lundi 31 octobre 2011

JO 2000 : "tous dopés", selon Conte

Victor Conte annonce que tous les finalistes du 100 m des JO 2000 étaient dopés.
"A Sydney, en finale du 100 m messieurs, ils étaient tous dopés." Victor Conte jette un pavé dans la mare. L'ex-directeur du laboratoire américain Balco, à l'origine du scandale de dopage en 2004, annonce, dans un entretien au quotidien italien La Gazzetta dello Sport, que les huit participants à l'épreuve-reine des Jeux olympiques de Sydney étaient tous sous stéroïde.
Le 23 septembre 2000, l'Américain Maurice Greene s'était imposé en 9"87 devant son collègue d'entraînement, le Trinidadien Ato Boldon, et le Barbadien Obadele Thompson. Les autres participants à la finale étaient les Britanniques Darren Campbell et Dwain Chambers, l'Américain Jon Drummond, le Ghanéen Aziz Zakari et le Kititien Kim Collins, champion du monde à Paris en 2003.
Mieux (ou pire plutôt), Conte assure également que cinq finalistes du 100 m féminin étaient dopées. "J'ai fourni moi-même les produits", explique-t-il. La finale avait été remportée par l'Américaine Marion Jones, déchue de son titre après ses aveux de dopage et incarcérée par la suite pour parjure. Le fondateur du laboratoire Balco, rendu célèbre pour avoir développé le célèbre tétrahydrogestrinone, plus connu sous son petit nom de THG, explique vouloir désormais collaboré avec l'Agence mondiale antidopage (AMA).
"Je me suis mis à disposition, noms, adresses, sites web, protocoles... Mais vous savez ce qu'on m'a répondu ? Qu'on ne peut pas se fier à quelqu'un qui a été condamné", explique Conte, qui, condamné en juillet 2005, a passé quatre mois en prison et quatre mois en résidence surveillée. Celui qui fut musicien dans une autre vie sous-entend que les autorités antidopage ne se donnent pas forcément tous les moyens de dénicher les tricheurs. Il explique ainsi avoir signalé "la période pendant laquelle intensifier les contrôles : le dernier trimestre de l'année précédant une grande compétition". "S'ils pensent les attraper pendant des Jeux olympiques ou un Mondial, ils donnent des coups d'épée dans l'eau", regrette-t-il.
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=scandale%20sport&source=newssearch&cd=2&sqi=2&ved=0CC8QqQIwAQ&url=http%3A%2F%2Fwww.europe1.fr%2FSport%2FArticles%2FJO-2000-tous-dopes-selon-Conte-777811&ei=UEOtToidNovc4QTyndT-Dg&usg=AFQjCNFZI11TDqgAHxU2k5AY8DJDJzJ0_Q&sig2=Zi8sMNkNxDlPRsqvGNNMAg

dimanche 30 octobre 2011

Brassens, bouffées de nostalgie et parfum de scandale

N on, « les braves gens n’aiment pas que l’on suive une autre route qu’eux », chantait Georges Brassens dans « La Mauvaise Réputation ». Pourtant, son itinéraire à part, résolument opposé aux conventions, a offert un sérieux démenti à cette affirmation. Il sut, en effet, toucher au fil des ans un public innombrable. Les choses auraient pu cependant mal tourner, puisqu’en 1938, âgé de seize ans, il fut condamné pour de petits cambriolages dans sa ville natale de Sète.
Heureusement, sa vocation le rattrapa, et, réfractaire au STO, il passa la guerre cachée chez une tante à écrire ses premières chansons accompagné d’un banjo. La suite est plus connue. Le succès des années 50, d’abord auréolé d’un scandale dû à des chansons comme « Gare au gorille » (perçue comme pornographique à l’époque) ou « Hécatombes » (brûlot antimilitariste), devint ensuite un véritable plébiscite, doublé d’une reconnaissance de ses pairs, dans les décennies qui suivirent.
Trente ans après sa mort, le souffle Brassens ne s’est pas éteint ; et l’on ne doute pas que les offres conçues par sa maison de disques pour le trentième anniversaire de sa disparition trouveront preneur. Mais il est surtout intéressant de voir combien il est devenu une influence incontournable pour les générations actuelles de chanteurs. Ainsi Aurélie Maggiori, la moitié blonde de Brigitte confie-t-elle : « Quand j’étais petite, je croyais que George Brassens faisait partie de ma famille ! Mon grand-père avait le coffret vinyle et on écoutait tout le temps Brassens chez moi, au point que ce moustachu aux cheveux blancs avait quelque chose de familier ». Tandis que Cali affirme : « Si nous sommes tous là aujourd’hui, c’est parce qu’il y a eu des Brassens, des Ferré et des Brel qui ont donné des Miossec, des Dominique A, des Lavilliers et des Higelin. C’est la source. Brassens, c’est une voix, un rythme, un souffle ».
Au-delà de son œuvre, c’est aussi l’attitude de Brassens qui fait écho chez la jeune génération, entre regard critique sur la société et refus de l’engagement politique. Thomas Dutronc le qualifie ainsi de « maître à penser, philosophe, politicien ».
Tandis que sa liberté de ton est enviée par les rappeurs, qui revendiquent leur filiation avec ce monstre sacré de la chanson française, dont les refrains anarchistes faisaient hoqueter la France. JoeyStarr s’est approprié « Gare au gorille » et a intitulé sa biographie « Mauvaise Réputation », titre également repris par le groupe reggae grenoblois Sinsemilia. Ajoutons que « Gare au gorille » fait aussi l’objet de parodies sur internet où le rôle du gorille brutal et libidineux est attribué à DSK… Non, l’esprit irrévérencieux de Brassens n’est pas mort !
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=scandale&source=newssearch&cd=1&ved=0CC0QqQIwAA&url=http%3A%2F%2Fwww.leprogres.fr%2Ffrance-monde%2F2011%2F10%2F29%2Fbrassens-bouffees-de-nostalgie-et-parfum-de-scandale&ei=y9KrTvbRCMak4gSogfGBDw&usg=AFQjCNFCXMtbwpJdLSWKL5p2aJ-_7PHq3g&sig2=7IfX5-Umk1RJbc8MpdOJQA

samedi 29 octobre 2011

Le père de la policière tuée à coups de sabre accuse Claude Guéant

Il y a 15 jours, à Bourges dans le Cher, une jeune policière, Anne Pavageau, a été tuée à coups de sabre japonais par un forcené. Un autre policier avait été touché. Quelques jours plus tard, lors des obsèques nationales, le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, avait parlé d'une « héroïne du devoir ».
La jeune femme n'avait pas utilisé son arme de service- un pistolet - et elle n'était pas équipée de Taser, cette nouvelle arme non létale.
Hier, sur les ondes de RTL, le père de la victime, Jacques Ribière qui est installé à Royan depuis trois ans où il tient un hôtel dans le centre-ville avec son épouse, a dénoncé l'attitude, selon lui coupable, du ministre de l'Intérieur. « Claude Guéant ne met pas en œuvre tous les moyens pour protéger les policiers. […] Anne n'avait pas les moyens de se mettre en sécurité alors que des moyens existent, a dénoncé Jacques Ribière. Si ma fille avait été équipée d'un Taser, elle serait encore là… » Pour bon nombre de policiers, la colère du père de la victime est légitime. Jacques Ribière a confié le dossier à Me Collard.
http://www.sudouest.fr/2011/10/28/le-pere-accuse-gueant-538716-1510.php

vendredi 28 octobre 2011

Arnaque sur Internet : ils pensaient venir en aide à une Altiligérienne coincée à Abidjan

Décidément, les escrocs en informatique sont à l’aise pour exploiter toutes les combines et failles du système afin d’extorquer de l’argent. Christine Bouret, enseignante et directrice de l’école de musique Apausecroche, du pays de Montfaucon, vient d’être victime d’un de ces malfaiteurs de la Toile.
Tout a commencé avec la réception d’un e-mail, émis le 19 octobre, et qu’elle croyait émanant de son opérateur Google.
Celui-ci précisait : « Service alerte : compte tenu que votre boîte mail va être mise en maintenance, veuillez nous faire connaître votre code d’accès, sinon vous allez perdre tous vos contacts. »
Pensant bien faire, l’enseignante a répondu dans la foulée, « d’autant que ma boîte accusait depuis quelque temps des problèmes ».
Mais la suite allait prendre une autre tournure ! L’escroquerie pouvait commencer : tous les contacts de Christine Bouret recevaient, le 22 octobre, un courriel indiquant que l’enseignante était en déplacement en Afrique, « pour une affaire importante ».
Avec ce message alarmiste : « J’ai urgemment besoin de ton soutien et d’un apport financier. De plus, je te demande de garder surtout la confidentialité de mon courriel, je t’en prie car tu es mon seul espoir. Je peux seulement communiquer par mail. S’il te plaît, c’est vraiment délicat. Je suis vraiment dans le stress. Je reste dans l’attente de ton message… »
Pour vérifier le bien-fondé de cet « appel au secours », certaines personnes ont essayé de contacter l’enseignante. Mais comme c’était les vacances scolaires, elle était difficilement joignable. Certaines, moins méfiantes, ont mordu à l’hameçon et un échange d’e-mails s’est instauré. Le dernier précisait d’envoyer un mandat à l’adresse suivante : Western Union, rue de l’Hôpital à Abidjan.
Très vite, la supercherie était découverte et Christine Bouret, après avoir modifié son code d’accès, en informait tous ses contacts. Il semble qu’aucun envoi d’argent n’a été opéré à ce jour. La gendarmerie n’a pu enregistrer de dépôt de plainte car aucune loi ne couvre ce type de délit actuellement.
Conclusion à l’issue de cette arnaque : il ne faut jamais donner un code d’accès sur simple demande informatique !
http://www.leprogres.fr/haute-loire/2011/10/27/arnaque-sur-internet-ils-pensaient-venir-en-aide-a-une-altiligerienne-coincee-a-abidjan

jeudi 27 octobre 2011

Licenciée pour un ticket de caisse?

Une caissière d'un supermarché Cora de Mondelange (près de Metz) risque d'être licenciée car elle a récupérée un ticket de caisse laissée sur le tapis par une cliente. Ce ticket comprenait au dos une offre promotionnelle pour un fast food, que l'employée pensait utiliser pour faire plaisir à son fils.

Or la direction du supermarché estime que ce geste a priori anodin équivaut à un vol, car le ticket est "la propriété de Coran",
explique la mère de famille chez France Inter. L'employée a été convoquée par la gendarmerie pour expliquer son geste. Elle en est ressortie avec un rappel à la loi. En parallèle, Cora l'a convoqué pour un entretien préalable au licenciement, rapporte Le Républicain Lorrain.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/10/26/97001-20111026FILWWW00427-licenciee-pour-un-ticket-de-caisse.php

mercredi 26 octobre 2011

Facebook : le cas de L'origine du monde au tribunal

Un avocat nantais s'attaque à Facebook qui a censuré et fermé le compte d'un de ses clients qui avait publié le tableau de Gustave Courbet sur son profil.

Parisien, père de trois enfants, il est enseignant, cultivé, attaché à la transmission du savoir, internaute et depuis longtemps fan de Facebook. A travers le réseau social, il diffusait ses coups de coeur culturels. Il est aujourd'hui en guerre contre le site car depuis le 27 février 2011, il souffre mal la censure dont il a été victime.
L'homme s'est vu priver de compte Facebook après avoir affiché sur son profil le tableau mondialement connu L'origine du monde de Gustave Courbet représentant un sexe féminin. Pétri de culture, il n'a pas supporté l'amagalme fait par Facebook entre oeuvre d'art et pornographie.
Il a demandé à Me Stéphane Cottineau, avocat nantais qui avait en vain alerté par lettre recommandée la filiale de Facebook en France, de déposer une assignation devant le tribunal de grande instance de Paris pour atteinte à la liberté d'expression. «C'est une première, confie celui-ci. Je veux pousser la justice française à mettre en évidence la clause abusive qui fait que si vous contestez une décision de Facebook, vous devez impérativement vous retourner vers le tribunal de Santa Clara en Californie. C'est insensé. Ce n'est pas à Facebook de donner compétence exclusive au tribunal de Santa Clara en Californie pour tout procès».
Le plaignant, qui avait selon son avocat quelque 800 amis, a vu son compte désactivé par «une censure aveugle» la veille de son anniversaire et estime en conséquence avoir subi un préjudice, d'autant que ses mails de réclamation auprès de Facebook sont restés sans réponse.

20.000 euros de dommages et intérêts

«Il s'est senti associé à une personne qui ne serait pas digne de considération ou qui aurait des moeurs ou des pratiques interdites par la loi», analyse son avocat qui pense qu'il faudra du temps avant que la justice française ne tranche.
La photo du tableau de Gustave Courbet renvoyait à un lien permettant de visionner un reportage sur l'histoire de ce tableau diffusé sur Arte. «Facebook ne fait pas la différence entre ce qui est de la pornographie et une oeuvre d'art de 1886 incontestable montrée aux enfants tous les jours au musée d'Orsay», regrette l'avocat qui pense qu'il parviendra à faire reconnaître la compétence du juge français pour statuer sur le litige.
Me Stéphane Cottineau réclame 20.000 euros au titre des dommages et intérêts. La procédure pourrait durer au moins un an.
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=scandale&source=newssearch&cd=4&ved=0CEQQqQIwAw&url=http%3A%2F%2Fwww.lefigaro.fr%2Factualite-france%2F2011%2F10%2F24%2F01016-20111024ARTFIG00452-quand-l-origine-du-monde-fait-scandale-sur-facebook.php&ei=ZaemTvv7MY6E-wayk6TEDw&usg=AFQjCNHtaMpsg68_YJ2TV0Gee4EilTiuGQ&sig2=rFEP4Kh-QmCrn9fGp7cf1g

mardi 25 octobre 2011

Nice: business juteux à la fac de médecine

«Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain… » Les étudiants en médecine en font tous la promesse. Mais ce n’est qu’au terme de leur formation, le jour de leur thèse. Point de serment d’Hippocrate pour les plus jeunes carabins. L’altruisme n’est d’ailleurs la principale valeur requise en première année de Médecine. Avec 1 200 candidats pour 124 places à l’arrivée, c’est plutôt chacun pour soi…

Et Dieu pour tous ? Sauf que ces médecins postulants semblent n’avoir foi qu’en de drôles de chapelles que l’on nomme écuries.

Les voies de la réussite passeraient nécessairement par ces prépas privées, véritables boîtes à concours. « C’est presque devenu une religion », déplore le Pr Daniel Benchimol. Le doyen de la faculté de Médecine de Nice n’y voit pourtant que «l’exploitation de l’angoisse des étudiants… Et de leurs parents ». Comme Julien C. qui lui aussi a inscrit son fils dans l’une de ces écuries. « Avant même qu’il ait passé son bac. Sinon il n’y a plus de place. J’ai dû commencer à payer les cours privés six mois avant la rentrée universitaire ! D’un côté, je me dis que c’est un peu du vol. De l’autre, en ne le faisant pas, j’aurais l’impression d’hypothéquer l’avenir de mon fils. »

« On nous diabolise »

Alors, ils sont nombreux à succomber aux sirènes de ces prépas privées. Plus de la moitié de la promo cette année encore. Parfois jusqu’à 80 % des inscrits ! « C’est sûr que ça peut être un marché juteux, reconnaît Jérôme Cairo-Blanchet, le directeur de Praxis, l’une des plus anciennes prépas azuréennes qui a vu se développer la concurrence ces dernières années.

Là où il n’existait qu’une écurie de médecine il y a 20 ans, elles sont une demi-douzaine à avoir pignon sur rue aujourd’hui. « C’est bien la preuve que nous répondons à une réelle attente », souligne Allison Olivero de chez Galien. « Même si on a tendance à nous diaboliser », déplore Christine Doucet de Cap Médecine : « A chaque rentrée, l’administration de la fac nous descend en flamme. Pourtant, ils n’hésitent pas à nous envoyer leurs propres enfants ! »

Car ces écuries annoncent des taux de réussite allant de 30 à 50 %. Mais pour obtenir de si bons résultats, certaines n’hésitent pas à faire ce que l’université rechigne : sélectionner à l’entrée. Sur dossier, entretien et tests d’admission… Et quelque part, niveau de revenus. Les tarifs pratiqués par ces boîtes à concours oscillent entre 3 600 et 8 000 euros l’année pour un primant.

De 3.600 à 17.000 euros l’année

Tout au moins pour celles qui ont pignon sur rue. Car cohabitent également sur ce juteux marché de discrètes officines privées. Étudiants en deuxième, troisième ou quatrième année, ou professeurs à la retraite n’hésitent pas à ouvrir des « micro-entreprises » qui n’ont parfois aucune existence légale. On s’échange leurs noms sur les bancs de la première année de médecine comme on délivre un remède miracle. Sauf que cette poudre de perlimpinpin vaut de l’or. Jusqu’à 17.000 euros l’année ! En cash de préférence.

Retrouvez l'intégralité de ce reportage dans votre Nice-Matin de ce lundi ou directement sur votre journal en ligne
http://www.nicematin.com/article/cote-dazur/nice-business-juteux-a-la-fac-de-medecine

lundi 24 octobre 2011

Madonna : scandale ! Son frère aîné est un sans-abri ?!

A nthony Ciccone, 55 ans, vit dans la rue depuis qu’il a perdu son job. Drôle d’histoire !
Elle est riche à millions et pourtant Madonna laisserait son frère aîné, Anthony Ciccone, vivre dans la rue ? Difficile à croire ! Pourtant c’est ce qu’affirme cet homme de 55 ans qui a parlé au journal local le Michigan Messenger. II a déclaré vivre depuis un an sous l’un des ponts de Traverse City, dans l’état du Michigan, depuis qu’il a perdu son emploi dans le vignoble de son père à Sutton Bay.
C’est alors qu’il recevait un repas gratuit dans l’une des églises de sa ville, qu'il affirmé à la presse que toute sa famille lui avait tourné le dos, y compris sa sœur millionnaire.
"Ma famille m’a tourné le dos, alors que je traversais une mauvaise période. Vous pensez que je n’ai pas répondu à cette question des milliards de fois – pourquoi ma sœur est une multimillionnaire et je suis un sans-abri qui vit dans la rue ?"
Très affecté par le froid, il explique en plus qu’il a déjà souffert de graves engelures, et que nombreux de ses amis sans-abris sont morts l’année dernière d’hypothermie. Madonna restera-t-elle insensible à cet appel à l’aide ?

http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=scandale%20&source=newssearch&cd=7&ved=0CFUQqQIwBg&url=http%3A%2F%2Fwww.public.fr%2FNews%2FMadonna-scandale-Son-frere-aine-est-un-sans-abri-138517&ei=OwCkTuzAEYz64QS0msC7BA&usg=AFQjCNF3bR1mx247nGZmRbO2ZTepwcKRqw&sig2=NWfJMiXhgNjelr3f9ckjYg

dimanche 23 octobre 2011

Scandale à Ni Putes Ni Soumises ?

C’est la grève à Ni Putes Ni Soumises (NPNS). Mais personne ne doit le savoir, ni les militants, et encore moins les journalistes. Alors, non rien à dire, "on ne communique pas". Trois cents mètres carrés de locaux au milieu du 20ème arrondissement de la capitale, et rien que huit grévistes attablés au milieu d’une salle quasi-déserte, s’affolent à l’idée que l’affaire s’ébruite. Derrière eux, comme tenues à l’écart du secret, des jeunes filles en service civil planchent dans des salles aux portes closes. Les salariés, Gabrielle Apfelbaum, directrice de la communication, Fanny Derenne, coordinatrice du mouvement, Jean-François Laloué, responsable des relations institutionnelles, organisent des assemblées générales chaque jour, qui se tiennent depuis vendredi dernier entre les murs blancs et rose fushia de l’association. Le bureau de la comptabilité est fermé à clef. Celui de la présidente aussi. Sihem Habchi se terre quelque part.
L’association de défense des femmes violentées, aussi puissante que controversée, est aujourd’hui en roue libre. Que se passe-t-il ? "Nous sommes grévistes, mais cette situation se gère avec les instances dirigeantes", assène-t-on en chœur. Et circulez, y’a rien à voir : "C’est la fin de notre entretien. On vous raccompagne ?". Pas un mot donc sur le mystérieux "corbeau", un certain "Harry Potter", auteur d’un mail incendiaire sur la gestion de l’association.
Des frais de bouche "scandaleux"
La missive anonyme court les boîtes de messagerie des militants NPNS et de leurs partenaires associatifs. Le titre : "Sihem Habchi tue Ni Putes Ni Soumises". Deux pages et demi d’allégations pour dénoncer "conflits d’intérêt et mélange des genres" dans l’association. Où Sihem Habchi est accusée de placer les siens. Deux de ses sœurs siègent au Conseil d’Administration. Son compagnon a refait le site de l’association pour la modique somme de 20.000 euros. Où il est reproché à Sihem Habchi de ne se déplacer qu’en taxi sur le compte exclusif de l’association, 072413 chez taxis Bleus : "les factures peuvent atteindre 3.000 euros par mois". Où il est indiqué que Sihem Habchi se ferait rembourser des frais de bouche et de téléphone "scandaleux" sans lien avec ses fonctions : "800 euros parfois pour un seul mois". Selon le corbeau "Sihem Habchi confond (…) l’association avec son entreprise à elle".
Il n’y a pas que lui. Sur le terrain, les témoignages pleuvent. "Tyrannique", "despotique", la jeune femme présidente du mouvement le viderait désormais de tout son sens. "On a d’abord essayé de changer les choses en interne, mais personne n’a réagi, au Conseil d’Administration comme ailleurs", indique Bouchera Azzouz, ancienne secrétaire générale de NPNS arbitrairement débarquée en 2009.
"J'ai fini chez le psy"
Comme une cocotte-minute, l’association explose. Sur ces quatre dernières années, un turn-over qui dépasse la normale avec une vingtaine de départs de jeunes femmes trop souvent poussées à bout. Plusieurs d’entre elles, dont Alia* sont parties en dépression : La jeune femme, payée 1.500 euros net par mois pour intervenir en zones sensibles, enchaînait les heures supplémentaires et payait de sa poche ses tickets de transport : "A la fin, je faisais même le ménage dans les locaux. Elles m’ont détruite, j’ai fini chez le psy", dit-elle aujourd’hui.
Une autre raconte qu’elle devait prendre sur ses propres deniers face à la détresse d’une femme qui ne savait où dormir. "Je voulais qu’il y ait un fonds de roulement de 300 euros à l’accueil pour réagir dans pareille situation, raconte Warda. Rien n’est venu". Et quand elle a monté son comité local, "le national ne nous a jamais versé le moindre sou, raconte Warda. Même en 2008, alors qu’il nous manquait 1.000 euros pour finir l’année. Par contre, nos initiatives sont reprises dans le rapport d’activités annuel de Ni Putes Ni Soumises".
"je me demande où sont passé les subventions"
Ni Putes Ni Soumises ne manquait pourtant vraiment pas d’argent. Subventionnée à hauteur de 500.000 euros par an, elle fait partie des associations les mieux loties de France. Mais d’anciennes bénévoles et salariées continuent de s’interroger. Sarah, ancienne vice-présidente de NPNS, a participé à l’opération "Tremplin pour le respect" en 2008 : "je me demande où sont passé les subventions, étant donné que tout reposait sur le système D, et qu’aucun prestataire n’a été payé". D’autant que l’Education nationale a déboursé 11.000 euros pour ce projet.
Du coup, les financements se font plus rares. La région Ile-de-France a cessé d’alimenter l’association depuis trois ans. L’Acsé (Agence nationale pour la Cohésion sociale et l’égalité des chances), qui finançait cinq postes d’adultes relais sur le terrain à hauteur de 100.000 euros, et offrait des subventions à hauteur de 155.000 notamment pour la plate-forme d’accueil aux victimes, n’a pas encore renouvelé son partenariat.
"Elle ne va pas très bien"
Du côté des instances dirigeantes, Jean-Marie Heussner, membre du Conseil d’Administration, assure qu’il n’y a à NPNS "aucun problème d’argent". Il réduit la situation à laquelle l’association est aujourd’hui confrontée à "des affaires de jalousie, des conflits de personnes, parce que l'association est un lieu de pouvoir et d’enjeux". Et promet de 'tout faire pour sortir de la crise et de la grève en privilégiant toujours l’indépendance de l’association".
Et pour défendre la présidente de l’association, Sihem Habchi, Jean-Marie Heussner indique que l’usage des taxis est "lié à des questions de sécurité, car elle a été menacée de mort à plusieurs reprises". Que si ses sœurs sont au Conseil d’Administration, c’est qu’elles sont "militantes". Enfin, il dit que si Sihem Habchi, que le "Nouvel Observateur" a cherché à contacter à de nombreuses reprises, est injoignable aujourd’hui...c’est qu’elle "ne va pas très bien en ce moment". A suivre
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=scandale&source=newssearch&cd=2&ved=0CDcQqQIwAQ&url=http%3A%2F%2Ftempsreel.nouvelobs.com%2Fsociete%2F20111021.OBS3030%2Fscandale-a-ni-putes-ni-soumises.html&ei=HZyiTo6kHMfe4QT81aT0Dw&usg=AFQjCNHZEyG191hJz4j8788f6dXst96SVw&sig2=xSBTSsyP65TGsntrXkQjdA

samedi 22 octobre 2011

Scandale Parmalat : un homme inculpé

L’entreprise italienne spécialisée dans les produits laitiers Parmalat est au cœur d’un énorme scandale financier depuis 2003. Ainsi, elle a été obligée de se mettre en faillite suite à la découverte d’un trou de 14 milliards d’euros dans ses comptes. En 2006, le fondateur de Parmalat a été condamné à dix ans de prison, mais l’affaire suit toujours son cours.
Selon un communiqué publié hier par le ministère public de la Confédération, une nouvelle personne a été inculpée pour blanchiment d’argent et faux dans les titres. Il s’agit d’un homme, un ressortissant italien. Il est suspecté d’avoir détourné des fonds appartenant à Parmalat et à un groupe touristique entre 1994 et 1996 avec des complices. Il aurait ensuite transféré cet argent sur des comptes dans plusieurs banques du canton de Tessin, sous divers noms, comme ceux de plusieurs sociétés offshore ou d’une fondation du Liechtenstein. De faux documents ont ensuite été établis afin de dissimuler la provenance des fonds. Finalement, il est parvenu à transférer une partie de cet argent chez lui, en Italie, grâce à des passeurs.
La Confédération a d’ores et déjà bloqué 10 millions de francs suisses (soit 8,05 millions d’euros) sur les comptes ouverts en Suisse. L’enquête est cependant loin d’être finie.

http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=scandale&source=newssearch&cd=2&ved=0CC8QqQIwAQ&url=http%3A%2F%2Fwww.agro-media.fr%2Factualit%25C3%25A9%2Fconjoncture-tendance%2Fscandale-parmalat-un-homme-inculp%25C3%25A9&ei=yGyhTqnFB8Xc4QTYsZHUBA&usg=AFQjCNE3GT2HHc4tzE2COgdfbNbrTyCVlw&sig2=xv5mlmn7J2nBAhnWhQ3K8g

vendredi 21 octobre 2011

Ils excisent partiellement leurs filles

Un couple français d'origine malienne vivant à Corbeil-Essonnes dans l'Essonne a reconnu mercredi avoir fait pratiquer dans les années 90 l'excision partielle de deux de ses filles alors âgées de deux et trois ans.
Le père de 56 ans et son épouse âgée de 40 ans, qui vivent dans le quartier des Tarterêts, ont été convoqués mercredi après qu'un gynécologue a alerté la police sur le cas de l'une de ses patientes, une jeune femme de 19 ans enceinte et sur laquelle le spécialiste a constaté une excision partielle.
Les parents de la jeune femme, d'origine malienne, ont reconnu durant leur garde à vue avoir demandé à une professionnelle de pratiquer l'excision de deux de leurs septs filles entre 1994 et 1996, alors qu'ils étaient déjà installés en France.
Ils seront déférés jeudi devant un juge du tribunal d'Evry en vue d'une éventuelle mise en examen

jeudi 20 octobre 2011

Paris : 500 employés licenciés au Ritz pour cause de travaux

Le Ritz, célèbre 5 étoiles parisien situé place Vendôme, vient d'annoncer sa fermeture pour deux ans à compter de l'été 2012. Le restaurant L'Espadon (2 étoiles) et l'école de cuisine Ritz Escoffier sont également concernés. En cause : des travaux de rénovation qui devraient durer 27 mois. Mauvaise nouvelle pour les employés puisque la direction, selon un porte-parole, n'a décidé de conserver,sur les 500 salariés actuels, qu'«une trentaine d'emplois pour gérer l'hôtel durant des travaux». Les discussions se poursuivent avec les représentants du personnel afin de savoir combien d'emplois vont exactement être supprimés.

Une concurrence relancée par les ouvertures et les rachats

L'établissement, propriété du milliardaire égyptien Mohammed Al Fayed, n'avait pas obtenu le label Palace récemment décerné à neuf hôtels très haut de gamme, et cela malgré ses cinq étoiles. Cette première rénovation depuis trente ans s'avère d'autant plus nécessaire que la concurrence s'est accrue avec les arrivées récentes de nouveaux 5 étoiles à Paris : le hong-kongais Shangri-Lan ouvert fin 2010 près de la place d'Iéna, la chaîne singapourienne Raffles installée au Royal Monceau dans le VIIIème arrondissement ou encore Le Mandarin Oriental près de la place Vendôme depuis le début de l'été.

Outre l'arrivée de nouveaux acteurs, le plus souvent asiatiques, le paysage de l'hôtellerie de luxe évolue aussi du fait de rachats, comme pour le Crillon place Concorde, vendu à un prince saoudien anonyme qui se serait, lui aussi, engagé pour des travaux à hauteur 100 millions d'euros. D'autres établissements, comme le Plaza Athénée, palace de l'avenue George V, ou Le Bristol, près de l'Elysée, ont également engagé des travaux d'envergure, mais sans fermer grâce à des extentions dans des immeubles mitoyens.

Les syndicats dans l'attente

«La façade, les chambres, l'apparence, c'est une chose, explique Georges Panayotis, à la tête du cabinet MKG, spécialisé dans l'hôtellerie. Mais le coeur nucléaire d'un palace ce sont ses sous-sols», là où «s'organise le service, la cuisine, toute l'électronique pour la domotique». Le délégué syndical CFDT du Ritz, Jacques Lebreton, réclame «du chômage partiel pour l'ensemble des salariés afin de leur permettre de réintégrer l'entreprise après les travaux», dont il admet néanmoins la nécessité. «On sent que la direction veut licencier le personnel, tout raser, pour refaire du neuf avec des nouvelles personnes», déplore Jacques Lebreton, ajoutant que la direction ne donne pas «l'impression de vouloir préserver les emplois».

Les syndicats n'ont pas encore décidé du mode d'action à adopter pour faire entendre leurs revendications. 

http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-500-employes-licencies-au-ritz-pour-cause-de-travaux-18-10-2011-1658919.php

mercredi 19 octobre 2011

Scandale : une maman clame que l’allaitement est à l’origine de son infertilité

Nina Hanney, une jeune maman britannique s'est exprimée dans l'édition de septembre du magazine "That's Life" en dénonçant les effets négatifs de l'allaitement maternel. Au coeur de ses propos qui font aujourd'hui scandale : son infertilité qu'elle estime liée à la mise au sein

Depuis la publication de son témoignage dans le magazine britannique « That’s Life » le mois dernier, Nina Hanney, une jeune maman anglaise s’est attirée les foudres des mamans allaitantes. Au cœur du scandale : son récit « sobrement » intitulé « Mon avertissement aux mamans : l’
allaitement m’a rendue infertile ». Selon la jeune maman, la fréquence des tétées l’aurait poussée à mettre sa propre santé en danger, occasionnant ainsi des problèmes de conception.

Depuis, les partisanes de l’allaitement maternel font front. Face à l’accroche mensongère de l’article, ces dernières craignent les effets désastreux d’une désinformation. Car le fond du problème n’est évidemment pas la mise au sein, mais la confusion d’une jeune maman obsédée par sa ligne qui a considéré
l’allaitement comme un outil pour perdre du poids avant tout. Le constat est dressé sur le site américain The Stir.com : obsédée par l’idée de retrouver la ligne

Pour en savoir plus : Scandale : une maman clame que l’allaitement est à l’origine de son infertilité - Magicmaman.com

http://www.magicmaman.com/,scandale-une-maman-clame-que-l-allaitement-est-a-l-origine-de-son-infertilite,2224,1928302.asp

mardi 18 octobre 2011

Polynésie: un touriste allemand mangé?

Des restes de chair calcinée, d'os et de dents, découverts mercredi dans un brasier au fond d'une vallée de l'île de Nuku Hiva, dans l'archipel des Marquises, seraient bien ceux du touriste allemand porté disparu depuis dimanche 9 octobre. La presse allemande parle déjà de cannibalisme.

Selon le procureur de la République en Polynésie française, José Thorel, "il y a des éléments qui permettent de penser" que ces restes humains sont ceux de Stefan Ramin, dont le dossier médical est entre les mains des enquêteurs. Ceux-ci se veulent toutefois prudents et attendent les conclusions des analyses ADN pour avoir confirmation de l'identité de la victime, ce qui devrait prendre plusieurs semaines.

Jeudi, le parquet de Papeete avait confirmé qu'une partie des restes découverts dans ce récent foyer étaient bien d'origine humaine. Stefan Ramin, 40 ans, a disparu dimanche dernier, après être parti en montagne à l'invitation d'Henri Haiti, un chasseur de 31 ans de cette île du nord de la Polynésie française. Le jour-même, ce dernier était revenu seul de la vallée en expliquant à la compagne du touriste allemand, Heike Dorsch, que celui-ci avait besoin d'être secouru car il s'était blessé.

La femme du touriste agressé sexuellement

La jeune femme, qui l'aurait suivi, a raconté avoir été menacée par le chasseur armé, qui l'aurait ensuite agressée sexuellement, avant de l'attacher à un arbre. Elle serait ensuite parvenue à se libérer. Stefan Ramin et Heike Dorsch étaient arrivés aux Marquises à bord de leur catamaran sur lequel ils effectuaient un tour du monde.

La vingtaine de gendarmes déployée sur l'île se focalise désormais sur la traque du suspect. Depuis lundi, d'importantes battues sont organisées, mais Henri Haiti n'avait toujours pas été localisé vendredi. Ces dernières heures, la zone de recherches a été "très largement étendue", a précisé José Thorel. Au vu des éléments du dossier, le parquet de Papeete a décidé d'ouvrir une enquête de flagrance des chefs d'agression sexuelle, de séquestration et d'homicide volontaire.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/10/17/97001-20111017FILWWW00423-un-touriste-allemand-mange-en-polynesie.php

lundi 17 octobre 2011

Ivre et inconscient sur la chaussée… à 11 ans

Il était 20 h 30, vendredi, lorsque les pompiers de Roquemaure ont porté secours à un jeune garçon qu’ils venaient de retrouver inconscient sur la voie publique dans Roquemaure.
1,42 mg / litre d’air expiré
Après vérifications par la gendarmerie, il s’est avéré que le garçon âgé de 11 ans, domicilié dans la commune, était ivre. Il venait de consommer une forte dose d’alcool lors d’un repas avec deux autres mineurs. Transporté à l’hôpital de Bagnols, le garçon avait 1,42 mg / litre d’air expiré

http://www.midilibre.fr/2011/10/16/ivre-et-inconscient-sur-la-chaussee-a-11-ans,403161.php

dimanche 16 octobre 2011

Villers Cotterêts : Le maire s'offre un bureau à plus de 32.000 euros

Le maire de Villers-Cotterêts a un physique de déménageur, mais c'est quand il emménage qu'il impressionne. Jean-Claude Pruski s'est offert un bureau à plus de 32.000 euros.

CHARLES BAUR n'avait aucun goût, le Dr Bouaziz, n'en parlons pas, quant à Renaud Bellière, franchement, gâcher 1 500 € à la mode suédoise pour garnir son espace de maire, lorsqu'on le sait architecte… Trois maires, trente années de mandats où, à en croire l'actuel locataire de l'hôtel de ville, Jean-Claude Pruski, le moderne et seyant n'étaient pas à l'ordre du jour.
Alors certes, ce n'est pas une affaire d'Etat mais ce qui se cuisine depuis 2008 en mairie de Villers-Cotterêts, avec l'arrivée de son nouvel élu, dégage un délicieux fumet. Le plat ne semble pas vilain. On le déguste ?

« De quoi travailler »

Villers-Cotterêts, 10 123 habitants, un peu bourgeoise, un peu ouvrière, pas mal dortoir. La droite s'y est atomisée il y a trois ans. Vingt élus de gauche, radiaux et socialistes, loin d'être tous encartés, gèrent la cité depuis. Les séances de conseil municipal sont souvent houleuses. Villers, c'est Hirson, avec neuf opposants (quatre UMP ou apparentés, trois centristes et deux FN). Pas de quoi secouer le magistère de Jean-Claude Pruski, maire novice et, de même, président de communauté de communes.
Lorsqu'il mène campagne avec le PS en 2008, l'impétrant insiste sur le soutien à garantir aux plus démunis et brode sur la gestion inappropriée de son prédécesseur.
On est en juin, Jean-Claude succède à Renaud, lequel a repris ses meubles (lire ci-dessous). « Il restait la grande table autour de laquelle on se réunissait avec les adjoints. Franchement, il y avait de quoi travailler ! » susurre un brin gêné l'ancien patron de l'hôtel de ville.
Cela n'a pas dû arriver jusqu'aux oreilles de se successeur. Le 29 mai, la coupe d'Europe de foot n'y est pour rien, achat d'un téléviseur LCD (503 €). Le 4 juin, la coupe d'Europe de foot n'y est toujours pour rien, un investissement prioritaire dans un meuble télé (800, 64 €). Même mois, le 21, installation d'une antenne (339, 50 €). En juillet, le 4, Bureau 02 (Soissons) reçoit une aimable commande de la mairie pour un « siège » et des « chaises visiteurs ». Montant : 544, 78 €. Plus tard, d'autres meubles (facture n° 75120 pour 6 287, 28 €). Lorsque Jean-Claude Pruski emménage, il ne plaisante pas.
Évidemment, on ne s'est pas dérangé pour si peu. Le magistral bureau - « qui n'avait jamais été refait depuis quarante ans » et « qui servira aussi à mes successeurs », selon M. Pruski - n'a pas reçu que meubles et télévision. La moquette, probablement usée, a été remplacée la même année par du parquet (facture : 7 531, 81 €). De tout cela, il n'a jamais été question en séance de conseil municipal. En revanche, cela figure noir sur blanc dans les centaines de pages indigestes sur compte administratif 2008 et 2009 (IV. Annexes. État des entrées des immobilisations). Comme figure au compte administratif 2010 des travaux d'électricité, toujours dans le même bureau (pour 2 225, 76 €), l'installation d'un écran mural (215, 28 €) ou de luminaires (1 271, 71 €). Ikea et Renaud Bellière peuvent aller se rhabiller : le locataire Pruski a utilisé 16 307, 01 € en 2008 et 2009 pour égayer sa nouvelle maison. Cela ne va pas s'arrêter là… L'atelier de décoration, à Noyon peut faire la nique à la société Bureau 02 depuis que le maire de Villers-Cotterêts, toujours soucieux d'être en mesure de convenablement recevoir ses hôtes, a passé commande de rideaux et de tentures, pour la même pièce en < L > de son bureau de 30 m2. Des tentures en dentelle probablement, en tout cas quelque chose qui vaut largement 12 656, 90 €. « Nous avons eu un dégât des eaux en août 2010, indique M. Pruski. Ça ne va pas coûter grand-chose à la mairie, c'est l'assurance qui paye ». Sans doute avec les échéances qu'elle perçoit du bailleur municipal. Autrement dit, du contribuable.
L'opposition, bridée ou divisée, moufte peu tandis que le portier municipal refuse de faire visiter son antre. Jean-Claude Pruski en estime la surface à 35 m2. Sans compter les centimes, on lui livre ce chiffre : 32 376 € investis en trois ans. On espère au moins que c'est joli.

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/le-maire-soffre-un-bureau-a-plus-de-32000-euros

samedi 15 octobre 2011

Double excès de vitesse sur l'A6 en moins de 15 minutes pour Amélie Mauresmo

C'est le Journal de Saône-et-Loire qui le révèle : les gendarmes de Chalon ont contrôlé Amélie Mauresmo, la championne de tennis, à 161 km/h sur l’autoroute A6, au volant de sa Porsche 911.
Sur son site, le JSL explique que les gendarmes du peloton motorisé de Chalon ont eu la surprise d’intercepter sur l'A6, à hauteur de Fontaines, la championne Amélie Mauresmo. Au volant de sa Porsche 911 Carrera, l’ex tenniswomen a été contrôlée à 161 km/h... un quart d'heure après avoir été verbalisée les gendarmes de Beaune pour la même vitesse.
La championne a donc dû s’acquitter de deux amendes de 90 euros mais aucun point ne lui a été retiré puique, résidant en Suisse, elle circule logiquement avec un permis hélvétique.

http://www.leprogres.fr/actualite/2011/10/14/double-exces-de-vitesse-en-moins-de-15-minutes-pour-amelie-mauresmo

vendredi 14 octobre 2011

L’Opéra secoué par une nouvelle tempête judiciaire

Un scandale couve derrière le grand rideau de l’Opéra de Nice. Qui pourrait se traduire, en janvier 2012, par un nouveau séisme judiciaire. À l’épicentre : André Chauvet, avocat honoraire et membre « repenti » de l’Entente Républicaine, le parti de l’ancien maire Jacques Peyrat.

En vertu de l’article 40 du code pénal, qui impose à toute autorité constituée d’aviser le procureur de la République d’éventuels crimes ou délits, André Chauvet s’est inquiété auprès d’Eric de Montgolfier des conditions dans lesquelles Alain Lanceron s’était vu confier en septembre 2009 une mission de direction artistique. L’enquête préliminaire ferait peser sur ce Niçois, établi à Paris, des soupçons de prise illégale d’intérêts.

Il semble qu’à l’époque, Alain Lanceron, par ailleurs directeur d’EMI Classics France et de Virgin Classics, était partie prenante dans une société baptisée Allmusic Consulting. La justice cherche à savoir si cette activité était compatible avec la programmation et donc la facturation de prestations artistiques.

Alain Lanceron ne fait plus partie de l’organigramme de l’Opéra depuis septembre 2010, son contrat n’ayant pas été renouvelé. Mais il devrait comparaître en janvier 2012 devant le tribunal correctionnel pour s’expliquer sur ces faits. Nous avons tenté à maintes reprises de le joindre, sans succès.

Non, rien de rien…

Muriel Marland-Militello et André Chauvet pourraient être également convoqués, comme témoins. Le dernier nommé est à l’origine de l’affaire. Mais quand il a mis les pieds dans le plat, il siégeait encore sur les bancs de l’opposition, s’ingéniant à multiplier les recours. Deux d’entre eux ont donné lieu à l’annulation de délibérations du conseil municipal portant sur les conditions d’engagement du directeur de l’Opéra et sur sa rémunération annuelle, d’environ 124.000 €.

André Chauvet a également obtenu du tribunal administratif que soit retoqué le recrutement de plusieurs solistes du Ballet Nice Méditerranée, la procédure réglementaire n’ayant pas été scrupuleusement respectée.

Depuis, tout est rentré dans l’ordre pour les danseuses et danseurs. Ce n’est pas tout à fait le cas pour le directeur, Jacques Hédouin, qui reste en poste tant que la juridiction administrative ne s’est pas prononcée sur la validité de son contrat.

Ces rebondissements et démêlés à répétition ne concourent pas à la sérénité au sein de l’Opéra où l’ambiance, dit-on, est tendue.

« Je ne regrette rien », assure André Chauvet qui s’en est vu confier la délégation depuis son ralliement à la majorité. Pour lui, rien n’a changé : « Je m’y rends de temps en temps et je ne constate aucun malaise particulier ».
http://www.nicematin.com/article/nice/l%E2%80%99opera-secoue-par-une-nouvelle-tempete-judiciaire

jeudi 13 octobre 2011

La vie d’une famille empoisonnée par un produit cancérogène

En achetant en 2007 une maison avec un jardin dans un quartier populaire de Bourgoin-Jallieu, en Nord-Isère, Mokhtar et Saliha Dassa ont réalisé leur rêve. Trois mois plus tard, il s’est transformé en cauchemar pour le couple et ses quatre enfants.
Lors de travaux de plomberie, nécessaires dans cette maison construite en 1955, ils découvrent que leur habitation est construite sur une cuve contenant de la créosote. Elle servait au stockage du produit, un goudron utilisé pour traiter les traverses de bois des chemins de fer de l’Est lyonnais et classé, depuis une dizaine d’années, cancérogène par l’Organisation mondiale de la santé.
Depuis cinq ans, le couple a entamé des procédures pour dépolluer son terrain. Seul. En vain. Il y a quelques jours, il a obtenu un soutien de poids. Celui de l’association “Robin des bois” qui milite pour la protection de l’homme et de l’environnement. “Pour la première fois, nous sommes écoutés et nous espérons, via les autorités, obtenir une subvention issue du fonds pour pollution historique de l’Ademe pour nettoyer notre terrain”, confie le couple.
http://www.ledauphine.com/isere-nord/2011/10/12/la-vie-d-une-famille-empoisonnee-par-un-produit-cancerogene

mardi 11 octobre 2011

Scandale : la Grèce dépense plus d'un milliard d'euros pour acheter des chars

epuis des mois, il ne se passe pas une journée sans que les médias nous abreuvent d’informations concernant la probable faillite de la Grèce avec son cortège de conséquences en série, des risques de faillite des banques au risque de faillite des États (dont la France). Depuis le début les Grecs manifestent pour protester contre les plans d’austérité qui succèdent aux plans d’austérité dans un pays ruiné du fait de la lâcheté et de l’incompétence crasse de sa classe politique et d’une fraude fiscale massive contre laquelle les dirigeants du pays n’ont jamais rien fait. Le total des aides apportées à la Grèce par l’Europe et le FMI ont atteint la somme extravagante de 160 milliards d’euros pour un pays de 11 millions d’habitants.
On pouvait dès lors imaginer que la Grèce ferait les efforts nécessaires pour rétablir ses comptes publics alors qu’elle ne boucle ses fins de mois que grâce aux contribuables européens dont nous et que, en cas de besoins impératifs d’achats pour l’État grec, celui-ci se tournerait en priorité vers ses prêteurs, c'est-à-dire vers les pays de l’Union Européenne.

Patatras, l’information vient d’être divulguée par le quotidien espagnol « la Razon », la Grèce va acheter 400 chars lourds M1 Abrams d’occasion ainsi que 20 véhicules amphibie « AA7VA1 » aux États-Unis pour un montant estimé à 1,28 milliards d’euros. Ainsi les contribuables européens aident la Grèce pour que celle-ci fasse tourner l’industrie d’armement US. Les Polonais l’avaient inventé avec les avions de chasse en achetant en 2003 des F-16 avec les subventions européennes, les Grecs nous refont le coup en 2011 avec les chars d’assaut. Rappelons simplement que l’Armée française a en tout et pour tout 400 chars Leclerc pour 65 millions d’habitants, c’est dire si les grecs n’y vont pas avec le dos de la cuillère en terme de dépense pour leur budget militaire alors que la même semaine, comme le dit « la razon », le gouvernement grec se réunissait pour trouver 7 milliards d’économies dans les dépenses publiques.

Dès lors une seule question se pose : « De qui les dirigeants grecs se moquent ils ? ».

Ils s’étaient engagés à privatiser leurs entreprises publiques et depuis rien. Ils s’étaient engagés à lutter contre la fraude fiscale et depuis rien et, pour nous remercier de nous serrer la ceinture pour eux (et nous n’avons encore rien vu), ils achètent des armes en quantité astronomique aux USA. On comprend mieux en voyant ce scandale que le mot « proxénète » soit d’origine grecque.

On attend de la part de nos dirigeants le blocage de toute nouvelle aide et l’annulation pure et simple de ce contrat par l’État grec car ce n’est pas aux contribuables européens de payer les impôts que les Grecs refusent de payer pour aider l’industrie d’armement américaine. J’ai pourtant malheureusement peur qu’aucun d’entre eux n’ait le courage d’élever la voix.

lundi 10 octobre 2011

A voir ce soir : Spécial investigation "Bébés volés : l'incroyable scandale" sur Canal +

Ce soir, zappez les Experts ou toutes autres émissions de ce genre !

Pour regardez le nouveau numéro de Spécial investigation Bébés volés : l'incroyable scandale sur Canal +, à 22h40.

Le thème ? Les
bébés volés en Espagne. Des années 40 jusqu'en 1987, près de 300000 bébés auraient été volés à leurs mères. Un véritable choc pour les espagnols. Complicités d'institutions religieuses et de cliniques privées. Enfants, parents adoptifs, mères spoliées, familles recomposées, un véritable système mafieux à l'échelle d'un Etat a été sciemment mis en place. Spécial Investigation a enquêté sur le système occulte des bébés volés.

Découvrez tout de suite la
bande-annonce du documentaire

http://www.google.fr/url?url=http://www.aufeminin.com/tele-dvd/special-investigation-bebes-voles-l-incroyable-scandale-sur-canal-n83249.html&rct=j&sa=X&ei=7-qSTqjqEoTzsgbNt5gk&ved=0CEUQ-AsoADAD&q=scandale&usg=AFQjCNEnNvUYRklpdcVmuibz6gOP4Tg7-Q

DSK : le livre scandale d'Ivan Levaï

Chronique d'une exécution, c'est le titre de ce réquisitoire contre le lynchage médiatique, l'enterrement cathodique et la mise à mort théâtrale en direct dont DSK a fait l'objet dans l'affaire du Sofitel de New York.

Un cinglant réquisitoire dressé non pas par un avocat ni un procureur, mais par le journaliste et écrivain Ivan Levaï, l'ex époux d'une autre journaliste vedette, Anne Sinclair l'icône de l'émission phare 7/7.

Alors que tout le monde le lâche, y compris dans son propre camp politique, Ivan levaï se lève comme un magistrat du parquet pour requérir l'indulgence pour un innocent que par déni de justice, la rue tient bigrement pour coupable.

Sans doute, le lecteur déjà formaté par la rue et les poncifs sans cesse répétés par une accusation éclaboussée elle-même par d'énormes mensonges, le jugerait trop complaisant, car il ne reproche absolument rien à l'ancien directeur du Fonds monétaire international (FMI), il n'empêche que la charge est énorme et sonne comme un camouflet infligé aux récalcitrants qui osent prolonger le procès après le coup de sifflet de la justice américaine.

En effet, à l'heure où des redresseurs de torts de tout poil montent en puissance pour dénoncer sexisme et machisme qui selon eux empêcheraient encore la parole de la femme de se libérer, on apprend (et c'est souvent un chiffre bien oublié) que parmi les plaintes pour viol déposées chaque année en France, 10 % auraient un caractère imaginaire (ni plus ni moins ce que DSK dénonce dans le cas Banon).

10 % de personnes sur qui comme
Loïc Sécher on jette de l'opprobre et que l'on bannit pour ainsi dire de la société sur parole. Est-ce le prix à payer pour rendre justice aux 90 % de victimes réelles ?

A mon sens, c'est une question que notre société devra se poser, car il vaut mieux un violeur en liberté que
10 innocents enfermés.


Chronique d'une exécution (Cherche Midi, 190 p., 15 €) http://alexandre-thomas-forum.blogs.nouvelobs.com/archive/2011/10/08/dsk-le-livre-scandale-d-ivan-levai.html

dimanche 9 octobre 2011

Le scandale de la prostitution au Carlton

On en sait plus sur les faits reprochés aux deux cadres du Carlton interpellés et placés en garde à vue mardi par la direction interrégionale de police judiciaire de Lille.
Après René Kojfer, 69 ans, figure lilloise et directeur des relations publiques des deux hôtels lillois - le Carlton, quatre étoiles, et l'hôtel des Tours, trois étoiles -, qui a été mis en examen pour « proxénétisme aggravé commis en bande organisée » et écroué jeudi soir, Francis Henrion, 46 ans, directeur de ces deux établissements, a été à son tour mis en examen hier. Le procureur de la République a requis son placement en détention provisoire.


Dans un communiqué, le parquet de Lille précise que la police a reçu en février dernier des renseignements selon lesquels « une personne travaillant dans deux hôtels de Lille proposait parfois les services de prostituées au sein de ces hôtels ». Une information judiciaire confiée à deux juges d'instruction a été ouverte le 28 mars 2011 du chef de « proxénétisme aggravé en bande organisée, association de malfaiteurs et blanchiment ».
D'après nos informations, les deux mis en cause ont partiellement reconnu les faits qui leur sont reprochés. Des prostituées qui auraient travaillé dans ces deux hôtels ont été entendues par les enquêteurs de la police judiciaire qui doivent également interroger des clients, parmi lesquels figurent des notables de Lille et d'ailleurs.
Le parquet de Lille confirme également les « liens mis en évidence avec des personnes gérant plusieurs établissements de prostitution et bars en Belgique ». À savoir les liens entre les dirigeants du Carlton et le sulfureux entrepreneur français Dominique Alderweireld, 58 ans. Hier, le parquet de Courtrai, qui a diligenté l'enquête ayant conduit à l'arrestation, samedi dernier à Tournai, de « Dodo la Saumure », confirmait également ces liens. Tout en précisant que les deux affaires sont distinctes.

Virées en Belgique
Le porte-parole du procureur du Roi a indiqué que le placement en détention de Dominique Alderweireld et de trois complices présumés avait été maintenu hier. Il est probable que les enquêteurs lillois chercheront à entendre « Dodo la Saumure » dès que possible, tant il apparaît comme un personnage-clef de l'affaire.
« Il ne faut pas se tromper d'objectif, car la principale cible de la PJ est depuis des années Alderweireld, pas Kojfer qui n'est qu'un maillon de la chaîne », estime un observateur. Selon nos informations, ce serait Kojfer, ami de longue date d'Alderweireld, qui l'aurait présenté aux dirigeants du Carlton. Les liens entre les deux hôtels lillois et la Belgique auraient débuté par des virées outre-Quiévrain, où des clients étaient « régalés » dans des clubs prostitutionnels. Il semble que ce ne soit qu'ensuite que des prostituées aient été amenées dans les hôtels. « Comme dans de nombreux hôtels de luxe, ce qui est un secret de polichinelle », note une source proche de l'affaire.
Les différents protagonistes de ce scandale risquent bien de s'écharper à l'avenir sur l'implication précise de chacun dans l'organisation de la venue de ces prostituées. Et sur la question de l'enrichissement des uns et des autres. Par ailleurs, le grand patron du groupe HF Investments constitué par ces deux hôtels, Hervé Franchois, âgé de 70 ans, pourra difficilement ne pas être entendu par les policiers en charge du dossier. Interrogés hier, les avocats des deux mis en cause n'ont pas souhaité faire de commentaire sur cette affaire.
http://www.nordeclair.fr/Actualite/2011/10/08/le-scandale-de-la-prostitution-au-carlto.shtml

samedi 8 octobre 2011

Espagne: flamenco et robe de dentelle pour le mariage de la duchesse d'Albe

Pieds nus, la richissime et fantasque duchesse d'Albe, 85 ans, s'est lancée dans un flamenco improvisé au son des guitares pour fêter, mercredi, avec des dizaines d'admirateurs massés devant son palais sévillan, son mariage avec un fonctionnaire de 25 ans son cadet.
"Vive la duchesse!", criait la foule enthousiaste vers qui la mariée, fidèle à la tradition, a jeté, en s'y reprenant quand même à trois reprises, son bouquet de roses pâles assorties à sa robe à volants et dentelles, ceinturée d'un ruban vert, signée des couturiers espagnols Victorio & Lucchino.

Vêtu d'un sobre costume gris, son nouvel époux, le fringant Alfonso Diez, 60 ans, l'accompagnait d'un regard attendri.

"Un très beau mariage, avec beaucoup d'amour, beaucoup de tendresse", s'écriait Enrique Jimenez, 40 ans, vêtu d'un t-shirt à l'effigie de la mariée, célèbre pour sa chevelure blanche et frisée, avant de lancer un cri d'amour: "Je t'aime tant, Duchesse!"

"Avant, c'était seulement les hommes qui se mariaient avec des petites jeunes, il est temps que nous aussi, les femmes d'âge mûr, nous nous marrions avec des petits jeunes", s'enthousiasmait Encarna Alcaza, 65 ans et veuve comme la duchesse qui a perdu ses deux précédents époux.

Malgré un soleil de feu, les curieux s'étaient massés dès le matin devant les grilles du palais de Las Duenas, une historique demeure andalouse des XVe et XVIe siècles, propriété de la famille d'Albe, pour tenter d'apercevoir le couple et leurs invités.

L'arrivée des deux célèbres frères toreros, Fran et Cayetano Rivera, a fait sensation parmi les curieux qui criaient "Torero, torero".

Le premier, ancien époux de la seule fille de la duchesse, Eugenia, est resté dans le cercle intime de l'aristocrate espagnole, la plus titrée au monde, malgré le divorce. Son frère Cayetano est arrivée au bras de sa belle fiancée, Eva Gonzalez, ancienne Miss Espagne.

Les rythmes des guitares andalouses et des tambourins ont aussi résonné dans la fraîcheur du palais, protégé des curieux par le feuillage d'orangers et de palmiers, où Cayetana Fitz-James Stuart et son nouvel époux, vêtus d'un sobre costume gris, se sont dit "oui", assis dans de grands fauteuils de toile rouge et bois doré.

Devant le petit groupe amusé de convives triés sur le volet, à peine une quarantaine entre familles et amis, l'aristocrate s'est lancée ensuite dans un flamenco endiablé sur le carrelage vert et beige de cette historique demeure aux murs ornés d'azulejos andalous.

Une danse en forme de célébration pour un mariage que la duchesse, têtue, voulait depuis sa rencontre il y plus de trois ans, malgré l'hostilité de ses six enfants et héritiers.

L'humble histoire familiale d'Alfonso Diez, né dans une petite ville de province, Palencia, n'a rien de commun avec la dynastie de la maison d'Albe, qui remonte au 14ème siècle. De quoi alerter certains des enfants de la duchesse sur les motivations du prétendant.

"Depuis le début, il a dit qu'il était amoureux, non pas des titres, mais de la femme qui les a", avait déclaré la duchesse au magazine Hola!.

Mais pour convaincre sa progéniture, sceptique, elle avait finalement décidé en juillet de répartir de son vivant son immense fortune, estimée par la presse entre 600 millions et 3,5 milliards d'euros. Ses enfants ont alors accepté l'union.

L'absence de deux d'entre eux a pourtant assombri la cérémonie, célébrée dans la chapelle du palais.

La varicelle a mystérieusement frappé sa fille Eugenia, quelques heures avant le mariage. Son fils Jacobo, en froid avec la duchesse, a opportunément dû partir en voyage à l'étranger.

Masques, bracelets, badges et t-shirts à l'effigie, stylisée et peu flatteuse, de la duchesse ont atterri dans les vitrines des marchands de souvenirs de Séville pour fêter ses troisièmes noces.

Bonne joueuse, la duchesse aurait envoyé son assistante personnelle acheter des souvenirs marqués d'un "I Love DQS" la semaine dernière, selon les médias.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gV81HqL5wKI2HBxEVL0KLusBedcQ?docId=CNG.70c766d8220c4db301fa5c2f20e87edc.451

vendredi 7 octobre 2011

Dans la calanque de Morgiou, trois dauphins tués, lestés et coulés

Un spectacle d'une telle horreur surgissant par 58 mètres de fond dans le champ de vision d'un plongeur en scaphandre, peut lui coûter la vie. Il en effet très difficile de maîtriser son émotion en pareilles circonstances et d'éviter que ne survienne un essoufflement catastrophique ou ne s'aggrave une narcose à l'azote.
Et c'est sans doute grâce à leur longue expérience de la plongée que Fabienne Henri, responsable de la formation au centre subaquatique Narval, à Cassis, et son binôme Jacqueline Dozin ont su conserver tout leur sang-froid, ne cédant à aucun moment à la panique.
Ce lundi matin, les deux amies avaient décidé d'explorer une nouvelle fois le lieu-dit "les Carcasses", dans la calanque de Morgiou; un site de plongée bien connu des pratiquants locaux en raison notamment de la présence de plusieurs épaves de voitures ayant sans doute servi à commettre quelques méfaits et dont les propriétaires avaient souhaité se débarrasser.
"Nous nous trouvions à -55 mètres quand notre attention a été attirée par des masses de couleur claire, aux formes inhabituelles, un peu en dessousde nous, raconte Fabienne. En nous approchant d'avantage, nous avons distingué trois dauphins morts qui gisaient sur le sable."
La scène est déjà peu engageante, d'autant que la tête, le rostre et les nageoires des malheureux mammifères sont en partie dévorés par les animaux marins nécrophages.
Mais pour les deux plongeuses, le plus terrible est encore à venir. "En les observant de plus près, nous avons constaté qu'une grosse corde était attachée à la queue de chacun des dauphins et les reliait à un corps-mort", raconte Fabienne qui, trois jours après la macabre découverte, a encore bien du mal à contenir sa colère et son indignation.
Et pour cause : le corps-mort a été fabriqué de manière artisanale, selon une technique bien connue des pêcheurs et des plaisanciers méditerranéens qui s'en servent habituellement pour réaliser un mouillage fixe pour leur bateau. Cette fois, il s'agit d'un pneu de voiture dans lequel a été coulé du béton; un coude en acier de fort diamètre ayant été préalablement placé en son centre afin d'y fixer une corde ou une chaîne.
Un dispositif qui n'est pas sans rappeler les pratiques de la pègre et les tristement célèbres "bottes en béton" qui permettent de faire disparaître un cadavre en le lestant et en l'immergeant à grande profondeur. Le parallèle est consternant, surtout lorsque les victimes sont des dauphins.
Ayant emporté avec elles un appareil de prise de vues sous-marines, les deux plongeuses saisissent alors chaque détail de ce spectacle ahurissant, bien décidées à révéler et dénoncer ces pratiques d'un autre âge. Des images chocs qu'elles ont bien voulu confier à La Provence et que nous publions aujourd'hui.
Mais cette affaire n'a pas fini de faire couler de l'encre. Et pour cause: les trois dauphins ont été retrouvés au coeur même du futur espace protégé que constituer dans quelques mois -si tout va bien- le parc national des Calanques. Un parc pour lequel la présence maintes fois signalée de grands mammifères marins (dauphins, rorquals communs, globicéphales, etc.) est censée apporter une immense plus-value en terme de notoriété et d'attractivité…
http://www.laprovence.com/article/a-la-une/dans-la-calanque-de-morgiou-trois-dauphins-tues-lestes-et-coules

jeudi 6 octobre 2011

Toul : expulsions à exécution

Les locataires concernés ne pouvaient ignorer qu’un tribunal avait ordonné la résiliation de leurs baux parce qu’ils ne manifestaient pas de réelle volonté de s’acquitter de leur loyer. Ils n’imaginaient toutefois pas voir des policiers en tenue accompagner un huissier de justice pour les expulser par tous les moyens. Y compris par la force, si nécessaire.
Répétée devant quatre appartements, il y a deux semaines, la scène n’a pas manqué d’interpeller dans le quartier de la Croix-de-Metz. La justice approuve en effet de nombreuses procédures d’expulsion, chaque année, mais il est très rare qu’elles aboutissent réellement.
Sollicité par l’office HLM Toul Habitat — et notamment par la présidente de son conseil d’administration, la maire socialiste Nicole Feidt —, le sous-préfet de l’arrondissement a donc exceptionnellement octroyé le concours de la force publique. « Les personnes expulsées ne font à l’évidence pas les efforts nécessaires pour payer leur loyer et rembourser leur dette », précise le représentant de l’État, Hubert Espiasse, qui dit s’être prononcé sur la base d’une enquête sociale.
« Ils m’ont mis dehors sans me laisser le temps de me retourner », raconte une des locataires mise à la porte de son T3 du bâtiment Ravel. « J’ai reçu le courrier du sous-préfet le samedi midi, la police était chez moi le mardi matin ! » Après une nuit passée à l’hôtel, elle dit avoir provisoirement trouvé refuge chez des amis mais ne décolère pas : « Je suis handicapée à 80 % ; ils n’ont pas le droit de me mettre dehors comme ça. »
Cette dernière déclare d’ailleurs percevoir 722 euros d’allocation pour adulte handicapé par mois. Pas suffisant, estime-t-elle, pour payer son loyer résiduel qui varie de 65 à 140 euros par mois en fonction des charges. Depuis deux ans, la locataire n’a fait que quelques versements de 20 euros et ainsi constitué une ardoise de 7.800 euros. Comment expliquer que sa dette ait pu atteindre une telle somme ? Tout simplement parce que le loyer intégral est de 400 euros et que la CAF a cessé de verser l’APL à Toul Habitat quand le bailleur a signalé que la locataire ne payait plus.
« Cette personne avait beaucoup d’animaux dans son appartement, des chiens et des chats, ce qui posait en outre de gros problèmes d’hygiène », ajoute la directrice de Toul Habitat, Stéphanie Rousselot. « Et puis, les employés de l’entreprise privée qui devaient faire des travaux de chauffage ayant fait valoir leur droit de retrait, l’appartement n’était plus chauffé depuis un an. Ça posait des problèmes de sécurité. »
Les trois autres locataires expulsés devaient pour leur part entre 3.200 et 6.000 euros au bailleur public. Pour certains d’entre eux, la décision de justice ordonnant leur expulsion datait de 2007. Ils n’ont maintenant plus qu’un mois pour récupérer leurs meubles et leurs effets personnels.
http://www.estrepublicain.fr/meurthe-et-moselle/2011/10/04/expulsions-a-execution

mercredi 5 octobre 2011

Une enquête policière sur la compagne de François Hollande?

La journaliste Valerie Trierweiler aurait fait l'objet d'une investigation de la Direction du renseignement de la préfecture de police de Paris début 2011. Il s'agissait d'en savoir plus sur son passé et son entourage. Les services de renseignements se sont-ils penchés sur la vie privée de François Hollande? Des sources policières concordantes, à plusieurs niveaux hiérarchiques, affirment à L'Express qu'au début de 2011, des fonctionnaires triés sur le volet, appartenant à une section de la Direction du renseignement de la préfecture de police de Paris, ont reçu l'ordre d'enquêter sur Valérie Trierweiler, journaliste à Paris Match et compagne du leader socialiste.
A l'époque, François Hollande était clairement engagé dans la campagne pour la primaire du PS en vue de 2012. "Il s'agissait d'établir une notice biographique fouillée sur Mme Trierweiler, y compris sur son réseau relationnel", assure une source proche du dossier. Certains policiers s'émeuvent aujourd'hui d'une telle démarche. Surtout dans le contexte actuel, marqué par les affaires d'investigations policières sur les sources de trois journalistes du Monde.
Contactée par L'Express, la préfecture de police de Paris dément l'existence d'une note sur Valérie Trierweiler et toute demande d'enquête sur son compte.
Nicolas Sarkozy avait pourtant supprimé les "notes blanches"
Officiellement, les services de renseignements ne sont plus censés intervenir dans le domaine politique. Le scandale provoqué par l'espionnage d'un conseil national du PS avait mis un terme au suivi des activités des partis par les Renseignements généraux (RG) en 1995. En 2002, à son arrivée au ministère de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy lui-même avait supprimé les "notes blanches", ces fiches sans en-tête, ni signature, rédigées notamment sur des personnalités du monde politique, des médias ou du spectacle.
Depuis la fusion de la DST et des RG, le travail au service de renseignement intérieur est recentré sur des (...) Lire la suite sur lexpress.fr

mardi 4 octobre 2011

Scandale Mediator: une agence sous influence?

L'Inspection générale des affaires sociales (IGAS), qui a produit au début de l'année un rapport étoffé sur le scandale du Mediator, souligne sans ambiguïté que le retrait du produit «aurait dû être décidé dès 1999».
Les Laboratoires Servier, relèvent les auteurs du rapport, ont réussi par leurs interventions «sans relâche» à «anesthésier» les acteurs chargés de veiller à la sécurité des médicaments, voire même «à les rouler dans la farine».

Ni l'enregistrement d'un cas français problématique à la fin des années 90, ni l'annonce quelques années plus tard du retrait du produit en Italie et en Espagne n'ont réussi à convaincre la France d'interdire sa commercialisation avant 2009.

De manière générale, les autorités se sont comportées comme si le «principe de précaution» visait à défendre le droit des firmes pharmaceutiques à commercialiser leurs produits plutôt que le bien-être de la population, relève l'IGAS.

Conflits d'intérêts

Le rédacteur en chef de la revue Prescrire, Bruno Toussaint, qui a souvent critiqué le Mediator au fil des ans, estime que l'affaire met en relief plusieurs problèmes structurels importants dans la manière dont les médicaments sont évalués en France.

D'abord, dit-il, c'est la firme désireuse de commercialiser un produit qui se charge des études requises pour procéder à l'évaluation des risques, ce qui lui donne la possibilité «de présenter les données à sa façon». «La recherche publique en matière d'évaluation de médicaments est devenue à peu près inexistante».

Souvent, les experts recrutés par l'AFSSAPS pour statuer sur la commercialisation des médicaments ont des liens avec l'industrie pharmaceutique. Les conflits d'intérêts, qui devraient se traduire par leur retrait du processus décisionnel, ne sont pas toujours pris en compte.

L'agence elle-même, qui est largement financée par les redevances payées par les sociétés pharmaceutiques, ne dispose que de quelques experts maison rapidement surchargés de travail.

La pneumologue Irène Frachon, qui a joué un rôle-clé dans l'éclatement du scandale, pense que l'absence de financement public en matière d'évaluation de médicaments et la place conséquente laissée aux firmes pharmaceutiques ont joué un rôle déterminant dans l'affaire.

«Il faut que disparaisse cette idée voulant que le libéralisme débridé soit capable de s'autoréguler. C'est une catastrophe», souligne-t-elle.
http://www.google.fr/url?sa=t&source=newssearch&cd=7&ved=0CEsQqQIwBg&url=http%3A%2F%2Fwww.cyberpresse.ca%2Finternational%2Feurope%2F201110%2F01%2F01-4453208-scandale-mediator-une-agence-sous-influence.php&ei=Y6-JTvfzAsbOsgaY6rTgAQ&usg=AFQjCNEbYSBapjTCBsw1CM4r9lmedCLHag&sig2=4Va4JcYADe458FnWKsGX8Q

lundi 3 octobre 2011

Scandale hors terrain pour l'Angleterre

Le Sunday Mirror, a rapporté que trois joueurs, James Haskell, Dylan Hartley et Chris Ashton, avaient attiré une femme de ménage dans une chambre de leur hôtel de Dunedin, où l'Angleterre a séjourné du 4 au 11 puis du 16 au 25 septembre. "Elle a été humiliée" par les joueurs qui lui ont notamment fait des remarques lubriques et l'ont filmée ajoute le quotidien. Les joueurs et le sélectionneur Johnson se seraient excusés auprès de l'hôtel et leur victime. Suffisant ? 

http://www.google.fr/url?url=http://sport.francetv.fr/rugby/104754-scandale-hors-terrain-pour-langleterre&rct=j&sa=X&ei=QEeITq-0IcWQswbayeHgAQ&ved=0CDoQ-AsoAjAB&q=scandale&usg=AFQjCNHPRpG-EenO_6QjD_0lI5SFNH-jIQ

dimanche 2 octobre 2011

Rihanna : du caprice au scandale

Rihanna aurait exigé une épilation du maillot à 2h du matin, à la veille du tournage de son nouveau clip "We found love", en Irlande du Nord. Décidément, rien n’arrête la diva... Selon le journal The Sun, une esthéticienne aurait finalement accepté de se déplacer pour assouvir le caprice de la jeune starlette. Ce n’est pas tout. Le propriétaire des lieux, Alan Graham, sur lesquels se tournait le clip, a invité la chanteuse à quitter ses terres en plein tournage après l’avoir aperçu se déhancher en maillot de bain, le pantalon sur les genoux. Ce dernier est affilié à une formation religieuse ultra-rigoriste. D’ailleurs, il a peint en grosses lettres un verset de la bible sur un des murs de son hangar. Rihanna se souviendra longtemps de son voyage en Irlande.

http://www.google.fr/url?sa=t&source=newssearch&cd=5&ved=0CEkQqQIwBA&url=http%3A%2F%2Fwww.afrik.com%2Fbreve35295.html&ei=I-mGTryqEcPdsgbGwODgAQ&usg=AFQjCNFosaYe_3LdLcgtqk0ZxdpCXbhLbw&sig2=TtMDS2CCqOAGmaro_P4K5A

samedi 1 octobre 2011

Scandale de la PJ à Lyon: perquisitions à Genève

Le numéro 2 de la Police judiciaire de Lyon est en garde à vue depuis ce matin. Dans le cadre de ce dossier, le procureur genevois Jean-Bernard Schmid a affirmé à la TSR avoir procédé jeudi après-midi à des perquisitions dans plusieurs établissements bancaires et sociétés financières de Genève.