dimanche 31 juillet 2016

Diversité: un dirigeant de Publicis mis en congé

Le patron de Publicis Maurice Lévy a contraint hier soir un membre de son directoire à prendre "congé" le temps de statuer sur son sort, pour avoir fait un "commentaire contraire à l'esprit du groupe" publicitaire sur la diversité. Le patron de l'agence Saatchi & Saatchi, Kevin Roberts, également membre du directoire de Publicis, "a été prié de prendre congé de Publicis Group avec effet immédiat" en raison de la "gravité de ses propos".
Il appartiendra "à la fin" au conseil de surveillance de Publicis d'"envisager la suite" sur le cas de M. Roberts, ajoute le communiqué du numéro un de la communication numérique. Dans un entretien publié vendredi sur le site d'information économique et technologique Business Insider, le patron de Saatchi & Saatchi avait affirmé que le débat sur la diversité hommes/femmes dans le secteur publicitaire était "dépassé".
Maurice Lévy a adressé un message interne à ses quelque 80.000 employés dans le monde pour "réitérer l'absence de tolérance du groupe envers un comportement ou un commentaire contraire à l'esprit" de Publicis, souligne le communiqué. "La diversité et l'intégration sont des impératifs sur lesquels Publicis ne négociera pas", poursuit le texte.

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samedi 30 juillet 2016

Au volant à 13 ans, il grille un feu rouge

Une patrouille de police a contrôlé le conducteur d’une voiture qui venait de griller un feu rouge, vers 23 heures, jeudi, à l’angle de la route de Saint-Simon et de la rue de Longchamp, à Toulouse. Le conducteur n’avait pas de permis et pour cause, il n’est âgé que de 13 ans! Son passager de 19 ans qui voulait lui apprendre a conduire a été interpellé et placé en garde à vue.

vendredi 29 juillet 2016

Courrier: hausse des prix au 1er janvier 2017

Les tarifs du courrier augmenteront de 3,1% en moyenne au 1er janvier 2017 "pour assurer la pérennité du service universel dans un contexte de baisse des volumes du courrier", a annoncé vendredi La Poste.
Dans le détail, le prix du timbre vert - pour un pli distribué en 48 heures en France métropolitaine - passera de 70 à 73 centimes tandis que celui de la lettre prioritaire, à timbre rouge, grimpera de 80 à 85 centimes.
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jeudi 28 juillet 2016

Une octogénaire meurt après un vol à l'arraché

Une femme de 85 ans est "morte pour sept euros" mardi, après avoir été victime d'un vol à l'arraché commis par un homme à scooter à Malakoff, près de Paris, a indiqué aujourd'hui la police judiciaire des Hauts-de-Seine, qui a lancé un appel à témoins.
Lundi midi, l'octogénaire a été agressée "par au moins un homme à scooter qui l'a traînée au sol en lui arrachant son sac à main", a détaillé la PJ. Rentrée chez elle, elle mentionne au moins un agresseur à son mari puis est hospitalisée, souffrant du poignet.
Les médecins détectent alors une hémorragie cérébrale. La vieille femme décède le lendemain matin.
La victime n'avait que quelques pièces dans le sac qui lui a été dérobé. "Elle est morte pour sept euros", a commenté la police judiciaire. Les enquêteurs, qui ont lancé un appel à témoins, recherchent notamment deux passants, un homme et une femme, qui se sont arrêtés pour porter secours à la victime, ainsi que son petit sac noir en bandoulière.

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mercredi 27 juillet 2016

La vidéosurveillance d'Abdeslam demain devant la justice

Le détenu le plus surveillé de France, Salah Abdeslam, seul membre encore en vie des commandos des attentats du 13 novembre, demande demain au Conseil d'État la suspension de sa mise sous vidéosurveillance en invoquant une atteinte grave à sa vie privée.Débouté de sa demande en première instance par le tribunal administratif de Versailles, Abdeslam a saisi un juge des référés, pour une procédure en urgence donc, de la plus haute juridiction administrative pour obtenir satisfaction. Entretemps, l'Assemblée nationale a voté le 20 juillet une base légale à la vidéosurveillance des détenus comme Abdeslam, ce qui pourrait mettre à mal l'un des arguments de ses avocats qui contestaient la légalité d'un arrêté du garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas encadrant cette mesure exceptionnelle dans le droit français.
"La question du caractère disproportionné et excessif de cette vidéosurveillance permanente demeure, malgré la modification de la loi", estime toutefois Claire Waquet, avocate d'Abdeslam devant le Conseil d'Etat, même si, admet-elle, ce vote "réduit notre argument sur l'absence de base législative". Prisonnier le plus surveillé de France, Salah Abdeslam, 26 ans, est détenu à l'isolement à Fleury-Mérogis (Essonne), la plus grande prison d'Europe, dans une cellule spécialement aménagée, sous la surveillance ininterrompue de caméras, deux dans sa cellule, d'autres dans sa salle de sport et pour ses promenades.

Dans son arrêt, le tribunal administratif de Versailles, avait estimé que les attentats du 13 novembre, les plus meurtriers jamais commis en France, nécessitaient "la prise de dispositions exceptionnelles en vue de s'assurer contres les risques" d'évasion ou de suicide du seul membre encore en vie des commandos.

Ils avaient en revanche considéré que si un simple arrêté pouvait suffire selon la jurisprudence européenne - d'autant qu'Abdeslam a pu en prendre connaissance lors d'une procédure "contradictoire" -, cela n'était pas le cas dans la loi française. Pour autant, avaient nuancé les juges, le seul fait que cet arrêté soit illégal ne suffit pas à établir qu'il y ait "une atteinte grave" à la vie privée du détenu.
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mardi 26 juillet 2016

Calais: un migrant tué lors de rixes nocturnes

Un migrant éthiopien a été tué et six migrants éthiopiens et érythréens ont été blessés lors de rixes dans la nuit d'hier à aujourd'hui aux abords de la "Jungle" de Calais, selon la préfecture du Pas-de-Calais.
Deux rixes ont éclaté "à proximité du camp opposant des migrants africains (Soudanais, Erythréens, Ethiopiens) et afghans", lors desquelles des coups de couteau et de bâton ont été échangés, faisant un mort et six blessés dont un grave, a rapporté un porte-parole de la préfecture. Le migrant éthiopien décédé, âgé de 37 ans, a été transporté à l'hôpital de Calais par un militant de No Border (collectif prônant l'abolition des frontières), a précisé cette source.http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

dimanche 24 juillet 2016

La policière responsable de la vidéosurveillance à Nice accuse le ministère de l'Intérieur

EXCLUSIF  JDD- En poste le soir du 14 juillet, Sandra Bertin, chef du Centre de supervision urbain (CSU) de Nice et secrétaire générale du Syndicat autonome de la Fonction publique territoriale (SAFPT) Métropole-Ville de Nice, revient pour le JDD sur sa nuit aux commandes de la vidéosurveillance... Et se confie sur les pressions exercées par la place Beauvau.   
Voici ci-dessous quelques extraits de la longue interview que Sandra Bertin a accordée au JDD, à retrouver en intégralité en kiosques ce dimanche, sur iPad ou sur Internet
Quand le camion de Mohamed Laouhaiej-Bouhlel entre sur la Promenade des Anglais, ce 14 juillet, que voyez-vous sur vos écrans?
Je me rappellerai toute ma vie de cette heure-là : 22h33. J’étais devant les écrans du CSU avec les équipes. Nous recevons alors des policiers municipaux positionnés sur la Promenade le signalement d’un camion fou. Nous récupérons tout de suite son image à l’écran et nous demandons son interception. Le camion était lancé à 90 km/h, sans phares, sans qu’on l’entende à cause du bruit. Il contourne le barrage de la police municipale. Les équipes n’ont pas pu l’arrêter. On ne crève pas les pneus d’un 19 tonnes avec un revolver! A ce moment-là, d’autres policiers municipaux sont en civil dans la foule, qui se retrouvent face à lui. S’ils avaient été armés comme nos collègues de la police nationale, une de nos revendications, ils auraient pu le stopper. Le poids-lourd se retrouve finalement face aux policiers nationaux, qui tirent et le neutralisent. Il est 22h34.

"J’ai été harcelée pendant une heure, on m’a ordonné de taper des positions spécifiques de la police nationale que je n’ai pas vu à l’écran"

La sous-direction anti-terroriste vous a demandé, le 20 juillet "l’effacement complet des enregistrements de vidéosurveillance" sur la Promenade pour cette nuit du 14 juillet afin d’éviter les fuites. Ce à quoi s’oppose la ville de Nice….
Le lendemain des attentats, le cabinet du ministre de l’Intérieur a envoyé un représentant au CSU qui m’a mis en ligne avec la place Beauvau. J’ai alors eu affaire à une personne pressée qui m’a demandé un compte-rendu signalant les points de présence de la police municipale, les barrières, et de bien préciser que l’on voyait aussi la police nationale sur deux points dans le dispositif de sécurité. Je lui ai répondu que je n’écrirais que ce que j’avais vu. Or la police nationale était peut-être là, mais elle ne m’est pas apparue sur les vidéos. Cette personne m’a alors demandé d’envoyer par email une version modifiable du rapport, pour "ne pas tout retaper". J’ai été harcelée pendant une heure, on m’a ordonné de taper des positions spécifiques de la police nationale que je n’ai pas vu à l’écran. A tel point que j’ai dû physiquement renvoyer du CSU l’émissaire du ministère! J’ai finalement envoyé par email une version PDF non modifiable et une autre modifiable (...)
Pour lire cet entretien en intégralité, retrouvez le JDD en kiosques
 

samedi 23 juillet 2016

Libye: des milices appellent à l'expulsion des forces françaises

Une importante coalition de milices basées à Benghazi, dans l'est de la Libye, a appelé les Libyens à se mobiliser pour chasser les militaires étrangers, notamment français, présents dans le pays.
A Tripoli, une nouvelle manifestation a rassemblé vendredi soir des dizaines de personnes devant la base navale où elles ont appelé les autorités à boycotter les entreprises françaises.
Paris a reconnu mercredi que trois militaires français avaient été tués au cours d'un accident d'hélicoptère en Libye, où ils menaient une mission de renseignement dans l'est du pays auprès des forces conduites par le général controversé Khalifa Haftar. Cette présence a été dénoncée comme une "violation du territoire" par le gouvernement d'union nationale (GNA), reconnu par la communauté internationale et auquel s'oppose le général Haftar et les autorités de l'est.
A Benghazi, le Conseil de la Choura des révolutionnaires, une coalition hétéroclite de milices, dont certaines islamistes, a appelé dans un communiqué publié vendredi les Libyens à "expulser" les soldats français et ceux de "tous les pays qui participent à la guerre" en Libye. Cette présence militaire est une "agression flagrante" et une "invasion des croisés", a dénoncé cette coalition qui combat les forces de Haftar à Benghazi, la deuxième ville du pays située à un millier de km à l'est de Tripoli.

Des combats y opposent depuis plus de deux ans les groupes islamistes et les forces loyales aux autorités basées dans l'est, tandis que le groupe Etat islamique (EI) est également présent dans la ville. Le chef de l'aviation des forces loyales aux autorités concurrentes basées dans l'est libyen avait indiqué jeudi que des soldats français, britanniques et américains étaient en Libye pour "surveiller" l'EI. Ces quelque 20 soldats ont pour mission de "surveiller les activités de l'EI", mais "aucun pilote (étranger) ne combat à la place de nos pilotes et combattants", selon le général Saqr al-Jarouchi.

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vendredi 22 juillet 2016

Bordeaux: le rectorat supprime un exercice "maladroit"

Le rectorat de l'académie de Bordeaux a supprimé hier de son site internet un exercice mis à la disposition des professeurs d'histoire-géographie de 3e sur la seconde Guerre mondiale qui, en voulant "faire valoir deux points de vue", proposait aux élèves d'écrire un discours pour le ministre de la propagande nazie Joseph Goebbels.
L'exercice, accessible en ligne depuis 2014, était proposé, parmi d'autres, sur une page consacrée à un partage de ressources pédagogiques entre professeurs d'histoire-géographie de l'académie. Ces exercices, répertoriés sous le nom de "tâches complexes", prévoient de mettre les élèves en situation, en relation avec des événements historiques au programme.
Dans l'exercice concerné, consacré à la bataille de Stalingrad en 1942, les élèves étaient invités à se mettre dans la peau d'un envoyé spécial du journal de l'Armée rouge soviétique et de rédiger un article, puis dans celle d'un employé du Reich chargé par le ministre de la propagande nazie Joseph Goebbels d'écrire "un discours en insistant sur les enjeux idéologiques et territoriaux de cette bataille pour l'Allemagne national-socialiste".
"Nous avons fait retirer l'exercice du site internet car la formulation de la deuxième partie de l'exercice était maladroite", a reconnu l'inspecteur d'académie Michel Roques, inspecteur pédagogique régional en histoire-géographie.

Mercredi, des professeurs s'étaient émus sur les réseaux sociaux du contenu et de la formulation de l'exercice. Dans ce type d'apprentissage, "les élèves ne sont pas livrés à eux-mêmes, chaque partie développe un point de vue et la confrontation se fait sous l'autorité de l'enseignant", a insisté l'inspecteur, qui a souligné que le professeur à l'origine de cette mise en situation avait déjà rempli des "fonctions de formation" et était "au-dessus de tout soupçon". "Se mettre dans la peau d'un fonctionnaire nazi, c'est là qu'est la maladresse", a reconnu M. Roques. Mais "ce type de travail n'est jamais fait sans accompagnement", c'est pour cela qu'il "a pu ne pas paraître particulièrement choquant à la personne qui l'a validé" sur le site de l'académie, a-t-il ajouté.

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mercredi 20 juillet 2016

Attentat de Nice: un homme en garde à vue pour avoir revendu des objets de victimes

Un Niçois de 39 ans a été interpellé lundi soir et placé en garde à vue selon le quotidien Nice Matin. Il avait été repéré par les policiers de la Cybercriminalité de la police judiciaire alors qu'il tentait de revendre sur le site "Le Bon Coin", "des objets récupérés sur la Prom", comme le dit le titre de son annonce.
Mardi soir sa garde à vue a été prolongée tandis que la brigade criminelle de la Sûreté départementale poursuivait son enquête. Lors d'une perquisition à son domicile, des bracelets, bagues, drapeaux ou encore lunettes ont étaient saisis.

Le suspect déclare que ce sont des "objets de récupération" selon 
Nice Matin, qui précise qu'il se défend d'avoir profité des scènes de chaos après l'attentat de Nice, le 14 juillet pour voler ces objets.

L'homme doit être fixé sur son sort aujourd'hui. 
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mardi 19 juillet 2016

Millau: il oublie sa femme sur l’aire d’autoroute

Selon le Midi Libre, un automobiliste a roulé durant 20 kilomètres samedi avant de se rendre compte que sa femme n'était pas dans la voiture.
Ce dernier a appelé l’espace de restauration de l’aire d’autoroute de Brocuéjouls en demandant si sa femme était toujours là. La femme était restée patiemment sur place et un salarié du gestionnaire du site l’a gentiment ramené auprès de son mari puisque celui-ci n'avait même pas fait demi-tour.


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dimanche 17 juillet 2016

ttentat de Nice: Un feu d’artifice tiré près de Nice 48 heures après provoque l’indignation

Le timing n’est pas très bon. Et pour les Niçois, victimes d’une attaque terroriste juste après le feu d’artifice du 14 juillet, c’est l’indignation. Samedi soir, un nouveau feu d’artifice a été tiré depuis le Grand hôtel de Saint-Jean-Cap-Ferrat, tout près de Nice, soit 48 heures après le terrible drame.
>> A lire aussi : EN DIRECT. Attentat de Nice: Deux nouvelles interpellations... Lahouaiej-Bouhlel avait repéré les lieux avant l'attaque...
Il s’agissait d’un feu privé comme l’a confirmé un porte parole du Grand hôtel : « Je ne veux pas rajouter de l'émotion à l'émotion », a-t-il simplement commenté. 
Contacté par Nice-Matin, Jean-Jacques Poulet, le directeur de la réception du Grand Hôtel du Cap Ferrat explique qu'il s'agissait d'un feu d'artifice privé, « comme il y en a plusieurs pendant l'été. » « Il avait été autorisé par les autorités. Je comprends tout à fait la réaction des gens. »
Sur les réseaux sociaux, les habitants de Nice et des environs ont exprimé leur colère et leur indignation.
De nombreuses municipalités avaient décidé après le drame d'annuler les festivités prévues sur leur commune, notamment à Mandelieu-la-Napoule ou encore Menton (Alpes-Maritimes). Marseille, Chambéry ou encore Porto-Vecchio, en Corse, ont annulé leur traditionnel feu d'artifice du 14-juillet. La Principauté de Monaco a quant à elle annulé son Festival international de feux d'artifice.
http://www.20minutes.fr/societe/

mercredi 13 juillet 2016

Des gendarmes du GIGN dégomment leur chef dans une lettre anonyme

Dans une lettre anonyme, des gendarmes du GIGN reprochent à leur chef, le colonel Hubert Bonneau, son incompétence et son manque de courage, en particulier lors de la soirée du 13 novembre.
Des gendarmes d'élite du Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) s'en prennent vivement à leur chef, le colonel Hubert Bonneau, dans une lettre anonyme, lui reprochant d'être "peu courageux" et de ne pas avoir engagé ses hommes au Bataclan lors des attentats du 13 novembre. Cette lettre de trois pages adressée au patron de la gendarmerie nationale Denis Favier, révélée par Le Canard enchaîné et que l'AFP s'est procurée mardi, est seulement signée "l'esprit de l'inter", au nom de membres de la Force intervention, qui regroupe une centaine de militaires
Il est impossible de savoir combien d'entre eux adhèrent aux propos virulents de ce courrier, mais selon les différents gendarmes du GIGN interrogés par l'AFP sous couvert d'anonymat, elle émane d'une poignée de mécontents tandis que de nombreux membres de la force d'élite n'y ont pas été associés. "Voilà maintenant deux ans que nous subissons le commandement injuste et peu légitime du colonel Bonneau", "un mauvais chef", "qui fait de son mieux pour minimiser la Force intervention", écrivent les initiateurs de la lettre.
Un colonel "peu courageux"
Lui reprochant de ne pas être issu comme eux de "l'inter", ou "intervention", coeur de métier du GIGN, ils estiment qu'il "ne comprend rien aux missions d'intervention", "est peu courageux et perd ses moyens dans l'action". En cause, notamment, selon ces militaires anonymes (les syndicats ne sont pas autorisés dans la gendarmerie), la soirée du 13 novembre.
Au début des attentats, un groupe du GIGN s'est pré-positionné, à la demande des autorités, à la caserne des Célestins, dans le centre de Paris, pour intervenir en cas de nouvelles attaques. "Alors que nous étions 40 opérationnels (...) prêts à mener un assaut, prêts à faire cesser la tuerie", le colonel Bonneau "attendait sagement d'être appelé" et "se cachait derrière une histoire de compétence territoriale", accusent-ils, se disant "scandalisés et traumatisés par cet événement".
L'assaut au Bataclan contre les jihadistes a été mené par les unités d'élite de la police. La commission d'enquête parlementaire sur les attentats qui vient de rendre ses conclusions a conclu qu'il n'était "pas nécessaire" de solliciter le GIGN, estimant que la BRI et le Raid étaient mobilisés en nombre suffisant à la salle de spectacles. Interrogée par l'AFP, la direction générale de la gendarmerie nationale n'a pas donné suite dans l'immédiat.

dimanche 10 juillet 2016

Hauts-de-Seine : nouvelle polémique autour du préfet Gardère, logé en HLM

Alain Gardère, préfet des Hauts-de-Seine, est au centre d'une nouvelle polémique. Son logement HLM de Puteaux aurait été attribué dans des conditions douteuses.
"M. Gardère a obtenu un gros piston", a dénoncé samedi son opposant Christophe Grébert (MoDem). Le préfet des Hauts-de-Seine Alain Gardère -réputé proche de Nicolas Sarkozy- est au centre d'une nouvelle polémique car il habite un logement HLM à Puteaux.
 
L'homme loge actuellement dans un appartement de 75 m2 pour 2000 euros de loyer mensuel, situé dans un ensemble nouvellement construit du quartier du Théâtre. Il lui a été attribué par l'Office public de l'habitat (OPH) de la ville, présidé par la maire Joëlle Ceccaldi-Raynaud, membre du parti Les Républicains. Or, le préfet disposerait de revenus largement au-dessus des plafonds de ressources nécessaires pour bénéficier d'un logement social.
En effet, il aurait reconnu devant un juge toucher un salaire mensuel net de 9800 euros, une prime annuelle de 18.000 euros et 55.000 euros de revenus fonciers, selon Mediapart. Il serait même propriétaire avec son épouse, dont il est aujourd'hui séparé, de 10 appartements en région parisienne.
"Cette situation déroge aux règles", estime Cosse
Le plafond pour le logement social concerné est fixé à 45.000 euros de revenus annuels pour un couple, lors de l'entrée dans les lieux, selon Le Monde. Et un HLM ne peut en principe pas être attribué à une personne qui possède déjà un logement correspondant à ses besoins.
"Cette situation (...) déroge aux règles d'attribution des logements sociaux, et est à ce titre totalement inacceptable", a dénoncé vendredi la ministre du Logement, Emmanuelle Cosse. La ministre a promis "toute la lumière" sur cette attribution. L'Agence nationale de contrôle du logement social (Ancols) doit publier un rapport le 13 juillet, qui présentera les conclusions d'une enquête sur le fonctionnement de l'office HLM de Puteaux.
M. Gardère, ancien "grand flic" qui fut membre du cabinet de Claude Guéant au ministère de l'Intérieur, est interdit de tout emploi public depuis janvier, et est mis en examen notamment pour corruption passive, pour des faits commis lorsqu'il exerçait au Conseil national des activités privées de sécurité (Cnaps), instance chargée entre autres de délivrer des agréments aux entreprises de sécurité privée.

jeudi 7 juillet 2016

À 90 ans, elle passe 5 heures abandonnée aux urgences

«C'est inhumain !» Christiane ne décolère pas, en pensant au sort qui a été réservé à sa mère, mardi soir, au sortir des urgences de l'hôpital Purpan, à Toulouse. Il y a de quoi. Cette dame de 90 ans a dû patienter 5 heures dans la salle de transit pour enfin être pris en charge par une ambulance qui l'a ramenée chez elle, à Auterive, en fin de soirée. «Ma mère a déjà été hospitalisée pour des problèmes cardio-vasculaires et cette fois elle avait été admise mardi matin aux urgences pour un état de fatigue généralisé, raconte Christiane. Une fois les examens faits, elle a été autorisée à sortir dans l'après-midi et elle a été inscrite au tour de rôle du service transport pour être conduite chez elle». C'est là que tout a dérapé. Il est alors un peu plus de 17 heures et la patiente, Marie, ne se doute pas qu'elle va être abandonnée dans une salle de transit jusqu'à 22 heures passées. «Elle ne pouvait pas bouger, ni descendre de son lit, s'indigne sa fille, qui pensait sa mère arrivée à bon port depuis longtemps. Aujourd'hui, Christiane veut savoir ce qu'il s'est passé et pourquoi, alors que sa mère était inscrite sur le registre des prises en charges, elle a été oubliée aussi longtemps. La direction du centre hospitalier que nous avons joint, hier, a son explication. «Après 17 heures, le tour de rôle pour le transport des malades bascule vers une société privée, les Ambulances du Lauragais qui assurent la régulation, souligne-t-on au service communication. La patiente en question a bien été inscrite sur notre logiciel à 17 h 11 précisément, mais la prise en charge est tributaire de la disponibilité des ambulances» Selon le CHU, le transfert de Marie était prévu pour 19 h 11, «mais il y a eu un souci pour trouver un prestataire». C'est le moins qu'on puisse dire. À partir de 20 heures la garde sanitaire était assurée par les Ambulances Morvan, qui n'avaient pas Marie dans leur registre et qui ont assuré le transfert quand elles ont pu. «Il y a eu un problème d'organisation, reconnaît-on quand même au CHU, apparemment plusieurs prestataires ont été sollicités, mais il a été difficile d'en trouver un». Sans doute aurait-il été plus rapide de commander un taxi, mais le sort de Marie n'a semble-t-il pas ému grand monde. En tout cas, on apprend au passage que le service public finit, après 17 heures, aux portes de l'hôpital. Ultime précision, Marie a été à nouveau hospitalisée, hier. Sa soirée cauchemardesque de la veille n'a sans doute pas arrangé les choses.
http://www.ladepeche.fr/communes/toulouse,31555.html

mercredi 6 juillet 2016

Perpignan : il abandonne deux enfants de 2 et 3 ans, seuls, dans la rue

L es enfants ont été retrouvés errant dans le quartier du Moulin-à-Vent. La maman les avait confié à son ex-compagnon pour pouvoir se rendre à un rendez-vous médical. Le jeune homme a expliqué en avoir assez de les garder.
L'affaire, choquante, remonte à lundi. Vers 12 h 30, le commissariat de police a été alerté de la présence de deux enfants en bas âge qui déambulaient en couche-culotte, seuls sur la chaussée, dans le quartier de Moulin-à-Vent à Perpignan. Les deux petits, âgés de 2 et 3 ans, étaient visiblement abandonnés et, dans un état négligé, ont été aussitôt pris en charge par les pompiers avant d'être transportés au service pédiatrique de l'hôpital. Au même moment, les policiers déclenchaient les investigations et l'enquête de voisinage permettait de localiser l'appartement où étaient censés résider les enfants.

Placés dans un foyer d'aide à l'enfance

Le locataire des lieux, présent sur place, a alors expliqué qu'il avait la garde des enfants de sa compagne pour la journée. Il a reconnu qu'il en avait assez de s'en occuper et qu'il les avait ainsi laissés seuls devant l'immeuble. L'intéressé a aussitôt été interpellé et placé en garde à vue. La mère a aussi été retrouvée et a été entendue. Elle a raconté qu'elle était séparée de cet individu mais qu'elle l'avait sollicité pour garder ses enfants afin de se rendre à un rendez-vous médical. Après avoir reçu les soins nécessaires, les deux bambins ont été placés dans un foyer d'aide à l'enfance.
En attente de son jugement
Le mis en cause, âgé de 24 ans et déjà défavorablement connu des services, a été présenté au parquet à l'issue de son audition, et placé sous contrôle judiciaire dans l'attente de son jugement.
(SOURCE : L'INDEPENDANT)

mardi 5 juillet 2016

Faux ordres de virement: un bailleur social du Nord escroqué de 9,8 M EUR

Un bailleur social de Dunkerque a été victime d'une escroquerie aux faux ordres de virement internationaux pour un montant de 9,8 millions d'euros, a-t-on appris mardi de source judiciaire.

Entre avril et mai 2016, 23 versements d'environ 400.000 euros ont été effectués par une employée du service comptabilité de Cottage social des Flandres (CSF), à la suite de demandes de virements formulées par mail et émanant faussement de la direction générale de l'entreprise, a indiqué à l'AFP le procureur de Dunkerque Eric Fouard, confirmant une information de La Voix du Nord.
"La boîte mail était exactement la même que celle de la direction générale, à quelques très petits détails près", a expliqué M. Fouard, écartant toute "idée de complicité" de la part de cette employée.
Tous les fonds ont "immédiatement atterri à l'étranger", et "ont pu transiter par la Slovaquie".
Une enquête préliminaire a été ouverte fin juin, confiée à la PJ de Lille.
Le Cottage social des Flandres revendique sur son site internet la gestion de 6.800 logements, et la construction de 150 autres chaque année.

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samedi 2 juillet 2016

Ibrahimovic flingue encore : «La L1 n'était pas au niveau de mon talent»

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«La L1 n'était pas au niveau de mon talent», «j'ai aidé la L1 à devenir plus prestigieuse», «j'ai symbolisé l'image de Paris» : tel est le bilan français, tout en modestie, de Zlatan Ibrahimovic, aujourd'hui dans le supplément Sport&Style de L'Equipe Magazine, avant de rejoindre Manchester United.
«En signant au PSG, je n'attendais pas grand-chose du championnat de France, commence le Suédois, éliminé sans gloire au premier tour de l'Euro-2016. La L1 n'était pas au niveau de mon talent ni de celui des clubs où j'avais joué précédemment... Alors, il y avait clairement un risque pour moi, pour ma valeur, pour mon image».
«Je venais de Milan et (l'AC) Milan est pour moi le plus grand club du monde. Je ne savais pas comment je réagirais, comment je pourrais être motivé dans un stade avec seulement 2.000 (sic) personnes parce qu'il y en avait 90.000 en moyenne à San Siro».
A son arrivée en France, Zlatan dit avoir «ressenti beaucoup de jalousie dans ce pays» et «la jalousie du milieu» du foot. «Et c'est dommage car la France possède une véritable école de formation dans le football, une image positive reconnue mondialement», salue-t-il toutefois, avant d'insister : «J'ai aidé la Ligue 1 à devenir plus prestigieuse. Personne ne pourra me l'enlever».