lundi 30 novembre 2015

Loire-Atlantique : oublié sur une aire de repos, l'enfant de 6 ans fait du stop

L'histoire qui aurait pu très mal tourner s'est heureusement bien terminée. Une mère de famille s'est arrêtée samedi sur une aire de repos, au niveau d'Ancenis (Loire-Atlantique), sur l'A11, pour passer aux toilettes.
De retour dans son véhicule, la conductrice est repartie sans s'assurer que son enfant était toujours installé à l'arrière du véhicule. Or son fils de 6 ans était sorti à son insu de l'automobile et l'avait suivie aux toilettes.
Quand il a rejoint le véhicule familial, l'enfant a découvert que sa mère était partie sans lui, direction Angers.
Sans paniquer, l'enfant s'est alors mis à faire du stop pour rentrer chez lui. Des automobilistes, interpellés par le jeune âge du garçon, ont averti la gendarmerie d'Ancenis. Les autorités l'ont pris en charge et sont parvenues à joindre la maman étourdie. Elle a pu le récupérer sain et sauf.
Cette histoire n'est pas sans rappeler un autre cas d'enfant oublié par ses parents sur une aire de repos.
Le dimanche 9 août dernier, une fillette de 3 ans a ainsi été retrouvée seule sur une halte de l'autoroute A7 près de Loriol dans la Drôme. Les parents ont mutuellement cru que l'autre avait installé leur enfant avant de repartir. C'est seulement après avoir parcouru 150 kilomètres et dépassé Aix-en-Provence dans les Bouches-du-Rhône, que le père a téléphoné à la gendarmerie.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/11/30/2227876-loire-atlantique-oublie-aire-repos-enfant-6-ans-fait-stop.html

dimanche 29 novembre 2015

Des graffitis en arabe découverts sur des avions à Roissy et Lyon

Pour EsyJet, ces inscriptions ne sont pas « considérées comme un problème de sécurité tant par nous que par les autorités ». Il n’empêche que le phénomène peut troubler, quelques jours après les attentats du 13 novembre : des graffitis en arabe ont été découverts sur quatre avions de la compagnie britannique ainsi qu’un avion de la compagnie espagnole Vueling dans des aéroports français, a-t-on appris ce samedi de source policière.
>> A lire aussi : Evacué après des menaces, un avion à destination de Paris a finalement pu quitter Amsterdam
Trois cas ont été constatés à Lyon-Saint-Exupéry (Rhône), et deux cas à Roissy-Charles-de-Gaulle (Val-d’Oise), selon cette source. A Roissy, le 24 novembre, l’inscription « Allahou Akbar » (« Allah est grand ») a été trouvée sur la trappe à carburant d’un appareil Easyjet, arrivé la veille de Budapest, a affirmé une source aéroportuaire. Elle a été effacée avant que les passagers embarquent. Une autre inscription en arabe a été constatée le 22 novembre sur la trappe d’accès à la soute à bagages d’un autre appareil d’EasyJet qui venait d’assurer la liaison Marrakech-Lyon, selon la source policière.
La société espagnole Vueling a également été victime de ce type de dégradations : le 19 novembre, deux inscriptions en arabe ont été découvertes sur un appareil à Lyon, entraînant le débarquement des 157 passagers le temps de s’assurer de la sûreté de l’appareil, selon la source policière.
EasyJet, qui dessert 17 aéroports sur le territoire français, a reconnu qu’un « petit nombre » de graffitis en arabe avait été constaté en France sur des avions de la compagnie « dans les deux dernières semaines ». Elle n’a pas précisé la signification de ces inscriptions, qui ne sont selon elle pas toutes en arabe, ni les aéroports concernés. « Ce n’est rien de plus que des graffitis », affirme la compagnie britannique dans un communiqué.

« Cela fait plusieurs mois que de temps en temps ça arrive »

Selon une source proche du dossier, ces graffitis ne sont « pas un phénomène lié aux attentats » du 13 novembre qui ont ensanglanté Paris et Saint-Denis. « Cela fait plusieurs mois que de temps en temps ça arrive, y compris sur d’autres compagnies », a-t-elle indiqué.
Ces dégradations posent toutefois la question de la sécurité des zones réservées dans les aéroports. Une des hypothèses privilégiées par les enquêteurs est toutefois que ces inscriptions aient été inscrites avant l’arrivée de ces avions sur les plateformes aéroportuaires françaises.
http://www.20minutes.fr/societe/1739743-20151128-graffitis-arabe-decouverts-roissy-lyon

samedi 28 novembre 2015

Qui a cambriolé le bistrot du curé à L'Ariane?

Qui a dépouillé le bistrot du curé ? Un barboteur sans cœur ? Des nazes de la cambriole, des larcineurs de misère ?
Mercredi matin, Hugo Mucini n'a pas eu besoin d'ouvrir la porte du troquet. La lourde de son bouclard l'était déjà, béante et défoncée. À l'intérieur, les tiroirs étaient par terre, les vêtements, les souvenirs, tout était éparpillé, en vrac sur le sol en damier.
À Hugo, "ça lui a fait un coup".Un sacré coup sur la caboche. Il a beau avoir la carrure gaillarde malgré ses « 70 piges », il a beau en avoir vu des vertes et des pas mûres, ça lui a coupé la chique cette histoire de cambriolage.
Il en a presque perdu son argot et c'est pas rien pour qui le connaît un peu. Il dit : "C'est comme un viol".
Ça s'est passé dans la nuit de mardi à mercredi. Hugo s'était absenté.
Le ou les larrons ont pénétré sans bruit dans son petit bar au milieu des barres de L'Ariane, à deux pas du commissariat. Ils ont fouillé, vidé les placards avant de se faire la malle. Ils ont piqué la télé d'Hugo, son ordi.
"C'est pas grand-chose, souffle le taulier, mais c'est le principe, c'est moche… ".
C'est moche parce qu'Hugo n'est pas riche. Tout le monde le sait dans le quartier. Les temps sont durs.
Et Hugo n'a que ce bistrot, ce petit lieu, cette maison lilliputienne dont il a fait un restaurant solidaire, cantine du père Bruzzone, curé du quartier, de l'association MIR et de tous ceux qui ont du cœur.
Il l'a construit de ses mains, ce bistrot, où ont défilé Grace Kelly, le prince Albert, l'évêque et l'archevêque, des rabbins, des dignitaires musulmans, des grands et des humbles.
Le zinc est en bas, la chambre d'Hugo à l'étage. C'est toute sa vie. Toute son histoire. C'est bien plus qu'un bar qu'on a pillé…

vendredi 27 novembre 2015

Le nom de Nasri cité dans l'affaire de la «sextape» ?

Selon Le Monde, le nom de Samir Nasri aurait été cité dans le dossier d’instruction de l’affaire de chantage à la «sextape». Le joueur de Manchester City, qui aurait eu connaissance du chantage exercé sur Mathieu Valbuena, a démenti auprès du quotidien. Mathieu Valbuena n'est visiblement pas surpris : «Mes relations ont toujours été difficiles avec Nasri. Maintenant, plus rien ne me surprend. Quand tu es dans une histoire de racket et que tu trouves ces noms-là, c’est presque comme si tu étais chez les fous», explique-t-il, toujours dans Le Monde.
http://www.lefigaro.fr/flash-sport/2015/11/27/97003-20151127FILSPO00040-le-nom-de-nasri-cite-dans-l-affaire-de-la-sextape.php

jeudi 26 novembre 2015

Marseille: un train de fret attaqué

Une dizaine d'individus ont tenté d'attaquer mardi un train de fret dans le 15ème arrondissement de Marseille, indique France Bleu.

Les suspects ont immobilisé le train de marchandises en plaçant un obstacle sur les voies. Ils sont ensuite montés dans les wagons qu'ils ont fracturé à l'aide de pieds de biche dont l'un a été retrouvé sur les lieux par la police. Finalement, les voleurs sont repartis les mains vides  car les marchandises, des sacs de sucres, de pâtes et des meubles étaient trop lourds à transporter.

Aucune conséquence sérieuse suite à cet incident, seuls deux trains reliant Marseille à Miramas ont du changer d'itinéraire. La police est toujours à la recherche des individus

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

mercredi 25 novembre 2015

Paris : menacée de mort par un enfant de 9 ans, une enseignante porte plainte

A Paris, une enseignante a déposé plainte contre un élève âgé de neuf ans. Ce dernier l'aurait menacée avec une paire de ciseaux

Une enseignante d'école primaire a porté plainte contre un élève de neuf ans, révèle Le Parisien. Sans raison apparente, il l'aurait menacée avec une paire de ciseaux. Les faits se sont produits dans une école du XVIIe arrondissement de la capitale.
Selon un proche du dossier, l'enfant - exclu temporairement -  serait "en rupture complète avec le système scolaire

mardi 24 novembre 2015

SOISSONS Le FN rebaptise la ville «Bamako-sur-Aisne»

hebergement d'image SCANDALE POLITIQUE !

« Alain Crémont, maire de Bamako-sur-Aisne, célébrant le "bien vivre ensemble" de "Soissons en couleurs"...on n'aurait pas dit mieux ! » Le Front national de Soissons a publié ce commentaire sur sa page facebook à la suite d’un tweet du maire, Alain Crémont, où il apparaît en photo au côté de femmes africaines en habits traditionnels lors de cette fête organisé le week-end dernier par la Confédération syndicale des familles. Ce dernier a réagi ce mardi matin, sur twitter dénonçant « Le vrai visage du FN, l’escroquerie de la dédiabolisation. » Joint par téléphone, Alain Crémont parle « d’incitation à la haine raciale ». L’illustration de « ce qu’ils pensent vraiment ».

Agressées à la sortie d'une boîte de nuit parce que d'origine maghrébine

Trois jeunes femmes ont été insultées et agressées samedi soir par plusieurs individus. «Ils nous ont dit : «Rentrez chez vous les Arabes» en chantant la Marseillaise.»
«Ça a commencé dans la boîte de nuit par des insultes du style: Rentre chez toi l'Arabe. Puis ça a continué dehors au fumoir. Les videurs nous ont mis dehors avec nos agresseurs et là, il y a eu les coups.» Gifles, coups de poing. «Ils chantaient la Marseillaise en faisant le salut nazi. On leur a dit qu'on était autant françaises qu'eux. Cela n'a pas suffi.»
Fouzia, 24 ans, et Ouarda, 30 ans, se sont fait agresser parce qu'elles sont d'origine maghrébine. «Nous sommes petites-filles de harkis. Nous avons un travail. Nous sortons parce que nous en avons la liberté, nous ne cherchons pas de problèmes. Les gens nous connaissent pour ça.» Avec elles, samedi soir, en boîte de nuit, Léa, 18 ans, qui a aussi pris des coups «parce qu'elle était avec nous tout simplement».
La rixe a été stoppée avec l'arrivée de deux voitures de policiers, ce qui a mis en fuite les agresseurs. Les jeunes filles se sont rendues à l'hôpital où cinq jours d'ITT ont été prescrits pour chacune d'elles. Hier matin, elles ont porté plainte au commissariat.
«Nous avons peur que ce ne soit qu'un début.» En cause, ce terrible amalgame avec les auteurs des attentats de Paris. C'est ce que craint le plus la communauté musulmane qui a fermement condamné les actes barbares du 13 novembre dernier. L'imam de la mosquée d'Agen assistait même au rassemblement pacifique et citoyen organisé samedi place Armand-Fallières et répétait qu'«aucun des textes sacrés de l'islam n'autorisait d'ôter la vie».
Fouzia et Ouarda, deux jeunes femmes belles et libres, comme peuvent l'être toutes les jeunes femmes françaises, ce que le monde nous envie, affirment : «Maintenant, nous n'avons plus envie de sortir de chez nous. Ce qu'il va se passer, c'est que nous irons travailler et de suite après, nous rentrerons».
Elles revendiquent leur appartenance à la France et à ses valeurs : «Il n'est même pas question d'intégration, nous sommes françaises depuis toujours.»
Peut-être plus encore que les coups qui leur ont été portés, que l'humiliation qu'elles ont subie, c'est l'indifférence générale des spectateurs lors de l'agression qui a choqué les jeunes femmes. Sur leurs réseaux sociaux, elles ont appelé à l'apaisement de chacun. «Nous ne voulons surtout pas nous venger. Cela ne ferait qu'empirer les choses».
Elles comptent envoyer une lettre au préfet, au maire, au procureur. Et espèrent que les auteurs de l'agression, une fois interpellés, seront condamnés pour les actes racistes et sexistes qu'ils ont commis.
En savoir plus sur http://www.ladepeche.fr/article/2015/11/24/2223146-agressees-sortie-boite-nuit-parce-origine-maghrebine.html#B0zeG9FxU2rcLbqW.99
 

En savoir plus sur http://www.ladepeche.fr/article/2015/11/24/2223146-agressees-sortie-boite-nuit-parce-origine-maghrebine.html#B0zeG9FxU2rcLbqW.99

lundi 23 novembre 2015

Coups de feu sur trois militaires en civil du 17e RGP

La soirée devait être festive. Elle s'est finie à l'hôpital pour l'un des trois militaires en civil légèrement blessé par de nombreux impacts de plomb sur les jambes, les fesses, et l'arrière de la tête. Ces trois hommes d'une vingtaine d'années et appartenant au 17e régiment de parachutiste basé à Montauban ont essuyé des coups de feu, dans la nuit de jeudi à vendredi, rue Belloc, quartier Soupetard, à Toulouse. Ils rejoignaient à pied leur camp de base à la caserne de Balma, où ils sont hébergés le temps de leur mission, lorsque l'attaque s'est produite. De nombreuses questions restent encore en suspens après ces coups de feu.
Une enquête est ouverte et confiée aux policiers de la sûreté départementale. Les raisons pour lesquelles ce solide trio a été violemment pris à partie restent à préciser. Leur qualité de militaire n'était pas décelable au premier coup d'œil.
Un peu plus tôt dans la soirée, ces trois hommes quittent leur caserne de Balma pour se rendre place Saint-Pierre. Après une bonne partie de la nuit passée dans ce haut lieu des fêtes toulousaines, ils auraient marché en direction de leur camp de base, en approchant de la cité La Gloire, à Soupetard. Arrivé rue Belloc, le trio est pris à partie par deux individus juchés sur un scooter, vers 3 h 30 du matin.
Selon les premiers éléments, ils auraient essuyé des tirs de plomb de la part de l'un d'entre eux armé d'un fusil de chasse. Les trois hommes auraient ensuite été frappés par un groupe de plusieurs individus.

dimanche 22 novembre 2015

Benzema étrillé sur les réseaux sociaux après avoir craché à la fin de la Marseillaise

Karim Benzema a rendu fou certains internautes après un geste interprété par certains comme volontaire. Le joueur a en effet craché sur la pelouse du Bernabeu à la fin de la Marseillaise.

Manque de chance ?

Alors que les stades européens ont rendu un vibrant hommage aux 4 coins du Vieux-Continent aux victimes des attentats de Paris, le stade Bernabeu n’a pas dérogé à la règle. Devant 500 millions de téléspectateurs, la Marseillaise a été jouée et respectée par les supporters. On sentait beaucoup d’émotions à Madrid, une ville elle aussi touchée, il y a quelques années, par des attentats.
En revanche, on ne peut pas dire que Benzema semblait ému. Si Evra et Pogba, deux heures plus tard, ont chanté à tue-tête l’hymne français avant le coup d’envoi du classique Juventus-Milan, Benzema a tout fait pour montrer aux caméras ô combien il semblait totalement désintéressé. Le visage fermé, l’oeil hagard, il s’est même mis à cracher un beau gros molard sur la pelouse du Bernabeu en prenant soin de regarder si la caméra était en train de le filmer. Pendant ce temps, ses coéquipiers et le stade Bernabeu applaudissaient. Tous, sauf lui, le seul français présent sur la pelouse ce soir là, en compagnie de Varane, qui lui, a respecté cet hommage.
 

Leur chat tué, criblé de plombs

Jeudi 19 novembre vers 16 h 30, alors qu'il regardait les informations à la télé, au rez-de-chaussée de son domicile situé en pleine ville, rue des Tours à Saint-Céré, François Barrès a été surpris par une forte détonation. Immédiatement, il est sorti de son domicile et a vu son petit chat passer en courant. Complètement affolé, l'animal est parti se réfugier par une chatière dans la cave de l'habitation. François Barrès l'a retrouvé au bout de quelques minutes. Tigrou, ce petit chat d'un an qui appartenait à sa fille, était étendu sur le flanc, la tête ensanglantée. Son épouse l'a immédiatement emmené chez le vétérinaire. Très choqué, le Saint-Céréen s'est précipité dans la maison d'où semblait venir le coup de feu et s'est trouvé en contact direct avec le propriétaire. Il raconte que l'homme a d'abord nié puis dit qu'il avait tiré en l'air, avant d'avouer avoir tiré sur le chat parce qu'il «l'emmerdait».
Le vétérinaire a confirmé que le chat était criblé de plombs. L'animal est mort au cours de la nuit. Indigné, François Barrès se dit également inquiet de savoir que cette personne puisse avoir de tels agissements dans un contexte urbain au milieu d'habitations où vit une population tranquille et où de nombreux enfants jouent dans les jardins, dans la rue ou dans les cours. Il s'est rendu à la gendarmerie pour porter plainte.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/11/22/2222305-leur-chat-tue-crible-de-plombs.html

samedi 21 novembre 2015

Douai: Renvoyé de la salle de sport parce qu'il sentait trop mauvais

C’est un drôle d’incident qui s’est produit mercredi à la salle de sport Multiform de Douai. Comme il le fait deux à trois fois par semaine depuis le mois de février, un client vient décompresser. Mais au moment de quitter la salle, une réflexion du patron des lieux le fait tomber des nues comme il le raconte à La Voix du Nord.

« Il m’a dit que plusieurs clients étaient indisposés par l’odeur acide de ma transpiration », explique le client

« Le patron est venu vers moi et m’a dit que plusieurs clients étaient indisposés par l’odeur acide de ma transpiration… Et qu’il ne souhaitait plus me voir chez lui. Je me suis senti rabaissé comme jamais dans ma vie. Je lui ai demandé des explications, il m’a juste répondu que c’est lui qui décidait des règles d’hygiène. Pour moi, c’est du racisme déguisé. J’avais mes chaussures de sport dans mon sac, ma serviette comme tout le monde, où était le problème ? », explique l’infortuné.
http://www.20minutes.fr/lille/1735199-20151121-douai-renvoye-salle-sport-parce-sentait-trop-mauvais

vendredi 20 novembre 2015

Vols et dégradations à répétition au cimetière

Alertée par sa grand-mère Paulette, âgée de 83 ans et résidant à Saint-Girons, Sabine Servat ne peut que constater les dégâts. Habitant Toulouse, elle fait régulièrement le déplacement pour se rendre sur la tombe de son grand-oncle ainsi que celle de son grand-père, au cimetière de Saint-Girons, spécialement en ce mois de novembre. «Le jour de la Toussaint, en me rendant sur la tombe de mon grand-oncle Marcel, je me suis rendu compte qu'il manquait quatre grosses plaques qui étaient bien là la veille. Inutile de vous dire dans quel état j'étais ! Ma grand-mère a été très contrariée par ce vol, donc je préfère la ménager.»
Interrogeant au hasard les gens fréquentant le cimetière, elle apprend que d'autres tombes ont été vandalisées et même taguées. «Des personnes se plaignent de se faire voler des fleurs, des plantes, des plaques, même les poignées de caveau. À mon avis, tous ces vols se produisent en journée ou à la tombée de la nuit, avant la fermeture du cimetière.»
Sabine déplore l'absence de moyens, voire de prévenance, pour surveiller les sépultures. Le cimetière est fermé la nuit et surveillé le jour par un gardien. «Il dit simplement être au courant de ces vols mais qu'il ne peut rien faire.» Pour lutter contre ce «vol des morts», elle aimerait une surveillance renforcée, des rondes de police, l'installation de caméras de surveillance. Elle a écrit au maire pour signaler ces vols et dégradations. Prête à chercher dans les allées les plaques en marbre qui lui ont été dérobées, elle s'interroge sur les auteurs de ces actes, leurs motivations. Des personnes les utilisent-elles pour embellir leur propre caveau ou est-ce à des fins mercantiles ? Quoi qu'il en soit, à défaut d'actions plus concrètes en réponse à ces maux récurrents, Sabine va aller porter plainte. «C'est vraiment une honte de voir ça. Et me concernant, cela me démoralise. Certaines personnes n'ont plus aucun respect de rien, il faut que tout cela cesse.»
 

jeudi 19 novembre 2015

Haute-Savoie: un drapeau de Daech découvert

Un jeune homme a été placé en garde à vue en Haute-Savoie à la suite d'une perquisition administrative durant laquelle un drapeau de Daech et des documents suspects ont été découverts à son domicile, a indiqué aujourd'hui le parquet.

"Les contenus informatiques" des ordinateurs saisis "sont en cours d'exploitation par les enquêteurs", a précisé Patrick Steinmetz, procureur de la République à Thonon-les-Bains. Le magistrat n'a pas voulu préciser la nature des documents saisis, confirmant seulement qu'un drapeau à l'effigie de l'État islamique (Daech) avait été retrouvé. "Aucune arme n'a été découverte", a précisé le procureur.
La perquisition a été menée mercredi soir par la compagnie de gendarmerie de Saint-Julien-en-Genevois, près de la frontière suisse, dans le cadre de l'état d'urgence instauré à la suite des attentats de Paris. Le lieu exact de la perquisition et l'identité du suspect n'ont pas été précisés. Au total, la gendarmerie a mené treize perquisitions en région Rhône-Alpes dans la nuit de mercredi à jeudi, cinq en Haute-Savoie, deux en Savoie, une dans la Drôme, trois dans la Loire et deux en Isère.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/11/19/97001-20151119FILWWW00106-haute-savoie-un-drapeau-de-daech-decouvert.php

mardi 17 novembre 2015

Marseille:fausse alerte près du consulat de Belgique

Des démineurs ont neutralisé aujourd'hui une voiture suspecte garée à proximité du consulat de Belgique à Marseille, indiquent des source concordantes, qui ont précisé qu'il s'agissait en fait d'une fausse alerte.

La voiture, une limousine sans plaque d'immatriculation, était stationnée entre le consulat et l'ancien siège de la SNCM dans le quartier de la Joliette, a indiqué une source policière, confirmant une information de La Provence.

Les démineurs ont utilisé un dispositif permettant de faire exploser les vitres et de déclencher une éventuelle charge explosive. "C'est une levée de doute classique", a-t-on expliqué du côté de la préfecture de police, qui s'est révélée négative. Le large périmètre de sécurité mis en place autour de la voiture a occasionné d'importantes difficultés de circulation à l'entrée d'un tunnel routier.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/11/17/97001-20151117FILWWW00071-marseillefausse-alerte-pres-du-consulat-de-belgique.php

lundi 16 novembre 2015

Doubs : un feu d’artifice mal perçu près de Besançon

« J’aimerais simplement savoir si ce feu d’artifice a été tiré par des idiots ou par des gens qui fêtaient ce que nous pleurons aujourd’hui ? » demande Cécile. Samedi soir, vers 20 heures, les pétards, tirés depuis Montferrand-le-Château, ont été vus et leurs explosions entendues jusqu’à Avanne-Aveney. « Il y a une colline entre les deux communes tout de même, ce n’était pas un petit feu d’artifice. En plein deuil national, c’était choquant ! »
Renseignement pris, une famille de Montferrand fêtait les 18 ans de sa fille. Le tir avait été autorisé depuis belle lurette et personne n’y a repensé, ne serait-ce que pour demander son report. Et les gendarmes qui se sont rendus sur place se sont entendu répondre par la famille : « on ne va pas s’arrêter de vivre ! »
Certes mais cette joie maladroitement partagée a pu aussi être assimilée aux feux d’artifice tirés après les attentats du 7 janvier, à Besançon, dans deux quartiers. Ainsi qu’aux pétards et aux cris de joie intempestifs que plusieurs témoins ont déplorés place du 8 septembre, au cœur de la capitale Comtoise, ce vendredi aux alentours de minuit
http://www.estrepublicain.fr/insolite/2015/11/15/doubs-un-feu-d-artifice-mal-percu-pres-de-besancon

dimanche 15 novembre 2015

Les escrocs proposaient un traitement antiacarien à 300.000 euros

Un matelas à 24.000 euros, un traitement antiacarien à 300.000 euros: la police judiciaire du Val-de-Marne a interpellé jeudi deux hommes soupçonnés d'avoir escroqué plusieurs centaines de personnes âgées à travers la France en se faisant passer pour une société médicale travaillant pour les services sociaux.
Les deux hommes, âgés de 35 ans, ciblaient leur victime, une personne âgée, qu'ils appelaient en prenant une voix féminine et en disant s'appeler Marie-Caroline, employée de mairie. Ladite Marie-Caroline prévenait alors du passage d'une société médicale travaillant avec les services sociaux. Les deux hommes se présentaient au domicile de la personne âgée, "l'un d'eux portait même une blouse blanche d'infirmier", a expliqué à l'AFP le commissaire divisionnaire Frédéric Peyran, chef du SDPJ 94.
Les deux escrocs présumés proposaient alors à leur victime un "matelas médicalisé" ou un "traitement antiacarien des murs de la maison". "Ils ne dépassaient jamais la capacité financière de la victime pour ne pas attirer l'attention", a souligné Frédéric Peyran. Ils en profitaient également pour dérober argent et bijoux.
Le frère d'une victime, une dame de 80 ans de Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne) qui avait acheté un matelas pour 16.000 euros et un traitement antiacariens pour 300.000 euros en liquidant son assurance-vie, a donné l'alerte début octobre.
En un mois, les investigations du groupe économique et financier du SDPJ 94 ont dénombré une quinzaine de victimes. Grâce au mode opératoire, ils ont identifié les deux suspects et ont entamé un travail de filature et de surveillance.
Jeudi, les policiers ont interpellé les deux hommes qui sortaient de chez une dame de 94 ans à Montrouge (Hauts-de-Seine), à qui ils ont soutiré en six mois pour 86.000 euros pour un matelas (24.000 euros) et le traitement antiacarien. "Ce sont deux marchands ambulants, déjà connus des services de police pour escroquerie, démarchage illégal et abus de faiblesse", souligne le commissaire Peyran. L'un d'eux habite dans l'Essonne et l'autre dans le sud de la France, "à côté de Monaco".
Le préjudice n'a pas encore été chiffré mais "au vue de ce qu'on a déjà trouvé, on compte 150 à 200 personnes victimes et peut-être plusieurs centaines", selon le SDPJ. Les policiers ont découvert des compte bancaires ouverts sous de fausses identités ainsi que des sociétés fictives en France et à l'étranger. Les victimes présumées sont réparties sur l'ensemble de la France: Nantes, Bayonne, Sud ... "Beaucoup n'en n'ont peut-être même pas pris conscience et d'autres n'oseront pas en parler", selon Frédéric Peyran. L'escroquerie en bande organisée est passible de 10 ans de prison et d'un million d'euros d'amende.

http://www.lindependant.fr/2015/11/13/les-escrocs-proposaient-un-traitement-antiacarien-a-300-000-euros,2113389.php

vendredi 13 novembre 2015

Les chèques-cadeaux de la mairie volés à Paris

Le Père Noël de la mairie de Toulouse s'est fait braquer à Paris. Enfin, pour être tout à fait précis, c'est toute une cargaison de chèques Cadhoc destinés aux agents de la ville qui s'est volatilisée à Paris, il y a environ trois semaines. Des chèques-cadeaux que le Cosat, comité des œuvres sociales de la ville de Toulouse, avait commandés pour Noël 2015 et devait distribuer ces jours-ci. Chaque agent de la ville chargé de famille reçoit en effet l'équivalent de 40 € en chèques pour Noël. Ces chèques cadeaux peuvent être échangés dans de nombreuses enseignes toulousaines. La ville de Toulouse qui emploie plus de 8 000 agents municipaux, distribue plusieurs milliers d'euros en chèque Cadhoc tous les ans via son comité des œuvres sociales, l'équivalent d'un CE dans le privé.

La gendarmerie de Portet enquête

Ces chèques volés sont nominatifs, numérotés, tracés, donc a priori inutilisables, mais les auteurs du cambriolage ont quand même réussi à en écouler quelques-uns, puisque la gendarmerie de Portet a été alertée par des commerçants toulousains. «Les gendarmes nous ont appelés car plusieurs enseignes se sont faites avoir en acceptant ces chèques volés qui ne sont pas valables. Cela veut dire que les auteurs du vol sont venus à Toulouse ou bien qu'ils ont envoyé des chèques à leur famille sur place !», explique Stéphane Piquemal, président du Cosat.
Hier, le comité des œuvres sociales de Toulouse a donc rédigé un communiqué pour alerter l'ensemble des enseignes du réseau Cadhoc et inciter les commerçants à être vigilants en cette période d'achats de Noël : «La société Cadhoc avec son service juridique, a mis tout en œuvre afin d'éviter la possibilité d'une utilisation frauduleuse au plan national, et ceci en lien avec les services de police. Le numéro de commande de ce lot dérobé a été communiqué aux commerçants pour rendre impossible l'utilisation des chéquiers Noël 2015, avec le logo du Cosat, sur la série dérobée uniquement».
Bien ennuyé par cette affaire le Cosat attend la livraison des nouveaux chéquiers Cadhoc. Le personnel de la mairie devrait en principe les recevoir début décembre. «Il n'y a aucun préjudice financier pour la ville de Toulouse. C'est l'assurance de la société Cadhoc qui va couvrir ce vol», précise Stéphane Piquemal.
Pour éviter toute confusion entre Cadhoc volés et Cadhoc valables, le comité des œuvres sociales de Toulouse a demandé aux agents municipaux de présenter leur carte d'adhérent et une pièce d'identité aux commerçants. Par les temps qui courent même le Père Noël se méfie.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/11/13/2216187-les-cheques-cadeaux-de-la-mairie-voles-a-paris.html

jeudi 12 novembre 2015

Médecins : portes closes pour un vendredi noir

On ne prévoit pas vraiment de tomber malade. Mais si vous le pouvez, éviter de l'être demain. Car les médecins libéraux ont promis un black friday, vendredi noir en bon français. Opposés depuis un an au projet de loi Santé de la ministre Marisol Touraine, c'est la première fois qu'ils sont unanimes pour appeler à fermer les cabinets : syndicats ou coordination de généralistes, spécialistes et chirurgiens (CSMF, MG France, FMF, SML, Bloc, UFML, CooMéLie) font front commun avant le retour du projet de loi en deuxième lecture à l'Assemblée nationale lundi prochain. Et ils sont, en plus, rejoint par d'autres professionnels de santé comme les dentistes, les infirmiers libéraux, les orthophonistes ou les cliniques privées (FHP).
La journée de demain risque d'être très compliquée aux urgences des hôpitaux, où risquent d'affluer les patients sans solution de soins. Au côté de Paris, Lyon ou Grenoble, Toulouse fait partie des villes où la mobilisation est attendue la plus forte.
Elle prendra diverses formes (grève des gardes, opérations escargot, rassemblements à partir de vendredi, manifestation devant l'Assemblée lundi) et se poursuivra «en fonction de ce top départ d'un mouvement unitaire massif», prévient Jean-Paul Ortiz, président de la CSMF.
Car au-delà du vendredi noir, les blouses blanches font poindre le pourrissement du conflit avec une grève reconductible et illimitée.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/11/12/2215742-medecins-portes-closes-pour-un-vendredi-noir.html

mercredi 11 novembre 2015

Pierre Nicolas : «France 3 m'a licencié le jour de l'enterrement de ma mère»

Après 34 ans passés à «France 3» où il a notamment présenté les JT de la semaine et du week-end de 1992 à 2015, Pierre Nicolas, 61 ans, a été licencié ce vendredi 6 novembre, le jour des obsèques de sa mère. «Une bavure», considère le journaliste, qui entend contester la procédure devant les Prud'hommes.
Vous venez d'être licencié par «France 3 Midi-Pyrénées» où vous étiez journaliste depuis 34 ans. Que s'est-il passé ?
De 1992 à 2008, j'ai présenté le JT de la semaine. Mais à 55 ans, je suis devenu trop vieux pour la direction. Il a fallu que je laisse ma place et je me suis replié sur les JT du week-end dont personne ne voulait. Il faut en effet accepter les contraintes de l'exercice. Pour ma part, j'avais négocié avec ma hiérarchie de l'époque l'attribution d'un jour de repos hebdomadaire compensatoire. Et puis la direction a changé et sans que j'en sois averti, le contrat que j'avais passé a été dénoncé. Il n'y a pas eu de discussion possible. Je suis parti en congé maladie pendant trois mois — une première — en espérant trouver une situation apaisée à mon retour. C'est tout le contraire qui s'est produit. J'ai été mis au placard et la direction a définitivement rompu le dialogue. Au bout de six mois de cette guerre des nerfs, j'ai fait valoir mes droits à la retraite. J'ai anticipé mon départ prévu le 1er mars 2016 en soldant mes congés non pris. Dix jours plus tard, j'étais informé de mon licenciement pour «faute grave et abandon de poste». Le courrier est arrivé chez moi le matin de l'enterrement de ma mère. Certains diront que c'est le hasard, mais pour moi, c'est une bavure.
Ce n'est pas la sortie dont vous aviez rêvé…
J'ai réalisé ma première pige pour «France 3» un jour de décembre 1979 à Strasbourg. Tout au long de ma carrière de journaliste, le plaisir de travailler ne m'a jamais quitté. Si je puis dire, j'ai gagné mon bâton de Maréchal avec l'explosion d'AZF. J'ai enterré Claude Nougaro, j'ai fait décoller l'A 380 et permis à «France 3» de décrocher, lors de cet événement, l'une de ses meilleures audiences. Je pourrais être en colère, mais en réalité, c'est plutôt de l'indifférence que m'inspire le quarteron d'encadrants qui m'appelaient affectueusement «Pierrot» en préparant secrètement mon licenciement. En fait, j'ai pris ma retraite pour ne plus les voir. Cette télévision que j'ai aimée n'évolue pas dans le bon sens…
Allez vous disparaître définitivement du PAF toulousain ?
Je vais commencer par régler devant les Prud'hommes le différend qui m'oppose à «France 3», et coûtera sans doute plus cher à la chaîne, avec l'argent du contribuable, que si j'avais terminé dignement ma carrière. Je découvre par ailleurs ce nouveau média qu'est «Facebook» où je reçois des milliers de témoignages de soutien. J'ai enfin un regret, celui de ne pas avoir fait de radio. A bon entendeur…
http://www.ladepeche.fr/article/2015/11/11/2214903-pierre-nicolas-france-3-licencie-jour-enterrement-mere.html

mardi 10 novembre 2015

Accident camion contre voiture: le chauffeur routier en fuite

Une collision impliquant une Renault clio rouge et un poids lourd a eu lieu ce mardi à 11h05 sur l'A35 dans le sens Colmar-Strasbourg, à hauteur de la bretelle d'accès vers Saverne. L'automobiliste n'a pas été blessé.
Le chauffeur routier a continué sa route sans s'arrêter. Il conduit un camion de couleur claire et de marque Volvo. La remorque porte l'inscription TRANSA en majuscules. Les policiers de la CRS autoroutière de Strasbourg lancent un appel à témoins pour le retrouver.
Tél: 03 88 777 250
http://www.dna.fr/actualite/2015/11/10/accident-camion-contre-voiture-le-chauffeur-routier-en-fuite

lundi 9 novembre 2015

Gers: Mal orthographié presque partout, le petit village d'Aute(r)rive part en croisade

Les noms propres n’ont pas d’orthographe. A Auterrive, petit village gersois, on ne le sait que trop. Cela fait des lustres qu’on l’écrit tantôt Auterive, tantôt Auterrive, sans que cela ne provoque davantage qu’un agacement.
Sauf que l’Insee a fini par adopter la dénomination avec un seul « r », quand les villageois, registres municipaux du XVIIIe et cadastre à l’appui, assurent que le « vrai » nom de la commune en prend deux.

Banques et cartes de fidélité

« Or l’Insee gagne du terrain avec la dématérialisation », souligne Bernard Ponsivy, le maire. Cartes de fidélité dans les magasins, courriers à l’administration fiscale, référencement internet, la nomenclature Insee fait foi. « J’ai un ami qui travaille dans une banque. Avant, il pouvait forcer le logiciel pour rentrer manuellement la bonne orthographe dans les adresses mais plus maintenant », déplore l’édile.

Seul le bon vieux bottin est respectueux

Il n’y a guère que le bon vieux bottin qui fait de la résistance. Et donc les habitants eux-mêmes, avec leurs panneaux d’entrée « correctement écrits ». « Mes prédécesseurs ont essayé de régler le problème. En fait, la seule solution, c’est de lancer une procédure de changement de nom », dit Bernard Ponsivy.
« C’est beaucoup de courriers, beaucoup de temps d’investissement pour notre secrétaire de mairie mais pas une grosse dépense »
Prenant le taureau par les cornes, le conseil municipal a officiellement lancé la démarche le mardi 3 novembre. Le dossier va devoir recueillir l’avis du Conseil départemental, passer par la préfecture, le ministère de l’Intérieur et le Conseil d’Etat. « C’est beaucoup de courriers, beaucoup de temps d’investissement pour notre secrétaire de mairie mais pas une grosse dépense », juge le maire qui attendra patiemment l’issue de la procédure.
http://www.20minutes.fr/toulouse/1726791-20151109-gers-mal-orthographie-presque-partout-petit-village-auterrive-part-croisade

dimanche 8 novembre 2015

Atteinte d’un cancer, une Montbéliardaise se bat pour ses droits auprès du Régime social des indépendants (RSI)

Décembre 2014. Le diagnostic tombe comme une chape de plomb. Marie, une commerçante de 44 ans, apprend qu’elle souffre d’un cancer du sein. « Je n’ai rien dit à mon époux, à mes enfants, à ma famille pour ne pas gâcher les fêtes de Noël ».
Au secret pesant qu’elle dévoile à ses proches en janvier 2015, à la peur de voir son corps meurtri et le « crabe » gagner du terrain, la Montbéliardaise est confrontée à une autre épreuve dont elle ne voit toujours pas le bout : « Avec le Régime social des indépendants (RSI) auquel je suis affilié, rien ne va ! », soupire la commerçante qui, cinq mois après l’arrêt de la chimio et quinze jours après celui des rayons, doit encore batailler pour ses droits.

Parcours du combattant

Dès le début, pour Marie, c’est le parcours du combattant. Afin d’obtenir le régime à 100 %, trois semaines sont nécessaires : « J’ai avancé environ 300 € pour les examens (scanner, IRM…). J’ai mis trois mois à récupérer l’argent ». Idem pour le renouvellement de la carte Vitale : « Tout se fait par mail avec le RSI. En janvier, j’entreprends les démarches nécessaires, mon opération étant prévue le 2 mars 2015. Silence radio. Je téléphone à nouveau en février. Il leur manque le nom de mon médecin-référent. Je rappelle, je refais un mail, mon interlocutrice m’apprend que mon dossier a été perdu… Tout est à refaire ! Le 18 mars, soit 16 jours après mon opération, enfin, je reçois ma carte verte ! ».
Les prises en charge de transport sanitaire relèvent du même capharnaüm administratif. Marie parvient à en sourire : « Après un aller-retour en ambulance avant et après l’hospitalisation dans une clinique mulhousienne (du 2 au 8 mars), j’adresse le bon de prise charge au RSI qui me renvoie une lettre en m’indiquant que les dates ne sont pas précisées. Elles étaient marquées noir sur blanc ! ». Seuls deux transports sanitaires pour ses séances de chimiothérapie à l’hôpital de Mulhouse (entre avril et juillet) sur 8 lui ont été remboursés : « Et j’en ai encore deux à leur envoyer ! Mais comme ils ne sont pas pressés, je me dis que j’ai le temps. Pour ces trajets, je ne prenais pas l’ambulance, mon mari me véhiculait ». Encore des lenteurs, des paperasseries pour les 34 séances de rayons qui suivent : « J’envoie ma prise en charge le 28 août en précisant que je commence la radiothérapie le 2 septembre. Aucun retour. Heureusement, le taxi qui m’accompagnait tous les jours a accepté de m’avancer les 200 € quotidiens pour mes rayons à Mulhouse. Le 17 septembre, j’ai reçu -enfin- un accord de prise en charge ».
« Cerise sur le gâteau », dit-elle, le renouvellement de son troisième arrêt-maladie, délivré le 31 août et poste lé 2 septembre.

Où est le timbre ?

Stupéfaction le 23 septembre lors de la réponse du RSI. Ses indemnités journalières lui sont refusées au motif que l’arrêt de travail a été réceptionné trop tard. Marie conteste : « Mais celui-ci avait été envoyé en temps et en heure ! Comme si je ne savais pas qu’il fallait poster un arrêt-maladie dans les deux jours qui suivent sa délivrance ! ». Elle écrit à la directrice régionale du RSI. La réponse est surprenante : « Pour faire suite à votre demande, veuillez trouver ci-joint la copie de l’enveloppe (ndlr : de l’arrêt de travail en question) où il semblerait que l’enveloppe n’ait (ndlr : écrit ‘’n’est’’) pas été oblitérée par La Poste. C’est donc le cachet de réception -du 16 septembre- qui est pris », est-il écrit. Sur la photocopie de l’enveloppe, aucune trace de l’oblitération (notre photo). La Montbéliardaise a répondu, par recommandé, qu’elle exigeait « l’enveloppe qu’elle avait envoyée » et non pas « la copie de mauvaise qualité » : « Où est passé le timbre que j’ai collé ? », s’interroge-t-elle tout en n’écartant pas l’idée de prendre attache avec un avocat.
Stabilisée, en attente d’examens, Marie déplore aussi un certain manque de tact : « En vue de la visite auprès du médecin conseil le 19 octobre, on m’a demandé une photo ! Je n’ose pas encore me regarder dans une glace. Quel manque de finesse ! Je ne ressemble plus à ce que j’étais il y a un an ».
Quant à la cure thermale (pour favoriser la cicatrisation et la reconstruction mammaire prévue dans deux ans) auquel elle a droit, Marie aimerait aussi des réponses. « Voilà ce qu’est mon quotidien de femme malade, en plus de la fatigue, de l’angoisse, du bouleversement, de la souffrance physique et dans ma vie de famille ».
 

vendredi 6 novembre 2015

Scandale Volkswagen : les premiers tests en France confirment "la tricherie

Ségolène Royal affirme ce vendredi que les premiers tests menés sur une dizaine de véhicules après le scandale Volkswagen confirment la "tricherie" du constructeur allemand. Aucune autre marque n'est pour l'instant mise en cause.
Les premières vérifications menées par le gouvernement sur une dizaine de véhicules après le scandale Volkswagen confirment la "tricherie" du constructeur allemand, a affirmé vendredi Ségolène Royal. Ces tests ne mettent pour l'instant pas en cause d'autres marques.
 
La France avait lancé le 1er octobre une série de tests qui porteront à terme sur une centaine de véhicules à moteur diesel pour détecter d'éventuelles fraudes à la pollution, moins de deux semaines après l'éclatement du scandale Volkswagen qui concerne un million de véhicules en France.
  
Pour Volkswagen, "on a confirmation de la tricherie"

Une première sélection de dix véhicules a ainsi été testée en vue d'établir le protocole de contrôle. "Sur les 10
voitures que nous venons de contrôler, de toutes marques, on observe que sur Volkswagen il y a un dépassement de 5 fois la valeur limite de la réglementation en oxydes d'azote, on a donc confirmation de la tricherie", a déclaré la ministre de l'Écologie sur France Info.
  
Un dépassement jusqu'à deux fois supérieur sur les autres marques

"Sur les autres (véhicules testés, ndlr) ce n'est pas le cas." Le dépassement est "un et demi à deux" fois supérieur, "c'est-à-dire l'écart que l'on connaît entre le contrôle sur banc et le contrôle en conduite réelle." Ségolène Royal n'a pas précisé quels étaient les constructeurs de ces autres modèles.

11 millions de véhicules concernés dans le monde

Volkswagen est soupçonné d'avoir équipé des véhicules vendus dans le monde entier d'un logiciel permettant de tromper les contrôles antipollution. Dans le monde, quelque 11 millions de véhicules ont été équipés du logiciel litigieux. Cet énorme scandale a provoqué la démission du patron du groupe, Martin Winterkorn, et va obliger le groupe à verser des milliards de pénalités et dédommagements. Volkswagen va en outre devoir organiser un gigantesque rappel de ses voitures.
 

jeudi 5 novembre 2015

Miss International : la Française Charlotte Pirroni balance sur ses concurrentes

Elle était la favorite des internautes mais n’a finalement enfilé que l’écharpe de deuxième dauphine lors de la dernière élection Miss France. Mais la belle Charlotte Pirroni n’a ce pendant pas tout perdu puisqu’elle représente actuellement son pays au grand concours Miss International, au Japon. Dans un entretien à Paris Match, la jeune femme ne mâche pas ses mots quand il s’agit d’évoquer ses principales concurrentes.
« Elles ont toutes eu recours à la chirurgie. Sauf les francophones : Miss Tunisie, Miss Guadeloupe, Miss Haïti, Miss Belgique et Miss Ile Maurice. Nous n’avons rien à voir avec elles… », dénonce l’ex-miss Côte-d’Azur. « Elles sont sophistiquées du matin au soir. Elles changent de vernis à ongle selon leur tenue, passent des heures à se maquiller… C’est un vrai spectacle ! Miss Venezuela a même numéroté chaque bagage selon le jour de présence à Tokyo. Soit 18 bagages ! »

« Mon corps est l’un des plus naturels »

Charlotte Pirroni a-t-elle donc une chance de l’emporter face à des prétendantes au physique entièrement retravaillée ? « Certains disent que plus on a de followers sur les réseaux sociaux, plus on a  des chances de gagner », confie la jolie brune tout en révélant que le comité Miss International pensait qu’elle était « refaite ». « Mais non ! Mon corps est certai­ne­ment l’un des plus natu­rels du concours ».
La grande favorite ne peut pas en dire autant, selon les déclarations de la compagne du footballeur Florian Thauvin : « Miss Venezuela a donné son corps à la chirurgie esthétique. Tout est refait : la poitrine, les fesses, les pommettes, les lèvres. Et pourtant, elle n’a que 19 ans ».
Qui sera donc sacrée Miss International ? La chirurgie esthétique va-t-elle une nouvelle fois triompher sur le naturel ? Verdict jeudi soir.
 

mercredi 4 novembre 2015

Des retraités rémois «oubliés» par leur bus à Dijon

Mauvaise surprise pour ce couple de retraités rémois qui comptait reprendre le bus après une pause pipi  : le véhicule était parti sans eux mais avec leurs bagages  !
Pierre et Gisèle Domange ont respectivement 82 et 77 ans, mais leur grand âge ne les empêche pas pour autant de continuer à voyager. « Nous avons voyagé déjà plusieurs fois en Nouvelle-Calédonie  ; là on voulait voir Barcelone, sur deux trois jours », raconte Pierre.
Mais leur excursion a tourné à la catastrophe lorsque leur chauffeur de bus les a « oubliés » sur le retour, à Dijon, emportant avec lui leurs bagages… qu’ils n’ont toujours pas récupérés, près de 15 jours après leur retour à Reims et de multiples démarches ...
http://www.lunion.com/586721/article/2015-11-03/des-retraites-remois-oublies-par-leur-bus-a-dijon

lundi 2 novembre 2015

Coupe du monde de rugby: L'équipe de France élue pire équipe de la compétition

Venant d’un pays organisateur qui s’est fait sortir dès le premier tour, c’est quand même un peu gonflé. Le Times a décerné lundi à l’équipe de France le titre de pire équipe de la Coupe du Monde de rugby, qui s’est achevée samedi par la victoire de la Nouvelle-Zélande sur l’Australie. Pour le très sérieux quotidien anglais, si les Bleus ont atteint les quarts de finale, ce n’est qu’au bénéfice d’une poule « facile ».

Au même niveau que les footballeurs en 2010

Ce n’est pas la première fois que la presse britannique épingle le sport français. Juste après la débâcle de Knysna en 2010 lors du mondial de foot en Afrique du Sud, le Financial Times avait déjà accordé le même titre aux Bleus.
Du côté des satisfactions, peu de suspense, puisque c’est la Nouvelle-Zélande qui a été désignée meilleure équipe du monde. Le Japon, qui a battu l’Afrique du Sud lors de son entrée dans la compétition a aussi été distingué.
http://www.20minutes.fr/sport/1721831-20151102-coupe-monde-rugby-si-si-equipe-france-titree-angleterre

dimanche 1 novembre 2015

Malgré le scandale Volkswagen, les Français aiment le diesel

Les Français continuent de soutenir le diesel même après le scandale des moteurs truqués de Volkswagen, les deux-tiers (64%) affirmant avoir une "bonne image" de ce carburant pointé du doigt pour être polluant et dangereux sur la santé, selon un sondage publié dimanche.

Les Français estiment que le diesel, qui va être davantage taxé en France, est un carburant performant (74%) et bon marché (64%) même s'ils reconnaissent que c'est un carburant polluant (61%) et dangereux pour la santé (56%), selon le sondage réalisé par Odoxa pour le Parisien-Aujourd'hui.

En revanche, le moteur diesel n'apparaît plus comme le modèle privilégié par les Français qui envisagent de s'acheter un véhicule: ils sont 30% à opter pour le diesel contre 33% pour un modèle électrique ou hybride et 34% pour un moteur à essence. Pour les trois-quarts des Français (76%), la décision prise mercredi par l'Union Européenne d'assouplir les seuils d'émissions de gaz polluants des moteurs diesel est le signe qu'elle a cédé au lobby des constructeurs automobiles.

Ils sont en outre convaincus que l'affaire Volkswagen concernant le trucage des tests anti-pollution sur les voitures diesel n'aura guère d'incidence sur les ventes de véhicules diesel: 61% pensent que ce scandale n'incitera pas les possesseurs de diesel à ne plus racheter ce type de véhicule. Le sondage a été réalisé les 29 et 30 octobre auprès de 1.001 personnes.

Après des années de vif débat, le gouvernement français a annoncé à la mi-octobre sa décision de supprimer progressivement à partir de l'an prochain l'avantage fiscal dont bénéficie le gazole par rapport à l'essence.

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/11/01/97002-20151101FILWWW00033-malgre-le-scandale-volkswagen-les-francais-aiment-le-diesel.php