vendredi 30 octobre 2015

Montpellier : l’hôtesse de l’air prive son ex-mari de leurs enfants

D epuis 2011, un Montpelliérain se bat pour les revoir, malgré des décisions de justice rendues en sa faveur.
"C'est une affaire qui traîne depuis un moment...", lâche, lapalissade assumée, Me Jean-Baptiste Mousset. Sur sa table de travail, le dossier d'un quadragénaire montpelliérain. Un homme qui n'a pas vu ses deux enfants - une fille et un garçon aujourd'hui âgés de 14 et 11 ans - depuis bientôt cinq ans.
Depuis ce jour de 2011, lorsque celle qui était jusqu'alors son épouse a subitement décidé de priver celui-ci de la mesure de résidence alternée, pourtant décidée par un juge aux affaires familiales dans le cadre du divorce du couple. Une mesure de rétorsion de la part de cette hôtesse de l'air, salariée de KLM, la compagnie aérienne nationale néerlandaise. À la suite d'un divorce non consenti ? Peut-être.

Accusé d'agressions sexuelles sur sa fille

Chose certaine, en revanche : le père ne va plus jamais voir ses enfants. Lesquels vivent dans la partie hollandaise de l'île caribéenne de Saint-Martin. En décembre de cette même année, la mère est alors condamnée, en son absence, à six mois d'emprisonnement ferme par des magistrats guadeloupéens. Lesquels décernent dans la foulée un mandat d'arrêt international. Dont, à l'époque, personne ne doute de l'application.
Las. Non seulement celui-ci fait long feu mais le père se retrouve bientôt accusé par son ex-femme d'avoir commis des agressions sexuelles sur leur fillette. Des accusations graves au terme desquelles les magistrats français innocenteront le Montpelliérain via un non-lieu prononcé en 2013. "Pour elle, c'était un moyen de s'exonérer de présenter les enfants", estime Me Mousset.

Une femme autoritaire, agressive et mythomane selon ses proches

Entre-temps, un expert psychiatre rend un examen dans lequel la crainte de la mère est décrite comme "quasi paranoïde". Les proches de celle-ci noircissant encore un peu plus le tableau. Décrivant une jeune femme "autoritaire, agressive et mythomane". Le père décide alors de déposer une nouvelle plainte, ouvrant ensuite sur une information judiciaire et une instruction confiée à un juge de Basse-Terre. Le magistrat instructeur délivre un second mandat d'arrêt et l'hôtesse de l'air est inscrite au fichier des personnes recherchées

http://www.midilibre.fr/2015/10/30/l-hotesse-de-l-air-prive-son-ex-mari-de-leurs-enfants,1234282.php

jeudi 29 octobre 2015

A l'Opéra, une facture de téléphone de... 52.000 euros !

52.000 euros la note de téléphone. Si si. Et c’est à l’Opéra de Paris que cette facture des mois de juillet et août derniers a été envoyée… Précisément au délégué syndical FSU qui utilisait la ligne concernée. Après les 400.000 euros de dépenses en taxis de l’ancienne présidente de l’Institut national de l’audiovisuel (Ina) Agnès Saal, un nouvel établissement public a dû ouvrir une enquête interne cette année.

« Je n’ai pas été informé du surcoût à l’étranger »

Révélée par Le Parisien-Aujourd’hui en France, l’affaire risque de faire du bruit. Forcément. Interrogé par le quotidien, l’utilisateur de ce portable impute le montant de l’ardoise, plus que salée, aux frais de « roaming », soit au téléchargement de données à l’étranger. Pour sa défense, il assure n’avoir jamais été prévenu que son téléphone professionnel n’était pas bridé. « C’est une carte téléphonique fournie par l’Opéra aux organisations syndicales. Je n’ai pas été informé du surcoût exorbitant de son utilisation à l’étranger », a-t-il dit au journal, en assurant que, durant ses vacances en Espagne, il avait seulement « passé des appels, consulté mes mails et mis à jour un site syndical ». Rien de répréhensible pour lui, en somme. Une anomalie de l’opérateur de téléphonie ? La direction de l’Opéra mène les investigations.
« Des informations ont été demandées à la société SFR. Elles ont permis de vérifier que la facturation s’expliquait par une surconsommation de données depuis l’étranger, ce que l’utilisateur de la ligne avait dans un premier temps contesté », indique un communiqué envoyé ce jeudi matin par l’Opéra. La direction de l’Etablissement public a demandé le détail des communications à SFR par lettre recommandée le 28 octobre, en fixant un délai au 10 novembre.

Climat social

« A l’issue de ce délai, la direction de l’Opéra fera usage de toutes les voies légales, notamment civiles et disciplinaires, pour que l’intérêt de l’établissement soit défendu », précise le communiqué. Jean-Philippe Thiellay, directeur général adjoint de l’Opéra, confirme également que l’octroi d’un téléphone portable fait partie de la délégation syndicale, et que deux syndicats en faisaient usage « sans qu’il y ait jamais eu d’anomalie ».
La FSU, qui représentait 10,95 % aux dernières élections professionnelles, avait déposé en juillet un préavis de grève portant sur plusieurs spectacles de la rentrée à l’Opéra. Le syndicat réclamait le doublement d’une prime de modulation et de variabilité horaires des techniciens et son intégration dans le calcul des retraites.
Selon Jean-Philippe Thiellay, la révélation de la facture exorbitante n’a rien à voir avec le climat social à l’Opéra, où « une sortie de crise a été trouvée » et le préavis levé. « Il y a toujours eu des préavis de grève à l’Opéra et le climat est plutôt serein », assure-t-il, démentant Le Parisien qui indique que « depuis des mois, l’Opéra est un véritable palais des Médicis où luttes et intrigues sont féroces entre les syndicats et la direction ».

http://www.20minutes.fr/paris/1719491-20151029-opera-facture-telephone-52000-euros

mercredi 28 octobre 2015

Les tombes vandalisées au cimetière de Chambry, près de Laon, auraient été ciblées

Une trentaine de tombes ont été dégradées au moyen, sans doute, d’une bombe de peinture noire ce mardi au cimetière de Chambry, près de Laon
Une trentaine de tombes ont été dégradées au moyen, sans doute, d’une bombe de peinture noire ce mardi au cimetière de Chambry, près de Laon. C’est une famille venue se recueillir qui a alerté la commune, mardi en début d’après-midi. Les services de police sont venus sur place procéder aux constatations.
Il semble que certaines tombes aient été plus particulièrement visées pour « l’autorité » que représentaient les défunts (élu, militaire, anciens combattants...). Trois inscriptions « FN » ont aussi été relevées.
http://www.lunion.com/581765/article/2015-10-27/les-tombes-vandalisees-au-cimetiere-de-chambry-pres-de-laon-auraient-ete-ciblees

mardi 27 octobre 2015

De l'argent pour retrouver Maddie détourné

Tout le monde se souvient de la disparition très médiatique et très émouvante de la petite britannique Maddie McCann en mai 2007 dans le sud du Portugal. Mais il semblerait que la disparition de l’enfant ait surtout débouché sur de possibles malversations financières. C’est le journal The Sun qui a publié cette information dans la nuit de dimanche à lundi. Selon l’article, le fonds de soutien créé pour aider à la recherche de la petite fille aurait tout simplement vu son argent détourné. D’après les informations du journal britannique, ce sont près de 140 000 euros destinés à la recherche de la petite fille qui sont partis en fumée.

140 000 euros sur 2,8 millions de dons

Cette cagnotte de dons n’est pas vide pour autant. En effet, ce fonds avait été lancé peu après la disparition de la fillette de 3 ans. Il avait était soutenu par toute l’Angleterre et près de 2,8 millions d’euros avaient été offert. Parmi les donateurs, ont retrouvé David Beckham et l’écrivaine J.K. Rowlings.

Les parents scandalisés par l’argent détourné

Mais ce n’est pas le plus choquant dans l’histoire. En effet, Le Sun cite deux sources anonymes supplémentaires qui ont témoigné au journal sous serment. Ces deux témoins mettraient en cause une personne reliée directement aux recherches de la petite fille via le système de l’organisation. Cette personne aurait ainsi été responsable de l’argent détourné pour financer un train de vie confortable avec des voyages et des hôtels luxueux. Tout cela à l’insu des parents de Maddie. Pour le moment, la seule réaction des parents de la petite fille dans le journal est d’annoncer qu’eux-mêmes, la police et les responsables du fonds, pour étayer ses accusations et vérifier la véracité des faits et de cet argent détourné.
http://mcetv.fr/mon-mag-politique-societe/faits-divers/

lundi 26 octobre 2015

Une œuvre d'art contemporain à la poubelle

Les agents d'entretien du musée de Bolzano, au nord-est de l'Italie, ont jeté à la poubelle, une oeuvre d'art contemporain des artistes Goldschmied & Chiari, a raconté hier La Repubblica, une information relayée par Europe1.

L'erreur s'explique. L'oeuvre "Où allons-nous danser ce soir ?" est une installation où sont déposées des bouteilles de champagnes vides, des confettis etc., une scène similaire au bazar d'un lendemain de soirée. Pensant devoir nettoyer la pièce suite à une fête bien arrrosée, les agents d'entretien ont tout nettoyé.

«L'oeuvre, qui mettaient en scène les restes d'une fête terminée, sera réinstallée dès que possible» a annoncé le musée. 

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/10/26/97001-20151026FILWWW00064-une-uvre-d-art-contemporain-a-la-poubelle.php

dimanche 25 octobre 2015

Attention à l'escroquerie au permis de conduire

La préfecture des Alpes-Maritimes appelle les citoyens à la vigilance après un grand nombre d'appels malveillants concernant le nombre de points sur votre permis de conduire.
"Plusieurs préfectures recensent actuellement un grand nombre d’appels malveillants contenant les informations suivantes: 'Le nombre de points sur votre permis vient d'être mis à jour, merci de rappeler le 01.78.90.44.90'."
"Il s’agit d’une tentative d’arnaque téléphonique et non d’une démarche des services de l’État", prévient la préfecture, qui préconisent de ne pas rappeler ce numéro.
"La préfecture des Alpes-Maritimes ne communique pas par téléphone les informations relatives au nombre de points dont vous disposez sur votre permis de conduire".
http://www.nicematin.com/derniere-minute/attention-a-lescroquerie-au-permis-de-conduire.2377233.html

samedi 24 octobre 2015

Ils occupent une parcelle vendue par un propriétaire fantôme à Illonse

Escroqué par un ami qui s'est fait passer pour le propriétaire d'une parcelle de terre inconstructible, un couple est contraint de vivre illégalement dans sa caravane.
Ils aspiraient à une vie paisible. La parcelle choisie, en bordure de route métropolitaine, ne remplissait pas forcément tous les critères. Mais avec des faibles revenus, Josette et Jean Ney l'ont acquise pour y stationner un bus.
Du moins ils ont cru l'acheter. Car d'après le couple, le vendeur n'était en fait pas propriétaire du bosquet sur lequel un terrassement drastique a été opéré. Et où ils ont posé leurs valises.
"On a payé 10.000 € ce terrain mais nous nous sommes faits escroquer par quelqu'un que nous estimions comme un ami", raconte ce couple installé à proximité du pont Douinas.
"Il nous a vendu la plateforme en faisant croire que le terrain était à lui. Ça n'a pas éveillé les soupçons du notaire alors que le terrain n'était pas bordé", expliquent-ils.
Difficile de jeter la pierre pour autant au notaire qui, depuis l'office ou en étudiant les plans cadastraux, n'était pas en mesure de distinguer la parcelle d'une autre.
C'est finalement un adjoint d'Ilonse qui a alerté Richard Lions, le maire. Lui-même a saisi la Direction départementale des territoires et de la mer des Alpes-Maritimes.
La peur de l'expulsion
Car pour lui, "il y a trois problèmes". Le premier, c'est "le terrassement qui a été ordonné soit par le vendeur soit par l'acheteur".
Le deuxième, c'est "une habitation illégale dans une zone inconstructible". Et le troisième, "d'ordre privé, si effectivement la parcelle qui a été vendue n'appartenait pas à celui qui l'a vendu".
Et il y a quelques jours, Josette et Jean Ney ont reçu la visite des services de l'urbanisme et des gendarmes pour effectuer quelques mesures. Depuis, ils ont peur d'être expulsés alors qu'ils estiment s'être installés quartier Asclos-Nord en toute bonne foi.
Impossible de confronter les déclarations de cet ancien militaire à ceux du vendeur, faute d'avoir pu le contacter.
La volonté des époux Ney est aujourd'hui de solliciter "le vrai propriétaire et de récupérer ses billes pour régulariser cette situation et continuer à vivre là tranquillement".
http://www.nicematin.com/nice/ils-occupent-une-parcelle-vendue-par-un-proprietaire-fantome-a-illonse.2376417.html

vendredi 23 octobre 2015

Après les distributeurs de billets, voici les pompes à essence piégées

La gendarmerie des Alpes-Maritimes vous appelle à "la plus grande vigilance" lorsque vous réglez en carte bancaire dans un distributeur automatique de carburant.
"À l'instar des distributeurs de billets, le piège est destiné à récupérer, illégalement et à votre insu, les données de la piste magnétique de votre carte de paiement lorsqu'elle est insérée dans le dispositif de lecture", prévient la gendarmerie des Alpes-Maritimes sur sa page Facebook
"Les escrocs placent à cet effet un dispositif de lecture miniature dissimulé dans une fausse façade entourant la fente d’insertion de la carte. Le clavier destiné à taper le code est également surveillé par un petit module espion situé, selon le cas, en-dessous ou au-dessus. Son apparence tente d'imiter l'habillage extérieur du distributeur et il dispose d'un petit orifice à peine plus gros qu'une tête d'épingle par lequel une micro-caméra filme le code composé. Ce dispositif est très discret et n'empêche pas la transaction de se réaliser sans incident".
En cas de détection ou de suspicion de présence de ce genre de dispositif au niveau d'un distributeur de carburant ou de billets, ne l'utilisez surtout pas et n'y touchez pas. Alertez immédiatement le responsable du site et composez le 17 pour en informer la gendarmerie.
De la même manière, si vous apercevez une personne mettant en place ou retirant un dispositif de ce type, n'intervenez pas, notez tous les renseignements utiles (heure exacte, immatriculation, marque, couleur et signes particuliers concernant l'éventuel véhicule utilisé, la direction prise par l'automobile, le signalement précis de l'individu, etc...), et composez le 17.
http://www.nicematin.com/derniere-minute/apres-les-distributeurs-de-billets-voici-les-pompes-a-essence-piegees.2375527.html

jeudi 22 octobre 2015

Un TER percute une vache et parcourt 19 km sans pouvoir s'arrêter

L'histoire est racontée par La Manche Libre et fait écho à la collision entre un TER et un poids lourd mercredi soir en Gironde, un accident qui a fait 15 blessés légers.
Ce mardi 20 octobre, sur la ligne Abancourt (près d'Amiens) - Rouen, il est moins de 8h lorsque le TER dit AGC (autorail à grande capacité) percute une vache sur les voies. Le train ne déraille pas mais a perdu toute capacité de freinage.

"C'est un miracle"

Il parcourt alors 19 kilomètres et ne doit son arrêt qu'à une pente de la voie. Une fois le convoi quasiment immobilisé, le mécanicien a pu sauter et disposer des cales au niveau des roues.
C'est un miracle qu'aucune collision avec un autre train ne se soit produite. "Cet incident a eu lieu dans une zone de faible circulation", explique un représentant syndical.
"Le conducteur est très choqué, le contrôleur aussi", indique à France Info un responsable Sud-Rail. La SNCF confirme l'information mais préfère ne pas commenter davantage en attendant les résultats de l'enquête menée par des experts sur place.
Ce jeudi, une partie du personnel SNCF de Normandie exerce son droit d'alerte, qui permet de signaler l'existence d'un danger auprès de l'employeur mais n'entraîne pas de perturbation (contrairement au droit de retrait).
http://www.sudouest.fr/2015/10/22/un-ter-percute-une-vache-et-parcourt-19-km-sans-pouvoir-s-arreter-2162343-4755.php

mercredi 21 octobre 2015

Antoine, chassé de chez lui car homosexuel : «Je m'étais dit que mes parents me comprendraient»

Un lycéen de 17 ans a été chassé de chez lui par ses parents, le jour où il leur a annoncé son homosexualité. Quatre mois après les faits, ce jeune, très choqué, a souhaité témoigner avec courage.
Antoine* va bientôt avoir 18 ans. Ce jeune, élève en terminale scientifique dans un lycée toulousain, devrait terminer son parcours de lycéen parmi les meilleurs de sa classe. Il est passionné par le basket, le VTT et le cinéma. Il a une vision très précise de son avenir professionnel. Après le bac qu'il espère obtenir avec mention, il veut intégrer une école d'architecture. Cela fait des années que ce métier l'intéresse (petit il dessinait déjà des plans) et cela fait aussi des années qu'il assume pleinement son attirance exclusive pour les garçons. Seulement voilà…
Antoine que s'est-il passé ?
Un truc auquel je ne m'attendais pas en 2015. Tout d'abord il m'a semblé utile de le dire à mes parents. Comment imaginer vivre toute une vie autour d'un mensonge. Je savais que pour mes parents cela ne serait peut-être pas aussi naturel que pour moi et puis j'en avais marre de laisser croire que mes copines qui venaient à la maison étaient peut-être autre chose que des copines.
Comment leur as-tu annoncé la nouvelle ?
Vous savez j'aimais mes parents, j'ai une petite sœur adorable et j'avais une vie plutôt confortable. Mon père et ma mère ont plutôt bien réussi professionnellement. Mes 18 premières années se sont déroulées sereinement. Quand j'ai pris la décision de leur annoncer que j'étais homosexuel, j'ai longuement réfléchi aux mots que j'allais employer. Et puis je me suis dit que mes parents étaient intelligents, qu'ils m'aimaient et qu'ils comprendraient. Alors je l'ai dit. Naturellement.
Quelle a été leur réaction ?
C'est là que tout a basculé ! Ma mère a fondu en larmes et mon père après quelques minutes de silence s'est levé, s'est approché de moi et m'a dit : «Je ne sais pas ta mère, mais moi je ne veux pas d'une tapette dans la famille, aussi je te donne une soirée pour disparaître de cette maison». Je ne m'attendais évidemment pas à une réaction «youpi la joie», mais là !
Comment expliques-tu cette attitude ?
Mon père a toujours été assez autoritaire et rigide, mais je n'avais jamais rien entendu à la maison qui puisse me faire imaginer une telle réaction. Oui bien sûr ! Des mauvaises blagues sur les «pédés», des propos hostiles d'amis auxquels mes parents ne réagissaient pas.
Tu penses que tes parents vont revenir sur leur décision ?
C'est ce que j'ai cru, mais maintenant cela fait 4 mois que j'ai été mis à la porte, alors… Et puis le choc a été si violent que je crois que maintenant tout est brisé et que je ne me vois pas retourner dans une maison où je me suis fait traiter de «tapette» avec haine.
Qu'as-tu fait pendant ces quatre mois ?
J'ai été hébergé chez une cousine à Toulouse. Ma mère ne veut pas me voir mais via ma cousine (enfin c'est ce que dit ma cousine) elle fait le nécessaire. Dans un premier temps cela m'a permis de continuer à «vivre», à aller au lycée, penser à mon avenir.
Pourquoi dis-tu dans un premier temps ?
Parce qu'aujourd'hui, le choc passé, j'en mesure les conséquences. Un chagrin immense pour ma mère qui ne se rebellera pas. Et puis ma sœur qui me manque et mon père pour qui je n'ai que du mépris. Du coup je me retrouve triste et j'ai peur pour mon avenir. Je vais avoir 18 ans dans quelques semaines, je veux pouvoir maintenant vivre ma vie et ne plus rien devoir à une famille qui m'a rejeté.
Comment vas-tu faire ?
Une association me donne un coup de pouce, des amis aussi mais cela reste compliqué. Je réalise qu'on m'a tout enlevé : une famille que j'aimais, une vie propice à mes études. Tout cela parce que je suis gay, non mais je rêve. On n'est plus en 1950 !
Tu sais que tes parents ont une obligation envers toi au moins jusqu'à tes 18 ans ?
Oui mais comment imaginer qu'après cette épreuve dont je ne suis pas encore sorti je me lance dans une autre toute aussi traumatisante. Non, c'est fini. Je dois passer à autre chose.
Qu'as-tu à dire aux autres jeunes qui eux aussi veulent ne plus «faire semblant» ?
Quoi qu'il en coûte, quelles que soient les conséquences je dis qu'il est indispensable de vivre son homosexualité comme les hétéros vivent leur hétérosexualité : naturellement.
Pourquoi vouloir à tout prix garder ton anonymat ?
Parce que je ne veux pas porter en bandoulière ce qui m'arrive. Il y en a beaucoup d'autres pour qui c'est peut-être encore plus violent. Je le raconte, chacun en pensera ce qu'il voudra.
*Antoine est un prénom d'emprunt.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/10/21/2202024-antoine-chasse-chez-car-homosexuel-etais-dit-parents-comprendraient.html

mardi 20 octobre 2015

Belgique: La mère d'une ado happée par un train reçoit la facture

A la tristesse s’est ajoutée la colère. Un peu moins d’un an après la mort de sa fille de 12 ans, happée par un train alors qu’elle se prenait en selfie sur le quai d’une gare en Belgique, la mère de Charlotte Nunez a eu la désagréable surprise de recevoir une lettre de la SNCB, l’équivalent belge de la SNCF, lui réclamant de l’argent.
Dans ce courrier, rapporte le quotidien flamand Het Laaste Nieuws, la compagnie de chemins de fer réclame le remboursement de 19.000 euros, au titre des dégâts causés par l’accident. « Il est dit que ma fille est mineure et que je suis donc responsable des dommages causés par l’accident », explique la mère de Charlotte.

Un parlementaire s’en mêle

Titulaire d’une assurance familiale, elle n’aura heureusement pas à payer cette somme de sa poche. Mais le mal est fait. « Quand vous recevez cette lettre, vous tombez de haut. Comment est-ce possible ? Ces gens n’ont-ils pas d’enfants ? Sont-ils des monstres ? » s’interroge la mère de Charlotte.
Une émotion comprise et relayée par un parlementaire belge. « Comment peut-on ignorer l''impact émotionnel d’une telle lettre, envoyée à des personnes qui ont perdu un proche ? Au lieu de leur envoyer une facture de dégâts, même si elles ne doivent pas payer elles-mêmes, il vaudrait mieux montrer de l’empathie », a déclaré David Geerts, un membre du Parti socialiste au Parlement.
http://www.20minutes.fr/monde/1712967-20151020-belgique-mere-ado-happee-train-recoit-facture

lundi 19 octobre 2015

Ministre algérien fouillé à Orly : Alger convoque l'ambassadeur de France

L'ambassadeur de France à Alger a été convoqué par le ministre algérien des Affaires étrangères après qu'un membre du gouvernement, détenteur d'un passeport diplomatique, a fait l'objet d'une fouille qualifiée d'"inacceptable" à l'aéroport d'Orly samedi dernier.

Le ministère algérien des Affaires étrangères a annoncé dimanche avoir convoqué l'ambassadeur de France à Alger, pour protester contre le traitement "inacceptable" dont a fait l'objet samedi le ministre algérien de la Communication à l'aéroport d'Orly.
 
Bernard Emié a été convoqué dimanche au lendemain de la fouille dont a fait l'objet à l'aéroport d'Orly, à Paris, Hamid Grine, membre du gouvernement algérien et détenteur d'un passeport diplomatique, selon un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères. "Le directeur général du protocole a signifié à son interlocuteur français le caractère inacceptable du traitement réservé à un ministre de la république", selon la même source.
 
"Des incidents inacceptables"
 
Deux cas similaires ont été enregistrés par le passé, précise le ministère. Il a été fait part au diplomate français de "la réprobation des autorités algériennes de toutes attitudes contraires aux usages diplomatiques qui sont en inadéquation flagrante avec la qualité des relations entre l'Algérie et la France et l'ambition partagée par les deux pays de les hisser au niveau du partenariat d'exception".
 
Les services de la diplomatie algérienne ont demandé à l'ambassadeur de France "d'indiquer à son gouvernement qu'il est nécessaire que les mesures adéquates soient prises pour que tels incidents inacceptables ne se reproduisent pas à l'avenir"
 

dimanche 18 octobre 2015

France - Nouvelle-Zélande: Saint-André copieusement sifflé à la fin du match

Le sélectionneur du XV de France Philippe Saint-André a été abondamment hué par le public du Millennium Stadium de Cardiff, à l'issue de la déroute encaissée face aux All Blacks en quarts de finale de Coupe du monde (62-13).
«Pour être honnête, je préfère être applaudi que sifflé, glisse PSA. Je suis surtout déçu pour les joueurs aujourd'hui. On ne peut pas dire qu'ils n'ont pas tout donné.» 
Saint-André, dont c'était le dernier match à la tête des Bleus après quatre ans de mandat, a été bruyamment sifflé alors qu'il s'exprimait au micro du speaker, comme il est de tradition à la fin des matches de Coupe du monde. Ses explications en anglais à l'humiliation subie ont ainsi été totalement recouvertes.
>> A lire aussi : Pascal Papé « est inquiet pour les générations futures » du rugby français
Auparavant, le capitaine Thierry Dusautoir avait lui aussi essuyé quelques lazzi de supporteurs lors de son interview.
Les Bleus ont été rossés samedi soir par les All Blacks, sortant pour la deuxième fois de leur histoire seulement à ce stade de la compétition. Il s'agit de la plus lourde défaite encaissée par une équipe en quart de finale de Coupe du monde.

http://www.20minutes.fr/sport/1711559-20151018-france-nouvelle-zelande-saint-andre-copieusement-siffle-fin-match

samedi 17 octobre 2015

Pour Jardim, «l'arbitre s'est trompé deux fois»

L’AS Monaco continue de faire du sur-place à Louis II. S’ils ont ouvert le score face à l’OL vendredi, en ouverture de la dixième journée de la Ligue 1, les joueurs de la Principauté ont, une nouvelle fois, dû se contenter du point du match nul (1-1). Un résultat en grande partie dû à l’arbitrage et aux deux erreurs commises par les officiels selon Leonardo Jardim, lequel estime notamment que Fredy Fautrel n’aurait jamais dû sortir un rouge à Wallace. «Ce n'est pas une faute bête. C'est une faute mais pas une agression. Monaco a très bien joué et fait un grand match. L'arbitre s'est trompé deux fois. Il n'a pas donné de deuxième carton jaune à un défenseur adverse (Mapou Yanga Mbiwa, lors d’une faute sur Bernardo Silva, ndlr), et il a donné le rouge (à Wallace)», assure le technicien portugais.

Et encore, Leonadro Jardim se retient…

Jardim affirme d’ailleurs que la faute de Wallace valait «au maximum» un jaune. Il a insisté là-dessus. «Et ça, ça change tout, a-t-il poursuivi. Je suis certain qu'il n'y a pas rouge.» L’ancien coach du Sporting CP a mis en avant la qualité de la prestation collective de ses garçons, auteurs selon lui d’un «grand match», avant d’en remettre une couche sur les «deux erreurs» supposées du corps arbitral, sans se laisser trop aller et risquer des sanctions. 
Leonardo Jardim s’est en effet repris avant… d’en dire un peu plus. Il a tenu à «féliciter ses joueurs», souligné la difficulté de jouer à dix. Mais il n’a pas pu s’empêcher de revenir sur l’arbitrage. «Je respecte tout le monde. C’est mon problème. Monaco, c’est un club très gentil. Les gens viennent ici, ils font toujours la même chose et ça va !», a lancé le technicien portugais, avant de remercier l’assistance, de se lever et de quitter la salle de conférence de presse. Le message est passé. Troisième de Ligue 1 et quart de finaliste en Ligue des champions la saison dernière, l’ASM pointe à la dixième place provisoire avant la suite de la dixième journée. Le tout avec seulement trois points pris à domicile, en cinq sorties.

http://sport24.lefigaro.fr/football/ligue-1/Homes-Clubs/monaco/actualites/pour-jardim-l-arbitre-s-est-trompe-deux-fois-774816

vendredi 16 octobre 2015

Un zoo danois dissèque un lion en public

Un lion a été disséqué hier en public dans un zoo danois dans le cadre d'une activité éducative pour des enfants, au grand dam des défenseurs des animaux qui ont dénoncé un «spectacle macabre». Âgé de neuf mois, le lion avait été tué en février par le zoo d'Odensee, qui avait trop de lions et qui n'avait trouvé aucun autre lieu pour l'accueillir, et son corps conservé dans un congélateur.

Hier, entre 300 et 400 personnes de tout âge étaient rassemblées pour assister à la dissection du lion. Un employé du zoo, Rasmus Kolind, a commencé à découper l'animal en enlevant sa langue, puis l'a dépouillé sous le regard curieux du public qui n'a pas hésité à se boucher le nez quand l'odeur du cadavre a commencé à se faire sentir. «Un animal mort, ça sent l'animal mort. Il n'y a pas grand chose à faire», a expliqué l'employé. Certains visiteurs, dont certains avaient quatre ans, étaient à quelques centimètres de la table de dissection. «Je ne veux pas voir ça», a confié un jeune garçon à la télévision publique DR tandis qu'une petite fille a reconnu que l'événement était «drôle à voir mais aussi un peu dégoûtant». Lotte Tranberg, également gardienne du zoo, a expliqué que le jeune lion avait été tué pour éviter la consanguinité.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

jeudi 15 octobre 2015

Le militaire jette son chien du 3e étage

Arrêté lundi soir par la police, un militaire de la garnison de Montauban a été placé en garde à vue au commissariat pour avoir consécutivement commis une violation de domicile, des violences contre sa compagne et un acte de cruauté envers un animal.

Il escalade la façade et pénètre par une fenêtre

Il était près de 18 heures, ce lundi, lorsque ce militaire âgé de 31 ans quitte son casernement pour se rendre au domicile de sa compagne. Une femme avec qui, les relations sont tendues, cette dernière lui aurait, en effet, demandé quelques jours auparavant de débarrasser ses affaires de son appartement. Parmi celles-ci, un chien de berger belge, plus connu sous le nom de malinois que cette Montalbanaise lui aurait réclamé de venir récupérer au plus vite. Escaladant la façade du domicile de sa compagne, le trentenaire parvenait à se hisser jusqu'à un balcon donnant sur la cuisine de l'appartement de la jeune femme. Cette dernière étant absente, le militaire s'introduisait par une fenêtre restée ouverte. À l'intérieur, il ramassait ses affaires et décidait de quitter les lieux. C'est au moment où il s'apprêtait à pénétrer dans l'ascenseur qu'il tombait finalement nez-à-nez avec sa concubine. Visiblement énervée par l'intrusion de ce son «ex» à son domicile, la Montalbanaise ne manquait pas de lui lancer une volée de bois vert. Les insultes fusaient, le militaire s'en serait alors pris à elle en la projetant contre un mur. Revenu dans l'appartement avec la propriétaire des lieux, l'homme qui était vraisemblablement excédé par la situation et les demandes de son «ex» de reprendre son chien, s'en prenait à l'animal. Après avoir ouvert une fenêtre de l'appartement situé au troisième étage d'un immeuble du centre-ville, le militaire s'emparait du malinois pour le jeter par l'ouverture. L'animal s'écrasait au sol plusieurs mètres plus bas. Grièvement blessé, l'animal qui était conduit dans un cabinet vétérinaire de la cité d'Ingres souffrirait d'hémorragies et de fractures. Interpellé, l'individu a passé la nuit au commissariat où il a finalement été relâché, hier à 14 heures. Joint le substitut du procureur, Mathias Marchand confirmait que le militaire serait prochainement poursuivi devant le tribunal correctionnel tant pour la violation de domicile que les violences sur concubin (sans ITT) et plus lourd pour le mis en cause, d'acte de cruauté envers un animal. Une dernière accusation qui pourrait lui valoir d'être poursuivi par les associations de protections animales…

http://www.ladepeche.fr/article/2015/10/15/2197829-le-militaire-jette-son-chien-du-3e-etage.html

mercredi 14 octobre 2015

Crématorium de Pamiers : jugé pour avoir mélangé des cendres

En 2011, une jeune Varilhoise avait découvert des pièces métalliques dans l'urne de sa grand-mère. Elle est formelle, elles n'appartenaient pas à la défunte. Hier avait lieu le procès de la société qui gère le crématorium de Pamiers. Le tribunal rendra son jugement en décembre
Mère et fille étaient fébriles hier, dans la salle d'audience du tribunal correctionnel de Foix. Quatre ans qu'elles cherchent à comprendre comment des petites pièces métalliques ont pu se retrouver dans l'urne de la grand-mère alors qu'elles n'étaient pas dans le cercueil, lorsque ce dernier a été réduit en cendres au crématorium de Pamiers. «Macabre», «nauséeux», les mots ont été prononcés plusieurs fois durant les 2 h 30 qu'aura duré le procès, hier. L'histoire n'est pas banale, «elle touche à la mort, à l'irrationnel», a souligné Me Jean-Lou Lévi, avocat de la défense. Son client, directeur général de la société qui gère le crématorium par délégation de service public, a martelé à la barre le souci d'éthique et de déontologie au sein de sa société familiale, basée à Montauban (qui gère par ailleurs le crématorium de la préfecture tarn-et-garonnaise).
Par le menu, toutes les étapes d'une crémation ont été passées en revue, de l'accueil de la famille jusqu'à la remise de l'urne. La présidente du tribunal l'a rappelé, les installations sont homologuées et conformes à la réglementation. Mais voilà, d'anciens salariés de l'entreprise ont dévoilé au cours de l'enquête des pratiques «qui donnent la nausée, a déclaré l'avocat de la partie civile. Cette dame est peut-être une lanceuse d'alerte.»

Des crémations raccourcies pour plus de rentabilité ?

Dans leurs déclarations, les anciens salariés détaillent avoir reçu des ordres : par économie de temps et d'énergie, par soucis de rentabilité, certaines crémations n'auraient pas été menées jusqu'au bout. Des restes de crémations auraient alors pu être mélangés. Le directeur généra de la société nie avoir donné de tels ordres depuis Montauban. C'est pourtant lui, et non le salarié responsable de manière implicite du site de Pamiers qui comparaissait, hier, pour tromperie.
La tromperie ne s'arrêterait pas là… Lors du passage des agents de la répression des fraudes d'autres manquements à la réglementation ont été pointés du doigt. Défaut d'affichage, d'inscription du chiffre d'affaires sur les factures… en tout, 24 contraventions ont été dressées. «Ça fait beaucoup», a souligné François Hébert, procureur de la République. Il a requis 20 000 euros d'amende et 3 000 euros par contravention à l'encontre de la société.
Cette dernière a depuis remis de l'ordre et s'est mise en règle, affirme le directeur général.
Le tribunal s'est laissé jusqu'au 1er décembre pour rendre son jugement. La famille de la défunte devra donc encore patienter avant de pouvoir commencer réellement son deuil… quatre ans après la disparition de la grand-mère.
 

mardi 13 octobre 2015

Football: l'ex-attaquant des Bleus Djibril Cissé en garde à vue

Quatre personnes, dont le footballeur Djibril Cissé, ont été placées en garde à vue ce matin dans une affaire de «tentative d'extorsion de fonds» aux dépens du milieu international de l'Olympique Lyonnais Mathieu Valbuena, déclarent des sources proches de l'enquête.

Selon les premiers éléments de l'enquête, l'ancien attaquant de l'équipe de France Djibril Cissé «est de bonne foi et devrait être rapidement mis hors de cause». Les trois autres personnes, interpellées dans les Bouches-du-Rhône et l'Oise, sont soupçonnées d'être les donneurs d'ordre et d'avoir fait chanter Valbuena, affirmant avoir été en possession d'une «sextape» qu'il aurait tournée avec sa compagne. La police judiciaire de Versailles est chargée de l'enquête.


               http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/10/13/97001-20151013FILWWW00076-football-l-ex-attaquant-des-bleus-djibril-cisse-en-garde-a-vue.php

lundi 12 octobre 2015

Un élève menace un prof avec un pistolet à bille

Un lycéen de 15 ans a été placé en garde à vue ce matin au commissariat de Châlons-en-Champagne après avoir menacé un professeur avec un pistolet à bille en criant «Allahou Akbar», explique une source judiciaire.

Le jeune homme, scolarisé au lycée technique Oehmichen à Châlons-en-Champagne, est entré dans l'établissement en possession d'un pistolet à bille et d'une grenade «airsoft», à très faible puissance, et a menacé un professeur avec lequel il avait un différend, a expliqué Christian de Rocquigny, le procureur de Châlons-en-Champagne. «Des coups ont été tirés mais l'enquête devra déterminer si c'était en direction du professeur», a précisé le magistrat.

Selon lui, le lycéen a été interpellé sans difficulté par les policiers et placé en garde à vue avant un probable déferrement devant le parquet. «Le jeune homme va être examiné par un psychiatre et les policiers vont étudier la piste d'une radicalisation récente», a-t-il ajouté.

 
 http://www.lefigaro.fr/flash-actu/

dimanche 11 octobre 2015

Explosions, projections de pierres: ce chantier "infernal" qui excède les riverains

Les explosions, la projection des pierres, le charroi ont provoqué un vif émoi chez les riverains qui se confinent et redoutent les retards de terrassement
"Une projection de pierres a provoqué un trou d'homme dans la maison dont je suis locataire, avenue Montfleury, heureusement il n'y a pas eu de blessé", souligne un riverain.
"Je ne laisse plus ma fille aller dans le jardin de nos voisins, il y a eu des projections de pierres", rajoute Florence une autre habitante de l'avenue Montfleury qui vitupère "contre le bruit des explosions, la poussière et le charroi des énormes camions dans cette voie étroite".
Au départ, il s'agit seulement d'un banal chantier de construction d'une villa sur l'avenue Montfleury dans le quartier huppé du Mont-Boron.
Mais le projet est d'importance, s'étend sur plus de 1.500 m² de terrains avec la démolition de deux villas préexistantes pour aboutir à la construction d'une nouvelle demeure de 434 m² de planchers, avec garage et piscine.
"C'est devenu infernal"
Les permis ont été délivrés dans les règles et les habitants du quartier ont accepté de subir, pendant un laps de temps le plus court possible, les inévitables nuisances. Jusqu'à un certain point.
"C'est devenu infernal", tonne Christian Basso. Le président de l'association de sauvegarde du Mont-Boron, de plus voisin direct du chantier, en connaît tous les développements.
"Nous avons alerté les autorités préfectorales, la direction des risques urbains et la Ville, afin qu'ils viennent sur place constater les désordres", souligne ce dernier.
"On a frôlé l'accident"
Ajoutant: "On a frôlé l'accident avec les projections de pierres qui se sont produites à plusieurs reprises. On peut comprendre des difficultés liées au terrassement, à la dureté des roches mais des précautions auraient dû être prises".
Les riverains semblent d'autant plus excédés qu'ils subissent les nuisances du chantier depuis le printemps et n'en voient pas l'issue.
"On espérait que le terrassement et les tirs d'explosifs, parfois plusieurs par jour, soient terminés en septembre. Or, le chantier continue et semble même avoir été retardé", souligne encore Laurence.


http://www.nicematin.com/nice/explosions-projections-de-pierres-ce-chantier-infernal-qui-excede-les-riverains.2363636.html

samedi 10 octobre 2015

Elle s'invente un accident de parapente pour sécher un rendez-vous de boulot

Un mensonge, paraît-il, plus c'est gros et plus ça passe. C'est précisément ce qu'a dû penser cette Autrichienne de 34 ans, qui a eu la mauvaise idée d’inventer de toutes pièces un accident de parapente pour éviter un rendez-vous professionnel. Ce qu'elle n'avait pas prévu en revanche, c'est l’envoi de sauveteurs, déployé après sa fausse déclaration, a annoncé la police vendredi.

18 secouristes à sa recherche

La jeune femme a suscité l’intervention de 18 secouristes après avoir raconté par SMS à un collègue, avec qui elle avait un rendez-vous de travail, qu’elle était accrochée dans un arbre du massif du Gaisberg, près de Salzbourg.
Affolé, le collègue avait immédiatement alerté les secours. Ceux-ci ont déposé plainte contre la jeune femme pour « simulation d’une situation d’urgence en montagne » et des poursuites ont été engagées contre elle.
Cent quinze personnes ont trouvé la mort et 2.385 ont été blessées entre mai et septembre dans les Alpes autrichiennes.

http://www.20minutes.fr/insolite/1706139-20151010-autriche-invente-accident-parapente-secher-rendez-boulot

vendredi 9 octobre 2015

«Je n’aime pas les arabes !» : la caméra cachée de France 2 fait scandale

Jeudi soir, Complément d’enquête diffusait un numéro spécial consacré au mal-être en entreprise. Et pour illustrer son sujet, France 2 a décidé de suivre notamment Mustafa, victime de harcèlement par son patron.
Celui-ci a filmé en caméra cachée le comportement de son supérieur à son égard : durant trente minutes, le jeune chauffeur routier va essuyer menaces et insultes racistes. « Où est-ce que t'as eu ton permis, toi ? Tu l'as eu en France, ton permis ? Non. Tu sais pas rouler un camion (sic). Ecoute, Mustafa, tu rentres dans le rang... ou tu dégages ! Tu dégages ! », hurle le chef à son employé qui n’a pourtant commis aucune faute grave. « Je n'aime pas les arabes. Je n'aime pas les arabes ! Alors fais gaffe à toi, hein! » enchaîne le patron de l’entreprise de transport avant de couper la parole à Mustafa qui tente de se défendre : « Ferme ta grande gueule !  Moi, depuis qu'un patron s'est fait trancher la gorge, j'en ai jusque-là ! J'ai envie de prendre un arabe et de le mettre en haut de mon bâtiment ».
Comme le révèle le reportage, l’employé est aujourd’hui en arrêt maladie, assommé par les antidépresseurs. Il a également entamé une procédure judiciaire à l’encontre de son patron
Une étude de l'Institut Montaigne publiée jeudi montre une progression des discriminations à l’embauche des musulmans. Un candidat perçu comme musulman pratiquant a deux fois moins de chances d'être convoqué en entretien qu'un catholique pratiquant. Le phénomène a pris de l’ampleur depuis les attentats de janvier 2015 et la décapitation d’un chef d’entreprise en Isère
En savoir plus sur http://www.ladepeche.fr/article/2015/10/09/2194304-aime-arabes-camera-cachee-france-2-fait-scandale.html#0DRRAGxfzjIeROPd.99
 
 

jeudi 8 octobre 2015

En France, Mohammed a quatre fois moins de chances d'être recruté que Michel

Sur le marché du travail, mieux vaut paraître catholique, que musulman ou juif : une étude de l’Institut Montaigne publiée jeudi révèle de « fortes discriminations » à l’embauche liées à la religion, surtout envers les musulmans pratiquants.
Les chiffres sont éloquents : un candidat perçu comme musulman pratiquant a deux fois moins de chances d’être convoqué en entretien qu’un catholique pratiquant (10,4 % contre 20,8 %). L’écart est encore plus grand si l’on isole les hommes : 4,7 % contre 17,9 %, du simple au quadruple.

Les musulmans « sont beaucoup plus discriminés »

Ces discriminations frappent aussi les juifs pratiquants, mais moins. Leurs chances d’être convoqués sont inférieures de 24 % à celles des catholiques, un écart qui varie peu selon le sexe.
Pour cette étude, la chercheuse Marie-Anne Valfort a envoyé, entre septembre 2013 et septembre 2014, des candidatures fictives à 6.231 offres d’emploi de comptables, assistants et secrétaires comptables en métropole. Elle a ensuite comparé le taux de convocation des candidat(e) s.
La maître de conférences à l’université Panthéon-Sorbonne a créé des profils identiques en tous points, à l’exception de la religion : des Français d’origine libanaise, nommés Haddad, nés à Beyrouth en 1988, arrivés en France au début du lycée en 2003, naturalisés en 2008 et titulaires d’un BTS comptabilité.
Trois éléments suggèrent leur appartenance religieuse : leur prénom - Dov et Esther pour les juifs, Michel et Nathalie pour les catholiques, Mohammed et Samira pour les musulmans -, leur scolarité dans une école confessionnelle et leur engagement dans l’association de scoutisme de leur communauté.
Résultat sans appel : les musulmans « sont beaucoup plus discriminés » par rapport aux catholiques en France « que ne le sont les Afro-Américains par rapport aux Blancs aux Etats-Unis », compare l’étude. Et selon son auteure, le testing, qui s’arrête avant l’entretien, « sous-estime probablement les discriminations : toutes les études montrent que la discrimination est présente à chaque étape du recrutement ».

« Risque d’insubordination »

Pourquoi une telle discrimination des musulmans ? L’islam souffre d’une « image dégradée en France », explique Marie-Anne Valfort à l’AFP.
« Des enquêtes montrent que les Français associent spontanément l’islam à l’extrémisme religieux et à l’oppression de la femme », poursuit-elle. « Ces deux stéréotypes vont alimenter une discrimination très forte, en particulier à l’égard des hommes musulmans. Le recruteur les perçoit comme un risque accru de pratique religieuse transgressive sur le lieu de travail et les associe à un risque d’insubordination. »
Pour étayer cette thèse, Mme Valfort a créé des profils « laïcs » mentionnant un engagement dans une association de scoutisme laïque. Elle a comparé leur taux de convocation avec celui des « pratiquants ».
L’impact est limité pour les candidat(e) s juifs, mais pas pour les hommes musulmans : en se montrant laïcs, ces derniers doublent leurs chances.
A l’inverse, les catholiques « perdent à s’afficher comme laïcs », surtout les hommes, dont les chances d’être convoqués sont presque divisées par deux. « Il est probable que l’attachement des hommes au catholicisme soit perçu par les recruteurs comme un gage précieux de discipline », suggère l’étude.

3 ans de prison, 45.000 euros d’amende

Les discriminations s’estompent-elles quand les candidats ont un profil d’excellence ? Pour répondre à cette question, la chercheuse a inclus des candidatures « d’exception », supérieures en termes de diplôme, de compétences et d’expérience.
Chez les femmes, l’étude met en évidence « une disparition de la discrimination, non seulement à l’égard des candidates musulmanes mais aussi à l’égard des candidates juives ».
Mais chez les hommes, au contraire, « la discrimination à l’égard des candidats masculins juifs et musulmans s’intensifie ». Les catholiques « d’exception » ont alors cinq fois plus de chances de décrocher un entretien que les musulmans « d’exception » et 1,5 fois plus que les juifs « d’exception ».
Le thème des discriminations au travail a récemment fait l’actualité, autour de la question du CV anonyme. Le gouvernement a refusé en mai de le généraliser, lui préférant des « actions de groupe » anti-discriminations. Le dispositif, s’il entre en vigueur, permettra aux victimes de saisir ensemble la justice, comme c’est déjà possible sur les questions de consommation. Un employeur coupable de discrimination risque jusqu’à trois ans de prison et 45.000 euros d’amende.

http://www.20minutes.fr/societe/1705103-20151008-france-mohammed-quatre-fois-moins-chances-etre-recrute-michel

mercredi 7 octobre 2015

Un produit injecté lui ravage la cuisse

Neuf mois après l’injection malheureuse, Christiane Minha boîte toujours. Ce qui ne facilite pas le quotidien de cette sexagénaire hyperactive. « Si je n’étais pas comme ça, je ne tiendrais pas. La vie ne s’est pas arrêtée depuis la bêtise. Je dois toujours m’occuper de mon mari malade et j’ai une chimio toutes les trois semaines. »
Avec le recul, Christiane Minha le reconnaît désormais : « J’ai vécu un cauchemar et aujourd’hui les douleurs persistent. » Un cauchemar qui a débuté le 28 janvier dernier. Ce jour-là, la Talangeoise se prête, au service d’oncologie de l’hôpital de Mercy, à des gestes qu’elle connaît bien. Un an ou presque qu’elle a accepté de participer à un essai clinique aux objectifs précieux pour la recherche puisqu’ils doivent permettre les injections de chimiothérapie par voie cutanée plutôt que par un cathéter placé sous la peau du torse des malades.
Soignée pour un cancer du sein depuis 2007, Christiane a elle-même subi les traitements trop longs, trop contraignants et aux effets secondaires dévastateurs. « Tout ça n’a pas servi à rien, la méthode est désormais utilisée. » Mais elle, n’en profite plus, contrairement à des milliers de patientes. Car en ce jour de janvier, un autre produit que le Herceptin habituel a été injecté dans sa cuisse. « Je sais maintenant ce que c’est que de brûler vivante. Le Vinblastine m’a mangé tous les tissus, jusqu’au muscle. Puis tout a nécrosé, pourri, suinté. J’étais même dérangée par l’odeur quand on changeait le pansement ! »

« Il y a eu une erreur »

Deux greffes de peau, une liposuccion, un curetage, mille traitements et un staphylocoque plus tard, la Talangeoise a saisi la justice, faute d’avoir trouvé un terrain d’entente avec l’hôpital dont l’assureur propose une indemnisation de 1 500 €. Directrice adjointe à Mercy, Clémentine Roth est la première à reconnaître un gros couac dans la procédure. « Il y a eu une erreur et nous sommes les premiers à le reconnaître. Toute la chaîne a été revue de manière à ce que cela ne se reproduise plus. Concernant la patiente, la compagnie d’assurances lui a effectivement proposé cette somme selon des critères précis. Sur une échelle graduée de 0 à 7 et prenant en compte la douleur, les soins subis, le préjudice, Mme Minha est à 2. » Des sanctions ? « Aucune car cette erreur est plurifactorielle, due à une chaîne de causalité. » Une enquête préliminaire est en cours et une expertise médicale judiciaire a déjà été réalisée, lundi.
Me Anabel Gonzales, avocate de la plaignante, observe une pause silencieuse lorsqu’on évoque la proposition de l’hôpital. « Ça ne mérite pas de commentaire ! On n’imagine pas ce que vit Mme Minha depuis presque un an. Rien ne sera plus comme avant, elle est traumatisée. On lui a fait une première greffe sur un membre nécrosé ! Elle est aujourd’hui soignée dans un autre hôpital mais ça ne lui rendra pas sa cuisse désormais déformée et douloureuse. »
L’avocat annonce qu’elle va saisir le tribunal administratif pour le volet des indemnisations mais surtout, qu’elle ne peut envisager que l’enquête en cours ne se conclue pas par un renvoi de la direction de l’hôpital devant le tribunal correctionnel.

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2015/10/07/un-produit-injecte-lui-ravage-la-cuisse

mardi 6 octobre 2015

Et si Avril Lavigne était morte et remplacée par un sosie ?

   C'est la folle rumeur, et nouvelle théorie du complot, rapportée par Voici. Elle émane d'un site brésilien et enflamme la toile. "Preuves" à l'appui
Avril Lavigne est-elle toujours parmi nous ? C'est un fan brésilien qui a fait cette  étrange révélation sur son blog. Selon lui, la chanteuse canadienne serait morte en 2003. Elle se serait même suicidée après le divorce de ses parents (sic). Depuis, un sosie, Melissa, aurait pris sa place, sur une demande de la maison de disques.
Sur son blog, la théorie est étayée par des "faits". Il compare notamment deux photos, où les grains de beauté de l'artiste ne seraient pas situés au même endroit.
Depuis ces infos, la toile joue les Sherlock Holmes. Un autre fan explique que les paroles de chansons y font référence, citant notamment la chanson Together, et les paroles : "Quelque chose ne tourne pas rond, je peux le sentir en moi. La vérité n'est pas si loin. Quand j'éteins les lumières, quand je ferme les yeux, la réalité me submerge : je vis dans le mensonge." Alors que d'autres font état de différences physiques, comme la taille de la chanteuse.
Le site du magazine people révèle également qu'une analyse comportementale, faite par des "experts du langage corporel", prouverait le bien-fondé de cette théorie. Ainsi, lors d'une interview menée en 2004 et faisant référence à ces rumeurs, "le sosie" baissait souvent les yeux, il ne leur en a pas fallu plus pour en déduire qu'"il" mentait.
Depuis le propriétaire du blog est revenu sur ses propos, expliquant qu'il avait écrit cela pour dénoncer les différentes théories du complot. 
 

lundi 5 octobre 2015

L'élève professeur privé de titularisation pour excès de convictions

Professeur d' école'stagiaire l'an dernier à Mazicou, Valentin Pion n'a pas été titularisé. On lui reproche entre autres son manque d'éthique pour avoir contesté sa hiérarchie.
Une simple question, posée par mail au délégué du Défenseur des droits. Un réflexe citoyen qu'ailleurs on honore mais qui n'a pas eu l'air de plaire à l'éducation nationale Au bout de son année de stage à Mazicou, malgré des rapports favorables de son professeur-tuteur , Valentin Pion, 29 ans, n'a pas été titularisé. Il manquerait entre autres, selon l'académie, d'éthique professionnelle.
Lui s'est étonné, l'année dernière, que l'on puisse en classe demander aux élèves de décliner oralement leur nationalité d'origine. Il s'agissait de connaître ceux qui pourraient être intéressés par des cours de Portugais ou d'arabe, un enseignement des langues et cultures d'origine proposé par l'école primaire. La demande émanait de la direction académique du Tarn, via le directeur de l'école de Mazicou, peu réceptif aux principes républicains de son stagiaire. Le délégué du Défenseur des droits en a jugé autrement, estimant légitime le questionnement du jeune enseignant.

«Défendre des valeurs»

En juriste constitutionnel, le délégué a pris sur lui d'interpeller directement Mireille Vincent, directrice académique du Tarn Dasen). La réponse n'a pas tardé. Son adjoint, Farid Djemmal, a convoqué le récalcitrant, l'accusant selon ce dernier «d'avoir été déloyal à l'égard de (son) institution».
«Je pensais, en agissant ainsi, défendre les valeurs de l'Éducation nationale» a expliqué l'élève professeur, dans une lettre de recours gracieux à la Ministre de l'éducation Najat Vallaud-Belkacem. Avec copie à la Dasen. Rebelote. Il faut dire qu'avant ça, Valentin Pion, comme d'autres professeurs stagiaires, s'était déjà fait remarquer. Il s'était insurgé contre une formation programmée pendant les vacances scolaires. Pour une génération de professeurs, envoyés faire la classe sans réelle formation, cette session présentée comme «une opportunité offerte par l'éducation nationale», avait de quoi faire grincer. Comme pour n'importe quel salarié à qui un employeur imposerait une formation pendant ses jours de repos.

«Susceptibilité»

Titulaire d'un master 2 de philosophie, qu'il a enseignée pendant trois ans à des terminales en zone d'éducation prioritaire, à Créteil puis à Toulouse, Valentin Pion ne semble pas être homme à renoncer à ses convictions. Ni à les ravaler, ce qui semble être la source de nombre de ses ennuis avec à sa hiérarchie.
En fin d'année scolaire , il a eu la surprise de voir arriver dans sa classe l'inspectrice de l'éducation nationale, IEN de son secteur, pour 30 minutes d'évaluation définitive. El là, patatras. Contrairement aux conclusions très favorables, après trois matinées d'observation en classe, du tuteur de stage chargé de cours à l'ESP, l'IEN expéditive a rendu un rapport négatif. Et en mai, alors que le professeur stagiaire avait reçu avis de titularisation sur le poste de son choix, le rapport défavorable de l'IEN a tranché. Passage obligatoire devant le jury académique, non-titularisation et retour à la case stagiaire.
Aujourd'hui bien qu'un peu abattu, le jeune enseignant originaire de Seine et Marne, qui a choisi l'école en pensant «que c'est là qu'on peut faire quelque chose pour les enfants» et le Tarn «pour étirer le temps», a décidé de se battre.
«Avec une mère professeure en lycée professionnel et une sœur qui travaille pour la protection judiciaire de la jeunesse, le sens du service public, c'est familial» confie-t-il.
Interrogée sur son cas, Mireille Vincent se retranche derrière l'avis du jury académique. «Comment pouvez-vous imaginer qu'une titularisation puisse se faire sur une question de susceptibilité ?» se défend-elle.
Toute la question est là.

http://www.ladepeche.fr/article/2015/10/05/2190795-l-eleve-professeur-prive-de-titularisation-pour-exces-de-convictions.html

dimanche 4 octobre 2015

Intempéries mortelles: des pillages ont eu lieu pendant la nuit

Le préfet des Alpes-Maritimes Adolphe Colrat a déploré des pillages, survenus pendant les orages qui ont frappé la Côte d'Azur samedi soir.
Lors d'une conférence de presse qui s'est tenue ce dimanche matin, il a assuré que les forces de l'ordre ont été renforcées pour assurer la sécurité des biens et des personnes

http://www.nicematin.com/derniere-minute/intemperies-mortelles-des-pillages-ont-eu-lieu-pendant-la-nuit.2357309.html

samedi 3 octobre 2015

Transport scolaire : polémique à Lamillarié

Les familles Rivière, Mahuzies et Maurel de Lamillarié, entre Albi et Réalmont, sont affectées, en colère et se sentent victime de discrimination concernant le transport scolaire. Ils expliquent : «Les enfants scolarisés à Lamillarié bénéficient depuis des années de la prise en charge du transport scolaire qui passe à Lamillarié pour se rendre au collège de Réalmont. Trois jours avant la rentrée, nous recevons une réponse négative pour cette prise en charge alors qu'un car de transport scolaire passe et prend déjà deux enfants. Nous ne demandons aucun détournement de la ligne, aucun arrêt supplémentaire, le bus n'est pas plein et cela n'occasionne aucun frais supplémentaire.» Pour ces familles, «notre bassin de vie est Réalmont et notre commune appartient à la communauté des Communes du Centre Tarn. Que l'on attribue la carte pour Réalmont plutôt qu'Albi les coûts sont les mêmes et nous ne ferons pas exploser les budgets des transports publics comme il nous a été répondu.» Selon eux, d'autres enfants de la communauté des communes ont droit au transport scolaire vers Albi alors qu'ils font partie du bassin de vie de Réalmont. «Où est la logique, le bon sens humain et l'équité du service public dans cette affaire ? À l'heure de la transition énergétique est-il cohérent que 3 voitures suivent tous les matins et tous les soirs le même bus ? Après de multiples démarches auprès de l'administration, nous attendons une réponse qui concerne le transport scolaire et non l'attribution d'un collège car les premières victimes dans cette affaire seraient les enfants s'ils devaient changer d'établissement en cours d'année scolaire pour des questions de déplacement».
http://www.ladepeche.fr/article/2015/10/03/2190092-transport-scolaire-polemique-a-lamillarie.html

vendredi 2 octobre 2015

Gironde : elle était l'esclave de sa mère depuis l'âge de 8 ans

Selon nos confrères de "Sud Ouest", sa mère âgée de 30 ans la chargeait de toutes les tâches ménagères et la contraignait à s'occuper de toute la fratrie. La jeune fille trimait tellement qu'elle n'avait parfois pas le temps de manger.
Depuis l'âge de 8 ans, une petite fille âgée aujourd'hui de 13 ans et vivant seule avec sa mère à Bassens, en Gironde, aurait subi des violences morales et parfois physiques. Selon nos confrères de Sud Ouest, sa mère âgée de 30 ans la chargeait de toutes les tâches ménagères et la contraignait à s'occuper de toute la fratrie. La jeune fille trimait tellement qu'elle n'avait parfois pas le temps de manger.

Elle s'est confiée à des amis

La police a été alerté par le collège dans lequel est scolarisé la victime, qui s'est confiée à des amies sur sa situation. La mère a été placée en garde à vue mercredi 30 septembre à la brigade départementale de protection de la famille de la Sûreté départementale puis remise en liberté le temps que l'enquête se poursuive. L'enfant a été confiée à son père.
http://www.midilibre.fr/2015/10/01/gironde-elle-etait-l-esclave-de-sa-mere-depuis-l-age-de-8-ans,1221044.php