jeudi 31 mai 2012

Carcassonne: jets de cailloux sur des fidèles

Plusieurs adolescents ont jeté des cailloux sur des fidèles dans une église d'un quartier sensible de Carcassonne samedi soir, sans faire de blessé ni de dégât, un événement qualifié de "stupide, agaçant, mais peu grave" à l'évêché, mais vivement dénoncé par le FN lundi.
"Quatre jeunes, âgés de 14 à 18 ans, ont fait irruption dans l'église Saint-Joseph, avant de lancer des poignées de cailloux sur les 150 fidèles présents à l'office", rapportait dimanche le journal local Midi Libre en ajoutant : "Les paroissiens, dont beaucoup sont des personnes âgées, ont été fortement choqués par le geste peu respectueux de ces jeunes d'origine maghrébine".
De même source, on estime que le curé de la paroisse l'abbé Bruno Garrouste ne devrait pas porter plainte, même si des fidèles ont déposé une main courante au commissariat le soir des faits. En revanche le secrétaire fédéral du FN de l'Aude, Robert Morio a dénoncé "l'attaque de l'église Saint Joseph de Carcassonne (...) par des Maghrébins", dans un communiqué publié lundi sur internet.

mercredi 30 mai 2012

Une Allemande maintenue 8 ans en esclavage

La police a libéré une jeune Allemande maintenue en esclavage par un couple dans une bourgade du nord-est de la Bosnie dans des conditions particulièrement "inhumaines", ont annoncé les autorités bosniennes, citées dimanche par la télévision publique (FTV).
La police est intervenue après avoir été alertée par un voisin qui connaissait l'existence de la jeune fille, aujourd'hui âgée de 19 ans, et avait été témoin de scènes de traitements inhumains que lui faisait subir le couple Marinkovic (Milenko et Slavojka), arrêté et placé en détention, rapporte la FTV. L'opération a eu lieu le 17 mai dans la bourgade de Karavlasi, dans la région de Tuzla.
Milenko et Slavojka Marinkovic "l'ont maintenue enfermée, ne lui permettaient pas d'entrer en contact avec d'autres personnes, ni d'aller à l'école. Ils lui ont fait subir des traitements inhumains et l'ont torturée", a dit un porte-parole de la police.
Citant le parquet, la FTV affirme que la jeune fille, dont l'identité n'a pas été révélée, a depuis été placée dans une "maison sûre" où elle est soignée par des médecins. Selon la même source, les médecins n'ont pas encore établi si elle avait été violée. Des zones d'ombre subsistent sur la manière dont cette jeune Allemande est arrivée en Bosnie et la police ne les a pas encore dissipées.

mardi 29 mai 2012

Condamné pour avoir tiré sur son cambrioleur

Un homme de 34 ans avait blessé son cambrioleur de 17 ans d'une balle dans l'omoplate lundi à Toulouse. Hier, le tribunal correctionnel l'a condamné à 2 ans de prison dont un ferme.
Un jeune homme de 17 ans avait été déposé, blessé par balle, aux urgences de l'hôpital Purpan, lundi après-midi, sans plus d'explications sur l'origine de sa blessure à l'épaule. Au terme d'une enquête rapidement menée par les policiers de la brigade criminelle de la sûreté départementale, il s'avère que, ce jour-là, vers 11 h 30, l'adolescent avait joué les monte-en-l'air, avec un ami, cheminement Edgar-Varèse, dans le quartier de la Reynerie. Mais le cambriolage s'est mal passé. L'occupant des lieux, un homme de 34 ans, a entendu du bruit. Il est sorti des toilettes. Les deux cambrioleurs ont pris la fuite par le balcon mais leur victime a pris son arme, un revolver russe 7-62. Il s'est penché par le balcon et a tiré. Sans le savoir, il a atteint l'un des deux hommes. Évidemment, celui-ci ne s'était pas vanté de son cambriolage à son arrivée à l'hôpital.

Ras-le-bol

Le tireur a été présenté hier après-midi, en comparution immédiate, devant le tribunal. Il a exprimé des regrets, « j'ai eu tort, ce n'est pas à moi de me faire justice », mais aussi un ras-le-bol. « J'avais déjà été cambriolé le 29 avril. Ma mère avait eu peur. Et puis ce week-end, on m'a tiré dessus au gomme-cogne alors que j'étais sur mon balcon », a-t-il rapporté en montrant un impressionnant hématome.
Pour le procureur, « les faits sont particulièrement graves ». Et de requérir 2 ans de prison ferme. Pour la défense, Me Éric Mouton a mis en avant la détresse de son client. « C'est un homme qui travaille, qui gagne sa vie honnêtement et qui doit barricader ses volets. Dans ce quartier, on est épié, surveillé, envié, cambriolé, menacé. C'est sa réalité au quotidien. Quand on est terrorisé, on finit par sombrer dans l'irrationnel. Il ne faut pas qu'il aille en maison d'arrêt ce soir ». Il a été entendu. Son client a été condamné à 2 ans de prison dont un avec sursis mise à l'épreuve. Aucun mandat de dépôt n'a été décerné. Il est ressorti libre. Ses cambrioleurs, mineurs, ont été présentés à un juge pour enfant et placés sous contrôle judiciaire.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/26/1362360-condamne-pour-avoir-tire-sur-son-cambrioleur.html

lundi 28 mai 2012

L'employé du McDo oublie de couper son micro et insulte les clients

Le débat sur le halal provisoirement digéré, les préjugés, fussent-ils alimentaires, et le racisme ordinaire ont toujours la vie dure. Karima et son mari Sami ne sont toujours pas revenus de leur passage nocturne au drive-in du restaurant Mc Donald's de l'Union, le dimanche 14 mai peu avant minuit. Le couple se présente, alors, à la borne de commande pour demander deux sandwiches « filet o'fish ». La suite, c'est Karima qui la raconte. « L'employé n'a pas refermé son micro et on l'a clairement entendu dire, ils font chier ces Arabes ». Selon, la jeune femme, enceinte, la phrase est répétée une seconde fois. « On a cru qu'on hallucinait », souffle Karima. Le couple est très choqué quand il se présente au guichet de paiement, face à leur « délicat » interlocuteur, un étudiant, qui a visiblement la flemme de faire le sandwich en question. Il nous a dit « ne le prenez pas comme ça ». Mais Karima et Sami n'ont plus vraiment faim. « Les arabes ne veulent pas de vos filets », lancent-ils à l'employé avant de repartir. Le lendemain, toujours troublée, Karima appelle le McDo. Un commercial lui propose alors une carte VIP et deux menus gratuits. Malgré la lettre d'excuse que la direction du restaurant a adressée au couple, Karima trouve la manière un peu courte et a décidé de porter plainte. « Je comprends qu'ils aient été blessés, regrette Michel Réglat, patron de nombreux McDo à Toulouse. C'est d'autant plus malheureux que notre entreprise est multiraciale et n'a jamais connu de problèmes de ce genre ». Pour lui, ce dérapage tient plus de la maladresse que du racisme. L'employé a été sermonné et a reçu un avertissement. « ça lui servira de leçon », assure Michel Réglat.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/25/1361809-le-mcdo-leur-reste-en-travers-de-la-gorge.html

dimanche 27 mai 2012

L’agriculteur au tracteur verbalisé à Paris attend la reconnaissance de l’erreur

L’affaire lui vaut aujourd’hui encore quelques plaisanteries et continue de faire rire dans le village de Savigny. Ainsi, lors de la fête des classes, alors qu’Eric Bailly était perché sur son tracteur pour conduire le char des 18 ans, certains lui ont fait remarquer : « Aujourd’hui, tu peux toujours prendre une prime à Paris, ça ne va pas être difficile de prouver ta bonne foi... »
L’histoire lui colle au corps depuis le 2 avril dernier. Ce matin-là, l’agriculteur recevait un avis d’amende pour son tracteur. Verbalisé pour avoirstationné son engin à Paris, à moins de 100 m des Champs-Élysées, le lundi 22 février à 10 h 50… alors qu’il affirme ne pas être sorti du Rhône.
Escroquerie à la plaque d’immatriculation ou erreur administrative : le doute plane toujours sur cette histoire, près de deux mois plus tard.
Entre-temps Eric Bailly est allé à la gendarmerie pour déposer plainte. Il a aussi contesté l’amende en prouvant sa bonne foi avec une attestation d’un centre hospitalier lyonnais où il se trouvait justement le jour de la contravention : « Je n’ai pas payé les 17 euros, et depuis je n’ai aucune nouvelle », raconte-t-il. Tout compte fait il n’a pas fait changer l’immatriculation de son tracteur

http://www.leprogres.fr/rhone/2012/05/25/l-agriculteur-au-tracteur-verbalise-a-paris-attend-la-reconnaissance-de-l-erreur

samedi 26 mai 2012

La Banque Postale va facturer les retraits déplacés à partir de six par mois

La Banque Postale, qui était le dernier établissement à réseau d’agences à faire exception, va facturer les retraits d’argent dans des distributeurs qui ne sont pas les siens à partir de six par mois, a-t-elle indiqué mercredi, confirmant une information du Parisien.
A partir de début septembre, le sixième retrait déplacé et les suivants seront chacun facturés 65 centimes d’euros au client.
Deux courriers ont été envoyés aux clients pour les avertir de ce changement, en février et avril, a indiqué un porte-parole.
La banque rappelle que le service de retrait déplacé, c’est-à-dire dans un distributeur appartenant à un autre établissement, a un coût et qu’il donne lieu à facturation par toutes les autres banques à son réseau d’agences.
« On est dans une démarche de facturation d’un service, qui reste la plus basse du marché », fait valoir le porte-parole, indiquant que le tarif moyen appliqué en France pour ce service est de 80 centimes d’euros.
« Nous nous situons dans les bonnes pratiques de la Banque Postale », insiste le porte-parole.
La banque rappelle également qu’elle dispose du réseau d’implantations le plus dense de France, et de très loin, avec 17000 points de contact et 6350 distributeurs automatiques.

http://www.bienpublic.com/economie/2012/05/23/la-banque-postale-va-facturer-les-retraits-deplaces-a-partir-de-six-par-mois

vendredi 25 mai 2012

Un chien attaché à une voiture et trainé sur un kilomètre

Un jeune chien de race Boxer âgé de 6 mois a vécu récemment un traitement laissant peu de doutes sur la qualité de leurs auteurs qu'on a du mal à qualifier « d'humains ». Attaché derrière un véhicule ce jeune chien a été traîné sur plus d'un kilomètre par une voiture avec trois personnes à bord. Il a finalement été sauvé par des sapeurs pompiers de Montauban quand ces derniers ont intercepté ce délirant attelage sur une station-service route de Bordeaux. L'animal, littéralement déchiqueté par le bitume, a été confié au vétérinaire du CSP qui utilisera plus de 7 mètres de fil pour le recoudre.

7 mètres de fil pour recoudre

Le chien qui a été confié à la SPA du Ramier n'est plus en mesure de se déplacer car ses deux genoux sont partiellement, voire totalement détruits, l'un ayant été littéralement raboté sur la chaussée. De lourdes opérations sont à prévoir (1), sans présager du résultat final. Une plainte pour cruauté a été déposée auprès du Commissariat contre les auteurs qui ont été identifiés. « La cruauté de ces agissements envers un jeune chien sans défense est révoltante et abjecte », commente Marlène Robert, présidente de la SPA de Montauban. Au refuge du Ramier comme auprès de tous ceux qui ont une once d'humanité en eux, cet acte de cruauté a provoqué un profond sentiment de dégoût vis-à-vis des auteurs d'un acte lâche et condamnable que la justice aura à cœur de sanctionner sous peine de cautionner l'insupportable.
(1) La SPA- Refuge du Ramier (chemin de Tauge) lance un appel aux dons pour la soutenir dans le financement de cette opération coûteuse. Tel : 0563208032.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/23/1359881-cruaute-animale-et-lachete-humaine.html

jeudi 24 mai 2012

"Obélix", chien martyr mort sous les coups de son maître

Il dort. » Lorsque la bénévole de la SPA, prévenue par des voisins, arrive ce dimanche-là au domicile de ce septuagénaire, avenue Jean-Jaurès, non loin du Floréal, à Agen, ce dernier assure qu' «Obélix », son chien de race West Highland White Terrier, fait la sieste sur le canapé. La bénévole en question a tôt fait de constater qu'en fait de sieste, le Westie dort définitivement.
Retour en arrière. Il est environ 16 h 30 en ce dimanche de Pâques, 24 avril dernier. Michel E., 72 ans, promène le chien de son gendre, dont il a la garde depuis maintenant 2 ans. « Obélix », petit terrier dodu et avancé en âge, a du mal à avancer. Son propriétaire reconnaît lui avoir mis une ou deux tapes, pour le faire avancer. Les témoignages recueillis ce dimanche-là ou auprès de riverains habitués à voir le maître et son chien, sont bien plus accablants. Accablantes aussi les photos de l'abdomen meurtri de l'animal : « Monsieur E. lui a mis des coups de pieds violents et l'a traîné ensuite par la laisse », raconte une dame. « Il le traînait tellement fort que la truffe du chien râpait par terre… »

Un procès pour l'exemple

Une voisine, qui n'a pas assisté à la scène du sinistre dimanche, rapportait-elle, hier soir : « Quand j'ai appris qu'il l'avait tué, ça m'a bien sûr choqué et peiné mais cela ne m'a pas surprise. C'est un vieux monsieur mais il n'y allait pas mollo. Je l'ai vu à plusieurs reprises. Quand le chien, qui était petit quand même, n'avançait pas, il lui filait de grands coups de pieds, c'était vraiment très violent. Il aurait fallu lui enlever ce malheureux chien. »
Prévenue donc par une voisine qui a assisté impuissante au lynchage, la bénévole de la SPA ne peut que constater la mort d'«Obélix ». « Le propriétaire n'a pas fait de difficultés pour qu'on le prenne en charge », expliquait hier soir Christine Salane, délégué enquêteur auprès de la SPA et présidente du refuge animalier de Brax, qui a porté plainte au nom de la Société protectrice des animaux. Une plainte qui débouchera, cet après-midi à 14 heures, sur un procès devant le tribunal correctionnel d'Agen.
Michel E. est poursuivi pour actes de cruauté envers les animaux et encourt à ce titre jusqu'à deux ans de prison. « Je sais bien que malheureusement ça ne changera rien, mais je me suis portée partie civile pour l'exemple », justifiait hier encore Christine Salane, satisfaite tout de même que la plainte n'ait pas été classée, « comme cela arrive souvent ».
Et de conclure : « C'est inconcevable pour moi qu'on puisse en arriver à tuer son chien à coups de pieds. Même si ce monsieur est malade et âgé, on ne peut pas laisser martyriser un animal sans défense.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/22/1359262-agen-obelix-chien-martyr-mort-sous-les-coups-de-son-maitre.html

mercredi 23 mai 2012

Scandale Bo Xilai: son ancien bras droit jugé pour trahison

L'ancien "super-flic" de la mégapole chinoise de Chongqing, déclencheur du plus gros scandale politique de ces dernières années en Chine, sera jugé pour trahison, a rapporté lundi le grand quotidien anglophone de Hong Kong.

Wang Lijun, ancien bras droit du dirigeant déchu du Parti communiste de Chongqing, Bo Xilai, pourrait être jugé dès le mois prochain, indique le South Morning China Post, citant des sources anonymes.

Wang s'était réfugié en février au consulat américain de Chengdu, capitale de la province du Sichuan, pour tenter apparemment de faire défection. Il en était sorti quelques heures plus tard mais cette courte visite avait été le point de départ d'un scandale retentissant.

Lors de cette visite, il aurait livré des éléments décisifs sur son chef, Bo Xilai, et sur sa femme, Gu Kailai, soupçonnée d'avoir participé au meurtre d'un citoyen britannique.

Bo a été limogé de son poste de chef du Parti communiste à Chongqing en mars puis suspendu du Politburo et du Comité Central, une chute spectaculaire pour ce dirigeant flamboyant, qui faisait suite à une ascension politique non moins fulgurante.

mardi 22 mai 2012

Les “chasses suisses” font déborder le mécontentement des élus

Malgré l’enquête publique ouverte en 2011, les “chasses suisses” font déborder le mécontentement des élus des communes concernées dans le Nord-Isère.
« On a voté pour parce qu’on n’avait pas bien le choix. Le problème, c’est que les chasses vont avoir lieu au début de l’été alors que plein de promeneurs, de randonneurs de vététistes viennent se balader dans notre territoire charmant, entre Bugey et Avant-Pays savoyard », avoue Roger Marcel, le maire d’Aoste. Avant d’ajouter, agacé : « On va voir passer notre Rhône chargé de limons et plein d’autres choses. On est le dépotoir de la Suisse depuis des années et ça continue. » « Contre par rapport à la réserve naturelle »
Tout aussi remonté, Olivier Bonnard, le maire de Creys-Mépieu, rappelle que sa commune avait émis un avis négatif. « Nous avons voté contre par rapport à la réserve naturelle. C’est un scandale de vidanger en cette période pour la faune et la flore, les conséquences sont moins violentes en hiver, argumente le maire de Creys-Mépieu. Les Suisses, qui sont toujours des donneurs de leçon en matière d’environnement, devraient le savoir », s’insurge-t-il.
Connu depuis 1860, le site des étangs de Mépieu fait partie d’une réserve naturelle régionale de 161 hectares créée en 2008 et composante d’un projet de réserve naturelle nationale du Haut-Rhône français qui devrait s’étendre sur quatorze communes de l’Ain, de la Savoie et de l’Isère. L’ensemble représente une surface de 2 900 hectares environ, soit “le plus grand site de forêts humides du territoire métropolitain”. « Économiquement, c’est une catastrophe »
Maire des Avenières et président du syndicat intercommunal de défense contre les eaux du Haut-Rhône, Gilbert Mergoud est également inquiet pour la réserve naturelle. « Avec les chasses, ce sont des millions de mètres cubes de sédiments qui vont être vidangés et on ne sait pas comment l’écosystème va réagir, explique-t-il. On est dans le dernier espace sauvage du Rhône où le cours est un peu plat et j’ai peur d’une accumulation excessive des sédiments. »
Le maire des Avenières, qui s’étonne de la périodicité des chasses dont la dernière remonte à 2003, propose une solution. « Au lieu d’une vidange tous les neuf ans, il vaudrait mieux faire une vidange plus légère par an ou tous les deux ans. »
Partageant la crainte des autres maires pour l’environnement, celui de Montalieu-Vercieu souligne que les chasses ont aussi des conséquences économiques. « On n’a pas tenu compte de l’avis des élus », déplore Christian Giroud, qui a fait les siens, de comptes : « Économiquement, c’est une catastrophe. Rien que pour les activités sur le Rhône, c’est une perte sèche de 70 000 € pour la commune. Les préfets n’en ont pas tenu compte », regrette-t-il. Avant de lâcher, fataliste : « En fait, on subit sans aucune compensation. »

http://www.ledauphine.com/isere-nord/2012/05/20/malgre-l-enquete-publique-ouverte-en-2011-les-chasses-suisses-font-deborder-le-mecontentement-des

lundi 21 mai 2012

EDF piège ses clients avec sa facture unique

Nouveau carton rouge pour . Habituée à se faire tacler sur ses procédés commerciaux parfois douteux, l’entreprise est une nouvelle fois montrée du doigt pour son offre de facture unique lancée en 2008. Une façon d’attirer dans son giron des clients abonnés chez elle pour l’électricité, mais qui jusque-là possédaient un abonnement au gaz chez un autre fournisseur comme , Direct Energie ou Altergaz. Tenté par cette simplification de la paperasse, le client ne comprend pas toujours que pour bénéficier de cette fameuse facture unique, son contrat chez son fournisseur de gaz sera résilié d’office par EDF, qui deviendra de ce fait son fournisseur unique pour les deux énergies !

Dans son bilan de mars, le Médiateur national de l’énergie a encore une fois dénoncé cette démarche déloyale. Or, pas plus tard que la semaine dernière, EDF s’est obstiné en envoyant un nouveau courrier intitulé : « A quoi bon recevoir deux factures pour vos contrats d’électricité et de gaz ? » A aucun moment, il n’est indiqué que le regroupement des factures induit automatiquement la clôture du contrat de gaz avec son ancien fournisseur. Faisant de nouvelles victimes.

« L’entreprise surfe sur la méconnaissance des consommateurs et la confusion entretenue par les opérateurs, s’insurge Bruno Lèchevin, le directeur délégué du Médiateur national de l’Energie. Ses agents commerciaux n’hésitent pas à jouer sur la nostalgie des Français, dont bon nombre regrettent la facture unique d’avant. »

Pire, cinq ans après l’ouverture à la concurrence des marchés de l’énergie, le niveau d’information des consommateurs français est toujours aussi faible : 42 % seulement savent qu’ils ont le droit de choisir leur fournisseur d’électricité et 37 % leur fournisseur de gaz naturel, selon la cinquième édition du baromètre annuel Energie-Info sur l’ouverture des marchés, paru fin 2011. Enfin, seuls 30 % des consommateurs savent qu’EDF et GDFSuez sont deux entreprises concurrentes.

Mais le préjudice ne s’arrête pas là. Il suffit de surfer sur le site comparateur d’offres des pouvoirs publics géré par le Médiateur national de l’Energie et la Commission de régulation de l’énergie* pour découvrir que la facture unique proposée par EDF coûte 44 % plus cher que si l’abonné restait au tarif fixé par l’Etat chez GDF Suez ! EDF n’est évidemment pas le seul groupe à entretenir le flou auprès de ses clients. Fin 2011, le Médiateur de l’Energie avait reçu plusieurs centaines de plaintes concernant des pratiques similaires, chez GDF Suez cette fois. Là aussi, nombreux étaient ceux qui s’étaient laissés berner.  

www.energie-info.fr


http://www.leparisien.fr/informations/edf-piege-ses-clients-avec-sa-facture-unique-19-05-2012-2006421.php

dimanche 20 mai 2012

Course poursuite : la dérive brutale d'une bande d'ados

Malgré les recherches, l'enfant de 13 ans qui a foncé sur des policiers, lundi, est toujours porté disparu en Loire. Les sept fonctionnaires blessés percutés sont sortis de l'hôpital.
Consternés. Magistrats, policiers et avocats ne se remettent pas des événements qui se sont déroulés lundi vers 0 h 50, pont Audibert, à Nantes. Deux garçons de 13 ans conduisaient deux voitures volées. L'un a foncé sur le barrage policier mis en place pour l'interpeller.
Pour échapper aux forces de l'ordre, il est entré dans le fleuve à la nage. Il n'a pas reparu. Prise de risque inconsidérée d'un fugueur déjà très délinquant, qui grandit sans ses parents. Les recherches se poursuivent. Sa soeur, chez laquelle il habite à Nantes, se débat avec l'insupportable attente.
Déconcertés aussi les policiers. Hier devant l'hôtel de police, plus de 200 fonctionnaires ont exprimé leur soutien à leurs sept collègues blessés. Les syndicats ont redemandé plus de moyens et plus de fermeté pour les mineurs délinquants. Ils appellent à « la plus grande dignité, parce que l'auteur des faits n'a que 13 ans... et il a disparu ».
Détention requise
Jean-Yves Rouxel, son avocat, est attristé : « Il aurait dû être placé en Centre éducatif fermé il y a un mois. Mais il n'y avait pas de place, et il a fugué de sa famille d'accueil. Samedi, il est repassé devant le juge. Pas de place. » Il n'a pas voulu aller dans le foyer qu'on lui avait trouvé.
Désemparés enfin, les juges pour enfants qui connaissent bien ces ados pour les avoir placés, parfois parce qu'ils étaient en danger chez eux. Des fugueurs, impulsifs, qui commettent des délits de grands. « Trop souvent, on manque de solutions adaptées », confie Andrée Georgeault, membre du syndicat de la magistrature.
Depuis des semaines, policiers et magistrats avaient dans le collimateur ces garçons et cette adolescente âgés de 13 à 17 ans. Une petite bande de hasard, agglomérant des personnalités instables. Le parcours de vie de l'unique fille est marqué par des violences familiales, l'incarcération d'un père et une mère qui s'en va...
Le parquet a requis la détention provisoire pour le conducteur de 13 ans, mesure exceptionnelle à cet âge. Il devrait être mis en examen pour tentative d'homicide sur fonctionnaire de police et violences volontaires.
Les quatre autres devraient être poursuivis pour vols en réunion. La détention provisoire a également été requise pour l'aîné de 17 ans, le placement en centre pour deux autres... et en foyer pour le dernier

samedi 19 mai 2012

TV/Polémique : les pompiers coupés au montage

Ils devaient présenter leurs prouesses acrobatiques dans un déluge de musique et de pyrotechnie. Mais les gymnastes de la brigade des sapeurs-pompiers de ne seront finalement pas présents dans « le Plus Grand Cabaret du monde », ce samedi soir sur 2 à 20h35. Comme l’a révélé le site de « TV Mag », la séquence dans laquelle les athlètes apparaissaient a été coupée au montage, à la suite du scandale qui éclabousse la brigade : depuis la plainte d’un jeune engagé, onze sapeurs-pompiers ont été mis en examen, vendredi dernier, pour agressions sexuelles ou pour violences volontaires, l’un d’eux étant mis en cause pour et incarcéré.
Les 15 et 16 juin prochains, l’équipe de gymnastique de la brigade des pompiers devait donner au domaine national de Saint-Cloud, un spectacle intitulé « les Virtuoses du feu ». Pour promouvoir ce show, trente-trois des athlètes avaient enregistré un numéro pour « le Plus Grand Cabaret du monde » il y a quelques semaines.

Un numéro du Cirque de Pékin diffusé à la place

« Quand j’ai appris la mise en examen, j’ai appelé le commandant des pompiers de Paris, confie Patrick Sébastien. On a convenu que la moindre des décences imposait de ne pas passer la prestation de l’équipe de gymnastique. Je suis triste parce que le spectacle était magnifique… Et j’espère que les gens ne vont pas faire d’amalgame. »
« On a décidé de couper la prestation des pompiers par respect pour la victime présumée et pour sa famille », ajoute Nathalie André, directrice des variétés, jeux et divertissements de France 2. A la place de la séquence zappée, c’est un numéro du Cirque de Pékin qui sera diffusé samedi soir. « On garde toujours des prestations en réserve », explique Patrick Sébastien. Qui précise que toutes les allusions aux pompiers ont elles aussi disparu au montage. Dans le même temps, le spectacle « les Virtuoses du feu » a bien évidemment été annulé. Jean-Eric Ougier, le producteur du show, entend être dédommagé par la brigade des pompiers de Paris : « J’ai déjà engagé entre 65 000 et 75 000 € sur les Virtuoses du feu, sans compter le préjudice moral et la perte d’exploitation », assure-t-il.
Les spectateurs qui ont acheté leurs billets peuvent quant à eux se faire rembourser en se rendant aux points de vente habituels.
http://www.leparisien.fr/tv/

vendredi 18 mai 2012

GB: scandale des écoutes, 1ers inculpés

Rebekah Brooks, ancienne protégée du magnat des médias Rupert Murdoch, et cinq autres personnes dont son mari ont été inculpées aujourd'hui dans le cadre du scandale des écoutes téléphoniques qui éclabousse la presse, la police et la classe politique britannique, a annoncé le parquet.

Il s'agit des premières inculpations dans cette affaire au sein du journal News of the World, qui a poussé Rebekah Brooks à démissionner en juillet de son poste de directrice de News International, qui chapeaute les journaux britanniques du groupe de Rupert Murdoch.
 

jeudi 17 mai 2012

Pompiers/viol: l'équipe de gym dissoute

Le général Gilles Glin, commandant la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP), a annoncé aujourd'hui la dissolution de l'équipe de gymnastique de l'unité après le viol présumé d'un des membres de l'équipe le 6 mai dans un car.

S'adressant, lors d'une allocution à huis clos à des sapeurs-pompiers au quartier-général de la brigade porte de Champerret (XVIIe), le général Glin a dit qu'il avait le "sentiment d'une trahison car ces faits sont totalement inacceptables et contraires à nos valeurs", selon un compte-rendu à l'AFP du porte-parole de la BSPP.

Onze sapeurs-pompiers de Paris ont été mis en examen vendredi soir dans cette enquête, dont un pour viol et deux pour agression sexuelle, a-t-on appris aujourd'hui auprès du parquet, rectifiant des informations données samedi par une source judiciaire. Douze pompiers de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) avaient été présentés à un juge d'instruction et onze mis en examen, le douzième étant placé sous le statut .......... la suite sur ce lien.......
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/05/14/97001-20120514FILWWW00445-pompiersviol-l-equipe-de-gym-dissoute.php

mercredi 16 mai 2012

Viol présumé de pompiers: les autorités militaires mises en cause (vidéo)

Après la mise en examen de 12 pompiers de la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP), l'avocat de deux pompiers ayant porté plainte pour viol et violences lors d'un bizutage au sein a mis en cause samedi les autorités militaires, qui selon lui n'ont "rien fait" pour empêcher de tels agissements
Rappel des faits : douze pompiers ont été mis en examen et l'un d'eux incarcéré vendredi soir dans l'enquête qui secoue la prestigieuse Brigade. La scène de violences est survenue dans un car qui ramenait le 6 mai l'équipe spéciale de gymnastes de la BSPP d'une compétition à Colmar (Haut-Rhin). Face à la description de la scène, l'avocat Nicolas Cellupica s'est réjoui que "d'ores et déjà, certains pompiers à la retraite ou en service se soient manifestés pour apporter tout leur soutien à ces deux jeunes sapeurs-pompiers
Car, selon lui, cela veut dire "que ces agissements, ces bizutages, ces barbaries existent depuis des années mais qu'elles sont tues, elles sont passées sous silence y compris jusqu'au plus haut niveau de la hiérarchie". "En conséquence, les deux victimes, à côté du volet pénal, ont décidé d'engager la responsabilité des autorités militaires qui n'ont rien fait, qui n'ont pas agi pour empêcher de tels agissements honteux", a ajouté Me Cellupica, dans une déclaration à la presse devant le Palais de Justice de Paris.

"C'est allé au-delà du raisonnable"
Du côté des accusés, le ton est évidemment tout autre. L'avocat de deux pompiers mis en examen dans l'enquête sur un viol et des violences sur des engagés de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) a assuré samedi que ses clients ne comprenaient pas pourquoi ce bizutage avait "dégénéré", confirmant que "pour eux, il n'y a pas eu viol". "Dire qu'ils sont désespérés est un euphémisme, ils n'arrivent pas véritablement à comprendre pourquoi ça a dégénéré", a déclaré sur Europe 1 Me Régis Méliodon, avocat du pompier incarcéré à la prison de La Santé et de l'un des pompiers mis en examen pour non empêchement d'un crime ou délit. "Ils disent c'est peut-être l'effet de groupe, peut-être l'alcool, ils ne comprennent pas. C'est la première fois, ils disent, que ça a autant dégénéré", a-t-il ajouté.

Quand ils ont vu les scènes filmées sur téléphone portable, "les clients que je représente avaient honte", a-t-il dit. "C'est allé au-delà du raisonnable." "Après, pour eux il n'y a pas eu viol", a-t-il ajouté, précisant que sur la vidéo qu'il a pu visionner, "on ne voit pas tout. On est incapable de savoir s'il y a eu viol ou pas (...) On voit une bouteille mais on ne voit pas si elle a été introduite ou pas".

mardi 15 mai 2012

Handicapé, il est interdit de RER avec son tricyle

Les déboires d'Yves Mellet ont été rendus publics par Libération, ainsi que par l'intéressé lui-même, qui les a racontés en ligne sur site internet petitionpublique.fr. Malade, il ne peut se déplacer normalement ; et du fait, justement, de ses difficultés de déplacement, la RATP lui interdit l'accès du RER.

"Yves Mellet, habitant de Neuilly-sur-Marne, est atteint de la maladie de Parkinson depuis 7 ans", raconte le texte mis en ligne sur le site petitionpublique.fr. "Il a de sérieuses difficultés pour marcher et des problèmes liés à la maladie qui l'ont conduit à utiliser un tricyle pliable". Après avoir emprunté le RER durant trois semaines, il s'en est vu interdire l'accès "au motif que la réglementation prévoit le transport de bicyclettes et non de tricyles", selon la pétition. Qui conclut, vengeresse : "Et voilà un handicapé contraint à rester enfermé chez lui, alors qu'il suivait jusqu'à présent des cours à Paris".

"Il peut faucher quelqu'un"

Sans nier les faits, la régie parisienne tient à s'expliquer. "C'est un gros engin et ce n'est pas le transport qui pose problème, mais il roule avec dans les couloirs et s'il en perd le contrôle, il peut faucher quelqu'un, ça peut être près des voies et c'est très dangereux", a précisé la direction de la RATP. Même si elle "déplore les désagréments que M. Yves Mellet déclare avoir subi sur son réseau", elle tient à souligner que "la réglementation d'exploitation en vigueur sur le réseau RATP stipule que l'utilisation des cycles est strictement interdite pour des raisons évidentes". Elle se dit par ailleurs "consciente que ces nouveaux équipements facilitant la mobilité des personnes en situation de handicap apportent des questionnements quant à leur possible intégration dans le système de transport public existant" mais "se doit d'assurer prioritairement la sécurité de tous ses voyageurs sans exception".

Sur son site internet, la RATP précise que le transport de bicyclettes est possible "à certains moments" dans le RER, notamment les samedis, dimanches et jours fériés et les autres jours avant 6h30, entre 9 heures et 16h30, puis après 19 heures. En revanche, "toute circulation sur des patins à roulettes, planches à roulettes, patinettes, bicyclettes ou sur tout autre cycle est strictement interdite".

lundi 14 mai 2012

Accordé par la justice, son CDI n’est pas reconnu par l’Éducation nationale

C’est accompagnée de son comité de soutien qu’Isabelle Amblard est arrivée à l’école primaire Jean-Moulin de Castelnau-le-Lez, hier matin. Auxiliaire de vie scolaire depuis septembre auprès d’un enfant dyspraxique, elle se voit aujourd’hui refuser l’accès des établissements dans lesquels elle travaille. Pour cause : le contrat unique d’insertion (CUI) qui la liait à l’Éducation nationale depuis deux ans est arrivé à son terme le 30 avril.
Pourtant, comme une centaine de précaires du département, Isabelle a déposé un dossier devant le conseil des prud’hommes afin d’obtenir un contrat à durée indéterminée. Le 2 mars, la justice lui a donné raison en requalifiant son CUI en CDI, la décision prenant effet à la date du jugement.

Le rectorat réfléchit
Les services départementaux de l’Éducation nationale ont fait appel et refusent de réintégrer l’auxiliaire de vie scolaire tant qu’une nouvelle décision n’aura pas été rendue. Une attitude dénoncée par les associations syndicales. "Madame Amblard se rend à son travail comme la loi l’y autorise. En réalité, c’est même une obligation si elle ne veut pas risquer un licenciement pour faute", rappelle Me Yehezkiely, avocate de la plaignante.
Selon le collectif des précaires de l’Éducation nationale, "elle dispose d’un CDI depuis le jugement du 2 mars et jusqu’à ce qu’un nouveau jugement vienne modifier son contrat. Il n’y a donc aucune raison pour qu’elle ne puisse pas travailler."
La réunion entre la plaignante, les syndicats et les représentants de l’Éducation nationale, qui s’est tenue dans l’après-midi, n’a pas fait bouger les lignes. En tant qu’administration, le rectorat déclare ne pas disposer des fonds suffisants pour faire exécuter le jugement, tout en précisant réfléchir à une solution provisoire en attendant l’arrêt. Il n’a cependant pas souhaité communiquer sur le dossier.

http://www.midilibre.fr/2012/05/11/accorde-par-la-justice-son-cdi-n-est-pas-reconnu-par-l-education-nationale,499656.php

dimanche 13 mai 2012

Nouveau scandale alimentaire en Chine

Cette affaire est la dernière d’une longue série de scandales dans l’industrie agro-alimentaire chinoise, après notamment ceux du porc piqué au clenbutérol, un anabolisant, et du lait contaminé à la mélamine, un additif mimant un taux élevé de protéines.
Selon des informations parues dans la presse et sur internet, des dizaines de marchands de légumes dans la province du Shandong (est), grande région agricole, utilisent des produits chimiques pour maintenir la fraîcheur de leurs légumes jusqu’à ce qu’ils parviennent sur les marchés.
Pour embaumer les corps
Le formaldéhyde --ou formol-- est un liquide utilisé couramment pour préserver des spécimens de laboratoires ou pour embaumer les corps. Cette substance, cancérigène, peut être mortelle si elle est ingérée en trop grande quantité.
Un responsable de la ville de Dongxia a confirmé la pratique des vendeurs. "Nous enquêtons sur cette affaire", a-t-il déclaré, sans vouloir donner de détails. Cette pratique serait répandue dans le Shandong et la province voisine de Hebei, notamment lors des mois les plus chauds, selon l’agence officielle Chine Nouvelle.
"On fait ça couramment pour garder les choux frais. Sinon, les choux qui sont empilés les uns contre les autres dans les camions pourriraient en deux ou trois jours", a expliqué à l’agence un agriculteur de Dongxia. Le chou est un des aliments de base de la nourriture chinoise, notamment dans le nord.
En mars, une grande entreprise de volailles chinoise avait licencié quatre employés soupçonnés d’être impliqués dans une affaire de vente de viande de canards abattus alors qu’ils étaient malades.
Le scandale alimentaire le plus retentissant reste celui du lait contaminé à la mélamine qui, en 2008, avait provoqué la mort de six enfants et rendu malade 300'000 autres.

http://www.lematin.ch/monde/

jeudi 10 mai 2012

2 000 euros de facture pour ouvrir une porte et changer une serrure

Il y a des jours où l’on ferait mieux de rester couché. Ce mardi 1 er mai, Thomas et son amie décident de quitter Lyon pour aller marcher dans la forêt de Flachère, au cœur du Beaujolais. Après trois heures de randonnée, mauvaise surprise. Leur voiture garée sur un parking a été visitée. Le sac à main qui se trouvait dans le coffre a disparu. Plus de papiers, et plus de clés.
Après un dépôt de plainte à la gendarmerie locale, le couple s’apprête à rentrer à Lyon, et contacte depuis le Beaujolais un serrurier : « J’ai fait tout bêtement un numéro 118, qui m’a mis en relation avec une entreprise. Le temps de rentrer et le serrurier nous attendait. »
Première étape, ouvrir la porte. « Il dit que cela va être un peu compliqué, mais en moins de dix minutes, c’est plié. Et c’est seulement à ce moment qu’il nous présente le devis qui est en réalité une facture. » Bilan ? Une facture de 180 euros multipliée par deux pour cause de jour férié, et 79,56 euros de TVA, car l’immeuble date de moins de deux ans. Soit 430,56 euros.
Reste maintenant à changer la serrure. « Là, il a été obligé de faire un devis. Les prix se sont à nouveau envolés. 170 euros de main-d’œuvre, et surtout un cylindre à 679 euros, auquel il a fallu ajouter un jeu de cinq clés, il paraît que c’est un forfait incompressible, à 90 euros pièce. On a été surpris mais il nous a dit que c’était les tarifs concernant les portes blindées. Puis, il nous a montré un document où il y avait le logo de toutes les assurances en nous disant qu’il avait l’agrément et qu’il ne fallait pas se faire de soucis sur le remboursement. »
Pour cette nouvelle opération, la facture se montera, avec une TVA à 19,6 %, à 1 620,59 euros. Soit 2 051 euros avec les frais d’ouverture de porte.

La compagnie d’assurance « très surprise du montant »

« Dans l’urgence, je n’ai pas réfléchi. Je n’ai pas pensé non plus que même un jour férié, il y a toujours une astreinte de l’assurance. J’ignorais aussi que les compagnies travaillent avec leurs propres sociétés de dépannage. Le lendemain, quand j’ai contacté mon assurance, ils ont été très surpris du montant et m’ont dit qu’ils allaient mandater un expert, pour qu’il examine l’acte réalisé afin de déterminer le montant du remboursement. »
Le locataire a également contacté la direction de la concurrence. Si un recours paraît difficile après avoir signé le devis, reste peut-être la possibilité d’en contester le contenu. « Sur le devis à 1 600 euros, il n’y a ni référence technique, ni marque, et il manque le prix des clés. J’espère que cela m’aidera, mais j’espère surtout que mon histoire servira de leçon pour toutes les personnes qui peuvent se retrouver dans la même situation. J’ai vu sur Internet qu’il y avait beaucoup de cas similaires. Mais à plus de 2 000 euros, j’ai l’impression que je détiens le record. ».
Cette serrure a-t-elle été surfacturée ? Selon les renseignements pris auprès d’un commercial de la marque d’origine, le prix maximum d’un cylindre, avec ses clés et sa carte de sécurité, qui sont toujours compris dans le prix, n’excéderait pas 300 euros. De plus, le nouveau modèle qui a été posé correspond à une marque encore moins chère. Bref, nous serions bien loin des 1 150 euros facturés par la société « Aux compagnons du Rhône » basée dans le 6 e arrondissement. Jointe hier au téléphone, cette dernière n’a pas souhaité répondre à nos questions : « Faites votre boulot, cela ne nous intéresse pas. »

http://www.leprogres.fr/rhone/2012/05/08/2-000-euros-de-facture-pour-ouvrir-une-porte-et-changer-une-serrure

mercredi 9 mai 2012

En allant voter à Calonne-Ricouart, Daniel a appris qu'il était mort

« J'étais avec ma femme, elle, pas de problème et puis moi, ils m'ont demandé d'attendre. » Les responsables du bureau de vote de Daniel appellent le bureau centralisateur de la commune et livrent l'explication : « Ils m'ont dit : "Pour nous, vous êtes décédé." Ça fait drôle ... » Force étant de constater que le mort est bien vivant, la mairie oriente son citoyen vers le tribunal de Béthune. Un juge d'instance étant le seul à pouvoir permettre à Daniel de voter. « Le juge m'a fait un papier et m'a donné l'autorisation, raconte le Calonnois. Mais ça m'a pris trois ou quatre heures de voter ! J'ai fait 50 kilomètres aller-retour ! » Une mésaventure que Daniel explique par une confusion. « Pour eux, j'étais mort depuis janvier. Or, c'est le frère de ma femme qui est mort en janvier. Comme il était dans le besoin, j'ai ouvert le caveau à mon nom. » « Pour nous, c'est une L. 34 », tranche Emmanuelle Sagniez, directrice générale des services à la mairie de Calonne-Ricouart, En langage administratif, une L. 34 c'est tout simplement une erreur. Qui peut venir de la confusion liée à l'ouverture du caveau ou pas. « Soit c'est une erreur de l'INSEE soit c'est une erreur de notre part, c'est toujours gênant mais l'essentiel c'est que ce monsieur ait pu voter », conclut Emmanuelle Sagniez. De son côté, Daniel ne s'était pas inquiété de ne pas recevoir de carte d'électeur - « Je pensais que l'ancienne marchait ». Et il avait raté le vote du premier tour pour s'être présenté à 18 h 05 au bureau, persuadé qu'il avait jusqu'à 20 heures.
Si l'on osait, on dirait qu'il s'était laissé vivre.

http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2012/05/07/article_en-allant-voter-a-calonne-ricouart-danie.shtml

mardi 8 mai 2012

Scandale immobilier à la Bastide

Plusieurs dizaines d'investisseurs immobiliers, y compris à Carcassonne, n'ont pas vu venir une vaste opération de cavalerie perpétrée en France par le groupe Jassogne.
Victimes d'une escroquerie estimée entre 50 et 80 millions d'euros sur toute la France… c'est le triste sort réservé à des investisseurs privés qui avaient cru, au milieu des années 2000 à Carcassonne, à Narbonne et dans plusieurs autres villes sur le territoire, aux plans clés en mains, défiscalisés par la loi Malraux, proposés par le groupe Jassogne.
Rue de Verdun, rue Jules Sauzède, rue Jean Bringer, rue Aimé Ramond, Jean-Charles Jassogne avait acheté pour 12 millions d'euros d'anciens bâtiments, parfois classés, qu'il avait revendus à des particuliers aisés. Aujourd'hui, à part un seul logement qui a bel et bien été réhabilité et loué rue de Verdun, dans la maison où vécut Fabre d'Églantine, les travaux de réhabilitation dans une trentaine d'appartements sont bloqués depuis avril 2009.
Selon nos informations, la semaine prochaine à Paris, le groupe Jassogne d'abord placé en procédure de sauvegarde devrait faire l'objet par le tribunal de commerce d'une demande de liquidation/cession. Quant à Jean-Charles Jassogne, ce dernier est sous le coup d'une plainte pénale initiée par un groupe d'environ 600 plaignants. Le dossier a été transmis au pôle financier du TGI à Paris, près le cabinet du juge Franck Zientra, le magistrat spécialisé en délinquance financière chargé de l'affaire du Médiator et des prothèses PIP.
À la mairie de Carcassonne, Tamara Rivel parle d'une affaire de cavalerie dont le mode opératoire ressemble à celui - de triste mémoire - de l'affaire Orta. « Dès que la déclaration d'utilité publique et le permis de construire étaient validés, les opérations de groupe Jassogne étaient prévendues à 80 %. Avec l'argent encaissé, Jean-Charles Jassogne lançait ses opérations dans la ville suivante », commente la déléguée à l'urbanisme.
« Le malheur pour les acquéreurs de ces biens immobiliers, indique Luciano Ambrosio du cabinet Altinum, une société d'assistance à maîtrise d'ouvrage saisie par plusieurs victimes, est que le fisc réclame maintenant la justification des sommes défiscalisées. Ce qui est impossible pour les bénéficiaires puisque les travaux n'ont pas été réalisés et de fait les appartements ne sont toujours pas loués ».
Il ne resterait pas un euro des sommes encaissées par le groupe Jassogne dit-on au cabinet Altinum mandaté pour relancer la rénovation de plusieurs appartements dans la Bastide. Quant à Jean-Charles Jassogne, il résiderait désormais à Grasse, dans les Alpes-Maritimes, loin de Carcassonne dont il se disait amoureux.

http://www.ladepeche.fr/Region-Grand-Sud_ch613.html

lundi 7 mai 2012

Une contrôleuse SNCF gazée en gare d'Arc et Senans

Un trio d'individus a agressé une contrôleuse de la SNCF, samedi, en gare d'Arc et Senans. Aspergée de gaz lacrymogène cette employée a du être transportée à l'hôpital de Dole pour y recevoir des soins.
Les faits se sont produits vers 17h15 peu après l'arrivée du TER venant de Besançon et se dirigeant vers Lons-Le-Saunier. Pendant l'arrêt du train la contrôleuse a eu maille à partir avec trois individus qui apparemment se trouvaient sur le quai.

http://www.leprogres.fr/jura/2012/05/06/une-controleuse-sncf-gazee-en-gare-d-arc-et-senans

dimanche 6 mai 2012

La loi sur le harcèlement sexuel censurée

Le Conseil constitutionnel a décidé aujourd'hui l'abrogation immédiate de la loi sur le harcèlement sexuel, dont il a jugé la formulation trop floue, renvoyant au législateur la responsabilité de définir plus clairement les contours de ce délit.

L'article concerné (222-33) du code pénal stipulait: "Le fait de harceler autrui dans le but d'obtenir des faveurs de nature sexuelle est puni d'un an d'emprisonnement et de 15.000 euros d'amende", rappelle le Conseil dans une décision publiée sur son site internet.

Un texte trop vague

Son abrogation "est applicable à toutes les affaires non jugées définitivement", c'est-à-dire en cassation, précise-t-il. Le Conseil avait été saisi du problème par le biais d'une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) soulevée en cassation par Gérard Ducray, ancien député du Rhône condamné en appel en 2011 pour harcèlement sexuel à trois mois de prison avec sursis et 5.000 euros d'amende. Il considérait que le code pénal, laissant au juge une trop grande marge d'appréciation des éléments constitutifs du délit qui lui était reproché, permettait "tous les débordements, toutes les interprétations", avait plaidé son avocate à l'audience devant les Sages, le 17 avril.

De fait, le Conseil constitutionnel a considéré que les dispositions de l'article incriminé méconnaissaient "le principe de légalité des délits et des peines" et les a donc déclarées contraires à la Constitution. Paradoxalement, une association de défense des droits des femmes, l'Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail (AVFT), s'était jointe à la procédure pour demander elle aussi l'abrogation de ce texte trop vague, mais de manière différée, afin d'éviter disait-elle un dangereux vide juridique. Mais les Sages ont estimé qu'une application différée de l'abrogation aurait été contraire au principe de non rétroactivité de la loi pénale.

samedi 5 mai 2012

Un ouvrier blessé sur le chantier d'un milliardaire suisse à Antibes

Comme si de rien n'était, le pharaonique chantier de la villa « Médy roc » du Cap d'Antibes appartenant à un milliardaire suisse, un certain Alexander Studhalter, s'est poursuivi jusque tard. Pourtant, hier, un de ses cent ouvriers a été grièvement blessé…
Pis, le pronostic vital de ce Soudanais d'une trentaine d'années était réservé ce mercredi soir. L'accident s'est produit vers 16 h 30, dans le jardin de la majestueuse demeure située face à la mer, au 145, boulevard John-Fitzgerald-Kennedy.
Alors que l'ouvrier soudanais guidait un de ses collègues dans une périlleuse manœuvre de chariot élévateur, un treillis, un ouvrage de charpente en métal de plus d'une tonne, est venu le frapper en pleine tête. L'homme s'est aussitôt effondré.
Inconscient. Pris en charge par les pompiers et le service mobile d'urgence et de réanimation, il a été conduit en urgence à l'hôpital d'Antibes. Il souffre de douleurs sévères au dos et d'un grave traumatisme crânien. L'enquête sur cet accident du travail a été confiée au commissariat d'Antibes. Plusieurs personnes ont été entendues dans la soirée.

http://www.nicematin.com/faits-divers/un-ouvrier-blesse-sur-le-chantier-dun-milliardaire-suisse-a-antibes.860496.html

vendredi 4 mai 2012

Essence: Pourquoi les prix à la pompe devraient encore baisser

Bonne nouvelle pour le portefeuille des automobilistes. La baisse des prix à la pompe devrait se poursuivre dans les semaines à venir. En effet, toutes les conditions sont réunies pour que le mouvement amorcé depuis deux semaines se prolonge. Vendredi dernier, selon les relevés de la Direction générale de l’énergie et du climat (DGEC), le prix du sans plomb 95 (environ 15% des ventes de carburant) est passé à 1,628 euro le litre contre 1,650 euro sept jours plus tôt, après un record à 1,666 euro à la mi-avril. Le sans plomb 98 (environ 5% de la consommation nationale) est lui retombé à 1,682 euro après un plus haut à 1,712 euro au début du mois dernier. De son côté, le gazole, le carburant préféré des Français avec 80% des ventes, est descendu à 1,426 euro le litre après un pic à 1,458 euro à la mi-mars.
«Inversion de tendance
«Nous sommes dans une tendance plutôt baissière. C’est une inversion», constate Jean-Louis Schilansky, le président de l’Union française des industries pétrolières (Ufip). En effet, les prix du brut qui avait franchi la barre des 125 dollars le baril récemment après avoir démarré l’année à 110 dollars, sont repassés sous les 120 dollars.
Ils avaient été entraînés dans une spirale haussière depuis la fin 2011 en raison notamment de tensions politiques autour de l'Iran, ou encore du Soudan et du Nigeria. Or, ces tensions se calment, fait remarquer Jean-Louis Schilansky, grâce notamment à la relance en avril des négociations entre Téhéran et les grandes puissances sur le programme nucléaire iranien.
A ce facteur positif s’ajoute le redressement de la monnaie unique sur le marché des changes. L'euro s'était déprécié depuis la fin de l'année dernière par rapport au dollar, ce qui renchérissait automatiquement le prix de l'or noir une fois converti dans la monnaie européenne.
Dans ce contexte, sauf incident majeur, les prix à la pompe ont toutes les raisons de refluer encore de quelques centimes supplémentaires, avance Jean-Louis Schilansky. Jusqu’ici, la baisse était surtout le fait du super sans-plomb. La demande sur ce carburant était très forte, surtout aux Etats-Unis avec la reconstitution des stocks en perspective de la «driving season», l’époque des grands déplacements automobiles des Américains qui démarre à ce mois-ci.
A long terme, la tendance reste haussière
La tension s’est depuis relâchée et le litre de gazole comme du sans-plomb pourrait encore baisser d’environ 3 centimes. Mais guère plus. La tendance sur le long terme reste orientée à la hausse en raison d’une demande mondiale toujours soutenue. Dans ce contexte, l’Ufip table sur une baisse de la consommation de carburant en France de 1,5% sur l’ensemble de l’année. Le mois dernier, elle avait atteint 3,5%. «On assiste à un décrochement», estime Jean-Louis Schilansky.

http://www.20minutes.fr/economie/927053-essence-pourquoi-prix-pompe-devraient-encore-baisser

jeudi 3 mai 2012

L'indignation à Carros après la profanation des tombes musulmanes

"Odieux", "lâche", "honteux"... Les qualificatifs manquaient lundi pour condamner la profanation survenue dans la nuit de samedi à dimanche au carré musulman du cimetière des Plans à Carros.

"Pourquoi s'en prend-on à des morts, c'est une honte" s'emporte Annie, dont la tombe de son père, harki, a été salie. " C'est comme si on les avait tués une deuxième fois", ajoute Georges Messaoud, président de l'association des harkis de Carros et leurs amis.


Incompréhension et colère chez la communauté

C'est l'incompréhension et la colère pour les musulmans de Carros et de tout le département. "C'est un désastre, une provocation de toucher un cimetière qui est une terre sacrée", ajoute Hamani Bouazi, président de l’association cultuelle musulmane de Carros. Avant de demander à tous de ne "pas entrer dans ce jeu de la provocation".

Un vigile pour surveiller le cimetière

La communauté musulmane de Carros a reçu le soutien du maire Antoine Damiani qui a souligné son attitude "digne" et annoncé qu'il faisait désormais surveiller le cimetière par un vigile "le temps qu'il sera nécessaire".Il prévoit ensuite d'y installer, sans doute courant 2013, une caméra de vidéoprotection.

Le secrétaire d'Etat aux Anciens combattants sur place

Le secrétaire d'Etat aux Anciens combattants, Marc Laffineur, s'est lui aussi rendu lundi au carré musulman de Carros. "Quand j'ai appris ce qui s'est passé, j'ai immédiatement voulu venir me recueillir, m'entretenir avec les familles et leur assurer, au nom du gouvernement et de l'Etat, que tout serait mis en oeuvre pour retrouver les coupables".

Eric Ciotti "condamne avec fermeté"

Même détermination du côté du président du conseil général, Eric Ciotti, qui "condamne avec fermeté ces actes odieux et méprisables. J'adresse un message de sympathie à la communauté musulmane des Alpes-Maritimes légitimement choquée par ces détériorations."
 

mercredi 2 mai 2012

Quimper. Habillés en pingouins, des rugbymen et supporters anglais saccagent un hôtel

Dans la soirée et la nuit de vendredi à samedi, une équipe de rugby anglaise, qui devait jouer un match contre Pont-L’Abbé samedi après-midi, a littéralement retourné l’hôtel B & B, situé route de Bénodet à Créac’h-Gwen, au sud de Quimper (Finistère). Les supporters les ont aidés. Le gérant de l’établissement a porté plainte.
« Ils sont arrivés vers 17 h 30, le vendredi, habillés en pingouins. Ils étaient déjà bien alcoolisés et surtout bruyants. Ils ont pris possession de leur chambre. Certains sont montés sur le toit de l’hôtel en maillot de bain, d’autres sont descendus, dans la même tenue, dans la salle de réception de l’hôtel. Dans un premier temps, on leur a demandé de se calmer, en vain ».
Antonino Pinelli, le gérant de l’hôtel, n’en revient toujours pas de ce que les 42 joueurs et certains supporters ont fait à ses chambres. « Ils ont cassé les fenêtres de toit, ainsi que les rideaux et les appliques aux murs. Ils ont même réussi à arracher les câbles d’une télévision et le carrelage de la salle de bain en cassant la barre de douche », explique-t-il.
Dans la soirée, ils sont partis en vadrouille dans les rues de Quimper. Là, encore une fois, ils ne sont pas passés inaperçus. « En rentrant, vers 5 h du matin, samedi, ils étaient toujours aussi bruyants. Il y avait une centaine de clients dans l’hôtel et ils ne se taisaient pas ».
1 000 € de dégradations
Rebelote au réveil, après le petit-déjeuner, vers 9 h 30. Certains Anglais sont allés acheter de l’alcool à l’hypermarché d’à côté. « Ils sont revenus avec sept fûts de bières de 5 litres ! », raconte le gérant de l’hôtel. À ce moment précis, Antonino Pinelli a dit stop. « J’ai contacté la police. Ils sont venus et ont fait évacuer l’équipe de rugby, dans le calme. Si j’avais laissé faire, le samedi soir, après le match et la journée à boire, ça aurait été pire »
Le préjudice des dégradations se chiffre à un peu plus de 1 000 €. Le gérant de l’établissement a porté plainte et a remboursé la deuxième nuit que l’équipe devait passer dans l’hôtel.

mardi 1 mai 2012

Alerte aux faux médicaments

Elles ont la couleur du Viagra mais ce n'est pas du Viagra. Ces petites pilules bleues, saisies par les douaniers de Haute-Garonne, sont des contrefaçons. De plus en plus de médicaments contrefaits, interdits ou illégalement introduits sur le territoire, sont interceptés dans le département. Parmi les plus saisis, des simili-Viagra étiquetés « E-Recta » ou « Cialis » mais aussi des pseudo-molécules amincissantes. « Pour la plupart, ce sont des faux, affirme Paul Terren, chef du bureau des douanes de Frouzins. Bien sûr, il peut y avoir des principes actifs mais aussi des substances très dangereuses. Au mieux, il n'y a rien dedans. »
« Nous saisissons de plus en plus de médicaments, confirme à la direction des douanes Jean-Michel Tichit. Des produits pour le traitement des troubles de l'érection, des amaigrissants qui sont souvent des placebos avec des dosages approximatifs. » Attention aux gélules minceur comme les boîtes de Donalign. Fabriquées en Chine, elles sont censées être élaborées à partir de fruits et de plantes. « Mais après analyse, on décèle de la sibutramine, une molécule interdite depuis 2010, ou un puissant laxatif sans autorisation de mise sur le marché » détaille un douanier qui considère « être devenu un peu pharmacien ».
Le trafic de produits dopants et d'anabolisants est aussi en pleine expansion : « Ils se revendent sous le manteau dans les salles de sport. Ils s'écoulent aussi dans les milieux du cyclisme et du rugby. Et ce ne sont pas forcément des sportifs professionnels qui en utilisent » racontent les douaniers.

Contrôle dans les entrepôts de fret express

Les opérations de saisie de ces produits importés sans aucune autorisation se déroulent la plupart du temps à la descente de l'avion ou dans les entrepôts de fret express, par où transite la marchandise. « Les marchandises ne sont pas déclarées sur les colis. Il y a simplement indiqué gift (cadeau). Quand ça vient d'Asie, on sait que c'est sensible et on ouvre le paquet. »
L'enjeu, pour les pouvoirs publics, est le démantèlement des cyberpharmacies clandestines : « Nous sommes préoccupés par les ventes sur internet où l'on peut trouver tout et n'importe quoi. La moitié des produits vendus sur internet sont contrefaits » explique-t-on à l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), le gendarme du médicament. Un coup de pied dans la fourmilière a été donné l'année dernière dans le cadre de l'opération internationale Pangéa pour lutter contre la vente illicite de médicaments sur internet. Bilan de l'opération : 109 700 médicaments de contebande saisis en France et 46 sites internet illicites fermés.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/29/1341841-alerte-aux-faux-medicaments.html