vendredi 31 janvier 2014

Il servait des chats rôtis à ses convives

Selon des informations du Parisien, un Italien de la région de Brianza dans le nord du pays adoptait des chats, de préférence de moins de 3 ans et bien en chair, qu'il servait ensuite rôtis à ses invités.

C'est l'Aidaa, équivalent italien de la SPA française, chez qui l'homme se fournissait, qui l'a découvert. La société, s'étant alarmée qu'il décommandait systématiquement les contrôles vétérinaires obligatoires, a fini par le surprendre en flagrant délit, alors qu'il s'apprêtait à découper un énième félin.

Arrêté pour mauvais traitement sur des animaux, il risque jusqu'à un an de prison et une amende de 15 000 euros.

jeudi 30 janvier 2014

Elle vendait de l'héroïne avec les Happy Meal

Dans ce McDonald's de Pittsburgh (Etats-Unis), il suffisait aux clients de prononcer la phrase magique "Je voudrais acheter un jouet" à l'interphone du McDrive pour se procurer de l'héroïne. Les acheteurs étaient ensuite invités à diriger leur véhicule jusqu'à la "première fenêtre". Ils réceptionnaient alors leur menu très spécial.

Selon
Le Parisien, informés par un indicateur, les policiers spécialisés dans le narcotrafic se sont fait passer pour des acheteurs. Prise en flagrant délit, Shantia Marie Dennis, employée du restaurant, a été arrêtée pour détention et vente de stupéfiants, ainsi que pour "utilisation criminelle d'une installation de communication". Elle avait déjà été jugée en 2011 pour détention de drogue et mise en danger de mineurs.

Dans l'ouest de la Pennsylvanie, 22 personnes sont mortes d'overdose depuis le 19 janvier.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/01/30/97001-20140130FILWWW00106-elle-vendait-de-l-heroine-avec-les-happy-meal.php

mercredi 29 janvier 2014

D'étranges rumeurs sur la théorie du genre appellent à boycotter l'école : de quoi s'agit-il ?

Depuis vendredi, une centaine d'écoles ont été perturbées par des absences d'élèves. En cause, des SMS qui affirment que la théorie du genre va être enseignée à leur progéniture. Si Vincent Peillon a démenti mardi tout enseignement de la théorie du genre, le phénomène pourrait ne pas être terminé.

Ce ne sont pas une épidémie de gastro ou la grippe qui ont vidé plusieurs écoles d'une partie de leurs élèves vendredi et lundi dernier. Mais la rumeur. Une simple rumeur, propagée par SMS puis par le net. Et c'est comme cela que lundi, à Meaux, en Seine-et-Marne, 20% des écoliers de la zone urbaine sensible de Beauval ont manqué la classe, révèle ce mardi matin Le Parisien. Le plus fort taux d'absence a été atteint à l'école primaire Binet, située dans cette même ZUS, avec 40% d'absents, affirme le quotidien. Plus à l'Est, à Montbéliard et dans ses environs, le mouvement a été moins suivi mais des désertions inexpliquées ont également été constatées vendredi dernier sur les bancs de certaines écoles publiques. "Cela reste marginal", a expliqué l'inspecteur d'Académie du Doubs, Patrick Mellon, dans l'Est Républicain.
Si lundi, le boycott visait l'Ile-de-France, au total, depuis vendredi, une centaine d'écoles sur les 48.000 établissements publics ont ainsi été perturbées. Et le phénomène pourrait ne pas être terminé, le mouvement "Journée de retrait de l'école" ayant dressé un calendrier des villes concernées par l'appel allant jusqu'au 10 février.
Mais que dit cette rumeur pour susciter une telle réaction des parents ? Les SMS, qui ciblaient essentiellement la communauté musulmane, affirmaient que les enseignants allaient apprendre la théorie du genre aux enfants. A Meaux, relate ainsi Le Parisien, les familles ont reçu un message assurant que "l'Education nationale va enseigner à nos enfants qu'ils ne naissent pas fille ou garçon comme Dieu l'a voulu mais qu'ils choisissent de le devenir. Avec des intervenants homos et lesbiennes qui viendront leur bourrer la tête d'idées monstrueuses...". A Montbéliard, trois SMS, plutôt directs, ont eux aussi circulé rapporte l'Est Républicain : "L'éducation sexuelle prévue à la rentrée 2014 en maternelle. Avec démonstration", "Voilà qu'ils s'interrogent sur le fait d'enseigner à nos enfants de 4 ans comment se masturber !", "Les parents parlent de peluches en forme de pénis et de vagin qui seraient présentées aux enfants pour distinguer les genres"...

Qui propage la rumeur ? Pour l'académie du Doubs comme pour les enseignants de Seine-et-Marne, il n'y a guère de doute : c'est Farida Belghoul. Figure des rassemblements antiracistes des années 80', cette militante s'est donnée pour nouveau combat la lutte contre l'introduction de la "théorie du genre" à l'école. Elle est notamment soutenue par le polémiste Alain Soral, fondateur de l'association Égalité et réconciliation, ancien membre du FN et proche de Dieudonné. Et finalement, Farida Belghoul a dit être en partie à l'origine de cet appel au boycott de l'école sur le site zamanfrance.fr.
Farida Belghoul vise notamment les "ABCD de l'égalité à l'école", un dispositif actuellement expérimenté dans une dizaine d'académies et dont l'objectif est de réduire les inégalités homme-femme à travers un apprentissage visant à respecter l'autre sexe. Le 13 décembre dernier, elle lance la "Journée de retrait à l'école", qui invite les parents à retirer leurs enfants de l'école une journée par mois à partir de janvier 2014 pour protester contre ce qu'elle considère comme une entrée déguisée de la théorie du genre à l'école. Les premiers jours fixés étaient les 24 et 27 janvier...

L'affaire est prise au sérieux par l'Éducation nationale. Des messages ont été envoyés aux responsables des écoles concernées par les programmes ABCD pour les informer de cette campagne SMS et leur demander de rassurer les parents qui s'inquièteraient. La méthode ABCD veut "favoriser l'égalité, la mixité et propose des outils pour lutter contre les stéréotypes" rappelle l'inspecteur d'académie Patrick Mellon. Et de conclure dans l'Est Républicain, que "les parents n'ont aucune crainte à avoir en mettant leurs enfants à l'école publique". Reste une question : combien de parents destinataires de ces messages croient encore, aujourd'hui, que ce qu'ils ont lu était vrai ?
La réponse du ministre de l'Education. "Je veux très solennellement rassurer tous les parents de France : n'écoutez pas ceux qui veulent semer la division et la haine dans les écoles. Ce que nous faisons ce n'est pas la théorie du genre -je la refuse-, c'est promouvoir les valeurs de la République et l'égalité entre les hommes et le femmes", a déclaré le ministre de l'Education nationale Vincent Peillon à l'Assemblée nationale.
 

mardi 28 janvier 2014

Ile-de-France: un quart des espèces menacées

Un quart des espèces vivant en Ile-de-France sont menacées et même près de la moitié dans le secteur agricole où prédomine un modèle intensif de grandes cultures peu favorable à la diversité, relève le premier état des lieux global de la biodiversité dans la région présenté aujourd'hui.

Cette "photographie de l'état de santé de la faune et de la flore" dans la région la plus peuplée de France (20% de la population française sur 2% du territoire métropolitain) doit permettre de mieux "orienter les politiques" de préservation, a expliqué lors d'une conférence de presse Liliane Pays, conseillère régionale écologiste et présidente de l'Agence régionale de la biodiversité Natureparif.

Dans la région francilienne, dont près de 80% de la surface reste rurale (terres agricoles et forêts), la biodiversité est globalement en érosion, avec un quart des quelque 1.800 espèces évaluées apparaissant comme menacées d'extinction à des degrés plus ou moins importants, explique Maxime Zucca, naturaliste de Natureparif qui a coordonné ce diagnostic. Dans le secteur agricole, ce sont même la moitié des espèces qui seraient menacées en raison du modèle francilien qui privilégie une agriculture productiviste, grande consommatrice d'espaces et de produits phytosanitaires, et tournée vers les grandes cultures, ajoute le naturaliste.

L'Ile-de-France comporte néanmoins "quelques sites très riches", qui représentent environ 4% du territoire francilien, souligne Natureparif.  Parmi ces "joyaux à préserver": les forêts de Fontainebleau et de Rambouillet, mais aussi les zones humides de la Bassée, au sud-ouest de la région, ainsi que les "pelouses calcaires", riches en fleurs et en insectes, des coteaux de la région de la Roche-Guyon (Val-d'Oise) sur les bords de Seine et près d'Etampes (Essonne). Environ les deux-tiers de ces "hot spots" riches en biodiversité sont aujourd'hui protégés, observe Natureparif.

A Paris et sa petite couronne, partie la plus densément peuplée, la biodiversité est sans surprise beaucoup plus pauvre. Bonne surprise toutefois: de plus en plus d'espèces semblent se plaire de plus en plus dans les immeubles et les friches urbaines (abeilles, faucons pèlerins, hérissons) profitant de politiques de gestion qui laissent de plus en plus de place à la nature, se réjouit l'agence francilienne


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/01/28/97001-20140128FILWWW00370-ile-de-france-un-quart-des-especes-menacees.php

lundi 27 janvier 2014

Cuzorn. Elle appelle le 15 et il ne se déplace pas

En novembre, Simone, 86 ans, appelle le 15 qui lui conseille d’attendre de voir son médecin. En dépit d’un nouvel appel de sa fille pointant l’urgence, aucun secours ne sera diligenté. La famille ne comprend pas cette décision.
C’était le samedi 16 novembre dernier en début d’après-midi à Cuzorn. Simone, 86 ans, appelle le centre 15, pour se plaindre d’être fatiguée et d’ulcères aux jambes. À l’autre bout du fil et après discussion avec l’octogénaire, le médecin généraliste de garde de la permanence de soin estime que la situation décrite par Simone n’est pas urgente. Il lui conseille donc d’attendre le lundi matin pour consulter son médecin traitant, absent le samedi. Simone raccroche.
Trois-quarts d’heures plus tard, comme presque tous les jours, sa fille, Dominique, 55 ans, vient voir ses parents qui vivent seuls. «Maman était d’une génération où on n’allait pas voir le médecin. Elle ne voulait jamais qu’on l’aide. Elle tenait à son autonomie et avait beaucoup de caractère. Mais depuis quelque temps, elle avait de gros problèmes de santé : cardiaques mais aussi pulmonaires. Elle avait des ulcères aux jambes et se sentait fatiguée depuis plusieurs semaines déjà. C’est ce qu’elle a dit au médecin du 15.»
Lorsque Dominique arrive peu avant 15 heures ce samedi-là, elle trouve sa maman certes fatiguée, mais également gênée pour respirer : «Avant l’été, elle avait fait un épanchement pleural et été hospitalisée à Cahors. J’ai rappelé le 15 et on m’a repassé le même médecin que ma mère avait eu trois-quarts d’heure plus tôt. Je lui ai expliqué qu’elle avait les jambes enflées, des problèmes de cœur, eu un œdème pulmonaire et qu’elle n’était vraiment pas bien. Il s’en est tenu à sa fiche m’expliquant qu’effectivement il avait déjà eu ma mère en ligne mais qu’il n’y avait pas besoin d’une hospitalisation, que lundi ma mère verrait son médecin. Je lui ai répondu que lundi, il serait trop tard…»
Désemparée Dominique ne peut compter sur son père, âgé lui aussi de 86 ans : «Pendant ce temps ma mère ne bougeait pas, assise dans le canapé, elle avait du mal à respirer. J’ai alors appelé ma belle-sœur et nous avons amené ma mère aux urgences de l’hôpital de Villeneuve. Là, quand les urgentistes nous ont vues ils sont venus tout de suite nous aider et ont rapidement placé ma mère sous oxygène et l’ont prise en charge rapidement. Ils nous ont dit qu’on avait très bien fait de l’amener : à la radio, ils ont décelé un nouvel épanchement pleural…» Pneumologie, cardiologie, soins intensifs, Simone passe de service en service, fait des complications et finit par décéder le 28 novembre.

«Non-assistance à personne en danger»

«Depuis le début, je suis en colère, révoltée contre le système», explique Dominique. «Je me suis trouvée démunie. Je pensais qu’on allait envoyer le médecin de garde au domicile de ma mère.» Dominique et sa famille ne pensent pas que l’absence d’intervention a entraîné le décès de Simone : «Elle était en mauvaise santé, elle avait 86 ans, elle serait sans doute décédée même si le Samu ou les pompiers étaient venus. Ce que je n’accepte pas c’est le sentiment, deux mois après, de ne pas avoir été écoutée et entendue. Je ne comprends pas qu’on nous a laissés seuls. Si je n’étais pas venue cet après-midi-là, j’aurais peut-être trouvé ma mère morte. Pour moi il y a non-assistance à personne en danger.»
L’incompréhension est d’autant plus grande que le sentiment d’urgence ressenti à l’arrivée chez Simone a été, pour la famille, en quelque sorte validé par l’hospitalisation à Villeneuve quelques heures plus tard.
Pour l’heure, les enfants de Simone n’ont pas l’intention de poursuivre sur le terrain judiciaire. Ils ont toutefois fait part de leur mécontentement à la direction du Samu 47 qui, comme l’exige la procédure, a diligenté une enquête, procédé à l’écoute des appels enregistrés et reçu la famille. Mais Dominique, son mari Bernard et sa belle-sœur Marie-Claude ne comprennent toujours pas pourquoi, ce samedi-là, personne n’est venu leur porter secours comme ils le demandaient…

http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/27/1804037-cuzorn-appelle-15-deplace.html

dimanche 26 janvier 2014

Interdits de toilettes à la gare

CHARLEVILLE-MEZIERES (08). Des personnes sans domicile fixe se font interdire l’accès aux toilettes, depuis une dizainede jours, à la gare SNCF du chef-lieu. Une situation qui indigne les SDF comme les voyageurs.
« C ’est quoi cette histoire. On nous interdit tout !  », s’indigne Fabrice, 31 ans. Le blond, tout de vert vêtu, porte deux boucles d’oreille. Il enlève son énorme sac à dos et le jette avec colère sur le sol du hall de la gare SNCF de Charleville-Mézières.
Des agents SNCF viennent de lui refuser l’accès aux toilettes. « Ils m’ont demandé si j’avais un titre de transport », explique Fabrice, un sans domicile fixe.

Comme Fabrice n’avait pas le sésame, il a dû se retenir. Les SDF, présents à la gare ce vendredi, confirment tous que depuis une dizaine de jours, ils ne peuvent plus aller aux WC comme avant. Un tournant dans l’histoire de ce lieu public qui date de la fin du XIXe siècle. «  Moi, je me suis pris un PV de 80 euros. Je ne le paierai pas. Je trouve cela honteux  », proteste Bruno, 45 ans. À la rue à la suite d’une dépression, Bruno dort au foyer des jeunes travailleurs de la Houillère ouvert aux SDF dans le dispositif d’accueil 115. Mais le logement d’urgence n’est accessible qu’à partir de 20 heures. Et à 8 heures, il faut déjà partir.
Et la gare devient alors leur refuge favori, car chauffé.

Certains SDF avouent se rendre parfois dans le square de la gare pour la petite commission. « Que voulez-vous qu’on fasse ? », disent-ils. Dans les faits, des personnes non munies d’un titre de transport continuent à fréquenter les toilettes de la gare. Tout laisse croire qu’il existe une discrimination qui se fait au faciès. Mais la direction de la communication de la SNCF se garde bien de l’avouer. « Aucune directive n’a été donnée dans ce sens », indique la communication. Pourtant, la police ferroviaire –comme des agents SNCF sur place– atteste que les toilettes sont réservées aux voyageurs. Pour des raisons de « sûreté », paraît-il.

http://www.lunion.presse.fr/accueil/interdits-de-toilettes-a-la-gare-ia0b0n288534

samedi 25 janvier 2014

Privés de déjeuner parce qu’ils n’avaient pas été inscrits à temps à la cantine

Les faits se sont déroulés vendredi dernier, comme le souligne le site de l'Union. L’heure de la pause déjeuner pour deux élèves de l’école de Neuflize, dans les Ardennes, a été très particuliére. Une fillette de 9 ans et son frère de 7 ans se sont vu refuser l’accès à la cantine. « Les enfants ont été sortis des rangs de la cantine par leurs enseignants, à la demande des employés de la cantine, et ont été amenés dans le bureau du directeur », explique Olivier, le père des enfants, qui vit séparé de leur mère. Le directeur a tenté de les faire admettre à la cantine, en vain. Il n’a obtenu qu’un peu de pain, de fromage et une banane. Leur mère étant en déplacement en Belgique pour la journée, et leur père travaillant en Meurthe-et-Moselle, c’est finalement leur tante qui habite à 50 km de Neuflize qui est venue les chercher vers 13 heures pour les faire déjeuner.
Pourtant, ces deux enfants déjeunent habituellement à la cantine. Le mercredi, à partir de sa boîte mail professionnelle, la mère inscrit ses enfants à la cantine et envoie un e-mail à la communauté de communes du Pays Rethélois qui gère la structure. « Elle pensait respecter le délai de 48 heures imposé par le règlement », signale Olivier. La demande est refusée.
La cantine étant fermée le mercredi, il faut prévenir le mardi pour manger le vendredi, précise le règlement. Un employé de la communauté de communes prévient la mère du refus par e-mail le jeudi. « C’est une adresse qu’elle ne peut consulter que sur son poste de travail et elle n’en a pas eu connaissance », reconnaît le père...


http://www.estrepublicain.fr/actualite/2014/01/25/prives-de-dejeuner-parce-qu-ils-n-avaient-pas-ete-inscrits-a-temps-a-la-cantine

vendredi 24 janvier 2014

Albi. Deux trisomiques refusés à la piscine d'Anglet

Pour Éliane, c’est ni plus ni moins qu’un «délit de faciès». Le week-end dernier, elle se rend au centre thalasso d’Anglet dans les Pyrénées-Atlantiques avec sa sœur. Leurs deux enfants les accompagnent. Christopher et Yohan, 27 et 26 ans sont atteints de trisomie. Au moment de passer à la caisse de la thalasso, le responsable du centre aquatique leur fait comprendre que les deux garçons ne peuvent rester dans l’eau sans un éducateur ou un adulte pour les surveiller.
Incompréhensible pour la maman de Christopher qui a décidé avec sa sœur de porter plainte contre l’établissement : «Mon fils est majeur, il est déjà allé dans des thalassos tout seul et à Atlantis à Albi où nous avons toujours été très bien accueillis. En plus, nous ne comptions pas les laisser seuls nous étions juste à côté à la caisse.»

Les deux mamans portent plainte, l'établissement se défend

«Nos enfants ont été très choqués», poursuit Danielle. Mon fils m’a dit ‘’si je mourrais, tu serais tranquille’’».
Interrogé par l’AFP, le directeur de l’établissement Olivier Arrostegui se défend de tout délit de faciès : «A aucun moment, nous n’avons eu une attitude discriminatoire envers ces personnes, le responsable aquatique a simplement exigé comme le prévoit notre règlement intérieur que ces personnes soient accompagnées d’un adulte. C’est une question de sécurité évidente. Tous les jours nous recevons des personnes handicapées, mais accompagnées», a-t-il insisté. Une version que conteste Éliane : «ce n’est marqué nulle part, il n’y a pas d’affiches ou de plaquettes qui l’indiquent.»

http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/24/1801748-albi-deux-trisomiques-refuses-a-la-piscine.html

jeudi 23 janvier 2014

Bordeaux : des agents truquaient les PV pour gagner du temps de pause

Faire des pauses plus longues en trafiquant l'horaire des verbalisations. Dix agents de surveillance de la voie publique (ASVP) de la police municipale de Bordeaux (Gironde) croyaient avoir trouvé l'astuce pour tromper leur administration et l'informatique sans se faire prendre, rapporte le quotidien «Sud Ouest».  


 Pendant une quinzaine de jours, en mars et avril 2013, ces sept hommes et trois femmes ont modifié à 137 reprises, sur le petit ordinateur qu'ils transportaient, l'heure à laquelle ils verbalisaient. Le but était de bénéficier de pauses plus longues. Mais il y avait une faille, qui a mis fin à leur manège : l'ordinateur en question mémorisait l'heure réelle de saisie. Tout décalage était donc visible.

Au tribunal pour faux en écriture publique

C'est le chef de la police municipale qui a découvert les faits, en inspectant le flux de télétransmission des PV, à l'occasion d'un changement de logiciel. «C'est un comportement totalement inacceptable venant d'agents qui sont assermentés et se doivent d'être exemplaires. C'est, en plus, complètement idiot. Tout cela pour gagner une heure ou un peu plus de pause sur une journée de travail», a commenté Jean-Louis David, adjoint au maire
de Bordeaux en charge de la sécurité.

Sur le plan interne, les dix agents ont été sanctionnés peu après les faits, dès que l'administration en a eu connaissance : non-renouvelés pour des agents en fin de contrat ou de période probatoire, exclus un mois pour sept autres, puis mutés dans d'autres services. Ils devront aussi répondre de leurs actes devant la
. Ils sont convoqués mercredi 29 janvier au tribunal correctionnel de Bordeaux pour faux en écriture publique.

Quant aux PV dressés à des heures factices mais pour des infractions «bien réelles», ils seront annulés et les automobilistes retrouvés et remboursés s'ils ont déjà payé. La loi requiert en effet une «vraie corrélation» entre l'heure de PV saisie par l'agent et l'heure réelle transmise électroniquement.                                                                 


http://www.leparisien.fr/bordeaux-33000/bordeaux-des-agents-truquaient-les-pv-pour-gagner-du-temps-de-pause-23-01-2014-3519999.php

mercredi 22 janvier 2014

Privés d'eau chaude dans leur HLM pendant 3 mois

Au moins une trentaine de locataires vivait sans eau chaude depuis octobre à la Résidence étudiante des Chênes, qui n’est plus gérée par le Crous. Comme par enchantement, la situation s’est (un peu) débloquée hier. Les habitants sont néanmoins furieux.
Aujourd’hui encore, Amel, grâce à qui la révolte a enfin grondé du côté des «Chênes», attendra de pied ferme le technicien qui doit changer le robinet d’arrivée d’eau. Ce ne sera qu’un épisode de plus aux tourments vécus par les locataires de la résidence du chemin des Maraîchers, eux qui sont privés d’eau chaude depuis le mois d’octobre. «On n’a rien dit pendant longtemps, car on nous promettait toujours que ça s’améliorerait. Pour les fêtes, ils ont fait une réparation provisoire, histoire d’avoir la paix», confient de concert Amel, Amjad et Sami. Ce dernier, par exemple, a dû faire bouillir de l’eau pour les besoins sanitaires. Mais Amel, elle, a choisi de s’expatrier chez ses beaux-parents pour se doucher et donner le bain à ses enfants. Les enfants d’Amjad qui, eux, sont tombés malades…
Résidence étudiante laissée par le Crous au bailleur social montpelliérain «Nouveau logis méridional» (lauréat en 2013 d’un concours pour la reconstruction de la résidence étudiante Ponsan Bellevue), «Les Chênes» figurent des petits blocs d’immeubles qui fleurent bon les années soixante-dix. Mais le temps a passé et les bâtiments ont vieilli en même temps que les équipements, parfois défaillants et réparés dans des délais souvent étirés. «Nous rencontrons un problème pour résoudre l’arrivée de l’eau chaude», pouvait-on ainsi lire, depuis le 10 janvier, sur une fiche informative apposée sur les portes d’entrée des escaliers du bloc «A1», là où l’absence d’eau chaude a suscité le plus de mécontentement. Dix jours plus tard, la réparation complète n’a, de fait, toujours pas été effectuée, même si, depuis hier, l’eau chaude coule à nouveau chez les locataires, mais de manière plutôt disparate.
«Chez moi, l’eau coule lentement, sans pression. Impossible encore de prendre une douche. Et puis, quand on tire un robinet, l’autre ne donne quasiment rien», note Amel. À force d’alerter la concierge référente de la résidence, elle a fini par voir venir au compte-gouttes les techniciens. «Mais la concierge a dû longtemps tout faire elle-même, approximativement, avec les conseils qu’on lui donnait par téléphone. C’est vraiment pas du travail», concède la locataire, qui craint que le nœud du problème soit une vétusté dans les canalisations, déjà copieusement imprégnées de calcaire si l’on en croit les déclarations des intervenants précédents. Hier après-midi et hier soir, l’agence «Nouveau logis méridional» était tout simplement injoignable, se contentant d’enregistrements robotisés non propices au renseignement.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/22/1800380-prives-d-eau-chaude-dans-leur-hlm-pendant-3-mois.html

mardi 21 janvier 2014

Valls confesse avoir "fumé peut-être une fois" du cannabis

Manuel Valls a-t-il déjà fumé un joint ? Sans être totalement affirmatif, le ministre de l'Intérieur n'a pas nié en avoir consommé. "Il peut m'arriver d'avoir fumé peut-être une fois", a-t-il déclaré.

Ce n'est pas le premier, et ce ne sera pas le dernier... Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a confessé au micro de BFMTV ce mardi matin avoir (peut-être) consommé du cannabis. "Il peut m'arriver d'avoir fumé peut-être une fois", a-t-il assumé. Il était interrogé sur les déclarations de Barack Obama, qui estime le cannabis n'est pas plus dangereux que l'alcool.
"Comme cela a été révélé, j'ai fumé de l'herbe lorsque j'étais enfant et je considère cela comme une mauvaise habitude et un vice, pas très différent de celui des cigarettes que j'ai fumées lorsque j'étais jeune et jusqu'à un âge avancé de mon existence d'adulte", a dit le président américain au magazine The New Yorker. "Je ne pense pas que ce soit plus dangereux que l'alcool", a-t-il ajouté.
Après sa confession, Manuel Valls a bien pris soin de rappeler qu'il est toujours favorable à l'interdiction du cannabis.
 

lundi 20 janvier 2014

Raviolis à l’insecticide : un ouvrier chinois condamné à la prison à vie

L’affaire survenue peu avant les jeux Olympiques de Pékin en 2008 avait tendu les relations déjà délicates entre les deux pays, les Japonais s’alarmant des problèmes récurrents de sécurité alimentaire en Chine.
Neuf personnes étaient tombées malades au Japon, dont une fillette gravement, et quatre en Chine, selon l’agence Chine nouvelle. Les médias nippons ont fait état d’au moins dix consommateurs intoxiqués après avoir ingéré des raviolis surgelés, appelés gyozas.
Lu Yueting a été condamné par un tribunal de Shijiazhuang (nord) pour «ajout de substances dangereuses».
Arrêté en 2010, il a reconnu son crime et présenté des excuses aux victimes lors de son procès qui s’est tenu l’an dernier, selon Chine nouvelle.
L’accusation a souligné que l’empoisonnement des raviolis avait engendré des pertes financières importantes pour l’entreprise après que le Japon eut retiré les gyozas de la vente.
La réputation des produits «made in China» a été gravement ternie ces dernières années par une série de scandales de sécurité alimentaire.
En 2008, six enfants chinois étaient morts et 300.000 étaient tombés malades après qu’une société locale, partiellement détenue par Fonterra, a distribué du lait frelaté à la mélamine.

http://www.republicain-lorrain.fr/france-monde/2014/01/20/raviolis-a-l-insecticide-un-ouvrier-chinois-condamne-a-la-prison-a-vie

dimanche 19 janvier 2014

Diane 35 : la pilule au centre du scandale de nouveau disponible en pharmacie

Elle avait fait la une des journaux spécialisés et non. La pilule Diane 35, au centre du scandale concernant les risques liés aux pilules de troisième et quatrième génération, est de nouveau disponible en pharmacie. Mais cette fois son utilisation ne peut être détournée.

Diane 35 : pilule ou anti-acnéique ?

Le médicament Diane 35 développé par le laboratoire pharmaceutique Bayer, avait été développé pour combattre l’acné modérée et sévère. Mais les médecins ont souvent prescrit ce médicament comme une pilule contraceptive.
Mais cette utilisation avait entraîné des risques notamment chez les jeunes femmes dont une, victime d’un AVC, avait porté plainte. C’était le début du scandale sanitaire des pilule contraceptives de troisième et quatrième génération qui a secoué la France.
L’ANSM a toutefois décidé de remettre sur le marché Diane 35 amis uniquement dans le cadre de son utilisation première, à savoir comme médicament contre l’acné. Diane 35 et ses génériques vont également faire l’objet d’une surveillance renforcée afin de minimiser les risques liés aux effets secondaires.
Ce médicament ne pourra être prescrit par le médecin « qu’après échec » d’autres traitements contre l’acné comme des traitements externes par pommade.

http://www.lasantepublique.fr/marches-et-industries-de-la-sante/

vendredi 17 janvier 2014

Nice : suspendu pour quelques mots en arabe

"Salam Aleykoum". Ce sont avec ces deux mots en arabe, qui signifient "bonjour", qu'un agent de sécurité de l'aéroport de Nice saluait ses collègues le matin. Un comportement qui, selon la préfecture, révèle sa radicalisation religieuse. L'agent, qui travaillait pour le compte d'une société privée au contrôle des bagages en zone d’embarquement à l’aéroport Nice Côte d’Azur, a été suspendu. Il a saisi le tribunal administratif.
Certains de ses collègues ont rapporté des propos "favorables à des actes terroristes". Mais le délégué central de la CGT Laury Bouhachi juge ces accusations infondées. "La préfecture se fonde sur des témoignages affirmant qu'il serait un intégriste, qu'il parlerait l'arabe [lorsqu'il travaille], alors que c'est une langue qu'il ne maitrise pas. A ce jour, il n'y a aucun motif juridique qui justifie cette décision", dénonce le syndicaliste au micro d'Europe 1.
La préfecture ne souhaite pas s'exprimer tant qu'un jugement n'a pas été rendu par le tribunal administratif. Un proche du préfet explique néanmoins que si cet agent de sûreté a fait l'objet d'une mesure de suspension, c'est parce que son comportement relève d'une faute professionnelle. L'affaire sera examinée la semaine prochaine par la justice.
 

jeudi 16 janvier 2014

Condom. Un collectif de parents dénonce des maltraitances sur des enfants handicapés

Cinq familles lot-et-garonnaises font partie d’un collectif qui dénonce des maltraitances sur enfants handicapés au sein de l’IME de Moussaron à Condom. Ils envisagent de porter plainte.
Elles sont huit. Huit familles à avoir décidé de se réunir en collectif pour dénoncer «des pratiques intolérables» au sein de l’Institut médico éducatif (IME) de Moussaron à Condom. Parmi elles, cinq sont basées dans le Lot-et-Garonne. Elles habitent le Fumélois, Villeneuve-sur-Lot, Cancon ou encore Casseneuil. Chacune d’elle est confrontée au handicap de leur enfant. «Faute de place dans le département et sur les conseils de professionnels de santé et de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH), on a orienté notre enfant vers l’IME de Moussaron», explique Sabrina Serres, porte-parole du collectif.

Un objet pourri dans le nez

Elle raconte : «Ma fille Maylis a 10 ans. Elle est atteinte du syndrome d’Angelman
[NDLR : il engendre de graves troubles neurologiques] . Elle est entrée à Moussaron le 11 juin 2012. En mars 2013, aux urgences, un médecin a trouvé un objet de 2 cm de long qui était en train de pourrir dans le nez de ma fille. A l’IME, on m’a répondu en guise d’explication que «souvent ça redescend du nez, on attendait.» En novembre, Sabrina est prévenue par une amie que des associations et un collectif de salariés dénoncent les traitements infligés aux enfants au sein de l’établissement : «Le 22 novembre, je vois l’affaire dans les médias. Le 23, je suis allée récupérer Maylis. J’avais des doutes.» Ils sont rapidement levés. «J’ai fini par me faire confirmer que Maylis dormait avec des chemises de contention sans mon consentement, elle a perdu 4 kg car on refusait qu’elle mange avec les doigts et, elle, ne voulait pas qu’on lui donne à manger. Elle a également reçu un traitement pour la faire dormir sans que j’en sois avertie.»

«Tout allait très bien»

Au fil des jours, les témoignages dénonçant certains traitements douteux vis-à-vis des enfants handicapés se multiplient. L’idée de créer un collectif se concrétise. Parmi les familles qui souhaitent déposer une plainte collective dans les jours à venir, figure Mathilde* dont la sœur est décédée, en 2009, après avoir fait un malaise au sein de l’IME.
«Ma sœur, Marie* a fait un malaise dans l’après-midi. Elle a été prise en charge par les pompiers à 5 h 30. Nous, la famille, sommes arrivés à l’hôpital à 6 h 30. Elle était à 32°C de température. Elle était dans le coma. Les médecins devaient lui faire toute une batterie de tests. Ils nous ont appelés le lendemain pour nous réunir dans une salle. Il fallait la débrancher».
La famille de Marie pointe du doigt la prise en charge après la crise de l’après-midi.
Une plainte est déposée pour tenter de faire la lumière sur le dossier mais elle est finalement classée sans suite.
Avec la création du collectif, la famille espère que le dossier sera rouvert. Contactée, la direction de l’établissement ne souhaite pas répondre.

Sur l'émission «Zone interdite» dimanche

Françoise, qui a déjà dénoncé des pratiques «intolérables» il y a quelques mois (voir notre édition du 25 novembre), espère qu’«enfin la vérité surgisse». Elle ajoute : «On nous a envoyé notre enfant là-bas parce qu’il n’y avait pas de place plus proche. Mais à chaque fois qu’on appelait, tout allait très bien. Au final, avec tous les témoignages, on sait que c’est faux.» Les faits reprochés par les familles sont édifiants. Contention, mauvaise alimentation, manque d’hygiène, etc. «Une fois, je suis venue voir ma sœur, sans prévenir. Je l’ai retrouvée attachée pour le repas sous prétexte qu’elle volait la nourriture», se souvient Marie.
Pour tous ces parents, le message est le même : «Il faut que ça cesse et que ça ne se reproduise plus.» Dimanche soir, M6 a programmé, dans le cadre de l’émission «Zone interdite», un reportage sur l’IME, ayant pour titre «Enfants handicapés : révélations sur ces centres qui les maltraitent», et au sein duquel ils ont fait entrer une caméra.
*Les prénoms ont été modifiés

http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/16/1796036-condom-collectif-parents-denonce-maltraitances-enfants-handicapes.html

mercredi 15 janvier 2014

Julie Gayet nommée par Filippetti au jury de la Villa Médicis

L'actrice Julie Gayet, dont le magazine Closer a révélé la liaison avec le président François Hollande, a été récemment nommée membre du jury désignant les pensionnaires de la Villa Médicis, signale Le Canard Enchaîné. Une nomination décidée "avant Noël" par la ministre de la Culture Aurélie Filippetti, précise l'hebdomadaire satirique dans son édition à paraître mercredi.
Un jury pour désigner les futurs pensionnaires. Le site internet de l'institution culturelle française à Rome ne précise pas quant à lui la date de cette nomination, mais confirme que l'actrice fera partie de ce jury aux côtés notamment de l'artiste plasticienne Anne-Marie Clairet, de la chorégraphe et danseuse étoile Marie-Agnès Gillot et de la compositrice Lucia Ronchetti. Ce jury est chargé de la sélection des quinze pensionnaires, chercheurs ou artistes, qui rejoindront la Villa Médicis en septembre à Rome pour une durée de 12 à 18 mois. L'Académie de France précise également que ces nominations sont le fait de la ministre de la Culture.
Respect de la vie privée. Mardi, devant la presse française et internationale, le chef de l'Etat, sommé de s'expliquer sur sa liaison avec l'actrice âgée de 41 ans, a invoqué le respect de la vie privée, mais promis des explications avant son voyage prévu aux Etats-Unis le 11 février.
 

mardi 14 janvier 2014

Les sociétés de dépannage à domicile dans le collimateur de la répression des fraudes

Les sociétés de dépannage à domicile font l'objet d'une surveillance accrue des agents de la répression des fraudes, après une hausse du nombre de plaintes de consommateurs les concernant.
La Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes signale que les plaintes à propos du secteur du dépannage à domicile sont passées de 1 781 en 2010 à 2 405 en 2013. A la suite de cette augmentation, la DGCCRF a mené lors du premier semestre 2013, une grande enquête dans 342 établissements liés à ce secteur.Celle-ci a débouché sur 111 avertissements, 25 injonctions et 44 procès-verbaux, signale le communiqué.
Des conditions de démarchage abusives


La plupart des infractions constatées concernaient "l'absence de publicité des prix, d'ordre de réparation ou de devis, de délivrance de note ou de facture ainsi que les conditions de démarchage à domicile voire d'abus de faiblesse", relève la DGCCRF. Par ailleurs, l'examen des devis et des notes a également permis de mettre en évidence "une pratique consistant à augmenter indûment le montant de la facture en mentionnant des prestations de main d'oeuvre injustifiées", met-elle en garde.
Les moyens de contrôle renforcés dans la loi Hamon
L'organisme rappelle que le projet de loi Hamon sur la consommation, qui doit être examiné fin janvier en deuxième lecture au Sénat, prévoit d'interdire les publicités des professionnels du dépannage ou de la réparation qui utilisent ou se prévalent indûment de la caution d'un service public. Les moyens de contrôle de la DGCCRF seront également renforcés au travers de cette loi.
En attendant, les agents des fraudes invitent les consommateurs à "signaler systématiquement les abus ou dérives dont ils seraient victimes auprès de la Direction départementale chargée de la protection des populations (DDPP) de leur résidence". 

http://www.midilibre.fr/2014/01/13/les-societes-de-depannage-a-domicile-dans-le-collimateur-de-la-repression-des-fraudes,807675.php

lundi 13 janvier 2014

Les familles d’une Brigade se gèlent depuis le 28 décembre…

« Nous perdons notre liberté ainsi que notre dignité a force d accepter tout avec cette loi du silence…. »
C’est par cette phrase de l’un de nos correspondant que nous apprenons un incident technique au sein d’une Brigade de l’Oise, à Chaumont en Vexin précisément.
En effet le 28 décembre 2013 vers 23 heures 30 une panne électrique collective importante a eu lieu dans cette caserne. La cause a été une « rupture du neutre » ayant eu pour conséquence une surtension à 400 volts au lieu des 220v normalement délivré. Un début d’incendie a pu même être circonscrit.
Les logements de cette caserne étant tous hors normes, aucun des compteurs électriques n’a disjoncté. Il semblerait que les A.I. (Affaires Immobilières), dont dépend cette caserne, aient des difficultés à rétablir la situation. En effet la chaudière collective ayant « cramé » celle-ci n’a toujours pas été réparée ou remplacée. A ce jour , où nous publions, il semblerait qu’un délai de 3 semaines serait invoqué.
Huit familles résident dans cette caserne dont 5 d’entre elles ont de très jeunes enfants âgés de 6 mois à 3 ans. Ces dernières ont été obligées de quitter les lieux pour se réfugier dans leurs familles ou belles familles en raison des températures négatives sévissant dans la région.
Il est à noter que la Loi du silence et l’omerta qui pèse encore sur nos Gendarmes, font qu’aucun média n’a été alerté sur ces faits.
Contacté par nos soins le commandant de la Compagnie de MERU (Oise) nous a confirmé les difficultés rencontrées pour rétablir des conditions décentes de vie dans les locaux  de cette unité. A ses dires ces difficultés proviennent uniquement d’un problème d’entreprise privée. Pour parer au plus pressé il a prêté aux familles de cette unité des chauffages d’appoints.
Les prochaines gelées étant annoncées, Profession-Gendarme souhaite que cette « alerte citoyenne » fasse bouger les choses très rapidement et que ces huit familles puissent réintégrer leur logement de manière décente.
 

La mort du daim

Ils étaient inséparables. Un mâle et deux femelles. Semi-apprivoisés, ils ne se méfiaient pas de l’Homme et en journée, ils n’était pas rare de les apercevoir en train de brouter dans les prés, les vergers de mirabelliers ou en lisière de forêt du côté de Tonnoy et Ferrières. Évadés de l’élevage d’un particulier de Manoncourt-en-Vermois il y a environ trois mois, les daims coulaient des jours heureux dans leur nouvel environnement.  Mais dans l’après-midi du 28 décembre, alors que le calendrier fêtait les Innocents, le mâle a été abattu. Ce jour-là, un témoin a entendu des coups de feu et des aboiements de chiens. Une action de chasse était en cours...

http://www.estrepublicain.fr/loisirs/2014/01/12/la-mort-du-daim

dimanche 12 janvier 2014

Polémique. Laporte l'ouvre encore

Interrogé en marge de la victoire du RCT face à Cardiff, Bernard Laporte est revenu sur la défaite face à Grenoble réitérant ses propos violents contre l’arbitre, Laurent Cardona. «Face à Grenoble, on n’a pas fait un bon match mais on ne méritait pas de perdre», a assuré le manager, disant être rentré chez lui «écœuré comme jamais».
«Tu te dis que ce sera toujours pareil quand tu es tributaire d’une pipe», a ajouté l’ancien sélectionneur et secrétaire d’État aux Sports, qualifiant Laurent Cardona «d’incompétent».

«Comme pour Dieudonné…»

«C’est comme pour Dieudonné, à un moment donné, il faut que quelqu’un dise stop ! Valls a raison», a poursuivi Laporte dans un rapprochement plutôt obscur avec le spectacle du polémiste. «Le problème c’est qu’il n’y a que moi et Guy Novès qui parlent du problème. Le Top 14 est nul et tout le monde se fait chier».
Regrettant que l’arbitre ne lui ait pas directement répondu au téléphone mais ait préféré communiquer par message écrit, Laporte (déjà interdit de vestiaire et de terrain 60 jours en 2012 pour ses propos contre Romain Poite ) a conclu : «Cardonna essaie d’être ami avec moi mais ses textos, il peut se les carrer dans le cul».

vendredi 10 janvier 2014

Accident de Brétigny : la surveillance et le boulonnage des voies mis en cause

Le Bureau d'enquêtes sur les accidents de transport terrestre (BEA-TT), qui rend vendredi un premier rapport sur le déraillement de Brétigny-sur-Orge (Essonne), ne fait pas état de défaut de maintenance, mais met en cause notamment la qualité des tournées visuelles de surveillance et le boulonnage sur les voies.

Selon le BEA, "la moindre attention accordée aux anomalies affectant la boulonnerie par rapport à d'autres défauts des appareils de voie qui sont considérés comme plus critiques (...) a pu contribuer à ce que (l'absence de l'un des boulons) ne soit pas détectée".  Le BEA précise que tous les défauts n'étaient pas détectables à l'oeil nu, et met en cause à la fois la fiabilité des tournées visuelles de surveillance, notamment pour tous les boulons, mais aussi la robustesse de ces éléments boulonnés entre eux, à savoir la qualité du montage et la maintenance.

Un rapport qui sera transmis à la justice
Le BEA, qui a également vocation à émettre des recommandations, préconise donc l'amélioration des ces différents points. En effet cette enquête, comme celle menée par la SNCF, souligne que trois des quatre boulons qui maintenaient une éclisse (sorte d'agrafe métallique qui relie deux rails dans un aiguillage) étaient manquants, et que l'éclisse a pivoté autour du quatrième boulon. Une tournée de surveillance, huit jours avant l'accident, n'avait pas détecté d'anomalie.

Ces premières constatations des enquêteurs techniques du BEA-TT restent à approfondir et compléter, en particulier avec le résultat de l'expertise métallurgique en cours, diligentée dans le cadre de l'enquête judiciaire, menée en parallèle par des juges d'instruction d'Evry. Ce premier rapport d'étape a vocation à être transmis à la justice, et sera publié sur le site internet du BEA-TT. Le déraillement, le 12 juillet 2013 en gare de Brétigny-sur-Orge, de ce train Intercités parti de Paris à destination de Limoges, avait fait sept morts et des dizaines de blessés.
 

jeudi 9 janvier 2014

Le cannabis bientôt dans les pharmacies en France

C'est une première en France : un médicament à base de cannabis, le Sativex vient d'obtenir une autorisation de mise sur le marché. Le ministère de la Santé a annoncé cette information jeudi, après que Marisol Tourraine ait ouvert la possibilité d'autoriser ce type de médicaments en juin dernier.

Soigner la sclérose en plaques

 Le spray buccal Sativex sera prescrit à "certains patients atteints de sclérose en plaques, pour soulager les contractures sévères, résistantes aux autres traitements", a précisé le minsitère de la Santé. C'est un neurologue ou un rééducateur hospitalier qui devra être à l'origine de la prise du traitement par le souffrant.
L'annonce d'autorisation de mise sur le marché ne signifie cependant pas la commercialisation imminente du médicament. Ce sera au laboratoire Almirall, le distributeur en France, d'initier la vente. Almirall avait déclaré en octobre dernier vouloir commencer à commercialiser Sativex en 2015 en Europe.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/09/1790915-un-medicament-a-base-de-cannabis-autorise-en-france.html

mercredi 8 janvier 2014

Septuagénaire fauchée à Saint-Symphorien. Un délit de fuite constaté

Un appel à témoin est lancé après un délit de fuite du véhicule impliqué dans le fauchage d'une septuagénaire, hier soir.

L’accident s’est produit sur la route de l’avenue de la Côte des Isles, à Saint-Symphorien-le-Valois, alors qu’elle traversait à pied la chaussée.
On en sait davantage sur l’accident : après avoir été percutée, la septuagénaire aurait été traînée sur près de 70 mètres et l’automobiliste en cause a pris la fuite. Une enquête est en cours.

Appel à témoin

La gendarmerie de Lessay lance un appel à témoin. On peut prendre contact avec la brigade de gendarmerie de Lessay au 02 33 17 09 40 ou en appelant le 17 en passant par le groupement départemental de gendarmerie.
Grièvement blessée, la victime avait été transportée au CHU de Caen.

http://www.ouest-france.fr/septuagenaire-fauchee-saint-symphorien-le-valois-un-delit-de-fuite-constate-1838627

mardi 7 janvier 2014

Deux employées de la SNCF simulent une agression... pour des vacances

Elles voulaient des vacances. L'une voulait pouvoir se consacrer à la danse, l'autre rejoindre sa famille en Guadeloupe. Deux employées de la SNCF sont poursuivies devant le tribunal de Pontoise, dans le Val-d'Oise, pour dénonciation de délit imaginaire, révèle Le Parisien mardi. Ces deux salariées de la compagnie ferroviaire sont accusées d'avoir simulé une agression en gare du Champs de courses de Soisy-Enghien. Motif de cette mascarade : les deux complices voulaient un arrêt de travail afin de pouvoir prendre des vacances.
Un scénario préparé à l'avance. L'affaire commence par une intervention de police pour une agression dans la gare de l'Oise, vendredi dernier à 8h30. A leur arrivée sur place, les fonctionnaires découvrent une des victimes encore au sol, en train de gémir. Les agresseurs sont rapidement identifiés et interpellés grâce aux images des caméras de vidéosurveillance de la ville. Placés en garde à vue, ces deux mineurs de 15 et 16 ans vont rapidement se mettre à table : l'agression a en fait été commanditée par leurs deux prétendues "victimes" contre 200 euros, dans un scénario fixé quelques jours plus tôt.
Les deux complices risquent six mois de prison. Placées en garde à vue à leur tour, les deux agents SNCF ont finalement reconnu les faits. Les deux faux agresseurs ont eu le droit à un rappel à la loi. Les deux salariées encourent quant à elles jusqu'à 6 mois de prison et 7.500 euros d'amende.
 

lundi 6 janvier 2014

De la viande d'agneau alourdie avec de l'eau d'étang

Le but de l'opération était de vendre la viande plus cher...
La télévision chinoise a annoncé l’interpellation de sept personnes suspectées d’avoir injecté de l’eau provenant d’un étang dans de la viande d’agneau, dans la province du Guangdong, rapporte l’agence Reuters. Jusqu’à cent animaux auraient été abattus chaque jour dans un abattoir clandestin où de l’eau puisée dans un étang était injectée pour alourdir les morceaux, qui étaient ensuite vendus dans des restaurants et des marchés de Canton et Foshan.
Au cours de la perquisition, fin décembre, les policiers ont découvert une trentaine de carcasses injectées d’eau, des moutons vivants et de faux tampons d’inspection dans l’abattoir. Chaque mouton pouvait contenir jusqu’à six kilos d’eau.

http://www.20minutes.fr/monde/chine/1270133-20140106-chine-viande-agneau-alourdie-eau-etang

dimanche 5 janvier 2014

La marijuana bientôt autorisée à New York

La consommation limitée de marijuana à usage médical sera bientôt autorisée dans l'Etat de New York, rapporte le New York Times. Cet assouplissement, que le gouverneur Andrew Cuomo devrait annoncer dans le courant de la semaine à venir, sera cependant encadré par d'importantes restrictions et ne concernera que les patients gravement malades.

Aucun commentaire n'a pu être obtenu dans l'immédiat auprès des services du gouverneur, qui doit prononcer mercredi prochain son discours annuel sur l'état de l'Etat de New York. D'après le plan détaillé par le New York Times, vingt hôpitaux seront habilités à prescrire de la marijuana à des malades atteints de cancers, de glaucomes ou d'autres maladies graves dont la liste sera établie en fonction de critères retenus par les autorités sanitaires de l'Etat.

Cette initiative s'inscrit dans un mouvement plus global d'assouplissement de la législation sur le cannabis aux Etats-Unis, où le Colorado
est devenu le 1er janvier le premier Etat à mettre la marijuana en vente libre, avec ou sans prescription médicale. L'Etat de Washington, sur la côte Pacifique, s'apprête lui aussi à légaliser l'usage récréatif de la marijuana.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/01/05/97001-20140105FILWWW00008-la-marijuana-bientot-autorisee-a-new-york.php

samedi 4 janvier 2014

Décès de nourrissons à l'hôpital de Chambéry : les produits mis en cause retirés, annonce Touraine

Après le décès de trois nourrissons à l'hôpital de Chambéry, "tous les lots" de poches alimentaires mises en cause ont été "retirés", annoncé la ministre de la Santé Marisol Touraine.
La ministre de la Santé Marisol Touraine a déclaré samedi que "tous les lots" de poches alimentaires mises en cause dans le décès de trois nourrissons à l'hôpital de Chambéry avaient été "retirés".
"Nous avons fait retirer tous les lots de produits qui étaient concernés, qui semblent avoir provoqué le décès de ces nourrissons, même si je ne veux pas me prononcer avant l'enquête de la justice", a déclaré la ministre sur Europe 1.


"Il n'y a plus dans les hôpitaux, de produits semblables à ceux qui ont été utilisés à Chambéry", a affirmé Mme Touraine. "C'est un accident gravissime qui justifie la mobilisation de toutes les autorités sanitaires", a-t-elle poursuivi.
Des enquêtes administratives lancées
"Nous avons lancé des enquêtes administratives, en dehors même de la saisine de la justice", a poursuivi Mme Touraine, qui a exprimé sa "solidarité" et sa "sympathie" aux familles qui ont perdu leur nourrisson.
"Je n'ai connaissance d'aucun autre élément grave, accident grave qui aurait pu être provoqué par l'utilisation de produits similaires", a indiqué la ministre.
Le parquet a annoncé vendredi qu'une enquête avait été ouverte après la mort de trois nourrissons à l'hôpital de Chambéry début décembre, qui pourraient avoir été contaminés par des poches alimentaires défectueuses

http://www.midilibre.fr/2014/01/04/deces-de-nourrissons-tous-les-lots-des-produits-mis-en-cause-retires-annonce-touraine,804121.php

vendredi 3 janvier 2014

Isère : un détenu blesse trois surveillants

Ce matin, aux environs de 10 heures, un détenu âgé de 20 ans a blessé trois surveillants du centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère).

Apprenant la suppression d'un permis de visite, il s'est violemment emporté, rapporte
Le Dauphiné Libéré. Les trois surveillants ont été pris en charge par le service médical de l'établissement puis transportés à l'hôpital de Bourgoin-Jallieu.

A l'issue d'un parloir, la semaine dernière, ce même détenu avait refusé de remettre au personnel un « objet brillant » qu'il dissimulait entre ses fesses. Connu pour des faits de séquestration et prise d'otage, il a été placé au quartier disciplinaire.

Le syndicat UFAP dénonce qu' "au lieu et place de prendre les dispositions nécessaire pour éviter l'entrée d'un objet non identifié dans l'établissement, l'ordre a été donné de renvoyer cet individu en détention sans même savoir ce qu'il cherchait à introduire".


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/01/03/97001-20140103FILWWW00332-isere-un-detenu-blesse-trois-surveillants.php

jeudi 2 janvier 2014

Démission collective au PS de Roubaix

Ils sont 56 à claquer la porte du Parti socialiste, à Roubaix. La section comptait au total, avant cette démission collective, 380 militants.

Les termes employés dans la lettre qu'ils ont adressée à leur parti,
révélée par La Voix du Nord, sont cinglants : «Aveuglé par les ambitions personnelles et rongé par le sectarisme, [le PS de Roubaix] est devenu un vase clos où être partisan se résume à se ranger derrière l'un ou l'autre, plutôt que de s'engager collectivement pour la population roubaisienne. Entre non-respect des engagements, chasse aux sorcières, exclusions et calomnies, la démocratie depuis un an y est invoquée sans cesse, pour mieux en masquer l'absence. Soutenu aveuglément par une fédération qui n'a jamais tenté de comprendre les enjeux locaux, le PS de Roubaix est devenu la chasse gardée des professionnels de la politique.»

Dans les colonnes du journal local, le secrétaire de la section, Mehdi Massrour, évoque «une crise d'égos». Il indique qu'une vingtaine de signataires ne seraient pas à jour de cotisation, qu'un autre aurait déjà été exclu, deux auraient déjà démissionné, deux autres encore seraient, selon-lui, des inconnus.

La gauche locale était divisée depuis des mois, à la suite de la décision du maire sortant, de ne pas reconduire plusieurs sortants. Cette liste de démissionnaires devrait se transformer d'ici quelques temps en liste pour les municipales.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/01/02/97001-20140102FILWWW00254-demission-collective-au-ps-de-roubaix.php