samedi 30 avril 2016

Sid Ahmed Ghlam a pu téléphoner en prison jusqu'au 13 novembre dernier

Sid Ahmed Ghlam est-il lié aux attentats de Paris? C'est une question soulevée par Le Figaro vendredi, après ses révélations concernant la détention de l'apprenti djihadiste. Le quotidien affirme que l'homme de 24 ans, soupçonné d’avoir planifié en avril 2015 un attentat contre une église de Villejuif et d'être le meurtrier présumé d'Aurélie Châtelain, a pu utiliser un téléphone au cours des six premiers mois en prison. Une puce a été découverte dans sa cellule.
De juillet à novembre 2015, Sid Ahmed Ghlam aurait "ainsi échangé des milliers de conversations grâce à un téléphone portable qu’il aurait réussi à se procurer", écrit Le Figaro. L'individu était pourtant à l'isolement, à la prison de Fresnes (Val-de-Marne). "Ces appels se seraient mystérieusement interrompus le jour même des attentats du 13 novembre 2015", ajoute le journal. Pour quelle raison? Mystère... Mais la puce découverte possédait des "centaines d'informations" et évoquait notamment des individus impliqués dans les attentats de Paris.

Un terroriste du Bataclan chargé par Ghlam

France Inter révélait en février que Sid Ahmed Ghlam avait désigné Samy Amimour, l'un des kamikazes du Bataclan, comme l'auteur du meurtre d'Aurélie Châtelain. Un changement de version puisqu'il avait d'abord chargé un autre homme, un certain "Abou Hamza". Mais la thèse d'un deuxième homme est jugée "inenvisageable" par une source proche de l'enquête.
Ce 19 avril 2015, Ghlam a appelé le Samu après s'être tiré une balle dans la jambe. A leur arrivée, les policiers ont trouvé le jeune homme dans une rue du 18e arrondissement de Paris. Dans sa voiture et sa chambre, ils ont découvert quatre kalachnikovs, deux armes de poing, des gilets pare-balles. L'analyse de son matériel informatique a montré que le Franco-algérien, signalé pour ses velléités de départ en Syrie, projetait d'attaquer une église à Villejuif (Val-de-Marne), trois mois après les attentats de Charlie Hebdo, Montrouge et de l'Hyper Cacher. 
Le plan a capoté mais Aurélie Châtelain, 32 ans, en a été une victime collatérale. Elle a été retrouvée morte sur le siège passager de sa voiture, tuée par balle, près d'un hôtel. Pourquoi elle et comment? Pour l'avocat de la famille, Me Antoine Casubolo Ferro, "il y a une certitude : sa mort a empêché un massacre
 

vendredi 29 avril 2016

Arles: Deux gardiens de prison refusent de serrer la main à leurs collègues féminins

Deux agents pénitentiaires de la prison d’Arles refusent de serrer la main à leurs collègues féminines, rapporte La Provence. Ce sont les syndicats de la maison d’arrêt qui ont dénoncé cette situation dans un communiqué.
Les deux gardiens « sont réfractaires au serrage de mains du personnel féminin », confirme un syndicaliste cité par nos confrères. Ils refusent même de serrer la main à la directrice de l’établissement. Mais ils lui disent bonjour.
Les deux fonctionnaires ont motivé leur comportement par des « motivations religieuses ». S’ils n’ont pas été encore sanctionnés, ils ont été mis à l’écart par leurs collègues qui refusent, à leur tour, de leur serrer la main, conclue La Provence.
http://www.20minutes.fr/dossier/arles

jeudi 28 avril 2016

Pendant 30 ans il a été l'esclave d'une famille d'agriculteurs dans le Gard

Au coeur des Cévènnes, une famille d'agriculteurs faisait travailler un homme depuis une trentaine d'années, sans rémunération ni logement décent allant même jusqu'à lui soustraire ses prestations sociales.
Selon nos confrères du journal Libération, une famille d'agriculteurs habitant une ferme dans le village de Saint-Florent-sur-Auzonnet dans le Gard, exploitait Jacques, un homme âgé aujourd'hui de 72 ans et ce depuis près de 30 ans.
Cette histoire d'esclavage moderne est sortie au grand jour lors d'une hospitalisation pour un oedème pulmonaire. Jacques est alors interrogé sur sa situation administrative. L'assistante sociale, ne parvenant pas à avoir des réponses claires et voyant cet homme très amaigri engloutir trois plateaux repas, commence à suspecter un réel problème.
L'enquête révèle que "pendant trente ans, ils ont utilisé leur procuration pour ponctionner tous les revenus de Jacques, soit environ 850 euros par mois, tout en laissant un euro pour ne pas clôturer le compte, explique l'avocat de la victime. Pendant toutes ces années, Jacques n’a touché aucun salaire, et n’a pas fait un seul acte d’achat. Tous ses courriers administratifs ainsi que ses papiers d’identité étaient détenus par le couple André.»
Depuis toute ces années, Jacques vivait dans une cabane insalubre construite de tôle et de bois, sans eau ni chauffage et dormait sur un matelas en mousse moisie, sans draps. Jacques vivait ici, sur le terrain de la famille André, pour travailler chaque jour de l’année, du matin au soir.
Gérard André a comparu devant le tribunal correctionnel d’Alès le 11 mars, poursuivi pour «abus frauduleux de l’ignorance ou de la faiblesse d’une personne vulnérable», .
Il a été condamné à 5 000 euros pour préjudice moral et à 185 000 euros de dommages et intérêts. Pourtant, l’avocat, Me Marzials, conserve un goût amer après cette affaire : «Plusieurs personnes à Alès m’ont dit avoir eu connaissance de cas similaires, comme si la situation de Jacques était finalement assez courante dans nos campagnes cévenoles… Et qu’elle pouvait être plus ou moins acceptée.»
http://www.lindependant.fr/2016/04/27/pendant-30-ans-il-a-ete-l-esclave-d-une-famille-d-agriculteur-dans-le-gard,2190900.php

mardi 26 avril 2016

Bretagne: Une femme déclarée morte deux fois par sa caisse de retraite

L’administration engendre parfois des situations pour le moins ubuesque. Une habitante de Plouénan, dans le Finistère, en a fait l’amère expérience en étant déclarée morte à deux reprises par sa caisse de retraite complémentaire, rapporte Le Télégramme.
Inquiète de ne pas avoir perçu sa pension mensuelle de 210 euros, la sexagénaire a appelé le 7 février sa caisse Ag2r Retraite Arrco. Une personne employée lui apprend alors, non sans surprise, qu’elle est selon leurs fichiers décédée depuis le 27 décembre 2015.

La retraitée doit prouver qu’elle est bien en vie

Pour prouver qu’elle est bien en vie, la jeune retraitée a dû fournir un certificat de la part de son médecin traitant ainsi qu’une photocopie de sa carte Vitale et de sa carte d’identité. Son virement lui est finalement arrivé le 26 février et le suivant le 4 mars comme cela était prévu. Cette habitante du Finistère pense alors que la situation est définitivement réglée.
Peine perdue car début avril, en tentant de joindre encore la caisse pour un retard de paiement, elle apprend cette fois « qu’il y avait une suspicion de décès » à son encontre, précise le quotidien. Reconnaissant son erreur, la caisse de retraite a indiqué qu’il s’agissait d’un bug informatique. Mais pas de quoi apaiser la retraitée qui réclame désormais un dédommagement pour le préjudice engendré.
http://www.20minutes.fr/dossier/retraite

lundi 25 avril 2016

Jean-Louis Debré a tenté de forcer un barrage policier

Le 9 avril dernier, Jean-Louis Debré a tenté de forcer un barrage policier avant d'être interpellé par un brigadier qu'il tentera ensuite d'intimider. "Je suis de la maison, vous devez me faire passer", lui a asséné l'ancien ministre de l'Intérieur.
Selon Le Parisien, l'ancien président du Conseil constitutionnel et ex-ministre de l'Intérieur a tenté de forcer un barrage policier il y a quelques jours. Les faits se sont déroulés le 9 avril dernier. Alors qu'il se déplace dans sa Peugeot 508, Jean-Louis Debré, revenant de chez ses petits-enfants, se retrouve bloqué par un barrage policier mis en place à l'occasion de la manifestation anti loi travail place de la République à Paris.
Mais l'ancien ministre n'a apparemment pas envie de se faire contrôler. Il fait demi-tour et franchit une ligne continue. Malheureusement pour lui, un policier le remarque et lui fait signe de s'arrêter. "Je suis de la maison, vous devez me faire passer !", rétorque alors Jean-Louis Debré. Un comble alors que l'ancien ministre dénonce ce type de privilèges dans son livre : "Au sommet de l'Etat, certains se croient tout permis". Il traite même Rachida Dati de petite fille gâtée".
"Je ne suis pas vraiment de la police"

Le brigadier lui demande alors sa carte professionnelle. "Je ne suis vraiment de la police mais un ancien ministre de l'Intérieur, précise M. Debré. Je roule d'ailleurs avec un véhicule du Service de Protection des Hautes Personnalités". Mais le policier ne se laisse pas démonter et lui demande les papiers du véhicule. Il n'a que son permis et sa carte d'identité.
Jean-Louis Debré décide alors de contacter un ami commissaire de police. Il tend le téléphone au brigadier qui refuse de le prendre. Des faits que reconnaît le principal intéressé dans les colonnes du parisien "J'ai effectivement téléphoné à l'inspecteur qui me suit". Le policier, lassé, finira par le laisser partir.

dimanche 24 avril 2016

Strasbourg: un militaire agressé à l'arme blanche

Un militaire de l'opération Sentinelle a été légèrement blessé au cutter hier soir dans la gare de Strasbourg, par un homme qui a tenu des propos en arabe et a réussi à prendre la fuite, a-t-on appris de sources concordantes.

"Au cours d'une patrouille à la gare, deux groupes de deux militaires ont tenu à distance un individu qui s'avançait vers eux avec un cutter et un militaire a reçu une petite estafilade à la joue", a expliqué Dominique-Nicolas Jane, directeur de cabinet du préfet du Bas-Rhin.

L'agresseur, qui a réussi à prendre la fuite, était toujours recherché ce matin, a indiqué une source policière. "Il s'est exprimé en arabe", a ajouté cette source, précisant toutefois que l'homme n'avait pas dit "Allah akbar".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

samedi 23 avril 2016

Sakho suspendu par Liverpool

Le défenseur français Mamadou Sakho a été suspendu ce samedi par Liverpool après un contrôle anti- dopage qui s'est révélé positif en raison d'un brûleur de graisse, annonce RMC. «Le joueur ne connaissait pas la composition de ce brûleur de graisse, qu'il a pris dans un intérêt purement personnel et thérapeutique afin d'éliminer sa masse graisseuse» indique le média français sur son site. Les Reds devraient communiquer très prochainement à ce sujet.
http://sport24.lefigaro.fr/football

vendredi 22 avril 2016

INFO LE FIGARO - Essai clinique de Rennes : Bial et Biotrial ont menti aux volontaires

Selon un document que s’est procuré Le Figaro, les volontaires n’ont pas été informés des lésions, notamment neurologiques, qui avaient pourtant été observées chez l’animal.
La «lettre d’information et formulaire de consentement des volontaires sains» de 13 pages rédigée par Biotrial, qui réalisait l’essai thérapeutique pour le compte du laboratoire portugais Bial, ne mentionne rien d’inquiétant.
Les études précliniques «n’ont révélé aucun effet sur l’état comportemental, sur le transit gastro-intestinal et sur la fonction rénale» assurait ainsi Biotrial. L’investigateur oubliait juste de mentionner les lésions cérébrales observées chez le chien et le singe. Ce document avait été visé par Bial.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php
 

jeudi 21 avril 2016

La Bretagne vote une forte hausse du montant de la carte grise

Si vous avez à acheter une voiture, on vous conseille de l’envisager avant le 1er mai. Votée en mars par le conseil régional de Bretagne, la hausse du montant du cheval fiscal va faire grimper le montant des cartes grises dans la région. Le prix par cheval fiscal va être augmenté de cinq euros, passant ainsi de 46 à 51 euros le 1er mai, soit une hausse de 10,87 %. Pour un véhicule traditionnel de cinq chevaux, la carte grise vous sera facturée 255 euros, contre 230 auparavant.

La Bretagne parmi les plus chères

La mesure, adoptée par le conseil régional, vise à faire face à la baisse des dotations de l’Etat. Elle devrait permettre à la région de récupérer six millions d’euros de plus. La Bretagne, qui se situait déjà dans la fourchette haute, va ainsi se hisser parmi les régions les plus chères, juste derrière la région PACA (51,20 euros).
La Bretagne présente en plus la particularité de n’attribuer qu’une exonération de 50 % pour les véhicules propres, là où d’autres régions ont choisi une réduction de 100 %.
Le débat autour du montant du cheval fiscal a été houleux dans certaines régions, notamment celles qui ont fusionné et ont dû harmoniser le montant de l’impôt
http://www.20minutes.fr/rennes/

mercredi 20 avril 2016

Flint/Scandale de l'eau contaminée: 3 employés inculpés

Trois fonctionnaires ont été pour la première fois formellement inculpés mercredi dans le cadre du scandale de l'eau contaminée au plomb qui éclabousse la ville américaine de Flint, a annoncé le procureur général du Michigan. Il s'agit des premières inculpations depuis le début de la catastrophe sanitaire et environnementale qui choque l'Amérique autant par son ampleur que par l'incongruité des décisions politiques prises. Michael Glasgow, superviseur du laboratoire et de la qualité de l'eau de Flint, ainsi que Stephen Busch et Michael Prysby, employés au département de la qualité environnementale de l'Etat du nord, ont été formellement inculpés respectivement de 2, 5 et 6 chefs d'accusation par un juge du tribunal de Genesee, dans le Michigan, a expliqué Bill Schuette, le procureur général.

Dans le détail, Steven Busch et Michael Prysby, 40 et 53 ans, sont accusés de faute professionnelle, conspiration pour falsifier des preuves, falsification de preuves ou encore violation d'une loi de l'Etat sur l'eau potable (Michigan Safe Drinking Water Act), et risquent respectivement jusqu'à 13 et 17 ans de prison. Ils auraient notamment modifié les résultats de tests d'eau dans le but de faire baisser le taux de contamination au plomb qu'ils savaient "pertinemment" au dessus des normes, "mettant en danger la santé des familles et des citoyens de Flint", a expliqué Bill Schuette. Ces employés, a déploré le procureur, "avaient le devoir de protéger la santé" des habitants de Flint, désormais engagée dans un chantier pharaonique pour entièrement refaire son réseau de distribution d'eau.

Ils ont échoué à remplir leurs responsabilités de protéger les familles". "En fait, ils ont échoué auprès de nous tous, peu importe où vous vivez", a-t-il ajouté, promettant que l'enquête n'en était "qu'à son commencement". Le troisième inculpé, Michael Glasgow, âgé de 40 ans, est également accusé de falsification de preuves ainsi que de négligence, mais le procureur n'a pas précisé les peines encourues. Bill Schuette n'a pas non plus précisé si les trois employés avaient été arrêtés ou s'ils devaient l'être prochainement. Les services du gouverneur Rick Snyder avaient décidé par mesure d'économie en avril 2014 d'alimenter Flint en eau de la rivière locale, pourtant acide et polluée. L'eau très corrosive a rongé les conduites en plomb, exposant les habitants au saturnisme et potentiellement à des perturbations du développement psychomoteur des enfants, entre autres maladies.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

vendredi 15 avril 2016

Petit sur le Mondial 1998 : «Est-ce que ce n'était pas un petit arrangement ?»

De l'équipe d'Aimé Jacquet qui a soulevé la Coupe du monde 1998 après une victoire 3-0 face au Brésil en finale, Emmanuel Petit est incontestablement le joueur qui a le moins la langue dans sa poche. Aujourd'hui consultant pour France Télévisions, l'ancien milieu de terrain a fait honneur à cette réputation en apportant un témoignage étonnant dans un web-documentaire diffusé sur Arte traitant des dérives et des récents scandales du football.
Les propos de cet ancien milieu de terrain désabusé lorsqu'il s'agit d'évoquer le sport qui l'a fait roi il y a quasiment 18 ans sont dérangeants. Ecoeuré par les affaires à répétition qui touchent le football, celui qui a inscrit le troisième but des Bleus en finale en vient même à se demander si le couronnement de la sélection tricolore n'a pas été arrangé à l'époque. «Cette réflexion-là m'interpelle depuis quelques semaines. Est-ce qu'en 1998, on a vraiment gagné la Coupe du monde? Est-ce que ça n'était pas un petit arrangement? Je n'en sais rien, moi...», lâche l'ancien Gunner rassurant lorsqu'il affirme que les joueurs, eux, «se défonçaient vraiment face aux adversaires
«Mais avec tout ce qui se passe aujourd'hui, j'en suis arrivé à me demander ça…», se questionne Emmanuel Petit qui cite le match Brésil-Croatie comme exemple suspect en 2014 pendant le Mondial. «Excuse-moi, mais… C'est un peu chelou quand même.» Le pays organisateur avait fini par s'imposer 3-1 après avoir pris l'avantage sur un penalty extrêmement litigieux à la 69e minute de jeu.
«Des fois, ça me fait flipper… Est-ce que je ne suis pas en train de devenir paranoïaque et entrain de me dire: “est ce qu'on a pas été des marionnettes, uniquement et seulement des marionnettes.” Faites marcher l'économie et le reste ne vous en souciez pas», poursuit Petit souvent présenté comme un joueur écorché vif lorsqu'il évoluait sur les terrains.
«Il aurait aimé être le Che Guevara du football», avait dit de lui Chistophe Dugarry lorsque le milieu relayeur n'avait pas hésité à critiquer Zinédine Zidane dans son livre «A fleur de peau». Plus globalement, c'est tout le milieu du football qui était passé à la moulinette dans ce récit teinté d'amertume et de désillusion qui avait fait beaucoup parler lors de sa parution en 2008.

http://sport24.lefigaro.fr/football

jeudi 14 avril 2016

Toulouse : elle refuse de changer de prénom, son employeur la vire

Une jeune commerciale a vu sa période d'essai interrompue pour avoir refusé de se faire appeler par un autre prénom que le sien
C'est écrit noir sur blanc sur le document Pôle emploi de Marion : "problème d'identité au sein de la société. Deux mêmes prénoms non voulus par la direction". Le motif a de quoi surprendre la jeune commerciale mais c'est bien à cause de son prénom que sa période d'essai à pris fin.
Alors qu'elle est employée pour une formation Pôle Emploi dans une PME de la région toulousaine, Marion, 27 ans, est donc sommée de changer de prénom, rapporte France 3 Midi-Pyrénnées. Une autre employée porte le même prénom et cela dérangerait son employeur : les clients et autres collègues peuvent confondre les deux personnes.
Après plusieurs demande de sa hiérarchie pour l'appeler désormais "Marie", la jeune femme continue de refuser ce changement et se voit signifier la fin de son contrat.
Un faux prétexte pour Marion car selon elle, les patronymes seuls auraient suffi à différencier les deux collègues. Elle a tout de même dû quitter l'entreprise.
http://www.sudouest.fr/2016/04/13/toulouse-elle-refuse-de-changer-de-prenom-son-employeur-la-vire-2329934-4776.php

jeudi 7 avril 2016

Cancer: le prix des médicaments dénoncé

La Ligue contre le cancer a lancé ce jeudi une pétition pour demander "la fin des prix exorbitants" des médicaments anticancéreux. L'association renchérit ainsi l'appel lancé par 110 cancérologues en mars dernier, relate France Info.

Concrètement, l'objectif de la Ligue contre le cancer entend mobiliser l'opinion publique pour peser sur les dirigeants des pays les plus puissants (G7), qui se réunissent en mai au Japon. Car, selon la Ligue, le prix des médicaments varie selon où l'on vit: 70.000 euros aux Etats-Unis, 700 euros en Egypte.

En France, le prochain médicament contre les mélanomes devrait même revenir à 100.000 euros par an et par patient

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

lundi 4 avril 2016

France : près de 1.000 Français cités dans le scandale mondial d'évasion fiscale

Des chefs d’Etat, des milliardaires, des grands patrons, des figures de la culture et du sport sont épinglés par des révélations sur leurs avoirs cachés dans des paradis fiscaux suite à une fuite massive de documents panaméens. Parmi eux, environ 1.000 ressortissants français.
Une énorme enquête réalisée par plus de 100 journaux sur 11,5 millions de documents a révélé dimanche des avoirs dans les paradis fiscaux de 140 responsables politiques ou personnalités de premier plan. Des sociétés liées à la famille président chinois Xi Jinping, qui affiche volontiers sa détermination à combattre la corruption, apparaissent également dans les documents examinés par les journalistes, tout comme le président ukrainien Petro Porochenko.
Ces documents, regroupés sous la dénomination « Panama papers » proviennent tous du cabinet d’avocats Mossack Fonseca, qui a lui défendu 40 ans d’expérience sans accroc. Toutefois, la manière dont ces informations ont filtré n’est pas connue.
Plus de 214.000 entités offshore sont impliquées dans les opérations financières dans plus de 200 pays et territoires à travers le monde. Parmi les personnalités mentionnées dans les millions de documents figure notamment un cercle rapproché de personnalités autour du président russe Vladimir Poutine.
Des associés de Poutine auraient détourné jusqu’à 2 milliards de dollars avec l’aide de banques et de sociétés écran, effectuant des virements pouvant atteindre 200 millions de dollars en une seule fois. Le Monde détaille notamment le rôle joué par le violoncelliste professionnel Sergueï Roldouguine, parrain de la fille Maria du président russe. Sept sociétés basées dans des paradis fiscaux lui sont liées, toutes indirectement gérées par la banque Bank Rossia, un cabinet d’avocats en Suisse servant de paravent.
Le monde du football n’est pas épargné: quatre des 16 dirigeants de la fédération internationale auraient ainsi utilisé des sociétés offshore créées par Mossack Fonseca. Les documents du cabinet d’avocats font aussi apparaître les noms d’une vingtaine de joueurs vedettes, évoluant notamment à Barcelone, au Real Madrid ou encore au Manchester United. Parmi eux le multiple ballon d’or Lionel Messi. Avec son père, ce dernier serait propriétaire d’une compagnie au Panama, Mega Star Enterprises, dont la mention apparait pour la première fois dans les documents de Mossack Fonseca le 13 juin 2013, le lendemain de leur mise en examen pour fraude fiscale en Espagne. Outre le football, d’autres sports comme le hockey et le golf sont également concernés