mardi 27 mai 2014

Pakistan: une femme lapidée à mort

Une femme de 25 ans a été lapidée à mort par sa famille aujourd'hui au Pakistan pour avoir épousé l'homme qu'elle aimait a indiqué la police. Le père, les deux frères et l'ancien fiancé de la jeune femme faisaient partie des assaillants, un groupe d'une douzaine d'hommes. La jeune femme a subi des blessures graves à la tête et a été déclarée morte à l'hôpital.

Tous les supects sauf le père de la jeune femme se sont échappés. Il a admis avoir tué sa fille pour une question d'honneur.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/05/27/97001-20140527FILWWW00141-pakistan-une-femme-lapidee-a-mort.php

lundi 26 mai 2014

Allemagne: Un pipi à 60 000 euros pour le joueur de Dortmund Grosskreutz

L'international allemand a été sanctionné par son club pour avoir uriné dans le hall d’un hotêl…
Le défenseur international allemand Kevin Grosskreutz s'est vu infliger une amende de 60.000 euros par son club de Dortmund, pour avoir uriné dans le hall de son hôtel, au petit matin du 18 mai, selon Bild, lundi.
La veille au soir, Dortmund avait perdu la finale de la Coupe d'Allemagne face au Bayern Munich (2-0 a.p.), et vers 06H00 du matin, la police avait dû intervenir alors qu'une altercation opposait Grosskreutz à un autre occupant de l'hôtel, après que le joueur allemand s'était soulagé contre un pilier dans l'entrée de l' «Hotel Berlin Berlin», où logeait son équipe.

Le joueur ne se souvient de rien

Actuellement en stage avec l'équipe d'Allemagne, qui se prépare pour le Mondial 2014, dans le nord de l'Italie, Grosskreutz (4 sélections) devra payer une amende de 60.000 euros, a décidé le club de la Ruhr, alors que le sélectionneur allemand Joachim Löw a, lui, décidé de passer l'éponge.
«Kevin s'est excusé pour son comportement devant nous. Pour nous, l'affaire est close», a expliqué Löw, cité par Bild. Le joueur a assuré au quotidien avoir eu «un blackout» et ne se souvenir de rien.
Milieu offensif de formation, Kevin Grosskreutz, 25 ans, est souvent utilisé en club comme arrière latéral droit, poste auquel la Mannschaft ne dispose que de peu de choix, derrière l'inamovible capitaine Philip Lahm.

http://www.20minutes.fr/sport/1385597-allemagne-un-pipi-a-60-000-euros-pour-le-joueur-de-dortmund-grosskreutz-presse

dimanche 25 mai 2014

Le maire augmente son salaire, l'opposition crie au scandale

L'opposition ne fera pas de cadeau au maire. C'est le signal envoyé mercredi soir à Joris Hébrard, nouveau maire Front national du Pontet, à l'occasion du premier conseil municipal de la mandature. Tout avait pourtant commencé dans le calme, avant que l'ordre du jour ne s'arrête sur les indemnités du premier magistrat et de sa majorité.
Alors qu'il promet des économies, le maire touchera 3 281€ bruts par mois, "soit 44 % d'augmentation par rapport au sortant" s'indigne Claude Toutain (UMP). L'ancien bras droit d'Alain Cortade relève que l'enveloppe consacrée aux adjoints et aux conseillers municipaux délégués — qui toucheront respectivement 1 114€ et 200€ brut mensuel — gonfle elle aussi de plus de 9 % pour atteindre 14 711€. "Ces augmentations sont scandaleuses !" tempête le leader du principal groupe d'opposition. "À un moment où une grande partie de la population connaît des fins de mois difficiles, c'était le moment de lui adresser un message de solidarité." D'autres élus d'opposition en remettront une couche. "Mon salaire n'est pas le plus élevé de la mairie, loin de là, tente Joris Hébrard, un rien déstabilisé par les attaques qui fusent. Ce qui compte, ce sont les actes qui viendront dans les mois qui viennent. Baisser les indemnités des élus aurait été purement symbolique."
Certes, mais ne pas le faire revient à "donner un très mauvais signal aux Pontétiens" tacle Alexandre Quet, du groupe Toutain. Un peu plus tôt, Frédéric Quet (sans lien de parenté), membre d'une petite équipe d'opposition constituée de deux membres, avait mis en doute les compétences de Joris Hébrard et de son équipe. Bref, les adversaires du maire ne laisseront rien passer, comme sur le dossier du CCAS (Centre communal d'action sociale), dont les comptes seraient "catastrophiques", dixit le nouveau maire, qui a demandé un audit des finances de la Ville. La remarque a eu le don de faire bondir Claude Toutain, vice-président du CCAS de 2001 à 2013. "C'est une infamie que de dire ça ! Les comptes du CCAS ont toujours été équilibrés !"
Et Joris Hébrard de répondre : "Équilibre ne veut pas dire qu'il n'y a pas de problèmes..." En disant cela, "vous m'insultez" tonne en retour Claude Toutain, y voyant certainement une accusation de mauvaise gestion, si ce n'est de malversations. Le leader de l'opposition a par ailleurs réclamé que, "comme le veut la tradition", tous les groupes siégeant au conseil municipal soient représentés au conseil d'administration du CCAS. Son voeu ne sera pas exaucé , les huit membres élus étant issus de la majorité. Preuve que le maire non plus ne lâchera rien.

http://www.laprovence.com/politique

vendredi 23 mai 2014

Soupçons de maltraitance: une crèche ferme

L'hôpital La Fondation Roguet à Clichy-La Garenne, en région parisienne, a "fermé" la crèche de l'établissement et fait un signalement au parquet de Nanterre après des soupçons de "maltraitances sexuelles" sur un bébé de 15 mois, ont indiqué aujourd'hui l'hôpital et la mairie.

Le procureur de la République de
Nanterre (Hauts-de-Seine) Robert Gelli a fait part dans une déclaration à l'AFP "de son regret sur cette communication de nature à nuire aux vérifications en cours suite à un signalement adressé au parquet et à créer un emballement médiatique inutile".  "J'appelle à la plus grande prudence sur le traitement de cette information (...), on n'est absolument pas certain de quoi que ce soit", a-t-il mis en garde, évoquant "une affaire compliquée". "Violences extérieures ou qui auraient pu être commises dans la crèche", le directeur de la fondation Alain Isnard n'écarte "aucune piste" et a décidé de "fermer provisoirement la crèche, par prudence, pour ne pas prendre de risques".

La Fondation Roguet, un hôpital public, "accueille une maison de retraite et un centre de moyens et longs séjours de personnes âgées. Cet établissement gère également une crèche de 20 berceaux pour les enfants de son personnel et ceux de familles clichoises", précise un communiqué.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/05/23/97001-20140523FILWWW00177-une-creche-ferme-pour-soupcons-de-maltraitance.php

jeudi 22 mai 2014

Un handicapé nancéen prisonnier chez lui

Les immeubles sont modernes et cossus. La résidence des Cent Fontaines, dans le quartier des Rives de Meurthe à Nancy, tape plutôt dans le haut de gamme. Les appartements sont confortables, spacieux et ont une chouette vue sur le canal.
« Nous sommes bien ici mais bon… », soupire Emmanuel Gerard, qui n’a paradoxalement pas vraiment l’air ravi d’être là. La quarantaine, il est paraplégique et se déplace en fauteuil roulant depuis un accident en 2001. Il a été renversé par une voiture alors qu’il promenait son chien : « Un fou a grillé un stop et percuté une voiture avant de finir par me heurter. »
Il habitait alors une maison à Pompey, travaillait comme animateur sur Radio Jéricho et s’apprêtait à lancer une entreprise de nettoyage. L’accident a fait exploser ses projets professionnels. « J’ai toujours un traitement lourd et je ne peux plus travailler », explique-t-il. Changement de vie. Mais aussi changement de logement. Il y a huit ans, il a déménagé pour s’installer dans la toute nouvelle résidence des Cent Fontaines. Il a acheté un F5. Au premier étage.
« A notre époque, un handicapé a quand même le droit d’habiter dans les étages et pas seulement au rez-de-chaussée », affirme Emmanuel Gérard, devançant d’éventuelles remarques. Il n’y a effectivement pas de problème. A condition que l’ascenseur marche.

« Tout le monde s’en fiche »

Or le 7 mai, il est tombé en panne. Aux environs de midi. « La voisine du 6e est descendue directement au garage et l’ascenseur ne voulait plus remonter, ni s’ouvrir. Un dépanneur a réussi à écarter suffisamment les portes pour la faire sortir. Je l’ai échappé belle. J’avais pris l’appareil quelques minutes avant et j’ai donc failli être coincé », raconte Emmanuel Gérard. Il ne sera finalement pas coincé dans l’ascenseur mais… chez lui. Car depuis le 7 mai, le dispositif est toujours en panne. Or impossible pour lui de prendre les escaliers. Il est donc condamné à rester dans son appartement où il commence à trouver le temps long.
Il a appelé le syndic de copropriété. Il a aussi téléphoné à la société Otis qui assure la maintenance de l’ascenseur. « Je suis cloîtré chez moi et j’ai l’impression que personne ne fait rien pour accélérer les choses. Personne ne s’est non plus inquiété de savoir si j’avais besoin de sortir pour travailler ou pour suivre des soins », proteste Emmanuel Gérard. « Tout le monde s’en fiche », râle sa mère. Ce n’est pas tout à fait vrai. En coulisse, il y a apparemment eu des tensions entre le syndic et la société d’ascenseurs Otis. Celle-ci a, au départ, diagnostiqué une panne du « variateur de fréquence ». Kezako ? « Le variateur est une carte informatique. C’est une carte-mère et elle a grillé. Ce n’est donc pas un problème mécanique mais électronique. C’est souvent plus compliqué à régler », explique David Molins, le directeur de la communication d’Otis à Paris.

« On fait ce qu’on peut »

Le variateur est revenu, soi-disant réparé, lundi. Il a été réinstallé. L’ascenseur n’a pas fonctionné pour autant. « Otis nous a dit qu’il y en avait encore pour une semaine d’attente. Mais nous nous sommes fâchés et nous leur avons envoyé une missive sévère. C’est inacceptable qu’une réparation prenne autant de temps », réagit Jacques Michel, le patron du syndic. Du côté d’Otis, on plaide non coupable : « Notre but est que ce soit réparé le plus vite possible », indique le directeur de la com.
La société a donc proposé une solution d’urgence : prendre une carte sur un autre ascenseur du même modèle à Nancy. Et hier en fin d’après-midi, trois techniciens d’Otis étaient en train de se démener dans la cage d’ascenseur pour essayer de réparer. « On fait ce qu’on peut », lâchent-ils. Cela n’a pas suffi. L’ascenseur était toujours hors service hier soir, malgré leurs efforts. Remise en route promise ce jeudi.

http://www.estrepublicain.fr/meurthe-et-moselle/2014/05/22/prisonnier-chez-lui

mercredi 21 mai 2014

Les nouveaux TER trop larges : 1300 quais à raboter, 50 millions de travaux pour la SNCF

C'est une erreur qui va coûter cher. Près de 1300 quais vont devoir être rabotés pour permettre le passage de nouvelles rames de trains régionaux, ont indiqué mardi la SNCF et Réseau ferré de France, confirmant une information du Canard enchaîné.

Ils évoquent des "travaux de modernisation classiques". La SNCF et Réseau ferré de France (RFF) ont indiqué, mardi, que l'arrivée de nouveaux trains régionaux, plus larges, va nécessiter des travaux sur près de 1.300 quais pour un coût de 50 millions d'euros. Une information dans un premier temps dévoilé par le Canard Enchaîné.
Selon l'hebdomadaire satirique, la SNCF "a défini le cahier des charges, avec, notamment, les dimensions des nouvelles rames. (...) Or les savants ingénieurs de la SNCF ont omis de vérifier la réalité sur le terrain. Conséquence, selon l'Association des Régions de France, que préside le socialiste Alain Rousset: 1.200 quais sont trop proches des voies pour laisser passer les trains".Les 182 rames TER Regiolis du fabricant Alstom et les 159 Regio 2N de Bombardier, qui vont entrer en service progressivement jusqu'à fin 2016, sont plus larges que leurs prédécesseurs, et vont donc nécessiter de raboter certains quais, de façon plus ou moins importante, ont confirmé à l'AFP la SNCF et RFF.
Une situation "rocambolesque" pour Frédéric Cuvillier
En effet, beaucoup d'entre eux ont été construits à une époque où il n'existait pas de norme, et l'écartement entre deux quais ou entre le quai et la voie n'est pas le même dans les différentes gares de France. Le secrétaire d'État aux Transports Frédéric Cuvillier a critiqué une situation "rocambolesque" et "comiquement dramatique" résultant de l'"ineptie du cloisonnement étanche" entre les deux entités du ferroviaire que sont la SNCF et RFF.
 "L'enjeu de la réforme ferroviaire prend tout son sens quand on constate l'état du dysfonctionnement du ferroviaire en France", a-t-il souligné.   Le projet de réforme ferroviaire qui doit être examiné le 16 juin par l'Assemblée nationale, prévoit de regrouper l'actuel Réseau ferré de France (RFF) et la SNCF en un grand groupe public. Selon la compagnie ferroviaire et le gestionnaire d'infrastructure la priorité est la largeur des trains, leur capacité, et les travaux qui vont être effectués sur ces 1.300 quais entrent dans une logique de modernisation et de mise aux normes classiques.
Ainsi, les 50 millions d'euros nécessaires au total pour modifier ces quais font partie des 4 milliards d'euros investis chaque année par RFF à la modernisation et au développement, selon les deux entreprises.   Ce plan de travaux s'étale sur trois ans, entre fin 2013 et fin 2016, selon le calendrier de livraison des rames. Parmi les 1.300 quais concernés, 300 ont déjà été traités. Le Canard Enchaîné ajoute que RFF aurait débloqué d'urgence 80 millions, et que, "la note (risquant) d'être beaucoup plus salée", le gestionnaire d'infrastructure s'est tourné vers les Régions, ce que ne confirmait pas RFF
 

mardi 20 mai 2014

Un opticien sur cinq propose des arrangements frauduleux

Fraudes, prix peu lisibles, les opticiens ne s’embarassent pas toujours avec la réglementation. Dans une enquête publiée mardi, UFC-Que choisir s’interroge notamment sur leurs “liaisons dangereuses” avec les complémentaires santé. L’association de consommateurs pointe notamment du doigt le fait qu’une partie d’entre eux propose systématiquement aux clients une fraude afin de vendre des montures au prix fort.
Une enquête d’envergure. L'étude a été menée auprès de 1.188 opticiens, soit 10,4% des magasins d'optique français, par des enquêteurs bénévoles de l'association, entre les 9 et 23 novembre 2013. L'enquêteur ou "client mystère", disant vouloir s'équiper de verres simples, était chargé d'opter pour une monture d'un montant minimal de 140 euros.
Dans le même temps, sans rien solliciter, il devait communiquer à l'opticien la prise en charge maximum de sa complémentaire santé : 90 euros pour la monture et 390 euros pour les verres. Puis faire valoir que le reste à charge de la monture (soit 50 euros minimum) était trop élevé pour lui.
Des fraudes dans un magasin sur cinq. Selon les conclusions de l’enquête, près d'un magasin sur cinq (18%) suggère, de manière spontanée, "une fraude à la complémentaire santé", explique l'UFC-Que Choisir: Celle-ci consiste à modifier la facture en majorant artificiellement le prix des verres (pour parvenir au maximum de 390 euros) et en réduisant celui de la monture, à 90 euros.
Les indépendants plus enclins à la fraude. L'enquête montre que les opticiens indépendants sont plus enclins à la fraude que les grandes enseignes. L'association y voit "un effet de taille": les indépendants vendant moins de paires de lunettes, sont plus tentés par ces pratiques pour conclure une vente.
Si des enseignes paraissent plus "vertueuses" en maintenant la fraude à moins de 10% des cas (Optical Center et Les opticiens mutualistes), d'autres en revanche affichent des taux très élevés, supérieurs à 15% (Optic 2000 ou GrandOptical).
 

lundi 19 mai 2014

Une lycéenne allergique privée d'internat

Une lycéenne d'Avignon dont la famille vit à Orange a été contrainte de quitter l'internat de l'établissement scolaire après avoir développé un oedème de Quincke relate La Provence. La jeune fille avait eu cette réaction allergique en mangeant une pomme et avait dû se rendre à l'hôpital.

Après examen, le jeune fille s'est découverte allergique aux pêches et au pollen. L'établissement scolaire lui a alors demandé de quitter l'internat car il n'y a pas d'infirmière de nuit.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/05/19/97001-20140519FILWWW00063-une-lyceenne-allergique-privee-d-internat.php

dimanche 18 mai 2014

Aéroport Dijon Bourgogne : Alain Houpert (UMP) dénonce un “scandale”

Le sénateur de la Côte-d’or et conseiller municipal UMP de Dijon, , revient sur la fin de l’activité commerciale de l’. “Le constat d’échec est clair”, assure-t-il. “En pleine période de crise économique, Dijon et le Conseil Régional tournent le dos à leurs compétences, font une croix sur un levier essentiel au développement économique [...] Les Dijonnais sont scandalisés de la désinvolture avec laquelle on traite l’ensemble du personnel de l’aéroport”
Lire le communiqué de presse ci-dessous.
“L’aéroport DIJON BOURGOGNE coupé du reste de la France ? Un vrai scandale qui soulève l’incompréhension, au lendemain de la décision du Conseil Régional de Bourgogne.
L’activité commerciale va devoir cesser le 31 mai prochain, dans la précipitation et l’improvisation.
Déception pour certains, trahison pour d’autres, le constat d’échec est néanmoins clair.
En pleine période de crise économique, Dijon et le Conseil Régional tournent le dos à leurs compétences, font une croix sur un levier essentiel au développement économique. Le Conseil Général avait tiré la sonnette d’alarme, il n’a pas été entendu. C’est aussi toute la Côte d’Or avec ses 706 communes qui se trouvent brutalement privées d’aéroport.

Parce que l’aéroport DIJON BOURGOGNE coûte trop cher au contribuable ?
20 millions d’euros ont été investis dans le programme RENAISSANCE, pour des retombées économiques et financières qu’il est difficile de chiffrer … On évoque 1,5 à 2 millions de coût annuel , mais le coût du TER est de l’ordre de 180 millions par an : doit-on aussi fermer les gares ?
L’aéroport ne coûte pas cher, car il ne s’agit pas seulement des quarante emplois directs sur le site, mais il faut prendre en compte l’impact considérable, pour notre économie, de la perte potentielle des 50 000 passagers annuels qui, pour la plupart, sont des cadres supérieurs d’entreprises, des architectes, des ingénieurs, qui créent de la richesse, du dynamisme, donc de l’emploi dans la région.

En réalité, on s’abrite derrière des chiffres pour mieux cacher un manque cruel d’ambition.
Exemple : la signalétique depuis Dijon, pour se rendre à l’aéroport DIJON BOURGOGNE, n’a pas changé depuis des années. Elle indique toujours la direction de l’aéroport DIJON LONGVIC, si bien que le voyageur a bien du mal à s’y retrouver ! Est-ce normal ? N’est-ce pas la preuve que les élus de la majorité au conseil municipal de Dijon et au Grand Dijon ne se sentent pas concernés par l’aéroport, ne croient pas à son développement…? Ils sont à l’image de cette signalétique, passéiste.
Que dire de François REBSAMEN qui n’hésite pas à déclarer ces derniers jours qu’il est moins grave de fermer un aéroport qu’une gare SNCF ? C’est évident mais un élu doit se battre contre l’adversité et ne doit rien céder au déclin.

En revanche, est-il exact que l’on continue à subventionner la compagnie EASTERN AIRWAYS sur des lignes aériennes qui n’existent plus (Dijon – Toulouse, Dijon – Bordeaux, Dijon-Nantes) ou qui n’ont jamais existé (Dijon – Nice) ? A-t-on diminué les subventions quand les rotations sur Bordeaux et Toulouse, prévues deux fois par jour, ont été réduites à une seule par jour ?
Aujourd’hui, l’aéroport est en sursis, il est faux de faire croire aujourd’hui que l’on garde l’aéroport ouvert.
D’abord, il ne s’agit que d’une période transitoire, jusqu’à la fin août, pour deux raisons : procéder aux licenciements des personnels dans les formes légales, et assurer la saison charters pour les billets qui ont déjà été vendus.
Ensuite, il ne s’agit que de conserver une aviation d’affaires avec trois personnes pour faire tourner l’aéroport. C’est impossible : ou bien on accueille l’aviation d’affaires avec des personnes compétentes et en nombre suffisant, ce qui suppose d’y consacrer les moyens financiers adéquats, ou bien on ferme l’aéroport.
Où est le sursaut salutaire ? Car l’aviation d’affaires, ce n’est pas seulement accueillir les jets privés, c’est surtout développer les liaisons aériennes intérieures avec les métropoles françaises, pour faire de notre aéroport une plate-forme qui permette aux décideurs économiques de venir facilement à DIJON, y implanter de nouvelles entreprises, signer de nouveaux contrats et ainsi créer des emplois supplémentaires dont Dijon, son agglomération et la Côte d’Or ont grand besoin. C’est également construire sur l’aéroport des hangars supplémentaires pour accueillir davantage d’avions d’affaires, organiser des espaces de détente pour les pilotes … etc.
Si l’on ne réagit pas aujourd’hui, DIJON s’engage sur la voie inexorable du déclin économique, au risque même de perdre son statut d’étoile ferroviaire… Abandonner l’aéroport DIJON-BOURGOGNE, c’est laisser à l’abandon toutes les infrastructures de la Base Aérienne.
Il faut aussi créer un véritable pôle d’aviation commerciale , en développant des lignes régulières et pérennes : nous avons la chance d’avoir un directeur passionné et compétent , avec une équipe professionnelle de vingt cinq collaborateurs qui se battent au quotidien pour faire tourner l’aéroport DIJON BOURGOGNE.
L’aéroport de DOLE TAVAUX a montré ses capacités à développer l’aviation low cost : doit-on pour autant baisser les bras à DIJON, faute de rechercher les synergies susceptibles de dynamiser les deux sites ?
Le projet aujourd’hui encore hypothétique de fusion entre la Bourgogne et la Franche-Comté ne doit pas nous détourner de notre objectif prioritaire : relier l’aéroport DIJON BOURGOGNE à la France et à l’Europe, autour d’un projet de développement crédible , assis sur des bases financières pérennes. A l’heure de la mondialisation, il est grand temps de nous relancer.

Les Dijonnais, les Côte-d’Oriens et les Bourguignons ne sont pas dupes : ils savent que les promesses n’ont pas été tenues, ils sont scandalisés de la désinvolture avec laquelle on traite l’ensemble du personnel de l’aéroport, ils refusent qu’on leur jette de la poudre aux yeux avec une probable annonce par les représentants de la majorité de gauche à Dijon, au Grand Dijon et au Conseil régional, de la création d’un syndicat mixte. Ces gens qui sont réunis autour du cercueil veulent faire croire qu’ils vont sauver l’aéroport pour mieux se disculper en période pré-électorale : fuite en avant, procrastination, volonté d’euthanasier l’aéroport, tout cela relève de la « coupable attitude »… ils ont remplacé l’acharnement thérapeutique par l’acharnement médiatique, sur un organisme qui n’est pas moribond, quoi qu’on en dise.
Un aéroport, c’est une porte vers l’avenir, c’est un levier économique, qui s’autofinance ; ce n’est pas une dépense superflue, mais un levier pour l’avenir ; pour cela il faut s’entourer de professionnels, nous en avons, nous pouvons leur faire confiance, mais il faut aussi des élus de la majorité qui croient en l’avenir et se battent pour le construire … mais là, rendez-vous dans six ans.


http://www.miroir-mag.fr/

vendredi 16 mai 2014

École. Cinq élèves de CP convoqués à la gendarmerie après une bagarre

Dans les Ardennes, 5 élèves de CP ont été convoqués avec leurs parents à la gendarmerie. La mère d'une fillette avait porté plainte après une bagarre lors d'une récréation.

« Il y a eu une chamaillerie dans la cour de l'école en mars dernier entre les cinq gamins et trois fillettes et l'une d'elles a été projetée au sol avec quelques bleus et contusions. Sa mère avait porté plainte », a raconté à l'AFP François Fournié, le substitut du procureur de la République à Charleville-Mézières.
Les garçons en CP, âgés de 6 à 7 ans, ont été entendus avec leurs parents dans la journée de mercredi.

"Rien d'exceptionnel"

« Un des parents s'était ému de cette convocation mais, dès lors qu'il y a plainte, il nous faut entendre tous les protagonistes y compris quand il s'agit d'enfants. Les gendarmes sont d'ailleurs très bien formés pour ce type d'auditions qui n'ont rien d'exceptionnel », a déclaré le magistrat.

Affaire classée

« J'ai classé l'affaire en considérant que le discernement des enfants n'était pas suffisant pour qu'ils soient bien conscients de la portée de leurs agissements », a ajouté M. Fournié.
Selon l'inspection d'académie des Ardennes, la directrice de l'école a organisé plusieurs réunions entre les familles concernées pour rappeler les règles du « vivre ensemble ». Un psychologue scolaire a été dépêché pour « dédramatiser la situation et expliquer que la réalité était différente des jeux vidéos ».

http://www.ouest-france.fr/ecole-cinq-eleves-de-cp-convoques-la-gendarmerie-apres-une-bagarre-2546667

jeudi 15 mai 2014

600 kg de viande avariée dans un boucherie

Près de 600 kg de viande avariée ont été decouverts par la police dans une boucherie de Corbeil-Essonne relate Le Parisien. Un enquête avait été ouverte à la suite d'un renseignement dénonçant du travail dissimulé - deux employés du magasin n'étaient pas déclarés - mais la police a rapidement découvert des plaintes de clients incommodés après avoir mangé de la viande.

Le gérant sera poursuivi pour travail dissimulé et devra payer des amendes pour la vente de viande impropre à la consommation. La viande a, elle, été détruite


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/05/15/97001-20140515FILWWW00113-600-kg-de-viande-avariee-dans-un-boucherie.php

mardi 13 mai 2014

Un ambassadeur français démissionne, criant au racisme

Zair Kédadouche est un homme en colère. L’ambassadeur de France auprès de la principauté d'Andorre, nommé au lendemain du second tour de l’élection présidentielle de 2012, a décidé de démissionner de son poste en raison des discriminations dont il estime avoir été l’objet. Il s’en est ému dans une lettre adressée à François Hollande, que Le Nouvel Observateur et France Info ont publié sur leur site internet, lundi soir.

Prêt à aller "jusqu'à la Cour européenne" des droits de l'Homme. "Je démissionne au nom des valeurs de la République que le Quai d’Orsay a bafouées (…). C’est au ministère des Affaires étrangères que j’ai rencontré le racisme le plus abject", écrit-il. Cet ancien footballeur professionnel, qui n’a pas digéré un mail du secrétaire général du Quai d’Orsay faisant allusion à sa date d’arrivée en France alors qu’il est né à Tourcoing, est remonté et il n’entend pas en rester là : "je dépose une plainte auprès du Procureur de la République pour comportements racistes et discriminations sociales et traitement différencié d'un fonctionnaire", annonce-t-il, après avoir saisi le Défenseur des droits. Le haut fonctionnaire est déterminé et se dit prêt à aller "jusqu'à la Cour européenne" des droits de l'Homme

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Un-ambassadeur-francais-demissionne-criant-au-racisme-666012

lundi 12 mai 2014

"Grace de Monaco": du glamour et du scandale pour ouvrir le festival de Cannes

Une sortie repoussée maintes fois, une famille princière en colère, un conflit artistique entre Olivier Dahan et son puissant distributeur américain, une star, Nicole Kidman, qui en incarne une autre : "Grace de Monaco" a juste le bon dosage de scandale et de glamour pour ouvrir mercredi le Festival de Cannes.
Flash back 2007 : le réalisateur français Olivier Dahan est auréolé du triomphe de "La Môme", un film qui conquiert les Etats-Unis sous le titre "La Vie en rose" et vaut à Marion Cotillard l'année suivante un Oscar pour son interprétation d'Edith Piaf.
Avec le succès, les projets d'envergure sont possibles et le réalisateur choisit un autre monstre sacré: la star Grace Kelly qui avait rencontré son prince lors du festival de Cannes où elle était venue présenter "Le crime était presque parfait" d'Alfred Hitchcock. Au sommet de sa gloire, à 27 ans, l'Américaine quitte tout pour épouser Rainier en 1956.
C'est Nicole Kidman (doublée par Julie Gayet) qui incarne cette beauté froide tandis que Tim Roth prête ses traits à Rainier III.
Mais ce n'est pas ce conte de fées que Dahan raconte: nous sommes en 1962, Caroline et Albert sont nés. Grace, qui a du mal à endosser ses habits de princesse, est tentée de quitter le Rocher pour retrouver Hollywood tandis que Monaco est en conflit fiscal ouvert avec la France.
Très attendu, le film doit sortir en janvier, puis la date est repoussée sans explication au 19 mars. Il sera finalement dévoilé mercredi en avant-première mondiale à Cannes. Il sortira en même temps en France et dans de nombreux pays, car le film a été acheté par une bonne partie de la planète, y compris en Chine.
Alors pourquoi ces retards, qui alimentent les pires rumeurs ? Olivier Dahan est en conflit artistique avec le distributeur Harvey Weinstein, "grand sorcier" des Oscars et génie du marketing, qu'il accuse de vouloir "un film commercial, au ras des pâquerettes, en enlevant tout ce qui dépasse".
Ce bras de fer dure depuis des mois. L'Américain, qui a propulsé "The artist" aux Oscars avec sa moisson de récompenses, a fait monter la pression en laissant entendre qu'il pourrait abandonner le film mais, en fait, les discussions continuent toujours.
- Stéphanie défend son père -
Partout ailleurs dans le monde, et bien sûr sur la Croisette, le film sortira dans la version voulue par Olivier Dahan. "On est en France et à Cannes. La seule version est la version du réalisateur", a tranché Thierry Frémaux, délégué général du festival.
Comme si cela ne suffisait pas, les enfants de Grace, décédée le 14 septembre 1982 dans un accident de voiture sur les hauteurs de Monaco, ont fort bruyamment fait savoir qu'ils n'approuvaient pas l'oeuvre.
Albert II, Caroline et Stéphanie, qui n'ont pas vu le film, ont publié un communiqué pour critiquer une "bande-annonce fantaisiste" laissant deviner une "page de l'histoire de la Principauté, basée sur des références historiques erronées et littéraires douteuses".
Ce week end, Stéphanie a enfoncé le clou dans la presse : le film, qui "n'aurait jamais dû exister (...) ne fait pas l'éloge de Monaco, ni du grand homme qu'était mon père, le prince Rainier", a-t-elle lancé.
Et d'appeler les photographes à "poser leurs appareils" lorsque l'équipe du film montera les marches.
Dahan et son producteur Pierre-Ange Le Pogam soulignent pourtant qu'ils ont communiqué plusieurs versions du scénario, y compris le texte final, au Palais. Ils ont eu sans problème les autorisations de tournage dans la Principauté.
Plus que la "glamourisation", c'est le projecteur braqué sur les graves dissensions de l'époque entre Rainier et Charles de Gaulle qui déplaît au Palais, estime l'équipe du film.
"Quand je lis dans leur communiqué que tout cela n'a été fait +qu'à des fins commerciales+, je me sens insulté", a répliqué Dahan.
"Je sais qu'ils sont bouleversés... C'est aux enfants de protéger leurs parents", a confié diplomatiquement au Daily Mail Nicole Kidman, disant son "grand respect" pour Grace.
Déjà, un biographe officiel du Rocher s'insurge contre des invraisemblances.
La polémique ne fait que commencer.

http://www.lepoint.fr/culture/

dimanche 11 mai 2014

Suède : une ourse et ses petits abattus après avoir attaqué un homme

Un octogénaire qui partait pêcher dans la campagne suédoise à réchappé à l'attaque d'une ourse. Les gardes forestiers l'ont ensuite tuée en même temps que ses petits, a indiqué la police dimanche. L'homme «a subi des morsures à une épaule et à une oreille qui ont occasionné des points de suture. Autrement il se porte bien pour les circonstances», a précisé la police dans un communiqué.
 L'octogénaire marchait dans la forêt samedi matin, à quelque 400 mètres de son domicile à Edsbyn, quand il a vu l'ourse et «au moins un ourson» s'affairer autour d'une carcasse d'élan. Il a alors fui au plus vite, mais l'animal l'a rattrapé, mordu, avant de retourner voir son petit. «La décision a été prise par les forces de l'ordre d'abattre l'ourse et ses petits», a ajouté la police. Des gardes forestiers s'en sont chargés dans l'après-midi.

«Nous abattons toujours les orphelins aussi jeunes»

«Elle a montré qu'elle était dangereuse pour les humains», a justifié un responsable de la police de la région du Gävleborg, Ulf Sundgren, interrogé par l'agence de presse suédoise TT.

Il a exclu la possibilité de laisser la vie sauve aux oursons. «D'abord il n'est pas possible de les attraper, et ensuite nous abattons toujours les orphelins aussi jeunes», a-t-il expliqué. Le riverain qui a prévenu les secours pour l'octogénaire blessé a rapporté au journal local Helahälsingland que celui-ci avait pris l'incident avec calme. «Quand je lui ai demandé s'il était choqué il m'a répondu: je suis un homme des bois et je n'ai pas peur de choses comme ça.»

http://www.leparisien.fr/environnement/suede-une-ourse-et-ses-petits-abattus-apres-avoir-attaque-un-homme-11-05-2014-3832065.php

jeudi 8 mai 2014

Des pêcheurs se battent pour des fils emmêlés

Une bagarre entre pêcheurs à Saint-Ouen dans le Loir-et-Cher a viré au drame quand l'un des protagonistes a sorti une batte de base-ball. L'origine du conflit : des fils de pêche qui se sont emmêlés.

Selon
La Nouvelle République du Centre-Ouest, les faits ont eu lieu samedi dernier. La bagarre a opposé deux hommes de 25 et 36 ans. Dans un premier temps, ils se sont insultés puis menacés et enfin, frappés, notamment avec une batte de base-ball.

Appelés en renfort, les policiers ont retrouvé la victime, âgée de 25 ans, avec une plaie à la tête. Ses blessures n'ont pas nécessité une interruption de travail.

L'auteur des coups, l'homme de 36 ans, a reconnu les faits. Il sera poursuivi pour violences volontaires avec arme par destination


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/05/08/97001-20140508FILWWW00052-des-pecheurs-se-battent-pour-des-fils-emmeles.php

mercredi 7 mai 2014

16 ans après, les confidences de Monica Lewinsky

Après plus d'une dizaine d'années de silence, l'ancienne stagiaire prend la parole pour évoquer sa "relation inconvenante" avec Bill Clinton, comme l'avait qualifiée ainsi l'ex-président des Etats-Unis. Monica Lewinsky prend la plume dans Vanity Fair pour raconter son "humiliation". Elle explique qu'elle est restée ces dernières années "recluse", refusant toutes les sollicitations de la presse. L'ex-maîtresse de Bill Clinton craignait en particulier "de 'devenir un problème' si (Hillary Clinton) lançait sa campagne" pour l'élection présidentielle de 2016.
"Mais est-ce que je devais mettre ma vie encore entre parenthèses pour encore 8 à 10 ans?", ajoute-elle dans ce long texte publié dans le magazine. Elle se défend d'écrire une tribune "contre les Clinton". "Je ne leur veux pas de mal. (...) Ce qui m'est arrivé et la question de mon avenir ne concernent aucun d'entre eux". "Il est temps de tourner la page", affirme Monica Lewinsky qui affiche son envie de se "réapproprier (son) histoire et donner un sens à (son) passé".

"La personne la plus humiliée au monde"

Sur son passé justement, elle en retient surtout de la souffrance. "Je regrette profondément ce qui est arrivé entre le président Clinton et moi", martèle-t-elle. La jeune stagiaire avait à peine 22 ans lorsqu'en 1995,  elle commença une relation intime avec le président des Etats-Unis, qui dura une année et demie. Le scandale n'éclatera qu'en 1998, avec les révélations d'enregistrements de conversations téléphoniques de Monica Lewinsky avec l'une de ses collègues au Pentagone, où elle a été affectée après la Maison blanche. Au terme de cette affaire, Bill Clinton avait été contraint d'admettre cette "relation inconvenante" en août 1998, devant un grand jury.
L'ancienne stagiaire estime avoir été en 1998 "non seulement la personne la plus humiliée au monde", mais "sans doute la première personne dont l'humiliation mondiale a été propagée par Internet". Elle dit avoir été tellement silencieuse que "la rumeur dans certains cercles devenait que les Clinton avaient dû me payer". Or "rien n'est plus éloigné de la vérité", affirme-t-elle. "C'est vrai, mon chef a profité de moi, mais je resterai toujours ferme sur ce point : il s'agissait d'une relation consensuelle", précise aussi la jeune femme. "Toute cette notion de maltraitance est venue après, quand je suis devenue bouc émissaire pour protéger (la) puissante position" de Bill Clinton.

Des offres à 10 millions de dollars refusées

A propos d'Hillary Clinton, qui l'aurait qualifiée de "timbrée narcissique", Monica Lewinsky assure que si c'est "la pire chose qu'(Hillary) ait dite" sur elle, elle a "beaucoup de chance". Après le scandale, Monica Lewinsky, aujourd'hui âgée de 40 ans, assure qu'elle a "refusé des offres (d'emploi) qui auraient pu lui faire gagner plus de 10 millions de dollars par an, parce que ça ne semblait pas être la bonne chose à faire". Elle a alors déménagé à Londres, où elle a passé un diplôme en psychologie sociale à la London School of Economics, puis à Los Angeles, New York et Portland (Oregon, nord-ouest). Elle a postulé à divers emplois dans la communication et le marketing, mais "en raison de ce que les employeurs qualifiaient avec tact de mon 'histoire', je n'étais jamais la 'bonne personne' pour le poste".
Sa souffrance "a pris une autre signification" après le suicide en septembre 2010 d'un étudiant homosexuel, Tyler Clementi, à l'université de Rutgers (New Jersey, est), qui avait été espionné par celui qui partageait sa chambre. "Peut-être qu'en partageant mon histoire, je me suis dit, je suis capable d'aider les autres dans leurs moments les plus noirs d'humiliation", explique-t-elle. Son objectif, assure-t-elle, est désormais de s'impliquer dans la défense "de victimes d'humiliations et de harcèlement en ligne et de commencer à parler de ce sujet dans des forums publics".
Il est temps d'arrêter "de marcher sur la pointe des pieds autour de mon passé - et de l'avenir d'autres gens. Je suis déterminée à écrire une fin différente à mon histoire", pursuit la jeune femme, qui se plaint d'être encore citée en permanence par les médias. Et ce, sur des sujets aussi variés que la série Scandale ou même... la vie sentimentale du président français François Hollande.
 

mardi 6 mai 2014

Prothèses mammaires: le scandale PIP n'a pas effrayé les Françaises

Le scandale PIP n'a pas eu de conséquences sur la pose d'implants mammaires. C'est l'un des constats mis en lumière par un rapport publié mardi par l'Agence nationale de sécurité des produits de santé (ANSM) sur l'utilisation en France des implants en silicone pour la période 2010-2013.

Le scandale n'a pas en effet pas détourné les femmes de ce type de chirurgie: chaque année en France, 50.000 d'entre elles reçoivent des prothèses mammaires, 80% pour des raisons esthétiques et 20% dans le cadre d'une chirurgie réparatrice, précise ce mardi
France Info. Depuis 2001, plus de 610.000 implants mammaires emplis de gel en silicone ont été vendus en France, indique le rapport.

Un taux de rupture très faible

Le port d'implants ne semble, aujourd'hui, pas présenter de risque majeur. Le taux de ruptures d'implants rapporté à l'ANSM est très faible: 0,01 à 0,30% en fonction de la durée d'implantation. Et aucun sur-risque de cancer du sein par rapport à la population générale des femmes non porteuses de prothèses n'a été constaté par l'agence.

En outre,
PIP reste un cas isolé. Sur les huits sociétés qui commercialisent actuellement des implants mammaires remplis de gel en silicone, aucune situation frauduleuse n'a été constatée sur la période 2010-2013. "Les fabricants ne mettent pas de gels frelatés dans leurs implants", garantit ainsi Brigitte Heuls, directrice des dispositifs médicaux thérapeutiques à l'ANSM.

"Les inspections ont relevé quelques erreurs, des problèmes de conformité chez quelques fabricants, mais pas susceptibles d'engendrer un risque pour la santé des patients", ajoute-t-elle.

Garantir l'information des patientes

Brigitte Heuls rappelle toutefois que "la durée de vie des implants est en moyenne de 7 à 10 ans, et non pas au-delà de 10 ans comme c'était envisagé auparavant." Elle souligne que les femmes qui envisagent une implantation "doivent être clairement informées par leur chirurgien" sur cette durée de vie limitée.

Les patientes doivent ainsi prévoir "une série de réinterventions, car il faudra changer" les implants, et savoir "qu'elles devront être régulièrement suivies sur le plan médical pour s'assurer de l'intégrité de la prothèse".

A cet effet, l'ANSM planche sur un document écrit, qui sera remis à la patiente par le chirurgien, afin de s'assurer qu'elle recevra l'information la plus complète possible


http://www.bfmtv.com/societe/sante/

lundi 5 mai 2014

Tué par un légionnaire: enquête pour "homicide volontaire"

Le parquet de Paris a ouvert lundi une information judiciaire pour "homicide volontaire" visant un militaire qui a tué ce week-end Gare du Nord un homme, expliquant s'être défendu en retournant un couteau avec lequel il était agressé.

Selon une source proche de l'enquête, le juge qui sera chargé des investigations devra notamment vérifier s'il y a effectivement eu légitime défense ainsi que le caractère intentionnel ou non de l'homicide. Sept coups de couteau ont été portés à la victime, a précisé cette source.

Les faits sont survenus dans la nuit de vendredi à samedi, vers 00H30. Selon les premiers éléments de l'enquête, ce légionnaire qui se trouvait aux abords de la gare en compagnie d'une femme aurait vu un homme se présenter à eux pour leur proposer de lui acheter de la drogue.

Devant le refus du militaire, l'homme aurait insisté puis brandi un couteau et menacé le couple, avait expliqué une source policière. Le militaire serait alors parvenu à retourner l'arme contre son agresseur, le blessant au bras et à la cuisse.

Transporté à l'hôpital, l'homme est décédé des suites de ses blessures. Lors de l'altercation, le militaire a été blessé à la main.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/05/05/97001-20140505FILWWW00096-tue-par-un-legionnaire-enquete-pour-homicide-volontaire.php

dimanche 4 mai 2014

Pékin Express en Birmanie: scandale, droits de l’homme et publicité

C’est une émission populaire de la chaîne de télévision française M6. Pékin Express a l’ambition d’allier divertissement et découverte du monde. Mais le genre atteint ses limites quand en avril « la petite chaîne qui monte » diffuse son programme fétiche tourné cette fois en Birmanie. Les réseaux sociaux s’emparent du sujet interpellant M6 sur le « génocide d’une minorité musulmane en Birmanie ». Plusieurs commanditaires de Pékin Express ont préféré se retirer.
Pékin Express n’a jamais eu la prétention d’être une émission destinée à éveiller la conscience politique des téléspectateurs. Mais avec la diffusion de sa 10e édition qui s’ouvre sur la Birmanie et « ses merveilleux paysages », M6 semble avoir dépassé la mesure. Du moins c’est ce que pensent nombre d’internautes. « On ne peut plus faire comme si de rien n’était » s’insurge Samira, ce samedi, sur Twitter. Des commentaires de cet ordre, Pékin Express en a suscité jusqu’à plus de 150 à la minute. 
Depuis, les appels au boycott se multiplient relayés à la vitesse exponentielle propre aux réseaux sociaux. Ainsi un des premiers à réagir, Baraka City, une association humanitaire « basée sur des valeurs islamiques », lance #contrepekinexpress2014 sur Twitter. L’association accuse M6 de « taire le génocide » de la communauté Rohingya en Birmanie et incite ses abonnés à contacter la chaîne.

Nettoyage ethnique

Un autre portail,
al-kanz.org qui se veut celui des « musulmans consommateurs » prend à son tour le relais et suggère à ses internautes d’interpeller les marques partenaires de l’émission. Tout ce tintamarre tombe pile au moment où Human Rights Watch publie un rapport dans lequel l’ONG évoque des villages entiers rasés et « une campagne de nettoyage ethnique à l’encontre des musulmans Rohingyas dans l’Etat d’Arakan depuis 2012 » orchestrée par les autorités birmanes.

http://www.rfi.fr/tag/medias/

vendredi 2 mai 2014

Blagnac. Arrêtés avec 30 kilos de cannabis, les trafiquants sont libérés

En avril 2013, la brigade anticriminalité a intercepté une voiture à Blagnac. À l'intérieur 30 kg de cannabis. La chambre de l'instruction vient d'annuler la procédure.
Neuf policiers dans la nuit, une Mercedes immatriculée en Belgique qui se faufile entre les ronds-points de Blagnac et se retrouve cernée. Nous sommes le dimanche 7 avril 2013, 4 h 55, et la brigade anticriminalité vient de réaliser un gros coup. Dans le véhicule démonté, les policiers découvrent 30 kg de résine de cannabis. En garde à vue, trois individus dont un Belge soupçonné d'être «une pointure» dans l'exportation de produits interdits ; un quatrième suspect a réussi à s'enfuir.
Un an plus tard, la fête est finie. Les suspects ont retrouvé leur liberté et les avocats de la défense savourent. «Quand neuf policiers d'une brigade de jour patientent en pleine nuit et traquent les infractions routières, ça sent l'arnaque. Et quand ces spécialistes du flagrant délit laissent s'échapper un suspect sur quatre, cela pue l'indic», résume Me Alexandre Martin pas mécontent d'avoir obtenu gain de cause.

189 contacts téléphoniques entre policiers et indic

Les indics et la police, c'est une histoire aussi vieille que l'institution. Avec ses codes, ses non-dits, ses petits arrangements mais aussi sa procédure. Et les doutes des avocats toulousains (Mes Franck et Martin) n'ont pas mis longtemps à se concrétiser. Une enquête a en effet révélé 189 contacts téléphoniques entre un des policiers et le fuyard, avant et après l'interception de la voiture chargée de drogue.
Les policiers auraient dû ouvrir une enquête préliminaire et l'affaire aurait rejoint la cohorte de dossier qui commence par une phrase sibylline : «Informé par une personne désirant conserver l'anonymat…»
L'erreur de procédure s'est transformée en calvaire pour les policiers, sommés de s'expliquer un par un devant la juge d'instruction comme les délinquants qu'ils traquent. Tous ont affirmé que la faute de conduite existait mais les juges de la chambre de l'instruction, saisie par la défense ont confirmé la réalité «d'un renseignement préalable». Et les explications des enquêteurs n'ont pas convaincu. «Les circonstances réelles de l'interpellation objet du premier procès-verbal de ce dossier ne sont donc pas celles qui sont décrites (…). En utilisant un habillage procédural fictif, les services de police ont violé le principe de loyauté de la preuve…»
Résultat le procès-verbal d'interpellation est annulé, le dossier d'instruction bon pour la poubelle et les poursuites oubliées. Les suspects ont même récupéré la voiture saisie. Mais pas la drogue il ne faut quand même pas pousser.