mercredi 28 décembre 2016

"Pas de noir": l'annonce immobilière qui fait scandale

"Nationalité française obligatoire, pas de noir": l'annonce pour la location d'un logement à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) près de Paris, a fait scandale mardi et le Défenseur des droits a ouvert une enquête.
L'institution dirigée par Jacques Toubon s'est autosaisie de l'affaire, elle compte enquêter auprès de l'agence mais également auprès de la propriétaire, a t-elle annoncé à l'AFP.
L'association antiraciste Maison des potes-Maison de l'Egalité a de son côté annoncé à l'AFP avoir déposé plainte contre l'agence immobilière et la propriétaire de l'appartement pour "subordination d'offre locative à un critère de nationalité et de couleur de peau".
Fin novembre un internaute a photographié puis posté l'annonce sur Twitter en interpellant l'agence Laforêt immobilier, en charge du bien. Son tweet était passé inaperçu jusqu'à ce que Franceinfo le relaie cette semaine. "Attention, important pour la sélection des locataires: nationalité française obligatoire, pas de Noir, immeuble avec des policiers uniquement", peut-on lire sur la fiche de visite de cet appartement.
"C'est hallucinant: les propos sont tellement graves et l'intention raciste tellement flagrante. Ce n'est pas si souvent qu'on voit des faits de cette nature", a dénoncé auprès de l'AFP le délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah), Gilles Clavreul. Quand elle aura tous les faits en sa possession, son institution pourra également signaler les faits au procureur, a-t-il ajouté.
Dans un tweet posté mardi, Laforêt France "condamne vigoureusement toute forme de discrimination". "Nous allons mener les actions nécessaires pour que cela ne se reproduise plus", ajoute l'agence.
Contactée, l'agence en charge de ce bien, située en Seine-Saint-Denis, n'était pas joignable mardi. Sur Franceinfo son directeur s'est dit "outré par cette histoire". Selon lui une collaboratrice "naïve et mal formée" aurait agit "sur injonction de la propriétaire qui est raciste" et "ne fait plus partie de l'entreprise".
http://www.ladepeche.fr/article/2016/12/27/2486434-pas-de-noir-l-annonce-immobiliere-fait-scandale.html

mardi 27 décembre 2016

Ailly-sur-Somme (80) : il passe le réveillon seul, sans électricité ni eau chaude

Depuis le 21 décembre, Gérald Henache est privé d'électricité et d'eau chaude. Malgré ses insistants coups de téléphone à son fournisseur, il reste sans réponse. L'habitant d'Ailly-sur-Somme a passé son réveillon seul, dans le noir complet.
Sans aucune raison, Gérald Hanache, habitant d'Ailly-sur-Somme, s'est vu couper l'électricité dans le logement qu'il occupe depuis deux mois. Cela fait maintenant 6 jours qu'il vit donc sans lumière ni eau chaude... "Je suis obligé de faire chauffer l'eau à la casserole pour me laver... Je dois aller chez mon père ou chez ma soeur pour faire des lessives", témoigne-t-il.

Le plus difficile fut le soir du réveillon. En plus de la solitude, puisque sa femme est hospitalisée, Gérald a dû supporter le noir complet et l'absence de chauffage. Une situation impensable pour Gérald : "heureusement, je vis seul, je n'ai pas d'enfant en bas âge... Mais ça aurait pu arriver à n'importe qui !", se scandalise-t-il.

Après un article de nos confrères du Courrier Picard, son fournisseur, Direct Energie, l'a contacté en lui annonçant la venue d'un technicien ce jour. Gérald a dû prendre sa journée et risque d'attendre un moment : "Ils m'ont dit qu'ils passeraient d'ici 19h... C'est un peu large comme fourchette..."

Gérard ne compte pas en rester là. "Je ne connais pas bien les recours possible, mais je ne vais pas laisser ça comme ça. C'est inadmissible, ce qu'ils m'ont fait"

http://france3-regions.francetvinfo.fr/picardie/

mardi 13 décembre 2016

Décédé depuis le mois d'octobre, il attend toujours d'être inhumé

Depuis un mois et demi, une entreprise de pompes funèbres de La Seyne attend que la Ville prenne en charge l'inhumation d'un septuagénaire décédé le 29 octobre.
La réalité fait froid dans le dos. Plus d'un mois et demi après son décès à l'Institut médicalisé de Mar-Vivo à La Seyne, un homme de 74 ans, n'a toujours pas été inhumé.
Sa dépouille gît toujours sur un brancard, dans un lieu réfrigéré de l'entreprise de pompes funèbres Le Papillon à La Seyne dans l'attente de l'obtention d'une réponse de la commune pour l'organisation des obsèques à défaut d'héritier connu. Après maints coups de téléphone et l'intervention de Me Frédéric Casanova, l'avocat de M. Garcia, le responsable de la société, la situation a semble-t-il évolué très rapidement… hier.
La Ville assure que tout est en voie de règlement
Ce que nous a été d'ailleurs confirmé lundi par la municipalité. Il est assuré que le problème était en voie de règlement et que le trésorier-payeur était saisi pour le règlement des obsèques du défunt.
Mais comment en est-on arrivé à cette triste affaire ? Comment se fait-il que le septuagénaire décédé le 29 octobre 2016 à La Seyne ne soit toujours pas enterré? Pour le responsable des pompes funèbres Le Papillon, dans la mesure où la personne est décédée sans ayant droit, l'article L 2213-7 du Code général des collectivités territoriales donne mission au maire de faire procéder aux actes nécessaires. « Il s'agit du pouvoir de police des funérailles incombant au maire de la commune dans laquelle la personne décède », précise Me casanova dans un courrier électronique adressé hier au service concerné. Il assure également que depuis le 18 novembre, tous les documents nécessaires afin d'organiser les obsèques et donner l'ordre d'inhumation sont en possession de la Ville. « Il est évident que mon client [la société Le Papillon] ne peut pas se substituer aux pouvoirs de police du maire.
D'ailleurs, depuis le 29 octobre, l'entreprise n'est pas dans la capacité de toucher le corps ni de procéder à des traitements de conservation sur la dépouille qui se dégrade de jour en jour. « C'est intolérable, commente M. Garcia. Je fais ce métier depuis 2004 et je n'ai jamais vu ça ! Un corps humain, cela se respecte. Tous les jours je pense à ce monsieur qui attend d'être enterré dignement ».
Les frais d'obsèques en cause
Il lui aurait été répondu de procéder de son chef à l'enterrement et qu'il serait remboursé sur les deniers du défunt. « Impossible, répond-il. De quel droit ? ».
Car, évidemment, la question des frais se pose aussi. Il ne s'agit pas d'une personne indigente car il apparaît que le défunt dispose de fonds suffisants permettant à la commune d'être remboursée de l'avance qu'elle doit faire, précise le conseil.
« Parlons franchement, j'ai fait établir un devis à 2 100 euros pour un enterrement décent, dont 108 euros de taxe d'inhumation ».
Contactée en fin d'après-midi, la commune de La Seyne confirmait bien que toutes les dispositions étaient prises pour que le défunt soit inhumé et que les frais soient (enfin) pris en charge. Un courrier en ce sens a été adressé à l'avocat de la société en fin de journée.
http://www.nicematin.com/sujet/faits-divers

lundi 12 décembre 2016

Canet-en-Roussillon : elle tente de secourir un conducteur et écope d'un malus

Les faits remontent au matin du 23 novembre dernier sur la RD 617 entre Canet-en-Roussillon et Perpignan.

Acte de bravoureUne conductrice de 19 ans remarque qu'un homme fait un malaise au volant de son véhicule, une Porsche Cayenne. Elle décide de faire barrage avec sa propre voiture pour arrêter la course de la Porsche qui venait de taper plusieurs fois sur les rambardes de la RD 617, comme l'expliquent nos confrères de France Bleu Roussillon.

L'homme meurt finalement à l'hôpital


L'homme de 55 ans, qui vient de faire un malaise, est alors sorti de son véhicule par la jeune femme, aidée par un autre automobiliste. Ils lui font un massage cardiaque. A l'arrivée des secours, le conducteur est en arrêt cardio-respiratoire. L'homme de 55 ans est transporté en urgence au centre hospitalier de Perpignan. Il y est finalement décédé dans l'après-midi.

La conductrice écope d'un malus


L'acte de bravoure de cette femme de 19 ans a été salué par les pompiers des Pyrénées-Orientales. Mais cela n'a pas empêché la conductrice de 19 ans de recevoir un malus, sa voiture ayant été très abîmée dans le choc avec la Porsche.

http://france3-regions.francetvinfo.fr/societe/justice?r=languedoc-roussillon

vendredi 9 décembre 2016

Un footballeur de Reims en garde à vue après une violente agression

Antoine Conte aurait frappé avec une batte de baseball un jeune de homme de 19 ans qui se trouve entre la vie et la mort
Antoine Conte, défenseur du Stade de Reims (Ligue 2), est en garde à vue depuis jeudi, révèle Europe 1. Le joueur, formé au PSG et passé par les équipes de France de jeunes, est soupçonné d’être l’auteur d’une violente agression sur un jeune homme de 19 ans
Selon la radio, il a d’abord porté plusieurs coup à sa compagne à leur domicile puis dans la rue. Un passant a tenté de les séparer mais Conte a ensuite saisi une batte de baseball chez lui et l’a frappé à son tour.
Le jeune homme souffre d’un traumatisme crânien, d’une hémorragie cérébrale. Il est entre la vie et la mort.
http://www.sudouest.fr/2016/12/09/un-footballeur-de-reims-en-garde-a-vue-apres-une-violente-agression-3013225-766.php

dimanche 4 décembre 2016

Metz-Lyon arrêté après des jets de pétards sur Anthony Lopes

Le match Metz-Lyon a été arrêté samedi soir par l’arbitre après des jets de pétards. Un pétard a notamment explosé tout près de la tête du gardien lyonnais, Anthony Lopes, alors qu’il était à terre après le jet d’un premier pétard
L’arbitre Lionel Jaffredo a pris le ballon en mains et ramené les équipes au vestiaire à la demi-heure de jeu pour tenter de calmer les esprits, mais les joueurs ne sont jamais revenus. Les incidents se sont produits alors que Metz venait d’ouvrir le score à la 29e minute par Gauthier Hein.
Le FC Metz risque des sanctions devant la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP), voire de perdre le match sur tapis verts.
Cet épisode ternit l’image du foot français alors que vendredi soir supporteurs et joueurs de Caen ont eu une explication de texte tendue et assez rare aprèsle match nul (3-3) concédé à 11 contre 10 contre Dijon, adversaire direct dans la course au maintien en Ligue 1, le tout sous l’œil des caméras de Canal +.
http://www.20minutes.fr/sport/football/

dimanche 27 novembre 2016

Calais : il menace de jeter un bébé par la fenêtre pour qu'on lui resserve un verre

Il s'agissait d'"une soirée bien arrosée", indique Pascal Marconville, le procureur de la République de Boulogne-sur-Mer, confirmant l'information diffusée samedi par La Voix du Nord. Tout remonte à la nuit de vendredi à samedi. Une fête est organisée dans un appartement de la rue des Fontinettes, à Calais. La locataire a invité une dizaine de personnes. Mais vers 1h du matin, les réjouissances dérapent. L'un des convives, qui a déjà beaucoup bu, demande qu'on lui resserve un verre, mais la maîtresse des lieux refuse. L'homme, âgé de 52 ans, s'empare alors du bébé de 3 mois d'une autre invitée. "Il a pris l’enfant par le corps, l'a amené vers la fenêtre et l'a suspendu dans le vide", explique le procureur. Il menace alors de lâcher le bébé s'il n'est pas immédiatement resservi.

Heureusement les invités parviennent à récupérer l'enfant sain et sauf et à mettre dehors l'agresseur. Entre temps, la locataire de l'appartement a alerté la police qui interpelle l'individu à 1h15 alors qu'il regagne son domicile. L'homme a un casier judiciaire et est connu de la justice pour "des faits de violence", selon le parquet. "Les auditions n’ont pu commencer qu’en fin de matinée" samedi, indique M.Marconville, l'individu ayant d'abord été placé en dégrisement. Sa garde à vue a été prolongée car "un certain nombre de personnes doivent encore être entendues". Beaucoup d'entre elles n'étaient pas en état de témoigner samedi. L'homme devrait être déféré ce dimanche et devrait se voir signifier sa mise en examen pour "menaces sous condition", voire "tentative d’homicide sur mineur de moins de quinze ans". 


http://france3-regions.francetvinfo.fr/nord-pas-de-calais/

Le conducteur expulse la passagère de sa voiture en roulant

La scène vue par un témoin a terriblement choqué. Hier, vers 15 heures, la passagère d'une voiture qui circulait entre Fonsorbes et La Salvetat-saint-Gilles, à l'ouest de Toulouse, a été expulsée manu militari par le conducteur qui a poursuivi sa route. Cette femme d'une trentaine d'années a atterri violemment sur la chaussée en se blessant. Victime d'un traumatisme crânien, elle a été prise en charge par les secours et transportée à l'hôpital. L'automobiliste violent a été interpellé une heure plus tard, par les gendarmes de la compagnie de Toulouse-Mirail, non loin de son domicile, à Saint-Lys. Tout commence vers 15 heures, sur la RD82, non loin du centre commercial Lidl, à Fonsorbes. Un témoin aperçoit la passagère avant d'une voiture subir des violences avant d'être poussée vers l'extérieur par le conducteur qui continue à rouler. La femme est littéralement jetée hors du véhicule avant de chuter au sol. Une scène surréaliste en plein après-midi et alors que d'autres voitures empruntent ce même itinéraire. Rapidement, les secours arrivent et prennent en charge la victime qui souffre d'un traumatisme crânien. Elle est hospitalisée. L'enquête de la gendarmerie oriente les enquêteurs vers la piste d'un suspect, un homme d'une trentaine d'années déjà connu des services. Cet homme est interpellé vers 16 heures, soit une heure après les faits, non loin de son domicile, à Saint-Lys. Il est le conjoint de la victime. Un différend aurait éclaté entre ces deux personnes pour un motif encore indéfini. Cette agression plutôt rare intervient au lendemain de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Lors de vérifications effectuées au domicile du conjoint, les gendarmes de la compagnie de Toulouse-Mirail découvrent une petite plantation indoor de cannabis. Cinq pieds et une demi-douzaine de boutures ainsi qu'une lampe à sodium, un ventilateur et un extracteur d'air sont mis au jour par les gendarmes. Cet homme a été placé en garde à vue à la gendarmerie où il devait s'expliquer sur les violences commises sur sa compagne et sur la présence de son petit jardin «secret».
http://www.ladepeche.fr/communes/fonsorbes,31187.html

samedi 26 novembre 2016

Arnaque à la CAF et au RSA: 460000€ de préjudice!

Les gendarmes de Frouard, en Meurthe-et-Moselle, menaient l'enquête depuis le mois de mai, dans un dossier de fraude aux prestations sociales, à la CAF et au RSA. Elle leur a permis de remonter jusqu'à l'ancien salarié d'une mutuelle, rapportent nos confrères de L'Est républicain

Fausses attestations

Celui-ci aurait monnayé la fourniture de fausses attestations auprès de plus de 50 personnes. Le montant de la fraude est important: il est évalué à quelque 460 000€ !
Un vaste coup de filet a permis l'interpellation de 7 personnes, dont le "faussaire". Ils seront jugés au moins de décembre.
http://www.republicain-lorrain.fr/faits-divers/2016/11/26/arnaque-a-la-caf-et-au-rsa-460000-de-prejudice

mercredi 23 novembre 2016

Paris: il retrouve sa voiture explosée par les démineurs

Olivier, 25 ans, pensait récupérer sa Porsche après avoir passé une nuit très arrosée. Mais les policiers ne lui en n'ont pas laissé le temps. Le bolide qu'Olivier avait loué, puis garé jeudi dernier sur une place réservée aux taxis à Paris, a en effet été détruite par les démineurs, rapporte aujourd'hui Le Parisien.
Jeudi soir dernier, Olivier veut se rendre dans une boîte de nuit située dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés. Mais, échouant à trouver une place, il finit par garer sa Porsche Carrera S sur un emplacement réservé aux taxis. Le matin, n'étant pas en état de conduire, il rentre en VTC et prévoit d'aller récupérer son véhicule plus tard.
Mais les policiers repèrent dans la matinée de vendredi la voiture au stationnement illégal. Ne voyant pas son propriétaire revenir et état d'urgence oblige, ils décident vers midi de faire appel à des démineurs. Ces derniers font alors exploser le coffre du véhicule.
Olivier, même s'il reconnaît ses torts, en veut aux forces de l'ordre. "Avant de procéder aux opérations de déminage, les policiers ont mené l’enquête, et m’ont même téléphoné après avoir contacté la société de leasing auprès de laquelle je l’avais louée. Je me suis excusé, et je leur ai dit que je me rendais immédiatement sur place pour récupérer la voiture. Manifestement, ils n’en ont pas tenu compte", déplore-t-il. Résultat, le chauffeur en colère a décidé de demander réparation à la préfecture de police et a d'ores et déjà pris un avocat
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

samedi 19 novembre 2016

Le chauffeur routier regardait une vidéo en conduisant

Vers 23 h, les gendarmes du peloton motorisé qui sont en patrouille sur l’autoroute A36, repèrent un ensemble routier d’où se dégage la lueur caractéristique d’un écran de lecteur de vidéo. Ils arrêtent donc le véhicule immatriculé en République Tchèque. Les vérifications confirment évidemment que le chauffeur était bel et bien en train de regarder une vidéo tout en conduisant. On ignore de quel type de film il s’agissait.
Le conducteur ne semblait pas se rendre compte du risque qu’il faisait courir aux autres usagers, en ne surveillant la route que d’un œil. C’est ce que lui ont rappelé les militaires. Les gendarmes ont relevé l’infraction. Le chauffeur a dû payer une amende et une forte consignation pour pouvoir reprendre la route. Pour éviter qu’il ne continue de visionner la suite de son film, le matériel a été saisi.
Conduire tout en visionnant une vidéo sur un ordinateur portable, une tablette, un lecteur de DVD ou un téléphone portable constitue évidemment une infraction. Ce « fléau », pour reprendre l’expression d’un gendarme de l’autoroute A9, a été relevé pour la première en 2008. L’infraction avait été commise par un chauffeur venant d’Espagne. Depuis, les cas se sont multipliés ces dernières années, un peu partout dans l’Hexagone.

Au volant en cuisinant un plat ou en jouant de la batterie

L’un des contrevenants avait expliqué aux forces de l’ordre qu’il conduisait « à l’oreille » : il calait la roue avant droite sur la ligne blanche de la bande d’arrêt d’urgence qui est très sonore, et gardait ainsi sa trajectoire. Une fois le régulateur de vitesse actionné, il n’avait même plus besoin de se soucier de la vitesse. Si bien que certains ont été interpellés avec les pieds sur le tableau de bord. L’un d’eux a même été arrêté en train de regarder un film tout en se mitonnant un plat sur un réchaud installé dans sa cabine ! Un autre encore jouait de la batterie…
Ces pratiques ne sont pas sans danger. En 2008 dans l’Aude, une automobiliste, dont le véhicule était tombé en panne et qui marchait sur la bande d’arrêt d’urgence, avait été fauchée par un camion. La victime était décédée et, dans le camion, on avait noté la présence d’un écran.
Heureusement, rien d’aussi dramatique n’est arrivé dans le Territoire de Belfort où l’affinement des contrôles permet de verbaliser régulièrement des chauffeurs conduisant en se détendant avec une vidéo

http://www.estrepublicain.fr/edition-belfort-hericourt-montbeliard/2016/11/19/le-chauffeur-routier-regardait-une-video-en-conduisant

vendredi 18 novembre 2016

Béarn : admise pour son accouchement à l'hôpital, elle finit dans le coma

Une mère de famille béarnaise se trouve dans le coma depuis juin 2015 après des complications subies lors de son 9e accouchement. La responsabilité de l’hôpital d’Oloron-Sainte-Marie est mise en cause par son conjoint
Cela fait un an et demi que Laurence Malo est plongée dans le coma. Admise à la maternité d’Oloron-Sainte-Marie le 24 juin 2015, la mère de famille alors âgée de 41 ans se prépare à accoucher de son 9e enfant.

Mais l’enfant à naître se situe dans une position délicate, ce qui pousse les médecins à opter pour une césarienne, selon les informations recueillies par nos confrères de la
République des Pyrénées.

L’état de santé de la mère se complique alors à cause d’une hémorragie importante. Le nouveau-né, prénommé Ruben, vient au monde, en bonne santé.

Mais l'état de la mère se détériore d’heure en heure, jusqu’à l’arrêt cardio-respiratoire. Laurence est alors intubée en urgence, elle est réanimée quelques minutes plus tard grâce à un massage cardiaque et un choc électrique.

Des examens réalisés révèlent une importante hémorragie au niveau de l’abdomen et l’équipe médicale décide alors de procéder à l’ablation de son utérus et de ses ovaires. Mais l’hémorragie qu’elle a subie a déjà laissé des dommages irréversibles au cerveau. Laurence est plongée dans le coma.

Son conjoint, toujours selon la République des Pyrénées, est alerté par une infirmière du service de réanimation qu’il pourrait y avoir eu des dysfonctionnements dans l’organisation, lors de cet accouchement.

Transférée au centre d’éveil de Bagnères-de-Bigorre deux mois plus tard, Laurence Malo se trouve toujours dans un état végétatif.

Selon le conjoint et son avocat, une expertise médicale a relevé des erreurs techniques au moment de l'intervention, mais également dans le fonctionnement de l'établissement.
A l'époque, la maternité était isolée sur un site éloigné de l'hôpital, une situation dénoncée dès 2011 par un collectif médical.

Le conjoint de Laurence se bat aujourd’hui pour que la justice reconnaisse la responsabilité de l’établissement dans ce drame, et que les frais d’hospitalisation à domicile soient remboursés.

La Commission de conciliation et d'indemnisation d'Aquitaine rendra sa décision le 14 décembre prochain.
http://france3-regions.francetvinfo.fr/aquitaine/pyrenees-atlantiques/bearn

jeudi 17 novembre 2016

Cantine : les asticots n'étaient pourtant pas au menu

Surprise ! A Hyères dans le Var, des lycéens de Jean-Aicard qui prenaient tranquillement leur repas à la cantine ont découvert, entre deux coups de fourchette, que des asticots se trouvaient dans leur assiette de boeuf bourguignon. Ces plats avariés ont été immédiatement retirés pour être remplacés par de la purée, précise le site de Var-Matin.
L'établissement scolaire renvoie la faute sur le fournisseur. Des analyses ont été effectuées

http://www.laprovence.com/actu/en-direct/4204017/cantine-les-asticots-netaient-pourtant-pas-au-menu.html

mardi 15 novembre 2016

Vaucluse: elle doit payer les dettes de "l'assassin de sa fille"

La justice a demandé à une mère de rembourser les loyers impayés de son mari qui a tué leur fille de huit ans, le 3 janvier dernier, avant de se suicider.
Il y a presque un an, le mari avait tué leur fille en lui administrant des médicaments avant de l'étouffer, puis de se donner la mort à son tour, dans un hôtel dont il était le gardien, à Grignan dans la Drôme.
Depuis, Virginie, la mère, doit vivre avec ce drame, ravivé il y a quelques jours par un courrier de la justice lui demandant de rembourser les dettes de celui qu'elle ne considère plus comme son mari mais "l'assassin" de sa fille et dont elle avait demandé le divorce en 2014, rapporte La Provence. Environ 3000 euros lui sont réclamés. "Je ne supporte pas cette idée, explique Virginie qui habite désormais à l'Isle-sur-la-Sorgue, dans le Vaucluse. (...) J'ai fait opposition à l'acte d'huissier. Maintenant, j'attends !", rapporte le quotidien.
La mère aimerait que le divorce, toujours en cours, soit prononcé mais "à ce jour, aux yeux de la loi, je suis considérée comme veuve. En France, on peut se marier post mortem mais on ne divorce pas les morts, il n'existe pas d'exemple de divorce post mortem". Seule solution donc, tenter de faire annuler leur union mais "les cas sont rares", se désespère-t-elle.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

vendredi 11 novembre 2016

Nice: Un ancien salarié du CHU dénonce des atteintes à l'intégrité du cadavre

La plainte, pour atteinte à l’intégrité du cadavre et mise en danger, émane d’un ancien agent du reposoir du CHU de Nice. D’après lui, explique France Bleu Azur, « le transport des défunts, en particulier des bébés, se fait dans des conditions indignes ». Plus généralement, il dénonce des conditions de travail problématiques, la vétusté des locaux ainsi que le manque d’hygiène et de formation.

Des matières organiques évacuées dans les égouts classiques ?

Outre le camion, qui ne permettrait pas de réaliser le transport des défunts normalement, l’ex-agent pointe ainsi des salles d’autopsie dépourvues de cuve de récupération, des produits et matières organiques évacuées dans les égouts classiques ou encore une température des réfrigérateurs trop élevée. Autant d’affirmations que le CHU de Nice, qui n’a pas souhaité répondre à France Bleu Azur, estiment « calomnieuses ».

76.000 euros bientôt débloqués

Selon nos confrères, une réunion est programmée la semaine prochaine au sein de l’établissement hospitalier, et 76 000 euros devraient être débloqués pour financer des travaux de rénovation du reposoir.
La plainte n’a quant à elle pas encore été examinée par le procureur de Nice, indique France Bleu Azur, qui ajoute que le témoignage de l’ex-agent est appuyé par celui d’une autre ancienne salariée.

http://www.20minutes.fr/dossier/hopital

jeudi 10 novembre 2016

12 morts dans un accident de trains en Allemagne : l'aiguilleur jouait sur son téléphone

Le 9 février, douze personnes sont mortes et 89 ont été blessées dans un accident ferroviaire en Allemagne
Un aiguilleur de 40 ans, dont le procès s'est ouvert jeudi en Allemagne, a reconnu d'emblée qu'il jouait sur son téléphone portable juste avant la collision de deux trains qui a coûté la vie à douze personnes en février dernier.
Michael Paul a laissé sa défense lire ses aveux, avant de s'adresser directement aux proches des défunts et aux 89 blessés dans cet accident : "Je sais que je ne peux revenir en arrière, même s'il n'y a rien que je souhaite plus".
Il comparaît depuis jeudi pour "homicides par négligence" et "blessures par négligence" et encourt à ce titre cinq ans de prison, dans ce qui constitue l'une des pires catastrophes ferroviaires de ces dernières années en Allemagne.
Série d'erreurs
Sa responsabilité est mise en cause dans l'accident survenu le 9 février au matin à Bad Aibling, en Bavière : deux trains régionaux circulant sur une voie unique étaient entrés en collision frontale. Douze personnes avaient été tuées, 89 blessées.
Les expertises avaient rapidement écarté un problème mécanique, orientant l'enquête vers une défaillance humaine. Et l'aiguilleur, qui n'avait consommé ni alcool ni stupéfiants, avait reconnu une série d'erreurs qui l'avaient conduit à précipiter l'un vers l'autre les deux trains, qui transportaient 150 passagers au total. Jouant sur son téléphone, il avait laissé passer sur le tronçon l'un des trains qui était en retard et désactivé le système de sécurité qui aurait dû déclencher un freinage automatique. Se rendant compte de son erreur, il s'était ensuite trompé en manipulant le système radio pour tenter de joindre les conducteurs des trains, qui n'avaient donc pas été alertés à temps, selon les enquêteurs. 
http://www.sudouest.fr/2016/11/10/12-morts-dans-un-accident-de-trains-en-allemagne-l-aiguilleur-jouait-sur-son-telephone-2564200-4755.php

mardi 8 novembre 2016

Une facture d'électricité de 91.000€ pour 45 m²

Une facture d'électricité de 91.723 euros a été adressée fin octobre à une Béarnaise par la société Antargaz pour un logement de 45 m2 au Pays Basque, a-t-on appris aujourd'hui de sources concordantes.
"J'ai reçu une facture datée du 24 octobre avec un échéancier de 9.172,37 euros par mois sur dix mois à partir du 5 décembre", a indiqué Isabelle Barace à l'AFP, 55 ans, confirmant document à l'appui une information du quotidien Sud Ouest.
La facture de 91.723,70 euros concerne un appartement au Pays Basque de 45 m2, occupé par son fils majeur handicapé "qui gagne moins que le Smic" (soit 1.143 euros net par mois au 1er janvier 2016), a-t-elle indiqué.
Contactée par l'AFP, la société Antargaz a confirmé qu'il s'agissait bien d'une erreur qui sera "rectifiée avant la prochaine échéance". "J'ai compris de suite que c'était une erreur, mais j'estime que la société Antargaz doit vérifier ses courriers avant des les envoyer," a estimé Mme Barace.
"D'autres que moi, plus vulnérables, n'auraient peut-être pas compris tout de suite qu'il s'agissait d'une erreur et l'affaire aurait pu prendre une tournure dramatique," a-t-elle encore précisé, se félicitant de ne pas avoir choisi le prélèvement automatique pour régler ses factures à la société Antargaz.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

lundi 7 novembre 2016

Un enfant en vente sur Leboncoin

Une petite annonce a fait réagir une habitante de la région d'Angers, dans la rubrique « jeux et jouets » du site leboncoin, samedi dernier, selon Ouest France. « À vendre petit garçon chiant avec bonnet breton et un doudou qui pue. »
Désactivée depuis dimanche soir, l'annonce localisée à Angers était accompagnée de la photo d'un enfant d'environ 8 ans, parfaitement identifiable. Les gendarmes du Maine-et-Loire ont enquêté, dès dimanche matin, afin d'identifier l'auteur.
En fonction du résultat de l'enquête, des poursuites sont possibles : d'une part, pour soustraction d'un parent à ses obligations légales au point de compromettre la santé, la sécurité, la moralité ou l'éducation de son enfant mineur ; d'autre part, pour atteinte à l'intimité de la vie privée
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

Agen : ivre, le patient s'en prend à des médecins

L'homme de 29 ans a été placé en garde à vue. Trois médecins ont porté plainte
Un Agenais de 29 ans s'est rendu, dimanche matin, aux urgences de la clinique Saint-Hilaire, pour y recevoir des points de suture. Ne supportant manifestement pas l'attente, il s'est alors mis à insulter et bousculer le personnel hospitalier, balançant au visage de certains, divers matériels à portée de main, compresses de Biseptine comprises.
En état d'ivresse, il a fait un détour par la cellule de dégrisement avant de rejoindre celle de garde à vue. Il comparaîtra le 14 février devant le tribunal correctionnel. Trois médecins ont porté plainte
http://www.sudouest.fr/2016/11/07/agen-ivre-le-patient-s-en-prend-a-des-medecins-2560219-3603.php

dimanche 6 novembre 2016

Remiremont – Les gendarmes sans chauffage depuis dix jours !

Il n’y a plus de chauffage depuis dix jours au sein de la compagnie de gendarmerie de Remiremont selon l’un de ses hommes. Il fait froid dans les bureaux comme dans les seize appartements ! 
Depuis une dizaine de jours, les nuits sont fraîches dans les seize appartements de la compagnie de gendarmerie de Remiremont située faubourg du Val-d’Ajol. Il n’y a tout simplement plus de chauffage autant dans le bâtiment administratif qu’au sein des seize appartements de l’immeuble en forme de HLM qui héberge les gendarmes et leurs familles. « Ce serait un problème de la société qui s’occupe de l’entretien » nous confie l’un des gendarmes sous couvert d’anonymat. « Ce sera peut-être réparé mercredi mais pour l’heure, on a froid ».
Ces seize logements sont tous occupés par des gendarmes dont certains ont des enfants en bas âge. On imagine sans peine l’inconfort de la situation.
« L’immeuble appartient à la gendarmerie nationale qui n’a pas les moyens de l’entretenir comme il le faudrait. Tout est vétuste » constate également notre interlocuteur. Qui en profite pour combattre une idée reçue. « L’appartement nous est mis à disposition gratuitement, concédé par nécessité de service. En revanche, nous supportons toutes les charges courantes d’électricité, d’eau et de chauffage« . 
Mais depuis dix jours, les frais de chauffage sont réduits à néant.
http://remiremontinfo.fr/2016/10/remiremont-gendarmes-chauffage-dix-jours/

vendredi 4 novembre 2016

Victime d'une arnaque à l'emploi, elle témoigne

Béatrice Linger est une habitante de Moissac à la recherche d'un emploi. Il y a quelques jours, l'aide à domicile de métier a été victime d'une escroquerie. Elle a d'abord eu l'espoir d'avoir trouvé un job quand, le 21 octobre dernier, elle a reçu un mail de «michellebrieu@gmail.com» lui proposant d'être femme de ménage chez un couple. Le mail lui indique avoir lu son CV sur le site Pôle Emploi où il est en ligne. «J'ai dit ok et s'est enchaînée une longue conversation par mail avec le soit-disant employeur, au moins une quarantaine d'échanges», se souvient Béatrice, encore émue. L'internaute lui envoie un chèque de 2 200 euros que l'aide à domicile doit débourser pour «procéder au nettoyage du local» : une maison de 4 pièces et de 92m² avec 3 chambres et 2 salles de bain. Problème, elle n'existe pas. «J'ai déposé le chèque à la banque et j'ai acheté pour 200 euros de matériel : un aspirateur et des produits d'entretien», explique la Moissagaise.

2 tentatives d'arnaque en une semaine

Le lendemain, mauvaise nouvelle, la banque lui signale que le chèque ne peut pas être accepté, il aurait été volé. Elle comprend alors la fumisterie, bloque ses comptes et paie 46 euros de frais bancaires pour annuler le chèque, sans compter le matériel déjà acheté pour faire le ménage. Mais surtout, Béatrice s'inquiète : «Ils avaient mon adresse, mon numéro, j'ai eu peur qu'ils viennent chez moi», confie-t-elle. Après un passage à la gendarmerie pour déposer une main courante, sans suite, elle prévient Pôle Emploi (lire ci-contre). Le 28 octobre c'est un mail de «clara.pepino@outlook.fr» qu'elle reçoit et qui lui propose dans le même genre un emploi de femme de ménage. Deux tentatives d'escroquerie en une semaine. «Je croyais avoir enfin trouvé un emploi et résultat je finis avec des frais dépensés pour rien, et le risque qu'on me prélève sur mon compte. Je l'ai vécu comme un viol de mes informations personnelles», regrette la quinquagénaire. Après avoir raconté ses mésaventures dans son voisinage, elle aurait trouvé un emploi de femme de ménage, pour de vrai cette fois-ci. Un mal pour un bien.
http://www.ladepeche.fr/communes/moissac,82112.html

jeudi 3 novembre 2016

Marseille: le mégot d'un maçon à l'origine de 2700 hectares brûlés

Un maçon a été mis en examen pour destruction volontaire par incendie pour avoir jeté sur un tas de bois un mégot, à l'origine d'un sinistre qui avait brûlé 2.655 hectares près de Marseille en août, a annoncé aujourd'hui le parquet d'Aix-en-Provence.
"Il s'agit d'un maçon qui travaillait seul, ce jour-là, sur un chantier de construction, au mépris de l'interdiction préfectorale liée aux risques majeurs d'incendie. De surcroît, le chantier n'avais pas été sécurisé contre le feu", a fait savoir le parquet dans un communiqué.
Déjà placé en garde à vue en août mais libéré faute de preuves, l'homme a de nouveau été interrogé mercredi et a "fini par admettre, devant le juge, qu'il avait jeté, sans intention malveillante, un mégot de cigarette" sur un tas de bois du chantier, avant d'appeler les pompiers.
L'homme a été mis en examen pour destruction volontaire par incendie, placé sous contrôle judiciaire et encourt une peine de 30 ans de réclusion.
1500 pompiers mobilisés
Le 10 août 2.655 hectares ont brûlé dans les Bouches-du-Rhône, sur les communes de Rognac, Vitrolles, Les Pennes-Mirabeau, Saint-Victoret et Aix-en-Provence, nécessitant la mobilisation de 1.500 pompiers.
"On dénombre à ce jour 384 victimes, neuf maisons détruites et onze victimes de blessures dont une gravement brûlée. Le préjudice financier provisoire supporté par les populations et les collectivités (...) atteint les 37 millions d'euros", a précisé le parquet d'Aix.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

mercredi 2 novembre 2016

60 millions de Français fichés dans une base de données unique

Un décret publié pendant la Toussaint autorise désormais la création d'un immense fichier regroupant les données personnelles de 60 millions de Français. Nombreux sont ceux qui s'opposent aujourd'hui à son instauration. Explications.
C'est un fichier qui aurait pu passer inaperçu. Publié au Journal Officiel dimanche 30 octobre, un nouveau décret autorise «la création d'un traitement de données à caractère personnel relatif aux passeports et aux cartes nationales d'identité», autrement appelé fichier «TES» (Titres Électroniques Sécurisés). En 2012, le gouvernement Fillon avait déjà proposé la mise en place d'une base données regroupant les données personnelles de la plupart des Français. Le Conseil constitutionnel avait finalement censuré le projet de loi. Aujourd'hui, de nombreuses voix s'élèvent contre la création d'un tel fichier national en invoquant notamment le risque d'atteinte aux libertés individuelles
Le fichier TES consiste à créer une immense base de données regroupant les informations personnelles et biométriques de près de 60 millions de Français. Autrement dit, pour chaque citoyen titulaire ou ex-titulaire d'une carte d'identité ou d'un passeport, des données à caractère personnel (nom de famille, prénom, date et lieu de naissance, sexe, couleur des yeux, taille, adresse, image numérisée du visage et des empreintes digitales, adresse de messagerie électronique…), seront enregistrées dans un fichier unique.
L'ensemble de ces informations seront conservées pendant 15 ans pour les passeports et 20 ans pour les cartes d'identité. Les agents chargés de la réalisation de ces documents pourront accéder aux données et les exploiter à l'instar de la police judiciaire, des services de renseignements ainsi que la police et la gendarmerie «pour les besoins exclusifs de leurs missions». En cas de vol ou de pertes des titres, Interpol et le système d'information Schengen pourront également accéder à certaines informations contenues dans le TES.
• À quoi sert-il?
Pour le gouvernement, la création d'un tel fichier se justifie au nom de la simplification administrative. En effet, le regroupement des informations personnelles vise à faciliter «l'établissement, la délivrance, le renouvellement et l'invalidation des cartes nationales d'identité […] et des passeports». Dans le même temps, le TES doit permettre de prévenir et détecter la falsification et la contrefaçon des papiers d'identité. Il est amené à remplacer le précédent TES (qui se référait jusqu'alors aux passeports) et le Fichier national de gestion (dédié aux cartes d'identité).
• En quoi le fichier «TES» est-il différent de celui proposé en 2012?
Comme expliqué précédemment, le projet de loi portant sur la création d'une immense base de données regroupant les informations personnelles des Français a déjà été évoqué en 2012. À l'époque, le Conseil constitutionnel l'avait finalement censuré au motif principal qu'il autorisait «à tout moment l'identification de la personne concernée sur la base d'une réalité biologique qui lui est propre, permanente dans le temps et dont elle ne peut s'affranchir».
En l'état, le nouveau fichier «TES» n'autorise pas l'identification mais seulement l'authentification. En clair, il ne permet pas la recherche de l'identité d'une personne à partir de ses données biométriques. Il constituera avant tout un outil de comparaison des empreintes digitales d'un individu présentant son titre d'identité avec celles déjà enregistrées dans le TES pour écarter toute crainte de falsification. L'identification, elle, ne pourra être autorisée que si elle répond à la demande d'un juge.
• Qui s'oppose au TES?
La création du fichier «TES» suscite de nombreuses réactions, à commencer par celle de la Cnil (Commission nationale de l'informatique et des libertés), qui a laissé entendre quelques réticences vis-à-vis du regroupement des données personnelles dans un fichier unique après demande de consultation du ministère de l'Intérieur. Si elle considère que «les finalités du traitement TES sont déterminées, explicites et légitimes», la Cnil s'inquiète de la possible identification des personnes et affirme qu'un tel fichier impose «la plus grande prudence». «On peut craindre qu'un futur gouvernement modifie les finalités, explique à l'Agence France Presse Gaëtan Gorce, sénateur PS et membre de la Cnil avant de comparer le TES à «une sorte de monstre». Le gendarme des libertés individuelles préconise plutôt «l'introduction du composant électronique sécurisé dans la carte nationale d'identité. […]Elle permettrait de conserver les données biométriques sur un support individuel exclusivement détenu par la personne concernée, qui conserverait donc la maîtrise de ses données, réduisant les risques d'une utilisation à son insu».
Contacté par Le Figaro, Michel Tubiana, président d'honneur de la Ligue des droits de l'homme, estime qu'un fichier de ce type n'est «absolument pas nécessaire» et regrette que «le gouvernement n'ait pas pris en compte la délibération de la Cnil». «Un fichier de 60 millions de personnes est susceptible d'être piraté», ajoute-t-il tout en déplorant un projet visant à la «surveillance de masse». À l'inverse, Philippe Goujon, député LR et rapporteur du projet de loi relatif à la protection de l'identité qualifie le TES de «fichier des gens honnêtes». Il estime que ce dernier «n'est pas suffisant». «On ne peut pas faire de balayage, on ne peut pas associer une identité biométrique à une identité biographique», a-t-il déclaré sur RTL.

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/11/02/01016-20161102ARTFIG00151-60-millions-de-francais-fiches-dans-une-base-de-donnees-unique.php

mardi 1 novembre 2016

Ardèche: La mère de famille laisse ses trois enfants seuls pour participer à une rave party

C’est la mère de la jeune femme, inquiète d’être sans nouvelle de sa fille, qui a alerté les forces de l’ordre. Dimanche, les gendarmes de Privas, en Ardèche, ont été mobilisés pour retrouver une mère de famille de Sarras, âgée d’une trentaine d’années, qui n’avait plus donné de nouvelle depuis samedi, en fin de journée, après être sortie faire des courses.
En arrivant au domicile de cette Ardéchoise, les enquêteurs ont constaté avec soulagement que ses trois enfants, âgés de 4 ans, 7 ans et 13 ans étaient présents et en bonne santé, pris en charge par l’un de leurs oncles qui, également sans nouvelles, était venu un peu plus tôt dans la journée pour s’occuper d’eux.

Son téléphone éteint

Après avoir interrogé les proches de la mère de famille, les gendarmes n’ont pas tardé à découvrir que cette dernière, dont le téléphone est resté éteint des heures durant, avait quitté le domicile familial et avait laissé ses enfants seuls pour aller participer à une rave party aux environs de Beaurepaire, relate Le Dauphiné Libéré.
Après avoir géolocalisé le téléphone portable de l’un des amis avec lequel elle se trouvait, ils ont fini par retrouver la jeune femme, qui après une nuit de fête s’apprêtait à rentrer chez elle, dimanche à l’heure du goûter.
La mère de famille a été convoquée lundi à la gendarmerie d’Annonay pour s’expliquer sur ce comportement bien peu responsable.
http://www.20minutes.fr/dossier/faits_divers

lundi 31 octobre 2016

48 heures avant la signature devant notaire, la banque refuse leur prêt

Alors qu’elle s’apprêtait à signer chez le notaire l’acte d’achat d’une maison à Gondecourt, une famille de Faches-Thumesnil n’a pas obtenu la levée de fonds d’un prêt qui lui avait pourtant bien été accordé. Elle vit depuis une situation kafkaïenne. «  Ils avaient reçu leur offre de prêt de la Société Générale le 1er août après le délai de rétractation. Le 11 octobre, ils ont signé la vente de leur maison de Faches-Thumesnil à 17 heures et devaient conclure l’achat de leur bien à Gondecourt à 18 heures. Mais 48 heures avant la signature, le notaire a fait l’appel de fonds qui a été refusé  », témoigne leur agent immobilier qui, comme beaucoup d’autres professionnels impliqués dans ce dossier,n’avait jamais vu ça de toute sa carrière.
La banque a motivé son refus par le fait que l’acheteuse avait, entre-temps, changé d’emploi. Toujours en CDI, mais à l’essai. Cette personne, dont la société qui l’employait périclite, a pourtant trouvé un autre CDI dans l’une des plus importantes sociétés de la région. «  Elle a même été recrutée par un chasseur de têtes et avec un meilleur salaire. Nous avons pu produire des pièces prouvant que son nouvel employeur était satisfait de son travail, mais ça n’a pas suffi  », soutient son mari. La banque a tout de même débité les primes d’assurance du prêt. «  La banque nous a promis que ça allait s’arrêter, mais quand je leur demande de me rembourser, ils me répondent qu’ils ne peuvent pas le faire tout de suite. Ils ne voulaient pas non plus nous rendre les 900 euros de frais de dossier. J’ai dû les menacer pour enfin être remboursé  » confie l’acquéreur.

La Société Générale reste silencieuse

Par chance, les vendeurs de la maison de Gondecourt ont accepté de louer leur bien à cette famille avec deux enfants de six ans. Mais ils ont dû contracter un prêt relais et ont demandé une avance de 10 000 euros. «  Le pire, dans tout ça, est que nous avons sollicité un prêt dans une autre banque, mais on nous a répondu que l’on ne pouvait plus emprunter car nous avions déjà une offre de prêt acceptée. Mais nous n’avons jamais eu de documents stipulant officiellement que notre prêt était refusé  ».

Le couple a multiplié les contacts avec le médiateur de la banque qui refuse désormais de les prendre au téléphone. «  Ils ne vont même plus récupérer les lettres recommandées qu’on leur adresse  », glisse l’acheteuse. Pour elle, tout cela découle d’un manque de communication. «  Nous n’avons pas été bien accompagnés. Pourquoi la banque ne s’est pas renseignée auprès de nous avant de tout bloquer ? Je savais que j’étais en préavis. C’est leur méthode qui me heurte. »
Le couple a fait une autre demande de crédit mais devra s’acquitter de 30 000 euros de pénalité, si le prêt n’est pas délivré en avril.
http://www.lavoixdunord.fr/region/saint-pol-sur-ternoise-et-ses-environs

dimanche 30 octobre 2016

Il se bat depuis 18 mois pour avoir le téléphone !

Marc Vincent est un tantinet désabusé. Cet habitant d'Arvigna se bat de puis plus de 18 mois pour voir son domicile être raccordé à une ligne téléphonique.
Marc Vincent est un homme empreint d'un certain flegme. Pourtant, cet administré d'Arvigna commence à perdre patience. Ce Pontoisien qui s'est pris d'amour pour l'Ariège, et sa commune qu'il habite depuis 2014, n'a toujours pas de ligne téléphonique. Alors même qu'il affirme en avoir fait la demande dès le début de l'année 2015. «Il n'y a pas de ligne qui vient jusque chez moi. J'ai alors sollicité Orange pour le raccordement.» Dans un premier temps, un technicien d'Artec, un sous-traitant de l'opérateur téléphonique et Internet, fait le déplacement pour créer une gaine au poteau devant chez lui afin de rallier le répartiteur au domicile de Marc Vincent. Box et téléphone fixe en mains, il attend impatiemment d'être connecté. Le test reste infructueux. «Il ne savait pas d'où ça venait…», se rappelle-t-il.

Un réseau saturé

Après une étude qui lui coûte 118€, un problème de «saturation» est pointé. C'est-à-dire qu'il y a plus de lignes que ce que peut supporter le réseau. Une somme encaissée qui entraînera la résiliation de l'abonnement. «Je n'ai pas compris, ce n'est pas logique ! La dame que j'ai eue en ligne m'explique alors qu'il ne fallait pas envoyer le chèque, que ça entraînait la résiliation. Aujourd'hui, je ne sais toujours pas si c'était bien à ma charge.» Car il s'en est passé des choses en 2015. Un technicien vient poser une ligne aérienne, un autre prendre des photos, un troisième sonder le sol.
Une année de «ping-pong» entre le service clients, celui des raccordements des pavillons neufs et la boutique de Pamiers où il estime s'être rendu «entre 30 et 40 fois» en 18 mois. Il se rapproche alors de 60 millions de consommateurs, tente - vainement sans numéro de téléphone - de passer chez SFR. Toujours rien.
De part et d'autre, on lui parle d'un délai de six mois pour cette fameuse étude. «Mais ça faisait déjà un an !, s'étouffe Marc Vincent. Au printemps, Orange a expliqué au maire avoir besoin d'un poteau dans le champ, situé de l'autre côté de la route qui passe devant chez moi pour faire passer la ligne en aérien.» Le maire refuse. «Ils voulaient le mettre dans un virage déjà très accidentogène, se justifie Jean-François Naudi. C'est pour cela que l'on a opté pour la solution de la tranchée sous-terraine que l'on a prise à notre charge avec l'argent public. C'est la deuxième fois à Arvigna, ce n'est plus tenable !» Si de son propre aveu, le maire aussi est «en colère», c'est parce qu'il estime que le «service public se dégrade».

«Une histoire de fous !»

Toujours est-il que les travaux sont menés cet été. «Artec n'avait plus qu'à poser le câble et là, j'ai cru que c'était bon…» Il attendra début octobre pour revoir Artec sur place. «Ils ont retracé une nouvelle tranchée pour élargir l'existante. Quand je leur dis que je vais enfin avoir la ligne, ils me répondent qu'ils n'ont pas la demande de raccordement ! Orange ne leur avait pas transmis…»
«C'est une histoire de fous !», déplore Sylvie, l'épouse de Marc. Qui est en recherche d'emploi. «Déjà que pour les annonces, ce n'est pas simple mais quand je dis que je n'ai ni mail ni ligne fixe, on me regarde avec des yeux ronds ! D'autant plus que le portable passe mal ici…», analyse cette abonnée Orange mobile depuis 9 ans. «Heureusement que je suis à la retraite et pas stressé, glisse son mari. Mais il y a de quoi débarquer chez Orange avec une masse !», lance-t-il sur le ton de l'humour. Regrettant plus sérieusement l'argent que ça lui a coûté (déplacements, dépassements du forfait mobile, etc.).
Une nouvelle intervention est prévue cette semaine chez Marc Vincent. Il a bon espoir que ce sera la dernière. Mais ce n'est pas dit.
http://www.ladepeche.fr/communes/arvigna,09022.html

vendredi 28 octobre 2016

Attentat de Nice : la policière Sandra Bertin sera jugée pour diffamation

Elle affirmait avoir subi des pressions de la part du ministère de l'Intérieur pour modifier son rapport sur le dispositif de sécurité mis en place lors de l'attentat de Nice, le 14 juillet dernier.
Sandra Bertin, responsable de la vidéosurveillance de la ville, va être jugée le 4 janvier prochain à Paris pour diffamation, rapporte Nice Matin.
Pour l'ex-maire de Nice, Christian Estrosi, il s'agit d'« un acharnement scandaleux contre une policière municipale exemplaire », rapport le quotidien régional.
Deux enquêtes préliminaires avaient été ouvertes après les accusations de Sandra Bertin : l’une à Nice pour "abus d’autorité" et l’autre à Paris pour "diffamation".

http://www.ledauphine.com/

jeudi 27 octobre 2016

Le ministère de la Défense est en rupture de paiement depuis le 12 octobre

Les crédits gelés du programme 146 (Equipement) s'élèvent au total à 1,858 milliard d'euros en crédits de paiement, soit environ 18 % de ce budget.
Depuis le 12 octobre, le ministère de la Défense est en rupture de paiement, selon le Délégué général pour l'armement (DGA), Laurent Collet-Billon. Pourquoi ? "Le niveau sans précédent des gels de crédits conduit aujourd'hui même à une rupture de paiement, c'est-à-dire que depuis ce matin, les demandes de paiement que nous émettons vers le comptable ne sont plus couvertes en crédits de paiement", a expliqué le 12 octobre Laurent Collet-Billon lors d'une audition à l'Assemblée nationale. Cette année, cette situation "arrive un peu précocement, car, l'an dernier, nous n'étions dans cette situation qu'à la fin du mois d'octobre".

1,85 milliard d'euros gelés

Comme le rappelle le délégué général pour l'armement dans son audition, "le risque principal de la gestion du programme 146 tient à l'incertitude du devenir des crédits gelés". La réserve de précaution du programme pour l'année 2016 atteint près de 800 millions d'euros, mais le gel ne se limite pas à cette réserve. En effet, explique-t-il, "la direction du budget a décidé de reporter 590 millions d'euros de crédits de paiement ouverts par la loi de finances rectificative (LFR) de décembre 2015 en 2016, puis a gelé ce montant au printemps dernier".
Par ailleurs, un "surgel" supplémentaire, de 470 millions d'euros de crédits de paiement en 2016, a été appliqué au titre de la contribution de la mission Défense au financement d'un projet en faveur de l'emploi. "Les crédits gelés du programme 146 s'élèvent au total à 1,858 milliard d'euros en crédits de paiement, soit environ 18 % de la ressource", constate le délégué général pour l'armement. Une épée de Damoclès qui pèse également sur le budget 2017.

Un report de charges de 3,2 milliards d'euros fin 2016?

Si tous les gels étaient levés (gel, surgel et mise en réserve), le report de charges dépasserait légèrement 1,3 milliard d'euros en 2016, mais si tous les crédits gelés étaient annulés ou reportés, le report de charges pourrait approcher 3,2 milliards d'euros, a évalué Laurent Collet-Billon. Ce qui serait énorme. Beaucoup trop. D'ailleurs ce montant compromettrait "l'équilibre de la Loi de programmation militaire" (LPM), estime Laurent Collet-Billon. Car la LPM initiale et ses actualisations successives ont prévu de contenir le report de charges à 2,8 milliards d'euros d'ici à la fin de l'année 2019.
Compte tenu de l'augmentation des besoins de paiement attendue en 2018 et en 2019, "ce résultat ne pourrait être obtenu que si la totalité des crédits actuellement gelés pouvaient être consommés", précise le DGA. Selon ce dernier, la réserve va être libérée pour être reversée dans la réserve interministérielle, qui ressortira un milliard pour le surcoût OPEX.
La question, pour nous, c'est de savoir à combien nous aurons droit, rappelle-t-il. Nous ne souhaitons pas des reports de charge supérieurs à 1,8 ou deux milliards, compte tenu des perspectives actuelles de la LPM de manière à être certains de pouvoir respecter les 2,8 milliards indiqués comme la condition de bonne exécution de la LPM à la fin de 2019. Le gel est une décision de gestion de Bercy. L'enjeu à présent, pour nous, est d'obtenir la libération de ces crédits".

Crédits amont, une réserve de 65 millions d'euros

L'exécution des crédits destinés aux études amont (programme 144 Environnement et prospective de la politique de défense) est conforme, en engagements et en paiements, aux objectifs de la LPM, selon le DGA. Si la réserve d'un montant de 65 millions d'euros était levée, le ministère de la Défense pourrait retrouver un peu plus de 700 millions d'euros de paiements, dont 50 millions au profit du régime d'appui pour l'innovation duale (RAPID) à destination des petites et moyennes entreprises (PME) et des entreprises de taille intermédiaire (ETI) innovantes, précise le Délégué général pour l'armement.
"Le report de charges prévisionnel, dépenses obligatoires comprises, devrait atteindre 150 millions d'euros à la fin de cette année pour les études amont. Les devis et les délais sont globalement maîtrisés", estime Laurent Collet-Billon
Les principales études lancées en 2016 portent sur la poursuite des travaux relatifs à la préparation du renouvellement des missiles balistiques et des sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE), et une nouvelle campagne d'essai du démonstrateur européen de drone de combat (nEURon). Parmi les résultats d'études marquant en 2016, figure la fin de la phase de faisabilité du futur drone aérien de combat (FCAS-DP) réalisée en commun avec les Britanniques.
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/le-ministere-de-la-defense-est-en-rupture-de-paiement-depuis-le-12-octobre-610858.html

Alfortville : 18 jours d'ITT pour un arbitre agressé par un footballeur deux jours après le match

Un arbitre de 19 ans a été violemment agressé à la sortie de son travail par un footballeur deux jours après le match où il avait réprimandé le joueur. Il a reçu un coup au visage entraînant 18 jours d'ITT, selon une information du Parisien

Il lui casse le nez avec des gants coqués 

Alors que les 15èmes Journées nationales de l'arbitrage ont débuté mardi, une affaire de violence envers un arbitre vient ternir le tableau. Le 16 octobre dernier, un jeune arbitre de 19 ans officie lors d'une rencontre entre le club de Bobigny et celui du FC Gobelins Paris. En plein match, un joueur mécontent insulte l'arbitre, qui ne le sanctionne pas mais le rappelle juste à l'ordre. La fin du match se déroule sans aucun autre problème. 
Mais seulement deux jours après ce match, alors que le jeune arbitre sort de son lieu de travail, un restaurant à Alfortville (Val-de-Marne), le joueur qu'il avait réprimandé sur le terrain l'attend, muni de gants coqués. Il frappe violemment l'arbitre au visage, lui cassant le nez et lui causant de multiples contusions. Le médecin lui diagnostiquera 18 jours d'ITT. Selon les informations du Parisien, l'agresseur se serait renseigné sur les habitudes de sa victime sur les réseaux sociaux, et il aurait bénéficié de l'aide d'une connaissance pour monter un guet-apens. 

« Il faut être plus dur »

Le jeune arbitre a porté plainte au commissariat d'Alfortville, malgré les menaces. Le président du FC Gobelins Paris, Frédéric Pereira a indiqué que le footballeur violent avait été suspendu, et qu'il serait radié du club si les faits étaient avérés. De son côté, le président de l'amicale des arbitres de Val-de-Marne Renaud Hocq, tient un discours beaucoup plus sévère quant aux violences faites à l'encontre des arbitres. « La loi Lamour (qui punit les violences faites aux arbitres) a été une bonne chose mais il faut aller encore plus loin. Si vous touchez un arbitre, vous devez être radié. L'an passé, un éducateur a étranglé un arbitre qui a perdu connaissance, et il n'a pris que quatre ans de prison avec sursis et une suspension de trois ans. Un jour, on tuera un arbitre ! ».

mercredi 26 octobre 2016

Nice : hospitalisé pour un arrachage de dent, il ressort la jambe amputée

Un patient a été victime d'une erreur médicale en 2002 qui lui a valu la perte de sa jambe. Il vient d'être victime d'une erreur administrative dans le cadre de son indemnisation
En 2002, Alain est hospitalisé au CHU de Nice (Alpes-Maritime) pour se faire arracher des dents. Victime d'une méningite bactérienne, il a dû se faire amputer de sa jambe gauche. Après une longue enquête, il sera admis que des "lacunes au service des urgences ont retardé les soins nécessaires pour limiter l'infection", rapporte Nice-Matin.

En réparation des préjudices causés par le CHU, le conseil d'État a validé le 4 mars 2016 l'indemnisation par l'hôpital d'une somme de 389.787 euros. Sauf que pour arriver à cette somme, le conseil d'État a soustrait par erreur 50.000 euros du montant dû par le CHU, mélangeant des sommes avancées avec son arrêt. Alain a dû saisir la semaine dernière la haute juridiction pour une "rectification d'erreur matérielle".

Le rapporteur public du 
Conseil d'État a reconnu l'erreur et a demandé que le CHU soit condamné à lui verser la somme de 439.979 euros. 
http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/nice-hospitalise-pour-un-arrachage-de-dent-il-ressort-la-jambe-amputee-7785438675

mardi 25 octobre 2016

Dugarry : «Si les choses continuent comme ça, c’est le président Nasser qui va sauter»

Emery a essayé d’imposer des choses et cela s’est mal passé. Il a retourné un peu sa veste. Aujourd’hui, les cadres n’adhèrent pas au projet. L’attitude de Verratti et Di Maria, qui ne réussissent pas de bonnes performances depuis des mois, n’est pas la bonne. Ils ont été égoïstes et égocentriques. Il faut savoir se regarder dans une glace. Leur attitude fragilise encore plus l’entraîneur et le groupe. Qui gère dans ce club ? Laurent Blanc n’a jamais été soutenu. Là, on voit des joueurs qui se plaignent, qui ralent. Ou sont les dirigeants ? Si les choses continuent comme ça, c’est le président Nasser qui va sauter. C’est un employé comme les autres», a déclaré Christophe Dugarry sur RMC au sujet du Paris SG.
http://sport24.lefigaro.fr/football

lundi 24 octobre 2016

Pour Copé, un pain au chocolat coûte 10 ou 15 cents

Décidément, le pain au chocolat ne porte pas chance à Jean-François Copé. Invité ce lundi de la matinale d'Europe 1, le candidat à la primaire de la droite et du centre n'a pas réussi à donner le prix d'un pain au chocolat "Je ne sais pas. Aux alentours de 10 ou 15 centimes", a répondu le député de Meaux, alors que la viennoiserie coûte entre 1 et 2 euros. "Je suis loin du compte", a tout de suite reconnu Jean-François Copé, avant de se justifier : "Je ne vais pas en acheter souvent, c'est un peu calorique."
http://www.laprovence.com/actu/en-direct/4172442/pour-cope-un-pain-au-chocolat-coute-10-ou-15-cents.html

dimanche 23 octobre 2016

Attentat de St-Etienne-du-Rouvray : la promotion pour les policiers qui sont intervenus serait refusée, selon le syndicat Alliance

"La honte !!!", c'est le titre du communiqué d'Alliance daté du 21 octobre. La veille, la commission administrative paritaire s'est tenue à Rennes. Le préfet de la zone de défense Ouest la présidait.
La question de la promotion (avancements en grade ou échelon) de la quarantaine de policiers qui est intervenue à Saint-Etienne-du-Rouvray  a été posée. Ils ont neutralisé les terroristes et protégé les otages et la population. Un policier a été blessé.

Le syndicat Alliance décrit la tension entre le directeur de la sécurité publique qui a fait cette proposition et le préfet de la zone défense.

"
Hormis les syndicats, un seul homme dans cette commission a eu le courage de défendre les policiers pour qu'ils soient récompensés à la jueste valeur des faits.

Alliance remercie chaleureusement le DDSP 76 qui nous a démontré, sans faillir, que derrière le Contrôleur Général il y avait un homme. Un homme qui aura défendu ses policiers jusqu'au bout !"


http://france3-regions.francetvinfo.fr/haute-normandie/

Le bébé se comportait bizarrement, il avait absorbé de la cocaïne

Le 14 mars, un couple avait amené leur bébé de dix mois aux urgences à Nîmes : l'enfant était anormalement excité. Dans un premier temps, le personnel hospitalier n’avait rien décelé. Mais devant l’insistance du couple, ils avaient effectué une prise de sang sur la petite fille. Les analyses s’étaient révélées positives à la cocaïne.
Confondu, le père de famille avait avoué consommer de la drogue occasionnellement. Ce qu’il avait fait cet après-midi-là. Mais il en avait fait tomber un peu que la petite avait ensuite avalé, provoquant un état d’énervement inhabituel.

La fillette placée en famille d’accueil

Si l’enfant n’a conservé aucune séquelle de cet épisode, sa famille a en revanche connu des heures douloureuses. Le bébé leur a été enlevé plusieurs jours et placé dans une famille d’accueil avant que la justice ne décide de le rendre à la maman. Le père, lui, a été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de voir sa famille. Une mesure qui a été levée lors de son passage devant le tribunal correctionnel de Nîmes, mardi.
http://www.20minutes.fr/dossier/enfant

jeudi 20 octobre 2016

Vosges : « Dans l’immeuble, ça grouille de cafards »

«O n en a marre ! M ercredi dernier, et pour la cinquième fois cette année, des employés d’une entreprise spécialisée sont venus traiter nos appartements. Ils ont déposé du produit sous l’évier, à la salle de bains et dans les toilettes. Ça ne sert strictement à rien », s’emporte Joëlle Gress, une habitante du premier étage de l’immeuble du 33 rue de Bitola à Epinal. « Cela fait huit ans que j’habite ici, j’ai toujours vu des bestioles. » Avec Anaïs, sa voisine du 3e étage, la locataire explique son quotidien où elle doit vivre en présence « de centaines de cafards qui grouillent dans tous les sens dès qu’on allume la lumière . » Puisque les insectes cachés la journée, apparaissent dans la soirée pour « envahir les pièces. Il m’est même déjà arrivé d’être réveillée par des chatouillis. J’avais trois cafards sur le bras », poursuit la résidante qui soutient que les blattoptères nichent dans les caves.
Pour tenter d’en venir à bout, Joëlle Gress a tenté de faire elle-même une petite mixture faite de lait concentré et d’acide borique. « Je badigeonne la pâte ici et là, notamment dans les bouches d’aération. Malheureusement les insectes réapparaissent au bout de deux ou trois jours. A mon avis, il faudrait contraindre les occupants de tous les étages à laisser entrer l’entreprise de désinsectisation afin qu’elle traite chaque logement de fond en comble. » La Spinalienne a également constaté la présence de souris dans les communs. « Une s’est faufilée dans la chambre de mon fils par un trou situé dans le plafond des sous-sols. » Avec Anaïs, elle souhaite « que certains de nos voisins trient leur cave. Sinon on ne s’en sortira jamais. »
http://www.vosgesmatin.fr/edition-d-epinal/2016/10/20/dans-l-immeuble-ca-grouille-de-cafards

Pas-de-Calais : oubliée dans le bus, une fillette de 3 ans retrouvée à 26 km de chez elle

Grosse frayeur pour une mère de famille mercredi matin à Blingel (Pas-de-Calais), rapporte La Voix du Nord. Mère de deux petites filles, la jeune femme a eu la frayeur de ne pas voir Clélia, 3 ans, descendre du bus scolaire à midi…

Trois heures dans le bus

L’accompagnatrice scolaire affirme à la mère que sa fille n’est pas venue à l’école maternelle aujourd’hui et que personne ne l’a vue. Paniquée, la jeune femme contacte immédiatement le directeur de l’établissement scolaire. Celui-ci lui avoue que Clélia a été « oubliée » dans le bus ce matin et est descendue à l’arrêt d’Auchel… à 26 kilomètres de là ! Ni l’accompagnatrice ni le chauffeur ne se sont rendus compte que la fillette était restée 3 heures seule dans le bus alors qu’elle aurait du sortir beaucoup plus tôt. Arrivée à l’école de Ferfay, près d’Auchel, l’enfant a été prise en charge par le personnel éducatif. La mère de Clélia, toutefois, ne décolère pas : « Elle est restée trois heures seule, sans que personne ne s’en soucie ! Il faut que les responsabilités soient établies et qu’il y ait des sanctions. Je ne veux pas que ça se reproduise ».
http://www.ladepeche.fr/faits-divers/

mercredi 19 octobre 2016

Alerte enlèvement : polémique sur le terme "race noire"

Mardi soir, une alerte enlèvement a été déclenchée pour un bébé disparu à Grenoble. Or la fiche émise par le ministère de l'Intérieur utilisait au début le terme "race noire". De nombreuses personnes ont été choquées.
"Il s'agit d'un individu de race noire, porteur de lunettes de vue, 1,75 mètres, cheveux noirs et courts." Cette phrase a été écrite sur la fiche d'alerte enlèvement du ministère de l'Intérieur concernant le kidnapping de la petite Djenah. Un terme qui a immédiatement choqué les internautes, évoquant ouvertement du racisme
La phrase a été corrigée rapidement : "Il s'agit d'un individu à peau noire, porteur de lunettes de vue, 1,75 mètres, cheveux noirs et courts."

Le mauvais timing de "Cash Investigation"

Autre polémique, "Cash Investigation", l'émission d'Élise Lucet sur France 2 qui, mardi soir, était consacrée aux dérapages dans les marchés publics. Une fausse page "d'Alerte enlèvement" avait été diffusée, quasiment en même temps que le début de la vraie alerte. Une coïncidence malheureuse qui a fait tiquer certains spectateurs
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2016/10/19/alerte-enlevement-polemique-sur-le-terme-race-noire

dimanche 16 octobre 2016

Hôpital de Dunkerque : l'homme qui était resté avec un dentier coincé dans la gorge est décédé

C'est La Voix du Nord qui l'annonce ce dimanche : Roland Marissael, 85 ans, est décédé samedi à l'hôpital maritime de Zuydcoote (Nord). Au mois d'août dernier, cet habitant d'Houtkerque avait été hospitalisé dans un état grave après avoir passé six jours avec un dentier coincé dans la gorge. Le vieil homme se plaignait - qui se plaignait de la gorge depuis un repas avec des amis le 14 août. Conduit en urgences à l'hôpital de Cambrai puis à celui de Dunkerque, aucun médecin n'avait remarqué alors qu'il avait avalé son dentier. Aucune radio n'avait été effectuée. "On lui a dit que tout allait bien alors qu'il avait des des difficultés à parler", nous avait expliqué l'un de ses fils. "Il montrait tout le temps sa gorge. On lui a dit : c'est pas méchant, vous êtes irrité à la gorge
A l'hôpital de Cambrai, on lui a détecté un début d'Alzheimer puis on l'a renvoyé chez lui. A celui de Dunkerque, on avait mis en cause... l'état de ses poumons. Sa famille était pourtant certaine qu'il avait avalé son dentier, mais il a fallu attendre six jours pour qu'un médecin consente à effectuer une radio, constate que l'appareil était bien coincé dans sa gorge et décide de l'opérer en urgence. Malheureusement, l'état de santé de Roland Marissael - qui ne pouvait plus manger, ni boire, ni parler, et souffrait terriblement - s'était déjà considérablement dégradé. Il n'aura finalement pas survécu à cette terrible mésaventure.

Une enquête interne est toujours en cours à l'hôpital de Dunkerque. Les obsèques de Roland Marissael, elles, se dérouleront mercredi à Houtkerque, selon La Voix du Nord.

http://france3-regions.francetvinfo.fr/nord-pas-de-calais/nord/dunkerque

samedi 15 octobre 2016

Saint-Just-de-Claix (Isère): un conducteur provoque la chute de deux pylônes électriques puis rentre se coucher

Un automobiliste a percuté un poteau électrique tôt ce matin à Saint-Just-de-Claix, en Isère. La chute de la première structure a entrainé celle d'un second pylône haute-tension. Conséquences : une belle pagaille. La D 71 est coupée, et plusieurs dizaines de foyers privés d'électricité. 
Après l'accident survenu vers 5 heures ce samedi matin, le conducteur a été secouru par un voisin, puis est rentré dormir. Ce sont les pompiers qui l'ont réveillé pour le conduire à l'hôpital. Une enquête a été ouverte.

Une équipe d'Enedis (ex ERDF) intervient ce matin pour réparer le réseau électrique
.

78 foyers sans electricité
Dans un premier temps, la chute des deux pylônes a perturbé l'accès à l'électricité de plusieurs centaines de foyers. Selon Enedis, 78 foyers de particuliers sont toujours privés d'électricité autour de Saint-Just-de-Claix.  

La D 71 est toujours coupée dans les deux sens de circulation. Les travaux devraient être terminés dans l'après-midi, et l'electricité rétablie à ce moment-là.
 

http://france3-regions.francetvinfo.fr/alpes/isere

vendredi 14 octobre 2016

Logés dans des locaux insalubres, les CRS de Charleville préfèrent dormir dans leurs fourgons

Les policiers de la CRS 23, en mission près de Paris, viennent de passer la nuit dans leurs véhicules, sur le parking et dans le froid. Ils ont refusé un bâtiment comparé à un « nid à microbes ».
Des champignons dans les douches, des moisissures dans les cuisines, des WC « qui tiennent debout par l’opération du Saint-Esprit », des « odeurs ignobles d’urine et de pourritures »… Soixante-dix-huit policiers de la CRS 23 de Charleville-Mézières, envoyés jeudi matin en région parisienne, ont refusé d’être hébergés dans le cantonnement de Deuil-la-Barre, dans le Val d’Oise. Un endroit connu pour être particulièrement insalubre, au point qu’après les critiques des CRS carolos, soutenus par l’UNSA Police, l’administration centrale a fait fermer les cuisines !
En fin de journée, les CRS sont alors devenus SDF. Estimant les conditions de l’hébergement « inadmissibles », ils ont passé toute la nuit sur le parking, dans leurs fourgons. Un représentant du personnel carolo ne décolère pas : « Il n’y a aucun respect pour nous. Les migrants sont mieux logés que les CRS ! »
http://www.lunion.fr/node/820932

jeudi 13 octobre 2016

Monoxyde de carbone: des locataires en galère rue du Faisan

D’intimidants panneaux en bois bloquent les portes d’entrée de leurs appartements. Les habitants du 8 rue du Faisan, au centre-ville de Strasbourg, n’ont l’autorisation d’accéder à leur logement que deux petites matinées par semaine. Une vraie galère partagée depuis plus de deux mois par douze locataires, dont une adolescente de 15 ans, répartis dans trois appartements.
Leur expulsion date de la fin du mois de juillet. La mesure, prise par la Ville de Strasbourg, est censée être temporaire. Elle fait suite à des mesures de monoxyde de carbone inquiétantes. Le gaz, potentiellement mortel, s’est glissé jusque dans les logements. Et cela fait bientôt deux ans que ça dure.

L’origine de cette nuisance n’a jamais vraiment fait de doute pour les locataires

Ce sont les locataires eux-mêmes qui ont alerté le service hygiène et santé environnementale de la Ville, fin 2014. A l’époque, ils avaient constaté des « odeurs de fumée et de cuisson » quotidiennes dans leurs appartements. Des analyses avaient été faites, des détecteurs installés dans les appartements, et des travaux effectués sur la ventilation de l’immeuble. Des mesures ont aussi été prises, parmi lesquelles l’interdiction d’habiter deux chambres d’un appartement du 2e étage.
En mars 2015, « toutes les chaudières ont été changées », relate un habitant. La situation ne s’est pas améliorée pour autant : « Le soir même, les détecteurs ont sonné. On a appelé les pompiers. »
Les habitants commencent alors à s’inquiéter sérieusement. Certains se souviennent d’une fumée « opaque » dans leur logement et l’une des locataires est « prise de vertiges ». D’autres sont sujets à des maux de tête.
Les nouvelles mesures faites par la Ville, en 2016, confirment le danger. Et en juillet dernier, le couperet tombe : il faut évacuer d’urgence. L’heure n’est pas à la négociation. La municipalité bloque tout accès aux logements.
L’origine de cette nuisance n’a jamais vraiment fait de doute pour les locataires du 8 rue du Faisan : elle provient selon eux, depuis le début, de la cuisine du restaurant du rez-de-chaussée, La Pampa.
« Toutes les autres sources possibles de monoxyde de carbone ont été neutralisées », diagnostiquent-ils en mettant en avant leur expérience : « Cet été, le restaurant est resté fermé dix jours. Il n’y avait plus aucune présence de monoxyde de carbone. »
Même analyse du côté du propriétaire de l’immeuble, qui a accueilli le Tiger Wok de 2001 à 2013, « sans aucun souci ». « La solution, c’est de changer le mode de cuisson, expose Daniel Bintz. Abandonner le bois et repasser au gaz, pour que les locataires puissent rentrer chez eux. C’est une question de bon sens. »

« On vit tous des situations de merde »

Pourtant, des pics de dégagement de CO ont été enregistrés lors d’autres moments de fermeture. La propriétaire du restaurant met d’ailleurs en avant tous les travaux et efforts qu’elle a entrepris pour améliorer cette situation complexe (lire l’encadré).
La Ville, dans son diagnostic réalisé cet été, conclut à une origine « multifactorielle » du phénomène, « favorisée par la porosité du bâtiment ». « C’est facile de dire ça, réplique Daniel Bintz. Dans le coin, tout date du XVIIe siècle. » Après les travaux réalisés, celui-ci se dit, de son côté, à court de solutions.
Les douze locataires de la rue du Faisan se sentent aujourd’hui les victimes d’un conflit qui les dépasse. « On vit tous des situations de merde », disent-ils crûment. Travailleurs indépendants, étudiants ou employés, leurs situations sont variées, mais tous sont désabusés face à ce relogement temporaire… qui s’éternise.
L’une des locataires en est à son troisième déménagement en deux mois. Certains ont trouvé refuge grâce à la municipalité dans des logements vacants, d’autres en appart’hôtel ou tout simplement chez des amis accueillants. Ceux qui travaillent à domicile sont obligés de squatter les cybercafés. Plusieurs ont dû annuler leurs vacances.
« Tout le monde se rejette la balle, regrettent-ils. Ce qui est absurde, c’est que la Ville ait préféré régler le problème en relogeant douze personnes plutôt qu’en statuant sur l’activité du restaurant. »
La municipalité rappelle que face aux dangers des émanations oxycarbonées, il lui était « impossible de ne pas prendre les mesures de protection indispensables ». Pierrette Gunther-Saës, directrice du pôle sécurité, prévention et réglementation de la Ville, admet que le dossier « traîne en longueur » du fait notamment de l’expertise judiciaire demandée par le bailleur.
« On souhaite apaiser les choses, poursuit Pierrette Gunther-Saës. Si on n’obtient pas de réponse rapide du tribunal, on va de nouveau réunir tout le monde pour avancer. »
http://www.dna.fr/edition-de-strasbourg/2016/10/13/locataires-en-galere

mercredi 12 octobre 2016

Boeuf laissé à l'agonie : une plainte déposée contre l'éleveur

L’image du bœuf agonisant sur le parking du foirail de Rethel, mardi, a suscité de nombreuses réactions d’indignation dans les réseaux sociaux, parmi les éleveurs et bien sûr auprès des amoureux des animaux. L’association de protection animale Lisa, basée à Charleville-Mézières, a d’ailleurs porté plainte ce mercredi contre l’éleveur à qui appartenait le bœuf. «  Notre avocat a écrit au procureur de la République pour déposer une plainte contre l’éleveur  », explique Sabrina, la présidente de l’association.
Chaque lundi, le foirail accueille un marché aux bestiaux qui réunit des éleveurs de tout l’est de la France. Plusieurs centaines de vaches y sont présentées à la vente. L’animal, qui avait les pattes arrière cassées, gisait dans le parking du foirail depuis déjà une journée lorsque des Rethélois, inquiétés par l’état de la pauvre bête, ont donné l’alerte, mardi. «  Lorsque les services de l’État ont eu connaissance de la situation, un vétérinaire a été envoyé sur place afin de procéder à l’euthanasie  », explique le sous-préfet de Rethel, Emmanuel Coquand. Les souffrances de l’animal, un bœuf de race Prim’Holstein, ont été abrégées mardi en fin de journée.
Un procès-verbal pour cruauté animale a été dressé et la gendarmerie de Rethel a été saisie pour l’ouverture d’une enquête. Il s’agira de déterminer les circonstances dans lesquelles l’animal s’est blessé, si un vétérinaire a bien été sollicité et, le cas échéant, pourquoi il n’a pas procédé rapidement à l’euthanasie. Les responsabilités de l’éleveur, ainsi que du dirigeant du foirail, devront également être établies.
http://www.lunion.fr/node/819723

mardi 11 octobre 2016

Ardennes: les deux pattes cassées, un bœuf abandonné agonise depuis lundi à Rethel

hebergement d'image
Depuis lundi 10 octobre, un bœuf agonise dans la cour du foirail de Rethel. L’animal a les deux pattes arrière cassées
Depuis lundi 10 octobre et le dernier marché aux bestiaux de Rethel, un bœuf agonise dans la cour du foirail de la ville. L’animal de race prim’holstein se serait équasillé, autrement dit les muscles et les tendons de ses deux pattes arrière se seraient déchirés. Cette blessure immobilise le bovin. L’animal a été abandonné à cet endroit par l’un des exploitants.
http://www.lunion.fr/node/819396

Seine-Maritime : elle invente le meurtre de son mari

Pour mettre fin à une dispute conjugale  une habitante de Bolbec (entre Tancarville et Le Havre) appelle la police et les pompiers
J'ai tué mon mari"Il est 19h hier soir (lundi 10 octobre 2016) quand le standard de Police-Secours (le 17) reçoit l'appel alarmant  d'une habitante de Bolbec. Une femme  qui affirme qu'elle vient de tuer son mari…
Un équipage de police du commissariat de Bolbec-Lillebonne est aussitôt envoyé au domicile du couple. Rejoints par les pompiers, les policiers sonnent à la porte et sont accueillis …par le mari,  bien vivant et en bonne santé !
Interrogée, son épouse (âgée de 68 ans) déclare qu'elle a eu un différend conjugal, et qu'elle voulait que son mari parte du domicile. Elle a alors eu l'idée de faire déplacer la police et les pompiers. Elle précise ensuite que pour être sûre que la police se déplace, il fallait qu'elle dise qu'elle venait de commettre un meurtre.

Finalement c'est elle qui a quitté le domicile conjugal, mais interpellée, emmenée au commissariat et placée en garde à vue…

http://france3-regions.francetvinfo.fr/haute-normandie/seine-maritime/pays-de-caux

lundi 10 octobre 2016

Licenciée car elle est enceinte

C’est une nouvelle affligeante que rapportent aujourd’hui nos confrères de France Bleu. Claire, une néo-mayennaise âgée de 39 ans a été licenciée après voir annoncé à ses employeurs qu’elle attendait un enfant.
Arrivée dans la région quelques semaines plus tôt, elle décroche rapidement un poste d’auxiliaire de vie auprès d’un couple de personnes handicapées moteur. Un CDI assorti d’un période d’essai d’un mois,
précise France Bleu. Lorsqu’elle leur annonce sa grossesse, un jour avant la fin de sa période d’essai, ses employeurs décident d’y mettre fin. "Ils m'ont dit qu'un bébé, ça tombait malade, qu'il fallait le faire garder. Je leur ai répondu que j'avais déjà un autre enfant, que j'étais capable de m'organiser ! Ensuite ils avaient peur que je sois arrêtée avant mon congé maternité, ils s'inquiétait de devoir me trouver une remplaçante. J'ai essayé de leur expliquer qu'être enceinte, ce n'est pas une maladie, mais rien n'y a fait" raconte Claire à nos confrères. "Ce qui m'a le plus choquée, c'est quand ils m'ont dit que si je perdais mon bébé, où si je décidais d'interrompre ma grossesse, ils me garderaient."
Aujourd’hui, Claire n’a pas envie de se battre pour faire valoir ses droits. Elle voudrait seulement qu’ils prennent conscience qu’il s’agit d’une pratique discriminatoire et illégale. "J'aimerais que quelqu'un leur dise que ce qu'ils ont fait est illégal. Ils sont persuadés d'être dans leur droit."

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php