jeudi 30 avril 2015

Centrafrique : des soldats français accusés d'abus sexuels sur des enfants

Après la publication d'un article par le quotidien britannique The Guardian, le parquet de Paris a annoncé avoir ouvert, en juillet dernier, une enquête préliminaire sur des abus sexuels présumés, imputés à des militaires français sur des enfants.
Les faits remonteraient à plus d'un an. Mais ils avaient été jusqu'ici été tenus secrets, jusqu'à ce que The Guardian révèle l'affaire mercredi après-midi.
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Entre décembre 2013 et juin 2014, des militaires français de l'opération Sangaris, chargés de rétablir le calme en
Centrafrique, auraient violé des enfants dans les camps de réfugiés. Certaines victimes étaient à peine âgées de neuf ans à l'époque.
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L'employé de l'Onu suspendu
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Dans son article, The Guardian explique qu'un rapport de l'Onu, classé confidentiel, détaille les actes et que les enfants ont pu identifier leurs agresseurs. Le quotidien britannique souligne que ce rapport a été tenu secret dans un premier temps. Ce qui a choqué Anders Kompass, un employé de l'organisation, qui a alors transmis le document à la France. Anders Kompass a ensuite été suspendu pour avoir diffusé ce rapport. Il risque même d'être licencié.
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Interrogé mercredi après-midi après les révélations du journal, le parquet de Paris a  indiqué avoir ouvert le 31 juillet dernier une enquête préliminaire contre des militaires français pour abus sexuels en Centrafrique. "L'enquête est en cours avec des demandes d'entre-aide à l'international, nous n'avons pas de commentaire à faire", a ajouté un porte-parole du ministère de la Justice, sans préciser le nombre de soldats visés.
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Paris promet des sanctions "fermes" si les faits "étaient avérés"
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"Les sanctions les plus fermes" seront prononcées envers des soldats français si les soupçons d'abus sexuels sur une dizaine d'enfants en Centrafrique entre décembre 2013 et juin 2014 sont confirmés, a indiqué mercredi le ministère français de la Défense. Dans un communiqué, il précise que "le ministre de la Défense a pris et prendra toutes les mesures nécessaires pour permettre la manifestation de la vérité. Si les faits étaient avérés, il veillera à ce que les sanctions les plus fermes soient prononcées à l'égard des responsables de ce qui serait une atteinte intolérable aux valeurs du soldat

mercredi 29 avril 2015

Tarn-et-Garonne: les élus s'augmentent de 23%

Les élus du département du Tarn-et-Garonne ont décidé d'augmenter de 23% leurs indemnités, au grand dam de l'ex-président du département, Jean-Michel Baylet (PRG) qui a crié au "scandale".

"On augmente les indemnités des élus parce que nous venons de passer la tranche des 250.000 habitants" dans le Tarn-et-Garonne, ce qui permet légalement aux conseillers de prétendre à une augmentation, a fait valoir le nouveau président du conseil départemental, Christian Astruc, hier soir en séance. Lors de la première session de la nouvelle assemblée, la nouvelle majorité a d'abord proposé une hausse de 33% des indemnités des élus. Mais le groupe socialiste a demandé que cette hausse soit ramenée à 23% et que trois emplois-jeunes soient embauchés. C'est cette proposition qui a finalement été votée par 23 élus, tandis que les 7 conseillers PRG votaient contre.

Le président du Parti radical de gauche, Jean-Michel Baylet -qui a perdu en avril la présidence du département qu'il occupait depuis 29 ans- a protesté contre ces augmentations qu'il a qualifiées de "scandaleuses" et d'"indécentes", à Montauban comme dans les colonnes de son journal, La Dépêche du Midi. "Cela fait 200.000 euros de plus par an sur le budget du département. On aurait pu utiliser autrement cet argent, surtout venant de ceux qui ont fait campagne sur le thème des économies", a lancé M. Baylet, soulignant que "les fonctionnaires territoriaux ont leur salaires bloqués depuis 2008

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/04/29/97001-20150429FILWWW00157-tarn-et-garonne-les-elus-s-augmentent-de-23.php

mardi 28 avril 2015

Charleville-Mézières : une collégienne exclue à cause d'une jupe trop longue

La jeune élève de troisième n'a pu se rendre en cours à cause d'une jupe jugée trop longue, et assimilée à un signe religieux ostentatoire.
Ces dernières semaines, Sarah, élève de troisième au collège Leo Lagrange de Charleville-Mézières, a involontairement manqué deux jours de cours. L'accès à l'établissement lui a été refusé à cause d'une jupe jugée trop longue, et assimilée à un signe religieux ostentatoire.
"Cette jupe n'a vraiment rien de particulier, elle est toute simple" a déclaré Sarah, 15 ans, au journal L'Ardennais. Pourtant, c'est à cause de ce vêtement acheté "chez Kiabi pour deux euros" que la jeune fille n'a pas pu aller en cours les 16 et 25 avril derniers.

Selon la principale de l'établissement Maryse Dubois, citée par l'Ardennais, la jupe, jugée "trop longue" ne respectait pas la loi sur la laïcité à l'école. Pour la direction, sa longueur montrerait un signe ostentatoire d'appartenance religieuse.
Les parents de l'adolescente sont furieux

Les parents de l'adolescente, qui porte le voile depuis un an mais l'enlève "tous les matins avant d'entrer au collège", sont furieux. Dans les colonnes du quotidien ardennais, ils estiment que "ce n'est pas interdit par la loi de mettre des jupes longues".

Pourtant, la situation de Sarah n'est pas isolée. Les exemples d'établissements prenant des décisions similaires à l'égard de certaines de leurs élèves ne manquent pas. Le dernier relayé dans les médias date de la fin du mois de mars: un collège de la région de Montpellier a invité une vingtaine de jeunes filles qui s'étaient présentées en robe longue à se changer. Le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF) assure avoir recensé près de 130 cas d'exclusion de collégiennes ou lycéennes en raison de leur tenue en 2014. Un effet pervers de la loi de 2004 sur les signes religieux à l'école.

lundi 27 avril 2015

Consultations à 25€ : 600 médecins concernés

La part des médecins généralistes ayant porté unilatéralement la consultation à 25 euros au lieu de 23 reste marginale : 600 praticiens sont concernés et ont été rappelés à l'ordre, indique le patron de l'Assurance maladie dans un entretien au Quotidien du médecin.

Le principal syndicat de généralistes,
MG-France, a invité les médecins à augmenter de deux euros le tarif de leur consultation, fixée à 23 euros depuis 2011, sans attendre l'ouverture d'une négociation avec l'Assurance maladie. Le patron de Caisse nationale d'Assurance maladie, Nicolas Revel, estime que cet appel lancé fin mars concerne "moins de 0,4 % des feuilles de soins des généralistes" et environ 600 médecins. "Cette pratique, si elle reste donc très limitée, n'en est pas moins inacceptable car elle fait peser un reste à charge injustifié sur les assurés", commente Nicolas Revel qui dit avoir "demandé aux caisses primaires" d'adresser un courrier aux médecins récalcitrants "pour les rappeler à leurs obligations conventionnelles".

"À l'issue de cette étape, s'il devait y avoir de nouvelles cotations à 25 euros, nous serions amenés à appliquer les sanctions prévues par les textes", assure-t-il. Les revendications des syndicats de médecins sur une hausse de la consultation et des actes ont enflé en même temps que leur grogne contre le projet de loi santé. Des négociations sur ce sujet sont prévues en 2016. "Je suis même prêt à les ouvrir dès après les élections" professionnelles "qui se tiendront en octobre prochain", indique ce lundi Nicolas Revel.
"Cela va arriver vite et nous devons préparer ce rendez-vous très important en engageant sans attendre des réflexions préparatoires avec tous les syndicats représentatifs qui le souhaiteront. J'y suis prêt", dit-il.

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/04/27/97002-20150427FILWWW00099-consultations-a-25-600-medecins-concernes.php

dimanche 26 avril 2015

Dix interpellations dans les Ardennes dans un trafic de viande de cheval

Dix personnes ont été arrêtées dans les Ardennes dans le cadre d’une opération contre un vaste trafic européen de viande de cheval
Vingt-six personnes ont été arrêtées vendredi en France et dans d’autres pays d’Europe dans le cadre d’une opération contre un vaste trafic de viande de cheval. Ce coup de filet a « réussi à mettre un terme à un réseau criminel organisé impliqué dans le commerce de viande de cheval illégale », a indiqué l’agence européenne de coordination judiciaire Eurojust. Sept pays européens, dont la Belgique d’où est originaire le chef présumé du réseau, l’Allemagne, les Pays-Bas et la Grande-Bretagne, ont participé à cette opération coordonnée par Eurojust, basé à La Haye.

Trois vétérinaires, des industriels et des éleveurs

En France, dix interpellations ont eu lieu vendredi dans les Ardennes, dans le secteur de Sedan. Selon les enquêteurs, il s’agit de trois vétérinaires, d’industriels et d’éleveurs. Quatre personnes étaient toujours en garde à vue hier soir à Reims dans les locaux de la section de recherche de la gendarmerie. Deux Belges considérés comme les principaux suspects, et notamment le dirigeant du réseau originaire des Ardennes, ont également été interpellés.
Une dizaine de perquisitions ont été conduites en Belgique. Des suspects ont aussi été interpellés en Allemagne et aux Pays-Bas, où trois personnes ont été arrêtées dans le cadre d’une quinzaine de perquisitions. Le réseau est accusé d’avoir falsifié les documents des chevaux et d’avoir ainsi fait « entrer, de manière frauduleuse, de la viande impropre à la consommation dans la chaîne alimentaire européenne ». Selon les estimations des autorités françaises, quelque 4 700 chevaux ne disposant pas des certificats nécessaires auraient ainsi été abattus puis commercialisés entre 2010 et 2013. Ils étaient acheminés depuis plusieurs pays européens vers des abattoirs du sud de la France, notamment à Marseille.
Il s’agissait d’animaux de récréation, ayant parfois participé à des compétitions sportives, et qui avaient donc pu ingérer des médicaments, et notamment des antibiotiques. L’abattage de cette catégorie de chevaux pour la consommation par l’homme est formellement interdite. L’alimentation et les médicaments administrés aux chevaux qui sont élevés pour leur viande sont strictement encadrés. « Plus de 800 passeports de chevaux » ont été saisis lors des perquisitions.

http://www.lunion.com/node/450807

vendredi 24 avril 2015

La viande était transportée dans un camion frigo… à 32 °

Un contrôle conjoint mené par la gendarmerie et les services de l’état mercredi après-midi a permis la découverte d’un chargement de viande de porc, destiné à une unité de découpe de l’Aude qui était transporté dans des conditions sanitaires déplorables.
La température de la viande (des demi-carcasses de porc) contenue dans le camion aurait dû se situer entre 0 et 7°. Elle était en réalité de 32°...
Les services de la Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations (DDCSPP) et les militaires de la gendarmerie nationale ont réalisé mercredi un contrôle spécifique des véhicules de transport de denrées périssables. Qui s’est révélé fructueux.

La viande devait être transformée dans un atelier de découpe

Le dispositif a été mis en place sur la route département qui relie Castelnaudary à Revel et c’est là que les agents ont intercepté un camion semi-remorque en provenance du Tarn et qui se rendait dans un atelier de découpe de l’Aude où la viande devait être transformée.
En plus de la température tout à fait anormale de la viande, plusieurs autres défauts sanitaires ont été constatés. Des pièces de viande étaient conditionnées dans des sacs en plastique posés à même le sol d’une propreté douteuse de la remorque et ce, alors qu’ils auraient dû être acheminés dans des bacs en plastique et posés en hauteur.

Des investigations complémentaires sont en cours

L’ensemble routier a été renvoyé dans son département d’origine après que des plombs ont été posés sur les ouvertures de la remorque. Les services vétérinaires du Tarn vont poursuivre les constatations et mener leur enquête afin de savoir comment la chaîne du froid a pu être à ce point brisée, avec tous les risques sanitaires que cela comporte.
Interrogés, les services de l’état dans l’Aude n’ont pas été en mesure de fournir des précisions quant à la localisation de l’abattoir d’origine. Et pour cause, à la procédure menée par l’administration se superpose une autre, d’ordre judiciaire celle-là, en raison des infractions multiples aux règles de santé publique et passibles de sanctions pénales.
Les procès-verbaux dressés par la DSV et les agents audois vont être adressés au parquet d’Albi.
Des investigations complémentaires vont être forcément menées au cours des prochains jours afin de savoir qui est responsable de ce grave manquement aux règles sanitaires
http://www.ladepeche.fr/article/2015/04/24/2093199-la-viande-etait-transportee-dans-un-camion-frigo-a-32-32.html

jeudi 23 avril 2015

Dopage : fin de course pour le marcheur Bertrand Moulinet, contrôlé positif

Le marcheur français Bertrand Moulinet a été contrôlé positif à une substance interdite par le Code Mondial anti-dopage, il y a deux semaines. Originaire de Toulouse, l'athlète de 28 ans est licencié à l'Amiens US. 
Bertrand Moulinet a reconnu mercredi 22 avril avoir eu recours à un agent stimulant la production d’EPO en publiant un message dans la soirée sur son compte Facebook. « Les gendarmes de l’OCLAESP sont venus à mon domicile ce matin (mercredi) pour effectuer une perquisition » a-t-il précisé.
Huitième du 20 km et douzième du 50 km aux Jeux Olympiques de Londres, en 2012, le marcheur a toujours été dans l’ombre de son compatriote Yohann Diniz. Il nourrissait de nombreux espoirs pour les Mondiaux de Pékin cet été, suite à de bons résultats en début d'année.
 

mercredi 22 avril 2015

Seine-Maritime: 12 tombes vandalisées

Une douzaine de tombes de Caudebec-lès-Elbeuf (Seine-Maritime), dans le sud de la métropole de Rouen, ont été vandalisées sans motif apparent.

"Aucune référence religieuse, politique ou ethnique dans ces dégradations: juste de la casse stupide et totalement gratuite, sur des tombes très anciennes et sans famille identifiée", indique dans un communiqué le maire de la ville Laurent Bonnaterre (PS).

"Dès aujourd'hui, la Ville de Caudebec-lès-Elbeuf va porter plainte contre ces actes ignobles que je condamne avec la plus grande fermeté", ajoute l'élu. Les dégradations ont été constatées dans la soirée de mardi. Le gardien du cimetière a alerté le premier magistrat qui s'est rendu sur les lieux avec deux membres du conseil municipal et des hommes de la police nationale.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/04/22/97001-20150422FILWWW00122-seine-maritime-12-tombes-vandalisees.php

mardi 21 avril 2015

La visite du président serbe au Vatican reportée à cause d'un café

Un gobelet de café renversé sur le tableau de bord par le copilote est à l'origine de la panne de l'avion en vol qui a forcé, vendredi dernier, le président serbe Tomislav Nikolic à reporter une visite officielle au Vatican.

"Le copilote Bojan Zoric a renversé accidentellement du café sur le tableau de bord et a, en tentant d'essuyer ce café, activé la commande 'emergency slot extension' ce qui a eu pour conséquence une perte d'altitude de l'avion", indique aujourd'hui la Direction nationale pour le trafic aérien civil.

Cette défaillance technique a obligé l'avion à faire demi-tour et à se poser sur l'aéroport Belgrade-Surcin sans encombre.

La visite au cours de laquelle le président serbe devait rencontrer le pape François a été reportée. Elle devait confirmer les "bonnes relations entre le Vatican et la Serbie" pays dont les 7,1 millions d'habitants sont majoritairement orthodoxes, avait fait valoir Belgrade avant cette visite. Bojan Nikolic avait assisté en mars 2013 à la cérémonie d'intronisation du pape François.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/04/21/97001-20150421FILWWW00093-la-visite-du-president-au-vatican-reportee-a-cause-d-un-cafe.php

lundi 20 avril 2015

Un cafard dans un hamburger

Le géant de la restauration rapide McDonald's fait face en Nouvelle-Zélande aux accusations d'une cliente qui dit avoir retrouvé un cafard dans son hamburger.

Annah Sophia Stevenson a raconté au groupe de médias Fairfax New Zealand avoir acheté l'objet du délit avant-hier soir et s'être aperçue de la présence de l'insecte à son retour chez elle, dans l'Ile du Sud, l'une des deux principales îles de Nouvelle-Zélande.

La jeune femme ne s'est pas plainte auprès du restaurant de Blenheim mais a publié un message sur Facebook pour dire qu'elle se sentait "malade, traumatisée et dégoutée". "La seule chose qui soit pire que trouver un cafard c'est trouver un demi cafard".

L'entreprise s'est procuré "le hamburger et le corps étranger" aux fins d'analyse, ajoute la société. Les services municipaux de l'hygiène se sont rendus lundi au restaurant sans trouver la moindre trace de cafards, a ajouté McDonald's. "Il est important de noter que ce produit a été commandé au drive, transporté en voiture et consommé au domicile de la cliente", a ajouté l'entreprise dans un communiqué.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/04/20/97001-20150420FILWWW00057-nouvelle-zelande-un-cafard-dans-un-hamburger.php

dimanche 19 avril 2015

Football: Paulo César, champion du monde avec le Brésil, a vendu sa médaille pour de la cocaïne

Il a été champion du monde de football avec le Brésil en 1970, mais n'a plus sa récompense. Paulo César, aujourd'hui âgé de 65 ans, révèle qu'il a vendu sa médaille pour acheter de la cocaïne, lors d'une interview sur la chaîne Globonews
«Je n'avais pas de contrôle émotionnel. Jamais je n'aurais dû négocier et vendre une médaille si précieuse. C'est une perte énorme! Je ne l'ai jamais dit à personne, mais maintenant je vais me confier», déclare l'ex-joueur, dans le reportage. «Le plus important pour moi, c'était la cocaïne. La médaille l'était moins», ajoute l'ancien milieu de terrain, qui aurait aussi vendu une réplique du trophée pour acheter la drogue.

Il a joué à Marseille et Aix-en-Provence

Paulo César, révélé au Botafogo à la fin des années 1960 et qui a également porté les maillots de Flamengo, Fluminense, Gremio, Vasco da Gama et des Corinthians, a affirmé que son addiction aux drogues et à l'alcool, qui a duré 17 ans, lui avait fait perdre trois appartements à Rio de Janeiro.
Sa forte dépendance a commencé en France, où il a joué à Marseille en 1974-75 puis à la fin de sa carrière à Aix-en-Provence (1982-83), et où un docteur l'avait averti qu'il mourrait rapidement s'il continuait à ce rythme.
http://www.20minutes.fr/sport/football/1590115-20150419-bresil-comment-paulo-cesar-champion-monde-vendu-medaille-cocaine

vendredi 17 avril 2015

Chez les gendarmes à 9 ans pour une querelle d'école

Jordan a été entendu, mardi après-midi, à la gendarmerie de Saint-Lys, parce qu'il avait tiré les cheveux d'une camarade de classe dont il était amoureux. Ses parents sont consternés...
En pleurs et tellement traumatisé qu'il ne veut plus revenir à l'école… Le petit Jordan, 9 ans, vit un véritable cauchemar dont ses parents ont beaucoup de mal à lui expliquer les ressorts.
«Il a eu droit au même traitement qu'un criminel pour une banale histoire de gamins et de cour d'école», s'indigne son père, Patrick Moreau, qui n'en revient toujours pas du sort que l'on a réservé à son fils. Mardi après-midi, Jordan a été convoqué avec sa famille à la gendarmerie de Saint-Lys pour répondre d'une plainte déposée par la mère d'une de ses camarades de classe. «Je pensais que c'était une affaire classée, confie Patrick Moreau. Il y a une quinzaine de jours, l'école nous avait téléphoné pour nous faire part de l'incident en nous disant qu'il y avait eu un petit souci et nous avions réprimandé Jordan pour son comportement». Son comportement ? Une réaction violente dans la cour de l'école contre «son amoureuse» de CM1. Trois gifles et des cheveux tirés.
«Il n'avait jamais fait ça, raconte son père. Apparemment, sa petite copine lui a dit qu'elle avait quelqu'un d'autre et qu'elle ne voulait plus de lui et Jordan a mal réagi. C'est une querelle comme on en voit souvent dans les cours de récréation. Un coup je t'aime, un coup je t'aime plus». Mais la mère de la victime ne l'a pas entendu de cette oreille. Et Jordan a été interrogé pendant une demi-heure par un gendarme. «On a vu qu'il était très mal à l'aise, mais il ne faisait que son boulot, constate Florence Moreau, la mère de Jordan, entendue elle aussi après son fils. Il nous a dit qu'un article de loi était sorti et que la gendarmerie était tenue de prendre toutes les plaintes qui lui étaient soumises. Au final, on a perdu deux heures pour régler une histoire de tirage de chevaux, c'est aberrant».
Jordan est sorti de cette audition en pleurant, impressionné par les conséquences de son geste. «C'est vraiment n'importe quoi, peste Patrick moreau, il n'y a même pas eu de blessures et l'école, qui est vraiment bien, avait eu, je crois, la réaction nécessaire et suffisante». Côté gendarmerie, on se borne à préciser que la plainte a été instruite conformément à la loi et que toutes les parties, directrice de l'établissement comprise, ont été entendues. «On nous a dit qu'il fallait maintenant attendre la décision du procureur pour savoir s'il donnait suite à la plainte ou pas, s'inquiète Patrick Moreau. La décision ne s'est pas fait attendre. Hier soir, le parquet des mineurs de Toulouse a décidé de classer l'affaire. Mais Patrick Moreau, qui a pris les conseils d'un avocat, s'interroge sur les leçons à tirer de cette histoire. Faut-il déclencher une telle machinerie judiciaire pour un accrochage qui se serait réglé en d'autres temps en famille ? La réponse est sans doute dans la question.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/04/17/2088601-chez-gendarmes-9-ans-querelle-ecole.html

jeudi 16 avril 2015

Lafourguette : ils vivent avec des rats dans l'appartement

La présence de rats dans les parties communes d'un immeuble du quartier de Lafourguette gâche la vie d'une famille. Ces rongeurs se sont infiltrés dans leur appartement
Triste mésaventure pour cette famille originaire de Béziers qui vient tout juste d'emménager à Toulouse avec ses quatre enfants. Dans l'appartement qu'ils louent depuis le 23 mars, situé 12 rue de Bruxelles dans le quartier de La Fourguette, ils ont découvert qu'ils cohabitaient avec des rats : «Nous avons visité cet appartement début février, le propriétaire nous a indiqué qu'il allait le refaire à neuf» explique Ilham, la mère de famille. C'est le fils aîné, Mourad, 15 ans, qui a un jour surpris un rongeur :» Il était sous le lit au milieu des habits» raconte-t-il. Vêtements troués, sacs de farine déchirés, les constats se font de plus en plus accablants, et les rencontres avec les rongeurs plus nombreuses. Depuis, la famille semble vivre un véritable calvaire : «Mes enfants sont traumatisés» raconte Ilham, qui avoue avoir dû prendre un rendez-vous chez un psychologue pour les deux plus jeunes âgés de 6 et 8 ans :» Ils ne veulent même plus jouer par terre, ils vont en haut de leurs lits superposés. Ils y dorment ensemble parce qu'ils ont peur des rats la nuit». L'appartement, censé avoir été refait à neuf pour 35 000 €, présente également plusieurs défauts (mauvaise isolation, store qui ne se ferme pas, fils électriques apparents…), et notamment un trou dans le bac de douche par lequel auraient pu s'infiltrer les rongeurs. Pourtant leur présence dans l'immeuble est connue de Sagirec, la société en charge de sa gestion. Une dératisation est prévue dans les semaines à venir d'après l'agence, mais également dans deux autres bâtiments de la rue touchés par le même problème (10bis et 12ter). «Ça n'arrive pas souvent» raconte-t-on du côté de Sagirec, qui avoue cependant que ce n'est pas la première fois qu'ils font appel aux services de dératisation pour plusieurs immeubles de cette rue. Suite à la visite des services d'hygiène, le propriétaire de l'appartement s'est engagé à venir effectuer les travaux d'ici la fin de la semaine. «C'est prévu, je n'ai juste pas précisé la date à la famille. Mais c'est la première fois que j'entends parler de rats dans cet appartement» se défend-il.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/04/16/2088021-ils-vivent-avec-des-rats-dans-l-appartement.html

mercredi 15 avril 2015

RHÔNE. Ils apprennent qu’il est policier : ils lui arrachent un bout d’oreille dans la bagarre

Déchaînement de violence inouï, ce dimanche, dans un bar de quartier à Villefranche-sur-Saône. Trois hommes, originaires de l'Ain, sont poursuivis pour s’être jetés sur un policier caladois, qui n’était pas en service, et l’avoir blessé.
Dans la bagarre, d’une rare violence, l’un d’eux a mordu le fonctionnaire caladois à l’oreille et lui en a arraché un bout. Alerté, un équipage de l’unité de sécurité de proximité est intervenu sur les lieux et a interpellé les trois hommes.
http://www.leprogres.fr/rhone/2015/04/15/ils-apprennent-qu-il-est-policier-ils-lui-arrachent-un-bout-d-oreille-dans-la-bagarre

mardi 14 avril 2015

Impôts locaux : la facture sera plus lourde pour les contribuables

Alors que les prochaines élections municipales sont à un horizon lointain en 2020, de nombreuses villes de toutes tendances politiques qui bouclent leur budget ont la main lourde sur les augmentations des impôts.
Malgré les promesses électorales où il n'était pas question d'accroître la pression fiscale de leurs administrés, les hausses peuvent atteindre près de 15% comme à Toulouse ou encore 10,5% à Lille et 5% à Bordeaux... Rennes parvient à limiter la casse avec 0,75% d'augmentation et dans une moindre mesure Strasbourg parvient à limiter la hausse à 3%. Une mauvaise nouvelle pour les contribuables même si pour beaucoup l'impôt sur le revenu devrait baisser et alors que le service de déclaration des revenus 2014 ouvre le mercredi 15 avril sur le site impots.gouv.fr.  

Pour les majorités municipales, ce coup de fouet fiscal se justifie essentiellement par la baisse des dotations de l'Etat avec une baisse globale de 3,7 milliards d'euros dès cette année et de 11,7 milliards jusqu'en 2017. Un manque à gagner de 20 millions d'euros pour Marseille, de 36 millions en trois pour Toulouse, de 4,2 millions pour Lille, 150 millions d'euros en trois ans pour Marseille.

Le coût de la mise en place des rythmes scolaires

A cela s'ajoute la revalorisation par le
parlement de 0,9% de la valeur locative qui sert de base au calcul des différentes taxes. Ce 0,9% correspondait à la prévision d'inflation 2015 sauf que celle-ci est proche de zéro. Pour couronner le tout, s'ajoute des dépenses supplémentaires à la charge des villes comme par exemple la mise en place des rythmes scolaires.

Enfin et c'est de bonne guerre, certains élus accusent leurs prédécesseurs d'avoir laissé les caisses vides. De surcroit, le parlement a voté dans le budget 2015 une revalorisation de 0,9% des valeurs locatives qui servent à calculer les taxes foncières et d'habitation alors que l'inflation est proche de zéro.

«Pour compenser cette baisse de dotation, mais aussi le relèvement du fonds de péréquation intercommunal, voire les conséquences budgétaires de la réforme des rythmes scolaires, en vérité, nous perdons 13 millions d'euros en 2015, soit une perte cumulée de 68 millions d'euros à l'horizon 2017, il aurait fallu augmenter les taux d'imposition de près de 21 %», s'est justifié Nicolas Florian, adjoint au maire de Bordeaux.

Toutes les grandes métropoles concernées


En règle générale, toutes les grandes métropoles sont concernées par ces hausses à l'exception de Paris. Mais si la capitale ne va pas relever les taux des principaux impôts locaux (fonciers, habitation,...), elle va pouvoir bénéficier de la hausse sur les taxes de séjour, de l'augmentation de la taxe d'habitation sur les résidences secondaires ou encore de la revalorisation des tarifs de stationnement...

Pour le gouvernement, la baisse des dotations ne représentent que 28% des collectivités locales et d'autres leviers sont possibles pour ne pas augmenter la pressions fiscale locale. A commencer par la réduction des dépenses de fonctionnement en taillant par exemple dans les effectifs de la fonction publique locale. Le maire de Chalons en Champagne a déjà décidé de ne pas remplacer 20 départs à la retraite. D'autres vont rogner sur les investissements en reportant les rénovations des piscines, la création d'infrastructures sportives ou sur des dépenses comme la réduction de la température de 1°c dans les bâtiments publics, de la fréquence du balayage dans certains quartiers, la baisse des subventions aux associations....

http://www.leparisien.fr/economie/impots/impots-locaux-la-facture-sera-plus-lourde-pour-les-contribuables-14-04-2015-4691177.php

lundi 13 avril 2015

Un enfant de 3 ans tue un bébé

Un petit garçon de trois ans a tué un bébé d'un an hier à Cleveland, aux Etats-Unis, en lui tirant une balle en plein visage avec un pistolet laissé à sa portée dans la maison familiale, ont rapporté des médias.

Les enquêteurs tentent de déterminer d'où venait l'arme, laissée sans surveillance dans la maison de cette ville de l'Ohio, a indiqué la police, citée par le site Cleveland.com. Transporté à l'hôpital, le bébé n'a pu être sauvé.

"C'est un jour sombre pour Cleveland", a déclaré le chef de la police de la ville, Calvin William, cité par newsnet5, une filiale d'ABC. "Il faut mettre fin à cette fascination pour les armes de poing, pas seulement en ville, mais dans tout le pays. C'est encore une fois une mort insensée, dans cette ville".

La personne responsable d'avoir introduit cette arme dans la maison et de l'avoir laissée à la portée d'un enfant devra en répondre, a déclaré Calvin William, ajoutant qu'il y avait au moins un adulte dans la maison au moment du drame

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/04/13/97001-20150413FILWWW00105-un-enfant-de-3-ans-tue-un-bebe.php

dimanche 12 avril 2015

Deux Français poursuivis pour cruauté envers un animal en Australie

Deux touristes français, âgés de 18 et 24 ans, sont poursuivis en Australie pour cruauté envers un animal, après qu'ils auraient tenté de brûler un quokka dans l'île de Rottnest Island, rapporte l'agence de presse AAP.

Selon la police, les deux hommes auraient pulvérisé un aérosol sur la flamme d'un briquet et brûlé légèrement le petit marsupial, dont l'espèce ne vit que dans l'Etat d'Australie-Occidentale.

Les deux hommes auraient filmé la scène, qui serait survenue le 3 avril, une vidéo que la police dit avoir saisie. Ils ont été expulsés de l'île de Rottnest Island et doivent comparaître devant le tribunal de Fremantle le 17 avril.

Le quokka n'a pas été sévèrement blessé et il n'a pas reçu de traitement vétérinaire,
précise «The Guardian». Le quotidien rappelle qu'en février cinq de ses congénères ont été retrouvés sauvagement tués sur l'île, la tête dans des corsets d'arbustes, et un sixième à proximité. La police enquête toujours sur ces faits.

vendredi 10 avril 2015

La Poste : polémique autour du licenciement d'une factrice

Les postiers avaient au moins deux bonnes raisons d'être présents, hier, à Arnaud-Bernard. Ils s'opposaient, bien sûr, à la politique d'austérité, mais aussi, plus précisément, au licenciement en cours d'une de leurs collègues, factrice attachée au bureau de Toulouse-Nord (La Vache). De quoi s'agit-il ? «On reproche en gros à notre collègue de finir à l'heure et de ramener du courrier non distribué dans le temps imparti», indique Nathalie, également factrice sur le secteur.
Arrivée à Toulouse-Nord en novembre 2013, forte d'une expérience de 14 années de distribution du courrier, Marielle C. ne parvient plus au bout de quelques mois à effectuer sa tournée dans le temps imparti, soit entre 10 h 30/11 heures et 13 heures… 43 ! Elle revient fréquemment au bureau après 14 heures, plutôt 14 h 30 d'ailleurs, sans compensation financière. Marielle réclame alors un moyen de locomotion qui allégerait la charge du courrier sur une tournée officiellement qualifiée de «piétonne». Un vélo que sa direction lui accorde, mais seulement sur une partie de la tournée…

Conseil de discipline

«Pour protester, je me suis alors mise en grève certains samedis. Le lundi, j'étais dans l'obligation de distribuer le courrier de deux jours, celui du samedi, plus celui du lundi», confie la factrice, bientôt épinglée par sa direction.
La semaine passée, Marielle est convoquée en conseil de discipline, lequel refuse de voter une «simple» mise à pied de son agent, décidant au contraire de transmettre son dossier à la direction générale de La Poste. La Poste qui, hier soir, indiquait sans ambiguïté «mettre un terme au contrat d'une factrice de 35 ans qui refuse de remplir la mission pour laquelle elle est rémunérée, c'est-à-dire la distribution de tous les courriers à nos clients». La direction de La Poste précise en outre qu'«avant cette décision, cette personne a fait l'objet d'une écoute managériale attentive et d'un suivi médico-social attestant de ses capacités à remplir la mission qui lui était confiée».

http://www.ladepeche.fr/article/2015/04/10/2084205-la-poste-une-factrice-licenciee.html

jeudi 9 avril 2015

Le parachute doré de l’ex-PDG de la Halle

Alors que le groupe Vivarte (La Halle, Kookaï, André…) a annoncé avant-hier la suppression de 1 600 postes, Le Parisien révèle ce jeudi 9 avril que l’ex-PDG aurait quitté ses fonctions avec 3,075 millions d’euros en poche. Un vrai jackpot qui risque de beaucoup déplaire aux 17 000 salariés du groupe.
Marc Lelandais a été remercié par les actionnaires fin octobre 2014, après deux ans à la direction de Vivarte, pour « désaccord sur la conduite future du groupe ». Selon l’accord de transaction signé le 29 octobre 2014, que Le Parisien a consulté, il aurait touché plusieurs indemnités de départ pour un total de 3,075 millions d’euros : un « bonus pour restructuration » de 1 million d’euros, des indemnités de sortie de 1 million d’euros, ainsi que 1,075 millions d’euros pour solde de tout compte.
Selon le quotidien, le document précise : « Comme vous le savez, bien que nous reconnaissions vos qualités démontrées lors de la mise en œuvre réussie de la renégociation de la dette du groupe, nous exprimons cependant nos inquiétudes vis-à-vis de la stratégie et d'un certain nombre des mesures de restructuration ». L'entreprise remercie donc Marc Lelandais pour son action à la tête du groupe et la stratégie de montée en gamme mise en place pour La Halle qui a pourtant été un échec. En 2014, les ventes ont ainsi reculé de 10,3%. 
Après l'annonce de 1 600 suppressions de postes, mardi 7 avril, les syndicats de La Halle se sont dits « choqués et trahis ». L'ancienne direction a, selon eux, « menti du début à la fin » sur la réussite du projet.

http://www.ladepeche.fr/article/2015/04/09/2083898-le-parachute-dore-de-l-ex-pdg-de-la-halle.html

mardi 7 avril 2015

Les jetons de présence d'Aymeri de Montesquiou

«La rémunération est qualifiée d'extravagante» par Mediapart. «Aucun groupe du CAC 40 ne paie autant ses administrateurs» ironise le site en ligne. En 2013 en effet, Aymeri de Montesquiou a déclaré avoir perçu 170 000 euros de gratification de la banque Delubac, dont le siège social est situé dans un village de l'Ardèche, au titre de membre du conseil de surveillance. Cette somme est mentionnée sur la déclaration d'intérêts du sénateur gersois à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique. De sa main, il indique que 120 000 euros lui ont été alloués en 2013, ainsi qu'une avance de 50 000 euros pour 2014, soit plus que ses indemnités d'élu (84 000 euros) ou même d'agriculteur (93 000 euros) la même année.
S'il n'y a rien d'illégal à percevoir des jetons de présence, ce qui surprend davantage, c'est la nomination la même année de Jean-François Etienne des Rosaies à ce même conseil de surveillance de la banque Delubac. Même s'il n'y a pas de lien de cause à effet, tous deux sont cités dans l'affaire de la vente des hélicoptères au Kazakhstan, surnommée le «Kazakhgate». Etienne des Rosaies, ancien «chargé de mission» à l'Elysée sous Nicolas Sarkozy, avait été mis en examen le 17 mars 2015 pour corruption. La justice le soupçonne d'avoir manigancé pour éviter à un oligarque kazakh de tomber dans les griffes de la justice belge. Deux jours après, le bureau du Sénat, à la demande des juges, avait levé l'immunité parlementaire du sénateur gersois inquiété lui aussi par l'enquête sur des soupçons de commissions perçues en marge de contrats conclus par des groupes français avec le Kazakhstan.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/04/07/2082352-les-jetons-de-presence-d-aymeri-de-montesquiou.html

lundi 6 avril 2015

Ivry : ils découvrent une queue de rongeur dans leur baguette

Trois semaines après, Hasna Channouf en est toujours dégoûtée… « Vous voyez ça ?, demande-t-elle en montrant une série de clichés. Comment est-ce possible de retrouver des choses aussi répugnantes dans une baguette ? » Le 14 mars dernier, cette mère de famille du XIIe arrondissement parisien fait une découverte pour le moins désagréable, en croquant, de bon matin, un bout de pain

« La première chose que j’ai aperçue, se souvient-elle, c’est un ver. Un gros ver noir. J’ai alors ouvert le pain en deux, et j’ai vu le reste… » Le reste ? Des asticots, en nombre, des excréments, et, pour terminer, une queue de rongeur de plusieurs centimètres. « On voyait même les poils », décrit-elle en frissonnant sous les yeux de son époux.
Hasna Channouf contacte alors la direction de l’hypermarché Carrefour d’Ivry-sur-Seine, où elle a acheté sa baguette une semaine plus tôt avant de la congeler. « Je leur ai dit que c’est une honte de tomber sur une queue de rongeur dans un magasin comme Carrefour, car le pain est directement fabriqué là-bas, explique-t-elle. Avec tous les moyens de contrôle qui existent en 2015… La direction s’est excusée, et m’a dit qu’elle allait se renseigner. »
http://www.leparisien.fr/ivry-sur-seine-94200/ivry-ils-decouvrent-une-queue-de-rongeur-dans-leur-baguette-05-04-2015-4667075.php

dimanche 5 avril 2015

Hausse de la consommation de cannabis, d'ecstasy et de cocaïne en France

La consommation de cannabis, d'ecstasy et de cocaïne est en forte hausse en France. Selon les premiers résultats du baromètre Santé 2014, le cannabis est toujours le produit illicite le plus consommé en France.
L'usage de cannabis et de substances stimulantes, comme l'ecstasy et la cocaïne, est en hausse en France, selon les premiers résultats du baromètre Santé 2014 publiées vendredi soir par l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) et de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes).

Le cannabis est toujours le produit illicite le plus consommé en France, expérimenté au moins une fois dans leur vie par quatre personnes sur 10 (42 %) chez les 18-64 ans en 2014, précisent les deux organismes dans un communiqué. Une personne sur dix en avait consommé dans l'année (11 % contre 8 % en 2010). Une hausse constatée dans toutes les tranches d'âge, mais surtout chez les femmes de 18 à 40 ans et les hommes de 18 à 55 ans.
"Développement de l'offre"
Mais "l'usage au cours de l'année atteint son niveau maximum chez les 18-25 ans", précise le communiqué, avec 34 % des jeunes hommes et 23 % des jeunes femmes (29 % et 17 % en 2010)  Cette augmentation s'inscrit dans un contexte de "développement de l'offre", aussi bien d'herbe, notamment grâce à l'autoculture, que de résine, dont le taux de THC (substance active du produit) a fortement augmenté, analyse l'OFDT. 
La consommation de substances stimulantes, notamment dans un contexte festif ou de travail, est également en hausse, notamment pour l'ecstasy, que ce soit en comprimés ou sous forme de poudre et de cristal (MDMA). 4,3 % des 18-64 ans l'ont déjà expérimenté. L'usage dans l'année est passé de 0,3 % en 2010 à 0,9 % en 2014. Ce sont les 18-25 ans qui consomment le plus (3,8 %), trois fois plus que les 26-34 ans (1,3 %).
5,6% des 18-64 ans ont déjà expérimenté la cocaïne
Concernant la cocaïne, 5,6 % des 18-64 ans l'avaient expérimentée au moins une fois au cours de leur vie en 2014. Ils étaient seulement 1,2 % en 1995. Un peu plus de 1 % des 18-64 ans en a par ailleurs consommé dans l'année, contre 0,9 % en 2010. Une consommation plus importante chez les 18-25 ans (3,1%) et les 26-34 ans (2,2%), qui régresse ensuite nettement.
L'enquête fait également apparaître des expérimentations très inférieures pour l'héroïne, les champignons hallucinogènes ou le LSD. Au cours de l'année, les consommations de ces trois produits ne dépassent pas 0,2 % de la population.
Le Baromètre santé 2014, portant sur plus de 15.000 personnes de 15 à 75 ans interrogées entre décembre 2013 et mai 2014 est mené tous les 5 ans.

samedi 4 avril 2015

Vols dans des centres de tri de l'Aisne : interpellation d'un chauffeur-livreur

Un chauffeur-livreur, soupçonné d'avoir volé de nombreux colis destinés à des clients de sociétés de vente sur Internet, a été interpellé dans l'Aisne par les gendarmes qui ont saisi 140 colis volés à son domicile, a-t-on appris vendredi 3 avril auprès des gendarmes.

Une enquête avait été ouverte en février à la suite d'une plainte déposée par La Poste, qui avait constaté la disparition de nombreux colis ayant transité par les centres de tri de Chauny et La Fère (Aisne). Depuis le printemps 2014, beaucoup n'étaient pas parvenus à leurs destinataires, le phénomène s'étant accentué avec les fêtes de fin d'année dernière.

Les gendarmes ont réussi à identifier un chauffeur d'une société de transport sous-traitante de La Poste. Celui-ci a été interpellé le 25 mars au volant de son camion entre Chauny et La Fère. Dans le véhicule, ils ont trouvé deux colis éventrés, l'un contenant un téléphone portable, l'autre des bijoux. Lors d'une perquisition au domicile du suspect dans la Somme, les forces de l'ordre ont saisi près de 140 objets volés. Il s'agissait principalement de téléphones portables et de tablettes.

Le chauffeur a reconnu les faits, expliquant avoir arrondi ses fins de mois en revendant à son entourage les objets volés à bas prix. Un complice présumé, soupçonné de recel, a été interpellé le 30 mars dernier.

Les deux hommes ont été laissés en liberté à l'issue de leur garde à vue. Ils seront convoqués devant la justice.


http://france3-regions.francetvinfo.fr/picardie/2015/04/04/vols-dans-des-centres-de-tri-de-l-aisne-interpellation-d-un-chauffeur-livreur-698099.html

jeudi 2 avril 2015

Entre Marine Le Pen et son père, la rupture ?

Le président d'honneur du FN, Jean-Marie Le Pen, a réitéré jeudi sur BFM ses propos sur les chambres à gaz, qualifiés de "point de détail de la guerre". Marine Le Pen y voit "une provocation volontaire".
Sur les chambres à gaz, Jean-Marie Le Pen persiste et signe. Le président d'honneur du FN a réaffirmé jeudi matin sur BFM qu'il avait dit "la vérité" avec sa phrase sur "les chambres à gaz, un détail de l'Histoire". "Je maintiens, je crois que c'est la vérité", a-t-il affirmé à la télévision. Ce que j'ai dit correspondait à ma pensée, que les chambres à gaz étaient un détail de la guerre, à moins d'admettre que c'est la guerre qui était un détail des chambres à gaz... ".  Il affirme que cette affaire a été « instrumentalisée » contre lui. Interrogé sur le FN et sa pensée, Jean-Marie Le Pen a affirmé que parfois il pouvait être "gaullien". Et d'ajouter : "Il y a de tout au Front national, des fervents gaullistes et des fervents pétainistes".

Ces nouvelles déclarations de Jean-Marie Le Pen ont provoqué la réaction immédiate de
Marine Le Pen. Et une nouvelle fois mais avec des propos nets, la présidente du FN affirme au Figaro que son père "est dans la provocation volontaire et cherche la polémique". "Tout est dit dans cette interview ! Nous sommes en désaccord profond. J'ai pris acte et je veux croire, quand même, que ceux qui nous rejoignent, ceux qui votent pour nous, ont compris", lâche-t-elle.

Marine Le Pen dit ne pouvoir "rien faire" contre son père

Alors que Jean-Marie Le Pen a expliqué jeudi matin sur BFM qu'il théorisait l'utilité des polémiques pour le Front national, ("la pire manière de combattre un adversaire politique, c'est le silence (...). Les polémiques que nous ont imposées les adversaires nous ont permis d'exister et de nous arracher à ce qui est pire que tout, le néant médiatique"), Marine Le Pen s'est dite en désaccord total avec cette stratégie. "Le Front national a une ligne qui est portée par sa président", explique-t-elle.

Alors que l'AFP lui a demandé ce qu'elle pouvait faire contre les déclarations de Jean-Marie Le Pen, qui entachent la volonté de normalisation du FN concernant les accusations d'antisémitisme, l'eurodéputée a répondu : "Rien. Ces déclarations n'entachent pas le crédit du FN mais le sien."