samedi 30 avril 2011

Escroquerie : prison ferme requis contre les CRS

Le parquet de Bobigny (Seine-Saint-Denis) a requis six mois de prison ferme et douze avec sursis contre trois anciens CRS. Deux autres encourent huit mois avec sursis pour avoir racketté des chauffeurs de taxi en 2006. Ces policiers, âgés de 22 à 29 ans au moment des faits agissaient principalement sur l'autoroute A1 entre l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle.
Les hommes de la compagnie de Deuil-la-Barre (Val-d'Oise) sont poursuivis pour huit extorsions et deux tentatives, au préjudice de dix victimes, des chauffeurs de taxi étrangers ou d'origine étrangère. Le montant total du préjudice s'élèverait à 990 euros.

La substitut du procureur a néanmoins fait part du doute existant sur l'ampleur du phénomène. « Depuis combien de temps ces pratiques avaient cours ? Peut-être qu'il y a d'autres victimes, interroge Audrey Prodhomme. Les faits sont intolérables et honteux d'autant plus que le parquet fait tous les jours confiance aux policiers. »

«Il y a une manière de régler ça à l'amiable,
combien vous avez sur vous ?»

La manoeuvre des forces de l'ordre consistait à contraindre les victimes à donner de l'argent sous la menace de suppression de points sur leur permis.
«Il y a une manière de régler ça à l'amiable,
combien vous avez sur vous ?»

La manoeuvre des forces de l'ordre consistait à contraindre les victimes à donner de l'argent sous la menace de suppression de points sur leur permis.

« Je roulais en direction de Roissy, vers 21 heures. Des policiers m'ont arrêté et m'ont reproché trois infractions, explique à la barre Abdelkader Bensalem qui réfute toute infraction. Un policier m'a dit Il y a une manière de régler ça à l'amiable, combien vous avez sur vous ?. Ça se passe dans le Tiers Monde certes, mais en France ! »

Les CRS l'auraient laissé partir après avoir découvert dans sa voiture un courrier d'une députée. Le chauffeur, après avoir noté la plaque d'immatriculation des policiers, avait contacté l'IGS qui avait lancé l'enquête. Le jugement sera rendu le 26 mai.

vendredi 29 avril 2011

Discrimination raciale à la FFF ?

Le site Mediapart assure jeudi que des "quotas discriminatoires officieux" ont été approuvés par "plusieurs dirigeants de la Fédération française de football (FFF), dont le sélectionneur Laurent Blanc", ces derniers récusant cette enquête auprès de l'AFP. "Pour les plus hautes instances du football français, l'affaire est entendue : il y a trop de noirs, trop d'arabes et pas assez de blancs sur les terrains", écrit Mediapart.

"Plusieurs dirigeants de la Direction technique nationale (DTN) de la Fédération française de football (FFF), dont le sélectionneur des Bleus en personne, Laurent Blanc, ont approuvé dans le plus grand secret, début 2011, le principe de quotas discriminatoires officieux dans les centres de formation et les écoles de foot du pays", selon cette enquête. "D'après des sources internes à la FFF, scandalisées par le procédé, des consignes ont été données en ce sens ces dernières semaines à différents responsables de centres de formation, notamment l'Institut national français (INF), à Clairefontaine", poursuit Mediapart. "Le chiffre de 30% a même été avancé, le 18 janvier 2011, par le directeur technique lors d'une réunion de la DTN. ‘Mais il ne faut pas que cela soit dit', a bien pris soin de préciser M. (François) Blaquart", développe Mediapart.
Laurent Blanc récuse "ces propos ineptes"
"Laurent Blanc récuse ces propos ineptes et contraires à sa philosophie", a indiqué à l'AFP Philippe Tournon, chef de presse de l'équipe de France. "Laurent Blanc est outré qu'on puisse le mettre en cause de la sorte, toute discrimination étant insupportable à ses yeux, il répète que jamais il ne cautionnerait cela", a ajouté M. Tournon. "Un problème, abordé par Laurent Blanc, est celui des joueurs qui possèdent une double nationalité, qui passent trois ans en préformation en France, puis partent ensuite à l'étranger sous d'autres maillots, ce qui ne peut pas ne pas poser problème, mais cela peut concerner aussi des Sud-Américains", a encore ajouté M. Tournon. "Mais ramener ça à un article intitulé ‘il y a trop de noirs, trop d'arabes', c'est hallucinant, et ça ne va pas amuser Laurent Blanc", a conclu M. Tournon.

"Je n'ai jamais entendu parler de ça et ça m'étonnerait franchement", a indiqué à l'AFP Fernand Duchaussoy, président de la FFF. "Ce serait complètement anormal que ça se passe comme ça et je ne l'accepterai pas", a poursuivi le dirigeant. "Il y a un constat, mais ce n'est pas une réflexion, ajoute M. Duchaussoy. C'est qu'on a plein de joueurs à la double nationalité chez les jeunes et qu'ensuite certains ne veulent pas aller en Equipe de France. C'est un choix, il faut l'assumer. Mais ces problèmes n'ont pas été évoqués au Conseil fédéral". Francis Smerecki, sélectionneur des moins de 20 ans, a également avancé les mêmes propos à l'AFP: "Il y a eu une réflexion sur le sujet. On s'est dit : ‘on forme des jeunes joueurs et certains ne veulent pas porter nos couleurs'". M. Blaquart n'a pu être joint jeudi.

http://lci.tf1.fr/france/societe/2011-04/discrimination-raciale-a-la-fff-6428706.html

Hôpital de Poissy : enquête sur un incroyable gâchis

Déficits abyssaux, dette colossale, gabegie entre deux établissements distants l’un de l’autre de quelques kilomètres, soupçons de malversations… l’hôpital de Poissy-Saint-Germain est aujourd’hui au cœur d’une affaire d’autant plus embarrassante pour les autorités de santé qu’elle intervient au beau milieu d’une réforme qui vise, justement, à rationaliser la gestion des hôpitaux publics. 
Objet d’une enquête du parquet de Versailles, l’affaire pourrait rebondir sur le terrain judiciaire.

Tout démarre en 2009 avec la mission parlementaire de contrôle des lois de financement de la Sécu. A l’époque, les députés pointent de graves dysfonctionnements dans la gestion du centre hospitalier intercommunal de Poissy-Saint-Germain-en-Laye (Chips), le deuxième d’Ile-de-France. Ce paquebot des Yvelines, qui gère 300 M€ de budget par an, afficha d’ailleurs longtemps le triste record d’établissement le plus endetté de France.
La même année, la Direction départementale des affaires sociales (Ddass) découvre des irrégularités dans les procédures de marchés publics et transmet le dossier à la justice. Problème, deux ans plus tard, rien n’a avancé, déplore Pierre Morange, député UMP des Yvelines. De fait, les anciennes équipes de l’hôpital, responsables d’un trou colossal, n’ont jamais été entendues ni par la justice ni par leur tutelle, le ministère de la Santé.
Un dossier politiquement minéA l’inverse, le dernier directeur en date, Gilbert Chodorge, qui pourtant est le premier à avoir assaini les comptes, a été remercié début 2011 par l’agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France. Motif évoqué : l’absence de justification médicale du projet de regroupement à Chambourcy des deux sites de Poissy et de Saint-Germain. Dans ce dossier politiquement miné, cet ex-directeur aurait fait l’objet de pressions et Pierre Morange, lui-même, évoque des menaces de mort.
Une ambiance de mauvais polar pour un scandale couvert, selon le député des Yvelines, par des « mensonges d’Etat ».
http://www.leparisien.fr/yvelines-78/hopital-de-poissy-enquete-sur-un-incroyable-gachis-28-04-2011-1426017.php

jeudi 28 avril 2011

Un rein, mais pas de salle d’opération disponible au CHU de Caen

Dialysé deux fois par semaine, un habitant de la Manche âgé de 75 ans n’a pas pu être opéré au CHU de Caen ce mardi matin. L’établissement hospitalier l’avait appelé la veille, lundi soir, pour lui apprendre qu’un rein a priori compatible l’attendait.
Le septuagénaire s’est présenté, à 8h, ce matin, au CHU.
Le CHU évoque « une activité exceptionnelle»
Il a subi divers examens préalables : analyses de sang, d’urine, électrocardiogramme… Et n’attendait plus que son admission en salle d’opération. Mais, à 10h, le coordinateur de la transplantation d’organes en Basse-Normandie lui a annoncé que l’intervention n’aurait pas lieu : aucune salle d’opération n’était disponible.
La direction du CHU évoque « une activité exceptionnelle et ininterrompue » au niveau des blocs opératoires depuis le début du week-end. Le retraité du sud Manche, aussi en colère que déçu, est rentré chez lui. « Son » greffon a, lui, été réattribué à un autre CHU, en France.
La Basse-Normandie compte 115 personnes en attente d’une greffe de rein. Le CHU de Caen en a greffés 74 en 2008, 56 en 2009 et 50 en 2010.

mercredi 27 avril 2011

Un garde britannique suspendu pour avoir insulté Kate Middleton

Un garde britannique a été relevé de ses fonctions pour le jour du mariage du prince William avec Kate Middleton après avoir traité la mariée de "vache coincée" sur sa page Facebook.
Cameron Reilly, 18 ans, des Scots Guards, a été exclu des cérémonies du 29 avril après avoir tenu des propos grossiers sur Kate Middleton et posté un commentaire antisémite sur le réseau social.

"Espèce de garce snob"

"Avec William elle est passée (sic) devant moi vendredi [22 avril, NRDL] et tout c'que j'ai eu c'est un geste de la main alors qu'elle regardait de l'autre côté", écrit le garde du Palais de Buckingham.
"Idiote de vache coincée, je suis pas assez bon pour eux ! Espèce de garce snob", poursuit Cameron Reilly, qui porte habituellement la tunique rouge et le bonnet à poils d'ours.
"La bière blonde super-forte" et "semer la pagaille" figurent parmi les centres d'intérêts cités par le garde sur sa page Facebook.

Le ministère de la Défense anglais va enquêter sur les commentaires du garde

Le ministère britannique de la Défense a indiqué qu'il allait enquêter sur des commentaires postés par Reilly après avoir monté la garde à l'intérieur de la Tour de Londres.
Le garde avait également écrit sur sa page Facebook : "Je vois un grand rassemblement juif par la fenêtre à la Tour de Londres!!". "Jamais vu autant de rabbins d'ma vie".

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/le-mariage-de-kate-et-william/20110425.OBS1840/un-garde-britannique-suspendu-pour-avoir-insulte-kate-middleton.html

mardi 26 avril 2011

Un archevêque belge critique un ex-évêque impliqué dans un scandale sexuel

L'archevêque belge André-Joseph Léonard a déclaré dimanche qu'il avait été choqué par une récente entrevue accordée par un ancien évêque et compatriote ayant abusé sexuellement de deux de ses neveux.
À l'occasion de la messe de Pâques, Mgr Léonard a affirmé qu'il avait été particulièrement peiné par les tentatives de Roger Vangheluwe pour minimiser la gravité de ses actes et par sa décision d'aborder le sujet dans le cadre d'une interview diffusée il y a deux semaines contre l'avis du Vatican.

Dans sa première entrevue télévisée depuis le scandale qui l'avait forcé à démissionner il y a un an, Vangheluwe a raconté que les 13 ans d'abus sexuel qu'il avait fait subir à l'un de ses neveux, qui avait 5 ans au début des faits, n'étaient rien d'autre qu'un peu «d'intimité» entre sa victime et lui. L'ex-évêque de Bruges a également admis avoir très brièvement abusé d'un autre de ses neveux.

http://www.google.com/hostednews/canadianpress/article/ALeqM5g5_r3aAY1tfDxCgnkWJnxwu2KReA?docId=6656862

lundi 25 avril 2011

Cannes: une cuve à mazout vidée en pleine nature

Inadmissible. Des hydrocarbures déversés dans le cours d'eau de la Frayère à Cannes. C'est la surprenante découverte qu'ont faite, samedi après-midi, les pompiers de Cannes et les techniciens de la Lyonnaise des eaux. L'alerte a été donnée vers 15 heures, quand des traces très nettes de mazout sont apparues dans le lit de la Frayère, sur l'avenue de La Borde. Une suspicion de pollution vite avérée par les agents du centre de La Lyonnaise de Mougins dépêchés sur place.

Des camions aspirateurs ont été rapidement déployés sur le périmètre, pendant que les spécialistes recherchaient l'origine de la pollution. Deux heures plus tard, le constat était sans appel : « Il s'agit d'un dégazage sauvage de la cuve à mazout d'une chaudière d'un immeuble HLM de Ranguin. Cette cuve est d'une capacité relativement importante, d'un mètre à un mètre vingt de diamètre », expliquait, hier, un responsable de La Lyonnaise des eaux.
Six heures pour en venir à bout

Et de préciser : « La pollution provenait d'un regard utilisé pour vidanger la cuve et donnant sur le réseau d'eaux pluviales qui débouche dans la Frayère. Il est vraisemblable qu'une entreprise de nettoyage, intervenue dans la semaine pour nettoyer cette cuve, a rejeté tout ou partie du mazout contenu dans la cuve au lieu d'en évacuer la totalité dans le respect des règles. »

Les opérations de pompage et curage, à l'aide de produits absorbants et barrages flottants, se sont achevées vers 21 heures. « Absolument toutes les matières polluées ont été retirées et acheminées au centre de Mougins habilité à les traiter. Le réseau a été entièrement nettoyé et il n'y a pas de danger pour la population. En outre, les fortes précipitations de samedi ont eu le mérite de complètement diluer les quantités échappées. »

Cet acte de dégazage en pleine nature, au mépris de toutes les mesures de sécurité environnementale et sanitaire, s'il est avéré, constitue un délit qui relève directement du tribunal pénal. De fait, l'entreprise de distribution de l'eau a déposé une plainte, ce week-end, au commissariat de Cannes.

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/economie/20110424.OBS1812/nouvel-isf-plus-t-es-riche-plus-t-y-gagnes.html

La suppression de l'impôt sur la fortune ? Enterrée. La disparition du bouclier fiscal ? Entérinée. Le gouvernement a décidé de ne pas jouer au grand chamboule-tout avec la fiscalité du patrimoine, mais de proposer un toilettage de l'ISF, qui devrait être voté en juin. Nicolas Sarkozy a dû renoncer à abroger cet impôt : "Il n'y aurait pas eu de majorité au sein de la majorité pour le voter", assure le député du Nouveau Centre Charles de Courson. Cette réforme a minima n'est pourtant pas une mauvaise nouvelle pour les détenteurs de grandes fortunes, comme le montrent les calculs du cabinet Landwell.
Le projet consiste à relever de 800 000 à 1,3 million d'euros la première tranche de l'ISF, avec un taux de 0,25% : cela permet d'exonérer 300 000 contribuables sur 560 000. Puis, le schéma retenu crée une seconde tranche à partir de 3 millions d'euros avec un taux de 0,5% seulement : cela permet de réduire fortement l'ISF, puisque le taux maximum précédent s'élevait à 1,8%. La baisse d'impôt est d'autant plus forte que l'on dispose d'un patrimoine important : elle atteint 38% pour une fortune de 2 millions et 69% pour une de 50 millions ! "Les plus riches vont bénéficier de cette diminution pour un montant supérieur à ce qu'ils touchaient au titre du bouclier fiscal. On va rembourser encore plus d'argent à Madame Bettencourt !", proteste le député PS Michel Sapin. D'ailleurs, cette diminution du barème amputera les recettes de l'Etat de 1,6 milliard d'euros.
Cette perte est compensée de deux façons : la disparition du bouclier fiscal, qui fait rentrer dans les caisses 700 millions d'euros, et un relèvement de la fiscalité sur les successions pour 900 millions d'euros. "On allège l'impôt sur la détention du patrimoine et on alourdit celle sur sa transmission", explique un conseiller de François Baroin, le ministre du Budget. Trois mesures au menu : les deux tranches supérieures du barème sont relevées à 40% et 45%, le délai entre deux donations en franchise d'impôt - dans la limite de 159000 euros par enfant remonte de six à dix ans, et les abattements pour donations sont supprimés.
La grande nouveauté du projet, c'est la création d'une "taxe de sortie" pour "punir" les contribuables qui souhaitent partir à l'étranger avec leurs capitaux. " On s'est inspiré du système allemand, explique-t-on à Bercy. Un contribuable sera imposé au taux de 19% sur les plus-values réalisées si la cession de ses titres intervient moins de huit ans après la sortie du territoire." L'élaboration de cette réforme a été suivie de très près par la majorité, inquiète des projets initiaux de Sarkozy. Le ministre du Budget a organisé sept séances de travail avec un groupe de quinze parlementaires, et François Fillon une à Matignon. Reste un sujet qui fâche : la création d'une tranche supplémentaire d'impôt sur le revenu à 45%. Sarkozy la refuse ? Pas de quoi décourager Pierre Méhaignerie, le président de la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale, soutenu par une partie des élus UMP : "Dans la situation actuelle, on pourrait créer une contribution exceptionnelle pour les gros revenus supérieurs à 200 000 euros. " Si c'est exceptionnel...
La suppression de l'impôt sur la fortune ? Enterrée. La disparition du bouclier fiscal ? Entérinée. Le gouvernement a décidé de ne pas jouer au grand chamboule-tout avec la fiscalité du patrimoine, mais de proposer un toilettage de l'ISF, qui devrait être voté en juin. Nicolas Sarkozy a dû renoncer à abroger cet impôt : "Il n'y aurait pas eu de majorité au sein de la majorité pour le voter", assure le député du Nouveau Centre Charles de Courson. Cette réforme a minima n'est pourtant pas une mauvaise nouvelle pour les détenteurs de grandes fortunes, comme le montrent les calculs du cabinet Landwell (voir graphique ci-contre).
Le projet consiste à relever de 800 000 à 1,3 million d'euros la première tranche de l'ISF, avec un taux de 0,25% : cela permet d'exonérer 300 000 contribuables sur 560 000. Puis, le schéma retenu crée une seconde tranche à partir de 3 millions d'euros avec un taux de 0,5% seulement : cela permet de réduire fortement l'ISF, puisque le taux maximum précédent s'élevait à 1,8%. La baisse d'impôt est d'autant plus forte que l'on dispose d'un patrimoine important : elle atteint 38% pour une fortune de 2 millions et 69% pour une de 50 millions ! " Les plus riches vont bénéficier de cette diminution pour un montant supérieur à ce qu'ils touchaient au titre du bouclier fiscal. On va rembourser encore plus d'argent à Madame Bettencourt ! ", proteste le député PS Michel Sapin. D'ailleurs, cette diminution du barème amputera les recettes de l'Etat de 1,6 milliard d'euros.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/economie/20110424.OBS1812/nouvel-isf-plus-t-es-riche-plus-t-y-gagnes.html

dimanche 24 avril 2011

L'évacuation de l'ENS, un "scandale"

Le président du groupe communiste au Conseil de Paris, Ian Brossat, a qualifié ce mardi de "scandale anti-démocratique" l'évacuation par la police de l'Ecole Normale Supérieure (ENS).

L'ENS de la rue d'Ulm était occupée depuis le 10 janvier par des grévistes soutenus par des étudiants pour obtenir la titularisation d'une dizaine d'employés contractuels. Elle a été évacuée par la police mardi matin.

Dans un communiqué, Ian Brossat réitère son soutien à ce mouvement, rappelant qu'il "s'agit de dénoncer avec force la précarité des personnels de l'un des lieux phares du prestige académique français".

"En procédant à cette évacuation, ajoute-t-il, la Préfecture de Police commet une entrave insupportable au droit de grève et exerce un véritable déni de démocratie face à un mouvement social de grande portée".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/04/19/97001-20110419FILWWW00402-l-evacuation-de-l-ens-un-scandale.php

samedi 23 avril 2011

Xynthia à la Faute-sur-Mer : trafic de gravats des maisons inondées

Certains n'hésitent pas à profiter du malheur des autres. Un trafic de gravats issus des destructions de maisons rachetées par l'Etat à La Faute-sur-Mer (Vendée), après la tempête Xynthia, pour être démolies, a été démantelé, a indiqué vendredi la préfecture de Vendée
«Une entreprise chargée de transporter les gravats du lieu de destruction des maisons à leur lieu de concassage, conduisait en fait ses camions sur la commune voisine de Triaize pour y remblayer un chemin», a expliqué à l'AFP le sous-préfet de Vendée, Sébastien Cauwel. «Or, ces gravats appartiennent à l'Etat, c'est du vol et du recel de vol, et une infraction au code de l'urbanisme car c'étaient des déchets non traités», a-t-il ajouté.

«Au nom du préfet, il leur a été demandé le 20 avril de cesser et d'enlever les gravats ainsi détournés et cela a été fait, mais le préfet se réserve le droit de porter plainte», a indiqué le sous-préfet. Ces gravats provenaient des maisons situées
dans la zone de La Faute-sur-mer où 29 personnes ont trouvé la mort, noyées à leur domicile, le 28 février 2010.   
 http://www.leparisien.fr/faits-divers/xynthia-a-la-faute-sur-mer-trafic-de-gravats-des-maisons-inondees-22-04-2011-1418656.php

vendredi 22 avril 2011

40 tonnes de germes de soja contaminés saisis en Chine

C'est le dernier scandale alimentaire en date en Chine : les autorités de Shenyang (nord-est) ont découvert des germes de soja contenant des additifs interdits qui font pousser la plante plus vite et lui donne un aspect plus brillant, rapportent les médias officiels mercredi 20 avril.
Le journal "Legal Daily" rapporte que la police de Shenyang a saisi 40 tonnes de germes de soja contaminés par du nitrite de sodium, de l'urée, des antibiotiques et de l'hormone végétale 6-benzyladénine. La marchandise a été saisie au cours des trois dernières semaines dans la ville, et 12 personnes ont été arrêtées.
Cette saisie représente près d'un tiers de l'ensemble des germes de soja vendus sur les marchés de la ville, selon le quotidien. Le nitrite de sodium freine la croissance des bactéries dans les aliments mais peut être toxique pour l'homme et est cancérigène. L'hormone végétale identifiée est également interdite comme additif alimentaire, selon le journal.

Vers un nouveau scandale

La Chine a été frappée par de nombreux scandales alimentaires ces dernières années. Pékin a réformé son système de contrôle de sécurité alimentaire après le scandale en 2008 du lait en poudre pour bébé contaminé à la mélamine, qui a tué six enfants et en a intoxiqué 300.000, mais les problèmes continuent. L'an dernier, de nouveaux produits laitiers contaminés à la mélamine ont ainsi été découverts.
Selon le "Legal Daily", l'affaire des "germes de soja toxiques" de Shenyang n'est pas nouvelle et a même fait l'objet d'un reportage dans un média local il y a trois ans, mais les autorités n'avaient pas sévi à l'époque.
Les suspects auraient trempé les germes dans des substances chimiques pour favoriser leur pousse et leur donner une apparence plus attrayante, selon le journal.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110421.OBS1670/40-tonnes-de-germes-de-soja-contamines-saisis-en-chine.html

jeudi 21 avril 2011

Livre scandale sur des prêtres gays à Rome et au Vatican

Le thème récurrent et épineux de la vie homosexuelle clandestine des prêtres au Vatican revient de nouveau sur le devant de la scène. Dans un livre intitulé "Sex and the Vatican, voyage secret dans le règne des chastes", un journaliste Carmelo Abbate décrit des relations homosexuelles entre prêtres ou avec des laïcs qui seraient fréquentes. L'auteur affirme s'être introduit dans des lieux gays avec une caméra cachée. "Des prêtres de toutes nationalités, affirme l'éditeur italien Piemme, partagent leur vie entre les salles de la Via della Conciliazione (l'avenue menant à la basilique Saint-Pierre) et la movida de Rome by night".
Le livre évoque aussi des relations amoureuses avec des femmes, l'existence de fils et de filles de prêtres, et parle même d'avortements clandestins. Carmelo Abbate entend dénoncer la culture du secret et le déni de réalité de l'Eglise vis-à-vis des désirs sexuels des prêtres, mais ne fournit que des témoignages anonymes. Sur le magazine Panorama, le même journaliste avait déjà attiré l'attention en juillet dernier avec le même sujet. Il avait vendu son histoire sous le titre vendeur "Les folles nuits des prêtres gays". Le diocèse de Rome s'était dit
"déterminé à poursuivre avec rigueur tout comportement indigne de la vie sacerdotale".
Interrogé sur le livre, le Vatican s'est refusé à tout commentaire. A la conférence épiscopale italienne, un porte-parole s'est refusé à "lui faire de la publicité". "On ne peut réagir à tous les livres qui parlent mal de l'Eglise", a dit le porte-parole du Saint-Siège. L'existence des prêtres homosexuels n'est pas niée au Vatican, le pape Benoît XVI ayant prôné un meilleur discernement avant l'entrée au séminaire pour éviter à des jeunes hommes appelés à vivre dans un monde masculin d'être en porte-à faux. Interrogé par l'AFP, le vaticaniste Marco Tosatti a souligné la "généralisation" de ce type d'assertions, qui omettent aussi de dire que des prêtres
"peuvent avoir aussi des tendances homosexuelles, et être chastes et pieux".  http://lci.tf1.fr/monde/2011-04/livre-scandale-sur-des-pretres-gays-a-rome-et-au-vatican-6400027.html

mercredi 20 avril 2011

EDF va revendre son électricité à 42 €

Et le grand vainqueur est : EDF! Selon nos informations, l’électricien français a obtenu aux forceps la possibilité de revendre un quart de son électricité nucléaire historique à… 42 € par mégawattheure (MWh). 40 € dès le 1er juillet prochain, et 42 € au 1er janvier 2012, dans le cadre de la loi Nome, qui réorganise le marché français de l’électricité
Cette loi impose en effet à EDF l’obligation de revendre à ses concurrents (GDF Suez, Direct Energie et autres Poweo) un quart de l’électricité produite par ses 19 centrales nucléaires à un prix fixé par le gouvernement (l’Arenh, pour accès régulé à l’électricité nucléaire historique). Une véritable bataille s’était engagée ces derniers mois entre ces nouveaux venus et le mastodonte historique. Les premiers n’en voulaient pas plus de 36 €/MWh. Henry Proglio, le patron d’EDF, parlait lui de « pillage » en dessous de 42 €, justifiant ses exigences par des investissements d’entretien et de renouvellement du parc nucléaire « considérables », autour de « 8 Mds€, rien qu’en France, en 2011 ». Paul Champsaur, l’initiateur de la loi Nome, a donc tranché dans son rapport remis hier au gouvernement. , le ministre de l’Energie, a rendu les conclusions publiques ce matin dans les médias, en précisant que les calculs avaient été effectués avant la catastrophe de Fukushima, mais que celle-ci ne devrait pas avoir de conséquence sur le parc nucléaire français. Goliath a gagné contre David. La nouvelle n’est pas forcément de bon augure pour les consommateurs.

Ce prix de l’Arenh pourrait, d’une part, mettre en danger les opérateurs alternatifs, et fausser donc la concurrence. Et d’autre part faire augmenter mécaniquement les tarifs de l’électricité, entre 28% et 37% entre 2011 et 2015.
http://www.leparisien.fr/economie/edf-va-revendre-son-electricite-a-42-eur-19-04-2011-1413780.php

mardi 19 avril 2011

Le scandale des disparus de l'Isère

Karl Zéro présentera prochainement sur 13ème rue un documentaire inédit intitulé “Le scandale des disparus de l’Isère”.
Entre 1983 et 1996, douze jeunes de 6 à 15 ans disparaissaient dans le département de l’Isère. Ludovic Janvier, disparu en mars 1983, Charazed Bendouiou, disparue en juillet 87, et Léo Balley, disparu en juillet 96, ne furent jamais retrouvés. Les corps des autres victimes furent retrouvés, sans vie, à l’exception de Grégory Dubrulle, retrouvé très gravement blessé, en juillet 83.
20 ans plus tard, cette affaire est toujours irrésolue mais, sous la pression des familles des victimes et du cabinet d’avocats de Didier Seban et Corinne Herrmann, les dossiers sont rouverts.
Pour les besoins du documentaire, les journalistes ont passé six mois dans l’Isère, auprès des familles des disparus et de la justice locale. Résultat: 90 minutes d’enquête qui mettent la lumière sur l’une des plus grandes énigmes de l’histoire criminelle française.
Diffusion mardi 10 mai à 20h40 sur 13ème rue
http://teleobs.nouvelobs.com/articles/le-scandale-des-disparus-de-l-isere

lundi 18 avril 2011

Vol par ruse De faux agents des eaux et policiers circulent en ville

HIER, rue Pasteur dans la cité du Vase, une octogénaire entend sonner à sa porte. Derrière, un (faux) agent de la Lyonnaise des eaux.
Celui-ci porte une tenue portant les insignes de l'entreprise. Une combinaison probablement volée au préalable.
Sous prétexte de vérifier ses canalisations, ce dernier réussit à pénétrer sans aucune difficulté chez l'octogénaire qui l'accompagne jusqu'à sa cuisine.
L'homme examine le robinet et indique qu'il y a probablement du calcaire dans les canalisations. Il lui demande ensuite de monter à l'étage pour vérifier l'écoulement d'eau de sa salle de bains.
La dame âgée monte et suit ses injonctions. Profitant de l'absence de sa victime, le faux agent fouille le rez-de-chaussée de la maison. L'octogénaire redescend ensuite. Lorsqu'elle arrive en bas, un faux fonctionnaire de police se présente sur le pas de la porte. Il exhibe une carte et indique qu'il recherche un voleur.


 Pendant qu'il retient la dame, le faux agent des eaux en profite pour visiter l'étage. Des bijoux seront notamment dérobés, ainsi que du numéraire. Mais la victime ne s'en aperçoit que plus tard. Les deux escrocs sont repartis tranquillement, sans être inquiétés.
Un phénomène récurrent
La victime décide ensuite de se renseigner auprès du commissariat de police où là, on lui affirme qu'aucun policier n'est intervenu chez elle. Une plainte a été déposée et une enquête est en cours pour identifier les trois compères.
Le phénomène des faux agents n'est pas neuf. Des vols sont généralement commis en semaine par deux ou trois complices, s'en prenant principalement à des personnes âgées parce que plus vulnérables.
Plusieurs modes opératoires existent. Il y a les faux agents de la fonction publique, les faux policiers parfois très bien équipés, les faux employés des compagnies d'eau, du gaz, du téléphone… Il y a aussi les faux prétextes.
Comment s'en protéger ? Au moindre doute sur l'identité d'une personne sonnant à votre domicile, il suffit de prévenir immédiatement les forces de l'ordre, en composant le 17.
Ne pas hésiter également à lui demander de glisser au préalable sa carte sous la porte pour vérification avant ouverture.
Et à jeter un œil par la fenêtre pour voir si son véhicule de service est bien là.
 
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/soissons-vol-par-ruse-de-faux-agents-des-eaux-et-policiers-circulent-en-ville

dimanche 17 avril 2011

Pédophilie : nouveau scandale pour l'Eglise belge

Le ministre belge de la Justice, Stefaan De Clerck, appelle l'Eglise catholique à sanctionner l'ancien évêque de Bruges, Roger Vangheluwe, au coeur d'un scandale de pédophilie, après une interview jugée "déplacée" de ce dernier jeudi. Sur la chaîne néerlandophone VT4, Roger Vangheluwe a révélé avoir abusé non pas d'un mais de deux de ses neveux, indiquant toutefois n'avoir "pas du tout l'impression d'être un pédophile". Jusqu'ici seuls les faits contre l'un d'eux étaient connus. Ce sont d'ailleurs ces faits qui l'ont poussé à démissionner l'année dernière. Agé de 74 ans, Vangheluwe avait alors admis avoir abusé sexuellement d'un de ses neveux dans les années 1980. Il a depuis quitté la Belgique afin de suivre un "traitement spirituel et psychologique", selon le Saint-Siège, et le Vatican n'a toujours pas décidé du sort canonique de l'ancien évêque. Il n'était donc pas apparu en public depuis un an lorsqu'il a accordé une longue interview à la chaîne VT4 - celle-là même qui a été diffusée jeudi soir.
Comment s'explique-t-il sur les accusations de pédophilie qui le visent ? "Cela n'a rien à voir avec la sexualité. Je me suis souvent occupé d'enfants et je n'ai jamais senti la moindre attirance. C'était de l'intimité qui s'installait", déclare-t-il dans ce long entretien. "Je n'ai pas du tout l'impression d'être un pédophile. C'était comme une petite relation. Je n'avais pas l'impression que mon neveu y était opposé, bien au contraire. Comment cela a-t-il commencé ? Comme dans toutes les familles. Quand ils venaient en visite, mes neveux dormaient chez moi. Ça a commencé comme un jeu. Il n'a jamais été question de viol, ni de violence physique. Il ne m'a jamais vu nu et il n'y a pas eu de pénétration. Je n'étais pas conscient que cela avait un tel impact sur mon neveu. Je croyais qu'il s'agissait de choses superficielles."
"Une gifle aux victimes"
L'an dernier déjà, les aveux de l'évêque de Bruges avaient provoqué en Belgique un déluge de plaintes pour sévices sexuels commis sur des mineurs par des hommes d'Eglise. Ces nouveaux aveux, ainsi que leur contexte, et les remords très relatifs affichés par l'ancien évêque, expliquent la virulence de la réaction politique qui les a aussitôt suivis, alors que des centaines de cas de pédophilie imputables à des prêtres ont été dénoncés en Europe et aux Etats-Unis - des faits remontant à plusieurs décennies dans la plupart des cas et échappant aux procédures pénales.
Dans un communiqué diffusé dans la nuit de jeudi à vendredi, le ministre belge de la Justice a appelé "les autorités de l'Eglise à adopter les mesures qui s'imposent pour mettre fin au comportement irresponsable de l'ex-évêque, d'autant plus qu'il apparaît aujourd'hui que les sanctions provisoires prises à son égard par le Vatican n'ont pas pu susciter chez lui une prise de conscience de la portée dramatique des actes dont il s'est rendu coupable". "A un moment où la société tente de se redresser après les ravages qu'il a provoqués, son apparition dans les médias est particulièrement déplacée", a ajouté le ministre, parlant de "gifle à ses victimes et à l'ensemble des victimes" mineures d'actes sexuels.
http://lci.tf1.fr/monde/europe/2011-04/pedophilie-nouveau-scandale-pour-l-eglise-belge-6396983.html

samedi 16 avril 2011

Sécurité à l'aéroport: Nouvelle polémique après la fouille d'une fillette

Les parents de la petite Anna, 6 ans, ne décolèrent pas. A l'aéroport de la Nouvelle-Orléans, leur fille a été choisie pour une fouille avancée, fin mars. La TSA, l'agence de la sécurité aérienne, choisit régulièrement des personnes, au hasard, pour subir une palpation, en plus du simple passage sous les portiques de sécurité.
Sur la vidéo, on voit l'agent prévenir l'enfant qu'elle va passer la main «derrière sa ceinture». Elle explique également aux parents qu'elle ne va toucher ses parties intimes «qu'avec le dos» de ses mains, couvertes de gants en plastique.

La TSA défend son employée

«La fouille est allée trop loin. Ce n'était pas correct», ont lâché les parents sur plusieurs plateaux télé, ajoutant que leur fille s'était mise à pleurer par la suite, pensant qu'elle avait «fait quelque chose de mal». Mais la TSA défend son employée, indiquant qu'elle avait respecté les règles.
Les règles sont-elles mauvaises? L'agence redoute que des terroristes se mettent à utiliser des enfants si les mesures de sécurités étaient allégées. L'agence indique cependant être en train de réfléchir pour «adapter» ses règles.

Un élu «dégoûté»

Jason Chaffetz, un élu républicain du Congrès, s'est, lui, dit «dégoûté et outré». Il dénonce «un viol clair» d'une règle de la TSA déconseillant les palpations sur les enfants de moins de 13 ans. L'agence précise que des fouilles «allégées» sont cependant prévues, même pour les jeunes enfants. L'élu a aussitôt déposé un projet de loi qui permettrait aux parents de s'opposer à la palpation de leur enfant mineur.
Une chose est sûre: après plusieurs scandales avec les scanners corporels et la fameuse vidéo «don't touch my junk» («ne me touchez pas les parties), les Américains ont de plus en plus de mal à supporter cette violation de leur intimité. Même au nom de la sécurité
http://20min.fr/a/707087

vendredi 15 avril 2011

Loi sur le voile intégral: Des menaces contre la France sur Internet

La France, les Français et les intérêts français dans le monde seront considérés comme des cibles tant que la loi n'est pas abrogée selon un forum réputé proche d'Al-Qaida...
De nouvelles menaces contre la France. La loi sur l'interdiction du voile intégral en France entrée en vigueur lundi a provoqué sur Internet des appels anonymes à des représailles violentes contre le pays, rapporte le site américain de surveillance terroriste SITE. Ce dernier indique que la France, les Français et les intérêts français dans le monde seront considérés comme des cibles par les jihadistes tant que la loi n'est pas abrogée.
«Sarkozy, laisse tranquille nos sœurs ou nous serons vraiment obligés de passer à l'acte», écrit un internaute sous l'identité «Jabeen of Abdoullah Azzam», sur le forum en langue arabe Shumukh al Islam, selon SITE. Le forum jihadiste Shumukh-al-Islam est considéré comme la voix d'Al-Qaida sur Internet. «Déclarons la guerre contre les croisés français!», lance «al katebat al khdra» [le bataillon vert] sur le même forum. «La France après une telle décision connaîtra destruction et malheur», ajoute-t-il.

Appels à Ben Laden

Un autre participant au forum, qui envoie des messages sous l'identité d' «Abouhamza», demande à Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) d'attaquer la France, plus grand ennemi de l'islam que les Etats-Unis, selon lui. Des membres du forum, dans des messages écrits le mardi 12 avril, appellent Oussama ben Laden à commettre des attaques contre la France et proposent la création d'un fonds pour planifier et exécuter des attaques contre la France et les intérêts français, selon SITE.
La loi sur l'interdiction du voile intégral, qui interdit «la dissimulation du visage dans l'espace public», sert officiellement à réaffirmer les valeurs de la République et vise les adeptes du voile intégral islamique - burqa ou niqab. Le texte prévoit une amende de 150 euros pour les porteuses de voile intégral couvrant tout le corps à l'exception des yeux. Forcer quelqu'un à porter le voile intégral sera désormais puni d'un an de prison et 30.000 euros d'amende.
http://www.20minutes.fr/article/706171/societe-loi-voile-integral-menaces-contre-france-internet

jeudi 14 avril 2011

Gros salaires de son cabinet : Larcher contraint de réagir

Copies de fiches de paie à l'appui, Mediapart a révélé lundi que les dépenses en personnel du cabinet de Gérard Larcher, le président UMP du Sénat, ont augmenté de 26% par rapport à son prédécesseur avec de très hauts salaires allant jusqu'à plus de 19.000 euros net par mois. Dans un premier temps, Gérard Larcher s'est défendu : "Quand le cabinet a été composé, j'ai souhaité un cabinet qui soit fort et dont la rémunération soit au niveau de la rémunération antérieure de leur recrutement", s'est défendu M. Larcher. "Je trouve assez étonnant de s'approprier par des voies obscures des bulletins de salaire individuels" a-t-il réagi... Mais il a aussi annoncé mercredi sur France Culture qu'il saisissait le comité de déontologie du Sénat sur cette question. "J'ai décidé de soumettre au Comité de déontologie présidé par Robert Badinter les conditions de recrutement, de rémunération et l'effectif de mon cabinet", a déclaré M. Larcher. "L'avis qu'il rendra, je le suivrai. Il sera rendu publiquement devant le bureau" a-t-il assuré.
 Selon le site qui publie une copie de deux fiches de paye, la rémunération mensuelle des membres du cabinet de la présidence atteint une moyenne de 8.500 euros net. La rémunération du directeur de cabinet est de 19.154 euros net imposable par mois, celle de la conseillère presse de 10.880 euros (contre 6.229 euros sous Poncelet), précise le site. Le conseiller aux Affaires sociales, entreprises et formation professionnelle touche 8.788 euros (contre 5.378 euros sous Poncelet) et un conseiller spécial, 8.029 euros, auxquels s'ajoute sa pension de fonctionnaire retraité du Sénat de 11.715 euros, affirme Médiapart. Les dépenses en personnel du cabinet ont atteint 2.826.610 euros en 2010 soit une augmentation de 26% entre 2007 et 2010, assure le site.

Le président Larcher, qui a succédé en 2008 à Christian Poncelet alors au coeur d'une polémique sur le train de vie luxueux du Sénat et l'attribution notamment d'un appartement à vie, a fait du retour à la rigueur son axe principal de communication avec certaines mesures d'économie. Il a aussi lancé une réforme administrative du Sénat avec une réorganisation du travail qui a provoqué un fort mécontentement au sein du personnel.

http://lci.tf1.fr/politique/2011-04/gros-salaires-de-son-cabinet-larcher-contraint-de-reagir-6385213.html

mercredi 13 avril 2011

Pour l'avocat de Domenech: «la honte», ce sont «les dirigeants toujours en place»

L'ancien sélectionneur conteste jeudi son licenciement par la FFF devant les prud’hommes…
Jean-Yves Connesson, avocat de Raymond Domenech licencié par la Fédération française de football, a indiqué mardi à l'AFP que la «honte n'est pas là où on le croit: la honte, c'est que les dirigeants de la FFF présents dans le bus à Knysna ou aux alentours sont toujours en place». Raymond Domenech conteste son limogeage aux prud'hommes. Les deux parties ont rendez-vous jeudi pour une audience de conciliation, première étape obligatoire avant, sans doute, une audience sur le fond fin 2011.
Une conciliation est-elle possible selon vous?
Si je lis les déclarations de mon confrère (Me Yves Wehrli, avocat de la FFF) un peu contradictoires avec celles de Fernand Duchaussoy, président de la FFF qui semblait ouvrir la porte- cette porte s'est claquée sur nos doigts. La Fédération persiste dans sa politique de désigner Raymond Domenech comme bouc émissaire d'un échec collectif, tout en éludant ses propres responsabilités et surtout celles de ses dirigeants. La FFF rappelle la prétendue gravité des faits reprochés à Raymond Domenech, et, surtout la honte générée au titre de ces faits. La honte, elle n'est pas là où on le croit. La honte, 8 mois après le licenciement de Raymond Domenech pour faute grave le privant de toute indemnité, c'est que tous les dirigeants de la FFF présents dans le bus à Knysna ou aux alentours sont toujours en place. Jean-Pierre Escalettes est membre d'honneur du conseil fédéral, le vice-président est devenu calife à la place du calife. Ce qui est choquant, c'est oublier ses propres responsabilités et carence pour charger un subordonné, en invoquant des prétextes fallacieux pour mettre fin à un contrat après 17 ans, à deux ans de la prise des droits en
retraite de Raymond Domenech
Qu'entendez-vous par fallacieux?
Jean-Pierre Escalettes, et on en rapportera la preuve, était parfaitement informé des propos échangés à la mi-temps (entre Anelka et Domenech). Invoquer le contraire est faux. Ce premier propos est mensonger".
On reproche surtout ensuite à votre client d'avoir lu le communiqué des joueurs grévistes... Jean-Pierre Escalettes est dans le bus, le vice-président (M. Duchaussoy à l'époque) distribue des pin's aux alentours du terrain alors que la plus grave crise frappait l'équipe de France. Qui tient le gouvernail ? Au bout de 45 minutes durant lesquelles les télés du monde entier filment un bus aux rideaux fermés, il faut prendre une décision. Raymond Domenech dit «je vais mettre fin à la mascarade, on va repartir à l'hôtel, on a un match à préparer». Il lit le communiqué.

Pourquoi n'a-t-il pas dit à ce moment-là qu'il n'était pas solidaire avec ce mouvement ?
A aucun moment il n'a été solidaire des grévistes. Ne croyez-vous pas qu'il ne soit pas traumatisé de ne pas avoir trouvé les mots devant, comme il les a appelés, cette bande de sales gosses inconscients ? N'était-ce pas plutôt au président de la Fédération de sortir du bois, de dire «c'est scandaleux» de dire qu'il y avait un match à préparer ?

On lui reproche aussi de ne pas avoir serré la main du sélectionneur adverse au dernier match...
La Fifa (fédération internationale de football) a des règles. Elle ne sanctionne même pas: en revanche la Fédération française considère que c'est constitutif d'une faute grave.

Vous contestez donc le caractère de faute grave ?
La faute grave rend impossible le maintien du salarié dans ses fonctions. Là, on parle de faits datant des 17, 20 et 22 juin. Et on met à pied le 11 août... deux mois après. On laissera aux conseillers prud'homaux le soin de juger.

http://www.20minutes.fr/article/705379/sports-pour-avocat-domenech-la-honte-les-dirigeants-toujours-place

Il «ne fait aucun doute» que l'essence atteindra 2 euros le litre, selon le PDG de Total

Cela ne fait aucun doute», estime Christophe de Margerie dans une interview...
«Il faut espérer que cela n’arrive pas trop vite, sinon les conséquences seront dramatiques». Pour Christophe De Margerie, le PDG de Total, l'augmentation du prix de l’essence est inévitable. Il «ne fait aucun doute» que l’essence atteindra le prix de deux euros le litre. «La vraie question, c’est quand» cela risque d’arriver, assure-t-il dans une interview publiée dans Le Parisien de mardi.
«Très court terme»
Interrogé sur les mesures décidées par le gouvernement à la flambée des prix, il estime qu’il ne s’agit que de solutions de «très court terme». Les 115 millions d’euros que les entreprises pétrolières, dont Total, devront payer pour financer l’augmentation du barème kilométrique sur les frais de voiture et d’essence, ne seront pas suffisantes «à plus long terme».
Et le patron de Total de proposer ses solutions : «diminuer la consommation», et «passer à la vitesse supérieure sur les économies d’énergie». Mais aussi, continuer l’exploration du gaz de schiste en France.

>> Comment tournerait le monde avec un baril à 200 dollars le baril? Les conséquences d'un choc pétrolier à lire sur 20minutes.fr

http://www.20minutes.fr/article/705009/economie-le-litre-essence-coutera-bientot-2-euros-selon-patron-total

mardi 12 avril 2011

Scandale outre-manche : une strip-teaseuse chez les Middleton

Katrina Darling, la cousine éloignée de Kate Middleton est strip-teaseuse. Du haut de ses 20 ans, la jeune effeuilleuse présente un numéro haut en couleurs intitulé sobrement "God Save The Queen".
Les médias sont ainsi ; un lien de parenté avec la future Reine d’Angleterre, et c’est tout le web et la presse mondiale qui s’enflamment et se régalent de cette nouvelle.
Malgré un lien de parenté qui reste relativement éloigné - sa grand-mère est la soeur de l’arrière grand-père de la future princesse, Thomas Harrison - il est certain que Kate aurait probablement préféré garder ce lien de parenté secret, histoire d’éviter un Shocking incommensurable auprès de la Reine.
La jeune femme fait désormais la Une des tabloïds et a déclaré dans les colonnes du Daily Mail avoir «commencé le strip-tease deux semaines après ses 18 ans». Elle précise également avoir voulu en faire sa carrière après seulement «quelques shows» produits sous son propre nom. Amazing on vous dit ! C’est la styliste top secrète de Mademoiselle Kate Middleton qui risque de rigoler jaune en se faisant ainsi piquer la vedette.
Katrina Darling tape fort et va forcément se faire remarquer durant la cérémonie de mariage de Kate Middleton et William. Dans son numéro star elle termine en string parée de cache tétons aux couleurs de la perfide Albion... Oups, nul doute que la Reine et le peuple en garderont un souvenir impérissable... ou amusé.

Trois mois avec sursis requis pour s'être "amusé" à brûler le Coran

Le parquet a requis lundi à Strasbourg trois mois de prison avec sursis et 1.000 euros d'amende à l'encontre d'un homme de 30 ans poursuivi pour provocation à la discrimination, après avoir brûlé un exemplaire du Coran et uriné sur le livre, le tout diffusé sur internet. Le tribunal correctionnel rendra son jugement le 9 mai. Ernesto Rojas Abbate, habitant Bischheim (Bas-Rhin), s'était "amusé" dans une "émission" diffusée par webcam sur le site blog-video.tv le 2 octobre 2010 à faire un avion avec des pages du Coran, à le projeter sur des verres représentant les tours du World Trade Center, à y mettre le feu, puis à brûler le livre et à uriner dessus "pour éteindre les flammes". Il apparaissait avec un masque du diable mais avait diffusé ses coordonnées. Il a été poursuivi pour provocation publique à la discrimination nationale, raciale ou religieuse, un délit passible d'un an d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende. Gérant salarié d'une entreprise informatique, M. Rojas Abbate a expliqué avoir agi en réponse à un défi lancé par un internaute, après que le pasteur américain Terry Jones eut menacé de brûler un exemplaire du Coran. Le procureur adjoint Gilles Delorme a fustigé un acte provocateur "à double détente". "Il incite à la haine à l'égard des musulmans, car tout le monde sait que le World Trade Center a été attaqué par des extrémistes musulmans (...). Et en urinant sur le Coran (...) c'est une incitation à la haine des musulmans contre les non-musulmans", a-t-il affirmé. L'avocat du prévenu, Renaud Bettcher, a demandé la relaxe, affirmant que son client avait stigmatisé les intégristes musulmans, et non les musulmans dans leur ensemble, et que "depuis 1789 le blasphème n'existe plus".

lundi 11 avril 2011

Pays-Bas: Sept morts dans une fusillade dans un centre commercial

Le tireur s'est ensuite suicidé...
Une fusillade dans un centre commercial d'Alphen aan den Rijn, aux Pays-Bas, a fait sept mort et dix blessés ce samedi, ont annoncé les autorités néerlandaises. Un précédent bilan avait fait état de six morts. Le tireur s'est ensuite tiré une balle dans la tête, et est décédé.
Le parquet a déclaré que l'auteur des coups de feu, qui habitait la ville, était connu des services de police et avait «presque certainement agi seul». L'homme, jeune et de grande taille, avait une arme automatique. Il a d'abord ouvert le feu, vers midi, sur le parking du centre commercial avant de pénétrer à l'intérieur du complexe commercial où il a calmement continué à tirer sur les clients et employés, semant la panique autour de lui.

Mouvement de panique

Un commerçant du centre commercial «de Ridderhof» a estimé que le nombre de personnes tuées à entre 5 et 10, rapporte la chaîne de télévision néerlandaise NOS. «J'ai vu l'auteur arriver et je suis rentré. Je l'ai vu tirer avec une mitrailleuse. Le tireur s'est ensuite tiré une balle dans la tête.» Selon le commerçant, le centre était très fréquenté au moment des faits et la fusillade a créé un mouvement de panique. «Il y a beaucoup de blessés. J'espère qu'il n'y a pas plus de dix morts», a-t-il conclu.
Selon le site Internet de la chaîne, le tireur a arpenté les allées du centre commercial et tiré sur les passants avec une mitrailleuse avant de sortir une seconde arme et de se suicider. Le centre commercial a été évacué, ses environs fermés. Une cellule de crise à été mise en place.
Dans un communiqué, le Premier ministre Mark Rutte s'est dit «horrifié». «Mes pensées vont aux victimes, aux rescapés et à tous ceux qui ont été impliqués dans cette tragédie.» La reine Beatrix a également envoyé un message de condoléances.
http://www.20minutes.fr/article/703705/monde-pays-bas-moins-six-morts-fusillade-centre-commercial

dimanche 10 avril 2011

Affaire Renault : un nouvel enregistrement qui accuse

Personnage central de la fausse affaire d'espionnage chez Renault, Dominique Gevrey, responsable sécurité du constructeur et soupçonné d'escroquerie, a été directement mis en cause notamment par un enregistrement, présenté comme accablant et dont le contenu avait été dévoilé par le site internet de L'Express. La transcription de cet enregistrement portait sur une partie d'une conversation tenue lors d'une réunion, le 14 février, avec le directeur juridique de Renault, Christian Husson, et l'avocat du constructeur, Me Jean Reinhart. Dominique Gevrey se retrouvait alors pressé de fournir des preuves tangibles des accusations d'espionnage industriel portées contre trois cadres de Renault. Et tout en défendant bec et ongles son informateur supposé, il refusait de livrer son nom
Aujourd'hui, c'est Challenges.fr qui publie des extraits d'un enregistrement clandestin de la conversation de Gevrey avec l'avocat et le responsable juridique de Renault, réalisé ce même 14 février par Gevrey lui-même. Dans cet enregistrement, Christian Husson, directeur juridique, affirme que le procureur de Paris, Jean-Claude Marin, qui a dirigé l'enquête sur les soupçons d'espionnage, avait "couvert" les investigations "borderline" qu'ont menées les membres de Renault et qui ont abouti au licenciement des trois cadres accusés d'espionnage.
La révélation de cet enregistrement a fait aussitôt réagir le procureur Marin. "Le procureur de Paris dément formellement avoir pu délivrer une quelconque autorisation de procéder à des investigations officieuses, alors même qu'il dirigeait une enquête confiée à la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) de laquelle il ressortait déjà au moment de cette conversation, et notamment grâce aux informations fournies par les autorités judiciaires étrangères, que les accusations portées par Renault étaient infondées", s'est-il justifié dans un communiqué. "Les propos tenus au cours de cette conversation relèvent donc d'une manipulation par l'usage frauduleux de l'aval imaginaire donné par le parquet de Paris à la poursuite d'une enquête privée", conclut-il.

samedi 9 avril 2011

Un enfant de 7 ans, élève de CE1, à l'origine d'un début d'incendie, hier, dans une école du quartier Triolo

Une allumette craquée dans une gaine d'aération, dans les toilettes des garçons, a conduit hier matin à l'évacuation provisoire des élèves de l'école élémentaire Taine, dans le quartier du Triolo, à Villeneuve-d'Ascq. ...

C'est une enseignante, dont la classe est la plus proche des toilettes, qui a donné l'alerte, peu avant 11 h 25. « J'ai senti une odeur âcre et vu de la fumée dans le couloir », raconte-t-elle. Comme maintes fois répété lors des exercices de secours, l'institutrice a fait sortir les élèves et prévenu la directrice qui a elle-même téléphoné aux pompiers.
« L'architecture du bâtiment est très bien conçue : chaque classe donne directement sur l'extérieur, ce qui permet d'évacuer les élèves très vite », explique le capitaine Ludovic Delecourt, commandant le centre d'intervention et de secours de Villeneuve-d'Ascq, arrivé immédiatement.
Les pompiers se sont rapidement rendus maîtres du feu : un extincteur a suffi pour étouffer les flammes. Mais les dégâts sont assez impressionnants. Les murs, le plafond des toilettes sont noircis, tout comme le sol.
Immédiatement, le commissariat de Villeneuve-d'Ascq a dépêché ses « experts » sur place. Le Groupe d'enquête criminalistique (GEC), l'unité locale de police technique et scientifique, a procédé aux premières constatations. L'équipe pédagogique n'a pas tardé à cerner l'apprenti pyromane, un élève en CE1 à l'école. Les policiers villeneuvois ont d'ailleurs retrouvé la boîte d'allumettes dans ses affaires. L'enfant leur aurait avoué avoir prémédité son geste, ayant pris soin d'avertir les autres élèves, la veille qu'il allait « mettre le feu à l'école ». Il aurait sciemment perturbé le cours, pour que la maîtresse le punisse dans le couloir. ce qui lui laissait tout loisir d'avoir accès aux toilettes... Mais il n'a pas réussi à expliquer ses motivations. Vu son jeune âge, le parquet a abandonné toute poursuite. Et hier soir, la Ville, propriétaire des locaux, n'avait pas déposé plainte.
L'après-midi, les cours ont eu lieu normalement : les élèves, dont la classe est située à proximité des toilettes, devaient être dispatchés dans les autres classes, où l'odeur de brûlé restait supportable.
http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Villeneuve_d_Ascq/actualite/Secteur_Villeneuve_d_Ascq/2011/04/08/article_un-enfant-de-7-ans-eleve-de-ce1-a-l-orig.shtml

vendredi 8 avril 2011

Collés après être allés donner leur sang

Sept élèves se sont retrouvés “collés” après voir participé à une collecte de sang. C’est l’étrange affaire qui agitait ce mercredi 6 avril le lycée technique Les Catalins, à Montélimar. Les faits ont eu lieu le 22 mars dernier. Encouragés en ce sens par l’un de leurs professeurs, sept élèves de terminale sont allés participer à la collecte organisée dans le lycée par l’Etablissement Français du sang.
Le problème, même si les circonstances demeurent floues, c’est qu’ensuite, tous les élèves ont été” collés” pour ne pas être allés en cours. Les deux heures de retenue devaient être effectuées ce mercredi 6 avril, au cours de l’après-midi. Finalement, informé de l’affaire hier dans la journée, le proviseur du lycée, Jean-Pierre Ranchon, a décidé de surseoir à la sanction. Reconnaissant « une maladresse », il voudrait surtout savoir comment se sont enchaînés les événements.

Certains élèves seraient sortis du lycée

« Il semble que certains élèves, après le don du sang, seraient sortis de l’établissement au lieu de retourner en classe, expliquait hier le proviseur. Je suis en train de mener ma petite enquête et s’il s’avère que l’on est allé un peu vite en besogne, on annulera la sanction. » Le lycée Les Catalins accueille deux fois par an l’Etablissement français du sang pour procéder à une collecte auprès des élèves majeurs. Celle du 22 mars avait vu venir 123 donneurs. « C’est d’autant plus regrettable que l’on encourage les élèves à donner leur sang, précise le proviseur. Mais ça nous servira à améliorer notre fonctionnement et à mieux encadrer les élèves donneurs. »
http://www.ledauphine.com/drome/2011/04/06/colles-apres-etre-alles-donner-leur-sang

jeudi 7 avril 2011

11 € pour ne pas avoir présenté assez vite sa carte grise

Sur le PV, la nature de la contravention est claire : « Non-présentation immédiate de la carte grise ».
11 € car, selon Franck, le conducteur verbalisé, il ne serait pas allé assez vite pour présenter son document.
Le dimanche 27 mars, il rentre chez lui à Cugnaux et rencontre un contrôle de gendarmerie. « J'étais avec la voiture de mon père, une Peugeot 205 », précise Franck. Quand on lui demande les papiers, il donne permis et assurance. Mais il ne trouve pas la carte grise. « J'ai eu beau chercher, je ne trouvais pas. J'ai fait la boîte à gants, les vide-poches… Rien. Au bout de 10 minutes, j'ai mis la main dessus. Elle était dans une petite boîte », raconte Franck. Mais, quand il aurait tendu le document, le gendarme lui aurait donné le procès-verbal.
« Il m'a dit : ''Trop tard, c'est fait. Pour 11 €, vous pouvez payer'' ». C'est en effet ce qu'il a prévu de faire.
« Y a-t-il un laps de temps minimum pour présenter ses papiers ? », s'étonne sa mère.
Contactés, les responsables des services de gendarmerie restent étonnés devant cette histoire. Ils expliquent : « Ce ne sont pas les consignes, je suis dubitatif. Normalement, s'il présente ses papiers, il n'est pas verbalisé. Ce ne sont pas des procédés habituels. Les gendarmes ont pour consigne de rester calmes. J'imagine difficilement comment une telle situation peut se produire ».
http://www.ladepeche.fr/article/2011/04/06/1052252-11-pour-ne-pas-avoir-presente-assez-vite-sa-carte-grise.html

mercredi 6 avril 2011

Il avance 58 000 € pour une Aston Martin fantôme

Une douzaine de clients aurait été abusée par un vendeur de voitures de luxe du pays lorientais.Le préjudice s'élève à 250 000 €. Sans compter les impôts, qui réclament plus de 160 000 €...
« J'ai toujours rêvé d'une Aston Martin », le rutilant coupé que conduit James Bond. Entrepreneur argenté et jeune retraité, Michel voulait se faire plaisir. Il sollicite un vendeur de voitures de luxe installé sur la zone de Kerpont, à Caudan. « Il me dit en avoir trouvé une en Allemagne. Mais il faudra avancer l'argent. J'avais déjà fait affaire avec lui et j'ai pêché par excès de confiance : je lui ai donné 58 000 €... » Le vendeur va faire traîner la transaction. Plusieurs mois. Jusqu'à ce que Michel comprenne « que les problèmes de carte grise étaient des salades »...
Si Michel semble désabusé, Cécile, elle, est très remontée : « J'avais mis ma voiture en dépôt-vente au même endroit. Le gérant me dit qu'il l'a vendue à un garagiste de la région. N'étant toujours pas payée, j'ai cherché ma voiture et je l'ai trouvée. J'ai dit au garagiste : « Votre voiture, c'est la mienne ! » J'avais même pensé la voler mais c'est moi qui serais allée en prison. Alors je l'ai rachetée car j'en avais besoin pour travailler... »
« La panoplie complète du parfait escroc »
A la barre du tribunal de Lorient, quatre autres personnes, sur les douze victimes recensées dans ce dossier depuis 2008, se succèdent : Martine n'a jamais vu la couleur de l'argent de sa Porsche, Jacques les 39 000 € de sa BMW... Et si l'un d'eux caressait l'espoir d'être un jour remboursé, la substitut du procureur a tôt fait de les doucher : « Ce n'est pas le gérant qui va vous indemniser. »
« Même partiellement », a renchérit l'avocat du prévenu, absent à l'audience, certificat médical à l'appui. L'avocat, Me Lucas, a d'ailleurs admis les abus de confiance à répétition de son client. En revanche, il a récusé le fait que le gérant ait « rafraîchi » de plusieurs milliers de kilomètres les compteurs de certaines voitures. Le conseil a ensuite contesté les 90 000 € réclamés par les services fiscaux pour avoir « éludé » de la TVA sur d'autres berlines achetées en Allemagne.
En attendant le jugement du tribunal, mis en délibéré au 16 mai prochain, les victimes vont pouvoir se retourner vers le Sarvi, le service d'aide au recouvrement des victimes d'infractions. L'une d'elles, lésée de 10 000 €, devrait percevoir 1 400 €. Quant au prévenu, que Me Le Guillou-Rodrigues, avocate de la partie civile a comparé à « une truite qu'on essaierait d'attraper avec des gants Mapa », la substitut du procureur a requis contre lui une peine de 18 mois de prison ferme mais aussi une interdiction d'exercer.
Car le gérant de cette société liquidée depuis 3 ans présente « la panoplie complète du parfait escroc. Sa réputation dépasse largement les murs de ce tribunal et les frontières de ce département », ajoutait l'avocate.
À quoi son confrère de la défense a opposé le fait que son client « ne se faisait, à l'époque, que 1 500 € de bénéfice par mois. Aujourd'hui, il a 47 ans. Il est au chômage depuis l'automne après avoir terminé un CDD chez un concessionnaire du pays vannetais. Il cherche du travail dans le sud de la France »... Un travail de vendeur de voiture, « le seul qu'il sait faire »...

mardi 5 avril 2011

Le manque d'hygiène à la cantine de l'école Jean-Jaurès pointé du doigt

Des chouquettes décongelées sur un plateau posé sur une serpillière. Le personnel de cuisine qui ne se lave pas les mains avant de commencer le service. Et une traçabilité alimentaire difficile à vérifier, faute de document ! C’est un rapport des plus accablants que vient de rendre l’antenne d’Alès de la direction départementale de la protection des populations sur la situation sanitaire du restaurant scolaire de l’école Jean-Jaurès, à Pont-Saint-Esprit.

L’établissement primaire de l’avenue Gaston-Doumergue a fait l’objet d’une inspection surprise le 18 mars dernier. Le résultat de cette visite de contrôle vient d’être communiqué au maire de Pont-Saint-Esprit.

Les conclusions du service de contrôle alimentaire de la DDPP

signalent des carences au niveau de l’hygiène des locaux. Les services de l’État déplorent également le manque de formation aux « bonnes pratiques hygiéniques » du personnel de cuisine et de service.

Suite à ce rapport, la collectivité va s’atteler à faire en sorte que la cantine de l’école Jean-Jaurès soit conforme aux exigences de la sécurité alimentaire.
http://www.midilibre.com/articles/2011/04/05/PONT-ST-ESPRIT-GARD-A-Pont-Saint-Esprit-un-rapport-revele-de-nombreuses-defaillances-dans-le-restaurant-scolaire-de-l-ecole-Jean-Jaures-1582340.php5

le scandale révélateur du prix du gaz

Le scandale révélateur du prix du gaz

Le prix du gaz a augmenté de 63% en six ans. Une véritable prédation commise au détriment de la majorité des ménages et d’une partie des entreprises. La raison de cette envolée est simple : le prix du gaz n’est pas indexé sur le prix du gaz naturel mais sur une formule combinant le prix du gaz naturel et celui du pétrole brut. Or le cours du pétrole brut a augmenté beaucoup plus vite que celui du gaz naturel. Les réserves de gaz sont en effet très importantes et en croissance plus rapide que celles du pétrole, et les deux produits ne sont que très partiellement et lentement substituantes.

Résultat : une véritable rente de situation pour GDF Suez, qui voit diverger son prix de vente et son prix d’achat. L’entreprise elle-même n’est en rien critiquable. On ne peut être plus royaliste que le roi. La responsabilité porte essentiellement sur le gouvernement, qui n’a rien fait pour freiner cette envolée illégitime.

Le gouvernement avait deux outils pour bloquer cette folle hausse.

Le premier aurait été de changer la formule, et d’indexer le prix du gaz pour le client sur celui du gaz naturel, en tenant compte de l’impact de l’un sur l’autre pour l’entreprise. Une augmentation de 10% du prix du gaz naturel ne devrait déclencher qu’une hausse très inférieure du prix final du gaz, le prix d’achat du gaz « brut » représentant moins de 50% du prix final, compte tenu des frais logistiques très importants du gaz et des frais généraux non moins importants de GDF Suez. Les aménagements de la formule qui sont évoquée sont des cautères sur une jambe de bois, car faire passer le prix du gaz spot de 10 à 25% du poids total n’est qu’un aménagement marginal qui maintient une distorsion inacceptable entre prix de vente et prix d’achat. Le prix du gaz naturel doit représenter 100% de la formule, avec un équilibre entre prix spot et prix à long terme et des mécanismes de moyennes glissantes et d’amortissement de l’impact sur le spire.

Le deuxième aurait été de freiner purement et simplement les hausses, ce que l’état a le pouvoir de faire, comme pour tous les prix des monopoles juridiques ou naturels. Les “utilities” américaines, fournisseurs d’électricité, de gaz, ou d’eau, avait ainsi avant la folie ultralibérale de Bush, un droit de fixer leur prix de façon à faire un profit raisonnable dans des conditions de productivité fixées par benchmark. On pourrait définir ainsi un niveau de prix qui donnerait à GDF Suez une rentabilité raisonnable dans des conditions de productivité et d’efficacité élevées.

L’état pourrait ainsi non seulement freiner la hausse mais reconstituer ce qu’elle aurait été depuis cinq ans avec une formule normale, et, au lieu d’évoquer théâtralement la possibilité de bloquer les prix pendant un an (après 63% de hausse, merci !), forcer à une baisse des prix pour les aligner avec la réalité économique des coûts du gaz naturel.

Pourquoi rien n’a été fait. Pourquoi cette facture de plus en plus lourde, au détriment de plus pauvres et au profit de GDF Suez et de ses actionnaires.

Deux explications, révélatrices de la dérive du capitalisme actuel :

-la première est la primauté absolue donnée au profit sur toutes les autres considérations économiques ou sociales. GDF Suez veut maximiser son profit à tout prix. Pour la classe dirigeante économique et politique, c’est normal, c’est même bien. La valeur profit, la “cupidité” pour reprendre le mot d’Attali, a étouffé toutes les autres valeurs avec l’assentiment de l’élite. Accessoirement, l’état est actionnaire de Suez, la super rente est favorable au cours de bourse donc au portefeuille de l’état. Alors bénissons-la.

-la deuxième est une connivence malsaine entre les directions de certaines très grandes entreprises et l’appareil étatique. Issu des même corps, passés par les mêmes fonctions, se retrouvant dans les mêmes clubs, un véritable clan se forme qui partage le même objectif de puissance et de rentabilité des très grandes entreprises. Car les membres de cabinets ministériels et des organismes de régulation d’aujourd’hui seront demain intégrés à l’état major des grandes entreprises qu’ils contrôlent. On est prié de ne pas cracher dans la soupe et de laisser celles-ci prospérer.

Cette situation paradoxale crée un déséquilibre systématique entre l’intérêt privé et l’intérêt général au détriment direct de ce dernier. Qu’il s’agisse de la banque, du transport, de l’audiovisuel, de l’énergie, de l’eau, des concessions autoroutières ou autres, la connivence abouti immanquablement à la création de rentes de situation pour certaines grandes entreprises au détriment des ménages et des autres entreprises.

L’économie capitaliste ne retrouvera sa vigueur que lorsque le profit récompensera non la capacité à convaincre l’état ou le régulateur de laisser les prix augmenter mais la capacité à répondre de façon productive et frugale aux besoins des clients. Il faut être optimiste et croire que c'est possible...

lundi 4 avril 2011

USA: Scandale autour de la vidéo d'un PDG tuant un éléphant

Le PDG de Go Daddy, bureau d'enregistrement de noms de domaines américain sur internet, fait face à un feu nourri de critique aux Etats-Unis après la diffusion d'une vidéo le montrant en train d'abattre un éléphant lors de ses vacances au Zimbabwe.
Sur cette vidéo de 4 minutes, mise en ligne sur le site de l’entreprise puis sur Youtube, Bob Parsons explique que c'est la deuxième année de suite qu'il se rend en Afrique pour chasser «les éléphants qui posent problème». Les images le montrent tirant à quelques mètres de distance sur un éléphant, qui s’écroule sous les balles.
«De toutes mes activités, celle-ci est la plus gratifiante», déclare le PDG au début du film. Selon lui, les animaux dévorent les plantations des fermiers locaux, et il est nécessaire de les tuer.
Le groupe de défense des animaux PETA a immédiatement annoncé qu’il mettait fin à sa collaboration avec Go Daddy, qui hébergeait jusque là le site peta.org
http://www.20minutes.fr/ledirect/698995/monde-usa-scandale-autour-video-pdg-tuant-elephant

dimanche 3 avril 2011

Le film du scadale d'Outreau

A près Comme les autres, un film qui revenait sur le désir d'élever un enfant d'un couple homosexuel, Vincent Garenq signera à la rentrée Présumé coupable, un long métrage tiré des effroyables événements dits d'Outreau.

Le film racontera ainsi le calvaire d'Alain Marécaux - "l'huissier" de l'affaire - arrêté en 2001 ainsi que sa femme et 12 autres personnes pour d'horribles actes de pédophilies qu'ils n'ont jamais commis. C'est l'histoire de la descente en enfer d'un homme innocent face à un système judiciaire incroyablement injuste et inhumain, l'histoire de sa vie et de celle de ses proches broyée par une des plus importantes erreurs judiciaires de notre époque.

http://www.ozap.com/actu/images-film-consacre-scandale-outreau/408396


http://www.ozap.com/actu/images-film-consacre-scandale-outreau/408396

samedi 2 avril 2011

Italie: un ex-SS au restaurant scandalise

Des familles de victimes italiennes de l'ex-SS allemand Erich Priebke ont demandé à la justice de réexaminer le cas de ce nazi, condamné à la perpétuité et bénéficiant d'arrêts domiciliaires pour raison de santé mais photographié au restaurant, indique la presse vendredi.

"La requête a été faite auprès du juge militaire de surveillance par l'avocat Pietro Nicotera, représentant les familles de deux citoyens italiens de religion juive tués" en 1994 lors du massacre des fosses Ardéatines, écrit le journal Corriere della Sera.
Le scandale est né de la publication de photos dans l'hebdomadaire grand public "Oggi", montrant Erich Priebke, 97 ans, au restaurant avec des amis, grimpé sur une motocyclette ou bien faisant ses courses au supermarché.

Les arrêts domiciliaires, décidés par le tribunal militaire qui l'a condamné, prévoient que le condamné ne puisse sortir que pendant le temps strictement nécessaire à des rendez-vous indispensables, comme par exemple une visite médicale.
Dénonçant "une véritable provocation", les avocats des familles des victimes demandent que soit vérifié une nouvelle fois l'état de santé de l'ancien nazi qui a obtenu il y a une douzaine d'années la sortie de prison et les arrêts domiciliaires en raison d'un mauvais état de santé.

Priebke a été condamné en 1998 à la réclusion à perpétuité pour sa participation au massacre des fosses Ardéatines à Rome en mars 1944: 335 otages civils, dont 75 juifs, y avaient été exécutés en représailles à une attaque de la résistance contre une unité de SS.

L'ex-officier nazi en fuite avait été démasqué et arrêté en 1994 en Argentine avant d'être extradé en Italie l'année suivante. En 1999, il avait obtenu pour raisons de santé de purger sa peine à domicile, comme la loi italienne le permet pour les condamnés à partir d'un certain âge.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/04/01/97001-20110401FILWWW00438-italie-un-ex-ss-au-restaurant-scandalise.php

vendredi 1 avril 2011

La Poste. Un directeur piège ses salariés avec des croissants

On aurait pu croire à une bonne intention. Le directeur d'un centre de courrier de la Poste en Provence surprend ses salariés, un matin, en leur offrant des croissants à tous. Jusque là tout va bien. Sauf que... il profite de cette occasion pour prendre des clichés de la dégustation, clichés qu'il utilise ensuite pour suggérer que ses salariés se la coulent douce.
L'affaire, révélée ce vendredi par le syndicat Sud, images et courriel transmis par le directeur à l'appui, est «une provocation», selon l'organisation. Dans son courriel adressé à Sud, mais aussi à FO et la CGT et assorti de photos, le directeur du centre écrit : «J'entends encore quelques détracteurs me dire que les tournées sont trop dures, et que les facteurs sacrifient régulièrement leur pause».
SUD demande « une sanction exemplaire »
Et il poursuit, avec une orthographe légèrement approximative et faisant allusion au second tour des cantonales le lendemain : « Photos prises un samedi matin, et pourtant avec des élections plein les sacoches. Et oui toute la prévention que nous faisons sur la nécessité de se restaurer avant de partir en tournée, finie (sic) par payer. Bon WE ».
Pour Sud, «il est urgent de mettre fin à de telles pratiques», le syndicat réclamant «une sanction exemplaire» à l'encontre «du directeur d'établissement déviant».
La direction locale du Courrier Monts et Provence a indiqué de son côté qu'elle découvrait «avec un grand étonnement cette réaction concernant un moment de convivialité organisé par le directeur d'établissement qui en plus, répond aux préconisations du médecin de prévention local. Le dialogue social, c'est aussi organiser des moments de convivialité avec les facteurs et nous les encourageons», a-t-elle souligné