vendredi 28 février 2014

Une détenue libérée après une erreur de fax

. A la suite d'une erreur de procédure judiciaire liée à un problème de fax, une femme détenue à Epinal, dans les Vosges, soupçonnée d'avoir livré sa fille à un pédophile, a été remise en liberté jeudi, a-t-on appris de source proche du dossier.
Un mauvais numéro de fax. Son avocat a obtenu la nullité de l'ordonnance de prolongation de sa détention provisoire parce qu'il n'avait pas été convoqué à un débat contradictoire devant un juge des libertés et de la détention à Metz. La raison ? Le fax de sa convocation est arrivé à un numéro erroné, selon cette source confirmant des informations publiées vendredi dans le Républicain Lorrain. Sa remise en liberté est provisoire. Elle ne remet toutefois pas en cause l'affaire sur le plan pénal, la femme restant mise en examen.
"Il y a une erreur de procédure, je me devais de la soulever. Mais ma cliente répondra de ses actes, cette nullité n'a pas été soulevée pour lui permettre d'échapper à la justice", s'est justifié son avocat, Me François-Xavier Koehl.
Elle livre sa fille à un pédophile. Cette a femme est soupçonnée d'avoir fait subir à sa fille de graves sévices sexuels avec un homme d'une trentaine d'années, que la mère avait rencontré sur internet quelques mois avant les faits, survenus en août 2012 à Talange, en Moselle.
Grièvement blessée, la fillette avait dû être opérée d'urgence le lendemain de son viol et de ses tortures, et ses blessures avaient interpellé le corps médical. Placée en garde à vue, la mère avait fini par avouer et avait été placée en détention provisoire. En revanche le pédophile présumé, également interpellé peu après les faits et incarcéré à la maison d'arrêt de Metz, nie toujours les faits.
Le deuxième cas en un mois. Cette affaire survient trois semaines après la retentissante remise en liberté d'un homme soupçonné de meurtre en raison d'un manque d'encre dans un télécopieur du parquet de Bobigny, en Seine-Saint-Denis, qui avait empêché la transmission d'un document dans les délais légaux. La garde des Sceaux Christiane Taubira a diligenté une inspection générale des services judiciaires après l'affaire du fax de Bobigny.
 

jeudi 27 février 2014

L'Isle-Jourdain. La taxe qui met très en colère Baulac

«Nous avions budgeté 2 800 €, on nous en demande 5 500.» Comme les autres habitants du lotissement de Baulac, Ludovic Alonso déplore cette «très mauvaise surprise». Plus «lourde» encore pour Julien Baland dont la maison est plus grande. Julien et Ludovic, avec Nicolas d’Halescourt, sont membres du bureau de l’association syndicale de ce lotissement «très en colère», comme en attestent aussi des banderoles. Le coût de la taxe d’aménagement que doit payer chaque propriétaire (ils seront 112 quand le lotissement sera entièrement bâti) est jugé «inacceptable». Compte tenu de l’ampleur des travaux (lire aussi ci-dessous la position du maire), «la municipalité a fixé ce taux à 8 % quand il est de 5 % sur la majeure partie de la commune. Ainsi, certaines familles doivent payer 11 000 €. Une somme exorbitante qui met en danger les budgets des ménages à l’heure du ras-le-bol fiscal». Par malchance pour eux, les habitants de Baulac n’ont pu bénéficier de «la voie d’accès directe», initialement prévue pour desservir leur lotissement. Il s’agissait de prolonger une voie existante au grand dam de ses riverains qui ont pu obtenir que «ceux de Baulac» passent ailleurs. L’ailleurs étant une route qu’il a fallu spécialement construire sur environ 1 km, pour un coût d’environ 1,80 M€, expliquent les nouveaux lotis. Forcément, ce surcoût se répercute sur le montant de cette taxe d’aménagement que ne digèrent pas les familles : «La mairie affirme être dans son bon droit mais elle ne nous apporte aucun élément, aucun écrit le justifiant. Est-il légal qu’en plus de la PVR (participation pour voies et réseaux) calculée à son maximum, on nous impose une taxe d’aménagement ainsi majorée à 8 % ? Si la mairie et/ou la préfecture que nous avons également informée nous apportent la preuve que c’est légal, nous l’accepterons. Mais pour l’heure, cette preuve nous ne l’avons pas.» Mécontents de n’avoir pu s’exprimer en séance publique du conseil municipal, des habitants de Baulac, qui ont manifesté samedi au marché, parlent de «double peine» : PVR à son maxi + taxe d’aménagement majorée ! D’autant plus mécontents que la route d’accès se dégrade rapidement, nous font-ils constater : «Déjà un camion et deux véhicules au fossé, heureusement sans blessé. Mais peut-on laisser ainsi une route sur laquelle passe deux fois par jour un bus de transport scolaire ?».

La position du maire Alain Tourné

«La colère de certains habitants du lotissement de Baulac ne pouvant pour moi être motivée par les échéances électorales, je souhaite préciser, en tant que maire pour quelques semaines encore, les conditions particulières de réalisation de ce lotissement. Je laisse le débat électoral aux listes en présence. Ce projet, initié par le classement du POS de 1997, a nécessité, nécessite et nécessitera des investissements lourds de viabilisation externe (voirie, réseaux) réalisés par la commune. La viabilisation interne est évidemment à la charge exclusive de l’aménageur. Afin de répartir équitablement la charge financière de cet investissement, nous avons décidé d’utiliser les outils financiers mis en place par l’Etat à savoir :
- la PVR (participation pour voies et réseaux) à la charge de l’aménageur en la calculant à son maximum.
- la majoration de la taxe d’aménagement (de 5 % à 8 %) payée par les constructeurs, nouveaux habitants. La loi nous permettait d’aller jusqu’à 20 %.
- le solde par le budget communal à la charge de tous les habitants.
Ainsi, pour les constructeurs, la partie de la taxe d’aménagement communale majorée contestée représente une charge supplémentaire d’environ 1 500 € pour une maison moyenne de 120 m2 et donc moins de 1 % de l’investissement «terrain et maison». Est-ce déraisonnable pour s’installer dans une commune offrant de très nombreux services ? Il n’était pas question pour notre municipalité de faire supporter ce coût de viabilisation externe par les seuls habitants actuels de L’Isle Jourdain. C’est tout le sens de notre décision en faisant participer raisonnablement les trois partenaires et en recherchant l’équité. Les nouveaux habitants du lotissement de Baulac, comme les autres, sont les bienvenus chez nous. En venant s’installer ici, ils démontrent l’attractivité de notre territoire, liée en particulier aux équipements réalisés depuis 15 ans, auxquels ils doivent contribuer.»

http://www.ladepeche.fr/article/2014/02/27/1827901-isle-jourdain-taxe-met-tres-colere-baulac.html

mercredi 26 février 2014

Des policiers de Saint-Quentin soupçonnés de violences lors d’un contrôle

Des contrôles d’alcoolémie sur le bord des routes de campagne ou de la ville, c’est tous les jours. La plupart se déroulent sans histoires, même si l’automobiliste a bu plus que la limite de 0,5 g/l autorisé. Mardi 25 février, le tribunal correctionnel de Saint-Quentin s’est penché sur l’une de ces opérations, orchestrées sous l’égide du procureur de la République. C’était le 5 novembre 2013 et ce patron d’une entreprise de peinture, employant cinq personnes, avait bu quelques verres de trop en reprenant le volant.
Sur le chemin, il tombe sur un contrôle de police, classique et banal. Les fonctionnaires lui demandent alors de souffler. Positif. «  Il n’y a eu aucun incident à l’interpellation, c’est un homme tout à fait correct  », écrivent les policiers dans leur rapport, lu à l’audience par la présidente, Pauline Marcel. La procédure veut qu’une vérification soit faite dans les locaux du commissariat. Mais avant, il y a eu le transport dans l’un des véhicules sérigraphiés. Transport qui ne se serait pas déroulé dans les règles de l’art et dans la courtoisie républicaine.

À cause d’un appel de sa mère

Sur le trajet, le téléphone portable du chef d’entreprise sonne. «  C’était ma mère  », souligne-t-il à la barre du tribunal. Il ne décroche pas. Quelques minutes plus tard, rebelote, le téléphone sonne à nouveau. Ce qui aurait agacé l’un des policiers qui lui a demandé de le ranger. L’avocate du prévenu précise. «  Dans la fourgonnette, c’est un no man’s land juridique et il n’a passé aucun appel  », rappelle-t-elle. Autrement dit, rien n’interdisait le chef d’entreprise de répondre au téléphone. N’étant pas placé en garde à vue, il était toujours libre de ses mouvements quoi que les policiers en disent. Mais il y a plus grave.
L’homme aurait reçu ensuite une gifle. Il se protège et repousse le policier. «  Le chauffeur m’a pris par la gorge pour me sortir de la voiture. Je lui ai dit Arrêtez de m’étrangler, j’ai mal. Note importante : le prévenu n’a, à aucun moment, proféré la moindre insulte aux fonctionnaires. Aucune parole déplacée n’a été constatée, par écrit, dans le rapport de ces policiers. «  On ne vous reproche pas d’avoir porté des coups  », coupe la présidente. L’homme est poursuivi pour rébellion et conduite en état alcoolique. Uniquement pour cela. Des violences que ne comprend pas le prévenu, toujours suivi médicalement, trois mois après les faits, pour des douleurs aux mains.

« Résistance passive »

En le voyant pianoter sur son portable, les policiers auraient mal interprété son geste. Ils pensaient éviter, en agissant ainsi, «  un attroupement devant le commissariat  » craignant que l’homme prévienne quelques connaissances à lui. Il n’en a rien été.
«  La rébellion, précise la substitut du procureur, c’est opposer une résistance violente. La résistance passive (comme celle du prévenu qui n’a porté aucun coup) n’est pas punissable. Il ne faisait que résister.  » Autrement dit, le parquet reconnaît qu’il n’y a pas matière à condamner. Du pain bénit pour la défense. «  Le gardien de la paix a eu un réflexe impulsif. Nous sommes dans une scène d’un contrôle et d’un dérapage qui n’aurait pas dû avoir lieu. Il a mal vécu tout ça. Il est heureux d’apprendre qu’il a eu l’écoute du parquet. » Le tribunal l’a relaxé pour la rébellion.
«  Heureux  », car le prévenu souhaitait porter plainte suite à ce voyage musclé. Les fonctionnaires n’ont pas voulu. Il a alors écrit directement au procureur de la République. Depuis, il n’a plus eu de nouvelles.
Damien Savarzeix l’a rassuré : «  J’ai envoyé votre plainte à la direction départementale de la sécurité publique.  » Impossible de connaître aujourd’hui où en sont les auditions qui détermineront si le procureur aura matière à poursuivre trois fonctionnaires de police pour ces violences présumées.

http://www.courrier-picard.fr/region/des-policiers-de-saint-quentin-soupconnes-de-violences-ia195b0n323390

mardi 25 février 2014

Isère: Un lycéen de 16 ans refoulé d’une centrale nucléaire en pleine sortie scolaire

La direction de l’établissement assure qu’il est connu des services de police. Lui nie...
Cafouillage à la centrale nucléaire de Saint-Alban-de-Roche, dans l’Isère. Vendredi, Karim, un lycéen de 16 ans s’est vu refuser l’accès au bâtiment alors qu’il effectuait une sortie scolaire avec sa classe.
Pendant que ses camarades entament la visite, le lycéen «attend plus d’une heure» dans une pièce. «La guide et sa secrétaire m’ont mis un coup de pression en me disant que j’étais peut-être un criminel et que j’avais fait de grosses conneries», a raconté l’adolescent à France Bleu Saint-Etienne-Loire.

«J’ai jamais volé dans un magasin, jamais posé de bombes»

La centrale explique avoir simplement appliqué le règlement. Trois semaines avant leur venue, les copies des cartes d’identité  des visiteurs sont transmises au peloton de gendarmerie qui gère la sécurité du site. C’est ce peloton qui, dans le cas de Karim, a émis un avis défavorable, suivi par la direction. Selon eux, le jeune homme est connu des services de police et présente un danger.
«Or, assure l’adolescent, mon casier judiciaire est vide, je n’ai jamais eu affaire à la justice, je suis un élève posé, je suis pas un criminel, j’ai jamais volé dans un magasin, j’ai jamais posé des bombes».  Karim se dit «blessé» par l’incident. «Je n’avais pas l’intention de faire le guignol à l’intérieur», commente-t-il.
La mère de l’adolescent évoque quant à elle de la «discrimination raciale» et entend porter plainte.

http://www.20minutes.fr/societe/1308158-20140225-isere-lyceen-16-ans-refoule-dune-centrale-nucleaire-pleine-sortie-scolaire

lundi 24 février 2014

Bordeaux: un homme meurt sur un parking

Un homme de 79 ans est décédé hier matin sur le parking d'un supermarché, à Bordeaux, rapporte Sud-Ouest.

Avant de regagner son véhicule, l'homme aurait jeté son ticket de caisse à terre. Un autre client, trentenaire, lui a non seulement fait remarquer que le geste était "peu soucieux de l'environnement" mais il a aussi frappé le septuagénaire.

L'agresseur, au passé psychiatrique chargé, a été interpellé. L'enquête ouverte et l'autopsie devront éclaircir les raisons de la mort de l'homme, qui était cardiaque.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/02/24/97001-20140224FILWWW00029-bordeaux-un-homme-meurt-sur-un-parking.php

dimanche 23 février 2014

Vesoul : dix-huit ans de lutte pour voir son fils

Dix-huit années balayées en dix minutes d’audience à peine. Au tribunal de Vesoul, le 4 février, les affaires se suivent et s’enchaînent à un rythme soutenu : une comparution immédiate est prévue à 13 h. Il faut aller vite.
En fin d’audience, Alain L., un Belfortain de 49 ans, résidant dans le Doubs, se présente à la barre. Ce n’est pas la première fois qu’il tente de faire valoir son droit : voir son fils, Fabian (1), bientôt âgé de 18 ans. Comme d’habitude, sa compagne n’est pas là pour s’expliquer. Devant le tribunal, l’homme, plutôt calme et discret, préfère laisser la parole à son avocate, Me Frédérique Thomas, qui résume en deux minutes une vie de combats. Rapidement, la vice-procureure Julie Bressand requiert une peine de deux mois ferme à l’encontre de la mère. Le président tranche : un an ferme avec mandat d’arrêt. « De toute façon, ça ne ramènera pas Fabian. C’est trop tard, je l’ai déjà perdu », lâche Alain L., résigné.
Car Fabian, qui sera majeur dans quelques mois, ne veut plus le voir. Les derniers instants de complicité qu’il a partagés avec son père remontent à 2006. Il avait alors 10 ans. À leur évocation, Alain L., si solide et déterminé en apparence, ne peut retenir ses larmes : « À l’époque, j’étais gauche car je ne connaissais pas très bien ses goûts et encore moins maintenant. Je me souviens qu’il aimait le vélo, la pêche et les champignons. C’était un gosse gentil, serviable. » Les deux hommes sont désormais devenus des inconnus. De Fabian, Alain L. ne sait que trois choses : « Il fait des études pour être chaudronnier, il est interne et il retourne le week-end chez sa mère. »

Prévenu six heures après la naissance

Dès sa naissance, la mère de l’enfant a tout mis en œuvre pour l’éloigner de son père biologique. « Tout se passait bien jusqu’au septième mois de grossesse. Elle est allée vivre chez sa mère avec qui elle avait une relation fusionnelle », se remémore Alain. Fabian naît à la maternité de Belfort le samedi 27 avril 1996 mais le papa n’est prévenu que six heures après la naissance de son fils. Lorsqu’il se rend à l’état civil le lundi pour le déclarer, la surprise est totale : un autre l’a fait à sa place ! « J’ai eu l’impression que le monde s’écroulait sous mes pieds. Je n’y ai pas cru. »
Pourtant, les faits sont là. Aux yeux de l’État, Alain L. n’est pas le père de Fabian. Deux ans et un test ADN sont nécessaires pour faire reconnaître sa paternité. Deux ans durant lesquels il ne peut pas voir son enfant, rate ses premiers mots, ses premiers pas.
En 1999, le juge prononce l’exercice conjoint des parents avec des droits de visites et d’hébergement évolutifs. Mais le passage de bras doit se faire devant le commissariat, tellement les relations sont tendues avec la mère, qui ne supporte pas de voir partir son fils. Des disputes éclatent, souvent sous les yeux de l’enfant. « J’essayais le plus souvent d’être accompagné de mes parents pour ne pas créer d’esclandres », explique Alain, qui déposera deux plaintes pour coups et blessures, en 2000 et 2003.
En tout, plus d’une vingtaine de plaintes et de mains courantes seront déposées pour non-présentation d’enfant. Et malgré une première condamnation à trois mois de prison avec sursis en 1999, la mère refuse toujours de présenter Fabian. « Après les audiences, je pouvais voir mon fils quelque temps et puis, d’un coup, je ne le voyais plus. C’était les montagnes russes », se souvient Alain L. Ce que son conseil appelle « la technique de l’épuisement » : « Généralement, les pères abandonnent au bout de six ou sept ans, lorsque l’enfant leur dit pour la première fois : “Je ne t’aime pas “». Mon client a tenu dix-huit ans. »

Alcool et dépression

Non dénuée d’intelligence, la mère déménage en Haute-Saône lorsqu’elle sent « le vent tourner » à Belfort. Alain L. doit alors affronter une nouvelle juridiction, de nouveaux gendarmes et policiers. Tout reprendre à zéro. « À Belfort, j’avais le sentiment d’être connu comme le loup blanc. J’allais au commissariat presque tous les quinze jours. Je faisais face à un ras-le-bol des policiers qui, souvent, prenaient une main courante plutôt qu’une plainte », regrette-t-il. « Les gendarmes expliquent que, s’ils prenaient à chaque fois une plainte pour ces affaires-là, ils ne feraient plus que ça. Mais pour les personnes en face d’eux, il s’agit de leur vie, de leur chair, de leur sang. Dans ces situations, les plaintes sont très importantes pour constituer les dossiers », explique Me Thomas. En dix-huit ans, Alain L. a déposé plainte dans quasiment toute la région : à Ronchamp, Lure, Morteau, Montbenoît. « Lorsque je me rendais à la gendarmerie ou au commissariat, je présentais à chaque fois les jugements. C’est fatigant de devoir prouver que l’on est dans son bon droit. »
Au bout de dix années de procédure, le père de famille a connu une longue traversée du désert. « À un moment donné, je cherchais tellement à être avec Fabian que j’ai perdu pied et je me suis détruit. J’ai eu des problèmes avec l’alcool à cause de la situation. Cela s’est même retourné contre moi pour la garde de Fabian », explique l’homme, aujourd’hui tiré d’affaire.
En 2006, après dix ans de plaintes, de jugements, d’audiences, il met un frein à ses démarches, pour sa survie. Grâce à sa nouvelle compagne, avec laquelle il a une petite fille, il prend un nouveau départ, non sans tergiverser. « Prendre la décision de ne plus aller chercher Fabian a été difficile, douloureux. Ça m’a fait mal, très mal. Mais il fallait mettre aussi un terme au fait qu’il soit au milieu d’un conflit. J’ai passé des nuits blanches à y penser. » La machine judiciaire est relancée en 2011 lorsqu’Alain L. apprend par la Direction de la solidarité et de la santé publique (DSSP) que son fils vit dans des conditions épouvantables.

Habits trop courts, excréments d’animaux et puces

La mère de Fabian a eu deux autres enfants : une fille et un garçon, surnommé « le putois » à l’école, tant son hygiène laisse à désirer. C’est l’Education nationale qui fait un signalement à la DSSP. L’enquête sociale qui s’ensuit fait état d’une maison insalubre, remplie d’excréments d’animaux et de puces incrustées dans le parquet. À 7 ans, la petite sœur de Fabian souffre d’énurésie. Les enfants sont vêtus d’habits trop courts, inadaptés à la saison hivernale. « Fabian tente de parer à l’incurie de sa mère, qu’il protège, se charge des tâches ménagères, de la confection des repas et des soins dispensés à ses frère et sœur », indique le rapport.
« Les larmes aux yeux, je n’ai pas pu aller jusqu’au bout de la lecture, tellement j’étais horrifié », confie Alain L. qui, une nouvelle fois, ne peut contenir ses sanglots. À ce moment-là, il est envisagé que Fabian aille vivre chez son père mais, devant le juge des enfants, la mère menace de « se jeter sous le train ». Pris en étau entre les menaces suicidaires de sa mère et un père qu’il n’a pas vu depuis six ans, Fabian ne retournera jamais chez ce dernier. Il sera placé en foyer pendant six mois, avant de retourner chez sa mère, dans un nouveau logement.
Aujourd’hui, l’enfant devenu adulte refuse de voir son géniteur, qu’il n’a quasiment pas connu. « Ma porte est toujours ouverte, c’est la chair de ma chair » clame Alain L. qui, rempli d’espoir, espère se faire entendre. De ces années de combat judiciaire, il garde beaucoup d’amertume. « J’ai été bafoué dans mes droits, privé de mes instants de vie avec mon enfant. Qu’ai-je de mon fils aujourd’hui ? Quelques photos et des souvenirs heureux tout de même. Je pense à ces pères qui sont montés sur des grues pour se faire entendre. C’est dur de se battre contre des moulins à vent, de ne pas être écouté, entendu. Il faut tenir cependant et garder à l’esprit que l’on se bat pour nos enfants. Qu’ils ne sont pas nés pour vivre ça. »
De son côté, la justice botte en touche : « Tout a été fait au niveau du parquet. Ces dossiers sont les plus difficiles à gérer pour nous », précise néanmoins Jean-François Parietti, procureur de la République de Vesoul.
(1) Le prénom a été changé.

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2014/02/23/dix-huit-ans-de-lutte-pour-voir-son-fils

samedi 22 février 2014

Vie privée: Mazarine Pingeot indignée

Mazarine Pingeot a jugé "absolument ignobles" les récentes révélations du magazine people Closer sur la liaison du chef de l'Etat François Hollande avec une actrice, dont les photos sont signées du même paparazzi qui avait révélé l'existence de la fille de François Mitterrand voici vingt ans. "C'est absolument ignoble", a déclaré Mazarine Pingeot sur la radio RTL. "Le geste de révéler la vie privée est de toute façon un viol que je trouve insupportable".

Le magazine Closer a publié le 10 janvier des photos volées révélant une liaison entre M. Hollande
et l'actrice Julie Gayet. Cette retentissante publication, qui a provoqué une fièvre médiatique en France et à l'étranger, a abouti à la séparation du chef de l'Etat d'avec sa compagne. "Je ne vois pas pourquoi sous prétexte que François Hollande est président, on devrait connaître toute sa vie privée. Ca ne concerne que lui. Sa relation n'empiétait pas sur quoi que ce soit, donc je ne vois pas pourquoi on ne lui fout pas la paix"', a poursuivi Mazarine Pingeot.

Elle s'est également indignée d'une "forme de complaisance" autour du travail de l'auteur des photos, le paparazzi Sébastien Valiela, dont une quinzaine de photographies sont présentées à l'exposition Paparazzi! -qui parcourt un demi-siècle de photographies de stars- à partir du 26 février dans un musée de l'est de la France, le centre Pompidou-Metz.  "Ce type est quand même fier de faire du mal", dit-elle. "Il est fier de ses photos, il est fier de planquer pendant des heures comme un rat. On est dans une inversion de valeurs aujourd'hui qui est très déstabilisante", a-t-elle dénoncé.

Sébastien Valiela est l'auteur du fameux cliché paru en 1994 dans le magazine Paris Match montrant François Mitterrand sortant d'un restaurant à Paris, la main sur l'épaule de sa fille alors âgée de 19 ans, révélant ainsi tout un pan de la vie secrète du président au grand public.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/02/22/97001-20140222FILWWW00091-vie-privee-mazarine-pingeot-indignee.php

vendredi 21 février 2014

Agen. Roué de coups pendant des heures pour une histoire de dette

Un homme de 52 ans a été hospitalisé mercredi soir après avoir été passé à tabac dans un appartement situé dans le quartier Jasmin à Agen. La victime aurait été rouée de coups des heures durant, par un homme de 28 ans sous l’emprise de l’alcool. Dans ce logement donnant sur l’avenue du Général-de-Gaulle, se trouvaient réunis mercredi, l’auteur présumé des violences, sa colocataire âgée de 20 ans, la victime et un autre homme témoin de l’agression. Tout ce petit monde assez marginalisé, désœuvré et alcoolisé, se connaît. Une dette qui n’aurait pas été honorée sur une rentrée d’argent du RSA, pourrait être à l’origine de ce règlement de comptes sévère.
Le quinquagénaire a été copieusement rossé de coups de poing au visage, de coups de pied. Il a pour l’instant 15 jours d’ITT, des commotions importantes à la face et des lésions au niveau des yeux. Les autres occupants de l’appartement, la fille et une connaissance, se seraient montrés passifs et auraient laissé faire une bonne partie de la journée. Pas en capacité de s’opposer peut-être. Et ce n’est que vers 18 heures, effarés par la tournure des événements et voyant que la hargne de l’auteur ne diminuait pas, qu’ils sont sortis dans la rue pour composer le 17 «police secours». L’agresseur a été interpellé sans difficulté par les fonctionnaires de police qui l’ont placé en garde à vue au commissariat. Imprégné de rhum ingéré tôt dans la journée, il avait 1,8 g d’alcool dans le sang. L’intéressé est déjà connu de la justice pour des faits de violences et d’ébriété. Sa garde à vue a été prolongée hier par le parquet avec des suites judiciaires possibles aujourd’hui, comme sa présentation au palais de justice. Jusqu’à hier, la victime ne souhaitait pas déposer plainte, mais le parquet comme le permet le code de procédure pénal, a décidé de poursuivre l’auteur présumé des violences. Le chef de non-assistance de personne en danger pourrait également viser les témoins

http://www.ladepeche.fr/article/2014/02/21/1823560-roue-de-coups-pendant-des-heures-dans-un-appartement.html

jeudi 20 février 2014

Un lynx tué dans le Jura


Le centre de protection de la faune sauvage Athenas de Lons-le-Saunier a fait état aujourd'hui de la mort d'un lynx victime du braconnage dans le département du Jura, qui abrite la quasi totalité de la population française du félin.

L'animal a été tué d'une balle qui lui a traversé le thorax, a-t-on indiqué. La dépouille du prédateur, une femelle adulte de plus de trois ans, a été découverte le 27 janvier par un promeneur en contrebas d'une falaise à Granges-de-Ladoye. Son corps avait semble-t-il été jeté du haut d'un belvédère à proximité. "C'était une femelle qui s'était reproduite l'an dernier. Elle avait avec elle deux jeunes non émancipés", a précisé Gilles Moyne, responsable au centre Athenas, qui a dénoncé un nouvel acte de braconnage. "Le lynx est une espèce protégée par la Convention de Berne et la réglementation française, sa destruction constitue un délit", a-t-il rappelé.

Le centre de protection affirme que ce cas représente "la partie visible du braconnage". "Il y a de façon récurrente des individus qui disparaissent. C'est un phénomène qui nous inquiète", a ajouté M. Moyne. Deux cas avec de "fortes présomptions de braconnage" ont été recensés dans le département en 2013.
Le centre d'alerte a lancé un appel à témoins et n'exclut aucune piste. "Certains supportent mal la concurrence avec un grand prédateur. Il y a aussi des éleveurs qui pourraient avoir subi des dégâts" sur leur bétail, a expliqué son responsable. Une enquête a été ouverte et confiée à l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).

Le Jura abrite la quasi totalité de la population française de lynx, soit une quarantaine d'individus. Ces derniers sont issus d'une population reconstituée en Suisse après la réintroduction du félin dans la confédération helvétique dans les années 1970.

mercredi 19 février 2014

11.175 € de PV pour ce retraité du fisc pour une voiture vendue il y a 30 ans

Quel est le comble pour un ancien contrôleur du Trésor public ? Voir le même Trésor, bloquer ses comptes bancaires et saisir sa pension de retraite…
C’est la mauvaise surprise qu’a eue Francis Brunelle, ancien contrôleur des impôts haut-marnais en retraite depuis onze ans.
« J’ai reçu par courrier il y a une semaine un commandement de payer 11.175 euros d’amendes pour 48 infractions de vitesse commises entre 2011 et 2013 ! », s’étonne Francis Brunelle qui avoue à son âge – 71 ans – ne plus beaucoup se servir de sa vieille Clio acquise en 1997. « Je vis en centre-ville et je me déplace quasi uniquement à vélo et je n’ai jamais reçu aucun avis de PV ».
C’est en lisant attentivement les condamnations que le septuagénaire bute sur l’immatriculation du véhicule flashé : « Une Peugeot 204 break que j’ai achetée en 1983 et revendue en 1984. Pour autant que je m’en souvienne, je crois avoir fait le nécessaire pour la vente de ce véhicule dans les règles. Je crois même me souvenir l’avoir vendue à un garage… »

Une Peugeot 204 break de 1976…

Mais la berlue du contrôleur du fisc ne s’arrête pas là. À en croire le Centre automatisé de constatation des infractions routières (CACIR) de Rennes, il aurait fait flasher les radars de la France entière en deux ans, de la Gironde au Nord-Pas-de-Calais en passant par l’Indre-et-Loire. À Bègles, Modane, Lyon, Lens, Pessac, Tours, Colombiers…
La Peugeot 204 break, dont la première immatriculation date de 1976, excite les radars à toute heure du jour et de la nuit. « Si j’avais su qu’elle roulerait toujours 38 ans plus tard, je ne l’aurais jamais revendue. C’est visiblement une très bonne bagnole », plaisante Francis Brunelle, malgré la situation. Avant d’ajouter : « Je ne peux pas être l’auteur de ces infractions ! Vous m’imaginez à 70 ans et à 4 h 48 du matin en train de vadrouiller à plusieurs centaines de kilomètres de chez moi ? D’autant que certains excès de vitesse ont été commis pendant que j’étais hospitalisé à Saint-Dizier pour des problèmes cardiaques ! »
Quelques jours après la mise en demeure de régler, l’ancien fonctionnaire du Trésor apprend que l’administration le place sous le coup d’une « saisie-arrêt », en clair, elle va bloquer ses comptes bancaires et sa pension de retraite.
« J’étais très inquiet. Ma situation financière n’étant pas très reluisante, j’ai pris contact avec mon banquier qui m’a indiqué qu’il n’avait reçu aucune information quant à une saisie-arrêt. C’est étrange… »
Le retraité se rend au commissariat de Police de Saint-Dizier pour déposer une plainte. « On m’a indiqué que la carte grise était toujours à mon nom et que pour que ma plainte puisse être enregistrée il faudrait attendre que le Centre de Rennes envoie des photos pour identifier le véhicule ».

Record de PV validé par le Trésor public

Francis Brunelle prend également contact avec le Trésor public, où son interlocuteur lui apprend qu’il « détient le record des PV jamais enregistrés chez un particulier ».
Il se rend alors en préfecture pour vérifier le nombre de points sur son permis. « J’ai demandé à un copain de m’emmener en voiture de peur que l’on confisque mon véhicule… ». L’administration indique que l’automobiliste dispose de dix points sur les douze que compte son permis. « Cela ne colle pas avec les 48 excès de vitesse, je n’y comprends rien ».
Le 18 février, le septuagénaire s’est rendu à Chaumont pour solliciter l’aide du Défenseur des Droits et espère désormais une intervention rapide du procureur de la République de Rennes « pour lever l’opposition sur les comptes et la pension ». Avant d’être mis sur la paille…

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2014/02/19/11-175-de-pv-pour-le-retraite-du-fisc

mardi 18 février 2014

Cooperl, n°1 du porc en France, soupçonné de fraude


Le groupe coopératif breton Cooperl, numéro 1 du porc en France, fait l'objet d'une enquête préliminaire en raison de soupçons de fraude à la viande contaminée aux salmonelles, a-t-on appris hier auprès du parquet de Saint-Brieuc. Trois cadres du groupe ont été placés en garde à vue le 12 février dans le cadre de cette enquête, puis relâchés, a indiqué à l'AFP le procureur de la République Gérard Zaug, confirmant une information du quotidien régional Le Télégramme.

Le groupe est soupçonné d'avoir, entre 2010 et 2012, maquillé les résultats d'autocontrôles, de façon à commercialiser comme indemne aux salmonelles quelque 1.500 tonnes de viande de porc contaminée. La Cooperl a reconnu dans un communiqué "faire l'objet d'une enquête" et avoir été perquisitionnée. Le groupe plaide "une mauvaise interprétation" de la réglementation de sa part et dément toute intention délictuelle.

Selon une information du Télégramme non démentie par le parquet, une "première estimation" du montant de l'escroquerie présumée se monterait à "près d'un million d'euros". Une viande contaminée à la salmonelle peut être vendue sous contrôle, et à condition qu'elles soit signalée comme telle, de façon à ce que la bactérie soit éliminée de façon appropriée à la cuisson. Cette viande subit cependant une décote de "2,5 à 3 fois sa valeur initiale", selon le journal. La viande aurait été commercialisée en Russie et en France, précise Le Télégramme.
 

lundi 17 février 2014

Elle passe la nuit en boîte et laisse sa fille de 3 ans toute seule

Pleurs inquiétants. Ce samedi soir, les habitants d’un immeuble de la ZUP de Mulhouse ont subi un bien étrange tapage nocturne, rapportent les Dernières Nouvelles d’Alsace. Des pleurs continus, provenant de l’un des appartements. Inquiétés par ces sanglots répétés, les voisins ont donc alerté la police vers 5 heures du matin. Les forces de l’ordre ont rapidement identifié la porte d’où provenaient ces lamentations. Aidés des pompiers, ils ont pénétré dans l’appartement, où, surprise, ils sont tombés nez-à-nez avec une fillette de 3 ans sans surveillance. Cette dernière a alors expliqué que sa maman était partie.
De l’appartement au dancefloor. Une rapide enquête de voisinage a permis aux policiers d’obtenir le numéro de portable de la jeune mère. Les appels répétés des forces de l’ordre n’ont pourtant rien donné. La patrouille a alors contacté les grands-parents de la fillette, partis en week-end à Paris, obligés de rentrer dans la nuit. L’enfant de trois ans a été placée à l’hôpital du Hasenrain en attendant leur retour.
Baby-sitter fantôme. La mère, elle, s’est manifestée aux policiers le lendemain vers 14 heures après une nuit agitée. Paniquée, elle croit à une disparition, et n’hésite pas à raconter qu’elle avait pourtant fait appel à une baby-sitter pour la remplacer le temps de sa virée nocturne. Malheureusement pour elle, un rapide examen de son portable a vite révélé que cette baby-sitter n’avait jamais existé. La jeune mère a été placée en garde à vue pour soustraction de parent à ses obligations légales (délaissement de mineur).
 

dimanche 16 février 2014

Neknomination : le nouveau jeu qui tue

La page Facebook Neknomination-France a déjà dépassé les 23 000 membres et cela ne cesse d’augmenter. L’avertissement affiché par cette « communauté » est à la fois clair et hypocrite : « Vidéos de personnes majeures ingurgitant une quantité d’alcool ne nuisant pas à la santé, pour des raisons de préservation de la page ». Ce nouveau jeu qui fait fureur depuis quelques semaines chez les jeunes du monde entier est très simple. Il suffit de se filmer en train d’avaler de l’alcool puis de « nominer », c’est-à-dire désigner des amis qui doivent en faire autant et ainsi de suite…

Exercice solitaire mais partagé

Ces vidéos d’adolescents buvant seuls devant leur webcam pullulent sur le web. Une méthode philosophique pour parvenir à la vérité scientifique. On peut en trouver des exemples stupéfiants sur le site de partage YouTube. Sur l’une d’elles, un jeune homme en string avale cul sec un énorme bock de bière puis plusieurs petits verres d’alcool fort. Sur une autre, un costaud émèché aux bras tatoués descend plusieurs bouteilles de bière d’affilée, au goulot, ponctuant sa performance d’un rot sonore. Toutes les vidéos se ressemblent peu ou prou. Car ce nouveau jeu, baptisé Neknomination, a ses codes. D’abord, il s’agit de boire cul sec. N’importe quel alcool. Puis d’inviter ses copains à en faire autant. Cette pratique aurait déjà coûté la vie à quatre Anglais et Irlandais, foudroyés par un coma éthylique !
Alors, quel intérêt ? Différents experts, sociologues, médecins et psychologues se sont déjà penchés sur la question. Tous soulignent la dangerosité d’un phénomène qui touche de très jeunes consommateurs et qui encourage des absorptions massives d’alcool. Le docteur Laurent Karila, psychiatre et vice-président de « SOS addictions » y voit « une forme de binge drinking qui donne l’impression d’être surpuissant, de surpasser sa peur du danger via le groupe ». L’exercice est solitaire mais partagé par écrans interposés. Il conjugue les dangers de l’alcoolisation excessive et de l’enfermement dans le monde virtuel.
Sur Facebook, des adversaires de Neknomination tentent bien de protester mais ils sont rejetés par le gros du troupeau. À quelqu’un qui dit sa désapprobation, une certaine Caroline répond : « T’as jamais fumé ni bu, c’est très bien, mais on s’en fout en fait. Chacun fait ce qu’il veut avec sa santé ». Et encore, ne s’agit-il que de la réflexion la plus polie de la conversation…
En revanche, certains « nominés » du jeu ont choisi de casser la chaîne en remplaçant l’absorption d’alcool par une bonne action. La vidéo d’un jeune homme qui offre un repas à un SDF au lieu de répondre à un défi de Neknomination se taille actuellement un beau succès sur le web. Un rayon d’espoir.

http://www.leprogres.fr/education/2014/02/15/neknomination-le-nouveau-jeu-qui-tue

vendredi 14 février 2014

Torture d'un canard: 4 adolescents chez le juge

Quatre adolescents de 14 à 15 ans ont été brièvement placés en garde à vue et seront convoqués devant un juge des enfants pour avoir torturé et tué un canard près de Toulouse, puis frappé deux témoins.

Les adolescents s'en sont pris au palmipède mercredi après-midi au plan d'eau de Colomiers, en Haute-Garonne, ville de la banlieue de Toulouse. Ils ont jeté l'oiseau au sol et l'ont frappé à coups de pied jusqu'à ce que mort s'en suive. Ils ont ensuite porté des coups à deux adolescents qui les avaient vus faire, a rapporté le commissariat de Colomiers.

Alertés par des témoins, les policiers ont interpellé cinq adolescents, dont un a été mis hors de cause. Quatre seront convoqués devant un juge pour enfants en avril pour répondre d'actes de cruauté envers un animal et violences volontaires en réunion.

Les blessures des deux témoins frappés sont sans gravité.
Le 3 février,
un jeune homme qui avait martyrisé un chaton de cinq mois et diffusé les vidéos de ses actes sur internet a été condamné à un an de prison ferme à Marseille. L'affaire avait été très médiatisée.

Le 5 février, un restaurateur a été condamné à Angers à quatre mois de prison avec sursis pour avoir lancé un produit à base de soude sur un chat en cage qui l'exaspérait.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/02/14/97001-20140214FILWWW00097-torture-d-un-canard-4-adolescents-chez-le-juge.php

jeudi 13 février 2014

Danemark: Un nouveau girafon risque la mort

L'animal pourrait faire les frais de l’arrivée d’une femelle dans son enclos...
Rien ne va plus au Danemark. Après l’euthanasie, dimanche, du girafon Marius au zoo de Copenhague -un sort qui a révolté des milliers d'internautes dans le monde et l'incompréhension de nombreux Danois- un autre animal également surnommé Marius pourrait connaître le même sort.
Le zoo de Jyllands Park (ouest du Danemark) a annoncé que cet animal, qui vit dans un enclos avec un autre mâle, pourrait faire les frais de l’arrivée d’une femelle. D’après la gardienne du zoo, citée par le quotidien britannique Guardian, «nous ne pouvons pas avoir deux mâles et une femelle. Ils vont se battre entre eux». Si rien n’est encore assuré pour ce girafon, son sort ne tient qu’à un fil.
Programme de l'Association européenne des zoos et des aquariums
Dimanche, la mise à mort de Marius, un girafon en bonne santé, a déchaîné les passions bien au-delà des frontières du Danemark. Des pétitions ont circulé sur les réseaux sociaux, tout comme des propositions d’achat du girafon, mais elles sont restées lettre morte. Des menaces ont ensuite été proférées à l’encontre de plusieurs membres du zoo de Copenhague.
Le zoo participe à un programme de l'Association européenne des zoos et des aquariums (EAZA) pour éviter la consanguinité entre girafes. En vertu de ce programme, les gènes de ce girafon ont été jugés trop peu originaux pour lui permettre de se reproduire dans son zoo ou dans un autre du réseau de l'EAZA, qui compte 300 établissements. 

http://www.20minutes.fr/monde/1298218-20140213-danemark-nouveau-girafon-risque-mort

mercredi 12 février 2014

Un garçon de 10 ans au volant d'une voiture

Un garçonnet de 10 ans a été retrouvé dans un fossé au volant de la voiture familiale mercredi en Norvège après avoir voulu emmener en balade sa soeur d'un an et demi, a annoncé la police.

Les deux enfants avaient parcouru une bonne dizaine de kilomètres au petit matin lorsqu'un chauffeur de déneigeuse a repéré leur véhicule bloqué sur le bas côté, selon la police qui a été informée peu après 06H00 (05H00 GMT).

"Cela semble s'être fait sur un coup de tête. Il s'est réveillé dans la nuit, sa soeur était aussi réveillée et il a décidé de l'emmener faire un tour", a expliqué Kai Lyshaugen, chef des opérations de la police de Vestoppland, dans le sud de la Norvège.

Le petit garçon et sa soeur, assise sur le siège passager sans être attachée, sont sortis indemnes et souriants de l'aventure.

"Il a demandé de l'assistance pour tracter le véhicule hors du fossé afin qu'ils puissent poursuivre leur route", a précisé Kai Lyshaugen.
Les enfants ont été reconduits chez leurs parents, priés de prendre davantage de précautions à l'avenir, mais l'incident ne devrait pas avoir de suites.



http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/02/12/97001-20140212FILWWW00081-un-garcon-de-10-ans-au-volant-d-une-voiture.php

mardi 11 février 2014

Palaja. Menacé de mort, un candidat reçoit une balle de 9 mm

Jacques Brunel-Jourda, tête de liste «Nouvel horizon Palajanais» aux prochaines municipales a découvert dans sa boîte aux lettres une balle de 9 mm dans une enveloppe. Un acte considéré comme une menace de mort par les gendarmes.
«À Palaja la campagne pour les municipales c’est toujours un peu chaud mais là...» Jacques Brunel-Jourda ne termine pas sa phrase un long silence qui en dit long sur sa stupeur et son incompréhension. «Jeudi dernier, mon épouse va chercher le journal dans la boîte aux lettres quand elle a découvert une enveloppe pliée et agrafée, entièrement anonyme, dans laquelle se trouvait une balle de 9 mm», raconte la tête de liste «Nouvel horizon Palajanais» pour les prochaines municipales. La femme de Jacques Brunel-Jourda a aussitôt prévenu son époux qui a quitté son travail pour découvrir à son tour la balle de 9 mm. «C’est une balle d’arme de guerre du 9 mm parabellum luger pour des pistolets ou des pistolets mitrailleurs», poursuit-il.
Avec l’un de ses colistiers, il a été déposé plainte à la gendarmerie de Trèbes car pour lui cela ne fait aucun doute cet acte est lié à sa candidature aux élections. «Les gendarmes considèrent cet acte comme quelque chose de très grave, comme une menace de mort», reprend-il confiant que tout le monde, dans son entourage, a été très choqué par cette affaire.

Déterminé à continuer

À Palaja, quatre listes vont s’affronter aux prochaines élections, une bataille qui s’annonce d’autant plus rude que le maire actuel, Alain Casellas ne se représente pas. Une bataille sur le terrain démocratique qui ne laisse pas la place à ce genre «d’intimidation».
Dans un long communiqué, qu’il a distribué dans le village, il raconte sa mésaventure et évoque son indignation. «Des tensions ou des désaccords peuvent exister entre les personnes mais l’affrontement doit se faire programme contre programme. Soutenir ses idées ne doit conduire, ni à être menacé dans son intégrité physique, ni dans sa vie privée», écrit-il affirmant que ni les pressions ni les intimidations ne le feront reculer. L’affaire est désormais sur le terrain judiciaire. Une enquête est menée par les gendarmes de la brigade de Trèbes qui tenteront d’identifier celui ou celle qui a déposé ce message inquiétant à destination de Jacques Brunel-Jourda.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/02/11/1815445-palaja-municipales-une-balle-pour-le-candidat.html

lundi 10 février 2014

158 automobilistes positifs à l'alcool dans la nuit de samedi à dimanche en Haute-Garonne

Pour la deuxième fois depuis le début de l’année, les gendarmes du groupement de Haute-Garonne ont mené une opération de contrôle sur les routes, de 2 heures à 7 heures, dimanche matin, sur l’ensemble du département. Près de 240 militaires ont été déployés avec pour objectif majeur, la lutte contre l’alcool au volant. Au total, 158 automobilistes ont été contrôlés positifs et parmi eux 80 avaient un taux supérieur ou égal à 0,80 gramme/litre de sang, c’est-à-dire, un taux délictuel passible de poursuites judiciaires.

Aux barrières de péage

Lors de cette vaste opération, les gendarmes ont également interpellé cinq conducteurs positifs au dépistage de produits stupéfiants, notamment cannabis. Tous ces contrôles ont été effectués, en grande majorité, devant les barrières de péage à la sortie de Toulouse, en direction d’Albi (A68), Bordeaux (A62), Tarbes (A64) et Narbonne (A61). Une façon de sécuriser les grands axes routiers à la sortie de la Ville rose qui accueillait cette nuit-là une grande soirée techno du côté de Sesquières où des milliers de teufeurs se sont rassemblés.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/02/10/1814255-158-automobilistes-positifs-a-l-alcool.html

dimanche 9 février 2014

Hérault : la Frontignanaise paie 701,80 € pour une panne d’électricité nocturne

Handicapée, Chantal s'est retrouvée dans le noir à Frontignan (Hérault). Cause de la panne : son boîtier électrique posé dehors sur une brique avait pris l'humidité. 
Il était 20 h 30 ce lundi lorsque Chantal s’est retrouvée plongée dans le noir. Âgée de 63 ans, vivant seule, hémiplégique, cette Frontignanaise était alors installée sur son fauteuil électrique devant sa télévision. Impossible d’en descendre toute seule. Elle appelle alors les pompiers, puis une voisine qui, arrivée chez elle, tente de remettre le courant. En vain.
"Il m’a demandé un torchon pour essuyer l’eau"


Chantal rappelle alors les pompiers qui lui donnent les coordonnées d’un électricien. Celui-ci arrivé à 22 h 15 de Montpellier et reparti à 23 h 10, lui facture 701,80 € pour la mise en place d’un disjoncteur différentiel, la main d’œuvre et le déplacement. Cause de la panne : le boîtier électrique qui se trouve dans le jardin sur un cairon devait être plein d’humidité. "Il m’a demandé un torchon pour essuyer l’eau, a vérifié tous mes appareils électriques et m’a dit que je devrais avoir un disjoncteur à l’intérieur" raconte telle.
Vétuste, plus aux normes et dangereuse
Le lendemain, Chantal prévient l’agence immobilière qui lui loue cette maison où elle habite depuis 17 ans. "On m’a dit que je m’étais fait arnaquer et qu’il était hors de question de présenter une telle facture à la propriétaire." Or après avoir payé cette facture, il ne reste à Chantal que 548 € pour payer un loyer qui se monte à 839 €. Alors comment faire ? Il se trouve que, sans parler du boîtier électrique qui prend l’eau dans le jardin, c’est toute l’installation électrique de cette maison qui est vétuste, plus aux normes et dangereuse. Ce que nous a confirmé le gestionnaire de travaux envoyé par l’agence immobilière et qui, après notre coup de fil, a inspecté toute la maison. "Tout est à refaire."
Chantal a reçu une bonne nouvelle
L’agence immobilière assure qu’elle n’était pas au courant de cette situation, qu’elle doit gérer 500 biens mais qu’elle va faire le nécessaire. : "Elle a eu une fuite d’eau réparée tout de suite, la porte du garage a également été changée." Quant à la facture de l’électricien, "elle a accepté le devis, elle l’a signé, c’est à elle de se retourner vers l’artisan car il lui a facturé ce disjoncteur beaucoup trop cher." Autrement dit, Chantal qui se déplace en fauteuil roulant, rappelons-le, aurait dû passer la nuit seule, dans le noir ou descendre les escaliers pour aller dormir chez une voisine. N’y avait-il pas urgence pour elle à être secourue pendant la nuit pour une panne qui, de toute façon, n’incombe pas au locataire ? La semaine dernière, Chantal a reçu une bonne nouvelle : un logement social, au rez-de-chaussée, pourrait lui être attribué aux Pielles.

http://www.midilibre.fr/2014/02/08/elle-paie-701-80-eur-pour-une-panne-d-electricite-nocturne,819612.php

samedi 8 février 2014

Un Toulousain de 17 ans contrôlé à 225 km/h sur la route

Un jeune toulousain de 17 ans a été contrôlé à 225 km/h sur l’autoroute Toulouse-Bordeaux alors qu’il circulait en conduite accompagnée et n’aurait jamais dû dépasser les 110. Le jeune conducteur a expliqué aux gendarmes qu’il avait «voulu essayer» la puissante voiture allemande de sa mère, une BMW série 3. Comme très souvent dans la semaine, un équipage de la BRI (brigade rapide d’intervention) de Montauban était en mission de surveillance nocturne sur un secteur de l’A 62. Jeudi soir à 21 h 42 les militaires qui font partie de l’EDSR 82 (escadron départemental de sécurité routière) prennent dans leur appareil des phares qui semblent remonter à une vitesse excessive l’autoroute dans le sens Toulouse-Bordeaux. Quand ils calent leur appareil sur le véhicule ils commencent à être surpris car l’engin dépasse allègrement les 225 km/h. Ils demandent donc au chauffeur de stopper et de se ranger sur la bande d’arrêt d’urgence. Quelle n’est pas leur surprise de découvrir que celui qui conduit la BMW série 3 est un jeune homme de 17 ans - dépourvu et pour cause de permis et qui poursuit sa conduite accompagnée. Le conducteur mineur est auditionné, ainsi que le membre de la famille se trouvant à ses côtés et qui est habilité à lui servir de référent dans le cadre d’une conduite accompagnée.

Amende et convocation

L’adolescent originaire d’Avignon mais domicilié à Toulouse a donc au terme de son audition prévenu sa mère qui est sa représentante légale et la propriétaire du véhicule. Elle a été entendue nuitamment par les gendarmes et est revenue hier matin porter les papiers qui attestent de l’entière légalité de cette conduite accompagnée.
Que va-t-il se passer après la constatation de l’infraction qui est primaire dans le cas de cet apprenti chauffeur. Il n’y a pas eu de sanction immédiate, le dossier de l’infraction et de l’audition a été transmis au parquet de Toulouse pour une prochaine convocation de l’interpellé devant le juge des enfants. C’est d’ailleurs la juridiction qui fixera aussi l’amende de cinquième classe qui accompagne un tel excès de vitesse. Elle doit normalement être de 750 €, mais est modulable en fonction des revenus des familles. Enfin le jeune homme peut écoper d’une interdiction de passer le permis de conduire d’environ six mois. Ce barème étant celui coïncidant avec un tel excès. Mais cela n’a aucune conséquence sur la délivrance future du permis probatoire.

http://newsletter.ladepeche.fr/Go/index.cfm?WL=19464&WS=291720_2501986&WA=3666

vendredi 7 février 2014

Un ado visé par un policier, perd un oeil

Le procureur de la République de Saint-Denis de La Réunion a ouvert aujourd'hui une information judicaire pour violences volontaires visant un policier et saisi la police des polices suite à un tir de Flash-ball sur un adolescent qui a perdu un oeil lors de violences urbaines le 1er février. "Le fonctionnaire n'a pas utilisé son arme à bon escient selon les premiers éléments de l'enquête", a déclaré à l'AFP le magistrat, Philippe Muller, confirmant une information du Journal de l'Ile de la Réunion.

Philippe Muller a annoncé avoir ouvert une information judiciaire pour "violences volontaires par personne dépositaire de l'autorité publique ayant entraîné une infirmité" et saisi l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) de Paris. L'IGPN est chargée de veiller au respect des lois et règlements par les policiers d'où son appellation de "police des polices". Elle ne peut être saisie que par les autorités administratives et judiciaires.

Les faits se sont produits dans la nuit du 1er au 2 février au Port (ouest de l'île) où des affrontements se déroulaient depuis plusieurs nuits entre des jeunes casseurs et les forces de l'ordre. Selon les premiers éléments de l'enquête, les policiers sont intervenus aux côtés des pompiers pour éteindre un feu de voiture près d'une station-service. L'un d'eux a fait usage de Flash-ball blessant grièvement au visage un jeune de 17 ans, le touchant au nez et à l'arcade.

Le jeune homme prénommé Steve a été transporté à l'hôpital où il a été opéré le lendemain, mais a perdu l'usage d'un œil. Sa famille a décidé de porter plainte en assurant qu'il ne faisait pas partie des casseurs. "Il était juste en train de regarder lorsqu'il a reçu un coup de Flash-ball", a déclaré un de ses proches au site Imaz press Réunion qui a révélé l'affaire en début de semaine.

Le policier n'a pas été identifié, pas plus que l'unité à laquelle il appartient, selon le parquet de Saint-Denis. "On n'a pas la version de la police. On a mené des auditions uniquement du côté de la victime. C'est l'IGPN qui entendra les policiers", a dit le procureur. N"J'ai ouvert (l'information judiciaire) au plus grave pour pouvoir saisir l'IGPN. Peut-être qu'on se retrouvera sur un tir accidentel lorsque l'enquête sera terminée", a-t-il ajouté. Philippe Muller a jugé toutefois "crédibles les propos de la victime". "Ses auditions ont été corroborées pour partie par d'autres témoignages sur ce qui s'est passé avant et après les faits. La nature du tir permet de suspecter la présence des policiers sur les lieux", a-t-il ajouté. Selon le procureur, le jeune homme n'a pas d'antécédents judiciaires. Il est en 1ère S et "est bien intégré socialement".


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/02/07/97001-20140207FILWWW00190-un-ado-vise-par-un-policier-perd-un-il.php

jeudi 6 février 2014

Il louait sa carte d’identité pour 300 euros par mois

Le premier a besoin d’argent pour payer son loyer, le second de papiers en règle pour pouvoir travailler. Samba propose à son compatriote sénégalais Abdoulaye de lui louer sa carte d’identité en échange de 300 euros par mois.
Ce petit marché entre amis est conclu le 1er janvier 2010 et durera deux ans. Pendant ce temps, Abdoulaye est embauché comme «plongeur» au restaurant de Georges Blanc à Vonnas, son salaire est versé sur le compte qu’il partage avec Samba. Il cotise comme tous les employés à la CPAM et sera indemnisé lors d’un arrêt maladie.
Au fur et à mesure, le « contrat » ne tient pas, Samba aurait retiré plus que les 300 euros mensuels prévus… Et il finira en mai 2012 par aller dénoncer la situation auprès des forces de l’ordre. Depuis, Abdoulaye a régularisé sa situation, changé d’employeur. Ils ont, cote à cote et chacun leur tour, essayé hier de s’expliquer devant le tribunal correctionnel de Bourg qui les a relaxés en partie.
Abdoulaye a été condamné à trois mois de prison avec sursis pour déclaration mensongère à une administration, Samba à cinq mois de prison avec sursis pour aide à l’entrée irrégulière d’un étranger en France. Ils devront rembourser la CPAM si trop perçu il y a.

http://www.leprogres.fr/ain/2014/02/06/il-louait-sa-carte-d-identite-pour-300-euros-par-mois

mercredi 5 février 2014

Vesoul : un vol révèle l’horreur dans la maison

Hier, deux frères, étaient présentés en comparution immédiate devant le tribunal pour un vol… de vaisselle en porcelaine. Au-delà de l’apparente trivialité de l’affaire, le cambriolage a permis de mettre en lumière une misère sociale effroyable. Et d’y remédier. Explications.
Dimanche peu avant 22 h, les gendarmes sont prévenus d’un cambriolage dans une ancienne maison de maître en piteux état à Plancher-Bas. Le propriétaire, présent sur les lieux, indique aux forces de l’ordre que deux individus tentent de pénétrer chez lui par effraction. Les gendarmes interpellent les deux hommes sur le fait, dans la bâtisse.
À la barre, François et Jessy Haerter, deux frères résidants respectivement à La Longine et à Ronchamp, expliquent qu’ils sont venus sur place pour rembourser « en nature » une dette du propriétaire. « Je le connais depuis dix ans, je lui ai vendu une voiture qu’il ne m’a jamais payée », explique François Laerter. « J’ai prêté un coup de main à mon frère », explique Jessy Haerter.

Une soupière, une saucière, deux assiettes

Pour se dédommager des 200 € qui leur sont dus, les deux frères piquent de la porcelaine : une soupière, une saucière et deux assiettes. Les Haerter n’en sont pas à leur premier fait d’armes. Ils ont déjà été condamnés à trois et deux reprises pour des vols. À leur encontre, le substitut du procureur, Stéphane Clément, requiert huit mois de prison ferme avec mandat de dépôt.
« Monsieur le président, ces hommes sont devant vous pour de la vaisselle ! Huit mois ferme, cela me choque profondément », s’exclame Me Émilie Breitner, avocate de la défense. « Ils sont venus récupérer deux ou trois babioles pour se faire payer d’un escroc notoire. Il n’y a pas eu d’effraction, la maison est visitée très régulièrement, le propriétaire le dit lui-même », poursuit-elle.
Et pour cause : l’état pitoyable de la demeure laisse à penser que personne ne vit à l’intérieur. Et pourtant…

Sans eau ni sanitaires

À la barre, le gendarme Cécile Armange, maréchal des logis chef, décrit combien les forces de l’ordre ont eu du mal à pénétrer dans la maison, tant les lieux étaient encombrés. À l’étage, leur surprise est totale : ils découvrent un homme âgé de 90 ans allongé dans son lit, au milieu d’excréments, une assiette posée près de lui où un rat, « plus gros qu’un chien » dévore les restes. « La maison ne possède pas l’eau courante ni les sanitaires », précise Me Émilie Breitner.
Le fils du vieillard grabataire, celui-là même qui a prévenu les forces de l’ordre du cambriolage, vit quant à lui dans un autre bâtiment à quelques kilomètres de là. Dans un aussi piteux état d’après Cécile Armange.
La mairie a été avertie ainsi que les services sociaux. Le parquet devrait également ouvrir une procédure contre la victime pour ces faits, selon Stéphane Clément.
De leur côté, les deux frères sont condamnés à six mois de prison ferme avec mandat de dépôt. « Un mal pour un bien », estime le président Fernand Kato.

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2014/02/05/un-vol-revele-l-horreur-dans-la-maison

mardi 4 février 2014

Agression d'handicapé: "il faut punir ça" (père)

Le père de Yoann, le jeune handicapé mental agressé dans l'Isère, a traité de "lâches" les agresseurs et demandé de les "punir", dans une interview à RTL.

"Je suis indigné bien sûr, il a été humilié", a dénoncé le père en ajoutant "il faut punir ça, ceux qui ont fait ça sont des lâches". "On ne s'attaque pas à un handicapé", a-t-il dit, "Yoann est quelqu'un de gentil ... il n'a jamais rien fait de mal ... il ne méritait pas ça". "Le problème, c'est que si ça peut arriver à Yoann, ça peut arriver à quelqu'un d'autre", a-t-il insisté. "Il faut vite arrêter ça".

Quatre jeunes mineurs ont été interpellés dans cette affaire et trois d'entre eux ont été placés en garde à vue. Le procureur de Grenoble doit s'exprimer dans l'après-midi.

L'agression a eu lieu dimanche dans le parc de La Poya à Fontaine, dans l'agglomération de Grenoble. Sur la vidéo, qui a suscité beaucoup d'émoi sur internet, on voit les deux jeunes tenir leur victime par les bras, le bousculer, puis le pousser dans un ruisseau, lui immergeant les pieds et les mollets.

La vidéo a suscité près de 19.000 commentaires sur Facebook. Une pétition, demandant à ce que son auteur "aille en prison pour avoir humilié un handicapé", a récolté plus de 46.000 "Likes".

Le jeune handicapé, âgé de 18 ans et qui n'est placé ni sous tutelle ni sous curatelle, n'a pas été blessé dans l'agression. Scolarisé en institut médico-éducatif, il a déposé plainte à la gendarmerie de Tullins (Isère) hier après-midi.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/02/04/97001-20140204FILWWW00162-agression-d-handicape-il-faut-punir-ca-pere.php

lundi 3 février 2014

Mazères. Ils désertent la maison effondrée et abandonnent leurs animaux sur place

À Mazères, des animaux domestiques ont été abandonnés par leurs propriétaires qui ont évacué leur maison effondrée par la pluie. Les voisins inquiets pour leur propre habitation, souhaitent qu’une autorité s’occupe de ces animaux.
Point n’est besoin de prendre l’avion pour trouver la frontière du quart-monde : c’est parfois la porte à côté. Comme dans le cas qui nous intéresse, à Mazères. Au milieu des terres bien peignées, des bosquets, et des jolies fermettes, voilà Cachau : un corps de ferme tout en longueur : d’un côté Raymond Faural, dans sa partie, bien délimitée par un mur et un portail, de l’autre, un autre monde : une masure en ruine, au toit effondré devant lesquels s’ébattent des poules, trois chèvres, un bouc, des chiens. Abandonnés, comme le chiot qui vient de crever en travers de la porte. Les occupants, un couple qui vivait là depuis de longues années s’en est allé après avoir reçu le toit sur la tête. Mais il a laissé sur place les animaux aujourd’hui livrés à eux-mêmes. C’est samedi 25 janvier que miné par la pluie, un des murs de la maison, construit en briques sèches, a littéralement fondu sous l’averse. Il s’est abattu, manquant d’ailleurs d’ensevelir les occupants. Ce mur voilà longtemps qu’il était exposé, depuis que le toit s’en était parti, lui aussi. La pluie a fait le reste, en l’absence de protection. «Vous comprenez les travaux n’ont pas été faits, quand le toit du hangar s’en est allé, tout ça s’est retrouvé à la pluie. Moi maintenant je suis inquiet car c’est le mur mitoyen qui est exposé !» explique Raymond Faural. Il faut dire qu’après le mur, presque aussitôt, c’est le toit de l’habitation qui cette fois s’est écroulé lui aussi. Comme on peut le voir aujourd’hui l’ensemble est ouvert à tous les éléments. Les occupants s’en sont allés, ils ont été relogés deux nuits par la mairie en urgence. Le maire Louis Marette, a pris aussitôt un arrêté de péril concernant le bâtiment.

«La SPA n'a pas voulu s'en occuper !»

Certes on peut de se demander comment on pouvait vivre dans une telle masure, dans un tel état d’abandon, privée de toute commodité. Mais en attendant, les occupants partis, les animaux ont été livrés à eux-mêmes. «Nous avons prévenu la SPA, personne n’a voulu s’en occuper !» déplore Raymond. Les poules, qui vadrouillent dans le voisinage se débrouillent à peu près, mais les chèvres et le bouc sont déjà plus mal en point. Un des chiens est mort.
Les voisins demandent à la mairie de faire quelque chose. On ne sait pas vraiment qui doit faire quoi, mais assurément, quelque chose doit être fait…

http://www.ladepeche.fr/article/2014/02/03/1809330-mazeres-desertent-maison-effondree-abandonnent-animaux-place.html

dimanche 2 février 2014

Badinter indigné par la manif "Jour de colère"

L'ancien garde des Sceaux et ex-sénateur PS Robert Badinter aurait souhaité "une grande manifestation de protestation" contre le défilé "Jour de colère", a-t-il indiqué dans un entretien au Parisien dimanche.

La manifestation de dimanche dernier,
à l'issue de laquelle 250 personnes ont été placées en garde à vue, avait rassemblé à Paris 17.000 personnes selon la police, parmi lesquelles des militants d'extrême droite dont certains ont crié des slogans antisémites.
"C'est la première fois depuis la fin de l'Occupation que l'on entend hurler dans les rues de Paris 'dehors les Juifs'", souligne Robert Badinter. "J'ai le sentiment que tout le monde a été surpris. Mais face à une telle provocation fasciste, à ces cris infâmes, j'aurais souhaité des réactions plus vives, des appels d'associations de défense des droits de l'homme et des partis républicains pour organiser une grande manifestation de protestation", ajoute-t-il.

Selon l'ancien ministre de la Justice, "il faut rappeler chaque fois que nécessaire que la République française ne peut pas tolérer ces cris, pas plus qu'elle ne saurait laisser passer des slogans 'Dehors les musulmans' ou 'Dehors les Arabes'".


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/02/02/97001-20140202FILWWW00082-badinter-indigne-par-la-manif-jour-de-colere.php