samedi 30 juin 2012

La mortalité liée aux grossesses d'adolescentes, "un scandale mondial" (ONG)

ONDRES, 26 juin 2012 (AFP) - Quelque 50.000 adolescentes meurent chaque année dans le monde de complications liées à la grossesse et à l'accouchement, souligne mercredi l'ONG britannique Save the Children, qui dénonce "un scandale mondial", avant une conférence sur le planning familial en juillet à Londres.

Dans un rapport intitulé "Comment le planning familial sauve la vie des enfants", Save the Children indique aussi que près d'un million de bébés nés de mères adolescentes meurent chaque année avant leur premier anniversaire.

"Le problème des enfants qui font des enfants et qui meurent parce que leur corps n'est pas suffisamment mûr pour accoucher est un scandale mondial", accuse le directeur de l'ONG, Justin Forsyth. 


      Dans le monde, une fille sur cinq devient mère avant d'avoir 18 ans, selon le rapport, qui note que le risque de mourir pendant sa grossesse ou en couches est cinq fois plus élevé pour une fille âgée de moins de quinze ans que pour une femme d'une vingtaine d'années.

"C'est une tragédie non seulement pour ces filles mais aussi pour leurs enfants: les bébés ont 60% plus de risques de mourir si leur mère a moins de 18 ans", relève également Justin Forsyth.

"Dans les pays en développement, le planning familial n'est pas simplement un choix de mode de vie, la vie des enfants en dépend", conclut le responsable.

Alors qu'un "sommet sur le planning familial" doit se tenir le 11 juillet à Londres, organisé par le gouvernement britannique et la Fondation Bill et Melinda Gates, Save the Children "presse (les dirigeants mondiaux) d'accroître la disponibilité des méthodes de contraception et de donner les moyens aux filles et aux femmes de décider si et quand elles veulent des enfants, et combien".

L'ONG pointe aussi les risques des grossesses rapprochées, estimant que le respect d'un intervalle de 36 mois entre deux naissances permettrait d'éviter 1,8 million de décès d'enfants de moins de cinq ans chaque année.

Save the Children souligne aussi que les grossesses de jeunes filles sont "intrinsèquement liées" aux mariages précoces, estimant "à 10 millions le nombre de filles de moins de 18 ans qui sont mariées chaque année, soit plus de 25.000 par jour".

En Centrafrique, 59% des filles âgées de 15 à 19 ans sont mariées, un pourcentage qui s'établit à 46% au Bangladesh et 30% en Inde, selon l'ONG.


http://www.tahiti-infos.com/Actualite-Sante_r89.html

vendredi 29 juin 2012

Drogué au volant mais relaxé !

Ne pas confondre vitesse et précipitation… Voilà la leçon que devront retenir les policiers à la lumière de ce dossier. Ismael, 22 ans, les avait mis sur des charbons ardents, le 29 septembre 2011 au gré d’une effrénée course-poursuite dans les rues de Montbéliard qui s’était achevée sur la bretelle d’accès à l’autoroute, après avoir heurté l’arrière d’une fourgonnette.
Soumis à un dépistage de stupéfiants, il apparaît que le conducteur, demeurant à Grosne (90), était sous l’emprise de la drogue. Durant son audition, il reconnaît avoir fumé un joint de cannabis. Clair et net ! Sauf que la procédure est encadrée par des règles intangibles sur lesquelles les avocats savent jouer, là où les policiers tendent des verges pour se faire battre.
Lundi, Alain Dreyfus-Schmidt n’a pas raté l’occasion de dézinguer la procédure en question en soulevant deux nullités : « Le ministère public n’a pas été averti de la mesure de garde à vue de mon client ce qui constitue une première nullité d’ordre publique. Deuxièmement, mon client n’a pas été informé de la possibilité de demander une contre-expertise de la prise de sang ». L’avocat belfortain produit deux jurisprudences, « dont une émanant de la cour d’appel de Besançon » pour cimenter sa plaidoirie et démontrer qu’il y a bien eu atteinte aux droits de son client. Clair et net (bis) !

« Trop de répression tue la répression ! »

Cette fois, le vice-procureur Pascal ne peut qu’être d’accord et demande la relaxe pour la conduite sous l’emprise de stupéfiants. En revanche, il rappelle que les faits de refus d’obtempérer en lien avec la course-poursuite demeurent bien visés et requiert à cet égard 30 jours amende à 10 €.
Le président Marcelin interroge le jeune conducteur sur les motivations de cette fuite en avant. « Je venais de franchir une ligne blanche, j’ai vu les policiers, j’ai pris peur », dit-il. Le vice-procureur n’adhère pas au discours. « C’est un comble ! Avoir peur des policiers… » M e Dreyfus-Schmidt réplique avec son habituelle répartie : « Eh non ce n’est pas un comble. Il n’est pas délirant d’avoir peur d’être contrôlé par la police. Trop de répression tue la répression ! » Le tribunal a donc relaxé le jeune homme pour la conduite sous stupéfiants mais l’a condamné à 30 jours amende à 10 € pour le refus d’obtempérer.

http://www.estrepublicain.fr/justice/2012/06/26/drogue-au-volant-mais-relaxe

jeudi 28 juin 2012

Roissy : scandale inédit chez les douaniers

Sept douaniers de l’aéroport de Roissy, en garde à vue dans une enquête pour vol et corruption liée à un trafic de stupéfiants, sont soupçonnés d’avoir pris de l’argent dans les valises de trafiquants. Les sept fonctionnaires ont été interpellés depuis mardi dans une enquête pour « vol, recel et corruption », menée par l’Office central de la répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtis), selon des sources policières. Les faits « couvaient depuis plusieurs semaines », ont rapporté ces sources. Les douaniers ont été placés en garde à vue dans les locaux de cet office spécialisé de la direction centrale de la police judiciaire. Ils était possible qu’ils soient déférés devant la justice dès hier soir.
Les policiers ont travaillé dans la plus grande discrétion sur cette affaire qualifiée par les sources policières d’« inédite » et de « très grande ampleur » s’agissant de fonctionnaires. Il « est rare », si cela est avéré, que des faits de telle nature puissent être reprochés à des douaniers français, dont « l’exemplarité est relevée » partout ailleurs, selon ces sources. Les investigations ont débuté il y a quelques semaines par des filatures et une enquête des limiers de l’office sur un trafic international de stupéfiants. A cette occasion, des douaniers chargés de surveiller et contrôler les bagages dans la zone réservée ont été « repérés » à Roissy, selon ces sources. Les surveillances se sont donc concentrées sur une poignée de ceux-ci, présumés « ripoux ».

« Surprises »

Ils ont été vus « se servir en argent liquide » dans les valises de présumés trafiquants, dans le collimateur de la police, faisant transiter l’argent de la drogue par avion. Les enquêteurs ont ensuite mis au jour à cette occasion un « véritable réseau », qui pourrait viser d’autres fonctionnaires, selon les mêmes sources. Le train de vie des suspects, qui a commencé à être épluché, « est démesuré », les montants des détournements pouvant atteindre « des millions d’euros », ont dit les sources policières. Placements d’argent à l’étranger et achats de biens luxueux ont d’ores et déjà été établis par les enquêteurs, ont précisé ces sources.
Plus grave, l’enquête devait aussi s’attacher à « étudier les liens de certains des suspects avec de présumés trafiquants » de drogue internationaux, ont souligné les sources policières, incitant cependant à la prudence à ce sujet. « Pour l’heure, il s’agit de corruption », mais « il peut y avoir des surprises », voire d’autres arrestations, ont-elles dit. Le ministre de l’Economie et des Finances, Pierre Moscovici, et le ministre délégué au Budget, Jérôme Cahuzac, ont indiqué hier que si l’enquête « confirme la véracité des faits », des « sanctions exemplaires seront bien évidemment prises à leur encontre ».

http://www.republicain-lorrain.fr/actualite/region

mercredi 27 juin 2012

Syrie: 96 morts dans des violences

Le bilan dépasse les 15.000 morts depuis le début de la révolte en mars 2011...
Nouvelle journée tragique en Syrie. Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté vendredi contre le président Bachar al-Assad à travers le pays. Bilan: 96 personnes ont péri dans les violences, dont 50 civils, 15 soldats et 26 partisans du régime dans une embuscade dans la province d'Alep (nord), selon un nouveau bilan de l'OSDH publié dans la nuit de vendredi à samedi.
1,5 million de personnes ont besoin d'une aide humanitaire
Neuf civils, dont un enfant, ont été tués par des tirs sur des manifestations. Toujours dans la région d'Alep, à Darat Ezzat, la télévision officielle a annoncé la mort d'au moins 25 personnes, tuées par balles et mutilées par «des groupes terroristes armés». L'OSDH a évoqué pour sa part 26 «partisans du régime» tués dans une embuscade. Cette escalade de la répression et des combats empêche toujours le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et du Croissant rouge syrien de se rendre à Homs (centre) pour évacuer des blessés et des civils. Dans ce contexte, le Bureau de coordination des Affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) a annoncé que plus de 1,5 million de personnes avaient désormais besoin d'une aide humanitaire en Syrie.
Alors que le 15.000 personnes sont décédées depuis le début de la révolte en mars 2011 selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), l'émissaire international Kofi Annan a appelé la communauté internationale à augmenter la pression sur les parties et souhaité que l'Iran participe à une prochaine réunion sur la crise. Il a expliqué qu'il n'était pas en mesure de dire si cette conférence pouvait avoir lieu le 30 juin à Genève, comme l'ont évoqué la France et la Suisse. Plusieurs capitales, dont Paris, ont jusqu'à présent refusé d'associer, comme le réclamait déjà la Russie, l'Iran aux conférences sur la Syrie. Occidentaux et Russes sont à couteaux tirés sur le dossier syrien, les premiers réclamant un départ de Bachar al-Assad et des sanctions à l'ONU pour le forcer à appliquer le plan Annan et les seconds rejetant toute ingérence étrangère dans ce pays.

http://www.20minutes.fr/monde/syrie/958933-syrie-96-morts-violences

mardi 26 juin 2012

Nasri, (encore) des insultes pour finir

Samir Nasri n'a joué que 25 minutes face aux Espagnols samedi soir pour une prestation à l'image de son équipe : médiocre. Pourtant, c'est bien le milieu de terrain de Manchester City qui a fait le plus parler de lui après le match. La raison ? Une nouvelle saillie verbale à l'encontre de la presse. Celui qui avait célébré son but contre l'Angleterre en insultant les journalistes du quotidien L'Equipe (le fameux «ferme ta gueule !») a eu un échange musclé en zone mixte avec un confrère de l'AFP. Après que ce dernier lui a demandé «un mot» sur la défaite des Bleus et leur élimination de l'Euro, Nasri est rapidement monté dans les tours dans le couloir des interviews. «Non, de toute façon, vous cherchez toujours la m..., vous écrivez de la m...». Selon plusieurs témoins de la scène, le journaliste s'est alors emporté à son tour et lui a répliqué «Alors casse-toi.» «Viens, on va régler ça là-bas», lui répond du tac au tac le joueur qui lâche ensuite une flopée d'insultes. «Va te faire enc..., va n... ta mère. Tu veux qu'on s'explique ? Fils de p... Comme ça tu pourras dire que je suis mal élevé !»
Une scène surréaliste qui a vite été relayée sur Twitter par les journalistes présents dont les différents témoignages ne laissent que peu de ............ LIRE LA SUITE SUR CE LIEN........... http://www.lefigaro.fr/euro-2012/2012/06/24/02024-20120624ARTSPO00011-nasri-encore-des-insultes-pour-finir.php

lundi 25 juin 2012

Ya-t-il un "scandale Sciences Po" ?

Le bruit court avec insistance que la Cour des Comptes, qui enquête actuellement sur Sciences Po, va remettre un rapport qui contiendrait des accusations graves sur la gestion de l’école, « accusations pouvant même faire l’objet de dépôts de plaintes » ajoutent certains, la mine mystérieuse. « Tout ceci est à mettre sur le compte du climat exagérément passionnel qui entoure le choix du successeur de Richard Descoings » nous décode un membre de la direction de Sciences Po, qui ajoute « il y aura surement des critiques, comme il y en a toujours dans les rapports de la Cour, mais il y aura aussi des félicitations. On peut imaginer la dénonciation de logements de fonction pour des professeurs, qui auraient été des avantages en nature entrant dans leur rémunération, quelques billets d’avions de première classe sur des longs trajets, mais pas d’abus quand au mode de vie de Richard Descoings lui-même ». Cette estimation est-elle fiable ? D’après nos informations une réunion s’est tenue en fin de semaine dernière à Sciences Po pour examiner les premières conclusions de la Cour, à laquelle participaient notamment Jean Claude Casanova, président de la Fondation nationale des Sciences politiques (FNSP) qui chapeaute l’école, et Hervé Crès, administrateur par intérim de l’école. On sait donc à quoi s’en tenir à Sciences Po quand à la vigueur des critiques potentielles, en attendant de recevoir le pré-rapport vers le 17 juillet, pour une publication officielle en septembre.

Hervé Crès sur la sellette

D’ici là il est clair que beaucoup d’indiscrétions continueront à filtrer. Leur but est manifestement de stigmatiser la gestion de l’équipe Descoings, au premier rang de laquelle figure Hervé Crès, son ancien bras droit, qui s’est qualifié de « candidat naturel » à la succession. Le dossier de la grosse prime que se sont partagés les dix membres du comité exécutif de l’IEP, d’un montant total de 295 000 Euros, est au centre des critiques. Un très bon connaisseur de l’institution pense que Jean-Claude Casanova, ainsi que le très influent Michel Pébereau, président de Sciences Po et ancien président de la BNP, poussent à fond la candidature d’Hervé Crès « éblouis par son aura de Normalien scientifique » mais aussi « afin que le linge sale soit lavé en famille ». Un autre grand familier des arcanes de Sciences Po estime que la nomination de Crès « serait une catastrophe car c’est un prof qui ne connait rien à la gestion, très compliquée, des relations avec l’état d’une institution comme l’IEP ». Cette même source assure qu’Hervé Crès, que nous n’avons pas pu joindre avant cet article, serait mal accepté en interne, et que Richard Descoings avait décidé de s’en séparer cette fin d’année, qu’il l’en avait informé, ainsi que le précédent ministre, Laurent Wauquiez . Le fait que ces informations circulent montre que s’est forgée une solide opposition à un éventuel « diktat » du duo Casanova Pébereau.

Jean-Michel Blanquer souvent cité

Sciences Po, qui est très endetté suite à des investissements immobiliers massifs, va devoir manœuvrer finement avec le nouveau pouvoir. D’après un universitaire haut placé, Richard Descoings, qui plaisait beaucoup à Nicolas Sarkozy, négociait directement sa subvention annuelle avec Claude Guéant. Le même ajoute « il faudra un gabarit hors normes à la tête de cette école dans les années à venir, car cela ne pourra plus se passer comme ça ». Jean-Michel Blanquer, ancien recteur à poigne de Créteil, actuel Directeur général de l’enseignement scolaire au ministère de l’éducation nationale, qui s’entendait très bien avec Richard Descoings car ils avaient le même goût pour les innovations audacieuses, est souvent décrit comme le meilleur profil pour le poste dans ce contexte.

Le scandale...d'une procédure obscure

Mais au final, si scandale il y a, c’est que, pour l’heure, la procédure de nomination du directeur continue d’être fort obscure. Nul ne sait si les candidats qui ont déposé des projets écrits pourront défendre ceux-ci devant les comités de sélection. L’hypothèse d’une nomination entérinée in fine en petit comité par le seul tandem Casanova-Pébereau court avec insistance. Il y a deux comités de sélection, un pour la Fondation et un pour l’école, le directeur de Sciences Po étant traditionnellement le patron des deux. Mais quelle coordination y aura-t-il entre ces comités ? La Fondation est un organisme de droit privé, l’école est de droit public. La Cour des Comptes va sûrement préconiser une séparation de ces deux structures dont la superposition est une sorte d’ovni administratif. « Richard Descoings avait tiré grand profit de cette bizarrerie administrative pour innover ou investir à la hussarde » fait remarquer un universitaire. Dans ce contexte, on peut imaginer que deux directeurs soient nommés, un pour chaque structure. L’autre scandale, c’est que dans ces comités, il ne siège pas un seul représentant du personnel des ces deux organismes.
La tonalité générale, c’est que Sciences Po était l’enfant gâté du précédent régime, et que cela va changer parce que les écarts de traitements, à tous les sens du terme, avec les universités mais aussi avec les autres IEP étaient trop grand. La rigueur a également rendez vous rue Saint Guillaume.
http://tempsreel.nouvelobs.com/education/

dimanche 24 juin 2012

Scandale PIP: 8 000 femmes ont retiré leurs prothèses mammaires

Depuis le scandale sanitaire mondial des implants de la marque PIP, 8 000 femmes ont fait retirer leurs prothèses mammaires.
Sur les 5 200 patientes qui ont été explantées à titre préventif, 80 % possédaient des prothèses Poly Implant Prothèse en bon état et ne présentaient pas de signe clinique.
Entre 2001 et fin avril 2012, cependant, près de 3 000 femmes ont connu une réaction inflammatoire et/ou une rupture. Et 48 cas d'adénocarcinome mammaire ont été déclarés (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé).

http://www.lexpress.fr/actualite/indiscret/

samedi 23 juin 2012

L'Ukraine dit adieu à "son" Euro et crie au scandale

L'Ukraine aura fait illusion une mi-temps, où elle s'est créé les plus belles occasions, avant que Wayne Rooney ne tue les espoirs locaux dès le début de la deuxième mi-temps (0-1). Au terme d'un match somme toute décevant, les hommes de Hodgson ont surtout profité d'une erreur du gardien ukrainien Pyatov, coupable d'une "savonette" sur le but de Rooney. Malgré l'entrée au jeu de Shevchenko à vingt minutes du terme, l'équipe hôte n'a pas pu renverser la vapeur, au grand regret des spectateurs de la Donbass Arena de Kiev. Cette victoire conjuguée à la défaite surprise de la France contre la Suède (2-0) permet aux Britanniques de terminer premiers de leur groupe. Et surtout de ne pas croiser le chemin de l'Espagne en quarts. Dimanche, ce sera donc Italie-Anglettere!


1. Polémique: le but non validé de Devic
C'est LE fait de match dont on risque de reparler dans le camp ukrainien. A la 63e minute de jeu, Milevskyi lance Devic dans la profondeur. L'attaquant du Metalist Kharkiv place le ballon hors de porté de Hart, mais au bout d'un retour phénoménal, Terry évite le but ukrainien in extremis. Mais en revoyant le ralenti, on s'aperçoit que le ballon a bel et bien franchi entièrement la ligne. Pourtant idéalement placé, le cinquième arbitre ne bronche pas. En vain, Blokhine et ses joueurs protestent contre la décision de Vikor Kassai de ne pas accorder le but. Un fait de match qui risque de faire couler beaucoup d'encre dans les rangs ukrainiens et surtout de relancer le débat sur la vidéo sur la ligne de but. On rappellera que ce système avait notamment été testé lors du match amical entre la Belgique et l'Angleterre. Pour être complet quant à cette phase, il faut préciser qu'une position de hors-jeu en amont de la phase n'avait pas été sanctionnée.


http://www.7sur7.be/7s7/fr/9098/Football/index.dhtml


jeudi 21 juin 2012

Monument de la renaissance africaine: Les vrais chiffres du scandale

Le Monument de la renaissance qui trône majestueusement sur les collines des Mamelles n’a pas encore fini de faire parler de lui. EnQuête est entré dans les méandres du montage financier de ce «chantier» de Wade, qui dégage un bien lourd parfum de scandale. D’amont en aval, depuis les balbutiements de ce projet qui a mobilisé toute la hargne communicationnelle de l’ancien régime, tout est louche. Et encore plus grave que tout ce qui a été révélé jusque-là. En pleine polémique sur l’opportunité de construire un Monument pour «restaurer» la dignité de «l’homme noir» bafouée des siècles durant, le président Wade avait lâché que, contrairement à ceux qui critiquaient le financement de la construction de l'ouvrage, le Sénégal n’avait mis aucun sou dans cette affaire. Et que c'est grâce à l'échange de terrains appartenant à l'Etat que la réalisation du Monument de la renaissance a été rendue possible. EnQuête est bien en mesure de dire que si l’Etat n’a pas directement sorti de l’argent, il a permis, à travers des avenants à Mbakiyou Faye, de s’en mettre plein les poches. Au nombre de cinq, pris entre la période de mars 2007 à juin 2009, ces avenants ont remis en cause, pour ne pas dire dénaturé, le contenu initial du protocole d’accord signé à la date du 19 mars 2007, entre d’une part l’Etat du Sénégal représenté par Omar Sarr, alors ministre d’Etat, ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, de l’Hydraulique urbaine, de l’Hygiène publique et de l’Assainissement et Ibrahima Sarr, ministre Délégué chargé du Budget, auprès du ministre d’Etat, ministre de l’Economie et des Finances, et, d’autre part, la SCI Promobilière représentée par Hamadoul Mbakiyou Faye. Ledit accord indique que le «coût du Monument a été évalué à 12 milliards de francs Cfa à la date du (présent) protocole. La Sci Promobilière offre de payer directement cette somme aux réalisateurs coréens (Ndlr, Mansuadae Overseas Project Group of Companies qui réalise le Monument) en contrepartie de la cession par l’Etat d’un terrain de 14 hectares». Déclinant ce projet dans les détails, le protocole d’accord poursuit qu’«un premier terrain a été identifié à Ouakam (Ex-Champ des tirs)» en plus «d’autres terrains qui seront identifiés ultérieurement pour couvrir entièrement les 14 hectares». Mais ce n’est là que du leurre…
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&frm=1&source=newssearch&cd=9&ved=0CFcQqQIwCA&url=http%3A%2F%2Fwww.dakaractu.com%2FMonument-de-la-renaissance-africaine-Les-vrais-chiffres-du-scandale_a25027.html&ei=KBbfT6nqNsqs0QXN5oHnCg&usg=AFQjCNHQhGHKfjmnDIBKKUXIhXmC9ORyeg&sig2=52Gz2HkE82F51tzR1QTidQ

mercredi 20 juin 2012

Euro : scandale autour d’un caleçon ?

Durant cette quatorzième édition du Championnat d’Europe de Football, l’Euro, la fête bat son plein. Mercredi 13 juin, l’équipe du Danemark affronte l’équipe du Portugal…
Mais l’attaquant auteur des buts de l’équipe danoise, Nicklas Bendtner, célebre son doublé qui permet d’égaliser contre le Portugal, en soulevant son maillot et en baissant légèrement son short … Pour révéler un joli caleçon vert pomme avec une marque bien apparente : Paddy Power.
Ce casino en ligne est bien connu des amateurs de jeux d’argent en ligne, mais le règlement de l'UEFA, l’Union des associations européennes de Football, Union of European Football Associations, est strict et l’article 18 ne fait aucun doute : tout équipement porté durant le tournoi de l’Euro par les joueurs doit être « vierge de tout sponsor » ! Paddy Power a tout de suite poster sur Twitter un commentaire pour expliquer photo à l’appui qu’il s’agissait tout simplement du caleçon porte-bonheur du joueur mais seul les logos des fournisseurs d’équipement sont autorisés lors d’un match … Paddy Power est un commanditaire et l’UFEA parle sérieusement de donner une amende à Nicklas Bendtner. Que Paddy Power se fera un plaisir de payer, car quelle publicité !
On se rappelle durant les jeux olympiques qui se sont déroulés à Athènes du plongeur sautant du tremplin avec sur son torse le tatouage du casino Goldenpalace.com en 2004 … Cet incident a mettre dans l’historique des « guérilla marketing » avait fait couler beaucoup d’encre et susciter bien des questions.
Jusqu’où les sponsors peuvent-ils aller ? Et jusqu’à quel montant d’amende les opérateurs de jeux en ligne accepteront de respecter les règles des compétitions sportives qui les dissuaderont de tenter le tout pour le tout et la publicité de leur casino de manière aussi théâtrale, et illégale.
Une enquête vient donc d’être ouverte sur ce fameux caleçon pour savoir si la règle de l’UEFA a été respecté ou non et si oui ou non il s’agit d’une opération de guérilla marketing ou si vraiment ce caleçon est un porte-bonheur pour le joueur ! Or nous le savons l’UEFA n’est pas très tolérante lorsqu’il s’agit de publicité illégale et protège aussi ainsi ses sponsors officiels. Ces sponsors officiels payent des millions d’euros pour être les seuls à pouvoir faire de la publicité lors de ces grandes compétitions européennes ou internationales sportives. Et l’UEFA a promis a tous ses commanditaires que l’organisme serait très vigilant pour éviter tout marketing abusif. Un porte-parole de l’instance européenne a fait savoir que plusieurs caleçons Paddy Power similaire à celui que portait et exhibait Nicklas Brendtner, ont été envoyé à d’autres joueurs durant le tournoi. De quoi penser qu’il ne s’agit pas d’un « accident » mais bien d’une opération planifiée …
Tous les médias du Mirror à l’Equipe s’accordent d’ailleurs à dire que Bendtner devrait être lourdement et sévèrement sanctionné. Rappelons qu’il y a peu ce buteur avait été arrêté en état d’ivresse en dehors d’une boîte de nuit de Londres et avait laissé glisser son pantalon lorsque la police l’avait arrêté… Ce n’est donc pas sa première photo en caleçon … Mais peut-être son geste est-il aussi pour répondre à cet incident …
L’enquête ne devrait pas être longue mais il est drôle de penser que des inspecteurs de l’UEFA devront aller fouiller dans les affaires personnelles du joueur et examiner sa collection de caleçons pour savoir si oui ou non, cette exhibition est illégale …
Le plus triste dans l’affaire pour les supporters de l’équipe du Danemark est que Nicklas Bendtner croyait avoir permis au Danemark d’arraché un point contre l’équipe du Portugal en égalisant à moins de dix minutes avant la fin du match. Mais un joueur de l’équipe portugaise, Varela, a donné la victoire aux Portugais avec un résultat final du match de 3 à 2 pour le Portugal

http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&frm=1&source=newssearch&cd=7&ved=0CEwQqQIwBg&url=http%3A%2F%2Fwww.machine-a-sous.com%2Factualites%2Feuro-%253A-scandale-autour-d%25E2%2580%2599un-cale%25C3%25A7on--082&ei=VsHdT_LFAeSY0QW8k_XyCg&usg=AFQjCNFwZiQ8SHNJKrV1bKMqwg9BhrYI2A&sig2=1XRVrVG535HSb2d6-wkzoA

mardi 19 juin 2012

Ronaldo : objet du scandale au Portugal ?

N’est pas double Ballon d'Or qui veut. C’est peut-être de cela dont il s’agit finalement. Cristiano Ronaldo ne concrétise pas, en sélection, ce qu’il réussit au Real. Et cela commence à l'énerver. CR7 est sous très haute tension avant le match décisif, ce dimanche, du Portugal face aux Pays-Bas.

A force de jouer avec le feu, Cristiano Ronaldo pourrait bien finir par se brûler. L’attaquant portugais n’est pas à la hauteur des espérances que les supporters lusitaniens portent sur lui pour le moment lors de cet Euro. Et cette fois, en plus de son jeu, c’est son comportement sur et en dehors du terrain qui fait tâche. Pourtant, on le sait, la relation entre Ronaldo et son peuple c’est un peu « je t’aime, moi non plus » et dépend un peu (beaucoup ?) des résultats de la Selecção.

Le constat d'impuissance
Que se passe-t-il pour CR7 qui a connu l’une des années les plus remplies de sa carrière. Vainqueur de La
Liga avec 46 réalisations, le numéro 7 de la sélection portugaise arrivait en pleine confiance pour cet Euro 2012. Pourtant, dès le premier match face aux Allemands il fut inefficace, auteur d'une prestation moyenne. Et patatra, la seconde rencontre face au Danemark a confirmé ses débuts chaotiques. A deux reprises, il manque son face-à-face avec le gardien d'Evian, Stephan Andersen, loupant complètement l’une de ses frappes. Fait inhabituel pour celui qui les aurait mis 100 fois au fond au Real. Il est le deuxième joueur le moins décisif de cet Euro avec dix frappes au but pour zéro réalisation. Heureusement pour lui, ses coéquipiers ont fait le boulot et prouvé, par la même occasion, qu’il était possible de gagner un match sans un but de leur leader. Mais pour combien de temps ?

Ronaldo où l'art de l'égocentrisme
Cet enchaînement de mauvaises performances commence à agacer au pays. La presse portugaise s’est emparée de l’affaire. Plus que son manque de réalisme, les médias portugais lui reprochent son attitude individualiste au sein de l’équipe. En effet, Ronaldo a souvent préféré le tir à la passe, mais ce n’est pas nouveau. Certains anciens internationaux lui reprochent un comportement qui n’est pas digne d’un capitaine. C’est le cas de l’ancien international portugais Antonio Simoes dans Diario de Noticias : «Ronaldo transmet une image d'égocentrisme et d'irresponsabilité qui légitime le droit de toute la presse portugaise à la critique », explique-t-il et il donne des exemples : « Ne pas manifester sa joie lorsque vous gagnez. Ne pas célébrer les buts avec ses coéquipiers quand ceux-ci marquent. Ce sont des marques d'égocentrisme. Un bon capitaine est un leader dans la victoire et la défaite », faisant référence à l’attitude de Ronaldo lors du but victorieux de Varela contre le Danemark (2-3), lui, préférant s’isoler seul au centre avec la moue qu’on lui connaît. Au sein de la Selecçao on préfère fermer les yeux. Le sélectionneur, Paulo Bento lui a apporté son soutien en conférence de presse : «De notre point de vue, il a fait deux très bons matchs, et je suis certain qu'il n'y a pas un seul joueur de notre équipe qui soit insatisfait », confirmation par Varela, le sauveur « Ronaldo a été bon. Il excelle autant en tant que capitaine qu'en tant que joueur. Il n'a rien à prouver. Nous sommes tous prêts et unis à nous sacrifier pour l'équipe » . Et pourtant, il y aurait de quoi être jaloux.


Le Ballon d’Or en ligne de mire
Car Ronaldo n’est pas logé à la même enseigne que ses coéquipiers. Aussi, on apprenait la semaine dernière que la capitaine lusitanien bénéficiait d’un régime vraiment spécial. En effet, le joueur madrilène ne partage pas sa chambre à l’hôtel. La star du Real Madrid est le seul joueur du Portugal qui dispose de sa propre suite dans l’hôtel de son équipe. C’est ce que rapporte Sport.es. Pour s’assurer d’être vraiment tranquille, le buteur dispose aussi de deux gardes du corps. Il a également demandé des écrans plats et des saunas différents. Pas sûr que cela contribue à créer des liens vraiment intenses avec ses coéquipiers. Tout est organisé pour que Ronaldo nous gratifie d’une belle compétition et faire de lui, le meilleur joueur du monde. Oui, car il y a toujours un peu d’or dans les yeux de Ronaldo. Celui du ballon du même nom qu’il convoite depuis son dernier titre en 2008. Un objectif avoué qui semble prendre le dessus sur tout le reste. Et quand les journalistes abordent le sujet, le Portugais n’est pas très à l’aise et comme à son habitude, il attaque. Ainsi à la fin de Danemark – Portugal, un journaliste lui demandait ce qu’il pensait des « Messi, Messi » que les supporters Danois ont entonné à la fin du match, voici ce qu’il répondait : «L’année dernière à la même époque, Messi a été éliminé de la Copa America qui se jouait dans son pays. C’est pire non ? Je suis ici pour penser à passer la prochaine phase. Je me sens bien. Si je ne dois pas marquer et que le Portugal gagne l’Euro, je signe tout de suite». A vérifier lors du dernier match de poule, face au Pays-Bas.


http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&frm=1&source=newssearch&cd=1&ved=0CDAQqQIwAA&url=http%3A%2F%2Fwww.le10sport.com%2Ffootball%2Fcompetitions%2Feuro-2012%2Fronaldo-objet-du-scandale-au-portugal-64708&ei=VsHdT_LFAeSY0QW8k_XyCg&usg=AFQjCNHRZLV2zlbgj4-QZde9I6YuB1D0Sg&sig2=DZpfy6HzdmORftGnwjDrQQ

lundi 18 juin 2012

Corluka ironise sur le "scandale de paris" en Italie

Le défenseur de la Croatie Vedran Corluka a repoussé jeudi les allusions à un possible arrangement entre Espagne et Croatie pour se qualifier ensemble pour les quarts de finale de l'Euro 2012 au détriment de l'Italie, en demandant "qui a un scandale de paris?"



"Je ne sais pas qui a un scandale de paris dans son football", a dit Corluka après le match contre l'Italie (1-1), à Poznan, faisant allusion au scandale des matches truqués, le "Calciocommesse", qui secoue l'Italie depuis un an, et réfutant ainsi toute idée d'une entente au troisième match. Le règlement du tournoi prévoit de départager les ex-aequo par les rencontres directes. En supposant que l'Italie batte l'Eire comme l'ont fait l'Espagne et la Croatie, les trois se retrouveraient à égalité à 5 points, après les 1-1 qu'elles ont réalisés contre l'Italie.
Un 2-2 entre espagnols et croates qualifieraient les deux équipes au nombre de buts marqués dans les trois rencontres directes, comme cela s'était produit à l'Euro 2004, où un 2-2 entre Suède et Danemark avait éliminé l'Italie. Mais le gardien et capitaine de la "Nazionale", Gianluigi Buffon, ne croit pas à un 2-2. "Non. C'était deux équipes de niveau moyen (en 2004) qui avaient une occasion de sa qualifier (ensemble), là nous parlons d'une équipe très forte (Croatie) et de la meilleure équipe du monde (Espagne), ce n'est pas pareil, ce sont des grands champions." "Je ne crois pas à un 2-2 entre l'Espagne et la Croatie", a ajouté le milieu de terrain Claudio Marchisio.

http://euro.tf1.fr/2012/actu-live/

dimanche 17 juin 2012

Nouveau scandale du foot français: deux joueurs accusé de viol collectif

Selon le site internet du magazine Lyon Capitale, "les faits se seraient déroulés dans la nuit de mardi à mercredi entre 1h00 et 2h30 du matin", dans l'appartement de Bafétimbi Gomis qui y aurait "invité une femme de 38 ans" en compagnie d'un autre homme. Cette femme accuse les deux hommes "de l'avoir violée et s'en serait ouverte à une amie venue la chercher en pleine nuit", ajoute Lyon Capitale. Une enquête a été ouverte dans la matinée et confiée à la Sûreté départementale. L'accusatrice a porté plainte dans l'après-midi.
Leurs gardes à vue se poursuivaient ce jeudi, des confrontations étant prévues avec la victime présumée, a-t-on appris de source proche de l'enquête. "Les versions sont divergentes donc nous organisons des confrontations dans la journée", a indiqué cette source à l'AFP. La victime présumée, qui affirme qu'elle n'était pas consentante pour avoir des rapports sexuels avec ces deux hommes, "n'a jamais fait état de violences" physiques mais il faut vérifier qu'il n'y ait pas eu de "contraintes morales, psychologiques" par exemple, a précisé la même source.
Les analyses physiologiques et toxicologiques qu'a subies cette femme mercredi, après la nuit où se seraient déroulés les faits, n'ont rien donné de déterminant. Une perquisition a eu lieu dans l'appartement en question à Lyon, qui n'a rien apporté non plus dans un sens ou dans un autre.

Une rumeur situait la garde à vue un jour trop tôt
L'attaquant international de l'OL Bafétimbi Gomis a formellement démenti sur sa page Facebook les accusations de viol portées contre lui. "Je vous informe que je démens formellement les accusations qui sont portées contre moi", a écrit le joueur dans un message également posté sur Twitter. Gomis a également démenti avoir passé la nuit de mardi à mercredi en garde à vue, comme l'écrivaient certains médias, et a remercié ses followers pour tous leurs "messages de soutien".

Dans un communiqué publié dans l'après-midi, l'OL souligne avoir pris "acte de l'existence d'une enquête" et affirme suivre "en parfaite synergie son évolution".

Alors que dans la matinée était mis en cause momentanément un second joueur de l'OL, le club avait démenti cette information et fait part de ses vifs regrets après "les diffusions hâtives de médias dont la finalité est de porter atteinte à son image alors qu'aucune conclusion policière ou judiciaire n'existe à ce jour et que les informations diffusées sur la garde à vue (dans la nuit de mardi à mercredi, NDLR) de Bafétimbi Gomis sont erronées".


http://www.rtl.be/info

samedi 16 juin 2012

Les policiers arrondissaient leurs fins de mois en travaillant au noir

« Un dossier qui fait pschitt », confie un avocat avant l’audience. Impression confirmée par le président du tribunal, Roland Cuer, lorsqu’il présente le dossier : « Quatre ans d’enquête qui accouchent d’une souris… ». De fait, l’affaire est bien loin des flics ripoux et des détournements d’argent faramineux que les gendarmes pensaient détenir au début de leur enquête, qui démarre suite à une lettre anonyme au parquet de Montbrison, en 2007 : le corbeau dénonce deux policiers municipaux d’Andrézieux-Bouthéon qui travailleraient sans être déclarés.
Les investigations montrent que l’un fait effectivement des heures de plonge dans un restaurant et des petits chantiers ; il a aussi investi dans un kebab. L’autre fait des heures de nettoyage dans un restaurant, et a été vu avec son collègue sur un chantier. Le tout de manière illicite puisqu’ils n’étaient pas déclarés.
Mais les longues heures de surveillance, d’auditions et d’épluchage de leurs comptes (« dignes d’un trafic de stupéfiants », dira un avocat) vont ramener l’affaire à de modestes proportions. Et hier, lors du procès devant le tribunal correctionnel de Saint-Étienne, les faits reprochés sont limités. Ce qui n’empêche pas qu’ils sont illégaux, ce que ne contestent pas les deux hommes. « Je m’étais lourdement endetté, je ne m’en sortais pas », dit le premier. Il faut dire qu’il avait contracté 43 crédits, pour un montant de plus de 300 000 euros ! Aujourd’hui, il reconnaît ses erreurs mais assure n’avoir « jamais négligé mon travail de policier ». Le second tient le même discours : « J’aurais dû aller en commission de surendettement. Je voulais simplement subvenir aux besoins de mes enfants ».
Et tous deux ont l’impression de payer une querelle politique qui les dépasse. « Comme par hasard, ces révélations ont été faites à quelques mois des élections municipales », dira M e Vérilhac dans sa plaidoirie. « On a voulu, à travers eux, atteindre certains élus, dont la rumeur disait qu’ils les faisaient travailler illégalement. Purs fantasmes de série B : ils ont juste fait quelques heures au noir pour se faire un peu d’argent ». M e Marfaing ne disait pas autre chose : « On a parlé de trafics d’armes, de voitures et de kebabs… La réalité, ce sont des hommes qui se sont laissés déborder par leurs problèmes d’argent personnels ».
De fait, au final, le tribunal condamne l’un à six mois de prison avec sursis et 3 000 euros d’amende. Sachant que la sanction la plus lourde, il l’a déjà eu avec une révocation au bout de dix ans de service. L’autre écope de 1 000 euros d’amende. Lui est toujours en service, après avoir été suspendu huit mois.
À noter que trois autres personnes ont été condamnées à du sursis ou des amendes, pour travail dissimulé ou recel : la femme du policier qui a investi dans le kebab, son associé dans l’affaire et l’homme qui a proposé le chantier aux deux policiers.

vendredi 15 juin 2012

Euro : le scandale du Calcio va-t-il pourrir le jeu de l’Italie ?

C’était en 1980, l’année du tout premier scandale de match truqués, qui a impliqué Paolo Rossi, devenu par la suite « le petit Paolo » après la victoire de l’Italie à la coupe du monde de 1982. Même histoire avec le scandale du Calciopoli (l’enquête qui a sanctionné en 2006, entre autres, la Juventus et ses dirigeants, avec deux championnats révoqués et une rétrogradation en série B) : l’Italie a remporté cette même année le Mondial en Allemagne. La Squadra Azzurra saura-t-elle durant cet Euro 2012 rester unie face à l’adversité ?

Les joueurs et « les Tsiganes »

Pendant ce temps là, on s’amuse de ces nouveaux scandales. 19 arrestations ont été effectuées dans le cadre d’une enquête nommée « Last Bet » et menée par la magistrature de Crémone. Stefano Mauri, capitaine de la Lazio, et d’autres joueurs de ligues moins importantes ont été arrêtés. S’en est suivie une opération éclair directement au centre de préparation de l’équipe nationale à Coverciano. Un blitz qui a conduit à la perquisition de Domenico Criscitoexclu derechef de la liste des joueurs retenus pour l’Euro 2012 - et à l’inscription sur liste noire de Leonardo Bonucci et Antonio Conte, récemment sacrés champions d’Italie avec la Juventus. Les accusations sont lourdes : paris illicites, matchs truqués, association de malfaiteurs. En sus, deux autres tribunaux (Naples et Venise) enquêtent depuis un certain temps sur des accusations similaires qui impliquent joueurs, sociétés, procureurs et parieurs. Bref, ceux qui, selon les écoutes téléphoniques, sont appelés les « Tsiganes ».
« Il n’est pas toujours facile de défendre quarante malchanceux », minimise le sélectionneur de l’équipe nationale, Cesare Prandelli… D’autant plus que la situation évolue tellement rapidement qu’il est difficile de tirer des conclusions sur la supposée culpabilité de ces infortunés. Dans un élan d’innocence, Gianluigi Buffon, le capitaine de l’équipe nationale – déjà peu ou prou mouillé dans le Calciopoli - a déclaré après le premier « blitz » : « la fuite d’informations est honteuse, c’est ça le pire aspect de cette histoire. » Seulement, une des transactions de l’ordre d’1,5 millions d’euros a été enregistrée en direction de Parme. Une transaction qui émane bel et bien du trafic de paris sportifs illégaux et à laquelle le nom du portier italien serait également mêlé. Même Mario Monti, habituellement sobre dans ses déclarations, surprend. Le 29 mai dernier, le président du Conseil Italien propose carrément de suspendre « pour deux ou trois ans » le championnat italien. Qu’on veuille bien le croire ou pas, il s’agit là d’une question de crédibilité par rapport au reste du monde. Effectivement, tous ces scandales rendent le pays peu attractif pour les investisseurs étrangers. Le problème c’est que cette prise de position pourrait être perçue d’une part comme « une mauvaise blague » digne du plus aigu populiste, et d’autre part elle ....................... la suite de l'article sur ce lien ...... http://www.cafebabel.fr/tag/2/Sports/Sport/

jeudi 14 juin 2012

Un scandale au jubilé de la Reine !

Décidemment, le jubilé de la reine aura fait couler plus d'encre que prévu. Et pour cause. Selon Lord Prescott, membre du Parti Travailliste, les conditions de travail des chômeurs, qui étaient chargés de la sécurité pendant le jubilé, étaient totalement inacceptables. Le scandale serait tellement retentissant qu'une enquête vient même d'être ouverte ! Il a ainsi déclaré : "Il devrait y avoir une enquête immédiate sur les revendications des demandeurs d'emploi, on les a transporté en autobus à Londres pour travailler en tant que gardiens impayés pendant les célébrations du Jubilé de diamant".

Et on peut comprendre le mécontentement du Lord. En effet, les chômeurs auraient été contraints de dormir dans le froid sous un pont à Londres malgré le mauvais temps. Dans The Guardian on pouvait lire que les demandeurs d'emploi ont été appelés dans le cadre du programme de réinsertion des chômeurs mené par le gouvernement. Ils auraient ainsi été forcés non seulement de dormir sous un pont mais également dans un camping détrempé par la pluie !


L'homme politique a même adressé une lettre à Theresa May, secrétaire à l'intérieur, dans laquelle il lui a écrit : "Si les allégations sont vraies, il est totalement inacceptable que les jeunes chômeurs aient été transportés par bus à partir de Bristol, Bath et Plymouth et forcés de dormir dans la nuit froide pour honorer un événement majeur sans être payés".

Heureusement que les chômeurs peuvent compter sur ce brave homme !


http://www.ladepeche.fr/Actu-People_ch170.html

mercredi 13 juin 2012

Marseille : morte pour l'administration Cristina vit un enfer

Cristina n'est pas revêtue d'un drap blanc, elle ne passe pas à travers les murs, elle n'agite pas ses chaînes dans un château écossais. Et pourtant, Cristina est un fantôme. Officiellement décédée pour l'administration, qui reste sourde à toutes les démarches que cette Marseillaise resplendissante de santé entreprend pour prouver qu'elle est bien vivante !
Cette descente aux enfers de la bureaucratie a commencé le 27 avril dernier, à la réception d'un courrier de la Sécu adressé à Hoirie Puggioni. "Hoirie ? Tiens ! Ils se sont trompés de prénom" a pensé Cristina, qui comprendra par la suite que dans lelangage administratif, ce mot signifie… héritage. Le contenu de la lettre est d'ailleurs parfaitement explicite: "Nous avons le regret d'apprendre le décès de Cristina Puggioni".

Afin de pouvoir examiner les droits et prestations de ses héritiers, la Sécu leur demande d'envoyer un certain nombre de documents. "J'ai tout de suite appelé ma caisse pour signaler l'erreur. La personne qui m'a répondu m'a assuré qu'elle allait la corriger", se souvient Cristina, que la méprise fait bien rire.

Mais le 4 mai, un nouveau courrier arrive dans sa boîte aux lettres. Pour ressusciter Cristina, la Sécu réclame un extrait d'acte de naissance. Née au Portugal et naturalisée française, la "morte-vivante" écrit donc au service central d'état civil de Nantes pour obtenir ce document. Entre-temps, nouvelle lettre de condoléances ! "Cette fois, c'est la Caf qui informe mon mari que suite au décès de son épouse, il a droit à une prestation mensuelle de 89,34 !"
C'en est trop. Son extrait d'acte de naissance enfin arrivé, Cristina se déplace à la Sécu, attend son tour toute une matinée -"j'avais le numéro 973…"- finit par remettre le document. "Ça y est, votre dossier est à jour", promet l'agent en cliquant sur son clavier d'ordinateur.
Ressuscitée en un clic... et replongée au purgatoire
Comme ramenée à la vie, Cristina rentre chez elle le coeur léger. Mais le 22 mai, nouveau courrier funeste… La Sécu commence par s'excuser pour "l'anomalie informatique" qui l'a fait mourir par erreur, puis réclame à Cristina un…. "certificat de vie" (sic !). Document à faire rédiger par les services de la mairie.
Folle de rage d'être replongée au purgatoire, la jeune femme appelle à nouveau la Sécu, réexplique son histoire à un énième agent, demande en vain un rendez-vous avec un responsable. "Finalement, on me dit de ne pas tenir compte du précédent courrier. Mais cette fois, on me demande de faire une déclaration sur l'honneur, attestant que je suis bien vivante !", s'étouffe Cristina.

Qui n'a pas fini de dégringoler en enfer. Désormais, chaque jour ou presque, de nouveaux courriers lui parviennent. L'administration devenue folle, lui réclame tout et n'importe quoi : son passeport, sa carte d'identité, un nouvel extrait d'acte de naissance, un certificat médical. Et parfois… rien du tout, en lui promettant que l'affaire est réglée.

Comment, en un clic, sans certificat de décès, l'administration peut-elle vous rayer du monde des vivants ? mystère ? "Le problème c'est qu'aujourd'hui, tous les fichiers administratifs sont interconnectés. Après la Sécu et la Caf, le fisc risque aussi d'enregistrer mon décès", s'affole la jeune femme.
Hier, sa pharmacienne l'a déjà informée que sa carte vitale, bloquée, ne peut plus être réactualisée. "Que se passera-t-il si je dois être hospitalisée ?" Alors, en désespoir de cause, Cristina est venue nous trouver. Après examen attentif, La Provence est en mesure de certifier que cette Marseillaise est bien vivante (et par ailleurs très en colère). Mais cela suffira-t-il pour que l'administration cesse enfin de faire le mort ?

http://www.laprovence.com/article/a-la-une/marseille-morte-pour-ladministration-cristina-vit-un-enfer

mardi 12 juin 2012

Scandale du Vatican: le majordome du pape risque jusqu'à 6 ans de prison, mais peut être gracié

Le majordome du pape arrêté le mois dernier dans le scandale Vatileaks des fuites de documents secrets, risque jusqu'à 6 ans de prison mais peut aussi être gracié "à tout moment" par Benoît XVI, a indiqué mardi à la presse un juge du Vatican.
Le majordome, Paolo Gabriele, 46 ans, qui est disposé à coopérer avec les enquêteurs, a été soumis à un "premier interrogatoire formel" mardi en présence de ses deux avocats mené par le juge d'instruction Piero Antonio Bonnet, selon le porte-parole du pape, le père Federico Lombardi,
M. Gabriele, arrêté le 23 mai en possession de documents secrets et de lettres privées du pape, est soupçonné de vol aggravé et risque de un an à six ans de prison, a déclaré le juge Paolo Papanti-Pellier, un juge du Vatican qui n'est pas directement concerné par l'enquête.
Selon lui, si le juge d'instruction devait décider d'aller jusqu'à un procès, M. Gabriele serait jugé au Vatican mais il ne pourrait pas y purger sa peine car la Cité-Etat ne possède pas de prison.
Pour le moment, il est hébergé dans une cellule de quatre mètres sur quatre, avec un cabinet de toilettes mais sans téléviseur, dans le bâtiment du tribunal du Vatican.
Selon le juge Papanti-Pellier, le majordome, connu pour sa piété, a assisté à une messe dimanche dernier dans une chapelle du Vatican, accompagné de deux gendarmes mais "sans menottes".
"Ses conditions de détention sont dignes, il mange les mêmes plats que la gendarmerie du Vatican; à l'intérieur de la cellule, il y a une fenêtre, un lit, un crucifix et une salle de bain", selon cet expert.
"S'il était condamné, comme le prévoient les accords de Latran (1929) le Vatican demanderait au gouvernement italien qu'il puisse purger sa peine dans une prison italienne", a indiqué le juge Papanti-Pellier.
Selon ce juge, Paolo Gabriele peut être maintenu au maximum pendant 100 jours en détention provisoire. En cas de procès, la durée maximale de détention serait de trois ans. Mais "on n'y arrive jamais, les délais pour un procès au Vatican sont beaucoup plus rapides que ceux de la justice italienne", a noté M. Papanti-Pellier.
En outre, "le pape peut intervenir à n'importe quel moment pour accorder son pardon" à l'inculpé et "au terme du procès, il peut le gracier", a indiqué cet expert, en soulignant que le code pénal du Vatican est basé sur celui du Royaume d'Italie (1889).
Selon la presse italienne, le majordome n'a pas agi seul ou a peut-être été manipulé, et l'enjeu de la publication de nombreux documents sensibles aurait pour objectif de pousser vers la sortie le numéro deux du Vatican, Tarcisio Bertone, ou de s'en prendre à d'autres membres de l'entourage proche du pape.

http://www.lepoint.fr/

lundi 11 juin 2012

18 étages sans ascenseur

Les pommettes rougies par l’effort, Valérie s’arrête un instant pour enlever son gilet. « Monter 13 étages à pied, ça donne chaud », lâche cette mère de famille en reprenant son souffle. Depuis plus d’un mois, son immeuble, situé au 10, rue Dumas à Epinay-sur-Seine, n’a plus d’ascenseur. Le premier est en de remise aux normes, le second est en panne. « Du coup, on est obligés de tout faire à pied, mais le bâtiment, construit en 1974, compte 18 étages. Il y a des femmes enceintes, des personnes âgées et des gens malades. Ils n’en peuvent plus! » s’agace Philippe, son mari, en grimpant les 255 marches de l’escalier décrépi et recouvert de tags.

« On n’est pas des bêtes! lâche une voisine qui monte avec son sac de courses. J’ai acheté des provisions pour quelques jours. Impossible de faire de plus grosses emplettes. Du coup, ça me coûte plus cher », déplore cette mère de trois enfants.

« Une femme enceinte qui habite au 18e a dû être hospitalisée à cause de la fatigue. Elle ne pouvait plus monter et descendre les escaliers », raconte encore Valérie qui a mis en place une pétition pour réclamer la réparation de l’ascenseur défectueux. Le texte, qui a recueilli une soixantaine de signatures, doit être envoyé aujourd’hui à la mairie et à l’administrateur judiciaire qui gère cette copropriété privée depuis plusieurs années.

« Le syndic a fait faillite. La majorité des propriétaires ne payaient plus leurs charges, explique l’étude Philippe Blériot qui en a repris la gérance. Depuis, on s’est battus pour que les deux immeubles (NDLR, la copropriété est composée des bâtiments 10 et 12) puissent rénover leurs deux ascenseurs. Au no 10, le premier ascenseur devrait être opérationnel à la mi-juillet. Dès qu’il sera en état de
, le second sera remis aux normes. En octobre, les deux machines fonctionneront normalement. »

En attendant la mi-juillet — si les travaux sont réalisés à temps —, les habitants devront continuer à prendre l’escalier. L’administrateur assure pourtant qu’il a fait réparer le second ascenseur à plusieurs reprises.

« Personne n’est venu, assurent de leur côté les habitants, qui dénoncent la dangerosité des machines. L’autre jour, une dame avec une poussette a voulu voir si l’ascenseur en panne marchait. Elle a réussi à ouvrir la porte. Elle s’est retrouvée face au vide. »

L’administrateur, qui assure comprendre le désarroi des résidants, se défend en expliquant qu’il n’aurait pas pu réaliser les travaux de remise aux normes plus tôt. « Les propriétaires n’en paient qu’une infime partie. Le reste est
par des subventions. Ça prend toujours du temps de les obtenir. Mais on les a eues. »
http://www.leparisien.fr/epinay-sur-seine-93800/18-etages-sans-ascenseur-08-06-2012-2038421.php

dimanche 10 juin 2012

136 ex-Nortel dénoncent le scandale de leur licenciement

« L’affaire Lehman Brother, c’est de la rigolade à côté. » Voilà comment un qualifie le procès Nortel Networks SA qui a eu lieu hier matin au conseil de prud’hommes de Versailles. Ce dossier est hors norme tout d’abord par la société mise en cause. Il s’agit ni plus ni moins de l’équivalent canadien de . Ensuite par sa taille : 11 avocats en défense, représentant notamment différentes entités du groupe, ont plaidé face à 136 plaignants.

Ces ex-salariés de Nortel Networks SA, implantée alors à Châteaufort, contestent leur licenciement. Le 28 mai 2009, leur société avait été placée en liquidation judiciaire à la demande de la société mère et sur décision de
de la cour londonienne, et ce alors qu’elle n’était pas en cessation de paiements, 467 des 700 emplois avaient été supprimés.

Ils réclament le paiement intégral de leurs indemnités

« C’est un pur scandale, assure Me David Métin. Une société étrangère a coupé les vivres à ses filiales et abandonné les salariés français en estimant qu’il existe en France un fonds de garantie. Rien n’a été fait pour sauver les emplois », poursuit-il. « La cellule de reclassement, qui doit proposer au moins trois offres valables d’emploi à chaque salarié et qui a une obligation de résultat, n’a pas fait son travail. » Les salariés réclament des dommages et intérêts, selon les cas de 30000 € à 400000 €.

Ils demandent aussi le paiement de toutes leurs indemnités de départ. Ils avaient obtenu une indemnité supralégale de 10000 €, mais surtout la garantie de bénéficier d’une somme forfaitaire du produit de la vente des actifs du groupe, de 100000 € pour chacun d’entre eux. Seulement aujourd’hui, les 7,1 Mds$, résultats de la cession des actifs du groupe, sont bloqués sur un compte séquestre aux Etats-Unis, et les salariés n’ont pas touché 1 centime sur cette cagnotte, destinée à payer les créanciers.

« Les conditions pour la répartition de cette somme ne sont aujourd’hui pas remplies », a affirmé Me Courtine, avocat du liquidateur judiciaire, assurant par ailleurs que le PSE « a été fait au maximum de ce qu’il pouvait être ». L’avocat de la filiale britannique, elle, a plaidé l’incompétence du tribunal, estimant que ce dossier relevait du droit anglais.

Le conseil de prud’hommes doit rendre sa décision le 24 septembre.


http://www.leparisien.fr/versailles-78000/136-ex-nortel-denoncent-le-scandale-de-leur-licenciement-07-06-2012-2036981.php

samedi 9 juin 2012

Des enseignants non déclarés pendant 31 ans !

Hier, après une longue instruction, Gérard Charton, l'ancien directeur du Cours Jean-Jacques-Rousseau, est venu s'expliquer sur l'absence de déclarations préalables de ses enseignants pendant 31 ans. Il encourt une amende de 40 000 euros dont 20 000 avec sursis.

« UN sentiment ? J'en suis malade depuis 6 ans ! » Professeur de mathématiques, Annick Aka est entrée au « Cours Rousseau » en septembre 1977. « J'en suis sortie en juin 2005. Je suis en fin de carrière… j'ai travaillé 26 ans… Je ne suis déclarée que de janvier 2005 à juin 2005. J'ai travaillé 26 ans pour rien ! ».

« En perdant Jean-Jacques-Rousseau, j'ai tout perdu. Je n'ai droit à rien. Ni chômage, ni sécurité sociale ». Entré en septembre 1984, ce professeur d'espagnol a perdu son poste en 2005, lors de la vente du Cours. « C'était mon emploi principal ».

Pendant 31 ans, les enseignants du Cours Jean-Jacques-Rousseau, un établissement d'enseignement secondaire et supérieur privé hors contrat, créé en 1974 par Gérard Charton, professeur de lettres, n'ont pas été déclarés dans les formes. Ils n'ont donc pu être licenciés dans les formes, n'ont pu obtenir d'indemnités… Ils ont pour la majorité perdu leurs droits à la retraite, au chômage. Pour la plupart, ils enseignaient 3 à 4 heures par semaine. Pour d'autres, c'était leur seul employeur.
« Ils n'étaient déclarés nulle part. En fait, ils n'existaient nulle part ! Il n'y a jamais eu la moindre déclaration à l'Urssaf. La direction n'a jamais payé la moindre charge sociale ». Hier, Me Bony, l'avocate des enseignants floués, n'a pas mâché ses mots à l'encontre de l'ancien directeur, évoquant « Une escroquerie monumentale ».
Seul à la barre, son associée de l'époque Simone Wojewoda étant décédée, Gérard Charton devait répondre hier de « travail dissimulé » et « d'embauche de salariés par contrat à durée déterminée hors cas autorisés ». « C'était l'usage… Je ne savais pas… » Pour toute explication, l'ancien directeur va minimiser son implication rejetant les responsabilités administratives sur son associée Simone Wojewoda.


Une méconnaissance des textes
« Mon travail était un simple travail d'aide-comptable. Je recopiais ce qu'elle me donnait. Je me contentais d'établir les bulletins de salaires… C'est elle qui s'occupait de la partie administrative, je la suppléais simplement… ».
S'il va reconnaître l'absence de déclaration préalable à l'embauche, il va néanmoins se retrancher derrière une méconnaissance des textes… « Si on en avait été informés par l'Urssaf, on aurait fait les démarches nécessaires. On ne nous a rien dit ! Ce n'était pas une volonté de ma part, mais une méconnaissance ».
Sur le recours systématique aux contrats à durée déterminée pour l'embauche des enseignants, alors que les contrats en question n'étaient pas temporaires, mais reconduits d'année en année, il va insister… « C'était l'usage ».
Son avocat, Me Blocqeaux, va démonter l'accusation, réfutant l'élément intentionnel. « Tous ceux qui sont ici sont payés par l'Education nationale. Ils travaillaient 4 heures par semaine… C'était un complément. On a fait de cette affaire une montagne ! Il a toujours reconnu l'absence de déclaration à l'embauche, mais il n'y avait rien d'intentionnel. Il a fait l'objet de contrôles réguliers de l'Urssaf. Quand on veut dissimuler, on ne tient pas un registre des salariés, on ne sollicite pas le rectorat… Où est l'intérêt de dissimuler ? D'élément intentionnel, il n'y a pas. De travail dissimulé, il n'y a pas ». Et de plaider la relaxe pure et simple.
Un avis loin d'être partagée par l'avocate des parties civiles. « Ils sont passés entre les mailles du filet pendant 25 ans ! L'absence de connaissance et l'absence d'intention, ça me fait doucement sourire… On se moque littéralement du monde dans cette affaire ! Ces enseignants sont tous floués sur l'ensemble de leur carrière ! C'est une situation extrêmement compliquée et grave pour eux. Aujourd'hui, ils n'existent pas en tant qu'enseignants… Les professeurs ont été escroqués pendant les 31 années de vie du Cours Rousseau. Les conséquences sont dramatiques ».
Estimant que les infractions étaient « caractérisées », Sextine Du-Crest, substitut du Procureur, a requis 40 000 euros d'amende dont 20 000 euros avec sursis. « En tant qu'employeur, il n'a pu ignorer l'obligation de déclarer un employé. Ce n'est pas un oubli isolé… Ces faits manifestent une volonté de se soustraire aux obligations et non une simple négligence. Il ne pouvait non plus ignorer les règles d'un CDD. La nature des contrats aurait dû être celle d'un CDI. Cette application n'a pu être ignorée pendant plus de 30 années ! Il a tiré un certain profit de cette infraction ».
L'affaire a été mise en délibéré au 3 juillet.


http://www.lunion.presse.fr/article/marne/des-enseignants-non-declares-pendant-31-ans

vendredi 8 juin 2012

IRM : le scandale persiste

 Le haut conseil de la santé publique (HCSP) publiait il y a quelques jours un rapport se faisant fort de comparer le système de santé français à celui de nos voisins européens. Dans de nombreux domaines, la supériorité de l’hexagone ne fait aucun doute (mortalité cardiovasculaire, espérance de vie, nombre de lit d’hôpital par habitants…). Cependant, ces travaux du HSCP ne pouvaient taire les graves défaillances de notre pays, constatées depuis plusieurs années, aux premiers rangs desquelles la faiblesse de notre offre en imagerie médicale. La France occupe en effet la 17ème place en terme de nombre d’IRM pour 100 000 habitants. Seuls les pays de l’Est accusent des scores plus faibles, tandis que nous sommes largement devancés entre autres par la Grèce et Chypre (très performants en l’espèce avec 2,2 IRM/100 000 habitants contre 0,6/100 000 en France) sans parler du Danemark, de l’Autriche ou du Luxembourg.

Il faudrait deux fois plus d’IRM

Bien que présentant un retard important par rapport à tous les autres pays d’Europe de l’Ouest, l’augmentation du nombre d’IRM n’a pas été la plus importante en France comparativement à l’ensemble de l’Union européenne au cours des dix dernières années. Ainsi, le nombre d’IRM a été multiplié par sept au Luxembourg, par six en Slovaquie et à Chypre, mais seulement par trois en France ; ce qui en valeur absolue représente il est vrai un nombre d’appareils plus important. Même si nous comptons aujourd’hui 618 IRM contre 230 en 2003, il faudrait pour rejoindre la moyenne européenne qu’il « y ait 1 260 IRM en France » a calculé le responsable de la Fédération d’imagerie du cancer au sein de Société française de radiologie (SFR), le professeur Frank Boudghene, cité par le Figaro.

Des délais d’attente qui ne varient presque pas


Les conséquences pour les patients sont évidentes. Les délais d'attente, potentiellement dommageables, atteignent aujourd’hui en moyenne 29,1 jours selon la dernière enquête en date réalisée par le bureau Cemka-Eval pour l’association Imagerie Santé avenir (ISA). Si une amélioration peut être constatée depuis 2011, année au cours de laquelle les délais d’attente moyens avaient été évalués à 32,2 jours, il s’agit cependant encore d’une durée bien plus importante que les objectifs fixés par les différents plans cancers. Le dernier plan cancer (2009-2013) s’est en effet donné pour objectif de ramener à 10 jours le temps d’attente. Or, depuis 2005, ce délai moyen n’a guère évolué oscillant entre 29 et 32 jours. D’une manière générale, les rapports de l’ISA se suivent et se ressemblent ; si ce n’est qu’une dégradation de la situation est parfois épinglée Ainsi, le rapport publié vendredi dernier constate que d’importantes disparités continuent d’exister en fonction des régions. Il faut ainsi en moyenne patienter plus de 50 jours lorsqu’on demande un rendez-vous pour des douleurs lombaires chez un patient ayant un antécédent de cancer du côlon dans les Pays de Loire, la Bretagne, la Basse-Normandie, le Limousin et la Corse. L’année dernière, seules quatre régions avaient des délais aussi longs (dont déjà les Pays de Loire et la Corse).

Pas de rendez-vous directement dans une structure sur trois


Il y a cependant quelques bons élèves salués par les spécialistes d’ISA, telle l’Aquitaine où le parc d’IRM augmente tous les ans et où le délai moyen d’attente a été diminué de dix jours en un an. Bien sûr, c’est la progression du nombre d’appareils qui favorise principalement le raccourcissement des délais de rendez-vous. Il existe cependant également des complexités administratives plus lourdes dans certaines localités que dans d’autres et qui freinent l’accès à l’IRM. Ainsi, une fois encore les enquêteurs ont constaté qu’il était impossible d’obtenir un rendez-vous simplement par téléphone dans une structure sur trois. A cet égard, la région où le taux d’obtention de rendez-vous à la première demande est le plus faible est l’Alsace (23,1 %), tandis qu'il est le plus élevé en Haute Normandie (78,6 %), bien que faiblement dotée en IRM.

Un système archaïque d’autorisation administrative


Ces différents chiffres plaident encore une fois pour la mise en place d’une politique d’investissement plus dynamique dans ce domaine. L’accroissement de l’équipement en France souffre en effet encore aujourd’hui de nombreuses entraves administratives et logistiques. « On continue en France à restreindre l’offre par un système archaïque d’autorisation administrative. Une régulation plus quantitative que qualitative. C’est d’autant plus ridicule que le marché se régule lui-même pour d’autres appareils, comme, par exemple les échographes ou les tables de radiologie conventionnelle » se désole le Docteur Martine Valière, radiologue à paris et docteur en économie, citée par le Figaro.

http://www.jim.fr/en_direct/pro_societe/index.phtml

jeudi 7 juin 2012

Sourds interdits d'avion à Marseille : l'agence de voyages condamnée

Le juge des référés du TGI de Marseille a condamné lundi une agence de voyages, après que des sourds et mal-entendants se sont vu interdire l'embarquement dans un en septembre 2011.

Dans la nuit du 17 au 18 septembre, 22 personnes, dont 18 sourds et trois mal-entendants, avaient été refusées, pour raisons de «sécurité», à l'embarquement à Marseille d'un
de la compagnie Hermès, filiale d'Air Méditerranée, pour la Turquie. Elles devaient y effectuer un séjour d'une semaine organisé par le tour-operator Fram et acheté auprès d'une agence marseillaise, Castellane Voyages. Mais les vacances avaient tourné court.

Faute de trouver un accord à l'amiable pour le remboursement des billets et une indemnisation des malheureux passagers, toutes les parties avaient saisi la
, les sourds assignant en référé l'agence de voyages, celle-ci attaquant le tour-operator et celui-ci se retournant contre la compagnie aérienne.

L'agence de voyage aurait dû avertir le tour operator

A l'audience le 16 avril, tout le monde s'était renvoyé la balle, mais le tribunal a tranché: c'est l'agence de voyages qui est responsable du fiasco, faute d'avoir informé le tour-operator du handicap de ses clients. Information qui aurait alors permis à Fram d'en avertir Air Méditerranée afin que celle-ci prenne ses dispositions en matière d'équipage pour pouvoir accueillir des personnes à mobilité réduite, comme l'impose le règlement européen en la matière.

Le juge des référés a condamné l'agence Castellane Voyages à verser à chacun des passagers la somme de 2.500 euros, soit 55.000 euros au total, pour rembourser leur voyage et indemniser leur préjudice, ainsi qu'une somme globale de 3.500 euros au titre des frais de justice.


http://www.leparisien.fr/faits-divers/sourds-interdits-d-avion-a-marseille-l-agence-de-voyages-condamnee-04-06-2012-2031925.php

mercredi 6 juin 2012

Frais des députés opaques et secrets : "ça finira en scandale"

Depuis que je suis ministre, financièrement, c'est dur. Parce que quand j'étais député, il y avait l'IRFM. Et je me la mettais dans la poche ! »
Cette phrase entendue par le vice-président de la commission des finances, Charles de Courson (Nouveau Centre), illustre la dérive la mieux gardée du Palais-Bourbon. Celle de l'indemnité représentative des frais de mandat, dite IRFM. Officiellement, en sus d'une indemnité parlementaire de base de 5 514,68 € brut par mois, les députés disposent d'une seconde indemnité mensuelle de 6 200 euros versés sur un compte spécifique destiné à couvrir « l'ensemble des frais afférents à l'exercice du mandat parlementaire qui ne sont pas directement pris en charge ou remboursés par l'Assemblée nationale » selon une note interne du Palais-Bourbon, la fameuse IRFM.

À des fins personnelles
Cette indemnité ne saurait donc constituer un revenu bis mais peut être affectée à des dépenses de transport ou de loyer pour une permanence. Ce à quoi se limitent beaucoup de députés. Mais un flou entoure pourtant cette indemnité. « Beaucoup de mes collègues l'utilisent à des fins personnelles, et ils me le disent. Surtout ceux qui bénéficient déjà d'indemnités liées à un autre mandat. Je me tue à dire que cela finira par un véritable scandale, du même ordre que celui qui a coûté leur carrière à des députés anglais en 2009 », déplore Charles de Courson.
Récemment, le député PS et président du Conseil général de l'Ardèche Pascal Terrasse s'est fait épingler par « Marianne » et Mediapart pour avoir utilisé une partie de cette indemnité pour des vacances. Une pratique loin d'être isolée. Au point que, dans les années 2000, l'administration fiscale avait commencé à y mettre son nez. Un zèle vite stoppé par un amendement de Michel Charrasse en 2002, instaurant la défiscalisation de l'IRFM. Ni le fisc, ni la Cour des comptes n'ont désormais de droit de regard sur cette indemnité.
L'Assemblée a ajouté une petite subtilité en autorisant les députés à transférer une partie de l'enveloppe destinée à payer les assistants parlementaires sur le compte IRFM. « Juste après la décision, 70 collaborateurs se sont fait licencier », relève Séverine Teissier, présidente d'Anticor.
Dans une note confidentielle que nous nous sommes procurée datant du 11 octobre 2011, la questure rappelle que les « éventuels excédents » de l'IRFM doivent être reversés à l'Assemblée, mais aussi que les députés ont jusqu'au 8 avril pour effectuer les transferts !
En réalité, la Commission pour la transparence de la vie politique (CTVP) estime, dans son dernier rapport, que l'enrichissement personnel pour la durée d'un mandat dû à l'IRFM oscille « entre 1 400 et 200 000 euros ». Elle précise en outre qu'« aucune restitution d'un éventuel excédent » de l'IRFM n'est réellement ordonnée par l'Assemblée. Et que « la commission a pris l'habitude de demander aux parlementaires, dans le cas où la variation de leur patrimoine est inexpliquée, la valeur de leur compte IRFM en fin de mandat » !
Aucun contrôle
Auteur d'une proposition de loi rapidement balayée visant à encadrer l'IRFM, le député EELV François de Rugy tacle : « Il y a une hypocrisie. Très clairement, rien n'empêche un député de faire un virement sur un compte privé, il n'y a absolument aucun contrôle. À la fin du mandat, les députés gardent le reliquat s'il y en a ! Je crois que certains députés s'estiment mal payés, mais qu'ils n'osent pas le dire, alors on entretient ce système qui portera préjudice à toute la classe politique. »
Charles de Courson abonde : « Je suis effaré par le fait que mes collègues ne se sont jamais posé la question. » La tentative de transparence d'un député PS en 2009 frisait d'ailleurs l'ingénuité. En mettant en ligne ses dépenses d'IRFM, il annonçait utiliser plus de 3000 euros par mois pour rembourser des prêts liés à l'achat de sa permanence. Ce qui revenait à terme à se constituer un patrimoine immobilier avec des indemnités défiscalisées. Cet aveu lui a valu une volée de bois vert de la part de certains de ses administrés, mais aussi de ses collègues parfois dans la même situation !
La questure n'a pas souhaité répondre à nos questions. Parfois sollicitée par des députés sur l'absence totale de demande de justificatifs, elle a l'habitude d'avancer qu'un contrôle coûterait cher et rapporterait peu. En l'absence de règle claire et de pénalité, un contrôle drastique de l'IRFM pourrait bien effectivement ne rapporter que des ennuis !

http://www.sudouest.fr/2012/06/03/frais-des-deputes-ca-finira-en-scandale-732398-4689.php

mardi 5 juin 2012

Scandale des fuites au Vatican: le majordome arrêté promet de collaborer avec les enquêteurs

Le majordome du pape arrêté dans l'enquête sur les fuites de documents confidentiels du Vatican souhaite que la vérité soit établie et a promis de coopérer pleinement avec les enquêteurs, a déclaré lundi son avocat, Carlo Fusco.
Au service de Benoît XVI depuis 2006, le majordome âgé de 46 ans, Paolo Gabriele, a été arrêté le 23 mai à son domicile au Vatican en possession de documents confidentiels, selon le porte-parole du Saint-Siège, le père Federico Lombardi. Paolo Gabriele, un laïc, a été placé en détention par les autorités judiciaires du Vatican. Paolo Gabriele "répondra à toutes les questions et collaborera avec les enquêteurs", a assuré Me Fusco.
L'arrestation du majordome constitue un rebondissement supplémentaire dans l'affaire des fuites, surnommée "VatiLeaks" par la presse italienne. Depuis quelques mois, des documents secrets se retrouvent dans les journaux, révélant des affaires de corruption ainsi que des luttes d'influence sans merci au sein du Saint-Siège.
Le scandale a pris de l'ampleur avec la parution il y a deux semaines de "Sa Sainteté", un livre contenant une série de lettres et mémos confidentiels destinés au pape lui-même, ou écrits de sa main et celle de son secrétaire particulier, Georg Gaenswein...
Le Vatican a dénoncé un ouvrage "criminel" et menacé d'attaquer en justice son auteur, le journaliste Gianluigi Nuzzi, ainsi que le ou les auteurs des fuites. Toutes semblent avoir un but, discréditer le secrétaire d'Etat et numéro deux du Vatican, le cardinal Tarcisio Bertone, 77 ans.
Certaines des lettres émanant de hauts responsables du Vatican le rendent ainsi responsable du "manque de coordination" et de la "confusion" régnant au sein de la curie romaine, l'ensemble des organismes administratifs du Saint-Siège.
Gianluigi Nuzzi, déjà auteur en 2009 d'un livre sur les mystérieuses transactions bancaires du Vatican, explique avoir été contacté par des sources très bien informées, au sein même du Saint-Siège. Elles "ont risqué leur emploi, leurs amours, leurs vies, pour confier leurs petits et grands secrets", note le journaliste dans ses remerciements.
Gianluigi Nuzzi dit ne pas redouter une action en justice du Vatican. Non sans ironie, il invite les autorités judiciaires du Saint-Siège à solliciter l'aide de la justice italienne, en soulignant que le Vatican ne s'est pas toujours empressé de répondre aux questions des magistrats.
Pour la presse italienne, Paolo Gabriele n'a clairement pas agi seul et fait figure de lampiste. "Un cardinal derrière le corbeau", titrait lundi un des principaux quotidiens, Il Messagero. Selon le Corriere della Sera, un "cardinal italien" se trouverait sur la liste des "taupes" à l'origine des fuites, ce qu'a démenti le porte-parole du Vatican. "Aucun cardinal n'est suspecté", a assuré le père Lombardi.
Le pape Benoît XVI n'a pas commenté directement cette affaire. Mais il semble y avoir fait allusion dimanche lors de son homélie à l'occasion de la messe de la Pentecôte. "Nous sommes en train de revivre la même expérience de la tour de Babel", celle "où les hommes ont concentré tellement de pouvoir qu'ils ont pensé pouvoir se substituer à Dieu", a-t-il noté

http://actualite.nouvelobs.com/VATICAN/

lundi 4 juin 2012

Scandale des Mères de la place de mai: la fille Bonafini mise en examen

Alejandra Bonafini, fille de la présidente des Mères de la place de mai, Hebe de Bonafini, a été mise en examen jeudi dans l'enquête sur des détournements de fonds de l'organisation argentine de défense des droits de l'homme, selon des médias locaux.

Mme Bonafini, qui nie les accusations portées contre elle, est toutefois ressortie libre de son audition par le juge fédéral Norberto Oyarbide. Elle est soupçonnée d'avoir acquis un appartement avec les fonds d'une entreprise appartenant à Sergio Schoklender, l'ancien fondé de pouvoir de la Fondation des Mères de la place de mai, qui a été placé en détention dans cette enquête, suspecté de détournements de fonds publics.

La Fondation "Rêves Partagés" des Mères, présidée par Hebe de Bonafini, 83 ans, était devenue sous les présidences de Nestor puis de Cristina Kirchner (au pouvoir depuis 2003) une ONG de 6.000 employés, recevant de l'Etat au total 129 millions d'euros pour la construction de logements sociaux. M. Schoklender était à la fois fondé de pouvoir et propriétaire de Meldoreck, l'entreprise de construction qui travaillait pour les Mères et qui possédait des avions, des yachts, des voitures de luxe et de nombreuses propriétés.

samedi 2 juin 2012

Matches truqués: l'Italie bouleversée par l'ampleur du scandale

Toute l'Italie parle du "Calcioscommesse", le scandale des matches truqués qui a conduit à une troisième vague d'arrestations lundi et prend une immense ampleur, impliquant des matches de Serie A (1re div.) et des grands noms, et promettant de nouvelles révélations.
Et si on arrêtait le football deux ou trois ans? Le premier des Italiens lui-même s'est posé la question. "Est-ce qu'une suspension totale de ce jeu pour deux ou trois ans ne profiterait pas à la maturité de nos concitoyens?", a dit Mario Monti mardi.
Le président du Conseil italien ne fait pas là "une proposition gouvernementale", mais évoque "un désir" de "passionné de foot".
Le président de la Fédération italienne de football (FIGC), Giancarlo Abete, a freiné la prise de position de M. Monti. "Pas de clémence pour qui a trompé, a-t-il dit, mais arrêter le championnat signifierait mortifier tout le football, sanctionner ceux qui le pratiquent avec honnêteté, ce n'est pas la solution."
Toute la presse italienne titrait mardi matin sur le Calcioscommesse, et les télés et radios évoquent le sujet tout au long de la journée, avec le nouveau tremblement de terre qui a frappé l'Emilie-Romagne mardi et fait 15 victimes.
Le scandale du Calcioscommesse, où des joueurs sont soupçonnés d'avoir été corrompus par des parieurs clandestins voulant gagner à coup sûr, a de nouveau frappé l'Italie après les 19 arrestations de lundi, dont celle du capitaine de la Lazio Rome, Stefano Mauri.
Il s'agissait de la troisième vague d'arrestations dans cette affaire après les coups de filets de novembre 2011 et avril 2012.
Et les enquêtes conduites par les parquets de Bari et de Naples annoncent de nouvelles arrestations dans les semaines qui viennent. Ces évènements rappellent les scandales du "Totonero" en 1980 et du "Calciopoli" en 2006, qui avaient déjà terni la réputation du Calcio (le foot, en italien).
Le sélectionneur Cesare Prandelli promet de "nettoyer tout ça" grâce aux résultats de la "Nazionale" à l'Euro-2012 qui commence la 8 juin: "Nous voulons tous jouer, gagner, et en sortir lavés".
En attendant, les défenses s'organisent. Le plus célèbre des suspects, Antonio Conte, entraîneur de la Juventus Turin, "a fermement l'intention de démontrer qu'il n'a rien à voir avec cette affaire", a dit son avocat, Antonio De Renzis.
Conte a été entendu comme témoin assisté en tant que coach de Sienne la saison passée en Serie B. Huit matches de cette équipe sont dans le collimateur des enquêteurs de Crémone et Conte est soupçonné d'avoir été au courant et de n'avoir rien dit.
Giuseppe Sculli, joueur du Genoa, également entendu à propos de l'achat du match Lazio-Genoa, est "écoeuré" mais assure qu'il "ne restera rien" contre lui, a-t-il dit au journal génois "Secolo XIX".
Sculli est le neveu d'un boss de la mafia calabraise, la 'ndrangheta, Giuseppe Morabito, arrêté il y a huit ans, et cette parenté joue contre lui.
Stefano Mauri, le capitaine de la Lazio Rome, est dans une situation plus grave, il a passé la nuit à la prison de Ca' del Ferro à Crémone. "Il est serein", a dit son avocat, Matteo Melandri.
La Lazio, elle, a nié toute implication, et sur les forums les tifosi se déchaînent contre le capitaine.
L'équipe d'Italie elle a perdu Domenico Criscito, témoin assisté dans le Calcioscommesse, et une menace plane sur Leonardo Bonucci, entendu à l'avenir par d'autres enquêteurs, ceux de Bari. Dans son malheur, elle a dû annuler un match de préparation à l'Euro-2012 contre le Luxembourg, mardi à Parme, à cause du tremblement de terre.
"Ça fait réfléchir, tu t'aperçois qu'il y a plus grave", a dit Prandelli.
Mais le Calcioscommesse n'a pas fini de faire parler de lui, car le football, comme l'a dit Mario Monti, s'est montré "comme un concentré d'aspects les plus réprouvables comme la traîtrise, l'illégalité et la tricherie".

https://www.google.com/url?q=http://www.20minutes.fr/sport/942983-matches-truques-italie-bouleversee-ampleur-scandale&sa=U&ei=NdfFT-63NMLNhAenlsWvBQ&ved=0CAUQFjAA&client=internal-uds-cse&usg=AFQjCNF_krIOGTr2VDt964f2QS_bPU2yLg