pistes de l'aéroport. Initiée par la gendarmerie des transports aériens (GTA), en coordination avec la police aux frontières aéronautique (PAF) et les policiers de la compagnie de sécurisation et d'intervention, l'opération s'est soldée par l'interpellation d'un sniper seulement âgé de 13 ans.
Jeudi vers 23 heures, des policiers de la PAF et des gendarmes de la GTA, à bord d'un avion espion, survolent le quartier du Grand Selve, à Toulouse. Un passage qui ne passe pas inaperçu puisque de nombreux résidents observent les mouvements de rotation de l'appareil de surveillance. Objectif : localiser les tirs au laser récurrents dans ce même quartier. Au sol, trois policiers de la compagnie de sécurisation et d'intervention, directement en lien avec leurs collègues dans les airs, sont prêts à intervenir. Un suspect manipulant un laser est repéré. Les policiers passent à l'action et interpellent le tireur dans un campement de la communauté du voyage. Ce garçon, âgé de 13 ans, tentait de dissimuler le stylo laser dans sa manche avant d'être appréhendé. Il a été placé en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie. Hier, les gendarmes sont restés très discrets sur la suite de cette enquête.
Le harcèlement des pilotes par des tirs au laser à partir de stylo ou de pointeur peut avoir des conséquences dramatiques. «Ce jeu dangereux peut entraîner l'aveuglement du pilote si le laser atteint son iris ou même une infirmité», prévient un spécialiste de la sécurité aérienne. L'effet paralysant peut être immédiat puisque pour la victime cela équivaut à l'éblouissement par un flash en pleine figure. Jeudi soir, le stylo saisi avait une portée extrêmement puissante. Ce n'est pas la première fois que les pilotes se plaignent de ce type d'agressions. Au printemps 2010, des tirs de laser sur des avions en phase d'atterrissage sur les pistes de l'aéroport de Toulouse-Blagnac avaient déjà été signalés. À travers l'opération de jeudi soir, police et gendarmerie entendent lutter au sol et dans les airs contre ce type de phénomène.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/09/15/1440640-a-13-ans-il-eblouit-les-avions-au-stylo-laser.html

mercredi 19 septembre 2012

Licenciée d'un hôtel pour défaut de sourire

Une femme maître d'hôtel dans un prestigieux hôtel cannois a récemment obtenu gain de cause contre son employeur qui l'avait licenciée pour son manque d'amabilité envers les clients, selon un jugement consulté jeudi par l'AFP.
Le 26 juillet, les prud'hommes de Cannes ont estimé que le licenciement était "dépourvu de cause réelle et sérieuse" et ont condamné le Sofitel Méditerranée à verser quelque 115.000 euros d'indemnités à son ancienne employée.Nadine Freville entre au Sofitel Méditerranée en 2000 en qualité de maître d'hôtel. Un an plus tard, elle est élue au comité d'entreprise, puis désignée en 2003 déléguée CGT.
Elle a alors plusieurs fois maille à partir avec son employeur, au point de déposer plainte contre lui en avril 2004 pour harcèlement moral et discrimination syndicale. Un mois plus tard, elle est licenciée. Elle aurait formulé des insinuations diffamatoires à l'encontre du directeur, harcelé moralement un apprenti et adopté une attitude désobligeante vis-à-vis de la clientèle.
 

mardi 18 septembre 2012

Scandale dans le charbon indien

Le Parlement indien ne peut plus fonctionner. Le principal parti d’opposition, le BJP demande la démission du Premier ministre, pris dans un scandale d’attribution de concessions minières. Le Central Bureau of Investigation a lancé des procédures contres plusieurs compagnies dont les énergéticiens Tata Power, Reliance Power, GVK Power, les sidérurgistes Jindal Steel et Arcelor Mittal, le producteur de métaux non ferreux Hindalco, et le cimentier Grasim Industries. Le « Coalgate », comme la presse indienne a nommé cette affaire, bouleverse l’économie et la politique du pays.

L’économie indienne manque de charbon, et ses usines souffrent de pannes d’électricité à répétition. Ses centrales thermiques sont en effet incapables de répondre à la demande. Et pourtant le sous-sol du pays contient 118 milliards de tonnes de houille noire, selon les dernières estimations, datant du 1er avril 2012, publiées par le Geological Survey of India, l’organisme de recherche géologique et minière du pays. Des réserves qui placent l’Inde au quatrième rang mondial, derrière les Etats-Unis, la Russie et la Chine. Et pourtant la production de Coal India, le géant local du charbon – encore contrôlé à 90% par l’état indien et avec pratiquement 400 000 salariés, le plus important employeur du pays –, était encore inférieure à 400 millions de tonnes (Mt) de charbon thermique pour l’année fiscale 2011-2012, soit 4 fois moins que la production chinoise.

Coal India a ainsi refusé d’exploiter une vingtaine de gisement, affirmant qu’ils n’étaient pas rentables par rapport aux prix pratiqués sur les marchés. Conséquence, l’Inde est obligée d’acheter 110 Mt de charbon-vapeur sur les marchés internationaux. Ce qui n’a pas été suffisant pour permettre aux énergéticiens indien de développer les 60 000 mégawatts de capacité électrique nécessaires au rééquilibrage du réseau électrique. L’électricité est à 70% d’origine thermique en Inde.

Pour accélérer l’exploitation de ses gisements charbonniers, l’Etat avait alloué 142 blocs miniers à 58 compagnies depuis juillet 2004, sans passer par les classiques appels d’offre. Une méthode qui n’a guère eu de succès puisque les gisements n’ont pas été développés, entrainant un manque à gagner théorique de 33 milliards de dollars, estime le Controller Auditor General, l’équivalent indien de notre cour des Comptes. L’actuel Premier ministre, Manmohan Singh, était déjà au même poste en 2004, responsable de surcroit des mines de charbon. Pour se justifier il explique que cette procédure a été rendue nécessaire par l’opposition des partis de gauche – alors ses alliés au gouvernement – aux privatisations, ainsi que celle des principaux Etats charbonniers, contrôlés par le BJP

http://indices.usinenouvelle.com/charbon/
http://indices.usinenouvelle.com/metaux-non-ferreux/

lundi 17 septembre 2012

Nogent-sur-Marne : mini-jupes et décolletés interdits au lycée

C’est une jupe écossaise, qui n’arrive pas tout à fait au genou, un short gris « tout simple »… Autant de morceaux de tissu que les adolescentes scolarisées au groupe scolaire Edouard-Branly de Nogent devront laisser au placard jusqu’aux prochaines vacances. Selon plusieurs témoignages, depuis la rentrée, les tenues sont inspectées à l’entrée de l’établissement et les élèves rabroués si leurs vêtements ne conviennent pas aux surveillants et professeurs
« Le prof nous a dit : Ce n’est plus les vacances, vous laissez les shorts à la maison », raconte cette élève de 1re. « Fini les jupes, les débardeurs et les décolletés plongeants au lycée, rapporte cette autre adolescente, vêtue d’un sobre haut noir sous son blouson en cuir. On nous demande de nous changer pendant la pause du midi si on n’est pas correctement habillées. »

Le règlement intérieur de cet établissement public situé dans un quartier chic stipule qu’« une attitude correcte et une tenue décente sont toujours exigées. Le port du couvre-chef ne respecte pas les convenances habituelles ». Si les règles écrites n’ont pour l’instant pas changé avec l’arrivée d’un nouveau proviseur, les consignes orales si.

« Mais je ne vais pas changer ma garde-robe parce qu’elle ne plaît pas au chef d’établissement », s’indigne une élève de terminale en pull blanc à mailles. Les garçons se font plus discrets : quelques témoignages rapportent des bermudas proscrits. « Dans le monde d’aujourd’hui, ce genre de tenue est courant. On s’en fout un peu, on continuera de faire comme on veut », philosophe Damien. Comme ils veulent, c’est par exemple éviter les shorts à fleurs « qui font un peu touriste », les slips qui dépassent du pantalon, « pas très décents »… « Que le chef d’établissement soit vigilant à ce qu’il n’y ait pas d’indécence, pourquoi pas? Mais là, on a créé des différences entre les sexes, s’indigne une mère de famille. Ça stigmatise le garçon comme un potentiel voyeur quand on demande aux filles de cacher leurs jambes. » Avec d’autres, elle prévoit de participer aux réunions des associations de parents d’élèves — la prochaine a lieu samedi — pour se faire entendre et réclamer plus de clarté. « Nous n’avons pas d’écrit. Une rencontre doit avoir lieu et, si rien n’est stipulé dans le règlement intérieur, ces consignes orales ne pourront pas perdurer », estime Dominique Mathonnet,
de la Peep du lycée Branly.

Le syndicat des chefs d’établissement (SNPDEN) rappelle que les termes de « tenue décente » sont laissés à l’appréciation du chef d’établissement. « En revanche, interdire un vêtement en particulier pourrait être attaquable au tribunal administratif pour atteinte à la liberté individuelle », précise Jérôme Le Guillou, du syndicat, sans faire de commentaire sur cette affaire en particulier.


http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/fini-les-jupes-et-les-debardeurs-au-lycee-12-09-2012-2161182.php

dimanche 16 septembre 2012

Scandale : un ministre nippon se suicide

Le ministre japonais des Services financiers s'est apparemment donné la mort lundi deux jours avant la publication dans un magazine à scandale d'un article révélant qu'il entretenait une liaison extra-conjugale, a affirmé mardi la presse nippone.
Tadahiro Matsushita, 73 ans, a été retrouvé pendu dans sa maison de Tokyo lundi. Des lettres adressées à sa femme, au Premier ministre Yoshihiko Noda et à des ministres ont été retrouvées non loin du corps, ont précisé plusieurs médias. Une employée de l'hebdomadaire Shukan Shincho a confirmé que ce magazine à sensation allait publier mercredi un article sur un "scandale" impliquant Tadahiro Matsushita "à propos d'une femme". Elle n'a pas souhaité en dire plus. Ses collègues au gouvernement lui ont rendu hommage mardi, le ministre des Finances Jun Azumi évoquant "un homme politique aguerri qui travaillait très bien".

http://www.europe1.fr/International/Scandale-un-ministre-nippon-se-suicide-1233943

samedi 15 septembre 2012

Allemagne: scandale autour des transferts d'organes

L'affaire tétanise le monde médical allemand. Un chirurgien, identifié comme docteur Aiman O, est suspecté d'avoir manipulé les résultats de ses patients dans le but de leur obtenir des greffes plus rapidement : chargé des opérations, y compris celles réalisées par ses collègues, il est accusé d'avoir modifié les données médicales de ses malades afin de les rendre " prioritaires ".
A ce stade de l'enquête, rien n'indique encore si ces falsifications ont eu lieu en échange d'argent ou non. Les agissements ont eu lieu à Göttingen, en Basse-Saxe, ainsi qu'à l'hôpital de Ratisbonne, en Bavière, où il a travaillé entre 2003 et 2008.

Un manque de donneurs couplé à une crise de confiance

L'affaire tombe mal dans un pays où les donneurs sont relativement rares. Déjà, en 2010, la Fondation Allemande du Transfert d'Organes classait l'Allemagne 15e, sur 24 pays développés: le pourcentage de dons d'organes par habitant est loin derrière les chiffres constatés en Espagne, en France ou aux Etats-Unis. A Göttingen, trois familles ont refusé de donner les organes d'un proche "en raison des incidents", précise Günther Kirste, directeur de la Fondation.
Pourtant, à en croire certains experts, 7 Allemands sur 10 seraient prêts à faire don de leurs organes, en cas de mort accidentelle. Dans les faits, cependant, seul 1 sur 4 a fait les démarches nécessaires, d'après le centre fédéral d'information à la santé.
En Allemagne, à la différence de la majorité des pays européens, dont la France, le consentement des donneurs n'est pas implicite. "Or les différences culturelles n'expliquent pas, à elles seules, cette exception nationale", explique le docteur Kai-Uwe Eckardt, directeur du Centre des transplantations de la clinique de l'Université médicale d'Erlangen. "En Autriche, ajoute-t-il, il y a consentement implicite."
Beaucoup, outre-Rhin, semblent craindre un certain défaitisme médical, comme si les professionnels de santé s'abstenaient de tout mettre en oeuvre pour sauver la vie d'un malade, afin de prélever plus rapidement les organes du patient. Ainsi, la vie d'un autre patient serait sauvée, aux dépens du premier. "C'est une crainte compréhensible, poursuit le docteur Kai-Uwe Eckardt. Mais elle est infondée. Afin de mieux la dissiper, il faut pouvoir en discuter ouvertement". En attendant, toutes les 8 heures, une personne décède en Allemagne, dans l'attente d'une greffe.

Le système des dons d'organes est en pleine réforme

Problème: ce scandale intervient au plus mauvais moment, alors que le système des dons d'organes est en pleine réforme. De nouvelles lois destinées à faciliter les dons et à assurer une protection sociale optimale aux donneurs de reins sont entrées en vigueur le 1er juin, et un deuxième volet de modifications législatives doit prendre effet le 1er novembre. A cette date, l'ensemble de la population sera régulièrement informée sur la situation des dons d'organe dans le pays et il sera demandé à chacun d'indiquer par écrit sa position sur le sujet.
Sur une question aussi sensible, le débat, comme il se doit, dépasse les clivages politiques traditionnels. "Aucune majorité n'a été trouvée au Parlement pour changer le principe général", souligne le professeur Eckardt. Le consentement du don de ses organes reste donc explicite, du moins pour le moment, ce qui limite les possibilités de transplantations. Le ministre de la Santé, Daniel Bahr (FDP), a indiqué que les contrôles seraient désormais renforcés dans les hôpitaux. Mais la loi ne devrait pas être modifiée.
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/

vendredi 14 septembre 2012

Le film qui fait scandale

C'est un petit film grotesque, fait avec trois bouts de ficelle, qu'on prend d'abord pour une parodie de La Vie de Brian, des Monthy Python, l'humour en moins. Son nom : L'Innocence des musulmans. Son auteur : Sam Bacile, un obscur promoteur immobilier israélo-américain de 52 ans, originaire du sud de la Californie. Le film présente le prophète Mahomet comme un imbécile, coureur de jupons, homosexuel, imposteur maltraitant les enfants. Au Wall Street Journal, qui a pu s'entretenir avec lui par téléphone, Sam Bacile a expliqué qu'il voulait « dénoncer les hypocrisies de l'islam », « un cancer », selon lui. Il dit avoir levé 5 millions de dollars auprès de 100 donateurs juifs pour réaliser son long métrage. Lequel a bénéficié du soutien du très controversé pasteur Terry Jones, qui avait appelé à brûler le Coran en 2010. En Afghanistan, les talibans ont promis de se venger sur des soldats américains. En Egypte, les Frères musulmans, au pouvoir, ont appelé à des manifestations pacifiques dans tout le pays vendredi, jour de la grande prière, pour dénoncer cette vidéo jugée insultante et blasphématoire

http://www.20minutes.fr/monde/

Après le scandale du sang contaminé et de l’amiante, le scandale des boissons dans les stades

Cette fois, espérons que la justice sera rapide et que les coupables seront châtiés comme ils le méritent.

Le scandale des boissons dans les stades est une réalité cruelle depuis plusieurs années. Il relève du criminel en période de canicule. Je l’ai éprouvé cet été, précisément dimanche 19 août, à Marseille, pour le match OM-Sochaux (coup d’envoi 17 heures).
Je profite toujours de mes vacances dans la région pour aller voir jouer l’OM (mes fils sont de grands supporters). Nous nous retrouvons cette fois-ci dans la tribune Ganay. Elle est orientée plein sud, nous sommes exposés au soleil pendant deux heures. Les plus prévoyants ont un chapeau, mais tout le monde est bien vite complètement ensuqué, et totalement assoiffé. Le speaker du stade nous incite à nous hydrater, nous n’avions pas besoin de ses encouragements pour le faire.
Ou disons pour essayer de le faire. Car malheureusement nous nous heurtons au scandale des boissons dans les stades.
Ceux qui ne sont pas allés voir un match de foot dernièrement l’ignorent : il est interdit d’introduire des boissons dans l’enceinte du stade. Le prétexte est qu’une bouteille d’eau peut servir de projectile. La première étape de cette interdiction, apparue il y a une quinzaine d’années, consistait à confisquer le seul bouchon des bouteilles à l’entrée du stade. L’idée était probablement qu’une bouteille ouverte lancée depuis les tribunes serait quasiment vide en arrivant sur le terrain. Mais en quelques années la lutte contre l’insécurité a beaucoup progressé, et aujourd’hui dans de nombreux stades les bouteilles sont carrément interdites. Les spectateurs ingurgitent donc ce qu’ils peuvent à l’entrée, puis abandonnent leurs bouteilles dans des containers dont la taille dit l’ampleur du gaspillage commis.
Tous se rendent ensuite aux buvettes du stade. Mais puisque la doctrine est qu’une bouteille d’eau peut servir de projectile, le serveur vous donne votre boisson dans un verre (en plastique), dans lequel il a vidé la bouteille. Dans certains stades les buvettes s’aventurent jusqu’à délivrer des bouteilles (après avoir pris l’élémentaire précaution de leur enlever le bouchon), mais au vélodrome on ne commet pas pareille folie. Notons aussi qu’en Angleterre, des stades comme Stamford Bridge (Chelsea) ou l’Emirates Stadium (Arsenal) continuent à appliquer la mesure primitive de confiscation du bouchon. Une fois de plus s’agissant de football nous sommes bien en avance par rapport à nos amis anglais.
A cela plusieurs conséquences. Tout d’abord le temps mis pour servir un assoiffé. Donner une bouteille : 1 seconde. Vider entièrement une bouteille d’eau (50 cl) dans un verre : 8 secondes (moyenne calculée sur les 17 desséchés qui me précédaient). Pour une bouteille de coca : 14 secondes (ça mousse, il faut le faire en deux temps pour attendre que la mousse redescende). Résultat, en tenant compte du temps pour payer, le service est 5 fois plus lent (j’ai eu le temps de chronométrer les différentes phases de l’opération, vous pouvez me faire confiance).
33 départements sont en alerte canicule, mais pas le stade vélodrome. Les malheureux serveurs ne peuvent qu’obéir aux ordres (de la préfecture, précisent-ils), ils continuent à vider leurs bouteilles dans des verres en plastique mou devant une masse de supporters déshydratés. Il fait chaud, on est en plein soleil, les gens s’énervent, ils transpirent, le match va commencer, on se doute bien que certains craquent, et renoncent. Ils repartent sans boisson et devront affronter le désespoir de leurs enfants, ou de ce qu’il en reste.
Quant à ceux qui tiennent le coup jusqu’à être servis, je vous laisse imaginer les exploits d’équilibristes qu’il leur reste à accomplir pour traverser les gradins avec plusieurs verres dans les mains. Si par malheur un but est marqué à ce moment, non seulement ils l’auront loupé mais en plus dans l’euphorie générale leurs verres de coca vont gicler sur toute la tribune. J’ai échappé à ce drame, il s’en est fallu de quelques secondes, mais j’ai tout de même loupé le but de Gignac, trop concentré sur les trois verres que je ramenais pour abreuver ma famille à l’agonie.
Quelques mots tout de même pour dire en quoi tout cela est proprement scandaleux.
Avant tout la vraie raison de ce scandale : la bouteille d’eau, que chacun peut acheter au supermarché pour moins de 50 centimes, est vendue ici 2.50 euros. Marge : 400%. Par les temps qui courent, on comprend qu’une bonne gestion consiste à obliger tous les spectateurs à passer par la buvette.
Quitte à user pour cela d’un prétexte absurde. Car interdire aux spectateurs d’apporter leur propre boisson pour la raison qu’une bouteille peut servir de projectile est évidemment grotesque. Un joueur a récemment reçu un portable, lancé depuis les tribunes. Interdisons donc les portables ! Qu’un imbécile jette un jour une chaussure, et il faudra venir pieds nus. Rappelons que le stade vélodrome est en chantier, on y trouve des gravats. Mais on continue à interdire les bouteilles d’eau.
Tout cela nous rappelle le sketch de Gad Elmaleh évoquant la réaction des pouvoirs publics face aux menaces de bombes dans les TGV : les emplacements pour les bagages avaient été condamnés par de grandes bandes de scotch. Imaginant la manière dont avait été prise cette décision ridicule, Gad faisait dire au chef de la police : « Et s’ils insistent, on leur met du double face ! ». Dans notre cas j’imagine que la phase suivante est de vendre des sandwichs sans pain.


http://www.lexpress.fr/opinions/blogs/

mercredi 12 septembre 2012

Oubliée dans un bus pendant une matinée

Une fillette de quatre ans a été oubliée dans un bus scolaire en Dordogne pendant plusieurs heures hier matin, le temps pour son école maternelle de retrouver le chauffeur qui n'avait pas pensé à vérifier son véhicule, a-t-on appris auprès de son père et de l'école. "Nous l'avons mise dans un bus sur un siège séparé seulement d'une rangée du chauffeur et nous lui avons mis la ceinture", a raconté Arnaud Lascombe, confirmant une information publiée par le quotidien Sud Ouest.

Janelle, en deuxième année de maternelle, prenait pour la première fois le bus suite à la mise en place du transport scolaire pour relier Saint-Marcory, où elle vit avec ses parents, à Capdrot Bourg, où se trouve la maternelle, à 6 km de son domicile. Mais à l'arrivée, il n'y avait "aucun adulte pour la réceptionner, et le chauffeur n'a pas vérifié qu'elle était bien descendue". Selon le père de Janelle, il est ensuite rentré chez lui a "fermé le bus à clef et est parti".

Pendant ce temps l'école, s'apercevant de l'absence de la petite, a découvert qu'elle devait bien être dans le bus, d'autres enfants ayant indiqué qu'elle était bien montée à bord du véhicule d'une vingtaine de places. "Le chauffeur était injoignable, sur son fixe, comme sur son portable", raconte la directrice de la maternelle, Marie-José Allègre: "Vous savez en Dordogne, le portable ne passe pas toujours bien".

La petite, enfermée dans le bus pendant ce temps, pleurait. "Elle m'a raconté qu'elle a pleuré et elle a juste réussi à ouvrir son sac pour prendre son doudou", dit encore le père, qui explique avoir signalé l'incident à la gendarmerie, sans porter plainte. L'école a finalement pu joindre le conducteur et l'enfant a été ramenée à l'école vers midi.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/09/07/97001-20120907FILWWW00449-oubliee-dans-un-bus-pendant-une-matinee.php

mardi 11 septembre 2012

Scandale du Libor: La Société générale coopère avec les Etats-Unis

La Société générale coopère avec les autorités américaines chargées de l'enquête sur le scandale de manipulation de taux d'intérêt tout en poursuivant son enquête interne, a déclaré mercredi son PDG. «Nous n'avons reçu à ce stade aucune accusation, d'aucun régulateur. Nous coopérons avec eux», a dit Frédéric Oudéa à des journalistes en marge d'une conférence financière à Francfort.
Il a précisé qu'il faisait plus particulièrement référence aux autorités américaines qui enquêtent sur des soupçons de manipulation des taux Libor, utilisés comme référence pour fixer les prix de plus de 500.000 milliards de dollars de contrats financiers dans le monde entier. L'enquête interne ouverte par la Société générale sur ce dossier prendra du temps, a ajouté Frédéric Oudéa, qui s'est refusé à préciser quand elle pourrait être achevée.

«Un travail énorme»

«Il faut bien comprendre que cela consiste à passer en revue des centaines de milliers de mails et d'appels téléphoniques: c'est un travail énorme», a-t-il dit. Les taux Libor sont fixés sur la base des estimations par un certain nombre de banques des taux qu'elles auront à payer sur les capitaux qu'elles s'empruntent entre elles.
Les autorités de régulation financière de plusieurs pays et de l'Union européenne cherchent actuellement à déterminer si certaines banques ont conclu des accords pour fausser ce processus. Le groupe britannique Barclays a été au début de l'été le premier grand nom du secteur à conclure un accord avec les autorités américaines et britanniques sur ce dossier, en acceptant de verser 453 millions de dollars d'amende.
La Commission européenne a lancé mercredi une consultation sur les indices de référence et les indices boursiers, et le commissaire au Marché intérieur et aux services, Michel Barnier, a jugé nécessaire de «réglementer la façon dont les indices sont compilés, produits et utilisés».
http://www.20minutes.fr/ledirect/997439/scandale-libor-societe-generale-coopere-etats-unis

lundi 10 septembre 2012

Secret Story : il filme une candidate nue sous la douche

Sans surprise, la sixième saison de Secret Story s'est achevée vendredi sur le sacre de Nadège, surnommée «Nadeuge», qui a raflé 73 % des suffrages, devançant le trio Julien, Yohann et Audrey. Une victoire méritée pour cette adorable Suissesse de 26 ans, qui remporte 150 000 euros. Son tempérament pétillant, énergique et franc a ensoleillé l'émission. Et la candidate «normale» a largement séduit les téléspectateurs, qui se sont identifiés...................... Des portables confisqués à l'entrée

Si l'ambiance était aux réjouissances, les équipes techniques de la production n'avaient pourtant pas le coeur à la fête. En cause, les conditions de travail chez Endemol. Trois jours auparavant, dans les studios de la Plaine Saint-Denis, un cadreur s'est fait surprendre en flagrant délit. Il s'amusait à filmer la candidate Audrey, meilleure amie de Nadège, nue sous la douche.

La riposte de la production a été brutale. Non seulement le technicien a été immédiatement mis à pied, mais ses collègues se sont vu confisquer leurs téléphones pendant leurs heures de travail. Contraints de remettre leurs appareils personnels à l'entrée de la Maison des Secrets, beaucoup ont d'abord refusé, avant de se soumettre par peur d'être licenciés.

Pas de téléphones à la Star Ac ?

Dans ces conditions, on peut s'interroger sur le règlement du château de Geneste (Yvelines), qui servira de décor à la
Academy, sur NRJ12, également produite par Endemol. Après deux ans d'interruption, le tournage débutera en décembre.

http://www.leparisien.fr/laparisienne/actu-people/secret-story-il-filme-une-candidate-nue-sous-la-douche-08-09-2012-2155958.php

dimanche 9 septembre 2012

Scandale DSK : Des salles de ciné avec Adjani aux supermarchés

Le film va se faire. Abel Ferrara le veut. Isabelle Adjani le veut. Elle promet un film "passionnant", sans concession, qui ira "là où ça fait mal". Abel Ferrara, à qui l'on doit Nos funérailles ou Bad Lieutenant, sera-t-il à la hauteur de sa sulfureuse réputation ? Invitée mardi 28 août sur le plateau du Grand Journal pour défendre le film d'Alexandre Astier, David et Madame Hansen, Isabelle Adjani a précisé que si son personnage ne porterait pas le nom d'Anne Sinclair, personne n'était dupe. Ajoutant un très élégant : "Je ne prendrai pas non plus 10 kilos pour le rôle."

L'affaire occupe les pages de grands hebdos, des grands quotidiens et toutes celles du best-seller de l'été. L'enquête des journalistes du Monde, Raphaëlle Bacqué et Ariane Chemin, Les Strauss-Kahn (Albin Michel), s'est arraché. L'histoire d'amour fou du couple et sa chute. Dans un autre genre, Stéphane Zagdanski publie un roman, Chaos Brûlant (Seuil), dont l'action se situe dans un hôpital psychiatrique new-yorkais. Ses personnages, schizophrènes surdoués, observent le monde et principalement DSK et Nafissatou Diallo. Pour l'auteur, qui s'est entretenu avec l'AFP, DSK "est l'emblème du monde d'aujourd'hui. (...) Cela a énormément fasciné parce qu'il était au sommet et qu'il s'est retrouvé dans le caniveau en une nuit. (...) Le pouvoir crée une forme de démesure et cette démesure se manifeste par une obsession sexuelle qui n'a rien à voir avec la sensualité. D'où la sexualité de DSK que tout le monde connaît maintenant." Un Barry Lyndon moderne, l'anti-héros de Stanley Kubrick.

Polar, porno et supermarchés...

L'affaire DSK n'a pas seulement inspiré un épisode de la série New York Unité Spéciale, que TF1 diffusait en juillet, elle est aussi au coeur du polar Night Watch de Linda Fairstein. L'histoire d'un puissant patron d'un organisme économique international qui se fait tuer après avoir violé une femme de ménage. Dans une ambiance plus joviale, deux spectacles se sont inspirés du scandale : L'Affaire, présenté en juin à La Cartoucherie, et Pas nique au FMI, à l'automne dernier au théâtre des Deux-Ânes à Paris. On a également eu droit à un film porno, DXK, avec l'imposant Roberto Malone dans le rôle-titre, et même une boisson énergisante à base de kiwi et de safran. DSK, du tribunal au supermarché...

http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&frm=1&source=newssearch&cd=10&cad=rja&ved=0CG4QqQIwCQ&url=http%3A%2F%2Fwww.purepeople.com%2Farticle%2Fscandale-dsk-des-salles-de-cine-avec-adjani-aux-supermarches_a106117%2F1&ei=j6REUKinNaOu0QWB4IGYCw&usg=AFQjCNHalZ4O7H2yRFzKj0E5Pwm4gK1ZYw&sig2=KAQb44ldEh3rcC6iH1L0Uw

samedi 8 septembre 2012

50 ans après le scandale, les excuses du producteur du thalidomide

Le scandale avait atteint des proportions mondiales, au début des années 60. Et les images de bébés aux membres atrophiés, aux organes génitaux déformés, sont devenues le symbole d'un des pires épisodes de l'histoire de la recherche pharmaceutique. Le thalidomide, médicament miracle devenu en quelques années un produit tabou, y avait gagné une réputation sulfureuse qui l'accompagne encore aujourd'hui. Même si la substance a depuis tenté un retour dans le traitement de certaines maladies graves, en l'absence de toute autre option médicamenteuse...
Il a été estimé qu'environ 10.000 enfants sont nés avec des déformations - parfois une absence de certains membres - après que leur mère eut pris cette substance durant sa grossesse. Au moment où le scandale avait éclaté, le thalidomide était prescrit aux femmes enceintes pour soigner les nausées matinales. Si ce médicament fut vendu dans près de 50 pays (à l'exception de la France, où il n'avait pas eu le temps d'obtenir une autorisation de mise sur le marché) avant d'être retiré en 1961, c'est surtout en Allemagne qu'il fit le plus de dégâts. Il était en effet produit et commercialisé par la firme allemande Grünenthal sous l'appellation Contergan. Un document diffusé par le Sénat belge en février 2010 évaluait alors, en s'appuyant sur plusieurs études, le nombre de victimes à plus de 3000 dans l'ex-Allemagne de l'Ouest, contre environ 350 au Royaume-Uni ou 150 en Suède.
Le silence face aux victimes
Jamais cependant le groupe Grünenthal n'avait voulu évoquer le scandale, qui avait pourtant débouché en 1963 sur un procès retentissant, le plus vaste organisé dans ce pays depuis le procès de Nuremberg avec quelque 400 plaignants. Jamais... jusqu'à aujourd'hui. Dans un discours inédit, le directeur exécutif de Grünenthal, Harald Stock, a déclaré vendredi que son entreprise était "vraiment désolée" pour son silence envers les victimes du thalidomide. "Nous demandons que vous considériez notre silence comme un signe du choc que votre destin nous a causé", a avancé Harald Stock.
Une main tendue aux victimes du thalidomide qui, malgré son aspect historique, ne convainc guère les associations de victimes. Freddie Astbury, consultant en chef de l'association Thalidomide Agency UK, a répondu que la firme devrait "accompagner ses paroles d'un investissement financier" plutôt qu'exprimer un simple regret.
Le problème des compensations financières pour les victimes du thalidomide, dont beaucoup vivent encore aujourd'hui, se pose en effet toujours. Dans les pays (comme l'Allemagne) qui ont organisé des procès, bien souvent, ceux-ci se sont conclus par des accords entre les plaignants et le groupe pharmaceutique. Grünenthal a par exemple créé une fondation en Allemagne sous le nom Hilfswerk für behinderte Kinder. Au Royaume-Uni, ce sont les autorités britanniques elles-mêmes qui ont créé le Thalidomide Trust, financé par la Distillers Biochemicals Ltd (le thalidomide était diffusé dans ce pays par la Distillers Company sous l'appellation Distaval). En Belgique, il a fallu attendre février 2010 pour qu'une fondation similaire voie le jour, marquant ainsi une reconnaissance implicite de la responsabilité de l'Etat belge.
 

vendredi 7 septembre 2012

Lindsay Lohan : écartée d'un nouveau scandale

La comédienne Lindsay Lohan condamnée en 2009 pour une affaire de vol de collier est de nouveau ‘impliquée' dans une affaire du genre. Mais selon TMZ samedi, le propriétaire des biens se serait rétracté cette fois.



Décidément, il y a peu de chance que Lindsay Lohan arrive à faire parler d'elle pour ses projets cinématographiques ces temps-ci. Alors qu'on évoquait son nom pour un projet artistique réalisé par James Franco ( James Franco s'allie à Lindsay Lohan), revoilà « Lilo » mêlée à une sombre affaire de vol de bijoux.
Dans la nuit du samedi 18 au dimanche 19 août 2012, la jeune femme de 26 ans s'est rendue à une soirée organisée par un riche millionnaire sur les hauteurs d'Hollywood.
Lindsay Lohan était accompagnée de son assistant, de son frère et de deux jeunes hommes, des amis. Alors que la fête bat son plein, l'homme qui a organisé la fête et propriétaire des lieux, se rend compte que des bijoux de luxe ont disparus. Le propriétaire interdit alors formellement à ses invités de quitter les lieux jusqu'à l'arrivée de la police. Une fois sur place, Lindsay Lohan demande aux forces de l'ordre si elle suspectée dans cette affaire ? Ne la soupçonnant pas, les policiers la laisseront s'en aller avec ses hôtes. En revanche, ses deux amis qui l'ont accompagné, eux, sont fortement suspectés par le propriétaire d'être les auteurs du délit. Lindsay Lohan se rendra ensuite au commissariat de Los Angeles pour un interrogatoire où elle clamera qu'elle n'a rien à voir dans cette histoire et qu'elle n'est la complice de personne. Mardi, l'actrice quitte alors la ville pour se rendre à New York auprès de sa mère malgré le fait que le propriétaire pense qu'elle a fait entrer les voleurs chez lui, rapporte TMZ le même jour.
Mais selon
TMZ dimanche, l'affaire serait désormais classée. Des sources au tribunal auraient confié au site que Lindsay Lohan n'était pas officiellement considérée comme un véritable suspect par les autorités locales. Et ce, même si ils doutent fortement de son implication dans la disparition de deux montres et une paire de lunettes, d'une valeur totale de 100 000 dollars (environ 80 000 euros, ndlr). Les deux amis de Lindsay seraient bel et bien les coupables pour la police et ils auraient emporté la marchandise lorsqu'ils ont quitté les lieux. Mais cela n'engage en rien l'actrice.
De plus, il y a eu un retournement de situation selon TMZ. Le propriétaire aurait finalement écrit une lettre à la police où il explique que rien n'a finalement été volé. Des propos qui vont à l'encontre de son témoignage pour les besoins du rapport de police du 19 août où il attestait d'un vol et soupçonnait ouvertement les amis de l'actrice.
Le père de l'actrice,
Michael lohan, 52 ans, a confié à TMZ : « Après avoir parlé personnellement au propriétaire, rien n'a été volé dans sa maison. Lindsay n'a aucune implication dans cette histoire et le propriétaire l'a bien dit à la police », explique-t-il.
Le dossier serait encore "ouvert" même si il y a peu de chance que la police implique l'actrice et ses amis maintenant que le propriétaire est revenu sur ses déclarations, rapporte TMZ.
 

jeudi 6 septembre 2012

Marseille. 500 € la kalachnikov au marché noir

Les armes de guerre, dont la kalachnikov utilisée mercredi pour tuer un homme de 25 ans à Marseille, se sont banalisées en quelques années en France, armant aussi bien les petits voyous que le grand banditisme, notamment en raison de leur faible coût.
Le prix d'une kalachnikov sur le marché noir, oscille entre «500 € pour une arme de mauvaise qualité» et de «1 000 à 2000 €» pour une arme venue de l'ex-Yougoslavie, selon un spécialiste.
«C'est devenu tellement facile de s'en procurer que les voyous les utilisent facilement», raconte une source policière.
Selon une source proche du renseignement français, le marché français est alimenté par «de petits trafics - une dizaine d'armes maximum à chaque fois - qui viennent encore principalement de l'ex-Yougoslavie, cachées dans des poids lourds ou des autocars, via l'Italie».
Depuis de nombreuses années, spécialistes et responsables policiers tirent la sonnette d'alarme, évoquant «une prolifération anarchique» de ces armes de guerre, notamment dans les cités. Selonles experts en criminologie , près de 15 000 armes de guerre de type kalachnikov circuleraient dans les banlieues françaises, contre 3 à 7 millions d'armes qui se trouveraient illégalement en France.
Les armes de guerre ont remplacé les fusils de chasse
Ces armes peuvent être «mutualisées» pour un quartier, servant à différentes équipes, pour des faits allant de l'attaque de fourgon au simple règlement de compte personnel.
«Avant, un voyou se servait d'un fusil de chasse pour régler ses problèmes personnels. Là, comme il peut avoir une kalach' sous la main, eh bien il s'en sert parce qu'il est refusé en boîte de nuit, et ça fait beaucoup plus de dégâts», explique un spécialiste, pour qui la cartographie des armes de guerre épouse celle du trafic de drogue.
Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls avait affirmé début juillet après une fusillade à la kalachnikov à Lille - où deux personnes avaient été tuées devant une discothèque - que la lutte «sans relâche contre le trafic et la détention illégale de telles armes», constituait «une des priorités de son action».
L'ex-ministre de l'Intérieur Claude Guéant avait déclaré en février 2012 que près de 3 500 armes avaient été saisies en 2011, «une goutte d'eau dans un océan bien vaste», selon un spécialiste.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/08/31/1429366-marseille-500-la-kalachnikov-au-marche-noir.html

mercredi 5 septembre 2012

Une caméra dans les toilettes femmes

A Caen, un employé de la Chambre d’agriculture de Normandie aurait installé une caméra dans un cabinet de toilettes pour femmes de son service pendant un an, indique Ouest France aujourd'hui.

"Cette affaire gênante, pour la direction de la chambre consulaire, fait l’objet d’une enquête préliminaire déclenchée par le parquet de Caen", précise le quotidien régional sur son site internet. L'employé mis en cause a été contraint de démissionner de son poste.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/08/30/97001-20120830FILWWW00474-une-camera-dans-les-toilettes-femmes.php

mardi 4 septembre 2012

Le préfet du Var en scooter sans casque

Alors qu'il était en vacances à Porquerolles, le préfet du Var a été surpris à plusieurs reprises circulant à scooter sans casque, rapporte France Info. L'histoire est d'autant plus étonnante que Paul Mourier a fait de la sécurité routière son cheval de bataille.
Les habitants de l'île s'en sont plaints à la police, estimant injuste d'être verbalisés alors que le haut-fonctionnaire enfreignait le code de la route en toute impunité, précise de son côté
Europe 1.
Conséquence : la police a été contrainte de s'adapter à cette situation peu commune.
Jean-Bernard Soriano, le secrétaire départemental d'Unité police, s'en explique à France Info : "Il est difficile pour un défenseur de l'ordre de verbaliser tout le monde et de fermer les yeux sur un haut-fonctionnaire qui lui-même se soustrait à des règles de simple bon sens."
Les forces de l'ordre sont donc désormais plus clémentes sur l'île de Porquerolles. "Il vaut mieux ne pas verbaliser que de créer une rupture d'égalité entre citoyens", explique Jean-Bernard Soriano.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/08/28/97001-20120828FILWWW00631-le-prefet-du-var-en-scooter-sans-casque.php

lundi 3 septembre 2012

Assurance emprunteur Scandales assurés

En matière d’assurance emprunteur, il y a une prime à la détermination. Fin juillet, une décision du Conseil d’État confirme le scandale financier que l’UFC-Que Choisir dénonce depuis 2007 : la non-redistribution aux assurés emprunteurs des « bénéfices techniques et financiers » colossaux des assurances entre 1994 et 2007.

Le Conseil d’État a, en cinq lignes, définitivement soldé cinq longues années d’arguties juridiques des assureurs au sujet de l’assurance emprunteur. En effet, pour s’opposer à la redistribution, prévue par la loi et réclamée dès 2007 par l’UFC-Que Choisir, des surprimes n’ayant pas servi à couvrir la réalisation des risques, les ­assureurs se prévalaient de deux arrêtés qui excluaient l’assurance emprunteur de cette redistribution. Les montants en jeu (16 milliards d’euros, si l’on cumule prêts immobiliers et crédits à la consommation) sont colossaux et le scandale d’autant plus grand que la participation aux assurés a été indûment reversée aux banques… Le Conseil d’État, saisi en 2007 pour avis sur la légalité de ces arrêtés, ne s’était pas ­prononcé en faveur d’un arrêté modificatif réintégrant l’assurance emprunteur dans le giron de la redistribution. Les banques et les assureurs pensaient alors que les milliards indûment versés aux banques avant cette date étaient définitivement ­protégés… C’était sans compter sur la ­détermination de l’UFC-Que Choisir qui, dans le cadre d’un contentieux avec les assureurs, a obligé le Conseil d’État à se prononcer. Et la décision que vient de rendre la plus haute juridiction administrative est catégorique : en matière de redistribution aux assurés, la loi de 1994 fixe un principe général aux entreprises d’assurance sur la vie, sans exception, et les arrêtés étaient donc illégaux ! Le fait d’avoir reversé ces bénéfices aux banques constituait bien, plus qu’un arrangement inadmissible, des marges arrière illégales ! Aujourd’hui, l’heure est donc venue de rendre aux assurés le trésor de guerre amassé entre 1994 et 2007. Mais c’est là que se profile, peut-être, un nouveau scandale… En effet, l’UFC-Que Choisir travaille aujourd’hui à la mise en place d’outils simples et efficaces devant permettre aux assurés victimes de réclamer leur possible participation. Mais, faute d’action de groupe permettant l’indemnisation de tous en un seul procès et compte tenu de la nécessité d’accéder à des pièces comptables non publiques, la tâche s’avère délicate… Le lobby financier ne va d’ailleurs pas manquer de s’activer pour freiner, voire empêcher, la redistribution, certains ­assureurs ayant déjà opposé un refus aux assurés emprunteurs qui se prévalaient de la décision du Conseil d’État. L’agence de notation Moody’s a, quant à elle, affirmé que cette décision constituait une menace pour les notes de crédit des banques et des assurances françaises, nouvelle que les assureurs risquent d’instrumentaliser auprès des pouvoirs publics… Cependant, en raison de l’illégalité des arrêtés gouvernementaux, il appartient au ministère de l’Économie, jusqu’à présent silencieux, de prendre ses responsabilités et de mettre en œuvre des mesures pour permettre à la collectivité des assurés emprunteurs de récupérer son dû. La solidité des banques et assurances françaises n’a pas à être assise sur la violation de la loi. Les parlementaires sont sur la même ligne, comme le prouve le flot de questions au ministre de l’Économie publié au Journal officiel sur ce sujet. Affaire à suivre. Seule certitude : avec les assurances, ­l’indemnisation est toujours problématique.

http://www.quechoisir.org/argent-assurance

dimanche 2 septembre 2012

Le scandale de la fiscalité pétrolière

François Hollande avait promis de bloquer les prix de l’essence pendant la campagne présidentielle. Jean-Marc Ayrault vient de s’asseoir sur cette promesse en proposant une baisse « modeste et provisoire » des taxes sur l’essence. L’occasion pour notre blogueur associé Laurent Pinsolle, porte-parole de Debout la République, de décrypter la fiscalité pétrolière et de proposer quelques améliorations pour que le particulier ne soit plus le dindon de la farce.
elon les statistiques du Comité professionnel du pétrole, en 2010, la France a consommé 10,9 milliards de litres de sans plomb, 39,7 de litres de gazole, 15,3 de litres de fioul domestique, et 7,3 de litres de kérosène. Mais leur fiscalité est très variable. Quand un litre de sans plomb rapporte près d’un euro de taxes diverses (60% du prix), le chiffre tombe à un peu plus de 60 centimes pour le gazole et un peu plus de 20 centimes pour le fioul domestique. Le kérosène, lui, n’est pas taxé.
Mais outre l’exemption du kérosène, il ne faut pas oublier que d’innombrables activités sont exonérées de taxes, comme les taxis, les transports publics, le transport routier de marchandise et l’agriculture. En fait, sur les plus de 70 milliards de litres consommés en France, environ une vingtaine seulement subissent une forte fiscalité (au moins proche de 50%) : ce sont uniquement les carburants utilisés par les ménages pour leurs déplacements avec leur automobile et rien d’autre !
Dans l’absolu, on peut questionner une compensation par l’Etat de l’augmentation du prix de l’essence. En effet, cela ne pousse pas à réduire la consommation et donc entretient la hausse des prix. Mais dans un contexte comme aujourd’hui, où le pouvoir d’achat est en baisse et où il est difficile pour les ménages de baisser leur consommation (il est souvent difficile de déménager, de changer de voiture, ou de passer aux transports collectifs), une réaction publique est impérative......... La suite de l'article sur ce lien .............. http://www.marianne2.fr/Economie_r1503.html