vendredi 31 mai 2013

Le scandale des adoucisseurs Sun Water

Selon,  Philippe Lemoine, le représentant local de l'association UFC Que Choisir à Béziers, près de 200 familles ont été arnaquées sur le territoire régional.
La société Sun Water qui distribuait des adoucisseurs d'eau était installée à Nîmes, dans le Gard. Depuis cette base, elle rayonnait sur toute la France.  Pour vendre ses produits, l'entreprise, qui a été dissoute il y a un an, organisait un concours. Quelques jours après l'envoi des réponses, les participants étaient contactés. Bien entendus, tous avaient gagné.   Sun Water leur annonçait alors qu'ils avaient remporté le lot principal, le fameux adoucisseur d'eau. Les gagnants acceptaient ensuite de recevoir un représentant, commercial de la société, et le piège se refermait sur la victime. UFC que Choisir sur Béziers estime à 200 le nombre de victimes en région. Elle essaye de recenser tous ceux qui ont passé un contrat avec Sun Water sur le Biterrois.
Un gain de 355 euros avec une belle surprise derrière
Le gain était réel, et d'une valeur de 355 euros. Mais pour le garder, il était nécessaire de signer un contrat d'entretien sur 10 ans dont le montant total était de 2 600 euros. Ceux qui n'avaient pas la somme disponible pouvaient contracter un crédit auprès d'un prestataire. Le montant de l'entretien était alors décuplé et atteignait tout de même la somme de 4 000 euros ( 120 mensualités de 33,85 euros)
10 000 victimes en France
Sur le plan national, le nombre de victime est estimé à 10 000. Soit une arnaque de 26 millions d'euros. Pour les représentant de l'association de consommateurs " A ce niveau-là, ce n'est plus de l'arnaque, mais une fraude organisée. Il apparaît plusieurs sociétés de crédits derrière ce dossier. Financo et France Finance seraient impliquées dans ce dossier."
Des procédures judiciaires en cours
Certaines procédures judiciaires ont d'ores et déjà été lancées. "Il ne faut pas s'arrêter là. C'est pour cela que nous voulons recenser toutes les victimes du Biterrois, explique le représentant de l'UFC Que Choisir de Béziers. Ces procédures auront un coût mais cela permettra d'orienter toutes les victimes au mieux pour qu'elles se défendent.

http://www.midilibre.fr/supplement/midi-eco/

mercredi 29 mai 2013

Tarbes. Elle roule en BMW sans permis

Samira est une toute petite bonne femme, au look un peu flashy, la tignasse teinte en roux ultra-voyant. Elle parle avec une petite voix éraillée et, manifestement, s'étonne d'être à la barre. Le 5 octobre dernier, elle est arrêtée par les gendarmes au volant de sa BMW. Il faut dire qu'elle ne passe inaperçue pour les forces de l'ordre. En effet, au mois de juillet précédent, elle a déjà été arrêtée, toujours au volant de sa vieille BM. Et ce jour-là, les gendarmes n'ont pas été déçus du voyage : les pneus de la berline étaient complètement lisses, le certificat d'immatriculation n'avait pas été changé, donc pas de carte grise, Samira ne l'avait pas assurée et pour compléter un tableau déjà bien coloré, elle conduisait sans permis, puisqu'il avait été suspendu. Bref, la totale.
Du coup, devant une barque aussi chargée, les gendarmes ont décidé de l'immobilisation du véhicule. Mais qu'à cela ne tienne, Samira a continué à rouler. Toujours sans permis, sans carte grise, sans assurance et avec les mêmes pneus lisses.
«ça vous passe à 3.000, les mesures que prennent les gendarmes !», s'emporte la présidente Gadoullet. «Je les trouve tout de même un peu légers de ne pas vous avoir arrêtée avant. Vous êtes un danger public.».
Samira lui jette un œil interrogateur : «Mais non, Madame la juge, maintenant, j'ai une assurance pour la nouvelle voiture et la BMW est partie à la casse. Finalement, c'était pas vraiment une affaire…»
Surtout pour elle. Me Rolfo, pour la défense, fera remarquer «que la situation semble s'éclaircir. Son véhicule est assuré et à présent elle travaille. Le travail change la donne et tout devrait s'arranger». C'est à souhaiter, «car si vous aviez causé un accident, la victime n'aurait eu que ses yeux pour pleurer», gronde la présidente. Plusieurs amendes vont pleuvoir, pour un total de 330 €, compte tenu des très faibles revenus de la prévenue.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/05/29/1636964-sans-permis-elle-roule-en-bmw-malgre-tout.html

mardi 28 mai 2013

Castelnaudary. Le SOS de Sandrine, agent territorial

Pour se rendre à son travail, Sandrine Perruzaro doit faire 130 km et en refaire autant, le soir, pour en revenir. La jeune femme est agent territorial 2e classe, actuellement responsable de la maison du tourisme à Colombiers (Hérault) et elle habite, depuis son mariage en 2010, Pexiora où son mari est agriculteur. Tout souriait à ce couple plein de projets mais c'était sans compter sans l'adversité qui parfois s'acharne. C'est d'abord la jolie maison dont ils font l'acquisition et qui se révèle pleine de vices cachés. Un plancher qui menace de s'effondrer, une électricité qui n'est pas aux normes… Ils devront, en plus d'heures et d'heures de travail avec famille et amis, débourser 40 000 € pour réaliser les réparations. Entretemps, en même temps que le fils aîné de Sandrine fête ses 20 ans, elle perd, du coup, allocations et pension alimentaire.
Quant à son mari, la petite exploitation de 47 ha dont il s'occupe ne le fait pas vivre. Il doit prendre un second emploi de salarié agricole.
Les trajets professionnels de Sandrine grèvent lourdement leur budget en essence -un poste qui s'élève à 500 € par mois. S'il n'y avait que cela ! Il faut aussi compter avec le crédit auto, l'entretien. «J'ai changé mes pneus en novembre, ils sont déjà usagés mais je n'ai pas l'argent pour les remplacer. Idem pour la révision», explique-t-elle. Quant au mari de Sandrine, il a été victime d'un «burn out» et est hospitalisé depuis le 25 avril pour une grave dépression et n'a pas encore perçu ses indemnités de maladie.
Le couple est dans une situation délicate et après avoir vendu bijoux, tracteur, a maintenant mis sa maison à la vente.
Ce que souhaite Sandrine ? Sa mutation dans l'Aude. Mairies, communautés de communes, conseil général…. «J'ai frappé à toutes les portes. Je ne sais pas où je n'ai pas écrit», confie-elle, moralement à bout. Elle a même adressé un long courrier au Président de la République ainsi qu'au Premier ministre et possède un dossier «épais comme ça» où elle entasse les réponses- de ceux qui prennent la peine de répondre. Elle espère, veut y croire. Quelqu'un, peut-être, est dans son cas à faire des trajets quotidiens dans le sens Hérault -Aude et voudra permuter avec elle ? Quelqu'un aura peut-être un emploi à lui proposer. Elle est prête à changer et, du tourisme, passer, par exemple, au social, elle accepterait tout autre poste qu'on voudrait bien lui proposer. Tout, pour, enfin, trouver une solution.
Sandrine Perruzaro : tél. 06 99 78 33 21.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/05/28/1635900-castelnaudary-le-sos-de-sandrine-agent-territorial.html

lundi 27 mai 2013

18.000 décès dus aux médicaments

Les effets secondaires des médicaments sont responsables d'au moins 18.000 décès chaque année en France, plus que les suicides et les accidents de la route réunis, a indiqué aujourd'hui le docteur Bernard Bégaud, entendu comme témoin à Nanterre dans le procès du Mediator. "Il y a chaque année 18.000 morts directement liés à la prise de médicaments.

Parmi eux, beaucoup de cas sont inévitables, mais un tiers de ces décès correspondent à des prescriptions qui ne sont pas justifiées", a estimé à la barre le professeur, membre de la commission de pharmacovigilance de 1982 à 2000 et co-auteur d'une étude sur le sujet. Par comparaison, en 2012, 3645 personnes ont été tuées sur les routes, selon les chiffres de la sécurité routière. Environ 10.000 personnes se suicident chaque année en France. "La France est un pays qui depuis toujours surveille très mal l'usage de médicaments", a déploré M. Bégaud.


 "Mourir pour un produit dont vous n'avez pas besoin est quelque chose de très grave", a souligné le professeur. Il a pointé du doigt la mauvaise formation des médecins en pharmacologie, la science des médicaments. "Les alertes sur les effets indésirables d'un médicament proviennent à 85% des hôpitaux et seulement à 15% des médecins libéraux", car ceux-ci sont mal formés en pharmacologie, a déploré M. Bégaud.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/05/27/97001-20130527FILWWW00505-18000-deces-dus-aux-medicaments.php

samedi 25 mai 2013

Un scandale fait tomber le patron de la banque autrichienne Raiffeisen

Trois appartements achetés à Singapour ont coûté son poste à Herbert Stepic, chef de Raiffeisen International (RBI), une branche du groupe autrichien Raiffeisen qui a ouvert la voie, dès les années 1980, à l'expansion du secteur bancaire en Europe de l'Est et dans les Balkans.

Le Monde.fr a le plaisir de vous offrir la lecture de cet article habituellement réservé aux abonnés du Monde.fr. Profitez de tous les articles réservés du Monde.fr en vous abonnant à partir de 1€ / mois | Découvrez l'édition abonnésCelui qui a été sacré, en 2006, "banquier européen de l'année", tombe à la suite des OffshoreLeaks, ces révélations publiées début avril sur les placements des super-riches dans les paradis fiscaux. Le nom de son successeur n'est pas encore connu.
Âgé de 66 ans (dont quarante au service de sa banque), M. Stepic a présenté sa démission, vendredi 24 mai, à Vienne, afin de "prévenir une atteinte à l'image de l'ensemble du groupe Raiffeisen", fort de 3 100 succursales et de 60 000 employés.
A la Bourse, le titre a reculé de 3 %, une perte moins importante que ce que redoutaient les analystes. Mais l'action Raiffeisen cotait seulement 26,50 euros, vendredi, contre 100 euros en 2007, avant le déclenchement de la crise financière internationale. RBI était alors au faîte de sa puissance et réalisait en Europe de l'Est, où elle est présente dans dix-sept pays, plus de 80 % des bénéfices du groupe.
La familiarité de M. Stepic avec le système financier est-européen, qui ne brille pas par sa transparence, a sans doute émoussé sa vigilance. Jeudi 23 mai, le magazine News a révélé que son nom figurait dans les données de l'OffshoreLeaks. Tout comme celui de l'Ukrainien Dimitri Firtasch, négociateur sur le marché gazier, avec lequel M. Stepic a souvent été en affaires, et dont le rôle auprès de l'ex-premier ministre, Iulia Timoschenko, aujourd'hui en prison pour corruption, reste obscur.
Le chef de RBI a acheté des appartements à Singapour pour son compte, en 2006 et en 2008, par le biais de deux sociétés dont il est l'ayant droit, Yatsenko International, domiciliée aux îles Vierges britanniques, et Takego Holding, à Hongkong. Il n'en avait informé ni l'autorité de supervision bancaire, ni le conseil d'administration de Raiffeisen. Il avait déjà été mis en cause pour un contrat conclu en Serbie par l'intermédiaire d'une fondation du Liechtenstein et d'une société basée à Chypre.
COLLECTIONNEUR D'ART
Le salaire annuel de M. Stepic (5 millions d'euros) a aussi été critiqué. Pour apaiser l'opinion, il avait "rendu" 2 millions, en 2012, tout en observant que ses émoluments étaient inférieurs à la moyenne de ce que touchent les banquiers européens (6,5 millions). Ce grand collectionneur d'art africain rappelle volontiers qu'il a contribué, par sa politique d'expansion en Europe de l'Est, à créer des dizaines de milliers d'emplois. Notamment en Autriche, où le destin de Raiffeisen, à l'origine un groupement de simples coopératives agricoles, est étroitement lié à celui du parti démocrate-chrétien ÖVP.
M. Stepic fait valoir qu'il n'a rien commis d'illégal puisque ses investissements à Singapour ont été réalisés après avoir payé ses impôts en Autriche, pour acheter des biens immobiliers que l'on ne saurait assimiler à des "constructions offshore".
Cependant, relève le quotidien Die Presse, le problème est de savoir si les gains réalisés à travers ces opérations ont ensuite été déclarés au fisc autrichien, et pourquoi il a été nécessaire de créer des sociétés dans des paradis fiscaux.
Le tabloïd Kurier – contrôlé, comme News, par Raiffeisen – a relayé les informations d'OffshoreLeaks, ce qui laisse penser que les dirigeants du groupe voulaient crever l'abcès, à la veille de la publication des résultats du premier trimestre.
Malgré ce départ sans gloire, le nom d'Herbert Stepic restera attaché à l'Europe de l'Est, où l'Autriche a été, avec l'Allemagne, la principale bénéficiaire de la chute du communisme.

http://www.lemonde.fr/economie/

jeudi 23 mai 2013

De la chair humaine en barquettes en plein centre-ville

Cinq barquettes exposées rue Alsace-Lorraine, face au magasin Zara. À l'intérieur, sous un film plastique flanqué d'une étiquette, des êtres humains ensanglantés et recroquevillés… C'est le spectacle inattendu et résolument provocateur que le public a pu découvrir hier après-midi. Une action inscrite parmi tant d'autres, menée par le Mouvement pour la cause animale qui dénonce la production et la consommation de viande et le meurtre d'animaux dits de boucherie. «Nous voulons faire comprendre au public qu'il n'est nullement nécessaire de consommer de la viande pour être en parfaite santé, a rappelé Carole Mare, bénévole du mouvement. À travers cette mise en scène, nous voulons inciter le public à une réflexion et une prise de conscience». Et cela fonctionne. Autour des cinq «barquettes» humaines, les curieux affluent, mi-choqués, mi-intrigués : «Ce n'est pas ragoûtant ce spectacle, lance une passante. Mais s'il faut en passer par là pour faire passer un message !». Une autre : «Je suis végétarienne et je soutiens cette cause pour la survie des animaux qui sont souvent soumis à des conditions d'exploitation et de rentabilité épouvantables». Une action organisée en prélude à celle qui doit se tenir en simultané dans plusieurs pays le 15 juin. «Cette action forte mise en place pour demander la fermeture des abattoirs se déroulera en même temps à Paris, Londres, Toronto, Istambul, Rio de Janeiro, San Paolo, San Diego mais également Toulouse, rappelle Carole Mare. Comme toutes nos actions, elle se situe sur un plan éthique mais aussi politique. Le débat reste ouvert».

http://www.ladepeche.fr/article/2013/05/23/1632190-de-la-chair-humaine-en-barquettes.html

mercredi 22 mai 2013

12 Clodettes se battent pour leurs droits

Douze clodettes réclameront chacune en justice à la Société de perception et de diffusion des droits des artistes-interprètes (Spedidam) 16.000 euros de droits pour la diffusion d'images de leurs fameuses chorégraphies, à la télévision ou en DVD.

Des émissions musicales de l'époque de l'ORTF rediffusées sur la TNT aux nombreux DVD consacrés à la légende Clo-Clo, 35 ans après la disparition de
Claude François, les danseuses aux tenues sexy continuent de crever l'écran. "On est toujours dans l'actualité et la Spedidam a collecté de l'argent avec la variété sans nous le reverser, on se fait avoir", estime Lydia Naval, une ex-Clodette de 63 ans dont six passés au côté de Claude François, dès 1970, à l'époque de "Bellinda", "Lundi au soleil", "Une chanson française".

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/05/22/97001-20130522FILWWW00367-12-clodettes-se-battent-pour-leur-droits.php

 L'ex-danseuse aujourd'hui vendeuse d'abonnements culturels est à la tête de la fronde des clodettes qui ont assigné en février 2012 la Spedidam devant le tribunal de grande instance (TGI) de Paris pour réclamer des droits liés à leur image. Selon elle, les douze ex-danseuses sont celles qui ont "le plus d'ancienneté" parmi la vingtaine employées par le chanteur de 1966 à sa mort en 1978.

Lydia Naval raconte que la Spedidam a commencé à leur verser environ 300 euros par an seulement à compter de 2010, alors que les premières démarches pour réclamer leur pécule remontent à 1995, sous l'impulsion de l'ex-chef d'orchestre de Claude François, Silm Pezin, qui s'était ému de leur situation.
Pour leur avocat Me Michel Richard, le manque à gagner est d'environ 1.000 euros par an sur la dernière décennie. Au-delà, les droits ne sont pas récupérables.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/05/22/97001-20130522FILWWW00367-12-clodettes-se-battent-pour-leur-droits.php

mardi 21 mai 2013

Scandale de la viande de cheval: nouvelle réunion pour améliorer la traçabilité

Trois mois après la découverte de viande de cheval dans des lasagnes Findus, les réflexions pour améliorer la tracabilité des produits continuent. 
Les professionnels doivent remettre leurs conclusions aux ministres de l'agriculture Stéphane Le Foll, de l'agroalimentaire Guillaume Garot et de la consommation Benoît Hamon sur des améliorations possibles trois mois après le scandale de la viande de cheval
Le 21 février, le gouvernement avait réuni en urgence les professionnels afin d'apporter les premières réponses pour rassurer les consommateurs après cette affaire de fraude alimentaire. Deux objectifs avaient été fixés: progresser sur l'étiquetage en indiquant l'origine de la viande et rédiger une charte qui muscle les auto-contrôles afin d'éviter toute nouvelle fraude. Des mesures qui étaient soumises à la bonne volonté des professionnels, la France ne pouvant pas obliger les industriels à retravailler leurs étiquettes, cela étant du ressort de l'Union européenne. 
En attendant, plusieurs entreprises, directement ou indirectement éclaboussées par ce scandale, sont en très mauvaise posture. Spanghero, l'entreprise de Castelnaudary, l'un des responsables désignés, a été placée en liquidation judiciaire. Et vendredi, seuls deux projets de reprise prévoyant au mieux le maintien de 100 des 240 emplois avaient été déposés. Le fabricant de lasagnes Fraisnor a lui été placé en redressement judiciaire avec une période d'observation de deux mois, à la suite d'un effondrement de ses ventes lié à cette affaire. Le tribunal de commerce d'Arras a mis en délibéré au 22 mai sa décision le concernant. 

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/

lundi 20 mai 2013

Le maire de Noyales embauche son épouse

Le maire de Noyales prend un arrêté de réquisition et nomme son épouse pour remplacer la secrétaire de mairie qu’il vient de licencier, attérée par cette décision. Une décision qu’il impute entre autre au préfet accusé de troubles à l’ordre public.
Dix jours après avoir reçu sa lettre de licenciement, Maryse Jumeaux la secrétaire de mairie reçoit un nouveau coup de massue.  Un arrêté de «réquisition pour pourvoir aux travaux de secrétariat de mairie» affiché le 14 mai.
En clair, cet arrêté permet au maire de pallier à l'absence de secrétaire de mairie, toujours en arrêt de travail pour la remplacer par son épouse. «Je ne suis pas surprise qu'il ait recruté son épouse mais je suis surprise de cet arrêté de réquisition. Pour moi, la réquisition c'est en cas de guerre ou de catastrophe naturelle...» nous confiait vendredi après-midi Maryse Jumeaux attérée par ce nouvel épisode au sein de son village. «Ce qui me choque c'est que je suis toujours en arrêt maladie mais en aucun cas, l'arrêt précise que j'ai été licenciée, c'est un beau cadeau reçu pour mes trente ans de service.» Le maire justifie cet arrêté pour pallier à des troubles à l'ordre public, troubles cités à cinq reprises dans le dit arrété. Cet arrêté doit ainsi pouvoir permettre «le paiement des salaires, les arrêtés de circulation, les convocations au conseil municipal pour la gestion communale.»

Le maire s'en prend une fois de plus au prefet
 

Le maire n'hésite pas une fois encore à s'en prendre au représentant de l'Etat, le préfet Pierre Bayle l'accusant de trouble à l'ordre public ainsi qu'un membre du conseil municipal de Noyales.
Le service communication de la prefecture rétorque, «Il appartient au juge administratif de se prononcer sur la légalité du licenciement de la secrétaire de mairie et sur la réquisition d'une secrétaire remplaçante. Le contrôle de légalité estime que des doutes sérieux pèsent sur la conformité au droit de ces deux décisions. Des observations sont adressées au maire de Noyales ; en cas de non-retrait de ces décisions, le préfet de l'Aisne saisira dès la semaine prochaine le tribunal administratif d'Amiens.»
Le village qui n'a plus de secrétariat de mairie depuis cinq semaines va donc retrouver un accueil jusqu'au 27 mai prochain ou au moins jusqu'à la nomination d'un remplaçant comme le stipule le dit arrêté...
Avis aux amateurs.


http://www.aisnenouvelle.fr/article/politique/le-maire-de-noyales-embauche-son-epouse

samedi 18 mai 2013

Alimentation: 10% du miel commercialisé en France est frauduleux

D'après le seul laboratoire français indépendant de contrôle du miel...
Faux étiquetage, trafic sur l'origine, ajouts de sirop de sucre: environ 10% du miel contrôlé et commercialisé en France est frauduleux, selon le Centre d'études techniques apicoles de Moselle (Cetam), seul laboratoire français indépendant de contrôle du miel.
«La grande majorité des miels concernés sont les produits très bon marché vendus en grandes surfaces. Jusqu'à 10% des échantillons qui nous sont envoyés chaque année pour analyses sont douteux», déclare Paul Schweitzer, directeur du Cetam et spécialiste des pollens. A l'origine de la fraude, du miel importé de Chine, mais aussi d'Europe de l'Est, ré-étiqueté entre autres «origine France», à son entrée sur le territoire.
«Les miels qui ont subi des adultérations et de qualité douteuse viennent essentiellement d'Asie, de Chine en particulier. Le phénomène concerne aussi les miels d'acacia de Hongrie, Bulgarie, Roumanie ou encore de Pologne», précise le porte-parole de l'Union nationale de l'apiculture française (Unaf), Henri Clément.

La Chine, 1er producteur mondial

Avec 300.000 tonnes produites par an, la Chine est aujourd'hui le premier producteur de miel au monde. Selon l'Unaf, la hausse des importations de miel, encouragée par une baisse forcée de la production hexagonale, en grande partie due à l'utilisation d'insecticides entraînant la mort de plus de 300.000 colonies d'abeilles par an, favorise la fraude.
«En 15 ans, la production de miel en France a été divisée par deux, notamment à cause des pesticides, tandis que les importations, elles, ont été multipliées par trois», souligne Henri Clément. En 1995, la France produisait 33.000 tonnes de miel par an contre 16.000 en 2012, et elle importait 7.000 tonnes contre 26.000 tonnes l'année dernière.
«L'Allemagne est +la plaque tournante+ du miel. Certains produits chinois arrivent par le port de Hambourg, qui centralise le négoce du miel, et en repartent étiquetés français ou espagnols !» regrette Henri Clément. Pour les spécialistes, la supercherie est détectable grâce aux traces de pollens présents dans le miel. «Ce pot par exemple est étiqueté +origine UE+, or on y trouve des traces de pollen de théier: ce produit a donc très certainement été produit en Asie», affirme Paul Schweitzer, après analyse pollinique au microscope.

Du sirop de sucre à la place du miel

La fraude ne concerne pas seulement l'origine du miel, mais aussi sa composition. Selon les analystes du Cetam, certains produits vendus comme du miel sont en fait fabriqués grâce des ajouts de sirop de sucre. «La législation limite la quantité de sucre dans le miel, mais elle se base sur la quantité de saccharose contenu dans le produit alors qu'aujourd'hui, la plupart des sucres sont composés de maltose», explique Paul Schweitzer.
Un décret de 2003 prévoit en effet qu'un miel commercialisé ne doit pas contenir plus de 5% de saccharose, glucose ou fructose, du sucre naturel tiré de la canne à sucre ou de la betterave. Or, cette mesure ne limite pas les quantités de sucres industriels, fabriqués à base d'amidon de céréales et principalement du maïs (maltose). «Au kilo, le miel peut être vendu entre 1,50 euros et jusqu'à 10 euros, selon que c'est du miel toutes fleurs ou du miel par exemple d'oranger. Cela peut donc devenir très avantageux de transformer son origine ou d'en remplacer une partie par un mélange d'eau et de sucre», conclut Paul Schweitzer.
Selon l'Unaf, les Français consomment en moyenne 40.000 tonnes de miel par an, soit 600 grammes par an et par habitant, plus que la production annuelle des apiculteurs français. Le Centre d'études techniques apicoles de Moselle, conventionné par FranceAgriMer (ministère de l'Agriculture), analyse environ 3.000 types de miels différents par an.

http://www.20minutes.fr/planete/1157861-20130518-alimentation-10-miel-commercialise-france-frauduleux

vendredi 17 mai 2013

Scandale de l'amiante : la mise en examen de Martine Aubry annulée

e Canard Enchaîné l'avait déjà annoncé : vendredi 17 mai, la mise en examen de Martine Aubry « pour homicides et blessures involontaires » dans le scandale de l'amiante a été annulée par la cour d'appel de Paris.
Les mises en examen de huit autres personnes (des fonctionnaires et des scientifiques) sont également passées à la trappe.
L'Andeva, l'association des victimes de l'amiante, qui dénonce un « scandale de plus » et un « déni de justice » et qui déplore « la perte de temps supplémentaire que cette péripétie va encore entraîner, alors que les premières plaintes ont été déposées il y a 17 ans », a décidé de se pouvoir en cassation. Elle estime que l'arrêt rendu « glorifie » l'action du Comité Permanent Amiante (CPA), un organisme mis en place par les industriels pour faire du lobbying auprès des pouvoirs publics afin de défendre « l'usage contrôlé » de l'amiante et retarder son interdiction.
Pour l'Andeva, le CPA a servi à « tromper l'opinion publique et les décideurs sur la réalité des dangers de l'amiante ».
Martine Aubry avait été mise en examen à l'automne dernier par la juge Marie-Odile Bertella-Geffroy pour n'avoir pas pris, entre 1984 et 1987, les mesures qui auraient pu empêché l'exposition des salariés à l'amiante alors qu'elle était ministre du Travail.
Les deux organisations déplorents. Elles sont néanmoins confiantes puisque, sur le dossier Eternit la
décision similaire de cette même chambre de l’instruction a été cassée.
En 2005, un rapport du Sénat dénonçait la « gestion défaillante » de l'Etat dans cette affaire.
Selon l'association Travail-Santé-Environnement Henri Pézerat, la cour d'appel n'aurait pas identifié de « lien  entre la mort de dizaines de milliers de victimes, ouvrières pour la plupart, et l'activité du Comité permanent amiante dans lequel le ministère du Travail était représenté ès qualité. Or, cette activité a consisté à empêcher toute avancée réglementaire en matière d'amiante, en France et en Europe, du début des années 1980 à l'émergence du mouvement social des victimes et à l'interdiction en 1996 ».
« A qui fera t-on croire que les fonctionnaires ne disposent d'aucun pouvoir réglementaire ? », s'interroge, Annie Thébaud-Mony, présidente de l'association Henri Pézerat et porte parole de Ban Asbestos France. Et le communiqué d'ajouter : « L'Etat n'est pas impuissant lorsqu'il s'agit de protéger le patrimoine des puissants. Le serait-il donc dès lors qu'il s'agit de la santé et de la vie des ouvriers, eux dont le travail a fait la fortune des producteurs d'amiante ? ».
En Italie, le procès pénal de l'amiante a eu lieu à Turin où, en février 2012, deux des principaux dirigeants de l'entreprise Eternit ont été condamnés à 16 ans de prison. En France, les victimes attendent toujours.
On estime que l'amiante est responsable de 10 à 20 % des cancers du poumon et qu'elle pourrait tuer 100 000 personnes d'ici 2025. On savait que cette substance était dangereuse depuis le début du 20ème siècle et cancérigène depuis les années 50.
 

jeudi 16 mai 2013

Polémique. Jérôme Cahuzac percevrait encore ses indemnités d’ancien ministre

Selon RMC, Jérôme Cahuzac toucherait toujours ses indemnités d’ancien ministre, soit 9443 euros brut mensuels, près de deux mois après sa démission. Jean-Marc Ayrault lui avait pourtant demandé d’y renoncer.
Deux jours après les aveux de Jérôme Cahuzac, alors ministre du Budget, sur l’existence d’un compte bancaire à l’étranger, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault aurait demandé, par courrier, à l’élu du Lot-et-Garonne de renoncer à sa rémunération. Lettre à laquelle Jérôme Cahuzac n’aurait pas répondu.
Mais c’est en toute légalité que Cahuzac peut continuer à toucher son salaire de ministre. En effet, la loi prévoit que « lors de la cessation de ses fonctions gouvernementales », un ancien membre du gouvernement peut percevoir pendant six mois sa rémunération de ministre. Ce « à moins que l’intéressé n’air repris auparavant une activité rémunérée ». Il n’est donc pas possible de contraindre Jérôme Cahuzac à y renoncer.
Cette information a en tout cas soulevé des réactions. Le député PS de Seine-et-Marne Eduardo Rihan Cypel a notamment déclaré qu'avec cette attitude Cahuzac "fait un grand bras d'honneur à la France entière. Maintenant, il a le droit de se ressaisir. Il est toujours temps de rendre cet argent. Je ne veux pas croire que Jérôme Cahuzac aime trop l’argent pour ne pas le rendre".

http://www.ladepeche.fr/article/2013/05/16/1627681-polemique-jerome-cahuzac-percevrait-encore-ses-indemnites-d-ancien-ministre.html

L’Allemagne face au scandale des cobayes humains

Des cobayes humains, souvent à leur insu. Certains y ont même laissés la vie. C’est une révélation retentissante qu’a fait «Der Spiegel» dans son édition parue le week-end dernier. L’hebdomadaire allemand a révélé que des habitants de RDA, l’ex-Allemagne de l’Est, auraient servi de cobayes pour des grands groupes pharmaceutiques occidentaux. Le magazine s’est appuyé sur des documents inédits émanant du ministère de la Santé, de la Stasi -l’ex-service de renseignements de la RDA- et de l’agence allemande des médicaments.
En 2010, une télévision allemande avait déjà révélé l’existence de telles pratiques en Allemagne de l’Est. Des firmes occidentales avaient alors testé leurs produits, dont un antidépresseur, sur près de 2000 personnes. Les révélations de «Der Spiegel» sont d’une toute autre ampleur. Selon le magazine, plus de 600 études ont été menées dans une cinquantaine d’hôpitaux, dont le prestigieux hôpital universitaire de La Charité à Berlin. Près de 50 000 habitants de RDA ont été concernés par ces essais cliniques jusqu’à la chute du mur de Berlin, en 1989.

http://www.parismatch.com/Actu/International