jeudi 31 mars 2011

AEF / France 24: Christine Ockrent a déposé sa plainte pour "harcèlement moral"

La directrice générale déléguée de l’Audiovisuel extérieur de la France (AEF), Christine Ockrent, en conflit ouvert avec son PDG, Alain de Pouzilhac, a déposé plainte lundi contre X pour “harcèlement moral” au tribunal de Nanterre, a annoncé une source judiciaire.
Cette plainte, longue de 25 pages, vise sans le nommer Alain de Pouzilhacqui n’a de cesse d’orchestrer” contre elle “une véritable politique d’ostracisme”, selon la même source.
La direction de l’AEF, qui chapeaute France 24, Radio France Internationale et une partie de TV5 Monde.

Mme Ockrent “n’a jamais été l’objet d’aucune enquête privée que nous aurions diligentée, ni victime d’aucun harcèlement”, a affirmé la direction de l’AEF dans un communiqué.
Christine Ockrent avait annoncé son intention de déposer plainte dans un entretien au Monde daté de dimanche-lundi.“Il existe une crise au sein de l’AEF qui n’est pas de mon fait, mais dont je suis la victime”, avait déploré Christine Ockrent, affirmant ne plus avoir accès “à aucun dossier” depuis quatre mois et vivre dans “un climat de violence, d’humiliation et de souffrances intolérables
http://teleobs.nouvelobs.com/articles/aef-france-24-christine-ockrent-a-depose-sa-plainte-pour-harcelement-moral

mercredi 30 mars 2011

Fédération PS de l'Hérault: Des nuits au château et des trajets en limousines

Un rapport accablant pour l'ex-premier secrétaire de la fédération a été remis à Martine Aubry...
La direction collégiale de la fédération héraultaise socialiste a remisà Martine Aubry un rapport accablant pour l'ex-premier secrétaire de la fédération Robert Navarro. Il dévoile, d’après l’hebdo l’Agglorieuse, les dépenses de la fédération de 7.693 euros dans un château à 355 euros la nuit pour le congrès de Reims, la collaboration avec une société de limousines et des nuits d’hôtels de luxe au noms de Robert Navarro et d’autres membres exclus facturées à la fédération en août 2010 alors qu’ils n’appartenaient plus au parti.
Le rapport relève un déplacement de militants dans le cadre d’une action de soutien à François Hollande pour 10.000 euros et des voyages à l’étranger. Des fausses cartes d’adhérents vierges ont aussi été retrouvées.

Robert Navarro conteste

«Je n’ai pas été contacté par cette commission pour m’expliquer sur des choix discutables, se défend le sénateur Robert Navarro. Concernant le château, nous nous sommes pris au dernier moment pour réserver un hôtel et il ne restait que ça. Il n’y a jamais eu de locations de limousines, c’était des fourgons. Pour l’hôtel, l’été dernier, je l’ai payé de ma poche. La facture a été envoyée à la fédération par erreur car ils ne savaient pas que je n’était plus premier secrétaire.»
Dans les colonnes de l’Agglorieuse, Robert Navarro dément avoir séjourné dans l’hôtel. Et de confier à 20 Minutes: «Quand j’ai quitté la fédération il y avait un excédent de 600.000 euros alors qu’elle était déficitaire de 120.000 euros à mon arrivée. On se déchaîne contre moi pour mon soutien à Hollande», justifie-t-il
http://www.20minutes.fr/article/697701/politique-federation-ps-herault-nuits-chateau-trajets-limousines

Cameroun: Samuel Eto'o s'attaque à un journaliste et le menace de «parler à son patron»

Samuel Eto'o n'est pas un garçon commode. Le buteur de l'Inter Milan en a encore fait la preuve. Samedi, lui et ses coéquipiers se sont inclinés contre le Sénégal (1-0). Une défaite fâcheuse, puisque les Camerounais, troisièmes de leur poule, risquent fort de ne pas se qualifier pour la Can 2012.Dans cette ambiance, les journalistes sortent souvent les crocs. Mais avec Samuel Eto'o, ils ont trouvé du répondant. «Je me demande si vous êtes Camerounais et si vous avez vu le même match que nous. Je pense d'ailleurs que vous n'êtes pas Camerounais. Je parlerai à votre patron, parce que vous ne méritez même pas de travailler pour cette merveilleuse chaîne», s'est emporté l'ancien Barcelonais, dans une vidéo débusquée par nos confrères de sofoot.com.

http://20min.fr/a/697489

Prix de la farine : soupçons sur un "cartel des meuniers"

Alors que les prix de produits alimentaires comme le pain ou les pâtes connaissent une envolée, une information révélée par Le Figaro vient jeter le soupçon sur les principaux meuniers français, qui pourraient avoir contribué à tirer vers le haut le prix de la farine : selon le quotidien, ils sont soupçonnés par l'Autorité de la concurrence d'entente avec certains de leurs homologues allemands.
L'Autorité instruirait plusieurs dossiers, dont le premier volet concernerait la farine en paquet vendus généralement par kilo dans les magasins, ajoute Le Figaro qui se fonde sur un rapport confidentiel. L'enquête est partie d'un meunier allemand Werhahn, qui s'est dénoncé, ajoute le journal. Le but de cette entente soupçonnée par l'Autorité de la concurrence aurait été de "limiter les échanges entre la France et l'Allemagne", croit savoir Le Figaro. Augmentant ainsi les tensions sur le marché et donc sur les prix.
Dans ce rapport cité par Le Figaro, l'Autorité fait état de réunions "à compter de 2002 sur la farine en sachet ayant eu pour but de limiter les ventes de farine en sachet commercialisées entre l'Allemagne et la France à un volume de 15.000 tonnes par an". Les principaux meuniers français seraient mêlés à ce cartel franco-allemand qui aurait duré de 2002 à 2008 ainsi qu'une dizaine de meuniers allemands. Seraient notamment impliqués Grands Moulins de Strasbourg, Grands Moulins de Paris, Euromill Nord mais aussi les structures de commercialisation France Farine (Francine) et Back Mühle. Selon le Figaro, l'Autorité devrait dévoiler ses conclusions cet été

mardi 29 mars 2011

Écartée d'un poste car "mère de famille

Une enseignante en histoire de l'académie de Limoges a été récemment écartée d'une offre de poste en classe préparatoire littéraire au motif que la charge de travail était trop importante pour cette "mère de famille", a-t-on appris de source syndicale, confirmant une information de Libération.

Le quotidien, qui révèle l'affaire dans son édition d'aujourd'hui, livre des extraits du courriel adressé par une inspectrice pédagogique régionale (IPR) à l'enseignante, surprise de ne pas avoir reçu de courrier indiquant qu'un poste en khâgne se libérait.

"Ce n'est pas un oubli de ma part, ce poste demande une énorme charge de travail très peu compatible avec le métier de mère de famille (même si les choses évoluent c'est très lent), je ne l'ai signalé qu'à des collègues hommes ou des collègues "femmes" sans enfants", indique notamment l'inspectrice dans son courriel cité par Libération. "C'est sûrement une vision très passéiste, mais très réaliste", poursuit la fonctionnaire.

"Si la section académique du Snes a bien connaissance de cette situation, elle tient à faire savoir que ni la professeur concernée, ni la section académique (...) ne sont à l'origine de la diffusion du courrier de l'inspectrice" dans le quotidien, indique dans un communiqué le Snes-FSU de Limoges, ajoutant que l'enseignante "n'a jamais souhaité que cette affaire soit rendue publique".

Le rectorat de Limoges n'avait pas réagi en début d'après-midi.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/03/29/97002-20110329FILWWW00563-ecartee-d-un-poste-car-mere-de-famille.php

SNCF: le passe-droit d'un "bon copain" de Pepy

Pierre Coppey, le PDG de Vinci Autoroutes et "bon copain" de Guillaume Pepy, le patron de la SNCF, a bénéficié d'un passe-droit pour s'éviter une contravention à bord d'un train. Un piston peu apprécié des syndicats
A la SNCF, jouer de ses relations pour faire sauter une contravention peut valoir le coup. Selon une information rapportée par le site LaProvence.com, des fraudeurs d'un genre un peu particulier ont été pris sur le fait par deux agents de la SNCF à bord d'un TGV Marseille-Paris le 11 mars dernier. L'un deux était en fait Pierre Coppey, le PDG de Vinci Autoroutes, un "bon copain" de Guillaume Pepy.

C'est en tout cas de cette manière que l'intéressé s'est présenté auprès des contrôleurs pour s'éviter une contravention, alors que sa carte Grands Voyageurs n'était pas créditée. Il envoie aussitôt un mail à la "direction parisienne" pour ne pas se voir redressé.

Aussitôt dit, aussitôt fait : la direction régionale téléphone aux contrôleurs et leur demande "de cesser d'importuner les contrevenants". "Ce deux poids deux mesures est inacceptable" s'agace Bernard Cintosesi, délégué CGT, auprès de La Provence. "A l'heure où on exige de tous des sacrifices, la direction rétablit des privilèges", ajoute-t-il.

La SNCF, contactée par le quotidien, tente de se justifier : "Ils avaient confié à leur agence de voyage le soin de faire les réservations. Mais elle n'a pas effectué la démarche. Les clients étaient donc de bonne foi en pensant avoir payé...". Et d'ajouter : "Il s'agit de gros clients... les contrôleurs doivent apprécier les situations".
http://lexpansion.lexpress.fr/entreprise/sncf-le-passe-droit-d-un-bon-copain-de-pepy_251379.html#xtor=AL-189

lundi 28 mars 2011

Mon poste est supprimé !

Je l’ai appris par hasard.
Mercredi une collègue m’a téléphoné.
« T’as reçu du courrier, il paraît ?
- … ?
- Je sors de l’inspection. Le poste qui saute dans l’école, c’est le tien.
- … ???… C’est quoi cette histoire, j’ai rien reçu !
- T’inquiète pas c’est une erreur, en fait c’est moi qui dois partir de l’école vu que je suis la dernière arrivée. »
Renseignement pris, j’avais bien reçu un courrier. La veille, mardi, à 18 h, le directeur avait reçu à l’école une lettre pour moi m’informant que mon poste était supprimé.
Le directeur ne m’en avait pas encore parlé : ne voulant pas m’inquiéter, il était d’abord allé à la pêche aux infos, avait appelé un copain du syndicat, l’inspection, et ne voulait me prévenir qu’une fois le problème réglé.
Le problème, c’est que le problème ne s’est pas réglé.
Bon d’accord, dans un premier temps, je n’y ai pas cru. D’abord parce qu’il existe dans notre école un poste dédié aux stagiaires et que c’est ce poste-là qui devait sauter. Ensuite parce que deux autres collègues étant arrivés après moi dans l’école, ils étaient censés se trouver avant moi sur la liste. C’est la logique de l’Education Nationale : le dernier arrivé s’en va. On a d’ailleurs cru durant 24 heures que c’était la collègue qui m’avait appelé qui partait.
Mais non, c’est moi.
Pourquoi ? Parce que mon poste n’est pas « fléché ». C’est quoi un poste « fléché » ? Pour résumer, disons que c’est un poste protégé obtenu comme tel par un enseignant habilité à enseigner une langue vivante. Or mes deux collègues arrivés après moi sont sur des postes fléchés. Moi non. Donc c’est moi qui pars.
Pourtant je fais de l’anglais dans ma classe, moi aussi, je suis habilité, moi aussi, j’en fais même dans une autre classe dont l’enseignante est une bille en anglais. Mais le poste que j’ai obtenu dans l’école il y a plusieurs années n’était pas « fléché »…
L’arbitraire de l’Education Nationale…
J’aurais préféré être le dernier arrivé, je crois. Cet arbitraire est plus logique. Contestable, mais logique.
Mercredi, jeudi et jusqu’à vendredi, les infos se sont succédé, les nouvelles arrivaient qui se contredisaient, me laissant dans l’incertitude totale, un état peu enviable, franchement. A l’inspection, ils reconnaissent que tout ceci est absurde, mais il faut bien que quelqu’un parte, et les ordres viennent d’en haut. Le directeur se bat autant qu’il peut, se renseigne, me tient au courant. Il ne veut pas perdre un enseignant en plus de perdre une classe.
Je réalise aussi qu’il va falloir que je participe au mouvement, ce grand jeu des mutations : on y demande un certain nombre de postes, dans l’espoir que son barème permette d’en obtenir un pas trop mal. C’est long à faire, un mouvement, il faut du temps, pour cibler les écoles, se renseigner, savoir si des postes se libèrent… Pas de chance, prévenu seulement cette semaine, il me reste quatre jours…
De toute façon du temps, j’en ai pas en ce moment. Je suis en pleine période d’évaluations, c’est la fin du trimestre, je vais commencer les livrets.
J’espère que je vais parvenir à rester concentré sur le principal.
Et puis je relativise. Il y a pire, le chômage. Moi j’aurai un boulot l’année prochaine. Je pense à ceux à qui on apprend que leur poste est supprimé, vraiment supprimé pour le coup, et eux avec.
df
Peu à peu la nouvelle se répand dans l’école. Les collègues, qui pensaient que personne n’avait à s’inquiéter dans l’équipe, tombent des nues. Leur regard change. Quand ils me croisent, j’ai changé de statut. Ils me regardent comme on regarde un grand malade, avec un peu de gêne, beaucoup de compassion. Ils ne savent pas trop quoi dire, alors ils me demandent si ça va.
Non ça va pas trop, non. Ma tête bourdonne. Je réalise petit à petit. Cette école est la première où je suis nommé à titre définitif. J’y suis bien. Elle me plaît. L’équipe est sympa, le directeur est bon. Je commence à y avoir des amis. Et surtout, les élèves sont intéressants. Je me suis attaché à eux, j’aime les voir grandir, dans ma classe puis d’une année sur l’autre. Ceux des années précédentes viennent souvent me voir, me demandent parfois s’ils ont une chance de me retrouver dans un niveau supérieur…
Non, les enfants, c’est sûr maintenant, on ne se retrouvera pas en CM2.
J’ai envie d’appeler ma femme, de parler avec elle. Qu’est-ce que tout ça va changer dans ma vie, pour ma famille ? Un sentiment de révolte monte. J’ai rien demandé, moi ! Je pensais, après les premières années traditionnellement difficiles, avoir mérité le droit de choisir seul de bouleverser ma vie ou pas. Que ça ne dépende que de moi.
Ca sonne, la récré est finie. Je dois y repartir, essayer d’avaler cette boule coincée dans mon plexus : les élèves attendent, une grosse séance de géographie aussi. Il faut continuer à leur apprendre des choses, à enseigner, malgré tout, malgré cet orage dans ma tête, cette fébrilité dans mon corps, et faire bonne figure. Show must go on.
En rentrant chez moi j’ai appris que dans l’école de mon fils aussi, une classe saute l’année prochaine .
df
Pour prolonger, un lien vers un autre poste supprimé, un vers un collectif de maires mécontents et un vers les RH de l’Education Nationale
Et puis, on pourra relire des précédents posts consacrés aux suppressions de poste…
- Les chiffres des suppressions de poste
- Retour sur les discussions au sein de l’école concernant la grève du 10 février sur les suppressions de poste
- Sur le bienfondé des suppressions de poste.
- Même les inspecteurs se plaignent du manque de postes !
http://blogs.lexpress.fr/l-instit-humeurs/2011/03/26/mon-poste-est-supprime/

dimanche 27 mars 2011

La direction d'un hypermarché expulse des Roms à l'aide d'un bulldozer

Trois caravanes ont été éjectées avant hier d'un terrain privé qui appartiendrait à l'hypermarché, indique Ouest-France. Alertés par des témoins, les policiers qui sont arrivés après les faits jeudi, ont constaté que les caravanes avaient été posées sur le bord de la route avant de recueillir des témoignages faisant état de cette expulsion par des membres du personnel du supermarché, a-t-on confirmé de source policière.


"J'étais parti à l'école et ma mère ainsi que l'autre mère étaient parties quand le bulldozer est arrivé. Il a poussé de la terre vers les caravanes et puis tout contre une d'elles où il y avait les plus jeunes enfants. Ils ont eu très peur", a rapporté Saban Laisor, 17 ans.

"Après, les douze personnes venues avec leur chef ont soulevé deux caravanes et la voiture pour les faire sortir du terrain, et les poser sur un petit trottoir. La troisième, ils n'ont pas pu. Elle est toute cassée", raconte le garçon à Ouest-France.

Le "chef" de l'hypermarché, "chauve et à lunettes" selon les enfants, était accompagné d'une douzaine de personnes.

Au moment de l'intervention, deux enfants de 13 ans, deux de 6 ans et un de 3 ans étaient présents dans la caravane. C'est l'un des garçons de 13 ans qui a dû tout seul faire sortir ses petits frères pour les mettre sur le côté, loin de la machine, a expliqué celui-ci.

Traumatisés, les enfants les plus jeunes "ont très mal dormi" cette nuit a raconté leur mère Claudia, à côté des caravanes tirées un peu plus loin et du champ qu'un bulldozer achevait de retourner vendredi matin.

Un membre de la direction du Leclerc Paridis Laurent Joncheray, a indiqué, sans confirmer ni démentir l'information, que seul son président Pierre Chartier, qui n'a pu être joint, était "habilité" à répondre sur ce sujet.

Les deux familles Roms ainsi que l'association solidaire Roms Nantes-Est ont annoncé qu'elles allaient porter plainte pour cette expulsion effectuée hors de tout cadre légal.
http://www.sudouest.fr/2011/03/25/la-direction-d-un-hypermarche-expulse-des-roms-a-l-aide-d-un-bulldozer-353258-7.php

samedi 26 mars 2011

Madonna : Un scandale financier met un terme à son école au Malawi...

Madonna fait l'actualité avec son association pour le Malawi, Raising Malawi puisque son projet d'école pour quelque 500 élèves a été abandonné en raison d'une très mauvaise gestion des sommes récoltées.

Madonna avait réussi à réunir 18 millions de dollars pour financer ce projet (dont 11 millions viennent de sa poche) mais les responsables de l'association, dont Tracy Anderson, compagnon du coach de la star, ont réalisé d'étranges dépenses comme des salaires astronomiques pour les architectes, des voitures de fonction avec chauffeur ou encore des logements trop onéreux... Les chargés de projet ont été écartés et Madonna en personne siège désormais au conseil d'administration.

La somme restante devrait être réaffectée à des ONG locales qui financent divers programmes sur l'éducation.
Coup dur pour la Madone, mère de quatre enfants (Lourdes, Rocco, mais aussi Mercy et David tous deux adoptés au Malawi).
Par ailleurs, vingt mois après l'accident meurtrier au stade Vélodrome juste avant un concert de Madonna, le juge Philipon a mis en examen la société de spectacles Tour Concert France et son gérant pour "homicides involontaires et blessures involontaires", annonce en exclusivité le quotidien La Provence.

Souvenez-vous, le 16 juillet 2009, le toit de la scène de concert de Madonna s'était effondré au stade de la ville juste avant son show, faisant 2 morts et 16 blessés. La chanteuse n'avait pas manqué de rendre visite aux victimes le 19 juillet 2010.

Quelques jours après l'accident, l'Olympique de Marseille avait déclaré vouloir poursuivre la chanteuse à hauteur d'un million d'euros de dommages et intérêts pour avoir été privé de son stade durant le mois d'août, et après avoir essuyé le refus du juge d'instruction Thierry Azéma, lorsque le club avait voulu se constituer partie civile, il avait saisi la cour d'appel. On ne connaît pas à l'heure actuelle la décision rendue par la cour.

vendredi 25 mars 2011

Enquête sur un scandale d'espionnage concernant l'Otan

Les services de contre-espionnage lettons ont annoncé mercredi qu'ils poursuivaient une enquête sur des espions russes présumés, impliqués dans un scandale concernant l'Otan et ayant déjà conduit en prison en 2009 un haut fonctionnaire en Estonie voisine.

L'office letton de protection de la Constitution (SAB) a indiqué dans son rapport annuel qu'il tentait d'élucider les relations entre un ancien responsable du ministère estonien de la Défense, Herman Simm, et ses commanditaires russes qui fréquentaient la Lettonie entre 2000 et 2008.

"Même si Simm a déjà été jugé pour trahison en 2009, l'unité de contre-espionnage a néanmoins poursuivi une enquête en 2010 pour vérifier les faits relatifs à la Lettonie, révélés à cette occasion", a déclaré l'office.
 Herman Simm, 63 ans, a été condamné à 12 ans et six mois de prison en février 2009 à Tallinn, après avoir avoué qu'il avait vendu dans les années 1995-2008 des secrets de l'Otan à la Russie. Peu après son procès, l'Alliance atlantique a expulsé deux diplomates de la mission russe auprès de l'Otan, en représailles aux agissements de Simm.

L'affaire Simm a embarrassé l'Estonie, une ancienne république soviétique de 1,3 million d'habitants, qui a recouvré son indépendance en 1991 et qui, tout comme la Lettonie, a rejoint l'Otan en 2004.

Le SAB a précisé mercredi qu'il poursuivait son enquête sur les activités en Lettonie des commanditaires russes présumés de Simm, et il a demandé aux Lettons ayant des informations à ce sujet de les lui communiquer. (belga)
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/1240352/2011/03/23/Enquete-sur-un-scandale-d-espionnage-concernant-l-Otan.dhtml

jeudi 24 mars 2011

Huit médecins condamnés pour des voyages aux frais de la princesse

La princesse était, plus précisément, le patron d'une entreprise de fabrication de prothèses. Ce dernier a été condamné à de la prison avec sursis et les huit médecins à des peines d'amendes.Jugés le 3 février dernier, le jugement vient d'être rendu. Le tribunal correctionnel de Saint-Etienne a estimé que des médecins, qui se font offrir des voyages en-dehors du cadre très strict défini par la loi, étaient coupables. Ils écopent ainsi de peines d’amendes allant de 1500 à 5000 euros.
Les prévenus étaient pour la plupart des chirurgiens orthopédistes qui avaient été invités, entre 2003 et 2006, par la société Implants industrie. Cette entreprise qui fabrique des prothèses était basée à la Fouillouse. C’est une ancienne employée qui avait dénoncé les faits. Cinq de ces chirurgiens eux sont aujourd’hui à la retraite, les trois autres exercent dans d’autres départements que la Loire.
Le Pdg de la société qui avait financé les voyages est condamné à dix mois de prison avec sursis et 7000 euros d’amende. Une peine qui comprend les cadeaux offerts, mais aussi un emploi fictif accordé à sa femme durant quelques mois.
http://www.leprogres.fr/actualite/2011/03/23/ils-ecopent-de-peines-d-amendes-le-pdg-de-l-entreprise-qui-avait-finance-ces-voyages-est-condamne-a-de-la-prison-avec-sursis-1

mercredi 23 mars 2011

Amoureux d'une étudiante blonde de 22 ans

Plus d'un an après le scandale qui a détruit son couple et entaché sa carrière, Tiger Woods aurait retrouvé l'amour.Le célèbre golfeur de 35 ans fréquenterait depuis plusieurs mois une jeune étudiante blonde de 22 ans, selon le blogueur sportif Terez Owen.
Alyse Lahti Johnston, originaire de Cleveland et qui habite Orlando en Floride, aurait rencontré Woods par l'intermédiaire de son beau-père, cadre chez IMG, la célèbre agence qui représente le sportif.
La jeune femme, elle-même golfeuse, s'entraînerait pour le LPGA Tour et son coach serait à l'origine de sa rencontre avec le milliardaire.
Les deux amoureux auraient récemment été aperçus sur le yacht de Tiger Woods, ce dernier ayant l'air «très épris d'elle», toujours d'après Owen.
Après un mariage de cinq ans et deux enfants, Elin Nordegren et le gagnant de 14 tournois de Grand Chelem se sont séparés avec fracas en 2010 à la suite d'un accident de voiture très médiatisé survenu près de leur propriété d'Orlando à la fin de 2009.
Après cet incident, les médias ont fouillé dans la vie apparemment lisse du sportif, et déterré de nombreuses histoires de maîtresses prétendues et avérées.
Le divorce du couple a été prononcé en août dernier et aurait coûté la modique somme de 100 millions $ au champion.
Depuis, Elin Nordegren s'est acheté une somptueuse résidence de 12 millions de dollars située au nord de Palm Beach.
Tiger Woods, lui, apprend à s'occuper seul de ses enfants Sam 3 ans et Charlie 2 ans, dans sa nouvelle propriété de Jupiter Island en Floride.
http://fr.canoe.ca/divertissement/celebrites/nouvelles/2011/03/22/17709581-qmi.html

mardi 22 mars 2011

Fukushima plus assuré depuis août 2010

Le site de la centrale japonaise de Fukushima et ses six réacteurs nucléaires n'étaient plus assurés depuis août 2010 pour les dommages causés aux installations elles-mêmes. En revanche les installations étaient couvertes pour les dommages causés aux tiers. La compagnie japonaise d'électricité Tokyo Electric Power (Tepco), propriétaire et opérateur du site, avait refusé de renouveler sa police d'assurance car elle jugeait les tarifs trop élevés.

La loi japonaise n'oblige pas les exploitants de réacteurs à s'assurer pour les dommages qu'un accident nucléaire pourrait occasionner sur leurs propres installations. Elle les contraint en revanche à se couvrir pour les dommages qu'un accident pourrait causer aux tiers. Dans le cas de Fukushima, comme pour toute installation nucléaire, la loi japonaise fixe le plafond d'indemnisation à 120 milliards de yens, soit environ 1,04 milliard d'euros.
http://www.lejdd.fr/International/Depeches/Fukushima-plus-assure-depuis-aout-2010-287253

Burqa: Objet du scandale 1/3 - 3 février 2010

lundi 21 mars 2011

UE/Parlement: scandale de corruption

Le Parlement européen (PE) s'est retrouvé aujourd'hui sous la menace d'un scandale de corruption touchant trois élus des deux principaux groupes politiques, dont l'un a déjà présenté sa démission, et l'institution a aussitôt ouvert une enquête. Les eurodéputés ont été piégés par le journal dominical britannique The Sunday Times.

Ce dernier affirme que les trois élus, un Autrichien, un Roumain et un Slovène, tous également d'anciens ministres, se sont dits prêts devant des journalistes se présentant comme des lobbyistes à faire passer des amendements ciblés pour des sommes allant jusqu'à 100.000 euros.

Premier à en faire les frais: le conservateur autrichien Ernst Strasser, ancien ministre de l'Intérieur, qui siégeait avec le groupe du Parti populaire européen (PPE, droite). Il a dû démissionner le jour même à la demande du leader de sa formation nationale, le Parti populaire autrichien (OVP),le vice-chancelier Josef Proell qui a jugé "creuses" ses "justifications".

Les deux autres députés visés sont un ancien vice-Premier ministre roumain, Adrian Severin, et un ancien ministre slovène des Affaires étrangères, Zoran Thaler, tous deux membres du groupe socialiste du PE. "Les allégations du Sunday Times sont graves et le Parlement européen les prend au sérieux", a déclaré à l'AFP le porte-parole du PE, Jaume Duch.

"Le Parlement vient d'ouvrir une enquête sur ces accusations pour que les faits soient pleinement établis", a-t-il ajouté. "Les éléments en possession du Sunday Times sont en train d'être transmis au Parlement pour être attentivement examinés", a indiqué M. Duch.

Le président du groupe socialiste, l'Allemand Martin Schulz, a déclaré à l'AFP avoir demandé à rencontrer les deux élus "le plus tôt possible, afin d'écouter ce qu'ils ont à dire" car "un article n'est pas un jugement de tribunal". "Nous tirerons ensuite les conséquences nécessaires et appropriées", a-t-il expliqué. "Au cas où ces accusations seraient confirmées", a averti M. Schulz, "ce serait à mes yeux moralement incompatible avec les règles de notre groupe, même si c'était légal" et "je proposerais alors leur suspension". "On ne peut utiliser un mandat socialiste pour défendre des sociétés privées et leurs intérêts", a-t-il souligné.

Selon le Sunday Times, Adrian Severin a envoyé un courriel aux journalistes faux lobbyistes, disant: "Juste pour faire savoir que l'amendement que vous souhaitiez a été déposé à temps". Peu après, il a envoyé une facture de 12.000 euros pour "services de conseil". Zoran Thaler a lui aussi présenté un amendement, demandant par la suite que l'argent lui soit versé sur le compte d'une société à Londres.

Le troisième député, Ernst Strasser, a déclaré aux journalistes: "Je suis un lobbyiste", avant de présenter un projet d'amendement via des collègues siégeant dans une commission et de demander un premier versement de 25.000 euros sur le compte d'une société qu'il détient en Autriche.

Après que le Sunday Times eut dévoilé la véritable identité des faux lobbyistes, M. Severin a assuré n'avoir "rien fait d'illégal". MM. Strasser et Thaler ont assuré qu'ils savaient dès le début qu'il s'agissait de journalistes et qu'ils voulaient simplement savoir jusqu'où cela irait.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/03/20/97001-20110320FILWWW00127-ueparlement-soupcons-de-corruption.php

Engrenage à Asnières et Genevilliers

La tension est toujours palpable dans les Hauts-de-Seine où les habitants de Gennevilliers et Asnières se mobilisent pour tenter d'enrayer "l'engrenage" de la violence. Un jeune est mort dans la nuit du 12 au 13 mars, déclenchant de nouvelles rixes et obligeant à renforcer le dispositif policier. Samedi, parents, responsables associatifs et habitants des deux communes se sont réunis pour la deuxième fois depuis le drame, à l'initiative du maire PS d'Asnières Sébastien Pietrasanta et du maire communiste de Gennevilliers, Jacques Bourgoin, qui souhaitent "des mesures concrètes, rapidement". "Il s'agit de recréer du vivre-ensemble dans nos quartiers", martèle le maire d'Asnières, "de mettre en place des actions communes entre les jeunes des deux villes.

http://www.europe1.fr/Faits-divers/Engrenage-a-Asnieres-et-Genevilliers-462181

dimanche 20 mars 2011

Scandale parlementaire : Maxime Gremetz était-il îvre ?

Maxime Gremetz était-il ivre lorsqu’il a interrompu les travaux de l’Assemblée nationale sur la crise nucléaire japonaise ? La scène suréaliste du député apparentant communiste entrant dans la salle d’audition et coupant la parole aux intervenants serait due à l’alcool selon certains médias.


Si la situation n’avait pas été aussi grave et les travaux en cours si sensibles (la question des possibles retombées pour la France du drame nucléaire japonais), la dernière péripétie de Maxime Gremetz aurait pu faire sourir.


Le député est entré furibard en pleine audition de Nathalie Kosciusko-Morizet et Eric Besson en hurlant que leurs voitures étaient mal garées et l’empêchaient de sortir… au point de couper la ministre de l’Ecologie dans ses explications sur les retombées en France du nuage radioactif nippon.


L’hebdomadaire Marianne affirme que Maxime Gremetz était ivre au moment des faits. Un état qui pourrait seul expliquer son absence totale de discernement et le fait qu’il ait interrompu plusieurs minutes durant l’audition des parlementaires.
http://24heuresactu.com/blog/2011/03/18/scandale-parlementaire-maxime-gremetz-etait-il-ivre/

vendredi 18 mars 2011

Après un cancer, le retour au travail reste la principale difficulté

C'est l’avis de 43% de Français, selon un sondage de l'Institut Curie...


Après un cancer, se maintenir dans l'emploi ou retrouver du travail est particulièrement difficile. Ce constat, sondage de l’Institut Curie…">fait fin 2010 lors d’un colloque «Cancer et travail» organisé par l’Assocation pour le recherche contre le cancer (Arc) et l'Institut national du cancer (Inca), est toujours partagé par une majorité de Français. Selon un sondage Viavoice pour l’Institut Curie publié ce jeudi, 43% d’entre eux considèrent que la réinsertion dans le monde du travail est la principale difficulté des personnes ayant été traitées pour un cancer.


Selon une étude de l’Institut Curie, 8 salariés sur 10 retravaillent après un cancer. Toutefois, le retour au travail ne se déroule pas toujours dans de bonnes conditions, souvent par manque d’anticipation et de concertation.


Or, chaque année, en France, près de 350.000 personnes sont touchées par un cancer et 100.000 d’entre elles travaillent, précise l’Institut, soulignant que cette situation, avec le recul de l’âge de la retraite, risque d’être de plus en plus fréquente.
http://www.20minutes.fr/article/689042/societe-apres-cancer-retour-travail-reste-principale-difficulte

jeudi 17 mars 2011

Prostituées en masse aux "Bunga-bunga" de Berlusconi

On en sait désormais plus sur les fameuses soirées "Bunga-bunga" de Silvio Berlusconi. Selon le parquet de Milan, Ruby la "voleuse de coeurs", mineure au moment des faits, et 32 autres jeunes femmes majeures ont été incitées à la prostitution lors de ces soirées. La conseillère régionale berlusconienne Nicole Minetti, l'agent de starlettes Lele Mora et le présentateur télé Emilio Fede auraient poussé les jeunes filles à se prostituer, selon les conclusions d'enquête présentées par le parquet et dévoilées par les médias italiens.


Selon les procureurs milanais, les jeunes filles auraient participé aux soirées organisées à Arcore, près de Milan, dans la luxueuse résidence du Cavaliere dès début 2009 et jusqu'en janvier 2011, lorsque se seraient déroulées les dernières et désormais célèbres fêtes du président du Conseil.


Selon le parquet, ces soirées se divisaient en "trois phases": d'abord le dîner, ensuite le "bunga-bunga" (fêtes tournant à la débauche ndlr) et enfin "le choix, par Silvio Berlusconi, d'une ou plusieurs filles avec lesquelles s'amuser pour la nuit au cours de rapports intimes".


"Repérée à 16 ans"


Le "bunga-bunga" est décrit par les magistrats comme une suite de "déguisements, strip-tease et danses érotiques" avec les jeunes filles qui se touchaient "les unes les autres, ou en touchant ou en se faisant toucher les parties intimes par Silvio Berlusconi".


Toujours selon le parquet, Karima El Mahroug, alias Ruby, était la seule mineure à participer à ces fêtes. Elle aurait été repérée à l'âge de 16 ans par Emilio Fede, présentateur de 79 ans du JT d'une chaîne de télévision appartenant à Silvio Berlusconi, lors d'un concours de beauté à Taormina (Sicile).


Selon le parquet, Ruby, née le 1er novembre 1992, a eu "des relations sexuelles avec Silvio Berlusconi contre paiement en espèces ou autres" lors de 13 rencontres à Arcore (près de Milan) entre 14 février et le 2 mai 2010. M. Berlusconi sera jugé dans cette affaire à partir du 6 avril à Milan (nord) sous les accusations de recours à la prostitution de mineure et d'abus de pouvoir pour avoir fait libérer Ruby qui avait été arrêtée pour vol.
http://lci.tf1.fr/monde/europe/2011-03/prostituees-en-masse-aux-bunga-bunga-de-berlusconi-6310963.html

mercredi 16 mars 2011

L'entreprise proposait des femmes de ménage en tenue sexy

L'entreprise s'appelait "Sensual Clean Service". Elle proposait sur internet les services à domicile d'une femme de ménage en tenue sexy dans plusieurs villes. Elle a dû cesser son activité face à la colère de plusieurs élus qui dénonçaient une forme de "proxénétisme".


"C'est une première victoire pour toutes celles et ceux qui ont mené ce combat contre la marchandisation de la femme et de son corps", a déclaré la maire de Vénissieux (Rhône) Michèle Picard, qui s'était opposée à son lancement récent à Lyon. "C'est un combat pour la dignité humaine, un combat actuel face à des visions rétrogrades qui prêtent encore beaucoup trop à sourire", a ajouté l'élue qui attend désormais "des réponses de la part des autorités compétentes quant aux infractions manifestes au code du travail de cette entreprise".


"Un service de divertissement"


Confirmant sa cessation d'activité sur son site internet, l'entreprise a justifié sa décision en dénonçant la pression de "discours pseudo-moraliste" et la "polémique créée" autour de ce "service de divertissement" ainsi que la saisine des "juridictions compétentes pour faire valoir ce que de droit".


Après Montpellier, Lille et Paris, l'entreprise proposait en ligne depuis février à Lyon une jeune femme de ménage en tenue "soubrette" ou "lingerie" pour un tarif allant de 75 à 150 euros l'heure. Comparant cette activité "à du spectacle", le fondateur du site Johann Blazy, 29 ans, avait assuré à l'AFP avoir pris "toutes les mesures" pour garantir la "sécurité" des jeunes filles embauchées "en CDI".


"Vous réveillez d'outre-tombe des fantasmes de soubrettes asservies, aux relents nauséabonds voire pornographiques", s'était alors insurgée Michèle Picard dans un communiqué en écho à celui de l'adjointe au maire de Montpellier, Françoise Prunier. Selon la Chambre des métiers de l'Aude, la société est régulièrement enregistrée depuis le 18 décembre mais sous le nom de "s.c service", une "entreprise de nettoyage
http://lci.tf1.fr/france/societe/2011-03/l-entreprise-proposait-des-femmes-de-menage-en-tenue-sexy-6309990.html

mardi 15 mars 2011

Un Anglais de 3 ans, alcoolique

Un enfant de trois ans a été soigné pour alcoolisme dans un hôpital britannique. C'est ce qu'indiquent les statistiques diffusées lundi par le NHS, système de santé public. L'enfant, dont l'identité n'a pas été révélée, fait partie des 13 jeunes âgés de moins de 13 ans qui ont été soignés pour alcoolisme par le NHS entre 2008 et 2010.


Selon une enquête européenne réalisée en octobre 2009, les Britanniques sont les plus grands consommateurs d'alcool de l'Union européenne.


http://www.lejdd.fr/International/Depeches/Un-Anglais-de-3-ans-alcoolique-283083

lundi 14 mars 2011

Etrange scandale d'enfants volés à Figueres et Girona

Le parquet de Girona a ouvert deux instructions, ce jeudi, au sujet de deux étranges affaires d'enfants volés il y a plusieurs décennies, lors des années les plus dures du régime du général Franco. L'enquête, qui concerne les hôpitaux de Figueres et de Girona, devrait présenter une somme de complications, car elle concerne deux nouveaux-nés, subitement disparus dans les années 1960. Selon deux plaintes, un premier cas aurait été observé à la "Résidence de Girona", ancêtre de l'Hôpital Josep Trueta, situé à l'entrée Nord de la ville, tandis que la seconde concernerait l'Hôpital de Figueres. Selon la justice de la région, d'autres affaires du genre devraient être révélées dans les prochaines semaines. En effet, l'Association Nationale espagnole de Victimes d'Adoptions Irrégulières (ANADIR), fortement mobilisée sur la question, comptabilise actuellement 300.000 graves litiges sur l'ensemble des territoires espagnols. Il s'agit ainsi d'un gigantesque scandale, qui dépasse les limites de l'entendement, et se nourrit d'affaires localisées dans de nombreuses villes.


L'essentiel de ces vols d'enfants, placés à la hâte dans des familles, s'est déroulé il y 50 ans et plus. De la sorte, le travail mené par le parquet général de l'Etat espagnol, saisi le 27 janvier par l'ANADIR, comporte de nombreuses embûches, spécifiquement en matière de recherche d'extraits de naissances et autres documents, authentiques ou maquillés. La justice madrilène s'emploie à étudier concrètement une plainte collective, qui porte 300 situations, mais les enlèvements davantage avoir obéi à une pratique couverte par le régime franquiste qu'à un trafic organisé. La volonté courageuse de l'ANADIR, qui consiste à rapprocher les enfants volés de leur famille, malgré de très longues périodes de séparation, éclaire une nouvelle fois sur la volonté espagnole de se heurter aux pires atrocités d'autrefois, au nom du devoir de mémoire. A Figueres, une enfant volée il a 47 ans, c'est à dire en 1964, aurait été déclarée morte auprès de sa mère, et supposément enterrée dans une fosse attenante à l'hôpital. Une plainte, déposée par son frère, pourrait déboucher sur la responsabilité des religieuses de l'établissement, peut-être habituées à placer des enfants à l'insu de leurs parents biologiques


http://www.la-clau.net/info/6149/etrange-scandale-denfants-voles-a-figueres-et-girona-6149

dimanche 13 mars 2011

Polémique à Bruxelles : des fraises du Roussillon maquillées en fraises de Belgique

Le site de La Clau rapporte le cas d'un agriculteur belge au centre d'une polémique qui a éclaté mercredi à Bruxelles... sur la mise en valeur des produits du Roussillon. Depuis 2010, cet homme produit des fraises dans les Pyrénées-Orientales pour les commercialiser sous le label "Fraises de Wépion".


Pourtant, ces dernières profitent de conditions climatiques tout ce qu'il y a de plus catalanes, à 1 000 kilomètres de là ! Le procédé, explique La Clau, permet à l'agriculteur de vendre ces produits à la criée de Wépion (aux alentours de Namur) dès le mois d'avril, et de ne pas attendre le mois de mai comme l'exigent les saisons belges.


Cela revient à utiliser un territoire sans lui rendre la moindre part de
notoriété, ce qui a poussé une vingtaine de concurrents belges de cet agriculteur à remettre en cause la moralité de sa stratégie. Ils réclament l'officialisation de l'appellation "Fraises de Wépion", qui n'est aujourd'hui qu'un label informel.


Actuellement, rappellent nos confrères de La Clau, ce type d'incohérence est parfois toléré. L'article rappelle que les vins de Pays d'Oc viennent en partie du Roussillon... et que les anchois de Collioure sont majoritairement pêchés en Amérique du Sud, mais justifient leur appellation par leur méthode de conditionnement, issue de la tradition catalane.


http://www.midilibre.com/articles/2011/03/11/A-LA-UNE-Des-fraises-du-Roussillon-maquillees-en-fraises-de-Belgique-1562746.php5

samedi 12 mars 2011

Appartement dégradé et inadapté : « On s'est moqué de moi »

L'Opal lui avait promis que des travaux seraient faits avant qu'il emménage. Il a signé le bail en toute confiance, mais quand il a pris possession des lieux…


BRUNO vient d'emménager dans un appartement de l'Opal, situé rue Nestor-Gréhant. Mais pas question pour lui de s'installer. « J'ai sorti le minimum, juste un peu de vaisselle et des vêtements, mais je ne compte pas vider les cartons », assure cet homme de 70 ans, qui espère quitter les lieux dès que possible. Il estime avoir été berné par le bailleur social. « Quand j'ai visité l'appartement en janvier, j'ai constaté qu'il y avait beaucoup de dégradations, mais on m'a assuré que des travaux allaient être faits. »


Handicap


Alors quand, le 1er mars, il a rendez-vous pour signer le bail, non pas à l'appartement, mais dans les bureaux de l'agence, il ne se méfie pas. Lors de la remise des clés, sur place, il tombe des nues. Le papier peint, en plus d'être vieillot, se décolle en de nombreux endroits, les peintures s'écaillent, une vitre est cassée, sans compter les inscriptions sur le plafond du salon et sur l'une des portes d'un placard de cuisine, pas des plus poétiques… « On a même tué des cafards », assure le vieil homme, qui se sent piégé, maintenant qu'il a signé les papiers.
Bruno est handicapé à 80 %. À cause d'un accident du travail survenu il y a plus de trente ans, il a été amputé d'une jambe. Autant dire qu'il a besoin d'un logement adapté. De citer le problème de la salle de bain qui est équipée non pas d'une baignoire, mais d'un sabot.
Bruno ne peut donc pas y installer le siège qui lui permet d'y accéder. « J'ai encore les clés de mon ancien logement donc pour l'instant, je vais me laver là-bas mais je dois les rendre le 15 mars. Comment vais-je faire après ? On s'est moqué de moi en me louant cet appartement. »


Possibilité de déménager


François Lesourd, chef d'agence Opal, concède que tous les travaux initialement prévus n'ont pas été terminés, mais que l'entreprise missionnée devrait bientôt revenir.
« Cela dit, même s'il avait signé le bail, ce monsieur aurait très bien pu refuser le logement ensuite, ou n'en prendre possession qu'une fois les travaux achevés. » Par ailleurs, Bruno n'aurait pas clairement expliqué de quels aménagements il avait besoin, compte tenu de son handicap. « Cela aurait dû faire l'objet d'une demande écrite, à laquelle nous aurions accédé, ou pas. »
François Lesourd assure que si ce logement ne convient vraiment pas, le dossier de Bruno pourrait rapidement repasser devant la commission d'attribution des logements et être prioritaire en raison de son handicap. « Le souci, c'est que nous ne maîtrisons pas les délais. Il se peut que nous ayons un logement adapté tout de suite ou dans un an. Mais pour que nous parvenions à un accord, il faut aussi que ce locataire mette de l'eau dans son vin car pour l'instant, il refuse d'aller dans un autre quartier alors forcément, cela réduit les chances de trouver ce qu'il lui faut. »


http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/appartement-degrade-et-inadapte-%C2%AB-on-sest-moque-de-moi-%C2%BB

vendredi 11 mars 2011

Quel avenir pour Brandao à l'OM ?

Hier matin, à l'Évêché, Brandao, effondré, a lâché à son avocate, Me Patricia Clusan : "Je ne jouerai certainement pas à Rennes, ce vendredi, et je ne pense pas que je serai en mesure de disputer le match à Manchester." Son conseil s'est, alors, voulu rassurant : "Mais si, vous allez jouer. Il faut s'accrocher". La question de l'avenir de Brandao à l'OM se pose forcément.


Il est fort probable que l'attaquant brésilien ne puisse plus porter le maillot olympien eu égard aux motifs qui lui ont été signifiés hier soir. Selon nos informations,le club cherche à évaluer l'impact de l'affaire sur le comportement de l'équipe et, surtout, l'image du club. Une réunion de direction doit avoir lieu à ce sujet. Les éventuelles propositions de clubs intéressés seront très attentivement étudiées.


La mise en examen du Sud-Américain ne sera, en tout cas, pas un frein à un transfert, l'actuel Olympien étant libre de quitter le territoire français, son passeport lui ayant été restitué hier soir par le juge Laëtitia Ugolini. Le marché russe est le seul à pouvoir permettre les transactions de joueurs jusqu'au 15 mars. Lors du dernier mercato d'hiver, on se souvient notamment que le Rubin Kazan avait fait part d'un vif intérêt pour l'ancien joueur du Shakhtar Donetsk.


http://www.laprovence.com/article/om-a-la-une/quel-avenir-pour-brandao-a-lom

jeudi 10 mars 2011

« Remettre les immigrés dans les bateaux »

La députée UMP Chantal Brunel a suggéré mardi de "remettre dans les bateaux" les immigrés "qui viendraient de la Méditerranée", réagissant aux sondages donnant Marine Le Pen en tête du premier tour en 2012, provoquant l'indignation de la gauche et un rappel à l'ordre de Jean-François Copé.


"Il faut rassurer les Français sur toutes les migrations de populations qui viendraient de la Méditerranée. Après tout remettons-les dans les bateaux!", a déclaré l'ancienne porte-parole de l'UMP dans les couloirs de l'Assemblée. "Le temps n'est plus à la parole mais aux actes et aux décisions", a ajouté Mme Brunel, soulignant : "Marine Le Pen n'a aucune solution à proposer. Nous, on doit montrer
qu'on a des solutions".


En fin de journée, l'intéressée a déclaré au site du Nouvel observateur qu'elle regrettait que ses propos aient choqué, mais sans s'amender sur le fond. "Si j'ai pu blesser quelqu'un en utilisant des mots qui ont pu choquer, je m'en excuse, mais vraiment, si on ne peut plus utiliser des mots qui ont été utilisés par le Front national, nous allons faire son lit", a-t-elle dit. Interrogé dans la soirée, le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, a déclaré qu'il "désapprouvait" les propos de la députée, ajoutant qu'il ne les comprenait "pas du tout". Et durant toute la journée l'opposition est tombée à bras raccourcis sur l'élue.


"Chantal Brunel est-elle passée de porte-parole de l'UMP à porte-parole du Front National?", s'est interrogé Harlem Désir, numéro deux du Parti socialiste. "Cet énième dérapage d'une responsable UMP montre le danger de la surenchère permanente entre la droite et l'extrême droite", selon l'eurodéputé. Les Jeunes socialistes ont "exigé des excuses de la députée", estimant que la majorité devait "immédiatement se désolidariser de Mme Brunel". Au MoDem, on estime que ces "paroles d'exclusion et de rejet à l'emporte pièce" ne sont "pas à la hauteur des solutions qu'il nous faut apporter avec les pays d'origine, pour résoudre ces exodes de guerre".


"Nous avons connu Chantal Brunel plus inspirée quand elle dénonçait les violences faites aux femmes", écrit Fadila Mehal, chargée de l'intégration au shadow cabinet du parti de François Bayrou. "Face au chômage", "il y a des solutions et les solutions, ce n'est pas de dire +renvoyons les immigrés dans des bateaux+ comme cette débile de députée UMP" Chantal Brunel, a lancé Cécile Duflot, secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts. Pour le numéro un du PCF, Pierre Laurent, "cette sortie atroce de la part de la
députée UMP donne envie de vomir".


"L'affolement gagne les rangs de l'UMP", a-t-il poursuivi, appelant à voter Front de gauche le 20 mars prochain aux cantonales, "pour sanctionner les noces brunes entre l'UMP et le FN". De leur côté, les sénateurs du groupe CRC-SPG (communistes et Parti de gauche) ont estimé que Mme Brunel n'était "pas digne de demeurer rapporteur général de l'Observatoire de la Parité". Au NPA également, on a condamné "les propos racistes" d'une députée "sur les traces de Marine Le Pen".


"Cédant à la panique, la droite au pouvoir multiplie les déclarations ambiguës ou ouvertement racistes", dénonce le parti d'Olivier Besancenot. Pour la LICRA, "il est temps que les dirigeants de l'UMP remettent sérieusement de l'ordre dans leur parti", tandis que SOS Racisme a condamné des "propos d'inspiration lepéniste".


http://www.midilibre.com/articles/2011/03/09/A-LA-UNE-Chantal-Brunel-UMP-il-faut-mettre-les-immigres-dans-les-bateaux-1560829.php5

mercredi 9 mars 2011

Le «Mistral» s'est pris un vent

Le porte-hélicoptères est arrivé en Tunisie, mais les réfugiés égyptiens étaient partis...
L'officier sort de la salle d'état-major, la mine défaite. «Il n'y a personne à quai!» Lundi matin, les 670 militaires du porte-hélicoptères Mistral ont appris la nouvelle à quelques milles nautiques de la côte tunisienne: il n'y a plus de réfugiés égyptiens à acheminer du petit port de Zarzis, dans le Sud tunisien, à Alexandrie, en Egypte. Pourtant, depuis leur départ de Toulon samedi, l'équipage se préparait à secourir 900 hommes ayant fui le chaos libyen.


Tout était prêt à bord du deuxième bâtiment le plus gros de la marine française pour une opération humanitaire XXL: latrines et lits de camp montés, blocs opératoires et hôpital en état de recevoir les cas les plus graves. Même les cuisines étaient prêtes à faire face aux 140 kg de viande supplémentaire à préparer pour chaque repas. Mais lundi matin, les réfugiés égyptiens avaient déjà été tous secourus. Par voie aérienne – dont 3.711 transportés par des avions français entre Djerba et Le Caire – ou maritime. Trois navires égyptiens et deux allemands ont acheminé 2.100 réfugiés ces derniers jours.


«Tant mieux pour les Egyptiens»


«Le pont aérien a très bien fonctionné», reconnaît le lieutenant Thierry Delorme, porte-parole. La circulation d'informations beaucoup moins. La faute, selon une source diplomatique, à l'armée libyenne, qui verrouille et déverrouille la frontière de façon «volatile». «Certains membres de l'équipage ont des états d'âme de ne pas avoir été jusqu'au bout de la mission, reconnaît Xavier Moreau, le commandant du vaisseau. Mais ça fait partie du métier de militaire de voir sa mission changer en cours de route.»


«Tant mieux pour les Egyptiens: deux heures d'avion, c'est mieux que deux jours de mer par force 5», sourit Nordine Messili, l'aumônier musulman. Restent les 130 m3 de fret humanitaire que le Mistral a pu débarquer à Zarzis: couvertures, médicaments, denrées. «Vu la situation, il sera toujours le bienvenu dans la région», fait valoir Thierry Delorme. A ses côtés, une responsable du Secours islamique acquiesce: il resterait 12.000 Bangladais dans des camps de fortune à la frontière libyo-tunisienne. Mais le Mistral, qui doit mettre le cap sur Suez, ne les prendra pas en charge. «Le Bangladesh, c'est un pays lointain.»

http://www.20minutes.fr/article/682868/monde-le-mistral-prend-vent

mardi 8 mars 2011

Il enlève à un patient un rein sain

Un chirurgien du centre hospitalier régional de La Réunion a été suspendu pour avoir enlevé le rein gauche sain d'un patient au lieu du rein droit malade, a indiqué aujourd'hui la direction du CHR, confirmant une information du Journal de l'île de la Réunion.


"C'est une erreur médicale particulièrement grave", a affirmé le directeur général du CHR Michel Calmon. Lors d'un point de presse à Saint-Denis, il a annoncé la "suspension immédiate de toute activité" du chirurgien en cause.


La victime, un homme de 71 ans, avait été opérée le 14 février dans le service d'urologie pour une néphrectomie (ablation d'un rein malade). Le chirurgien a fait une "erreur de côté" en prélevant le rein gauche, parfaitement sain, au lieu du rein droit malade, s'étant trompé dans les notes qu'il avait établies pour l'intervention, selon la direction. "La palpation aurait pu permettre de corriger le tir lors de l'intervention.


Malheureusement cela n'a pas été le cas. Quand le chirurgien a eu connaissance de l'erreur, il était trop tard pour réimplanter le rein", a expliqué le docteur Tawfiq Henni, président de la Commission médicale d'établissement. Cette commission a conclu que "le lien direct avec l'erreur relève d'une cause individuelle mise sur le compte de la fatigue et de l'inattention" du chirurgien, a-t-il ajouté.


Le 22 février, la direction de l'hôpital, accompagnée du chirurgien fautif, a informé le malade et sa famille de la bavure et des excuses leur ont été présentées. Une indemnisation leur a en outre été proposée par une société d'assurances.


"Il leur appartient désormais de choisir entre cette indemnisation et une procédure contentieuse. Il ne s'agit nullement d'une manoeuvre pour éviter un procès", a déclaré le directeur du CHR. Les chirurgiens vont "essayer de sauver le rein malade" pour éviter que le patient soit dialysé, a-t-il précisé
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/03/07/97001-20110307FILWWW00417-il-enleve-a-un-patient-un-rein-sain.php

lundi 7 mars 2011

Encore un scandale judiciaire

Voici une nouvelle affaire, passée inaperçue, alors qu'elle devrait susciter colère et incompréhension.


La cour d'appel de Paris vient de déclarer l'Etat irresponsable du meurtre de Mireille Bernard, violée et assassinée par son mari en 2007. Encore en vie, cette femme avait dénoncé les sévices et viols dont elle était victime. Elle décidait de quitter le domicile conjugal accompagnée de ses trois enfants. Mis en examen pour viols avec actes de barbarie et menaces de mort, son mari avait néanmoins été laissé en liberté par le juge des libertés et de la détention. C'est ainsi qu'en juin 2007, il retrouve Mireille Bernard à Vannes, qu'il tue, avant de se suicider.


La soeur de Mireille Bernard a assigné l'Etat pour faute lourde, son avocate estimant que le juge avait tous les élements - notamment des cassettes - pour prendre conscience du danger que représentait le meurtrier.


En premier instance, les magistrats lui donneront tort : "Rien ne pouvait permettre de présager un passage à l'acte". La Cour d'appel estime, quant à elle, qu'il n'y a "aucune déficience caractérisée de l'institution judiciaire", le meurtrier n'ayant manifesté aucune agressivité pendant l'enquête.


Corporatisme et aveuglement des magistrats, faillite de la chaîne judiciaire : cette affaire résume tous les maux dénoncés avec force depuis Outreau, scandale dont les enseignements ne servent décidément à rien.


http://blog.lefigaro.fr/threard/2011/03/encore-un-scandale-judiciaire.html

dimanche 6 mars 2011

Et Zahia créa son site internet...

Un noeud rose se délace et une voix murmure un «chut» évocateur. Le site internet de Zahia est désormais en ligne. L'ex-escort girl qui avait défrayé la chronique des Bleus dans le cadre d'une affaire supposée de proxénétisme sur mineure se veut désormais habile femme d'affaires. Ce site internet, zahia.com, est destiné à modifier son image sulfureuse et à la tourner vers le monde de l'art glamour. La tentative est osée, le résultat est habile : comme un propos liminaire, la jeune femme cite Rodin dans un univers rose poudré au joli graphisme. On avance dans la découverte, accompagné de petites notes comme une souris qui visiterait l'opéra sur demi-pointes, jusqu'à la série de photos réalisées pour le très trendy magazine américain V.


Une muse est-elle en train de naître ? Dans la foulée, elle dévoile aussi un cliché de Nick et Chloé. Intitulé «Run rabbit, run run», le tableau revisite le conte d'Alice au pays des Merveilles avec quelques clins d'oeil (le noeud dans les cheveux, le flamant rose, le réveil, les lapins). Elle annonce avoir été croquée par Pierre et Gilles, célèbres photographes au style onirique, voire mystique.


http://www.leparisien.fr/laparisienne/actu-people/et-zahia-crea-son-site-internet-05-03-2011-1344569.php

samedi 5 mars 2011

Scandale du faux thon rouge maquillé : "un mal pour un bien", selon un restaurateur

Le procédé peut prendre différentes formes, selon nos informations : le thon frelaté peut être chimiquement modifié par un cocktail contenant de la bétanine - un colorant à base de betterave interdit pour le poisson - et/ou de l'antiseptique Bétadine, parfois accompagnés d'un autre adjuvant. A ce jour, le service des fraudes mène toujours l'enquête.


Au lendemain de notre enquête sur le thon commun transformé artificiellement en thon rouge (notre édition d’hier), les réactions sont nombreuses.


Le prud’homme major, Raphaël Scannapiéco, confirme le trafic
Au lendemain de notre enquête sur le thon commun transformé artificiellement en thon rouge (notre édition d’hier), les réactions sont nombreuses. Des restaurateurs
sétois se disent « écœurés » par cette pratique qui utiliserait un cocktail chimique à base de nitrates, nitrites et de Bétadine pour “rougir” un poisson bas de gamme, le faire passer pour un poisson de catégorie supérieure et le vendre plus cher. Mais en deçà du prix du marché.


Des mareyeurs s’élèvent contre ces pratiques
« C’est peut-être un mal pour un bien », se demande le patron d’un restaurant. « On peut espérer que les amateurs mangeront de la qualité, une fois le ménage fait. Les professionnels en pêcheront moins mais le vendront plus cher. Tout le monde y trouvera son compte. »


« Le trafic se porte plutôt sur des longes de thon albacore transformé en faux thon rouge », confirme le prud’homme Raphaël Scannapiéco. Il ajoute : « Un thon rouge, il n’y en a qu’une espèce, un thon albacore et yellow-fin (jaune) aussi. » Précisant qu’il ne faut pas s’arrêter à l’origine géographique des prises, mise en avant par certains revendeurs.


Plusieurs mareyeurs s’étaient élevés contre ces pratiques « frauduleuses sur le marché européen et français ». À l’image d’Henri Barba, mareyeur à Frontignan (Hérault), qui a écrit à ses clients : « Ces produits chimiques dangereux sont importés en France à des prix incohérents avec la vérité du marché et peuvent entraîner des risques sanitaires. »


Chargée de l’enquête, la Direction de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes à Paris n’a pas répondu à nos sollicitations.


http://www.midilibre.com/articles/2011/03/02/A-LA-UNE-Faux-thon-rouge-maquille-a-la-betadine-un-mal-pour-un-bien-1554222.php5

vendredi 4 mars 2011

Le fonctionnaire cleptomane piégé par les libraires

Un quadragénaire a été démasqué par un commerçant après un vol : un larcin en totale contradiction avec cet être respectable et féru de littérature.


«UN représentant d'une maison d'édition m'a confié une fois que le plus gros voleur dans ma librairie serait très probablement mon meilleur client. » Fabrice Armbruster, à la tête de la librairie du Centre à Soissons, n'a jamais vraiment voulu le croire, jusqu'au jour où il a pris son plus fidèle client la main dans le sac, ou plutôt les livres sous le bras.
« C'est quelqu'un de cultivé, très féru de littérature. Vu son statut, sa façade, nous ne l'aurions jamais suspecté… De surcroît, il achetait énormément de livres chez nous. » Le vendredi 18 février, le libraire a dû pourtant se rendre à l'évidence.
L'homme, un quadragénaire fonctionnaire du Trésor public, a été « piqué » à la sortie du magasin avec un roman pour adolescents et un essai littéraire dissimulés sous le manteau et coincés sous le bras. Il a été interpellé par les policiers soissonnais.
Aux yeux de la loi, c'est un vol simple. Le préjudice n'excède pas 40 euros. Pour plusieurs professionnels du livre de la ville, c'est la confirmation des soupçons qui se portaient sur l'homme depuis un long moment. « Cela faisait des années que des vols « étranges » avaient lieu », raconte Fabrice Armbruster.
Le commerçant estime à 87 le nombre de références susceptibles d'avoir été chapardées par le « monsieur » l'année dernière. « En fonction du style de certains livres, c'était signé. Il était d'ailleurs le seul à acheter quelques-uns des ouvrages volés ! Mais personne n'a pu le prendre sur le fait… »


De fortes présomptions


Deux autres commerçants de la cité du Vase ont eu également à faire au « voleur ». Sans jamais le surprendre. « J'ai eu des doutes, il y a environ trois ans, indique une autre libraire. Il manquait un livre sur une pile que je venais de ranger. Or, il était le seul client qui était passé entre le rangement et le moment où j'ai constaté le vol… » Depuis cette mésaventure, cette dernière le surveille attentivement.
Dans un autre magasin, des soupçons se sont aussi portés vers l'homme. « Un magazine littéraire très pointu était régulièrement volé. Nous n'avions qu'un ou deux exemplaires, que nous ne vendions jamais, se remémore Claudine Postel, gérante à la Maison de la presse. Nous avons décidé de le mettre en réserve et de le vendre uniquement sur demande… L'unique client qui l'a demandé, c'était lui. » C'était il y a un peu plus de deux ans. La gérante a interdit « de séjour » le quadra dans sa boutique, et a remis le magazine convoité en rayon. « Et il ne disparaît plus », remarque-t-elle.
Ces observations sont arrivées aux oreilles de Fabrice Armbruster. « J'ai commencé à le surveiller de plus près. Surtout quand il allait dans le fond du magasin. En vain… » Jusqu'au vendredi fatidique, où le commerçant a mis en place un guet-apens. « Un ami se faisait passer pour un client et restait dans la boutique. Lui ne s'est pas méfié. Il l'a surveillé et a vu les ouvrages disparaître. Lorsqu'il est sorti du magasin, nous lui avons demandé les livres. Il s'est exécuté rapidement. » En attendant l'arrivée de la police, le libraire a eu le temps de s'entretenir avec l'homme. « Il m'a expliqué que c'était maladif, qu'il s'agissait de cleptomanie. »
Beaucoup de constatations désignent le féru de littérature comme responsable de nombreux vols, pendant plusieurs années. Néanmoins, les commerçants floués n'ont jamais déposé plainte, ni de main courante au commissariat. Du coup, difficile pour la justice de sévir. D'après nos informations, l'enquête est close. Le fonctionnaire visé devra donc répondre d'un seul vol. Des sanctions disciplinaires sont envisageables, étant donné que les « victimes » ont averti sa hiérarchie.


http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/le-fonctionnaire-cleptomane-piege-par-les-libraires

jeudi 3 mars 2011

Un train aurait été arrêté spécialement pour Martine Aubry

Le groupe «Majorité départementale Initiative Côte-d'Or» est en colère. Il dénonce l'avantage dont aurait bénéficié ce mercredi une délégation du PS pour laquelle un train aurait fait un arrêt exceptionnel en gare de Monbard. «Nous venons d’apprendre que le train de la première secrétaire du Parti Socialiste, Martine Aubry s’est arrêté en gare de Montbard alors qu’il n’existe pas d’arrêt sur les grilles TGV de la SNCF à cette heure [TGV Paris-Dijon 10 h 28 – 12 h 05 (source Site internet SNCF)]. C’est proprement scandaleux. Les Montbardois, privés de TGV à la mi-journée pendant les vacances, apprécieront les privilèges de la première secrétaire du PS. Y-aurait-il deux France ? Une pour madame Aubry, l’autre pour les citoyens ? Y-aurait-t-il deux mondes ? Un pour ceux qui peuvent arrêter le train là où ils le souhaitent ? Un autre pour ceux qui le regardent passer?» a réagi, par communiqué, la liste Initiatives Côte-d'Or.


http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Un-train-aurait-ete-arrete-specialement-pour-Martine-Aubry-277783

Karachi : les révélations de l'ex-trésorier de Balladur

René Galy-Dejean, trésorier de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995, a assuré devant le juge Renaud van Ruymbeke être incapable d'expliquer un versement en espèces de 7 millions de francs (un peu plus d'un million d'euros) en faveur du candidat battu en 1995. Galy-Dejean a été entendu le 15 février comme témoin assisté, par le juge van Ruymbeke, chargé d'enquêter sur un volet financier de l'affaire Karachi. Au printemps 2010, le quotidien Libération avait révélé l'existence d'un document récapitulant un versement de 10 millions de francs (1,5 million d'euros) au Crédit du Nord, le 26 avril 1995. Je n'avais jamais vu ce document et ma surprise est totale parce que je n'ai jamais déposé 10 millions de francs au Crédit du Nord», a dit M. Galy-Dejean au juge, selon son PV d'audition cité mardi par le site Mediapart et Le Monde. L'ex-trésorier a précisé se souvenir uniquement d'un versement de 3 millions de francs (environ 461 000 euros). Il explique être allé le 26 avril 1995 déposer 3 millions de francs en espèces au siège du Crédit du Nord à Paris. «C'est la seule fois où je suis allé déposer de l'argent au Crédit du Nord», explique t-il, selon son PV d'audition. Dans les mois qui suivent, René Galy-Dejean s'inquiète de ne pas voir d'arrêté des comptes du candidat Balladur, qu'il est censé signer en vue d'un dépôt au Conseil constitutionnel au plus tard le 13 juillet. «Le 7 ou 8 juillet, je suis allé aux nouvelles auprès de M. Bienaimé (expert-comptable, ndlr) que j'ai trouvé embarrassé puisqu'il m'a indiqué que les comptes avaient été déposés le 5 juillet. Je réalise à ce moment-là que je n'avais pas vu l'arrêté des comptes, que je ne l'avais pas signé et que je ne l'avais pas déposé», dit-il. Il découvre alors qu'il n'a pas été désigné comme représentant du candidat Balladur devant le Conseil constitutionnel. Interrogé sur la provenance de 7 millions de francs déposés en coupures de 500 francs, il répond: «Je l'ignore. Je suis incapable de vous dire d'où vient cet argent que je n'ai pas déposé». De son côté, l'ancien Premier ministre Edouard Balladur a jugé, ces derniers mois, «parfaitement infondées» les allégations d'un financement politique occulte. Le quotidien Libération avait suggéré qu'ils pourraient provenir de commissions versées sur le contrat de vente de sous-marins au Pakistan en 1995. Parallèlement, l'avocat des parties civiles, Me Olivier Morice, a annoncé qu'il allait demander l'audition de Gérard Longuet, en tant que président du Parti républicain de 1990 à 1995, par le juge en charge de l'enquête sur l'attentat de Karachi, Marc Trévidic. Le nouveau ministre de la Défense avait succédé à la tête du Parti républicain à François Léotard, qui a récemment été entendu par le juge.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/karachi-les-revelations-de-l-ex-tresorier-de-balladur-01-03-2011-1337855.php

mercredi 2 mars 2011

Rennes. Atteint d’une maladie nosocomiale, il fait la grève de la faim devant l’hôpital

Depuis hier matin 7 h 30, Dominique Fouquet, 56 ans, a entamé une grève de la faim sur le parking de l’hôpital privé Sévigné à Cesson. En 2004, alors qu’il se fait opérer de la hanche, il est victime d’une maladie nosocomiale. Une infection par un staphylocoque doré. « J’ai été ensuite hospitalisé pendant près de 18 mois. Je ne peux plus travailler et je n’ai toujours pas été indemnisé malgré toutes mes démarches. » Marié et père d’une fille de 12 ans, il se déclare « au bout du rouleau mais je n’ai plus le choix. Ca ne m’amuse pas de dormir dans le froid et de ne pas m’alimenter. Mais je ne vois pas d’autres solutions pour me faire entendre. »

 http://www.ouest-france.fr/actu/actualite-video_-Rennes.-Atteint-d’une-maladie-nosocomiale-il-fait-la-greve-de-la-faim-devant-l’hopital_40823-1711216_actu.Htm

mardi 1 mars 2011

Scandale John Galliano : une vidéo accablante

Quelques jours après la plainte déposée contre John Galliano pour propos antisémites, une vidéo où on l’entend proférer des propos extrêmement choquants vient d’être dévoilée… L’étau se resserre autour de John Galliano. La semaine dernière, on apprenait qu’après une altercation avec un couple dans un bar du marais, John Galliano faisait l’objet d’une plainte pour violences légères et injures à caractère antisémite. Le couple accusateur fait état d’une dispute particulièrement violente où le designer, en état d’ébriété, aurait multiplié les insultes et même tiré la jeune femme de 35 ans par les cheveux. John Galliano, arrêté et conduit au commissariat du VIIIe arrondissement, nie les faits en bloc et a porté plainte à son tour pour insultes et diffamation. Pourtant, depuis, les langues se délient. Ainsi vient-on tout juste d’apprendre qu’une autre jeune femme accuse John Galliano de l’avoir agressée verbalement sans raison dans le même bar parisien au mois d’octobre dernier. A présent, c'est une vidéo mettant en scène Galliano publiée par nos confrères britanniques du Sun que l’on découvre avec stupeur. Dans ce document, on voit le (futur ex ?) directeur artistique de la Maison Dior s’en prendre de façon tout à fait honteuse à deux clientes d’un bar qu'il invective après avoir affirmé qu’il « aime Hitler ». Pas de bol, un ami des jeunes femmes – une Française et une Italienne, mais pas de confession juive précise le quotidien - probablement amusé de voir le célèbre créateur attablé près d’eux, a filmé la scène et le moment où tout a dérapé sans raison. Cette vidéo tend ainsi à prouver que John Galliano, lorsqu’il a un coup dans le nez, est capable de proférer les pires insultes. Et crédibilise la version du couple qui a porté plainte contre lui. On voit mal comment le créateur pourra nier cette fois-ci…
 http://www.voici.fr/potins-people/les-potins-du-jour/scandale-john-galliano-une-video-accablante-396637