dimanche 31 août 2014

Cazeneuve: "il faut la fermer et redresser la France"

Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a estimé dimanche que le gouvernement n'est pas une "instance de débat" et pour lui désormais, "il faut la fermer et redresser la France."

"Le gouvernement n'est pas une instance de débat, mais une instance exécutive d'une politique fixée par le président et son Premier ministre. Soit on part, soit on se tait! La politique n'est pas un théâtre d'ombres ou de boulevard!", déclare M. Cazeneuve dans un entretien au Journal du Dimanche.

Et de lancer: "Il faut la fermer et redresser la France, c'est-à-dire faire le job".

"Les Français attendent de nous que l'on gouverne, pas que l'on s'écharpe", rappelle le ministre de l'Intérieur, alors que se tient actuellement l'Université d'été du PS à La Rochelle.

Ce dernier se dit "effondré" quand il "entend ceux qui spéculent sur la République, ceux qui, comme Marine Le Pen et une partie de la droite, mais aussi certains à gauche, n'hésitent pas à jouer avec les principes et les valeurs de la République."

Concernant le départ du gouvernement d'Arnaud Montebourg, ex-ministre de l'Economie, Bernard Cazeneuve souligne : "Arnaud est un talent obéré par son tempérament... Quand le tempérament altère le talent, c'est dommage. Le sens de l'Etat appelle de la maîtrise."

Enfin, pour le ministre de l'Intérieur, "il n'y a pas de crise de régime, il y a une simple crise de comportement."


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/08/31/97001-20140831FILWWW00024-cazeneuve-il-faut-la-fermer-et-redresser-la-france.php

vendredi 29 août 2014

Piriac-sur-Mer : une instit soupçonnée de maltraitance

L'INFO. Quatre parents d'élèves ont déposé plainte pour maltraitance contre une professeure des écoles qui enseigne en maternelle à l'école des Cap-Horniers, à Piriac-sur-mer, en Loire-Atlantique. L'institutrice est accusée de violences physiques et psychologiques. Une enquête de gendarmerie est ouverte.
Des faits anciens. Les soupçons remontent à plus de dix ans. En 2002, une pétition de parents d'élèves demandait déjà la suspension de cette enseignante aux méthodes controversées. Une alerte restée sans réponse du Rectorat.
Des témoignages accablants. Les témoignages des parents sont accablants. "A la fin de la sieste, les enfants étaient réveillés de façon très violente puisqu'elle renversait les lits dans lesquels ils faisaient la sieste", raconte le père de Pierre, âgé de trois ans. Et de poursuivre : "Parce qu'ils jouaient avec l'eau des toilettes, on leur a barbouillé l'eau du visage avec, parce qu'ils pleuraient, on les a obligés à ravaler leurs larmes". Humiliations, fessées, tirage d'oreilles, la liste des maltraitances présumées est longue. Une enquête de gendarmerie est ouverte.
 

jeudi 28 août 2014

Une chienne lancée de la fenêtre du 3e étage d’un immeuble

CHARLEVILLE-MEZIERES (08). Depuis mardi soir, les habitants d’un immeuble de la rue Albert-Poulain, à La Houillère, sont écœurés. Un voisin a en effet jeté sa petite chienne par la fenêtre.
« L e museau plein de sang, une flaque de sang à l’arrière… Elle faisait une hémorragie. » Quand il a vu cette petite chienne par terre mardi soir, cet habitant de la Houillère n’en croyait pas ses yeux.
Comme la plupart des témoins de la scène, il a d’abord pensé que ce voisin du troisième étage lançait encore une fois son sac-poubelle depuis son balcon. Eh bien non. Il s’agissait de sa petite chienne de huit mois, une Jack Russel appelée Bella.
La petite Jack Russel de huit mois, a eu un fémur fracturé. Elle a été conduite par les pompiers chez le vétérinaire où elle a passé la nuit.
Mercredi après-midi, elle n’était pas encore opérée mais devait l’être rapidement. Tremblante, mais «brave», elle allait bien étant donnée l’épreuve qu’elle a subie.
L’animal devrait être prise en charge par la SPA qui va porter plainte. La Lisa suit aussi l’affaire de près et doit également porter plainte.
Tout le monde est très choqué et écœuré du comportement du jeune homme qui, en quelques mois de vie dans l’immeuble, ne s’est pas fait que des amis. « Il urinait par le balcon, jetait ses poubelles par la fenêtre et maintenant son chien ! »

http://www.lunion.presse.fr/accueil/une-chienne-lancee-de-la-fenetre-du-3e-etage-d-un-immeuble-ia0b0n398638

mercredi 27 août 2014

Elle laisse sa fille seule dans un fast-food et part se promener

Une femme âgée de 35 ans et de nationalité syrienne a laissé sa fille seule pendant cinq heures dans un fast-food, pour aller faire un tour dans le centre-ville de Lyon, ce dimanche après-midi.
En effet, en fin d’après-midi, la mère qui se trouvait rue de la République dans le deuxième arrondissement de Lyon a décidé de laisser sa fille de dix ans seule dans un fast-food pour aller flâner dans le centre-ville. L’enfant, qui avait mal aux pieds, ne souhaitait pas l’accompagner. Cependant, la jeune trentenaire, ne parlant que très peu le français, s’est perdue pendant sa « petite balade ». Un agent de sécurité de la chaîne de restauration ayant remarqué la fillette a appelé la police vers 18 heures 30.

En garde à vue

La Syrienne s’est finalement présentée à 23 heures 30 à l’hôtel de police du huitième arrondissement de la ville. Cette dernière a été placée en garde à vue pour « délaissement de mineure ». Elle a cependant expliqué aux enquêteurs s’être égarée et ne pas être arrivée à demander son chemin.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/08/26/1939960-laisse-fille-seule-fast-food-part-promener.html

mardi 26 août 2014

Deux enfants de 11 et 12 ans visaient les avions au stylo laser

Deux enfants de 11 et 12 ans ont été arrêtés par les policiers de la BAC du Mirail, à Toulouse. Ils ont visé trois avions de ligne dimanche soir avec des stylos laser, éblouissant ainsi les pilotes. Une pratique interdite et dangereuse contre laquelle lutte la gendarmerie du transport aérien.
La pratique extrêmement dangereuse avait connu une nette accalmie au cours de l'année dans le ciel toulousain. Mais après une recrudescence début août, la brigade de gendarmerie du transport aérien (GTA) a mobilisé ses troupes pour parvenir à localiser l'origine de tirs au laser provoquant des éblouissements chez les pilotes d'avion de ligne.
Dimanche soir, la tour de contrôle reçoit des signalements en provenance de pilotes en phase d'approche d'atterrissage à Toulouse-Blagnac. Des projections lumineuses de couleur verte atteignent les aéronefs depuis la ZAC Sud de Toulouse, du côté de l'impasse de Palayre, derrière Oncopole. Vers 23 heures, des policiers de la brigade anticriminalité du Mirail se rendent sur les lieux et interpellent deux jeunes enfants de 11 et 12 ans, en possession de deux stylos laser. Des instruments utilisés par les conférenciers mais souvent détournés de leur usage initial, de manière illicite. L'interpellation houleuse se déroule dans un campement de gens du voyage où les fonctionnaires sont pris à partie par de nombreux individus hostiles à leur venue. Les policiers sont la cible de jets de projectiles et l'un d'eux est victime d'un coup de pied. Les deux jeunes suspects sont conduits au commissariat dans la nuit et rapidement entendus. Trop jeunes pour être placés en garde à vue, ils sont ensuite remis à leurs parents en cours de nuit.

Durcissement de la loi

Ce qui pouvait s'assimiler à un amusement pour ces préadolescents en quête de sensations reste en réalité un exercice qui peut avoir de graves conséquences pour la sécurité du transport aérien. Dimanche soir, ce sont trois avions de ligne dont deux de la compagnie low cost, Easy-Jet, en provenance de Roissy-Charles-de-Gaulle et de Bruxelles qui ont été visés. L'enquête menée par les gendarmes de la GTA se poursuit. Les stylos laser doivent être expertisés pour déterminer la catégorie exacte à laquelle ils appartiennent. La loi est stricte.
Depuis mars 2011, «le fait le fait d'acheter, de détenir ou d'utiliser un appareil à laser non destiné à un usage spécifique autorisé d'une classe supérieure à 2 est puni de six mois d'emprisonnement et de 7 500 € d'amende.» Les utilisateurs d'appareils laser contre les aéronefs peuvent être poursuivis pour «entrave à la circulation aérienne» et également pour «mise en danger de la vie d'autrui». Ces appareils d'une longueur de 10 centimètres sont, à l'origine, utilisés dans les domaines de l'astronomie. Le 27 août 2013, la police aéronautique avait été la cible au-dessus de la commune de Savenès (Tarn-et-Garonne) d'un tir au laser. Le 2 septembre la GTA a interpellé un homme de 29 ans, poursuivi pour entrave à la navigation aérienne. En octobre 2013, un adolescent de 15 ans a été arrêté, au Mirail, après l'utilisation d'un stylo laser sur deux avions de ligne en phase d'atterrissage à l'aéroport de Toulouse-Blagnac. En septembre 2012, c'est un jeune garçon de 13 ans qui est intercepté dans le secteur du Grand Selve, non loin de la zone aéroportuaire. Gendarmes et policiers avaient embarqué à bord d'un avion espion pour localiser les tirs et l'origine des faisceaux éblouissants.
La commission électrotechnique internationale a classé les pointeurs laser en 5 catégories. Au-dessus de 2, ils sont considérés comme dangereux pour les yeux.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/08/26/1939846-deux-enfants-11-12-ans-visaient-avions-stylo-laser.html

dimanche 24 août 2014

Hamon critique la politique du gouvernement

Benoît Hamon affirme aujourd'hui dans Le Parisien que son collègue de l'Economie Arnaud Montebourg et lui ne sont "pas loin des frondeurs" du parti socialiste qui contestent la politique économique de l'exécutif.

Après
Arnaud Montebourg qui a critiqué dans Le Monde la politique de rigueur, Hamon fait à son tour entendre ses critiques contre les choix budgétaires du président François Hollande et de son premier ministre Manuel Valls. "La relance de la demande est la condition de la réussite de la politique de l'offre qui a été faite depuis deux ans. On ne peut rien vendre aux Français s'ils n'ont pas des revenus suffisants", explique Benoît Hamon.

Comme son collègue de l'Economie, le ministre de l'Education a également dans son viseur la politique menée outre-Rhin. La chancelière allemande Angela Merkel "ne peut plus être celle qui donne le la de l'orientation européenne. L'Allemagne sert ses intérêts personnels, pas ceux de l'Europe".

Concernant les parlementaires socialistes très critiques vis-à-vis du gouvernement, Hamon déclare qu'"Arnaud et moi ne sommes pas loin des frondeurs, mais notre problème n'est pas d'en prendre la tête. Notre volonté est d'être au service d'un rassemblement de la gauche et de peser au sein du gouvernement", insiste-t-il.


http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/08/24/97002-20140824FILWWW00008-hamon-critique-la-politique-du-gouvernement.php

samedi 23 août 2014

Galileo : les satellites envoyés hier ne sont pas sur la bonne orbite

Les deux satellites Galileo envoyés hier par une fusée Soyouz lancée depuis la Guyane n'ont pas atteint l'orbite prévue, a annoncé samedi la société Arianespace.

"Les observations complémentaires collectées après la séparation des satellites de la mission Soyuz VS09 pour Galileo FOC M1 mettent en évidence un écart entre l'orbite atteinte et celle prévue", indique un communiqué d'Arianespace, précisant que des "investigations étaient en cours


http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/08/23/97002-20140823FILWWW00053-galileo-les-satellites-envoyes-pas-sur-la-bonne-orbite.php

vendredi 22 août 2014

À la Poste, on refuse d'aider une mamie à remplir son mandat

Elle en a pleuré pendant deux jours. Lundi matin, Djamila, malvoyante turripinoise âgée de 79 ans, s’est rendue au bureau de Poste de La Tour-du-Pin afin d’envoyer un mandat cash pour l’anniversaire de son petit-fils.
C’est elle qui raconte la suite : « Mon aide ménagère est en vacances, alors j’ai demandé de l’aide aux guichetiers pour remplir le document. Mais tout le monde a refusé de m’aider, sèchement, alors même que j’en étais rendue à supplier comme un mendiant. Je suis retournée chez moi humiliée. Ça m’a fait beaucoup de peine, moi qui étais dégourdie avant mes problèmes de vue. »
Contactée par nos soins, la direction régionale de l’enseigne confirme les faits dans leur globalité, après avoir pris ses renseignements. Tout juste évoque-t-elle la charge de travail actuelle pour les agents d’accueil, notamment liée aux retraits d’allocations de rentrée scolaire, pour expliquer une réponse jugée « maladroite et inappropriée ».

« Ce n’est pas la façon dont on doit traiter une cliente »

« Il peut y avoir eu une sorte d’incompréhension, une d’erreur d’appréciation. Cela dit, le personnel aurait dû faire preuve de plus de disponibilité. On peut tout à fait comprendre cette dame, ce n’est pas la façon dont on doit traiter une cliente, qui plus est régulière. » Un rendez-vous a été proposé à Djamila par la directrice du bureau de Poste afin d’aplanir le différend.
Plus largement, cet incident rappelle que l’égalité devant les services élémentaires n’est toujours pas un acquis pour les personnes handicapées.
Pour Victor Meneghel, président de l’association des accidentés de la vie (Fnath) à La Tour-du-Pin, « ce n’est pas tout d’avoir des équipements d’accessibilité, sous réserve qu’ils soient bien conçus, ou encore des politiques d’accueil à afficher. Mais s’il n’y a pas quelqu’un de disponible pour m’ouvrir la porte si je suis en fauteuil roulant ou pour me guider si je vois mal, ça ne sert pas à grand-chose. Tout cela reste au bon vouloir des personnes qui nous reçoivent ».
La direction de La Poste rappelle qu’il ne faut pas hésiter à mettre en avant la carte justifiant d’une invalidité pour éviter les malentendus.

http://www.ledauphine.com/isere-nord/2014/08/22/la-poste-dans-l-embarras-apres-la-mesaventure-d-une-mamie-malvoyante-xbvb

jeudi 21 août 2014

AIN. Menacés d’une contravention parce qu'il fleurissent le lieu où leur fils a trouvé la mort

Ce couple de Saône-et-Loire a perdu son fils dans un accident de moto à Saint-Bénigne. Leur décision de fleurir les lieux du drame en sa mémoire n'est pas du goût du maire de la commune.

Le fils de Dominique et Rachel Bouton est mort à moto dans une collision à Saint-Bénigne en novembre 2013, à l'âge de 32 ans. Depuis, ce couple domicilié en Saône-et-Loire a pris l’habitude de fleurir le lieu du drame.
Mais le maire de la commune, Jean-Jacques Willig, menace de leur infliger une contravention, craignant l’envahissement du bas-côté.

http://www.leprogres.fr/ain/2014/08/20/menaces-d-une-contravention-parce-qu-il-fleurissent-le-lieu-ou-leur-fils-a-trouve-la-mort

mercredi 20 août 2014

Mort sur ordonnance

Il a eu un choc en ouvrant son courrier. Son assurance santé lui annonçait son décès. Et il était bel et bien mort et enterré puisque sa disparition remonterait au 4 janvier 2010. Une bonne raison de lui refuser le remboursement d’une consultation chez son médecin traitant en juillet dernier. Le montant des honoraires s’élevant à 23 €. Sauf que le bénéficiaire, Jean-Marie Sevrain, est bien vivant et, de son aveu, il n’a pas ressuscité.
« Ça fait drôle de lire que j’étais mort. Mais je ne suis pas mort ! Et en plus, je suis censé être mort mais j’ai le droit de contester cette décision », en sourit presque la victime, qui a dû prouver sa bonne foi. « J’ai appelé mon assurance qui m’a dit qu’il fallait que je retourne chez mon médecin pour qu’il me fasse une feuille de maladie qui dit que je suis bien vivant. Elle pensait à une erreur de manipulation de la carte vitale », raconte le retraité de 68 ans, domicilié à Saint-Etienne-lès-Remiremont.
« Ce n’est pas l’assuré qui est mort, mais le praticien »
Le docteur romarimontain s’en est défendu, habitué à recevoir à son cabinet son patient tous les trois mois environ depuis trois ou quatre ans pour un simple renouvellement de médicaments. Lui aussi est tombé des nues en apprenant la macabre nouvelle. Il s’est exécuté en rédigeant le courrier demandé par cet organisme et aujourd’hui, l’ancien transporteur, qui s’était installé à son compte, est rassuré.
« Je suis sûr que je serai remboursé. » Il a raison. Même s’il n’a pas mis le nez dans ses relevés de compte, le versement a été effectué le 25 juillet, atteste une conseillère, qui interprète autrement le courrier qu’il a reçu. Le mort n’est pas celui qu’on croit. « Ce n’est pas l’assuré qui est mort, mais le praticien. » La formulation porte à confusion. C’est écrit que le dossier ne peut pas faire l’objet d’un règlement pour le motif suivant : prescription non autorisée, fin d’activité pour décès au 4 janvier 2010. « Alors, pourquoi on m’a dit de retourner voir mon médecin si c’est lui qui est mort et pas moi », s’embrouille Jean-Marie Sevrain, qui s’est fait un malin plaisir d’annoncer la bonne nouvelle à son médecin généraliste, le nouveau mort.
Même le médecin serait donc tombé dans le panneau, avant de comprendre qu’il a repris la clientèle d’un professionnel de santé, aujourd’hui décédé.
Dans tous les cas, l’assurance reconnaît son erreur dans le traitement de la feuille de soin. Elle a intérêt à vite revoir le dossier de son bénéficiaire car un cabinet de radiologie s’étonne de ne pas avoir été payé après le passage il y a une quinzaine de jours de Jean-Marie Sevrain. Il est tranquille maintenant car on ne meurt que deux fois.

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2014/08/20/mort-sur-ordonnance

mardi 19 août 2014

Un militaire filme deux collègues sous la douche

Deux femmes appartenant respectivement au 40ème régiment d'artillerie de Suippes (Marnes) et au 40ème régiment de transmissions de Thionville (Moselle) ont surpris le 9 août dernier un de leurs collègues, un caporal de 29 ans, en train de les filmer sous la douche à l'aide d'un téléphone portable, rapporte l'Est éclair.

Le caporal a été présenté au parquet militaire de Reims qui a ouvert une information judiciaire. L'homme a été mis en examen pour « atteinte à la vie privée par fixation d'images » et trois autres délits spécifiques à la justice militaire.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/08/19/97001-20140819FILWWW00044-un-militaire-filme-deux-collegues-sous-la-douche.php

lundi 18 août 2014

La folle rumeur du décès de Jacques Chirac

Dimanche 20 h 40. La nouvelle tombe sur le site de l’express. Un article annonce le décès supposé de Jacques Chirac. Selon cet article, l’ex-Président serait décédé d’un AVC à l’hôpital d’Agadir au Maroc, où il passait ses vacances. Cette rumeur est alors reprise par les réseaux sociaux, en citant « L’Express » comme source de l’information.
Rapidement sur internet la rumeur est également reprise. Sauf que l’information a été publiée dans les blogs « non vérifiés » de l’hebdomadaire, donc non soumis à modération. Voici ce qui était, entre autres, écrit :
« Jacques Chirac, ex-Président de la République âgé de 82 ans, serait décédé vers 19h45 à l’hôpital d’Agadir, au Maroc, d’un AVC (accident vasculaire cérébral) »
Et même si l’information était écrite au conditionnel, Il ne lui a fallu que quelques minutes pour qu’elle fasse le tour de Twitter et Facebook avant que le site ne s’en aperçoive et mette fin à ce « fake » de mauvais goût.
Le site internet de l’Express s’explique ce matin et présente ses excuses.

http://www.lunion.presse.fr/accueil/la-folle-rumeur-du-deces-de-jacques-chirac-ia0b0n393871

samedi 16 août 2014

De Villiers : "Les politiciens sont des serpillières

Philippe de Villiers revient sur le devant de la scène, après la conclusion d'un accord prévoyant l'ouverture de deux déclinaisons du Puy du Fou en Russie, mais ne compte pas pour autant remettre le pied durablement dans la politique.

Le président du Mouvement pour la France n'a pas caché son aversion pour les personnalités politiques françaises actuelles au micro de
RTL. "La politique c'est devenu un cloaque", dénonce Philippe de Villiers, évoquant "des petits coqs sur un tas de fumier". "Donc moi ça ne m'intéresse pas", ajoute le fondateur du Puy du Fou, puisque "de toute façon, les politiciens sont des serpillières".

Seule une personnalité politique trouve grâce au yeux de Philippe de Villiers:
Vladimir Poutine, qu'il a rencontré jeudi. Une rencontre "inoubliable" pour l'ancien député européen, qui voit dans le président russe "le seul chef d'Etat à défendre" ses valeurs, à savoir celle d'"un monde enraciné et non pas globalisé". "Donc c'est vrai j'aime la Russie, je m'y retrouve, je m'y sens bien", conclut Philippe de Villiers. Il n'hésite d'ailleurs pas à exprimer sa préférence: "J'échangerais volontiers Hollande et Sarkozy contre Poutine."

Pour Philippe de Villiers, l'ouverture d'un
Puy du Fou russe en Crimée, région annexée par la Russie, n'est pas un problème. "Je suis allé deux fois en Crimée. Les Criméens se sont exprimés par un référendum" pour leur rattachement à la Russie, justifie-t-il. Dénonçant les sanctions européennes, il estime que "les dirigeants européens ne sont pas raisonnables".

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/08/16/97001-20140816FILWWW00104-de-villiers-les-politiciens-sont-des-serpillieres.php

vendredi 15 août 2014

Un os dans le double cheese de Quick

Employé par une société proposant des visites mystères dans des restaurants, Thierry Branka, 59 ans, est littéralement tombé sur un os en tentant de manger, dimanche 10 août, son cheese max acheté au Quick de Fenouillet qu'il était censé tester. Cet os saillant, mesurant 7 mm, était enfoui dans la viande. «J'étais en voiture, je mâchais, j'ai senti quelque chose me piquer au fond du palais. Imaginez ça dans l'œsophage d'un enfant !», s'exclame cet ancien responsable de communication dans un grand groupe. Thierry Branka ne prend pas le temps de retourner au Quick. C'est à titre personnel que cet habitant de Quint-Fonsegrives contacte le service consommateur du groupe de restauration rapide. Mais, ça ne se passe pas comme il l'espérait. «Manifestement, ils prennent ça par-dessus la jambe. Quick minimise l'incident en répondant qu'ils sont désolés et qu'une enquête sera diligentée par leur service qualité. Quant à une éventuelle indemnisation, le service consommateur assure qu'il réfléchit et précise qu'il va contacter le restaurant en question pour étudier la possibilité d'un remboursement du repas», s'insurge-t-il. Pour Thierry Branka, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Au service consommateur, il répond, dans un mail très sec, qu'il souhaite «100 fois le prix de son repas». Il adresse des mails au patron du groupe Quick France, à ses avocats, à la direction des fraudes (DGCCRF) ainsi qu'à «Que choisir ?».
Contacté, hier, Françis Caillaux, directeur qualité du groupe Quick assure : «Nous lui avons expliqué l'importance pour nous de récupérer le bout d'os car nous devons pouvoir aller chez notre fournisseur afin de trouver où la chaîne a eu des dysfonctionnements», explique-t-il tout en précisant qu'il a rendez-vous avec ses fournisseurs dès mardi matin. Il semble toutefois difficile pour Thierry Branka de se départir de son unique preuve. Françis Caillaux, qui assure comprendre le mécontentement de Thierry Branka, renchérit : «Nous l'avons traité comme un client normal même si, en fait, nous employons sa société pour nous tester tous les mois et mesurer la prestation de nos service. Son repas lui était remboursé». De son côté Thierry Branka rappelle : «C'est une action personnelle, je ne serai pas remboursé. Ce n'est pas normal de trouver un os quand on mange un hamburger». En juillet dernier, déjà, une adolescente de 15 ans avait avalé et recraché un os de 2,5 cm en mangeant son hamburger dans le restaurant Quick de Montélimar dans la Drôme. Aucune anomalie n'avait été décelée dans le cadre de l'enquête ouverte auprès des fournisseurs.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/08/15/1934655-un-os-dans-le-double-cheese-de-quick.html

jeudi 14 août 2014

Un hôpital envoie des avis de décès concernant 200 patients bien vivants

Un hôpital australien a présenté jeudi ses regrets pour avoir par erreur annoncé aux médecins traitants de 200 patients qu’ils étaient décédés alors que ces derniers étaient bel et bien vivants.

L’Austin Hospital de Melbourne a réalisé son erreur après quelques heures et immédiatement contacté les médecins concernés pour les informer de l’énorme méprise. L’un d’eux avait toutefois eu le temps d’appeler un membre de la famille d’un patient pour lui présenter ses condoléances, selon le quotidien Herald Sun.

Le groupe Austin Health a affirmé que l’envoi des avis de décès le 30 juillet résultait d’une «erreur humaine» commise à la suite d’un changement de procédure informatique. Les 200 patients avaient en réalité été autorisés à sortir. «Les problèmes d’informatique ne peuvent en aucun cas nuire aux soins des patients ni à la confiance (des usagers) dans le système de santé», a réagi le président de l’Association des médecins australiens pour l’Etat de Victoria, Tony Bartone.


http://www.leprogres.fr/france-monde/2014/08/14/un-hopital-envoie-des-avis-de-deces-concernant-200-patients-bien-vivants

mercredi 13 août 2014

Trêve: Londres menace de ne plus livrer Israël

La Grande-Bretagne suspendra 12 contrats d'armement avec Israël si les hostilités avec le Hamas reprennent dans la bande de Gaza, a annoncé aujourd'huile gouvernement britannique.
Londres a entrepris début août un réexamen de toutes les licences d'exportation d'armes à destination d'Israël en raison du conflit entre l'Etat hébreu et le Hamas dans la bande de Gaza. A la suite de cet examen, le gouvernement est parvenu à la conclusion que 12 autorisations portent sur des équipements susceptibles d'être utilisés de manière contraire au droit international. Il s'agit notamment de chars, d'aéronefs et d'éléments de radar.

"A la lumière de cette incertitude, nous avons pris la décision de suspendre ces licences d'exportation en cas de reprise significative des hostilités", déclare le ministre du Commerce, Vince Cable, dans un communiqué. Israël et les Palestiniens observent depuis dimanche soir une trêve de trois jours.

Selon les estimations contenues dans un rapport d'une commission parlementaire britannique rendu public en juillet, la valeur globale des contrats d'exportation de biens à usage militaire ou double à destination d'Israël bénéficiant déjà d'un feu vert gouvernemental dépasse les 7,8 milliards de livres sterling (9,8 milliards d'euros).


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

lundi 11 août 2014

Yvelines: une aveugle menacée et dépouillée

Une femme de 64 ans, non-voyante, a été agressée hier après-midi, à La Verrière, dans les Yvelines, par trois hommes qui lui ont dérobé 800 euros après avoir menacé de lui tuer son chien guide, rapporte Le Parisien-Aujourd'hui en France.

Les voleurs auraient abordé la sexagénaire dans la rue et l'auraient forcée à retirer 800 euros d'un distributeur de billets. Pour contraindre leur victime à leur obéir, les agresseurs auraient menacé de tuer son chien guide. Le commissariat d'Elancourt est chargé de l'enquête, précise Le Parisien.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/08/11/97001-20140811FILWWW00168-yvelines-une-aveugle-menacee-et-depouillee.php

dimanche 10 août 2014

Bastia-OM: 44 policiers et gendarmes blessés

Quarante-quatre policiers et gendarmes ont été "blessés ou contusionnés" samedi soir lors de violences en marge du match entre Bastia et Marseille en ouverture de la Ligue 1, a annoncé  le ministère de l'Intérieur.

"Dix fonctionnaires des Compagnies Républicaines de Sécurité, 34 gendarmes mobiles ont été blessés ou contusionnés et huit d'entre eux soignés à l'hôpital" lors de ces violences survenues aux abords du stade de Furiani (Haute-Corse), indique le communiqué.

Des incidents se sont produits à l'extérieur du stade de Furiani avant la rencontre de Ligue 1 : une centaine de supporteurs bastiais s'en est pris aux forces de police. Peu après l'arrivée du bus des joueurs de l'OM, accompagnée de jets de quelques bombes agricoles, un groupe d'une centaine de supporteurs bastiais a jeté des projectiles en direction d'une vingtaine de CRS positionnés à l'entrée du stade.

Les heurts se sont aussi poursuivis après le match de football entre le Sporting Club de Bastia et l'Olympique de Marseille, précisele ministère de l'Intérieur qui assure que policiers et gendarmes "ont agi avec sang-froid et retenue".  Bernard Cazeneuve, réclame la "détermination (des) responsables concernés, aux plans local et national, pour mettre un terme à ces comportements violents, en particulier à l'égard des forces de l'ordre qui doivent être respectées".

En avril, la préfecture de Haute-Corse avait interdit aux supporteurs du club voisin de l'AC Ajaccio de se rendre à Furiani pour le derby entre les deux clubs.  La saison passée, le championnat de Ligue 1 avait connu des violences, notamment en novembre, quand huit stadiers de l'Allianz Arena de Nice avaient été blessés avant un match contre Saint-Etienne.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/08/10/97001-20140810FILWWW00019-bastia-om-44-policiers-et-gendarmes-blesses.php

samedi 9 août 2014

Le Soler : un charnier de cadavres de chiens découvert

Au moins 5 dépouilles animales gisent dans un sous-bois sans explication. Une plainte a été déposée. L'enquête est en cours.
"Mais qui a pu faire ça ? Et pourquoi ? En 15 ans, on n'a jamais vu ça. C'est choquant". Sylvie Quintana, responsable de la SPA situé route de Prades à Perpignan, est encore remuée par la découverte qu'elle a été amenée à faire ce jeudi dans un sous-bois situé à l'arrière de la voie ferrée au Soler. C'est une personne habitant sur ce secteur qui, intriguée par l'odeur suspecte qui planait dans les environs, l'a alertée quelques jours auparavant. Toutes deux se sont donc rendues sur les lieux et sont tombées sur un terrible spectacle.

Là, au milieu des arbustes et des ronces, dans une puanteur insoutenable, gisaient plusieurs dépouilles de chiens en état de décomposition avancée. "On en a vu cinq au total. Ils ont été déposés sur le sol, pas enterrés. D'après ce que l'on a pu voir, ce serait plutôt des chiens de chasse, mais il y avait aussi des petits corps. Ça doit faire deux mois qu'ils sont là et ils sont dévorés par les asticots. Quand on est revenu le lendemain, il y avait un nouveau corps, de type molosse ou berger. La police est venue sur place et en a comptabilisé sept. Mais ce n'est pas tout, on nous a dit qu'à l'arrière de cette parcelle, il y avait encore d'autres cadavres. Je ne sais pas combien il y en a. On voit aux crocs que ce ne sont pas de vieux chiens", poursuit la directrice de la SPA qui est allée immédiatement déposer plainte auprès des services de gendarmerie.
"Je ne voulais pas laisser cela se reproduire et je souhaitais que les personnes qui se sont fait voler leurs chiens soient au courant. Il faut que l'on sache ce qu'il s'est passé. Je pense que cette histoire pourrait vraiment prendre une dimension importante. Je voulais aller essayer de les identifier avec un lecteur de puces, mais l'odeur est effrayante", explique-t-elle.
  • Un trafic ?
Le parquet a alors lancé une enquête et un vétérinaire a été mandaté hier afin de tenter d'identifier les animaux et de procéder aux constatations d'usage. Selon la procédure réglementaire, lorsqu'un animal meurt, son propriétaire dépose son corps chez le vétérinaire et règle par avance les frais d'équarrisseur qui vient chercher le cadavre. Selon les premiers éléments, dans ce cas précis, les chiens n'étaient pas pucés, ce qui rend les investigations complexes.
Néanmoins les recherches menées par les militaires se poursuivent et toutes les vérifications nécessaires seront effectuées, A commencer par celles auprès du cadastre pour remonter jusqu'au (ou aux) propriétaire(s) du terrain concerné qui n'a probablement rien à voir avec cette affaire. "Personnellement je pense qu'une seule et même personne est responsable", termine Sylvie Quintana qui annonce que la confédération nationale des SPA de France se constituera partie civile.
Cette découverte cache-t-elle un trafic de chiens ? Ou bien les agissements d'un particulier ? D'un professionnel ? De quoi ces chiens sont-ils morts ? Ont-ils été emportés par la maladie. Ont-ils été tués ? Autant de questions qui restent pour l'heure sans réponse.

http://www.lindependant.fr/2014/08/09/un-charnier-de-cadavres-de-chiens-decouvert,1916284.php

vendredi 8 août 2014

On pratiquerait trop de césariennes non justifiées en France

Selon une étude, les cliniques privées particulièrement ont tendance à multiplier ces interventions par commodité ou intérêt économique.

Trop d'accouchements se font par césarienne en France, selon la Fédération hospitalière de France (FHF) qui dénonce dans une étude la tendance à multiplier ces interventions par commodité ou intérêt économique, particulièrement dans les cliniques privées. Les césariennes, qui ont compté l'an dernier pour 20,1% des naissances, contre 10,9% en 1981, seraient de plus en plus utilisées comme "facteur de l'organisation des naissances" ou pour "optimiser les coûts de production", selon cette étude publiée dimanche par le Journal du Dimanche.

La FHF, qui regroupe les hôpitaux publics, relève que le taux de césariennes des 559 maternités qui prennent en charge les grossesses les moins risquées (niveau 1) en France et pratiquent au moins 200 accouchements par an varient de 9,3% à 43,3%. Ce dernier taux est relevé dans la clinique de la Muette, dans le XVIe arrondissement de Paris. Sur les 15 établissements ayant les plus forts taux de césarienne, 12 relèvent du secteur privé, un du parapublic et deux du secteur public. Le taux de césariennes dans les maternités privées qui prennent en charge les grossesses sans risque particulier est même un point de pourcentage au-dessus de celui des hôpitaux publics accueillant les grossesses pathologiques (niveau 3). Le recours à la césarienne, planifié, permet aux maternités de réduire le nombre de gardes de nuit et de week-end.

Au-delà de 30% de césariennes, "on est plus dans la bonne médecine", selon Damien Subtil, chef du pôle obstétrique du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Lille, cité par le journal. "Le fait d'avoir un taux de césariennes raisonnable est un critère de qualité très important, tant pour l'établissement que pour la santé des femmes", selon M. Subtil. Les médecins soulignent que les enfants nés par césarienne ont plus de problèmes respiratoires, et notamment d'asthme, que la moyenne. Le taux de mortalité de la mère, en moyenne de 1/10.000, est aussi 3,5 fois supérieur en cas d'incision de l'abdomen et de l'utérus, rappelle le JDD. La Fédération hospitalière privée se défend en affirmant au journal que ses établissements "n'ont aucun intérêt financier à pratiquer des césariennes, puisque cette intervention est sous-rémunérée à hauteur de 347 euros". La volonté de ne pas prendre de risques et de se prémunir contre des procès, ainsi que la multiplication des grossesses tardives expliquent également en partie la hausse continue du nombre de césariennes.
 

jeudi 7 août 2014

Garges-lès-Gonesse : elle tabasse son ex-petit ami et lui roule dessus

L’histoire d’amour s’est visiblement mal terminée. Un homme de 25 ans a été passé à tabac en début de mercredi par son ancienne petite amie, accompagnée par trois hommes. Pour conclure l’altercation, elle lui a même roulé dessus avec son véhicule...

La rixe débute à 18 heures, impasse Germain-Soufflot à Garges-lès-Gonesse (Val-d'Oise).
 
Alors que le jeune homme se balade aux côtés de sa nouvelle compagne, il voit arriver son ex-petite amie, accompagnée de trois hommes qui n’ont pas l’intention de discuter. Roué de coups, il se retrouve rapidement au sol. Trois des agresseurs prennent la fuite à pied mais l’ex petite amie remonte à bord de son véhicule et prend le temps de rouler sur le corps du jeune homme. Repérée par des voisins grâce à la plaque d’immatriculation, la voiture sera retrouvée, avec la conductrice, une heure et demie plus tard dans les rues de Garges-lès-Gonesse. Prise en charge par les pompiers, la victime a été transportée au centre hospitalier de Gonesse mais ses jours ne semblent pas en danger.

http://www.leparisien.fr/val-d-oise-95/garges-les-gonesse-elle-tabasse-son-ex-petit-ami-et-lui-roule-dessus-07-08-2014-4051649.php

mercredi 6 août 2014

Les cambrioleurs en série sortent libres du tribunal

Dans le courant des mois de mai, juin et juillet, plusieurs établissements d'enseignement toulousains, dont l'Idrac (école de commerce), l'école de communication Vidal et le collège Maurice Bécanne, ont fait l'objet de cambriolages.
Du matériel informatique, de l'argent liquide et des appareils photos, mais aussi des téléphones portables qui avaient été confisqués aux élèves, ont été dérobés. Deux hommes, Rafik et Chekina, ont été confondus par les policiers de la sûreté départementale ce week-end. Leurs traces ADN relevées sur place et lors d'une tentative de cambriolage chez un particulier à Colomiers samedi dernier les ont trahis. Ils étaient jugés pour l'ensemble de ces faits au tribunal correctionnel de Toulouse lundi après-midi.
À l'audience, Rafik tente de se justifier : «J'avais besoin d'argent pour trouver de quoi manger et me loger. Ma mère est décédée et mon père m'a mis dehors !», explique le prévenu. Pour le procureur Boyer, ce jeune homme d'à peine 18 ans est «l'instigateur» de tous ces vols alors que son compère, Chekina, dont le casier judiciaire ne comporte aucune condamnation, n'est que «le suiveur». Et de requérir 1 an de prison avec sursis simple contre le complice et 30 mois dont 18 mois avec sursis mise à l'épreuve avec un maintien en détention pour le meneur.
Le tribunal a condamné respectivement Chekina et Rafik à 3 et 4 semaines de travaux d'intérêt général et à l'obligation d'indemniser les victimes. Récidiviste, Rafik écope également d'une peine d'emprisonnement avec sursis. Soulagés, les deux compères ont été libérés dès la fin de l'audience. Une mauvaise nouvelle pour les enquêteurs qui avaient remonté une quinzaine de faits de cambriolages dans cette affaire.

mardi 5 août 2014

Chine: six arrestations dans le scandale de la viande avariée

Six responsables d'une filiale de l'américain OSI ont été arrêtés par les autorités chinoises à la suite d'un scandale de viande avariée, qui a affecté les clients du groupe, dont McDonald's, a annoncé le producteur alimentaire.
La police chinoise avait annoncé fin juillet avoir interpellé cinq cadres de Husi Food, la filiale shanghaïenne d'OSI Group.
Elle est accusée d'avoir vendu de la viande périmée à de grandes entreprises de restauration rapide en Chine, dont l'américain McDonald's, ainsi que KFC et Pizza Hut (groupe Yum). 


OSI a rapporté, dans un communiqué diffusé lundi, qu'au six employés de sa filiale Shanghai Husi avaient été arrêtés, sans révéler leurs identités. L'agence officielle Chine nouvelle a fait état d'"officiels de haut niveau".
"Tout au long de l'
, nous avons fait preuve d'une totale coopération avec toutes les autorités concernées, et nous allons continuer", a assuré OSI dans son communiqué.
Le groupe américain avait totalement remanié fin juillet la direction à la
de ses activités en Chine en raison du scandale, et avait dit avoir lancé des investigations internes.
Au-delà de la filiale shanghaïenne de OSI, des agences gouvernementales en charge du commerce et de la sécurité sanitaire enquêtent sur le siège du groupe américain en Chine, a par ailleurs rapporté lundi Chine nouvelle.
Ayant inspecté l'usine incriminée après un reportage accusatoire de la télévision de Shanghaï, les autorités avaient confirmé fin juillet que Husi Food avait ré-étiqueté et commercialisé des viandes périmées, falsifiant les dates de fabrication.
Après l'émoi provoqué, McDonald's a annoncé qu'il avait cessé toute relation avec les filiales d'OSI en Chine.
Faute d'approvisionnements alternatifs, bon nombre de ses 2.000 restaurants dans le pays connaissent depuis la semaine dernière des pénuries de viandes, les conduisant à ne plus servir de hamburgers et de nuggets (croquettes au poulet).
Des médias chinois ont cependant rapporté lundi que certains McDonald's de Pékin avaient déjà ré-affiché au menu ces articles, emblématiques de la marque à l'arche dorée.
"Les activités de McDonald's en Chine, au Japon et dans certains marchés sont (ainsi) impactées négativement et de façon importante", a reconnu le fabricant du "Big Mac" dans un document boursier publié lundi.
De fait, le scandale a eu un fort retentissement en-dehors de Chine continentale. McDonald's Japon a ainsi annoncé avoir cessé l'importation de tous les produits au poulet venant de Chine, et les restaurants McDonald's de Hong Kong ont suspendu leurs ventes de nuggets, entre autres produits.


http://www.leparisien.fr/flash-actualite-economie/
                                                 

lundi 4 août 2014

Il battait sa femme handicapée

Une information judiciaire a été ouverte vendredi pour viols et violences répétés sur personne vulnérable, après l'arrestation d'un homme dans le Terrassonnais, en Dordogne, rapporte Sud Ouest.

Le quotidien raconte que l'homme violait et violentait son épouse handicapée physique, depuis trois ans. C'st le médecin de la victime qui a alerté les gendarmes. Les proches et le voisinage étaient semble-t-il au courant. Elle avait régulièrement des bleus et on pouvait entendre des cris depuis leur domicile.

Des poursuites seraient également à l'étude contre l'entourage, pour non-dénonciation de violences sur personne vulnérable.




http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/08/04/97001-20140804FILWWW00065-il-violait-et-battait-sa-femme-handicapee.php

dimanche 3 août 2014

Soupçons de dérives au crématorium de Nanterre

« Le respect dû au corps humain ne cesse pas avec la . » Cet article du Code civil qui stipule aussi que les cendres « doivent être traitées avec respect, dignité et décence » est essentiel pour tous les professionnels du funéraire. Mais au crématorium de Nanterre (Hauts-de-Seine), certains employés ont bafoué ce droit.
Plusieurs défunts incinérés dans un même four, des cendres humaines mélangées avec d'autres, des confusions dans les urnes... Ce sont ces pratiques effarantes que Marc*, un ancien employé d'OGF, leader français du service funéraire et gestionnaire du crématorium, dénonce afin que « les familles sachent ».

« Certains maniaient les cendres comme des pizzas, sans respect pour les défunts, nous raconte Marc. J'en ai vu mettre deux cercueils dans un four pour aller plus vite, alors que les familles assistaient à la crémation. »

Des accusations qui sont confirmées dans une lettre de licenciement où OGF fait plusieurs reproches à l'un de ses employés, Thierry B. Dans ce document que nous nous sommes procuré, il est fait état de la technique Fabrice, du nom de l'ancien employé qui l'a mise au point, lui aussi licencié en début d'année. Pour « rattraper un retard », Fabrice n'hésite pas à « réunir dans un coin du four les restes non encore consumés (ossements) et introduire ainsi un nouveau cercueil... » Une technique non éthique qui est strictement interdite, car elle provoque le mélange des cendres, comme nous le confirme Thierry . Toujours dans cette lettre, la direction reproche aussi à Thierry d'avoir, quatre jours plus tôt, « inversé les cendres de deux défunts ». Une faute qui aurait été réparée au moment de la remise des urnes aux familles. A raison d'environ huit crémations par jour, combien de fautes d'inattention ont été commises ? Combien de défunts ont-ils été victimes de la méthode Fabrice ?

Marc accuse un autre collègue, toujours en poste, d'avoir laissé le corps incinéré d'un bébé mort-né dans un four durant toute une nuit le 14 mars. Le lendemain matin, des policiers se sont présentés pour brûler des scellés comprenant des
blanches et des stupéfiants. Une pratique interdite qu'OGF dément avoir autorisée. Marc s'en souvient car c'est lui-même qui a aidé les agents à disposer les scellés dans le four : « Quand je l'ai vidé, j'ai trouvé l'estampille (NDLR : numéro d'identification) de l'enfant qui devait être incinéré la veille. Mon collègue a alors rejeté la faute sur moi en me reprochant de ne pas m'en être rendu compte... Mais c'était trop petit, je n'ai rien vu. » Tout a été jeté et les parents, qui n'avaient pas souhaité être présents à la cérémonie de dispersion des cendres, n'en ont jamais rien su.

La liste est longue : lorsque les urnes étaient trop petites, les excédents de cendres humaines auraient régulièrement été jetés dans des voliges, réceptacle prévu pour les anciens corps exhumés. Une pratique illégale : la réglementation impose que la totalité des cendres soit remise à la famille, qui choisit de les disperser ou d'acheter une deuxième urne. Ce choix n'est jamais proposé à Nanterre. Pas même à la famille de l'industriel Jacques Servier, décédé le 16 avril. C'est Marc qui a conduit la cérémonie, à laquelle la famille n'a pas assisté, et il assure qu'une partie des cendres n'a pas été mise dans l'urne.

* Le prénom a été changé.



.............. VOIR LA SUITE SUR Le Parisien et sur ce lien .........  http://www.leparisien.fr/faits-divers/soupcons-de-derives-au-crematorium-de-nanterre-03-08-2014-4044359.php

samedi 2 août 2014

Un CRS dort dans sa voiture "faute d'un logement salubre"

La chambre qui lui avait été proposée était visiblement insalubre. Un capitaine d'une compagnie de CRS a dormi dans la nuit de jeudi à vendredi dans sa voiture, "faute d'un logement salubre" qui lui était proposé au cantonnement, a dénoncé un syndicat.
Humidité et fuite d'eau. Dans un communiqué, le Syndicat des cadres de la sécurité intérieure (SCSI, majoritaire chez les officiers de police) a raconté que le gradé avait été contraint de dormir dans sa voiture plutôt que dans la chambre qui lui était proposée dans le casernement de CRS de Pondorly, près de Paris. Cela, "faute de logement salubre", a accusé le syndicat, évoquant l'humidité ou des fuites d'eau. Et la situation n'est pas nouvelle selon lui.
Il regagne sa compagnie en province. La direction générale de la police nationale (DGPN) a confirmé que cet officier avait refusé une chambre, mais a précisé que deux autres chambres lui avaient été proposées, "ce qu'il a décliné". Vendredi matin, il a regagné sa compagnie en province "à la demande de sa hiérarchie", a dit la DGPN.
 

vendredi 1 août 2014

Le Kenya secoué par un scandale foncier

Le président kényan, Uhuru Kenyatta, attribue les attentats qui ont récemment meurtri le pays à la conséquence d'un gigantesque scandale foncier.

Des entreprises ont fait main basse sur une zone côtière du nord du Kenya représentant presque la taille du Luxembourg et située près d'un projet géant d'infrastructures portuaires, ce qui a alimenté les violences meurtrières dans la région, a affirmé Uhuru Kenyatta.

2.000 km de terres saisies

"Cette conspiration criminelle a dépossédé des particuliers et des familles vivant dans cette région de leurs terres et de la possibilité d'améliorer leur niveau de vie", a accusé hier soir le président kényan.

Les terres en question, qui s'étendent sur plus de 2.000 kilomètres carré, ont été saisies "dans des circonstances douteuses, entachées de corruption", par 22 entreprises entre 2011 et 2012, a-t-il expliqué, ordonnant qu'elles soient rendues à leurs vrais propriétaires, suivant les conclusions d'un rapport ministériel.

Plus de 100 personnes ont été tuées le mois dernier au cours d'une série d'attentats et d'attaques le plus souvent revendiquées par les militants islamistes somaliens shebab, liés à Al-Qaida, mais les autorités kényanes ont affirmé à plusieurs reprises que ces massacres étaient le fait de "réseaux politiques locaux". Le vol de ces terres par ces entreprises privées a contribué "à alimenter l'insécurité qui sévit actuellement dans la région, et a entravé nos efforts visant à renforcer la cohésion nationale", a-t-il ajouté.

Des "pratiques criminelles"

La zone concernée est située près de la frontière avec la Somalie, et elle borde un projet de 24 milliards de dollars (18 milliards d'euros) de création d'une vaste zone portuaire qui servira de débouché à plusieurs pays de la région, notamment aux exportations de pétrole du Soudan du Sud.

"Ces pratiques criminelles n'empêcheront pas et ne retarderont pas la réalisation d'un des projets les plus novateurs de notre époque, en terme d'investissement et de commerce régional", a ajouté Uhuru Kenyatta, après une réunion, plus tôt hier, avec les dirigeants de l'Éthiopie, du Soudan du Sud et de l'Ouganda.

La région concernée est également proche de l'île de Lamu, haut lieu du tourisme mais désormais sur la liste des destinations à risques, du fait de la vague d'attentats. Uhuru Kenyatta a précisé qu'il a demandé au ministre de tutelle de "réattribuer immédiatement ces terres".


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/08/01/97001-20140801FILWWW00076-le-kenya-secoue-par-un-scandale-foncier.php