vendredi 29 novembre 2013

Canular: elle annonçait la mort de proches

Une femme de 37 ans a été condamnée aujourd'hui à 210 heures de travaux d'intérêt général pour avoir téléphoné au hasard à des dizaines de personnes âgées, à qui elle annonçait la mort d'un proche en se faisant passer pour un médecin de l'hôpital de Nancy.

Si elle n'exécute pas ses heures de TIG, cette mère de famille qui agissait avec son fils de 17 ans et l'un de ses amis, sera condamnée à 8 mois d'emprisonnement avec sursis, alors que le vice-procureur du tribunal correctionnel de Nancy avait réclamé un an avec sursis lors de l'audience du 25 octobre.

La jeune femme, qui a agi en mars pendant trois nuits, choisissait ses victimes au hasard dans l'annuaire téléphonique, en privilégiant les prénoms laissant penser que ses interlocuteurs étaient âgés. Elle se faisait passer pour un médecin de l'hôpital de Nancy, en annonçant à ses victimes que leur fils ou leur fille était dans un état grave, puis rappelait parfois en affirmant qu'il était décédé. Plusieurs victimes s'étaient rendues au centre hospitalier, en patientant plusieurs heures avant de comprendre qu'il s'agissait d'un canular.

Cette femme, qualifiée de "perverse" qui atteignait "le summum du vice" en "prenant un réel plaisir à faire souffrir" par plusieurs avocats de la défense, a été présentée comme "immature" et d'un niveau intellectuel "très faible" par un expert psychiatre. Elle a été astreinte à une obligation de soins par le tribunal correctionnel, qui l'a en outre condamnée à verser 6.500 euros à l'ensemble des parties civiles.

"Nous voulions avant toute chose que cette dame soit soignée: le tribunal nous a entendus, c'est le principal", a commenté l'avocat d'une victime septuagénaire, Me Karine Laprévotte.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/11/29/97001-20131129FILWWW00401-canular-elle-annoncait-la-mort-de-proches.php

jeudi 28 novembre 2013

Mélenchon qualifie Philippe Varin de "voyou"

Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de Gauche, a qualifié de "voyou" le patron de PSA Philippe Varin, symbole de "ces grands groupes qui démantèlent tout" et qui sont "la cause de la désindustrialisation de notre pays."

"Oui, j'appelle ça être un voyou quand on est à la tête d'une entreprise, qu'on a tout raté, qu'on a licencié 8.000 personnes, qu'on a désorganisé les centres d'études et de retraite d'une grande marque automobile française, qu'on a raflé à l'Etat une garantie sans condition de 7 milliards d'euros, qu'on s'en va au bout de cinq ans avec 21 millions d'euros de retraite chapeau", a déclaré Mélenchon sur RMC et BFMTV.

"Je ne suis pas d'accord pour dire aujourd'hui que le patronat des petites et des très petites entreprises est en train de se goinfrer. Les gens responsables de notre malheur dans ce pays, ce sont les 40 ou 50 plus grandes entreprises. La cause de la désindustrialisation du pays, ce sont ces grands groupes qui démantèlent tout. Il faut remettre la main dessus, les recontrôler, ils sont dangereux pour la patrie", a poursuivi le député européen. Le candidat du Front de Gauche à l'élection présidentielle de 2012 a réaffirmé son opposition à la hausse de la TVA, contre laquelle
il appelle à manifester dimanche à Paris.

"Je veux que ce type (
François Hollande, NDLR) remballe sa TVA qu'il compte augmenter en janvier prochain parce que les gens vont être saignés. Il n'y a pas de raison qu'il cède en 48 heures devant des gens qui cassent des piliers d'une écotaxe qui ne s'applique pas alors que moi je dis au nom de millions de gens: ça suffit, on n'en peut plus. Ca va coûter 400 euros par an aux gens", a-t-il déclaré.

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/11/28/97002-20131128FILWWW00125-melenchon-qualifie-philippe-varin-de-voyou.php

mercredi 27 novembre 2013

Profanations de tombes à Trausse-Minervois : l'auteure avait 14 ans

Au cours de la nuit du 26 au 27 août dernier, le cimetière de Trausse-Minervois avait été la cible, souvenez-vous, des agissements d’une ou de plusieurs personnes qui avaient renversé des stèles, dégradé des plaques commémoratives et brisé des croix en métal... L’un des auteurs avait oublié une écharpe sur les lieux du délit et celle-ci a fait l’objet de toutes les attentions d’un gendarme particulièrement pugnace qui est parvenu à remonter jusqu’à sa propriétaire. Il s’agit d’une adolescente née en 1999, donc âgée de 14 ans seulement, qui a été interpellée et entendue par les militaires, tout comme ses parents. Il s’est avéré qu’elle était la «meneuse» d’un groupe dont les membres n’ont pas encore été identifiés. L’enquête se poursuit et elle est menée par les gendarmes de Peyriac-Minervois. La procédure concernant la mineure a été transmise au juge des enfants tandis qu’une autre a été ouverte pour «situation préoccupante» concernant la jeune fille.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/27/1761790-carcassonne-profanations-a-trausse-l-auteure-avait-14-ans.html

mardi 26 novembre 2013

Les dérives tarifaires des soins dentaires ont la dent dure

Principaux soins incriminés : les prothèses, couronnes, bridges, inlay ou reconstitutions, qui en 2012 ont représenté 5 milliards d’euros de dépenses, dont un milliard seulement est remboursé par l’assurance maladie.
Mieux vaut avoir des dents en bonne santé car les prothèses coûtent cher. C’est le constat qui s’impose au vu des résultats de l’enquête publiée par «60 Millions de consommateurs» et réalisée par Santéclair, société spécialisée dans la gestion du risque santé qui travaille pour les complémentaires en les accompagnant dans l’amélioration de la prise en charge de leurs assurés santé. Les enquêteurs ont épluché 177 000 devis de prothèses dentaires en 2012 et durant les neuf premiers mois de 2013. Le constat est alarmant : après remboursement par l’Assurance maladie et avant les mutuelles ou autres complémentaires santé, le reste à charge global pour les patients s’élève à 6 milliards d’euros par an.
Principaux soins incriminés : les prothèses (couronnes, bridges, inlay ou reconstitutions) qui en 2012 ont représenté 5 milliards d’euros, dont un milliard seulement est remboursé par l’assurance maladie.

290 euros en moyenne

Après remboursement de la Sécu, le patient doit débourser plus de 290 euros en moyenne par acte de prothèse, avec des variations en fonction des départements. Cette somme peut être remboursée par les complémentaires mais «il est très difficile d’avoir une estimation précise de leur niveau de prise en charge global», souligne l’Observatoire.
Pour la pose d’une couronne céramo-métallique, par exemple, en moyenne, vous paierez 550 €. Sauf que l’Assurance maladie ne prend en charge que 75,25 €. La dépense peut même grimper à plus de 400 € en moyenne par acte à Paris. C’est le patient qui paie donc la plus grosse part. Pour la prothèse unimaxillaire de base en résine (c’est-à-dire un dentier complet), le reste à charge est très élevé : de l’ordre de 700 € après intervention de l’Assurance maladie et de la complémentaire santé.
Mais il y a plus inquiétant car il existe parfois des solutions moins onéreuses mais peu retenues par les dentistes. Cette «dérive préoccupante» concerne notamment les inlay-core, des reconstitutions partielles de dents apposées sous couronne. Pour ce dispositif, le praticien fixe librement ses honoraires, entre 150 et 300 € (la Sécu rembourse 70 % de 122,55 €). Pourtant une alternative, la reconstitution «au fauteuil», présente l’avantage d’être moins chère car elle est fabriquée par le dentiste à un prix fixé par la Sécu : 79,53 €, soit 24 € restant pour l’assuré.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/26/1761179-les-derives-tarifaires-des-soins-dentaires-ont-la-dent-dure.html

lundi 25 novembre 2013

L'Afghanistan rétablit la lapidation

L'Afghanistan va introduire dans son code pénal la lapidation comme peine capitale pour les auteurs d'adultère, indique le président du syndicat des avocats indépendants afghans.

"Nous travaillons sur un projet de code pénal de la charia prévoyant que la lapidation sera la sanction de l'adultère s'il est confirmé par quatre témoins oculaires", a dit Rohullah Qarizada, membre de la commission sur la loi coranique. L'introduction de cette peine capitale laisse craindre que la promotion des droits de l'homme soutenue à grand renfort de milliards de dollars depuis douze ans ne soit en train de perdre du terrain. Une partie de la population afghane demeure favorable à des châtiments brutaux en matière de moeurs comme le montre le fait divers intervenu la semaine dernière dans la province de Baghlan au nord de Kaboul. Deux amants ont échappé de justesse à la lapidation après la découverte de leur liaison. Un conseil d'anciens s'est opposé à l'exécution de la sentence réclamée sur le champ par la foule mais a ordonné que le couple illégitime soit fusillé en public le lendemain.

"Il est absolument choquant que douze ans après la chute du gouvernement des taliban, l'administration Karzaï réintroduise la lapidation comme châtiment", a dit Brad Adams, directeur de l'antenne asiatique de l'organisation Human Rights Watch. Qarizada a précisé que les Etats-Unis et les Nations unies avaient été informés du projet de rétablissement de la lapidation. Selon lui, ce châtiment ne sera pas une pratique courante.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/11/25/97001-20131125FILWWW00416-l-afghanistan-retablit-la-lapidation.php

dimanche 24 novembre 2013

Marseille : asticots à la cantine, les parents attaquent

"Le lien de confiance est rompu." Ça chauffe entre les parents de l'école élémentaire du boulevard National (3e) et l'équipe des tatas de l'établissement : accusées d'avoir servi, sciemment, un repas infesté de vers de farine aux enfants de l'école (cinq autres sont concernées à travers la ville, comme l'avait révélé La Provence), elles ont déjà été sèchement rappelées à l'ordre par l'adjointe UMP à l'Éducation.
Mais les parents veulent aller plus loin : "Nous demandons le déplacement des agents de service présents le 8 novembre et de leur responsable de secteur, appuie Dalila Douhou, présidente du conseil local des parents d'élèves FCPE. Nous souhaitons aussi le remboursement à toutes les familles du repas concerné." Ce que refusent pour l'heure la mairie et son prestataire, la Sodexo, géant de la restauration collective. Pour la fédération, il y a trois responsables au dysfonctionnement survenu à la cantine. Le personnel, "qui malgré le protocole", a continué à servir un repas impropre à la consommation ; l'agent de maîtrise "contacté ce jour-là, qui a pris la décision de ne pas servir le repas de substitution" prévu pour ce genre de cas et "surtout la Sodexo, qui a manqué gravement à son obligation de service".
La FCPE se "réserve le droit dans les jours à venir d'engager des poursuites auprès des administrations compétentes et de faire intervenir les services sanitaires dans les lieux où sont préparés et servis les repas de nos enfants". Lundi matin, les parents de National ont de plus prévu de mener "une action" de protestation. Décidément, ce repas-là ne passe pas...

http://www.laprovence.com/article/edition-marseille/2635279/asticots-a-la-cantine-les-parents-attaquent.html

samedi 23 novembre 2013

Gers : maltraitance sur des enfants handicapés

Ils pointent des « pratiques d’un autre âge, d’atteintes à la dignité humaine, de manque d’hygiène et de pédagogie à la régression ». Des associations d’aide aux handicapés, le syndicat - du Gers et un collectif de salariés et d’anciens employés de l’institut médico-éducatif (IME) Maison d’enfants de Moussaron, basé à Condom (Gers), dénoncent des maltraitances dans cet établissement privé accueillant près de 80 enfants et jeunes adultes lourdement handicapés.

 
Ils réclament « qu’un administrateur provisoire soit nommé à la de l’IME ».

Ces associations s’appuient en particulier sur des témoignages de salariés et sur un récent rapport de l’agence régionale de santé (ARS) qui soulignent « de graves dysfonctionnements dans les conditions d’installation et de fonctionnement ». L’alerte a été donnée en mai par les associations auprès de l’ARS et du ministère de la Santé.

Sous couvert d’anonymat, une salariée de l’IME de Condom raconte que « les dysfonctionnements ont lieu notamment dans le bâtiment des polyhandicapés. Les enfants y sont enfermés la nuit dans des box, sans eau, ni toilette, parfois nus pour qu’ils ne déchirent pas leurs vêtements. Des contentions sont effectuées sans aucun respect des règlements. Et, quand nous signalons ces problèmes à la direction, nous sommes menacés de perdre notre travail. » Des déclarations appuyées par l’Association départementale des paralysés de France (APF) qui dit avoir prévenu des élus. « C’est inadmissible que personne ne cherche à savoir ce qui se passe dans cet IME, peste Anne-Marie Nunez de l’APF du Gers. Nous ne voulons pas la fermeture de l’établissement mais sa mise sous tutelle. » La direction conteste formellement ces accusations de maltraitance. Elle souligne que deux salariés ont été condamnés en 1999 pour les mêmes accusations.

« Cabale » selon la direction

« L’ARS a mis en place un comité de suivi une fois par mois afin d’améliorer la quarantaine d’éléments pointés, notamment les conditions d’hébergement dans certains bâtiments et l’accompagnement médico-social, explique Philippe Lacroix, chef de service. Nous mettons tout en œuvre pour assurer ces préconisations. Nous considérons que ces accusations de maltraitance sont une cabale interne, aux relents de lutte des classes contre un propriétaire privé. »

De son côté, l’ARS confirme les dysfonctionnements. L’IME a jusqu’au 15 décembre pour les rectifier mais les plus importants ont déjà été corrigés.

« Les 29 pensionnaires ayant plus de 20 ans, qui ne doivent pas être dans cet établissement, ont été réorientés ailleurs : c’est le cas pour dix d’entre eux et sept ou huit autres le seront bientôt, souligne Monique Cavalier, directrice générale de l’ARS Midi-Pyrénées. La surveillance de nuit par du personnel compétent est aussi déjà corrigée. C’est le début du retour aux bonnes pratiques dans l’intérêt des enfants et des familles. »

http://www.leparisien.fr/societe/gers-maltraitance-sur-des-enfants-handicapes-23-11-2013-3343127.php

vendredi 22 novembre 2013

Emoi dans les P.-O. : cinq chiots vivants jetés dans une poubelle

L’une des membres de la "Protection animale du Vallespir" a découvert avec horreur cinq chiots abandonnés à l’intérieur d’un conteneur à poubelles de la commune.
Nicole Bachès n'en revient toujours pas. Mercredi dernier, en allant déposer des déchets dans le conteneur situé près du monument de la rue Saint-Ferréol, elle a rapidement compris que quelque chose ne tournait pas rond.
"J'ai entendu des cris épouvantables que j'ai tout de suite reconnus. Quelque chose grouillait et sans chercher bien longtemps, j'ai découvert qu'il s'agissait de cinq chiots noirs, vivants et à peine nés et qui avaient été dissimulés à l'intérieur d'un sac-poubelle", raconte-t-elle.


Les cinq chiots euthanasiés
Une scène effroyable pour la trésorière de la Protection animale du Vallespir qui s'est aussitôt rendue chez le vétérinaire de la commune. "Malheureusement, on ne pouvait rien faire. Ils étaient en souffrance, encore trempés. C'était terrible. Il n'y avait pas d'autre solution que de les euthanasier", explique-t-elle avec tristesse.
Depuis, Nicole Bachès fait sa petite enquête de voisinage pour tenter de trouver l'auteur de ce geste qu'elle qualifie de "cruel". "On ne peut pas laisser passer ce type de comportements. Il y a des moyens, aujourd'hui pour éviter de tels actes. Les propriétaires des chiens, même s'ils ont des difficultés, peuvent se rapprocher des associations comme la nôtre pour qu'on stérilise les chiennes et éviter ainsi de tuer ou jeter des portées à la poubelle", confie-t-elle.
Poursuites judiciaires
Choquée par ce qu'elle a vu à deux pas de chez elle, Nicole Bachès ne pouvait pas laisser passer ces agissements dans l'indifférence générale. Pour le pointer du doigt et informer les riverains de ces chiots qu'elle a trouvés dans la poubelle, elle s'est permis d'afficher un panneau indiquant notamment qu'"il est formellement interdit de jeter à la poubelle des animaux, sous peine de poursuites judiciaires".
Une manière également de sensibiliser par cette situation, les propriétaires de chiens et de rappeler qu'il y a des règles à respecter. "S'il le faut, on peut même aider les gens à payer le vétérinaire mais il faut arrêter d'abandonner n'importe où des chiots, chiens ou chats, cela arrive trop souvent", conclut-elle.

http://www.midilibre.fr/2013/11/22/p-o-cinq-chiots-vivants-jetes-dans-un-poubelle,786686.php

mercredi 20 novembre 2013

Smic: les experts contre un "coup de pouce"

Le groupe d'experts sur le Smic, chargé d'"éclairer" le gouvernement sur les évolutions du salaire minimum, préconise de s'en tenir, à la date du 1er janvier, à la hausse légale, sans coup de pouce, selon un rapport préliminaire consulté aujourd'hui par l'AFP.

Ce rapport, transmis hier aux partenaires sociaux et révélé par l'agence de presse AEF, conclut qu'il "ne semble pas justifié, aujourd'hui, de revaloriser le Smic au-delà de la règle officielle d'indexation basée sur l'inflation et l'évolution du salaire réel de base ouvrier et employés".

Selon les calculs de l'UIMM (Union des industries et des métiers de la métallurgie), communiqués mercredi à l'AFP, cette hausse légale devrait être d'environ 1,1%.

Depuis le 1er janvier dernier, le Smic horaire s'élève à 9,43 euros, soit 1.430,22 euros bruts mensuels (environ 1.100 euros nets) pour les salariés aux 35 heures. Quelque 2,6 millions de salariés sont rémunérés au Smic.

Au début de l'année, le gouvernement avait choisi de s'en tenir à la hausse légale (+0,3%). Six mois plus tôt, au 1er juillet 2012, après l'élection de François Hollande, il avait exceptionnellement décidé d'une hausse de 2%, dont un coup de pouce de 0,6%.

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/11/20/97002-20131120FILWWW00352-smic-les-experts-contre-un-coup-de-pouce.php

mardi 19 novembre 2013

Luzech. Une fonctionnaire sans emploi ni rémunération

Depuis six mois, Marie-Hélène Bouchilloux vit une situation «ahurissante». Cette auxiliaire de vie, fonctionnaire territoriale à temps plein, a travaillé pour le CCAS de Luzech de 1999 à 2010. Son service est alors transféré à la société Lot aide à domicile dans le cadre d’un détachement prévu pour une durée de cinq ans. Mais en septembre 2012, Marie-Hélène Bouchilloux subit une opération chirurgicale et est ensuite reconnue inapte, ne pouvant plus porter de charge. En mai dernier, elle est finalement licenciée de Lot aide à domicile et s’attend à être reclassée par le CCAS de Luzech. «J’ai fait des courriers, je suis allée plusieurs fois à la mairie mais rien. On m’a laissé comme ça» raconte-t-elle. La fonctionnaire se retrouve sans emploi ni rémunération et ne peut même pas bénéficier des indemnités chômage auprès de Pôle emploi. «On me balade entre Lot aide à domicile et le CCAS. Je ne sais plus quoi faire», confie-t-elle. Soutenue par son mari, elle prend un avocat et saisit la justice. «En septembre, le tribunal administratif nous a donné raison et a annulé le refus de réintégration formulé par le CCAS de Luzech, demandant un reclassement pour l’ancienne employée communale» explique le couple. Mais pour la mairie de Luzech, il n’y a actuellement aucun poste vacant et donc aucune solution pour Marie-Hélène Bouchilloux. Le CCAS a fait un recours en cassation de la décision. La situation s’enlise. L’auxiliaire de vie interpelle les élus locaux et sollicite même l’Elysée en demandant une expertise du ministère de la Fonction publique. «Je ne comprends pas pourquoi je ne suis pas passée devant un comité médical» s’interroge encore aujourd’hui la Luzéchoise de 49 ans.
Contactés par nos soins, le maire de Luzech et Lot aide à domicile assurent tenter de trouver une solution grâce à une médiation menée en ce moment par le conseil général du Lot.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/19/1755930-luzech-une-fonctionnaire-sans-emploi.html

lundi 18 novembre 2013

Un procureur veut ficher l'ADN des bébés

Samedi 16 novembre, Yves Liègois, procureur général d'Anvers, en Belgique, a formulé le souhait de faire prélever l'ADN de tous les nouveau-nés et de tous ceux qui arrivent en Belgique, pour lutter plus facilement contre la criminalité. Une proposition qui est loin de réjouir les comités de défense de la vie privée.

La mise en place d'un fichier stockant l'ADN de tous les bébés du royaume belge, si elle était décidée, devrait permettre de faciliter les recoupements avec les traces ADN retrouvées sur les lieux de crime, et donc d'accélérer les enquêtes de police. Pour Yves Liégeois, " Une base de données avec tout l'ADN [de Belgique] permettrait de faire beaucoup plus d'investigations, plus facilement. » « Vous devez oser penser comment protéger le citoyen dans l'avenir, » a-t-il encore déclaré au journal néerlandais
De Standaard.

De son côté, la Commission de la vie privée, hormis les coûts nécessaires à l'application d'une telle mesure, a souligné que l'utilisation des données génétiques ne pouvait se faire que dans un cadre défini, afin d'éviter une dérive vers une société de type Big Brother.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/11/18/97001-20131118FILWWW00228-un-procureur-veut-ficher-ladn-des-bebes.php

dimanche 17 novembre 2013

Corbeil : «faute de véhicule», la police nationale ne peut secourir des policiers municipaux

Ils ont essuyé cinq tirs de carabine à plomb. Les policiers municipaux de Corbeil, en patrouille dans le quartier des Tarterêts, vendredi vers 9h30, ont été la cible de tireurs vraisemblablement embusqués dans les étages des immeubles voisins.

Les agents arrivaient sur ce secteur pour permettre l’enlèvement de deux véhicules mal stationnés sur la chaussée qui empêchaient le passage d'un camion.

Trois étaient à pied au moment des premiers tirs. Ils se sont rapidement réfugiés dans la voiture conduite par un quatrième agent.

L’un des policiers a néanmoins été très légèrement touché à l’aine par l’un des projectiles de plomb. Son uniforme a été percé, mais la bille a dévié et n’a pas pénétré la chair. En revanche, la voiture a été criblée de billes de plomb.

Selon le syndicat de policiers SNPM-FO, les fonctionnaires ont, au moment des faits, demandé des renforts, sollicitant leurs collègues de la police nationale. Celle-ci ne s'est pas déplacée, arguant du fait qu'«il n'y avait pas de véhicule disponible», assure le syndicat dans un courrier transmis à l'AFP. Il va demander l'ouverture d'une
administrative, dénonçant le manque de collaboration entre les forces de l'ordre.

L’enquête sur les tirs a été confiée au commissariat de Corbeil-Essonnes qui va procéder à l’audition de quelques témoins dans les jours à venir.


http://www.leparisien.fr/essonne-91/corbeil-faute-de-vehicule-la-police-nationale-ne-peut-secourir-des-policiers-municipaux-17-11-2013-3323029.php

samedi 16 novembre 2013

Angoulême. Le médecin stagiaire prescrit 14 Lexomil par jour

Alors que ce sexagénaire charentais allait chez son médecin pour un petit coup de blues et une bronchite, le médecin stagiaire lui a fait une véritable ordonnance de cheval, révèle La Charente Libre.

Erreurs de frappe

Au menu : un sirop à prendre pendant trois mois et 14 comprimés de Lexomil, un anxiolytique, au coucher pendant deux mois. Rien que ça.
"La prescription, délivrée par un médecin stagiaire, a été éditée par un logiciel, avec plusieurs erreurs de frappe, le 1/4 de Lexomil devenant 14 pour la plus grave. Elle a pourtant été contresignée par le médecin titulaire", explique le quotidien qui a vu débarquer le sexagénaire à la rédaction avec sa prescription suicidaire.

Une boîte suffira

Le pharmacien angoumoisin, qui connaît bien le patient ne lui a délivré qu'une boîte mais sans autre recommandation.
Christian, le sexagénaire a fini par retourner chez son pharmacien pour se faire corriger l'ordonnance.
Jean-Marc Glémot, le président régional du conseil de l'Ordre des pharmaciens, s'étonne tout de même sur le site internet de La Charente Libre que son confrère "n'ai pas appelé le médecin immédiatement."
Ou le vétérinaire...

http://www.ouest-france.fr/angouleme-le-medecin-stagiaire-prescrit-14-lexomil-par-jour-1714491

vendredi 15 novembre 2013

La détresse de Pierre Tchernia : «Je suis infirme et je suis seul»

Retiré des médias, l’inoubliable Pierre Tchernia vit aujourd’hui dans une maison médicalisée de l’ouest parisien. Mais l’homme de télé, âgé de 85 ans, a confié sa solitude à un journaliste d’Ici Paris avec lequel il a tissé ces derniers temps une forte relation.
« Je suis une star poursuivie par mes amis et mes fans. Des fans qui comptent beaucoup de femmes : Lucienne, Monique, Raymonde, Marguerite, elles font toutes la queue leu leu devant ma porte et elles m’assaillent… Mais non, je plaisante : je suis tout seul », explique un Pierre Tchernia abandonné de tous et seulement visité par son fils.
Souffrant de problèmes de hanche, le vieil homme ne se déplace plus désormais qu’en fauteuil roulant : « Oui, il faut bien le dire : je suis infirme ».
Si Pierre Tchernia envisage de passer Noël chez son fils, il sera certainement seul pour le Réveillon du Nouvel An. « Mais ne vous en faites pas pour moi », prévient celui que l’on surnommait « Magic Tchernia ».

http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/14/1752638-detresse-pierre-tchernia-suis-infirme-suis-seul.html

jeudi 14 novembre 2013

Albi. Sa caisse de retraite le croyait mort et ne lui versait plus de pension depuis 10 mois

Depuis 10 mois, un Albigeois rentré du Liban ne perçoit plus sa pension de retraite. La CNAV de Paris le fait tourner en bourrique jusqu’à lui réclamer un certificat de décès.
«C’est un truc abracadabrantesque ! On m’a laissé presque sans sous toute l’année», s’exclame Henri Khouri. Depuis 9 mois, cet ancien cadre, âgé aujourd’hui de 74 ans, ne perçoit plus sa retraite, un versement mensuel de 1 120 euros. «Comme j’ai fait toute ma carrière à l’étranger, je dépends de la CNAV de Paris. Au début de l’année, j’ai quitté le Liban pour rentrer en France et m’installer à Albi. C’est ce changement d’adresse qui est à l’origine de tous mes malheurs. C’est en juin qu’on m’a signalé que ma retraite n’était plus versée sur mon compte», raconte l’infortuné retraité, installé dans le quartier de Veyrières.
Et de montrer la somme de recommandés et autres Chronopost envoyés à la Caisse nationale d’Assurance vieillesse (lire ci-contre). Mais le pompon, Henri Khouri l’a décroché si l’on peut dire le 10 octobre, quand il a reçu un courrier de la CNAV adressé à «Monsieur l’héritier de M. Henri Khouri». Il s’agissait d’une demande de certificat de décès, la Caisse de retraite considérant le néo-Albigeois «présumé décédé».

L'aide de Julien Courbet

Désespéré, Henri Khouri, sur le conseil d’une amie, fait alors appel à Julien Courbet. Le journaliste de RTL a évoqué ce cas ubuesque jeudi dans son émission «ça peut vous arriver». Grâce à la médiation du célèbre animateur, les choses semblent avoir bougé et Henri Khouri «commence un peu à y croire». Il guette chaque jour son compte, dans l’attente d’un virement de quelque 10 000 euros.
Reste une question qui lui taraude l’esprit : «Que s’est-il passé pour que je ne perçoive plus ma retraite suite à un simple changement d’adresse ? Quelqu’un l’a-t-il touchée à ma place ? Il a bien dû y avoir un problème quelque part.» C’est évident. Mais comme il est impossible d’avoir un interlocuteur en direct, Henri Khouri n’attend pas d’excuses de la CNAV. Juste qu’elle régularise une situation qui n’a que trop duré.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/14/1752604-albi-caisse-retraite-croyait-mort-versait-plus-pension-depuis-10.html

mercredi 13 novembre 2013

Charles Aznavour a tenté de corrompre des politiques pour régler ses problèmes fiscaux

Mais ça n’a pas fonctionné…

«Les avocats m'ont coûté cher, mais il y a eu pire: les gens de la politique.» Charles Aznavour a raconté mardi sur France Info qu’il avait versé de l’argent à des hommes politiques, gauche et droite confondues, pour régler ses problèmes fiscaux.
«Ils pouvaient paraît-il, arranger mon coup et moi, j'avançais un peu d'argent en liquide pour les votes qu'ils devaient avoir, notamment pour les affiches.»

Un non-lieu sans pots de vins

Charles Aznavour n’a donné aucun nom, ni préciser les dates auxquelles ses différents versements en argent liquide avaient eu lieu. Le chanteur se demande ainsi si l’intermédiaire qui prétendait pouvoir contacter les politiques et qui se chargeait «d’amener l’argent  n’était pas tous ces gens-là, lui-même.»
Charles Aznavour affirme avoir bénéficié d’un non-lieu après de nombreux démêlés fiscaux. Mais ne reviendra pas vivre en France.

La faute aux médias

Résidant en Suisse, le chanteur de 89 ans estime avoir été «poussé à quitter la France» à cause «d'ennuis avec l'administration et les médias».
Charles Aznavour a expliqué qu'il payait toujours des impôts en France et a révélé le montant de ses impôts en 2012: 1,3 million d'euros. «Etant donné que ma langue, c'est mon pays, je suis toujours en France.»
http://www.20minutes.fr/people/1249085-20131113-charles-aznavour-tente-corrompre-politiques-regler-problemes-fiscaux

mardi 12 novembre 2013

Libération révèle avoir payé 50 euros pour interviewer Leonarda

Le quotidien a réalisé le portrait de la collégienne ce mardi. Et révèle dans ces pages, qu'il a "cédé tout en négociant serré."
Le quotidien Libération a révélé mardi  avoir versé 50 euros pour pouvoir interviewer Leonarda Dibrani, la collégienne  rom expulsée avec sa famille vers le Kosovo le 19 octobre dernier.
Dans un portrait publié en dernière page, le journaliste de Libé raconte  comment le père de la jeune fille, Resat, lui a demandé de "donner un truc"  pour l'interview, appuyé par Leonarda qui explique "Tu comprends, on n'a plus  de thunes".   "D'ordinaire jamais Libération ne paie, mais là, allez savoir pourquoi, on  cède tout en négociant serré. Affaire conclue à 50 euros au lieu des 200  réclamés", écrit Michel Henry, l'auteur de l'article. Les Dibrani, "amers et  déçus, cherchent en vertu de cette stratégie de la débrouille qui gouverne  leurs vies, à tirer bénéfice de l'appétit des médias", commente le journaliste.
Nabilla demanderait 10.000 euros
Certaines stars demandent de l'argent pour des interviews, mais ces cas  sont rarement reconnus par les médias qui l'acceptent. Dernier exemple en date,  la starlette Nabilla qui demande 10.000 euros pour une interview, assumant de profiter de sa célébrité, ont révélé plusieurs journaux en septembre dernier, comme Le Progrès ou le quotidien belge Le Soir, qui ajoutaient avoir refusé ces  conditions.

http://lci.tf1.fr/france/societe/liberation-revele-avoir-paye-50-euros-pour-interviewer-leonarda-8309299.html

lundi 11 novembre 2013

Béziers : cent enfants privés d'école, par manque de place

Selon un inspecteur de l'Éducation nationale, cent enfants n'iraient pas à l'école faute de place dans les établissements de la ville. Environ 230 enfants supplémentaire ont été accueillis cette année. Ce qui a pour conséquence de surcharger les classes.
Voilà des chiffres qui contrediront les langues diagnostiquant un Béziers mourant : en septembre, les 42 écoles de la ville ont accueilli 230 enfants supplémentaires au regard de la rentrée 2012. Une arrivée massive qui déclenche des effets pervers : la saturation des classes.
Il y aurait ainsi cent élèves de primaires non-scolarisés sur la ville faute de place d’après l’Éducation nationale.
On reçoit de plus en plus de familles sur le département et une grande partie s’installe à Béziers. Ce solde très positif prive 80 enfants de places rien qu’en maternelle", détaille Guy Vermée, inspecteur de l’Éducation nationale.
L'inspecteur pense qu'il faut construire une école en centre-ville
Il faut dire que la priorité est accordée aux enfants des classes élémentaires, pour qui la scolarisation est obligatoire, et ensuite sont étudiés les dossiers des plus jeunes.
"Le remède idéal serait une nouvelle école en centre-ville, mais cela ne semble vraiment pas d’actualité", poursuit l’inspecteur. "Il faudrait aussi que les écoles de la Devèze perdent leur image négative car les parents refusent souvent d’y inscrire leur enfant, pourtant l’enseignement y est de toute aussi bonne qualité qu’ailleurs."
30 % des élèves non-scolarisés pourraient aller à la Devèze
D’après l’Éducation nationale, 30 % des élèves non-scolarisés pourraient trouver place dans les établissements de ce quartier.
De son côté, la mairie prône un discours moins alarmiste : "Nous avons 6 350 élèves scolarisés et une petite quarantaine n’a, pour l’heure, pas de place. Une situation qui s’explique surtout par les arrivées en cours d’année. Ce lundi, par exemple, nous avons enregistré 25 nouvelles inscriptions", confie Catherine Vernette, directrice des Affaires scolaires de la Ville.
La maire assure collaborer avec l'Éducation nationale
"On travaille donc en collaboration avec l’Éducation nationale pour trouver des places le plus rapidement possible", poursuit la représentante de la municipalité.
Un travail en commun obligatoire puisque la Ville gère les locaux quand l’État s’occupe du personnel.
"Nous travaillons dans la dentelle, au cas par cas", explique Guy Vermée. "En fonction des adresses des parents, nous essayons de trouver l’établissement le plus proche et qui est en mesure d’accueillir l’enfant. Mais nous essuyons aussi des refus de la part des parents."
Une école ouvrira en 2014 à Montflourès
Si la solution idéale de la création d’un établissement en centre-ville n’est pas à l’ordre du jour, "une nouvelle école ouvrira ses portes à la rentrée 2014 à Montflourès et on travaille sur l’aménagement de locaux en cœur de ville", ajoute Catherine Vernette.
Un sujet qui devrait refaire parler de lui au cœur de la campagne municipale.

http://www.midilibre.fr/2013/11/10/tous-les-nouveaux-enfants-ne-peuvent-etre-scolarises,781329.php

dimanche 10 novembre 2013

Limoux : ils lui râpent le doigt pour lui arracher sa bague

Jeudi matin, à Limoux, une dame âgée a été violemment agressée par deux individus encagoulés. Parvenus à pénétrer à son domicile, ils lui ont dérobé plusieurs objets de valeur. 
Jeudi matin, dans une rue du centre-ville, à Limoux, deux personnes cagoulées ont agressé une dame âgée alors qu'elle venait d'ouvrir la porte de son domicile. Ont-ils frappé à la porte d'entrée, ou est-ce que la victime s'apprêtait à sortir pour aller faire ses courses ? L'enquête menée par la gendarmerie déterminera ultérieurement, et plus en détail, la chronologie des faits.
Elle ouvre la porte sans se méfier aux deux malfrats
Selon le témoignage de la dame, elle aurait ouvert la porte sans se méfier. C'est alors que les deux malfrats se seraient jetés sur elle, lui volant sa montre et son collier. Puis, ils se seraient introduits dans la maison afin d'inspecter les pièces dans le but de dérober d'autres objets de valeurs, notamment des bijoux. Toujours selon la victime, ses agresseurs lui auraient râpé le doigt dans le but de s'emparer de sa bague. Et ils se seraient enfuis peu après.
Fortement choquée par la violence de l'attaque, tant aux niveaux psychologique que physique, la dame, trop effondrée, n'aurait pas donné l'alerte immédiatement, n'étant pas en mesure de réaliser l'ampleur de ce qu'elle venait de subir. Toutefois, dès que l'agression fut connue des services de secours, elle a été transportée à l'hôpital de Carcassonne afin de bénéficier des soins médicaux appropriés.
Les agresseurs recherchés
La brigade de recherche de la compagnie de Limoux, et les techniciens d'identification criminelle (TIC), rattachés à la Cellules d'Investigations Criminelles (CIC), qui dépend de la Brigade départementales de recherches et d'investigations judiciaires, sont chargés de l'enquête. Plusieurs détails de cette terrible agression restent encore à déterminer avec précision. Les deux individus sont activement recherchés et tous les moyens sont mis en œuvre pour les retrouver.
Dès qu'elle a été connue, la nouvelle de cette agression a jeté un vif émoi au sein de la population limouxine.
http://www.midilibre.fr/2013/11/10/limoux-ils-lui-rapent-le-doigt-pour-lui-arracher-sa-bague,781140.php

samedi 9 novembre 2013

Comment le TGV a-t-il pu louper l'arrêt en gare des Arcs ?

Une erreur humaine pourrait expliquer pourquoi un TGV a ignoré la gare des Arcs jeudi. La sécurité des passagers n'a jamais été menacée selon la SNCF.
Comment expliquer le bug de jeudi soir ? Comment le Nice-Paris a-t-il pu traverser la gare des Arcs/Draguignan sans s'arrêter alors qu'il y était attendu à 21 h 15?
Les circonstances exactes de ce loupé n'étaient toujours pas connues hier, le débriefing, prochainement à Paris, du conducteur du TGV devrait permettre à la SNCF d'en savoir plus.
Deux hypothèses sont d'ores et déjà retenues : l'erreur humaine ou la défaillance au niveau de la feuille de route dont disposait le conducteur (originaire de la région parisienne). « Mais en aucun cas, la sécurité des passagers a été mise en cause, le conducteur n'a pas " grillé " un feu rouge, tous les signaux étaient verts », souligne la direction régionale de la SNCF. « Dans les " grosses " gares où les trains sont susceptibles d'en croiser d'autres avec des changements de voies, il existe un système automatisé qui prend le contrôle sur la machine si le conducteur ne respecte pas un point de freinage. »
Pas de risque de collision
Au niveau des gares « intermédiaires » comme celle des Arcs, un tel dispositif n'existe pas : « Les trains vont tout droit sans risque de " rencontrer " un autre train. » Les arrêts se font donc manuellement, en fonction de la feuille de route attribuée au conducteur.
Un moment d'inattention peut donc être à l'origine de l'incident de jeudi. « Si le conducteur s'aperçoit au dernier moment qu'il devait s'arrêter, la consigne est qu'il ne doit pas arrêter le train brutalement, au risque de débarquer les passagers en pleine voie, il doit s'arrêter dans la gare suivante. » En l'occurrence, jeudi soir, celle de Saint-Raphaël/Valescure où un bus a été affrété pour ramener les personnes devant la « bonne » gare.
Ça n'arrive pas souvent mais « ça arrive », et « nous comprenons que les passagers soient mécontents ». Et la SNCF de conseiller aux 48 voyageurs débarqués à Saint-Raphaël de porter réclamation au service client. « Ils bénéficieront d'un geste

http://www.nicematin.com/derniere-minute/comment-le-tgv-a-t-il-pu-louper-larret-en-gare-des-arcs.1506035.html

vendredi 8 novembre 2013

Jean-Marc Ayrault : 21 gendarmes pour une maison vide

La résidence secondaire du Premier ministre, dans le Morbihan, est gardée 24h/24 par 21 gendarmes. Lors de ses rares séjours, un hélicoptère complète le dispositif. Logés dans un hôtel 3 étoiles, les militaires sont cependant assujettis au menu ouvrier. On ne plaisante pas en temps de crise.
Trouver la résidence secondaire de Jean-Marc Ayrault n’est pas compliqué : l’adresse est dans l’annuaire ! Le Premier ministre ayant des racines morbihannaises, c’est à Sarzeau, dans la presqu’île de Rhuys, qu’il a choisi de faire bâtir une résidence secondaire en 2000. Dans ce village bucolique tout en granit, à l’entrée encadrée par deux anciens moulins à vent, la maison de vacances de l’ancien maire de Nantes est située au fond d’une impasse.
L’électeur sourcilleux n’y trouvera rien à redire : l’ensemble est de taille raisonnable, petit jardin, crépi blanc, belle vue sur une vallée. En revanche, il est impossible d’en approcher : deux voitures de la Gendarmerie barrent l’entrée de la rue. Il faut dire que la résidence a déjà été l’objet de manifestations. Des opposants à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes voulaient pique-niquer sur sa pelouse, et des militants bretons s’étaient enchaînés à un bloc de béton au milieu de la route.

Entre belote et restaurant

À l’intérieur des véhicules, les militaires bullent entre belote et rondes de routine. Les voisins ont compté : “Il y en a vingt et un en tout ! Ils se relaient par groupe de trois toutes les trois heures. Les autres patientent dans un hôtel-restaurant du Tour-du-Parc, une commune voisine.” Les habitants alentour parlent facilement de l’illustre voisin. “Il est sympathique. Par contre, depuis qu’il est Premier ministre, on ne le voit plus que quelques jours par an. Les gendarmes, eux, sont là sept jours sur sept et vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Ça doit nous coûter de l’argent, tout ça”, indique l’un d’entre eux. Et quand l’ancien maire de Nantes est de retour, toute la presqu’île est au courant : “Un hélicoptère est là en permanence. Soit il tourne au-dessus, soit il attend avec pilote et copilote dans le champ en bas de la maison. Ça va encore : à son arrivée à Matignon, l’hélicoptère tournait pratiquement toute la journée au-dessus de la presqu’île.”

3 étoiles mais menu du jour

À La Croix du Sud, l’hôtel-restaurant trois étoiles où les gendarmes se reposent, le cadre est confortable. Les fonctionnaires sont régalés aux frais de la République mais sans excès : “Ils sont logés dans une partie de l’hôtel réservée aux séminaires et prennent le menu du jour”, précise le personnel. Lors des relèves, ce ne sont pas moins de 42 gendarmes, soit deux équipes, qui sont à table. En ces temps de disette, une telle débauche de moyens pour une maison pratiquement vide tout au long de l’année peut surprendre. Aborder le sujet avec les commerçants des environs entraîne bien souvent des remarques sur l’“argent public jeté par les fenêtres”. “Tout est légal et habituel”, assure-t-on du côté de la Gendarmerie. Avant d’ajouter : “Vous savez, du temps de Fillon et de ses prédécesseurs, c’était la même chose…”

http://www.lyoncapitale.fr/Journal/France-monde/Politique/France/Jean-Marc-Ayrault-21-gendarmes-pour-une-maison-vide

jeudi 7 novembre 2013

Trop gros pour prendre l'avion: une famille bloquée à Chicago

Paris : un resto huppé soupçonné de placer ses clients moches au fond

Le très chic restaurant Georges du Centre Pompidou à Paris  aurait donné comme consigne à son personnel d'installer les clients beaux devant, les moches derrière.
D'après le point.fr, le restaurant Georges du Centre Pompidou ferait dans la "ségrégation faciale". Suite à un témoignage recueilli au Canard enchaîné, une ancienne hôtesse de l'établissement aurait balancé que la direction de l'établissement accorderait une importance particulière à la beauté de ses clients. Au point qu'elle exigerait de son personnel qu'il place les physiques agréables "en vitrine" et les moches au fond, pour une question "d'image". Le restaurant, délimité par des baies vitrées au sixième étage du musée, est offert à la vue des visiteurs qui passent.
Le patron en personne, Gilbert Costes, ne se priverait pas de rappeler à son personnel ces étranges consignes.... "Il nous serine les principes de la maison, dont il est très fier, vu qu'il les a inventés", rapporte la jeune femme.
Une exception
Le restaurant fait une exception, lorsque le client est une célébrité. L'impasse est faite en cas de physique disgracieux.  L'hôte peut s'installer devant les vitres, et contempler le Sacré-Choeur ou la tour Eiffel. "C'est une critique récurrente qui ne reflète pas la politique de chez Costes et cela ne sert à rien de monter cette affaire en épingle", a commenté au Parisien le service communication du groupe Costes, sans démentir, donc, les affirmations du Canard.  
http://www.midilibre.fr/2013/11/06/paris-un-resto-huppe-soupconne-de-placer-ses-clients-moches-au-fond,779768.php

mercredi 6 novembre 2013

École des Ponts-Jumeaux : deux enfants refusés en classe

Où vont aller Lilou (3 ans) et Yanis (4 ans) en classe de maternelle ? Leur maman, Ludivine Bentajou, fraîchement arrivée dans la Ville rose, aimerait bien le savoir. Elle pensait que l’admission était réglée en approchant, lundi matin, des portes de l’école maternelle des Ponts-Jumeaux accompagnée de ses deux bambins. Raté pour cette fois. Impossible d’accueillir ses enfants. La raison : les classes déjà surchargées de l’école. La maman cherche alors à comprendre. «La mairie m’a dit de contacter l’académie, l’académie m’a dit de rappeler la mairie afin que cette dernière appelle l’académie. Bref, c’est du yo-yo. On en a marre. Mes enfants ont besoin d’aller à l’école», déplore-t-elle. Hier, ils sont donc restés chez eux, près d’un mois après la demande initiale d’inscription. «On va dialoguer avec cette famille. Une solution alternative va être trouvée. Il y a de 32 élèves par classe dans cette école alors que dans écoles voisines, on peut être à 25», expliquait, hier, Nathalie Mery, adjointe au directeur académique de Haute-Garonne, chargée du premier degré, qui parle d’une «mise en attente» plutôt que d’un refus. Car si la mairie et l’académie travaillent ensemble, force est de constater que, durant les vacances, le dialogue a eu du mal à passer sur ce dossier précis. La mairie, chargée de l’inscription, ne disposait que d’informations sur l’effectif global de l’école. L’académie, en charge de l’admission, n’a pu, dès lors, que constater, à la rentrée, que celle de ces deux enfants est impossible. Une solution devrait être trouvée aujourd’hui. «Ce type de situation peut arriver mais c’est rare. Je comprends que cette famille soit très déçue, mais l’essentiel est d’être dans une classe où les effectifs permettent d’avoir un enseignement de qualité», réagissait Gisele Verniol, l’adjointe au maire en charge de l’éducation.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/06/1747089-ecole-des-ponts-jumeaux-deux-enfants-refuses-en-classe.html

mardi 5 novembre 2013

Marseille : 4 ans et privé de cantine

Les parents du petit Séfir, 4 ans, ont oublié d'inscrire et de payer la cantine pour le mois de novembre. Le bambin s'est donc vu interdire l'accès du réfectoire, au grand damne de ses parents qui ont décidé de porter plainte, rapporte La Provence. Ces derniers reconnaissent "un oubli regrettable, qui n’était jamais arrivé jusque-là" et se disent "scandalisés".
La directrice comprend leur position mais rejette la faute sur les services de la ville qui ne fournissent pas en début de chaque mois les enfants inscrits à la cantine. Du côté de la mairie, on dénonce une réaction "excessive" et on pointe du doigt la cantinière. Les syndicats eux défendent cette dernière et accusent l'enseignante d'un manque de professionnalisme. Mais tous les avis convergent, les parents auraient du prévenir le matin l'établissement pour éviter le problème.
 

lundi 4 novembre 2013

Google scandalisé par la NSA

Le président du géant de l'internet Google, Eric Schmidt, a qualifié de "scandaleuse" l'interception par le gouvernement américain de données de centaines de millions d'utilisateurs de moteurs de recherche, révélée par la presse ces derniers jours, a-t-il indiqué dans un entretien aujourd'hui.

Google s'est plaint de ces méthodes auprès de
la NSA, l'agence chargée d'intercepter les communications, du président américain Barack Obama et de membres du Congrés, a ajouté Eric Schmidt dans une interview au Wall Street Journal. "Il est vraiment scandaleux que l'Agence de sécurité nationale aille regarder dans les centres de données de Google, si ces révélations sont vraies. Les actes que l'organisation était prête à commettre en dépit du bon sens, pour mener sa mission, et violer potentiellement la vie privée des gens, ça n'est pas ok", a déclaré le patron de Google.

"La NSA aurait collecté les données téléphoniques de 320 millions de personnes, dans le but d'identifier à peu près 300 personnes qui présenteraient un risque. C'est tout simplement une mauvaise politique publique...et peut-être illégale", ajoute-t-il.

Ces interceptions auraient lieu en dehors des Etats-Unis, grâce à un fournisseur d'accès télécoms dont le nom n'est pas révélé. Agir en dehors des Etats-Unis permettrait à la NSA d'avoir plus de latitude que dans le pays, où des décisions de justice seraient nécessaires pour de telles actions.

Six grands groupes américains de la technologie (Google, Apple, Microsoft, Facebook, Yahoo! et AOL) ont pressé le Congrès de contrôler davantage la NSA, en exigeant plus de transparence sur la surveillance et plus de protection de la vie privée


http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/11/04/97002-20131104FILWWW00205-google-scandalise-par-la-nsa.php

dimanche 3 novembre 2013

Hausse d'impôts pour 6 Français sur 10

Plus de six Français sur dix ont constaté une hausse de leurs impôts locaux et de leur impôt sur le revenu en l'espace d'un an, révèle un sondage Ifop dans Sud Ouest Dimanche.

Selon l'étude, 68% des Français ont constaté une hausse de leurs impôts locaux et 61% de leur impôt sur le revenu. Dans ces deux groupes, 17% et 24% des personnes interrogées ressentent respectivement ces hausses comme "très importantes". A l'inverse, un quart des sondés constatent une stabilité de ces deux prélèvements. "Ces perceptions ne sont toutefois pas homogènes", relève le sondage.

Les seniors se montrent les plus prompts à indiquer que leurs impôts locaux ont augmenté : 73% des personnes âgées de 50 ans et plus, contre 49% pour les jeunes de moins de 25 ans, sachant que 29% d'entre eux ne payent pas cet impôt, rappelle l'Ifop. Les catégories socio-professionnelles supérieures sont également plus nombreuses à ressentir la hausse de leur prélèvements locaux. Ils sont 75% contre 69% chez les professions intermédiaires et 67% pour les catégories socio-professionnelles modestes.

En revanche, les habitants de l'agglomération parisienne se distinguent du reste de la France en constatant dans des "proportions moindres" un hausse de leurs impôts locaux : 60% contre 69% pour les Français habitant en province. Pour l'impôt sur le revenu, l'augmentation est particulièrement ressentie chez les plus âgés et chez les sympathisants UMP (71% contre 56% pour ceux de gauche), constate l'étude.

Parallèlement, la pression fiscale est davantage ressentie lorsque le revenu du ménage est élevé. Dans les foyers gagnant moins de 2.000 euros par mois, environ une personne sur deux a perçu une hausse de l'impôt sur le revenu. Elles sont deux sur trois dans les foyers dont le revenu excède 3.000 euros par mois.
Le sondage révèle également que 76% des Français indiquent avoir perçu une augmentation de leur facture de gaz et d'électricité sur un an, dont 22% estiment que cette hausse a été "très importante".

Le sondage a été réalisé du 29 au 31 octobre 2013 auprès d'un échantillon représentatif de 1.004 personnes de 18 ans et plus, par questionnaire auto-administré en ligne


http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/11/03/97002-20131103FILWWW00057-hausse-d-impots-pour-6-francais-sur-10.php

samedi 2 novembre 2013

La maison de retraite avait tenté de subtiliser la fortune d'un pensionnaire

Les pensionnaires fortunés qui finissent seuls leur vie dans une maison de retraite font parfois l’objet des attentions fort peu désintéressées du personnel censé veiller sur eux. Les époux Bengoechea, d’anciens commerçants de Mérignac, aujourd’hui retirés à Urrugne, au Pays basque, sont bien placés pour en parler. Seize ans auront été nécessaires pour que la justice déboute les propriétaires d’un établissement des Alpes-Maritimes qui revendiquait l’héritage que leur avait laissé leur ami, Edmond Duprat, un ancien quincaillier bordelais.
À l’issue d’un interminable marathon juridique, la cour d’appel de Montpellier a validé le legs de 110 000 euros dont ils avaient bénéficié en mai 1997. Trois semaines avant son décès, survenu au mois d’octobre de la même année, Edmond Duprat, alors âgé de 88 ans, s’était pourtant ravisé. Il avait désigné comme légataire universel la maison de retraite où il résidait depuis peu. « Il était à l’évidence sous influence », observe Me Lionel Marconi, l’avocat des époux Bengoechea.

En 1976, alors qu’il était encore en activité, Edmond Duprat avait cédé au couple un petit local à Mérignac. « J’y avais installé mon cabinet d’assurances. Nous sommes rapidement devenus amis, raconte Jacques Bengoechea. Edmond et sa femme habitaient en face de chez nous. Ils disaient souvent que nous étions les enfants qu’ils n’avaient pas eus. Ensuite, ils sont partis vivre à Nice, mais nous ne nous sommes jamais perdus de vue. En 1991, nous étions les seuls à l’accompagner à l’enterrement de son épouse. » En mai 1997, sentant sa fin proche, Edmond Duprat rédige un testament en faveur des époux Bengoechea. Le couple est institué légataire universel, à charge pour lui de respecter ses dernières volontés. L’octogénaire transforme alors ses titres en bons anonymes qu’il remet à ses amis. Mais, le 8 octobre, il change brutalement d’avis. Il donne son appartement niçois en viager à la gouvernante de la maison de retraite et abandonne ses avoirs à la société gestionnaire de l’établissement !
Désorientés, les époux Bengoechea s’apprêtent malgré tout à restituer les bons. Mais, sur les conseils de leur banquier, ils souhaitent obtenir d’Edmond Duprat une attestation, de façon à éviter tout ennui avec le fisc. Le vieillard décède sur ces entrefaites. Révoltés à l’idée que les dirigeants de la maison de retraite se partagent les biens de leur ami, les époux Bengoechea refusent alors de rendre les titres. Sans se douter qu’ils s’embarquent pour seize ans de galère judiciaire rythmés par le ballet des lettres recommandées. Assignation, garde à vue, comparution en correctionnelle… Rien ne leur sera épargné. Ils devront même hypothéquer leur maison pour régler les 120 000 euros de dommages-intérêts qu’ils seront condamnés à verser en 2009 à la maison de retraite.
« C’est la première fois qu’on avait affaire à la justice. Dans la vie, on dit qu’il faut tout essayer », ironise Jacques Bengoechea. Après l’intervention de la Cour de cassation, la cour d’appel de Montpellier a fini par remettre le droit à l’endroit. Le Code civil interdit aux médecins, officiers de santé et pharmaciens de recevoir les donations de personnes qu’ils ont soignées. Mais, au regard de l’arrêt qui vient d’être rendu, les dons effectués par l’interposition d’une personne morale tombent aussi sous le coup de la loi.
La maison de retraite bénéficiaire du legs appartenait au médecin qui suivait Edmond Duprat et à son épouse, infirmière au sein de la structure. « Il était anormal qu’on puisse biaiser de la sorte. Cette décision représente une première juridique, insiste Me Lionel Marconi, l’avocat des époux Bengoechea. Cela évitera à l’avenir que des personnes âgées se fassent éponger de la sorte. » En revanche, le couple ne récupérera pas le petit appartement de leur ami, soufflé par la gouvernante de la maison de retraite. Il est désormais trop tard pour intenter une action en justice.

http://www.sudouest.fr/2013/11/02/un-vieux-tres-interessant-1217482-4441.php

vendredi 1 novembre 2013

Pays basque : le millionnaire emploie un vigile pour expulser son ex-employée

Voici ce que l’on appelle se faire justice soi-même. Un risque pris par le millionnaire Jean-Claude Lantelme, dans le feuilleton qui l’oppose à Joëlle Godallier, son ex-employée de maison à Arcangues.Tandis que cette dernière avait porté plainte contre son ancien patron pour dénoncer de nombreux manquements aux droit du travail, un nouveau chef d’accusation risque de peser sur le septuagénaire marchand d’art.
Après s’être absentée une semaine de son domicile, Joëlle Gadailler, qui occupe depuis 2007 un logement de fonction, attenant au domicile de Jean-Claude Lantelme, a découvert, dimanche dernier, l’œuvre explicite de son propriétaire.

« J’ai trouvé un cadenas sur le portail, un mètre cube de verre cassé devant ma porte et un volet arraché, certainement pour vérifier si je n’étais pas à l’intérieur. Quand j’ai pénétré mon domicile, j’ai pu constater que l’eau et l’électricité avaient été coupées », raconte celle qui fait l’objet d’une expulsion effective depuis le 28 octobre. « Avec la loi hivernale qui commence, il n’a pas le droit de m’expulser, alors il se fait justice lui-même », constate-t-elle.
Depuis dimanche, un agent de sécurité fait le guet en permanence devant la maison, pour empêcher à son occupante d’y accéder. Ce énième rebondissement rend encore un peu plus complexe une affaire dans laquelle une employée accuse son patron de l’avoir licenciée alors qu’elle était sous le coup d’un arrêt maladie, suite à un accident du travail survenu en décembre 2012. Elle accuse également Jean-Claude Lantelme de coups et blessures, au moment où il aurait tenté de l’expulser de son logement de fonction, après son licenciement.
« Il paie des gens à Arcangues, il emploie de gros bras pour m’intimider, c’est du harcèlement », estime Joëlle Godallier. L’ex-domestique, désormais sans emploi, fait l’objet d’une procédure de relogement qui n’a pas encore abouti.
Une mesure d’expulsion à son encontre et une démarche devant le conseil des Prud’Hommes sont toujours en cours. Mais les jugements sont constamment repoussés par l’une ou l’autre des parties, en fonction des accusations.
Reste à savoir, combien de temps l’agent de sécurité recruté par le millionnaire continuera d’empêcher Joëlle Godallier d’accéder à ses biens, dans le domicile qu’elle occupe.

http://www.sudouest.fr/2013/11/01/le-millionnaire-tente-d-intimider-l-ex-employee-1216833-3958.php