vendredi 30 novembre 2012

Deux tombes profanées à Pantin

Deux tombes ont été profanées dans le carré juif du cimetière parisien de Pantin (en Seine-Saint-Denis), a annoncé aujourd'hui la Mairie de Paris.

Selon la mairie de Paris, deux personnes ont été immédiatement interpellées pour ces faits.

"Je condamne avec la plus grande fermeté cet acte lamentable et abject", assure le maire de Paris,
Bertrand Delanoë (PS), qui dit souhaiter "que l'enquête puisse rapidement faire toute la lumière sur les circonstances de cet acte et que ses auteurs soient durement sanctionnés".

"J'ai demandé à ce que les services compétents de la Ville de Paris exercent une surveillance accrue dans les cimetières parisiens et que la remise en état des tombes concernées soit prise en charge par la Collectivité parisienne", ajoute-t-il.

Situé en Seine-Saint-Denis mais dépendant de la Mairie de Paris, le cimetière de Pantin est le plus grand cimetière de la capitale, avec une superficie de 107 hectares.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/11/26/97001-20121126FILWWW00389-deux-tombes-profanees-a-pantin.php

jeudi 29 novembre 2012

Auch. Une famille macédonienne privée de logement

Récupérer les cartons cachés. S'en servir de lit. S'emmitoufler de couvertures. C'est le rituel d'une famille macédonienne, qui vit dans les rues auscitaines depuis le 14 septembre. «Nous avons fait une demande pour un logement, mais il n'y a rien pour nous», confie Izier Mamudovski, le père de famille. En effet, les hébergements d'accueil manquent de places sur la ville. Mais ce qui inquiète le plus Izier, ce sont ses deux fils de 9 et 11 ans. «Ils sont scolarisés au collège Carnot et à l'école Arago.» Le problème, c'est qu'ils n'ont nul moyen de se laver et qu'ils passent leurs nuits dehors, frigorifiés.La journée, les parents errent, étant délogés de leur abris de fortune situé près de la préfecture.Le conseil général, l'association Regar et le Secours populaire les aident en leur offrant nourritures, vêtements et couvertures. Mais cela s'arrête là. Hors de question pourtant de quitter Auch, maintenant que leurs enfants vont à l'école.
La famille a fui son pays pour échapper aux violences. Leur demande d'asile est toujours en cours, mais leur préoccupation est ailleurs : avoir un toit sur leur tête. En attendant, ils tentent de s'intégrer et apprennent le français. Mais leur situation se détériore avec les températures qui flanchent
http://www.ladepeche.fr/article/2012/11/25/1497739-auch-une-famille-macedonienne-privee-de-logement.html

mercredi 28 novembre 2012

Samatan. Une manif antigavage dans le palais du canard

Il pourra s'agir d'une grasse matinée… mais elle pourrait bien être tout aussi agitée, aujourd'hui à Samatan. En effet, le collectif SMT511 organise de 11 à 15 heures une manifestation nationale contre le gavage des canards et des oies et a choisi Samatan, où se déroule actuellement la manifestation gastronomique «Le Foie Gras dans son palais», parrainé par le célèbre restaurateur André Daguin
Pour ces militants de la cause animale, le gavage est illégale, puisque selon une directive européenne : «Aucun animal n'est alimenté ou abreuvé de telle sorte qu'il en résulte des souffrances ou des dommages inutiles.» Ils dénoncent entre autres les souffrances de ces oiseaux chez qui on provoque une «stéatose hépatique», une douloureuse maladie. Des militants qui se félicitent de la décision de la Californie d'interdire le foie gras. Ils veulent attirer l'attention des élus, pouvoir publics, président de la République.
Voilà qui risque de jeter un froid dans ce temple de la gastronomie gersoise, où les producteurs ont justement le sentiment que leurs animaux sont bien traités, ce qui garantit précisément pour eux, la qualité du produit. Et puis le message aura peut-être du mal à passer dans une région où cette filière alimentaire fait plutôt figure de réussite, à la fois économique, gastronomique et culturelle, à l'heure où l'on traverse une sévère crise.
Partisans et adversaires du gavage vont-ils se voler dans les plumes ?

http://www.ladepeche.fr/article/2012/11/25/1497963-samatan-une-manif-antigavage-dans-le-palais-du-canard.html

mardi 27 novembre 2012

Un chauffeur du bus scolaire ivre

Le chauffeur d'un autobus scolaire qui circulait dans l'agglomération rouennaise et dont l'alcoolémie s'est avérée positive a été placé en garde à vue hier soir. L'homme âgé de 49 ans avait un taux de 1,02 gramme par litre de sang, soit plus de deux fois la limite autorisée. C'est le responsable d'un groupe d'une trentaine de collégiens qui a donné l'alerte jeudi en fin d'après-midi. Soupçonnant, le chauffeur d'avoir bu, il a appelé la police qui a interpellé le suspect à Bihorel en banlieue rouennaise vers 16h40. Le chauffeur a été placé en garde à vue au commissariat de Rouen.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/11/23/97001-20121123FILWWW00443-un-chauffeur-du-bus-scolaire-ivre.php

lundi 26 novembre 2012

90 Roms évacués à Toulouse

Les autorités ont fait évacuer ce matin 88 personnes venant d'Europe de l'est, principalement des Roms, installés depuis des mois dans des campements de fortune le long de la Garonne à Toulouse, a indiqué la préfecture de la Haute-Garonne.

Cette évacuation, ordonnée par la justice le 22 mai à cause de l'insalubrité des lieux et du risque de crues, était devenue nécessaire à l'approche de l'hiver, a expliqué le préfet Henri-Michel Comet.

Mais elle a été précédée d'un travail social et humanitaire, pour être conduite "avec humanité", conformément aux instructions gouvernementales, a-t-il dit. Des solutions d'aide au retour ou à l'intégration ont été proposées aux 40 ménages identifiés, a assuré la préfecture.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/11/22/97001-20121122FILWWW00562-90-roms-evacues-a-toulouse.php

dimanche 25 novembre 2012

Restauration. Bientôt la fin du service compris ?

Payer les serveurs au pourboire ? Le principal syndicat des hôteliers et restaurateurs y réfléchit.
L’Union des métiers de l’industrie hôtelière (Umih), songe à mettre en place une part variable dans la rémunération des garçons de café et des serveurs.
Instauré en 1987
Concrètement, cela signifierait la fin du service compris instauré depuis 1987. « On a mis en place une commission en interne pour réfléchir à ces sujets-là, explique Roland Héguy, le président de l’Umih, confirmant une information d’Europe 1. On a de grosses difficultés dans le service, qui est perçu comme un petit job et non comme un vrai métier. »
Selon lui, cette « part variable » dans la rémunération aurait pour objectif de valoriser et de motiver les serveurs. « En France, le service n’est pas le point fort. On doit donc former des serveurs pour qu’ils soient souriants, pour qu’ils aiment faire plaisir. On doit professionnaliser ce travail, créer des vraies vocations. Et ce sera au client de jouer les arbitres : il sera libre de donner plus si son serveur a été efficace mais moins si son plat arrive en salle sans le moindre sourire. »
Des contreparties
L’idée d’une rémunération à l’américaine, où le client choisit avant le calcul du montant toutes taxes comprises la somme qu’il veut verser au serveur, « n’est pas d’actualité », se défend l’Umih. Toujours est-il, qu’avec ce projet, les salariés devront compter sur les pourboires et la générosité de la clientèle pour améliorer leurs revenus.
L’Umih voudrait maintenir un salaire fixe minimum pour ne pas basculer dans une rémunération uniquement au pourcentage. L’Union souhaite également qu’il y ait une prime d’intéressement pour tous les salariés. Ces derniers toucheraient ainsi un pourcentage sur les bénéfices supplémentaires que réalise leur établissement.
Le pourboire a « pratiquement disparu »
Reste à savoir si les Français seront prêts à mettre la main au porte-monnaie. Pas sûr… Le pourboire, reconnaît Roland Héguy, a aujourd’hui « pratiquement disparu » dans les restaurants « à cause de la carte bleue ».
Certains voient déjà dans cette « réflexion » une parade des patrons de la restauration au relèvement annoncé de la TVA dans la restauration de 7 à 10 %.
 

samedi 24 novembre 2012

Un village des marques dans le Gard fait polémique

Certains parlent d'une fantastique aubaine, d'autres de catastrophe pour le commerce traditionnel. Pensez donc : d'ici 2015 pourrait naître une zone commerciale de 13 hectares où une centaine de marques internationales proposeront des vêtements (90 % de la surface) à des prix allant jusqu'à 80 % moins cher que dans le commerce traditionnel (invendus).
Et si le projet de village de marques à Fournès n'en est qu'à ses balbutiements -il vient tout juste de recevoir l'avis favorable de l'enquête publique- il soulève déjà une opposition forte de ceux qui s'inquiètent à l'idée de voir débarquer ce mastodonte du shopping à leurs portes.
C'est le cas des commerçants voisins d'Uzès à Avignon, en passant par Alès et Nîmes mais aussi d'Arles (lire ci-dessous), qui se trouvent dans la zone de chalandise de 200 kilomètres autour du village de Fournès et qui craignent de voir leurs clients quitter leurs centre-villes.
Pourtant, à écouter les porteurs de projet, la Communauté de communes du Pont du Gard en tête, le Village de marque à tout pour plaire. D'abord parce qu'il promet des recettes fiscales importantes à une commune qui n'a aucun investissement à faire.
Ensuite, parce que les travaux, saucissonnés en plusieurs petits lots pour que les entreprises locales puissent avoir accès aux marchés, devrait permettre d'embaucher environ 300 personnes et surtout, créer 300 autres emplois pérennes.
Le tout dans une démarche respectueuse de l'environnement mais aussi du terroir et de ses atouts (le bâti ferait appel au Pôle d'excellence de la pierre du Pont du Gard, par exemple).
Booster l'économie locale
Mais surtout, le but recherché est de profiter d'un coup de "boost" lié au développement du tourisme commercial. Aujourd'hui, des tour-operators cherchent à intégrer une offre shopping aux visites : autant dire qu'il y a de quoi faire avec les 1,3 million de visiteurs annuels du Pont du Gard.
Le principe étant de capter au maximum la clientèle de passage, afin de profiter de son pouvoir d'achat (entre 40 et 50 euros par jour et par touriste) et d'éviter qu'elle n'aille le dépenser plus loin, vers l'Espagne notamment. Et les politiques d'avancer des chiffres édifiants : chaque année, ce sont 100 millions d'euros qui sont dépensés par les gens de la région, hors de la région (on parle alors d'évasion commerciale) dont 24 millions d'euros rien que pour l'équipement de la personne.
Le village de marques devrait compenser cette situation et, en plus, capter 1,7 million d'acheteurs. Vous avez dit "catastrophe" ?!

http://www.laprovence.com/article/actualites/un-village-des-marques-dans-le-gard-fait-polemique

vendredi 23 novembre 2012

Haute-Savoie : une quinzaine de tombes profanées

Selon le Dauphiné Libéré, des crucifix et des plaques funéraires ont été déplacés ou renversés, des plantes arrachées, mais aucune inscription à caractère religieux ou satanique n’a été relevée.
Les actes ont été commis dans la nuit de samedi à dimanche dans le cimetière d’Anthy-sur-Léman, où ont été inhumés quatre des adolescents tués lors de la collision en juin 2008 entre un car scolaire et un TER à un passage à niveau. Pour la police, il semble s’agir d’une dégradation pure et simple et elle a lancé un appel à témoins.

> Toute personne qui aurait été témoin de comportements singuliers dans la nuit de samedi à dimanche dans le village d’Anthy est appelée à contacter le commissariat de Thonon au 04 50 71 04 61.

http://www.leprogres.fr/faits-divers/2012/11/19/haute-savoie

mercredi 21 novembre 2012

Foot : un journaliste de l'Equipe frappé par un joueur de Montpellier

Un journaliste sportif de l'Equipe frappé par un joueur de foot. C'est ce qui s'est passé samedi soir dans les couloirs du stade du Hainaut à Montpelier à l'issue du match de la 13e journée de L1 entre Valenciennes et Montpellier (1-1). L'altercation a débuté par une discussion agitée entre le gardien montpelliérain Geoffrey Jourdren et un journaliste du quotidein sportif, selon un correspondant de l'AFP.

Le journaliste a ensuite été attiré à l'écart de la salle de conférence de presse par Cyril Jeunechamp. Le ton serait alors monté et des menaces auraient été proférées avant que le journaliste du quotidien sportif ne reçoive un coup au visage, a-t-il expliqué à l'AFP. Selon lui, le joueur concerné a été retenu par plusieurs de ses coéquipiers. Ce témoignage a été confirmé par un autre journaliste présent sur place et interrogé par l'AFP.
L'article de la colère
Le délégué de la Ligue présent pour la rencontre a recueilli ces informations, avant d'informer le club montpelliérain qu'une plainte allait être déposée. Plusieurs joueurs (Jeunechamp, Laurent Pionnier ainsi que Geoffrey Jourdren, Romain Pitau et Souleymane Camara) sont ensuite revenus discuter avec les journalistes de L'Equipe. Ils étaient à cet instant accompagnés de Philippe Delhaye, le directeur montpelliérain. D'après les informations recueillies par l'AFP, le motif de la colère des joueurs est le contenu d'un article paru dans L'Equipe en début de semaine.


http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/foot-un-journaliste-de-l-equipe-frappe-par-un-joueur-de-montpellier-7673032.html

mardi 20 novembre 2012

Maroc: 60.000 mineures exploitées

Des dizaines de milliers d'adolescentes ou d'enfants sont exploitées comme domestiques dans les grandes villes du Maroc, et font l'objet de maltraitance, malgré l'interdiction du travail des mineurs, selon des ONG dont Human Rights Watch, qui en a appelé aux autorités.

Dans un rapport publié hier, HRW, organisation basée aux Etats-Unis, s'alarme de la situation de ces enfants connues sous le nom de "petites bonnes", "âgées de huit ans à peine", qui "endurent des sévices physiques et travaillent comme domestiques de longues heures par jour pour des salaires extrêmement bas".

"La majorité des filles interrogées ont indiqué avoir été maltraitées à la fois physiquement et verbalement par leurs employeurs", a déclaré à la presse Jo Becker, directrice au sein de la division Droits des enfants à HRW, lors de la présentation du rapport. "Nous appelons le gouvernement marocain à mettre fin à ce problème en favorisant notamment la scolarisation des jeunes filles", a-t-elle insisté.

D'après des sources associatives, le nombre de jeunes filles domestiques est de 60.000 à 80.000 au Maroc. Le droit marocain interdit l'emploi des enfants de moins de 15 ans. Mais, dans la pratique, la loi doit être améliorée et davantage respectée, selon HRW.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/11/16/97001-20121116FILWWW00387-mineures-exploitees-au-maroc.php

lundi 19 novembre 2012

Ils croyaient louer un logement via internet, ils se font escroquer

Encore un exemple qui montre bien toute la prudence dont il faut faire preuve lorsqu’on achète un service sur internet. Cette fois, ce sont des personnes à la recherche d’un logement qui ont versé des avances sur loyers à leur propriétaire. Ils ont envoyé l’argent par mandat-cash, ils ne l’ont jamais revu. Pas plus que le logement, totalement fictif.
La jeune femme à l’origine de l’arnaque était jugée mardi devant le tribunal correctionnel de Saint-Etienne. Elle a expliqué le mécanisme : elle mettait une petite annonce sur internet, pour un appartement situé dans une grande ville (Paris, Lyon, Strasbourg…). Lorsque la victime mordait à l’hameçon, elle demandait une avance parce qu’il y avait soi-disant beaucoup de monde intéressé.

Un mystérieux commanditaire au Bénin ?

Une fois l’argent encaissé, plus de nouvelle, bien sûr. Elle a ainsi escroqué six personnes, à l’été 2010, pour un préjudice dépassant les 6 000 euros.
A la barre du tribunal, ses explications laissent pensif : « Cela faisait plusieurs semaines que je me sentais suivie. Jusqu’au jour où j’ai eu un appel sur mon portable. On me demandait de faire ça sinon on s’en prendrait à ma famille. Je devais renvoyer l’argent au Bénin. Je me sentais menacée, ça m’a été imposé… ». Les juges sont dubitatifs, le procureur-adjoint tout autant : « Donc vous vous sentiez menacée par un commanditaire qui se trouvait en Afrique ? ». « Oui… ».
Elle précise toutefois qu’à l’époque, elle ne sentait « pas bien » à cause de soucis familiaux (séparation de ses parents, violences du beau-père). « C’est la seule chose intelligente que vous ayez dite » conclut le président du tribunal.
Ses difficultés psychiques éclairent un peu mieux le dossier. Car on ne saura jamais si ce mystérieux commanditaire au Bénin a jamais existé. Même si son avocate avance « qu’elle gagnait bien sa vie et qu’elle n’avait pas besoin d’argent ». Au final, la jeune femme a été condamnée à cinq mois de prison avec sursis et 500 euros d’amende. Et elle devra évidemment rembourser ses victimes

http://www.leprogres.fr/loire/2012/11/15/ils-croyaient-louer-un-logement-via-internet-ils-se-font-escroquer

dimanche 18 novembre 2012

La crème de beauté à l'eau de Lourdes sème la zizanie

L'eau bénite de Lourdes ferait des miracles… pour la peau. Un site marchand a eu l'idée d'exploiter la réputation de la cité mariale, ce qui n'est pas vraiment du goût du Sanctuaire.
Quelques agents hydratants, bio, dont la glycérine, l'huile de coco et le miel ajoutés à de l'eau de la grotte de Lourdes ? Il n'en fallait pas plus pour traduire l'existence d'une crème de beauté miraculeuse qui fait sa publicité à grand coup d'une eau «reconnue pour son activité psychosomatique et spirituelle». Parue dans le dernier supplément mensuel de Libération, le sacrilège a provoqué la réaction immédiate des Sanctuaires, l'autorité religieuse de la cité mariale : «Les Sanctuaires de Lourdes rappellent que l'exploitation commerciale de l'eau de la Grotte, souvent dénommée «Eau de Lourdes» est strictement interdite et contraire à la foi catholique.

«Confusion des esprits»

Par ailleurs, ce site internet s'est octroyé illégalement le droit d'utiliser des images, des vidéos et des textes appartenant au site officiel du Sanctuaire de Lourdes, entretenant ainsi une confusion dans les esprits.» Le Sanctuaire de Lourdes a adressé un avertissement aux responsables de ce site marchand et leur a intimé l'ordre de retirer tout lien, toute photographie, toute vidéo dont l'éditeur est le site officiel du sanctuaire www.lourdes-france.org»
Voilà une affaire qui rappelle étrangement celle du Laguiole. En septembre dernier, le village aveyronnais avait résolu de se débaptiser symboliquement pour dénoncer un jugement qui l'empêchait de se réapproprier son nom et permettait à un entrepreneur de s'en servir pour vendre des couteaux ou des barbecues fabriqués partout dans le monde, sauf à Laguiole.
L'eau de Lourdes connaîtra-t-elle le même destin ?
L'affaire en tous les cas ne date pas d'hier puisque c'est en 2009 qu'une équipe de développeurs a mis sur pied toute une gamme intitulée «crème de Lourdes» qui va du savon au gel douche, en passant par le shampoing, la crème pour le corps et divers produits dérivés : serviettes de bain, draps, huiles essentielles aux senteurs de Lourdes (?), encens, galets. Elle se vend par internet par une entreprise qui se présente comme «leader européen de la gamme».
Aux Sanctuaires, la pilule a du mal à passer.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/11/14/1488770-la-creme-de-beaute-a-l-eau-de-lourdes-seme-la-zizanie.html

samedi 17 novembre 2012

Un enfant de trois ans oublié 5 heures dans un bus scolaire

Grosse mésaventure pour un petit enfant. Un élève de maternelle de trois ans a été retrouvé attaché par sa ceinture de sécurité dans un car scolaire de Côte d'Or, oublié pendant cinq heures. L'information est révélée par le journal régional Le Bien public.

A 8 heures lundi, la nourrice de l'enfant l'avait fait monter dans le bus qui devait l'emmener à l'école maternelle de Tellecey, à quelques kilomètres de là. "Quand elle est venue le reprendre à la descente du car à midi, l'enfant n'était pas là", a indiqué la gendarmerie. La nourrice a alors appelé la directrice de l'établissement scolaire, qui lui a répondu que le petit garçon n'avait pas été à l'école de la matinée. L'enfant a finalement été découvert vers 13 heures au dépôt de la société de ramassage scolaire. "Il était à sa place, avec sa ceinture de sécurité". Pour le moment, les parents n'ont pas porté plainte.
 

vendredi 16 novembre 2012

. Il brûle deux drapeaux français au nom de l'Occitanie

Un homme de 42 ans a été interpellé dimanche matin, à Foix, juste après la fin des cérémonies marquant l'anniversaire de l'armistice, alors qu'il venait de brûler un drapeau français, et qu'il en allumait un second. A ce moment, les officiels avaient quitté la commémoration, et les représentants des associations patriotiques étaient déjà repartis, selon nos informations. Mais des témoins ont vu l'homme se saisir successivement des deux drapeaux, puis les approcher de la flamme allumée à l'occasion de la cérémonie, pour les enflammer à tour de rôle en lançant son slogan : «Vive l'Occitanie, à bas l'État français». Ces passants éberlués alertaient alors des policiers qui remontaient les allées de Villote pour se rendre au commissariat, à pied. Les policiers rebroussaient chemin et appréhendaient le quadragénaire, qui a été ensuite placé en garde à vue.
Hier matin, il a été présenté aux magistrats du parquet de Foix, et remis en liberté. Il devra répondre, devant les juges du tribunal correctionnel, des faits de dégradations volontaires par incendie, et d'outrage au drapeau français. L'audience a été fixée au 18 décembre prochain En attendant de s'expliquer devant la justice, l'homme, qui ne présente pas de troubles mentaux, aurait longuement argumenté son geste devant les policiers, comme devant le magistrat,, «un geste politique», confirmait-on hier du côté du parquet de Foix. L'identité de l'auteur de ce «coup d'éclat» n'a pas été révélée, mais il s'agit d'un militant associatif ariégeois, membre de plusieurs associations répertoriées. Pour autant, il aurait agi de sa propre initiative, et en son propre nom. A l'heure où ces lignes ont été écrites, les associations patriotiques n'ont pas réagi à l'acte commis ce dimanche. Un geste inédit, et qui risque fort de choquer, voire de blesser, le monde patriotique, et au-delà.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/11/13/1487806-foix-il-brule-deux-drapeaux-francais.html

jeudi 15 novembre 2012

Impôts : ces contribuables qui ne peuvent plus payer

La crise se ressent aussi dans la collecte des impôts qu'ils soient locaux ou sur les revenus. En Haute-Garonne, les recours gracieux de paiement se multiplient et ont augmenté de 20 % par rapport à l'an dernier.
ça n'arrive plus seulement qu'aux autres. Au moment où l'on entre dans les derniers délais pour s'acquitter de sa taxe d'habitation, les contribuables de la Haute-Garonne sont de plus en plus nombreux à se trouver fort dépourvus face au paiement des impôts.Au point que les demandes de recours gracieux explosent auprès de la direction départementale des finances. Accidents de la vie, divorces, précarisation sociale… la crise est passée par là.
«Quand je me suis retrouvé au RSA, après le chômage, il a fallu que je paye sur la base des revenus que je gagnais l'année précédente», raconte Mathias, un technicien informatique toulousain. Je n'en avais tout simplement plus les moyens». En désespoir de cause, il s'est tourné vers l'administration.
«Nous pouvons accorder des délais de paiement de trois mois voire jusqu'à 6 six mois au maximum, confirme Hervé Le Floc'h Kouboutin, le directeur général des finances publiques de Haute-Garonne. Mais il faut avoir des motifs légitimes, comme les baisses de revenus ou l'augmentation de charges particulières». Il est possible aussi d'obtenir un allègement de son assiette fiscale pour un dégrèvement d'impôt de l'ordre de 10 %. «Mais il ne faut surtout pas laisser croire que ça se fait en claquant des doigts», temporise Hervé LeFloc'h Louboutin.
En 2012, ce sont 12 000 demandes de recours gracieux qui ont été déposées dans le département contre 10 000 l'an passé. Une augmentation de 20 %, qui touche pour les deux tiers les impôts locaux, à savoir la taxe d'habitation ou foncière, et pour un tiers l'impôt sur le revenu.
«Dans la conjoncture actuelle, cette augmentation est logique, indique-t-on aux finances. Nous avons eu le même phénomène au début de la crise en 2008-2009. Sauf que cette année, la vague de recours des particuliers est beaucoup plus importante». Et l'année n'est pas encore terminée.
D' ici à la fin décembre, il reste deux mois, soit «la phase la plus importante de collecte de l'impôt», selon Hervé Le Floc'h Louboutin. Reste que les collectivités locales n'ont pas trop à s'inquiéter pour rentrer dans leurs fonds. Les dégrèvements accordés aux particuliers sont à la charge… de l'État. Ce qui ne change a priori rien pour elles. Tout en permettant aux contribuables de légèrement déserrer la ceinture

http://www.ladepeche.fr/article/2012/11/12/1487010-impots-ces-contribuables-qui-ne-peuvent-plus-payer.html

mercredi 14 novembre 2012

Le chef de la CIA démissionne pour adultère

L'aveu de l'infidélité conjugale du directeur de la CIA ternit la gloire du plus populaire des généraux américains et enterre les spéculations sur l'avenir politique d'un homme que beaucoup voyaient concourir une jour pour la Maison Blanche sous les couleurs républicaines.
Obama "surpris et déçu"
La démission du patron de la prestigieuse agence de renseignements, en poste depuis à un peine plus d'un an, a surpris et atterré Washington. La Maison Blanche a été prévenue mercredi soir de l'intention de
David Petraeus de démissionner, et le président seulement jeudi matin, une fois revenu de Chicago, a rapporté samedi le New York Times. "Il était surpris et déçu", a confié au quotidien un haut responsable de l'administration. Il s'est même d'abord montré réticent à le laisser démissionner quand David Petraeus l'a rencontré à la Maison Blanche jeudi après-midi, avant d'arriver vendredi à la conclusion qu'il ne pouvait pas le forcer à rester.
Si les relations ont été parfois tumultueuses entre la Maison Blanche et le général lorsqu'il était à la tête de la coalition internationale en Afghanistan en 2010-2011, son action à la tête de la CIA, où il était contraint au silence médiatique, a semblé satisfaire le président, qui n'envisageait pas de le remplacer.
Sa maîtresse sera sa biographe
Mais la liaison extraconjugale d'un homme à un poste si sensible posait des questions de sécurité, le laissant à la merci d'un chantage. Pour la presse américaine, sa maîtresse est une femme de 40 ans, Paula Broadwell. Ancienne militaire, elle a passé près d'un an en Afghanistan pour écrire une biographie du général : "All In : The Education of General Petraeus"
(non traduit).

C'est en enquêtant sur une tentative d'accès aux courriers électroniques de David Petraeus que les enquêteurs du FBI ont découvert la liaison, aujourd'hui terminée, selon les médias américains. Un haut responsable du FBI s'exprimant sous le couvert de l'anonymat a confirmé qu'une enquête était bien ouverte depuis plusieurs mois.
S'ouvre donc maintenant un chantier supplémentaire et non prévu pour Barack Obama qui doit déjà remplacer plusieurs postes-clés de son cabinet. Sa secrétaire d'Etat Hillary Clinton a annoncé son départ pour janvier et ses secrétaires à la Défense, Leon Panetta, et au Trésor, Tim Geithner, sont donnés partants.
Le n°2 de la CIA assure l'intérim
Dans l'immédiat, Michael Morell, numéro deux de la centrale du renseignement, assure l'intérim et doit être entendu cette semaine par la commission du renseignement du Sénat et de la Chambre des représentants sur l'attaque du consulat américain de Benghazi (Libye) le 11 septembre. La gestion de cette attaque par l'administration Obama ne cesse depuis de faire polémique.

Mais certains élus, comme l'influent républicain Peter King, souhaitent tout de même que David Petraeus vienne témoigner sur ce que savait la CIA, et son échec à sécuriser le poste diplomatique malgré une présence importante sur place.
Plusieurs remplaçants possibles
Parmi les personnes pressenties pour le remplacer figure l'actuel conseiller de
Barack Obama pour l'antiterrorisme, John Brennan, "un homme d'expérience qui jouit de la confiance du président", a affirmé Bruce Riedel, ancien de la CIA, désormais analyste à la Brookings Institution. Autre candidat potentiel, Michael Vickers, haut responsable du Pentagone chargé des questions de renseignement. Ancien agent de la CIA, M. Vickers s'est bâti une réputation en armant les combattants afghans qui luttaient dans les années 1980 contre les Soviétiques.
Pour Stephen Wayne, professeur à l'université Georgetown à Washington, le futur patron de la CIA "doit être quelqu'un qui a une grande crédibilité et pas de réputation d'engagement partisan". Cela peut très bien être aussi Michael Morell. "S'il fait un bon boulot en assurant l'intérim, je pense que l'administration Obama le gardera à son poste", a confié M. Wayne.

http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/monde/usa-le-chef-de-la-cia-demissionne-pour-adultere-10-11-2012-1902345.php

mardi 13 novembre 2012

Vente en ligne. Il commande 18 500 € de vin et ne reçoit pas les bouteilles

Un Angevin d’une cinquantaine d’années a commandé au site Internet 1855.com pour 18 500 € de grands crus de bordeaux primeurs mais n’en a pas vu la couleur.
Achat mais pas de livraison
1855. C’est l’année du classement de célèbres grands crus. C’est aussi le nom d’un site Internet qui vend du vin. Un site sur lequel un Angevin d’une cinquantaine d’années a passé commande pour 18 500 €. Sans jamais recevoir les bouteilles.
Ce passionné, pas vraiment fortuné, avait misé sur des vins primeurs, c’est-à-dire vendus l’année de la récolte avant d’être mis en bouteille. Une technique qui permet de faire un pari sur un breuvage avant sa vinification.
Des grands crus classés de 2009 comme des châteaux Pontet-Canet (Pauillac) à 82 € la bouteille, Léoville-Barton (Saint-Julien) à 72 €, Montrose (Saint-Estèphe) à 125 €, ou Carruades (Lafite-Rothschild) à 120 € l’unité. « Il a passé une dizaine de commandes sur deux ou trois mois, retrace son avocat, Me Patrick Grisillon. Des commandes de 300 € à 5 000 - 6 000 €. »
Commande annulée
En août 2012, le client angevin a utilisé son droit à annuler la commande en cas de retard. Une disposition prévue par le code de la consommation permet d’agir ainsi entre le 7e et le 60e jour après la date de livraison.
Devant le tribunal des référés d’Angers, hier matin, il réclamait son remboursement. Renvoyée à la demande l’avocat du site, l’affaire sera jugée dans une semaine. Mais, comme le souligne l’autre conseil, « il y a plein de procédures dans toute la France ». À Bordeaux, Arcachon, Paris, Lille, des condamnations tombent. Avec, parfois, des sommes d’astreinte par jour de retard.
Entre 5 000 et 7 000 victimes en Europe ?
Mieux, les naufragés des grands crus se comptent par milliers. Notamment autour de l’Association au bénéfice des usagés spoliés par 1855.com (Abus 1855.com). « On a dépassé le seuil d’une centaine d’adhérents, mais on estime entre 5 000 et 7 000 le nombre de victimes dans toute l’Europe », assure Alain Ehrsam, président grenoblois. L’association compte dans ses rangs une avocate bordelaise, Me Hélène Poulou, qui conseille gratuitement les adhérents de l’association et sillonne la France, d’audience en audience.
Ce collectif s’est créé sous l’impulsion d’Alain Ehrsam, lui-même victime du site : il aurait perdu 2 500 € sur deux ans. Trompé par sept ans pendant lesquels « le site a fait du bon boulot, ce qui m’a mis en confiance ». Avant de proposer des vins primeurs.
Que se passe-t-il avec ces bordeaux ? Le site a-t-il juste pris du retard ? Ou s’est-il laissé débordé par l’augmentation rapide de la valeur des grands crus en les vendant aux clients mais en tentant de les acheter plus tard ?
Difficultés reconnues
Invoquant notamment la crise, 1855.com reconnaît des difficultés : « L’équipe de direction reste déterminée à résoudre dans un délai raisonnable les retards affectant la livraison de certains millésimes de Bordeaux primeurs. L’explication de ces retards est toute simple. Si ces dernières années les achats ont bien été réalisés en temps utile, les approvisionnements en Bordeaux primeurs auprès de nos fournisseurs sont plus lents que prévu. »
420 000 € de bénéfices au premier semestre
« Notre rythme d’approvisionnement est clairement ralenti par les tensions opérationnelles passées de 1855, par le contexte économique global d’aujourd’hui, et par celui, plus spécifique, du marché des vins de Bordeaux. Aujourd’hui, notre objectif est bien de livrer le plus rapidement possible le plus de bouteilles à chacun de nos clients, même si cela doit se faire en plusieurs livraisons dont le coût sera pris en charge par 1855. »
Au premier semestre 2012, 1855.com a affiché des bénéfices de 420 000 € et une croissance de ses ventes de 21 %. Les livraisons n’ont sans doute pas suivi cette courbe avantageuse.
 

lundi 12 novembre 2012

Russie: Poutine limoge son ministre de la Défense après un scandale de corruption

Le président russe Vladimir Poutine a limogé mardi son ministre de la Défense après un vaste scandale de corruption, chargeant un homme de confiance, l'ex-ministre des Situations d'urgence Sergueï Choïgou, de mener à bien les plans "grandioses" de réarmement du pays.
"Compte tenu de la situation autour du ministère de la Défense, j'ai pris la décision de libérer de ses fonctions le ministre (Anatoli) Serdioukov, afin d'établir les conditions d'une enquête objective", a déclaré M. Poutine à la télévision publique.
Fin octobre, plusieurs enquêtes ont été ouvertes à l'encontre d'une société contrôlée par le ministère de la Défense, Oboronservis, pour fraude lors de la vente de biens publics. Le préjudice s'établirait à au moins trois milliards de roubles (74 millions d'euros).
Selon le comité d'enquête russe, certains responsables du ministère choisissaient les biens immobiliers les plus prestigieux, y investissaient d'énormes sommes d'argent public, puis organisaient leur revente à des prix inférieurs à ceux du marché, apparemment à leur profit.
"S'il y a lieu, il (M. Serdioukov) peut être interrogé dans l'enquête criminelle" sur cette affaire, a précisé le porte-parole du Comité d'enquête Sergueï Markine à l'agence Itar-Tass.
Les rumeurs quant au prochain limogeage de M. Serdioukov s'étaient multipliées depuis l'éclatement du scandale, notamment après que le site d'informations Lifenews.ru avait révélé que pendant une perquisition tôt le matin chez une suspecte, Evguenia Vassilieva, les enquêteurs étaient tombés sur le ministre lui-même.
Mme Vassilieva était jusqu'à récemment à la tête du département des propriétés du ministère de la Défense.
M. Serdioukov, un civil qui occupait le poste de ministre de la Défense depuis 2007, est le gendre d'un proche de M. Poutine, Viktor Zoubkov, originaire comme lui de Saint-Pétersbourg et qui a exercé différentes fonctions au gouvernement russe.
Le Premier ministre Dmitri Medvedev a estimé que M. Serdioukov avait été "un ministre de la Défense efficace", mais a souligné que l'enquête "devait être menée à son terme".
Selon l'expert Pavel Felgenhauer, le ministre limogé avait "beaucoup d'ennemis" au sein même du pouvoir.
"Poutine a décidé de faire un exemple dans la lutte contre la corruption. Il faut montrer que personne n'est irremplaçable, il faut que toute l'élite ait peur", a ajouté l'expert.
M. Serdioukov est remplacé par Sergueï Choïgou, un fidèle du président, longtemps à la tête du très important ministère des Situations d'urgence et qui avait été nommé au début de l'année gouverneur de la région de Moscou.
Le président Poutine lui a annoncé sa nomination devant les caméras de télévision. Le nouveau ministre "doit être une personne qui sera capable de poursuivre le développement des forces armées, d'assurer la réalisation des commandes militaires et des projets grandioses de réarmement de l'armée que nous nous sommes fixés", a-t-il dit.
Vladimir Poutine avait indiqué avant l'élection présidentielle de mars, qui a marqué son retour au Kremlin après un intermède de quatre ans comme Premier ministre, qu'il comptait placer le complexe militaro-industriel au centre du développement de la Russie et avait promis un réarmement "sans précédent" du pays.
Il avait annoncé que plus de 550 milliards d'euros seraient consacrés à l'industrie de la défense sur les dix ans à venir.

http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/

dimanche 11 novembre 2012

Polémique. Un supermarché du Nord met sa viande sous antivol

C’est avec surprise que les clients du supermarché Match de Lille ont découvert des paquets de viande équipés d’antivols. Cette démarche est la première du genre en France et fait beaucoup de bruit.
Les réactions vont bon train au rayon « viandes » en libre-service de cette grande surface située au centre-ville de Lille. Des gros clips noirs ont été placés sur des emballages de bœuf ou de faux-filet. Si les antivols sont habituels sur les vêtements ou les objets électroniques, ce n’est pas le cas des aliments. Quel est donc le motif de cette démarche peu commune ?
Selon la direction de l’établissement, il s’agirait d’un moyen pour lutter contre le vol, de plus en plus fréquent, de certains aliments. « C'était facile d'arracher le sachet et de filer avec la viande » a commenté le boucher de l’enseigne. « Les vols ça n'arrête pas, a ajouté une hôtesse de caisse, et pas que de la viande. C'est tout, les yaourts, les œufs... on ouvre la boîte de six, il n'en reste que quatre ! »
Côté client, on s’interroge. « Il y a des budgets très serrés et à la fin du mois certains sont peut-être tentés » a commenté une cliente compréhensive. « Moi, je n’achète pas de viandes. C'est devenu un luxe » a ajouté un autre.
La Croix Rouge lilloise a pour sa part estimé que les antivols n’étaient pas la solution. « Je ne pense pas que ce soit le moyen le plus approprié, témoigne un bénévole. Et après, ils vont mettre un antivol sur chaque œuf ? Sur chaque tomate ? »

http://www.ladepeche.fr/article/2012/11/07/1483684-polemique-un-supermarche-du-nord-met-sa-viande-sous-antivol.html

samedi 10 novembre 2012

Régulateur de vitesse bloqué : bras de fer autour de la voiture folle

Un garagiste montalbanais est au cœur d'une vive controverse avec Toyota. Francis Serrano, en effet, a loué la voiture au volant de laquelle, en septembre dernier, sur le périphérique de Toulouse, une conductrice s'est retrouvée dans l'incapacité de désactiver le régulateur de vitesse bloqué à 80 km/h.
Le pot de terre va-t-il faire vaciller le pot de fer ? Francis Serrano, gérant d'une petite société montalbanaise de transport et de location de véhicules se retrouve au cœur d'une vive controverse contre Toyota. Il reproche au constructeur japonais de vouloir réfuter toute défaillance du régulateur de vitesse mis en cause dans le grave incident survenu le 17 septembre dernier sur le périphérique de Toulouse. Ce jour-là, une infirmière de 36 ans a tenté en vain de désactiver l'appareil de sa Toyota Prius louée depuis le 1er décembre 2011 à Montauban. Elle avait beau appuyer sur la pédale de frein, rien de répondait. Et elle a ainsi effectué un tour complet du périphérique de Toulouse, escortée par une patrouille d'ASF et des gendarmes. Avant de se diriger vers le péage de l'A 61, en direction de Carcassonne, lancée à 80 km/h. Prévenus de l'arrivée de la voiture incontrôlable, les équipes d'ASF ont levé une barrière. Finalement, ce n'est qu'à hauteur de Villefranche-de-Lauragais, à force de freiner, qu'elle s'est arrêtée. Choquée, la conductrice racontera que le «moteur rugissait, les disques chauffaient.»

Nouvelle expertise cette semaine

Francis Serrano est inquiet après la première expertise de la voiture effectuée le 18 octobre dans un garage de Villefranche-de-Lauragais. «Cinq experts de Toyota, dont deux Belges et un Anglais sont venus sur place. Dans la matinée, ils ont évoqué les faits avec la conductrice et l'après-midi, ils ont procédé à une série de tests. Pour le moment, ils disent n'avoir rien trouvé pour expliquer une quelconque panne du régulateur. Ils semblent vouloir écarter depuis le début toute défaillance technique.» Selon eux, la Toyota folle était parfaitement saine de corps et d'esprit.
Mais l'affaire ne s'arrêtera pas là. Une nouvelle expertise de la voiture doit avoir lieu cette semaine. Toujours à Villefranche-de-Lauragais. «Ma cliente connaissait parfaitement la voiture. On ne peut pas lui mettre sur le dos d'ignorer le fonctionnement d'un régulateur. Avant l'incident de septembre, elle a effectué 45 000 km avec cette même voiture, en se servant du régulateur. Quand on freine, un régulateur se désactive. Je demande à Toyota de prouver qu'elle n'a pas freiné. Les patrouilleurs et les gendarmes sont témoins», indique Francis Serrano. Spécialisé dans la location longue durée de voitures, le garagiste montalbanais estime que son entreprise subit un réel préjudice dans ce dossier.
De son côté, le constructeur se refuse à tout commentaire. «L'expertise de la voiture suit son cours», a précisé vendredi Philippe Bourserau, directeur de la communication de Toyota-France.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/11/05/1481962-regulateur-de-vitesse-bloque-bras-de-fer-autour-de-la-voiture-folle.html

vendredi 9 novembre 2012

Carcassonne. OGM: il y en a un rayon chez Leclerc

Le camembert Cœur de Lion ? Paf ! Une étiquette «transgénique». L'huile Pro Activ ? «Oh la la ! C'est bourré d'additifs, en plus !», peste Sandrine qui glisse derechef le petit bout de papier estampillé «transgénique» dans la rangée d'articles. Une trentaine de militants de la Confédération paysanne ont investi, hier, sono au poing, tracts et mini-formulaires dans les mains, les travées de l'hypermarché Leclerc. But de l'opération : dénoncer la présence des OGM dans les produits carnés et laitiers écoulés par la grande distribution. Dans les rangs, il y a bien quelques activistes qui essaient de faire passer d'autres messages, qui sur l'huile de palme, qui sur les OGM autorisés à 0,9 % par la législation européenne dans les paquets de biscuits bio industriels, qui sur «ces saloperies d'E320»... Mais Michel David, le porte-parole de la Conf' qui s'époumone au micro, recadre sans cesse le débat. Et en revient à l'essentiel : «On n'est pas là pour les 5 % qui mangent bio mais pour les 95 % qui bouffent des OGM et qui ne sont pas informés. C'est un scandale ! Il faut que ça cesse». En cause : les 3,5 millions de tonnes importées de soja OGM, chaque année, dont 300 000 tonnes qui transitent par Sète. Conditionné en tourteaux, le soja génétiquement modifié nourrit le bétail français. Et se retrouve mitonné aux petits oignons par l'industrie agroalimentaire dans nos assiettes. «S'il n'y a pas de cahier des charges spécifiques, comme pour les poulets Loué ou le roquefort, les animaux sont nourris aux OGM», poursuit-il avant d'exiger l'arrêt des importations, l'interdiction de l'alimentation transgénique animale, la mention OGM sur les emballages de viande et autres yaourts dont les bovins ont biberonné aux OGM… «C'est drôlement bien cette sensibilisation. C'est original !», glisse cette Marseillaise en vacances, surprise et conquise par l'intrusion. «Moi les OGM, je suis contre à 200 %, alors ils ont bien raison !», appuie Annie. Son mari Francis qui pousse le charriot rajoute : «Mais le problème, c'est qu'on nous blouse de partout. Ah oui, faudrait ce que soit étiqueté !». Itou pour ce couple de retraités rémois venus chercher le soleil du sud : l'opération les sensibilise. Catherine, elle, murmure d'un air résigné: «Oui, c'est bien mais bon, on le sait qu'on se fait empoisonner. S'il faut lire toutes les étiquettes… Moi je lis surtout celle du prix», s'excuse-t-elle, son maigre sac de courses autour du bras.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/11/04/1481316-carcassonne-ogm-il-y-en-a-un-rayon-chez-leclerc.html

jeudi 8 novembre 2012

Santé. La pratique du sport bientôt remboursée par la Sécu?

Le sport devrait faire partie des prescriptions médicales prises en charge par la Sécurité sociale, recommande l’Académie de médecine dans un rapport rendu public cette semaine. L’activité physique régulière réduirait entre autre de 30 % les risques d’une mort prématurée.
« Le sport doit faire partie des prescriptions au cabinet médical, au même titre que les antibiotiques, l’aspirine ou les antidépresseurs », déclare le docteur Jacques Bazex, auteur du rapport, dans Le Figaro de vendredi.
Une activité physique régulière a des effets bénéfiques prouvés sur la santé. Avec trois heures par semaine d’activité physique modérée, on réduit de 30 % les risques d’une mort prématurée, mais aussi le retardement de l’âge d’entrée dans la dépendance.
Marché vite pour mourir vieux
Les bénéfices du sport sont aujourd’hui de plus en plus reconnus médicalement : ils jouent un rôle dans la prévention de l’obésité, du diabète et des maladies cardiovasculaires, dans le suivi de certains cancers et dans la prise en charge des personnes en situation de handicap, relève l’Académie.
Plus surprenant encore, la vitesse de marche serait un bon indicateur de l’espérance de vie du sujet âgé, selon une autre étude : pour un homme âgé de 75 ans, la survie à 10 ans atteindrait 19 % s’il marche à 1,4 km/heure et 87 % s’il marche à 5 km/h.
Les Français à la traîne
Ce sont quelques-uns des nombreux arguments de l’Académie de médecine pour convaincre les Français de tout âge de bouger d’avantage et de rattraper leurs voisins européens. En France, seulement 11 % des filles et 25 % des garçons poursuivent des activités physiques régulières au-delà de 15 ans, contre 33 % en moyenne pour les filles et 43 % pour les garçons dans une étude effectuée en 2010 sur 34 pays européens et nord-américains.
Selon une autre étude européenne remontant à 2002, la France arrivait en avant-dernière position, avec seulement 24 % de sa population suffisamment active contre 44 % aux Pays Bas, 40 % en Allemagne.
Du sport au travail
Un plan en faveur de l’activité physique doit être mis en œuvre dans les semaines qui viennent par le Ministère de la Santé. Dans une note rendue publique mardi, le centre d’analyse stratégique (CAS), cible prioritairement les femmes et les seniors et souligne l’intérêt du sport au travail.
« La sphère professionnelle est encore trop rarement envisagée comme un lieu possible de pratique sportive à des fins de bonne santé » note le CAS qui relève que seulement 13 % font du sport sur leur lieu de travail alors que 43 % y renoncent par manque de temps.
 

mercredi 7 novembre 2012

GB: la facture du scandale des ventes forcées d'assurance atteint des sommets

Trois des plus grandes banques du pays ont passé cette semaine de nouvelles provisions dans leurs comptes du troisième trimestre pour faire face aux plaintes de leurs clients : 700 millions de livres pour Barclays mercredi, 1 milliard pour Lloyds Banking Group jeudi et 400 millions pour Royal Bank of Scotland (RBS) vendredi.
Le montant total des provisions a donc dépassé la barre des 10 milliards de livres en atteignant 10,8 milliards (près de 13,5 milliards d'euros). La facture la plus élevée est celle de Lloyds, qui a mis de côté 5,3 milliards de livres, suivie par Barclays avec 2 milliards.
Selon les derniers chiffres de l'Autorité britannique des marchés financiers (FSA), le montant remboursé aux plaignants a déjà atteint 6,5 milliards.
"C'est en train de devenir la crise la plus dommageable économiquement (pour les banques), il n'y a pas de doute mais ce qui est probablement le plus surprenant est que les banques ont été totalement incapables de déterminer combien elles auront à payer" et ont annoncé depuis l'an dernier provision sur provision, souligne l'analyste Ralph Silva auprès de l'AFP.
"Les banques ont nié la véritable ampleur de ce scandale" qui "est désormais le plus grand scandale financier de vente forcée de tous les temps", dénonce de son côté Peter Vicary-Smith, directeur de l'association de consommateurs Which'.
D'autant plus que le coût total pourrait encore grimper et atteindre 15 milliards de livres, selon les analystes de JPMorgan Cazenove.
Ces assurances-crédit, appelées PPI ("Payment Protection Insurance"), qui permettaient d'assurer le remboursement d'un crédit malgré une perte de revenus liée à la maladie, au décès ou à la perte d'un emploi, ont longtemps été vendues d'office aux clients avant que cette pratique ne soit définitivement condamnée par la Haute Cour de Londres.
"La plupart des prêts effectués entre, disons 2000 et 2008, n'étaient rentables que grâce aux PPI", relève Ralph Silva, alors que selon les chiffres cités par JPMorgan, le montant total des revenus tirés par les banques des PPI depuis 2001 s'élève à plus de 34 milliards de livres.
Après des années de bataille judiciaire, l'Association des banques britanniques avait finalement jeté l'éponge en mai 2011 en renonçant à faire appel de la décision de la Haute Cour.
Depuis, le nombre de plaintes a explosé et le FOS (Financial Ombudsman Service), autorité en charge des plaintes contre les établissements financiers, a annoncé la semaine dernière qu'elles avaient dépassé la barre des 500.000.
"Et malgré ces nombres record, ce scandale de vente forcée ne montre aucun signe de ralentissement", a souligné sa patronne, Natalie Ceeney.
Les banques, qui tentent de solder le lourd héritage de leurs pratiques d'avant la crise financière de 2008-2009 sous la pression des autorités et de citoyens scandalisés par les bonus de la City, sont déjà mises à mal par d'autres affaires, dont celle de la manipulation du taux interbancaire Libor.
Ce scandale, qui a éclaté fin juin et a décapité la banque Barclays, qui a payé 290 millions de livres pour mettre fin aux enquêtes des régulateurs britannique et américain, a rattrapé d'autres banques internationales et britanniques dont Royal Bank of Scotland.
Cette dernière a indiqué vendredi "s'attendre à entamer des négociations pour régler à court terme certaines des enquêtes", ce qui devrait se solder probablement par des "pénalités financières".

http://lexpansion.lexpress.fr/economie/

mardi 6 novembre 2012

Norvège : l'avion fait demi tour pour éviter des heures sup à l'équipage !

En Norvège, on ne plaisante avec les heures supplémentaires. Un norvégien d'une compagnie régionale appartenant à la compagnie d'aviation SAS et transportant 40 passagers, a interrompu sa phase d'atterrissage pour retourner à son aéroport d'origine, à des centaines de kilomètres de là, afin d'éviter à son équipage de dépasser le temps de travail réglementaire, a rapporté jeudi la presse norvégienne.

L'appareil de la compagnie régionale Wideroe, propriété du groupe SAS, allait se poser sur le
de Mosjoen, petite ville du Nord de la Norvège, lorsqu'il a rebroussé chemin pour retourner à Trondheim, à environ 300 km plus au sud, selon le journal local Rana Blad. «Juste après, le commandant de bord a dit lui-même par haut-parleurs que c'était complètement incroyable mais qu'il avait été décidé de repartir», a témoigné un passager, Steinar Henriksen.


«Nous avons des horaires de travail stricts», indique la compagnie


La compagnie, qui a fourni
ou autres moyens de transport aux passagers revenus à leur point de départ, a expliqué ce volte-face de dernière minute par la réglementation très sévère en Norvège. «Malheureusement, l'avion a décollé avec un équipage dont le temps de travail arrivait à son terme. Nous avons des horaires de travail stricts imposés par les autorités et dont nous ne pouvons nous affranchir», a déclaré un porte-parole de Wideroe, Richard Kongsteien, au journal.

«Si l'avion avait atterri, il aurait dû rester immobilisé à Mosjoen parce qu'on n'avait pas d'équipage de réserve là-bas et le programme du reste de la soirée pour cet appareil aurait dû être annulé», a-t-il dit, faisant valoir que cela aurait en définitive touché plus de 200 passagers au lieu de 40.

lundi 5 novembre 2012

Plainte contre des pompiers après un secours

Une plainte pour dégradation de piscine visant des pompiers a récemment été déposée par une copropriété des Alpes-Maritimes où ils étaient intervenus pour secourir un garçonnet prisonnier d'une bouche d'aspiration, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.
Les faits remontent au 23 août: Simon, 3 ans et demi, barbote avec ses brassards dans la piscine de sa résidence de vacances à Golfe Juan. Son bras se coince alors dans une bouche d'aspiration dont il manque le bouchon et qui, contre toute attente, est en marche. Il faudra plusieurs heures aux pompiers intervenus sur place pour dégager le jeune garçon dont le bras reste désespérément bloqué dans le tuyau d'aspiration du fait d'un oedème. Après vidange et pompage de la piscine, les secours se voient obligés de casser la margelle à l'aide d'un perforateur et d'une disqueuse pour dégager le tuyau qui enserre le bras du garçonnet.
Pendant l'intervention, un copropriétaire lance cependant à l'intention des secouristes: "Mais qui va payer les dégâts ?", se souvient le lieutenant des pompiers en charge des opérations de secours. La copropriété a finalement porté plainte contre X le 10 septembre pour dégradation afin de faire fonctionner l'assurance, selon une source policière. "On peut être légitimement surpris de ce type de procédure, d'autant qu'à ma connaissance, une simple copie du compte-rendu d'intervention" des pompiers "aurait suffi" pour se faire rembourser, s'est offusqué le lieutenant Charpentier.
 

dimanche 4 novembre 2012

Mort de Jean-Luc Delarue : des mails posthumes qui intriguent

Encore un rebondissement dans l'affaire du décès de Jean-Luc Delarue. Après les guerres enclenchées par la succession, voici une plainte déposée par Élisabeth Bost, la mère de Jean, le fils de l'animateur.
Une plainte pour "usurpation d'identité", usurpation d'identité numérique", "faux", "violences psychologiques", "atteinte à la représentation de la personne" et "atteinte à l'intimité de la vie privée".
En effet, Élisabeth Bost déclare avoir reçu d'étranges et sordides mails après le décès de l'animateur.
Jean-Luc Delarue est décédé le 23 août dernier à 10h20, selon le certificat de décès établi par l'Hôpital américain, explique le JDD.
Le même jour, son ex-compagne, qui n'est pas encore au courant de son décès, reçoit deux mails provenant de sa boîte mail personnelle.
Le premier, envoyé à 13h13, soit presque 3h après le décès de l'animateur, est particulièrement violent envers Élisabeth Bost. Il débute par : "La seule chose que tu collectionnes, ce sont les mensonges, les attaques et les coups bas… ".
Le second, envoyé cinq heures plus tard, s'intitule "Urgent pour Jean" et n'est pas moins violent que le premier : "La mère de mes enfants aurait pu être n'importe qui ", "Élisabeth, s'il m'arrivait malheur, je te demande solennellement de respecter mon choix, à savoir de ne pas venir à mes obsèques, mais de laisser Jean à des tiers."
A la réception de ce second mail, l'ex-compagne de Jean-Luc Delarue ne sait toujours pas que celui-ci est décédé depuis près de huit heures et ne comprend pas ce déchaînement de violence envers elle.
"Ma cliente a, d'emblée, constaté que le contenu de ces deux mails ne correspondait en rien à ce que Jean-Luc Delarue avait pour habitude de lui écrire. Plusieurs éléments laissent penser à ma cliente que ces deux mails n'ont été ni écrits ni envoyés par Jean-Luc Delarue lui-même", a indiqué Me Isabelle Wekstein, l'avocate d'Élisabeth Bost.
La police recherche donc le coupable de ces envois odieux, qui viennent compliquer un peu plus la situation de la famille Delarue

http://www.ladepeche.fr/article/2012/10/29/1477310-mort-de-jean-luc-delarue-des-mails-posthumes-qui-intriguent.html

samedi 3 novembre 2012

Le chef Guy Savoy apprend sa mort sur Internet

Guy Savoy, le chef cuisinier, a porté plainte vendredi à Paris après avoir découvert sur Internet… qu’il était décédé. Selon les informations recueillies par Europe 1, le chef multi-étoilé, 59 ans, a remarqué un site web propageant une série de rumeurs et de fausses nouvelles à son propos, comme son récent mariage en catimini, ou encore l’opération de son chien. Le commissariat du 17e arrondissement a été chargé de l’enquête.

http://www.lejdd.fr/Societe/Faits-divers/Depeches/Le-chef-Guy-Savoy-apprend-sa-mort-sur-Internet-572125

vendredi 2 novembre 2012

Délit de favoritisme à France Télévisions

Selon lepoint.fr, GR1, la filiale de France Télévisions gérant sa diffusion, fait l'objet d'une enquête préliminaire de la brigade financière. Cette dernière s'interroge sur le fait que les appels d'offres européens n'ont pas été lancés, en 2010, sur 25 des 112 principaux sites de diffusion... Rémy Pflimlin, nommé en juillet 2010 à la tête du groupe France Télévisions, a pris le train en marche. Avant sa présidence, trois sites avaient été irrégulièrement prolongés (Brest, Rennes et Vannes).

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/10/29/97002-20121029FILWWW00342-delit-de-favoritisme-a-france-televisions.php

jeudi 1 novembre 2012

Voyage scolaire : abandonnée sur le port d'Amsterdam

« Sur le port d’Amsterdam, y’a des marins » qui dansent, dit la chanson. La maman de Valentine, 18 ans, elle, donnerait plutôt dans la complainte et… ne décolère pas. Car sa fille s’est retrouvée seule, dans un hôtel sur le port d’Amsterdam, tandis que ses quatre professeurs du lycée La Martinière Monplaisir (Lyon, 8 e) embarquaient, avec une quarantaine d’élèves, dans un ferry pour l’Ecosse, destination finale d’un voyage scolaire de dix jours.
Il faut dire que Valentine posait problème : elle n’avait pas ses papiers d’identité. Et ce n’est qu’à l’arrivée aux Pays-Bas qu’elle le réalise. « Le prof d’anglais a essayé de discuter avec le personnel du ferry et la police ; mais ils ont refusé de me laisser embarquer ».
Alors, que faire ? Un des professeurs restera-t-il avec la jeune fille, le temps de régler le problème des papiers, grâce au consulat de France, en différant d’un jour ou deux le voyage pour l’Ecosse ? Non. « Je pleurais… Les profs voulaient que je reparte en avion ou en train à Lyon, mais j’avais pas de pièce d’identité ! J’étais coincée et, avec 100 euros sur moi, je n’avais, de toute façon, pas assez d’argent pour un tel voyage », raconte Valentine.
« J’ai réussi à joindre mon père ; la seule solution était qu’il vienne me chercher. Mais il a supplié mon prof de ne pas me laisser seule à Amsterdam ». Peine perdue. « Il a quand même obtenu qu’un prof m’accompagne à l’hôtel… mais il est vite reparti prendre le bateau », poursuit la jeune fille, qui se retrouve donc seule.
Du côté du lycée, on estime avoir parfaitement géré l’incident. « C’était de sa faute, il ne fallait pas qu’elle oublie ses papiers ; on avait rappelé cette exigence à de nombreuses reprises », expose le proviseur, Georges Kighelman, s’exprimant au nom des professeurs. Ne fallait-il pas contrôler les fameuses pièces d’identité, en France, avant de prendre le car, comme c’est parfois l’usage, même pour les adultes, en voyages organisés ?
« Ils auraient dit qu’on les traitait en bébé », répond le proviseur. Quant à laisser la jeune fille toute seule, avec 20 € en poche (une fois la chambre payée) à 860 km de chez elle, le proviseur ne trouve rien non plus à redire. Mais s’il était arrivé quelque chose au papa sur la route ! ? « C’était de sa propre responsabilité », rétorque le proviseur. « A aucun moment, il n’y a eu mise en danger de la vie de cette jeune fille… A son âge, certains vivent loin de chez eux, en résidence universitaire », observe Georges Kighelman. Attention, note le chef d’établissement, Valentine ne sera -t-elle pas suivie dans le cadre de son BTS « pendant deux ans par les quatre professeurs ».
Ah, les notes varieront-elles en fonction de l’attitude conciliante ou non de la jeune fille sur la suite qu’elle entend donner à cette affaire ? « Il faut que les esprits s’appaisent » lâche, sobrement Georges Kighelman. Les cours ont repris. « Déjà, elle est totalement transparente pour l’un des quatre profs… Je me fais du souci », commente la maman de Valentine. La famille cherche des excuses qui ne viennent pas. Elle a déjà consulté un avocat, envisageant desormais de porter plainte pour « délaissement ».
(*) Prénom d’emprunt