dimanche 29 août 2010

Italie : les gynécos se battent, une femme et son bébé dans un état grave

Une bagarre a éclaté entre deux gynécologues dans une clinique de Messine, en Sicile, alors qu'une femme était en train d'accoucher: celle-ci et son bébé sont dans un état grave et les deux médecins ont été suspendus, a rapporté samedi l'agence Ansa. Le mari de la jeune femme, âgée de 30 ans, a porté plainte et une enquête a été ouverte. Sa femme, victime d'une hémorragie après l'accouchement, a dû être opérée et a subi une ablation de l'utérus. Le nouveau né a a pour sa part eu deux arrêts cardiaques qui ont entraîné des dommages cérébraux et il est en thérapie intensive. Le pronostic est réservé pour tous les deux, même si l'état de la jeune femme semble s'améliorer.

Les deux médecins ont été suspendus, a indiqué le directeur de l'unité obstétrique et gynécologie de l'établissement, qui exclut cependant tout rapport entre la rixe et les complications lors de l'intervention. Les deux médecins auraient commencé à se quereller, par jalousie professionnelle, pendant que la jeune femme était sur le point d'accoucher. Après un échange tendu, l'un d'eux aurait saisi son confrère au cou et l'aurait projeté contre un mur. L'autre aurait réagi en donnant un coup de poing dans une fenêtre qui s'est brisée, le blessant à la main. La patiente aurait eu des complications pendant l'altercation.
http://lci.tf1.fr/filnews/monde/italie-les-gynecos-se-battent-une-femme-et-son-bebe-dans-un-etat-6048467.html

samedi 28 août 2010

"Jésus était séropositif" : le sermon qui provoque l'Afrique du Sud

Un pasteur sud-africain a irrité de nombreux Chrétiens en prononçant un sermon, volontairement provocateur, intitulé "Jesus was HIV-positive" ("Jésus était séropositif").
Le but, selon Xola Skosana, 43 ans, étant de tenter de briser ce qu’il considère comme une "conspiration du silence" orchestrée par l’église sud-africaine. Selon lui, le VIH est stigmatisé dans le pays – le plus touché au monde par l’épidémie. Il est souvent considéré comme une manifestation du mal ou l’incarnation d’un pêché. Skosana explique qu’il a voulu, par le titre de son sermon, attirer l’attention sur ce problème.



"Ils me reprochent de rapprocher Jésus et le Sida"

"Dans de nombreuses parties de la Bible, Dieu se met lui-même dans la position du démuni, du malade, du marginalisé," a-t-il déclaré. "Quand nous faisons attention à ceux qui sont malades, nous faisons attention à lui. Quand nous ignorons les personnes qui sont malades, nous l'ignorons." Ces propos ont entraîné des réactions hostiles, voire violentes. "Les attaques hargneuses de certains Chrétiens sont incroyables", regrette Skosana. "Ils me reprochent de rapprocher Jésus et le Sida. Pour eux, cela voudrait dire que Jésus aurait été de mœurs légères et aurait eu un style de vie immoral, avec notamment beaucoup de partenaires sexuels".

Si le pasteur s’est impliqué dans la lutte contre le VIH, c’est parce que deux de ses sœurs sont mortes du Sida. L’une est décédée le mois dernier à l’âge de 44 ans. La seconde est partie en 2003. Elle avait 20 ans.

1.000 personnes meurent chaque jour du Sida dans le pays et pour Skosana c’est l’église nationale qui en est responsable car elle a échoué à aborder la question. "Ce qui me déconcerte c’est que le VIH est le sujet le moins évoqué au sein de l’église", explique le pasteur. "Si je vais à l’église et que je n’entends jamais le pasteur parler du Sida, je finirais par me dire que je n’ai plus qu’à rentrer chez moi et mourir en silence. Le message émis est que le VIH est un péché impardonnable et que nous devons juste l’oublier".

"Or il est de mon devoir, en tant que pasteur, d’ouvrir la Bible et de dépeindre un Dieu qui se soucie des gens et veut le meilleur possible pour eux. Non pas un Dieu qui les juge ou qui a honte d’eux", s’emporte Skosana.



Entendre un message plus clair

Le Sud-africain a appelé d’autres églises à changer leur comportement vis-à-vis du sujet. "J’espère que cela permettra de faire évoluer le paradigme et notamment parmi les Pentecôtistes, qui ne sont pas du tout ouverts sur ce sujet".

Skosana a subi un test de VIH public devant sa congrégation dimanche dernier à l’église "Way of Life" du township de Khayelitsha, au Cap. Mais il ne divulguera pas le résultat de celui-ci afin d’éviter que la centaine de jeunes fidèles qui a suivi son exemple ne subisse de pression.

L’action du pasteur a été applaudie par le Conseil national du Sida en Afrique du Sud. "C’est très important que les leaders des églises s’impliquent dans la lutte contre le VIH", a déclaré son président adjoint, Mark Heywood. "De nombreuses églises ont fait beaucoup pour combattre le VIH. Le problème est que l'église nationale ne s’est pas assez exprimé", regrette Heywood. "Nous voudrions entendre un message plus clair."
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20100827.OBS9078/jesus-etait-seropositif-le-sermon-qui-provoque-l-afrique-du-sud.html

Le chantier de la mosquée de Strasbourg vandalisé

Sa construction doit s'achever au début de l'année prochaine...
Un ou plusieurs individus ont pénétré dans la nuit de jeudi à vendredi sur le chantier de la future grande mosquée de Strasbourg, a-t-on appris ce vendredi en milieu de matinée. «Ils ont vandalisé pour une raison que nous ignorons deux caméras de vidéosurveillance et briser avec un bâton une vitre située au 1er étage», a confié à 20 Minutes Fouad Douai, le gérant de la SCI en charge du chantier du lieu de culte. Aucune inscription ou graffiti n’a été découvert.

«Des caméras de vidéosurveillance devraient avoir filmé les choses, précise Fouad Douai. On attend de pouvoir visionner les images pour savoir ce qui s’est passé. Pour le moment, nous savons juste que les faits se sont déroulés vers 4h50 du matin. Une alarme a prévenu la société de gardiennage du chantier. En arrivant sur place, le gardien n’a vu personne.» L’entreprise en charge de la construction de la mosquée devrait rapidement déposer plainte pour dégradations volontaires.

Un minaret
Pour l’heure, rien ne permet de dire si les actes de ce vendredi matin ont une relation avec la découverte, en janvier, de graffitis xénophobes sur le véhicule d’un administrateur de la mosquée et voisin de Fouad Douai. En juin, 18 tombes avaient été profanées dans un carré musulman du cimetière de la Robertsau, un quartier de Strasbourg.

Débutée il y a trois ans dans le quartier du Heyritz, la construction de la future grande mosquée de Strasbourg devrait s’achever au début de l’année prochaine. Avec l’accord du maire (PS) de la capitale alsacienne, Roland Ries, les responsables du lieu de culte comptent ensuite y ériger un minaret.
http://www.20minutes.fr/article/590281/Sport-Le-chantier-de-la-mosquee-de-Strasbourg-vandalise.php

vendredi 27 août 2010

1er prix à un enfant déguisé en Hitler

Une école australienne a dû présenter aujourd'hui des excuces aux parents d'élèves après un concours de déguisement à l'issue duquel un enfant, portant le costume d'Adolf Hitler, avait été désigné vainqueur, a rapporté la presse.

L'enfant, qui arborait un costume nazi et une croix gammée, avait remporté le concours auquel participaient ses camarades de classe âgés de 9 et 10 ans. Après des plaintes de nombreux parents, l'école catholique basée à Perth dans l'ouest du pays, a envoyé une lettre d'excuses aux familles.

"Avec le recul, nous aurions dû agir différemment", a déclaré le principal, resté anonyme, cité par le journal The West Australian, arguant tout de même pour se justifier que Hitler "était un personnage célèbre". "Pour moi c'est beaucoup de bruit pour rien", a-t-il ajouté.
A l'avenir, assure l'école, les concours de déguisement seront restreints à des personnages "adaptés à des élèves de primaire".

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/08/27/97001-20100827FILWWW00305-1er-prix-a-un-enfant-deguise-en-hitler.php

L'Église grecque rattrapée par ses scandales financiers

La puissante Église orthodoxe grecque ne veut pas abandonner son bouclier fiscal. Malgré de confortables bénéfices tirés de ses investissements immobiliers et estimés à 12 millions d'euros pour 2009, le clergé orthodoxe refuse de voir sa contribution à l'effort national augmenter. Mais ses privilèges passent de plus en plus mal dans un pays durement frappé par la crise économique. Le gouvernement socialiste de George Papandreou (Pasok), qui a été contraint d'imposer aux Grecs un plan d'austérité sans précédent pour tenter de sauver les finances nationales de la faillite, persiste tout de même à vouloir taxer plus fortement l'Église, comme il l'avait promis avant d'être élu. Désormais, 20 % des plus-values immobilières et 10 % des dons de propriétés seront prélevés par l'État, a maintenu le ministre grec des Finances, George Papaconstantinou, ce qui représente une recette d'environ 500 millions d'euros pour l'État. "Nous refusons de payer pour les erreurs des autres", s'insurge un représentant du clergé orthodoxe grec, qui conteste la mesure.
L'Église est pourtant en mauvaise posture après la révélation d'un énième scandale financier, cette semaine. Après celui des moines du mont Athos, reconnus coupables de fraudes massives en 2008 avec la complicité de membres du gouvernement de l'époque, c'est cette fois le primat d'Athènes et chef de l'Église grecque qui est impliqué dans une autre affaire. L'administration d'une école théologique présidée par l'archevêque Ieronymos II aurait détourné près de 2,5 milliards d'euros de cotisations sociales dues à ses employés, selon les révélations de la chaîne de télévision privée Mega.

Début août, la vente suspecte d'un terrain de 4.000 m2, dans la station balnéaire huppée de Vouliagmeni, avait déjà défrayé la chronique. La propriété avait été cédée en 2009 pour 14 millions d'euros à un employé municipal avant d'être revendue le lendemain pour 15,5 millions d'euros à trois sociétés offshore. Une enquête a été lancée par le procureur d'Athènes pour tenter d'identifier les personnes impliquées dans la transaction. Premier propriétaire foncier du pays, l'Église dispose de 130.000 hectares de terrains, de plages et de forêts. L'évêque de Ioannina, Theoklitos, en charge des dossiers financiers, a également demandé l'ouverture d'une enquête interne contre une organisation caritative, Agapi, soupçonnée de fraude. En 2008, plusieurs ONG proches de l'administration religieuse avaient été épinglées pour des malversations estimées à 10 millions d'euros.
http://www.lepoint.fr/monde/l-eglise-grecque-rattrapee-par-ses-scandales-financiers-26-08-2010-1228894_24.php

Quand Depardieu s'en prend à Juliette Binoche

Gérard Depardieu n’aime pas Juliette Binoche, et il le fait savoir. De passage au Festival de Salzbourg pour son rôle d’Ivan le Terrible dans une mise en scène lyrique, l’acteur s’est épanché dans les colonnes de l’hebdomadaire autrichien « Profil ». Dans l’entretien publié le 14 août, le poids lourd du cinéma français ne fait pas dans la dentelle.
« Dites-moi quel est le secret de Juliette Binoche? Je me demande pourquoi elle est si respectée depuis tant d’années. Elle n’a rien. Absolument rien! » éructe le mémorable interprète de Cyrano.
Juliette Binoche — près de cinquante films à son actif — est pourtant l’une des comédiennes françaises les plus titrées : César de la meilleure actrice en 1994 pour « Trois Couleurs : Bleu », Oscar du meilleur second rôle en 1997 pour « le Patient anglais?», Prix d’interprétation féminine cette année à Cannes pour « Copie conforme ». Mais pour l’acteur-vigneron, « Elle n’est personne » ! Et de poursuivre?: « Isabelle Adjani (NDLR : qui joue avec lui dans “Mammuth” ), elle, est géniale même si elle est complètement perdue. Ou bien Fanny Ardant, elle est grandiose, extrêmement impressionnante ! Mais Binoche ? Qu’a-t-elle jamais eu pour elle? »
Au passage, Depardieu — qui n’a jamais tourné avec Binoche — en profite pour dire tout le mal qu’il pense des « Amants du Pont-Neuf », le film du réalisateur français Léos Carax sorti en 1991 et dans lequel Juliette Binoche — à l’époque compagne du cinéaste — interprète une jeune paumée qui s’éprend d’un marginal : « Carax a eu besoin de six ans pour tourner son film avec Binoche, qui à la fin n’était pas un film, mais juste un morceau de merde. » Du côté de l’actrice et de son entourage, on se refusait hier à tout commentaire.
Depardieu est plutôt coutumier de ce genre de dérapages verbaux. Dernier en date en avril, lors de l’avant-première de « Mammuth ». Lorsqu’une journaliste demande à l’acteur en quoi son film est dédié à son fils Guillaume (décédé en 2009), il s’emporte : « Pourquoi tu veux que je t’en parle, salope! » lance-t-il avant d’éclater d’un énorme rire rabelaisien devant les caméras de « 50 mn inside ». On ne compte plus les perles du monstre sacré du cinéma dans les journaux suisses, au micro de la BBC ou encore au JT de France 2. Hospitalisé cet été, après s’être pris sa moto sur le pied, l’acteur prouve encore qu’il n’a rien perdu de sa verve, toujours aussi sanguin, passionné, voire scabreux. Début juin il confiait à « France-Soir » : « Je suis vivant et parfois fatigant. » Tout est dit.
http://www.leparisien.fr/cinema/actualite-cinema/quand-depardieu-s-en-prend-a-juliette-binoche-26-08-2010-1043165.php

jeudi 26 août 2010

.La CIA payerait un proche de Karzaï

Un collaborateur du président afghan Hamid Karzaï qui est au coeur d'une enquête pour corruption est salarié par la CIA, a rapporté hier le New York Times.

Mohammed Zia Salehi travaille au conseil de sécurité nationale afghan et il semble qu'il soit rémunéré depuis de nombreuses années par l'agence d'espionnage américaine, ont confié des responsables américains et afghans au quotidien.

Le New York Times dit ignorer si ce conseiller est payé pour glaner des informations, influencer le gouvernement afghan en faveur de Washington, ou les deux à la fois.
Salehi a été arrêté en juillet par la police afghane avant d'être relâché après intervention du chef de l'Etat.

Sa relation avec la CIA souligne les profondes contradictions au coeur de la politique du gouvernement de Barack Obama en Afghanistan, souligne le journal.

Hamid Karzaï est en effet pressé par l'administration américaine de lutter contre la corruption. Washington juge qu'une stratégie efficace de contre-insurrection repose notamment sur l'adhésion de la population au gouvernement et à la marginalisation des taliban.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/08/26/97001-20100826FILWWW00250-la-cia-payerait-un-proche-de-karzai.php

Le couac des manuels de seconde

Entièrement renouvelés dans le cadre de la réforme des lycées, les manuels scolaires de seconde ne seront pas livrés à temps en raison de délais de fabrication très courts.
La classe est réputée difficile. Mais, cette année, les élèves de seconde auront un autre motif de stress : ils devront se passer de livres pendant plusieurs semaines. Pour comprendre ce retard, il faut remonter à la présentation de la réforme des lycées, en novembre dernier. Elle prévoit la mise en place de nouveaux programmes dès la rentrée 2010, accompagnés de manuels flambant neufs. Pour les éditeurs scolaires, une course contre la montre commence : ils disposent de quelques mois à peine pour élaborer des ouvrages en collaboration avec le gouvernement, les fabriquer, enfin assurer leur distribution dans les lycées. « C’est la première fois que nous avons des contraintes aussi fortes en termes de calendrier », reconnaît Celia Rosentraub, directrice générale des éditions Hatier. Pour faire face à l’urgence, les éditeurs doublent leurs équipes, mais cela ne suffit pas. Exceptionnellement, les professeurs choisiront leurs manuels en septembre, et non en juin. Ce décalage sera répercuté sur la livraison des ouvrages aux élèves. « Ces livres auront parfois une durée de vie de dix ans. Aucun d’entre nous n’a voulu sacrifier la qualité au profit des délais », explique la vice-présidente du Syndicat national de l’édition (SNE), Sylvie Marcé. « On espère que tous les élèves seront équipés d’ici à la fin octobre », a ajouté la directrice des éditions Belin, en précisant que cette fabrication éclair avait représenté un surcoût de 30 à 40 %, non répercuté sur les prix.

Le retard fait grincer des dents
Ce geste ne suffit pas à apaiser les associations de parents d’élèves (lire entretien ci-dessous). Selon elles, le remplacement complet des manuels de seconde aura de lourdes conséquences financières pour les plus démunis. Une dépense supplémentaire qui ne pourra pas être prise en charge par les collectivités, les budgets ayant déjà été votés. En temps normal, certaines régions assurent la gratuité des manuels scolaires des lycéens. C’est le cas de l’Ile-de-France, qui dénonce « une situation sans précédent ». Pour tenter de faire cesser la polémique, Luc Chatel a justifié l’urgence de la réforme. « Les programmes du lycée n’avaient pas changé depuis 2001 », a rappelé le ministre de l’Education nationale, en insistant sur l’importance des aides versées aux familles, comme l’allocation de rentrée scolaire. Tant que la situation ne sera pas régularisée, des versions numériques des ouvrages seront proposées dans l’ensemble des établissements
http://www.francesoir.fr/education/rentree-scolaire-le-couac-des-manuels-de-seconde.12145

mercredi 25 août 2010

Lettre de menaces contre les juifs

Une lettre menaçante contre la communauté juive et contenant des balles a été reçue à la synagogue de Drancy (Seine-Saint-Denis), a-t-on appris mardi de sources concordantes.

La lettre a été postée le 14 août et découverte mardi, lors de la première relève du courrier après une période de vacances, a indiqué une source judiciaire. Le courrier contient des cartouches. Des menaces sont adressées à la communauté juive, et non contre la synagogue de Drancy en particulier, a précisé cette source.
Il est fait allusion aux bateaux d'aide humanitaire pour Gaza.

Le courrier contient une croix gammée, selon Sammy Ghozlan, président du Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVCA). Il demande "aux autorités (...) de renforcer la sécurité des lieux de culte et des dirigeants communautaires tout particulièrement" pour les fêtes du jour de l'an juif et de Yom Kippour, qui vont commencer le 9 septembre.

Une plainte a été déposée et la brigade criminelle de la préfecture de police a été chargée de l'enquête.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/08/24/97001-20100824FILWWW00560-lettre-de-menaces-contre-les-juifs.php

Ulster: l'Eglise protège un prêtre accusé

Près de quarante ans après l'attentat survenu à Claudy, près de Londonderry, un rapport signé du médiateur de la police nord-irlandaise (PSNI), Al Hutchinson, a révélé que des enquêteurs avaient établi que le père Chesney était le responsable des opérations de l'Armée républicaine irlandaise (IRA, séparatiste catholique) dans le sud de Derry et qu'il était le principal suspect dans plusieurs attentats, dont celui de Claudy.
Trois voitures piégées avaient explosé en juillet 1972 dans le village, tuant neuf personnes, dont une fillette.

Un policier avait demandé l'arrestation du prêtre mais sa hiérarchie l'avait refusée, préférant en référer aux autorités.
Le cas a été évoqué lors d'une rencontre, en décembre 1972, entre le secrétaire d'Etat britannique à l'Irlande du Nord, William Whitelaw, et le responsable de l'Eglise catholique irlandaise, le cardinal William Conway.
Ces derniers ont alors convenu de muter le prêtre en Irlande, hors de la juridiction britannique, ce qui fut fait fin 1973. Il est mort sept ans plus tard, à l'âge de 46 ans, des suites d'un cancer.
Aucune personne n'a été arrêtée ni inculpée pour l'attentat de Claudy.

Selon l'auteur du rapport, Al Hutchinson, la décision de laisser le prêtre échapper à la police "a failli à la mémoire de ceux qui ont été tués, blessés et meurtris par l'attentat".
M. Hutchinson a estimé qu'il y avait eu "collusion" mais que cela ne constituait "pas un crime".

Le primat d'Irlande, le cardinal Sean Brady, a estimé que le père Chesney "aurait dû être arrêté et interrogé". "Nous sommes d'accord avec le médiateur de la police pour dire que le fait que ça ne soit pas arrivé a failli à la mémoire de ceux qui ont été tués, blessés et meurtris par les attentats".

Le cardinal a cependant assuré que l'Eglise "n'a pas couvert" les agissements du prêtre. Sa mutation "n'a pas empêché la possibilité qu'il soit plus tard arrêté et interrogé", a-t-il ajouté dans un communiqué, soulignant que le prêtre avait plusieurs fois effectué des allers-retours en Irlande du Nord, où il aurait pu être interpellé.
L'actuel secrétaire d'Etat britannique à l'Irlande du Nord, Owen Paterson, s'est quant à lui déclaré "profondément désolé".

"Au nom du gouvernement, je suis profondément désolé que l'implication présumée du père Chesney dans ce crime affreux n'ait pas fait l'objet d'une enquête en bonne et due forme et que justice ait été déniée aux victimes et à leurs familles".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/08/24/97001-20100824FILWWW00438-ulster-l-eglise-protege-un-pretre-accuse.php

mardi 24 août 2010

Un prêtre allemand inculpé de viol

Un prêtre allemand a été inculpé de viol sur mineure après qu'une commission spéciale de l'Eglise catholique a porté l'affaire devant la justice, a-t-on appris aujourd'hui auprès du parquet d'Osnabrück (nord-ouest).

Cet abbé est accusé d'avoir contraint une paroissienne, âgée à l'époque de 14 ans, à des relations sexuelles pendant trois ans à partir de 1990, la menaçant et affirmant notamment que faute de lui céder "elle n'irait pas au ciel", selon Alexander Retemeyer, porte-parole du parquet.
L'abbé, âgé aujourd'hui de 50 ans, avait une personnalité très charismatique et appartenait à une secte conservatrice, selon M. Retemeyer.

Le porte-parole de l'évêché d'Osnabrück, Hermann Haarmann, a indiqué que le prêtre, qui dirigeait la paroisse de Spelle, en Basse-Saxe, après avoir officié dans celle de Haren, au moment des faits, avait été suspendu de ses fonctions en mars lorsque la victime l'avait dénoncé à l'évêché, qui avait ouvert une enquête.
L'évêché a transmis l'affaire à la justice après que le prêtre a refusé de se dénoncer à la police, selon M. Haarmann.

L'Eglise catholique allemande fait face depuis le début de l'année à une série de révélations et d'accusations relatives à des abus sexuels de mineurs par des prêtres, notamment dans des écoles et internats dans les années 1970 et 1980.
Le gouvernement a convoqué en avril une table ronde consacrée à la lutte contre les abus sexuels sur mineurs au sein de l'Eglise et à l'école et le président de la conférence épiscopale allemande, l'archevêque Robert Zollitsch, a présenté des excuses aux victimes.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/08/24/97001-20100824FILWWW00461-un-pretre-allemand-inculpe-de-viol.php

Agressé parce qu'il n'a pas respecté le ramadan

Il déjeunait à la terrasse d'un restaurant du centre de Lyon, le week-end du 15 août, quand trois jeunes se sont jetés sur lui parce qu'il ne respectait pas le jeûne du ramadan. Ce père de famille d'origine sénégalaise, habitant Vénissieux, a été frappé à la tête avec une bouteille en verre, puis à coups de chaise. Transportée en urgence à l'hôpital, avec une fracture à l'arrière du crâne, la victime a dû être trépanée. L'agression a été filmée par une caméra de vidéosurveillance, mais les images de mauvaise qualité ne permettent pas d'identifier les agresseurs. Le parquet de Lyon a ouvert une enquête préliminaire. Selon nos informations, le gérant du kebab, qui craint des représailles, pourrait témoigner sous X.

Trois jours après, c'est une jeune femme de confession juive qui portait plainte après avoir été agressée dans une grande surface de Toulouse. La victime affirme avoir été prise à partie par deux adolescents qui lui reprochaient d'acheter de la nourriture pendant le jeûne. La jeune femme aurait alors fait valoir qu'elle était de confession juive, ce qui n'aurait fait que redoubler la colère de ses agresseurs, lesquels, après l'avoir traitée de "sale juive", l'auraient frappée à la tête, la faisant lourdement chuter. Un vigile a assisté à la scène sans intervenir. Interrogé par les enquêteurs sur les raisons de sa passivité, l'homme a expliqué qu'il respectait le ramadan et qu'il était donc pressé de partir pour pouvoir s'alimenter, dès le coucher du soleil.
http://www.lepoint.fr/societe/agresse-parce-qu-il-n-a-pas-respecte-le-ramadan-23-08-2010-1227824_23.php

Abandons d'animaux : l'été 2010 pourrait bien être une année record

Chiens abandonnés en pleine nature, sur le bord de la route ou dans un refuge: cet été les défenseurs des animaux déplorent une forte augmentation des abandons de chiens et de chats.

"Cet été est catastrophique. Tous les refuges sont pleins, on a été contraint de mettre des animaux en pension ou en garde chez des vétérinaires et on a dû refuser de prendre des chatons", explique Stéphane Lamart, président de l'association éponyme pour la défense des animaux.



Un animal, un "être sans défense"

Il raconte que la Fondation assistance aux animaux qui doit accueillir 90 animaux conformément aux quotas imposés par les vétérinaires hébergent en ce moment plus de 130 bêtes.

"On ne divorce pas avec un animal comme avec un être humain. Laisser tomber un chien ou un chat adopté quelques mois auparavant est irresponsable et indigne. C'est un être sans défense qui trinque alors que son maître part tranquillement lézarder au soleil. C'est scandaleux", s'indigne le défenseur des animaux qui en plus de 10 ans d'exercice n'a jamais connu une situation aussi alarmante.

Il dit, par ailleurs, avoir déposé une dizaine de plaintes contre des propriétaires d'animaux morts asphyxiés dans des voitures en plein soleil.



Une augmentation notoire des abandons

Selon Valérie Fernandez de la SPA, "les responsables de refuges ont tous noté une augmentation des abandons cet été alors que l'adoption, surtout des chats, stagne". "On récupère de tout, des petits, des grands, des vieux, des jeunes chiens et chats de race ou des bâtards", ajoute-t-elle, jugeant "cet été 2010 très inquiétant".

"Dans un refuge de Seine-et-Marne, ils ont récupéré un chiot qui a été jeté par-dessus la grille du refuge et ils ont vu les gens fuir en voiture".

Chaque année en France, quelque 100.000 chiens et chats sont abandonnés. L'été 2010 pourrait bien être une année record, selon les défenseurs des animaux qui "attendent inquiets les chiffres officiels de tous les refuges".
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20100824.OBS8895/abandons-d-animaux-l-ete-2010-pourrait-bien-etre-une-annee-record.html

Laon: Des tombes dégradées dans un cimetière allemand

Une cinquantaine de tombe ont été profanées dans la nuit de samedi à dimanche au cimetière militaire allemand de Laon, selon la préfecture de l’Aisne, confirmant une information du Journal local L’Union. Des croix ont notamment été arrachées dans ce cimetière, où reposent 3.487 militaires d’outre-Rhin. La sépulture d’un soldat de confession juive a également «volé en éclat», précise le quotidien, précisant qu’elle ne semble pas avoir «été visée particulièrement» vu qu’elle se trouve «dans l’alignement d’autres également détruites».

Toujours d’après le journal, ce cimetière a déjà été le théâtre de dégradations au mois de juin. Une enquête avait été ouverte. Il y a sept ans également, une centaine de croix avaient été brisées. Les auteurs des dégradations avaient été retrouvés, il s’agissait de mineurs.

Une enquête a été ouverte pour les dégradations de ce week-end. Le quotidien souligne que le lieu, à l’écart de la ville de Laon, est réputé pour «des rencontres clandestines».
http://www.20minutes.fr/article/589109/Laon-Des-tombes-degradees-dans-un-cimetiere-allemand.php

lundi 23 août 2010

La géolocalisation transforme votre mobile en espion

La Cnil et de nombreux experts s'inquiètent du manque de contrôle des données collectées.

Les téléphones savants grignoteraient-ils insidieusement la vie privée? Chaque jour, de nouveaux services alléchants, comme le plan des parkings des environs avec des places libres, une carte en relief où émergent les monuments de Paris les plus proches ou encore l'affichage instantané des séances dans les cinémas des alentours, chaque jour, donc, des applications du téléphone mobile facilitent la vie des utilisateurs. Mais pour bénéficier de cette vie simplifiée, il faut confier à Internet ses allées et venues, en clair, se laisser «géolocaliser». La possibilité de situer à chaque instant les téléphones savants est ainsi à la fois riche de promesses technologiques et lourde de menaces, à en croire la Commission nationale informatique et libertés (Cnil), qui a mis en garde les utilisateurs à deux reprises depuis le début de l'été. «Les risques sur la protection de la vie privée peuvent être absolument immenses», a expliqué dimanche Alain Pannetrat, expert en technologies de la Cnil. «Dans un an, on pourra dire que vous étiez dans tel endroit à proximité de telle personne.»

Les candides et les honnêtes n'y verront peut-être pas un danger, mais la Cnil redoute l'usage mal contrôlé de ces données. Car les géants d'Internet ne rendent guère de compte sur les millions de déplacements qu'ils enregistrent. Pour combler ce vide juridique, la Cnil vient de lancer un groupe de travail. Elle avait déjà encadré par le passé la possibilité de géolocaliser les véhicules de service dans les entreprises ou encore les téléphones professionnels. Car la micropuce GPS désormais insérée dans les mobiles permet de suivre à la trace le propriétaire.


«Exploitation abusive»

Sur le Net, de nombreux sites proposent d'ailleurs de jouer les espions, de traquer les maris volages, les adolescents rebelles en suivant leurs téléphones. La plupart du temps, ces «détectives numériques» sont des canulars. Mais des logiciels existent pour réellement pister un mobile, sans se faire repérer. Cet espionnage sauvage est cependant interdit par la loi.

Les géants du Web, soucieux de ne pas apparaître en inquisiteurs, proposent la géolocalisation comme un service ludique, pour retrouver des amis, avec l'accord explicite de l'utilisateur. Parfois, l'accord est un pis-aller. Car refuser d'être géolocalisé peut ouvrir une ère de soupçon parental ou conjugal. «J'ai dû accepter de m'inscrire sur Latitudes, le programme de Google pour calmer ma femme», raconte Geoffrey, 30 ans. La semaine dernière, Facebook a lancé Places aux États-Unis pour signaler à vos amis votre arrivée dans un bar, un magasin ou une rue. L'utilisateur peut décider de rendre publics ou non ses déplacements. Mais s'il s'en remet à Facebook, sans définir les critères de publication, il semble que l'information sera diffusée et que ses «amis» pourront également indiquer où il se trouve… condamnant l'anonymat pour mieux recréer le village et ses cancans.

Les internautes contribuent ainsi à la «globalisation de la surveillance», selon le sociologue Armand Mattelart. Car ces «données privées, parfois laissées par la personne concernée en toute bonne foi, se prêtent à collecte, traitement et exploitation abusive», signale le consultant François-Bernard Huyghe. Et, plus prosaïquement, à la publicité ultraciblée qui utilise l'ensemble de ce que Google ou Facebook savent de nous pour transformer une ballade innocente en shopping effréné.
http://www.lefigaro.fr/sciences-technologies/2010/08/22/01030-20100822ARTFIG00200-la-geolocalisation-transforme-votre-mobile-en-espion.php

Transfert de Loïc Rémy: Dassier en veut à Nice et Lyon

Le président marseillais pointe la responsabilité des anciens clubs du joueur...
Si Loïc Rémy souffre de problèmes cardiaques, cette anomalie aurait dû être détectée en amont, selon Jean-Claude Dassier. Le président de l’OM, où l’ex-attaquant de l’OGC Nice s'est engagé cette semaine, a indiqué dans Téléfoot que l’analyse réalisée «aurait dû être faite par d'autres.» Sous entendu, par Lyon, et Nice, les deux derniers clubs auxquels appartenait le joueur, en plus de Lens, où il a été prêté.

«Le gros souci, qui n'est pas totalement dissipé, c'est la santé de Loïc Rémy (...) l'analyse aurait dû être faite par d'autres avant, on en reparlera (...) nous aurons des réponses lundi, j'espère qu'elles permettront à Loïc de venir poursuivre sa carrière à Marseille, j'espère de tout coeur qu'il sera avec nous cette saison», a commenté Dassier.

http://www.20minutes.fr/article/589035/Sport-Transfert-de-Loic-Remy-Dassier-en-veut-a-Nice-et-Lyon.php

dimanche 22 août 2010

Les homosexuels gagnent moins que les hétérosexuels

Discrimination par le salaire. Les gays gagnent en moyenne 6,5 % de moins dans le privé que leurs collègues hétérosexuels, à responsabilité et qualification comparables, et 5,5% de moins dans le public, selon une étude publiée samedi par le quotidien Libération.

Cet écart n'est qu'une moyenne: «si l'on considère que tous (les homosexuels) ne sont pas "visibles" dans l'entreprise, cela veut dire que ceux qui le sont subissent une discrimination plus importante encore», souligne Thierry Laurent, l'un des deux auteurs de l'étude.

Avec son collègue Ferhat Mihoubi, économiste comme lui au centre d'Etudes des politiques économiques (Epee) de l'université d'Evry, il a basé sa recherche sur la situation de 904 individus représentatifs, appartenant à un couple de même sexe, dont 788 salariés.

Une légère prime pour les lesbiennes
«Après avoir éliminé tous les biais qui auraient pu fausser les résultats, nous arrivons à un écart de rémunérations que l'on dit "inexpliqué"», précise-t-il.

A l'inverse (des hommes homosexuels), les lesbiennes ne subiraient aucune différence de traitement et bénéficieraient même d'une légère prime (+2%).

Les chiffres de cette étude, présentée comme une première en France, «sont confirmés par des études similaires réalisées à l'étranger», précise le quotidien.

Meilleure qualification pour les homosexuels
Selon des deux chercheurs qui se sont basés sur douze années d'enquête emploi (de 1996 à 2007) de l'Insee, les homosexuels sont pourtant plus qualifiés que les hétérosexuels (40 % ont fait des études supérieures contre 24%) et occupent souvent un emploi qualifié.

Dans le public, les gays de moins de 35 ans ne subissent aucune discrimination salariale, le recrutement s'opérant le plus souvent sous forme de concours anonyme, mais au-delà de 45 ans, ils connaissent une différence de salaire encore plus importante (-13%) que dans le privé, indique l'étude.

«Comme si la révélation progressive de l'homosexualité, volontaire ou non, produisait son effet discriminant», écrit Libération.

Le code du travail stipule qu'aucun salarié ne peut être sanctionné, licencié ou faire l'objet d'une mesure discriminatoire, «notamment en matière de rémunération (...) en raison de son orientation sexuelle», rappelle le quotidien qui qualifie l'homophobie de «venin coriace
http://www.20minutes.fr/article/588961/Les-homosexuels-gagnent-moins-que-les-heterosexuels.php

La justice suisse refuse de se pencher sur un trafic de diamants

Depuis 2005, un juge d'instruction au tribunal d'Anvers, en Belgique, tente de dénouer les fils d'un vaste trafic de diamants passant par Israël, puis les ports francs de Genève, avant de rejoindre Anvers, premier pôle mondial dans le négoce de pierres précieuses. Les montants en jeu portent sur près de 400 millions d'euros. Mais le 14 juillet dernier, le Tribunal pénal fédéral (TPF), la plus haute instance judiciaire de la Confédération, a opposé une fin de non-recevoir à la justice belge. Le TPF refuse la transmission de documents saisis dans une société fiduciaire genevoise, chargée de la comptabilité de deux entreprises costaricaines installées aux ports francs de Genève, spécialisées dans le transport de diamants.


Motif de ce refus d'entraide judiciaire ? Selon les magistrats suisses, le juge d'instruction belge n'aurait pas démontré qu'il y a bien eu, à la clé, une escroquerie fiscale ! Pourtant, des pièces du dossier, que Le Point a pu consulter, atteste du cheminement pour le moins curieux des gemmes. Entre 2001 et 2006, des diamantaires israéliens expédient à des sociétés offshore installées dans les ports francs de Genève des lots de diamants bruts. "Sans qu'aucune opération ne fût exécutée sur lesdits lots, ils étaient rapidement réexpédiés à destination d'Anvers avec une augmentation de valeur que rien ne justifiait." Une augmentation de 350 % en moyenne...


Genève veut concurrencer Anvers

Il ne s'agit apparemment pas de quelques "petits cailloux grossiers et sales", pour reprendre l'expression de la top-model britannique Naomi Campbell, évoquant les diamants que lui auraient remis des émissaires de l'ancien dictateur du Liberia Charles Taylor lors d'un dîner philanthropique. L'enquête parle de "561 importations de diamants bruts, d'une valeur de plus de 370 millions d'euros", et décrit des circuits pour le moins curieux : "Des diamants taillés et des bijoux seraient importés en Belgique depuis Genève et apparemment destinés à l'île Maurice, après un retour à Genève."


En fait, les ports francs de Suisse, et notamment ceux de Genève et de Zurich, s'apparentent à des zones de non-droit, "où les lots venant de différents pays sont mélangés. Cela permet de rendre impossible d'identifier la provenance d'un diamant", assure Gilles Labarthe, auteur de L'Or africain, et qui a consacré une enquête au marché du diamant en Suisse intitulée : Et si on se taillait une bonne réputation ? Il s'agit de contourner le "processus de Kimberley", qui tente, depuis 2002, d'empêcher l'accès des diamants dits "de conflits" aux marchés légaux grâce à un système de certification. Ces "diamants de sang" sont des diamants bruts en provenance de régions contrôlées par des groupes rebelles, particulièrement en Afrique.


"Certes, la Suisse a adopté le processus de Kimberley, mais mes contacts à Berne, notamment au secrétariat d'État à l'économie, ne m'ont pas donné l'impression qu'il y avait une véritable volonté politique pour mieux contrôler ce que recèlent les ports francs", constate Loubna Freih, membre du comité exécutif de Human Rights Watch Genève. "Officiellement, la Suisse n'importe plus de diamants du Zimbabwe depuis 2006. Mais je crois savoir qu'il en arrive toujours", ajoute-t-elle. La cité de Calvin envisage même de concurrencer Anvers, avec la création de la fondation Geneva Diamond Centre, qui a loué 3.000 m2 aux ports francs de Genève...
http://www.lepoint.fr/monde/la-justice-suisse-refuse-de-se-pencher-sur-un-trafic-de-diamants-20-08-2010-1227039_24.php

samedi 21 août 2010

Saisie de lait frelaté en Chine : six personnes incarcérées

Six personnes ont été incarcérées et 41 placées en garde à vue en Chine, soupçonnées d'avoir distribué du lait en poudre contaminé à la mélamine, le même qui avait tué six nourrissons en 2008 et créé un énorme scandale, ont rapporté samedi 21 août les médias d'Etat.

Trois des six personnes incarcérées sont des salariés d'une usine de la province du Qinghai, dans le nord-ouest de la Chine, d'où provenait du lait en poudre contaminé saisi début juillet dans la province voisine du Gansu, a indiqué l'agence Chine nouvelle.

Les trois autres sont suspectées d'avoir caché des produits laitiers contaminés qui auraient dû être détruits après le scandale de 2008 et de les avoir ensuite vendus à l'usine du Qinghai, a ajouté Chine nouvelle, citant les autorités de sûreté alimentaire.

La police chinoise étudiait toujours samedi l'éventuelle implication des 41 gardés à vue, selon l'agence officielle chinoise.

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20100821.OBS8792/saisie-de-lait-frelate-en-chine-six-personnes-incarcerees.html

Ils découvrent la mort de leur fils en assistant à l'enterrement d'un proche

Il était enterré au carré des indigents depuis un mois sans que sa famille n'ait été prévenue...
Une découverte macabre. Les parents d'un homme de 42 ans ont appris par hasard qu'il était mort et enterré au carré des indigents (la «fosse commune») au cimetière d'Hellemmes (Nord) mercredi alors qu'ils venaient d'assister aux obsèques d'un autre membre de la famille, a indiqué la mairie d’Hellemmes ce vendredi, confirmant une information de La Voix du Nord.

Une cousine tombe par hasard sur sa tombe
La famille s’apprêtait à quitter le cimetière lorsqu’une cousine de 20 ans s’est arrêtée au carré des indigents, demandant à son père de quoi il s’agissait. Ce dernier lui a expliqué et lui a montré une tombe toute neuve, sans doute celle d’un décès récent. Intriguée, la jeune femme s’est rendue sur la tombe et a découvert le nom d’Olivier Langlet, tout comme celui de son cousin.

«Si on n’était pas passé par là et que ma fille ne m’avait pas demandé ce dont il s’agissait, personne n’aurait su qu’il était décédé», a indiqué l’oncle du défunt à La Voix du Nord. Au départ, ses proches ont cru à une homonymie, mais après quelques recherches effectuées dans les heures qui ont suivi auprès de la mairie d’Hellemmes, ils se sont rendus à l’évidence. Ils ont appris qu’Olivier Langlet était décédé de mort naturelle le 5 juillet dernier à l'âge de 42 ans. Il a été enterré le 18 juillet.

«Quand on veut trouver quelqu'un, on le trouve»
«Deux jours avant l'enterrement de son oncle, je lui avais laissé un message sur son portable et une carte à la porte de son immeuble», a déclaré Josiane Vermeersch, la mère du défunt, à La Voix du Nord. Elle s'étonne de ne pas avoir été prévenue du décès. «C'est inadmissible et horrible. Quand on veut trouver quelqu'un, on le trouve», a déclaré au quotidien Elie Langlet, père du quadragénaire.

Selon Frédéric Marchand, premier adjoint au maire d'Hellemmes, il revient à la police de trouver les membres de la famille d'une personne décédée. Les services de l'état civil ont été en mesure de signaler que ses parents n'étaient pas décédés, mais l'adresse des parents n'était plus valable.

Une action en justice à venir
«Ma mère vit depuis plus de vingt ans dans la même commune», s’est pourtant exclamé Christophe Langlet, le frère du défunt, à La Voix du Nord. «C’est leur rôle (à la police, ndr) de pousser les investigations au plus loin et cela n’a pas été fait», a-t-il ajouté. «Cela semble invraisemblable qu'en 2010, avec tous les moyens dont disposent les services de police, on soit incapable de retrouver» les parents d'une personne décédée, a renchéri Frédéric Marchand.

Touché par cette «grande injustice et surtout une douleur démultipliée», Christophe Langlet a indiqué au quotidien que sa famille allait «mener une action en justice» et offrir à son frère une «inhumation plus digne». Selon Frédéric Marchand, le corps va être exhumé puis incinéré avant que les cendres soient répandues dans le jardin du souvenir à Hellemmes. Ces frais seront pris en charge par la mairie.
http://www.20minutes.fr/article/588901/Ils-decouvrent-la-mort-de-leur-fils-en-assistant-a-l-enterrement-d-un-proche.php

vendredi 20 août 2010

Des millions d’usagers victimes de l'abus des numéros surtaxés

Six ans d’attente et toujours pas de numéros gratuits pour appeler la Sécu ou Pôle emploi… Pourtant, depuis 2004, la loi oblige ces organismes sociaux à mettre à disposition des usagers des numéros accessibles gratuitement depuis un téléphone fixe ou un mobile. Problème : le gouvernement refuse toujours de publier les décrets d’application.
A Bercy, on considère ainsi que « la gratuité totale favoriserait l’augmentation du nombre d’appels ».
La riposte s’est donc organisée. En 2008, une pétition réunissant 100000 signatures avait été remise à l’Elysée. Sans effet. Farouchement opposé aux numéros payants, le sénateur de Moselle, Jean-Louis Masson, vient d’engager une procédure devant le Conseil d’Etat contre le gouvernement. Mais là encore, pas sûr ce que cela suffise à faire bouger les choses. Car ces numéros d’appel surfacturés sont une manne pour des services publics en mal de ressources financières.
Du côté des entreprises privées, elles ne peuvent plus en principe surtaxer le coup de fil de clients qui appellent leur hot lines pour se plaindre. Mais peu d’entre elles jouent le jeu. Et les tarifs annoncés sont toujours basés sur le coût d’un appel passé depuis un téléphone fixe. En clair, si vous appelez depuis un mobile, vous serez sans doute facturé hors forfait ou surfacturé par votre opérateur. Idem si vous appelez depuis votre Box, à la maison.

Une pratique généralisée

Sous la pression d’associations de consommateurs et d’élus, la pratique de ces numéros surtaxés, généralisée comme le montre notre testing, commence à reculer. Jusque-là hostiles à la gratuité, les Caisses d’allocations familiales, qui ont reçu l’an dernier 50 millions d’appels surfacturés à 0,11 € la minute, nous ont annoncé hier un passage au tarif d’un appel local « dans les prochains mois ». Montré du doigt en avril, Pôle emploi a réduit à 0,11 € le coût de l’appel, quelle que soit la durée. Mais les services publics rechignent encore à instaurer des numéros gratuits.
http://www.leparisien.fr/economie/des-millions-d-usagers-victimes-de-l-abus-des-numeros-surtaxes-19-08-2010-1036213.php

Enquête ouverte après le fiasco d'une colonie de vacances en Hongrie

Une enquête administrative a été ouverte jeudi pour expliquer le fiasco d'une colonie de vacances organisée en Hongrie pour des enfants de la région lilloise. Mercredi, ces 25 adolescents ont dû rentrer précipitamment avec 24 heures d'avance.

Ces jeunes en difficulté, suivis par une assistante sociale, avaient été obligés de dormir dehors durant une nuit après avoir été renvoyés de deux des structures d'hébergement dans lesquelles ils séjournaient.

A l'origine de ce renvoi, «des dégradations commises par ces jeunes», explique jeudi Françoise Cebulski, conseillère Jeunesse et Sport à la direction départementale de la cohésion sociale du Nord (DDCS).

Les jeunes n'auraient apparemment pas supporté qu'une partie des activités promises n'ait pas été assurée. Certains mettent en cause une poignée de fortes têtes qui auraient commis des dégradations. D'autres dénoncent l'incompétence de l'encadrement du centre.

«Il semble qu'il y a eu des dysfonctionnements au niveau de l'organisation sur place de ce séjour», géré par l'association Ajiste gestionnaire du Nord, affiliée à la Fédération des auberges de jeunesse, précise Françoise Cebulski.

Le groupe prié de décamper

Les problèmes ont commencé la semaine dernière. Mal encadrés selon les parents, quelques jeunes se sont mis à saccager le centre de vacances où ils séjournaient (carreaux cassés, portes défoncées). Bilan des courses le groupe entier fut prié de décamper. Depuis la France, la Fédération des auberges de jeunesse du Nord aurait renvoyé de l'argent pour permettre au groupe de trouver un nouvel hébergement.

Mais de nouvelles dégradations ont été commises le soir-même à Budapest... et le groupe fut de nouveau mis à la porte d'une autre structure par le directeur général des auberges de jeunesse hongroises. A la rue, sans argent, ils ont été contraints de dormir à la belle étoile. «On a dormi dehors comme des clochards», explique une adolescente, cité par La Voix du Nord. «Ils ont vécu un enfer», commente une autre maman.

Des dégradations, même dans le bus du retour

A leur retour, les parents sont à la fois soulagés de récupérer leur progéniture mais aussi remontés contre l'organisateur. Cité ce jeudi par la radio RTL, le président de la fédération des auberges de jeunesse du Nord Pierre Debosque dénonce quant à lui le manque d'autorité du directeur du centre, âgé de 46 ans qui aurait d'ores et déjà été démis de ses fonctions. «J'ai recruté un directeur incapable de gérer un groupe». Celui ci serait resté en Hongrie pour être entendu par la police.

Même le bus hongrois, qui a ramené le groupe en France aurait été dégradé.

Mercredi soir, les parents envisageaient de porter plainte.
http://www.leparisien.fr/lille-59000/enquete-ouverte-apres-le-fiasco-d-une-colonie-de-vacances-en-hongrie-19-08-2010-1036569.php

dimanche 15 août 2010

La mauvaise blague de Nelson Monfort

Une fois n’est pas coutume, le présentateur le plus courtois de la télévision a dérapé. Jeudi après-midi, aux Championnats d’Europe de natation de Budapest, Nelson Monfort a déclaré à la nageuse française Aurore Mongel : « Roxana (NDLR : Maracineanu, ancienne nageuse et consultante d’origine roumaine) est votre première supportrice et la trésorière de votre fan-club.
Attention, parce qu’avec les Roumains il faut faire attention sur ce plan-là. » Voyant que sa blague tombait à l’eau, Monfort a immédiatement ajouté : « Mais vous savez combien je vous aime, Roxana. Je dis ça en plaisantant, naturellement. »

http://www.leparisien.fr/actualite-people-medias/la-mauvaise-blague-de-nelson-monfort-14-08-2010-1031324.php

Le mystère des centenaires disparus bouleverse le Japon

C’est l’histoire d’un fait divers étrange qui est en train de se transformer en scandale national. Le 29 juillet dernier, des fonctionnaires de la ville de Tokyo décident de s’inviter chez Sogen Kato, 111 ans. L’homme est le nouveau doyen de la capitale nippone, et les fonctionnaires tiennent à féliciter le vieillard pour son exceptionnelle longévité.
La porte est fermée. Avec l’aide de la police, les fonctionnaires arrivent à forcer l’entrée… et découvrent le cadavre momifié du vieil homme. Si l’autopsie reste muette sur les causes du décès, les médecins légistes sont formels : Sogen est mort il y a plus de trente ans et gisait depuis lors dans son lit sans que personne ne s’en inquiète.
L’histoire, sordide, a bouleversé l’archipel. Au point de déclencher une enquête nationale visant à retrouver la trace des 40000 centenaires officiellement recensés dans le pays (contre 15000 en France). Rendus publics hier, les premiers résultats ont provoqué une immense vague d’émotion : près de 200 vieillards manquent à l’appel. A Kobe, dans l’ouest du pays, 105 centenaires, sur les 847 recensés, sont désormais portés disparus.
Parmi eux, une femme âgée de 125 ans reste introuvable : sa dernière adresse connue correspond à un parc public construit en 1981. A Osaka, au centre du pays, 64 des 857 centenaires se sont évaporés. Aucune trace non plus de la doyenne officielle du pays, une habitante de la préfecture de Saga, au sud de l’archipel, âgée de 113 ans. « Nous allons continuer à vérifier les lieux de résidence et les conditions de vie de ces personnes, et ce, jusqu’au dernier », a déclaré le ministre de la Santé, après plusieurs jours de polémiques.


80 000 € de pensions versées à Sogen Kato en six ans


Cet inventaire macabre est ressenti par l’opinion publique comme un véritable drame national. Car l’espérance de vie record de 83 ans, inépuisable source de fierté au pays du Soleil levant, porte désormais le sceau de la honte. « Les familles de ces personnes n’ont aucune idée de l’endroit où elles se trouvent et ne prennent même pas la peine d’engager des recherches pour les retrouver », s’est ému un éditorial du quotidien « Asahi Shimbun ».
Mais l’affaire cache un scandale peut-être plus choquant encore. Car, dans la majorité des cas, les pensions des disparus continuent à être versées comme si de rien n’était. Sogen Kato, le premier vieillard retrouvé mort, a touché l’équivalent de 80 000 € en six ans.
Depuis la découverte de multiples retraits sur son compte, l’ensemble des membres de sa famille fait l’objet d’une enquête pour fraude.
Dans les jours qui viennent, chacune des 47 préfectures du pays devra organiser un rendez-vous en face-à-face avec ses résidants âgés de 110 ans ou plus. Des entretiens à but unique : s’assurer qu’ils sont en vie et en bonne santé.
http://www.leparisien.fr/abo-vivremieux/le-mystere-des-centenaires-disparus-bouleverse-le-japon-13-08-2010-1030203.php

samedi 14 août 2010

Altercation au Togo : le militaire français rappelé et sanctionné

Après les condamnations fermes des ministères des Affaires étrangères et de la Défense jeudi, la sanction n'a pas tardé. Romuald Letondot, coopérant militaire français qui avait vivement apostrophé un photographe de presse à l'issue d'une manifestation mardi à Lomé, a été rappelé "immédiatement" à Paris et se voit infliger une sanction disciplinaire de dix jours d'arrêts, a annoncé vendredi le ministère des Affaires étrangères. Une sanction "pour atteinte au renom de l'armée française" qui a été notifiée au militaire jeudi, selon le Quai d'Orsay. Selon le Code français de la défense, un militaire sanctionné de jours d'arrêts effectue son service dans les conditions normales mais il lui est interdit, en dehors du service, de quitter sa formation ou le lieu désigné par l'autorité militaire dont il relève.
Dans une interview à l'Express, ce coopérant militaire français au Togo livre sa version de la scène.
L'officier français, dont le mandat s'achevait dans quelques semaines, avait ensuite vu le photographe togolais à l'ambassade de France en présence du chargé d'affaires et lui avait présenté ses excuses. Mais l'échange musclé entre l'officier et le photographe a été largement diffusé sur internet.

Sur les images diffusée sur YouTube, le militaire s'emporte et lance: "Je m'en fous que tu sois de la presse, tu enlèves ta photo s'il te plaît, sinon c'est moi qui le prend (l'appareil photo)". "Tu veux qu'on mette un coup sur l'appareil ou quoi ?", poursuit l'officier supérieur alors que le journaliste est légèrement malmené par deux gendarmes togolais en treillis dont l'un arbore une matraque. "Tu sais qui je suis ? Je suis le conseiller du chef d'état-major de l'armée de terre", ajoute-t-il, avant de menacer de faire appel au Régiment des commandos de la garde présidentielle "pour foutre un peu d'ordre là-dedans". Pointant la caméra qui le filme, le militaire lance à l'attention du cameraman : "toi, tu enlèves ça aussi". "Monsieur le colonel, c'est tout comme si je vous demande de me donner ton arme, je fais mon travail", réplique le photographe. Une voix, sans doute celle du militaire, ajoute à l'adresse d'un gendarme togolais : "tu le mets en taule".
http://lci.tf1.fr/monde/afrique/togo-le-militaire-francais-rappele-a-paris-et-sanctionne-6036870.html

vendredi 13 août 2010

La chasse aux opérations de chirurgie "inutiles" est lancée

Les chirurgiens feraient-ils trop usage du bistouri? L'hôpital public souhaite lancer la chasse aux opérations jugées "inutiles" face au déficit de la Sécurité sociale.

Une initiative de la Fédération hospitalière de France (FHF), qui regroupe les responsables du secteur public hospitalier. Un groupe de travail a ainsi été mis en place, et devrait rendre ses propositions en novembre.

"Tout concourt à augmenter le volume, à pousser l'indication", regrette le président de la FHF, Jean Leonetti. Dans le collimateur du cardiologue et député UMP: le secteur privé, trop apte selon lui à faire passer ses patients sur la table d'opération. "Les médecins sont rémunérés à l'acte dans le privé. Dans le public, ils sont soumis à la règle de tarification à l'activité", explique-t-il.

"C'est facile de dire que le privé dérive car on est payé à l'acte", rétorque Lamine Gharbi, de la Fédération de l'hospitalisation privée (FHP). "Sur la pratique médicale, il n'y a pas de polémique public-privé. Dans le Languedoc-Roussillon, il y a eu une étude sur les appendicectomies: dans le privé et le public, il y a des bons et mauvais élèves", assure-t-il, soulignant que la FHP mène une réflexion sur les actes inutiles de son côté.

Disparités géographiques

Mais qu'est ce qu'une opération "inutile"? D'après la FHF, il s'agit d'opérations non justifiées par des raisons strictement médicales, ou qui ne s'imposent pas. Ou encore de nouvelles techniques et de diagnostics trop rapides.

Des disparités géographiques illustreraient le problème, d'après la FHF. "Si on met dix fois plus de 'yoyos', ces petits drains, dans les tympans à tel endroit plutôt que dans le reste de la France, il y a plusieurs solutions. Soit les enfants français sont mal soignés, soit on en met trop à tel endroit, soit il y a une déviation de la pratique", analyse Jean Leonetti.

Autre exemple, la dilatation des artères coronaires, cinq fois plus pratiquée dans certaines zones PACA qu'en Pays-de-Loire. Des statistiques qui résistent à une pondération avec l'âge des populations.

L'habitude

"La raison principale pour expliquer ces disparités et certains actes inutiles, c'est l'habitude de la pratique: 'On m'a appris comme ça' ou 'On a toujours fait comme ça'", affirme le député. "Ce n'est pas par plaisir ou par goût du lucre. Les considérations économiques peuvent aussi jouer un rôle, mais elles sont un des éléments, et pas l'élément déterminant."
Entre 5% et 10%" des opérations chirurgicales seraient ainsi superflus, d'après le cardiologue. Mais pour le Dr Philippe Cuq, président de l'Union des chirurgiens de France, "aucune étude ne peut appuyer ces chiffres".

"Ces disparités peuvent s'expliquer par la répartition des médecins sur le territoire. Plus il y en a, plus il y a de soins", analyse-t-il à son tour.

La FHF laisse à la Haute autorité de santé (HAS) et aux "sociétés savantes" de médecins le soin d'évaluer les chiffres de la bonne pratique. Avec à la clé des sanctions.
http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/sante/la-chasse-aux-operations-de-chirurgie-inutiles-est-lancee_911986.html

Des aires d'accueil pour les gens du voyage saccagées près de Toulouse

Trois aires d’accueil pour les gens du voyage ont été saccagées au cours des dernières semaines, a-t-on appris mercredi après des communes concernées. L'aire d'Aucamville a été attaquée apparemment dans la nuit de dimanche à lundi, a annoncé le premier adjoint de la commune, Guy Montagner, et celle de Saint-Alban l'a été par deux fois dans les jours précédents, selon le maire, Raymond Stramare.

Une inscription hostile aux gens du voyage a également été découverte à Aucamville, selon le parquet. Malgré ces éléments, le parquet préfère rester prudent quant aux motivations du ou des auteurs. «On peut tout supposer», «de l'acte le plus bête au geste intentionnellement dirigé contre les gens du voyage, ou l'acte de gens du voyage eux-mêmes» parce que l'aire était alors fermée, a souligné le parquet.

Ces actes de vandalisme interviennent dans un contexte politique tendu depuis que fin juillet, le chef de l’Etat a montré du doigt la communauté des gens du voyage et des Roms, et demandé le démantèlement des camps illégaux.

La Haute-Garonne n’est pas un exemple
A Aucamville comme à Saint-Alban, localités de quelques milliers d'habitants, les dégâts sont «lourds», selon le mot du maire adjoint d'Aucamville: lavabos, robinets et compteurs cassés, portes et fenêtres arrachées dans les différents blocs installés sur les aires. «Il y en a pour 5.000 à 6.000 euros minimum», a dit Raymond Stramare.

Les individus ont sévi quand les aires (huit emplacements de caravane à Aucamville, six à Saint-Alban), mises à disposition pour les gens du voyage, ont été fermées pour l'entretien auquel sont tenues les communes. Durant ces périodes d'entretien d'un mois, les gens du voyage, qui vivent là quasiment à l'année, doivent quitter les lieux.

A la préfecture, la secrétaire générale, Françoise Souliman, œuvre à trouver un terrain où les gens du voyage s'installeraient légalement. Elle a cependant déploré que les municipalités aient choisi l'été pour fermer les aires alors que la Haute-Garonne «n'est pas particulièrement en avance dans la conformité à la loi Besson (sur l'accueil des gens du voyage)... et surtout qu'elle est le très, très mauvais élève des aires de grand passage. Il devrait y en avoir cinq et il y a en zéro».
http://www.20minutes.fr/article/588061/Des-aires-d-accueil-pour-les-gens-du-voyage-saccagees-pres-de-Toulouse.php

jeudi 12 août 2010

Des radiations abusives dénoncées chez Pôle emploi

Pôle emploi se livrerait à des radiations abusives des demandeurs d'emploi pour des motifs tels que des retards à des entretiens ou des non-réponses à des appels téléphoniques, rapporte Le Canard enchaîné du mercredi 11 août.

L'hebdomadaire satirique pointe une pratique "qui se multiplie" : la radiation pour avoir manqué un entretien téléphonique. Concrètement, Pôle emploi fixe avec le chômeur un entretien téléphonique à un jour et une date précise. Toutefois, si celui-ci manque l'appel pour des raisons diverses (sanitaires, mauvaise manipulation du téléphone, etc.), alors le demandeur d'emploi peut être radié pour "absence au contrôle" et perd deux mois d'allocations.

Pour un entretien physique ou téléphonique, le processus est sensiblement le même : en cas d'absence, une "lettre d'information" est envoyée au chômeur qui peut alors présenter ses arguments. Pôle emploi prend ensuite la décision, ou non, de le radier de ses listes. Le demandeur peut alors présenter un recours auprès de l'agence ou auprès du Médiateur. Si la radiation est confirmée, le dernier recours consiste dans une procédure devant le Tribunal administratif.

Toutefois, le Canard souligne que "les bavures sont légions", comme lorsque le conseiller de Pôle emploi oublie d'appeler... mais radie le chômeur.



500.000 radiations par an "dont 95% pour absence à une convocation"

Le site Recours-radiation recense ainsi une multiplication de plaintes pour radiations abusives. Lillybell raconte ainsi avoir été radiée tout simplement parce que son conseiller a oublié de l'appeler, ou encore Jessica, radiée après avoir malencontreusement raccroché à la suite d'une mauvaise manipulation de son téléphone.

Outre l'entretien téléphonique manqué, le site rapporte de nombreux témoignages de radiations pour quelques minutes de retard lors de convocations à des entretiens physiques. Par exemple, Mélanie a été radiée pour un retard de 10 minutes. Toutefois, "le fait de n'avoir que 10 minutes de retard" ne constitue pas un élément suffisant pour modifier l'intention de priver cette personne d'allocations pendant deux mois, pointe sa décision de radiation.

Au fil des témoignages, on voit aussi Mimi, radiée pour son absence malgré la présentation d'un certificat médical pour grossesse difficile qui impose de ne pas se déplacer, ou encore Vinceavelo, radié alors qu'il avait prévenu de son absence, justement pour un entretien.

Chaque année, 500.000 radiations ont lieu, "dont 95% sont motivées par une absence à une convocation", précise à Nouvelobs.com David, administrateur de Recours-radiation.fr. "Depuis mars et la généralisation des convocations téléphoniques, ça devient du grand n'importe quoi..."



Pôle emploi conteste les accusations

Contacté par Nouvelobs.com, Pôle emploi réfute ces accusations de radiations abusives. "Une fois la lettre d'information envoyée, le demandeur d'emploi a 15 jours justifier de son absence", explique Pôle emploi. Il faut alors "présenter des motifs légitimes tels que des événements personnels et familiaux graves et imprévisibles, un entretien d'embauche, etc.", ajoute l'agence, précisant qu'"il y a toujours une possibilité de dialogue et de recours auprès de l'agence ou du Médiateur".

Quand Recours-radiations.fr parle d'"une multiplication des cas" de radiations pour absence, Pôle emploi note que ce type de radiations "représente moins de 5% des recours devant le Médiateur".

Le responsable du site pointe toutefois chez Pôle emploi un "laisser-aller" et une "non-prise en considération" de ces radiations. "Pôle emploi ne se rend pas compte de l'énorme pouvoir de sanction qu'il détient", estime David. "Du jour au lendemain des gens peuvent se retrouver sans rien. La sanction est disproportionnée surtout que la faute en soi - manquer un rendez-vous - n'a rien d'extraordinaire..."
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20100811.OBS8380/des-radiations-abusives-denoncees-chez-pole-emploi.html

Affaire immobilière chez l'Église grecque

La justice grecque a ouvert une enquête sur la vente suspecte par l'Eglise orthodoxe de Grèce d'un terrain de grande valeur située sur le littoral près d'Athènes, a rapporté mercredi un quotidien local.

Selon le quotidien Ta Nea, l'Eglise a vendu l'an dernier pour 14 millions d'euros à un employé du conseil municipal un terrain de 4.000 mètres carrés situé en bord de mer, dans le district de Vouliagmeni.

Il a été revendu dès le lendemain à trois sociétés offshore pour 15,5 millions d'euros, poursuit le journal.

Le parquet d'Athènes a ouvert une enquête sur la transaction en attendant d'identifier les personnes impliquées dans la vente.


http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2010/08/11/97002-20100811FILWWW00333-l-eglise-grecque-mise-en-cause.php

mercredi 11 août 2010

Altercation au Togo: Le ministère de la Défense «ne cautionne pas le comportement» du militaire

Le militaire ne participait pas à une opération de maintien de l'ordre, selon le ministère et est invité à s'excuser auprès du journaliste...
«Nous ne nous reconnaissons pas et ne cautionnons pas les propos et le comportement du coopérant que l’on voit sur la vidéo. Le ministère de la Défense croit à la liberté de la presse, qui est un droit fondamental». C’est le seul discours tenu par le ministère de la Défense après que la vidéo sur laquelle on voit un militaire français détaché au service de l’armée togolaise menacer un journaliste togolais du quotidien Liberté, en marge d’une manifestation de l’opposition mardi pour qu’il supprime une photographie du gradé. La vidéo est sans appel et donne une image peu reluisante de l’armée française en Afrique. «Il n’y a pas à décortiquer la vidéo, on comprend très bien ce qu’il s’y passe», reconnait-t-on au ministère.

Entre autres amabilités, on entend ce militaire – « un coopérant» corrige avec insistance la Défense – dire au journaliste Didier Ledoux: «Je m’en fous que tu sois de la presse (…) Tu enlèves ça (une photo) où c’est moi qui la prend. (…) Tu veux qu’on mette un coup sur ton appareil ou quoi?». Et de le menacer directement: «Tu le mets en taule, si… Tu sais qui je suis? Je suis le conseiller du chef d'Etat major de l'armée de terre. Est-ce que tu veux que j'appelle le RCGP (Régiment Commando de la Garde Présidentielle ) pour foutre un peu d'ordre là-dedans?»

Le militaire ne participait pas à une opération de maintien de l'ordre


Contacté par 20minutes.fr, le directeur général du groupe La Liberté, Zeus Aziadouvo confirme que le journaliste a été «menacé» et qu’il a donc dû «s’exécuter» alors même qu’il ne «faisait que son travail», «couvrir le congrès de l’UFC», principal parti de l’opposition. Depuis l’incident, «nous n'avons pas reçu de coup de fil des militaires français ni de ceux du Togo», rassure-t-il.

«Que vient chercher un conseiller spécial du chef d’Etat major de l’armée de terre à une manifestation publique dont la sécurité est en principe assurée par la Police et la Gendarmerie ? Pourquoi donnait-il des ordres comme le montrent les images?», se demande le quotidien dans un article relatant l’accrochage. «Le militaire n’est impliqué ni de près ni de loin dans une opération de maintien de l’ordre interne au Togo. Il l n’était absolument pas concerné», répond à 20minutes.fr Laurent Teisseire, porte-parole du ministère de la Défense. En fait, le coopérant «se rendait à son bureau, il a été pris dans une manifestation, il est sorti de la voiture après avoir reçu quelques projectiles, passablement énervé. Mais pour être clair, il a eu un comportement qui n’est pas excusable malgré l’énervement», relate le porte-parole.

Malgré l’émoi au Togo, le coopérant ne devrait pas être sanctionné. «Tout ne se règle pas par une sanction», assure le porte-parole de l’armée, qui indique qu’il est tout de même fortement conseillé au militaire, dont l’identité n’a pas été dévoilée, de «présenter ses excuses au journaliste local». Et d’ajouter: «Il doit aller expliquer au journaliste que ses propos ont dépassé sa pensée. C’est inadapté, en total décalage avec nos valeurs».

Voir la vidéo:




http://www.20minutes.fr/article/588033/Altercation-au-Togo-Le-ministere-ne-cautionne-pas-le-comportement-du-militaire-francais.php

Des fiches de paye trafiquées pour louer un appartement

Pour accéder à un marché immobilier saturé et satisfaire les exigences grandissantes des bailleurs, les locataires sont de plus en plus nombreux à falsifier les pièces officielles.

«Je n'avais pas d'autre choix que de falsifier mes fiches de paye pour obtenir un logement», se justifie Côme, un Parisien trentenaire. Dans son vaste appartement parqueté donnant sur la place de la République qu'il partage avec une colocataire, l'apprenti faussaire n'a pourtant rien d'un criminel. Aujourd'hui planeur stratégique dans une agence de pub, il assume parfaitement son méfait.

Il y a deux ans, Côme et Julie cherchent un appartement à Paris alors que lui était au chômage et elle, journaliste, gagnait une moyenne de 2.000 euros par mois, mais de manière irrégulière, en multipliant les CDD à la télévision. Une mission impossible, en somme. Quelques échecs plus tard, Côme passe à l'acte. «L'avantage des fiches de paie est qu'elles sont truffées de chiffres, explique le jeune homme. Il est incroyablement simple d'en remplacer un par un autre en le copiant/collant sur Photoshop».

Lui s'est contenté de changer les dates de ses anciennes fiches de salaire pour faire croire qu'il était employé au moment où il cherchait l'appartement. Mais Alain, lui, a poussé le vice jusqu'à changer le montant de son salaire. «Ce qui est compliqué, c'est qu'il faut recalculer le montant des charges sociales pour que toutes les lignes soient cohérentes», explique-t-il. En un tour de main, le voilà passé d'un salaire net mensuel de 1.300 à 1.800 euros, et pourvu d'un appartement de location.

Dès lors que les bailleurs demandent souvent aux loueurs de gagner trois à quatre fois le prix du loyer, la falsification des dossiers de locations a tendance à se généraliser dans les grandes villes, et plus particulièrement à Paris. «En réalité, ce sont surtout les moyens technologiques qui ont évolué et permis d'améliorer la qualité des fraudes, avance Gilles Ricour de Bougies, président de la FNAIM (Fédération nationale de l'immobilier)-Paris-Ile de France. On est passé d'imitations grossières à des choses assez perfectionnées». Selon lui, la pratique concerne davantage les particuliers, avec une moyenne de 20% de tentatives de fraudes, que les professionnels, concernés par 10% de tentatives en moyenne.

Gilles Ricour de Bougies avance toutefois que dans les agences immobilières, «seuls 1 à 2% des fraudeurs arrivent à passer entre les mailles du filet», les autres étant repérés en amont. Comment? «On appelle de plus en plus les administrateurs de biens du précédent logement ou les employeurs pour vérifier les informations fournies», poursuit-il. Pourtant, rien dans la loi n'oblige un employeur à répondre à ce type de questions.

Et lorsque la supercherie est découverte après signature du bail, «son annulation reste très compliquée si le fraudeur paye bien ses loyers, d'autant que c'est au bailleur de prouver la fraude», explique Gilles Ricour de Bougies. Ce dernier peut toutefois porter plainte, et se constituer partie civile. Car, comme le rappelle Me Claude Vaillant, avocat spécialisé en droit immobilier, il s'agit d'un double délit «très grave qui vous rend passible du tribunal correctionnel». «Le fraudeur se rend coupable de faux et usage de faux, ce qui est puni de 3 ans d'emprisonnement et de 45.000 euros d'amende, ainsi que d'escroquerie, puni de 5 ans de prison et 375.000 euros d'amende», explique l'avocat, qui fait valoir que le simple fait d'avoir été trompé constitue un préjudice.

Pour contrer le phénomène, les professionnels de l'immobilier placent leurs espoirs dans la «garantie risques locatifs» (GRL). Ce contrat d'assurance permet au propriétaire d'être certain d'être remboursé intégralement en cas d'impayé pendant toute la durée d'occupation du logement par le locataire dont le loyer représente moins de 50% des revenus, alors que le taux d'effort habituellement demandé est de 30%. Selon le président de la FNAIM-Paris-Ile de France, «cela permet à des cabinets d'être plus souples et d'accepter des dossiers en CDD ou période d'essai sur des marchés très tendus, comme le marché parisien par exemple». Un appel d'air qui demande encore à faire ses preuves.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2010/08/10/01016-20100810ARTFIG00412-des-fiches-de-paye-trafiquees-pour-louer-un-appartement.php

Christine Boutin peu généreuse avec ses stagiaires

Christine Boutin est à la recherche d'un stagiaire pour l'aider à boucler son désormais fameux "rapport sur les conséquences sociales de la mondialisation", a appris Nouvelobs.com lundi 9 août. Le stagiaire ne devra cependant pas compter sur une rémunération de 9.500 euros nets mensuels : l'ancienne ministre du Logement lui propose 400 euros par mois, loin de la somme à laquelle Christine Boutin a dû renoncer pour elle-même.

Déposée le 27 juillet dernier sur Sciences Po Avenir, le site des offres de stage en direction des étudiants de Sciences Po Paris, l'annonce nous apprend que le stagiaire "sera intégré à l’équipe constituée autour de Christine Boutin, en charge d'une mission confiée par la Présidence de la République", et ce "dans la perspective de la présidence française du G20".

Aux côtés des conseillers, l'heureux élu devra plus particulièrement "faire des recherches liées aux thématiques abordées; être aux auditions afin d'en faire des synthèses; co-rédiger les documents de pré-rapport et participer à l'actualisation du site internet et la mise en œuvre de toute action de communication".

Qu’en pense le ministère du Travail, pour lequel Christine Boutin réalise son rapport ? "C’est une somme très modeste, effectivement", explique-t-on au ministère. "Mais que voulez-vous ? 400 euros correspond à la gratification minimale pour les stagiaires. La loi est dure, mais c’est la loi".
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/politique/20100809.OBS8311/info-obs-christine-boutin-peu-genereuse-avec-ses-stagiaires.html

Trois touristes français pris pour des terroristes à l'aéroport d'Amsterdam

Ils étaient simplement venus prendre les avions en photo...
Si Cyril et ses deux amis se baladaient le long des pistes de l’aéroport d’Amsterdam aux Pays-Bas le 26 juillet dernier, c’était simplement pour pratiquer le «spotting», la photographie d’avion. Pourtant, c’est pour «trafic d'armes en vue d'une opération terroriste» qu’ils ont été arrêtés ce matin-là, vers 7h, par la police néerlandaise, a rapporté lundi le Courrier Picard.

Leur plaque d’immatriculation confondue avec celle d’un trafiquant d’armes
«Ils sont intervenus avec cinq, six voitures, et nous ont demandé de nous mettre à terre, les jambes écartés», raconte Cyril, 28 ans, sur RTL. «Ils nous ont menotté et embarqué directement au poste de police», ajoute-t-il.

Suit une garde à vue de plusieurs heures au cours de laquelle les fonctionnaires expliquent aux trois français l’objet du délit. «Ils ont confondu nos trépieds d’appareils-photos avec des armes à feu et ma plaque (d’immatriculation) était recherchée en Italie, correspondant à celle d’une personne qui faisait du trafic d’armes», détaille Cyril, qui «a eu vraiment peur sur le coup».

Remis en liberté avec des excuses et une bouteille de vin
Heureusement pour lui et ses deux compagnons, la police néerlandaise s’est finalement rendu compte de sa méprise. «Les nouvelles plaques françaises correspondent presque exactement au système italien, sauf que nous avons des tirets en plus», a expliqué le père de Cyril au Courrier Picard. Or, le fichier Schengen, qui regroupe tous les numéros d’immatriculation des véhicules recherchés en Europe, ne reconnaît pas les tirets.

«Au bout de cinq heures de garde à vue, le responsable du poste de police nous a adressé, au nom de la police hollandaise, ses plus plates excuses», reprend Cyril. Les trois jeunes gens sont remis en liberté et, en prime, les policiers leur offrent «une bouteille de vin espagnol». «On n’a aucune rancune contre eux», mais désormais, il va être impératif de changer de plaques d’immatriculation, conclut le Compiégnois.
http://www.20minutes.fr/article/587883/Insolite-Trois-touristes-francais-pris-pour-des-terroristes-a-l-aeroport-d-Amsterdam.php

mardi 10 août 2010

Suède: la princesse héritière Victoria accusée de corruption

Au moins trois plaintes ont été déposées contre la princesse héritière de Suède Victoria pour corruption, une affaire liée à des cadeaux qu'elle et son mari, le Prince Daniel, ont acceptés après leur mariage le 19 juin dernier, ont rapporté des médias lundi.

"Des plaintes ont été déposées et je prendrai connaissance de l'affaire la semaine prochaine", a annoncé au quotidien Expressen le procureur chargé de la lutte anti-corruption, Gunnar Stetler, ajoutant qu'il devait maintenant décider de l'éventuelle ouverture d'une enquête préliminaire .

Les plaintes sont liées aux cadeaux que les deux époux ont acceptés de la part d'un homme d'affaires, Bertil Hult, notamment l'usage de son jet privé et de son yacht pendant leur voyage de noces, selon plusieurs médias.

Ces cadeaux seraient évalués à plusieurs millions de couronnes (des centaines de milliers d'euros ou de dollars).

Ces informations surviennent un jour après que Peter Wolodarski, le principal éditorialiste du journal de référence suédois Dagens Nyheter, a lancé une attaque contre la princesse pour avoir accepté ces faveurs.

"Il est étonnant que l'héritière de la couronne de Suède accepte qu'un milliardaire suédois lui offre un moyen de transport et un toit pendant sa lune de miel alors que cette même personne peut être intéressée (pour ses affaires) à obtenir en retour le paiement de ses faveurs", a commenté M. Wolodarski.

Le palais royal a affirmé que la princesse n'avait rien fait de répréhensif. "Il s'agit d'un voyage privé et d'un cadeau de mariage d'un vieil ami de la famille royale", a déclaré à l'agence de presse TT une porte-parole de la cour, Ulrika Naesholm.
http://www.lepoint.fr/insolite/suede-la-princesse-heritiere-victoria-accusee-de-corruption-09-08-2010-1223539_48.php

Harcèlement sexuel chez HP : un scandale réglé à l'amiable

Le PDG démissionnaire de Hewlett-Packard (HP), Mark Hurd, a passé un accord à l'amiable avec son ancienne sous-traitante qui l'accusait de harcèlement sexuel, l'actrice Jodie Fisher. "J'ai résolu ma plainte avec Mark en privé, sans procès", indique-t-elle dans un communiqué, sans que les termes de l'accord y soient précisés. Une autre source a toutefois déclaré que HP ne serait pas inquiété et que le groupe n'avait pas versé le moindre dollar.

"J'ai été surprise et attristée que Mark Hurd ait perdu son travail à cause de cette affaire. Ce n'a jamais été mon intention", a indiqué Jodie Fisher. "Mark et moi n'avons jamais eu de liaison ou de relation sexuelle intime. Je l'ai rencontré pour la première fois en 2007 lors d'un entretien pour un emploi de sous-traitante pour l'entreprise", précise-t-elle.

"Chez HP, j'avais un contrat pour travailler sur des événements liés à des clients de haut niveau ou des sommets de dirigeants à travers le pays et à l'étranger. Je me suis préparée pour ces événements, j'ai travaillé très dur et apprécié le fait de travailler pour HP", poursuit-elle, concluant: "je souhaite le meilleur à Mark et à sa famille".

28 millions de dollars malgré tout

Le Wall Street Journal indique sur son site internet dimanche que l'actrice et Mark Hurd étaient parvenus jeudi à un accord, à la veille de la démission surprise de Mark Hurd. Ce dernier a démissionné brutalement vendredi à la suite des accusations de harcèlement sexuel de Jodie Fisher, qui ont entraîné une enquête interne. Celle-ci a conclu que l'ex-PDG n'avait pas enfreint le code de l'entreprise sur le harcèlement mais qu'il avait une relation "personnelle et proche" avec cette sous-traitante qu'il aurait dû révéler. En outre, l'enquête a jugé que l'ex-PDG avait réalisé des dépenses et transformé des notes de frais pour masquer la nature de sa relation avec Jodie Fisher.

Mark Hurd quitte HP avec des indemnités de licenciement et primes en actions du groupe représentant au total quelque 28 millions de dollars.
http://lci.tf1.fr/economie/entreprise/harcelement-sexuel-chez-hp-un-scandale-regle-a-l-amiable-6032221.html

lundi 9 août 2010

Talibans: une Afghane exécutée en public

Une Afghane, veuve et enceinte, a été fouettée avant d'être exécutée en public de trois balles à la tête par les talibans qui l'accusaient d'adultère a indiqué lundi à l'AFP la police locale.

Bibi Sanubar, 35 ans, a été retenue pendant trois jours par des talibans, a reçu 200 coups de fouet, puis exécutée en public dans un bastion taliban de la province de Badghis, dans l'ouest de l'Afghanistan, selon Ghulam Mohammad Sayeedi, le numéro 2 de la police provinciale. Les talibans accusaient la veuve d'adultère.

"Elle a été exécutée de trois balles dans la tête en public alors qu'elle était enceinte", a déclaré M. Sayeedi qui ne précise pas depuis quand elle était veuve.

La victime a été tuée par un commandant taliban local, Mohammad Yousuf. Son corps a ensuite été jeté dans un secteur contrôlé par les forces afghanes de sécurité.
Cette exécution rappelle les procès conduits sous le régime des talibans. Les scènes de lapidation de personnes coupables d'adultère aux yeux des talibans avaient émaillé les années 1996-2001.

Les talibans, qui prônent une application rigoriste de la loi islamique, coupaient mains et pieds aux Afghans reconnus coupables de vol.
Fin décembre 2009, six "espions" afghans avaient été décapités par des talibans dans l'Oruzgan, un fief des insurgés du sud de l'Afghanistan.

Les talibans qualifient d'"espions" à la solde des forces internationales les Afghans qui travaillent pour elles ou ceux qui ont des positions plus modérées que les leurs, y compris chez les rebelles.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/08/09/97001-20100809FILWWW00322-talibans-une-afghane-executee-en-public.php

Vers un impôt européen ?

Le commissaire européen au Budget envisage de créer un impôt européen qui alimenteraient directement les caisses européennes
Le commissaire européen au Budget, Janusz Lewandowski, envisage d'introduire un impôt européen dont les recettes alimenteraient directement les caisses européennes, a-t-il indiqué dans une interview au Financial Times Deutschland du lundi 9 août.

"J'entends de la part de plusieurs capitales, y compris des grosses comme Berlin, qu'elles aimeraient faire baisser leurs contributions", au budget européen, explique-t-il. "Cela ouvre une porte à une réflexion sur des sources de revenu propres, qui ne soient pas prélevées par les ministres des Finances."

L'Union européenne ne taxe pas pour le moment directement les citoyens européens, mais se finance essentiellement par les contributions des Etats membres.

Janusz Lewandowski veut faire des propositions "ambitieuses mais réalistes" pour une fiscalité européenne. Il a évoqué auprès du journal un impôt sur les transactions financières, tel que le souhaite l'Allemagne par exemple, ou une taxe sur le transport aérien. Une autre option serait le versement à l'Union européenne des recettes de la vente des certificats d'émission de gaz à effet de serre, pour le moment collectées par les Etats
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/economie/20100809.OBS8278/vers-un-impot-europeen.html

Blocage de site de jeux illégaux: un frein à la liberté d'expression ?

Après la contrainte ordonnée par la justice aux fournisseurs d'accès à internet de bloquer l'accès aux sites de jeux illégaux, les associations de défense de la liberté du web s'inquiètent de la fin possible de la neutralité du web, règle immuable depuis sa création qui donne le même accès à tous les sites internet. Elles craignent aussi que ce soit un frein à la liberté d'expression.
"Le blocage d'un site web par un fournisseur d'accès peut occasionner un ralentissement du trafic et un risque de censure collatérale d'autres sites hébergés sur le même ordinateur", explique le porte-parole de la Quadrature du Net, Jérémie Zimmermann. "Sur un même serveur qui va se retrouver bloqué, vous pourrez trouver par exemple à la fois un site de poker non homologué en France et 100 blogs de dissidents iraniens', a-t-il ajouté. Les opérateurs rechignaient jusqu'à présent à appliquer les injonctions de l'Arjel, arguant de la complexité technique d'un filtrage et de la responsabilité première des hébergeurs étrangers des sites illégaux.

Les FAI discrets

Le Tribunal de Grande Instance de Paris a rejeté toutes ces objections, jugeant que malgré l'absence de précisions sur les modalités de filtrage, la loi imposait aux FAI de "prendre toutes mesures de nature à permettre l'arrêt de l'accès au service en cause, soit toute mesure de filtrage, pouvant être obtenu par blocage du nom de domaine, de l'adresse IP connue, de l'URL, ou par analyse du contenu des messages."

Les juges n'ont pas non plus retenu l'argument selon lequel un décret aurait dû prévoir un dédommagement pour les FAI du coût de ces opérations techniques. Dans l'attente de sa publication, les opérateurs seront donc contraints d'instaurer à leur frais un filtrage des sites illégaux. L'opérateur historique Orange, filiale du groupe France Télécom et également présent sur le secteur des jeux en ligne au travers d'un partenariat avec la Française des Jeux, n'a pas souhaité pour le moment commenter la décision avant d'en avoir eu une "lecture attentive". Bouygues Telecom s'est également refusé à tout commentaire. Dans un affaire similaire, les fournisseurs d'accès à Internet avaient été condamnés en juin 2005 à bloquer l'accès à un site négationniste. Cette décision avait ensuite été confirmée par la Cour d'appel. Le site incriminé, qui a ensuite changé de serveur, reste toujours accessibles aux internautes français.
http://lci.tf1.fr/high-tech/blocage-de-site-de-jeux-illegaux-un-frein-a-la-liberte-d-expression-6031836.html

Les pompiers filmaient leurs ébats avec une mineure à la caserne

C'est une histoire sordide qui se déroule la caserne d'Abbeville, dans la Somme. Trois sapeurs pompiers d'Abbeville soupçonnés d'avoir eu des relations sexuelles avec une mineure de 17 ans à la caserne ont été mis en examen samedi et placé sous contrôle judiciaire. Isl sont poursuivis pour captation d'images pedo-pornographiques et corruption de mineure, selon le lieutenant-colonel Olivier Peycru, l'un des chefs d'état-major de pompiers de la Somme.

Sur dix pompiers entendus par la police, certains en garde à vue, huit sont soupçonnés d'avoir été impliqués à des degrés divers dans cette affaire, ou d'avoir harcelé sexuellement des collègues féminines. Les huit hommes, âgées d'une vingtaine d'années à 35 ans, ont été suspendus, selon le lieutenant-colonel Peycru, qui juge que ces comportements sont "inadmissibles" et "déshonorent la profession". Ils devront passer devant un conseil de discipline prochainement. Les  sanctions peuvent aller jusqu'à la radiation pour les professionnels et l'exclusion pour les pompiers volontaires. "Il est impossible de garder des brebis galeuses dans nos effectifs", a estimé M. Peycru.

Depuis le début de l'été, la jeune fille, petite amie de l'un des pompiers de la caserne, s'y était rendue à plusieurs reprises pour avoir des relations sexuelles consenties avec plusieurs pompiers. Les ébats avaient été filmés ou  photographiés. La hiérarchie a prévenu la police après avoir été alertée par des pompiers qui avaient eu vent de ces faits. La caserne est "un lieu sacré et non un lieu de débauche", a déclaré le lieutenant-colonel Peycru, déplorant les possibles conséquences de cette affaire auprès de la population.

http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/2010-08/les-pompiers-filmaient-leurs-ebats-avec-une-mineure-a-la-caserne-6031866.html

dimanche 8 août 2010

Nouveaux tags racistes découverts dans le Lot-et-Garonne

De nouveaux tags à caractère raciste ont été découverts sur une cabine téléphonique et un panneau d'affichage à Gaujac (Lot-et-Garonne). Une croix gammée, une croix celtique inachevée, les inscriptions "blanche toujours" et "Schlag", étaient, comme à Marmande, tracées à la peinture rouge sur les côtés d'une cabine téléphonique et sur un panneau d'affichage situés de part et d'autre de la mairie de Gaujac, selon les gendarmes. D'autres tags à caractère raciste, tracés également à la peinture rouge, ont été découverts le même jour dans le quartier de la Gravette à Marmande. Des croix gammées, le symbole des skinheads ainsi que les mots "la France aux Français" étaient inscrits sur des façades d'immeubles
Les faits découverts mercredi, le même jour qu'à Marmande, n'ont été signalés que samedi à la gendarmerie par le maire de Gaujac, après une cérémonie de recueillement rassemblant de nombreux élus des environs. La mairie et France Télécom, propriétaire de la cabine, ont annoncé leur intention de porter plainte, selon la gendarmerie. Une autre inscription indéchiffrable commençant par le mot "France" a été également découverte à Gaujac. Des prélèvements de peinture rouge ont été effectués pour établir un lien possible avec Marmande.

Les mots "mensonges", "sionisme", "intérêts", "argent" et le symbole du dollar "$" avaient été découverts mercredi inscrits à la peinture rouge sur le mémorial de la déportation et de la résistance à Marmande, où figurent les noms de camps de concentration nazis. Des plaintes ont été déposées par la mairie de Marmande, l'Association des déportés de Marmande et par la société HLM gérant le quartier de la Gravette.

Entre 150 et 200 personnes se sont recueillies samedi en fin de matinée à Marmande (Lot-et-Garonne) pour manifester leur indignation. Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, avait fait part jeudi de sa "tristesse" et de sa "colère".
http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/2010-08/nouveaux-tags-racistes-decouverts-dans-le-lot-et-garonne-6031742.html