vendredi 31 décembre 2010

Privé de réveillon à cause de son handicap ?

"Ce n'est pas de la discrimination, c'est de la protection". Sylvie Frelet, directrice d'un club de rencontres à Dijon n'en démord pas : non, elle n'a pas refusé l'inscription d'un jeune homme à la soirée du Réveillon au motif qu'il est handicapé. Elle le dit, elle le répète. L'histoire est relatée ce jeudi dans le quotidien régional Le Bien public sous le titre : "Il se voit refuser l'accès à une soirée du réveillon à cause de son handicap". L'histoire, la voici. Lundi dernier, Sébastien Mertel, 30 ans, et Danièle, sa mère décident de s'inscrire au réveillon organisé par un club de rencontres. Il est célibataire, elle est divorcée, voici l'occasion de fêter le passage en 2011 agréablement. Danièle appelle pour s'inscrire. "Sylvie Frelet me demande alors si je suis la mère de Sébastien, raconte-elle à TF1 News. Quand je lui ai répondu oui, elle m'a expliqué que son club ne prenait pas de personnes handicapées..." Sébastien a le visage légèrement paralysé suite à un cancer quand il avait 3 ans. "Je voulais éviter que ce garçon ressente du rejet" Il y a quelques temps, la directrice du club avait déjà au Sébastien Mertel au téléphone. Il voulait s'inscrire, elle lui avait opposé une fin de non-recevoir. "Elle s'était rendu compte de mon handicap à cause de mon problème d'élocution, se souvient Sébastien Mertel. Elle m'avait demandé si j'étais en fauteuil roulant et puis elle avait fini par me dire que son club n'acceptait pas de personnes handicapées..." La raison de ce refus ? Elle ne voulait pas que les autres adhérents se sentent mal à l'aise, affirme Sébastien. Selon sa mère, les mêmes raisons sont avancées lundi. "Elle m'a précisé qu'elle dirigeait son club comme elle l'entendait, dit la mère de Sébastien. Cette femme m'a dit ça d'une froideur à me glacer le sang". "Je ne lui ai jamais interdit l'inscription à la soirée du Réveillon", martèle aujourd'hui, Sylvie Frelet, un brin agacée par la proportion prise par cette affaire. Jointe par TF1 News, elle argumente : "Ce n'était pas un refus, c'était un moyen de le protéger, dit-elle. Dans des soirées rencontres, c'est toujours compliqué pour les personnes qui ont un lourd handicap, on leur refuse de danser, on s'intéresse pas vraiment à elles... Moi, je voulais éviter que ce garçon ressente du rejet. Celle qui se dit touchée par le cas de Sébastien estime que "revivre un nouveau rejet quand on a un handicap lourd, c'est super dur..." Elle raconte aussi avoir proposé à Sébastien d'autres activités "où il y avait davantage de bienveillance que dans une soirée dansante comme des ateliers communication sur la confiance en soi, sur le partenaire idéal, sur la communication entre les hommes et les femmes etc." "Comment je peux vivre les choses, c'est mon problème pas le sien", répond Sébastien. D'ailleurs comment peut-elle me juger alors qu'elle ne m'a jamais vu ?" Selon lui et sa mère, l'organisatrice ne voulait surtout pas instaurer le malaise chez ses invités. "Elle ne m'a jamais parlé d'une gêne pour Sébastien", maintient Danièle Merlet. Cette dernière a porté l'affaire devant la Halde, (Haute autorité de lutte contre les discriminations). Et ce Réveillon finalement ? "On ne sait pas encore, répond Danièle Merlet. Avec cette histoire, on a eu des invitations de toutes parts !"
http://lci.tf1.fr/france/societe/2010-12/prive-de-reveillon-a-cause-de-son-handicap-6208102.html

jeudi 30 décembre 2010

Le scandale des bagages perdus à Roissy

Des milliers de bagages sont entreposés dans l'aérogare de Roissy sans surveillance, à la portée de tous. Depuis 12 jours nous attendons que nos bagages soient localisés. Aucune info depuis tout ce temps. Le personnel d'ADP est lâché par les cadres qui ne viennent pas sur le terrain. Le blog d'Air France fourmille d'insultes envers une direction qui n'est pas à la hauteur de compétences qu'on pourrait attendre. Dernier détails. Nous arrivons d'un vol. Un millier de passagers et à l'arrivée : 1seul agent des douanes ! Une bien belle première image de la France à l'étranger

 http://you.leparisien.fr/actu/2010/12/29/le-scandale-des-bagages-perdus-a-roissy-5771.html

mercredi 29 décembre 2010

Pédophilie: un chanoine belge avoue

Le chanoine marxiste belge François Houtart, promoteur de la théologie de la libération et figure de l'altermondialisme, a admis à la suite d'une dénonciation avoir commis des attouchements sur un mineur de sa famille il y a 40 ans, rapporte le journal belge Le Soir. François Houtart, 85 ans, explique au quotidien bruxellois qu'il était bien le "chanoine A." visé par l'une des 475 plaintes adressée au printemps à une commission mise sur pied par l'Eglise belge pour traiter des cas d'éclésiastiques pédophiles. "A. s'est introduit par deux fois dans la chambre de mon frère pour le violer", expliquait l'auteur de la plainte, une cousine de François Houtart chez qui le prêtre était hébergé. Le jeune garçon était alors âgé de 8 ans, selon ce témoignage. La publication en septembre du rapport de cette commission, dirigée par le pédopsychiatre Peter Adriaenssens, a causé un énorme scandale et ébranlé l'Eglise catholique belge. Contacté depuis l'Equateur, le chanoine, classé à la 12e place dans une enquête sur les catholiques les plus influents de Belgique, a partiellement reconnu les faits. "En traversant la chambre d'un des garçons de la famille, j'ai en effet touché ses parties intimes à deux reprises, ce qui l'a réveillé et effrayé", a-t-il déclaré, alors que sa cousine parle de "viol". "Ce fut évidemment un acte inconsidéré et irresponsable", admet-il, en assurant n'avoir jamais abusé d'autres mineurs.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/12/29/97001-20101229FILWWW00321-pedophilie-un-chanoine-belge-avoue.php

mardi 28 décembre 2010

Scandale : un couple donne une bonne réponse à un jeu télé mais perd quand même 80.000 dollars

C’est la polémique médiatique du moment aux Etats-Unis. Dans un jeu télévisé américain, un couple a perdu la somme de 80.000 dollars en ayant donné la bonne réponse ! L’histoire. Dans le jeu « Million Dollar Money Drop », un couple doit répondre à la question suivante : « Quel objet a été commercialisé en premier ? ». Les deux candidats avaient le choix entre l’ordinateur Macintosh, le Walkman de Sony, et le Post-It Note. Le couple répond alors le « Post-It », persuadé d’avoir donné la bonne réponse. Pas de chance, la réponse est fausse. Pour la production du jeu, la bonne réponse était le Walkman ! Mais en réalité, le couple avait donné la bonne réponse. En effet, le premier Walkman a été mis en vente en 1980, alors que les Post-It ont été commercialisés pour la première fois sous le nom « Press N’peel » dans quelques villes des Etats-Unis dès 1977 ! Le couple avait donc donné la bonne réponse ! La production du jeu s’est trompée ! Fort heureusement, les deux candidats pourront retenter leur chance ! Le producteur de l’émission a en effet reconnu son erreur.
 http://www.lespolemiques.fr/2010/12/28/scandale-un-couple-donne-une-bonne-reponse-a-un-jeu-tele-mais-perd-quand-meme-80-000-dollars/

lundi 27 décembre 2010

Un rapport s'alarmait en 1998 du coût et de la sécurité du Mediator

C'est un rapport qui jette un nouveau pavé dans la mare dans l'affaire du Mediator. Des médecins de l'Assurance maladie de la région Bourgogne avaient alerté l'Agence du médicament dès mars 1998 du coût très élevé du médicament pour la collectivité ainsi que de son "efficacité" et de sa "sécurité", révèle lundi le Figaro. Pour la seule région Bourgogne, la facture pour la Sécurité sociale s'élevait à 4 millions de francs par an, selon ce document adressé à l'Agence du médicament Bien que faisant partie d'une liste de substances anorexigènes...le Mediator ne fait pas l'objet d'une prescription restreinte", déploraient-ils. "On ne peut que s'étonner de cet état de fait qui prend une dimension particulière lorsque l'on pose parallèlement la question de l'utilité réelle du Mediator sur un plan médical". Ces professionnels de santé recommandaient "un reclassement dans le groupe des amphétamines avec la législation qui s'y rapporte (prescription restreinte)" comme "mesure de premier niveau". "Au delà, on peut s'interroger sur la légitimité à rembourser un médicament dont les indications thérapeutiques ne sont pas respectées et ne répondent donc pas à un souci de qualité, de sécurité et d'efficacité", écrivaient-ils. La Cnam s'élève contre Servier Le Mediator, médicament destiné aux diabétiques en surpoids et largement détourné comme coupe-faim, a été commercialisé en France de 1976 à novembre 2009, date de son retrait du marché. Utilisé par cinq millions de personnes, il pourrait être responsable d'au moins 500 à 2.000 décès, selon les estimations. Entre 1999 et 2009, il a coûté 423 millions d'euros à la Sécurité sociale et aux complémentaires santé, selon une note confidentielle de l'Unocam, qui réunit fédérations d'assurances et mutuelles complémentaires santé. La Caisse nationale d'Assurance maladie (Cnam) "fera valoir ses droits" dans les procédures juridiques qui seraient intentées par des victimes du Mediator contre son fabricant, les laboratoires Servier, a souligné samedi le directeur de la Caisse, Frédéric Van Roekeghem.
 http://lci.tf1.fr/science/sante/2010-12/un-rapport-s-alarmait-en-1998-du-cout-et-de-la-securite-du-mediator-6197439.html

dimanche 26 décembre 2010

Burundi : une ONG dénonce un nouveau « Scandale politico-financier »

L'ONG l'observatoire de la lutte contre la corruption a révélé vendredi 24 décembre 2010, l'existence d'un contrat de plus de 500 millions de dollars entre le gouvernement du Burundi et une entreprise américaine, signé en mars 2010 dans une totale « illégalité ». Ce contrat pour la fourniture de matériels de communication s'élève à 500 millions de dollars, une somme colossale qui dépasse les recettes de l'Etat en 2010. L'organisation anticorruption dénonce toute une série de procédures illégales. Ce contrat de 500 millions de dollars a été passé de gré à gré en violation de la loi burundaise sur les marchés publics. Il n'a pas fait l'objet d'un examen en Conseil des ministres. Le signataire du contrat n'est pas le ministre des Finances seul habilité à engager le pays financièrement, mais celui de la Planification. Le ministre Tabu Abdallah Manirakis est devenu depuis conseiller principal du président Nkunrunziza. L'opacité et le secret qui entourent cette affaire fait dire à l'observatoire de la lutte contre la corruption qu'il existe une gestion mafieuse au sommet de l'Etat. Le contrat qui porte sur la fourniture de systèmes de communication pour la présidence, les provinces, l'armée et l'aéroport de Bujumbura était-il nécessaire ? Le système de communication actuelle donnait satisfaction pour un pays pauvre comme le Burundi note un observateur. La date a la quelle a été signé le contrat avec la société américaine au mois de mars dernier suscite également des questions. Signé trois mois avant la tenue des élections générales, le contrat a t-il permis de financer la campagne du président burundais. Les militants anticorruptions soupçonnent le versement de commissions en contrepartie de concessions minières qui auraient été octroyées à la société américaine. Le Burundi dispose d’importants gisements de nickel
 http://www.rfi.fr/afrique/20101224-burundi-une-ong-denonce-nouveau-scandale-politico-financier

jeudi 23 décembre 2010

Après le scandale des Bleus... Zahia prends ses marques

Lingerie, huiles de massages et mêmes de films portent le nom de Zahia Dehar. Après s’être fait connaître pour ses relations tarifées avec certains membres de l’équipe de France de football, la jeune femme compte bien profiter de sa célébrité pour créer sa marque. Selon le quotidien économique La Tribune<*i>, la call girl a déposé «une demi-douzaine de marques» telles que Pretty Zahia, Zahiadora, Zahiadise ou encore «A dream by Zahia». L’avocat de cette dernière a par ailleurs assuré que cela avait été fait à «titre défensif pour empêcher les autres de le faire». Mais Zahia Dehar dispose désormais d’un droit d’exploitation pour des centaines de produits : «les huiles de massages, les colliers pour animaux, les nuisettes ainsi que la production de films, émissions de télévision ou radio, la location de chambres d’hôtels et même…les services de crèches et de pouponnières». Selon les informations de La Tribune, elle commencerait pas une ligne de sous-vêtements coquins» et bénéficierait pour cela de l’appui financier d’un homme d’affaire allemand.

 http://www.lessentiel.lu/fr/news/france/story/Zahia-prend-ses-marques-20360836

mercredi 22 décembre 2010

Anelka et Henry s'accrochent-ils à leur prime ?

Après le désastre de l'Afrique du Sud, les vingt-trois joueurs de l'équipe de France de football ont tous signé un document en vertu duquel ils renoncent à leurs primes de Mondial. Tous ? Non, s'il faut en croire Libération, qui affirme que les signatures de Thierry Henry et Nicolas Anelka manquent. Appât du gain ? Pas vraiment, affirme le quotidien, selon lequel il faudrait plutôt voir dans ce refus de renoncer à leurs primes un geste de défi envers la Fédération Française de Football. Pour Henry et Anelka, les montants de ces primes (de 130.000 à 150.000 euros) représenteraient tout juste la moitié d'un de leurs salaires mensuels...

http://lci.tf1.fr/filnews/sport/anelka-et-henry-s-accrochent-ils-a-leur-prime-6192398.html

mardi 21 décembre 2010

Le scandale du Mediator embarrasse les politiques

Avec le Médiator, les politiques se retrouvent confrontés à un nouveau scandale de santé publique. L’estimation du nombre de morts liés à l’utilisation de ce médicament largement détourné comme coupe-faim ne cesse d’augmenter. Pour le docteur Irène Frachon, qui a fait éclater l’affaire, “le Médiator est responsable d’un désastre sanitaire”. Ingurgité par environ 5 millions de patients avant d’être retiré du marché en novembre 2009 il aurait causé le décès de 1 000 à 2 000 personnes. Irène Fanchon estime “qu’on ne saura jamais le nombre de morts”mais qu’il est possible “d’appronfondir les connaissances sur son impact réel”. Aujourd’hui, tout le monde réclame la transparence, le ministre de la Santé Xavier Bertrand en tête. Il évoque de “fortes présomptions de défaillances graves dans le fonctionnement de notre système du médicament”. Afin de répondre aux multiples interrogations, le ministre a confié une mission à l’IGAS, la police sanitaire. Premier raté en 1998. L’alerte lancée par trois médecins de la sécurité sociale est apparemment tombée dans le vide. Les responsables socialistes en charge de la santé à l’époque, Martine Aubry et Bernard Kouchner, “n’ont pas été alertés de la dangerosité du médicament”, selon David Assouline, secrétaire national à la Communication du PS. Autres exemples de loupés, en 1999, puis en 2006, la Commission de transparence du médicament rend un avis défavorable au remboursement du Médiator, jugeant son efficacité discutable. Mais le ministère de la Santé n’a pas suivi et le Médiator a continué à être remboursé. Pour Jean-Marie Le Guen, député PS, aujourd’hui “il est temps de ramener l’industrie du médicament à sa place”.
http://www.ledauphine.com/actualite/2010/12/20/le-scandale-du-mediator-embarrasse-les-politiques

samedi 18 décembre 2010

Exécuté avec un produit vétérinaire

L’histoire de John Duty a fait très peu de bruit aux Etats-Unis. Pourtant, condamné à mort dans l’Oklahoma, l’homme a été exécuté dans la nuit de jeudi à vendredi avec un produit habituellement utilisé par les vétérinaires pour euthanasier les animaux: du pentobarbital. Une première C’est d’ailleurs en estimant que le supplicié se trouverait réduit à l’état de "cobaye" que ses avocats ont tenté de repousser la sentence: "En l’absence d’expertise, d’essai clinique et d’études scientifiques pouvant donner une idée des effets du produit, John Duty deviendrait le sujet humain d’une méthode d’exécution jamais testée auparavant", ont-ils fait valoir auprès de la justice américaine. Peine perdue: l’exécution de John Duty, 58 ans, a bien eu lieu et s’est déroulée "normalement", selon l’administration pénitentiaire. La cause de ce changement de méthode, c’est une pénurie de thiopental, l’anesthésiant officiellement reconnu par la Cour suprême américaine. Le seul laboratoire à fabriquer le produit aux Etats-Unis, Hospira, est en rupture de stock. Une situation qui a par exemple poussé l’Etat d’Arizona à aller se fournir en Grande-Bretagne. La production devrait reprendre d’ici quelques mois. Condamné à mort en 2001 La cour d’appel fédérale américaine a autorisé l’utilisation du pentobarbital après avoir estimé que "la quantité prévue" était "suffisante pour plonger le condamné dans l’inconscience et qu’elle serait même probablement mortelle dans la plupart des cas, voire tous". "C’est un produit très puissant qui arrête le cœur et avec lequel la personne ne souffre pas", confirme une porte-parole d’Exit, association suisse d’aide au suicide assisté. Dans ce pays, où l’euthanasie humaine est admise, le pentobarbital est délivré sous ordonnance. L’absence de douleur est un point crucial pour les opposants à la peine de mort. Le premier produit injecté est primordial, car il a pour fonction de faire perdre connaissance au sujet. Les deux produits suivants paralysent ses muscles et arrêtent le cœur. John Duty a été condamné à mort pour le meurtre, en 2001, de son codétenu, alors qu’il purgeait plusieurs peines pour viols, braquage et fusillade avec intention de tuer. Plaidant coupable, il avait réclamé la peine capitale.
 http://www.lejdd.fr/International/USA/Actualite/John-Duty-a-ete-execute-avec-un-produit-habituellement-utilise-par-les-veterinaires-pour-euthanasier-les-animaux-244865

vendredi 17 décembre 2010

Un quart des jouets analysés présentent des risques

Environ un quart des jouets analysés par les services de la concurrence et de la consommation présente des risques. C'est le chiffre qu'a pu constater, ce vendredi matin, Frédéric Lefebvre, le secrétaire d'Etat à la consommation lors d'une visite au laboratoire spécialisé de la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) à Marignane. Les experts ont prélevé en 2010, 895 jouets afin de les analyser et ont découvert que 195 d'entre-eux étaient non-conformes ou dangereux et ont du faire l'objet de rappels. Par exemple, 5000 tableaux magnétiques dont les aimants pouvaient être avalés, 3000 livres peluches contenant du plomb et du chrome ainsi qu'un jeu de fléchettes magnétiques ont été retirés de la vente. A l'occasion de cette visite, Frédéric Lefebvre a annoncé que des mesures vont être prises pour «sécuriser l'univers du jouet». Ainsi, dès l'an prochain, à Noël, les jouets porteront une étiquette donnant l'analyse des risuqes. la DGCCRF a vérifié seize tapis-puzzle de sol toxiques retirés du marché pour trois mois, ce week-end. Dix présentaient des problèmes de toxicité.
 http://www.leparisien.fr/economie/un-quart-des-jouets-analyses-presentent-des-risques-17-12-2010-1195235.php

jeudi 16 décembre 2010

Kosovo - Les Albanais de l’UCK accusés de trafic d’organes de leurs prisonniers

A la fin des années 1990, des maquisards de l’UCK (Armée de libération du Kossovo) avaient mis en place un trafic d’organes prélevés sur leurs prisonniers serbes. Déjà, en 2008, l’ancienne procureure du Tribunal pénal international (TPI) pour l’ex-Yougoslavie, Carla del Ponte, avait, dans un livre intitulé La Chasse, évoqué cette ignominie : à la fin des années 1990, des maquisards de l’UCK (Armée de libération du Kossovo) avaient mis en place un trafic d’organes prélevés sur leurs prisonniers serbes. Une révélation qui, à l’époque, n’avait guère suscité de réactions. Aujourd’hui, c’est l’auteur d’un rapport du Conseil de l’Europe, le Suisse Dick Marty, qui le déclare : « De nombreux indices semblent confirmer que… des organes auraient été prélevés sur des prisonniers dans une clinique en territoire albanais, près de Fushë-Krujë, à 20 kilomètres au nord de Tirana, pour les transporter ensuite à l’étranger à des fins de transplantation. » Avant « l’opération » les victimes étaient d’abord assassinées d’une balle dans la tête. Quant à la clinique de Fushë-Kurjë, Dick Marty la décrit comme « un centre de détention dernier cri pour le crime organisé du trafic d’organes ». Le Premier ministre du Kossovo Un nom apparaît dans le rapport : celui de Shaip Muja, figure historique de l’UCK, actuellement conseiller politique auprès du Premier ministre du Kossovo, Hashim Thaçi. Il est notamment chargé de la Santé. Par ailleurs, le trafic était contrôlé par un groupe dit de Denica, dont le chef était le même Hashim Thaçi, dont la formation, le Parti démocratique du Kossovo (PDK), a été déclarée vainqueur des élections législatives de dimanche dernier. D’où ce commentaire, mercredi, du ministre serbe des Affaires étrangères, Vuk Jeremic, en visite à Moscou : « Je ne sais pas quel sera l’avenir de cette personne. » Et d’ajouter : « Le rapport montre quel genre de pays est le Kossovo maintenant et qui le dirige, et nous devons tous ensemble sérieusement nous pencher sur le règlement de cette question difficile. » En 2008, les Albanais de cette province serbe ont unilatéralement proclamé leur indépendance.
http://www.francesoir.fr/etranger/kosovo-les-albanais-de-l-uck-accuses-de-trafic-d-organes-de-leurs-prisonniers.72305

mercredi 15 décembre 2010

Mille euros pour acheter cinq esclaves handicapés

Illustrant la face sombre du miracle économique chinois, les scandales de violation des droits des travailleurs, de travail des mineurs ou d'exploitation des personnes handicapées ne sont pas rares en Chine. En 2007, la découverte de centaines d'adultes et de dizaines d'enfants exploités comme esclaves dans des briqueteries et des mines dans les provinces du Shanxi et du Henan avait connu un retentissement dans le monde entier. Cette fois, c'est le responsable d'un centre d'accueil pour handicapés mentaux, dans le sud-ouest de la Chine, qui est soupçonné d'avoir vendu des dizaines de ses pensionnaires pour en faire des esclaves dans des usines. Les enquêteurs, selon les faits relatés par la presse officielle, ont suivi une piste depuis la région occidentale du Xinjiang, où les autorités ont imposé la fermeture d'une fabrique dans laquelle 11 ouvriers, déficients mentaux pour la plupart, étaient réduits au travail forcé. Ces 11 ouvriers construisant du matériel pour des entreprises de chimie, exploités pour certains depuis plusieurs années, étaient fréquemment battus et nourris avec des aliments pour chiens. La face sombre du miracle économique chinois Les investigations ont permis de remonter jusqu'à un centre d'accueil non homologué pour handicapés mentaux dans la province du Sichuan. Son responsable a été arrêté lundi et accusé de traite d'êtres humains en vue d'esclavage. Cet homme, répondant au nom de Zeng Lingquan, sévissait apparemment depuis de nombreuses années. "Depuis 1996, il a vendu au moins 70 handicapés mentaux pour qu'ils travaillent à Pékin, Tianjin et dans d'autres villes", a déclaré un fonctionnaire local, cité par le quotidien China Daily. Selon lui, "70" est en effet le nombre que les enquêteurs ont trouvé inscrit dans un livre de comptes tenu par ce responsable. Li Xinglin, le patron de la société du Xinjiang produisant du matériel pour des entreprises de chimie, a également été arrêté. Il a raconté avoir versé 9000 yuans (environ 1000 euros) pour "acheter" cinq ouvriers, puis 300 yuans (33 euros) par personne supplémentaire, a indiqué la presse chinoise.
 http://lci.tf1.fr/monde/asie/2010-12/mille-euros-pour-acheter-cinq-esclaves-handicapes-6186149.html

mardi 14 décembre 2010

Les smartphones, cibles privilégiées des voleurs

Utiliser son téléphone portable dans les transports en commun parisiens peut aujourd’hui constituer un risque de se voir cibler par des voleurs prêts à tout pour s’approprier le dernier modèle à la mode. Une étude menée par le service régional de la police des transports (SRPT) de la préfecture de police de Paris, portant sur les vols commis sur le réseau francilien au mois d’octobre, met en exergue l’émergence de ce nouveau phénomène. Sur les 2723 vols recensés, 1264 ont concerné des téléphones portables, soit 46,4% des faits constatés en octobre sur le réseau parisien. En comparaison, les vols de portefeuilles ou de porte-monnaies n’ont représenté « que » 899 faits. Des chiffres qui viennent « plomber » les statistiques de la délinquance à Paris. « Nous sommes confrontés depuis quelques années à l’augmentation du nombre de vols de téléphones portables dans les transports, assure-t-on dans l’entourage du préfet de police de Paris, Michel Gaudin. C’est une réalité. Alors que, pour la première fois depuis 2002, les violences non crapuleuses sont en baisse dans la capitale, l’explosion des vols de téléphones fait grimper les chiffres des violences crapuleuses, qui ont augmenté de plus de 25% sur les onze premiers mois de l’année dans la capitale. » Le récent démantèlement d’un vaste réseau — baptisé Hamidovic — de voleurs à la tire dans le métro marque une première étape dans la lutte contre ce phénomène. Mais la bataille s’annonce longue. « Nous constatons, par ailleurs, l’existence d’un marché parallèle pour les smartphones dernier cri, type iPhone ou Blackberry, note également la préfecture de police de Paris. La revente d’un iPhone 4 volé se négocie autour des 250 € sous le manteau. » L’étude du SRPT révèle d’ailleurs que le téléphone portable d’Apple est particulièrement prisé par les voleurs. « Les modèles d’iPhone constituent à eux seuls 58% des téléphones volés au mois d’octobre à Paris, indique encore ce service. Ce modèle fait l’objet d’une forte convoitise sociale. » Dernier exemple en date, samedi soir boulevard de Clichy dans le XVIIIe. Trois garçons âgés de 17, 20 et 31 ans ont été roués de coups de pied et de poing par un groupe de 7 agresseurs. Ces derniers leur ont dérobé deux iPhones. Une des victimes a tenté de récupérer le sien avant de recevoir deux coups de couteau au thorax et à une hanche. Soignée à l’hôpital Lariboisière (Xe), la victime de 17 ans, dont les jours ne sont pas en danger, devra observer une longue convalescence.

 http://www.leparisien.fr/paris-75/les-smartphones-cibles-privilegiees-des-voleurs-14-12-2010-1190091.php

lundi 13 décembre 2010

Candidature d'Annecy au JO-2018: Edgar Grospiron démissionne

La candidature d'Annecy à l'organisation des jeux Olympiques d'hiver 2018 a accusé un gros coup dur et entamé une période de flou, dimanche 12 décembre, avec la démission de son homme-orchestre, Edgar Grospiron, déçu par une maigre rallonge budgétaire de 2 millions d'euros. "Je ne peux pas faire gagner la candidature avec ce budget et le temps qu'il me reste [moins de 7 mois avant l'élection, le 6 juillet prochain à Durban en Afrique du sud, ndlr], a justifié Grospiron, directeur général d'Annecy-2018, auprès de l'AFP. Je prends mes responsabilités, je ne suis pas l'homme de la situation. Je quitte mes fonctions mais je reste à disposition pour faire gagner la candidature." Un peu plus tôt, le conseil de surveillance de la candidature présidé par Christian Monteil, président du conseil général de Haute-Savoie, avait décidé de porter le budget d'Annecy-2018 de 18 à 20 millions d'euros, une somme jugée insuffisante par Grospiron pour espérer redresser la barre après un début de campagne mal engagé. Le champion olympique 1992 de bosses avait suggéré qu'une augmentation de 12 millions d'euros était nécessaire pour espérer faire le match et renforcer considérablement le secteur défaillant des relations internationales et du lobbying. "Je ne pouvais pas prendre d'hypothèque" "C'est un budget qui nous a semblé compatible avec la gestion des deniers publics", a annoncé de son côté Christian Monteil. "Edgar a fait un excellent travail mais c'est une histoire de moyens, d'approche, je n'ai pas voulu engager le conseil de surveillance au delà de 20 millions, a-t-il précisé. Je ne pouvais pas prendre d'hypothèque." "On continue dans la modestie et l'authenticité", a indiqué pour sa part Denis Masseglia, président du Comité olympique français (CNOSF), précisant que les parties prenantes du dossier de candidature (CNOSF, conseil général, région, Etat, ville) décideraient de la succession de Grospiron dans les jours à venir. En théorie, la décision de porter la candidature jusqu'au vote des quelque 100 membres du CIO qui doivent choisir entre Annecy, Pyeongchang (Corée du sud) et Munich (Allemagne), appartient au maire d'Annecy, Jean-Luc Rigaut, et au président du CNOSF. Mais ce dernier veut y associer les autres composantes du dossier. "Il faut que l'on décide à cinq", a indiqué Denis Masseglia alors qu'aucun nom de successeur(s) potentiel ne semble s'imposer à moins d'un mois du dépôt du dossier de candidature, le 11 janvier, auprès du Comité international olympique (CIO) à Lausanne. "Il faut réorganiser la structure", a indiqué Grospiron. "Ce que j'ai appris, je peux le transmettre. Ils savent qu'ils peuvent compter sur moi." http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/sport/20101213.OBS4597/candidature-d-annecy-au-jo-2018-edgar-grospiron-demissionne.html

dimanche 12 décembre 2010

Téléthon: Pierre Bergé réitère ses propos

L'homme d'affaires Pierre Bergé, mis en examen pour diffamation à propos du Téléthon à la suite d'une plainte de l'Association française contre les Myopathies (AFM), a réitéré dimanche ses propos sur RTL Ce que j'ai dit, je le répète. Je dis qu'il est pas normal qu'une association caritative ait 200 millions d'euros de réserves, 7 millions de financement par an, achète des immeubles et place de l'argent dans des lieux divers», a-t-il affirmé. «Voilà je vais pas m'étendre davantage», a-t-il ajouté. Il a également précisé «qu'une mise en examen dans ce cas-là (diffamation par voie de presse), c'est totalement obligatoire». «Ca s'est passé en une minute avec le juge d'instruction», a-t-il ajouté. Pierre Bergé, président du Sidaction, avait déclenché une vive polémique en accusant le Téléthon de «parasiter la générosité des Français», une dizaine de jours avant le coup d'envoi de l'émission télévisée caritative en 2009. A l'issue de la plainte déposée en février 2010 par l'AFM,«cette mise en examen est purement mécanique», a indiqué l'avocat de l'homme d'affaires, Me Jean Veil. La mise en examen a été prononcée jeudi par un juge d'instruction «dans une ambiance sympathique, de manière brève», Pierre Bergé ayant reconnu être bien l'auteur des propos visés par la plainte, a-t-il ajouté.
 http://20min.fr/a/637503

samedi 11 décembre 2010

Il accuse le préfet de l'Allier de l'avoir empêché de manifester contre Sarkozy

Un syndicaliste de SUD affirme avoir déposé une plainte contre X pour «arrestation abusive» après avoir été entendu cinq heures par les gendarmes alors qu'il souhaitait participer à une manifestation contre Nicolas Sarkozy. A ses yeux, on a voulu l'empêcher de manifester, fin novembre, à Mayet-de-Montagne (Allier), lors d'une visite du chef de l'Etat Faux, rétorque le préfet de l'Allier, Pierre Monzani, connu pour son franc parler. «Je dis aux gauchistes qui essaient d'utiliser cet événement : vous êtes des minables», a-t-il lancé vendredi au micro de France Info. «Deux gendarmes sont venus me chercher à ma sortie du travail le 25 novembre alors que j'allais à une manifestation» organisée à l'occasion de la venue du chef de l'Etat, témoigne Frédéric Le Marrec, éducateur spécialisé au Mayet-de-Montagne, syndiqué à SUD-Santé-Sociaux. Il a précisé avoir pu quitter la gendarmerie cinq heures plus tard, alors que la visite de Nicolas Sarkozy s'achevait. «On m'a dit que le préfet m'en voulait», a par ailleurs affirmé le syndicaliste qui dit avoir déposé une plainte contre X pour «arrestation abusive» lundi au commissariat de Vichy. «C'est la différence entre un Gaulliste et un gauchiste» Interrogé sur France-Info, le préfet de l'Allier a démenti «tout ordre explicite » visant le syndicaliste qu'il affirme ne pas connaître. «Les gendarmes l'ont emmené alors qu'il se trouvait sur un lieu où avaient été collées des affiches de façon illégale, c'est très banal», a-t-il dit, contestant le fait que Frédéric Le Marrec ait été entendu plus de quatre heures «car sinon, c'est de la garde à vue illégale». Selon lui, le colonel de gendarmerie n'a fait qu'exécuter les ordres qu'il avait donnés. «Il a bien agi et je le félicite. Et je dis aux gauchistes qui essaient d'utiliser cet événement, vous êtes des minables». Et d'ajouter, que jeune gaulliste il lui arrivait aussi de coller des affiches et de finir au poste. «Mais j'ai jamais porté plainte. C'est la différence entre un Gaulliste et un gauchiste. Un Gaulliste est plus sportif.» M. Monzani a par ailleurs précisé qu'il allait engager une «enquête interne» pour connaître l'origine de fuites dans la presse concernant la plainte de M. Le Marrec et des propos visant le syndicaliste qui lui ont été attribués. Dans un communiqué, l'Union syndicale Solidaires (syndicats SUD notamment) «condamne vivement l'arbitraire de tels agissements et demandera solennellement des comptes au préfet». «Notre camarade a été privé de liberté le temps de la visite du président (...) sans motif ni cadre juridique.»
 http://www.leparisien.fr/politique/il-accuse-le-prefet-de-l-allier-de-l-avoir-empeche-de-manifester-contre-sarkozy-10-12-2010-1185669.php

vendredi 10 décembre 2010

Ce logiciel qui aidait les pharmaciens à frauder le fisc

Au départ, l'affaire ne portait que sur des fraudes concernant une pharmacie du Gard. Mais à l'arrivée, c'est tout un système organisé de dissimulation de recettes fiscales qui a été mis à jour par les enquêteurs de la section de recherches de la gendarmerie de Nîmes. Un système exceptionnel tant par son ampleur que par sa méthode : il pourrait avoir été utilisé par des milliers de pharmacies en France, et reposait sur des propriétés pour le moins étranges d'un logiciel de comptabilité. Lancée en 2008 après un signalement de la Sécurité sociale portant notamment sur des soupçons de fraudes à l'ordonnance dans une pharmacie de Rémoulins, l'enquête a révélé l'utilisation par les propriétaires d'un logiciel "permettant de minorer automatiquement les recettes à des fins de dissimulation fiscale", résume le procureur de Nîmes, Robert Gelli, confirmant une information du Midi Libre. Selon le parquet, les dissimulations portent essentiellement sur les ventes de produits de parapharmacie. "Une ampleur nationale" Les enquêteurs de Nîmes ont découvert que "toute la comptabilité était automatiquement faussée" par le logiciel grâce à l'utilisation d'un "code d'accès donné par les sociétés qui implantent la comptabilité des pharmacies", explique le magistrat. "Le système utilisé dans cette pharmacie n'est pas limité à celle-ci, mais que c'est quelque chose d'une ampleur nationale", précise Robert Gelli, selon lequel "4000 pharmacies auraient demandé l'accès à cette formule particulière", à savoir le logiciel accompagné du code d'accès. Selon le procureur, parmi les deux plus grosses sociétés qui fournissent des systèmes de comptabilité informatique aux pharmacies en France, "ce mécanisme existe bien pour la société Alliadis, dont le siège social est à Niort". Les deux sociétés ont des "systèmes assez comparables", a-t-il cependant ajouté sans donner plus de détails. "Ce qui est exceptionnel, c'est que le mode de minoration se trouve inclus dans le logiciel lui-même et est fourni par la société qui prépare les logiciels de comptabilité des pharmacies, sous réserve de demander l'accès au code informatique", a relevé le procureur. La Direction nationale des Enquêtes fiscales a été saisie du dossier
 http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/2010-12/ce-logiciel-qui-aidait-les-pharmaciens-a-frauder-le-fisc-6183093.html

jeudi 9 décembre 2010

Essence : les prix à la pompe au plus haut depuis plus de 2 ans

Les prix des carburants ont atteint la semaine dernière leur plus haut niveau depuis plus de deux ans, le litre de gazole se vendant plus de 1,20 euro en moyenne en France, selon les chiffres de la Direction générale de l'Énergie et du Climat (DGEC) communiqués ce mercredi. Le gazole, carburant le plus vendu en France (75% de la consommation), s'est vendu la semaine dernière au prix moyen de 1,2023 euro par litre toutes taxes comprises, soit son plus haut niveau depuis la semaine du 10 octobre 2008. Les prix de ce carburant ont grimpé de 6,4% depuis fin août. Loin des records historiques de mai et juin 2008 Le super sans-plomb 95 s'est vendu à 1,3947 euro/litre, un sommet depuis la semaine terminée le 12 septembre 2008. Quant au super sans-plomb 98, il coûtait 1,4297 euro/litre en moyenne et n'a jamais été aussi cher depuis la semaine terminée le 26 septembre 2008. Les prix à la pompe sont encore loin de leurs records historiques, de 1,4541 euro/litre pour le gazole (en mai 2008) et de 1,4971 euro/ litre (en juin 2008) pour le SP 95. Les prix de la DGEC sont des prix moyens calculés sur le territoire national, qui peuvent donc varier d'un jour à l'autre ou d'une station-service à l'autre. La DGEC dépend des ministères de l'Energie et de l'Ecologie. Le pétrole brut évolue actuellement à son plus haut niveau depuis octobre 2008. Le baril de Brent de la mer du Nord est monté à 92,49 dollars sur l'InterContinental Exchange (ICE) de Londres, un niveau inédit depuis 26 mois.

 http://www.leparisien.fr/automobile/essence-les-prix-a-la-pompe-au-plus-haut-depuis-plus-de-2-ans-08-12-2010-1183057.php

mercredi 8 décembre 2010

Les gros salaires de la Sacem pointés du doigt

Si la musique coûte trop cher... les clients devront s'en passer. Coiffeurs et boutiques de vêtements en tête, des commerçants menacent de couper le son pour protester contre la hausse d'une taxe reversée aux artistes-interprètes et producteurs. La Confédération générale des Petites et Moyennes Entreprises a alerté le ministre de la Culture sur cette révolte qui gronde. "Au-delà de la taxe reversée aux auteurs-compositeurs par la Sacem, les commerçants qui diffusent de la musique sont frappés également d'une taxe reversée aux artistes et producteurs", due à la Société pour la rémunération équitable (Spré), souligne la CGMPE. Or celle-ci a "explosé en 2010". Une hausse "incompréhensible pour ceux qui se battent au quotidien pour faire vivre leur petite entreprise", dénonce la CGPME. Le principe de cette taxe est simple : les "lieux sonorisés" (cafés, restaurants, commerces, parkings, aéroports) payent aux artistes-interprètes et aux producteurs une redevance, appelée "rémunération équitable", lorsqu'ils diffusent de la musique. Celle-ci était inchangée depuis 1987. Mais la Commission dite de la rémunération équitable, où siègent à parité des représentants des utilisateurs et des diffuseurs de musique, a décidé en janvier 2010 d'un nouveau barème de rémunération. Entré en vigueur cette année, ce nouveau barème prévoit une augmentation progressive de la taxe sur trois ans, de 18% du droit d'auteur à 65% à terme. Et c'est là que le bât blesse pour les petits commerçants... Un "train de vie mirifique" "Un commerçant qui fait du prêt-à-porter seul à Lyon m'a dit être passé d'une redevance (pour la Sacem et la Spré) de 63 euros en 2009 à 157 euros cette année", déclare ainsi le secrétaire général de la CGPME, Jean-Eudes Du Mesnil, qui dit avoir reçu des appels dans les secteurs de la coiffure, de l'habillement, de la chaussure. "Pour 2011, il faudra revoir ce barème", juge-t-il, précisant ne pas encore avoir eu de réponse du ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand. Hasard malencontreux pour la Sacem, c'est précisément au moment où monte cette fronde des petits commerçants qu'un député UMP met en cause "le train de vie mirifique" de ses dirigeants dans un entretien à France Soir. Yannick Favennec, élu de Mayenne, se dit "scandalisé" en comparant les "600.000 euros de salaire par an pour le président Bernard Miyet" à "ce que vivent les associations sur le terrain". Le parlementaire souhaite que la Sacem "apprenne à rendre des comptes à ceux à qui elle vient prendre du fric". Selon le quotidien, un rapport de la Cour des comptes épingle également les salaires des dirigeants de la Sacem : outre le salaire de Bernard Miyet, elle note une moyenne de rémunération de 266.000 euros pour les dix principaux dirigeants du groupe. La Cour estime en outre que les dirigeants de la Sacem, qui a mission de service public, "ne respectent guère la note interne relative aux frais de déplacement et de mission", selon le rapport cité par France Soir.
http://lci.tf1.fr/economie/entreprise/2010-12/taxes-en-hausse-et-gros-salaires-la-revolte-gronde-contre-la-sacem-6177797.html

mardi 7 décembre 2010

Une conseillère UMP de Paris entendue par la brigade financière

La conseillère (UMP) du XVIIIe arrondissement de Paris Roxane Decorte a été entendue lundi par la brigade financière après un signalement de Tracfin sur des mouvements d'argent suspects d'une association dont elle est la présidente, a-t-on appris mardi de source proche du dossier. Les enquêteurs de la Brigade financière, alertés par la cellule du ministère des Finances chargée de traquer les mouvements d'argent suspects, Tracfin, soupçonnent la conseillère "d'avoir profité de ses fonctions pour détourner plusieurs dizaines de milliers d'euros", assure le Canard Enchaîné, qui révèle cette information. Selon nos informations, cette somme avoisinerait les 50.000 euros. La carte bancaire de l'association dont Roxane Decorte est présidente, ARA 18, une association d'aide au maintien à domicile des personnes âgées, aurait servi à des achats personnels et plusieurs chèques destinés à l'association auraient été encaissés sur le compte en banque de l'élue parisienne, a-t-on indiqué de source proche du dossier.
 http://lci.tf1.fr/filnews/france/une-conseillere-ump-de-paris-entendue-par-la-brigade-financiere-6179015.html

Anna: "On a supprimé la tombe de mon bébé!"

Anna a perdu son fils en 1961. Samedi, au cimetière de l’Est, en apportant des fleurs, elle a découvert un monticule de terre C’est une dame très digne mais très émue qui s’est confiée à nous. Anna est aujourd’hui une grand-mère comblée. Elle vit en Corse mais vient régulièrement à Nice. Notamment pour fleurir la tombe de l’enfant qu’elle a mis au monde le 13 juin 1961. Un garçon, Pascal, qu’elle perdit malheureusement six mois plus tard, le 4 décembre de la même année. Samedi, en cette date anniversaire, Anna s’est rendue au cimetière de l’Est, un bouquet de fleurs à la main. Mais lorsqu’elle arrive sur le lieu de la sépulture, c’est l’horreur, un cauchemar. Il n’y a plus rien. Juste un monticule de terre. Plus de tombe, plus de dalle, plus de nom. Anna est effarée. Elle ne comprend pas, s’adresse au gardien qui a du mal à cacher son émotion. « On ne m’a jamais écrit, jamais prévenu » « Cette tombe était entretenue, elle n’était pas abandonnée. Elle était dans un état impeccable. Je viens au moins une fois par an. Cela fait 49 ans que j’avais ce petit caveau d’enfant. Je me souviens qu’en 1961, on m’avait dit que, placé où il était, près d’une fontaine, on ne pourrait jamais le toucher ». La concession est-elle arrivée à échéance, comme c’est souvent le cas ? « On ne m’a jamais écrit, jamais prévenu, jamais rien réclamé. Pourtant on a mes coordonnées. Je suis joignable », s’indigne-t-elle. Au nom du respect des morts Anna s’est retrouvée avec son bouquet de fleurs à la main. Elle l’a finalement déposé sur une autre tombe d’enfant, mais elle reste sous le choc. Et elle n’est pas au bout de sa peine. Elle apprend alors que les restes du bébé ont été mis dans un ossuaire, et que la tombe a été « jetée à la décharge ». La dame veut en savoir plus. Elle a rendez-vous aujourd’hui au service des cimetières de la ville de Nice. « Je témoigne pour que ça n’arrive pas à d’autres personnes. Le respect des morts, c’est important. Vous savez, il y a quelque temps, chez moi, en Corse, les ossements d’un soldat mort pendant la guerre de 14-18 ont été ramenés près des siens, sur l’Île de Beauté ».
 http://www.nicematin.com/article/cote-dazur/anna-on-a-supprime-la-tombe-de-mon-bebe

lundi 6 décembre 2010

La “reine Christine” vacille sur son trône

Alain de Pouzilhac, le patron de l’Audiovisuel extérieur de la France (AEF), avait été alerté par une information du Canard enchaîné, en septembre 2010, faisant état de la situation financière dégradée de l’entreprise qu’il préside et qui coiffe France 24, RFI et une partie de TV5 Monde : elle ne pouvait venir que d’un mail, au plus haut niveau. Après une plainte pénale et deux mois d’enquête interne, Candice Marchal, salariée de France 24 et très proche collaboratrice de Christine Ockrent, directrice générale déléguée, a reconnu sa culpabilité : elle a eu accès aux serveurs de sa maison mère, avec la complicité d’un prestataire, Thibault de Robert, qui lui a donné les codes d’accès. Vendredi 3 novembre, après avoir nié toute intrusion, elle a revu sa défense et déclaré avoir agi pour son propre compte, sans volonté de nuire. Mais elle n’a pas pu expliquer la présence sur son disque dur des notes du directeur de la stratégie de l’AEF, ses déplacements en Asie, la copie scannée du passeport d’Alain de Pouzilhac, etc. Ses avocats laissent entendre que ces éléments auraient pu être copiés entre le 8 novembre, date à laquelle elle a rendu son matériel à la direction de l’AEF, et le 24, celle de la remise du rapport de l’expert. Me Hervé Temime : « Une entreprise de démolition » Par l’entremise de son avocat, Hervé Temime, Christine Ockrent a annoncé son intention de porter plainte en diffamation contre l’hebdomadaire Marianne, pour son enquête de cette semaine qui met en cause le couple Bernard Kouchner-Christine Ockrent, accusant clairement celle-ci d’avoir piloté, à travers sa collaboratrice la plus proche, une entreprise d’espionnage systématique visant Alain de Pouzilhac et les dirigeants de l’AEF, ainsi que des journalistes de France 24. Christine Ockrent « est totalement étrangère à cette affaire », a affirmé Me Temime : « Il s’agit davantage d’une entreprise de démolition que d’investigation équilibrée. » La ligne de défense de l’ex « reine Christine » est de se démarquer de sa collaboratrice. Pourtant, parmi les éléments retrouvés, preuve de l’étroitesse de leurs relations, un mail dans lequel Candice Marchal informe sa patronne Christine Ockrent de tout ce qui se disait derrière son dos. Selon Marianne, Bernard Kouchner aurait obtenu à l’arraché de Nicolas Sarkozy, en contrepartie de son départ sans vagues du gouvernement, l’assurance que sa compagne Christine Ockrent garderait son job public, pour lequel elle est payée plus de 300.000 € par an. Celle-ci accompagne actuellement le Président dans son voyage en Inde. Une invitation antérieure aux derniers développements de cette sombre affaire d’espionnage interne. Alors que France 24, créée par Chirac, se révèle être un véritable gouffre financier, avec une audience très limitée, Sarkozy pourra-t-il plus longtemps respecter sa promesse ?
 http://www.francesoir.fr/societe-politique-television/la-reine-christine-vacille-sur-son-trone.66460

dimanche 5 décembre 2010

RSA jeunes: seulement 3.400 bénéficiaires fin novembre

Seuls 3.400" jeunes âgés de 18 à 24 ans bénéficiaient fin novembre du Revenu de solidarité active (RSA), élargi aux moins de 25 ans début septembre, rapporte samedi Le Parisien/Aujourd'hui en France, citant des chiffres de la Caisse nationale d'allocations familiales. "C'est loin de répondre aux attentes des jeunes", selon le président de la Cnaf, Jean-Louis Deroussen, cité par le quotidien. Pour lui, "les conditions sont drastiques pour pouvoir y prétendre. Plus de deux dossiers sur trois sont refusés. Nous l'avons dit et redit au gouvernement". Pour bénéficier du RSA, les jeunes doivent déposer un dossier à leur caisse d'allocations familiales. Le ministère des Solidarités et de la Cohésion sociale "communiquera sur le RSA, avec tous les chiffres, fin décembre-début janvier", a simplement indiqué samedi une porte-parole. Les premiers versements étaient prévus début octobre, au titre du mois de septembre. Critères d'accès L'extension du RSA aux moins de 25 ans, entrée en vigueur au 1er septembre, a été vivement critiquée par associations et syndicats, qui la jugent beaucoup trop restrictive puisqu'il faut avoir travaillé deux ans au cours des trois dernières années. La CFDT et le collectif de défense des stagiaires Génération précaire ont annoncé fin octobre avoir déposé un recours au Conseil d'Etat contre le décret sur les critères d'accès au RSA jeunes, estimant qu'il "viole le principe d'égalité". Mi-octobre, le ministère des Solidarités actives contre la pauvreté avait indiqué que plus de 5.600 jeunes avaient déposé une demande de RSA, mais précisé qu'il était "trop tôt pour parler de dossiers traités, car ils sont plus longs à traiter que les demandes de RSA traditionnel puisque les services doivent vérifier que les jeunes ont bien deux ans d'activité". L'objectif affiché par le gouvernement est de verser annuellement un RSA à 15.000 jeunes de moins de 25 ans. Initialement, l'Elysée avait indiqué que 160.000 jeunes devaient être concernés à terme, pour un coût en année pleine de 250 millions d'euros. Jusqu'à la rentrée 2010, le RSA, comme son prédécesseur le RMI, n'était pas ouvert aux moins de 25 ans.
 http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20101204.OBS4180/rsa-jeunes-seulement-3-400-beneficiaires-fin-novembre.html

samedi 4 décembre 2010

Banderole anti Ch'tis : prison avec sursis et interdiction de stade requis

Le parquet a requis vendredi 3 décembre de la prison avec sursis pour trois des cinq prévenus, jugés à Bobigny pour avoir déployé une banderole injurieuse lors d'une finale de la Coupe de la Ligue PSG-Lens au Stade de France en mars 2008. Pédophiles, chômeurs, consanguins: bienvenue chez les Ch'tis": cinq supporters du PSG sont jugés pour cette banderole jeudi et vendredi, pour "provocation à la haine ou à la violence lors d'une manifestation sportive". Loïc Pageot, vice-procureur au tribunal de Bobigny, a requis "un carton rouge" contre les deux prévenus qui ont reconnu avoir participé à la confection de la banderole et à son déploiement. Il a requis 3 mois de prison assortis de sursis avec travail d'intérêt général, un stage de citoyenneté, et a demandé au tribunal de les interdire de stade pendant 5 ans. Deux mois de prison avec sursis et 3 ans d'interdiction de stade ont été requis à l'encontre d'un autre prévenu qui avait introduit un morceau de la banderole dans le stade, en en connaissant le message. "Le procès de la bêtise" Pour les deux derniers prévenus, qui ont participé au déploiement de la banderole, Loïc Pageot a requis 300 et 600 euros d'amende et trois ans d'interdiction de stade. "C'est le procès de la bêtise", a déclaré le procureur. "Cette banderole a été imposée aux 80.000 spectateurs du stade de France et aux 4,5 millions de téléspectateurs", a-t-il ajouté. Il a jugé que cette banderole n'avait "rien à voir avec de l'humour potache", mais qu'il s'agissait d'un "message d'humiliation, de rejet, de stigmatisation de toute une communauté". "Le rejet de l'autre n'a pas sa place dans les valeurs de la République et du sport", a dit Loïc Pageot. Les avocats des parties civiles, qui comptent notamment le Racing club de Lens, les municipalités de Lens et Lille, la Fédération française de football, ont demandé un euro symbolique. Le PSG a également demandé une réparation financière à hauteur de 135.000 euros, notamment pour les frais de justice liés à l'affaire. Outre ces parties civiles, 55 personnes, "choquées" ou "blessées" par la banderole ont porté plainte dans cette affaire. Certaines ont demandé réparation. http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/sport/20101203.OBS4147/banderole-anti-ch-tis-prison-avec-sursis-et-interdiction-de-stade-requis.html

vendredi 3 décembre 2010

Un retraité espagnol arrêté pour pédophilie au Maroc

Un Espagnol en retraite au Maroc a été arrêté pour pédophilie et écroué à Kenitra, près de Rabat, a t-on appris jeudi auprès de l'avocat de l'association marocaine «Touche pas à mon enfant». L'homme, un ancien professeur dans une unversité du sud de l'Espagne, est accusé d'avoir abusé de sept enfants âgés de 2 à 14 ans. Sa dernière victime est une fillette de 2 ans, précise l'association qui parle d'un «monstre pédophile». L'homme serait apprécié dans son quartier où il montrait une «bonne image», selon l'association. «Il achetait des bonbons aux enfants, il organisait des fêtes. Et personne ne le soupçonnait alors de ces atrocités», raconte un voisin de Kénitra. Résident temporaire près de Rabat où il s'est acheté une maison en 2004, le retraité aurait sévi depuis 2006 jusqu'à son arrestation samedi dernier. La police a mis la main sur des clès USB qui contenaient des images et des vidéos d'odieuses scènes avec les enfants. Des enfants reconnus dans le quartier. Ce qui a provoqué l'émoi dans la cité et incité l'association «Touche pas à mon enfant» à se constituer partie civile. Le procureur du Roi a alors ordonné une enquête. Face aux images, appuyées par les témoignages des enfants et de leurs familles, le retraité a avoué ses forfaits. Il a été aussitôt écroué à Kénitra.
http://www.leparisien.fr/international/un-retraite-espagnol-arrete-pour-pedophilie-au-maroc-02-12-2010-1174977.php

jeudi 2 décembre 2010

Espagne : le surveillant "euthanasie" onze personnes âgées

Joan Vila, âgé de 45 ans, employé à la maison de retraite La Caritat à Olot, dans le nord-est de l'Espagne, a été arrêté le 18 octobre dernier. Il alors avoué le meurtre de trois personnes âgées afin de "mettre fin à leurs souffrances". Ce mardi, il a admis en avoir tué huit autres, toujours dans le but d'"aider" ses victimes à mourir. Selon lui, il s'agissait de personnes extrêmement dépendantes et il voulait leur procurer "la paix". "Si je me trouvais dans ces conditions, j'aimerais que l'on m'aide à mourir", a-t-il déclaré selon le procès verbal cité par les médias. Il a ajouté que ses victimes "l'admiraient et l'aimaient", bien qu'aucune ne lui ait demandé de les tuer. Antécédents psychiatriques Cet homme souffrant d'antécédents psychiatriques a reconnu avoir administré une surdose d'insuline à ses deux premières victimes, en août 2009, puis en avoir tué six autres en leur faisant avaler un cocktail de médicaments. Les médecins de la maison de retraite avaient alors conclu à des morts naturelles. Mais en octobre, une femme de 85 ans, pensionnaire de La Caritat, a été transportée dans un hôpital d'Olot où elle est décédée. Les médecins ont alors averti la police que la femme avait des brûlures dans la bouche et à la gorge. Le surveillant, arrêté le lendemain, a avoué avoir tué cette femme, ainsi que deux autres en octobre, en leur faisant boire de l'eau de Javel. Il n'a pas pu expliquer pourquoi il avait eu recours à cette méthode plus cruelle que les autres.
http://lci.tf1.fr/monde/europe/espagne-le-surveillant-euthanasie-onze-personnes-agees-6170271.html

mercredi 1 décembre 2010

Corruption : le documentaire qui accuse la Fifa

Malaise à la Fifa : à trois jours de la désignation des pays-hôtes pour les Mondiaux 2018 (pour lesquels sont candidats l'Angleterre, la Russie et les duos Espagne/Portugal et Pays-Bas/Belgique) et 2022 (pour lesquels le Qatar, l'Australie, les Etats-Unis, le Japon et la Corée du Sud sont en lice), la BBC a diffusé lundi soir un documentaire qui accuse trois membres de son comité exécutif d'avoir reçu de l'argent dans le cadre d'affaires de corruption. Ces trois responsables, Ricardo Teixeira, patron du football brésilien, Issa Hayatou, président de la Confédération africaine (CAF), et Nicolas Leoz, président de la Confédération sud-américaine (Conmebol), font partie du comité exécutif qui doit désigner jeudi à Zurich les pays hôtes de la Coupe du Monde 2018 - à laquelle l'Angleterre est candidate - et de celle de 2022. Nicolas Leoz a réagi dans la soirée à ces accusations. "On raconte des histoires depuis dix ans. Il n'y a rien de sérieux, a-t-il affirmé. Il y a dix ans, la justice suisse a absolument tout éclairci. Ces faits n'existent pas. Des personnes veulent juste mettre la pression avant les élections à la Fifa et la décision qui sera prise le 2 décembre". Andy Anson, qui pilote la candidature anglaise pour le Mondial 2018, avait qualifié mercredi "d'anti-patriotique" la décision de la BBC de programmer le documentaire à trois jours du vote de la Fifa. Le journal suisse Tages-Anzeiger a fait état lundi des mêmes accusations que la chaîne de télévision britannique et l'ONG Transparency International Suisse a réclamé le report du vote "jusqu'à ce que toute la lumière soit faite sur les allégations diffusées par la presse". "Celles-ci ont jeté un tel discrédit sur les processus de décision de la Fifa qu'une décision dans les circonstances actuelles ne ferait qu'attiser la controverse", argumente l'ONG. Déjà deux suspensions au sein du comité exécutif L'auteur du documentaire de la BBC, Andrew Jennings, qui enquête depuis quasiment dix ans sur la corruption au sein de la Fifa, a obtenu des documents exclusifs sur des versements faits par International Sports and Leisure (ISL), une société de marketing qui avait obtenu l'exclusivité des droits pendant plusieurs Coupes du monde, avant sa liquidation en 2001. Ces documents internes d'ISL concernent 175 paiements illégaux faits entre 1989 et 1999, pour 100 millions de dollars. Selon le magazine Panorama de la BBC, ces paiements ont servi à corrompre plusieurs hauts responsables de la Fifa. Des versements à une société écran, Sanud, permettent selon la BBC de remonter vers Ricardo Teixeira. Une enquête du Sénat brésilien en 2001 avait déjà établi que des fonds de Sanud avaient été reçus par Teixeira. Le documentaire de la BBC met aussi en cause Issa Hayatou pour un paiement en cash de 100.000 francs datant de 1995. Nicolas Leoz aurait reçu pour sa part un total de 730.000 dollars d'ISL. Enfin, le documentaire révèle qu'un des vice-présidents de la Fifa, Jack Warner, déjà accusé dans le passé d'avoir revendu des billets pour la Coupe du monde 2006, a de nouveau tenté - en vain - d'acheter pour 84.240 dollars de billets pour le Mondial 2010 afin de les revendre. Aucun des responsables n'a répondu aux courriers envoyés par le magazine. Le 18 novembre, deux membres du comité exécutif de la Fifa, le Nigérian Amos Adamu et le Tahitien Reynald Temarii, avaient été suspendus après une enquête du quotidien britannique Sunday Times révélant qu'ils avaient réclamé des sommes d'argent en échange de leur vote pour l'attribution des Coupes du monde 2018 et 2022.
http://lci.tf1.fr/monde/institutions/2010-11/corruption-le-documentaire-qui-accuse-la-fifa-6168726.html

mardi 30 novembre 2010

Nicolas Anelka aurait quitté les Bleus si on l'avait forcé à chanter le Marseillaise

Le footballeur explique son rapport à l'hymne national dans un entretien aux Inrocks... En douze années passées sous le maillot bleu, Nicolas Anelka n’a jamais chanté la Marseillaise. Cela ne lui a même jamais traversé l’esprit, comme il l’explique aux Inrocks, dans une interview croisée avec le rappeur Booba. Les deux potes, qui se sont rencontrés lors d’un barbecue chez Omar, d’Omar et Fred, brassent quelques sujets sensibles autour du thème de la patrie. A propos de l’hymne national, Anelka se lâche: «En équipe de France, je n’ai jamais voulu chanter La Marseillaise, ça ne m’est jamais venu à l’idée. Et si on m’avait demandé de le faire, j’aurais refusé, j’aurais quitté l’équipe.» Il lui a suffi d’insulter Raymond Domenech pour cela. Au cours de la discussion, le buteur de Chelsea répète qu’il ne jouera plus jamais en bleu, même au terme de ses 18 matchs de suspension. Il nie aussi de nouveau avoir prononcé les mots placardés en Une de l’Equipe («Va te faire enculer, sale fils de pute»), au surlendemain de France – Mexique (0-2). «Gourcuff, le bon Français, Ribéry, le musulman» Enfin, cinq mois après le fiasco des Bleus, Anelka livre aussi une analyse ethnologique de la situation: «On a vu le vrai visage de la France. Dans les moments difficiles, on voit ce que les gens pensent vraiment. On disait “Ribéry a frappé Gourcuff. Gourcuff, le bon Français, Ribéry, le musulman”. C’est parti trop loin. Quand on ne gagne pas, en France, on parle tout de suite des religions, des couleurs…» http://www.20minutes.fr/article/631219/sports-nicolas-anelka-quitte-bleus-si-force-chanter-marseillaise

Plus de 50.000 foyers aisés installés dans des HLM

L'étude, réalisée l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (Onpes), pourrait avoir l'effet d'une bombe: en 2007, 53.000 foyers, appartenant aux 10% des ménages les plus aisés de France, étaient hébergés en HLM. Ce alors qu'ils n'ont en théorie aucune raison d'occuper ces logements destinés aux ménages les plus démunis. Selon La Tribune, qui publie lundi l'étude, sur ces 53.000 foyers, 37.000 d'entre eux sont hebergés dans le parc de logements sociaux d'Ile-de-France. A Paris, on dénombre précisément 18.000 de ces foyers. Concrètement, ces familles sont au niveau le plus haut d'un classement de revenus qui comporte dix échelons. Elles disposaient ainsi en 2007 (date où l'étude a été faite) d'au moins 11.200 euros par mois avec un seul enfant et 13.500 avec deux enfants. Et, si l'on élargit la fourchette aux 30% des foyers les plus aisés, ils représentaient, près du tiers (31,4%) des locataires du parc social dans Paris intra-muros, soit 61.000 ménages. De l'autre côté de l'échelle, 34,2% de ménages à bas revenus (66.000) occupent un HLM dans la capitale. Surloyer Interrogé par La Tribune, Thierry Repentin, président de l'Union sociale pour l'habitat, un organisme qui regroupe 773 offices HLM, explique ce phénomène par "une situation ancienne" : ces ménages ont pu en effet intégrer les HLM à un moment où leurs revenus étaient moins élevés. Et, en l'occurrence, la loi prévoit de maintenir les bénéficiaires dans leur logement social. Une manière d'assurer un minimum de mixité sociale. Toutefois, selon Thierry Repentin, quand les revenus des ménages aisés dépassent de 20% les plafonds, ils sont tenus de payer un surloyer de solidarité (SLS). Mais il reconnaît que ce dispositif a un effet limité sur les départs des foyers les plus riches. En effet, "la loi de mobilisation pour le logement du 25 mars 2009 a introduit un plafond du SLS pour ces catégories les plus aisées". Mais, les bailleurs sociaux disposent d'un nouvel outil pour pousser ces ménages vers la sortie : lorsque les revenus de locataires atteignent le double des plafonds d'accès au logement social, le contrat peut alors être transformé en un bail de 3 ans non reconductible. En attendant, 1,2 million de ménages pauvres ou modestes sont toujours sur liste d'attente pour l'obtention d'un logement social.
 http://lci.tf1.fr/economie/social/2010-11/plus-de-50-000-foyers-aises-installes-dans-des-hlm-6166826.html

lundi 29 novembre 2010

Renault fait un pied de nez à la réforme des retraites

Un plan de 3.000 départs anticipés, soit plus de 6% des salarié. En sortie de crise, on fait mieux pour donner l'exemple dans la relance de l'emploi. D'autant que ce plan social qui ne dit pas son nom succède à un autre qui, en pleine crise, avait touché 8% des effectifs. Lorsqu'on a bénéficié de 3 milliards d'euros de prêts à taux préférentiels de la part de l'Etat pour traverser la crise, la méthode est cavalière. Lire la suite l'article Certes, Carlos Ghosn, patron du groupe, peut répondre que Renault a anticipé le remboursement de ce prêt grâce à un premier semestre 2010 meilleur que prévu. Trois milliards: c'est aussi le montant de la vente par Renault d'une partie de ses actions Volvo AB, le constructeur de camions auquel appartient Renault Trucks. Dans ces conditions, la dette serait soldée et Renault n'aurait plus de compte à rendre à l'Etat. A ceci près que l'Etat est toujours actionnaire à hauteur de 15% du groupe, et que ce genre d'initiative destinée à améliorer la productivité est un très mauvais signal pour l'opinion publique à un moment où l'emploi est au coeur des débats. Un message contraire à celui du gouvernement Pire: la réforme des retraites, grand dossier de Nicolas Sarkozy et marqueur de son quinquennat, a précisément posé la question de l'emploi des seniors et du recul de l'âge de sortie du marché du travail. Et voilà que, prenant la réforme à contre pied, une entreprise dont l'Etat est actionnaire décide de ne rien changer dans la gestion de ses effectifs et de persévérer dans les départs en préretraite (58 ans) alors que les instances patronales par la voix de Laurence Parisot, présidente du Medef appelle les chefs d'entreprises à opérer une révolution culturelle. Le groupe souhaiterait mettre son actionnaire en porte à faux -l'Etat actionnaire tournant le dos à l'Etat réformateur, lançant comme message «faites ce que je dis, pas ce que je fais»- qu'il ne s'y prendrait pas autrement. Certes, la direction du groupe pourra toujours arguer qu'elle souhaite acquérir ... Lire la suite sur Slate.fr http://www.slate.fr/story/30819/renault-plan-social-retraites-reforme

dimanche 28 novembre 2010

Manuels Valls agressé sur un marché

Le député-maire PS d'Evry, Manuel Valls, a rapporté aujourd'hui avoir été "violemment agressé verbalement" et "menacé physiquement par un bande de voyous", alors qu'il soutenait la gauche sur un marché de Corbeil-Essonnes à une semaine d'une élection municipale. Joint au téléphone par l'AFP, il a assuré qu'il déposerait plainte dès cet après-midi. Manuel Valls était venu au marché des Tarterêts avec deux élus, Francis Chouat et Michel Nouaille, soutenir la liste de Bruno Piriou (PCF), tête de liste d'union de la gauche pour cette élection, lorsque, vers 11 heures, "une quinzaine d'individus nous ont bousculés", a-t-il raconté. Des "insultes et menaces de mort" ont été proférées, et des oeufs ont également été jetés, a précisé l'élu d'Evry, candidat déclaré aux primaires PS pour 2012. "On a reçu une demande express de quitter le quartier des Tarterêts", a-t-il ajouté. "On interdit à personne, un citoyen comme un député de venir dans un lieu public !", a-t-il protesté. Manuel Valls a également déploré la réaction "d'une cinquantaine de militants de la campagne de Jean-Pierre Bechter (maire UMP, candidat à sa succession) qui n'ont pas bougé." Joint par téléphone, M. Bechter, qui n'était pas présent sur le marché, s'est déclaré "consterné". "Je déplore vivement ces incidents. Ce n'est pas normal". Quant à une éventuelle réaction des militants, "il semble que personne n'ait réagit", estime le maire, aussi bien à gauche qu'à droite. "Cela aurait pu m'arriver de la même façon", a-t-il dit. Dans un communiqué relatant l'incident, Manuel Valls considère que "ces actes intolérables révèlent une nouvelle fois, le climat régnant sur cette ville". Des élus de gauche ont déjà dénoncé un "système Dassault" à Corbeil. Trois listes s'affrontent pour le scrutin prévu les 5 et 12 décembre : la liste UMP, dirigée Jean-Pierre Bechter, avec Serge Dassault* en dernière position, celle de la gauche unie derrière Bruno Piriou, et une troisième conduite par Jean-François Bayle (sans étiquette). Il s'agit de la troisième élection municipale depuis 2008.
 http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/11/27/97001-20101127FILWWW00479-manuels-valls-agresse-sur-un-marche.php

samedi 27 novembre 2010

Plaintes après des affiches antisémites

La ville de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) a porté plainte pour "incitation à la haine raciale à travers un affichage illégal", relatif à des affiches dénonçant "la mafia juive", a annoncé la mairie. Le maire UMP, Pierre-Christophe Baguet, a exprimé "sa sympathie et sa totale solidarité" à l'égard de la communauté juive et "a demandé aux services de police d’adopter une attitude de vigilance absolue vis-à-vis de tels actes". Cette plainte s'ajoute à celle déposée par la ville de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) ainsi qu'à d'autres déposées par plusieurs particuliers parisiens, a précisé à l'AFP Sammy Ghozlan, président du Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNCVA). Le BNCVA a également porté plainte. A Paris, la mairie, pour enlever ces affiches, a mobilisé son service dit "la fonctionnelle", une unité capable d'intervenir 24 heures sur 24. Selon Sammy Ghozlan, de telles affiches sont régulièrement collées sur les murs de la capitale et de plusieurs villes des Hauts-de-Seine, depuis le 12 novembre. Elles représentent trois hommes debout avec la mention la "mafia juive, les grands prédateurs internationaux http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/11/26/97001-20101126FILWWW00409-plainte-contre-des-affiches-antisemites.php

vendredi 26 novembre 2010

Euthanasie: une infirmière reconnaît des meurtres en direct

Sur France Inter, le témoignage d'une auditrice à la retraite a provoqué un tollé lors de la matinale. J'ai pratiqué l'euthanasie auprès de personnes qui souffraient (...) et j'ai pris cette décision seule", a confié ce vendredi matin Cécile, une infirmière à la retraite, dans l'émission de Bruno Duvic sur France Inter. Invités à débattre sur cette thématique au micro de la radio, Luc Ferry et Axel Khan ont réagi en direct au témoignage de l'auditrice de 70 ans. "C'est scandaleux", a lancé le philosophe. " Je préfère que ça soit une décision de l'équipe et que les enfants ou les partenaires de la personne qui va mourir soient naturellement concernés. (...) La vie de quelqu'un ne peut appartenir à une tierce personne", a ajouté le directeur de recherche à l'Inserm. Les auditeurs n'étaient pas du même avis. Le récit de l'infirmière a engendré de multiples réactions en faveur de la légalisation de l'euthanasie. "Il y a eu une très forte participation pour cette émission. Nous avons reçu 164 mails d'auditeurs alors que la moyenne se situe généralement autour de 40", constate le service des relations auditeurs de la station. Pour le médiateur de France Inter, Jérôme Bouvier, le témoignage de Cécile "n'est pas obscène", au contraire, il a "sa place dans le débat public". En ce sens, il était, selon lui, "hors de question de le censurer". Le journaliste conseille même à ses confrères de "rencontrer cette femme afin de lui donner plus longuement la parole". Sur la base de ce témoignage en direct, Cécile risque-t-elle d'être poursuivie? "Si le témoignage est avéré, on se retrouve face à une femme qui avoue avoir commis un meurtre avec acte de préméditation, il n'y a donc aucune circonstance atténuante, s'indigne l'avocat blogueur, maître Eolas. C'est très grave car l'acte commis par cette retraitée atteint le sommet de l'échelle des peines, soit la réclusion à perpétuité
 http://www.lexpress.fr/actualite/societe/euthanasie-une-infirmiere-reconnait-des-meurtres-en-direct_940332.html#xtor=AL-447

Hausse du nombre de femmes victimes de violences en 2009

Le nombre de femmes victimes de violences physiques ou sexuelles a augmenté en 2009, selon le rapport annuel de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP). Selon cette enquête diffusée mercredi, à la veille de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, le nombre de femmes âgées de 18 à 75 ans violentées est passé de 636.000 à 654.000 en 2008 et 2009. Alors qu'environ une femme meurt tous les trois jours en France sous les coups de son compagnon (140 en 2009), le nombre de viols reste lui aussi élevé. Selon les associations Osez le féminisme !, Collectif féministe contre le viol et Mix-Cités, quelque 200 femmes sont violées chaque jour, soit 75.000 par an, souvent par des hommes qu'elles connaissent et qui sont rarement condamnés. Dans huit cas sur 10 l'agresseur est connu de la victime, et un tiers des viols a lieu au sein du couple. Une campagne d'affichage autour du slogan "Viol, la honte doit changer de camp" a été lancée mercredi. Une pétition sur le site www.contreleviol.fr réclame notamment plus de moyens financiers pour lutter contre ce fléau et une enquête systématique à la suite des plaintes pour crimes ou délits contre la personne.

 http://fr.news.yahoo.com/4/20101125/tts-france-violences-femmes-ca02f96.html

jeudi 25 novembre 2010

Un slogan nazi retentit au Parlement européen de Strasbourg

Un eurodéputé britannique europhobe s'est fait expulser à deux reprises du Parlement européen mercredi après avoir comparé le discours d'un collègue allemand à celui des nazis, un incident qui a semé l'émoi dans l'institution. L'échange très vif est intervenu dans le cadre d'un débat sur la crise économique, alors que l'eurodéputé allemand Martin Schulz, président du groupe socialiste, défendait la nécessité pour les pays européens d'agir de concert pour préserver l'UE. On entend alors une voix proférer à l'encontre de Martin Schulz, sans pouvoir identifier clairement sa provenance : "Ein Volk, ein Reich, ein Führer" ("un peuple, un empire, un chef", la devise de l'Allemagne nazie, NDLR). L'eurodéputé allemand se tourne alors vers le Britannique Godfrey Bloom, du Parti pour l'indépendance du Royaume-Uni (UKIP) - mouvement qui réclame la sortie de la Grande-Bretagne de l'UE - en s'indignant : "Il vient de dire : ein Volk, ein Reich, ein Führer, voilà ce que je viens d'entendre !" L'altercation a provoqué de vifs échanges ensuite. C'est "tout juste s'il n'a pas rajouté : et on met des camps de concentration pour régler le problème", s'est offusqué le président du groupe conservateur, le Français Joseph Daul, exigeant des excuses immédiates du Britannique. Prié une nouvelle fois de s'excuser par le président du Parlement, le Polonais Jerzy Buzek, Godfrey Bloom a refusé et même ajouté que Martin Schulz était "un fasciste non démocratique". Jerzy Buzek lui a donc demandé de quitter l'hémicycle. Condamnation unanime, Gollnisch à la rescousse Les "propos insultants" de Godfrey Bloom ont été condamnés de manière quasi unanime, dans un communiqué commun des présidents des groupes conservateur (PPE), libéral (ALDE), Vert, gauche communiste (GUE/NGL), et même de la droite eurosceptique (ECR). "Jamais nous n'accepterons que, d'aucune façon, des députés européens injurient leurs collègues, d'une façon qui rappelle les pires heures de notre histoire", ont-il souligné, demandant à ce que Godfrey Bloom soit sanctionné "de la façon la plus sévère". Mais les passes d'armes verbales ont repris un peu plus tard, au moment des votes. Godfrey Bloom, de retour dans l'hémicycle, a été une nouvelle prié de s'excuser ou de sortir. "J'ai été élu", a-t-il rétorqué, "je n'ai aucune intention de m'excuser ni de quitter l'hémicycle, faites-moi sortir de force si vous le voulez !" Le président d'UKIP, Nigel Farage, a pris sa défense, de même que des députés d'extrême droite, notamment le Français Bruno Gollnisch. Devant l'agitation et les hurlements dans l'hémicycle, la séance a finalement été brièvement suspendue pour permettre un retour au calme. Et Godfrey Bloom est sorti accompagné d'huissiers. Ce n'est pas la première fois qu'un membre du parti UKIP se fait remarquer au Parlement européen. Son président, Nigel Farage, s'était notamment illustré en comparant le président de l'UE, le Belge Herman Van Rompuy, à une "serpillière". Martin Schulz est d'autant plus sensible aux attaques que ce n'est pas la première fois qu'il en est victime au Parlement européen. En 2003, le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi avait ainsi jugé qu'il serait "parfait" pour tenir dans un film "le rôle du kapo", le prisonnier juif chargé de surveiller les autres prisonniers dans un camp de concentration.
 http://www.lepoint.fr/monde/un-slogan-nazi-retentit-au-parlement-europeen-de-strasbourg-24-11-2010-1266397_24.php

mercredi 24 novembre 2010

Les policiers rompent le devoir de réserve

Scandale pour "Qui veut épouser mon fils?" - Alban accusé de chantage par Angélique

La semaine dernière, Téléstar avançait que l'émission était, par certains aspects, truquées ; il y a quelques jours, France-Soir vous apprenait que Félina, alias Clara, était connue pour ses performances d'actrice porno ; samedi, Voici révélait que Maty, l'une des prétendantes de Florent, est accidentellement décédée entre le tournage et la diffusion de l'émission... Ce lundi, nos confrères du Parisien révèlent une autre affaire : Alban, que l'on a vu bien peu amène dans l'épisode diffusé ce vendredi 19 novembre, serait accusé de chantage par une ex-petite amie... qui ne serait autre qu'Angélique, la très entreprenante prétendante que Giuseppe a éliminé sans ménagement il y a quelques semaines. Selon la demoiselle, alors qu'ils sont tombés amoureux après l'émission, allant même jusqu'à vivre ensemble pendant quelques temps, l'ingénieur à sa maman « renie aujourd'hui cette relation et déclare des choses fausses à [son] sujets ». « Il m'a même appelée lundi dernier pour m'insulter et me menacer de diffuser quatre sex-tapes prises à mon insu si je divulguais des photos de nous. » Angélique affirme avoir porté plainte pour chantage, afin d'éviter que ces vidéos, à supposer qu'elles existent, soient diffusées. « Je souhaite qu'il me fasse des excuses publiques et retrouver ma dignité », dit-elle. Ses premiers pas sous les sunlights, Angélique les a faits sur la couverture du magazine Entrevue, en sa qualité de fille de Thierry Jérôme, le Corbeau de l'Hérault, qui avait pris l'habitude d'envoyer des menaces de mort aux politiques. Ce nouveau scandale est-il le scandale de trop pour l'émission de télé-réalité la plus sulfureuse de ces dernières années ? Ou est-ce, au contraire, un nouveau coup de pub gratuit pour TF1 ?
http://www.francesoir.fr/tour-de-france-television-people/scandale-pour-qui-veut-epouser-mon-fils-alban-accuse-de-chantage-par-angelique.58735

mardi 23 novembre 2010

Les châtiments de la charia inculqués à des enfants anglais

Un documentaire de la BBC affirme que certaines écoles coraniques expliquent à leurs élèvesles procédures d'amputations sur les voleurs et les méthodes d'exécution concernant les hommes reconnus coupables d'homosexualité. Comment amputer les mains et les pieds des voleurs, quelle est la meilleure méthode d'exécution pour punir un homme reconnu coupable d'homosexualité… Ces leçons sur la charia sont le programme de près de 5000 jeunes de 6 à 18 ans au Royaume-Uni, révèle un documentaire de la BBC. Cet épisode du magazine d'investigation Panorama, diffusé lundi soir, a découvert que 40 écoles coraniques appartenant au réseau Saudi Students Clubs and Schools in the UK and Ireland, enseignent le strict cursus national saoudien en utilisant des manuels qui versent parfois dans l'antisémitisme ou l'homophobie et qui n'hésitent pas à aborder les aspects les plus durs de la charia. Les établissements du Saudi Students Clubs and Schools dispensent des cours de religion le soir et le week-end. Panorama a découvert qu'un manuel destiné aux écoliers de 6 ans leur explique que ceux qui ne croient pas en l'Islam sont voués au «feu de l'enfer» après la mort. Un autre livre, à l'attention des élèves de 15 ans , détaille les châtiments prévus dans la charia. L'ouvrage stipule que les voleurs ont «leur main tranchée au premier délit et leur pied au second». Le manuel comporte à côté de ces explications des schémas indiquant à quels endroits du corps les amputations doivent avoir lieu. Une autre section discute des différents moyens d'exécutions prévus pour les homosexuels : lapidation, bûcher, chute du haut d'une falaise. Les manuels qu'a pu consulter la BBC comptent aussi des passages antisémites. L'un demande aux élèves de lister les qualités «répréhensibles des juifs». Un autre prétend que les juifs ont été maudits par dieu et ressemblent à des singes et à des cochons. Un troisième explique que les sionistes veulent établir la domination du monde par les juifs. L'ambassade saoudienne dément tout lien Les enquêteurs de Panorama affirment que Saudi Students Clubs and Schools est lié au gouvernement saoudien. Un des bâtiments abritant un établissement dans l'ouest de Londres appartient, selon la BBC, au gouvernement saoudien. Le directeur du réseau éducatif a expliqué au journaliste que l'association dépendait du bureau culturel saoudien. Des affirmations qui ne sont pas du goût de l'Arabie saoudite. «Toutes les activités d'enseignement qui peuvent avoir lieu au sein de la communauté musulmane britannique ne sont ni affiliées ni soutenues par l'ambassade saoudienne», affirme dans un communiqué la représentation diplomatique. Interrogé par la BBC, l'ambassadeur saoudien a souligné qu'il était trompeur de sortir ces extraits de leçons et des passages du Coran de leur contexte historique, linguistique et culturel. Face aux questions que soulève son enquête, Panorama a interrogé le ministre britannique de l'Education. «Je ne souhaite pas intervenir dans les décisions du gouvernement saoudien qui organise son propre système d'éducation mais je reste persuadé que du matériel pédagogique antisémite, quel qu'il soit, ne peut être utilisé dans les écoles anglaises», a confié Michael Gove. Le ministre a ajouté que l'Ofsted, l'organisme britannique chargé de l'inspection des établissements scolaires, lui adresserait bientôt un rapport sur les moyens possibles pour mieux contrôler les écoles du dimanche et du soir. Jusqu'à présent, l'Ofsted n'est pas habilitée à les inspecter. La question des mécanismes de contrôle est d'autant plus importante que David Cameron veut laisser le droit aux parents d'élèves, à des enseignants ou à des organisations caritatives le droit de gérer des écoles libres
 VIDEO - La bande-annonce du documentaire  http://www.bbc.co.uk/news/uk-11808658

http://www.lefigaro.fr/international/2010/11/22/01003-20101122ARTFIG00413-les-chatiments-de-la-charia-inculques-a-des-enfants-anglais.php

lundi 22 novembre 2010

Scandale à l'aéroport de Trévise

La comparaison est pour le moins provocante. L'aéroport de Trévise a copié le slogan qui était situé à l'entrée du camp de concentration d'Auschwitz, rapporte La Tribune de Trévise. L'inscription Arbeit macht frei (Le travail rend libre) s'est ainsi transformée en Fliegen macht frei (Le vol rend libre), apposée au dessus de la porte qui sépare l'entrée de la zone réglementée de l'aéroport. A l'origine de cette référence douteuse, une décision administrative de l'Enac, l'autorité de l'aviation civile italienne, contestée par l'aéroport, qui accueille près de deux millions de passagers par an. Mais peu importe le motif, la comparaison ne passe pas. "J'aimerais comprendre où sont les autorités? Où est la procureure de la République?", s'est agacé Umberto Lorenzoni, président de l'association des partisans antifascistes italiens et ancien résistant. "C'est un message qui exploite la tragédie. Il y a une limite à la décence, qui, dans ce cas, je pense, a été franchie", a-t-il encore estimé. "C'est un choix de mauvais goût", a de son côté résumé le grand rabbin de la communauté juive de Venise, Elia Richetti. "Il y a une tendance dangereuse à banaliser le message, qui commémore l'Holocauste de millions de personnes, à des fins tout à fait différentes. Comment éviter ces dérapages? Par l'éducation, l'école, avec la culture", a-t-il encore préconisé. "Oui c'était une provocation", a concédé le président de l'aéroport, Francesco Montagner, qui a expliqué "vouloir se battre de toutes ses forces" pour protester contre la décision de l'Enac.
 http://www.lejdd.fr/International/Europe/Actualite/L-aeroport-de-Trevise-s-approprie-le-slogan-d-Auschwitz-235137

dimanche 21 novembre 2010

Scandale: priée de montrer sa prothèse mammaire à l'aéroport

Premier scandale lié au scanner corporel. Alors que la sécurité a été renforcée dans les aéroports en raison des menaces d'attentats, aux Etats-Unis, des élus républicains protestent contre les dérives de l'utilisation des scanners corporels et des fouilles dans les aéroports. En cause : le témoignage de Cathy Bossy, hôtesse de l'air depuis 30 ans. A la chaîne WBTV de Charlotte (Caroline du Nord, sud-est), elle explique qu'après son passage à travers un scanner corporel un agent lui a demandé de montrer sa prothèse mammaire, implantée à la suite d'un cancer du sein. Un agent " a mis sa main sur mon sein et a demandé 'qu'est-ce que c'est ça?' ", raconte Cathy. " J'ai répondu : c'est une prothèse parce que j'ai eu un cancer du sein, et elle m'a dit 'et bien vous allez devoir me montrer ça' ". De son côté, l'administration de la sécurité des transports (TSA) se défend de toutes dérives. Elle assure qu'aucune faute n'a été commise, au contraire, selon elle, ses agents étaient " autorisés à demander à voir et à toucher les prothèses ". Des explications loin de satisfaire John Mica et Thomas Petri, deux élus républicains qui estiment que " considérer chaque passager comme un suspect ou un criminel " n'est pas efficace. http://www.elle.fr/elle/Societe/News/Scandale-priee-de-montrer-sa-prothese-mammaire-a-l-aeroport/(gid)/1425376

samedi 20 novembre 2010

La police savait-elle que Nivaggioni serait assassiné ?

Polémique après l'assassinat de l'ex-nationaliste Antoine Nivaggioni. La famille du défunt, abattu le 18 octobre dernier boulevard Marcaggi, à Ajaccio, accuse dans cette affaire la police "d'incompétence, voire de complicité", selon son avocat Me Antoine Sollacaro. Le conseil de Nivaggioni a prévu d'organiser demain à 16 heures une conférence de presse au cours de laquelle il compte révéler que des policiers de la PJ d'Ajaccio connaissaient l'existence de l'appartement des "guetteurs" loué en face des lieux du crime. Une semaine après l'assassinat de l'ancien leader nationaliste, trois hommes proches de la bande du "Petit Bar", un gang soupçonné de participer à la guerre qui ensanglante la Corse, avaient été mis en examen dans le cadre de cette location. En mai dernier, Antoine Nivaggioni avait déjà été victime d'une tentative d'assassinat au même endroit. Il avait ses habitudes boulevard Marcaggi, il y résidait occasionnellement, au domicile d'une de ses amies. Le nationaliste reconverti dans les affaires avait alors porté plainte, et la PJ d'Ajaccio avait procédé à une enquête. "Les policiers, qui ne s'étaient pourtant pas foulés, avaient quand même interrogé tous les habitants de l'immeuble de cette amie, mais aussi et surtout tous ceux de l'immeuble en face, précise Me Sollacaro. Et l'avocat d'ajouter : "Pouvaient-ils ignorer qu'un des locataires était un proche de la bande du Petit Bar, soupçonnée d'en vouloir à la vie d'Antoine Nivaggioni ?" Un ex-nationaliste très surveillé par la police La famille du défunt ne comprend pas comment les policiers, qui, selon elle, surveillaient de très près Antoine Nivaggioni depuis son retour en Corse, auraient ignoré que l'on voulait l'assassiner. "Antoine était sur écoute. Les policiers ne pouvaient donc ignorer où il se rendait. La veille, il a appelé son chauffeur, Jean-Laurent Perez, pour lui signifier qu'il devait passer chez cette amie. Les policiers ont-ils voulu interpeller les tueurs en flagrant délit, et cela a dérapé ? Ou se sont-ils carrément dispensés de mettre en place un dispositif ?" Une chose est sûre, les tueurs, eux, étaient au courant de la venue d'Antoine Nivaggioni et ont parfaitement préparé leur coup. En face du domicile de l'amie de l'ex-nationaliste, un " véhicule ventouse " avait été garé pour occuper la place, tandis qu'un autre, avec deux tueurs à bord, attendait dans un box situé à proximité. Quelques minutes avant l'arrivée d'Antoine Nivaggioni sur le lieu de son funeste destin, la seconde voiture est venue remplacer la première juste devant le domicile de son amie. On connaît la suite. Après avoir récupéré des papiers, Antoine Nivaggioni n'a pas eu le temps de regagner la Golf garée en double file dans laquelle l'attendait son chauffeur. Trois tireurs, dont l'un était dissimulé dans le coffre de la voiture en stationnement, ont alors ouvert le feu sur lui. http://www.lepoint.fr/societe/la-police-savait-elle-que-nivaggioni-serait-assassine-19-11-2010-110985_23.php

vendredi 19 novembre 2010

Seine-Saint-Denis : plus de 8% des halls d'immeubles squattés par les dealers

Les halls d'entrée sont toujours très prisés par les dealers dans certaines cité de Seine-Saint-Denis. Une réalité qui ne date pas d'hier mais qui continue d'empoisonner la vie des habitants. Très préoccupé par la situation l'Office public de l'habitat Seine-Saint-Denis (Oph 93) a essayé de faire un bilan. Selon lui, environ 16% des 1512 halls d'immeubles qu'il contrôle étaient occupés en juin 2010 et près de la moitié d'entre eux par des trafiquants de drogue, a annoncé jeudi le bailleur social. «Ces occupations préoccupent grandement l'Office car elles constituent des troubles graves à la tranquillité et posent dans les sites les plus durs de lourds problèmes de tranquillité», écrit l'Oph 93 dans un communiqué. «129 halls sont occupés de manière occasionnelle par des jeunes soit 8,47% des halls et 119 halls sont occupés quotidiennement par des dealers, soit 7,87%», dit le bailleur. Des stupéfiants et des armes dans les halls selon le préfet L'Oph 93 gère 2300 logements, ce qui en fait le premier bailleur public du département. Il est notamment présent aux 4000 à La Courneuve, au Clos-Saint-Lazare à Stains, à Dugny... Le président de l'Oph 93, également conseiller général PS de La Courneuve, Stéphane Troussel, a demandé un rendez-vous au préfet Christian Lambert sur le sujet. Venu installer en avril M. Lambert, Nicolas Sarkozy avait affirmé que la police interviendrait «sans restriction» dans les halls d'immeubles des cités sensibles de Seine-Saint-Denis. «Aucune commune, aucun quartier, aucun hall d'immeuble de Seine-Saint-Denis n'échappera à l'autorité de la loi», avait déclaré le président. Le préfet Lambert a déclaré jeudi que la police était intervenue dans 4623 halls depuis avril. «Quasiment chaque jour, on découvre des stupéfiants et des armements» dans les halls, a-t-il affirmé, ajoutant que des munitions avaient été retrouvées jeudi à Saint-Denis et des stupéfiants à Sevran. Une police de quartier pour lutter contre les squatts «Le harcèlement des halls, c'est efficace un moment, mais le mois d'après, c'est ailleurs, et ça recommence», a dit Stéphane Troussel. Il faut «une police de quartier, et parallèlement, des moyens d'investigation lourds pour lutter dans la durée contre les stupéfiants», a-t-il déclaré. «Nous sommes quotidiennement interpellés par des locataires sur ces questions», a-t-il affirmé. «Certains endroits sont bloqués, par des meubles par exemple, pour ne pas laisser rentrer la police», a-t-il raconté. «Des locataires sont obligés de s'excuser pour rentrer chez eux, parce que des trafiquants sont là», a poursuivi M. Troussel. En réponse aux occupations, l'Oph 93 a prévu «d'amplifier sa politique de médiation sociale par l'embauche de médiateurs» et de recourir «à des prestataires spécialisés dans le domaine de la sécurité». L'office, qui veut se doter d'un observatoire de l'insécurité, va également «élaborer un cahier de recommandations pour les architectes intervenant dans les programmes de rénovation urbaine afin que l'impératif de sécurité soit intégré dès la conception des opérations». http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/seine-saint-denis-plus-de-8-des-halls-d-immeubles-squattes-par-les-dealers-18-11-2010-1156170.php

jeudi 18 novembre 2010

Scandale Miss Univers

Arrêtés en possession d'armes à feu et de cocaïne, ils sont remis en liberté: la police proteste

Le syndicat Alliance met la pression sur les juges... Les policiers de Seine-Saint-Denis l’ont mauvaise. Le syndicat Alliance s’est élevé ce mercredi contre la remise en liberté d'un trafiquant de drogue présumé et de deux de ses complices. Ces derniers avaient été arrêtés en possession de 3,5 kg de cannabis, de 1,5 kg de cocaïne, d'une kalachnikov, d'un pistolet automatique et d'une centaine de cartouches. La juge des libertés et de la détention de Bobigny a décidé de laisser les suspects sous contrôle judiciaire malgré leur mise en examen, dit la radio RTL, qui a révélé l'information. «Les policiers de Seine-Saint-Denis sont écoeurés. On a besoin de travailler main dans la main avec les magistrats», a déclaré Frédéric Lagache, secrétaire général adjoint d'Alliance. «La question de la faute professionnelle des magistrats» «La police seule ne pourra pas faire diminuer la petite et moyenne délinquance, spécialement en Seine-Saint-Denis, si les magistrats ne nous aident pas», a ajouté le syndicaliste. «A quoi sert le travail de policier si dans la foulée les magistrats libèrent les délinquants?» La magistrate aurait justifié ces remises en liberté par le fait qu'il ne s'agissait pas de membres importants d'un réseau de trafiquants, a indiqué une source policière. Selon Frédéric Lagache, aucune faute de procédure de la part des enquêteurs n'a été relevée. «Il va falloir se poser la question de la faute professionnelle des magistrats qui décident de telles remises en liberté», estime-t-il. Un discours qui colle avec les déclarations récentes de Nicolas Sarkozy. Jurés populaires Le chef de l’Etat a jugé à plusieurs reprises «difficilement compréhensibles» certaines remises en liberté, comme celle, en septembre dernier, de l'auteur présumé de l'attaque du casino d'Uriage, dans l'Isère. «Je pense aux policiers qui se sont donné tant de mal pour retrouver ce délinquant. C'est bien difficilement compréhensible qu'on le remette en liberté dans ces conditions», avait déclaré Nicolas Sarkozy. Dans son intervention télévisée, mardi, le chef de l’Etat a confirmé son intention de mettre en place des jurés populaires dans les tribunaux correctionnels et annoncé son souhait de voir les juges d'application des peines épaulés par des civils quand ils se prononcent sur des libérations conditionnelles. Nicolas Sarkozy a indiqué qu'il demanderait au Premier ministre et au ministre de la Justice de mettre en oeuvre une telle réforme qui permette de «rapprocher la justice des citoyens».
 http://www.20minutes.fr/article/624265/societe-arretes-possession-armes-feu-cocaine-remis-liberte-police-proteste