lundi 31 octobre 2016

48 heures avant la signature devant notaire, la banque refuse leur prêt

Alors qu’elle s’apprêtait à signer chez le notaire l’acte d’achat d’une maison à Gondecourt, une famille de Faches-Thumesnil n’a pas obtenu la levée de fonds d’un prêt qui lui avait pourtant bien été accordé. Elle vit depuis une situation kafkaïenne. «  Ils avaient reçu leur offre de prêt de la Société Générale le 1er août après le délai de rétractation. Le 11 octobre, ils ont signé la vente de leur maison de Faches-Thumesnil à 17 heures et devaient conclure l’achat de leur bien à Gondecourt à 18 heures. Mais 48 heures avant la signature, le notaire a fait l’appel de fonds qui a été refusé  », témoigne leur agent immobilier qui, comme beaucoup d’autres professionnels impliqués dans ce dossier,n’avait jamais vu ça de toute sa carrière.
La banque a motivé son refus par le fait que l’acheteuse avait, entre-temps, changé d’emploi. Toujours en CDI, mais à l’essai. Cette personne, dont la société qui l’employait périclite, a pourtant trouvé un autre CDI dans l’une des plus importantes sociétés de la région. «  Elle a même été recrutée par un chasseur de têtes et avec un meilleur salaire. Nous avons pu produire des pièces prouvant que son nouvel employeur était satisfait de son travail, mais ça n’a pas suffi  », soutient son mari. La banque a tout de même débité les primes d’assurance du prêt. «  La banque nous a promis que ça allait s’arrêter, mais quand je leur demande de me rembourser, ils me répondent qu’ils ne peuvent pas le faire tout de suite. Ils ne voulaient pas non plus nous rendre les 900 euros de frais de dossier. J’ai dû les menacer pour enfin être remboursé  » confie l’acquéreur.

La Société Générale reste silencieuse

Par chance, les vendeurs de la maison de Gondecourt ont accepté de louer leur bien à cette famille avec deux enfants de six ans. Mais ils ont dû contracter un prêt relais et ont demandé une avance de 10 000 euros. «  Le pire, dans tout ça, est que nous avons sollicité un prêt dans une autre banque, mais on nous a répondu que l’on ne pouvait plus emprunter car nous avions déjà une offre de prêt acceptée. Mais nous n’avons jamais eu de documents stipulant officiellement que notre prêt était refusé  ».

Le couple a multiplié les contacts avec le médiateur de la banque qui refuse désormais de les prendre au téléphone. «  Ils ne vont même plus récupérer les lettres recommandées qu’on leur adresse  », glisse l’acheteuse. Pour elle, tout cela découle d’un manque de communication. «  Nous n’avons pas été bien accompagnés. Pourquoi la banque ne s’est pas renseignée auprès de nous avant de tout bloquer ? Je savais que j’étais en préavis. C’est leur méthode qui me heurte. »
Le couple a fait une autre demande de crédit mais devra s’acquitter de 30 000 euros de pénalité, si le prêt n’est pas délivré en avril.
http://www.lavoixdunord.fr/region/saint-pol-sur-ternoise-et-ses-environs

dimanche 30 octobre 2016

Il se bat depuis 18 mois pour avoir le téléphone !

Marc Vincent est un tantinet désabusé. Cet habitant d'Arvigna se bat de puis plus de 18 mois pour voir son domicile être raccordé à une ligne téléphonique.
Marc Vincent est un homme empreint d'un certain flegme. Pourtant, cet administré d'Arvigna commence à perdre patience. Ce Pontoisien qui s'est pris d'amour pour l'Ariège, et sa commune qu'il habite depuis 2014, n'a toujours pas de ligne téléphonique. Alors même qu'il affirme en avoir fait la demande dès le début de l'année 2015. «Il n'y a pas de ligne qui vient jusque chez moi. J'ai alors sollicité Orange pour le raccordement.» Dans un premier temps, un technicien d'Artec, un sous-traitant de l'opérateur téléphonique et Internet, fait le déplacement pour créer une gaine au poteau devant chez lui afin de rallier le répartiteur au domicile de Marc Vincent. Box et téléphone fixe en mains, il attend impatiemment d'être connecté. Le test reste infructueux. «Il ne savait pas d'où ça venait…», se rappelle-t-il.

Un réseau saturé

Après une étude qui lui coûte 118€, un problème de «saturation» est pointé. C'est-à-dire qu'il y a plus de lignes que ce que peut supporter le réseau. Une somme encaissée qui entraînera la résiliation de l'abonnement. «Je n'ai pas compris, ce n'est pas logique ! La dame que j'ai eue en ligne m'explique alors qu'il ne fallait pas envoyer le chèque, que ça entraînait la résiliation. Aujourd'hui, je ne sais toujours pas si c'était bien à ma charge.» Car il s'en est passé des choses en 2015. Un technicien vient poser une ligne aérienne, un autre prendre des photos, un troisième sonder le sol.
Une année de «ping-pong» entre le service clients, celui des raccordements des pavillons neufs et la boutique de Pamiers où il estime s'être rendu «entre 30 et 40 fois» en 18 mois. Il se rapproche alors de 60 millions de consommateurs, tente - vainement sans numéro de téléphone - de passer chez SFR. Toujours rien.
De part et d'autre, on lui parle d'un délai de six mois pour cette fameuse étude. «Mais ça faisait déjà un an !, s'étouffe Marc Vincent. Au printemps, Orange a expliqué au maire avoir besoin d'un poteau dans le champ, situé de l'autre côté de la route qui passe devant chez moi pour faire passer la ligne en aérien.» Le maire refuse. «Ils voulaient le mettre dans un virage déjà très accidentogène, se justifie Jean-François Naudi. C'est pour cela que l'on a opté pour la solution de la tranchée sous-terraine que l'on a prise à notre charge avec l'argent public. C'est la deuxième fois à Arvigna, ce n'est plus tenable !» Si de son propre aveu, le maire aussi est «en colère», c'est parce qu'il estime que le «service public se dégrade».

«Une histoire de fous !»

Toujours est-il que les travaux sont menés cet été. «Artec n'avait plus qu'à poser le câble et là, j'ai cru que c'était bon…» Il attendra début octobre pour revoir Artec sur place. «Ils ont retracé une nouvelle tranchée pour élargir l'existante. Quand je leur dis que je vais enfin avoir la ligne, ils me répondent qu'ils n'ont pas la demande de raccordement ! Orange ne leur avait pas transmis…»
«C'est une histoire de fous !», déplore Sylvie, l'épouse de Marc. Qui est en recherche d'emploi. «Déjà que pour les annonces, ce n'est pas simple mais quand je dis que je n'ai ni mail ni ligne fixe, on me regarde avec des yeux ronds ! D'autant plus que le portable passe mal ici…», analyse cette abonnée Orange mobile depuis 9 ans. «Heureusement que je suis à la retraite et pas stressé, glisse son mari. Mais il y a de quoi débarquer chez Orange avec une masse !», lance-t-il sur le ton de l'humour. Regrettant plus sérieusement l'argent que ça lui a coûté (déplacements, dépassements du forfait mobile, etc.).
Une nouvelle intervention est prévue cette semaine chez Marc Vincent. Il a bon espoir que ce sera la dernière. Mais ce n'est pas dit.
http://www.ladepeche.fr/communes/arvigna,09022.html

vendredi 28 octobre 2016

Attentat de Nice : la policière Sandra Bertin sera jugée pour diffamation

Elle affirmait avoir subi des pressions de la part du ministère de l'Intérieur pour modifier son rapport sur le dispositif de sécurité mis en place lors de l'attentat de Nice, le 14 juillet dernier.
Sandra Bertin, responsable de la vidéosurveillance de la ville, va être jugée le 4 janvier prochain à Paris pour diffamation, rapporte Nice Matin.
Pour l'ex-maire de Nice, Christian Estrosi, il s'agit d'« un acharnement scandaleux contre une policière municipale exemplaire », rapport le quotidien régional.
Deux enquêtes préliminaires avaient été ouvertes après les accusations de Sandra Bertin : l’une à Nice pour "abus d’autorité" et l’autre à Paris pour "diffamation".

http://www.ledauphine.com/

jeudi 27 octobre 2016

Le ministère de la Défense est en rupture de paiement depuis le 12 octobre

Les crédits gelés du programme 146 (Equipement) s'élèvent au total à 1,858 milliard d'euros en crédits de paiement, soit environ 18 % de ce budget.
Depuis le 12 octobre, le ministère de la Défense est en rupture de paiement, selon le Délégué général pour l'armement (DGA), Laurent Collet-Billon. Pourquoi ? "Le niveau sans précédent des gels de crédits conduit aujourd'hui même à une rupture de paiement, c'est-à-dire que depuis ce matin, les demandes de paiement que nous émettons vers le comptable ne sont plus couvertes en crédits de paiement", a expliqué le 12 octobre Laurent Collet-Billon lors d'une audition à l'Assemblée nationale. Cette année, cette situation "arrive un peu précocement, car, l'an dernier, nous n'étions dans cette situation qu'à la fin du mois d'octobre".

1,85 milliard d'euros gelés

Comme le rappelle le délégué général pour l'armement dans son audition, "le risque principal de la gestion du programme 146 tient à l'incertitude du devenir des crédits gelés". La réserve de précaution du programme pour l'année 2016 atteint près de 800 millions d'euros, mais le gel ne se limite pas à cette réserve. En effet, explique-t-il, "la direction du budget a décidé de reporter 590 millions d'euros de crédits de paiement ouverts par la loi de finances rectificative (LFR) de décembre 2015 en 2016, puis a gelé ce montant au printemps dernier".
Par ailleurs, un "surgel" supplémentaire, de 470 millions d'euros de crédits de paiement en 2016, a été appliqué au titre de la contribution de la mission Défense au financement d'un projet en faveur de l'emploi. "Les crédits gelés du programme 146 s'élèvent au total à 1,858 milliard d'euros en crédits de paiement, soit environ 18 % de la ressource", constate le délégué général pour l'armement. Une épée de Damoclès qui pèse également sur le budget 2017.

Un report de charges de 3,2 milliards d'euros fin 2016?

Si tous les gels étaient levés (gel, surgel et mise en réserve), le report de charges dépasserait légèrement 1,3 milliard d'euros en 2016, mais si tous les crédits gelés étaient annulés ou reportés, le report de charges pourrait approcher 3,2 milliards d'euros, a évalué Laurent Collet-Billon. Ce qui serait énorme. Beaucoup trop. D'ailleurs ce montant compromettrait "l'équilibre de la Loi de programmation militaire" (LPM), estime Laurent Collet-Billon. Car la LPM initiale et ses actualisations successives ont prévu de contenir le report de charges à 2,8 milliards d'euros d'ici à la fin de l'année 2019.
Compte tenu de l'augmentation des besoins de paiement attendue en 2018 et en 2019, "ce résultat ne pourrait être obtenu que si la totalité des crédits actuellement gelés pouvaient être consommés", précise le DGA. Selon ce dernier, la réserve va être libérée pour être reversée dans la réserve interministérielle, qui ressortira un milliard pour le surcoût OPEX.
La question, pour nous, c'est de savoir à combien nous aurons droit, rappelle-t-il. Nous ne souhaitons pas des reports de charge supérieurs à 1,8 ou deux milliards, compte tenu des perspectives actuelles de la LPM de manière à être certains de pouvoir respecter les 2,8 milliards indiqués comme la condition de bonne exécution de la LPM à la fin de 2019. Le gel est une décision de gestion de Bercy. L'enjeu à présent, pour nous, est d'obtenir la libération de ces crédits".

Crédits amont, une réserve de 65 millions d'euros

L'exécution des crédits destinés aux études amont (programme 144 Environnement et prospective de la politique de défense) est conforme, en engagements et en paiements, aux objectifs de la LPM, selon le DGA. Si la réserve d'un montant de 65 millions d'euros était levée, le ministère de la Défense pourrait retrouver un peu plus de 700 millions d'euros de paiements, dont 50 millions au profit du régime d'appui pour l'innovation duale (RAPID) à destination des petites et moyennes entreprises (PME) et des entreprises de taille intermédiaire (ETI) innovantes, précise le Délégué général pour l'armement.
"Le report de charges prévisionnel, dépenses obligatoires comprises, devrait atteindre 150 millions d'euros à la fin de cette année pour les études amont. Les devis et les délais sont globalement maîtrisés", estime Laurent Collet-Billon
Les principales études lancées en 2016 portent sur la poursuite des travaux relatifs à la préparation du renouvellement des missiles balistiques et des sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE), et une nouvelle campagne d'essai du démonstrateur européen de drone de combat (nEURon). Parmi les résultats d'études marquant en 2016, figure la fin de la phase de faisabilité du futur drone aérien de combat (FCAS-DP) réalisée en commun avec les Britanniques.
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/le-ministere-de-la-defense-est-en-rupture-de-paiement-depuis-le-12-octobre-610858.html

Alfortville : 18 jours d'ITT pour un arbitre agressé par un footballeur deux jours après le match

Un arbitre de 19 ans a été violemment agressé à la sortie de son travail par un footballeur deux jours après le match où il avait réprimandé le joueur. Il a reçu un coup au visage entraînant 18 jours d'ITT, selon une information du Parisien

Il lui casse le nez avec des gants coqués 

Alors que les 15èmes Journées nationales de l'arbitrage ont débuté mardi, une affaire de violence envers un arbitre vient ternir le tableau. Le 16 octobre dernier, un jeune arbitre de 19 ans officie lors d'une rencontre entre le club de Bobigny et celui du FC Gobelins Paris. En plein match, un joueur mécontent insulte l'arbitre, qui ne le sanctionne pas mais le rappelle juste à l'ordre. La fin du match se déroule sans aucun autre problème. 
Mais seulement deux jours après ce match, alors que le jeune arbitre sort de son lieu de travail, un restaurant à Alfortville (Val-de-Marne), le joueur qu'il avait réprimandé sur le terrain l'attend, muni de gants coqués. Il frappe violemment l'arbitre au visage, lui cassant le nez et lui causant de multiples contusions. Le médecin lui diagnostiquera 18 jours d'ITT. Selon les informations du Parisien, l'agresseur se serait renseigné sur les habitudes de sa victime sur les réseaux sociaux, et il aurait bénéficié de l'aide d'une connaissance pour monter un guet-apens. 

« Il faut être plus dur »

Le jeune arbitre a porté plainte au commissariat d'Alfortville, malgré les menaces. Le président du FC Gobelins Paris, Frédéric Pereira a indiqué que le footballeur violent avait été suspendu, et qu'il serait radié du club si les faits étaient avérés. De son côté, le président de l'amicale des arbitres de Val-de-Marne Renaud Hocq, tient un discours beaucoup plus sévère quant aux violences faites à l'encontre des arbitres. « La loi Lamour (qui punit les violences faites aux arbitres) a été une bonne chose mais il faut aller encore plus loin. Si vous touchez un arbitre, vous devez être radié. L'an passé, un éducateur a étranglé un arbitre qui a perdu connaissance, et il n'a pris que quatre ans de prison avec sursis et une suspension de trois ans. Un jour, on tuera un arbitre ! ».

mercredi 26 octobre 2016

Nice : hospitalisé pour un arrachage de dent, il ressort la jambe amputée

Un patient a été victime d'une erreur médicale en 2002 qui lui a valu la perte de sa jambe. Il vient d'être victime d'une erreur administrative dans le cadre de son indemnisation
En 2002, Alain est hospitalisé au CHU de Nice (Alpes-Maritime) pour se faire arracher des dents. Victime d'une méningite bactérienne, il a dû se faire amputer de sa jambe gauche. Après une longue enquête, il sera admis que des "lacunes au service des urgences ont retardé les soins nécessaires pour limiter l'infection", rapporte Nice-Matin.

En réparation des préjudices causés par le CHU, le conseil d'État a validé le 4 mars 2016 l'indemnisation par l'hôpital d'une somme de 389.787 euros. Sauf que pour arriver à cette somme, le conseil d'État a soustrait par erreur 50.000 euros du montant dû par le CHU, mélangeant des sommes avancées avec son arrêt. Alain a dû saisir la semaine dernière la haute juridiction pour une "rectification d'erreur matérielle".

Le rapporteur public du 
Conseil d'État a reconnu l'erreur et a demandé que le CHU soit condamné à lui verser la somme de 439.979 euros. 
http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/nice-hospitalise-pour-un-arrachage-de-dent-il-ressort-la-jambe-amputee-7785438675

mardi 25 octobre 2016

Dugarry : «Si les choses continuent comme ça, c’est le président Nasser qui va sauter»

Emery a essayé d’imposer des choses et cela s’est mal passé. Il a retourné un peu sa veste. Aujourd’hui, les cadres n’adhèrent pas au projet. L’attitude de Verratti et Di Maria, qui ne réussissent pas de bonnes performances depuis des mois, n’est pas la bonne. Ils ont été égoïstes et égocentriques. Il faut savoir se regarder dans une glace. Leur attitude fragilise encore plus l’entraîneur et le groupe. Qui gère dans ce club ? Laurent Blanc n’a jamais été soutenu. Là, on voit des joueurs qui se plaignent, qui ralent. Ou sont les dirigeants ? Si les choses continuent comme ça, c’est le président Nasser qui va sauter. C’est un employé comme les autres», a déclaré Christophe Dugarry sur RMC au sujet du Paris SG.
http://sport24.lefigaro.fr/football

lundi 24 octobre 2016

Pour Copé, un pain au chocolat coûte 10 ou 15 cents

Décidément, le pain au chocolat ne porte pas chance à Jean-François Copé. Invité ce lundi de la matinale d'Europe 1, le candidat à la primaire de la droite et du centre n'a pas réussi à donner le prix d'un pain au chocolat "Je ne sais pas. Aux alentours de 10 ou 15 centimes", a répondu le député de Meaux, alors que la viennoiserie coûte entre 1 et 2 euros. "Je suis loin du compte", a tout de suite reconnu Jean-François Copé, avant de se justifier : "Je ne vais pas en acheter souvent, c'est un peu calorique."
http://www.laprovence.com/actu/en-direct/4172442/pour-cope-un-pain-au-chocolat-coute-10-ou-15-cents.html

dimanche 23 octobre 2016

Attentat de St-Etienne-du-Rouvray : la promotion pour les policiers qui sont intervenus serait refusée, selon le syndicat Alliance

"La honte !!!", c'est le titre du communiqué d'Alliance daté du 21 octobre. La veille, la commission administrative paritaire s'est tenue à Rennes. Le préfet de la zone de défense Ouest la présidait.
La question de la promotion (avancements en grade ou échelon) de la quarantaine de policiers qui est intervenue à Saint-Etienne-du-Rouvray  a été posée. Ils ont neutralisé les terroristes et protégé les otages et la population. Un policier a été blessé.

Le syndicat Alliance décrit la tension entre le directeur de la sécurité publique qui a fait cette proposition et le préfet de la zone défense.

"
Hormis les syndicats, un seul homme dans cette commission a eu le courage de défendre les policiers pour qu'ils soient récompensés à la jueste valeur des faits.

Alliance remercie chaleureusement le DDSP 76 qui nous a démontré, sans faillir, que derrière le Contrôleur Général il y avait un homme. Un homme qui aura défendu ses policiers jusqu'au bout !"


http://france3-regions.francetvinfo.fr/haute-normandie/

Le bébé se comportait bizarrement, il avait absorbé de la cocaïne

Le 14 mars, un couple avait amené leur bébé de dix mois aux urgences à Nîmes : l'enfant était anormalement excité. Dans un premier temps, le personnel hospitalier n’avait rien décelé. Mais devant l’insistance du couple, ils avaient effectué une prise de sang sur la petite fille. Les analyses s’étaient révélées positives à la cocaïne.
Confondu, le père de famille avait avoué consommer de la drogue occasionnellement. Ce qu’il avait fait cet après-midi-là. Mais il en avait fait tomber un peu que la petite avait ensuite avalé, provoquant un état d’énervement inhabituel.

La fillette placée en famille d’accueil

Si l’enfant n’a conservé aucune séquelle de cet épisode, sa famille a en revanche connu des heures douloureuses. Le bébé leur a été enlevé plusieurs jours et placé dans une famille d’accueil avant que la justice ne décide de le rendre à la maman. Le père, lui, a été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de voir sa famille. Une mesure qui a été levée lors de son passage devant le tribunal correctionnel de Nîmes, mardi.
http://www.20minutes.fr/dossier/enfant

jeudi 20 octobre 2016

Vosges : « Dans l’immeuble, ça grouille de cafards »

«O n en a marre ! M ercredi dernier, et pour la cinquième fois cette année, des employés d’une entreprise spécialisée sont venus traiter nos appartements. Ils ont déposé du produit sous l’évier, à la salle de bains et dans les toilettes. Ça ne sert strictement à rien », s’emporte Joëlle Gress, une habitante du premier étage de l’immeuble du 33 rue de Bitola à Epinal. « Cela fait huit ans que j’habite ici, j’ai toujours vu des bestioles. » Avec Anaïs, sa voisine du 3e étage, la locataire explique son quotidien où elle doit vivre en présence « de centaines de cafards qui grouillent dans tous les sens dès qu’on allume la lumière . » Puisque les insectes cachés la journée, apparaissent dans la soirée pour « envahir les pièces. Il m’est même déjà arrivé d’être réveillée par des chatouillis. J’avais trois cafards sur le bras », poursuit la résidante qui soutient que les blattoptères nichent dans les caves.
Pour tenter d’en venir à bout, Joëlle Gress a tenté de faire elle-même une petite mixture faite de lait concentré et d’acide borique. « Je badigeonne la pâte ici et là, notamment dans les bouches d’aération. Malheureusement les insectes réapparaissent au bout de deux ou trois jours. A mon avis, il faudrait contraindre les occupants de tous les étages à laisser entrer l’entreprise de désinsectisation afin qu’elle traite chaque logement de fond en comble. » La Spinalienne a également constaté la présence de souris dans les communs. « Une s’est faufilée dans la chambre de mon fils par un trou situé dans le plafond des sous-sols. » Avec Anaïs, elle souhaite « que certains de nos voisins trient leur cave. Sinon on ne s’en sortira jamais. »
http://www.vosgesmatin.fr/edition-d-epinal/2016/10/20/dans-l-immeuble-ca-grouille-de-cafards

Pas-de-Calais : oubliée dans le bus, une fillette de 3 ans retrouvée à 26 km de chez elle

Grosse frayeur pour une mère de famille mercredi matin à Blingel (Pas-de-Calais), rapporte La Voix du Nord. Mère de deux petites filles, la jeune femme a eu la frayeur de ne pas voir Clélia, 3 ans, descendre du bus scolaire à midi…

Trois heures dans le bus

L’accompagnatrice scolaire affirme à la mère que sa fille n’est pas venue à l’école maternelle aujourd’hui et que personne ne l’a vue. Paniquée, la jeune femme contacte immédiatement le directeur de l’établissement scolaire. Celui-ci lui avoue que Clélia a été « oubliée » dans le bus ce matin et est descendue à l’arrêt d’Auchel… à 26 kilomètres de là ! Ni l’accompagnatrice ni le chauffeur ne se sont rendus compte que la fillette était restée 3 heures seule dans le bus alors qu’elle aurait du sortir beaucoup plus tôt. Arrivée à l’école de Ferfay, près d’Auchel, l’enfant a été prise en charge par le personnel éducatif. La mère de Clélia, toutefois, ne décolère pas : « Elle est restée trois heures seule, sans que personne ne s’en soucie ! Il faut que les responsabilités soient établies et qu’il y ait des sanctions. Je ne veux pas que ça se reproduise ».
http://www.ladepeche.fr/faits-divers/

mercredi 19 octobre 2016

Alerte enlèvement : polémique sur le terme "race noire"

Mardi soir, une alerte enlèvement a été déclenchée pour un bébé disparu à Grenoble. Or la fiche émise par le ministère de l'Intérieur utilisait au début le terme "race noire". De nombreuses personnes ont été choquées.
"Il s'agit d'un individu de race noire, porteur de lunettes de vue, 1,75 mètres, cheveux noirs et courts." Cette phrase a été écrite sur la fiche d'alerte enlèvement du ministère de l'Intérieur concernant le kidnapping de la petite Djenah. Un terme qui a immédiatement choqué les internautes, évoquant ouvertement du racisme
La phrase a été corrigée rapidement : "Il s'agit d'un individu à peau noire, porteur de lunettes de vue, 1,75 mètres, cheveux noirs et courts."

Le mauvais timing de "Cash Investigation"

Autre polémique, "Cash Investigation", l'émission d'Élise Lucet sur France 2 qui, mardi soir, était consacrée aux dérapages dans les marchés publics. Une fausse page "d'Alerte enlèvement" avait été diffusée, quasiment en même temps que le début de la vraie alerte. Une coïncidence malheureuse qui a fait tiquer certains spectateurs
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2016/10/19/alerte-enlevement-polemique-sur-le-terme-race-noire

dimanche 16 octobre 2016

Hôpital de Dunkerque : l'homme qui était resté avec un dentier coincé dans la gorge est décédé

C'est La Voix du Nord qui l'annonce ce dimanche : Roland Marissael, 85 ans, est décédé samedi à l'hôpital maritime de Zuydcoote (Nord). Au mois d'août dernier, cet habitant d'Houtkerque avait été hospitalisé dans un état grave après avoir passé six jours avec un dentier coincé dans la gorge. Le vieil homme se plaignait - qui se plaignait de la gorge depuis un repas avec des amis le 14 août. Conduit en urgences à l'hôpital de Cambrai puis à celui de Dunkerque, aucun médecin n'avait remarqué alors qu'il avait avalé son dentier. Aucune radio n'avait été effectuée. "On lui a dit que tout allait bien alors qu'il avait des des difficultés à parler", nous avait expliqué l'un de ses fils. "Il montrait tout le temps sa gorge. On lui a dit : c'est pas méchant, vous êtes irrité à la gorge
A l'hôpital de Cambrai, on lui a détecté un début d'Alzheimer puis on l'a renvoyé chez lui. A celui de Dunkerque, on avait mis en cause... l'état de ses poumons. Sa famille était pourtant certaine qu'il avait avalé son dentier, mais il a fallu attendre six jours pour qu'un médecin consente à effectuer une radio, constate que l'appareil était bien coincé dans sa gorge et décide de l'opérer en urgence. Malheureusement, l'état de santé de Roland Marissael - qui ne pouvait plus manger, ni boire, ni parler, et souffrait terriblement - s'était déjà considérablement dégradé. Il n'aura finalement pas survécu à cette terrible mésaventure.

Une enquête interne est toujours en cours à l'hôpital de Dunkerque. Les obsèques de Roland Marissael, elles, se dérouleront mercredi à Houtkerque, selon La Voix du Nord.

http://france3-regions.francetvinfo.fr/nord-pas-de-calais/nord/dunkerque

samedi 15 octobre 2016

Saint-Just-de-Claix (Isère): un conducteur provoque la chute de deux pylônes électriques puis rentre se coucher

Un automobiliste a percuté un poteau électrique tôt ce matin à Saint-Just-de-Claix, en Isère. La chute de la première structure a entrainé celle d'un second pylône haute-tension. Conséquences : une belle pagaille. La D 71 est coupée, et plusieurs dizaines de foyers privés d'électricité. 
Après l'accident survenu vers 5 heures ce samedi matin, le conducteur a été secouru par un voisin, puis est rentré dormir. Ce sont les pompiers qui l'ont réveillé pour le conduire à l'hôpital. Une enquête a été ouverte.

Une équipe d'Enedis (ex ERDF) intervient ce matin pour réparer le réseau électrique
.

78 foyers sans electricité
Dans un premier temps, la chute des deux pylônes a perturbé l'accès à l'électricité de plusieurs centaines de foyers. Selon Enedis, 78 foyers de particuliers sont toujours privés d'électricité autour de Saint-Just-de-Claix.  

La D 71 est toujours coupée dans les deux sens de circulation. Les travaux devraient être terminés dans l'après-midi, et l'electricité rétablie à ce moment-là.
 

http://france3-regions.francetvinfo.fr/alpes/isere

vendredi 14 octobre 2016

Logés dans des locaux insalubres, les CRS de Charleville préfèrent dormir dans leurs fourgons

Les policiers de la CRS 23, en mission près de Paris, viennent de passer la nuit dans leurs véhicules, sur le parking et dans le froid. Ils ont refusé un bâtiment comparé à un « nid à microbes ».
Des champignons dans les douches, des moisissures dans les cuisines, des WC « qui tiennent debout par l’opération du Saint-Esprit », des « odeurs ignobles d’urine et de pourritures »… Soixante-dix-huit policiers de la CRS 23 de Charleville-Mézières, envoyés jeudi matin en région parisienne, ont refusé d’être hébergés dans le cantonnement de Deuil-la-Barre, dans le Val d’Oise. Un endroit connu pour être particulièrement insalubre, au point qu’après les critiques des CRS carolos, soutenus par l’UNSA Police, l’administration centrale a fait fermer les cuisines !
En fin de journée, les CRS sont alors devenus SDF. Estimant les conditions de l’hébergement « inadmissibles », ils ont passé toute la nuit sur le parking, dans leurs fourgons. Un représentant du personnel carolo ne décolère pas : « Il n’y a aucun respect pour nous. Les migrants sont mieux logés que les CRS ! »
http://www.lunion.fr/node/820932

jeudi 13 octobre 2016

Monoxyde de carbone: des locataires en galère rue du Faisan

D’intimidants panneaux en bois bloquent les portes d’entrée de leurs appartements. Les habitants du 8 rue du Faisan, au centre-ville de Strasbourg, n’ont l’autorisation d’accéder à leur logement que deux petites matinées par semaine. Une vraie galère partagée depuis plus de deux mois par douze locataires, dont une adolescente de 15 ans, répartis dans trois appartements.
Leur expulsion date de la fin du mois de juillet. La mesure, prise par la Ville de Strasbourg, est censée être temporaire. Elle fait suite à des mesures de monoxyde de carbone inquiétantes. Le gaz, potentiellement mortel, s’est glissé jusque dans les logements. Et cela fait bientôt deux ans que ça dure.

L’origine de cette nuisance n’a jamais vraiment fait de doute pour les locataires

Ce sont les locataires eux-mêmes qui ont alerté le service hygiène et santé environnementale de la Ville, fin 2014. A l’époque, ils avaient constaté des « odeurs de fumée et de cuisson » quotidiennes dans leurs appartements. Des analyses avaient été faites, des détecteurs installés dans les appartements, et des travaux effectués sur la ventilation de l’immeuble. Des mesures ont aussi été prises, parmi lesquelles l’interdiction d’habiter deux chambres d’un appartement du 2e étage.
En mars 2015, « toutes les chaudières ont été changées », relate un habitant. La situation ne s’est pas améliorée pour autant : « Le soir même, les détecteurs ont sonné. On a appelé les pompiers. »
Les habitants commencent alors à s’inquiéter sérieusement. Certains se souviennent d’une fumée « opaque » dans leur logement et l’une des locataires est « prise de vertiges ». D’autres sont sujets à des maux de tête.
Les nouvelles mesures faites par la Ville, en 2016, confirment le danger. Et en juillet dernier, le couperet tombe : il faut évacuer d’urgence. L’heure n’est pas à la négociation. La municipalité bloque tout accès aux logements.
L’origine de cette nuisance n’a jamais vraiment fait de doute pour les locataires du 8 rue du Faisan : elle provient selon eux, depuis le début, de la cuisine du restaurant du rez-de-chaussée, La Pampa.
« Toutes les autres sources possibles de monoxyde de carbone ont été neutralisées », diagnostiquent-ils en mettant en avant leur expérience : « Cet été, le restaurant est resté fermé dix jours. Il n’y avait plus aucune présence de monoxyde de carbone. »
Même analyse du côté du propriétaire de l’immeuble, qui a accueilli le Tiger Wok de 2001 à 2013, « sans aucun souci ». « La solution, c’est de changer le mode de cuisson, expose Daniel Bintz. Abandonner le bois et repasser au gaz, pour que les locataires puissent rentrer chez eux. C’est une question de bon sens. »

« On vit tous des situations de merde »

Pourtant, des pics de dégagement de CO ont été enregistrés lors d’autres moments de fermeture. La propriétaire du restaurant met d’ailleurs en avant tous les travaux et efforts qu’elle a entrepris pour améliorer cette situation complexe (lire l’encadré).
La Ville, dans son diagnostic réalisé cet été, conclut à une origine « multifactorielle » du phénomène, « favorisée par la porosité du bâtiment ». « C’est facile de dire ça, réplique Daniel Bintz. Dans le coin, tout date du XVIIe siècle. » Après les travaux réalisés, celui-ci se dit, de son côté, à court de solutions.
Les douze locataires de la rue du Faisan se sentent aujourd’hui les victimes d’un conflit qui les dépasse. « On vit tous des situations de merde », disent-ils crûment. Travailleurs indépendants, étudiants ou employés, leurs situations sont variées, mais tous sont désabusés face à ce relogement temporaire… qui s’éternise.
L’une des locataires en est à son troisième déménagement en deux mois. Certains ont trouvé refuge grâce à la municipalité dans des logements vacants, d’autres en appart’hôtel ou tout simplement chez des amis accueillants. Ceux qui travaillent à domicile sont obligés de squatter les cybercafés. Plusieurs ont dû annuler leurs vacances.
« Tout le monde se rejette la balle, regrettent-ils. Ce qui est absurde, c’est que la Ville ait préféré régler le problème en relogeant douze personnes plutôt qu’en statuant sur l’activité du restaurant. »
La municipalité rappelle que face aux dangers des émanations oxycarbonées, il lui était « impossible de ne pas prendre les mesures de protection indispensables ». Pierrette Gunther-Saës, directrice du pôle sécurité, prévention et réglementation de la Ville, admet que le dossier « traîne en longueur » du fait notamment de l’expertise judiciaire demandée par le bailleur.
« On souhaite apaiser les choses, poursuit Pierrette Gunther-Saës. Si on n’obtient pas de réponse rapide du tribunal, on va de nouveau réunir tout le monde pour avancer. »
http://www.dna.fr/edition-de-strasbourg/2016/10/13/locataires-en-galere

mercredi 12 octobre 2016

Boeuf laissé à l'agonie : une plainte déposée contre l'éleveur

L’image du bœuf agonisant sur le parking du foirail de Rethel, mardi, a suscité de nombreuses réactions d’indignation dans les réseaux sociaux, parmi les éleveurs et bien sûr auprès des amoureux des animaux. L’association de protection animale Lisa, basée à Charleville-Mézières, a d’ailleurs porté plainte ce mercredi contre l’éleveur à qui appartenait le bœuf. «  Notre avocat a écrit au procureur de la République pour déposer une plainte contre l’éleveur  », explique Sabrina, la présidente de l’association.
Chaque lundi, le foirail accueille un marché aux bestiaux qui réunit des éleveurs de tout l’est de la France. Plusieurs centaines de vaches y sont présentées à la vente. L’animal, qui avait les pattes arrière cassées, gisait dans le parking du foirail depuis déjà une journée lorsque des Rethélois, inquiétés par l’état de la pauvre bête, ont donné l’alerte, mardi. «  Lorsque les services de l’État ont eu connaissance de la situation, un vétérinaire a été envoyé sur place afin de procéder à l’euthanasie  », explique le sous-préfet de Rethel, Emmanuel Coquand. Les souffrances de l’animal, un bœuf de race Prim’Holstein, ont été abrégées mardi en fin de journée.
Un procès-verbal pour cruauté animale a été dressé et la gendarmerie de Rethel a été saisie pour l’ouverture d’une enquête. Il s’agira de déterminer les circonstances dans lesquelles l’animal s’est blessé, si un vétérinaire a bien été sollicité et, le cas échéant, pourquoi il n’a pas procédé rapidement à l’euthanasie. Les responsabilités de l’éleveur, ainsi que du dirigeant du foirail, devront également être établies.
http://www.lunion.fr/node/819723

mardi 11 octobre 2016

Ardennes: les deux pattes cassées, un bœuf abandonné agonise depuis lundi à Rethel

hebergement d'image
Depuis lundi 10 octobre, un bœuf agonise dans la cour du foirail de Rethel. L’animal a les deux pattes arrière cassées
Depuis lundi 10 octobre et le dernier marché aux bestiaux de Rethel, un bœuf agonise dans la cour du foirail de la ville. L’animal de race prim’holstein se serait équasillé, autrement dit les muscles et les tendons de ses deux pattes arrière se seraient déchirés. Cette blessure immobilise le bovin. L’animal a été abandonné à cet endroit par l’un des exploitants.
http://www.lunion.fr/node/819396

Seine-Maritime : elle invente le meurtre de son mari

Pour mettre fin à une dispute conjugale  une habitante de Bolbec (entre Tancarville et Le Havre) appelle la police et les pompiers
J'ai tué mon mari"Il est 19h hier soir (lundi 10 octobre 2016) quand le standard de Police-Secours (le 17) reçoit l'appel alarmant  d'une habitante de Bolbec. Une femme  qui affirme qu'elle vient de tuer son mari…
Un équipage de police du commissariat de Bolbec-Lillebonne est aussitôt envoyé au domicile du couple. Rejoints par les pompiers, les policiers sonnent à la porte et sont accueillis …par le mari,  bien vivant et en bonne santé !
Interrogée, son épouse (âgée de 68 ans) déclare qu'elle a eu un différend conjugal, et qu'elle voulait que son mari parte du domicile. Elle a alors eu l'idée de faire déplacer la police et les pompiers. Elle précise ensuite que pour être sûre que la police se déplace, il fallait qu'elle dise qu'elle venait de commettre un meurtre.

Finalement c'est elle qui a quitté le domicile conjugal, mais interpellée, emmenée au commissariat et placée en garde à vue…

http://france3-regions.francetvinfo.fr/haute-normandie/seine-maritime/pays-de-caux

lundi 10 octobre 2016

Licenciée car elle est enceinte

C’est une nouvelle affligeante que rapportent aujourd’hui nos confrères de France Bleu. Claire, une néo-mayennaise âgée de 39 ans a été licenciée après voir annoncé à ses employeurs qu’elle attendait un enfant.
Arrivée dans la région quelques semaines plus tôt, elle décroche rapidement un poste d’auxiliaire de vie auprès d’un couple de personnes handicapées moteur. Un CDI assorti d’un période d’essai d’un mois,
précise France Bleu. Lorsqu’elle leur annonce sa grossesse, un jour avant la fin de sa période d’essai, ses employeurs décident d’y mettre fin. "Ils m'ont dit qu'un bébé, ça tombait malade, qu'il fallait le faire garder. Je leur ai répondu que j'avais déjà un autre enfant, que j'étais capable de m'organiser ! Ensuite ils avaient peur que je sois arrêtée avant mon congé maternité, ils s'inquiétait de devoir me trouver une remplaçante. J'ai essayé de leur expliquer qu'être enceinte, ce n'est pas une maladie, mais rien n'y a fait" raconte Claire à nos confrères. "Ce qui m'a le plus choquée, c'est quand ils m'ont dit que si je perdais mon bébé, où si je décidais d'interrompre ma grossesse, ils me garderaient."
Aujourd’hui, Claire n’a pas envie de se battre pour faire valoir ses droits. Elle voudrait seulement qu’ils prennent conscience qu’il s’agit d’une pratique discriminatoire et illégale. "J'aimerais que quelqu'un leur dise que ce qu'ils ont fait est illégal. Ils sont persuadés d'être dans leur droit."

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

vendredi 7 octobre 2016

Des ex-employés de Dia sans salaire depuis juillet

Les 47 salariés de Gastt, anciens magasins Dia, n'ont pas perçu de salaire depuis fin juillet, révèle Le Parisien ce vendredi. Leur entreprise a en effet été reprise par une enseigne polonaise, Gastt Expansion et celle-ci n'a pas été placée en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce. Résultat, non seulement ces employés ne sont plus rémunérés, mais ils ne peuvent pas chercher un emploi ou s'inscrire au chômage.
Dans le détail, le quotidien explique qu'il faut remonter à 2014, lorsque Carrefour rachète 812 magasins de l'enseigne Dia. "Comme toute opération, celle-ci passe devant la Haute Autorité de la concurrence qui la valide sous réserve que 56 magasins soient vendus dans les zones où le groupe est déjà trop présent", détaille Le Parisien. Les magasins ont ainsi été vendus à un groupe polonais, déterminé à lancer une nouvelle enseigne dans l'Hexagone, Okey. Une fois rachetés, les magasins sont fermés pour travaux. En juillet, les salariés de Gastt se rendent compte qu'ils ne perçoivent plus de rémunération et font alors appel à Force Ouvrière pour aller en justice. Le 15 septembre dernier, le tribunal de commerce prononce un redressement judiciaire et accorde aux responsables du magasin plusieurs semaines "pour apporter des garanties suffisantes". Jeudi dernier, un nouveau renvoi a été décidé par la justice. Une décision que peine à comprendre les employés.
Contacté par Le Parisien, le groupe Carrefour assure se soucier du sort de ces employés: "Tout salarié qui en fera la demande à l'issue de la procédure se verra proposer un emploi". 
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/index.php

mercredi 5 octobre 2016

Hôpitaux de Paris: une perte de 80M€ à cause d'un logiciel

Selon les informations du Canard Enchaîné publié ce mercredi, 39 hôpitaux de l'APHP (Assistance publique des Hôpitaux de Paris) ont accusé une perte de 80 millions d'euros, résultant d'un bug informatique. En 2011, l'APHP a en effet procédé au basculement vers un nouveau logiciel. Résultat, les hôpitaux ont perdu toutes les informations nécessaires à la facturation des patients.

Outre ce premier dysfonctionnement, l'hebdomaire révèle les déboires d'un autre système informatique: Orbis. Acheté en 2008 pour la somme de 130 millions d'euros, ce dernier permet de centraliser dans un dossier les informations sur un patient. Le fameux système semble néanmoins pâtir de plusieurs difficultés, générant ainsi de nombreux impayés.

L'APHP reconnaît cette perte massive, qui est inscrite dans ses
comptes validés de 2015
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/index.php

samedi 1 octobre 2016

Morbihan : décédée, elle reçoit ses impôts... à l'adresse de sa tombe

Ce n'est pas une blague et de toutes les façons, cette histoire n'a semble-t-il fait rire personne, à la mairie de Sarzeau, en Bretagne. D'après le quotidien Ouest France, qui révèle cette indélicatesse, les services municipaux ont reçu voici quelques jours une lettre des impôts adressée à une contribuable, décédée. Et l'adresse indiquée sur le courrier a de quoi laisser pantois: «tombe 24, rangée E, rue du cimetière».

La «farce» d'un mauvais payeur?

À la trésorerie principale de Sarzeau, où l’on est chargé du recouvrement de l’impôt foncier, «la surprise… n’est pas de mise», écrit le quotidien régional, qui a eu des "explications". «Il s’agit d’un avis d’imposition à la taxe foncière. C’est sans doute la farce d’une personne qui a fait ce changement d’adresse. On peut penser à un des héritiers qui ne voulait pas payer», se désole le trésorier-payeur général de Sarzeau, qui déplore également avoir déjà reçu, par le passé, ce genre de courrier transmis par le Centre des finances publiques de Vannes. C'est que... «On peut faire le changement d'adresse en ligne sur Internet».
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2016/10/01/decedee-elle-recoit-ses-impots-sur-sa-tombe