mercredi 30 avril 2014

Etats-Unis : une exécution ratée tourne au fiasco

L'agonie de Clayton Lockett mardi soir a duré 43 minutes. Ce condamné à mort américain a été exécuté dans l'Oklahoma, après l'expérimentation d'une nouvelle procédure d'injection jamais testée. Une seconde exécution prévue juste après la sienne a été suspendue.
"Crise cardiaque foudroyante". Le directeur des prisons de l'Oklahoma, Robert Patton, a ordonné l'arrêt de l'exécution du condamné quelques minutes après l'injection. L'homme a cependant été déclaré mort d'une "crise cardiaque foudroyante", 43 minutes après l'injection. Peu après avoir reçu ce cocktail médicamenteux, Clayton Lockett a sombré dans un état de souffrance agité, le corps tremblant, soulevant les épaules de la table d'exécution et prononçant des grognements et des mots incompréhensibles, selon la presse locale.
Une pénurie de barbituriques. En cause : l'utilisation d'un nouveau cocktail létal, composé de trois produits : un sédatif, un anesthésiant et du chlorure de potassium. Comme d'autres Etats américains, l'Oklahoma est confronté à une pénurie de barbituriques pour ses exécutions, car les fabricants européens refusent de fournir ces produits pour des exécutions humaines.
"Torturé à mort". Mardi soir, l'Oklahoma avait prévu une double exécution, la première en près de 80 ans. La seconde exécution prévue, celle de Charles Warner, a été reportée. Depuis des semaines, les deux condamnés réclamaient des informations sur le nouveau protocole, en vain. "Après des semaines de refus de l'Oklahoma de donner les renseignements les plus basiques sur les médicaments utilisés pour les procédures d'injection létale de ce soir, Clayton Lockett a été torturé à mort", a commenté l'avocate de Charles Warner. L'exécution de ce dernier devrait avoir lieu dans 14 jours.
 

mardi 29 avril 2014

Roubaix : ils vivent dans leur voiture, avec leur enfant de quatre ans

Une famille qui dort dans sa voiture. Le site internet de La Voix du Nord rapporte une histoire comme il en existe tant d’autres en France, mais qui n’en est pas moins poignante. Celle d’un couple contraint de vivre dans sa voiture, avec son enfant en bas âge. C’est donc dans une 306 garée sur le parking du quartier de l’Hommelet, à Roubaix, que l’histoire se déroule. Une 306 en guise de refuge et de demeure pour un jeune couple de 21 et 22 ans, accompagné de leur fille de 4 ans.
Quatre mois de squat. Quatre mois qu’ils dorment là, depuis que la mère de la jeune femme les a mis à la porte. Au début, l’enfant dort de ci, de là, parfois chez son beau-frère, parfois chez sa tante. Mais passé un moment, elle a du retrouver ses parents sur ce parking. Bien que les services sociaux soient alertés de la situation de cette famille, les trois roubaisiens vivent toujours dans leur voiture.
Un voisin leur vient en aide. C’est leur voisin, devenu ange gardien de fortune, qui a pris les choses en main. En plus du café quotidien qu’il apporte au couple, il les pousse à alerter la presse, malgré les réticences, la crainte de se voir retirer la garde de l’enfant. Mais malgré la médiatisation de leur cause, rien n’a pour l’instant bougé. Le 115 est démuni, il n’a plus assez de place pour les accueillir depuis la fin de la trêve hivernale le 31 mars.
 

vendredi 25 avril 2014

Quand Ségolène Royal donne d'incroyables consignes à son personnel

Les révélations très surprenantes du Point mettent à jour le code de conduite qu'impose Ségolène Royal à son personnel. A son arrivée au ministère de l'Ecologie, l'ancienne présidente de la région Poitou-Charente a en effet édicté un réglement intérieur pour le moins insolite...

Pas de décolleté

Aucune femme n'a le droit de porter un décolleté au sein du Ministère, et il est interdit d'occuper un bureau seul. De plus, il est défendu de se déplacer dans les couloirs lorsque Ségolène Royal déjeune ou de fumer dans la cour lorsqu'elle est dans les parages. Encore plus fou : le personnel affirme qu'elle se déplace précédée d'un huissier qui l'annonce, pour que tous les employés se lèvent sur son passage.

Le personnel grince des dents

Ségolène Royal a tenu à déclarer au Point : "Il s'agit d'un règlement intérieur sur proposition des services qui est destiné à l'interne et ne donne pas lieu à des commentaires externes". Elle a ensuite démenti sur Twitter interdire le port du décolleté chez ses employées.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/04/24/1869588-les-incroyables-consignes-de-segolene-royal-a-son-ministere.html

jeudi 24 avril 2014

Mediapart annonce un « scandale » au sujet de la construction en PPP de l’Université Paris-Diderot (ParisXIIIe)

Mediapart, revient sur l’affaire du PPP de l’Université Paris-Diderot dans le XIIIe arrondissement de Paris, et n’hésite pas à prédire un scandale, suite aux libertés prises par le groupe Vinci quant aux respects des normes de construction des équipements universitaires. Ce PPP devait signifier la nouvelle politique de délégation au privé des équipements universitaires, ainsi que l’indépendance de gestion des universités. Arguant de la complexité technique ( trois bâtiments sur les quatre de ce PPP reposent au dessus des voies ferrées de desserte de la gare d’Austerlitz. Ceux des architectes Lacoudre, Barthelémy Grino, et In-On architecture.)

http://www.archicool.com/index.php?option=com_k2&view=itemlist&layout=category&task=&id=&Itemid=208

mercredi 23 avril 2014

Plateau d'Albion: une spécialiste des cancers craint un "scandale sanitaire"

Une spécialiste des cancers d'origine professionnelle pointe le risque d'un nouveau "scandale sanitaire", après les révélations du Parisien sur les pathologies développées par des dizaines de vétérans du site de lancement des missiles nucléaires du plateau d'Albion.
Interrogée mardi sur Europe 1 sur les risques encourus par les milliers de personnes - civils et militaires -, qui travaillent en
au contact du , Annie Thébaud-Mony estime qu'"effectivement, on est en présence à nouveau du type de scandale sanitaire qu'on a connu avec l'amiante".
Selon le quotidien Le Parisien de lundi, "des dizaines" de militaires ayant été en poste au plateau d'Albion entre la fin des années 1960 et 1996 "souffrent de formes rares de cancer".
A la question "Y'a-t-il un lien entre le travail sur des sites nucléaires comme le plateau d'Albion et les cancers développés par certains vétérans?", Annie Thébaud-Mony, sociologue de la
, qui dirige l'unité de l'Inserm "Groupement d'intérêt scientifique sur les cancers d'origine professionnelle", répond: "Oui, bien sûr! Dans la mesure où la radioactivité est un des cancérogènes avérés".
Interrogé par l'AFP, le ministère de la Défense recueillait de son côté mardi "des éléments de fond" sur ce dossier avant toute réaction.
Le Parisien a publié plusieurs témoignages d'ex-militaires du plateau d'Albion souffrant de cancers qui soulignent en particulier le manque de protection dont ils disposaient lorsqu'il étaient a proximité des installations nucléaires. "Les scientifiques étaient alors intégralement protégés. Moi, je n'avais rien", affirme un ex-commando de l'armée de l'air.
Situé à la limite de la Drôme, du Vaucluse et des Alpes-de-Haute-Provence, le plateau d'Albion a abrité à partir de 1967 les 18 silos abritant les missile nucléaires sol-sol qui constituaient alors la composante terrestre de la force de dissuasion française.
En 1996, le président Jacques Chirac avait annoncé leur suppression, entraînant le démantèlement des installations. Selon les spécialistes, environ 500 à 600 militaires étaient affectés en permanence sur le site.
Jean-Luc Sans, président de l'Association des vétérans des essais nucléaires (AVEN), regrette pour sa part le manque d'informations sur la situation des vétérans du nucléaire militaire. "Ca fait partie des mensonges, des chapes de plomb de l'Etat, des difficultés à obtenir des informations", a-t-il déclaré à l'AFP, soulignant que "les gens qui étaient sur place parlent peu".


http://www.leparisien.fr/laparisienne/sante

mardi 22 avril 2014

Rennes. Il porte plainte contre les propos racistes d'une enseignante

Samedi dernier, un parent d'élève a porté plainte au commissariat de Rennes contre une enseignante du collège Zola. Il s'insurge contre des propos racistes envers des élèves.

Samedi dernier, un parent d'élève qui est également professeur au lycée Emile Zola de Rennes, a porté plainte au commissariat de Rennes contre une enseignante du collège Zola.
Selon lui, cette enseignante aurait proféré, à plusieurs reprises, des propos racistes envers des élèves d'origine étrangères. A plusieurs reprises, cet enseignant avait alerté sa hiérarchie ainsi que le rectorat et également écrit au ministre de l'Education. "Je n'ai eu aucune réponse donc j'ai décidé de porter plainte contre les propos racistes. C'est un délit en France".

http://www.ouest-france.fr/education-il-porte-plainte-contre-les-propos-racistes-dune-enseignante-2265344

lundi 21 avril 2014

Plus de goûter en salle de commune : les seniors de la maison de retraite se rebiffent

C'est une révolution peu courante que relatent nos confrères du Progrès dans leurs éditions de ce dimanche. L'Ephad de Belmont-de-la-Loire, petite commune la Loire, a décidé de remplacer le goûter en commun par une distribution dans les étages. Une décision pas vraiment du goût des pensionnaires... Ceux-ci ont donc décidé de mener le combat en lançant une pétition et en manifestant dans les rues du village pour défendre l'ancienne pratique qui leur permet de maintenir le lien social... Plus d'informations sur le site du journal Le Progrès. 

http://www.estrepublicain.fr/fil-info/2014/04/20/plus-de-gouter-en-salle-de-commune-les-seniors-de-la-maison-de-retraite-se-rebiffent

samedi 19 avril 2014

Haute-Savoie : leurs maisons ont été construites sur une ancienne décharge

Des habitants de Sillingy, en Haute-Savoie, viennent de découvrir que leurs maisons ont été construites... sur une ancienne décharge ! Des fissures sont apparues, accompagnées d'odeurs nauséabondes et ils craignent désormais que leur maison s’effondre, raconte le Dauphiné. Egalement inquiets pour leur , les habitants de ces maisons situées route de la petite Balme ont décidé d'engager une action en .

Installés entre 2006 et 2007 dans leur maison nouvellement construite, ils pensaient pouvoir profiter de leur nouvelle vie. Mais dans les mois qui ont suivi les premiers problèmes sont vite apparus... Interrogé par l'un des propriétaires, le maître d'oeuvre a d'abord reconnu que le terrain était un peu meuble.

En mai 2013, un premier expert confirme que les fissures sont dues au tassement du terrain. Et en faisant un sondage, les riverains ont trouvé.... des ordures à 30 cm de la surface et des déblais jusqu’à 17 m de profondeur : « En fait, on est pile sur la décharge »,  explique un des propriétaires au Dauphiné.com, Éric Sanson, qui a depuis déposé plainte comme son voisin, Salvatore Augello, dont le terrain s’est affaissé de près d’un mètre.


http://www.leparisien.fr/faits-divers/audio-haute-savoie-des-maisons-construites-sur-ancienne-decharge-19-04-2014-3780417.php

vendredi 18 avril 2014

Joigny : une défunte a été incinérée par erreur

La défunte a été mise en bière dans un cercueil qui n'était pas le sien d'où la grave erreur. Résultat, une autre famille a assisté aux funérailles et à la crémation de cette dame en lieu et place de son proche. Aucun des contrôles n'a fonctionné: ni celui de l'entreprise des pompes funèbres, ni celui des policiers municipaux qui doivent vérifier les bracelets aux poignets des personnes décédées.

Une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur cette terrible méprise. La famille de la dame incinérée, qui souhaite garder l'anonymat, a pris un avocat. Par la voix de son conseil, elle se dit traumatisée par toute cette affaire dans les colonnes de l'Yonne Républicaine. La défunte était catholique pratiquante. Elle n'aurait jamais fait le choix de la crémation.


http://bourgogne.france3.fr/2014/04/18/joigny-une-defunte-ete-incineree-par-erreur-461939.html

jeudi 17 avril 2014

Une vidéo de Anelka fait scandale au Brésil

Après des jours de suspense, le club brésilien de l'Atletico Mineiro a annoncé mardi soir avoir renoncé à recruter l'ancien international français Nicolas Anelka, dont il avait formellement annoncé la venue le 5 avril.
Anelka a réagi mercredi, parlant dans une vidéo sur son compte Facebook d'une «histoire fantastique». Le joueur, «en visite religieuse» au Koweit, assure ne s'être jamais engagé avec le club brésilien. Cette réponse a visiblement ulcéré le président de l'Atletico Mineiro, Alexandre Kalil, qui a livré à des journalistes brésiliens une version diamétralement opposée.
«Comme hier, nous lui avons donné un coup de pied au cul, que nous l'avons envoyé planter des patates ailleurs, il a dit que tout n'était que fantaisie», a-t-il affirmé. La vidéo publiée par Anelka le montre toutefois devant un programme de télévision daté du 8 avril. «Nous allons montrer qu'il n'y avait rien de fantaisiste, parce que nous avons tout signé. Nous allons saisir la Fifa. Il va devoir payer tout ce que nous avons dépensé en voyages et en hébergement», a ajouté le président.
Si rien n'était sérieux, a-t-il poursuivi, «alors le frère (d'Anelka, ndlr) est un escroc. Parce qu'il est venu ici et a même abordé le sujet de sa commission. Mais nous n'avons pas payé. La commission devait être payée en partie cette année et en partie l'an prochain». «Généralement, quand c'est le frère d'un joueur qui est impliqué, c'est en tout cas l'expérience que j'ai avec Ronaldinho, vous pensez que c'est du sérieux», a-t-il conclu.
Dans sa vidéo depuis le Koweït, Anelka, licencié par le club anglais de West Bromwich Albion à la suite de sa «quenelle», ce geste considéré par certains comme antisémite pour fêter un but le 28 décembre, a expliqué avoir «reçu une offre de ce club» brésilien, mais «par l'intermédiaire d'un agent».
«Donc déjà je n'ai jamais parlé avec ce président, je n'ai jamais parlé avec une personne de ce club, l'offre je ne l'ai jamais acceptée», a-t-il conclu.

http://www.24heures.ch/sports/

mardi 15 avril 2014

Paris VIe: une note pour "évincer" les Roms

Une note interne au commissariat du VIe arrondissement de Paris préconise d'"évincer systématiquement" les Roms de l'arrondissement, affirme Le Parisien ce mardi. Selon le quotidien, cette note, rédigée par un officier de police "sur instruction de la commissaire centrale", demande "dès à présent et jusqu'à nouvel ordre pour les effectifs du VIè arrondissement, de jour et de nuit, de localiser les familles roms vivant dans la rue et de les évincer systématiquement".

Interrogé par Le Parisien, le maire UMP de l'arrondissement, Pierre Lecocq a déclaré n'être "pas choqué" par le ton de cette note mais être "choqué de voir des familles de Roms dans la rue avec des enfants en bas âge". Ce qui pour lui, n'est "pas acceptable sur le plan humain et social".

Récemment, un courrier électronique du SRPJ de Montpellier avait été envoyé
à destination des hôteliers de la région, les incitant à "signaler l'arrivée" de personnes "originaires d'Europe de l'Est" en vue de la lutte contre la délinquance organisée.

Dans ce courrier adressé aux hôtels et campings du Languedoc-Roussillon et du Vaucluse, révélé par France Inter et dont l'AFP a obtenu copie, le SRPJ de Montpellier, rappelle d'abord "l'aide très efficace" apportée par ces derniers à la suite de mails antérieurs les sollicitant "dans le but d'interpeller des individus recherchés ou soupçonnés de crimes et délits".


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/04/15/97001-20140415FILWWW00023-paris-vie-une-note-pour-evincer-les-roms.php

lundi 14 avril 2014

Les primes du gouvernement Ayrault dévoilées

En 2013, 449 membres des équipes ministérielles se sont répartis entre eux 12 millions d'euros de primes...  
Des informations embarrassantes pour le gouvernement, à l’heure où il prône une restriction des dépenses publiques. Le Figaro révèle ce lundi les primes attribuées aux personnels des cabinets ministeriels en 2013: 449 personnes se sont réparti 12 millions d’euros de primes. Des bonus officialisés, mais dont les modalités de calcul demeurent encore floues.

Les ministères les plus généreux et les plus économes

Etonnant: les personnels les mieux lotis ne sont pas forcément ceux des «grands» cabinets. Les ministres les plus généreux ont distribué plus de 3.500 euros mensuels de primes par collaborateur (soit 42.000 euros par an), qui sont venues s’ajouter aux salaires de ces personnels. Ceux qui arrivent en tête de peloton, sont ceux du ministère de la Décentralisation. Arrivent ensuite ceux du ministère de la Culture puis ceux du ministère de l’Artisanat, du Commerce et du Tourisme. A l’inverse, les personnels qui ont été le moins gâtés sont ceux du ministère du Travail, qui ont touché une prime de 670 euros brut mensuels. Ceux qui travaillaient en direct avec Jean-Marc Ayrault, ont empoché une somme dans la moyenne de ce qui se pratique, à savoir 2.700 euros par mois (soit 33.000 euros par an).

Les primes plus élevées sous Sarkozy

Mais si le montant de ces primes semble élevé, il est bien en deçà de ce qui était pratiqué les précédentes années. «Passé de 31,9 millions en 2009, année record, le montant global des dotations pour primes de cabinet est progressivement redescendu à 28,4 millions en 2011, puis 25,8 millions en 2013», relate Le Figaro. Et selon le projet de loi de finances 2014, les indemnités pour sujétions particulières «demeurent inférieures en moyenne de 9 %» par rapport aux primes de cabinet distribuées entre 2007 et 2011.

http://www.20minutes.fr/politique/1351241-les-primes-du-gouvernement-ayrault-devoilees

dimanche 13 avril 2014

Margau, handicapée, privée de voyage avec son collège ?

La justice a été saisie en référé d'un curieux dossier opposant les parents d'une élève du collège Sainte-Marie-des-Ursulines à l'OGEC, l'organisme gérant cet établissement d'enseignement privé. Au cœur du litige, le fait que Margaux, ladite collégienne, puisse ou non partir, au même titre que ses camarades, à Venise, où est organisé un voyage scolaire du 21 au 26 avril. Atteinte de diplégie qui paralyse une partie de ses membres inférieurs, la jeune fille, qui se déplace en déambulateur, pensait bien que tout était organisé afin qu'elle puisse effectivement partir à Venise. Ses parents avaient rempli le bulletin d'inscription, une auxiliaire de vie, mise à disposition par l'Education Nationale, devant accompagner Margaux durant la totalité du voyage. «On vient nous réclamer aujourd'hui le paiement de l'auxiliaire de vie, soit une somme de 440 € ! C'est un moyen de nous décourager d'envoyer Margaux à Venise. Ce n'est pas la première fois que ma fille est victime de discriminations au sein de cet établissement», souligne Fabrice Quercy. Joint au téléphone, l'avocat de l'OGEC, dans un souci d'apaisement, a indiqué que l'organisme ne souhaitait pas s'exprimer sur ce dossier tant qu'une première décision de justice n'avait pas été rendue.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/04/13/1862595-margaux-pourra-t-elle-voir-venise-avec-son-college.html

samedi 12 avril 2014

Michael Schumacher : Scandale au CHU de Grenoble

Depuis la dernière annonce de Sabine Kehm, les choses semblaient pourtant calmées. Pas le moins du monde. Si Michael Schumacher montre des signes encourageants dans sa phase de réveil et aurait selon L’Equipe changé de service – de la réanimation aux soins intensifs- la presse parait toujours aussi excitée. Dernièrement, une fausse interview de Jean Alesi avait déjà suscité la colère du pilote français, mais également du clan Schumacher fatigué des rumeurs en tout genre.
Mais ce n’était que le début. Les médias allemands et italiens sont particulièrement concentrés sur le cas Michael Schumacher et semblent prêts à tout pour avoir des nouvelles du champion du monde. Interrogatoires du personnel médical, coups de téléphones anonymes, même les plus sombres experts sont assaillis pour avoir ne serait-ce qu’une idée de l’état réel de Michael Schumacher.

Michael Schumacher : Les paparazzis sont prêts à tout !

Les événements sont toutefois passés à la vitesse supérieure ces dernières heures. Une seconde fois depuis l’hospitalisation de l’ancien pilote il y a un maintenant trois mois, des paparazzis ont tenté de pénétrer dans sa chambre ! Ce samedi le journal Bild affirme ainsi que deux photographes ont pénétré dans le CHU de Grenoble il y a deux semaines. Les deux paparazzis sont parvenus à s'approcher de la chambre de Michael Schumacher prétextant venir voir un autre patient. Alors qu'ils allaient réussir à détourner l'attention, le service de sécurité dédié à Michael Schumacher a compris le subterfuge. Les photographes ont alors été arrêtés à quelques mètres de la porte de la chambre de la star et ont vu leurs téléphones portables confisqués !
Il s'agit de la seconde tentative officielle de paparazzis. Lors de l'arrivée de Michael Schumacher un journaliste avait aussi manqué de peu sa mission grâce à une stratégie diabolique. Ce dernier s'était en effet déguisé en prêtre et se présentait comme un homme d'église envoyé par la famille Schumacher. (...) Lire la suite sur Non Stop People

vendredi 11 avril 2014

Olympus : les poursuites judiciaires continuent après le scandale de 2011

Six banques japonaises poursuivent en justice le fabricant d’appareils photos et de matériel médical Olympus, elles lui demandent l‘équivalent de 200 millions d’euros de dommages et intérêts, après le scandale des comptes d’Olympus découvert en 2011 et qui porte sur 1 milliard et 200 millions d’euros environ.
Ces six banques japonaises veulent obtenir réparation pour les relevés comptables frauduleux produits par les dirigeants d’Olympus pour masquer les pertes du groupe de 2000 à 2011.
Les conséquences de ce scandale continuent de peser sur les comptes d’Olympus qui a déjà reconnu cinq actions en justice menées contre lui.


http://fr.euronews.com/business/

jeudi 10 avril 2014

Acheté constructible, le terrain ne l’est plus un an après

Le Plan de prévention des risques inondation (PPRI) n’en finit pas de provoquer des mécontents à Montréal-la-Cluse. Voilà près de deux ans, un particulier avait entamé une grève de la faim pour protester contre ce document établi par les services de l’État, sa propriété se retrouvant en zone rouge.
Cette fois-ci, deux artisans regrettent de ne pas avoir été assez informés avant la mise en place de ce plan en 2007. Un an plus tôt, tous deux, alors associés, avaient acheté un terrain à la communauté de communes d’Oyonnax (CCO) en bordure de l’avenue de Bresse. L’un, serrurier métallier, l’autre dans la menuiserie alu ou PVC, souhaitaient construire un bâtiment pour développer leurs activités. Mais des tensions entre les deux associés allaient finalement retarder le projet.
Entre-temps, le PPRI était appliqué sur la commune et le terrain en question devenait inconstructible. « Si le bâtiment avait été construit avant, nous n’en serions pas là aujourd’hui », reconnaît Valério Pellegrini, qui dit avoir été mis officiellement au courant de la situation seulement l’année dernière, lors d’une rencontre avec les élus de la CCO. Bien trop tard pour se retourner.

http://www.leprogres.fr/ain/2014/04/10/achete-constructible-le-terrain-ne-l-est-plus-un-an-apres

mercredi 9 avril 2014

Ecoles, collèges, lycées : le scandale des toilettes scolaires...

Six ans après une première enquête auprès des écoles primaires, l'ONS a réalisé une nouvelle enquête auprès des établissements secondaires (1739 exactement) et fait le point sur l'état des sanitaires scolaires ainsi que sur l'accessibilité des établissements aux personnes handicapées.
Les résultats de cette enquête sont catastrophiques. Près d'un tiers des collégiens et lycéens n'utilise jamais les toilettes scolaires. 42 % des élèves qui s'y rendent se plaignent d’un manque de papier ou d’une d’absence de savon. 
Le rapport souligne que la question des toilettes scolaires est rarement traitée par les chefs d'établissements, la plupart fermant les yeux et se pincent le nez...Seuls quatre sur dix chefs d'établissement estiment que tout va bien chez eux sur ce plan.
Rappelons qu'en 2007, 7% des écoliers n'utilisaient jamais les toilettes de leur école. 
Des conséquences durables sur les corps et les esprits des enfants
Vu les conséquences induites sur la santé et le bien-être des élèves, c'est bien un tabou que soulève ce rapport. On sait depuis la première enquête sur les écoles primaires, que le fait de se retenir toute la journée d'aller aux toilettes a des conséquences importantes sur la santé des enfants.
D’après les médecins, il existe en effet un lien entre l'utilisation des toilettes et les indications de fréquence de symptômes abdominaux, digestifs et urinaires. Ce sont les filles qui souffrent le plus des troubles recensés : incontinence urinaire, brûlures à la miction et constipation, douleurs abdominales. Et cela influe naturellement sur leur capacité à se concentrer en classe.
Mais le triste état des toilettes a aussi des conséquences sur le climat des établissements. Interrogé, Paul Raoult, président de la FCPE, estime qu'il y a un double langage chez les chefs d’établissement. Celui sur l'hygiène et la santé et un langage qui dénonce le gaspillage du papier toilette et le comportement des élèves. On ne dit pas assez à quel point cette impossibilité totale de trouver l'intimité nécessaire et l'environnement accueillant entraîne les élèves vers une sorte de déni complet de ces réalités physiques

http://www.agoravox.fr/actualites/

mardi 8 avril 2014

Pourquoi la route la plus chère de France les fait crier au scandale

La route la plus chère de France est réunionnaise... Ou plutôt le sera. Le confetti français au milieu de l’océan Indien va signer un chèque de 1,66 milliard d’euros pour s’offrir une nouvelle route du littoral (NRL) de… 12 kilomètres! A 133 millions d’euros le kilomètre, c’est du jamais-vu. Ce projet pharaonique d'un axe routier de deux fois trois voies en pleine mer est une prouesse technique mondiale. Sept ans de travaux titanesques seront nécessaires pour planter cette autoroute sur pilotis, supportant cyclones à 150 kilomètres-heure et vagues de 10 mètres. "Une nécessité absolue", justifie Didier Robert, le président de la région Réunion, qui a commandité l’ouvrage.

"Duopole" Bouygues-Vinci

L’actuelle route qui relie le chef-lieu de La Réunion, Saint-Denis, au centre névralgique du port, au pied des falaises volcaniques de l’île et au bord de l’eau, subit régulièrement les éboulements de gros "galets" et les assauts des vagues. "Nous sommes obligés de fermer des voies trente à quarante jours par an, ce qui provoque de gros problèmes de circulation", poursuit l’élu UMP. L’économiste local Philippe Jean-Pierre s’enthousiasme : "La nouvelle route du littoral fera enfin entrer La Réunion dans le XXIe siècle!"
Un enthousiasme que ne partage pas Pierre Berger, le patron d’Eiffage, exaspéré. Car de cet énorme gâteau pour géants du BTP, le numéro trois français n’a eu que quelques miettes. Un petit viaduc à 37 millions d’euros. L’essentiel (1,2 milliard) a été attribué à Bouygues et Vinci réunis pour l’occasion. "Je n’avais jamais vu ça en vingt ans!" assure le candidat déçu. Qui a décidé d’attaquer la décision du conseil régional de La Réunion au tribunal. Pour concurrence déloyale.
Vinci et Bouygues, regroupés, tiennent tout : les carrières, le matériel, les hommes… Dans ses conclusions, l’avocat d’Eiffage, Yann Aguila, du cabinet Bredin Prat, accuse : "Le contexte économique et concurrentiel de La Réunion est marqué par l’existence d’un duopole des groupes Bouygues et Vinci sur les marchés des travaux publics." Et ajoute qu’après l’attribution des lots de la NRL la situation devient intenable : "Ils disposent d’une part de marché de 75%."

Eiffage pénalisé

François Payet, architecte activiste au sein de l’association Alternative Transport Réunion, n’en pense pas moins : "Alors qu’ils se font une concurrence féroce partout dans le monde sur des projets aussi complexes, pourquoi diable Bouygues et Vinci ont-ils préféré s’allier?" Dominique Fournel, chargé de la NRL au conseil régional, le reconnaît lui-même : "C’est vrai qu’Eiffage s’est trouvé pénalisé sur les conditions d’accès aux matériaux." La petite major a même dû imaginer un approvisionnement dans la péninsule arabique, tant les tarifs locaux se révélaient prohibitifs.
 

dimanche 6 avril 2014

Génocide rwandais : Alain Juppé, mis en cause par Kagame, crie au scandale

Ministre des Affaires étrangères au moment du génocide rwandais et mis en cause par le président Kagame, Alain Juppé a demandé à François Hollande de "défendre l'honneur de la France".

Alain Juppé, ancien ministre des Affaires étrangères à l'époque du génocide au Rwanda en 1994, a appelé samedi 5 mars François Hollande "à défendre l'honneur de la France", face à ce qu'il qualifie d'''inacceptable mise en cause de la France" par le président rwandais Paul Kagame dans un article à paraître dans Jeune Afrique.

"Il serait aujourd'hui intolérable que nous soyons désignés comme les principaux coupables. J'appelle le Président de la République et le gouvernement français à défendre sans ambiguïté l'honneur de la France, l'honneur de son Armée, l'honneur de ses diplomates", a écrit Alain Juppé dans un 
article publié sur son blog. L'ex-chef de la diplomatie dit comprendre la "realpolitik", et la "prudence de ligne diplomatique" que suit la France avec le Rwanda. Mais cela ne doit pas se faire, estime-t-il, "au prix de la falsification de l'histoire qui ne cesse de se propager à l'encontre de la France, de ses dirigeants politiques, de ses diplomates et de son Armée".

"Rigoureusement faux"

Alain Juppé réagissait à une interview du président Kagame, qui dans Jeune Afrique "accuse notre pays d'avoir organisé et encouragé le génocide, d'en avoir été complice et même acteur", selon le maire de Bordeaux. "Il est rigoureusement faux que la France ait aidé en quelque manière les auteurs du génocide à préparer leur forfait", écrit Alain Juppé, rappelant qu'au contraire, Paris "a tout fait pour pousser à la réconciliation des deux camps", Hutu et Tutsi, avant la prise de fonction en mars 1993 du gouvernement Balladur où il servait, comme après.

"Il est rigoureusement faux que la France n'ait pas dénoncé le déclenchement du génocide en le qualifiant en ces termes mêmes", poursuit-il, citant ses déclarations publiques en ce sens, en mai 1994, au conseil des ministres des affaires étrangères de l'Union Européenne comme à l'Assemblée Nationale. "La communauté internationale a failli, c'est un fait. Elle a été incapable de prévenir et d'arrêter le génocide", admet Alain Juppé. "Mais la communauté internationale, ce n'est pas la France seule", et "la France a été la seule puissance à agir".

"Sans doute subsiste-t-il encore des zones d'ombre sur cette période tragique", convient-il, notant que malgré les investigations "de l'ONU, de la justice française, de la justice espagnole, on ne sait toujours pas qui sont les auteurs de l'attentat contre l'avion qui transportait le Président (rwandais) Habyarimana et le Président du Burundi le 6 avril 1994", déclencheur des massacres. "En attendant que vienne la vérité, on ne peut tolérer la véritable entreprise de falsification historique qui veut faire porter à la France la culpabilité du génocide", écrit encore Juppé
 
http://www.rtl.fr/actualites/info

vendredi 4 avril 2014

Remaniement : le scandale Cazeneuve

Bernard Cazeneuve est un ministre épatant. Une perle rare : il est bon partout où il passe. Si bien - voilà le scandale - qu'on le trimballe, qu'on le transfère, qu'on le mute au gré des pépins ou des caprices politiques, comme une sorte de Samu ministériel à lui tout seul.
Ministre des Affaires européennes, il donne toute satisfaction. Une bonne raison pour lui faire remplacer au pied levé Jérôme Cahuzac, le ministre du Budget, dont il s'avère qu'il possède un compte en Suisse, ce qui est fâcheux. Cazeneuve est dépêché pour combler ce vide et faire oublier ce qui est devenu une affaire d'État. Le malheureux s'immerge dans les chiffres, plonge dans les dossiers et ce n'est pas simple de s'initier aux arcanes de la comptabilité publique. Il négocie, ministre après ministre, leurs budgets, et ce n'est pas commode de les convaincre que les économies, ce n'est pas seulement pour les autres. Une fois encore, il s'en sort plutôt bien.

Une autre affaire d'État

Le voilà devenu maitre d'oeuvre de ce qui est le plus difficile, le plus inédit, le plus stratégique : trouver 50 milliards d'économies ! Il est de tous les conseils sur la dépense publique présidés par Hollande. Il épluche, il traque, il piste et dépiste le moindre gisement : ici, quelques millions ; là, quelques dizaines de millions. Bruxelles attend avec impatience sa copie. Il en va de la crédibilité de la France, de ses efforts et de ses promesses. Il en va de l'aval donné par la commission européenne au budget français.
C'est précisément le moment où l'on exfiltre Cazeneuve ! Pour régler, il est vrai, une autre affaire d'État : Hollande et Valls ne s'entendent pas sur le titulaire du ministère de l'Intérieur. Chacun a son candidat que l'autre récuse. Il faut en sortir, trouver un compromis, un troisième homme. Bernard Cazeneuve, évidemment. Tant pis si notre homme, sans lui faire injure, ne connaît rien aux affaires de sécurité. On est sûr, d'ailleurs, qu'il s'y mettra très vite : une bonne raison pour le nommer sans attendre ministre d'autre chose.

http://www.lepoint.fr/politique/remaniement-le-scandale-cazeneuve-03-04-2014-1808891_20.php

jeudi 3 avril 2014

Lannemezan. Il massacre son chien à la hache !

Il n'avait jamais jugé son maître. Il ne l'avait jamais abandonné, jamais trahi. C'était son seul véritable ami, son compagnon, et pourtant T. a tué «Krapo», son chien.
Il lui a infligé des blessures très profondes. à la hache.
Pour expliquer son geste, il répondra : «Mais Monsieur, ce n'est pas de ma faute, c'est ma main qui a frappé, mon enfance malheureuse, ma santé fragile, pas de travail, c'est la faute de la société…».
La litanie habituelle pour l'impunité. «Non, l'animal n'est pas un bien meuble. Quel dégoût !», écrit Françoise Montaner, la présidente de l'Association lannemezanaise de protection animale, qui a voulu témoigner après ce geste horrible, odieux, qui s'est déroulé à Lannemezan, en fin de semaine dernière. Détail sordide, l'animal a été laissé mort, la hache sur lui, par son propriétaire atteint de troubles du comportement, devant la porte d'entrée de la maison.
Pour qu'il n'y ait plus de «Krapo» victime de la bêtise, de la cruauté des hommes, une plainte a été déposée par l'Association lannemezanaise de protection animale à la gendarmerie de Lannemezan «pour acte de cruauté envers un animal».
L'auteur des faits a été entendu par les gendarmes, puis hospitalisé.

http://newsletter.ladepeche.fr/Go/index.cfm?WL=22925&WS=291720_2501986&WA=4339

mercredi 2 avril 2014

Pôle Emploi : 756 millions d'euros versés à tort

L'an dernier, l'assurance chômage a versé à tort 756 M€ d'indemnités chômage. Les deux tiers de cette somme ont été recouvrés mais les remises de dettes explosent.
Plus de 756 millions d'euros d'allocations-chômage ont été versés à tort par Pôle emploi à des chômeurs en 2013. C'est plus qu'en 2012, année où cette somme avait atteint 720 millions. L'information a été divulguée hier par l'Unédic, l'organisme paritaire qui gère l'assurance chômage.
Au total, selon un rapport du médiateur national de Pôle emploi, les «trop-perçus» versés par l'opérateur public avaient atteint 812 millions en 2012, en incluant, en plus des allocations-chômage (aide au retour à l'emploi notamment), les allocations de solidarité financées par l'État (aide spécifique de solidarité etc.).
À l'été 2013, le médiateur de Pôle emploi avait pointé du doigt l'enjeu de ces «trop-perçus» : financier pour l'organisme et humain pour des demandeurs d'emploi en situation de détresse, auxquels on demande de rembourser des sommes pouvant atteindre plusieurs milliers d'euros. Il avait prôné une simplification du système d'indemnisation, un appel entendu par les partenaires sociaux qui viennent de signer un accord qui réforme et simplifie certaines règles.
L'Unédic, qui gère les seules allocations-chômage, estime que «le poids des indus (ou trop perçus) rapportés aux dépenses d'indemnisation est resté stable, à 2,52 %». En 2013, trente milliards d'euros d'allocations ont été versés aux demandeurs d'emploi en 2013.
Fin décembre, près de deux tiers (64,4 %) de ces «indus», comme les appelle Pôle emploi, avaient été recouvrés par l'opérateur public. En revanche, les demandes de remises de dettes sont, elles, en forte hausse : plus de 62 000 ont été formulées par des chômeurs en 2013, contre 55 000 l'année précédente (+13 %). Car les demandeurs d'emploi n'ont pas toujours les moyens de rembourser.
In fine, Pôle emploi a effacé totalement ou partiellement l'ardoise de chômeurs pour un montant de 10 millions d'euros, un chiffre également en forte augmentation (+18 % par rapport à 2012). Après le suicide par immolation en février 2013 d'un demandeur d'emploi nantais en fin de droits, redevable de quelques centaines d'euros, les associations avaient réclamé un «moratoire» sur ces trop-perçus. Pôle Emploi a donc renforcé l'expertise des conseillers et a «humanisé» les demandes des remises de dettes

http://www.ladepeche.fr/article/2014/04/02/1854127-pole-emploi-756-millions-d-euros-verses-a-tort.html

mardi 1 avril 2014

Des doutes sur le patrimoine de Yamina Benguigi

La ministre déléguée à la Francophonie Yamina Benguigui, dont la déclaration de patrimoine suscite le «doute» de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, a démenti hier toute «fraude» ou «enrichissement personnel».
«Il n'y a ni fraude, de quelque nature que ce soit, ni enrichissement personnel : le patrimoine de Madame Benguigui est parfaitement connu et régulièrement déclaré auprès de l'administration fiscale», a déclaré son avocate. «Toute autre interprétation ne serait que volonté de lui nuire, dans le contexte politique actuel», ajoute le communiqué, précisant que la ministre «se réserve le droit de poursuivre tout agissement diffamatoire qui pourrait porter atteinte à son honneur et à sa considération».
La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique a annoncé hier avoir relevé «un doute sérieux quant à l'exhaustivité, l'exactitude et la sincérité» des déclarations de patrimoine de Yamina Benguigui. Ces informations ont été transmises au parquet de Paris.
Cette annonce a été faite quelques heures avant la démission du gouvernement de Jean-Marc Ayrault. Dans le même temps, la nouvelle maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo, lui a demandé de démissionner du Conseil de Paris, où elle avait été réélue dimanche.
Selon la nouvelle loi sur la transparence de la vie politique, adoptée en octobre 2013, ces «manquements» sont susceptibles d'être punis de trois ans de prison, 45000 euros d'amende et dix ans d'inéligibilité.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/04/01/1852539-des-doutes-sur-le-patrimoine-de-yamina-benguigi.html