jeudi 28 février 2013

Arnaque à Paris: deux frères interpellés

Deux frères ont été interpellés et déférés devant la justice, soupçonnés d'être les auteurs d'une arnaque à la taxe d'habitation qui avait visé près de 5.000 contribuables parisiens en septembre 2012, a-t-on appris aujourd'hui de sources proches du dossier.

Entre septembre et début octobre 2012, plusieurs contribuables résidant dans le XIXe arrondissement parisien s'étonnent de recevoir un avis d'imposition leur demandant de payer leur taxe d'habitation "avec un montant assez élevé", selon l'une des sources. Ces avis sont en réalité des faux, "assez bien faits", selon cette source, imitant parfaitement le logo de la Direction générale des finances publiques.

Dans ce courrier, les escrocs demandent aux contribuables, tous dépendant du centre des impôts "Buttes-Chaumont", de payer "878 euros en chèque uniquement, libellé à l'ordre de TPTH (les initiales de Trésor public-Taxe d'habitation)", a expliqué une des sources. Mais derrière ces quatre lettres se cache une société qui va encaisser plusieurs paiements. Près de 5.000 contribuables parisiens ont reçu ce faux courrier, et "près de 250 personnes ont payé la somme demandée, pour un total avoisinant les 200.000 euros", selon cette source.

Suite à différentes plaintes, le parquet de Paris ouvre une enquête préliminaire en octobre 2012 confiée à la brigade de la répression de la délinquance astucieuse (BRDA) de la police judiciaire parisienne. Après plusieurs semaines d'investigations, les enquêteurs parviennent à identifier les auteurs présumés de cette arnaque et décident d'interpeller mercredi à Paris et à Garge-les-Gonesses (Val d'Oise), un père - imprimeur -, ses deux fils, ainsi que la femme de l'un des fils.

Lors des perquisitions, les policiers découvrent "une liste des 5.000 contribuables destinataires de cette fausse taxe", selon cette source. Les deux fils ont été déférés jeudi soir au parquet de Paris et le père et sa belle-fille laissés libres.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/02/22/97001-20130222FILWWW00440-arnaque-a-paris-deux-freres-interpelles.php

mercredi 27 février 2013

SAINT-QUENTIN Il vivait au milieu des ordures

Les services de nettoyage sont arrivés, hier, dans cet immeuble de l'avenue Buffon, quartier de l'Europe à Saint-Quentin (Aisne). Ils en ont pour trois jours à nettoyer un appartement rempli d'immondices.

Un homme de 54 ans y vit depuis plusieurs années. Selon toute vraisemblance, le décès de sa mère, il y a six mois, l'aurait fragilisé psychologiquement.

Les voisins ont signalé en novembre, des cafards au bailleur, l'office Habitat Saint-Quentinois. Le locataire a été identifié. Il a refusé pendant très longtemps d'ouvrir sa porte aux services concernés.

Il y a deux semaines, le quinquagénaire, de retour de son travail, a enfin accepté d'ouvrir les portes. Il a été relogé par l'intermédiaire des Compagnons d'Emmaüs. Habitat Saint-Quentinois a pu intervenir pour nettoyer le site.

Les voisins craignent désormais une invasion d'insectes. L'odeur sur le palier du dixième étage est insoutenable. Les habitants de cet étage ont été relogés une nuit à l'hôtel.

Habitat Saint-Quentinois prévoit la désinfection de l'immeuble. «Une intervention ne va pas suffire, explique le directeur, David Jonnard. Nous nous orientons vers un traitement complet de l'immeuble.» Le locataire de 54 ans doit réintégrer son appartement le 4 mars.

http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/Il-vivait-au-milieu-des-ordures

mardi 26 février 2013

Ain : un collégien frappé au bas-ventre par un professeur

Lundi, excédé par l’attitude d’un élève, un professeur de technologie l’a frappé au bas-ventre. Pour le moment aucune plainte n’a été déposée
Les gendarmes se sont néanmoins rendus dans l’établissement pour tenter d’éclaircir les faits avec le principal. L'incident est survenu au collège de Poncin dans le Bugey

http://www.leprogres.fr/ain/2013/02/19/ain-un-collegien-frappe-au-bas-ventre-par-un-professeur

lundi 25 février 2013

Elle trouve une grenouille dans sa salade

Une cliente qui déjeunait samedi dans un restaurant Buffalo Grill à Lomme (Nord-Pas-de-Calais) a découvert une grenouille morte dans sa salade, rapporte France 3 Nord-Pas-de-Calais.

"Au départ, ma femme voulait prendre une brochette de viande, mais la serveuse lui a recommandé une salade bien consistante, avec une grosse pomme de terre au four", raconte à France 3 le mari, Philippe. "C'est quand elle a commencé à pêcher dans les premières feuilles de salade qu'elle a trouvé la grenouille. C'est étonnant que personne ne l'ait vu car c'était une grenouille plutôt imposante. Ma femme a crié. Elle a eu du mal à manger jusqu'au lendemain​".

Au restaurant, "ils ne savaient pas quoi faire, ils ne savaient pas quoi dire, poursuit Philippe. On a eu du mal à trouver un responsable". "Ils se sont excusés en donnant des bons cadeaux pour des cocktails gratuits, mais qui ne sont valables qu'à condition de payer le prochain repas...Ils nous ont conseillé de déposer un mail dans la rubrique clients mécontents. Mais on n'a toujours pas de réponse", a-t-il ajouté. La famille a quitté le restaurant sans payer les plats qu'ils n'ont pas souhaité terminer


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/02/19/97001-20130219FILWWW00365-elle-trouve-une-grenouille-dans-sa-salade.php

dimanche 24 février 2013

Le "système Amazon" fait scandale en Allemagne

Le scandale gronde autour du géant Amazon, numéro un de la vente en ligne en Allemagne. A la suite de la diffusion, mercredi 13 février, d'un reportage accablant sur les conditions de travail des intérimaires chez le cybermarchand, syndicats, politiques et clients dénoncent le "système Amazon", de plus en plus décrit comme un "esclavage moderne".

Ce que cache la facilité d'un achat sur Amazon est à voir dans le reportage de la chaîne ARD, accessible sur son site. Deux journalistes filment, la plupart du temps en caméra cachée, le sort de 5 000 intérimaires recrutés par Amazon pour assurer le pic de commandes précédant la période de Noël.
Silvina, une Espagnole au chômage dans son pays, raconte son quotidien dans ce qu'elle appelle la "machine Amazon".
SERVICE DE SÉCURITÉ
Les journalistes la suivent dans le bus bondé, affrété pour transporter les saisonniers jusqu'au centre logistique de Bad Hersfeld (Hesse), en Allemagne. Ils montrent la longue attente sous la neige pour prendre les navettes trop rares ; la promiscuité des conditions d'hébergement, dans des bungalows de vacances laissés libres pendant la saison creuse ; son renvoi trois jours avant Noël, sans motivation, après quinze jours de travail d'affilée ; le salaire versé moindre que promis dans l'offre d'emploi.
Mais le plus pénible, raconte la travailleuse, est la présence permanente d'un service de sécurité recruté par l'agence d'intérim. Les agents de sécurité surveillent les saisonniers sur leur lieu d'hébergement, fouillent leurs chambres, inspectent leurs effets personnels. Intimidés, les travailleurs, originaires pour la plupart d'Europe de l'Est ou du Sud, n'osent se plaindre.
Détail accablant, ces agents portent des sweat-shirts à capuche de la marque Thor Steinar, appréciée des néonazis. Les journalistes révèlent qu'ils sont employés par une société de surveillance nommée HESS (pour Hensel European Security Service), qui entretiendrait des liens étroits avec les milieux d'extrême droite. Une accointance démentie par la société. Amazon, de son côté, a annoncé "procéder à des vérifications" à la suite de ce reportage.
APPELS AU BOYCOTT
Alors que l'Allemagne s'interroge de plus en plus sur l'évolution de son modèle social – absence de salaire minimum, explosion des contrats précaires, de l'intérim et des emplois à bas salaires –, ces révélations provoquent une onde de choc. "Il faut arrêter le système Amazon", a déclaré Michael Sommer, président de la fédération de syndicats DGB.
La ministre du travail, Ursula von der Leyen, a menacé la société d'intérim de sanctions en cas de violations avérées du droit.
Sur Internet, les premiers appels au boycott ont été lancés. Dans une lettre ouverte au PDG d'Amazon, Jeff Bezos, le petit éditeur Christopher Schroer a annoncé son intention de mettre fin à son référencement sur le site. Et, sur la page Facebook d'Amazon, des centaines de clients ont déclaré avoir supprimé leur compte. En 2012, les Allemands ont consommé sur Internet pour 27 milliards d'euros.

http://www.lemonde.fr/economie/

samedi 23 février 2013

Le retour des farines animales en plein scandale de la viande de cheval, c'est...

Les poissons d'élevage pourront à nouveau être nourris avec des farines de porc et de volailles à compter du 1er juin, ce qui était prohibé dans l'Union européenne depuis 1997 et la crise de la "vache folle". Et la Commission "entend proposer une autre mesure pour réintroduire l'utilisation des PAT de porc et de volailles pour les volailles et les porcs".

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/

vendredi 22 février 2013

TEVA fait scandale en ne payant presque pas d'impôt en Israël

Les multinationales implantées en Israël n’ont pas entendu parler de “justice sociale”: elles paient un taux d’impôt dérisoire au fisc israélien. Depuis quelques jours, Teva, le géant israélien de l’industrie pharmaceutique, fait scandale dans la presse locale; ses comptes financiers ont révélé que la multinationale bénéficie en Israël de réductions fiscales exorbitantes. Pour 2012, Teva a payé au fisc israélien 5 millions de dollars d’impôt, ce qui représente seulement 0,3% de ses bénéfices de la même année ($ 1,6 milliard). S’il est bien connu que les firmes multinationales fuient l’impôt en profitant des réglementations locales qui leur offrent souvent des avantages fiscaux substantiels, il semble qu’en Israël les autorités fiscales se montrent trop laxistes lorsqu’il s’agit des grandes sociétés. UN IMPÔT RIDICULEMENT BAS Le phénomène n’est pas nouveau et Teva n’est qu’un exemple parmi d’autres entreprises qui, comme Intel, Israel Chimicals ou Check Point, bénéficient de réduction d’impôt en Israël. Mais le cas de Teva est sans doute le plus marquant: au cours des sept dernières années (de 2006 à 2012), le géant de la pharmacologie a enregistré un bénéfice cumulé (avant impôt) de 13 milliards de dollars. Sur la même période, le montant de l’impôt versé par Teva au fisc israélien s’est chiffré à 460 millions de dollars. Autrement dit, Teva paie un taux d’impôt moyen de 3,7% par an, alors que l’impôt sur les sociétés en Israël est de 25%. Les avantages fiscaux dont Teva a bénéficiés jusqu’à ce jour ne prennent pas en compte la nouvelle réglementation, adoptée en novembre dernier et qui concerne les bénéfices non distribués. Ainsi, le géant pharmaceutique pourra “libérer” ses profits accumulés au cours de dernières années et qui sont estimées à 10 milliards de dollars, contre le versement d’un impôt d’un montant de 700 millions de dollars: il s’agit d’un taux effectif d’impôt de 7%, soit bien inférieur au taux de 15% qui frappe les dividendes distribués. UNE POLITIQUE FISCALE INADAPTÉE Comment en est-on arrivé là ? Pour attirer les investisseurs sur son territoire, Israël a mis progressivement en place un dispositif qui permet aux sociétés d’obtenir des réductions d’impôt et qui est connu sous le nom de “Loi pour l’encouragement des Investissements”. Bien sûr, ces réductions fiscales sont accordées si l’investisseur respecte certains engagements comme la création d’emplois dans les régions défavorisées du pays ou l’exportation d’une grande partie de sa production. L’encouragement public à l’investissement est une politique suivie par de nombreux pays occidentaux, et Israël n’échappe pas à cette règle: par le jeu des crédits et exonérations d’impôt, les entreprises multinationales qui sont installées sur son territoire arrivent à régler un impôt minimal. S’il est légitime qu’un Etat accorde des avantages fiscaux aux entreprises multinationales pour les attirer sur son territoire, encore faut-il savoir dans quelle proportion; au delà d’une certaine limite, ces avantages deviennent illégitimes, voire contraire à la logique de justice sociale que l’Etat vise à atteindre.

http://www.israelvalley.com/news/economie

mercredi 20 février 2013

Albi. Faute de monnaie, une octogénaire se voit refuser l'accès au bus

Dans un courrier adressé à la rédaction, une octogénaire raconte qu'elle s'est vue refuser l'accès au bus par manque de monnaie. Le chauffeur lui demandait 1€, elle n'avait qu'un billet de 20€. Une passagère lui a fait don de la précieuse pièce.
Une drôle de mésaventure est arrivée à une octogénaire la semaine dernière. Dans un courrier adressé à la rédaction, elle explique qu'elle s'est vue refuser une place dans un bus de l'agglomération sous prétexte qu'elle n'avait pas la monnaie. «J'attendais le bus de la ville d'Albi, ligne B, service Pélissier Mazicou, devant l'arrêt du petit Casino, par un temps glacial et mes 80 ans. Le bus est arrivé, j'ai présenté au chauffeur un billet de 20€, seule somme que je possédais. Celui-ci m'a répondu :» Je ne prends que les pièces de 1€»». Après discussion et maintes négociations -la dame âgée lui montrant même son porte-monnaie vide- le chauffeur lui donnait toujours la même réponse : «Je ne vous prendrai pas». «Il n'a fait aucune concession et m'a ordonné plusieurs fois de descendre du bus», témoigne l'usager qui prend ce mode de transport pour se rendre au centre-ville. Mais le conducteur était dans son droit comme le stipule Stéphane Jammes, directeur des transports urbains sur l'agglomération : «Nous avons un règlement interne qui a été validé par toutes les instances de la C2A. Ce règlement dit que l'usager est tenu de faire l'appoint et que le conducteur peut rendre la monnaie sur une somme de 10€ maximum, car les chauffeurs ont un fonds de caisse limité pour des raisons de sécurité».

«C'est inhumain»

«S'il y avait eu un autre bus, 10 minutes plus tard, j'aurai fait l'effort de patienter et aller retirer de la monnaie, mais le prochain était annoncé une heure plus tard», explique la retraitée. Face au stoïcisme du chauffeur «qui ne voulait pas démarrer tant que je ne descendrai pas», l'octogénaire s'est lancée dans une ultime tentative, auprès des passagers. «Quelqu'un aurait-il 1€ à me prêter ?». La générosité d'une dame a permis à la propriétaire du billet de 20€ de pouvoir prendre place comme tout le monde dans le véhicule. «Quand je lui ai présenté la pièce, le chauffeur est resté sans réponse. C'est inhumain ce qu'il a fait et je tiens à avertir les autres passagers : ayez toujours une pièce d'1€ sur vous si vous ne voulez pas rester sur le trottoir», prévient l'Albigeoise qui tient à remercier sa donatrice. Stéphane Jammes, lui, salue «l'aspect solidarité dans ce cas rare, tout en rappelant qu'une pancarte mentionne de faire l'appoint à côté du poste de conduite». Mais elle n'est pas visible de l'extérieur.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/14/1560588-castelsarrasin-il-s-endort-au-volant-de-son-camion-et-traverse-l-a62.html

mardi 19 février 2013

Une fillette exclue de l’école car elle n’était pas vaccinée

Louna, 4 ans, n’a pas pu aller à l’école cette semaine, à Landreau, près de Nantes. La raison ? Elle n’a pas été vaccinée contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite.
Le cas de Louna est assez rare. Elle a été exclue de son école pour absence de vaccination, le DTP (diphtérie, tétanos, poliomyélite) étant un vaccin obligatoire pour les enfants.
Les parents de la petite Louna n’y sont pourtant pas opposés. Ils sont prêts à faire vacciner leur fillette. Mais le problème, c’est que ce vaccin seul a été retiré du marché en 2008. Actuellement, il se présente sous une autre forme : DTP et coqueluche, DTP et hib (haemophilus) ou DTP et hépatite B.
« Or, à part le DTP, ces vaccinations ne sont pas obligatoires, explique Sophie Maisonneuve. Comme ils ne sont pas obligatoires, si l'enfant déclare une maladie post-vaccinale, l'État se désengage. Et ne verse aucune indemnisation en cas de handicap » a expliqué la maman de la petite fille. « Autant le DTP seul est un vaccin relativement propre, autant ceux-là comportent des risques » a-t-elle ajouté.
Les parents ne comptent pas en rester là. Ils souhaitent engager un recours en référé devant le tribunal administratif de Nantes pour demander l’annulation de cette exclusion.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/12/1559101-une-fillette-exclue-de-l-ecole-car-elle-n-etait-pas-vaccinee.html

lundi 18 février 2013

A Nice, il retrouve des morceaux de verre dans son jus d'orange

« J'ai senti que quelque chose au fond de ma gorge était resté bloqué, et en reposant mon verre de jus d'orange, j'ai vu quatre morceaux de verre dedans, j'ai compris.

J'ai secoué la bouteille[en plastique n.d.l.r] et j'ai constaté qu'il y avait encore du verre dedans. » Puis Fabien a couru aux urgences où on lui a diagnostiqué une petite déchirure de l'œsophage qu'il soigne avec un pansement gastrique. « Si ça ne va pas mieux, on me fera une fibroscopie. »

Quelques heures après avoir avalé un morceau de verre en buvant du jus d'orange, ce jeune Laurentin de 21 ans relativise sa mésaventure. « Plus de peur que de mal, mais que serait-il arrivé si ma nièce de quatre ans en avait bu ? » se demande cet étudiant en information communication à Nice. C'est vendredi matin que cette mésaventure alimentaire lui est arrivée.

« Ma mère avait acheté jeudi 1erfévrier un pack de six bouteilles de jus d'orange de la marque Carrefour Discount au Carrefour de Nice Lingostière et c'est en terminant la dernière bouteille que c'est arrivé »,raconte Fabien. « Personne n'a rien senti avant moi, le verre était sûrement au fond de la bouteille »,analyse le jeune homme qui a immédiatement alerté le service consommateurs de Carrefour dont le numéro est affiché sur l'étiquette.

Le lot concerné retiré en France

« Ils ont été très professionnels, très à l'écoute et à aucun moment n'ont mis en doute mes propos et la directrice m'a rappelé en personne plusieurs fois », tient à souligner le jeune homme qui va envoyer aujourd'hui par la poste la fameuse bouteille ainsi que les quatre morceaux de verre. « Ils m'ont dit qu'une enquête avait déjà été ouverte », précise l'étudiant qui « n'en veut pas à Carrefour et qui va continuer à y faire ses courses ».

Hier, la direction de la marque a confirmé par la voix de Sylvie Cottin, porte-parole régionale, qu'une enquête était diligentée et qu'en attendant les résultats, elle n'avait aucune explication d'autant qu'elle n'est pas en possession de la bouteille en question et des morceaux de verre. Qualifiant « d'exceptionnel » cet incident, Carrefour a annoncé que le lot de jus d'orange concerné avait été immédiatement retiré de tous les hypermarchés et carrefour Market de France.

En pleine période de forte inquiétude alimentaire avec les lasagnes au cheval, Carrefour a bien fait de ne pas lésiner sur les mesures.

http://www.nicematin.com/nice/a-nice-il-retrouve-des-morceaux-de-verre-dans-son-jus-dorange.1141153.html

dimanche 17 février 2013

Le Somail. Piégés dans leur rêve de maison

Ils ignorent si leur future habitation sera terminée un jour. Abusés par un marchand de biens et un constructeur, trois futurs propriétaires ont fait arrêter les travaux et ils ont déposé plainte.
Pris dans «un traquenard en bande organisée». Au Somail, ce sentiment tourne en boucle, jour et nuit, dans la tête d'une jeune femme et d'un couple qui, après en avoir rêvé de toutes leurs forces, redoutent de ne jamais habiter la maison de leur vie.
À ce jour, Virginie Lelièvre, enseignante à Narbonne, a déboursé 49 000 € pour la construction plus 62 500 € pour l'achat du terrain ; ses voisins, Virginie Moussay et Damien Massin, 36 000 €. Rue du Minervois, au Somail, les travaux de leurs «home sweet home» sont arrêtés. Plainte a été déposée, le 29 janvier à la gendarmerie de Ginestas, pour usage de faux papiers, abus de confiance et escroquerie par les futurs propriétaires.
Le point de départ de cette affaire est une clause suspensive dans le sous-seing privé signé avec le vendeur des terrains qui, en plus de l'obligation de construire une maison de plain-pied, exigeait que le contrat soit validé par la banque en charge du financement. «Dès que ce papier a été signé, expliquent Virginie Moussay et Virginie Lelièvre, le vendeur nous a mis une pression pas possible. Il voulait que les travaux commencent le plus vite possible. Au bout d'un mois et demi, comme nous étions toujours sans constructeur, il nous a proposé un de ses amis». Les deux jeunes femmes ne se doutaient pas que cette rencontre allait donner un coup d'accélérateur à leurs ennuis. «Sous la pression de ces hommes, j'ai accepté de signer un premier chèque de 4 700 €», raconte Virginie Lelièvre prise de court par l'encaissement de cette somme sans attendre le délai de rétractation de sept jours. La première et grosse mauvaise surprise aura lieu le 12 septembre dernier, dans l'étude du notaire, à Narbonne, chargé de rédiger l'acte définitif. «La clause suspensive ne figurait pas dans le texte», dit Virginie Lelièvre. Et pour cause, elle n'était pas conforme à la nature du contrat. Les victimes en seront informées au fur et à mesure de leur enquête sur les pratiques de leurs prestataires.

Des faux sur toutes les lignes

Au fil des jours, les murs des maisons vont sortir de terre jusqu'à l'arrivée du carreleur. «C'était ce 8 janvier 2013, cet artisan m'a dit qu'il ne se lançait pas dans un chantier truffé de malfaçons». Virginie Lelièvre n'en croit pas ses oreilles, elle fait aussitôt stopper les travaux. Ses voisins itou. Mandat est donné au cabinet Socotec, à Narbonne, d'expertiser les bâtis. Celui-ci rendra ses conclusions le 15 janvier. Elles seront édifiantes : «…les désordres constatés ne remettent pas en cause la stabilité propre de la structure mais remettent en cause l'exploitation future de l'ouvrage…». Il est fait mention, ici, d'un défaut d'isolation et d'étanchéité des façades, de planchers présentant un fort dénivelé.
Dans les jours suivants, les victimes découvriront que l'attestation de garantie décennale qui a été produite par le constructeur est un faux. Le fait est avéré dans le courrier à Virginie Lelièvre envoyé depuis la Grande-Bretagne par le cabinet qui avait été cité en référence : «L'attestation… qui vous a été remise ne provient pas de chez nous : la période de validité de ce document (du 01/01/12 au 31/12/12) a été modifiée, en aucun cas EISL Elite ne reconnaît cette fausse attestation».
Le 28 janvier dernier, le notaire a écrit au constructeur une lettre qui donne du poids à l'intime conviction des propriétaires. Il est précisé : «…De nombreuses irrégularités semblent entacher le contrat de construction entre la société… et Madame Lelièvre. De plus ladite société aurait été conseillée par Monsieur… (NDLR: le marchand de biens), qui a assisté à chaque réunion. Madame Lelièvre ne compte pas en rester là et ne semble pas être la seule à avoir subi l'escroquerie en bande organisée. Vous voudrez bien, dans les meilleurs délais, me faire parvenir tout élément afin de régulariser cette situation au plus vite». Les plaignants attendent à présent l'action de la justice, auprès de laquelle ils ont l'intention de joindre à leurs malheureux témoignages ceux de plusieurs autres personnes trompées d'une même façon par ce vendeur de biens et cet artisan qui ressemblent fort à des marchands de… cauchemars.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/11/1557991-pieges-dans-leurs-reves-de-maisons.html

samedi 16 février 2013

Dopage: Armstrong a encore "menti"

Le président de la Fédération française de cyclisme (FFC), David Lappartient, a déclaré mercredi avoir "l'intime conviction que Lance Armstrong a menti une nouvelle fois" lors de ses aveux télévisés du mois dernier.

"J'aimerais qu'il le répète sous serment", a déclaré le président de la FFC en marge d'une conférence de presse au siège fédéral, près de Paris.

David Lappartient a insisté sur la période 2009 et 2010, les deux saisons qui ont suivi le retour à la compétition de Lance Armstrong et pendant lesquelles il a affirmé le plus s'être dopé. Le Texan, sanctionné pour dopage d'août 1998 à la fin de sa carrière, a notamment accédé une fois au podium du
Tour de France durant cette période (3e en 2009).

"Faire croire qu'il ne s'est pas dopé en 2009 et 2010 relève de la farce. Il revient et il est encore aussi fort", a estimé le président de la FFC, qui a rendu un hommage appuyé au directeur de l'Usada (agence antidopage américaine), Travis Tygart, à l'origine de la chute de l'ex-septuple vainqueur du Tour.

Dans les aveux d'Armstrong à la TV américaine, "tout était orchestré, on n'a rien su que ce que l'on savait déjà", a conclu David Lappartient.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/02/06/97001-20130206FILWWW00380-dopage-armstrong-a-encore-menti.php

vendredi 15 février 2013

Privé de chômage à cause de ses panneaux solaires

Mauvaise surprise pour cet habitant de Taninges, en Haute-Savoie. Cet homme, âgé d'une cinquantaine d'années, s'est vu réclamer le remboursement de ses indemnités chômage à cause de ses panneaux solaires, rapporte le Dauphiné libéré, dimanche matin.
Pôle Emploi lui reproche d'avoir mené une activité économique, alors qu'il se disait au chômage : la revente d'électricité à EDF. L'homme a, en effet, signé en 2011 un contrat de revente d’électricité après avoir fait installer des panneaux photovoltaïques sur sa maison. L'homme est désormais privé de son allocation solidarité de 472 euros mensuels, et n'a toujours rien touché de la part d'EDF. "Je devrais toucher 10 300 euros pour la période septembre 2011 septembre 2012. C’est destiné à amortir l’installation et les remboursements. Pour l’instant, cela fait seize mois que je rembourse 580 euros par mois sans rien percevoir", confie-t-il au quotidien régional


http://www.lejdd.fr/Societe/Faits-divers/Depeches/Prive-de-chomage-a-cause-de-ses-panneaux-solaires-590703

jeudi 14 février 2013

Saumur: un élève agressé par son prof

Selon Le Courrier de l'Ouest d'aujourd'hui, un enseignant du collège de l'institution Saint-Louis de Saumur aurait agressé un des ses élèves en décembre dernier.

Dans le journal, la mère de l'élève âgé de 13 ans et scolarisé en classe de 4e, raconte : "Mon fils a d’abord reçu un coup de poing de la part de son professeur qui l’a ensuite jeté à terre avant de lui porter trois coups de pied dans le dos. Il l’a ensuite relevé, giflé à nouveau avant de lui jeter son sac au visage. Le tout devant les 31 élèves de la classe."

Selon le journal, une plainte a été enregistrée au commissariat et le parquet d'Angers aurait même été saisi. Aucune procédure disciplinaire n'a pu être ouverte pour le moment, le professeur étant en arrêt maladie.

L’Institution Saint-Louis de Saumur est un établissement privé, sous contrat d’association avec le Ministère de l’Education Nationale.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/02/08/97001-20130208FILWWW00371-saumur-un-eleve-agresse-par-son-prof.php

mercredi 13 février 2013

Le Fossat. Un chiot abandonné dans une poubelle

Dans la nuit de vendredi à samedi, vers 4 heures, Isabelle et Eric, qui habitent dans le centre du village, sont réveillés par des gémissements. Intrigués, ils sortent alors dans la rue et, stupéfaits, s'aperçoivent que ces cris proviennent du conteneur tout près de leur maison. Ouvrant le conteneur, c'est dans un sac-poubelle fermé qu'ils découvrent un jeune chiot à peine vieux d'un mois et demi maximum. Ils libèrent alors l'animal qui paraît un peu sonné. Isabelle et Eric, qui ont déjà un chien et un chat, n'hésitent alors pas une seconde et recueillent ce croisé border collie-berger allemand au regard plein de pitié et de tendresse. Cette femelle s'est tout de suite collée dans leurs bras, voulant sans doute oublier au plus vite le sort qui lui avait été destiné. «C'est inadmissible comme les gens peuvent être cruels avec les animaux, mettre un petit chien dans une poubelle, ça nous répugne», s'exclame le couple. «Inoha» - c'est le nom qu'ils lui ont donné - la tête un peu penchée, approuve ses nouveaux maîtres puisqu'ils ont décidé de l'adopter

http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/07/1554598-le-fossat-un-chiot-dans-une-poubelle.html

mardi 12 février 2013

Narbonne. Braquage de Leclerc : la caissière frappée à la tête

La station-service Leclerc située route de Carcassonne (proche de la rocade) a été la cible d'un braqueur mardi à 18 heures. Suite à un problème, une pompe bloquée, la caissière, seule employée à ce moment de la journée, a quitté sa cabine sécurisée. À son retour, elle a été menacée par un individu mince et de grande taille. L'homme avait le visage dissimulé par une capuche et une écharpe. Il a alors demandé à la caissière d'ouvrir le local fermé à clé. En panique, l'employée de Leclerc n'arrivait pas à introduire la clé. L'individu a alors tiré une fois en l'air puis il lui a donné un coup sur la tête. Lorsqu'elle a ouvert le local l'individu s'est fait remettre la recette dans la sacoche qu'il portait. Après quoi, le braqueur a rapidement pris la fuite à pied. Il a couru en traversant l'avenue de Bordeaux et pris une ruelle qui rejoint le quartier Saint Jean-Saint Pierre. Sur place, une cartouche percutée a été retrouvée. Elle correspond à une cartouche de gaz. A priori, ce ne serait donc pas une arme létale. Choquée, l'employée de la station-service a été prise en charge sur place par les sapeurs-pompiers. Elle a déposé plainte de même que l'enseigne Leclerc. Une vidéo-surveillance est en cours d'exploitation. Des témoins de la scène peuvent prendre contact avec le commissariat de police.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/07/1554585-narbonne-braquage-de-leclerc-la-caissiere-frappee-a-la-tete.html

lundi 11 février 2013

Trafic de viande. Lasagnes au cheval: un scandale au goût amer

Les produits suspectés de contenir de la viande de cheval ont été retirés hier des étals des grandes surfaces françaises. Les lasagnes identifiées par les fournisseurs Findus et Comigel «ne sont plus dans les rayons» a confirmé la Fédération du commerce qui regroupe les grandes surfaces comme Carrefour, Auchan, etc. Des retraits similaires ont eu lieu au Royaume-Uni mais aussi en Suède.
Le scandale alimentaire lié à la présence de viande chevaline dans des lasagnes estampillées «bœuf français» a pris une dimension européenne à mesure que les autorités retraçaient la course folle de ces lots de viande de cheval. Comigel, la société qui a fabriqué les plats, a révélé qu'elle distribuait ses produits dans seize pays européens.
Les premiers éléments de la traque alimentaire ont révélé que la viande de cheval qui s'est retrouvée dans les lasagnes avait impliqué des intermédiaires à Chypre, au Pays Bas via la société audoise Spanghero qui assure ne pas avoir transformé le produit. La société du Sud-Ouest a simplement servi de courtier pour fournir en viande l'usine luxembourgeoise de Comigel qui, elle, élaborait les plats. Chaque maillon de cette chaîne d'approvisionnement se rejette mutuellement faute et négligence. Le géant suédois de l'agroalimentaire Findus a annoncé hier qu'il avait porté plainte contre X car il s'estime «trompé» croyant acheter depuis toujours de la viande bovine française.

La tromperie aurait rapporté 300 000 €

Or la viande n'était ni du bœuf, ni française. à son tour, la société Spanghero assure avoir voulu acheter de la viande de bœuf «origine Europe». Barthélémy Aguerre, président de Spanghero, a prévenu qu'il allait porter plainte contre le fournisseur roumain auprès duquel il s'est approvisionné.
Face à l'ampleur du scandale, l'état a réagi vivement en faisant ouvrir à la direction des fraudes une enquête. Benoît Hamon, le ministre de la consommation, qui s'est rendu hier dans un supermarché a demandé aux services de la répression des fraudes de se rapprocher «sans délai» de leurs homologues aux Pays-Bas et en Roumanie pour déterminer où la fraude est intervenue. Mais le ministre a confirmé que ce scandale résultait d'une logique financière «qui aurait rapporté plus de 300 000 €». Les coupables de la manipulation peuvent écoper d'une sanction pénale de deux ans de prison et 37 500 € d'amende. Les résultats des prélèvements des enquêteurs seront connus en «milieu de semaine prochaine» a précisé le ministre.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/10/1557484-trafic-de-viande-lasagnes-au-cheval-un-scandale-au-gout-amer.html

dimanche 10 février 2013

La DGSE surveillait le mauvais Mohamed Merah

La DGSE aurait confondu Mohamed Merah avec deux homonymes, un Français habitant le nord de la France et un Afghan évadé de la prison de Kandahar, en Afghanistan.

D'après les informations de Paris Match, la Direction Générale de la Sécurité Extérieure (DGSE) n'a jamais identifié Mohamed Merah, lors de son passage en Afghanistan. Elle l'aurait confondu avec deux homonymes, un Français habitant le nord de la France et un Afghan évadé de la prison de Kandahar, en Afghanistan, en juin 2008. Mohamed Merah n'a pas falsifié son passeport contrairement à ce qu'a indiqué la DGSE dans une note déclassifiée afin d'expliquer le retard des services de renseignement pour le localiser en 2010, selon une source proche de l'enquête.

Interrogé mardi sur BFM TV, le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a reconnu "des failles avérées" dans l'identification de Merah en précisant que "nous ferons tout pour que la vérité soit connue". Une copie du passeport français de Merah, publiée lundi par L'Express, montre que figurent sur ce document la véritable date de naissance et l'adresse à Toulouse de Mohamed Merah, souligne cette source proche de l'enquête, relevant que cela dément la version avancée auparavant par la DGSE.


Merah avait "modifié la date et le lieu de naissance"

En effet, dans une note, la DGSE avait indiqué que Merah avait "modifié la date et le lieu de naissance indiqués sur ce document, qui se sont ultérieurement révélés être ceux d'un homonyme vivant à Douai, également connu des services de police français pour des faits délictuels de droit commun". Ce passeport français avait été délivré à Mohamed Merah le 30 juillet 2009.

Pour écrire cette note, la DGSE se basait sur une fiche de la DPSD (Direction de la protection et de la sécurité de la Défense), du 6 décembre 2010, consultée par l'AFP, indiquant une date de naissance en février 1988, à Villepinte, et un domicile à Douai. La DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur) était toutefois parvenue à retrouver sa trace le 10 janvier 2011, après une rapide enquête sur le Mohamed Merah de Douai, qui ne correspondait pas au profil du Toulousain.

samedi 9 février 2013

Egypte/torture: un activiste décède

Un activiste égyptien, tombé dans le coma plusieurs jours après sa détention par la police, est décédé aujourd'hui, ont annoncé le ministère de la Santé et son parti, suscitant un nouveau tollé contre les brutalités policières en Egypte.

Mohamed al-Guindi, 28 ans, avait été porté disparu le 25 janvier alors qu'il participait à une manifestation à l'occasion du 2e anniversaire de la révolte qui a renversé le président Hosni Moubarak en 2011.

Selon le ministère de la Santé, il a été conduit vers un hôpital du Caire par ambulance le 28 Janvier, trois jours après sa disparition, alors qu'il était inconscient et souffrait d'une hémorragie interne.
Le militant a été emmené dans un camp de la police où il a été torturé, ont rapporté des activistes, détenus avec lui et libérés par la suite, selon le récit de sa mère, Samia, sur une chaîne satellitaire privée, Al-Nahar.


"Il est mort des suites de la torture", a annoncé son parti, le Courant populaire, dans un communiqué. Selon un rapport médical préliminaire, cité par des activistes, Mohamed al-Guindi avait été battu avec des objets contondants et a eu des côtes brisées, et a subi des chocs électriques.

Des photos du militant le montrant alité à l'hôpital, le visage meurtri, ont circulé sur les réseaux sociaux et des activistes l'ont présenté comme le nouveau Khaled Saïd, un Egyptien battu et tué par la police en 2010, et devenu depuis un symbole de la lutte contre les brutalités policières.

Des images d
'un manifestant dénudé et battu par des policiers anti-émeutes vendredi soir, lors d'une manifestation contre le président islamiste Mohamed Morsi dans le secteur du palais présidentiel, ont suscité l'indignation à travers l'Egypte et de vives critiques des pratiques policières.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/02/04/97001-20130204FILWWW00439-egyptetorture-un-activiste-decede.php

vendredi 8 février 2013

Des jeunes stoppent un TGV à Marseille

Une vingtaine de jeunes ont contraint un TGV à l'arrêt samedi alors qu'il repartait de Marseille en direction de Nice et ont tenté de monter à bord avant de prendre la fuite à l'arrivée de la police.

Parti de Paris, le TGV venait de repartir de la gare Saint-Charles à Marseille peu après 14 heures quand son conducteur a été contraint à l'arrêt par des torches placées sur la voie dans le quartier de La Pomme, en direction d'Aubagne.

"Ces torches à flamme rouge sont des outils de sécurité que l'on utilise ordinairement pour signaler un gros problème et dans ce cas les conducteurs ont pour consigne de s'arrêter", a expliqué une porte-parole de la direction régionale de la SNCF en Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Des dégradations

La police a été alertée immédiatement et les assaillants ont pris la fuite à pied à son arrivée. Cinq d'entre eux ont été interpellés. Le train, dont les portes étaient verrouillées, a subi des dégradations légères et est reparti peu avant 16 heures, selon ces mêmes sources.

Neuf jeunes originaires d'une cité du 11e arrondissement de la ville ont été interpellés et placés en garde à vue à la Sûreté départementale.

"On est revenu à l'époque de l'attaque des diligences, on est en plein Far West... Nous avons déjà eu à Marseille des attaques de trains de marchandises dans les quartiers Nord, et des agressions régulières sur les contrôleurs, maintenant on a franchi un cran supplémentaire avec cette attaque hors normes. En attendant de comprendre les motivations de ces voyous d'une cité plus que sensible (classée en Zone de sécurité prioritaire, ndlr), nous nous félicitons de l'action rapide de nos collègues qui ont agi pour préserver la sécurité des passagers et qui se sont mis eux-mêmes en danger", a dit David-Olivier Reverdy, secrétaire zonal adjoint du syndicat de policiers Alliance.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/02/02/97001-20130202FILWWW00450-des-jeunes-stoppent-un-tgv-a-marseille.php

jeudi 7 février 2013

Un bébé meurt faute de place à l’hôpital

Une maman a perdu, vendredi à Paris, l’enfant qu’elle portait, révèle le Parisien. Elle et son compagnon estiment que le drame s'est produit car la maternité Port-Royal, où l’accouchement devait être déclenché la veille, n'a pu les accueillir à temps en raison d'un service débordé.

Effectuant une grossesse à risques, la future mère avait rendez-vous jeudi à 7 heures pour provoquer l'accouchement mais la maternité leur demande de venir à 11 heures faute de chambre disponible. Et ce alors que le couple est inquiet : le bébé ne bouge plus beaucoup. En insistant au téléphone avec le médecin de garde, le couple est dirigé plusieurs heures plus tard aux urgences de Port-Royal mais une sage-femme débordée leur dit de rentrer chez eux. La future ne se sentant pas bien dans la nuit, le couple est parti aux urgences où aucun rythme cardiaque fœtal n'est repéré.

Le couple a demandé une autopsie et s'apprête à porter plainte. La maternité de Port-Royala entamé une enquête interne.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/02/03/97001-20130203FILWWW00010-un-bebe-meurt-faute-de-place-a-lhopital.php

mercredi 6 février 2013

Le chien d'un aveugle interdit de bus

On voulait faire payer le bus à son chien d'aveugle ! Un ras-le-bol total, c'est ce que ressent Yoan Picard, après ses multiples mésaventures avec les Transports en commun de la région d'Avignon (TCRA). "Je n'en peux plus, j'en ai marre, tout devient galère aujourd'hui", se désespère Yoan. Ce jeune malvoyant avignonnais et son chien-guide Gotha ont connu des problèmes avec certains chauffeurs de bus les semaines dernières, à Avignon. "Des conducteurs essaient de me déstabiliser pour que je ne monte pas dans le bus avec mon chien guide. Ils me disent que mon chien doit avoir une muselière et que je dois payer une place supplémentaire alors que ce n'est pas vrai", affirme-t-il. Pourtant sa carte de "maître de chien guide" lui permet, dans le cadre de la loi du 11 février 2005, de faire monter son chien gratuitement et sans muselière dans les transports et les lieux publics.
Mais la goutte d'eau qui a fait déborder le vase, c'est l'altercation qui a eu lieu en décembre dernier. Selon Yoan, un chauffeur de bus de la ligne 6 se serait énervé contre lui, refusant de reconnaître sa carte de "maître de chien guide", et aurait frappé son comptoir en hurlant, effrayant le chien et son maître. "J'ai eu peur pour moi et pour Gotha ; depuis, mon chien a des appréhensions à chaque fois que je prends le bus", témoigne Yoan. Pour tenter d'améliorer sa situation, Yoan a pris attache avec l'Association nationale des maîtres de chiens guides d'aveugles (ANMCGA), qui a envoyé une lettre mentionnant cet incident et rappelant la loi à la TCRA. L'infraction est punissable d'une amende de 150 à 450 €. À ce jour, la TCRA n'a pas répondu au courrier et surtout Yoan Picard a connu de nouveaux problèmes, trois en deux semaines. Dont un nouveau, hier. "Je suis fatigué. J'ai eu un chien guide pour être autonome et indépendant, mais j'ai été obligé de faire appel à un ami pour venir me chercher", raconte Yoan, exaspéré.
La solution pour lui, serait de porter plainte. "C'est ce que j'envisage de faire, avec l'association ANMCGA, si des améliorations ne sont pas notables dans les semaines à venir", explique le jeune homme. En attendant, Yoan espère pouvoir prendre le bus, avec Gotha, sans problème

http://www.laprovence.com/article/avignon/le-chien-dun-aveugle-interdit-de-bus

mardi 5 février 2013

Dette. 33 ans après, il paye pour une voiture qu'il a rendue

Robert (*), un Fouesnantais âgé de 82 ans, a plié face à un organisme de recouvrement de dettes. Son « crime » : n'avoir pas honoré les mensualités d'un prêt contracté en 1979 pour l'achat d'une voiture qu'il avait rendue au concessionnaire.

Robert en est malade. Et pourtant, cet ancien commando para de 82 ans, qui a combattu sous les ordres du Général Massu, en a vu d'autres. Cette histoire de fous débute en 1979. Robert, qui réside alors à Lorient, achète chez un concessionnaire une Citroën Visa. Peu de temps après, il rencontre des difficultés financières et rend la voiture au garagiste. À charge pour ce dernier d'apurer la dette en revendant le véhicule.

9.266 € la Visa !
Les années passent... et les décennies. En juillet2009, Robert reçoit un premier courrier d'un huissier de la région lyonnaise. « Il se disait chargé par la société de
recouvrement Crédirec de récupérer 9.266,51 €. Je n'en croyais pas mes yeux », explique le dynamique retraité en montrant ce premier courrier. Lettre qui n'était pas accompagnée, comme le prévoit la loi, de titre exécutoire devant établir la nature de la dette, son montant et celui des intérêts. Robert est pétrifié. « Je ne voyais pas à quel prêt ils faisaient référence. Ma dernière créance payée pour un prêt à la consommation remontait à quinze ans. Et sans incident de paiement ». Robert décide de ne pas répondre. Deux ans plus tard, il est inondé de courriers aux termes insistants. « Heureusement que je n'ai pas le téléphone, car j'aurais subi l'enfer ». Robert réussit à joindre une « conseillère » au bout du fil. Cette dernière lui explique que sa dette correspond à l'achat de la Visa. Il tombe des nues. « Pour moi, cette affaire était soldée ». Sous la pression, Robert, qui n'en dormait plus la nuit, accepte de verser tous les mois une somme de 75 €.

« Des créances pourries »
« Il n'aurait pas dû le faire, précise Christelle Anvroin, juriste de l'association CLCV (Confédération logement et cadre de vie). Car apparemment, ce monsieur a effacé sa
dette en rendant la voiture. Il faut savoir aussi que, deux ans après un incident de paiement, l'organisme emprunteur n'est plus en droit d'agir en justice. En revanche, il peut tenter une procédure amiable. À condition de produire un justificatif de créance ». Robert pouvait donc refuser de rembourser.
« De plus en plus de gens se rapprochent de nous pour des problèmes similaires. Ces boîtes de
recouvrement rachètent des créances "pourries" dont elles connaissent à peine l'origine, poursuit Christelle Anvroin. Sur dix dossiers rachetés à bas prix, un seul mené à son terme suffit à rentabiliser l'affaire ». Contactée, l'entreprise Crédirec - qui n'a que très peu d'éléments sur la nature de la soi-disant dette -, dit que ce dossier n'est pas problématique pour elle. « Étant donné que le débiteur a commencé à nous rembourser ». En revanche, elle ne fait aucun commentaire sur le manque de justificatif de créance. Robert, lui, tente d'ironiser. « Si je dois payer, il faut qu'on me rende la Visa. Normal non ? ».

* Robert est un nom d'emprunt. Le retraité a souhaité garder l'anonymat. Pour autant, nous avons eu accès à son dossier. >
Légalité : ce qu'il faut savoir !

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/finistere/dette-33-ans-apres-il-paye-pour-une-voiture-qu-il-a-rendue-01-02-2013-1990599.php

lundi 4 février 2013

Russie : un juge s'endort en pleine audience, la vidéo fait scandale

Le magistrat a été contraint de démissionner. Des sanctions disciplinaires sont à l'étude.
Un juge de la région de l'Amour (Extrême-Orient russe) a présenté sa démission après la publication sur l'internet d'une vidéo où il dormait pendant le procès, a annoncé jeudi un tribunal local. Surnommée par les internautes "La Thémis (Ndlr : la déesse de la justice) endormie". Evgueni Makhno, vice-président du tribunal de Blagovechtchensk, a été filmé endormi lors d'une audience d'août 2012 par un blogueur, Vladislav Nikitenko, qui a publié la vidéo à la mi-janvier.

L'avocat de l'accusé pourrait faire appel
Le procès pendant lequel le juge s'était endormi avait abouti à la condamnation de l'accusé à cinq ans de camp pour escroquerie, et l'avocat de l'accusé envisage de faire appel, selon le quotidien Komsomolskaïa Pravda.
"Makhno a présenté sa démission", a indiqué le tribunal de Blagovechtchensk, dans un communiqué.
Une inspection a été effectuée pour vérifier les faits et un jury de la région de l'Amour doit décider des mesures disciplinaires à l'encontre du juge, précise le tribunal

dimanche 3 février 2013

Castelnaudary. Le cabinet médical refuse de recevoir deux nourrissons

C. R., une jeune maman qui vit à Pexiora n'est pas contente. Vendredi, ses petits jumeaux de 5 mois et demi se réveillent avec de la fièvre. Les deux avaient 39,2°. Maman de trois autres enfants, elle n'est pas du genre à s'affoler mais là… «Ma petite fille, habituellement si vive, était toute raplapla ; quant à son frère, il ne souriant pas, ne gazouillait pas, il était comme une loque», rapporte-t-elle. Elle décide naturellement de prendre rendez-vous chez son médecin traitant pour y amener les bébés. «Il a répondu à la secrétaire que je n'avais qu'à attendre samedi pour voir son remplaçant», s'indigne-t-elle. Quant à la secrétaire, elle a rajouté qu'«il y avait beaucoup de grippes, de gastros en ce moment, qu'un enfant, encore, c'était facile à caser mais pas deux. Je crois que c'est ce qui m'a le plus énervée. Si j'avais eu les cinq malades, j'aurais amené les cinq. Et alors ? Qu'aurais- je du faire ? Prendre rendez-vous pour un et ensuite, faire examiner les deux ? Sans compter que deux visites de nourrissons, c'est 28 multiplié par 2. C'est honteux ! Un adulte peut attendre mais pas des nourrissons…».
La maman s'est bien jurée de ne plus retourner dans ce cabinet médical chaurien et a décidé de changer de médecin traitant et, surtout, s'est promis de demander si en cas d'urgence, on la recevrait.
«Les généralistes nous disent tout le temps qu'il n'est pas forcément nécessaire d'amener les enfants chez le pédiatre, que cela ne sert à rien, qu'ils ont, eux, toutes les qualifications pour examiner les tout-petits. Encore faut-il qu'ils nous reçoivent. Par chance, avec un peu de doliprane, la fièvre est tombée. je pense qu'ils faisaient une poussée dentaire. Sinon, il ne me restait que de les amener aux urgences . Quel est le problèmé? Un manque de médecins?», s'interroge-t-elle.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/01/29/1547083-castelnaudary-le-cabinet-medical-refuse-de-recevoir-deux-nourrissons.html

samedi 2 février 2013

Suisse : le scandale des primes maladies sur-évaluées

Nous y revoilà, l'assurance maladie fait à nouveau parler d'elle et ce à la manière d'un nouveau scandale ; les primes surévaluées payées par les assurés depuis 1996 ne seront vraisemblablement pas remboursées. Ce nouveau scandale vient s'ajouter à d'innombrables controverses et autres problèmes liés à l'assurance maladie qui, rappelons le, est obligatoire depuis l'entrée en vigueur de la LAMal. Cette affaire va sans doute rallumer la flamme qui anime un débat concernant la mise en place, ou non, d'une caisse maladie unique gérée essentiellement par la bureaucratie helvétique. Afin d'éviter les malentendus, un retour sur l'affaire me semble plus qu'utile.
Fin 2009. Il est découvert que bon nombre d'assurés de certains cantons auraient payé des primes d'assurance-maladie surévaluées, c'est-à-dire qu'elles ne correspondaient pas aux coûts réels de la santé. À ce jour et d'après les chiffres actuels de l'Office Fédéral de la Santé Publique (OFSP), les principaux cantons affectés par cette situation (sous-entendu, ici, les assurés) sont les cantons de Vaud (602 mio payés en trop), de Genève (350 mio payés en trop), de Zürich (465 mio payés en trop) ainsi que celui du Tessin (140 mio payés en trop). À moindre mesure, mais tout de même, les cantons de Neuchâtel (21 payés mio en trop), Fribourg (23 mio payés en trop) et Thurgovie (82 mio payés en trop) sont également affectés. Suite à ce constat et dans le courant de l'hiver 2012, alors que des propositions sont déjà faites au printemps 2011 par Didier Burkhalter alors Ministre de la Santé, le Conseil Fédéral, via son nouveau Ministre Alain Berset, propose une nouvelle fois des mesures légales visant au remboursement ; rabais sur les primes des assurés des cantons lésés ainsi qu'un effort de la part des cantons aux primes sous-évaluées (via taxes et autres). Le Parlement doit alors se prononcer et mandate, via le Conseil des États, une commission chargée d'évaluer la proposition.
Une année après, la sentence tombe ; pas de remboursement ! En effet, la commission de la santé publique du Conseil des États propose de ne pas entrer en matière quant à un remboursement. Elle évoque une impossibilité matérielle et technique de rembourser les assurés étant donné que depuis 1996, il est fort probable que les principaux concernés aient changé de cantons ou tout simplement disparu du paysage helvétique. De plus, il s'agirait également de faire payer davantage les résidents des cantons déficitaires (qui sont majoritaires) ; on peut alors comprendre le refus des représentants de ces cantons. Face à cette situation et malgré les initiatives de certains partis (cf. la pétition d'une coalition valdo-genevoise des partis de gauche), tout porte à croire que nous allons nous diriger vers une solution servant uniquement à prévenir un nouveau cas de ce genre et ce sans remboursement. Ce qui, inévitablement, a déclenché la colère de certains représentants des cantons lésés (cf. Genève menaçant de geler sa participation à la péréquation).
Après une analyse factuelle et plus ou moins technique de la situation, il faut saisir le fond du problème et en tirer une leçon. Récapitulons ; la LAMal, introduite en 1996, oblige tout individu résidant sur sol helvétique à contracter une assurance maladie privée dont le catalogue de prestations de base est édité par le Conseil Fédéral (en collaboration officieuse, ou officielle, avec santésuisse et Big Pharma). Ces primes de bases servent également à constituer des réserves privées afin, justement, de remplir leurs objectifs exclusivement sociaux (les bénéfices étant interdits en ce qui concerne l'assurance obligatoire de base). De plus, si une réserve d'un canton venait à souffrir d'un déficit, la loi autorise les assureurs des cantons aux réserves (privées !) excédentaires à verser les surplus à leurs collègues d'autres cantons souffrant d'un manque de ressources. S'il est a priori légitime qu'une entité privée fasse ce qu'elle désire de ses réserves, le problème est ailleurs ; l'obligation de s'assurer qui revient à verser un impôt à des entreprises exclusivement privées.
Que faire alors, dans ce cas-là, et d'un point de vue le plus libéral possible ? Eh bien, étant donné que le versement des primes est obligatoire et que le refus de s'assurer est punissable, la moindre des choses serait de rembourser les assurés lésés. Mais étant donné qu'il s'agit là d'une affaire politique où l'intérêt des représentants cantonaux est en jeu, soit leur réélection, difficile pour ces derniers d'accepter de faire passer à la caisse celles et ceux qui les ont élus. Le refus d'entrer en matière, affirmé par la commission de la santé publique du Conseil des États, est donc totalement arbitraire et, peut-être, qu'il est également motivé par le fait que les assureurs n'aient pas envie d'effectuer un long travail qui ne peut qu'engendrer des coûts supplémentaires. Bref, c'est l'impasse et ce d'autant plus qu'il est hors de question pour santésuisse d'imaginer la création de réserves cantonales ou même régionales.
Ainsi, cette affaire doit nous faire prendre conscience d'une chose ; ce système hybride n'est pas viable et est responsable de bien trop de problèmes. Ce n'est pas un hasard que cela remonte à 1996, année où la LAMal a été mise en vigueur. Ce qui nous prouve, une fois de plus, que cette loi est un échec cuisant et qu'elle n'a jamais apporté les résultats escomptés ; les primes augmentent chaque année, les prestations de base sont régulièrement réduites et l'accessibilité aux soins n'est pas garantie. Nous avons donc affaire à une fraude ; augmentation du lobbying de la part des assureurs et de Big Pharma ainsi qu'enrichissement de ces entités privées, complexification des rapports entre patients et médecins ainsi qu'entre assurés et assureurs, financiarisation de la médecine due aux problèmes financiers avec logique abandon de la tradition hippocratique, déresponsabilisation des citoyens et appauvrissement général de ces derniers. Et maintenant ? Nous assistons même à l'émergence de nouvelles tensions inter-cantonales que la caisse unique ne ferait qu'amplifier !
Finalement, la solution la plus simple et non simpliste devrait commencer à se dessiner ; abolir la LAMal et revenir à un système de santé libre (donc libéral) ainsi qu'à une tradition plus humaniste de la médecine. Et si la population n'est pas encore absolument prête à se détacher d'une étatisation de la santé, qu'elle s'organise, au moins, pour la décentraliser et ce tout en abolissant la loi fédérale sur l'assurance maladie. Cela aurait le mérite de limiter les pouvoirs de Berne en matière de santé et cela rendrait la tâche plus difficile aux lobbys tels que Big Pharma ou santésuisse ; il est plus simple de faire du lobbying lorsqu'il n'y a qu'un seul bureau à visiter ! Il est donc désormais temps de comprendre qu'entre le système fascisant actuel et le socialisme d’État (cf. la caisse unique), il y a la liberté !

http://www.contrepoints.org/category/international/suisse/

vendredi 1 février 2013

Mali : faux scandale, vrai scandale…

L'intervention française au Mali est assez pauvre en images. Il est vrai que les Forces spéciales ne sont pas formées à la télé réalité et qu'à la guerre, on tue des gens… Alors les journalistes sont « embedded » à distance, à l'arrière et meublent avec les images qu'ils glanent sur le quotidien de la troupe l'arme au pied, ou sur les vestiges des combats plus ou moins fumants, « technicals » carbonisés et djihadistes de même… Il faut un peu d'imagination pour tirer des clichés qui sortent de l'ordinaire. A ce petit jeu, un correspondant de l'AFP, Issouf Sanogo, a réussi un joli coup avec la photo d'un militaire, pris en contre-plongée, le visage masqué d'une cagoule « skullmask », inspirée du jeu « search and destroy » dénommé Call of duty. Le militaire a placé ce masque sur son visage, ainsi que des lunettes, pour se protéger du nuage de poussière soulevé par un hélicoptère à l'atterrissage.
Un masque avec une tête de mort ! Il n'en fallait pas plus pour que le buzz excite tout ce que la France du net compte de bonnes âmes prêtes à s'enflammer pour préserver la morale nationale. Et la hiérarchie militaire de s'inquiéter de ce manque de goût opérationnel, dénonçant entre deux petits fours un comportement inacceptable, une image « pas représentative de l'action que conduit la France au Mali à la demande de l'Etat malien… » Il ne manque plus qu'un communiqué d'Homer Simpson pour achever de sombrer dans le ridicule… Le cliché d'Issouf Sanogo, pour être des mieux construits en terme d'image, n'est pas franchement original, ni scandaleux d'ailleurs. L'utilisation de ce « skullmask » est un clin d'œil assez fréquent chez les « Navy Seals », entre autres forces spéciales américaines, et nombre de photos encombrent le net, en provenance de théâtres d'opération assez divers, Afghanistan notamment… Pas de quoi fouetter un chat. Cette « coquetterie » guerrière renvoie à de séculaires traditions des antiques décorations de boucliers et de casques destinées à terrifier l'adversaire, au « nose art » des pilotes US de la seconde guerre mondiale, ou de la Guerre de Corée… A mettre en parallèle avec les sympathiques pratiques des islamistes au Mali, qui ne rechignent jamais à quelques bonnes amputations et lapidations, histoire de ne pas charrier avec la chariah. Mais il est vrai que l'intervention au Mali a de quoi susciter un certain scandale, quand on voit notre aviation légère de l'Armée de terre (ALAT) engager en plein jour, par ciel clair, sans un iota de couverture aérienne, nos antiques Gazelle, contre des « Mad Max » équipés en pièces de DCA et adeptes de la technique de la « boule de feu », aussi imprécise que dangereuse pour des hélicos antiques, dénués de blindage, contraints pour les « Gazelle-canon », de « straffer » leurs cibles à moins de 2.000 mètres. Le vrai scandale c'est la mort absurde du Lieutenant Boiteux, blessé à la jambe parce que sa Gazelle « Hot », n'était pas le moins du monde blindée, exception faite de son siège et peut-être d'un gilet pare-balle monté à l'avant, quand le plexiglass certifié de sa verrière ne l'aurait pas protégé d'un coup de 22 long rifle…


http://www.lunion.presse.fr/francemonde