mercredi 30 septembre 2015

Nord : après un accident, il prend la fuite en abandonnant ses trois enfants blessés

Un père de famille âgé de 25 ans a provoqué un accident lundi après-midi à Marcq-en-Barœul (Nord) en refusant de s’arrêter à un contrôle de police. D’après La Voix du Nord, l’homme a pris la fuite à bord de sa voiture, obligeant les forces de l’ordre à le prendre en chasse. Malheureusement, il a mal négocié un virage et s’est encastré dans un tramway. Sa compagne et ses trois enfants de 18 mois, 4 ans et 9 ans qui étaient dans la voiture ont été blessés dans l’accident. Pas de quoi culpabiliser le jeune père qui a abandonné sa famille dans le véhicule et a pris la fuite à pied ! Il a toutefois vite été rattrapé par les policiers et placé en garde à vue. Sa femme et ses trois enfants ont été hospitalisés mais leurs jours ne sont pas en danger.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/09/29/2187261-nord-apres-accident-prend-fuite-abandonnant-trois-enfants-blesses.html

mardi 29 septembre 2015

Meurthe-et-Moselle : le caveau était trop petit pour le cercueil

Nous n’avons toujours pas fait le deuil de notre maman. Parce que nous avons vécu quelque chose qu’on ne voit que dans les films… » Entre émotion et colère, ces deux frères revivent la scène assez incroyable qui s’est produite dans un village du sud de l’agglomération de Nancy. Ce jour de juillet 2015, on doit inhumer leur mère décédée cinq jours plus tôt. « Après l’église, cent à cent vingt personnes sont présentes au cimetière. Certains sont venus de Bretagne, d’autres de Montpellier » pour rendre hommage à cette « maman qui a beaucoup galéré mais qui a aussi beaucoup donné aux autres et à ses enfants ». Et là, alors que le cercueil est posé sur des madriers, on s’aperçoit qu’il ne va pas rentrer dans le caveau de trois places vendu à la famille ! « Tout le monde s’est regardé dans le blanc des yeux. C’était aussi glaçant qu’insupportable. » Les porteurs sont décontenancés. « On nous a proposé de pencher le cercueil – on en frémit encore aujourd’hui -, d’en limer les angles ou encore de raboter les bords du caveau ! De toute façon, il était impossible de placer le cercueil au fond, car la cuve a une forme trapézoïdale. » Un des fils donne l’ordre de ramener le corps à la chambre funéraire. Les pompes funèbres, « pas d’accord, font ramener le cercueil » près de la tombe pour le faire rentrer « coûte que coûte, au moins en position haute ».

« Casser les épaules »

Dans de telles conditions, la famille, accourue sur les lieux, s’oppose à l’inhumation. Et d’expliquer : « Avant la cérémonie, le cercueil initial avait été changé au motif que notre mère était trop forte et qu’il fallait prendre un autre modèle sauf, – ce sont les mots-, à lui casser les épaules ! Les pompes funèbres auraient dû à cet instant s’interroger sur la taille du caveau et celle, adéquate, du cercueil. Elles ne l’ont pas fait ! Où sont le conseil et la compétence ? »
Après une première cérémonie ratée, il faudra attendre le lendemain, et une nouvelle nuit de veille (la septième !) pour pouvoir procéder à la descente du cercueil dans un caveau au béton raboté. « Il n’y avait plus qu’une vingtaine de proches. C’est honteux. On nous a volé notre chagrin et notre recueillement, l’hommage à notre maman. »
La défunte repose de fait en position intermédiaire, le niveau inférieur restant vide. Pas question pour la famille de « toucher à nouveau au corps » afin de « respecter les dernières volontés ». Les pompes funèbres installent alors un caveau mitoyen d’une place pour garantir les trois places demandées par la famille. Seulement voilà, « une stèle sur deux concessions coûte forcément plus cher ». Les pompes funèbres acceptent de facturer une double pierre tombale au prix d’une simple. Pas suffisant pour des enfants et une famille « marqués à vie ». Lesquels voulaient aussi pouvoir choisir en toute liberté leur marbrier. Pour ne rien arranger, des infiltrations sont constatées sur le caveau.
Les deux frères ont saisi un avocat. Dont le « recommandé est resté sans réponse » : « Nous voulions un arrangement amiable. Il y a eu de l’incompétence. L’erreur est humaine. Ce qu’on reproche à cette enseigne, c’est de ne pas assumer ses fautes. Aujourd’hui, la sépulture est toujours à nu. Nous attendons simplement d’être apaisés. »

http://www.estrepublicain.fr/edition-de-nancy-ville/2015/09/29/meurthe-et-moselle-le-caveau-etait-trop-petit-pour-le-cercueil

lundi 28 septembre 2015

Problèmes de transport scolaire à la Rivière-Drugeon : « ce n’est pas normal », dénoncent les familles

L’agacement prend de l’ampleur… À la faveur d’un regroupement pédagogique intercommunal (RPI), la nouvelle école de La Rivière-Drugeon accueille, depuis la rentrée, 150 primaire venus de la commune et des environs (Bouverans, Bulle, Bannans et Dompierre-lès-Tilleul). Les 100 maternelle, eux, sont restés à Bannans.
Qui dit nouvelle donne, dit nouvelle organisation du ramassage scolaire. Mais le roulement mis en place par le conseil départemental est loin de satisfaire les familles, comme l’explique Adeline Paulin, une maman en colère : « Le seul mot d’ordre du conseil départemental, c’est réduire les coûts. Il y a deux fois moins de trajets de bus qu’avant, et cela crée des problèmes le midi et le soir. On a un seul bus pour faire le tour des villages. Comme il n’y a pas assez de place, tous les enfants ne peuvent pas être pris en même temps. »
La situation est notamment critique au niveau de la maternelle, où certains petits, selon Adeline Paulin, « doivent attendre 30 minutes dans le couloir après la fin des classes à 11 h 35. » Face à ce constat, le Sevad – un syndicat des écoles mis en place par les cinq communes – a dû se résoudre à financer la rémunération les Atsem chargés de surveiller les élèves.

Des temps d’attente et de trajet qui s’additionnent et rallongent les journées

« Il y a un problème de sécurité. Si un accident survient pendant cette demi-heure-là, qui sera responsable ? Le conseil départemental est responsable des bus, d’accord. Mais s’il n’y a pas de bus à la sortie de l’école ? », s’interroge la mère de famille.
Selon Florence Rogeboz, en charge des transports scolaires au Département, « des ajustements ont déjà été décidés concernant la maternelle ». L’élue reconnaît en revanche une situation de blocage au niveau de l’école primaire, située à la Rivière-Drugeon.
« Cette fois, on a des enfants de 5 à 10 ans qui attendent 10 à 15 minutes seuls après les cours. Une solution provisoire a été mise en place en attendant : des élus surveillent bénévolement dans la cour, qu’on laisse ouverte exprès. Mais à partir de lundi, les enfants vont être livrés à eux-mêmes. Ce n’est pas normal. Les parents sont super inquiets », avance Adeline Paulin.
« Moi, j’ai entendu parler d’un temps d’attente de 7 minutes », nuance Florence Rogeboz pour le conseil départemental, « nous avons eu une réunion avec les élus locaux en fin de semaine. On travaille tous dans le même sens, à la recherche de la meilleure efficience possible. Toute réorganisation engendre des changements d’habitudes. Les transports scolaires sont un système complexe. On doit refaire un point avec les élus du Sevad dans les jours à venir. »
Selon Adeline Paulin et les parents d’élèves concernés, le conseil départemental déplace le problème : « Ils proposent des solutions sur la garde des enfants, mais ne sont pas prêts à ajouter des bus. Il faut faire toujours plus d’économies. »
Combien coûterait un car supplémentaire ? « Une somme conséquente, je n’ai pas de chiffre précis. En sachant qu’une participation financière serait demandée au Sevad », répond Florence Rogeboz. Affaire à suivre, donc

http://www.estrepublicain.fr/edition-haut-doubs/2015/09/27/problemes-de-transport-scolaire-a-la-riviere-drugeon-ce-n-est-pas-normal-denoncent-les-familles

dimanche 27 septembre 2015

Mariage reporté à Nice: "Ma famille est intégrée, c'est un manque de respect"

Le député-maire de Nice, Christian Estrosi, a décidé samedi de reporter un mariage. La raison? Un cortège à l'attitude exubérante signalé par le Centre de supervision urbain.
>> RELIRE. Débordements, infractions routières, drapeau étranger: le maire de Nice reporte le mariage
Après avoir demandé "pour le plus beau jour de sa vie" une cérémonie entourée des seuls parents, dans un dernier baroud d’honneur, la mariée, Siham, a dû renoncer provisoirement à sa noce. Avant de lâcher, les yeux embués: "Aucun commentaire"
Ses proches, eux, ont été bien plus bavards. À l’image de Mouna, sa sœur: "On nous a fait attendre plusieurs heures, derrière des barrières, surveillés par des policiers avec des matraques et des armes. Les parents de la mariée n’ont pas été autorisés à entrer dans la cour de la mairie. On a été escorté par une dizaine de voitures de police et cinq ou six motos. Des invités ont été menottés. Pourtant, le Code de la route a été respecté et aucun drapeau étranger n’a été sorti. Il n’y a pas eu d’insultes. Aucun feu rouge n’a été grillé mais simplement franchi à l’orange. Vous savez, je suis radiologue, ma famille est intégrée et je considère que c’est un manque de respect. Ma sœur est en pleurs". 
Imad, le beau-frère du marié, enchaîne: "C’est scandaleux. Ça fait un an qu’on prépare ce mariage et la Ville a tout gâché. La mariée n’était pas encore sortie de chez elle, que les policiers étaient déjà présents pour l’escorter".
Après avoir été reçus par Christian Estrosi et présenté des excuses, les futurs époux ont été autorisés à revenir ce dimanche matin pour célébrer leur union.
http://www.nicematin.com/nice/mariage-reporte-a-nice-ma-famille-est-integree-cest-un-manque-de-respect.2350778.html

samedi 26 septembre 2015

Le Graët : «Blatter essaie d'entraîner Platini dans sa chute

Après Manuel Valls vendredi, c'est Noël Le Graët qui a apporté son soutien à Michel Platini. Au micro de RTL, le président de la Fédération Française de Football (FFF) a précisé qu'il n'avait aucun doute sur Platini avant de critiquer Sepp Blatter. «Platini est droit dans ses bottes. Je l'ai eu longtemps au téléphone, il est candidat plus que jamais. [...] La vérité ne vas pas tarder à sortir mais elle ne concerne pas Michel Platini. Je crois que Blatter essaie d'entraîner Platini dans sa chute.» Mis en cause pour un paiement de 2 millions de francs suisses reçu de Sepp Blatter, Michel Platini a démenti les soupçons
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/09/26/97001-20150926FILWWW00058-patrick-pelloux-va-quitter-charlie-hebdo.php

vendredi 25 septembre 2015

Auxerre : à la cantine, les enfants qui ne mangent pas de porc doivent porter un collier rouge

Pour distinguer les élèves qui ne mangent pas de porc ou pas de viande à la cantine, une école d'Auxerre a eu l'idée de leur faire porter des étiquettes de couleur autour du cou. Une méthode qui fait polémique.

L'école des Piédalloues, à Auxerre (Yonne) souhaite distinguer rapidement, à l'heure du repas, quels sont les enfants qui ne mangent pas de viande, et ceux qui ne mangent pas de porc. Pour mieux reconnaître ceux qui ont des menus spéciaux, l'école leur fait donc porter des colliers de couleur, révèle Creusot Info.
Les enfants qui ne mangent pas de porc doivent mettre autour de leur cou un collier rouge, ceux qui ne mangent pas de viande du tout un collier jaune.
Selon une élue de l'opposition qui a dénoncé cette pratique lors du conseil municipal d'Auxerre jeudi soir, cela représente une "discrimination". "C'est révoltant. Cela renvoie à des heures sombres", s'emporte Malika Ounès. "C'est une mère de famille qui m'a interpellé et fait part de son indignation. Des pratiques comme celle-ci ne sont pas acceptables. On n'a pas le droit d'imposer cela, en catimini, à des enfants" a-t-elle déclaré.
La mairie de la ville a lancé une enquête administrative auprès du directeur de l'établissement scolaire.

jeudi 24 septembre 2015

Pantin: un instituteur soupçonné de violences

Un institututeur de Pantin exerçant en école maternelle est soupçonné d'avoir exercé des violences sur quatre enfants. Enseignant en petite section de maternelles, l'instituteur aurait agit au cours du dernier mois, les dernières violences remontant au 15 septembre denier. Il a été placé en garde à vue dans la matinée de mercredi après que les parents des quatre enfants aient porté plainte.

L'enseignant en cause aurait d'abord poussé un enfant dans la cour de récréation, lui occasionnant une blessure au niveau de la bouche. Quelques jours après ces premiers faits, il s'en serait pris à deux enfants assis sur un banc en les faisant tomber. Selon les premiers de l'enquête, l'instituteur expérimenté et bientôt à la retraite, a eu une carrière sans problème.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/09/24/97001-20150924FILWWW00059-pantin-un-instituteur-soupconne-de-violences.php

mercredi 23 septembre 2015

Une erreur géographique sur la carte de l’Europe : la grosse bourde du JT de France 2

Le journal de 20 Heures de ce dimanche 20 septembre sur France 2, présenté par Laurent Delahousse, a été épinglé par le quotidien belge Le Soir pour une petite erreur géographique qui s’est glissée dans une carte de l’Europe. En effet, à en croire la rédaction, l’Autriche se situe en lieu et place de la République tchèque.
Alors qu’au même moment, sur TF1, Anne-Claire Coudray commettait sa première bourde en faisant une blague machiste, le JT de France 2 s’illustrait en glissant une belle erreur sur sa carte de l’Europe. Laurent Delahousse expliquait la difficile semaine des migrants aux portes de l’Europe et détaillait le chemin qu’ils avaient à parcourir pour atteindre nos pays, et ce carte à l’appui. Malheureusement, l’emplacement de l’Autriche n’était pas bon. Elle avait pris la place de la République tchèque et ne partageait donc aucune frontière avec la Hongrie. La bourde a été rapidement repérée et a beaucoup fait rire sur les réseaux sociaux
 

mardi 22 septembre 2015

Volkswagen : l'incroyable duperie

Le constructeur automobile Volkswagen, réputé pour sa fiabilité, a triché aux États-Unis sur les contrôles antipollution grâce à un logiciel sophistiqué. Une duperie à grande échelle qui risque de lui coûter cher en terme financier et d'image...
Volkswagen ? Y'a vol ! Ou au moins duperie à grande échelle... La célèbre marque germanique, réputée pour sa fiabilité, a triché aux Etats-Unis sur les contrôles antipollution.
Selon les autorités américaines, 482 000 véhicules des marques Volkswagen et Audi, fabriqués entre 2009 et 2015 et vendus aux Etats-Unis, ont été équipés d'un logiciel sophistiqué capable de détecter automatiquement à quel moment ils étaient soumis à un test de mesure de la pollution. Le logiciel enclenchait alors -sans doute à l'insu des conducteurs- un mécanisme interne de limitation des émissions de gaz polluants. Mais hors contrôles, les voitures contrevenaient aux normes environnementales.
Que d'imagination pour polluer sans frais. Mais Volkswagen se retrouve pris la main dans le carburateur. Une duperie indigne d'un grand constructeur qui va d'abord lui coûter très cher financièrement : hier matin, ce sont 20 milliards d'euros de capitalisation boursière qui sont partis en fumée à la Bourse de Francfort. A 13H00, le titre plongeait de 18,10 % à 132,20 euros, après avoir lâché plus de 20 %. L'affaire «va avoir pour le groupe des conséquences financières considérables qui ne sont pas encore calculables», confirme le spécialiste automobile Ferdinand Dudenhöffer, «l'image et la crédibilité de Volkswagen dans le monde entier sont maintenant entamées».
Le mastodonte allemand s'expose non seulement à des amendes pouvant se monter au total à 18 milliards de dollars (16 milliards d'euros), mais aussi au coût des rappels de tous les véhicules concernés, et à de possibles poursuites judiciaires... de la part de leurs propriétaires.
Certes, la marque teutonne a les amortisseurs solides, mais en revanche, le choc est rude en terme d'image, et susceptible, estiment les spécialistes, de faire tomber de la pôle position le géant mondial de l'automobile, encore récemment couronné numéro un mondial des ventes.

Gare au scandale tache d'huile...

Pas un simple dérapage, estime la presse allemande. «Désastre», «choc», «débâcle», ses titres étaient d'ailleurs hier à la mesure de la commotion suscitée par la révélation d'une manipulation du constructeur, une fierté nationale, comme la Mannshalft ou la Fête de la bière. D'autant que le scandale menace de faire tache d'huile. «On se demande à présent si la manipulation n'a pas eu lieu non seulement aux Etats-Unis mais aussi sur d'autres marchés comme l'Europe», souligne le directeur du centre allemand de recherche sur l'automobile.
Le gouvernement allemand a exhorté le constructeur à faire toute la lumière sur cette «tromperie avérée» et sur les responsabilités au sein du groupe qui cesse jusqu'à nouvel ordre de commercialiser les modèles diesel quatre cylindres de ses marques VW et Audi aux Etats-Unis. Berlin demande des «tests approfondis» sur tous les modèles diesel de VW. En attendant, l'automobiliste citoyen doit rester vigilant : rouler ou se faire rouler, il faut choisir...
 

lundi 21 septembre 2015

Aulas sur Labrune : "Pour moi, c'est un guignol"

A l'issue du match sous haute tension qui opposait l'OM à l'OL dimanche soir, Jean-Michel Aulas, le président de l'OL à traité Vincent Labrune, le président de l'OM de "guignol". "Je pense qu'il ne fera pas de vieux os dans le football", a-t-il continué.
"Pour moi c'est un guignol", a dit le président de Lyon, Jean-Michel Aulas, a propos de celui de Marseille, Vincent Labrune, à la suite du match entre les deux équipes, dimanche, interrompu 20 minutes à cause de jets de projectiles.
 
"Les propos de Vincent Labrune sont irresponsables, pour moi c'est un guignol, et je pense qu'il ne fera pas de vieux os dans le football", a dit Aulas aux journalistes à l'issue du match.
 
Il reproche à son homologue sa réaction aux incidents. Labrune a assuré qu'il prendrait "(ses) responsabilités en tant que président, et je veux que tout le monde les prenne à la Fédération, à la direction de l'arbitrage, et à l'Olympique lyonnais également".
 
"Ce qui s'est passé contre Valbuena est une vendetta"
 
"Cela fait 28 ans que je suis dans le football, j'ai vécu des ambiances compliquées mais jamais comme j'ai pu le voir ce soir", a ajouté Aulas, faisant allusion aux quatre ans de présidence de son homologue en regard de sa propre expérience.
 
Le numéro un lyonnais a également évoqué le traitement réservé à Mathieu Valbuena, ex-joueur de Marseille, qui a subi plusieurs fautes dans le jeu, outre les sifflets de son ancien public. "Ce qui s'est passé contre lui est une vendetta volontaire, son intégrité physique a été mise en danger", a estimé Aulas.
 

Besançon : Fausse alerte à la bombe à la synagogue

Ce dimanche, vers 15 h, les visiteurs de la synagogue, dans le cadre des journées européennes, ont eu une belle frayeur. Un sac-poubelle laissé à proximité a alerté la vigilance des passants et des militaires qui surveillent les lieux. Ce colis particulier avait été oublié par un voisin de l’édifice religieux. Ce dernier s’est heureusement manifesté à temps. La tension s’est dissipée rapidement
http://www.estrepublicain.fr/edition-de-besancon/2015/09/20/besancon-fausse-alerte-a-la-bombe-a-la-synagogue

dimanche 20 septembre 2015

La tour Eiffel fermée au public ce matin

La Tour Eiffel, l'un des monuments les plus visités au monde, est fermée au public ce matin, en raison d'une tentative d'intrusion, a-t-on appris auprès de la société d'exploitation et des pompiers.
"L'accès au public est fermé ce matin", a annoncé une permanente de la société d'exploitation du monument parisien, sans autre précision. Des pompiers se sont rendus sur place après des informations faisant état d'une intrusion, mais n'ont "rien constaté" sur les lieux, a indiqué un porte-parole des pompiers de Paris.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/09/20/97001-20150920FILWWW00040-la-tour-eiffel-fermee-au-public-ce-matin.php

samedi 19 septembre 2015

Un militaire volontairement fauché par une voiture

Jeudi, en fin de journée, un militaire du 3e RPIMa, au guidon de sa moto, a été volontairement renversé par un automobiliste, alors qu'il s'était engagé sur le rond-point du Garigliano. Si le motard s'en tire avec de sérieuses contusions, le geste n'est pas anodin. Au reste, il n'est pas le premier. Quant au caractère volontaire, il ne fait aucun doute. «L'agression» dont le motard a été victime, s'est déroulée sous les yeux d'un automobiliste, également militaire, qui a confirmé aux services de police, le scénario. Celui-ci a même tenté de bloquer l'automobiliste mais ce dernier a finalement pu prendre la fuite et se perdre dans le flot de la circulation. La veille, deux autres militaires ont également été la cible d'un autre automobiliste. Mercredi, alors qu'ils couraient en direction de la Cavayère, les deux hommes ont vu une voiture foncer sur eux, avant que le conducteur ne fasse un écart à la dernière seconde. Dans cette affaire, les deux militaires n'ont pas déposé plainte. En revanche, le motard accidenté s'est rendu au commissariat de police pour y faire une déposition.
Officiellement aucune disposition n'aurait été prise par le commandement du régiment carcassonnais. Hier cependant le site Internet Lengadoc évoquait une note de service dans laquelle le signataire demande à ses hommes «de se défendre de façon proportionnée» et de «pratiquer régulièrement des sports de combat».
http://www.ladepeche.fr/article/2015/09/19/2180433-un-militaire-volontairement-fauche-par-une-voiture.html

vendredi 18 septembre 2015

Ornans : une mamie privée de jardin par ses voisins et leurs chiens

«Là, j’avais mis une chaise et une table sur laquelle je faisais mes mots fléchés et tout autour, je m’étais fait un potager, pour la première fois de ma vie. Et regardez-moi ça, maintenant c’est Hiroshima ! »
Voilà maintenant deux ans que Lucienne Vlajnic, 82 ans, a vu son petit coin de paradis transformé en taudis. Sans compter qu’elle ne peut plus y accéder.
À son retour d’un mois de vacances avec son fils, à l’été 2013, ses nouveaux voisins du bas avaient tout arraché pour y installer leurs deux malinois. « Ça a été un choc, croyez-moi ! J’ai porté plainte, mais ça n’a rien donné… Je ne comprends pas ! On m’a pourtant pris mon jardin ! »

Peur des représailles

Installée depuis dix ans deux étages plus haut, au 27, rue Pierre-Vernier, pile en face de l’hôtel de ville d’Ornans, dans un appartement où ses propres parents vivaient depuis les années 1960, Lucienne Vlajnic a déjà tenté deux médiations avec ses voisins sans gêne.
Mais ils n’ont jamais respecté les termes de l’accord, où ils s’engageaient notamment à ne pas laisser leurs chiens en liberté sur le droit de passage menant au jardin.
Elle n’est pourtant pas la seule à dénoncer cette situation. « Les chiens hurlent jour et nuit et, cet été, je ne vous dis pas les odeurs… C’était une infection ! », indique-t-on dans le voisinage. Mais sous le sceau de l’anonymat cette fois, par peur des représailles, « car il y a déjà eu des manœuvres d’intimidation. »

Nuisances

Pour autant, la gendarmerie qui s’est rendue sur place n’a constaté « aucun trouble » lors de sa visite, ainsi qu’elle l’a écrit aux plaignants, avant de rappeler qu’en dessous de neuf chiens, on ne peut pas considérer qu’il s’agit d’un élevage. « La belle affaire ! N’empêche qu’ils en ont eu jusqu’à huit cet été, avec les nuisances qui vont avec », précise Lucienne qui, désormais, doit se mettre sur la pointe des pieds sur le balcon d’une voisine ou s’accrocher au grillage du jardin d’autres voisins pour pouvoir jeter un regard désespéré sur le jardin qui est le sien mais auquel elle ne peut désormais plus accéder.
« Mes différentes démarches n’ayant rien donné, j’ai passé plus d’un an à pleurer, mais maintenant j’ai décidé de réagir, ça ne peut plus durer ! », confie-t-elle. La police municipale est venue cette semaine et a fait des photos. Elle espère que cette fois les choses vont bouger. Que le sénateur-maire Longeot, auquel elle fait la bise (« même que les copines sont jalouses ») débloquera la situation.
En attendant, ses enfants et petits-enfants s’inquiètent pour elle. Il y a de quoi. Il suffit de tenter d’emprunter le trage menant au jardinet en question pour voir se matérialiser, bondissant, aboyant et menaçant, le « Attention au chien » planté sur la porte des communs.
« Vous voyez », soupire Lucienne, « avec cette histoire de jardin, je me dis, que pour certains, je vaux moins qu’un chien ».

http://www.estrepublicain.fr/edition-de-besancon/2015/09/18/ornans-une-mamie-privee-de-jardin-par-ses-voisins-et-leurs-chiens

jeudi 17 septembre 2015

Nantes : une prof de sport violemment frappée au sol par un élève

Une bagarre entre élèves a complètement dégénéré mardi matin au lycée professionnel Michelet, à Nantes (Loire-Atlantique). Comme le rapporte Presse Océan, une enseignante a tenté de séparer deux adolescents de 16 ans qui se disputaient pendant le cours d’EPS. Alors qu’elle essayait de s’interposer, la colère d’un des deux élèves s’est retournée contre elle. Le jeune homme a frappé au visage la professeure et l’a jeté au sol en continuant à lui donner des coups. Plusieurs élèves et d’autres enseignants présents sur les lieux ont alors maîtrisé l’agresseur et porté secours à la victime. La professeure, âgée de 39 ans, souffre des cervicales et s’est vue prescrire 21 jours d’ITT. L’élève fautif a été déféré devant le parquet des mineurs mercredi après-midi et risque l’exclusion définitive.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/09/17/2179055-nantes-une-prof-de-sport-violemment-frappee-par-des-eleves.html

mercredi 16 septembre 2015

Thiaucourt : le bus ne s’arrêtera pas pour Clémentine

Clémentine est une collégienne de 14 ans, scolarisée en classe de 4e au collège Ferdinand-Buisson. Elle habite pourtant dans la Meuse, à Beney-en-Woëvre, mais comme tous ses camarades du village, situé à 2 km à peine de Thiaucourt, elle est scolarisée dans l’établissement meurthe-et-Mosellan. Mais la jeune fille habite avec ses parents à l’écart du village, et à 1,5 km de l’arrêt de bus où ses camarades montent dans le transport scolaire qui les emmène au collège.
Ses parents ont alerté les responsables politiques locaux sur leur situation (lire ER du 29/08), refusant de laisser leur fille faire à pied, sur des accotements non aménagés, les quelques centaines de mètres qui la séparent de l’arrêt de bus d’un côté, et du collège de l’autre. Le maire de Beney-en-Woëvre, un responsable du conseil départemental de la Meuse sont venus à la rencontre du papa de Clémentine, sur les bords de la RD 67 où passe le bus scolaire, et où les parents de Clémentine souhaiteraient qu’il prenne en charge leur fille.
Mais à cet endroit, situé en haut d’une côte, il n’y a aucun moyen, sauf à engager des travaux de voirie très importants, de faire arrêter le bus scolaire : « C’est impossible », précise Martine Aubry, directrice de l’éducation et des transports au conseil départemental de Meurthe-et-Moselle, « si le car s’arrêtait à cet endroit, ça obligerait les véhicules à franchir la ligne blanche, sans aucune visibilité. Nous comprenons les parents, qui ne veulent pas laisser leur fille marcher seule sur le bord de la route, mais malheureusement, aucun aménagement n’est possible. Ils doivent se rendre compte que leur choix d’habiter ainsi à l’écart du village comporte des avantages en termes de tranquillité certainement, mais aussi des inconvénients qu’ils auraient dû prendre en compte lors de leur installation. »

Une solution au collège ?

Dans un courrier daté du 31 août, le conseil départemental a fait part de sa position au principal du collège Ferdinand-Buisson, qui avait transmis la demande des parents aux élus, ainsi qu’aux parents et au maire de maire de Beney-en-Woëvre. Celui-ci avait proposé une solution pour que la maman de Clémentine puisse déposer sa fille à Beney en allant au travail, et que la petite puisse prendre le bus ensuite. Mais les parents, qui ne connaissent personne au village, n’ont pas donné suite. Et pour marquer leur détermination, ils n’ont pas envoyé leur fille au collège le matin durant la semaine passée. Une situation que regrette Philippe Busson, le principal du collège Ferdinand-Buisson, fraîchement arrivé : « L’année passée, des enseignants la prenaient quelques fois en charge au bord de la route, mais ce n’est pas une solution viable. » Et le responsable de faire une proposition pour la collégienne : « Notre premier agent arrive à 7 h 30 le matin. Les parents de Clémentine peuvent très bien la déposer à ce moment, et se rendre à leur travail ensuite. Elle devra attendre un peu avant l’arrivée de ses camarades, mais elle sera en sécurité ici, dans l’enceinte du collège. »
Le bus scolaire ne s’arrêtera donc pas au lieu-dit le Domaine des Hauts-Sillons, où habite Clémentine. Mais des solutions existent certainement pour qu’elle ne soit pas obligée de marcher seule sur le bas-côté de la route

http://www.estrepublicain.fr/edition-de-pont-a-mousson/2015/09/16/thiaucourt-le-bus-ne-s-arretera-pas-pour-clementine

mardi 15 septembre 2015

Une malfaçon qui vire au cauchemar

Un couple de Cambonnais est passé du rêve au cauchemar en une fissure. Après avoir été relogés à cause d'une menace d'effondrement de leur maison, les Lafuente réclament du soutien.
Christine et Olivier ont vu leur «projet d'une vie» fortement fragilisé au mois de mai dernier. À première vue, leur maison située dans un lotissement de Cambon se fond parfaitement dans le paysage. C'est en se rapprochant de la toiture et en entrant dans le séjour que le bât blesse. Le plafond est concave. S'il est aujourd'hui soutenu par une structure métallique, le pire a failli se produire. Un expert leur a ordonné de quitter leur maison sur-le-champ.

Une maison à louer

En cause, la menace réelle d'effondrement de la charpente. Les connecteurs censés la maintenir ont cédé. Les Lafuente ont pourtant fait constater l'apparition de fissures au plafond durant l'hiver, mais cela n'a pas interpellé le premier expert. Le couperet est bien tombé le 7 mai. Après plusieurs réunions avec des professionnels du bâtiment personne n'est capable d'expliquer cette malfaçon. «Pourquoi nous, comment est-ce possible qu'il n'y ait pas d'explications ?» déplore le couple. Si Olivier et Christine entendent bien cette décision, ils se «sentent totalement laissés à l'abandon». Ils doivent donc s'organiser avec les moyens du bord. «On a vidé la maison et entrepris les démarches nous-mêmes pour trouver une maison à louer, tout en continuant à payer le crédit» déclare Christine. Si dans leur malheur, l'assurance construction dommages-ouvrage les couvre pour les travaux de réhabilitation, ils ont beaucoup de frais annexes. «Nous devons revenir entretenir le jardin, nous avons dû faire changer les lignes de bus de nos enfants, beaucoup de détails de la sorte qui s'accumulent» ajoute Olivier, et de conclure «ce que nous dénonçons, c'est le préjudice moral que l'on subit».

http://www.ladepeche.fr/article/2015/09/15/2177355-une-malfacon-qui-vire-au-cauchemar.html

lundi 14 septembre 2015

Canal+: Un documentaire sur la guerre Hollande-Sarkozy censuré?

Bolloré aurait encore frappé. Selon des informations du Monde, la direction de Canal + a déprogrammé le documentaire Hollande-Sarkozy, la guerre secrète. Cette enquête de Jules Giraudat et Eric Mandonnet raconte la guerre de communication que mènent les cabinets de François Hollande et Nicolas Sarkozy.
Interrogé par Le Monde, Luc Hermann, un des dirigeants de la société qui a produit ce documentaire confirme la déprogrammation : « Nous en avons été avertis dimanche matin 13 septembre. La direction du magazine Spécial Investigation nous a expliqué qu’il ne s’agissait pas d’un acte de censure, mais aucune raison de cette déprogrammation nous a été avancée. »

Plusieurs cas de censure

Le documentaire devait être diffusé le 28 septembre dans l’émission Spécial investigation. Stéphane Haumant, responsable du programme, ne connaît pas non plus la raison de la déprogrammation du documentaire qui a été achevé cet été. La direction de Canal + n’a pas encore commenté mais Le Monde rappelle que Vincent Bolloré est récemment intervenu pour censurer le documentaire Evasion fiscale, une affaire française, consacré au Crédit mutuel, et avait critiqué un reportage sur l’Olympique de Marseille.
http://www.20minutes.fr/television/1685891-20150914-canal-documentaire-guerre-hollande-sarkozy-censure

dimanche 13 septembre 2015

Berlin dénonce "l'échec complet" de l'UE dans le contrôle aux frontières

Le ministre allemand des Transports Alexander Dobrindt a dénoncé aujourd'hui "l'échec complet" de l'Union européenne à contrôler ses frontières extérieures face à l'afflux des migrants et réclamé des mesures "efficaces".

"Des mesures efficaces sont à présent nécessaires pour stopper l'afflux" face à "l'échec complet de l'UE", dont "la protection des frontières extérieures ne fonctionne plus", a-t-il écrit dans un communiqué. Selon lui,
les "limites de capacité" d'accueil de l'Allemagne "sont atteintes".

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/09/13/97001-20150913FILWWW00031-berlin-denonce-l-echec-complet-de-l-ue-dans-le-controle-aux-frontieres.php

samedi 12 septembre 2015

Annecy: Quatre lycéens en garde à vue pour un bizutage «scatologique»

Certaines des victimes, toutes élèves de seconde, sont traumatisées par ce qu’elles ont enduré. Quatre élèves de terminale scolarisés dans l’un des plus prestigieux lycées d’Annecy (Haute-Savoie) ont été placés en garde à vue jeudi et relâchés vendredi pour des faits de bizutage violents et de nature scatologique, a révélé le procureur d’Annecy, Eric Maillaud.
Selon le site du Dauphiné Libéré qui a révélé l’information, quatre internes du lycée Berthollet ont été conduits au commissariat jeudi pour y être interrogés après des plaintes d’au moins cinq élèves, dénonçant des actes de violence commis durant la rentrée dans le cadre d’un bizutage.

Brosses à dents dans la raie des fesses

« La loi interdit le bizutage et là nous sommes en présence d’actes dégradants à connotation scatologiques », a souligné le procureur d’Annecy.
Urine dans des bouteilles, brosses à dents maculées de matière fécale que les élèves doivent se passer dans la raie des fesses : les faits ont été jugés suffisamment grave pour que le procureur ouvre une enquête préliminaire pour des faits d’agressions à caractère sexuelles, et bizutage. Un ou deux faits relèvent de la qualification sexuelle, a-t-il précisé.
Ce « bizutage » ne concerne pas les élèves externes de l’établissement. « C’est lié à l’internat », a précisé la même source et ces faits « sont globalement reconnus » par leurs auteurs.

Les agissements ont été filmés

L’enquête devra notamment déterminer si ces pratiques relèvent d’une « tradition » dans l’établissement qui sévissait depuis plusieurs années, car l’un des plaignants en aurait été victime l’an dernier.
Les élèves de terminale impliqués ont été exclus temporairement de l’établissement. Ces agissements ayant été filmés par des lycéens, les enquêteurs devront vérifier qu’ils n’ont pas été diffusés sur les réseaux sociaux.

http://www.20minutes.fr/lyon/1685011-20150911-annecy-quatre-lyceens-garde-vue-bizutage-scatologique

vendredi 11 septembre 2015

Il accompagne son enfant à l'école avec une carabine

La scène qui s'est déroulée mercredi matin à l'école de Cagnac-les-Mines a interpellé de nombreux habitants qui n'ont pas hésité à prévenir les forces de l'ordre. Vers 10 heures, donc, un homme d'une trentaine d'années accompagne son enfant à l'école, comme de nombreux autres parents sauf qu'il est porteur d'une carabine à air comprimé, non chargée et cassée, à l'image des chasseurs qui cassent leur arme lorsqu'ils se déplacent. Rapidement prévenus, les gendarmes de Cagnac se sont déplacés à l'école. Sur la base de témoignages, ils ont facilement identifié l'homme, d'autant qu'il est installé sur la commune depuis peu. Ils sont donc allés le rencontrer à son domicile avant de l'entendre dans les locaux de la gendarmerie. L'homme a justifié le port de la carabine car il tire sur les étourneaux et qu'il était porteur de l'arme à l'école pour lui éviter de repasser à son domicile la récupérer. Au cours de l'audition, les enquêteurs se sont aperçus que le casier judiciaire du gardé à vue n'était pas tout à fait vierge, ce qui a conduit le parquet à demander une expertise médicale et maintenir l'homme en garde à vue. Il comparaîtra aujourd'hui devant le tribunal correctionnel pour répondre des faits qui lui sont reprochés.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/09/11/2174987-il-accompagne-son-enfant-a-l-ecole-avec-une-carabine.html

jeudi 10 septembre 2015

Une tête de sanglier sur une salle de prière musulmane

Une tête de sanglier a été accrochée à la porte d'un lieu de culte musulman à L'Île-Rousse (Corse), cette nuit. Selon le site de Corse-Matin, ce n'est pas la première fois que cette salle de prière est vandalisée.
Le Préfet de Corse, Christophe Mirmand, a dénoncé sur les ondes de France Bleu RCFM "la bêtise et l'intolérance" de cet acte.
http://www.laprovence.com/actu/faits-divers-en-direct/3568978/une-tete-de-sanglier-sur-une-salle-de-priere-musulmane.html

mercredi 9 septembre 2015

France Télévisions: Le fichage secret des salariés était généralisé selon le «Canard enchaîné»

La direction de France Télévisions a lancé à partir d'avril 2014 un système de fiches secrètes d'évaluation des salariés, généralisé dans tout le groupe, affirme Le Canard enchaîné.

Commentaires parfois très sévères sur le comportement des salariés

Ce système a été élaboré par l'ancienne direction de France Télévisions, alors présidée par Rémy Pflimlin avec comme DRH Patrice Papet, selon la même source. Depuis l'arrivée à la présidence du groupe de Delphine Ernotte le 22 août, Patrice Papet n'est plus DRH. Remplacé par Arnaud Lesaunier, qui était auparavant DRH adjoint, Patrice Papet est resté conseiller de Delphine Ernotte.
L'existence de ces fiches, comportant parfois des commentaires extrêmement sévères sur le comportement des salariés, avait été rendue publique par FO en août dernier. Tous les syndicats avaient décidé de monter au créneau.

La direction reconnaît l’existence de ces fiches

Interrogée à ce sujet, la direction a reconnu l'existence de ces fiches, sur lesquelles « ni les salariés ni les organisations syndicales n'ont été informés », contrairement à la réglementation, et réaffirmé qu'elle y mettrait fin. La direction a précisé en outre qu'elle allait rencontrer ce mercredi les organisations syndicales pour « remettre tout à plat » sur ce dossier.
http://www.20minutes.fr/medias/1682623-20150909-france-televisions-fichage-secret-salaries-generalise-selon-canard-enchaine

lundi 7 septembre 2015

Ouverture dominicale à Paris: Anne Hidalgo adresse une lettre au vitriol à Macron

Le maire de Paris, Anne Hidalgo, a annoncé son intention de poser « prochainement » une question prioritaire de constitutionnalité sur l’ouverture des commerces le dimanche dans la capitale, dans une lettre au vitriol adressée vendredi au ministre de l’Economie, Emmanuel Macron.
« La loi pour la croissance (…) persiste (…) à ôter à la Maire de Paris la compétence pour attribuer les douze + dimanches du maire + pour les attribuer au préfet (…) Je ne manquerai pas d’invoquer cette inconstitutionnalité par le biais d’une question prioritaire de constitutionnalité prochainement », écrit Anne Hidalgo dans cette lettre, dont l’AFP a obtenu dimanche une copie.

Surprise par le nombre et l’étendue des zones touristiques internationales

« Je souhaite ainsi vous réaffirmer mon profond désaccord sur les principes comme sur la méthode imposant aux acteurs locaux la définition des règles régissant leurs territoires et dérogeant aux principes fondamentaux du droit du travail en France », explique le maire de Paris, vent debout depuis le début contre l’extension de l’ouverture dominicale des commerces.
« Je tiens à vous faire part de ma surprise quant au nombre et à l’étendue des zones touristiques internationales (ZTI) projetées, très au-delà de celles évoquées lors du débat parlementaire », s’inquiète-t-elle.
« Cette extension massive et la création de nouvelles zones ne répondent (…) à aucun critère objectif ni, dans certains cas, à aucune réalité touristique », dénonce-t-elle. « Les zones que vous projetez d’instituer révèlent le fantasme d’une ville entièrement dédiée à un tourisme consumériste ».

Contre « l’indifférenciation et la standardisation des grandes villes-monde »

Paris « a su jusqu’à présent conserver son identité propre et sa spécificité. L’indifférenciation et la standardisation des grandes villes-monde n’est pas le projet que je porte pour Paris ».
« Les zones que vous souhaitez instituer (…) auront des conséquences négatives pour le commerce de proximité, qui sera affaibli face à la concurrence des franchises », critique-t-elle, dénonçant aussi une « réforme de société » imposée à Paris « sans implication des acteurs locaux (…) de façon hâtive, dirigiste et centralisée ».
Elle reproche enfin au ministre d’avoir « explicitement refusé que les maires disposent d’un avis conforme sur la création des ZTI ».

Macron déçu de prendre connaissance du courrier par voie de presse

Interrogé dimanche par l’AFP sur ce courrier, le ministère de l’Economie a tout d’abord regretté « de prendre connaissance de ce courrier par voie de presse ». Concernant la compétence du maire sur l’attribution des 12 dimanches, le ministère estime que « la commune de Paris ne se trouve pas dans la même position que les autres communes. L’ouverture des commerces le dimanche relève du domaine de compétence de l’Etat, délégué aux maires et attribué au préfet de police dans le cas particulier de Paris ».
Concernant un éventuel avis conforme du maire sur le zonage des ZTI, le ministère explique que « le zonage relève du pouvoir réglementaire. Le Conseil Constitutionnel rappelle de manière constante que le pouvoir réglementaire de l’Etat ne peut être partagé ou limité par un avis conforme ».

http://www.20minutes.fr/paris/1680711-20150906-ouverture-dominicale-paris-anne-hidalgo-adresse-lettre-vitriol-macron

dimanche 6 septembre 2015

Un Argentin retient son épouse et son fils enfermés pendant six ans

Un Argentin a enfermé pendant six ans son épouse et son fils autiste dans une cage en bois à l'intérieur de sa maison à Mar del Plata, ville située à 400 kilomètres au sud de la capitale fédérale argentine Buenos Aires. «C'est une histoire horrible. Quand on est entrés dans la maison, c'était de la folie pure», a raconté samedi à la presse une source judiciaire sous couvert de l'anonymat.

Matières fécales, seringues, bidons d'essence et nourriture pour chiens

Ancien maçon, l'homme âgé de 66 ans avait aménagé une cage en bois avec des barreaux au fond de sa maison où il a gardé prisonniers pendant six ans l'un de ses fils, âgé de 32 ans et atteint d'autisme, et son épouse, âgée de 61 ans et souffrant de problèmes psychiatriques. C'est à la suite d'une dénonciation des autres fils, qui résident ailleurs, que la justice a ordonné une perquisition qui a permis de découvrir les faits.
On pense que le fils était alimenté avec cette nourriture. Il présentait de graves traumatismes psychologiques et pouvait à peine parler. Quand il ne pouvait pas dormir dans la cellule où il était enfermé, son père l'obligeait à respirer l'essence pour le calmer, ont déclaré les enquêteurs.

«Une personne violente, agressive et menaçante»

Les autres fils d'Oviedo qui vivaient dans le quartier, étaient terrorisés par les menaces de leur père et se sont tus. Ils ont finalement décidé de le dénoncer. Une belle-fille de l'accusé a déclaré à la police que celui-ci était «une personne violente, agressive et menaçante». «Il est venu une fois avec une hache à la main, quand nous lui avons demandé de laver sa femme et son fils handicapé», a-elle raconté aux enquêteurs.
Les deux victimes ont été hospitalisées dans un état de santé précaire. Des chaînes, des cordes et des cadenas qui étaient apparemment utilisés pour les immobiliser dans la cellule ont été découverts par la police.
Le geôlier est détenu à la prison de Batan, dans les environs de Mar de Plata. Il est passible de 15 ans de prison pour crime de réduction en eslavage mais, en raison de circonstances agravantes, pourrait encourir la prison à perpétuité, selon des sources judiciaires.
http://www.20minutes.fr/monde/1680235-20150905-video-argentin-retient-epouse-fils-enfermes-pendant-six-ans

samedi 5 septembre 2015

Un chien meurt par manque de soins

Encore une histoire de chien maltraité qui finit mal, malgré tous les soins qui lui ont été portés par une vacancière émue et par l'équipe soignante de la SPA, réactive.
«Souvent, on sauve les animaux de la maltraitance de leurs maîtres. Lorsqu'on échoue, c'est un déchirement pour l'équipe.» Les membres du conseil d'administration de la SPA 65 d'Azereix sont unanimes : l'affaire qui s'est déroulée à la fin du mois d'août est un échec puisque le petit chien de 5 ans est mort.
Elle a démarré par l'appel d'une touriste, en vacances dans un village de nos montagnes, signalant la présence d'un animal errant, décharné, essayant de manger dans les poubelles, non loin du centre où elle résidait quelques jours. «La dame était en pleurs», raconte Yaelle, bénévole à la SPA. Car au-delà de cette horrible découverte, la dame précisait, entre ses larmes, que le centre de vacances lui avait refusé l'accès de l'animal décharné et rajouté que le vétérinaire local n'avait pas voulu le prendre en charge. Devant ces déconvenues et cherchant à porter des soins à la petite chienne, la dame a réclamé les coordonnées du site SPA le plus proche, question à laquelle ses différents interlocuteurs ont répondu : «Il n'en existe pas dans le département». Autre incrédulité rapportée, «la petite bête avait été vue, tout l'été, errant dans les rues du village sans que personne ne s'émeuve de sa situation, de sa faim et de sa déchéance», poursuit Yaelle qui lâche le poids incohérent de la femelle labrit : 6 kg, au lieu de 15 avec une température d'à peine 35 °. Comme dans tous ces cas, les membres du conseil d'administration de la SPA 65 se sont déplacés auprès de l'animal pour constater son état et pour rassurer la gentille dame malheureuse. «J'ai trouvé un animal agonisant», raconte la bénévole, alors qu'il aurait pu être sauvé. Malgré les soins du vétérinaire, malgré les bouillottes, malgré la tendresse de l'équipe, le petit labrit est mort moins d'une heure après sa prise en charge. Si la SPA 65 remercie la dame, elle s'offusque des manquements en séries et des réactions négatives en chaîne des personnes et du professionnel local. Pourtant, depuis le 28 janvier dernier, l'animal est reconnu comme un «être vivant doué de sensibilité» (art. 515-14 du code civil) et non comme un bien meuble (art. 528).

http://www.ladepeche.fr/article/2015/09/05/2170880-un-chien-meurt-par-manque-de-soins.html

vendredi 4 septembre 2015

Oise : 43 tombes profanées dans un cimetière

Quarante-trois tombes du cimetière du village de Montjavoult, dans l'Oise, ont été dégradées et des croix gammées ont été dessinées sur quatre à cinq d'entre elles, avec une intention politique avérée.

Quarante-trois tombes du cimetière du village de Montjavoult (Oise) ont été profanées et des croix gammées dessinées sur quatre à cinq d'entre elles, a-t-on appris jeudi de sources concordantes.
"Le préfet de l'Oise, condamne avec la plus grande fermeté les dégradations de 43 tombes, constatées le 3 septembre 2015, au cimetière de la commune de Montjavoult", a indiqué la préfecture dans un communiqué. "Le préfet de l'Oise tient à faire part, aux familles et aux proches des défunts, de son soutien".
"La gendarmerie, alertée par un employé communal, a immédiatement diligenté une enquête afin d'identifier les auteurs", a-t-elle précisé, sans souhaiter en dire plus sur la nature des dégradations.
De source proche de l'enquête, on rapporte que des croix gammées ont été  dessinées sur une partie des sépultures et que les croix d'autres tombes ont été retournées. Selon la secrétaire d'Etat chargée de la Famille, Laurence Rossignol, qui
était présente jeudi dans le département et s'est rendue sur les lieux en compagnie du préfet "pour témoigner de la solidarité du gouvernement" avec la commune de Montjavoult, ce sont quatre à cinq tombes qui présentaient des croix gammées.
"L'intention politique est avérée (...) il ne s'agit pas de jeunes en ébriété"
"Il y a des éléments de l'enquête de la gendarmerie qui font que l'intention politique est avérée et qu'il ne s'agit pas de jeunes en ébriété", a-t-elle confié par téléphone. C'est la première fois que de tels faits ont lieu dans l'Oise selon elle.
La gendarmerie de Méru (Oise) a été chargée de l'enquête. "Toutes les mesures seront prises pour que les auteurs de cet acte odieux soient interpellés et traduits en justice", a annoncé la préfecture.
Montjavoult est un village de 500 habitants du sud-ouest du département
 

Nord : ouverture d'une école privée musulmane malgré l'absence d'autorisation

Une école privée musulmane a ouvert dans le Nord, au nord de la métropole lilloise, malgré l'absence d'autorisation du maire. La ville avait opposé son refus par deux fois à l'ouverture de cette école qui constitue une première dans la région.

L'école privée musulmane Al Fitra a ouvert ses portes ce mardi, à Halluin, dans la banlieue lilloise, explique La Voix du Nord. 79 élèves et des institutrices issus de la communauté musulmane y ont fait leur rentrée, malgré l'absence d'autorisation de la mairie.
La ville a opposé son refus à deux reprises à l'ouverture de cette école, qui ambitionne de passer sous contrat avec l'Etat après le délai de cinq ans réglementaire, notamment à cause de la cour installée sur un parking. Le quotidien régional explique que l'école devait déposer une nouvelle déclaration d'ouverture mais qu'elle ne l'a pas fait. "Ils ouvrent donc illégalement" regrette le maire Les Républicains Gustave Dassonville, qui précise à La Voix du Nord qu'il n'a rien contre le projet.
Farid Aouragh, président de l'association Al Fitra indique lui que "le dialogue n'est pas possible avec le maire, nous n'avons jamais pu le rencontrer. Nous ne savons plus ce que la ville attend de nous."
L'école propose aux élèves de primaire le même programme que celui appliqué dans toutes les écoles de l'Education nationale, avec deux options : l'arabe et des cours de morale. A l'avenir, elle espère accueillir des enfants de toutes origines, comme les écoles privées

jeudi 3 septembre 2015

Gerbil, 8 ans, privé d'école : la mairie revoit sa copie

Alors que des milliers d'enfants ont fait leur rentrée, mardi, dans les différents établissements de la ville, Gebril 8 ans est resté cloîtré à la maison. «Depuis la maternelle mes deux enfants sont inscrits à l'école de Villalbe», explique Touda la maman de Gerbil qui aurait dû faire sa rentrée en CE2 à l'école de Villalbe. Son frère de 10 ans, lui, a pu rejoindre sa classe de CM2 dans cette école.
«Pourquoi je ne peux pas y aller me demande Gebril ? J'essaie de lui expliquer tant bien que mal...» lui répond sa maman sans vraiment qu'il en comprenne le Pourquoi. Inconsolable ! Pour des raisons professionnelles, la jeune mère de famille qui élève seule ses deux enfants, a dû les inscrire sur Conilhac-Les-Corbières au cours de l'année scolaire 2014 pour être au plus près de son nouveau domicile pour des raisons évidentes de logistiques et de confort familial. En fin de contrat, en juillet, elle rejoint Carcassonne et tente de réinscrire ses deux fils à l'école de Villalbe. Si pour l'aîné cela ne pose aucun problème, pour Gerbil, il faut attendre un éventuel désistement, une désinscription... qui ne viendront pas.

Un cas particulier

Face à ce refus, la mère de famille frappe à toutes les portes; mairie, Inspection académique, jusqu'au ministère... pour faire comprendre sa situation, sans succès. «A la mairie on m'a proposée l'école Pagnol mais Gerbil ne peut rentrer seul à la maison», se désespère Touda. «Cette maman est venue inscrire ses enfants bien après les dates prévues en avril», confie Monique Denux, adjointe à l'éducation. «Nous avons attendu la rentrée scolaire espérant un déménagement imprévu d'une famille et ainsi la libération d'une place dans la classe de CE2 mais cela ne s'est pas fait. Nous avons reçu cette maman et compris dans qu'elle était dans un état de grand désarroi. On ne pouvait pas humainement parlant la laisser dans cette situation, je le prends sur moi, l'enfant sera scolarisé à l'école de Villalbe», conclut Monique Denux. Gerbil devrait donc rejoindre très vite ses nouveaux copains de CE2.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/09/03/2169341-gerbil-prive-d-ecole-la-mairie-revoit-sa-copie.html

mardi 1 septembre 2015

Pas assez d'argent pour organiser la COP 21 ?

À moins de 100 jours de la Cop 21, l'ONU a averti hier qu'il n'y avait pas assez d'argent pour financer cette réunion mondiale. «J'ai le regret de vous informer que nous avons actuellement un déficit de 1,2 million d'euros juste pour couvrir les sessions prévues à l'ordre du jour» a déclaré Mme Figueres, secrétaire exécutive de la convention cadre de l'ONU sur le climat. Cette déclaration est intervenue à l'ouverture de l'avant-dernière session de négociations à Bonn avant la conférence de Paris. Elle devrait être suivie d'une ultime session de négociations préparatoires à la COP21 dans la capitale rhénane du 19 au 23 octobre.
Elle a ensuite appelé «les pays en mesure de le faire à apporter une contribution». «La somme dont nous aurions besoin» pour financer les délégations à la conférence d'octobre et la COP21 en décembre «est de 900 000 euros au total», a-t-elle précisé.
La COP 21 réunira 195 pays au Bourget, près de Paris, du 30 novembre au 11 décembre. Cette réunion mondiale va tenter d'aboutir à un accord sur les moyens de limiter à 2 degrés le réchauffement climatique par rapport à l'ère pré-industrielle. Réunis à Bonn jusqu'au 4 septembre, les négociateurs de l'ONU vont plancher sur un nouveau texte élaboré cet été par les coprésidents des débats. Ce document est censé être plus clair que le précédent mais maintient toutes les options, pour chaque question en discussion.
Par ailleurs, les engagements nationaux de réduction de gaz à effets de serre (GES) annoncés jusqu'à présent (une soixantaine de pays responsables de près de 70 % des émissions de GES) ne permettront pas de limiter le réchauffement à 2 degrés. Cette nouvelle session à Bonn s'ouvre donc sous une pression croissante pour accélérer le rythme de ces négociations.

http://www.ladepeche.fr/article/2015/09/01/2168221-pas-assez-d-argent-pour-organiser-la-cop-21-21.html