lundi 30 décembre 2013

Le PCF raille le gouvernement dans ses voeux

Le Parti communiste français a ouvert le bal des voeux pour l'année 2014 en publiant une vidéo humoristique à charge contre le gouvernement accusé de ne pas être assez à gauche.

Dans une vidéo réalisée avec trucages qui débute par les voeux du président de la République pour 2013 suivis de "oui mais nous en 2013 on aurait aimé avoir", les images s'enchaînent montrant des ministres du gouvernement ne sachant pas répondre à des questions d'auditeurs sur la dette, la santé, l'écologie, les retraites

Sur la musique du générique "des histoires sans paroles" diffusé sur l'ORTF, le PCF assène comme dans un film muet "on aurait aimé avoir un gouvernement de gauche" "qui rétablisse la retraite à 60 ans", "qui engage la transition écologique" ou encore "qui cesse la chasse aux sans papiers".

Ces slogans sont entrecoupés de montage vidéo montrant les ministres concernés par ces questions, Michel Sapin (Travail), Cécile Duflot (ministre écologiste du Logement) ou encore Manuel Valls (Intérieur) restant silencieux. Le clip se termine sur "Alors en 2014 un gouvernement de gauche pour une politique de gauche" suivi du logo du PCF et du Front de gauche.

En 2012, le PCF avait déjà inauguré la saison des voeux avec une vidéo montrant les promesses non tenues du candidat Hollande devenu président de la République.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/12/30/97001-20131230FILWWW00316-le-pcf-raille-le-gouvernement-dans-ses-voeux.php

dimanche 29 décembre 2013

Arromanches. Le port du Débarquement meurt à petit feu

À sept mois du 70e anniversaire du Jour J, le port artificiel d'Arromanches, symbole du Débarquement, se réduit comme une peau de chagrin sous les assauts de la mer.


« En gros, chaque année on perd un caisson », ces morceaux de digue artificielle en béton hauts comme un immeuble de six étages qui jalonnent l'horizon d'Arromanches jusqu'à 2 km au large, résume Frédéric Sommier, directeur du musée du Débarquement. Il précise qu'il en reste « une vingtaine visibles à marée haute comme à marée basse », quasi tous fissurés, sur 115 à l'origine.« Si on ne fait rien, dans dix ans, il n'y a plus rien », s'alarme Patrick Jardin, le maire d'Arromanches.Les caissons acheminés d'Angleterre et mis bout à bout avec des navires coulés formaient une digue de 8 km, délimitant un port de 500 hectares, explique Erick Leplanquais, guide du musée. Pas moins de 255 remorqueurs avaient été utilisés pour les transporter ainsi que les quais flottants à l'intérieur du port artificiel que 45.000 hommes et femmes avaient fabriqués en Angleterre.Véritable exploit de logistique militaire, le port artificiel mis en place en quelques jours après le « D Day » permit aux alliés de débarquer quotidiennement des milliers d'hommes et des milliers de tonnes de matériel en attendant de pouvoir utiliser le port de Cherbourg à partir de la mi-juillet 1944.
La suite sur ce lien.............http://www.letelegramme.fr/ig/generales/france-monde/france/arromanches-le-port-du-debarquement-meurt-a-petit-feu-28-12-2013-2352605.php

vendredi 27 décembre 2013

GM rappelle 1,46 million de voitures en Chine

General Motors va procéder au rappel de 1,46 million de voitures en Chine afin de régler un problème de pompe à essence des véhicules concernés, a annoncé vendredi un régulateur du pays.

Ce dernier précise dans un communiqué que le rappel porte sur 1,218 million de Buick et sur 243.000 Chevrolet. Il s'agit d'un des plus importants rappels de voitures jamais survenu en Chine, devenu depuis quelques années le premier marché automobile mondial.

En Chine, GM fabrique des voitures en partenariat avec SAIC et FAW Group.


http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/12/27/97002-20131227FILWWW00250-gm-rappelle-146-million-de-voitures-en-chine.php

dimanche 22 décembre 2013

La blague de Hollande qui passe mal

Lundi soir, François Hollande s'exprime lors du 70e anniversaire du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif). Sur le ton de la plaisanterie, François Hollande déclare que Manuel Valls, est rentré d'Algérie "sain et sauf". "C'est déjà beaucoup", ajoute-t-il. Le ministre de l'Intérieur venait d'accompagner le même jour le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, à Alger pour le premier séminaire intergouvernemental franco-algérien. 
Cinq jours après, à l'occasion d'une conférence de presse, le ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra a fait savoir qu'il appréciait peu l'humour du président. "Un incident regrettable", selon ses termes. "Il est clair qu'il s'agit d'une moins-value par rapport à l'esprit qui enveloppe nos relations et à la réalité de ce que les délégations françaises, et même autres, peuvent constater de la situation sécuritaire en Algérie", a-t-il déclaré à Alger aux côtés de son homologue chinois, Wang Yi. Une déclaration qui intervient après que plusieurs sites Internet de journaux algériens aient relayé la polémique. 
L'Elysée ne conteste pas la plaisanterie mais n'a pas souhaité réagir officiellement. François Hollande était sorti du texte son discours.
 

vendredi 20 décembre 2013

Rouen. Le chirurgien oublie une pince dans le ventre d’une jeune maman

Un chirurgien de l'hôpital Charles-Nicolle de Rouen a oublié une pince dans le ventre d’une patiente alors que celle-ci subissait une césarienne, le 5 novembre dernier.
La jeune mère de famille a quitté l’établissement après son accouchement et a très vite ressenti des douleurs dans le ventre. Loin de s’estomper, ces dernières ont perduré et se sont aggravées, au point d’alerter les médecins, comme le rapporte France 3 Haute-Normandie.
Des radios pratiquées sur la jeune femme ont révélé la présence d’une pince à bouts ronds de 20 cm et une nouvelle opération a été effectuée le 18 décembre afin de la retirer.
L’hôpital a reconnu une faute de la part du chirurgien et la patiente pourrait porter plainte.
Début décembre, une affaire similaire s’est produite à Paris où une femme a vécu un véritable calvaire durant 5 mois à cause d’un instrument de 15 cm oublié lui aussi dans son ventre

http://www.ladepeche.fr/article/2013/12/20/1779354-rouen-chirurgien-oublie-pince-ventre-jeune-maman.html

jeudi 19 décembre 2013

Muret. Le désarroi de Myriam privée d'eau et d'électricité

Des dizaines de bouteilles d’eau minérale stockées sur la table de la cuisine que le soleil a beaucoup de mal à éclairer, des conserves et produits alimentaires, posés à même le sol de la terrasse au carrelage délabré. Au milieu du minuscule salon séjour, un poêle à pétrole chauffe à peine la pièce ; un décor de désolation que nous montre la locataire des lieux Myriam Barbier-Bejaoui, 21 ans, dans cet ancien garage attenant à l’habitation principale du propriétaire que ce dernier a aménagé en T2 au 111 avenue Brothier-Terrery. «Pas d’eau, pas d’électricité… le propriétaire a tout coupé le 3 décembre» dénonce la jeune fille. Donc pas d’hygiène, pas de chauffage puisque les radiateurs électriques ne sont plus alimentés. Désespérée Myriam vient d’alerter les services sociaux de la ville et a adressé un courrier au maire de Muret. Le conflit avec son propriétaire remonte à plusieurs mois. La locataire s’est plaint à plusieurs reprises de nombreuses infiltrations d’eau de pluie à cause d’une toiture défectueuse ; les murs de l’appartement en portent les stigmates à plusieurs endroits. Les relations propriétaire-locataire s’étant dégradées, Myriam a donc décidé de bloquer sur son compte l’argent du loyer mensuel de 500 € qu’elle versait de la main à la main à son propriétaire. Ce dernier a pris une mesure de rétorsion en coupant eau et compteur électrique dont il a accès. «Je n’ai jamais reçu de quittance de loyer donc je ne peux bénéficier d’aucune aide» dénonce la jeune fille qui a porté plainte à la gendarmerie de Muret. Affaire à suivre.

mercredi 18 décembre 2013

Placé a des prunes à la pelle

"Placé, ça commence à bien faire !" explose un élu du Conseil régional. Le sénateur écologiste de l’Essonne, en charge des transports au Conseil régional d’Ile-de-France entre 2010 et 2012, est dans le collimateur de la Région. En cause ? Le non-paiement de 133 amendes pour un montant global de 18.161 euros, révèle Le Canard Enchaîné dans son édition de mercredi.
En 2010, alors que le Conseil régional Ile-de-France avait mis à sa disposition une voiture de fonction, Jean-Vincent Placé a multiplié les infractions routières, de stationnements gênants à des excès de vitesse. La Région, menacée de mandatement d’office, n’entend pas régler les amendes du sénateur écologiste. Elle lui a envoyé une lettre le 12 novembre demandant à Jean-Vincent Placé de "bien vouloir en urgence régulariser la situation".
Faute d’avoir obtenu une réponse du contrevenant, le conseil régional a décidé de transmettre le dossier au tribunal de police.
 

mardi 17 décembre 2013

Scandale alimentaire : le cheval est de retour

Moins d’un an après le scandale de la viande de cheval vendue pour du bœuf dans les lasagnes, les gendarmes viennent de dévoiler un trafic de faux documents : des chevaux impropres à la consommation ont été abattus et vendus en boucherie. Pas de risque sanitaire, a priori, mais un nouveau coup de tonnerre pour la filière.
Les chevaux sont de retour. Des bêtes qui se retrouvent dans les vitrines des bouchers, alors qu’elles n’auraient jamais dû y être. Les gendarmes et les fonctionnaires de la protection des populations viennent de mettre au jour un vaste trafic visant à vendre de la viande de bêtes impropres à la consommation. Le coup de filet, parti de Marseille, concerne toute la France, notamment Montauban et surtout Narbonne, avec même des vérifications à Gérone en Espagne. Deux cents chevaux auraient ainsi été revendus, selon les premiers éléments de l’enquête.
Ces animaux auraient dû mourir de leur belle mort. Ils se sont retrouvés à l’abattoir. Les uns avaient été utilisés dans l’industrie pharmaceutique pour permettre la production de vaccins, contre la rage ou le tétanos. Par mesure de précaution, même si, a priori, il n’y a aucun danger, on ne consomme pas leur viande. Les autres étaient des vieux chevaux de selle, que les propriétaires ne peuvent plus monter, et qui souhaitaient pour eux une retraite paisible. Quand ils meurent, les uns et les autres sont envoyés à l’équarrissage. En théorie.
L’enquête montre que les trafiquants rachetaient ces bêtes pour une bouchée de pain, et falsifiaient leurs certificats vétérinaires. Ils pouvaient alors présenter les animaux aux abattoirs et en tirer «300 ou 400 €» selon les estimations du procureur de Marseille.
Hier, 21 interpellations ont été effectuées dans onze départements dont le Gard, l’Aude, et le Tarn-et-Garonne. Quatre vétérinaires, de Maurs (Cantal), Peyrins (Drôme) et Vauvert (Gard) sont parmi les suspects. Il semble bien qu’un négociant de Narbonne qui soit au cœur de ce trafic, de même qu’une société, Equidaniel, basée dans le Gard. La viande aurait été écoulée dans deux boucheries gardoises : «Le réseau a blanchi la traçabilité des animaux», explique le procureur de Marseille.

Coup de tonnerre

Cette affaire provoque un nouveau coup de tonnerre dans la filière alimentaire, déjà ébranlée l’an passé par l’affaire de la viande de cheval dans les lasagnes. Benoît Hamon, le ministre de la consommation a tenu à faire la différence entre les deux affaires. «On vendait du cheval à la place du bœuf, se souvient le ministre, on était dans la tromperie commerciale. Là il pourrait s’agir d’un problème sanitaire, c’est différent de ce que l’on a connu».
De son côté, le laboratoire Sanofi annonce avoir collaboré à l’enquête et se porte partie civile. Il assure que les chevaux ne présentent pas de danger pour la consommation humaine, car ils sont utilisés «pas pour des tests de laboratoire, mais pour fabriquer des médicaments.
[…] des produits biologiques qui sont injectés à des gens qui sont en danger de mort». Hier soir, Brigitte Bardot demandait un changement du statut juridique des équidés pour leur éviter l’abattoir. C’est une dénonciation aux services de la protection de la population de Carcassonne (Aude), fin 2012, qui a lancé l’enquête. Le trafic durait depuis 2011. La journée d’hier a marqué un tournant décisif, avec cette série d’arrestations spectaculaires. Mais l’enquête va se poursuivre, car il reste encore des zones d’ombre et peut-être encore d’autres suspects à interpeller. Et surtout, voilà qui une nouvelle fois, va donner au consommateur un sentiment d’amertume.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/12/17/1776715-scandale-alimentaire-le-cheval-est-de-retour.html

lundi 16 décembre 2013

Des employés licenciés par SMS dans le Pas-de-Calais

Douze employés ont fait les frais de ce type de licenciement à Béthune...
Apprendre son licenciement par SMS, c’est possible. Douze employés de la société Discopar à Bethune (Pas-de-Calais) ont récemment fait les frais de ce type d’annonce, rapporte ce lundi matin Europe 1, reprenant une information de La Voix du Nord.
A ses commerciaux partis sur les routes avec leur voiture de fonction, cette société placée en liquidation judiciaire mi-novembre a écrit le 28 novembre le SMS suivant: «Voilà, vous rentrez, c’est fini. La boîte est fermée», rapporte un témoin cité par la station.

«Voilà, vous rentrez, c'est fini»

Matt Lerroux, salarié de cette société spécialisée dans la coiffure et l'esthétique, raconte que les commerciaux «ont dû ramener leur voiture, parce qu’ils avaient une voiture de fonction, ils ont dû rendre leur véhicule sur-le-champ, reprendre leurs effets personnels et rentrer chez eux». Il ajoute: «On est tous très très en colère parce qu’on n’a ni plus ni moins été licenciés comme des malpropres, du jour au lendemain, et encore, même pas. D’une minute à l’autre, on nous a appris que c’était terminé».
La radio rappelle que ce type de licenciement est légal. La Cour de cassation a considéré en juillet 2013 qu’un licenciement peut être annoncé par SMS, tant que l’employeur peut prouver que son employé licencié a reçu son message. Le code du travail exige qu’un licenciement soit notifié par une lettre recommandée. Mais cette lettre avec accusé de réception ne sert qu’à établir une date incontestable de l’annonce du licenciement.  

http://www.20minutes.fr/societe/1264139-20131216-employes-licencies-sms-pas-de-calais

dimanche 15 décembre 2013

Son fils abandonné meurt dans un attentat

Une Américaine, qui avait abandonné son fils après sa naissance, a découvert cette année en faisant des recherches qu'il était mort dans l'attentat de Lockerbie en 1988, selon un documentaire de la BBC. Le documentaire doit être diffusé demain soir, peu avant le 25e anniversaire de l'explosion de l'avion de la Pan Am au-dessus de la ville écossaise de Lockerbie, qui avait fait 270 morts, en majorité des Américains, le 21 décembre 1988.

Carol King-Eckersley, une femme de 65 ans originaire de l'Oregon aux Etats-Unis, explique qu'elle a commencé en début d'année, à la suite de la mort de son mari, à rechercher l'enfant qu'elle avait eu à 19 ans hors mariage et qu'elle avait remis aux services d'adoption. Elle a retrouvé en avril la trace du jeune homme, Kenneth Bissett, sur un site d'étudiants de l'université de Syracuse, dans l'Etat de New York. "Je l'ai regardé et je me suis dit Oh mon Dieu, c'est lui", confie-t-elle à la BBC. "C'était sa date de naissance, il ressemblait à mon père. Je me suis regardée dans le miroir et je me suis dit qu'il me ressemblait".

"Je me demandais pourquoi il n'était fait mention que d'une partie de sa vie, il y avait décembre 1967 et le 21 décembre 1988. Et puis j'ai réalisé, je me suis dit  Mon Dieu, mon enfant est mort", raconte-t-elle dans le documentaire. "J'ai réalisé que c'était une page en souvenir des victimes du vol 103 de la Pan Am de Lockerbie et qu'il était dans cet avion". Trente cinq étudiants de l'université de Syracuse, dont Kenneth Bissett, ont trouvé la mort dans cet attentat. Le jeune homme, adopté par un couple qui est décédé depuis, revenait aux Etats-Unis après avoir passé un trimestre d'études à Londres. "C'est devenu une sorte de double tragédie. Je l'ai trouvé et je l'ai perdu le même jour", s'émeut Carol King-Eckersley, qui n'a pas eu d'autre enfant mais a adopté le fils de son mari, selon la BBC.

Si elle connaissait le nom de son fils, elle explique avoir mis 45 ans à faire des recherches sur lui car elle s'était engagée à ne pas essayer de le retrouver. "Mais j'avais toujours l'espoir d'entendre un jour frapper à la porte et de voir ce grand et bel homme me dire bonjour, je suppose que tu es ma mère", dit-elle.

Le régime libyen de Mouammar Kadhafi a reconnu officiellement en 2003 sa responsabilité dans l'attentat de Lockerbie. La seule personne condamnée, Abdelbaset al-Megrahi, est décédée en mai 2012 en Libye, après avoir été libéré trois ans plus tôt par l'Ecosse pour raisons de santé.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/12/15/97001-20131215FILWWW00077-son-fils-abandonne-meurt-dans-un-attentat.php

vendredi 13 décembre 2013

Centrafrique: 600 morts en une semaine

Les combats et violences inter-religieuses en Centrafrique ont fait "plus de 600 morts" depuis la semaine dernière, selon un nouveau bilan publié aujourd'hui à Genève par le Haut-commissariat aux réfugiés, une agence de l'ONU.

"Les combats et les violences inter-religieuses de la semaine écoulée ont provoqué la mort de 450 personnes" (à Bangui), et fait 160 tués "dans d'autres régions du pays", a indiqué un porte-parole du HCR, faisant également état de 159.000 déplacés dans la seule capitale


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/12/13/97001-20131213FILWWW00393-centrafrique-600-morts-en-une-semaine.php

jeudi 12 décembre 2013

Grenoble: La manifestation des pompiers dégénère

- CRS et pompiers se sont affrontés devant la Préfecture
Des heurts ont été signalés ce matin vers 11 heures devant la préfecture de Grenoble. Des pompiers, qui manifestaient contre un plan d’économie du Conseil général, ont chargé les CRS, qui protègent le bâtiment public.
Les forces de l’ordre ont répliqué à l’aide gaz lacrymogène. La ligne de tram A est coupée.
Plusieurs centaines de fonctionnaires du Conseil général de l’Isère manifestent depuis ce matin devant la Préfecture, située place de Verdun . Il protestent contre un plan d’économie prévu dans le budget 2014, proposé au vote des élus du Département. Il prévoit notamment une diminution de 150 postes, et la perte de 10 jours de congés.

http://www.20minutes.fr/societe/1262603-20131212-grenoble-manifestation-pompiers-degenere

mercredi 11 décembre 2013

Uderzo pas victime d'un abus de faiblesse, contrairement à ce que soutenait sa fille

Albert Uderzo, cocréateur d'Astérix, n'est pas victime d'un abus de faiblesse contrairement à ce que soutenait sa fille qui avait déposé plainte contre X en 2011.

Albert Uderzo n'est pas victime d'un abus de faiblesse, a appris l'AFP mercredi auprès du parquet de Nanterre. Le parquet va ainsi à l'encontre de ce que soutenait la fille du cocréateur d'Astérix qui avait déposé plainte contre X en 2011, a appris l'AFP mercredi auprès du parquet de Nanterre.
"Les juges d'instruction ont rendu mardi une ordonnance de non-lieu", a indiqué cette source. Pour les juges, il n'existe "pas de charges suffisantes contre quiconque d'avoir commis les faits d'abus de faiblesse" à l'encontre du dessinateur, décrit comme un homme "lucide" qui "possède une pleine capacité à prendre des décisions".
 

mardi 10 décembre 2013

G20: des diplomates de l'UE espionnés

Des hackers chinois ont piraté les ordinateurs de cinq ministères des Affaires étrangères avant le dernier sommet du G20, en septembre à Saint-Pétersbourg, qui a été dominé par le conflit syrien, selon FireEye, société américaine de sécurité informatique.

Les pirates se sont infiltrés dans les systèmes informatiques des ministères en envoyant à des membres de leur personnel des courriers électroniques intitulés par exemple "Options_militaires_américaines_en_Syrie", dont l'ouverture entraînait l'installation d'un programme malveillant.

Pendant une semaine, à la fin du mois d'août, FireEye est parvenue à surveiller leurs activités sur le serveur qu'ils utilisaient, mais a perdu leur trace lorsqu'ils en ont changé, peu avant le sommet. Les hackers étaient alors sur le point de dérober des données, estime la firme.

Les ministères visés appartiennent tous à des Etats membres de l'Union européenne, précise-t-elle, sans les nommer. Les victimes ont été informées par l'intermédiaire du département d'Etat.

"Le thème des attaques était l'intervention militaire américaine en Syrie", a déclaré Nart Villeneuve, l'un des six chercheurs de FireEye ayant travaillé sur le sujet. "Cela suggère quelque chose d'un peu plus important qu'une atteinte à la propriété intellectuelle (...) L'intention était de s'en prendre à ceux qui étaient impliqués dans le G20", a-t-il poursuivi, se disant convaincu, sur la foi de données techniques et linguistiques, que les hackers étaient chinois.

Lors du sommet de Saint-Pétersbourg, plusieurs chefs d'Etat ou de gouvernement européens ont invité Barack Obama à différer ses projets d'intervention militaire en Syrie, en représailles au bombardement chimique du 21 août dans la banlieue de Damas.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/12/10/97001-20131210FILWWW00236-g20-des-diplomates-de-l-ue-espionnes.php

lundi 9 décembre 2013

Fillette noyée à Berck : l'enfant inhumée sans pierre tombale

Adélaïde, la fillette retrouvée noyée le 20 novembre sur une plage de Berck-sur-Mer (Pas-de-Calais), a été enterrée vendredi dernier à Boulogne-sur-Mer dans la plus stricte intimité. L’enfant, qui n’avait pas été déclarée à l’Etat civil, a été inhumée dans le carré des indigents, sans plaque ni pierre tombale. Les habitants de Berck et des environs, qui viennent depuis fleurir sa sépulture, se déclarent choqués. L’enterrement a eu lieu dans le cimetière de Capécure, en présence de quelques personnes seulement. Parmi eux, les grands-parents maternels de la fillette, qui ont appris son existence et sa le même jour, rapporte La Voix du Nord.

Plusieurs centaines d’habitants de Berck-sur-Mer avaient souhaité que la petite fille soit inhumée dans le cimetière de la ville. Une pétition avait ainsi récolté 1.600 signatures. «Nous ne sommes pas déçus. Si ça s’est fait dans la dignité et le respect, c’est le principal. Même si la petite aurait peut-être mérité mieux», a confié à La Voix du Nord Romy, à l’origine de la pétition. Certains réclament cependant une nouvelle inhumation d'Adelaïde, en dehors du carré des indigents, avec une pierre tombale à son nom.
Les enquêteurs, après la mort de la fillette, n'avaient pas retrouvé de trace légale de son existence. Il n'y avait aucune preuve du passage dans la  maternité où sa mère, Fabienne Kabou, disait avoir accouché le 9 août 2012. En réalité, cette Française d'origine sénégalaise de 36 ans, étudiante en philosophie, a donné naissance à sa fille à son domicile de Saint-Mandé (Val-de-Marne), où elle vivait avec son compagnon de 63 ans, Michel, depuis plus de dix ans.

Fabienne Kabou a été
mise en examen et écrouée le 30 novembre pour l'assassinat de sa petite fille. Elle aurait mis fin aux jours de sa petite fille parce qu'elle «entrevoyait un avenir sombre» pour elle.

VOIR LES VIDEOS SUR CE LIEN........................
http://www.leparisien.fr/faits-divers/video-fillette-noyee-a-berck-l-enfant-inhumee-sans-pierre-tombale-09-12-2013-3391411.php

dimanche 8 décembre 2013

Saint-Soulan. Ce bout de paradis est devenu leur enfer

On vit comme on peut.» Laëtitia Galinier oscille entre l’amertume et l’accablement. Parents de quatre enfants, les époux Galinier habitent Saint-Soulan depuis 2008. Et vivent depuis un véritable calvaire. La famille a été victime d’une escroquerie à l’habitation et se trouve encore aujourd’hui dans une situation invivable.
1er août 2008. Laëtitia et Sébastien pensent récupérer leur habitation «clés en main». La construction qu’ils ont en face d’eux n’a de maison que le nom. Alors oui, il y a quatre murs, des fenêtres, un toit et un terrain. Pour le reste, c’est littéralement le début de la galère. Le constructeur a été mis en liquidation judiciaire. Et n’a pas souscrit à l’assurance décennale.
Les époux Galinier découvrent l’absence de carrelage, terrasse, clôture, une plomberie défectueuse, un terrain pas décaissé, un sous-sol sans chape de béton et on en passe. Car entre les problèmes d’infiltration d’eau, de fissures et même d’effondrement du préau, c’est plus un château de cartes qu’une demeure familiale. «Nous avons fait appel à l’aide de la famille et des proches pour qu’au moins l’intérieur soit vivable», raconte Laëtitia. Vivable, pas sûr car le plus surréaliste - s’il y a une hiérarchie malheureuse des manques de cette construction - reste quand même l’absence d’isolation. «L’hiver 2008-2009, il faisait 7° dans la maison. Nos factures de chauffage s’élevaient en moyenne à 250 euros par mois.»

39 000 euros d'intérêts intercalaires

Le couple dépose plainte en 2009. L’escroc est condamné en 2010 à six mois de sursis. Mais il est déclaré insolvable. Pendant tout ce temps, le crédit reste bloqué, la fin des travaux n’ayant jamais été actée. «On se retrouve maintenant avec 39 000 euros d’intérêts intercalaires», explique la jeune femme. Jeune c’est évident. «On avait 24 ans à l’époque ! On aurait dû se méfier…»
Huissiers et menaces de saisie : le surendettement est officialisé. «On nous demande de vendre la maison 250 000,00 euros alors qu’on m’a fait une estimation à 100 000. Nous avons demandé un délai au tribunal.» Certes, on peut les taxer de naïfs. Il n’empêche que les erreurs de jeunesse ne devraient pas se payer si cher. «C’est un cauchemar. Avec mon mari, on tient pour les enfants.» Le petit dernier a trois mois. La grossesse a été très compliquée. «Ce qu’il me fait mal c’est que je sais que l’hiver se rapproche et qu’il dort tranquille au chaud», lance la maman. Le constructeur est actuellement commercial dans une entreprise de BTP.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/12/08/1770555-saint-soulan-ce-bout-de-paradis-est-devenu-leur-enfer.html

vendredi 6 décembre 2013

Deux prêtres molestés par des jeunes

Deux prêtres auraient été agressés jeudi soir par une bande d'adolescents qu'ils auraient surpris en train de renverser des poubelles dans le 19ème arrondissement de Paris, rapporte aujourd'hui le Parisien.

Au nombre de cinq, ces jeunes occupés à renverser des poubelles auraient été surpris, vers 21 h 30, par les deux prêtres de l'église Saint Jean-Baptiste de Belleville. Ces derniers les auraient prier de réparer leur dégats, mais auraient essuyé un refus de la bande. Ils auraient alors sorti leur portable pour prévenir la police. Voyant l'initiative, les jeunes auraient molesté les deux hommes d'église.

Deux d'entre eux, dont l'un est âgé de 13 ans, auraient finalement été arrêtés et placés en garde à vue. Les prêtes auraient porté plainte.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/12/06/97001-20131206FILWWW00396-deux-pretres-molestes-par-des-jeunes.php

jeudi 5 décembre 2013

Corruption: enquête sur un contrat de Total

Deux juges enquêtent sur de possibles faits de corruption en marge d'un projet de contrat gazier de Total en Libye, dans lequel était intervenu l'homme d'affaires franco-libanais Ziad Takieddine, a révélé aujourd'hui une source proche du dossier.

Le parquet de Paris a ouvert le 26 juin une information judiciaire pour "corruption d'agent public étranger, recel et complicité" sur des faits qui avaient été découverts par les juges Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire dans le cadre de leur enquête sur le volet financier de l'affaire Karachi.


http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/12/05/97002-20131205FILWWW00522-corruption-enquete-sur-un-contrat-de-total.php

mercredi 4 décembre 2013

Une agression présumée raciste à Chelles

Selon une information de RTL, un garçon de 14 ans, d'origine capverdienne, a été agressé par un jeune homme visiblement lié à l'extrême droite, lundi à Chelles.

Une agression vraisemblablement raciste a eu lieu à la gare de Chelles (Seine-et-Marne), lundi. Un adolescent de 14 ans d'origine capverdienne a été violemment frappé au visage en début d'après-midi. Un jeune homme de 22 ans, crâne rasé et écusson en forme de croix gammée sur son blouson, a été rapidement interpellé dans les environs.

Son sac contenait une poignée de tracts portant des slogans sans équivoque, en lien avec la mouvance d'extrême droite. Le jeune homme n'est pas inconnu des services de police : son nom figure même dans le décret qui a prononcé la dissolution des Jeunesses Nationalistes en juillet dernier. Membre actif de l'association.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/12/04/97001-20131204FILWWW00249-une-agression-presumee-raciste-a-chelles.php

mardi 3 décembre 2013

Bagarre à l'arrivée de l'OM à Lille

Une bagarre a éclaté à l'aéroport de Lille-Lesquin à l'arrivée de l'Olympique de Marseille, qui affronte Lille mardi soir, et une personne a été placée en garde à vue, a indiqué à l'AFP la Préfecture du Nord.

Une quinzaine de supporteurs lillois étaient présents pour "accueillir" les joueurs phocéens et en particulier Florian Thauvin, au coeur d'un bras de fer entre les deux clubs à la fin du marché des transferts. Quand Thauvin a fait son apparition, il a été copieusement insulté par des fans lillois. "Une minute de chahut a suivi et des coups ont été échangés entre des supporters lillois et des membres du staff de l'OM", a précisé la Préfecture, qui a toutefois indiqué que ces incidents n'étaient pas graves.

Un supporteur lillois a été placé en garde à vue pour avoir porté des coups à un policier. Il a été interdit de stade pour le match entre le Losc et l'OM mardi au stade Pierre-Mauroy. Selon des spectateurs lillois présents à l'aéroport, deux membres du staff marseillais sont venus au contact de ceux qui insultaient Thauvin et des coups sont partis.

Des forces de l'ordre sont présentes à l'hôtel où l'OM a pris ses quartiers, dans la proche banlieue lilloise. Thauvin a été escorté par trois vigiles à l'intérieur de l'établissement sous une bordée d'insultes, selon des supporteurs présents sur place.

Plus tôt dans la journée, des supporteurs de Lille avaient promis un accueil "spécial" à Thauvin, accusé d'avoir "bafoué le blason lillois", mardi soir soir au stade Pierre-Mauroy. Après avoir refusé de s'entraîner et être entré en conflit avec le président du Losc Michel Seydoux, Thauvin (20 ans) s'était engagé le dernier jour du mercato avec Marseille, pour environ 13 millions d'euros.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/12/02/97001-20131202FILWWW00601-bagarre-a-l-arrivee-de-l-om-a-lille.php

lundi 2 décembre 2013

Le bus du PSG caillassé

Le bus qui conduisait les joueurs du Paris SG au Parc des Princes, où le club de la capitale qui rencontrait Lyon hier soir à 21h00 pour la 15e journée de L1, a été caillassé et a eu une vitre cassée, a confirmé un membre du staff du club parisien. "Le bus a été caillassé et la vitre avant droite a été cassée", a fait savoir ce membre du staff, précisant que l'incident avait eu lieu près de Chaville (Hauts-de-Seine).

Des images du bus ont été diffusées dans l'émission Canal Football Club sur Canal +. L'image montrant l'arrivée du véhicule a dévoilé qu'une vitre avait sérieusement été abîmée, certaines lettres de son slogan "Rêvons plus grand" ayant disparu.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/12/01/97001-20131201FILWWW00162-le-bus-du-psg-caillasse.php

dimanche 1 décembre 2013

Orleix. Odieux sabotage contre la Banque alimentaire

«Ces types sont vraiment des enfoirés». Le vice-président de la Banque alimentaire Daniel Boucher ne cache pas son exaspération et sa colère depuis qu’il a fait une découverte pour le moins révoltante hier matin. En effet, c’est un acte de malveillance particulièrement odieux qui a été commis dans la nuit de vendredi à samedi à Orleix.
Les réservoirs de carburant de trois des cinq camions de la Banque alimentaire ont été siphonnés aux trois quarts. Pour les 250 à 300 bénévoles de l’association répartis sur l’ensemble du département, c’est aussi la stupeur.
Les voleurs qui semblent particulièrement aguerris ont probablement repéré au préalable les véhicules stationnés sur le parking près de l’entrepôt. Puis ils ont sectionné la durite d’alimentation du réservoir avant de se servir copieusement.
«Pour nous, c’est la double peine. Cet acte de sabotage tombe au plus mauvais moment : nous avons besoin impérieusement de ces véhicules de location pour collecter les 51 magasins du département dans le cadre de notre opération nationale de Noël. Les magasins nous sollicitent parce que les containers sont remplis. Et quand les clients voient que les points de collecte débordent, ils se disent qu’il n’est plus nécessaire de donner» explique Daniel Boucher. La collecte de Noël est pourtant indispensable à la Banque alimentaire pour approvisionner les 31 associations partenaires du département. «Avec 65 tonnes de denrées alimentaires, elle représente une partie importante de la collecte annuelle (près de 500 tonnes) qui a permis de faire manger 3 300 personnes en 2012, soit l’équivalent d’un million de repas».
La Banque alimentaire n’a, pour l’heure, pas d’autre solution que «de laisser les denrées sur place et d’expliquer aux magasins que nous irons les chercher lundi». Une plainte a été déposée à la gendarmerie par la Banque alimentaire.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/12/01/1765003-orleix-sabotage-contre-la-banque-alimentaire.html

vendredi 29 novembre 2013

Canular: elle annonçait la mort de proches

Une femme de 37 ans a été condamnée aujourd'hui à 210 heures de travaux d'intérêt général pour avoir téléphoné au hasard à des dizaines de personnes âgées, à qui elle annonçait la mort d'un proche en se faisant passer pour un médecin de l'hôpital de Nancy.

Si elle n'exécute pas ses heures de TIG, cette mère de famille qui agissait avec son fils de 17 ans et l'un de ses amis, sera condamnée à 8 mois d'emprisonnement avec sursis, alors que le vice-procureur du tribunal correctionnel de Nancy avait réclamé un an avec sursis lors de l'audience du 25 octobre.

La jeune femme, qui a agi en mars pendant trois nuits, choisissait ses victimes au hasard dans l'annuaire téléphonique, en privilégiant les prénoms laissant penser que ses interlocuteurs étaient âgés. Elle se faisait passer pour un médecin de l'hôpital de Nancy, en annonçant à ses victimes que leur fils ou leur fille était dans un état grave, puis rappelait parfois en affirmant qu'il était décédé. Plusieurs victimes s'étaient rendues au centre hospitalier, en patientant plusieurs heures avant de comprendre qu'il s'agissait d'un canular.

Cette femme, qualifiée de "perverse" qui atteignait "le summum du vice" en "prenant un réel plaisir à faire souffrir" par plusieurs avocats de la défense, a été présentée comme "immature" et d'un niveau intellectuel "très faible" par un expert psychiatre. Elle a été astreinte à une obligation de soins par le tribunal correctionnel, qui l'a en outre condamnée à verser 6.500 euros à l'ensemble des parties civiles.

"Nous voulions avant toute chose que cette dame soit soignée: le tribunal nous a entendus, c'est le principal", a commenté l'avocat d'une victime septuagénaire, Me Karine Laprévotte.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/11/29/97001-20131129FILWWW00401-canular-elle-annoncait-la-mort-de-proches.php

jeudi 28 novembre 2013

Mélenchon qualifie Philippe Varin de "voyou"

Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de Gauche, a qualifié de "voyou" le patron de PSA Philippe Varin, symbole de "ces grands groupes qui démantèlent tout" et qui sont "la cause de la désindustrialisation de notre pays."

"Oui, j'appelle ça être un voyou quand on est à la tête d'une entreprise, qu'on a tout raté, qu'on a licencié 8.000 personnes, qu'on a désorganisé les centres d'études et de retraite d'une grande marque automobile française, qu'on a raflé à l'Etat une garantie sans condition de 7 milliards d'euros, qu'on s'en va au bout de cinq ans avec 21 millions d'euros de retraite chapeau", a déclaré Mélenchon sur RMC et BFMTV.

"Je ne suis pas d'accord pour dire aujourd'hui que le patronat des petites et des très petites entreprises est en train de se goinfrer. Les gens responsables de notre malheur dans ce pays, ce sont les 40 ou 50 plus grandes entreprises. La cause de la désindustrialisation du pays, ce sont ces grands groupes qui démantèlent tout. Il faut remettre la main dessus, les recontrôler, ils sont dangereux pour la patrie", a poursuivi le député européen. Le candidat du Front de Gauche à l'élection présidentielle de 2012 a réaffirmé son opposition à la hausse de la TVA, contre laquelle
il appelle à manifester dimanche à Paris.

"Je veux que ce type (
François Hollande, NDLR) remballe sa TVA qu'il compte augmenter en janvier prochain parce que les gens vont être saignés. Il n'y a pas de raison qu'il cède en 48 heures devant des gens qui cassent des piliers d'une écotaxe qui ne s'applique pas alors que moi je dis au nom de millions de gens: ça suffit, on n'en peut plus. Ca va coûter 400 euros par an aux gens", a-t-il déclaré.

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/11/28/97002-20131128FILWWW00125-melenchon-qualifie-philippe-varin-de-voyou.php

mercredi 27 novembre 2013

Profanations de tombes à Trausse-Minervois : l'auteure avait 14 ans

Au cours de la nuit du 26 au 27 août dernier, le cimetière de Trausse-Minervois avait été la cible, souvenez-vous, des agissements d’une ou de plusieurs personnes qui avaient renversé des stèles, dégradé des plaques commémoratives et brisé des croix en métal... L’un des auteurs avait oublié une écharpe sur les lieux du délit et celle-ci a fait l’objet de toutes les attentions d’un gendarme particulièrement pugnace qui est parvenu à remonter jusqu’à sa propriétaire. Il s’agit d’une adolescente née en 1999, donc âgée de 14 ans seulement, qui a été interpellée et entendue par les militaires, tout comme ses parents. Il s’est avéré qu’elle était la «meneuse» d’un groupe dont les membres n’ont pas encore été identifiés. L’enquête se poursuit et elle est menée par les gendarmes de Peyriac-Minervois. La procédure concernant la mineure a été transmise au juge des enfants tandis qu’une autre a été ouverte pour «situation préoccupante» concernant la jeune fille.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/27/1761790-carcassonne-profanations-a-trausse-l-auteure-avait-14-ans.html

mardi 26 novembre 2013

Les dérives tarifaires des soins dentaires ont la dent dure

Principaux soins incriminés : les prothèses, couronnes, bridges, inlay ou reconstitutions, qui en 2012 ont représenté 5 milliards d’euros de dépenses, dont un milliard seulement est remboursé par l’assurance maladie.
Mieux vaut avoir des dents en bonne santé car les prothèses coûtent cher. C’est le constat qui s’impose au vu des résultats de l’enquête publiée par «60 Millions de consommateurs» et réalisée par Santéclair, société spécialisée dans la gestion du risque santé qui travaille pour les complémentaires en les accompagnant dans l’amélioration de la prise en charge de leurs assurés santé. Les enquêteurs ont épluché 177 000 devis de prothèses dentaires en 2012 et durant les neuf premiers mois de 2013. Le constat est alarmant : après remboursement par l’Assurance maladie et avant les mutuelles ou autres complémentaires santé, le reste à charge global pour les patients s’élève à 6 milliards d’euros par an.
Principaux soins incriminés : les prothèses (couronnes, bridges, inlay ou reconstitutions) qui en 2012 ont représenté 5 milliards d’euros, dont un milliard seulement est remboursé par l’assurance maladie.

290 euros en moyenne

Après remboursement de la Sécu, le patient doit débourser plus de 290 euros en moyenne par acte de prothèse, avec des variations en fonction des départements. Cette somme peut être remboursée par les complémentaires mais «il est très difficile d’avoir une estimation précise de leur niveau de prise en charge global», souligne l’Observatoire.
Pour la pose d’une couronne céramo-métallique, par exemple, en moyenne, vous paierez 550 €. Sauf que l’Assurance maladie ne prend en charge que 75,25 €. La dépense peut même grimper à plus de 400 € en moyenne par acte à Paris. C’est le patient qui paie donc la plus grosse part. Pour la prothèse unimaxillaire de base en résine (c’est-à-dire un dentier complet), le reste à charge est très élevé : de l’ordre de 700 € après intervention de l’Assurance maladie et de la complémentaire santé.
Mais il y a plus inquiétant car il existe parfois des solutions moins onéreuses mais peu retenues par les dentistes. Cette «dérive préoccupante» concerne notamment les inlay-core, des reconstitutions partielles de dents apposées sous couronne. Pour ce dispositif, le praticien fixe librement ses honoraires, entre 150 et 300 € (la Sécu rembourse 70 % de 122,55 €). Pourtant une alternative, la reconstitution «au fauteuil», présente l’avantage d’être moins chère car elle est fabriquée par le dentiste à un prix fixé par la Sécu : 79,53 €, soit 24 € restant pour l’assuré.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/26/1761179-les-derives-tarifaires-des-soins-dentaires-ont-la-dent-dure.html

lundi 25 novembre 2013

L'Afghanistan rétablit la lapidation

L'Afghanistan va introduire dans son code pénal la lapidation comme peine capitale pour les auteurs d'adultère, indique le président du syndicat des avocats indépendants afghans.

"Nous travaillons sur un projet de code pénal de la charia prévoyant que la lapidation sera la sanction de l'adultère s'il est confirmé par quatre témoins oculaires", a dit Rohullah Qarizada, membre de la commission sur la loi coranique. L'introduction de cette peine capitale laisse craindre que la promotion des droits de l'homme soutenue à grand renfort de milliards de dollars depuis douze ans ne soit en train de perdre du terrain. Une partie de la population afghane demeure favorable à des châtiments brutaux en matière de moeurs comme le montre le fait divers intervenu la semaine dernière dans la province de Baghlan au nord de Kaboul. Deux amants ont échappé de justesse à la lapidation après la découverte de leur liaison. Un conseil d'anciens s'est opposé à l'exécution de la sentence réclamée sur le champ par la foule mais a ordonné que le couple illégitime soit fusillé en public le lendemain.

"Il est absolument choquant que douze ans après la chute du gouvernement des taliban, l'administration Karzaï réintroduise la lapidation comme châtiment", a dit Brad Adams, directeur de l'antenne asiatique de l'organisation Human Rights Watch. Qarizada a précisé que les Etats-Unis et les Nations unies avaient été informés du projet de rétablissement de la lapidation. Selon lui, ce châtiment ne sera pas une pratique courante.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/11/25/97001-20131125FILWWW00416-l-afghanistan-retablit-la-lapidation.php

dimanche 24 novembre 2013

Marseille : asticots à la cantine, les parents attaquent

"Le lien de confiance est rompu." Ça chauffe entre les parents de l'école élémentaire du boulevard National (3e) et l'équipe des tatas de l'établissement : accusées d'avoir servi, sciemment, un repas infesté de vers de farine aux enfants de l'école (cinq autres sont concernées à travers la ville, comme l'avait révélé La Provence), elles ont déjà été sèchement rappelées à l'ordre par l'adjointe UMP à l'Éducation.
Mais les parents veulent aller plus loin : "Nous demandons le déplacement des agents de service présents le 8 novembre et de leur responsable de secteur, appuie Dalila Douhou, présidente du conseil local des parents d'élèves FCPE. Nous souhaitons aussi le remboursement à toutes les familles du repas concerné." Ce que refusent pour l'heure la mairie et son prestataire, la Sodexo, géant de la restauration collective. Pour la fédération, il y a trois responsables au dysfonctionnement survenu à la cantine. Le personnel, "qui malgré le protocole", a continué à servir un repas impropre à la consommation ; l'agent de maîtrise "contacté ce jour-là, qui a pris la décision de ne pas servir le repas de substitution" prévu pour ce genre de cas et "surtout la Sodexo, qui a manqué gravement à son obligation de service".
La FCPE se "réserve le droit dans les jours à venir d'engager des poursuites auprès des administrations compétentes et de faire intervenir les services sanitaires dans les lieux où sont préparés et servis les repas de nos enfants". Lundi matin, les parents de National ont de plus prévu de mener "une action" de protestation. Décidément, ce repas-là ne passe pas...

http://www.laprovence.com/article/edition-marseille/2635279/asticots-a-la-cantine-les-parents-attaquent.html

samedi 23 novembre 2013

Gers : maltraitance sur des enfants handicapés

Ils pointent des « pratiques d’un autre âge, d’atteintes à la dignité humaine, de manque d’hygiène et de pédagogie à la régression ». Des associations d’aide aux handicapés, le syndicat - du Gers et un collectif de salariés et d’anciens employés de l’institut médico-éducatif (IME) Maison d’enfants de Moussaron, basé à Condom (Gers), dénoncent des maltraitances dans cet établissement privé accueillant près de 80 enfants et jeunes adultes lourdement handicapés.

 
Ils réclament « qu’un administrateur provisoire soit nommé à la de l’IME ».

Ces associations s’appuient en particulier sur des témoignages de salariés et sur un récent rapport de l’agence régionale de santé (ARS) qui soulignent « de graves dysfonctionnements dans les conditions d’installation et de fonctionnement ». L’alerte a été donnée en mai par les associations auprès de l’ARS et du ministère de la Santé.

Sous couvert d’anonymat, une salariée de l’IME de Condom raconte que « les dysfonctionnements ont lieu notamment dans le bâtiment des polyhandicapés. Les enfants y sont enfermés la nuit dans des box, sans eau, ni toilette, parfois nus pour qu’ils ne déchirent pas leurs vêtements. Des contentions sont effectuées sans aucun respect des règlements. Et, quand nous signalons ces problèmes à la direction, nous sommes menacés de perdre notre travail. » Des déclarations appuyées par l’Association départementale des paralysés de France (APF) qui dit avoir prévenu des élus. « C’est inadmissible que personne ne cherche à savoir ce qui se passe dans cet IME, peste Anne-Marie Nunez de l’APF du Gers. Nous ne voulons pas la fermeture de l’établissement mais sa mise sous tutelle. » La direction conteste formellement ces accusations de maltraitance. Elle souligne que deux salariés ont été condamnés en 1999 pour les mêmes accusations.

« Cabale » selon la direction

« L’ARS a mis en place un comité de suivi une fois par mois afin d’améliorer la quarantaine d’éléments pointés, notamment les conditions d’hébergement dans certains bâtiments et l’accompagnement médico-social, explique Philippe Lacroix, chef de service. Nous mettons tout en œuvre pour assurer ces préconisations. Nous considérons que ces accusations de maltraitance sont une cabale interne, aux relents de lutte des classes contre un propriétaire privé. »

De son côté, l’ARS confirme les dysfonctionnements. L’IME a jusqu’au 15 décembre pour les rectifier mais les plus importants ont déjà été corrigés.

« Les 29 pensionnaires ayant plus de 20 ans, qui ne doivent pas être dans cet établissement, ont été réorientés ailleurs : c’est le cas pour dix d’entre eux et sept ou huit autres le seront bientôt, souligne Monique Cavalier, directrice générale de l’ARS Midi-Pyrénées. La surveillance de nuit par du personnel compétent est aussi déjà corrigée. C’est le début du retour aux bonnes pratiques dans l’intérêt des enfants et des familles. »

http://www.leparisien.fr/societe/gers-maltraitance-sur-des-enfants-handicapes-23-11-2013-3343127.php

vendredi 22 novembre 2013

Emoi dans les P.-O. : cinq chiots vivants jetés dans une poubelle

L’une des membres de la "Protection animale du Vallespir" a découvert avec horreur cinq chiots abandonnés à l’intérieur d’un conteneur à poubelles de la commune.
Nicole Bachès n'en revient toujours pas. Mercredi dernier, en allant déposer des déchets dans le conteneur situé près du monument de la rue Saint-Ferréol, elle a rapidement compris que quelque chose ne tournait pas rond.
"J'ai entendu des cris épouvantables que j'ai tout de suite reconnus. Quelque chose grouillait et sans chercher bien longtemps, j'ai découvert qu'il s'agissait de cinq chiots noirs, vivants et à peine nés et qui avaient été dissimulés à l'intérieur d'un sac-poubelle", raconte-t-elle.


Les cinq chiots euthanasiés
Une scène effroyable pour la trésorière de la Protection animale du Vallespir qui s'est aussitôt rendue chez le vétérinaire de la commune. "Malheureusement, on ne pouvait rien faire. Ils étaient en souffrance, encore trempés. C'était terrible. Il n'y avait pas d'autre solution que de les euthanasier", explique-t-elle avec tristesse.
Depuis, Nicole Bachès fait sa petite enquête de voisinage pour tenter de trouver l'auteur de ce geste qu'elle qualifie de "cruel". "On ne peut pas laisser passer ce type de comportements. Il y a des moyens, aujourd'hui pour éviter de tels actes. Les propriétaires des chiens, même s'ils ont des difficultés, peuvent se rapprocher des associations comme la nôtre pour qu'on stérilise les chiennes et éviter ainsi de tuer ou jeter des portées à la poubelle", confie-t-elle.
Poursuites judiciaires
Choquée par ce qu'elle a vu à deux pas de chez elle, Nicole Bachès ne pouvait pas laisser passer ces agissements dans l'indifférence générale. Pour le pointer du doigt et informer les riverains de ces chiots qu'elle a trouvés dans la poubelle, elle s'est permis d'afficher un panneau indiquant notamment qu'"il est formellement interdit de jeter à la poubelle des animaux, sous peine de poursuites judiciaires".
Une manière également de sensibiliser par cette situation, les propriétaires de chiens et de rappeler qu'il y a des règles à respecter. "S'il le faut, on peut même aider les gens à payer le vétérinaire mais il faut arrêter d'abandonner n'importe où des chiots, chiens ou chats, cela arrive trop souvent", conclut-elle.

http://www.midilibre.fr/2013/11/22/p-o-cinq-chiots-vivants-jetes-dans-un-poubelle,786686.php

mercredi 20 novembre 2013

Smic: les experts contre un "coup de pouce"

Le groupe d'experts sur le Smic, chargé d'"éclairer" le gouvernement sur les évolutions du salaire minimum, préconise de s'en tenir, à la date du 1er janvier, à la hausse légale, sans coup de pouce, selon un rapport préliminaire consulté aujourd'hui par l'AFP.

Ce rapport, transmis hier aux partenaires sociaux et révélé par l'agence de presse AEF, conclut qu'il "ne semble pas justifié, aujourd'hui, de revaloriser le Smic au-delà de la règle officielle d'indexation basée sur l'inflation et l'évolution du salaire réel de base ouvrier et employés".

Selon les calculs de l'UIMM (Union des industries et des métiers de la métallurgie), communiqués mercredi à l'AFP, cette hausse légale devrait être d'environ 1,1%.

Depuis le 1er janvier dernier, le Smic horaire s'élève à 9,43 euros, soit 1.430,22 euros bruts mensuels (environ 1.100 euros nets) pour les salariés aux 35 heures. Quelque 2,6 millions de salariés sont rémunérés au Smic.

Au début de l'année, le gouvernement avait choisi de s'en tenir à la hausse légale (+0,3%). Six mois plus tôt, au 1er juillet 2012, après l'élection de François Hollande, il avait exceptionnellement décidé d'une hausse de 2%, dont un coup de pouce de 0,6%.

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/11/20/97002-20131120FILWWW00352-smic-les-experts-contre-un-coup-de-pouce.php

mardi 19 novembre 2013

Luzech. Une fonctionnaire sans emploi ni rémunération

Depuis six mois, Marie-Hélène Bouchilloux vit une situation «ahurissante». Cette auxiliaire de vie, fonctionnaire territoriale à temps plein, a travaillé pour le CCAS de Luzech de 1999 à 2010. Son service est alors transféré à la société Lot aide à domicile dans le cadre d’un détachement prévu pour une durée de cinq ans. Mais en septembre 2012, Marie-Hélène Bouchilloux subit une opération chirurgicale et est ensuite reconnue inapte, ne pouvant plus porter de charge. En mai dernier, elle est finalement licenciée de Lot aide à domicile et s’attend à être reclassée par le CCAS de Luzech. «J’ai fait des courriers, je suis allée plusieurs fois à la mairie mais rien. On m’a laissé comme ça» raconte-t-elle. La fonctionnaire se retrouve sans emploi ni rémunération et ne peut même pas bénéficier des indemnités chômage auprès de Pôle emploi. «On me balade entre Lot aide à domicile et le CCAS. Je ne sais plus quoi faire», confie-t-elle. Soutenue par son mari, elle prend un avocat et saisit la justice. «En septembre, le tribunal administratif nous a donné raison et a annulé le refus de réintégration formulé par le CCAS de Luzech, demandant un reclassement pour l’ancienne employée communale» explique le couple. Mais pour la mairie de Luzech, il n’y a actuellement aucun poste vacant et donc aucune solution pour Marie-Hélène Bouchilloux. Le CCAS a fait un recours en cassation de la décision. La situation s’enlise. L’auxiliaire de vie interpelle les élus locaux et sollicite même l’Elysée en demandant une expertise du ministère de la Fonction publique. «Je ne comprends pas pourquoi je ne suis pas passée devant un comité médical» s’interroge encore aujourd’hui la Luzéchoise de 49 ans.
Contactés par nos soins, le maire de Luzech et Lot aide à domicile assurent tenter de trouver une solution grâce à une médiation menée en ce moment par le conseil général du Lot.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/19/1755930-luzech-une-fonctionnaire-sans-emploi.html

lundi 18 novembre 2013

Un procureur veut ficher l'ADN des bébés

Samedi 16 novembre, Yves Liègois, procureur général d'Anvers, en Belgique, a formulé le souhait de faire prélever l'ADN de tous les nouveau-nés et de tous ceux qui arrivent en Belgique, pour lutter plus facilement contre la criminalité. Une proposition qui est loin de réjouir les comités de défense de la vie privée.

La mise en place d'un fichier stockant l'ADN de tous les bébés du royaume belge, si elle était décidée, devrait permettre de faciliter les recoupements avec les traces ADN retrouvées sur les lieux de crime, et donc d'accélérer les enquêtes de police. Pour Yves Liégeois, " Une base de données avec tout l'ADN [de Belgique] permettrait de faire beaucoup plus d'investigations, plus facilement. » « Vous devez oser penser comment protéger le citoyen dans l'avenir, » a-t-il encore déclaré au journal néerlandais
De Standaard.

De son côté, la Commission de la vie privée, hormis les coûts nécessaires à l'application d'une telle mesure, a souligné que l'utilisation des données génétiques ne pouvait se faire que dans un cadre défini, afin d'éviter une dérive vers une société de type Big Brother.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/11/18/97001-20131118FILWWW00228-un-procureur-veut-ficher-ladn-des-bebes.php

dimanche 17 novembre 2013

Corbeil : «faute de véhicule», la police nationale ne peut secourir des policiers municipaux

Ils ont essuyé cinq tirs de carabine à plomb. Les policiers municipaux de Corbeil, en patrouille dans le quartier des Tarterêts, vendredi vers 9h30, ont été la cible de tireurs vraisemblablement embusqués dans les étages des immeubles voisins.

Les agents arrivaient sur ce secteur pour permettre l’enlèvement de deux véhicules mal stationnés sur la chaussée qui empêchaient le passage d'un camion.

Trois étaient à pied au moment des premiers tirs. Ils se sont rapidement réfugiés dans la voiture conduite par un quatrième agent.

L’un des policiers a néanmoins été très légèrement touché à l’aine par l’un des projectiles de plomb. Son uniforme a été percé, mais la bille a dévié et n’a pas pénétré la chair. En revanche, la voiture a été criblée de billes de plomb.

Selon le syndicat de policiers SNPM-FO, les fonctionnaires ont, au moment des faits, demandé des renforts, sollicitant leurs collègues de la police nationale. Celle-ci ne s'est pas déplacée, arguant du fait qu'«il n'y avait pas de véhicule disponible», assure le syndicat dans un courrier transmis à l'AFP. Il va demander l'ouverture d'une
administrative, dénonçant le manque de collaboration entre les forces de l'ordre.

L’enquête sur les tirs a été confiée au commissariat de Corbeil-Essonnes qui va procéder à l’audition de quelques témoins dans les jours à venir.


http://www.leparisien.fr/essonne-91/corbeil-faute-de-vehicule-la-police-nationale-ne-peut-secourir-des-policiers-municipaux-17-11-2013-3323029.php

samedi 16 novembre 2013

Angoulême. Le médecin stagiaire prescrit 14 Lexomil par jour

Alors que ce sexagénaire charentais allait chez son médecin pour un petit coup de blues et une bronchite, le médecin stagiaire lui a fait une véritable ordonnance de cheval, révèle La Charente Libre.

Erreurs de frappe

Au menu : un sirop à prendre pendant trois mois et 14 comprimés de Lexomil, un anxiolytique, au coucher pendant deux mois. Rien que ça.
"La prescription, délivrée par un médecin stagiaire, a été éditée par un logiciel, avec plusieurs erreurs de frappe, le 1/4 de Lexomil devenant 14 pour la plus grave. Elle a pourtant été contresignée par le médecin titulaire", explique le quotidien qui a vu débarquer le sexagénaire à la rédaction avec sa prescription suicidaire.

Une boîte suffira

Le pharmacien angoumoisin, qui connaît bien le patient ne lui a délivré qu'une boîte mais sans autre recommandation.
Christian, le sexagénaire a fini par retourner chez son pharmacien pour se faire corriger l'ordonnance.
Jean-Marc Glémot, le président régional du conseil de l'Ordre des pharmaciens, s'étonne tout de même sur le site internet de La Charente Libre que son confrère "n'ai pas appelé le médecin immédiatement."
Ou le vétérinaire...

http://www.ouest-france.fr/angouleme-le-medecin-stagiaire-prescrit-14-lexomil-par-jour-1714491

vendredi 15 novembre 2013

La détresse de Pierre Tchernia : «Je suis infirme et je suis seul»

Retiré des médias, l’inoubliable Pierre Tchernia vit aujourd’hui dans une maison médicalisée de l’ouest parisien. Mais l’homme de télé, âgé de 85 ans, a confié sa solitude à un journaliste d’Ici Paris avec lequel il a tissé ces derniers temps une forte relation.
« Je suis une star poursuivie par mes amis et mes fans. Des fans qui comptent beaucoup de femmes : Lucienne, Monique, Raymonde, Marguerite, elles font toutes la queue leu leu devant ma porte et elles m’assaillent… Mais non, je plaisante : je suis tout seul », explique un Pierre Tchernia abandonné de tous et seulement visité par son fils.
Souffrant de problèmes de hanche, le vieil homme ne se déplace plus désormais qu’en fauteuil roulant : « Oui, il faut bien le dire : je suis infirme ».
Si Pierre Tchernia envisage de passer Noël chez son fils, il sera certainement seul pour le Réveillon du Nouvel An. « Mais ne vous en faites pas pour moi », prévient celui que l’on surnommait « Magic Tchernia ».

http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/14/1752638-detresse-pierre-tchernia-suis-infirme-suis-seul.html

jeudi 14 novembre 2013

Albi. Sa caisse de retraite le croyait mort et ne lui versait plus de pension depuis 10 mois

Depuis 10 mois, un Albigeois rentré du Liban ne perçoit plus sa pension de retraite. La CNAV de Paris le fait tourner en bourrique jusqu’à lui réclamer un certificat de décès.
«C’est un truc abracadabrantesque ! On m’a laissé presque sans sous toute l’année», s’exclame Henri Khouri. Depuis 9 mois, cet ancien cadre, âgé aujourd’hui de 74 ans, ne perçoit plus sa retraite, un versement mensuel de 1 120 euros. «Comme j’ai fait toute ma carrière à l’étranger, je dépends de la CNAV de Paris. Au début de l’année, j’ai quitté le Liban pour rentrer en France et m’installer à Albi. C’est ce changement d’adresse qui est à l’origine de tous mes malheurs. C’est en juin qu’on m’a signalé que ma retraite n’était plus versée sur mon compte», raconte l’infortuné retraité, installé dans le quartier de Veyrières.
Et de montrer la somme de recommandés et autres Chronopost envoyés à la Caisse nationale d’Assurance vieillesse (lire ci-contre). Mais le pompon, Henri Khouri l’a décroché si l’on peut dire le 10 octobre, quand il a reçu un courrier de la CNAV adressé à «Monsieur l’héritier de M. Henri Khouri». Il s’agissait d’une demande de certificat de décès, la Caisse de retraite considérant le néo-Albigeois «présumé décédé».

L'aide de Julien Courbet

Désespéré, Henri Khouri, sur le conseil d’une amie, fait alors appel à Julien Courbet. Le journaliste de RTL a évoqué ce cas ubuesque jeudi dans son émission «ça peut vous arriver». Grâce à la médiation du célèbre animateur, les choses semblent avoir bougé et Henri Khouri «commence un peu à y croire». Il guette chaque jour son compte, dans l’attente d’un virement de quelque 10 000 euros.
Reste une question qui lui taraude l’esprit : «Que s’est-il passé pour que je ne perçoive plus ma retraite suite à un simple changement d’adresse ? Quelqu’un l’a-t-il touchée à ma place ? Il a bien dû y avoir un problème quelque part.» C’est évident. Mais comme il est impossible d’avoir un interlocuteur en direct, Henri Khouri n’attend pas d’excuses de la CNAV. Juste qu’elle régularise une situation qui n’a que trop duré.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/14/1752604-albi-caisse-retraite-croyait-mort-versait-plus-pension-depuis-10.html

mercredi 13 novembre 2013

Charles Aznavour a tenté de corrompre des politiques pour régler ses problèmes fiscaux

Mais ça n’a pas fonctionné…

«Les avocats m'ont coûté cher, mais il y a eu pire: les gens de la politique.» Charles Aznavour a raconté mardi sur France Info qu’il avait versé de l’argent à des hommes politiques, gauche et droite confondues, pour régler ses problèmes fiscaux.
«Ils pouvaient paraît-il, arranger mon coup et moi, j'avançais un peu d'argent en liquide pour les votes qu'ils devaient avoir, notamment pour les affiches.»

Un non-lieu sans pots de vins

Charles Aznavour n’a donné aucun nom, ni préciser les dates auxquelles ses différents versements en argent liquide avaient eu lieu. Le chanteur se demande ainsi si l’intermédiaire qui prétendait pouvoir contacter les politiques et qui se chargeait «d’amener l’argent  n’était pas tous ces gens-là, lui-même.»
Charles Aznavour affirme avoir bénéficié d’un non-lieu après de nombreux démêlés fiscaux. Mais ne reviendra pas vivre en France.

La faute aux médias

Résidant en Suisse, le chanteur de 89 ans estime avoir été «poussé à quitter la France» à cause «d'ennuis avec l'administration et les médias».
Charles Aznavour a expliqué qu'il payait toujours des impôts en France et a révélé le montant de ses impôts en 2012: 1,3 million d'euros. «Etant donné que ma langue, c'est mon pays, je suis toujours en France.»
http://www.20minutes.fr/people/1249085-20131113-charles-aznavour-tente-corrompre-politiques-regler-problemes-fiscaux

mardi 12 novembre 2013

Libération révèle avoir payé 50 euros pour interviewer Leonarda

Le quotidien a réalisé le portrait de la collégienne ce mardi. Et révèle dans ces pages, qu'il a "cédé tout en négociant serré."
Le quotidien Libération a révélé mardi  avoir versé 50 euros pour pouvoir interviewer Leonarda Dibrani, la collégienne  rom expulsée avec sa famille vers le Kosovo le 19 octobre dernier.
Dans un portrait publié en dernière page, le journaliste de Libé raconte  comment le père de la jeune fille, Resat, lui a demandé de "donner un truc"  pour l'interview, appuyé par Leonarda qui explique "Tu comprends, on n'a plus  de thunes".   "D'ordinaire jamais Libération ne paie, mais là, allez savoir pourquoi, on  cède tout en négociant serré. Affaire conclue à 50 euros au lieu des 200  réclamés", écrit Michel Henry, l'auteur de l'article. Les Dibrani, "amers et  déçus, cherchent en vertu de cette stratégie de la débrouille qui gouverne  leurs vies, à tirer bénéfice de l'appétit des médias", commente le journaliste.
Nabilla demanderait 10.000 euros
Certaines stars demandent de l'argent pour des interviews, mais ces cas  sont rarement reconnus par les médias qui l'acceptent. Dernier exemple en date,  la starlette Nabilla qui demande 10.000 euros pour une interview, assumant de profiter de sa célébrité, ont révélé plusieurs journaux en septembre dernier, comme Le Progrès ou le quotidien belge Le Soir, qui ajoutaient avoir refusé ces  conditions.

http://lci.tf1.fr/france/societe/liberation-revele-avoir-paye-50-euros-pour-interviewer-leonarda-8309299.html