vendredi 30 septembre 2011

Enfants de chômeurs privés de cantine

Malgré l'appel de la FCPE (fédération des parents d'élèves) en début de mois, certaines municipalités continuent de restreindre l'accès à la cantine aux enfants dont l'un des parents ne travaille pas. Selon France Bleu Haute Normandie, les communes de L'Habit et du Bois le roi, dans l'Eure, réclament des certificats de travail des deux parents pour pouvoir accéder à la cantine de l'école.

Pour le syndicat intercommunal qui gère la cantine, ce choix a été fait à cause du nombre trop important d'enfants souhaitant manger à l'école le midi. Les enfants dont les deux parents travaillent sont donc prioritaires, le syndicat estimant que si l'un des deux parents ne travaille pas, il peut prendre en charge son enfant le midi.

Mais les parents d'élèves ne sont pas du même avis, et parlent de discrimination. D'un côté, les enfants sont privés de repas avec leurs camarades sous prétexte qu'un de leur parent est chômeur, ce qui peut susciter des moqueries dans la cour de récréation. De l'autre, certains parents soulignent la difficulté d'organisation qu'implique ce système pour les intérimaires, et tous ceux abonnés aux petits boulots.

"Il faut demander à ce que notre enfant soit pris à la cantine 72 heures à l'avance. Ce qui fait que c'est très compliqué, quand vous êtes en boîte d'intérim on vous appelle du jour au lendemain ! Comment voulez-vous justifier 72 heures avant ?", explique un parent d'élève à France Bleu.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/09/29/97001-20110929FILWWW00539-enfants-de-chomeurs-prives-de-cantine.php

jeudi 29 septembre 2011

Guillon remplace le portrait de Sarkozy

L’humoriste Stéphane Guillon a remplacé le portrait officiel de par une photo de , samedi, lors de son mariage à la mairie de Ville-d’Avray (Hauts-de-Seine). Dans le magazine « Gala », qui publie aujourd’hui les photos de la cérémonie, on l’aperçoit dissimulant le visage du président sous un cliché du candidat aux primaires socialistes. lI a expliqué à ses amis « qu’il n’était pas question pour lui de se marier sous un portrait de Sarkozy ».

http://www.leparisien.fr/actualite-people-medias/guillon-remplace-le-portrait-de-sarkozy-28-09-2011-1628986.php

mercredi 28 septembre 2011

Nouveau scandale pour Berlusconi

La pression s’accentue sur le Cavaliere. Silvio Berlusconi, chef du gouvernement italien, pourrait être mis en cause dans le cadre d’une enquête sur des call-girls recrutées par un entrepreneur des Pouilles pour animer ses soirées. Il aurait en effet incité ce fournisseur, Gianpaolo Tarantini, à faire de fausses déclarations à la justice, selon une décision du tribunal de Naples rendue lundi soir.
Si les faits sont avérés, une enquête pourrait être menée sur Silvio Berlusconi, 74 ans, pourrait être mis sous enquête. Jusqu’ici, il n’était pas poursuivi dans cette affaire mais cité en tant que témoin. Recourir à la prostitution n’est en effet pas un délit en Italie.

29.000 euros de call-girls

Des écoutes téléphoniques publiées dans la presse ont révélé des chiffres qui passent mal dans le contexte de crise que subit l’Italie : entre 2008 et 2009, Gianpaolo Tarantini aurait dépensé près de 29.000 euros pour défrayer la trentaine de jeunes femmes qu’il faisait venir aux fêtes organisées dans les résidences privées de Silvio Berlusconi à Rome et Arcore, près de Milan. A l’époque, Berlusconi venait de retrouver son poste de Premier ministre après les législatives de 2008.
Quatre ou cinq jeunes femmes étaient présentes à chaque soirée et les invitées passant la nuit dans le lit de Berlusconi recevaient 1.000 euros. Certaines recevaient, en plus, une enveloppe contenant des billets de cent euros, selon les écoutes, qui contiennent de nombreux commentaires scabreux de la part du président du Conseil.

Trois autres procès

Gianpaolo Tarantini était chargé de trouver sans cesse de nouvelles call-girls et payait transport et séjour. Il faisait également miroiter aux jeunes femmes des apparitions à la télévision ou une carrière d’actrice. D’après certaines écoutes, l’entrepreneur cherchait ainsi à obtenir, lors des soirées chez le Cavaliere, des contacts avec de grandes entreprises publiques pour lui-même ou pour ses complices.
Cette affaire de prostitution vient s’ajouter aux trois autres procès dans lesquels Silvio Berlusconi est cité. Une accumulation de scandales qui s’ajoute à une situation de crise économique dans le pays et qui a poussé l’opposition et le patronat à réclamer la démission du Cavaliere, un appel aussitôt rejeté par l’intéressé.
http://www.europe1.fr/International/Nouveau-scandale-pour-Berlusconi-739437

mardi 27 septembre 2011

L'appli "Mon fils est-il gay ?" fait scandale

L'application "Mon fils est-il gay ?" n'est pas du goût de tout le monde. Après "Juif ou pas juif", il ne manquait plus que ça !

Ceux qui ont été choqués par l'application Apple "Juif ou pas juif", ont certainement entendu parler de l'application "Mon fils est-il gay", proposée cette fois-ci sur les plateformes Android.
Mon fils est-il gay se présente comme un test permettant aux parents de déterminer l'orientation sexuelle de leur enfant et de savoir s'il est gay ou pas.
Vingt questions hyper clichées sur le look, les goûts musicaux, les amis et les hobbies de leur fils sont censées éclairer les parents en proie au doute.
Morceaux choisis : "Aime-t-il le foot ?", "A-t-il une meilleure amie", "Est-il pudique ?", "Passe-t-il beaucoup de temps dans la salle de bains ?".
Une fois le questionnaire rempli, deux réponses, tout aussi lamentables que les questions, sont proposées à celles et ceux qui avaient 1,99 euros à dépenser.
Soit "Vous n’avez pas de soucis à vous faire, votre fils n’est pas gay. Il y a donc de grandes chances que vous soyez grand-mère" ou alors "Inutile de vous voiler la face. Il est gay. Acceptez-le !".
Du grand art !
Enervés, des porte-paroles d'associations n'ont pas manqué de commenter cette application un peu simpliste.
Parmi eux, Louis-Georges Tin, du comité IDAHO (International day against homophobia & trans) qui déclare : "Si l'enfant est gay, c'est la catastrophe, sinon, c'est le soulagement", analyse-t-il. Pour lui, "ça donne un outil de flicage aux homophobes".
Il parle même d'un "outil de flicage pour homophobes".
Dans Le Parisien, président de l'association SOS Homophobie, se dit "effaré" et critique l'aspect réducteur de ce pseudo test : "Il y a des gays qui sont efféminés, qui n’aiment pas le sport ou qui écoutent Mylène Farmer. Ce qui est problématique avec cette application, c’est de réduire la communauté gay à ces clichés comme s’il y avait un gay type. La diversité est totalement niée".
On ne le redira jamais assez, rien de mieux qu'une bonne discussion pour éclaircir les choses
http://www.google.com/url?url=http://www.staragora.com/news/l-appli-mon-fils-est-il-gay-fait-scandale/432472&rct=j&sa=X&ei=x3aATua3KIP3sgbdyMVP&ved=0CDYQ-AsoATAB&q=scandale&usg=AFQjCNElrS7kLOWdxHXdTIw-Su88pfYwYA

lundi 26 septembre 2011

Scandale sexuel à la RATP : les méthodes du "roi" avaient été dénoncées

Celui qu'un courrier anonyme envoyé en juin surnomme "le roi" a eu des débuts modestes. Gwenaël Eslan, visé par une enquête préliminaire du parquet de Paris pour harcèlement et trafic d'influence, a commencé sa carrière à la RATP au nettoyage des bus. En 1996, alors qu'il vient de changer d'affectation, il est concerné par une enquête interne. Un conflit entre agents éclate sur la ligne 4 du métro, qu'Eslan vient d'intégrer comme contrôleur. La direction des ressources humaines de la Régie rend un rapport édifiant : ses conclusions, au sujet d'Eslan, dessinent les contours d'une personnalité parfois brutale et dominatrice.

"Disposant d'un ascendant naturel sur les agents, Eslan a occupé une place dominante" dans le dispositif nouvellement créé sur la ligne 4, dans le but de faire diminuer la fraude, constate le rapporteur. À l'époque, le nouveau P-DG de la RATP, Christian Blanc, avait initié une politique de "reconquête" dans le métro, visant notamment à chasser des stations les "non-voyageurs" : les SDF, les toxicomanes et les dealers. Mais dans le secteur Nord de la ligne 4, où officie Eslan, les plaintes contre les contrôleurs se multiplient, et "monsieur Eslan fait souvent partie de ceux qui sont incriminés dans les affaires".

Opposition avec la hiérarchie

Selon l'enquête, leurs méthodes engendrent régulièrement des violences contre les usagers. Les équipes de "vigiles" qui épaulent les contrôleurs sont ouvertement dénoncées. Comme le constate l'auteur du rapport, "les voyageurs ne contestent pas leurs fautes, mais les méthodes utilisées".

Alertée, la direction réclame à ses agents "moins de répression, plus de présence, d'accueil et de commercial". Mais cette réorientation n'est pas du goût de tous les agents : "Monsieur Eslan, qui est pour le contrôle, n'a ni compris ni accepté ce recadrage, comme certains de ses collègues, stipule le rapporteur. Pour (lui et ses équipes), il faut vider les voyageurs de façon "musclée", utiliser des techniques de contrôle collectives et plutôt travailler comme une milice". "Il existe un certain degré de dangerosité dans leur attitude", conclut l'enquêteur de la RATP.

Eslan est alors en opposition frontale avec son supérieur hiérarchique, et la direction des ressources humaines demande son déplacement. Sur sa nouvelle ligne, on lui assignera des objectifs clairs : "pas de plainte sur les méthodes".http://www.lepoint.fr/societe/scandale-sexuel-a-la-ratp-les-methodes-du-roi-avaient-ete-denoncees-22-09-2011-1376254_23.php

dimanche 25 septembre 2011

Affaire Karachi : celles par qui le scandale arrive

Elles sont belles, grandes et blondes. Elles ont épousé des hommes richissimes, influents, plus âgés qu’elles, dont elles ont eu plusieurs enfants. Leurs amis s’appellent , Jean-François Copé ou encore . Le temps d’un séjour ou d’une soirée, on se retrouve sur un yacht, dans une station de luxe, ou autour d’un souper fin. 
Parfaites maîtresses de maison, elles savent meubler les conversations qui se languissent et éviter, à l’occasion, de poser des questions indiscrètes. Hélène de Yougoslavie, 48 ans, et Nicola Johnson, 50 ans, furent respectivement les compagnes de Thierry Gaubert, 60 ans, et de Ziad Takieddine, 61 ans. Elles se retrouvent, aujourd’hui, au cœur de l’enquête sur le volet financier de l’affaire Karachi.

Hélène de Yougoslavie, petite-fille du dernier roi d’Italie, a 25 ans lorsqu’elle épouse Thierry Gaubert, lui-même divorcé de l’héritière des casinos Desseigne. L’homme est un intime de Nicolas Sarkozy, alors maire de Neuilly-sur-Seine, qui célèbre cette union. Nicola Johnson, elle, a rencontré Ziad Takieddine en 1980, sur les pistes d’Isola 2000 dont il est à l’époque le gérant, puis l’a épousé en Grande-Bretagne cinq ans plus tard. Aujourd’hui, le divorce d’Hélène de Yougoslavie « est dans les tuyaux », indique une de ses proches. Celui de Nicola Johnson, long et houleux, vient d’être confirmé en appel à ses torts exclusifs… mais assorti d’une prestation compensatoire de 3 M€. L’ex-Mme Takieddine vit à Londres. Hélène de Yougoslavie est restée à Paris.

Les deux femmes, très amies, « s’appellent régulièrement », confie une de leurs intimes. Elles ont choisi leurs défenseurs, Mes Léa Forestier et Joseph Breham, au sein d’un même cabinet d’avocats, celui de Me William Bourdon, connu pour ses combats contre la corruption. Récemment entendues dans le volet financier de l’affaire Karachi, leurs révélations, fracassantes, ont donné un énorme coup d’accélérateur au dossier. Sur la foi de leurs témoignages et des éléments saisis en perquisition, leurs ex-compagnons viennent tous deux d’être mis en examen pour « recel d’abus de biens sociaux » par le magistrat en charge du dossier, Renaud Van Ruymbeke.
Nicolas Bazire, lui aussi intime d’Edouard Balladur et de Nicolas Sarkozy, a été mis en examen hier à son tour. La liste n’est pas close.
« Elles sont celles par qui le scandale arrive, témoigne une de leurs proches. Mais leurs motivations ne sont pas les mêmes. » Il y a du ressentiment chez Nicola Johnson, que son ex-époux Ziad Takieddine présente comme une femme infidèle et à laquelle ce multimillionnaire a âprement disputé le moindre centime. Décrite comme fragile et timide, Hélène de Yougoslavie n’aurait, elle, « aucun désir de vengeance » à l’égard de son ex-compagnon et souffrirait, aujourd’hui, d’être considérée comme une traîtresse. « Des documents saisis en perquisition lui ont été présentés, elle a été obligée de parler à la justice pour éviter d’être considérée comme une complice, explique son avocate, Me Léa Forestier. Ma cliente n’est jamais entrée dans des intrigues florentines. Elle est consciente d’avoir été un peu insouciante durant son mariage. Ses déclarations, qui s’apparentent à une attaque contre le clan des puissants, ne vont pas lui faciliter la vie. »
http://www.leparisien.fr/affaire-karachi/affaire-karachi-celles-par-qui-le-scandale-arrive-23-09-2011-1621133.php

samedi 24 septembre 2011

Une institutrice en grève de la faim

Une institutrice de 41 ans observe un jeûne depuis lundi matin au Grand Celland (Manche) pour obtenir l'ouverture d'une cinquième classe dans son école et dénoncer "des suppressions de postes" qui "démolissent l'école publique", selon l'intéressée et son directeur.

"C'est une décision réfléchie pour soutenir les parents qui demandent une cinquième classe et alerter l'opinion publique sur le fait qu'on est en train de démolir l'école publique", a expliqué Catherine Horeau l'institutrice à mi-temps d'une classe de 28 élèves, de petite et moyenne section. "J'entame mon 5e jour de jeûne. Je ne bois que de l'eau sans sucre et du bouillon de légumes sans légumes. Et je dors à l'école ou sur le parking dans une camionnette aménagée", a ajouté cette mère de trois enfants en arrêt maladie depuis hier.

 
  1. Le ministère "parle de mettre l'enfant au centre de l'apprentissage. En fait il n'en a rien à faire et considère les enfants comme des chiffres", a-t-elle jugé, expliquant que les parents étaient rentrés en colère jeudi d'une rencontre avec l'inspecteur d'académie.
"C'est vraiment malmener les enfants que de leur imposer de démarrer leur scolarité dans une classe de 28", a-t-elle ajouté.
 
L'institutrice parle aussi de pression de l'administration sur les enseignants pour qu'il n'expriment pas publiquement leur "mal-être". L'école du Grand Celland (28 petits et moyens de maternelle, 28 grands de maternelle/CP, 26 CE1/CE2, 25 CM1/CM2) est une école rurale en pleine expansion, passée de 57 à 107 élèves en 14 ans, selon le directeur de l'école. L'inspecteur n'était pas joignable dans l'immédiat. Dans un communiqué, l'inspection académique de la Manche a répondu que 28 élèves dans une classe maternelle "reste dans le cadre de la capacité d'accueil habituelle d'une classe de ce niveau".
 
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/09/23/97001-20110923FILWWW00382-une-institutrice-en-greve-de-la-faim.php

vendredi 23 septembre 2011

Troy Davis: une "exécution honteuse"

Amnesty International France a dénoncé aujourd'hui "l'exécution lâche et honteuse de Troy Davis" et appelé "à poursuivre le combat pour l'abolition universelle de la peine de mort".

"Aujourd'hui, la Géorgie n'a pas seulement tué Troy Davis, elle a aussi tué la confiance de tous les soutiens de Troy, à travers le monde, dans le système judiciaire aux Etats-Unis", a déclaré Geneviève Garrigos, présidente d'Amnesty International France, citée dans un communiqué.

Troy Davis, un Afro-Américain de 42 ans, devenu un symbole de la lutte contre la peine capitale, a été exécuté hier aux Etats-Unis par une injection mortelle après avoir clamé son innocence jusqu'au bout.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/09/22/97001-20110922FILWWW00390-troy-davis-une-execution-honteuse.php

jeudi 22 septembre 2011

Marseille : interdits de vol parce qu'ils sont sourds

Un groupe de voyageurs s'est vu refuser de prendre l'avion... sous prétexte qu'ils étaient sourds. Dix-huit personnes sourdes, ainsi qu'une personne entendante et trois mal-entendantes, se sont vu refuser l'embarquement d'un vol Air Méditerranée à cause de leur handicap.

Ce groupe de 22 personnes partait en vacances en Turquie depuis l'aéroport de Marseille. Le vol étant prévu dans la nuit de dimanche à lundi à 5 heures du matin, «tout le groupe a pu enregistrer sans problème et leurs valises sont parties en soute», explique Fabienne Guiramand, interprète en langue des signes, dont la mère faisait partie du groupe.

«Au moment d'embarquer, une personne de la compagnie a dit qu'ils ne pouvaient pas», a-joute-t-elle, le commandant de bord évoquant des «raisons de sécurité». Le groupe a tenté de faire valoir que ces personnes avaient déjà voyagé en 2010 à destination de la Tunisie, sans aucun problème, et qu'elles comprenaient les consignes de sécurité. «Mais le pilote est resté sur ses positions sans même daigner venir se rendre compte par lui-même», poursuit-elle.

Le groupe va saisir le Défenseur des droits

La directrice générale de la compagnie, Anne Loubet, a expliqué à Libération - qui révélait l'information mardi soir
sur son site internet - que la compagnie n'avait pas été prévenue à temps du handicap des voyageurs. «Les malentendants sont considérés comme des personnes à mobilité réduite, et nous devons mettre en place des personnels supplémentaires dans ces cas-là», a-t-elle dit, évoquant également des problèmes de vue pour ces passagers dans le quotidien La Provence, qui traite aussi l'information.

Selon Fabienne Guiramand, la législation indique que seules les personnes sourdes et aveugles sont considérées comme à mobilité réduite. Or, les 22 voyageurs n'étaient que sourds ou mal-entendants, ce qui explique pourquoi leur agence de voyage n'a pas prévenu la compagnie aérienne.

Elle précise que le groupe compte porter l'affaire devant l'ex-Halde (Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité), désormais fondue dans le nouveau poste de Défenseur des droits.

http://www.leparisien.fr/marseille-13000/marseille-interdits-de-vol-parce-qu-ils-sont-sourds-21-09-2011-1618549.php

mercredi 21 septembre 2011

Le scandale Mosley de retour devant la justice française

Trois ans après un immense scandale qui a failli coûter sa place à Max Mosley, l'ancien président de la FIA demandera mardi à la justice française de sanctionner le tabloïd News of the World pour avoir diffusé des extraits d'une vidéo le mettant en scène dans des ébats sado-masochistes.
L'affaire avait éclaté le 30 mars 2008 quand l'hebdomadaire, qui a cessé de paraître cet été à la suite du scandale des écoutes en Grande-Bretagne, avait diffusé sur son site internet des extraits de cette vidéo montrant Max Mosley, 68 ans, avec cinq prostituées, se faisant dominer par des femmes vêtues du costume rayé de prisonniers ou d'uniformes.

Max Mosley, fils d'Oswald Mosley, le leader des fascistes britanniques dans les années 1930, avait alors rejeté toute connotation nazie à la mise en scène et crié à la violation de sa vie privée. Certains avaient réclamé sa démission de la présidence de la Fédération internationale de l'automobile (FIA).

Il restera finalement en fonction jusqu'en novembre 2009, mais ne briguera pas de nouveau mandat.

Saisi en avril 2008 pour faire interdire en France la diffusion de cette vidéo, un juge des référés parisien s'était déclaré incompétent, concluant qu'il appartenait à la Haute Cour de Justice de Londres, auprès de laquelle une action sur le fond avait été engagée par le patron de la F1, de trancher le litige.

Le magistrat français avait en revanche fait injonction à News Group Newspapers, société éditrice, de retirer tous les exemplaires papiers, disponibles en France, du journal dominical des 30 mars et 6 avril qui avaient publié des clichés de la vidéo et en avaient rapporté des propos.

Quelques mois plus tard, le 24 juillet 2008, Max Mosley obtenait à Londres la condamnation du groupe de presse à lui verser 60.000 livres (76.000 euros), une somme record dans ce genre d'affaire.

Côté français, Max Mosley a engagé une nouvelle action, cette fois sur le fond. Ce recours, pour "diffamation" et "atteinte à l'intimité de la vie privée", sera examiné mardi à 13H30 par la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris.

L'ex-patron de la FIA poursuit d'une part les photos extraites de la vidéo et publiées par News of the World, et d'autre part un article qui évoquait alors "un écoeurement orgiaque de style nazi".

Lors de l'audience de fixation, il a quelques mois, le conseil de Max Mosley, Me Philippe Ouakrat, avait annoncé que son client devrait être présent à l'audience, assisté d'un interprète. Interrogé, le tribunal ignorait lundi si sa présence était confirmée.

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5j8Xzhygr21Olmce-trw7ioUrCiCw?docId=CNG.72cdc96f1b7bb0489aeddaa63be2dee4.2b1

mardi 20 septembre 2011

UBS dans la tourmente

À chaque fois, un seul trader, une banque qui se rend compte très tardivement des faits et une réglementation mise en cause. Plus de trois ans après l’affaire Kerviel, le scandale qui secoue UBS relance la polémique sur les fraudes possibles au sein des banques.

Des règles censées avoir été renforcées….

Cette fois c’est un jeune trader, pur produit de la City, qui est au cœur du scandale. Kweku Adoboli, 31 ans, est soupçonné d’avoir fait perdre à son employeur 2 milliards de dollars. Hier il a été inculpé d’”abus de position et de fraudes comptables”. Il a appris en pleurant qu’il resterait en prison jusqu’à la date de sa prochaine comparution devant la justice londonienne le 22 septembre.
Le jeune homme est mis en cause pour deux fraudes comptables. La première a débuté le 1 er octobre 2008 et s’est poursuivie jusqu’au 31 décembre 2009. La seconde va du 1 er janvier 2010 au 14 septembre dernier, soit la veille de son arrestation. Kweku Adoboli travaillait sur des produits financiers complexes. Sa fraude suscite en tout cas déjà des interrogations sur la régulation du système financier britannique, qui avait justement été renforcée en théorie dans la foulée de l’affaire Kerviel
http://www.ledauphine.com/actualite/2011/09/16/ubs-dans-la-tourmente

Scandale sexuel de Berlusconi: 8 inculpés

Une enquête menée à Bari autour d'un scandale sexuel centré sur Silvio Berlusconi s'est conclue aujourd'hui par l'inculpation de huit personnes accusées d'avoir fourni des prostituées au Cavaliere dans l'espoir d'obtenir des contrats, des postes ou des contacts hauts placés.

Le parquet de Bari (sud) a déposé ses conclusions en annonçant des poursuites notamment contre l'entrepreneur Giampaolo Tarantini ainsi que Sabina Began, surnommée "la reine mère" et considérée comme la recruteuse d'une sorte de
harem au service de Silvio Berlusconi. Les huit personnes mises en cause sont toutes poursuivies pour incitation et exploitation de la prostitution au bénéfice de M. Berlusconi mais aussi de l'ex-vice-président de la région des Pouilles, d'un banquier et d'un cadre du groupe Finmeccanica, selon les médias italiens. Le chef du gouvernement n'est pas poursuivi, utiliser les services de prostituées n'étant pas un délit en Italie.

L'enquête, qui concerne la participation de jeunes femmes à des soirées en 2008 et 2009 dans les résidences de Berlusconi à Rome et en Sardaigne avait, défrayé la chronique en juin 2009 avec la révélation par Patrizia D'Addario, l'une des call-girls invitées, d'enregistrements audio d'une nuit torride avec le Cavaliere. Selon le parquet, Tarantini, son frère, Began et les cinq autres poursuivis aussi pour association de malfaiteurs visant à la corruption jouaient les entremetteurs afin d'obtenir de M. Berlusconi et d'autres participants aux soirées, des postes officiels, des mises en relation d'affaires avec des groupes et des sociétés publics, dont la protection civile ou Finmeccanica.

Selon le parquet, au moins 30 jeunes femmes ont été amenées par Tarantini dans les résidences de M. Berlusconi et une bonne partie se sont prostituées avec le chef du gouvernement. Les suspects rémunéraient les call-girls, les défrayaient de leurs voyages et séjours et les instruisaient sur "le comportement à avoir et les finalités" des soirées. Une partie des jeunes femmes sont aussi apparues dans le scandale Rubygate où Berlusconi est jugé depuis le 6 avril à Milan pour prostitution de mineure et abus de pouvoir. Le Rubygate concerne des parties fines organisées près de Milan dans une villa de M. Berlusconi entre janvier et mai 2010. Tarantini a été arrêté le 1er septembre sur ordre du parquet de Naples sous le soupçon d'avoir extorqué, avec un complice Valter Lavitola, plus de 800.000 euros à M. Berlusconi pour, en échange, mentir dans l'enquête menée à Bari.
http://www.google.com/url?url=http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/09/15/97001-20110915FILWWW00597-scandale-sexuel-de-berlusconi-8-inculpes.php&rct=j&sa=X&ei=TyN3Tum1II3Rsgac17GcCw&ved=0CDoQ-AsoAjAA&q=scandale&usg=AFQjCNFSKpS-ux15h_PtQF3N405x9NQ5gg

lundi 19 septembre 2011

Un nouveau scandale financier à la FIFA

La FIFA pense que le Thaïlandais Worawi Makudi a détourné des fonds destinés au développement du football en Asie.
La FIFA a demandé au Thaïlandais Worawi Makudi (président de l'AFC) de rendre des comptes au sujet de fonds pour le développement. Selon elle, ces fonds auraient pu être détournés à des fins personnelles.
Le Président de la Fédération Asiatique en ligne de mire
L'organisation a précisé dans un communiqué : "nous pouvons confirmer que la FIFA cherche actuellement à clarifier avec M. Makudi le sujet des projets Fifa Goal en Thaïlande. S'il y avait une preuve de violation potentielle du code éthique, l'affaire serait alors transmise au comité d'éthique." M. Makudi n'est donc pas pour le moment en procédure judiciaire.
Le président de l'AFC (Fédération Asiatique de Football) Worawi Makudi avait fait bâtir un centre footballistique, financé par un programme nomé Fifa Goal. Un responsable britannique l'avait alors mis en cause après que ce dernier ait réclamé une commission sur les droits de retransmission du match Angleterre - Thaïlande. Il serait également un proche de l'ancien président, Mohamed Bin Hamman, accusé de corruption par la FIFA et exclu à vie par la Fédération.
http://www.chronofoot.com/fifa/un-nouveau-scandale-financier-a-la-fifa_art18588.html

dimanche 18 septembre 2011

Coupe du monde de rugby - Angleterre : Tindall dans l’embarras

L’affaire fait déjà grand bruit outre-Manche. Mike Tindall, le capitaine de l’équipe d’Angleterre, aurait été pris en flagrant délit en train «d’embrasser et tripoter» une jeune femme blonde lors d’une soirée en Nouvelle-Zélande. Le problème, c’est que Mike Tindall est entré il y a peu de temps au sein de la famille royale en épousant Zara Phillips, petite fille de la Reine d’Angleterre. Crime de lèse-majesté. Scandale suprême. Les faits ont été révélés par le tabloïd anglais The Sun qui s’appuie pour cela sur une photo publiée sur son site internet. Mike Tindall, ainsi que bon nombre de ses coéquipiers (Dan Cole, Steve Thompson, Louis Deacon, Ben Foden, Shontayne Hape, Toby Flood, Tom Croft, Lewis Moody et Nick Easter) suivaient un concours de lancer de nains, dans les heures qui ont suivi le match remporté face à l'Argentine (13-9) le 10 septembre, lorsque la faute s’est produite.


La RFU défend Tindall


Dans un communiqué, la Fédération anglaise de rugby (RFU) a pris la défense du capitaine du XV de la Rose (33 ans ; 73 sélections) en soulignant que son comportement n'avait rien de répréhensible. "Mike et plusieurs joueurs sont sortis après qu'il a conduit l'équipe lors d'une victoire très difficile face à l'Argentine", a indiqué la RFU. "Comme tous les autres joueurs, il joue pour l'Angleterre avec beaucoup de passion et il se relaxait après un match difficile". Défense tout de même légère et qui montre bien que la Fédération anglaise se serait bien passée d’un tel évènement. Tout comme le sélectionneur Martin Johnson dont l’équipe a été accrochée par l’Argentine lors de la première journée (13-9) et qui doit montrer un visage plus séduisant face à la Géorgie dimanche.
http://coupe-du-monde.tf1.fr/rugby/actu-coupe-du-monde/angleterre-tindall-dans-l-embarras-6708328.html

samedi 17 septembre 2011

Marseille : deux enfants de 12 et 14 ans déjà spécialisés dans le vol

La jeune femme n'a pas hésité une seconde. En dévisageant cet enfant sur la terrasse de ce restaurant du quai du Port (2e ) à Marseille, elle a immédiatement reconnu le voleur de son téléphone portable, une semaine plus tôt. Il s'agissait bien de lui. Et manifestement, il n'en était pas à son coup d'essai. Avec son complice, interpellé comme lui quelques secondes plus tard, il aurait commis de nombreux vols de ce genre dans le centre-ville, mais aussi à Aubagne et jusque dans les quartiers Nord.

Après l'avoir reconnu, la cliente du restaurant a alerté la police. Une patrouille de la Bac est intervenue pour le maîtriser sans mal. Les fonctionnaires venaient de mettre la main sur un voleur présumé, à peine âgé de 12 ans. Dans le même temps, son comparse, lui aussi repéré pour son comportement déroutant, a été appréhendé, non loin de là, par un deuxième équipage de la Bac.

Les fonctionnaires, qui l'avaient discrètement suivi pendant plusieurs minutes, s'étaient aperçus qu'il aidait son ami, en faisant le guet pour lui. Sur lui, les policiers trouvaient d'ailleurs un téléphone portable. Une rapide analyse de l'appareil permettait d'établir qu'il avait été dérobé, avec violences, quelques jours plus tôt à Aubagne. Lui venait à peine de fêter ses 14 ans.

Si ce ne sont que des enfants, les fonctionnaires les ont malgré tout interrogés à l'hôtel de police, pour en savoir davantage sur leurs agissements. Le plus âgé a été entendu sous le régime de la garde à vue, son complice comme témoin. Ils n'auraient pas fourni d'autres précisions sur leurs actes, mais simplement indiqué qu'ils vivaient avec leurs famille dans deux squats différents, dans le quartier de la Rose (13e) et à proximité de la cité Félix-Pyat (3e).

Ils ont finalement été remis à leurs parents avant d'éventuelles poursuites. L'affaire tombe mal pour ces deux mineurs, en pleine polémique sur la délinquance des mineurs d'origine rom et comorienne, à Paris ou à Marseille, pointée du doigt par le ministre de l'Intérieur. Vu le tollé suscité par ses propos, pas sûr toutefois qu'il soit tenté d'intervenir dans ce nouveau dossier.

http://www.laprovence.com/article/a-la-une/marseille-deux-enfants-de-12-et-14-ans-deja-specialises-dans-le-vol

vendredi 16 septembre 2011

Australie: un prêtre accusé de viol

Un parlementaire australien qui avait lancé un ultimatum à l'Eglise catholique de son pays en menaçant de révéler l'identité d'un prêtre soupçonné de viols et d'abus sexuels s'il était maintenu dans ses fonctions, a mis sa menace à exécution hier soir devant le Sénat.

Le sénateur Nick Xenophon avait mis en demeure les autorités ecclésiastiques de révoquer le prêtre pour sa participation présumée dans le martyr d'un archevêque, John Hepworth, lorsque celui-ci était adolescent il y a près d'un demi-siècle.
John Hepworth, âgé de 67 ans, a informé l'Eglise des faits présumés pour la première fois en 2007.

"Les accusations sont graves. Elles sont avancées par un homme digne de foi", a clamé Nick Xenophon, élu du sud de l'Australie, tard mardi soir devant ses pairs.
"Les habitants de la paroisse de Brighton (sud) ont le droit de savoir que le prêtre Ian Dempsey est accusé d'avoir violé John Hepworth et qu'en quatre ans la hiérarchie de l'Eglise n'a diligenté aucune enquête sérieuse", a-t-il déclaré.

John Hepworth, un prêtre catholique passé à l'Eglise anglicane dans les années 1970, a révélé avoir été violé et abusé sexuellement pendant 12 ans, dès l'âge de 15 ans, par deux prêtres et un séminariste. Deux des hommes mis en cause sont décédés. L'Eglise a présenté ses excuses en leur nom et accordé des réparations financières à la victime. Le troisième, Ian Dempsey, est toujours en activité dans sa paroisse de Brighton.

L'archevêché d'Adelaïde (sud), qui avait supplié le parlementaire de revenir sur ses menaces, a vivement réagi mercredi. Le geste du sénateur "interfère avec le processus légal consacré à ce qui est déjà une affaire très difficile et complexe", selon un communiqué. "Le prêtre a par ailleurs catégoriquement réfuté les accusations", a rappelé l'archevêché. En révélant le nom de ce prêtre, le parlementaire australien a fait usage des prérogatives de son immunité. Selon la loi australienne, toute déclaration d'un parlementaire devant ses pairs devient déclaration publique.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/09/14/97001-20110914FILWWW00418-australie-un-pretre-accuse-de-viol.php

jeudi 15 septembre 2011

Fausses pétitions : l’arnaque aux bons sentiments

Sitôt franchies les portes de la gare de la Part-Dieu, ils vous abordent. Feuille et stylo en main. A première vue, il s’agit de signer une pétition en faveur des sourds et muets. Ou bien des enfants sans abris. Ou encore des orphelins exploités dans une mine. Voire tout à la fois. Mais très vite, le véritable objectif apparaît : obtenir un don. Si vous pensiez financer la construction d’un centre d’accueil national et international, comme la pétition la laisse entendre, c’est raté.
Cette pétition n’est qu’un moyen d’obtenir de l’argent. Une arnaque aux bons sentiments en quelque sorte, qui est plus que jamais en ligne de mire après les déclarations, hier, du ministre de l’Intérieur qui a lancé une offensive contre la « délinquance roumaine ». À Lyon, c’est essentiellement à la sortie de la gare de la Part-Dieu, sur la place Charles-Béraudier, que l’escroquerie a lieu de façon récurrente. Ils sont parfois une dizaine. Tous des Roms. Et mineurs pour la plupart. Leurs cibles répondent à un profil bien défini : des personnes âgées, des jeunes femmes, des adolescents, toujours seuls de préférence, ou encore des touristes qui ont l’air un peu perdus. Sur la pétition, des logos sont inscrits, dont celui de l’Unicef ou encore d’Handicap International. Dans la liste figurent plusieurs noms et adresses de généreux donateurs, avec le montant versé. Rarement en-dessous de 10 euros. Une façon de vous mettre en confiance et de vous indiquer la marche à suivre. Sur certains exemplaires, il apparaît aussi un siège social, situé avenue Berthelot à Lyon. Un lieu tout aussi bidon que la pétition (lire par ailleurs).
Est-ce que ça marche ? Nous les observons durant une bonne heure. Neuf fois sur dix, ils sont refoulés. Lorsqu’un badaud s’arrête, ils mettent alors la pression: « j’ai cru que c’était juste pour signer. Après, la personne m’a fait comprendre qu’il fallait donner. Puis deux autres sont venus. Ils sont devenus moins souriants. Ils ne m’ont pas menacée mais leur présence était intimidante. J’ai tenu bon mais j’étais contente de m’en débarrasser » avoue cette jeune femme d’une vingtaine d’années dont le mètre cinquante-six en faisait une cible idéale. Au final, une seule personne se fera avoir. Nous l’interpellons un peu plus loin, pour lui expliquer. Cette femme de 56 ans originaire de Nantes, qui traîne une grosse valise, n’est guère surprise : « j’ai dit que j’étais OK pour un don de 5 euros et je leur ai demandé de me rendre la monnaie sur un billet de 20. Ils ne m’ont rendu que 10 et se sont vite éloignés. Je n’ai hélas ni le temps, ni l’âge pour leur courir après » explique-t-elle. Ira-t-elle porter plainte ? « Pas pour 10 euros. Escrocs ou pas, je suis au moins certaine qu’ils sont sans-abris »
Le chiffre d’affaires de ces petites mains reste très difficile à estimer. Ces dernières semaines, la police a accentué la pression (lire ci-dessous). Une personne interpellée il y a quelques jours avait 17 euros en poche quand sa pétition en affichait 67. La veille, un trio cumulait 250 euros de dons sur ses trois pétitions mais n’avait que 50 euros sur lui. Ou bien les montants inscrits sont effectivement faux, ou bien, comme le suppose la police, les compteurs sont relevés discrètement et régulièrement par des guetteurs.

L'étau se resserre sur les faux pétitionnaires

«Ils ont été très présents en mai et juin. Puis à nouveau depuis le mois d’août. Du coup, nous le sommes aussi ». Nadine Le Calonnec, commissaire du 3 e/6 e ne cache pas que la pression est en train de s’accentuer sur ces faux pétitionnaires. « Ils ne brassent pas des sommes considérables mais sont pressants et sont perçus comme inquiétants. Quand ils voient des policiers, ils quittent tout de suite le secteur et notre présence a pour objectif de les dissuader de s’installer ».
Ces dernières semaines, une dizaine ont été interpellés en flagrant délit alors qu’ils étaient en train de recevoir de l’argent. Tous des Roms avec au mieux une vingtaine d’euros en poche. « On pense que des guetteurs relèvent les compteurs mais cela se passe toujours à l’écart. Ils sont méfiants, mobiles et malins » poursuit Mme Le Calonnec. Les poursuites, en lien avec le parquet, l’ont été selon la qualification d’escroquerie ou bien de faux et usage de faux. Mais elles se sont traduites jusque-là par un rappel à la loi.
Les sommes d’argent, même si elles n’étaient pas considérables, ont été en revanche saisies.
Toutefois, une nouvelle disposition pourrait faciliter le travail des policiers qui n’auront plus besoin d’un flagrant délit de démarchage. Depuis quelques jours, le parquet a décidé que le simple fait de se trouver avec cette fausse pétition en main suffit désormais à caractériser l’infraction. L’étau se resserre.
http://www.leprogres.fr/rhone/2011/09/13/fausses-petitions-l-arnaque-aux-bons-sentiments

mercredi 14 septembre 2011

Son chien-guide d’aveugle refusé dans le cabinet médical

Il est des remarques, en apparence anodines, qui peuvent faire mal. Celle à laquelle Hava Hoxha, 47 ans, a eu droit dans un cabinet médical parisien où elle s’était rendue avec son chien-guide l’a littéralement « blessée ». Atteinte de cécité totale depuis maintenant dix ans, Hava est accompagnée dans tous ses déplacements quotidiens par Ceylan, un golden retriever de 4 ans qui lui a été donné par l’Ecole des chiens-guides pour aveugle de Paris.
C’est donc tout naturellement avec l’animal que Hava est allée chez sa gynécologue dans un cabinet de ville du XIVe arrondissement.

« Dès mon arrivée, j’ai bien senti qu’il y avait un malaise. Quand le médecin s’est présenté je l’ai clairement entendu dire à son assistante qu’il était hors de question que le chien rentre avec moi dans la salle de consultation », se souvient Hava. Ceylan reste donc sagement dans la salle d’attente. « Après, la gynécologue m’a reconduite. Puis elle m’a dit que pour les prochains rendez-vous, il serait préférable que je me fasse accompagner par mon fils (de 15 ans) plutôt que par un chien… pour la tranquillité des autres patientes. »
Une demande à la fois choquante et illégale (lire encadré) selon Hava, qui a aussitôt demandé le transfert de son dossier médical chez un autre praticien. Jointe par téléphone, la gynécologue confirme avoir conseillé à cette patiente qu’elle suit depuis longtemps (mais qu’elle n’avait jamais vu qu’avec une canne blanche) de ne plus venir avec son chien.
« Cela pose des problèmes d’asepsie. J’ai du matériel stérile. Je reçois des femmes enceintes… Faire entrer un animal dans mon cabinet médical, c’est mission impossible », conclut le médecin, qui a tout de même demandé un avis au conseil de l’ordre. « Aucun texte ne m’oblige à laisser entre un chien dans ma salle de consultation… ou même dans ma salle d’attente. » Une affirmation que conteste Hava Hoxha. La non-voyante, qui travaille aux questions d’accessibilité pour la mairie de Paris, n’entend pas en rester là. « J’ai eu l’impression que tout le travail d’intégration des handicapés et tous les efforts pour acquérir de l’autonomie étaient balayés en une phrase. » Elle a, elle aussi, alerté le conseil de l’ordre des médecins. L’institution ne lui a pour l’instant pas encore répondu.
http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-75005/son-chien-guide-d-aveugle-refuse-dans-le-cabinet-medical-12-09-2011-1603011.php

mardi 13 septembre 2011

Après le Mediator, un nouveau scandale chez Servier ?

Le laboratoire Servier, déjà englué dans le dossier du Mediator, voit pointer une nouvelle affaire possible. C'est le quotidien Libération qui évoque cette menace d'un "autre front judiciaire" en s'appuyant sur un rapport de l'Agence européenne des médicaments (EMA). Ce rapport, affirme le journal, "conclut que Servier a caché aux autorités de santé des cas d'effets secondaires du Protelos".
Ce document accablant est aujourd'hui entre les mains des juges", écrit Libé. Il a été réalisé par l'Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) à la demande de l'EMA. "D'après les conclusions de cette enquête, le labo a commis huit écarts majeurs et deux écarts critiques, c'est-à-dire des violations et des violations graves de la réglementation, dont certaines affectant de façon négative la sécurité ou le bien-être des patients ou posant un risque potentiel pour la santé publique. En d'autres termes, Servier n'aurait pas déclaré aux autorités des cas graves susceptibles de remettre en cause le médicament" poursuit le rapport, qui date de 2010, alors que le Protelos a été lancé en 2004. Ces "cas graves" concernent a priori le décès deux patients, qui n'auraient pas été signalés, Servier se contentant de parler "d'effets indésirables".
Plus grave, sans doute, pour le laboratoire au coeur de l'affaire du Mediator : le quotidien souligne que "le rapport a été jugé si inquiétant que l'EMA a ordonné une réévaluation de tous les médicaments de Servier, ainsi qu'une nouvelle inspection du labo".
Pour Servier, les deux décès ont été signalés
En fin de matinée, Servier a "démenti fermement les accusations de Libération". Le laboratoire affirme dans un communiqué n'avoir "jamais dissimulé les effets secondaires d'un médicament" et souligne que "les deux cas de décès chez des patients qui prenaient du Protelos et qui avaient souffert d'une réaction cutanée à impact systémique (DRESS) ont bien été répertoriés dans les rapports de pharmacovigilance".
"Les améliorations du système de codage suite à l'inspection n'ont permis d'identifier aucun nouvel effet indésirable de Protelos ni ont eu d'impact sur l'appréciation du Bénéfice/Risque des autres produits Servier", explique encore Servier. L'entreprise, assurant avoir "toujours coopéré pleinement et de manière transparente avec les autorités de santé", dément également l'information selon laquelle, à la suite de ce rapport d'inspection, l'EMA aurait fait une demande de réévaluation de tous ses médicaments.
Un raz-de-marée de plaintes à venir
Mardi, des informations de sources proches du dossier ont fait état de la mise en examen prochaine des laboratoires Servier dans l'affaire du Mediator, de nouveaux témoignages étant venus alimenter les soupçons de tromperie, réfutés par le groupe. Deux anciens chercheurs du laboratoire, Jean Charpentier et Jacques Duhault, ont assuré aux juges que les caractéristiques anorexigènes du Mediator - sa nature amphétaminique - avaient été gommées pour en faire un antidiabétique afin de faciliter l'obtention de son autorisation de mise sur le marché, selon des extraits de leurs procès-verbaux publiés par Libération et Le Figaro.
Pour ne rien arranger pour Servier, l'association de victimes du Mediator et de l'Isomeride, l'AAAVAM, va déposer "un peu plus de mille plaintes" pour tromperie aggravée, mise en danger de la vie d'autrui et homicides, a indiqué Georges Alexandre Imbert, président de l'AAAVAM, confirmant une information du Parisien.fr. "Nous avons toujours préconisé un arrangement à l'amiable" avec les laboratoires Servier, "mais ils nous mènent en bateau depuis des mois en nous opposant un tas d'arguments", a-t-il expliqué en précisant que l'AAAVAM avait reçu 3000 dossiers. Mardi, une autre association de victimes du Mediator, l'Association de défense des victimes de l'Isoméride et du Mediator (Avim) a annoncé qu'elle déposerait "d'ici fin septembre" 300 plaintes pour tromperie aggravée contre Servier. L'Avim, qui indique disposer de 1500 dossiers, a déjà déposé, en janvier, une centaine de plaintes pour homicide et blessures involontaires contre Servier.

lundi 12 septembre 2011

Cannes République: ils vivent à huit… dans un studio

Les Dridi vivent dans un studio de 35 m2 insalubre. La famille, en souffrance, lance un appel à l'aide pour obtenir un foyer décent
Pas un centimètre carré libre. Des vêtements entassés, des chaussures empilées… jusque dans le lavabo. Les Dridi sont à bout de nerfs. Depuis treize ans, Hassen et Sihem habitent dans un studio du quartier République. Au fur et à mesure, la famille s'est agrandie. Aujourd'hui, le couple a six enfants, et une vie difficile. «Ça fait dix ans que je demande un logement social. Je renouvelle mon dossier chaque année. J'ai multiplié les demandes auprès de nombreux organismes… mais rien. Je vis un calvaire. »

Sihem Dridi n'arrive plus à retenir ses larmes. Celles d'une maman qui ne supporte plus d'infliger cette situation à ses filles, âgées de 10 mois à 13 ans. « Les grandes ont honte, les pauvres. Elles ne peuvent jamais ramener une copine à la maison et se coupent complètement du monde ». Le couple rêvait d'une grande famille. Sûrement pas du studio de 35 m2. « À l'office de l'habitat, on me répond qu'aucun logement n'est suffisamment grand pour accueillir notre famille. Mais nous ne sommes pas difficiles, peu importe où, n'importe quoi… Ça sera toujours mieux qu'ici ».

Plus d'eau chaude depuis 3 ans

En effet, il serait difficile de faire pire. Les fenêtres de la cuisine sont cassées depuis des mois, les volets coincés et - le summum - les Dridi n'ont plus d'eau chaude… depuis trios ans. « L'hiver est terrible, on a vraiment froid. On se lave avec des bassines d'eau qu'on fait chauffer. »

Sihem et Hassen louent leur studio 430 e par mois. Le dialogue est rompu avec le propriétaire qui a engagé une procédure d'expulsion, sans succès pour l'instant. « Mais nous aussi, on veut partir ! Les logements de particuliers ne sont pas à notre portée : trop chers et difficiles à louer ». Six enfants, une caution, un dossier de solvabilité… « Je travaille mais je ne gagne que le Smic. Je fais tout ce que je peux.

Tous mes papiers sont en règle », supplie Sihem. Elle se sent d'autant plus démunie que son mari, peintre en bâtiment, a récemment perdu son emploi quand son entreprise a mis la clé sous la porte. « J'ai attaqué mon employeur aux prud'hommes. Il me devait encore cinq mois de salaire », explique Hassen.

De son côté, l'Office public de l'habitat de Cannes s'est saisi du dossier de la famille Dridi : « Il manque l'avis d'imposition pour que leur cas passe en commission, mais cette famille peut tout à fait prétendre à un logement T5 ou T6. Avec un dossier complet, c'est un cas qui peut être considéré a priori comme prioritaire ». L'urgence de la situation ne semble plus faire aucun doute.
http://www.nicematin.com/article/faits-divers/cannes-republique-ils-vivent-a-huit%E2%80%A6-dans-un-studio

dimanche 11 septembre 2011

Complémentaire santé Les tarifs risquent d'augmenter

Les premières mesures du plan de rigueur ont été adoptées, définitivement, hier, par le Parlement. Parmi elles, l'alourdissement controversé de la taxation sur les complémen- taires santé.
La mesure controversée sur la taxation alourdie des complémentaires santé, adoptée définitivement hier par le Parlement, continue de faire des vagues, les mutuelles se disant contraintes de répercuter la hausse sur leurs tarifs, contrairement à ce qu'affirme le gouvernement. «Les mutuelles, les compagnies d'assurances ne sont pas obligées de répercuter totalement cette augmentation», a déclaré le ministre de la Santé, Xavier Bertrand. «Aucune mutuelle, aucune compagnie d'assurance n'est en situation financière difficile», a-t-il estimé. La ministre du Budget, Valérie Pécresse, a aussi justifié la mesure, estimant que «cet avantage fiscal a perdu sa justification, sa raison d'être», car «la niche a atteint son but». Les députés, puis les sénateurs, ont voté pour le doublement de 3,5% à 7% de la taxation sur les «contrats solidaires et responsables», qui représentent désormais la quasi-totalité des contrats proposés par les complémentaires santé. Une mesure destinée à réduire les déficits, qui rapportera à l'État 100millions d'euros à partir de 2011 puis 1,1milliard en année pleine, selon le gouvernement.

«Pas de réserves secrètes»

Les mutuelles, ainsi que la gauche, avaient déjà exprimé leur opposition à la mesure. Mais pour la Mutualité française, qui regroupe 600 mutuelles de santé, celles-ci n'ont pas le choix et devront augmenter leurs tarifs. «Il n'y a pas de réserves secrètes» dans les caisses des mutuelles, a expliqué son président Etienne Caniard. Son avis est partagé par le Groupement des entreprises mutuelles d'assurance (Gema), syndicat professionnel. «Cela va mettre plus de citoyens hors d'atteinte d'une mutuelle», a averti son président Gérard Andreck. Les mutuelles sont à but non lucratif et ne peuvent pas, de par leur statut, être en déficit. Effet collatéral possible de la taxation: les complémentaires santé risquent d'être réticentes désormais pour financer une partie des dépassements d'honoraires des chirurgiens, anesthésistes et obstétriciens, au sein d'un nouveau secteur dit optionnel qui devait être créé au côté du secteur 1 conventionné et du secteur 2 à honoraires libres.

http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/complementaire-sante-les-tarifs-risquent-d-augmenter-09-09-2011-1423534.php

samedi 10 septembre 2011

Piéton fauché à Clohars-Fouesnant. Le conducteur pas inquiété un an après

Le 11 septembre 2010, un jeune Brestois, mourait fauché par une voiture à Clohars-Fouesnant. L'automobiliste, ivre au moment des faits, ne fait toujours pas l'objet de poursuites pour homicide involontaire. L'avocat de la famille de la victime s'insurge.
En cette rentrée judiciaire, l'avocat brestois Bertrand Labat oscille entre effarement et franche colère. Dimanche, cela fera un an que Léo Pouliquen, jeune gendarme volontaire âgé de 21 ans, était tué, fauché par une voiture, à Clohars-Fouesnant. À ce jour, l'automobiliste, ivre, qui l'a renversé, n'a toujours pas été mis en examen pour homicide involontaire. Les parents du défunt, effondrés, ne comprennent pas et commencent à se défier de la justice.

À pied jusqu'à la boîte de nuit

Comment expliquer un tel attentisme? «Je ne me l'explique pas. En vingt ans de barreau, je n'ai jamais vu ça», déplore Me Labat qui est à court d'arguments pour venir à bout de la détresse des parents de Léo Pouliquen. Le 11septembre 2010, leur fils était renversé, sur le bas-côté de la chaussée, peu avant le pont de Cornouaille, à Clohars-Fouesnant. Il était 2h du matin et le jeune gendarme volontaire, adjoint à la brigade de Rosporden, se rendait, à pied, en boîte de nuit, après un début de soirée arrosé, qui l'avait convaincu de ne pas se mettre au volant desavoiture.

«J'ai tué quelqu'un»

Ce soir-là, un automobiliste âgé de 37 ans, ivre lui aussi, rentrait chez lui. Il a percuté le jeune piéton, puis est sorti déplacer son corps sur le bas-côté herbeux avant de repartir jusqu'à chez ses parents leur apprendre l'horrible nouvelle: «J'ai tué quelqu'un». C'est un chauffeur de taxi qui découvrira le corps et alertera les secours.

«Que faut-il faire?»

Le conducteur, déjà condamné pour conduite en état alcoolique, sera présenté à la juge d'instruction quimpéroise SophieSourzac, qui le mettra en examen pour conduite sous l'empire d'un état alcoolique, et non pour homicide involontaire comme le requérait le parquet. Depuis, une expertise et une contre-expertise n'ont pas fait bouger les lignes. La juge d'instruction est en congé maternité et ne reviendra pas à son poste. MeLabat, lui, estime qu'elle s'est «désintéressée de l'affaire». Il a écrit au président de la chambre de l'instruction, par deux fois, sans succès. Puis au garde des Sceaux, sans plus de réaction.

«On peut se poserdes questions légitimes»

«C'est intolérable. Que faut-il faire? Débouler dans le bureau du président de la chambre de l'instruction?», s'emporte-t-il, tandis que les parents de Léo Pouliquen commencent à s'interroger sur les éventuelles relations du mis en cause. «On peut se poser des questions légitimes», estime Me Labat.

http://www.letelegramme.com/local/finistere-sud/quimper/fouesnant/cloharsfouesn/pieton-fauche-a-clohars-fouesnant-le-conducteur-pas-inquiete-un-an-apres-08-09-2011-1422335.php

vendredi 9 septembre 2011

Un dealer présumé libéré avant son procès... faute de personnel

En raison d'une modification des tâches imparties aux différents services, l'administration pénitentiaire est en charge depuis lundi des extractions judiciaires en Lorraine et en Auvergne, une mission auparavant confiée aux services de police et de gendarmerie.
Toutefois, ce changement ne va pas sans problème. En témoigne cette affaire qui pourrait se répéter : un dealer présumé a été remis en liberté mardi après-midi par le tribunal correctionnel de Nancy, car il n'a pas été extrait de sa cellule pour être présenté devant cette juridiction, faute de personnels pénitentiaires.

Les extractions judiciaires concernent les convocations d'un détenu devant un juge, un tribunal correctionnel ou une cour d'assises, ainsi que les transfèrements d'un lieu de détention à un autre. A noter que cette mesure expérimentale a vocation à s'appliquer sur l'ensemble du territoire. Ce qui laisse présager une multiplication des "couacs".

Dysfonctionnements similaires

Pourtant, malgré le manque de personnels pénitentiaires disponibles, les magistrats de Nancy avaient réquisitionné mardi les forces de l'ordre pour l'extraction du dealer présumé, âgé de 35 ans. Mais "la gendarmerie a refusé de l'exécuter. Et nous n'avons eu aucun retour de la police", a déploré la présidente du TGI de Nancy, Marie-Agnès Crédoz. Le détenu, qui ne pouvait être légalement détenu que jusque mardi soir, a donc été remis en liberté. "Nous avons constaté son absence: faute de débat contradictoire, l'audience ne pouvait se tenir. Et nous ne pouvions pas prolonger sa détention", a expliqué l'un des juges qui l'a remis en liberté.

D'autres dysfonctionnements similaires ont été constatés mardi au tribunal de grande instance (TGI) de Nancy. Mardi matin, un procès de faux-monnayeurs présumés a ainsi pris plus d'une heure de retard, avant que l'un des prévenus ne soit finalement présenté devant le tribunal par la police.

Selon Fabienne Nicolas, déléguée du Syndicat de la magistrature dans l'Est, il y a trop peu de personnels pénitentiaires consacrés aux extractions en Lorraine. Elle a expliqué que pour trois présentations la semaine prochaine concernant une affaire de viol et deux affaires de trafic de stupéfiants, l'administration pénitentiaire l'avait déjà prévenue de l'impossibilité de l'extraction.

jeudi 8 septembre 2011

Atteint de mucoviscidose, il est prié d’arrêter de travailler

Il vit avec une ALD, comprenez affection de longue durée. Pourtant, Mohamed Ramdan n’est pas de ceux qui se plaignent de leur sort. Il repousse sans cesse les limites. Ce bosseur originaire de Cergy-le-Haut mène sa bataille contre la mucoviscidose depuis maintenant trente-quatre ans, mais depuis le 1er janvier 2010, cet assistant monteur dans une société de production doit faire face au rejet de la part de la Sécurité sociale de l’indemnisation de ses congés maladie.

Son tort? Etre trop souvent absent aux yeux de la Sécu. Le médecin-conseil de la Sécu a en effet décidé de changer le statut de Mohamed, qui est passé du stade d’invalidité 1 au niveau 2. Un changement aux conséquences lourdes pour l’homme qui, du coup, ne pourrait plus travailler.
« J’ai beaucoup entendu qu’il valait mieux que j’arrête de travailler, mais ce médecin-conseil, je ne l’ai jamais vu, et je connais mes limites », assure Mohamed. Avant d’ajouter : « Sur douze mois, je ne peux en travailler que six car je suis souvent hospitalisé pour mes cures d’antibiothérapie, j’ai donc explosé mon quota d’absences car, sur trois ans, la légis- lation ne permet que trois cent soixante jours de congés maladie », explique Mohamed.
Diagnostiqué dès l’âge de 18 mois, Mohamed Ramdan a appris à vivre avec la maladie. Comme toutes les personnes atteintes de la mucoviscidose, il avale de 15 à 20 comprimés par jour, suit des séances de kiné et d’aérosol; des soins qui lui prennent en moyenne une heure trente par jour et qui ont un coût. La requalification de son statut d’invalidité au stade 2 a été décidée par le praticien-conseil de la Sécurité sociale. « La décision de faire passer M. Ramdan du stade d’invalidité 1 à 2 signifie que le médecin a jugé que l’état de santé de ce monsieur ne lui permettait plus de travailler », confirme Philippe Bouquet, directeur adjoint de la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM). Avant d’ajouter : « C’est une situation douloureuse à laquelle est confronté ce jeune homme, mais nous n’avons aucun pouvoir sur la législation, nous ne faisons que l’appliquer », assure le directeur adjoint.
La décision étonne l’employeur de Mohamed, Julien Loron. « J’ai demandé à un avocat d’étudier le cas, je ne comprends pas qu’il soit traité comme un malade lambda alors qu’il est atteint de la mucoviscidose », confie le patron, qui, après la décision de la Sécurité sociale, avoue se retrouver « tiraillé entre le bénéfice de [son] entreprise et le fait que la maladie le fatigue de plus en plus ».
Une incohérence de la loi que s’explique Aziza Ferouze, assistante sociale au sein de l’association Vaincre la mucoviscidose. « Rares sont les malades qui travaillent aussi longtemps que Mohamed Ramdan, de plus, la législation ne peut malheureusement pas créer des textes au cas par cas, c’est aux assurances maladie que relève la tâche difficile d’expliquer aux patients que les textes de loi ne peuvent rien pour eux », analyse-t-elle.
Le directeur adjoint de la CPAM assure que « le dossier sera réexaminé par un conciliateur dans les plus brefs délais ».
http://www.leparisien.fr/val-d-oise-95/atteint-de-mucoviscidose-il-est-prie-d-arreter-de-travailler-06-09-2011-1594192.php

mercredi 7 septembre 2011

21 écoliers en difficulté restent sur le trottoir devant l'école

21 écoliers sont restés sur le trottoir devant l'école d'Embrun en ce lundi matin de rentrée des classes. Des écoliers manifestement pas tout à fait comme les autres. Ces jeunes gens sont hospitalisés à la maison d'enfants Dormillouse, sur les hauteurs d'Embrun. Un établissement qui prend en charge des jeunes ayant des troubles psychologiques. Dormillouse a été menacée de fermeture par l'agence régionale de santé. Elle a obtenu gain de cause dans le courant de l'été a pu ainsi rouvrir en cette rentrée. Pour autant, le poste d'enseignant qui existait jusqu'au mois de juin dans l'école du hameau a été supprimé. Les 21 enfants devront donc être scolarisés ailleurs. Une situation qui met hors de lui le directeur de Dormillouse. "Je trouve inadmissible que ces enfants fassent l'objet d'aussi peu de considération par l'Education nationale", indique-t-il dans le Dauphiné Libéré.

http://www.ledauphine.com/hautes-alpes/2011/09/05/21-ecoliers-restent-sur-le-trottoir-devant-l-ecole

mardi 6 septembre 2011

L'évacuation de la montagne de déchets de Limeil-Brévannes a commencé

Véritable scandale environnemental, le site industriel de Limeil-Brévannes en région parisienne où s'est accumulé 150.000 m3 de déchets en tous genres ces dernières années, a commencé à être évacué. La ministre de l'Environnement a aussi annoncé des mesures pour mieux encadrer ce secteur d'activité...
Les premiers camions ont commencé ce lundi à déblayer une petite partie de la montagne de déchets de Limeil-Brévannes (Val-de-Marne). Dans cette zone industrielle aux portes de Paris s’est amoncelé, sauvagement, 150.000 m3 de déchets de chantiers ces dernières années. La situation était devenue inquiétante au mois de mai dernier. En pleine sécheresse, plusieurs départs de feux quotidiens étaient enregistrés. Depuis le site est régulièrement arrosé pour limiter les risques.
La ministre de l’Environnement Nathalie Kosciusko-Morizet s’est rendue sur les lieux ce lundi. Elle a annoncé le calendrier du démantèlement de ce site. «Pour l’instant nous sommes en phase de test. L’évacuation elle-même débutera à la fin du mois de septembre, et devrait durer quatre à cinq mois.» Les déchets seront d’abord triés, sur place, afin de séparer les déchets inertes des organiques, «et de s’assurer qu’il n’y a pas de déchets dangereux», précise la préfecture du Val-de-Marne.
Entre 10% et 40% seront évacués par voie fluviale, jusqu’à Limay. Le reste par camions, jusqu’à Claye-Souilly. «Jusqu’à quatre-vingt-dix camions par jour effectueront des allers-retours entre les deux sites durant cette période» indique la préfecture.
Traçabilité des déchets et amende de 150.000 euros
Le ministère de l’Environnement ne veut pas s’arrêter là. «Cette montagne de déchets est un vrai scandale» affirmé Nathalie Kosciusko-Morizet. Pour que « ces méthodes de voyou» ne se reproduisent pas, la ministre de l’Environnement a annoncé trois nouvelles mesures. Deux décrets seront adoptés au cours du premier trimestre 2012. Le premier permettra «d'élargir l'obligation de constituer des garanties financières à une grande partie des installations classées de traitement de déchets». «Cela permettra de faire le ménage dans le milieu», estime la ministre. Le second décret permettra «la traçabilité des déchets», ce qui n’existe à l’heure actuelle que pour les déchets dangereux. «Dans le cas présent retrouver l’origine des déchets, qui proviennent en tout d’une cinquantaine d’entreprises, s’avère fastidieux, surtout que le site de Limeil-Brévanne était juste une plateforme de transition. A l’avenir cette démarche sera plus facile.»
Troisième mesure annoncée par la ministre: la création d’une amende pouvant aller jusqu’à 150.000 euros, et applicable «dans des délais très courts par les services préfectoraux», si des cas similaires se produisaient. Nathalie Kosciusko-Morizet reconnaît en effet que «s’il y a eu des sanctions dans cette affaire, elles ont été longues à appliquer. Il ne faut plus que l'on court après le problème, mais appliquer très tôt des signaux d'alarme dans ce genre d'affaires.»
La société qui gère le site, LGD Environnement, s’était installée à Limeil-Brévannes en 2002 et, au fil du temps, avait accumulé les déchets d’industriels de manière illégale. «La situation s’est surtout aggravée à partir de 2009» indique la préfecture du Val-de-Marne. Malgré divers procès-verbaux la montagne de déchets continuait de prendre de l’ampleur, jusqu’à la mise en liquidation judiciaire de l’entreprise, le 28 avril dernier. Son gérant a été condamné le 18 juillet dernier à 18 mois de prison avec sursis.
http://www.20minutes.fr/article/781194/article.php

lundi 5 septembre 2011

Jean-Luc Delarue : un an après le scandale, il fait sa rentrée des classes

Mercredi 31 août, s'est déroulée la conférence de presse de France Télévisions. Si Rémy Pflimlin était bien entendu au centre de cette "rentrée des classes", ce fut avant tout l'occasion pour Jean-Luc Delarue de faire son come-back sur le devant de la scène ! En effet, mardi 6 septembre, Jean-Luc Delarue fera son grand retour sur France 2 avec le nouveau magazine Réunion de famille, consacré aux familles disloquées.
Une émission hebdomadaire qu'il animera et produira via sa société Réservoir Prod qui devrait être diffusée le mardi soir en deuxième partie de soirée. Le but ? Réconcilier des tribus déchirées en renouant le dialogue entre les différents membres. C'est un Jean-Luc Delarue souriant et dynamique qui est apparu dans cette rentrée des classes version France Télé.

Il a été remplacé par[/article ]Sophie Davant, à la tête de Toute une histoire, suite à une [article=71431]implication dans un important traffic de stupéfiants en septembre 2010. Il y a aujourd'hui environ un an ! Aujourd'hui, le journaliste à l'oreillette est soigné de son addiction à la cocaïne. Après avoir sensibilisé les jeunes via une tournée des lycées français en camping car. Il avouait en juin, ne plus a toucher à des produits stupéfiants depuis pas moins de 9 mois. Suivi et traité, le papa de Jean- 5 ans en octobre, né de sa relation avec son ancienne compagne Elizabeth Bost - va aujourd'hui beaucoup mieux, notamment grâce au soutien de sa petite amie Anissa qu'il a qualifiée de "grand amour".

Épanoui, Jean-Luc Delarue ressemblait au meilleur élève de la classe ravi de faire sa rentrée !

Quant à Rémy Pflimlin, patron de France Télévisions depuis un an, il accorde une grande confiance à notre Delarue national. Il a ainsi confié au journal Le Parisien : "J'ai suivi son parcours et la volonté exemplaire dont il a fait preuve pour s'en sortir. Il nous a proposé un projet intéressant qui permet de renouer le dialogue au sein des familles, assez proche du travail qu'il a fait lui, à travers des groupes de parole. Maintenant, on lui fait confiance... Il y a une espèce de contrat moral entre nous."

Espérons donc que Jean-Luc Delarue respecte ce contrat !
http://www.purepeople.com/article/jean-luc-delarue-un-an-apres-le-scandale-il-fait-sa-rentree-des-classes_a86523/1

dimanche 4 septembre 2011

Un avocat condamné pour outrage aux forces de l'ordre

Un ancien avocat de membres du groupe extrémiste Action directe a été condamné vendredi à deux mois de prison avec sursis et 3.000 euros d'amende pour s'être réjoui de la mort d'un gendarme.
Bernard Ripert a été condamné par le tribunal de Lons-le-Saunier (Jura) pour outrage à personne dépositaire de l'autorité publique, a-t-on appris auprès du tribunal.
"Tant mieux, ça en fait un de moins au bord des routes", aurait-il dit devant des policiers le 14 octobre 2009, dans la salle d'audience de la Cour d'assises du Jura, en apprenant le décès du militaire, écrasé la veille par un chauffard.
L'avocat s'était défendu devant le tribunal correctionnel, le 8 juillet dernier, en affirmant qu'il s'agissait d'une "boutade" adressée à une journaliste et non destinée aux policiers présents dans la salle qui avaient entendu ces propos.
Me Bernard Ripert a annoncé son intention de faire appel.
"Cette décision est une décision politique qui n'a aucun fondement juridique, qui ne cherche qu'à m'atteindre en ma qualité d'avocat et à me faire taire", a-t-il dit à Reuters.
"Je me suis défendu sur le fait que la liberté d'expression existe en France et qu'en aucun cas je ne pouvais outrager des policiers auxquels je ne m'adressais pas", a-t-il ajouté
http://us.lrd.yahoo.com/_ylt=AhDN0AegouiX6OBiSZ9Km4Xq0Mh_;_ylu=X3oDMTFkY2N2aThoBG1pdANBcnRpY2xlIEhlYWRlcgRwb3MDMQRzZWMDTWVkaWFBcnRpY2xlSGVhZA--;_ylg=X3oDMTMwYXY4ODR0BGludGwDZnIEbGFuZwNmci1mcgRwc3RhaWQDOGM2ZjVkNGYtMWNlNC0zMzZkLWE0OTYtNmZiMTJkZTllOTQ1BHBzdGNhdANhY2N1ZWlsBHB0A3N0b3J5cGFnZQR0ZXN0Aw--;_ylv=0/SIG=11bqtjirb/EXP=1316185141/**http%3A//www.reuters.com/

samedi 3 septembre 2011

Claude Barzotti, impuissant face au scandale 'La France aux Français', s'insurge

Bis repetita. Comme il le fit en 2006 dans les colonnes de la Dernière Heure belge, lors de la première vague de la polémique, Claude Barzotti n'a pas tardé, révolté, à répondre aux attaques et aux accusations de racisme formulées à quelques heures de sa venue par le groupe communiste de la région de Lavaur (Tarn), où il se produisait en concert hier soir ouverture des fêtes générales à la Halle d'Occitanie.
Le chanteur belge aux origines italiennes qui accouchèrent de sa chanson étendard le Rital s'explique à nouveau, cette fois dans les colonnes du quotidien France-Soir (1er septembre 2011), exprimant son émotion, son incompréhension et son sentiment d'impuissance face à la récupération faite de sa chanson La France aux Français, maquette qui n'aurait jamais dû être diffusée et conçue pour faire partie d'une comédie musicale directement inspirée de la condition d'immigré du père de l'artiste, intitulée Les nouveaux nomades. Projet avorté en raison de la faillite de la maison de production. Mais La France aux Français, composée en 1999 avec la parolière Anne-Marie Gaspard, a fait irruption sur Internet.

Les paroles sont en effet particulièrement crues et acerbes : "Barrez-vous, cassez-vous / Retournez donc chez vous / Vous foutez la pagaille / Il n'y a plus de travail / Barrez-vous, cassez-vous / On a déjà donné / Du balai, du balai / La France est aux Français, aux Français / Où est passé Paris ? / C'est Casa, Djibouti / Y a plus que des métèques / De La Roquette à Barbes Maintenant ça suffit." Mais la chanson est surtout tirée de son contexte, puisque c'est un personnage incarnant l'extrême-droite dans le spectacle musical qui devait interpréter ce texte stigmatisant les extrémismes.

"Comment voulez-vous, alors que je suis étranger, que je puisse la chanter ?, s'insurge aujourd'hui Claude Barzotti, de même qu'il y a cinq ans. Je ne vais pas me démolir moi-même. Je ne suis pas raciste ! Le communiste qui crée cette polémique dans le Tarn n'est quand même pas très intelligent. Déjà qu'il n'y en a plus beaucoup..." Et pan ! Réplique bien sensée de la part de Barzotti, qui se dit "apolitique" mais effrayé par "l'inimaginable montée de l'extrémisme". Tout comme lui, élus locaux et directeur du comité des fêtes de Lavaur tombaient des nues, incrédules, face à un tel scandale.

Et Claude Barzotti, encore une fois, de rétablir le contexte et de re-raconter son projet en partie autobiographique : "C'est une maquette ! Comme toutes mes compos, j'ai posé ma voix témoin dessus afin que les artistes puissent apprendre les textes [neuf personnages devaient interpréter les 28 chansons intégralement composées par Claude Barzotti pour Les nouveaux nomades, NDLR]. [La comédie musicale] raconte la vie de banlieusard qui vivent ensemble avec des cultures et des religions différentes. C'est un peu l'histoire d'amour de mes parents. Quand ma mère est tombée enceinte, mon père, qui n'avait pas d'argent, a dû émigrer en Belgique pour travailler. Il n'a connu mon frère aîné que trois mois après sa naissance (...) Un producteur, très intéressé par ce projet, souhaitait que l'un d'eux soit un extrémiste. C'est pour cela qu'il y a La France aux Français."

Se souvenant très bien qu'elle "a même été diffusée lors d'un colloque de Jean-Marie Le Pen" ("Je doute fort que cela se serait produit si Le Pen avait entendu l'entièreté du spectacle", déclarait-il en 2006), Claude Barzotti se désole : "Je ne sais pas comment cette chanson a pu se retrouver sur Internet. La Sabam (l'équivalent de la Sacem) a porté plainte plusieurs fois. Le titre disparaît du Net mais finit toujours par réapparaître (...) Je ne peux rien faire malheureusement. Je le déplore. Je suis impuissant devant tout ça. Ça me rend triste."

Une vieille polémique d'autant plus détestable que le chanteur a d'autres chats à fouetter. Après un été où il a dû tout annuler en raison d'une dépression et où son vieux démon de l'alcool a ressurgi ("C'est une merde, c'est inguérissable ! C'est un combat quotidien. Ça fait sept semaines que je n'ai pas bu une goutte d'alcool. Puis je me suis mis au régime pour perdre 15 kilos. J'en ai déjà perdu quatre en une semaine"), Claude Barzotti signait son come-back à Lavaur. "Blessé dans son honneur", selon les termes du producteur de spectacles Michel Gayraud, il le rétablissait hier soir, "si besoin était, en direct à Lavaur, en faisant partager au public un morceau de cette magnifique comédie musicale : " Plus jamais seul "."

Et il a d'autres belles perspectives : "J'ai énormément douté... Sony Music vient de me confirmer la sortie de mon nouvel album, le 15 octobre. Ça fait neuf ans que j'attends ça ! Et il y aura un aussi un best of avec quatre inédits et des concerts."
http://www.ladepeche.fr/article/2011/08/31/1156327-gaillac-barzotti-la-chanson-qui-fait-scandale.html

vendredi 2 septembre 2011

Saint-Denis - Noisy-le-Sec : le convoi de Roms provoque la polémique

L’affaire a fait chauffer les téléphones, provoqué réactions politiques et syndicales et mobilisé jusqu’au président de la RATP en personne. Hier matin, escortés par la police, plusieurs dizaines de Roms qui venaient d’être expulsés d’un camp de Saint-Denis ont été convoyés jusqu’à la gare RER de Noisy-le-Sec dans un tramway affrété spécialement pour eux.
Une mesure d’éloignement « prise localement et dans une situation d’urgence » afin de « minimiser le trouble et le retard pour les voyageurs », souligne la RATP qui précise avec insistance que « la décision n’a pas été prise en amont » par la Régie. « Il n’y a pas eu de réquisition par le préfet, confirme la préfecture. Il a fallu gérer un trouble à l’ordre public comme lorsque l’on prend en charge des supporteurs turbulents. »

Tout débute à 6 heures lorsque la police, agissant sur décision de justice, commence à évacuer 150 Roms qui occupaient un terrain de la Direction interdépartementale des routes Ile-de-France (Dirif), route de La Courneuve, à Saint-Denis. Les forces de l’ordre dirigent les expulsés par groupes d’une dizaine vers la station de tramway T1 des Cosmonautes mais la situation dégénère. Plusieurs Roms sortent à la station suivante pour revenir vers Saint-Denis et l’intervention de policiers n’y change rien. « Dans une situation de quasi-blocage, l’encadrement local de la ligne arrivé sur place a décidé avec la police d’utiliser un train qui se trouvait là », explique la RATP. Quatre-vingts Roms prennent alors place dans le convoi qui sera sans arrêt jusqu’au terminus de Noisy-le-Sec.
Lorsqu’ils débarquent vers 11 heures, le conseiller général communiste Gilles Garnier assiste, médusé, à la scène. « Des hommes et des femmes portant des ballots, poussant des chariots, parfois avec des enfants dans les bras, sont descendus avec des policiers qui les ont conduits vers la gare RER pour une destination inconnue », raconte l’élu. Choqué, il écrit illico au préfet de Seine-Saint-Denis, au président de la RATP et au maire de Noisy-le-Sec. « La scène à laquelle je viens d’assister m’a rappelé des souvenirs d’école et de cinéma », écrit Gilles Garnier qui s’interroge, faussement naïf : « Est-il commun de réquisitionner une rame complète de tram pour transporter uniquement des Roms? »
Quelques minutes plus tard, le président de la RATP, Pierre Mongin, l’appelle en personne. « Il m’a certifié qu’il n’y a jamais eu de réquisition de sa part, explique l’élu. Je l’ai senti très embêté. C’est vrai que l’image est catastrophique pour la RATP. » Un peu plus tôt, Pierre Mongin avait été interpellé en plein comité d’entreprise par la CGT. « Nous condamnons de façon évidente que la RATP puisse être l’auxiliaire de la police, souligne un représentant CGT de la RATP. Comme lors de l’évacuation des camps de Bondy la veille, la police a canalisé le flux des Roms vers le tram. Cela revient à une réquisition qui ne dit pas son nom. C’est une dérive inacceptable. »
Selon le maire (NC) de Noisy-le-Sec, les Roms ont pris un RER en direction de Chelles (Seine-et-Marne) mais plusieurs d’entre eux étaient revenus dans le département hier après-midi.
http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/saint-denis-noisy-le-sec-le-convoi-de-roms-provoque-la-polemique-01-09-2011-1587209.php

jeudi 1 septembre 2011

Libye. Une filiale de Bull facilitait l'espionnage des opposants

Amesys, une filiale du groupe informatique français Bull - dont l'un des neuf sites français se trouve sur le campus de Ker Lann à Rennes - a aidé le régime libyen de Mouammar Kadhafi à espionner ses opposants. C'est ce que révèle ce mardi le Wall Street journal qui a pu constater sur place la présence de logiciels estampillés de cette marque.


> Suivre l'évolution de la situation en Libye
Amesys, société d'ingénierie spécialisée dans les systèmes sécuritaires et rachetée par Bull en janvier 2010, a équipé fin 2009 le centre de surveillance d'internet de Tripoli avec un système d'analyse du trafic internet ("deep packet inspection", DPI), explique le Wall Street Journal. Le DPI permet de contrôler les messages qui s'échangent, pour éventuellement filtrer voire censurer des "paquets" de données.

Filtrage d'internet
Début 2011, des dirigeants libyens ont à nouveau approché Amesys pour augmenter les capacités du pouvoir de filtrage d'internet, ainsi que d'autres sociétés comme une filiale du constructeur aéronautique américain Boeing, Narus, spécialisée dans les logiciels de protection contre les attaques internet, indique le journal économique. Interrogés à ce sujet, des dirigeants de Narus ont nié toute vente de technologie aux Libyens.

Bull ne fait aucun commentaire
Amesys a équipé le centre de Tripoli avec le système Eagle, qui permet notamment d'observer le trafic du réseau internet et de surveiller les courriels. Interrogé de son côté, le groupe Bull a indiqué qu'il ne faisait "aucun commentaire" sur cette information, selon une porte-parole.

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/ille-et-vilaine/libye-une-filiale-de-bull-facilitait-l-espionnage-des-opposants-30-08-2011-1414108.php