vendredi 25 décembre 2015

Un chiot jeté du deuxième étage

Mercredi, alors qu'un couple se disputait, leur chien, un chiot de 5 mois s'est mis à aboyer. Son maître, agacé, l'a jeté par la fenêtre du deuxième étage. Il l'a récupéré, pour le mener chez un vétérinaire, à Cahors. Le praticien, le voyant sérieusement blessé, a voulu l'opérer. Son maître s'y est opposé, au motif qu'il ne voulait pas payer. Il l'a laissé au cabinet. Le vétérinaire a alerté Lucien Blanc, président de la Société de défense des animaux, ainsi que la fondation Brigitte Bardot. «Le docteur a finalement opéré le chiot. Il lui a mis des broches. La société de défense a réglé les soins pour un montant de 300 €», explique Lucien Blanc. Aujourd'hui, l'animal va bien, il a été placé dans une famille d'accueil avant d'être soumis à l'adoption.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/12/25/2244840-un-chiot-jete-du-deuxieme-etage.html

mercredi 23 décembre 2015

Perpignan : Mort depuis au moins 4 mois sans que personne ne s'en aperçoive

C'est un voisin qui a donné l'alerte mercredi dernier. Peu de temps avant que les forces de police ne fassent ouvrir la porte d'un appartement situé au 5e étage d'un immeuble de l'espace Méditerranée à Perpignan dont l'occupant n'avait pas été aperçu depuis un moment. À l'intérieur, malheureusement, ils ont découvert le cadavre du locataire, un homme âgé de 49 ans qui, selon les conclusions du médecin légiste avait succombé de mort naturelle. Et ce, au moins depuis quatre mois. Sans que personne ne s'aperçoive de rien, ne s'inquiète de son absence ou ne signale sa disparition.
http://www.lindependant.fr/2015/12/23/mort-depuis-au-moins-4-mois-sans-que-personne-ne-s-en-apercoive,2132506.php

mardi 22 décembre 2015

Epinal : bloqué en fauteuil électrique pendant deux heures

Au programme de son 20 décembre, l’intéressé avait juste prévu d’aller rendre visite à une amie. Mais pour s’y rendre, Grégory était obligé d’utiliser un fauteuil électrique frisant les 80 kg.
Accompagné de sa petite amie Circée, il entame alors un long chemin afin de rejoindre le domicile de sa camarade. Mais une fois sur la piste cyclable de l’avenue de la Loge-Blanche, son fauteuil tombe en panne. Impossible d’effectuer un mètre de plus ! La situation est d’autant plus désarmante que le couple n’a pas un seul proche sur place qui pourrait venir l’aider.
Dans ce contexte, il n’y a plus qu’une seule solution : appeler les services de secours. Sauf que la situation de Grégory est si atypique que personne n’estime être en compétence de lui porter assistance. « J’ai contacté la police et les pompiers qui m’ont expliqué que ce n’était pas de leur ressort », déclare Circée qui ne sait plus à quel saint se vouer. Les minutes vont s’égrener lentement jusqu’à ce qu’une riveraine, Delphine Saunier, n’arrive en voiture et se stationne à proximité du couple.

A quatre pour soulever le fauteuil

Interloquée par la situation, cette Spinalienne va alors leur venir en aide en contactant à nouveau la police. Mais la réponse de l’opérateur est très ferme : Gregory n’est pas en danger. L’intervention de la police n’est donc pas justifiée. Le ton entre les deux protagonistes serait ensuite monté sur fond de quiproquo selon les forces de l’ordre. Car d’après le commandement, l’opérateur a visiblement pensé qu’il s’agissait de la même personne qui rappelait une seconde fois, à quelques minutes d’intervalle, pour cette même affaire.

Pas de danger immédiat

Au final, c’est le Samu qui a débloqué la situation. « Ils nous ont rappelés pour nous dire que les pompiers venaient nous aider. » Dès l’arrivée des soldats du feu, Grégory a été placé dans la voiture de Delphine tandis que les secours embarquaient le fauteuil électrique dans leur véhicule. « Ils s’y sont mis à quatre pour soulever le fauteuil. Les pompiers m’ont aussi expliqué qu’ils ne pouvaient pas me transporter car je n’étais pas une victime. Au niveau des assurances, cela aurait causé des problèmes en cas d’accident », déclare Grégory, soulagé que la situation se soit enfin décantée. Mais pour ce faire, il a dû attendre deux heures. « Nous assurons un service de sécurité publique. Cet homme n’était pas en danger immédiat. Il n’y avait pas de victime, ni de délit. Ce n’était pas dans notre champ de mission », explique, pour la police, le commissaire Michel Klein avant de préciser que ses services peuvent prêter assistance aux secours dans le cadre d’évacuation. « On est dans le problème de l’assistance. La personne appelle les trois services (pompiers, Samu et police) mais il n’y a pas d’agression, ni de problème médical. Il n’y a pas de péril », ajoute le lieutenant-colonel Hugues Deraugnaucourt pour les pompiers, avant de préciser qu’une équipe est tout de même envoyée si un souci de ce genre ne trouve aucune solution.
Bref, l’expérience qu’a vécue Gregory n’a pas été simple à gérer. Ceci dit, cette histoire a tout de même un aspect positif. En effet, l’homme a désormais trouvé une parade au cas où une expérience similaire venait à se présenter : « Mon père m’a donné le numéro de l’assurance. Désormais, si je tombe en panne, je les appelle pour qu’ils viennent me chercher. »
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2015/12/22/epinal-bloque-en-fauteuil-pendant-deux-heures

lundi 21 décembre 2015

Un jeune aveugle exclu à cause de son chien

Un aveugle de 16 ans n'a pas pu dîner samedi dans un restaurant de Quimper au motif qu'il était accompagné de son chien guide et que l'établissement servait du poisson frais, a-t-on appris aujourd'hui auprès de son père qui a déposé plainte auprès du procureur de la République.

«Ce refus n'émane pas d'un employé, mais du gérant du restaurant en personne», dénonce Franck Texier, le père de l'adolescent. Son fils, aveugle depuis l'âge de 4 ans, s'est rendu avec son chien dans ce restaurant de sushis situé dans une galerie commerçante. Il était également accompagné d'une éducatrice et d'autres déficients visuels dans le cadre d'un regroupement visant à les rendre plus autonomes. L'éducatrice a expliqué au gérant qu'il ne pouvait légalement refuser l'accès au restaurant au chien guide. Mais, «l'homme est resté sur sa position», a indiqué Franck Texier. «Ce qui est choquant, c'est que demain il va refaire la même chose».

Un employé du restaurant a indiqué que l'établissement avait proposé de laisser le chien à l'extérieur. «On a essayé de trouver une solution, mais le client n'a pas voulu», a-t-il expliqué.

L'article 88 de la loi n°87-588 du 30 juillet 1987 stipule que «l'accès aux transports, aux lieux ouverts au public, ainsi qu'à ceux permettant une activité professionnelle, formatrice ou éducative est autorisé aux chiens guides d'aveugle ou d'assistance accompagnant les personnes titulaires de la carte d'invalidité prévue à l'article L. 241-3 du code de l'action sociale et des familles».

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

dimanche 20 décembre 2015

Un détenu reçoit un colis de Noël de 59 kilos

Un détenu du centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe (Orne) a obtenu le droit de se faire livrer à l'occasion de Noël un colis spécial de 59 kilos, composé essentiellement de nourriture. Problème: les prisonniers ne sont autorisés à recevoir que des colis n'excédant pas le poids de 5 kilos.
Un passe-droit qui a exaspéré les surveillants de la prison, comme le
raconte le quotidien régional Ouest-France.
« La direction, avec probablement l'assentiment de la Direction interrégionale, a décidé d'octroyer royalement un laissez-passer pour faire entrer un colis de 59 kg, au bénéfice d'un braqueur multirécidiviste et auteur d'évasions spectaculaires » dénonce le bureau national du syndicat Force ouvrière, dans un communiqué de presse.

Le poids du colis a nécessité l'usage d'un transpalette, précise le journal. « Les détenus sont rois, les surveillants sont en permanence humiliés. Les collègues n'en peuvent plus… Il est urgent que la Direction de l'administration pénitentiaire se positionne et applique des consignes claires » déplore Emmanuel Baudin, secrétaire interrégional de Force ouvrière pénitentiaire dans Ouest-France

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/12/19/97001-20151219FILWWW00166-un-detenu-recoit-un-colis-de-noel-de-59-kilos.php

vendredi 18 décembre 2015

Affaire Volkswagen: L'ancien patron continue de toucher son (très gros) salaire

Il a plaqué son poste, mais pas son salaire. Souvenez-vous : Martin Winterkorn avait renoncé à ses fonctions de PDG de Volkswagen quelques jours seulement après l’éclatement du scandale des moteurs truqués. Mais depuis ce retrait, l’homme perçoit toujours son salaire, révèlent plusieurs médias outre-Rhin.
Et il percevra sa rémunération jusqu’à la fin de l’année 2016, date à laquelle se terminera effectivement son contrat. Après avoir touché plus de 15 millions d’euros en 2014, il empochera plus de 10 millions d’euros cette année et ce, malgré sa défection. Son salaire s’élève pourtant « seulement » à 1,62 million d’euros. Mais c’est sans compter les bonus.
>>A lire également: Volkswagen indemnisera ses clients américains... Mais pas européens

Le conseil de surveillance s’est rangé derrière cette version

Et, d’après des sources citées par le journal économique Handelsblatt et l’émission d’investigation Frontal 21, qui ont enquêté ensemble sur le sujet, il n’y a « pas de raison de ne plus payer » ces bonus cette année. Selon les deux médias, c’est surtout pour éviter « une bataille juridique » et « un rendez-vous médiatisé et peu glorieux devant un tribunal des prud’hommes » que Volkswagen ne résilie pas le contrat de l’ex-patron.
Winterkorn, 68 ans, a rendu son tablier quelques jours après l’éclatement du scandale des moteurs truqués. Volkswagen, mastodonte automobile aux 12 marques et 200 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel, venait d’avouer avoir manipulé les moteurs diesel de 11 millions de voitures dans le monde avec un logiciel capable de fausser les résultats des tests antipollution.
Winterkorn a assumé la responsabilité de la tricherie, mais affirmé n’en avoir rien su, et le conseil de surveillance s’est rangé derrière cette version. Les salariés allemands de Volkswagen devront eux renoncer à leurs primes en 2016, a d’ores et déjà prévenu le chef du comité d’entreprise.

http://www.20minutes.fr/economie/1753579-20151218-affaire-volkswagen-ancien-patron-continue-toucher-tres-gros-salaire

mercredi 16 décembre 2015

Brest: 40 cadavres d'animaux découvert

Une quarantaine de cadavres d'animaux, dont 26 de chiens, ont été découverts près de Brest, chez une jeune femme très investie dans le milieu associatif canin, a-t-on appris aujourd'hui auprès d'une association de protection des animaux.

Au total, ce sont 26 chiens, sept lapins, deux chats, une oie, une poule et une chèvre qui ont été découverts morts dans une propriété isolée de Milizac appartenant à cette jeune femme de près de 30 ans, a indiqué Klervie Talarmin, présidente de l'association Les Alfredes, confirmant une information du quotidien régional Ouest-France. "Certains chiens sont morts de faim enfermés dans leur box, et les chats sont morts de soif", a expliqué Klervie Talarmin, à l'origine de la macabre découverte lors d'une visite inopinée, assurant que la jeune femme et sa mère étaient très investies dans le milieu associatif canin. La mère et sa fille seraient respectivement présidente et secrétaire d'une association de molosses intervenant en maisons de retraite et en instituts médico-éducatif. La jeune femme aurait eu en outre un élevage de chiens jusqu'en 2010.

La plupart des animaux retrouvés morts, certains dans des boxes, des cages, des niches ou des boîtes, d'autres dans des sacs en plastique ou au fond d'un puits, appartenaient à la jeune femme et à sa mère. D'autres appartenaient à l'association Les Alfredes qui recueille et place des animaux maltraités ou abandonnés auprès de familles d'accueil, dont faisait partie la jeune femme, décrite par Klervie Talarmin comme étant "fragile psychologiquement".

L'association
Les Alfredes a porté plainte, tandis que d'autres associations de protection des animaux, comme la Fondation 30 millions d'amis, se sont portées partie civile. Une enquête a été ouverte par le parquet de Brest pour "actes de cruauté et abandon d'animaux", a indiqué la gendarmerie de Saint-Renan, chargée de l'enquête. La peine maximale encourue est de deux ans d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/12/16/97001-20151216FILWWW00118-brest-40-cadavres-d-animaux-decouvert.php

mercredi 9 décembre 2015

La mère d'une des victimes de Merah sifflée à l'Assemblée nationale

Latifa Ibn Ziaten, la mère d'un des soldats victimes de Mohammed Merah, a été huée lundi à l'Assemblée nationale à cause de son voile. Elle était venue en marge d'une rencontre sur la laïcité.

Rapidement relayée sur les réseaux sociaux, cette nouvelle a provoqué un véritable tollé. 

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/12/09/97001-20151209FILWWW00102-la-mere-d-une-des-victimes-de-merah-sifflee-a-l-assemblee-nationale.php

mardi 8 décembre 2015

Formation de militaires Saoudiens : 600 000 euros d’aide de la Lorraine qui dérangent

600.000 euros, qui dérangent. La subvention régionale allouée au futur campus CMI (Cockerill Maintenance Ingénierie) de Commercy dans la Meuse, pour la formation de militaires saoudiens au maniement d’armes de guerre, a fait le buzz à la veille du premier tour des régionales.
Votée par la Région Lorraine le 2 octobre, la décision aurait pu rester dans l’intimité de l’hémicycle. C’était sans compter sur la viralité du Net… la vidéo des délibérations, postée par le FN57 sur son site le jour même du vote a refait surface jeudi dernier. Depuis, partagée et vue plus de 60.000 fois, elle a suscité sur internet et les réseaux sociaux de vives réactions.
De quoi parle-t-on ? Une aide accordée à l’entreprise Cockerill Maintenance Ingénierie (CMI), installée sur l’ancien site militaire du 8e RA de Commercy, pour « la construction d’un site de formation », selon Thibault Villemin, vice-président PS du Conseil Régional.
L’implantation de cette antenne du groupe belge CMI sur la friche meusienne, qui devrait créer une centaine d’emplois directs, doit beaucoup à l’un des membres de son conseil d’administration Gerard Longuet, ancien ministre et sénateur de la Meuse et au président lorrain de CMI, Bernard Serin, par ailleurs patron du FC Metz.
Cockerill est dans cette affaire sous-traitant du groupe canadien Général Dynamics pour qui l’entreprise fabrique des tourelles et canons de chars légers. Le vaste projet de centre de formation CMI de Commercy, accueillera, notamment, pendant cinq ans à raison de six mois par an, des militaires saoudiens pour les former au maniement de ces tourelles et canons.

« Un investissement de long terme sur le territoire »

Mise au vote, la demande a provoqué la colère des groupes Europe Ecologie-Les Verts et du groupe FN qui ont voté contre.
« Il y a un grand décalage entre la présentation bien pudique du dossier et la réalité du projet […] on apprend à faire la guerre à des Saoudiens. On n’est pas sûrs qu’on ne les retrouvera pas un jour face à nous sur un terrain quelconque », s’inquiète l’écologiste Jacqueline Fontaine qui rappelle « que ce pays n’est pas exemplaire en matière de Droits de l’Homme […] et a condamné le blogueur Raif Badawi, déclaré coupable d’insulte à l’islam, à une peine de 10 ans d’emprisonnement assortie de 1.000 coups de fouet […] Cette entreprise a-t-elle besoin de l’argent des Lorrains pour faire cette formation ? ».
Emprisonnement des opposants, torture, peine de mort par décapitation… « L’Arabie saoudite a procédé en 2015 à 151 exécutions, un chiffre inégalé depuis presque 20 ans », selon un récent rapport d’Amnesty International.

« C’est bon, ça passe »

« Nous ne finançons pas la formation, elle est financée par le marché », défend le vice-président Villemin « Nous avons une demande d’un groupe industriel qui a besoin de former ses salariés six mois par an et pendant quatre ans un marché (de formation de militaires, NDLR) avec le groupe Général Dynamics qui vend à l’Arabie Saoudite cette première vague de machines […] c’est un investissement de long terme sur le territoire ».
Les groupes Communiste, Je Suis Lorrain et Les Républicains-UDI-Nouveau Centre se sont « abstenus », laissant le champ au groupe PS pour entériner la décision. Huit minutes et treize secondes après le début des « débats » sur le dossier, Thibault Villemin, fait un rapide calcul des votes. « Contres, abstentions… C’est bon ça passe. Très bien ». Dossier suivant.

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2015/12/08/formation-de-militaires-saoudiens-600-000-euros-d-aide-de-la-lorraine-qui-derangent

dimanche 6 décembre 2015

Une exposition photo sur l'homophobie vandalisée à Toulouse

Nouvelles violences contre les clichés anti-homophobie d’Olivier Ciappa. Déjà saccagées en juin 2013 dans le 3e arrondissement de Paris, les photos de « couples imaginaires » du photographe qui vit à Los Angeles ont été une nouvelle fois vandalisées dans la nuit de vendredi à samedi sur un grand rond-point de Toulouse.
https://twitter.com/OlivierCiappa

« Des photos très douces, tendres et aimantes »

Les clichés montrant des couples homosexuels et hétérosexuels enlacés ou encore des familles homoparentales, ont été déchirés ou couverts de graffitis comme « PD » ou « Honte », selon la page Facebook du photographe. Un panneau « Stop à l’homophobie » a été barré d’un trait.
L’exposition française présente des anonymes comme des célébrités, dont Elie Semoun, Cécile Duflot, Roselyne Bachelot, Mireille Darc ou encore Lara Fabian, a expliqué Olivier Ciappa par téléphone à l’AFP. A Los Angeles, le photographe français prépare une autre exposition avec des stars américaines.
« Ce sont des photos très douces, tendres et aimantes que j’ai faites pour les homophobes plein de préjugés et de peurs », a-t-il ajouté.

« Six jeunes violents » reperés, une plainte va être déposée

Selon lui, « six jeunes violents » ont été vus en train d’endommager l’exposition qui vise à lutter contre l’homophobie et à « rassembler ceux qui sont pour ou contre le mariage pour tous ».
Aucune plainte n’avait été déposée en fin de journée samedi, selon la police, confirmant la dégradation, à coup d’insultes souvent illisibles, de l’exposition affichée sur les grilles d’un parc au centre du « Grand Rond ».
L’association « L’Autre Cercle » qui a organisé l’exposition pour la mairie de Toulouse a dit à l’AFP son intention de porter plainte lundi. La mairie n’était pas joignable samedi soir.

Messages de soutien

« Cette violence intervient à deux jours des élections. A deux jours d’un futur succès presque assuré aux régionales du FN. Ce même FN qui vient quand même d’annoncer vouloir supprimer l’intégralité des subventions aux associations LGBT s’il était élu », écrit encore Olivier Ciappa, sur sa page Facebook, appelant à combattre l’assertion que « l’homophobie n’existe pas ».
« En réponse aux vandales abrutis de Toulouse, biz @OlivierCiappa », a tweeté l’ancienne ministre Roselyne Bachelot. « L’imbécilité a de beaux jours devant elle, mais nous sommes résistants aussi. Je vs embrasse @OlivierCiappa », selon un tweet de la journaliste Audrey Pulvar.

http://www.20minutes.fr/societe/1744623-20151205-exposition-photo-homophobie-vandalisee-toulouse

vendredi 4 décembre 2015

Quatre élèves sur dix jouent à un jeu d'asphyxie à la récréation

On croyait en avoir fini avec le jeu du foulard, de la tomate, du cosmos… Mais c’est loin d’être le cas. Selon une étude* publiée récemment dans les Archives de pédiatrie, ces jeux, qui consistent à se couper la respiration ou à s’étrangler avec une écharpe, sont pratiqués par quatre enfants sur dix en primaire.
>> A lire aussi : Jeux du foulard, une pratique dangereuse répandue chez les enfants

Conscience du risque

Loin d’être devenus ringards aux yeux des élèves, ces jeux d’asphyxie sont connus par 71 % d’entre eux. La majorité de ceux qui s’adonnent à cette pratique sont des garçons et trois joueurs sur dix disant avoir commencé cette activité dès la maternelle.
Alors qu’on aurait pu imaginer l’inconscience des enfants qui s’adonnent à ces jeux, près de la moitié d’entre eux (48 %) savent qu’ils sont dangereux. Ils auraient d’ailleurs causé la mort de plus de 75 enfants en France depuis 1999.

Une association aide les parents

Cependant, plus l’enfant mûrit, moins il s’adonne à ces étranges divertissements. Les élèves de CE1 sont ainsi 53 % à déclarer pratiquer le jeu du foulard, contre 48 % de ceux de CE2. « La représentation de la mort est acquise progressivement durant l’enfance et pourrait être encore perçue par les jeunes enfants de CE1 comme un phénomène réversible et peu probable à leurs yeux », expliquent les chercheurs qui ont écrit l’étude.
>>  A lire aussi : Les jeux dangereux chez les enfants, « ça n’arrive pas qu’aux autres »
Pour venir en aide aux familles, l’association de parents enfants accidentés par strangulation (Apeas) a publié une brochure permettant de comprendre ce phénomène et de savoir comment réagir face à leurs enfants.
*L’enquête a été menée dans vingt-cinq écoles toulousaines, publiques ou privées auprès d’élèves de CE1 et de CE2, à partir d’un questionnaire anonyme
http://www.20minutes.fr/societe/1743899-20151204-quatre-eleve-dix-jouent-jeu-asphyxie-recreation

 

jeudi 3 décembre 2015

Péages: Ségolène Royal était forcément au courant de la hausse jusqu'en 2023

Gros bobard ou embarrassant oubli ? Après les révélations mardi des Echos concernant la hausse plus forte que prévu des tarifs des péages autoroutiers au 1er février 2016, Ségolène Royal, dont le ministère s’occupe aussi du transport, avait affirmé son ignorance sur RTL. Mais selon un document révélé par Le Parisien ce jeudi, la ministre était forcément au courant. Et pour cause : elle avait elle-même signé un texte actant ces hausses de tarifs.
>> A lire aussi : Pourquoi les tarifs des péages pourraient bien augmenter
Interrogée mardi matin sur RTL sur l’éventualité d’une augmentation supérieure à l’inflation, Ségolène Royal avait répondu : « C’est exclu puisque l’engagement qui avait été pris c’est de ne pas dépasser l’inflation et même d’être en dessous de l’inflation compte tenu du pactole que les compagnies autoroutières avaient déjà accumulées par le passé ». Or d’après le document mis en ligne par Le Parisien, qui date d’avril dernier, un accord a bel et bien été passé entre les sociétés gérant les péages et le gouvernement, prévoyant des hausses supérieures à l’inflation jusqu’en 2023.

Trois décrets signés par Royal elle-même

Le quotidien enfonce le clou, en soulignant que fin août, « trois décrets sont publiés sous la signature du ministère de… Ségolène Royal, actant divers avenants aux contrats des trois groupes propriétaires des sociétés autoroutières. (…)  Cinq lignes [y] annoncent la prise en compte du gel et de la hausse de la redevance dans les futurs tarifs de péage ».
Le délégué général de l’association 40 millions d’automobilistes, Pierre Chasserey, avait donc sans doute raison mercredi de dénoncer un « double langage » et un « côté presque schizophrène » de Ségolène Royal. La ministre de l’Ecologie était « bien sûr au courant que les sociétés d’autoroutes allaient augmenter leurs tarifs » puisque même sans inflation, une augmentation des tarifs autoroutiers est prévue dans les contrats passés avec l’Etat, avait-il déclaré au micro d’Europe 1.

http://www.20minutes.fr/economie/1743067-20151203-peages-selon-parisien-gouvernement-courant-hausse-tarifs

mercredi 2 décembre 2015

Faute de moyens, cette Ardennaise stoppe son traitement contre la maladie d'Ehlers-Danlos

Il y a un mois et demi, elle arrêtait ses traitements. Victime de migraines et de difficultés respiratoires, Valérie continue de se battre.
Valérie, 47 ans, est atteinte depuis trois ans du syndrome d’Ehlers-Danlos. Pour vivre avec cette maladie qui affecte les organes du corps, cette Ardennaise a besoin d’inhaler, plusieurs fois par jour, d’importantes quantités d’oxygène, non remboursées par son assurance maladie, le Régime social des indépendants (RSI). « Ce n’est pas la caisse RSI Champagne-Ardenne qui refuse de rembourser, commente Catherine Érignoux, directrice adjointe de l’assurance au niveau régional. C’est la réglementation générale qui nous impose ça. »
N’ayant plus les moyens de s’acquitter de ses frais médicaux, Valérie, 47 ans, a décidé, il y a maintenant un mois et demi, d’arrêter ses traitements. Aujourd’hui, la quadragénaire souffre, mais continue de se battre.
http://www.lunion.com/node/608759

mardi 1 décembre 2015

Lacourt: «Benzema n’est pas digne d’un joueur qui représente la France»

Pour moi il n’a plus sa place en équipe de France après toutes les erreurs qu’il a commis dans un laps de temps bien trop bref. Il n’est pas apte à reprendre en équipe de France. Je n’ai pas d’avis sur la personne. Tout ce qu’il a fait n’est pas digne d’un joueur qui représente la France au plus haut niveau», a déclaré Camille Lacourt sur Europe 1 au sujet de Karim Benzema, mis en examen le 5 novembre dernier dans le cadre de l’affaire de chantage de Mathieu Valbuena.
http://www.lefigaro.fr/flash-sport/2015/12/01/97003-20151201FILSPO00101-lacourt-benzema-n-est-pas-digne-d-un-joueur-qui-represente-la-france.php