mardi 31 juillet 2012

Tuerie du Colorado : le tweet qui fait scandale

Pour avoir malencontreusement donné l'impression de tirer profit de la tragique fusillade d'Aurora, qui a fait 12 morts et 59 blessés dans un cinéma du Colorado, une boutique en ligne a provoqué une vague d'indignation sur le web.
Celeb Boutique, dont le siège est dans la capitale argentine Buenos Aires, a écrit dans un "tweet" ce qui est apparu comme une récupération du drame : "Aurora est en vogue, clairement grâce à notre robe Aurora inspirée de Kim K", avec un lien vers son site et une robe plissée.
"Mais qu'est-ce qui vous prend !"
Pendant les heures qui ont suivi, les commentaires indignés provoqués par ces propos se sont multipliés. "Mais qu'est-ce qui vous prend !", a lancé Wesley Case, un utilisateur de Twitter. "Twitter est déprimant aujourd'hui. Crétins", affirmait de son côté Steve Farnham. "Vous me dégoûtez", s'indignait aussi Zak Bagans. Toujours sur le réseau Twitter, Emily Donahue suggère aux auteurs du message: "Donnez l'argent que vous allez faire sur cette robe aux victimes".
Les réactions se sont accumulées à tel point que la société a fini par présenter ses excuses. "Nous sommes extrêmement désolés pour notre tweet au sujet d'Aurora. Notre attaché de presse n'est pas basé aux Etats-Unis et n'avait pas regardé la raison de cette mode (du mot Aurora) à ce moment-là", dit un communiqué. "Encore une fois, nous nous excusons si nous avons offensé des gens", assure la société de mode.

lundi 30 juillet 2012

Un général US au cœur d'un scandale

Des officiers américains ont accusé mardi l'un des plus hauts responsables militaires américains en Afghanistan d'avoir cherché à étouffer un scandale dans un hôpital militaire de Kaboul, afin de ne pas envoyer de "mauvaises nouvelles" à l'approche d'élections aux États-Unis. L'affaire remonte à 2010 lorsque des officiers américains se sont inquiétés d'un détournement de fonds à l'hôpital militaire Dawood de Kaboul, géré par les Afghans, et d'un manque de traitements prodigués aux blessés de l'armée afghane.
Une commission de surveillance de la Chambre des représentants a auditionné mardi plusieurs officiers qui affirment avoir été dissuadés, courant 2010, de saisir les services d'inspection générale du Pentagone sur les problèmes de l'hôpital par le général William Caldwell, qui dirigeait la mission d'entraînement des forces de l'Otan en Afghanistan (NTM-A). "Le général ne voulait pas que de mauvaises nouvelles émanent de son quartier général avant l'élection", a expliqué aux élus le colonel Gerald Carozza, un juriste de l'US Army désormais retraité.

samedi 28 juillet 2012

Les éléphants d'Afrique et rhinocéros victimes des marchés asiatiques

Le Vietnam mais aussi la Chine et la Thaïlande jouent un rôle majeur dans le trafic d'ivoire d'éléphants et de cornes de rhinocéros, provoquant le massacre de ces animaux en Afrique du Sud et centrale, souligne lundi l'organisation écologiste WWF. En Afrique centrale, le braconnage des éléphants a atteint "un niveau de crise" tandis que la chasse aux rhinocéros va "probablement aboutir à leur extinction", ajoute cette l'organisation non gouvernementale. "Au regard de la hausse du braconnage des éléphants en Afrique et de la présence accrue du crime organisé dans ce commerce, on peut désormais qualifier la situation de critique", indique-t-il.
Le Vietnam apparaît comme "la première destination" pour les cornes de rhinocéros, dont le commerce illégal alimente le braconnage en Afrique du Sud, "épicentre" de ce trafic. En 2011, le chiffre record de 448 de ces animaux ont été tués dans ce pays, et 262 sur les six premiers mois de 2012, a déploré WWF. "Beaucoup de Vietnamiens, y compris des diplomates, ont été arrêtés, ou soupçonnés, pour avoir acquis illégalement des cornes en Afrique du Sud", selon ce rapport publié avant la réunion à Genève de responsables de plusieurs gouvernements, consacrée au trafic d'animaux. "Le Vietnam doit revoir ses sanctions et réduire immédiatement ses réseaux de distribution et ses publicités sur internet pour les cornes", déclare Elisabeth McLellan, responsable du Programme mondial des espèces au WWF. La corne de rhinocéros est parée de vertus thérapeutiques et aphrodisiaques, jamais démontrées scientifiquement, en Asie.

Tous les stocks d'ivoire brûlés au Gabon le mois dernier

La Chine est aussi sur le banc des accusés pour ses manquements dans le contrôle de son marché légal d'ivoire, où est écoulée de l'ivoire récupérée par exemple sur des animaux morts ou lors d'abattages autorisés. "L'afflux énorme et continu d'ivoire illégale vers la Chine laisse penser qu'elle est acheminée vers les marchés légaux", indique l'étude. WWF demande à la Chine d'améliorer ses contrôles et d'informer ses ressortissants en Afrique que quiconque pris en train d'importer illégalement en Chine des animaux sera poursuivi, et, si condamné, sévèrement sanctionné. En Thaïlande, "l'ivoire illégale est vendue ouvertement dans des boutiques fréquentées par les touristes" et "jusqu'à présent la Thaïlande n'a pas répondu de manière adéquate aux inquiétudes exprimées", souligne WWF. "La seule option crédible à ce stade est une interdiction totale du commerce de l'ivoire".

Ce commerce illégal est "une menace pour les animaux mais aussi un risque pour les populations, l'intégrité du territoire, la stabilité et le respect de la loi", souligne l'organisation, qui demandent à tous les gouvernements de l'Afrique centrale de signer un accord de mise en oeuvre de la législation sur la vie sauvage, et de faire de son application une priorité. Le WWF signale cependant "quelques signes encourageants". "Le mois dernier, le Gabon a brûlé tous ses stocks d'ivoire (...) et le président Ali Bongo s'est engagé à accroître la protection des parcs et à s'assurer que ceux qui commettent des délits soient poursuivis et envoyés en prison". L'origine de l'ivoire brûlée n'avait pas pu être vérifiée.

Le WWF s'est également félicité des progrès réalisés en Inde et au Népal, pour les rhinocéros, les éléphants et même les tigres. En 2011, le Népal n'a connu aucun braconnage de rhinocéros. Mais dans le monde, plus de 200 carcasses de tigres sont repérées chaque année sur le marché noir, soit un chiffre inquiétant "au regard des seulement 3.200 tigres vivant encore à l'état sauvage".

vendredi 27 juillet 2012

Premier couac aux JO avec le drapeau nord-coréen

Les Jeux Olympiques de Londres n'ont pas débuté officiellement qu'un premier accident diplomatique a été évité de justesse. Mercredi, lors du premier match du tournoi féminin de football qui opposait la Corée du Nord à la Colombie à Glasgow, les organisateurs ont déployé sur l'écran géant le drapeau de... la Corée du Sud.
Les joueuses nord-coréennes ont alors refusé de débuter la rencontre, dont le coup d'envoi était prévu à 18h45, heure locale. Le match a finalement débuté avec une heure de retard. "Le drapeau sud-coréen a été montré sur l'écran géant à la place du drapeau de la Corée du Nord, a indiqué le comité d'organisation (LOCOG) dans un bref communiqué après une heure d'atermoiements. C'est clairement une erreur, nous présenterons nos excuses à l'équipe et au Comité national olympique (nord-coréen) et des mesures seront prises pour que cela ne se reproduise plus."
Selon le Comité international olympique, la gestion des écrans géants est du ressort du LOCOG et les changements d'incrustation sur les écrans devaient être effectués depuis Londres.
La Corée du Nord et la Corée du Sud entretiennent des relation tendues depuis la guerre de Corée (1950-1953).

http://www.ladepeche.fr/article/2012/07/26/1407754-premier-couac-aux-jo-avec-le-drapeau-nord-coreen.html

jeudi 26 juillet 2012

Scandale: le roi Juan Carlos privé de son poste de président d'honneur de WWF Espagne

Le roi Juan Carlos d'Espagne a été privé de son poste de président d'honneur de la branche espagnole de WWF à la suite du scandale suscité par la chasse à l'éléphant du monarque en avril au Botswana, a annoncé samedi l'organisation de défense de la nature.
Cette décision a été prise en raison des critiques émises après le safari du roi, qui avait dû être rapatrié à Madrid et subir la pose d'une prothèse de la hanche après s'être blessé au cours de cette expédition. Dans un contexte de sévère récession économique, cette coûteuse chasse à l'éléphant, révélée par le rapatriement du roi en urgence pour raisons médicales, avait suscité une forte polémique, écornant l'image de la monarchie. Le roi avait même dû présenter des excuses publiques.
«Bien que ce type de chasse soit légal et réglementé, de nombreux membres (de WWW) le jugent incompatible avec le poste de président d'honneur d'une organisation internationale de défense de la nature et de l'environnement », a ajouté le communiqué. Le roi était président d'honneur de WWF Espagne depuis sa fondation en 1968.

http://www.20minutes.fr/ledirect/974789/scandale-roi-juan-carlos-prive-poste-president-honneur-wwf-espagne

mercredi 25 juillet 2012

L'athlète français Nour-Eddine Gezzar, sélectionné pour les JO, positif à l'EPO

Le coureur de 3.000m steeple risque la suspension à vie...
Le Français Nour-Eddine Gezzar (32 ans) a été contrôlé positif à l’EPO lors des Championnats de France à Angers (15 au 17 juin derniers), par l’Agence française de lutte contre le dopage, indique L’Equipe. Contrôlé au même titre que tous les sportifs sélectionnés pour les Jeux olympiques, Gezzar ne défendra donc pas ses chances à Londres, sur 3.000m steeple.
Déjà suspendu deux ans à la suite d’un contrôle positif à la nandrolone et à un diurétique en 2006, il risque aujourd’hui la suspension à vie. L’athète sera rapidement fixé sur son sort, puisque l’échantillon B devrait être analysé dans les prochains jours. Il avait terminé à la quatrième place des derniers championnats d’Europe à Helsinki.
 

mardi 24 juillet 2012

Les HCL réclament 56 000 € à une famille de Villeurbanne

Les Amouyal, une famille à abattre ? Oui si l’on en croit Sami, le benjamin d’une fratrie de cinq enfants « car nous avons commis le sacrilège de mettre les Hospices civiles de Lyon en cause sur le plan pénal ». Au cœur d’un épineux et douloureux dossier, où l’émotion domine, une vieille dame de 83 ans. Clouée sur un fauteuil roulant par les séquelles d’un accident vasculaire cérébral survenu fin 2007, Aïcha est devenue l’ombre d’elle-même. « Avant, maman était une dame alerte, toujours active », affirme son fils.
La vie de cette famille soudée, très protectrice, a basculé un dimanche 25 novembre 2007, quand Sami a conduit sa mère à l’hôpital Neurologique de Lyon, « parce qu’elle titubait », et qu’il sentait bien « qu’il se passait quelque chose d’anormal ».
Depuis il ne cesse de ferrailler contre les HCL. Du délai d’attente que la famille juge trop long avant la prise en charge de la patiente, à la prescription d’un médicament, jusqu’aux examens, certains antérieurs au 27 novembre, dont les résultats auraient été mal interprétés voire dissimulés, tout est devenu matière à désaccord. En témoignent les tombereaux de courriers et procédures -prises en main après avoir épuisé deux avocats- qui s’accumulent chez lui à Villeurbanne et signent la rupture entre cette famille et le milieu hospitalier.
Car en novembre 2008, Sami Amouyal a porté plainte contre les HCL, auprès du procureur de la République de Lyon et du procureur général pour : non assistance à personne en danger, empoisonnement thérapeutique, maltraitance, rétention et dissimulation de pièces médicales. Dans les deux cas classé sans suite. En dernier recours, il s’est tourné vers le doyen des juges d’instruction avec constitution de partie civile.
Deux mois auparavant, le contentieux déjà lourd avait pris une autre tournure : les HCL, via le trésor public, réclament aux enfants – Aïcha Amouyal est insolvable- 56 000 € dus à l’hôpital Henry-Gabrielle, couvrant la période du 3 juin au 23 juillet 2008. Sami, dont le père, soutient-il, n’a jamais reçu de notification de l’Assurance maladie annonçant la fin de la prise en charge des frais d’hospitalisation, saisit le tribunal administratif. Qui le déboute de sa demande d’annulation de la créance. Comme le fera la cour d’appel car « dès le 10 mars l’hôpital Henry-Gabriel », a informé la famille d’Aïcha Amouyal « que son hospitalisation ne se justifiait plus sur un plan médical » et le 2 juin les Hospices civils lui ont confirmé par courrier « la décision de la fin de prise en charge des frais d’hospitalisation » et précisé « les conséquences financières en résultant ». A savoir 1 116 euros par jour, à la charge de la famille. Sami Amouyal réclame toujours de la CPAM « qu’elle apporte la preuve de cette notification » jamais reçue. Et se retranche derrière un courrier, découvert par hasard dans le dossier médical d’Aïcha obtenu grâce à l’intervention du médiateur de la République. Ce courrier du médecin conseil « prolonge de 6 mois supplémentaires la prise en charge de maman, du 26 mai au 26 novembre 2008. A aucun moment il n’exclut les frais d’hospitalisation. »
Sami Amouyal affirme ne vouloir qu’une chose « qu’on fasse la vérité ». Il vient d’enrichir le dossier du juge d’instruction d’une plainte complémentaire à l’encontre des HCL et de l’Assurance maladie pour : faux, usage de faux, escroquerie au jugement, tentative d’escroquerie au jugement.
« Nous ne communiquons pas sur les cas particuliers » nous a répondu un porte-parole des HCL tandis que la direction de l’Assurance maladie est restée sourde à nos demandes.

lundi 23 juillet 2012

G4S : le scandale qui enflamme l'Angleterre avant les Jeux

  • QUE DEVAIT FAIRE G4S ?
  • G4S est la plus importante société de gardiennage privée au monde. Elle emploie 650 000 personnes dans 125 pays. Choisie par le comité international olympique pour assurer le recrutement et la formation d'une partie des agents de sécurité lors des Jeux olympiques de Londres, qui débute le 27 juillet, elle avait passé un contrat avec le Locog (London Organising Committee of the Olympic Games, ou Comité d'organisation des Jeux olympiques de Londres). D'un montant de plus de 360 millions d'euros, ce contrat prévoyait que G4S fournisse 10 400 gardes pour les Jeux olympiques de Londres sur les 23 500 nécessaires au total.
    Le samedi 7 juillet, moins de trois semaines avant le début des Jeux, le gouvernement anglais a appris que G4S ne remplirait son contrat et ne fournirait qu'une petite partie des 10 400 gardiens attendus. Nick Buckles, le directeur général de G4S s'est excusé samedi 14 juillet sur la BBC : "Nous reconnaissons que nous avons sous-estimé la tâche de fournir du personnel pour les JO. Nous le regrettons profondément."
    • QUI VA ASSURER LA SÉCURITÉ DES JEUX OLYMPIQUES ?

    Le gouvernement anglais a annoncé le 11 juillet que 3 500 soldats seraient sollicités pour faire face à l'incapacité de G4S de fournir suffisamment d'agents de sécurité. Sur les 10 400 gardes prévus au départ, seuls 4 000 seraient aujourd'hui disponibles. Le Guardian annonce le 16 juillet que ce renfort serait insuffisant et que Londres devrait faire appel à des officiers de police anglais pour pallier le manque d'agents de sécurité.

    La presse révèle que les quelques gardiens formés par G4S sont incompétents. Le Daily Mail révélait le 11 juillet que, parmi les agents formés par G4S, 3 300 sont des adolescents âgés de 18 à 19 ans. Dans le Times du 14 juillet (lien abonnés) on apprenait que tous les gardes embauchés par la société de gardiennage "ne parlaient pas anglais".
    Le président du CIO a pourtant assuré que la sécurité des Jeux n'était pas remise en cause par le scandale G4S. "La sécurité est primordiale et importante pour tout le monde. Je pense que nous avons montré une bonne flexibilité avec le problème qui est survenu." L'enjeu est de taille, et l'inquiétude d'autant plus grande que Londres conserve le souvenir de quatre attentats meurtriers survenus le 7 juillet 2005... 24 heures après l'annonce de l'attribution à Londres des Jeux olympiques de 2012.
    • QUEL AVENIR POUR L'ENTREPRISE G4S ?
    Le premier ministre anglais, David Cameron, a affirmé : "Si les groupes ne remplissent pas leurs contrats, ils pourront être poursuivis." G4S pourrait devoir payer une amende de 10 à 20 millions de livres (13 à 25,5 millions d'euros) pour ne pas avoir rempli son contrat, et devra aussi couvrir le coût du déploiement des 3 500 soldats supplémentaires. En outre, l'entreprise pourrait perdre son principal client dans le pays, qui n'est autre que l'Etat.
    Déjà, lundi matin 16 juillet, l'action G4S a perdu 6,71 % à la Bourse de Londres. Nick Buckles, qui sera interrogé sur cette affaire par les députés de la chambre mardi 17 juillet, pourrait perdre son poste de directeur général.

    http://www.lemonde.fr/jeux-olympiques/

    dimanche 22 juillet 2012

    Deux personnes mises en cause pour esclavagisme

    Un Lautrecois, très investi dans le milieu associatif, et un ami qui vivait chez lui, devront répondre de faits de «traite d'être humain» au détriment d'une personne vulnérable.
    L'affaire secoue le landerneau lautrecois. La gendarmerie a ouvert une enquête en janvier 2011 sur les conditions d'emploi d'une dame au service d'un Lautrecois entre 1994 et 2010. Les enquêteurs, sous couvert du Parquet, parlent de «traite d'être humain à l'égard d'une personne vulnérable» ! Le dossier pourrait également concerner une «fraude aux prestations sociales», mais aussi des faits qui s'avèrent moralement très désagréables. Cette enquête vient donc de se solder par la mise en cause de deux personnes, A.R. et H.V.

    Prêt sans intérêt

    Les enquêteurs d'expliquer : «A.R. a créé des conditions de dépendance en utilisant la carte d'adulte handicapée de son employée dans le but d'obtenir une pension et la faire travailler sans la rémunérer.» Jeanine effectuait le ménage, la cuisine et aides diverses dans des habitations en Haute-Savoie puis dans le Tarn.
    A.R. aurait par ailleurs profité d'un héritage obtenu par son «employée» pour lui demander un prêt, sans intérêt, afin de faire l'acquisition d'une maison, revendue par la suite.
    L'affaire avait débuté par un signalement social, puis s'est accélérée avec la plainte de la victime présumée auprès des gendarmes. En raison du caractère exceptionnel et de sa complexité, ce dossier avait ensuite été confié à l'Office central de répression du travail illégal (OCRTI) sis à Paris, qui ne connaîtrait d'affaires de ce type qu'une dizaine de fois par an !
    Déféré devant le procureur de la République, les deux auteurs présumés des faits ont été mis en examen. Le principal mis en cause a été placé sous contrôle judiciaire assorti du versement d'une caution de 15 000 € ! Une comparution au tribunal de Castres a été fixée au 22 août, et, pour au moins l'un des deux auteurs présumés, A.R. (62 ans), considéré comme «l'employeur» direct, la citation à comparaître porte un libellé qui s'avère inédit pour une juridiction tarnaise : «Traite d'être humain à l'égard d'une personne vulnérable» !

    Confrérie de l'ail rose

    Au-delà du caractère exceptionnel de cette affaire, celle-ci vient donc secouer la communauté lautrécoise du fait de la personnalité de l'un des concernés.
    A.R. en effet jouit d'une certaine réputation de notable : assidu de la communauté paroissiale, il siège au conseil d'administration de la maison de retraite des Quiétudes ; par ailleurs, ancien membre du conseil d'administration de l'Office de tourisme, il est également à l'origine de la création de la Confrérie de l'ail rose.

    Pour la défense, me France Charruyer (Toulouse) : «nous allons nous expliquer en toute transparence»

    Les faits reprochés, que l'on qualifie souvent «d'esclavagisme moderne», sont passibles d'une peine de dix ans d'emprisonnement et de 1 500 000 € d'amende ! Les auteurs présumés ont confié leur dossier et leur défense à un réputé cabinet d'avocats toulousains dirigé par Me France Charruyer. «Nous allons nous expliquer en toute transparence sur les faits reprochés, insiste Me Charruyer. Nous sommes partagés entre incompréhension et déception du fait de la relation très amicale que nous entretenions avec cette dame. Ils lui gardent son amitié.» Tout en rappelant à bon escient que ses clients «bénéficient de la présomption d'innocence», l'avocate s'interroge : «Nous espérons qu'elle n'est pas instrumentalisée pour des raisons qu'ils ignorent ?» Me France Charruyer annonce par ailleurs deux démarches : «Nous allons demander le renvoi de l'affaire à une date ultérieure. Nous avons une autre analyse de la situation… qui ne mérite pas le pénal ; nous considérons que la qualification des faits retenue n'est pas la bonne et nous allons donc solliciter une requalification. Mes clients font confiance à la justice pour recueillir les éléments à charge et à décharge. En tout état de cause, je plaiderai la relaxe.» La victime présumée, Jeanine, aujourd'hui âgée de 68 ans, a été placée sous curatelle renforcée. Signalons qu'elle n'a pris attaches auprès d'un avocat que depuis hier… après avoir appris il y a quelques jours la convocation au tribunal de ses «anciens employeurs».
    http://www.ladepeche.fr/article/2012/07/17/1401530-deux-personnes-mises-en-cause-pour-esclavagisme.html

    samedi 21 juillet 2012

    Une majorité de jeunes ignore ce qu'est la rafle du Vel d'Hiv (sondage)

    Une majorité (57 à 67%) des moins de 35 ans ne sait pas ce qu'est la rafle du Vel d'Hiv, qui conduisit il y a 70 ans à la déportation de plus de 13.000 Juifs arrêtés à Paris par la police française, selon un sondage publié lundi. La commémoration des 70 ans de la rafle du Vel d'Hiv débute lundi devant l'ancien camp d'internement de Drancy (Seine-Saint-Denis) et se poursuivra dimanche 22 juillet à Paris, sur les lieux de l'ancien Vélodrome d'Hiver, détruit en 1959, en présence du président de la République François Hollande. Selon ce sondage CSA, 67% des 15-17 ans, 60% des 18-24 ans, et 57% des 25-34 ans répondent "non" à la question: "Avez-vous déjà entendu parler de la rafle du Vel d'Hiv?". Mais 25% des plus de 65 ans n'en ont pas non plus entendu parler, pour une moyenne tous âges confondus de 42%.

    vendredi 20 juillet 2012

    Prison: des détenus de Guyane dénoncent l’odeur, les cafards, l’humiliation

    Odeur insupportable, cafards, rats, moustiques, humiliations... L’Observatoire international des prisons (OIP) a rendu publics dimanche des témoignages de détenus de la prison guyanaise de Rémire-Montjoly, à l’appui de recours à venir contre leurs conditions de détention.
    Selon l’association, plus d’une cinquantaine de détenus lui ont écrit ces derniers mois «afin d’obtenir de l’aide pour engager des recours contre l’Etat au regard des conditions de détention qui leur sont imposées». Ces recours vont être déposés au tribunal administratif de Cayenne au cours de l’été.
    Au 1er mai, il y avait dans ce centre pénitentiaire 632 détenus, pour 536 places.
    Les témoignages, résume l’OIP, portent sur «les conditions déplorables de vie en cellule», l’absence d’hygiène, l’insécurité dans les parties communes, l’absence d’intimité aux parloirs, le manque de travail et d’activités...
    «Il y a des cafards partout», témoigne un détenu. «Il y a beaucoup de cafards, fourmis et rats», dit un autre, les détenus faisant aussi état d’invasions d’hirondelles.
    «L’odeur est insupportable», à cause des toilettes situées dans les cellules et séparées du reste de la pièce «par une simple cloison d’un mètre» de hauteur. «Nous utilisons un drap usé pour faire la porte».
    «Les mauvaises odeurs sont partout, quand un de nous va aux toilettes, les autres sont obligés de mettre une serviette au nez... Je n’ai aucune intimité... C’est humiliant», témoigne un prisonnier, qui se «sent trop mal».
    «Il n’y a aucune aération... Le vent ne passe pas, on meurt de chaud», disent les détenus.
    Dans les douches, «horriblement sales», «il n’y a aucune intimité, nous sommes comme des animaux, en pleine nature, les surveillants peuvent nous voir nus et on peut facilement se faire tuer, agresser par d’autres détenus...»
    Les parloirs quant à eux «ressemblent à des chambres froides pas lavées», et la fouille à nu est systématique après les visites. «Si je refuse, je suis obligé d’aller au mitard...».
    Description d’une journée: «Le matin, vers 7 heures, on vient avec l’eau chaude. A 9 heures, c’est le début des promenades. A 11 heures, la fin des promenades. C’est tout, sinon, on est enfermés
     

    jeudi 19 juillet 2012

    Honduras : elle aurait vendu sa fille 5 euros

    La police du Honduras a arrêté une jeune femme de 18 ans qui pourrait avoir vendu sa fille âgée de deux mois pour 100 lempiras (environ 5 dollars) et une livre de raisins, ont rapporté samedi les médias honduriens. Karina Castro, une habitante du quartier 3 de Mayo, dans l'ouest de la capitale, Tegucigalpa, a été dénoncée par l'une de ses amies, Emérita Ondina Vega, auprès des agents de sécurité de l'hôpital Escuela.
    Emérita Ondina Vega a raconté que son amie, apparemment atteinte d'une maladie mentale, a confié sa fille - née le 2 mai - à une inconnue. Celle-ci lui aurait donné en échange 100 lempiras et plusieurs grappes de raisin pour une valeur proche de un dollar, dans un marché local.

    mercredi 18 juillet 2012

    Le Mans. Concert de Johnny annulé, aucun remboursement pour l'instant

    Après l’annulation du concert de Johnny Hallyday vendredi soir au MMArena, les spectateurs ont cherché, ce samedi, à se faire rembourser leurs places auprès de leurs points de vente. Mais aucun remboursement n’est effectué en raison du manque de consignes de l’organisateur du concert.
    « Nous n’avons aucune information. Il nous faut une autorisation pour reprendre les billets et les rembourser », explique-t-on à la billetterie d’Auchan au Mans.
    À Carrefour, la direction a indiqué que les billets seraient valables pour un nouveau concert de Johnny au Mans. Mais il faut attendre la semaine prochaine pour avoir plus d’informations.
    Lundi, la société de production de Johnny organise une réunion pour déterminer une nouvelle date. Le concert aura lieu à Antarès.

    mardi 17 juillet 2012

    Assemblée: Andrieux dans le groupe PS

    Un mois et demi après lui avoir retiré son investiture, le Parti socialiste a réintégré Sylvie Andrieux (Divers gauche) au sein du groupe qui siège à l'Assemblée nationale, selon une information du Parisien.

    Dans le cadre des élections législatives, le PS lui avait retiré son investiture, l'ex-députée socialiste des Bouches-du-Rhône étant jugée dans une affaire de détournement de fonds publics. Son procès se tiendra du 4 au 22 mars 2013 devant le tribunal correctionnel de Marseille.

    Réélue de justesse

    L'ancienne vice-présidente de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur (Paca) sera jugée pour détournement de fonds publics, un délit passible de dix ans de prison et 150.000 euros d'amende selon le code pénal. En juillet 2010, elle avait été mise en examen pour complicité de tentative d'escroquerie et complicité de détournement de fonds publics.

    Lors des législatives, Sylvie Andrieux avait été réélue de justesse, le 17 juin, dans la 3e circonscription des Bouches-du-Rhône, avec 50,99% des voix, face au candidat du Front national, Stéphane Ravier. Aujourd'hui, elle siège à l'Assemblée au sein du groupe PS, en tant qu'apparentée PS.

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/07/13/97001-20120713FILWWW00324-assemblee-s-andrieux-dans-le-groupe-ps.php

    lundi 16 juillet 2012

    Cargo d'hélicoptères russes vers la Syrie

    Le cargo russe Alaed, qui avait dû faire demi-tour en juin au large de l'Ecosse sans avoir pu livrer à la Syrie des hélicoptères remis en état par la Russie, a quitté le port de Mourmansk, a annoncé aujourd'hui l'agence publique russe chargée des exportations militaires.

    "Les hélicoptères MI-25 destinés à être retournés à la Syrie après réparation se trouvent comme auparavant à bord de l'Alaed, qui navigue du port de Mourmansk (Océan Arctique, ndlr) vers un des ports de la Fédération de Russie", selon le communiqué cité par l'agence de presse Interfax.

    dimanche 15 juillet 2012

    Nouveau scandale à la Fifa

    La Fifa n'a pas fini de faire parler d'elle. Plongée dans un nouveau scandale, l'instance internationale de football n'a de cesse de ternir son image. Joao Havelange, son ex-président, et Ricardo Teixeira, ancien patron de la Fédération brésilienne de football, auraient touché de très importants pots de vin d'International Sport and Leisure (ISL), une société de marketing ayant eu l'exclusivité des droits pendant plusieurs Coupes du monde de football.

    Sur injonction de la Cour suprême suisse, la Fifa a publié un document qui détaille comment Joao Havelange, président, et
    Ricardo Teixeira, son bras droit, ont touché d'énormes pots de vin. Le premier cité, prédécesseur de Joseph Blatter à la tête de l'instance internationale de Football, a touché au moins 1,24 million d'euros tandis que Ricardo Teixeira, a récolté la modique somme de 10,6 millions d'euros. D'autres paiements, de l'ordre d'environ 18 millions d'euros, auraient été fait à des comptes liés aux deux Brésiliens.

    La Fifa, une image pas très glorieuse

    Régulièrement perturbée par des rumeurs de corruption, la Fifa n'en est pas à sa première piqure de rappel. Son président, Sepp Blatter, fait inéluctablement l'objet de virulentes critiques depuis sa prise de fonction, en 1998. Plus que contestés dans ses choix après l'attribution de la Coupe du monde 2022 au Qatar, pays qui ne présente actuellement pas les installations requises pour accueillir un tel événement, et qui a touché le "graal" dès sa première tentative, les dirigeants de la Fifa ne font rien pour soigner leur image.

    Bousculée par cette affaire qui ne touche pas Blatter directement cette fois mais Joao Havelange, son prédécesseur âgé actuellement de 96 ans, et Ricardo Teixeia, son vice-président, la grande instance de la Fifa dont le siège se situe à Zurich chez nos voisins hélvètes, est à nouveau giflée par l'émergence de dossiers qui ternit un peu plus son image, déjà pas très glorieuse.  


    http://www.football.fr/

    samedi 14 juillet 2012

    Chien empalé sur une grille : les habitants remontés contre les vétérinaires

    Pendant une heure et demie, lundi soir, les habitants de Monceaux le Waast ont tenté de faire venir un vétérinaire pour secourir un chien empalé. Il a finalement été emmené après avoir scié la tige en fer.

    «IMPENSABLE ! On a essayé pendant plus d'une heure et demie de joindre un vétérinaire. Que ce soit ceux de Laon, de Marle, Crécy ou Sissonne, pas un n'a voulu se déplacer ! J'ai même indiqué que c'était la commune qui allait prendre en charge la facture. Histoire de « rassurer » ceux que nous avons pu joindre et qui semblaient s'inquiéter de savoir s'ils allaient être payés. Malgré cela, pas un n'a voulu se déplacer, ou alors seulement après la fin de leur consultation !
    Nous nous sommes donc relayés avec les habitants, les pompiers, pour soutenir le chien qui s'était empalé sur la grille. Pendant une heure et demie, avant que l'on puisse couper les barreaux de la grille, tout en laissant le morceau de la pique qui transperçait la patte arrière. Je comprends les pompiers qui ne voulaient pas retirer la patte du chien sans avoir un avis médical. Par peur de provoquer plus de dégâts. Et, comble de malchance, le vétérinaire des pompiers était sur Château-Thierry et ne pouvait donc remonter assez rapidement… »


    Tout comme ses administrés, Nicole Buirette, maire de Monceau-le-Waast, était très remontée lundi soir contre les vétérinaires du secteur. Finalement, une fois les barreaux sciés, l'animal, prénommé Donneur a été emmené dans une clinique vétérinaire laonnoise, celle des Epinettes, établissement où le chien n'est pas suivi habituellement.

    Aucun système de garde
    Le chien a été opéré et est reparti hier matin « sur ses quatre pattes », dixit le docteur Jean-François Bouton. Ce dernier est très clair : « Dès le début, c'est-à-dire à 17 h 30, nous avons indiqué que le meilleur moyen et même le seul dans ce qui nous était décrit, était de nous l'amener avec le morceau de fer dans sa patte. Nous étions prêts à la recevoir, malgré notre salle d'attente pleine. Là, ce n'est pas de la chirurgie de guerre. L'option qui a été choisie, nous l'amener, était celle préconisée dès le départ.»


    C'est une voisine, Bernadette, qui en sortant travailler dans son jardin, a entendu le chien pleurer. Et a donc rameuté tout le voisinage pour soulager le chien, « pas du tout agressif, épuisé et content que l'on s'occupe de lui », en l'absence de ces maîtres.
    Émus par la situation du chien, les habitants ont réagi spontanément pour sauver l'animal, avant de se mettre en colère devant le comportement des différents vétérinaires sollicités.
    « Il n'y a pas de système de garde départementale pour l'urgence, explique Christelle Ferez, représentante du conseil de l'ordre des vétérinaires, et chacun est libre de gérer son urgence comme il le souhaite. La mise en place d'un vétérinaire de garde pourrait être une idée, mais il faudrait que chacun joue le jeu. » Ce qui ne semble pas être encore dans tous les esprits.


    http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/chien-empale-sur-une-grille-les-habitants-remontes-contre-les-veterinaires

    vendredi 13 juillet 2012

    Le clip de Pap et Negrescro fait polémique à Nice

    Un clip du rappeur niçois Pap et du collectif de rap Negrescro sème le trouble à Nice. Negrescro, qui rassemble des jeunes du quartier sensible de l'Ariane, a déjà plusieurs fois eu maille à partir avec les autorités. A de nombreuses reprises, ses membres se sont opposés au parti identitaire d'extrême droite Nissa Rebela.

    Cette fois, c'est le clip intitulé "Represente ou Nachave" qui gêne Nissa Rebella, ainsi que l'
    UMP locale. Tournée à l'Ariane, la vidéo, accessible sur les sites de partage vidéo, montre notamment des hommes masqués tirer en l'air avec des armes à feu, dont un fusil d'assaut de type Kalachnikov. On y voit également des jeunes hisser sur la façade de l'église du quartier un drapeau de l'Algérie.

    Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Nice pour détention, usage et transport d'armes de quatrième catégorie. Cette enquête, confiée à la police judiciaire de Nice, devra notamment déterminer si les armes utilisées sont authentiques ou factices.

    Dans un communiqué, le député UMP des Alpes-Maritimes Rudy Salles dénonce un "vidéo-clip violent et provocateur", qui répand "un sentiment anti-français". Pour lui, "ces attitudes inacceptables doivent être condamnées".

    jeudi 12 juillet 2012

    Affaire Merah : les enregistrements diffusés par TF1 font scandale

    TF1 devait-elle diffuser ou non des extraits audio des négociations entre Mohamed Merah et les policiers ? La question fait polémique ce lundi : familles des victimes, politiques et le monde religieux regrettent, TF1 assume et se justifie.
    • Diffusion dimanche sur TF1, le CSA gronde
    Dimanche, l'émission 7 à 8 de TF1 a diffusé une partie des enregistrements audio où l'on entend le "tueur au scooter" dialoguer avec des policiers les 21 et 22 mars, et expliquer d'un ton posé, calme, ses crimes comme ses projets criminels à venir. La chaîne affirme disposer d'une bande de quatre heures et demie d'enregistrements.

    Quelques heures plus tard, le CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel) a déconseillé aux chaînes de rediffuser ces extraits. Selon la porte-parole du CSA, le président de l'organisme, Michel Boyon, et Rachid Arab, membre du comité de déontologie du CSA, "ont contacté les dirigeants des chaînes (de radio et de télévision, NDLR) pour les appeler à la responsabilité et leur déconseiller de rediffuser les extraits en question".
    • Les proches des victimes "scandalisés"
    Après la diffusion de ces extraits sur TF1, les proches des victimes de Mohamed Merah se sont dits "scandalisés d'apprendre le contenu de ces négociations à la télévision".
    Une des avocats des familles, Me Samia Maktouf , craint qu'"à ce rythme, les vidéos des tueries se retrouveront sur la toile et l'atteinte sera alors irrémédiable".
    Les proches des victimes avaient annoncé saisir la justice en urgence pour obtenir l'interdiction de toute diffusion des enregistrements. "Nous allons demander au parquet, conjointement avec les autres parties civiles, d'enclencher une procédure d'urgence pour bloquer la diffusion de ces enregistrements, par tout moyen et sur tout support", a dit Me Béatrice Dubreuil.
    "Les juges avaient assuré aux familles que ces enregistrements seraient placés sous scellés et qu'un dispositif d'alerte serait mis en place. C'était un point extrêmement important pour elles".
    • Enquête pour violation de l'instruction
    Le parquet de Paris a ouvert dimanche une enquête préliminaire pour violation du secret de l'instruction.
    L'Inspection générale de la police nationale (IGPN), la "police des polices", a été chargée de mener une enquête administrative et une enquête pénale sur la diffusion de ces enregistrements, dimanche par TF1.
    • Valls "regrette", Pécresse "choquée"
    Dimanche, dans un communiqué, Manuel Valls, ministre de l'Intérieur, a dit "regretter cette diffusion au moment même où la justice est saisie. Aucune précaution n'a été prise pour respecter les familles des victimes".
    Pour Manuel Valls, "il convient donc de s'interroger sur les moyens par lesquels le diffuseur a pu se procurer ledit enregistrement".
    L'ancienne ministre UMP Valérie Pécresse s'est déclarée "choquée" et craint l'"effet de contamination" que cela pourrait avoir sur certains. "J'ai été choquée", a-t-elle dit sur France Inter, avant d'en appeler à l'"esprit de responsabilité" pour que les radios et télévisions qui pourraient disposer de tels enregistrements ne les diffusent pas.
    • CRIF : une colère "justifiée"
    Le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) a jugé ce lundi "justifiée" la colère des familles "Je trouve les réactions des familles justifiées. Entendre cet assassin plastronner est insupportable pour les familles", a dit à l'AFP Richard Prasquier.
    "Tous ceux qui ont osé dire que Mohamed Merah était le produit des échecs de la société comprendront ce que c'est que l'endoctrinement dans les réseaux islamistes radicaux", a-t-il ajouté.
    • TF1 : "des informations très importantes"
    Catherine Nayl, la directrice de l'information de TF1, a répondu aux critiques. Selon elle, "ces extraits contenaient "des informations très importantes sur la façon dont les hommes du Raid ont négocié. Nous l'avons fait en conscience parfaite de ce que cela pouvait avoir comme valeur informative".
    "Je pense que ce document prouve que, jusqu'au bout du raid, les négociateurs ont essayé d'arrêter Mohamed Merah, et de l'arrêter vivant. Toutes ces informations, qui sont des informations nouvelles par rapport à l'affaire Merah, nous ont semblé importantes à diffuser. C'est pour cela que nous avons décidé de le faire. Nous sommes des journalistes, notre travail, c'est d'informer", a insisté Catherine Nayl.
    Interrogé sur Europe 1, Harry Roselmack dit ne pas comprendre ce qui leur est reproché : "Toutes les précautions ont été prises : nous avons expurgé du document brut les éléments qui auraient pu choquer le public et les familles des victimes. Nous avons aussi enlevé les éléments de langage propagandistes, qui faisaient beaucoup référence à la religion et au terrorisme".
    L'émission a été retirée du site de TF1, fait remarquer PCinpact. "Ces éléments, laissés sur Internet, pouvaient être repris par d'autres et nous en perdions la maîtrise éditoriale. Nous continuerons à diffuser ces éléments, mais sans les surexploiter", explique Harry Roselmack.

    https://www.google.fr/url?url=http://www.sudouest.fr/2012/07/09/affaire-merah-les-enregistrements-diffuses-par-tf1-font-scandale-765232-4693.php&rct=j&sa=X&ei=Mcz6T8SrFdO78gOetsGgBw&ved=0CDoQ-AsoADAB&q=scandale&usg=AFQjCNHCKhcRRz4VQbUMLVK3IxQ0W_TTyQ

    mardi 10 juillet 2012

    Ardennes : 40 tombes de soldats allemands profanées

    Des croix en bois renversées ou arrachées, certaines d'entre elles utilisées pour faire un feu de camp : à quelques heures à peine de la célébration, par Angela Merkel et François Hollande, du cinquantenaire de la réconciliation franco-allemande, quarante tombes ont été profanées dans un cimetière militaire des Ardennes où reposent des soldats allemands tombés lors de la guerre de 1914-1918. A peine quarante kilomètres séparent le village de Saint-Etienne-à-Arnes, où ont eu lieu ces dégradations, de Reims, où les deux chefs d'Etat sont attendus ce dimanche, 50 ans après la "messe de la paix" qui y avait été célébrée dans la cathédrale en présence de leurs prédécesseurs, le chancelier Konrad Adenauer et Charles De Gaulle.
    Dans un communiqué, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a condamné "fermement" cette profanation, en ajoutant : "Une enquête est en cours et tous les moyens seront mis en oeuvre pour retrouver les responsables de ces dégradations insupportables". Aucun élément ne permet de déterminer s'il s'agit d'une "action déterminée" ou "inconséquente de gens irresponsables", selon la préfecture des Ardennes, qui précise : "On n'a retrouvé aucune inscription ou tag laissant à penser à une revendication ou à un message politique". D'où ce commentaire prudent à la préfecture : "On ne privilégie rien à ce stade, il faut être prudent".

    Un feu de camp et des bouteilles de bière

    Si les faits ont été découverts samedi, il est fort possible qu'ils aient été commis en fait durant la nuit de vendredi à samedi. Les gendarmes, alertés en fin d'après-midi, ont effectué des opérations pour tenter de recueillir des empreintes digitales ou génétiques. Pour l'heure, difficile de dire quelles étaient les motivations des auteurs de la profanation. Toutes les tombes touchées étaient celles de soldats allemands. Il est vrai que dans ce cimetière, la plupart des 12.000 sépultures de la Première Guerre mondiale, réparties sur 4 hectares, sont des tombes allemandes. Il y a toutefois aussi des sépultures de soldats français. Et il n'ets pas facile de déterminer si les responsables ont cherché à s'en prendre à des tombes allemandes ou françaises. Autre détail relevé par les enquêteurs : près du feu de camp dans lequel ont été brûlées les croix en bois, ont été retrouvées "de très nombreuses bouteilles d'alcool et de bière".

    "Je ne sais pas si c'est à cause des cérémonies prévues dimanche ou si ce sont des gamins. On n'a jamais eu ce type de problème, alors que ce cimetière est là depuis l'entre-deux-guerres", a déclaré Gilles Colson, maire du village. Le ministère de l'Intérieur, pour sa part, a souligné cette concomitance des faits : "A la veille de la grande cérémonie du cinquantenaire de réconciliation franco-allemande qui se déroulera à Reims en présence de la chancelière allemande et du président de la République, ces actes sont totalement intolérables". Et de rappeler que, ce dimanche, une gerbe de fleurs sera déposée sur les lieux afin de "marquer l'attachement indéfectible de la République à l'amitié franco-allemande".

    lundi 9 juillet 2012

    La contrôleuse l’autorise à monter dans le TER puis la verbalise

    Il est aux alentours de 9 h 30 ce lundi 2 juillet. Sandrine (1) emprunte, comme chaque matin, le TER reliant Saint-Chamond à Lyon Perrache.
    D’habitude, la jeune femme voyage avec son abonnement hebdomadaire Oùra, qu’elle n’a pas eu le temps de recharger ce matin-là, faute de temps. Avant l’accès au train, elle a prévenu la contrôleuse présente sur le quai, qui lui a indiqué de monter.
    Mais lorsqu’elle procède au contrôle des titres de transport, c’est une tout autre attitude qu’a la contrôleuse, pourtant au courant de la situation.
    Celle-ci lui demande de payer les 8,70 € correspondant au prix du billet Saint-Chamond – Lyon, 35 € d’amende, et réclame sa pièce d’identité.
    Sandrine refuse, le ton monte, et la contrôleuse menace d’appeler la police. Une deuxième agent prend le relais. Cette fois, elle lui demande simplement de payer les 8,70 € du billet de train, et lui fournit un document lui permettant de se faire rembourser.
    Sandrine obéit, satisfaite. Mais la première contrôleuse revient à la charge. « Elle m’a traitée de tous les noms d’oiseaux » se souvient Sandrine.
    Un autre passager, monté à Rive-de-Gier, dans la même situation que Sandrine, se voit lui aussi verbalisé de 35 €. Mais le jeune homme paye et n’insiste pas. Sandrine, témoin de la situation, déclare : « Il n’a pas su se défendre, et elles en ont profité ».
    Aujourd’hui, la jeune femme attribue l’attitude de l’agent SNCF à « un manque d’expérience et de maturité » :
    « Elle se sentait toute puissante, et elle a profité de l’autorité dont elle disposait »..
    Matthieu Gouttefangeas, porte-parole de l’Association de défense des usagers de Lyon – Saint-Etienne (ADULST) parle d’un « excès de zèle ».
    « À la SNCF, le personnel est mal géré. Certains agents font trop rapidement l’amalgame entre un fraudeur et une personne bien intentionnée, comme Sandrine. L’employée de ce TER est sortie de ses fonctions en faisant preuve d’impolitesse et d’un grave manque de discernement ».
    Il estime également que les pressions subies par le personnel de la SNCF encouragent une « politique du chiffre ».
    L’ADULST a, à ce jour, 4 500 adhérents, et Matthieu Gouttefangeas assure que les témoignages d’usagers exaspérés sont courants.
    « La situation sur cette ligne est explosive, et la moindre petite étincelle fait très vite monter le ton. Il faut que la SNCF règle ce problème une bonne fois pour toutes ! »
    Aujourd’hui, Sandrine s’apprête à envoyer un courrier à la SNCF pour dénoncer l’abus dont elle estime avoir été victime.
    (1) Prénom d’emprunt.

    dimanche 8 juillet 2012

    Il dénonce une collègue qui dealait, l'association le licencie

    Un ancien chef de service d'une association de prévention de la toxicomanie a poursuivi mercredi devant les prud'hommes d'Angers son employeur pour l'avoir "placardisé", puis "licencié" après qu'il a dénoncé les pratiques d'une infirmière qui dealait au sein de l'établissement.

    Soutenu par une cinquantaine de collègues, patients et parents de toxicomanes, Jean-Noël Delzenne, 59 ans, a raconté comment il avait été, selon lui, "placardisé" à l'automne 2010 après avoir averti sa direction des agissements de sa collègue qu'un patient toxicomane lui avait signalé. Mise à pied, celle-ci l'avait alors accusé de détournement de méthadone et de harcèlement sexuel, entraînant la mise à pied du chef de service. Réintégré après une enquête interne, ce dernier avait été privé de ses principales prérogatives, dont les entretiens individuels, l'accompagnement du sevrage au CHU d'Angers et la formation.

    "Protéger l'honneur de l'association du scandale"

    "Je n'avais jamais fait l'objet du moindre blâme ou avertissement de toute ma carrière. Je devais partir à la retraite en décembre 2013, cette histoire m'a démoli", a expliqué Jean-Noël Delzenne, qui a été hospitalisé trois semaines en psychiatrie et a été licencié pour "inaptitude". "Il lui a été demandé de se recentrer sur sa responsabilité de chef de service, ce qu'il n'a pas accepté. L'affaire a été le révélateur d'un dysfonctionnement dans ses pratiques de management", a soutenu l'avocat de l'Association ligérienne d'addictologie, son employeur, évoquant les conséquences de la réorganisation de cette structure, née de la fusion de plusieurs associations.

    "Cet homme est la tête qu'on a coupée pour protéger l'honneur de cette association du scandale qui venait d'y éclater", a défendu Me Vogoyau, l'avocat de Jean-Noël Delzenne, signalant que l'ensemble de son équipe avait démissionné ou été poussée vers la sortie depuis.

    Sur le plan pénal, l'infirmière a fait en février l'objet d'un simple rappel à la loi après la découverte de commande par SMS de "têtes de cannabis" sur son téléphone portable, a indiqué la procureure de la République à Angers, Brigitte Angibaud. Celle-ci avait été saisie sur une plainte personnelle du chef de service. Le conseil des prud'hommes rendra sa décision le 19 septembre.

    samedi 7 juillet 2012

    Menace sur les enquêtes du scandale de l'amiante

    Le soulagement des associations de victimes de l’amiante risque d’être de courte durée. Certes, mardi, la Cour de cassation de a cassé l’annulation — décidée fin 2011 par la chambre de l’instruction de la cour d’appel de — des mises en examen de six dirigeants d’Eternit, une des principales entreprises qui a exploité et importé de l’amiante en . Ce produit pourrait, selon la plupart des experts, causer la mort de 100000 personnes d’ici à 2025 en France. Soit le plus grand scandale de santé publique de l’après-guerre.

    Les procédures s’enlisent

    Mais il y a loin de la coupe aux lèvres. Les premières plaintes, déposées en 1996, n’ont toujours pas débouché sur un procès. En outre, d’après nos informations, un autre dossier risque d’être vidé de sa substance. Il s’agit de celui de l’hôpital Saint-Louis à Paris dont plusieurs responsables demandent l’annulation de leur mise en examen (lire ci-dessous). Depuis des années, les procédures, qui concernent plus de 50 entreprises ou institutions en France, s’enlisent. Les victimes doivent, elles, affronter une inertie des pouvoirs publics, peu pressés de voir la justice épingler leur politique de prévention en matière de protection des ouvriers et des salariés.

    A l’exception du dossier Eternit dont elle a été dessaisie l’an dernier, la juge d’instruction Marie-Odile Bertella-Geffroy se sent bien seule au sein du pôle santé de Paris. D’autant plus qu’elle est confrontée, selon elle, à un manque de moyens et un désintérêt des autorités pour ces affaires. « Depuis son origine, cette affaire est marquée par des actions de lobbying qui font tout pour éviter un procès, estime Emmanuel Poinas, vice-président du tribunal de Marseille et secrétaire général du syndicat FO-Magistrat. Nous avons dénoncé le manque de moyens du pôle de santé de Paris au gouvernement et à la haute hiérarchie de la justice. Nous n’avons toujours pas de réponse. » Demain, la juge doit rencontrer les avocats des victimes pour faire le point sur le dossier et leur faire part des difficultés qu’elle rencontre. Excédée, la magistrate dénonce cette situation dans nos colonnes.


    http://www.leparisien.fr/faits-divers/

    vendredi 6 juillet 2012

    Barclays : le scandale du Libor coûte sa place au directeur Bob Diamond

    Le scandale des manipulations du taux Libor par la banque britannique a fini par coûter sa place mardi à son directeur général Bob Diamond, qui était devenu le symbole honni des dérives de la City.
    "La pression extérieure sur Barclays a atteint un niveau qui risquait de porter atteinte à l'entreprise et je ne pouvais pas laisser cela arriver", a déclaré le dirigeant américain dans un communiqué pour expliquer son départ surprise avec effet immédiat.


    "Je suis très déçu parce que les événements de la semaine dernière donnent une image de Barclays et de ses employés qui ne pourrait pas être plus éloignée de la réalité", a ajouté M. Diamond.
    Barclays avait annoncé mercredi dernier qu'elle allait payer au
    l'équivalent de 290 millions de livres --soit environ 360 millions d'euros-- pour mettre fin aux enquêtes des régulateurs britannique et américain dans cette affaire.
    Les taux interbancaires définissent le prix auquel les banques se prêtent de l'argent, mais aussi indirectement celui des crédits aux ménages et aux entreprises.
    Le
    du conseil d'administration de Barclays, Marcus Agius, avait déjà annoncé sa démission lundi pour tenter d'apaiser le scandale, qui enflammait l'opinion et la classe politique britanniques.
    Mais M. Agius reste président pour l'instant et a désormais pour mission de trouver un nouveau directeur général et d'assurer l'intérim en attendant, a précisé Barclays mardi.
    Le gouvernement a salué le changement de direction à la tête de la banque privée. "C'est la bonne décision pour Barclays et pour le pays", a commenté le ministre des Finances George Osborne.
    "J'espère que c'est le premier pas vers une culture de la responsabilité dans le secteur bancaire britannique", a-t-il ajouté sur la radio BBC.
    M. Diamond, qui est convoqué mercredi devant des parlementaires britanniques pour s'expliquer, était sous une pression croissante et le chef de l'opposition travailliste Ed Miliband avait même clairement appelé à son départ.
    Après avoir rejoint Barclays en 1996, Bob Diamond était devenu le responsable de son activité de banque d'investissement à l'époque des manipulations, ce qui rendait sa position inconfortable.
    L'Américain, surnommé "le banquier aux 100 millions de livres" pour ses rémunérations faramineuses, était devenu l'incarnation des excès et de l'arrogance de la finance dans un pays par ailleurs confronté à la récession et au chômage.
    Le scandale n'est cependant pas clos pour autant, alors que des enquêtes ont été ouvertes sur plusieurs continents pour des tentatives de manipulation des taux britannique Libor et européen Euribor. D'autres banques, comme la Royal Bank of Scotland (RBS), sont incriminées dans cette affaire.
    En plus du volet réglementaire, les autorités britanniques envisagent également des poursuites pénales contre les banquiers concernés. Par ailleurs, le Premier ministre David Cameron a annoncé lundi le lancement d'une commission d'enquête parlementaire, chargée de faire la lumière sur cette affaire.
    "Cette histoire va clairement avoir d'autres répercussions à travers l'ensemble du secteur mais c'est déjà un limogeage significatif à ce stade et cela laisse ouvert le problème de la succession à la tête de la banque", a commenté Mike McCudden, responsable des produits dérivés chez Interactive Investor.
    A la Bourse de Londres, l'annonce du départ de M. Diamond permettait toutefois mardi matin à l'action Barclays de regagner un peu du terrain perdu, prenant 1,67% à 171,2 pence vers 08H30 GMT.


    http://www.leparisien.fr/flash-actualite-economie/

    jeudi 5 juillet 2012

    Scandale en Belgique : un crime qui ne dit pas son nom

    MADAME LAURETTE ONKELINX, MINISTRE BELGE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ PUBLIQUE, RETIREZ LA NOUVELLE ET ABJECTE LOI SUR L'OXYGÉNOTHÉRAPIE !
    L'eugénisme, dont l'une des pratiques médicales consiste à éliminer les personnes porteuses d'un grave handicap physique ou mental, n'est pas que l'abominable apanage des théories nazies les plus nauséabondes. Sans, certes, vouloir verser ici en un quelconque et injustifiable amalgame, et encore moins comparer l'incomparable, il est néanmoins en train de tracer également, toutes proportions gardées, son horrible mais efficace chemin, subrepticement, en pleine trêve estivale, aujourd'hui même, au coeur de notre Europe dite démocratique et moderne : à Bruxelles, sa capitale ; en Belgique, l'un de ses six pays fondateurs !
    Car ce 1er juillet 2012 n'y était pas que le jour du départ de la première étape en ligne du Tour de France (Liège-Seraing). C'était là, surtout, la date d'entrée en vigueur, à travers une circulaire émise par l'Inami (Institut national d'assurance maladie invalidité, organisme placé sous la tutelle du ministère des Affaires sociales), d'une honteuse, dangereuse et indigne loi : la suppression du remboursement du coût de l'assistance respiratoire, c'est-à-dire des bombonnes d'oxygène, à tous ceux qui ne pourront pas dûment prouver, via une batterie de tests cliniques à faire peur aux plus valides d'entre nous, l'état particulièrement délabré de leur santé pulmonaire.

    Angoisse

    Oui, c'est là ce que prévoit désormais, en Belgique, la sécurité sociale : de très stricts critères d'admission, pour toutes les personnes souffrant de maladies respiratoires chroniques, à ce que l'on appelle, dans le jargon médical, "l'oxygénothérapie à domicile". Sinon, on vous coupe l'oxygène, comme on vient couper chez vous, lorsque vous n'avez pas l'argent pour payer vos factures, l'eau, l'électricité ou, sans vouloir faire ici de mauvais et indus jeux de mots, le gaz (et là, même pas de compteur à budget prévu pour pallier la difficulté économique supposée passagère) !
    Ainsi pas moins de 20 000 personnes sont-elles aujourd'hui concernées, en Belgique, par cette toute récente trouvaille, afin de faire des "économies" (et, accessoirement, de pouvoir mieux renflouer ainsi les banques au bord de la faillite), du gouvernement. Pis : 8 000 d'entre elles ne rempliraient pas, d'ores et déjà, les nouvelles conditions requises pour ce genre d'assistanat : c'est dire si à cette terrible angoisse qui est celle de mourir étouffé - l'une des pires fins de vie qui soit - s'ajoute à présent, surtout pour les plus démunis sur le plan financier, un autre motif de stress, qui risquerait bien, celui-là, de les achever définitivement : celui de ne même plus pouvoir s'acheter cet air, pourtant censé être le bien de tous, leur permettant de respirer encore un peu et d'améliorer ainsi, à travers ce mince mais salutaire filet d'espoir, leur laborieuse et douloureuse existence !
    Car il est un fait que ces personnes risquant aujourd'hui cette hypocrite et silencieuse mise à mort, cet eugénisme qui ne dit pas son nom (car, contrairement aux euthanasiés, on ne leur demande pas, à eux, leur avis, corroboré par trois médecins), sont aussi les plus faibles, à l'échelon social, et les plus précaires, au niveau économique : des personnes âgées, d'anciens mineurs de fond n'ayant que leur modeste pension pour survivre, de grands asthmatiques, des fumeurs invétérés, des patients atteints d'un incurable cancer des poumons.

    Brassard noir

    Mais le pire, en cette sordide et criminelle histoire, c'est que la ministre belge des Affaires sociales, qui est par ailleurs également vice-Premier ministre et ministre de la Santé publique (c'est une de ces fameux "cumulards"), est issue du Parti socialiste, pourtant censé protéger les milieux les plus défavorisés. Elle s'appelle, cette grande humaniste, Laurette Onkelinx, et est née, précisément, dans le berceau sidérurgique de Seraing, commune située en province de Liège : terre de hauts-fourneaux et de métallos, de cheminées crachant jour et nuit leurs fumées mortellement toxiques, autrefois fief de l'anglais Cockerill et aujourd'hui empire de l'indien Mittal, mais surtout, comble du paradoxe, là même où vient de s'arrêter, en ce fatidique 1er juillet 2012, le Tour de France.
    Bref : le maillot jaune pour certains ; le brassard noir, signe du deuil à venir, pour d'autres !
    Ainsi donc, madame Laurette Onkelinx, ministre belge des Affaires sociales et de la Santé publique, retirez, de toute urgence, cette nouvelle et abjecte loi sur l'oxygénothérapie : elle est un crime qui ne dit pas son nom.
    N'en soyez, si vous avez une conscience, ni la commanditaire, ni la théoricienne, ni la complice !
    Il est des scandales, à vous couper le souffle, qu'on ne peut étouffer...
    Click here to find out more!
    .
    http://www.lepoint.fr/societe/scandale-en-belgique-un-crime-qui-ne-dit-pas-son-nom-02-07-2012-1479879_23.php

    mercredi 4 juillet 2012

    Colère après l'arrestation d’un mineur : "Il a été frappé comme un chien"

    On accepte que nos jeunes soient arrêtés, ce ne sont pas des saints, mais il y a des façons de le faire et ce qui s’est passé hier est inadmissible" : une demi-douzaine de mamans criaient leur révolte, hier, rue Albert-Arnaud, dans le quartier de l’Iranget, devant une barricade de fortune faite de poubelles, à la suite de l’interpellation d’un mineur de 15 ans qui a dégénéré.
    L'interpellation dérape...

    Il est environ 21 h 30, jeudi soir. La Brigade anticriminalité arrive sur place pour enquêter sur un vol de deux-roues. Il fait encore très chaud, les gamins et les parents prennent l’air au pied des immeubles. Les policiers interpellent un mineur de 15 ans, bien connu de leurs services, et deux autres jeunes. Un attroupement se forme. Des renforts sont appelés.
    "Tout se passait calmement, jusqu’à l’arrivée des policiers en uniforme, témoigne Sabrina. Ils ont arrêté deux garçons, on n’a rien dit mais ils s’en sont pris ensuite au fils de Fatima. Tout le monde sait qu’il est malade, qu’il souffre d’hydrocéphalie, a un tuyau dans la tête et que le moindre coup peut lui être fatal".
    Alertés par les cris des jeunes, les adultes s’approchent. "On a vu ce gamin de 15 ans poussé dans une voiture, il hurlait que ses menottes lui faisaient mal, il a commencé à se débattre, les policiers le brutalisaient lui coinçaient la tête entre les fauteuils", continuent les mamans.
    Selon elles, les coups de matraque ont commencé à pleuvoir sur la petite foule formée autour des véhicules des forces de l’ordre. "J’ai arraché la matraque des mains d’un policier pour protéger mon petit-fils de 16 ans qui était à terre, j’ai même pris un coup", s’indigne Brigitte. Moise, 14 ans, s’approche, un œil au beurre noir : "J’ai reçu un coup-de-poing mais je ne porterai pas plainte, cela ne sert à rien".
    "On ne frappe pas ainsi des enfants"
    Les témoins dénoncent une réponse policière inadaptée à la situation : "On ne les empêche pas de faire leur travail, d’interpeller les voleurs, mais ce n’est pas à eux de faire justice. On ne frappe pas ainsi des enfants, même nous les parents, on n’a pas le droit".
    Fatima et Abdellah, les parents du garçon de 15 ans, reviennent du tribunal. Leur fils a été placé sous contrôle judiciaire et placé en centre éducatif fermé à Nîmes : "Le juge nous a dit que c’était pour éviter qu’il revienne faire le caïd dans le quartier. Mon fils avait le visage enflé, des griffures, mais le docteur qui l’a examiné n’a rien signalé. Je lui ai ramené ses médicaments, il est soigné pour hyperactivité".
    Fatima n’a pas dormi de la nuit : "Je ne laisserai pas passer ça, il a été frappé comme un chien".

    http://www.midilibre.fr/2012/06/30/arrestation-d-un-mineur-la-revolte-des-mamans,525935.php

    mardi 3 juillet 2012

    Des fiches secrètes sur des salariés de la Sécu

    Des salariés de la CPAM ont découvert qu'ils faisaient l'objet d'un fichage confidentiel : pauses-café, trajets, comportement sont recensés par les cadres de leur service. Direction et syndicats ont tenté de régler l'affaire en interne.
    Une vingtaine d'employés de l'unité des Délégués de l'Assurance maladie (DAM) de Haute-Garonne ont découvert, il y a plusieurs mois, qu'ils étaient fichés par les cadres du service. Pour certains de ces visiteurs médicaux, les informations consignées remontent à 2008. Aucun d'entre eux n'avait été informé par les managers. En décembre dernier, une indiscrétion révèle le pot-aux-roses.
    Certains documents, dont « La Dépêche » a pris connaissance, révèlent que les fiches renseignent à divers niveaux. En plus d'extraits de conversations orales ou par mail entre salariés et encadrants, l'on y apprend par exemple qu'un salarié « a apporté une boîte de chocolats », ou qu'un autre « annule ses rendez-vous quand son enfant est malade ». Un délégué aurait montré « une attitude désintéressée pendant la réunion technique » ; un de ses collègues serait venu « s'excuser sur le décalage entre son attitude
    […] et ce qu'il ressentait à ce moment-là ». Les pauses-café de certains salariés sont recensées et apparaissent sous le nom d'« anomalies ». Il y est parfois mentionné des révélations, ou « dénonciations » de la part de collègues. Aucune fiche n'est composée de la même manière. Certaines font une page quand d'autres pèsent une dizaine de feuilles et sont complétées au quotidien. En revanche toutes sont informatisées et disposées sur le serveur interne de la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM).« On travaille de la meilleure manière possible, et c'est cela que l'on récolte. L'ambiance actuelle est très tendue ; le climat nauséabond. Les managers n'ont pas eu l'impression de faire quelque chose de mal, mais ce sont des techniques de management scandaleuses », dénonce un salarié. En décembre, des syndicats de salariés ont été informés. Depuis, les différentes parties tentent péniblement de régler l'affaire en interne. « Nous avons demandé à ce que le fichage soit stoppé tout de suite et que le contenu des fiches soit révélé individuellement aux personnes concernées. Car elles n'étaient pas au courant et n'avaient aucun moyen de se défendre. D'autant que certaines rubriques n'ont rien à voir avec l'efficience professionnelle. Le salarié est complètement mis sur le gril. Et les éléments mentionnés peuvent peut-être influencer la notation ou l'avancement », argumente Jean-Yves Delagrange, délégué syndical FO à la CPAM. Certains salariés envisagent peut-être de saisir la Commission nationale de l'informatique et des libertés, organisme qui instruit sur plainte et peut enquêter sur le caractère abusif et illégal d'un tel fichage. Sollicitée, la direction de la CPAM de Haute-Garonne a indiqué qu'elle s'exprimerait ultérieurement.

    http://www.ladepeche.fr/article/2012/06/30/1391004-des-fiches-secretes-sur-des-salaries-de-la-secu.html

    lundi 2 juillet 2012

    25 enfants dans un F2 : une crèche clandestine fermée à Marseille

    Deux femmes, qui gardaient 25 enfants dans un petit F2, ont été placées en garde à vue jeudi à Marseille avant d'être relâchées pour poursuivre l'enquête sur cette "crèche clandestine" qui a été immédiatement fermée, selon des sources proches de l'enquête. Les policiers de la brigade du travail dissimulé de la Sûreté départementale sont intervenus en collaboration avec la PMI (Protection maternelle et infantile) du secteur, après avoir été prévenus du problème sur dénonciation anonyme.


    http://lci.tf1.fr/filnews/france/25-enfants-dans-un-f2-une-creche-clandestine-fermee-a-marseille-7392894.html

    dimanche 1 juillet 2012

    Surveillance illégale: Ikea France adopte un code de conduite

    Le directeur général d'Ikea France a annoncé jeudi la création d'un "code de conduite", qui sera d'abord introduit en France puis étendu aux autres pays, censé tirer les leçons des affaires récentes de surveillance illégale de salariés et de clients.
    Un "département gouvernance et conformité" et un "comité d'éthique" consultatif doivent l'accompagner.
    Le "code vient d'être rédigé tout récemment et la France est le premier pays à l'introduire", a déclaré le directeur général Stefan Vanoverbeke, dans une interview à l'AFP. Il sera étendu aux autres pays au cours du prochain exercice fiscal, entre septembre 2012 et août 2013.
    Ce code, que l'AFP a pu consulter et que les salariés sont censés conserver près d'eux, est un catalogue de principes.
    Y figurent le refus de la corruption, le respect de la vie privée ou encore la non-discrimination, et les règles qui en découlent, ne pas insulter de collaborateurs, ni faire de cadeaux à des relations d'affaires par exemple.
    Il "a déjà été déployé auprès des plus de 1000 managers et devrait être déployé auprès des 9000 collaborateurs d'ici octobre".
    Après des révélations dans la presse d'affaires de surveillance illégale de salariés et clients, Ikea France s'est séparé en mai de quatre dirigeants. Le groupe, sous le coup d'une enquête préliminaire du parquet de Versailles (région parisienne) pour "utilisation frauduleuse de données personnelles" veut désormais réorganiser sa direction.
    Le syndicat qui a déposé la première plainte contre Ikea s'est montré sceptique vis à vis de ce code.
    Il regroupe "des principes qui existent déjà dans l'entreprise et qui ne demandent qu'à être appliqués", a dénoncé Hocine Redouani, délégué syndical de Force ouvrière
    http://www.rtbf.be/info/economie/detail_surveillance-illegale-ikea-france-adopte-un-code-de-conduite?id=7795548