lundi 30 juin 2014

Facebook: 700.000 utilisateurs "manipulés"

Près de 700 000 utilisateurs du réseau social Facebook ont été manipulés, entre le 11 et le 18 janvier 2012, dans le cadre d'une étude scientifique réalisée par les universités Cornell et de Californie à San Francisco.

Cette recherche portait sur "la contagion émotionnelle". Les flux d'actualité des utilisateurs ont ainsi été modifiés, faisant apparaître plus de messages positifs ou négatifs.
L'étude publiée le 17 juin, révèle alors que les utilisateurs manipulés écrivent des messages plus positifs ou négatifs en fonction de cette modification de leur fil d'actualité. Mais ils transmettent également ces émotions aux autres utilisateurs.

Facebook refuse d'être accusé de manipulation : "Cette recherche a été menée pendant seulement une semaine et aucune donnée utilisée n'était liée au compte d'une personne en particulier", a déclaré Isabel Hernandez, porte-parole.


http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/06/30/97002-20140630FILWWW00048-facebook-700-000-utilisateurs-manipules.php

dimanche 29 juin 2014

Et au milieu coule la procédure

Stéphanie Winterstein nous fait faire le tour du propriétaire. Sa petite maison, 9 chemin des Saussaies, à Art-sur-Meurthe, parfaitement entretenue pourrait avoir tous les attributs du bonheur… A quelques détails près. Elle n’est notamment pas isolée, n’a pas l’eau courante non plus…
« Le maire refuse de nous l’accorder », avance cette mère de quatre enfants. Elle désigne les bidons utilisés pour aller se ravitailler deux fois par jour au cimetière. « Il nous l’interdit, mais on est bien obligé. Pour notre toilette, la lessive, le ménage… », se défend encore la dame. Alors quoi, le premier magistrat d’Art-sur-Meurthe prendrait un malin plaisir à compliquer le quotidien de certains de ses administrés ? Gratuitement ? Pire, pour de mauvaises raisons ?
« Je suis issue de la communauté des gens du voyage et il ne nous aime pas », tranche Stéphanie Winterstein. Sans avouer spontanément qu’elle a pris quelque liberté avec la loi. S’abritant derrière ses origines justement pour justifier son ignorance des textes.
Le terrain sur lequel la famille a commencé par poser sa caravane il y a maintenant quatre ans n’est pas constructible. Et pour cause, il est en zone inondable.

Sans permis de construire

« Alors si demain, un accident survient je suis responsable pénalement, moi ! », grogne en retour Jean-Pierre Dessein, le maire.
Explication. Stéphanie et son compagnon ont acheté ce petit lopin de terre quelques dizaines de milliers d’euros. « Au départ, il s’agissait d’un investissement pour nos enfants », jure la dame. Jusque-là, rien à redire. Et puis, ils se sont mis en tête d’agrandir le cabanon en dur planté là « déjà sans existence légale, destiné au rangement des outils », précise le maire… « Evidemment, nous n’avons jamais délivré de permis de construire pour leur projet », poursuit-il.
La première pierre posée par la famille, l’élu s’est empressé de saisir le préfet, son « patron » (sic), et le procureur. « Je leur ai demandé d’intervenir tout de suite. Afin qu’on ne laisse pas la situation s’enkyster. C’est toujours délicat d’expulser une mère et ses enfants. Pourtant, personne n’a bougé. Comme s’ils ne voulaient pas mettre les pieds dans ce dossier. »
Résultat en juin 2014, Stéphanie Winterstein, officiellement domiciliée à cette adresse, ne comprend pas pourquoi on s’obstine à lui rendre la vie si difficile. « Je suis électrice à Art-sur-Meurthe ! », avance-t-elle.
« Le circuit judiciaire m’a imposé cette obligation », rétorque Jean-Pierre Dessein. « Quoi qu’il en soit, je suis là pour faire respecter les règles. Or, il est impossible de relier cette habitation construite sans autorisation en zone sensible, comme défini par le PPRI (NDR, plan de prévention au risque inondation) au réseau d’assainissement collectif et au réseau d’eau », martèle l’élu.
« C’est fatigant de se battre seul, de ne pas se sentir soutenu… », peste-t-il.
« Il y a quelques semaines, on m’a encore répondu que le dossier était à l’étude par les services de police ».
La procédure suit son cours. Lentement. Résultat : les vannes de l’insatisfaction coulent à flot chez les deux parties.

http://www.estrepublicain.fr/meurthe-et-moselle/2014/06/29/et-au-milieu-coule-la-procedure

samedi 28 juin 2014

Mairie de Toulouse : qui a volé les cadeaux de Noël ?

C'est un bien étrange père Noël que les agents de sécurité en charge de la surveillance des locaux du Cosat, ont surpris un soir de décembre 2013. Ce soir-là, l'ensemble du personnel du comité des œuvres sociales des agents de la ville de Toulouse avait regagné ses pénates depuis plusieurs heures. Seul un mystérieux administrateur rôdait encore dans les couloirs. Lorsqu'il a été surpris par les vigiles, ce membre du conseil d'administration avait les bras chargés d'un lourd carton identique à ceux où étaient stockés les jouets destinés aux enfants des agents de la ville. Interrogé par les vigiles, il a bredouillé qu'il était en plein déménagement et à cours d'emballages et qu'il était donc venu en toute innocence faire provision de cartons vides pour poursuivre nuitamment la mise en caisse de ses petites affaires. Cette version n'a que partiellement convaincu la présidente du Cosat qui a fini par convoquer le conseil d'administration. Celui-ci a d'abord demandé au visiteur nocturne de démissionner avant de le suspendre d'autorité de toutes ses fonctions. Aujourd'hui la directrice continue de défendre son ex-administrateur. «L'agent de sécurité l'a bien vu transporter un carton, mais rien ne prouve qu'il a volé des jouets. Nous pouvons tout au plus parler d'une indélicatesse de sa part». Devant son refus de déposer officiellement plainte pour vol de cadeaux de Noël le syndicat Sud Collectivités territoriales a fini par saisir le procureur de la république le 17 avril dernier pour qu'une vraie enquête soit ouverte. Incrédule, la directrice du Cosat nie fermement l'existence de cette saisine car explique-t-elle : «j'en aurais été averti par le parquet.» Pour elle l'administrateur indélicat n'est pas suffisamment innocent pour conserver ses fonctions, mais trop peu coupable pour avoir affaire à la justice.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/06/28/1908839-mairie-de-toulouse-qui-a-vole-les-cadeaux-de-noel.html

vendredi 27 juin 2014

HAM Le «scandale» de Monsieur 50 000 euros

Le maire élu en mars Grégoy Labille s’adjoint un collaborateur. Coût pour la Ville : 50 000 €. « Scandale », selon Marc Bonef. Un « choc » pour Éric Legrand.
Le maire affiche et affirme ses choix. Lors du conseil municipal, mercredi 25 juin, Grégory Labille (UDI) a dressé une longue liste de ses dossiers prioritaires. Dont son ambition de revoir le plan de circulation et le stationnement en centre-ville, qui conduiraient à une redynamisation commerciale. Pour mener à bien son projet, la majorité doit bien évidemment mettre en face des financements.
Alors, certes, les finances léguées par l’ex-premier magistrat UMP Marc Bonef sont saines, observe en substance le receveur municipal. Mais dans une ville où 62 % des foyers sont non-imposés, la moindre ligne de crédit ou de débit est étudiée à la loupe. Et quand 50 000 € sortent des caisses pour un nouveau poste, l’opposition est vent debout.
1 LE POSTE
Pour l’épauler dans sa fonction de maire, Grégory Labille va faire appel à un «  collaborateur de cabinet  ». Ce qui grèverait de 50 000 € par an le budget municipal. Le premier à s’insurger est le conseiller d’opposition Éric Legrand (par ailleurs président du Pays hamois) : «  Je suis choqué ; si vous avez besoin d’aide, payez-le sur vos indemnités. 50 000 €, ce sont huit emplois d’avenir ou deux fois l’intégralité des subventions aux clubs sportifs.  »
La deuxième salve vient de la droite, et est lancée par l’ex-premier adjoint désormais dans l’opposition, Philippe Jouglet : «  Ce Monsieur 50 000 €, c’est plus 3 % de taxe locale.  » Et de dresser lui aussi sa liste d’affectation éventuelle de cette somme : «  Deux ASVP (ndlr, agent de surveillance de la voie publique) et trois contrats d’apprentissage. Donc cinq personnes à qui nous permettrions d’avoir un travail et de se former.  »
Le coup le plus violent, car le plus insidieux, est porté par Marc Bonef. Solennel, il s’adresse à «  tous les conseillers  » : «  C’est légal mais moralement inacceptable vis-à-vis des Hamois. C’est un emploi politique. Bientôt, vous demanderez une voiture avec chauffeur. Revenez sur terre, c’est un scandale.  »
Droit dans ses bottes, le maire, sous le feu, parade d’un ton calme et posé, sachant que le sujet allait susciter la polémique : «  Sa mission, ce sera le suivi dans le temps et la réussite du projet municipal, des dossiers prioritaires. Il coordonnera l’équipe municipale, prendra en charge les demandes des administrés, sera responsable de la communication interne et externe…  » Un peu plus tôt, il avait résumé d’une phrase le rôle de son futur collaborateur : «  Faire aboutir les projets pour lesquels ont voté les Hamois.  » Il y eut de nouveau un vote. C’était hier, sur ce dossier, à bulletin secret, comme souhaité par Marc Bonef et accepté par Grégory Labille. Sans surprise, seule l’opposition a voté contre «  Monsieur 50 000 €  ».
2 H’AMIS DES MOTS
L’association luttant contre l’illettrisme pourrait fermer mi-juillet (Courrier picard du 17 juin). Pour l’aider à sortir de la panade financière, la municipalité pourrait lui verser 10 000 € de subvention. Niet pour Marc Bonef. Certes, «  tout le monde est d’accord pour lutter contre l’illettrisme  ». Mais «  or de question de se substituer à l’État, à la Région, dont ce sont les compétences. C’est fort de café de faire appel au contribuable local, qu’il paye ce que les autres ne veulent pas payer. À terme, c’est un risque d’augmentation d’impôts.  » La réponse de Grégory Labille tient en une phrase claire, nette et concise: la municipalité s’engagera financièrement uniquement si des partenaires l’accompagnent.
3 DU PAIN ET DES JEUX
Selon Marc Bonef toujours, l’équipe municipale préfère «  les pains et les jeux au travail de fond  ». L’illustration selon lui : le non-désamiantage du toit de l’école Jean-Zay. Pas d’urgence assure le maire qui s’en est informé auprès du directeur des services techniques : «  Les travaux peuvent attendre un an, il semble que la sécurité soit assurée. »
4 BISBILLES SUR LE PARC
Parmi les projets prioritaires du patron de l’exécutif municipal, «  le parc laissé à l’abandon depuis des années  ».
Des mots qui restent en travers de la gorge de l’incontournable ancien maire devenu premier opposant, Marc Bonef : «  Je ne peux pas laisser dire ça. Des travaux ont été effectués au moment du centenaire, et compte tenu du nombre d’actes de vandalisme, il fallait, avant tout aménagement, le mettre en sécurité par la vidéoprotection. Enfin, le curage de l’étang était prévu. Les engins qui allaient venir auraient abîmé le parc. Or, ces travaux de curage ont traîné pour des raisons indépendantes de la Ville.  » Sibyllin pour éviter de nourrir la polémique, Grégory Labille précise que, par «  abandon  », il entendait celle de la «  végétation  ».

http://www.courrier-picard.fr/region/ham-le-scandale-de-monsieur-50-000-euros-ia183b0n395887

74 interpellations en France après la qualification de l'Algérie

La qualification de l'Algérie pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde jeudi soir a été émaillée d'incidents partout en France. Au moins 74 personnes ont été interpellées la nuit dernière.
Après la précédente victoire des Fennecs (4-2 contre la Corée du Sud) dimanche, 28 personnes avaient été arrêtées dans l'Hexagone. Cette fois-ci, une trentaine d'interpellations ont eu lieu dans l'agglomération parisienne, mais les principaux incidents ont eu lieu à Lyon, Vaux-en-Velin, Saint-Priest, Lille, Roubaix et Marseille, selon une source policière.
A Lyon, des commerces ont été saccagés, des pompiers ont été pris pour cible et plusieurs dizaines de véhicules ont été incendiés dans l'agglomération.

"Le ministère condamne fermement les débordements intolérables qui ont émaillé la qualification de l'Algérie. Ils sont le fait d'une minorité qui ont trouvé à travers la Coupe du monde un prétexte pour agresser pompiers et forces de l'ordre", a déclaré Pierre-Henry Brandet, porte-parole du ministère de l'Intérieur. "Mais il faut noter que dans la plupart des cas les rassemblements festifs se sont déroulés sans aucun incident et dans une excellente ambiance", a-t-il ajouté. "Le travail d'enquête mené sous l'autorité de la justice va se poursuivre afin d'identifier et interpeller tous ceux qui ont participé à ces débordements", a-t-il encore dit.
L'Algérie doit jouer lundi soir (22 heures) en huitièmes de finale de la Coupe du monde face à l'Allemagne après s'être qualifiée à la suite de son match nul jeudi soir face à la Russie (1-1). "Les services de police et de gendarmerie seront extrêmement vigilants lundi soir, et partout où ce sera nécessaire, les dispositifs de sécurité seront encore renforcés", a ajouté Pierre-Henry Brandet.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/06/27/1908423-74-interpellations-en-france-apres-la-qualification-de-l-algerie.html

jeudi 26 juin 2014

Mondial 2014: La Fifa de nouveau impliquée dans un scandale financier

La Fifa est à nouveau impliqué dans une autre affaire de corruption, après le dossier qatari! Il semble que des haut placés de la Fifa se soient taillé des salaires hors-normes.
Alors même que  le nom d’un de ses membres est cité actuellement dans une affaire de truquage de matches au Ghana, la Fifa de Sepp Blatter fait encore parler d’elle, négativement. En effet, privés de primes pour le Mondial 2014 par souci d’ »éthique« , les membres du comité exécutif de la Fifa ont, si l’on en croit le Sunday Times, rapidement imaginé un subterfuge pour combler le manque à gagner.
D’après le quotidien britannique, le salaire des personnes impliquées a tout simplement été doublé en 2014 et rehaussé à hauteur de 200 000 dollars (soit 147 000 euros). Le tout versé en liquide sur des comptes en Suisse, histoire d’échapper à l’imposition. Sans compter le remboursement des frais et les avantages en nature dont bénéficie le gratin de l’instance, y compris les quatre représentants africains : le Camerounais Issa Hayatou, vice-président, l’Ivoirien Jacques Anouma, l’Algérien Mohamed Raouraoua et l’Egyptien Hany Abo Rida.
C’est ça la Fifa de Sepp Blatter.
 

mardi 24 juin 2014

Perpignan. Un simple fax lui ouvre grand les portes de la prison

Un jeune Perpignanais écroué pour tentative d'assassinat a dû être remis en liberté le 12 juin, la justice n'ayant pas respecté les délais légaux d'audiencement de sa demande de mise en liberté.
Samy, accusé d'avoir tiré ou d'avoir participé à la tentative de meurtre d'un homme sur fond de trafic de drogue avait été écroué en janvier dernier. À trois reprises il avait sollicité sa remise en liberté, refusée. Une dernière fois le 9 mai. Trois jours plus tard, il fait appel de la décision.
Le 14 mai, un fax part du greffe de la maison d'arrêt de Carcassonne pour signifier la volonté du détenu de faire appel. Mais la télétransmission du document jusqu'au greffe de la chambre d'instruction ne s'effectue pas normalement. Les employés du greffe reçoivent même un message indiquant que le fax en question n'avait pas été transmis.
«Ils ont archivé le document qui disait que le fax n'avait pas fonctionné. Ce n'est pas un problème matériel» estime Guy Magnier le secrétaire général de la cour d'appel de Montpellier (Hérault) qui cherchait encore hier soir à comprendre pourquoi le fax n'a pas fonctionné. «ll s'agit manifestement d'un dysfonctionnement du greffe de la maison d'arrêt de Carcassonne qui n'a pas vérifié l'accusé de réception du fax et qui n'a pas envoyé l'original par courrier» ajoute Olivier Pedro-José porte-parole adjoint de la garde des Sceaux dont le cabinet s'est saisi du dossier hier après-midi.

Le jeune détenu clame son innocence

Faute de réception du fameux document, par fax ou pas voie postale, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Montpellier n'a pas convoqué le prévenu et son conseil pour une nouvelle audience dans le délai fixé des quinze jours. «Ils ont convoqué bien tardivement, dix-sept jours après la date limite prévue par le code de procédure pénale. Et la juge d'instruction de Perpignan n'a pas jugé souhaitable à l'issue de cette bévue, de saisir en appel la chambre de l'instruction pour obtenir sa réincarcération» explique Me Michael Poilpré l'avocat de Samy.
Le jeune homme écroué pour tentative d'assassinat, dit être parfaitement étranger aux faits qu'on lui reproche. Il était incarcéré depuis février avec deux autres suspects pour avoir participé début janvier à une expédition contre un homme de 29 ans qui avait été grièvement blessé à une jambe par un coup de feu. L'affrontement pourrait être lié à des conflits récurrents autour de trafics de drogue dans une cité populaire du quartier du Vernet à Perpignan à la tentative de meurtre d'un des chefs de clan de Perpignan.
Le jeune Perpignanais avait eu la jambe fracturée après qu'un tireur encagoulé sorti d'une voiture ait ouvert le feu sur lui. «Quelques jours plus tôt, cet homme avait mis mon client à l'amende. Mais à ce jour il n'y a qu'un faisceau d'indices, aucune preuve contre lui. Même la morphologie du tireur ne colle pas» ajoute Me Poilpré.
Le jeune homme s'était plaint en prison de menaces de représailles de l'entourage de la victime de la fusillade de janvier. On ignore où il se trouve depuis sa remise en li” berté.
Après ce nouvel accident de fax, la garde des Sceaux a promis l'accélération de la mise en place du plan 2013 de modernisation. Avec notamment la mise en place d'un logiciel Génésis qui permettrait le partage des informations entre tous les acteurs du système judiciaire.

http://newsletter.ladepeche.fr/Go/index.cfm?WL=28147&WS=291720_2501986&WA=5407

lundi 23 juin 2014

Produits à base de poisson: difficile pour les consommateurs de savoir ce qu'ils mangent

Le scandale des lasagnes au cheval aura permis de clarifier la réglementation sur l'étiquetage des produits à base de viande. Il n'en va pas de même côté poisson, où les consommateurs ont encore souvent bien du mal à savoir exactement ce qu'ils mangent, dénonce la CLCV.
Une enquête menée par l'association de consommateurs et dévoilée lundi montre que pour une majorité de produits de la mer, les informations contenues sur les étiquettes restent encore très imprécises, avec un flou savamment entretenu sur les espèces utilisées ou le pourcentage exact de poisson contenu dans chaque préparation.
L'association a étudié les étiquettes de 70 produits à base de poissons (parmentiers, brandade, panés, croquettes, nuggets, rillettes, surimis, soupes et plats cuisinés), issus à la fois de grandes marques et de marques distributeurs, sans faire l'analyse du produit lui-même.
A l'issue de cet examen, elle alerte d'abord sur le fait que la plupart de ces produits sont fabriqués non pas à partir de filets de poisson mais plutôt de "chair" ou de "pulpe de poisson". C'est le cas dans 80% des produits examinés.
Et derrière ces termes un peu vagues, il ne faut pas s'attendre à trouver du filet haché, mais plutôt un "mélange peu ragoutant" de chutes de filetage, desquelles sont enlevés tous les morceaux nobles (filet, darne, baron), et auxquelles s'ajoutent des arêtes, de la peau, le tout mixé dans des broyeurs à très forte pression, selon la CLCV.
Sans être dangereux pour la santé, ces produits restent "de qualité très médiocre", alors même qu'il n'existe aucun "cadre réglementaire ou normatif définissant les procédés d'obtention" de ces ingrédients, explique l'association.
Par ailleurs, l'analyse des étiquettes montre qu'il est très souvent difficile de savoir exactement quelle quantité de poisson est contenue dans le produit, ni même de quelle espèce il s'agit.
Sur plus de la moitié des produits étudiés, notamment dans les soupes, les surimis et les croquettes, le type de poisson utilisé n'est pas mentionné, "d'où un risque de tromperie des consommateurs", avertit la CLCV. Il est remplacé par des indications floues comme "poisson" ou "poisson blanc".
"Est-on en présence de merlu, de cabillaud, de colin ou de saumon ? Impossible de le savoir", explique la CLCV.
- Enrichis d'agents texturants -
Enfin, pour déterminer quelle quantité exacte de poisson l'on ingurgite lorsque l'on mange par exemple des pâtes au saumon achetées tout prêt, il faut souvent prévoir la calculette, prévient l'association.
Ainsi certains fabricants se contentent de mentionner d'un côté la quantité de poisson dans la farce qui a servi à la préparation, puis le pourcentage de farce dans le produit final, charge ensuite pour le consommateur de faire lui-même les calculs.
Au final, 30% des produits étudiés ne fournissent donc aucun pourcentage de poisson explicite, et directement exploitable, dénonce la CLCV.
Par catégorie de produits, c'est aux rillettes et aux croquettes de poisson que revient la palme de l'imprécision. Pour ces dernières, "dans 80% des cas, l'espèce n'est pas précisée (...) et seul un produit sur dix est fabriqué à partir de filet de poisson", le reste étant constitué de "chair".
"Quant à l'information sur la quantité de poisson mise en ?uvre, elle est certes disponible mais pas de façon explicite: dans quatre produits sur dix, le consommateur doit faire une règle de trois pour la recalculer, ce qui n'est guère pratique quand on fait ses courses !", relève la CLCV.
Au final, pour l'ensemble des produits étudiés, la teneur en poisson se révèle bien souvent inférieure à 30% (sauf pour les poissons panés), et ils sont souvent "enrichis" d'agents texturants (amidon, glycérides d'acides gras), de matières grasses ou d'eau (surimis), sans que cela soit forcément clairement indiqué.
L'association demande donc aux pouvoirs publics et aux professionnels de l'agroalimentaire et de la distribution de travailler à une clarification des règles d'étiquetage de l'ensemble des produits transformés à base de poisson.
"Les consommateurs ont le droit de savoir ce qu'ils mangent et le flou qui prévaut aujourd'hui n'est pas acceptable", conclut la CLCV.

http://r.orange.fr/r?ref=HPC_i_alaune_manchette_1&url=http://actu.orange.fr/une/produits-a-base-de-poisson-difficile-pour-les-consommateurs-de-savoir-ce-qu-ils-mangent-afp_CNT0000002MFai.html

dimanche 22 juin 2014

Bygmalion: double comptabilité à l'UMP?

L'ancienne directrice des affaires financières de l'UMP, Fabienne Liadzé, aurait tenu une double comptabilité et connaissait le montant exact des dépenses de campagne de Nicolas Sarkozy, affirme le Journal du Dimanche.

Selon le JDD, Fabienne Liadzé aurait tenu au sein de l'UMP une double comptabilité qui lui aurait permis, meeting après meeting, de connaître la part des coûts à imputer officiellement sur le compte de campagne et la part occulte à ventiler au final. Fabienne Liadzé a été suspendue par la nouvelle direction provisoire de l'UMP dans le cadre de l'affaire
Bygmalion.

Ancienne d'Arthur Andersen, recrutée à l'UMP comme DRH par Eric Woerth, puis nommée directrice des affaires financières (DAF) par Jean-François Copé, elle devrait savoir le 7 juillet si elle est licenciée ou pas, précise le JDD.

D'après l'hebdomadaire, le comptable -qui tient à rester anonyme- de la société Event, une filiale de Bygmalion spécialisée dans l'évènementiel, a envoyé de février à avril 2012, au fur et à mesure des meetings de campagne, des factures réelles. Quand le système de double facturation a été décidé mi-avril, il a donc été demandé au comptable d'Event de détruire les factures déjà faites et d'en refaire, cette fois-ci en minorant les coûts. C'est le solde global qui a ensuite été ventilé et payé via les fausses factures de conventions fictives, explique le JDD.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/06/22/97001-20140622FILWWW00021-bygmalion-double-comptabilite-a-l-ump.php

vendredi 20 juin 2014

Meurtre :elle avait cuit les organes de son mari

Une septuagénaire interpellée le 22 mai pour le meurtre de son mari de 80 ans à Longwy (Meurthe-et-Moselle), avait été jusqu'à cuisiner dans une casserole le coeur, le nez et les organes génitaux de la victime, a-t-on appris vendredi de source proche du dossier.

Les faits s'étaient produits dans la nuit du 21 au 22 mai dans une maison ouvrière. La femme, âgée de 71 ans, avait été interpellée dans la matinée, les vêtements souillés de sang et de restes biologiques de son mari.

Les enquêteurs avaient constaté que la victime avait été tuée à coups de pilon de mortier à épices, avant d'être dépecée et éviscérée.

L'enquête a depuis permis d'établir que la meurtrière présumée avait fait "cuire le coeur, le nez et les organes génitaux dans une casserole, mais on ne sait pas si elle les a mangés", a expliqué à l'AFP une source proche du dossier. "C'est Hannibal Lecter au féminin", a commenté cette source.

"Manifestement, on est face à une crise de folie, non pas douce, mais furieuse", a commenté l'avocate de la suspecte, Me Caroline Depretz, qui a indiqué que sa cliente souffrait "de troubles délirants".

C'est une voisine, chez qui la meurtrière présumée s'était rendue peu après le drame, qui avait alerté les forces de l'ordre. 


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/06/20/97001-20140620FILWWW00167-meurtre-elle-avait-cuit-les-organes-de-son-mari.php

mercredi 18 juin 2014

Clinique des Cèdres : licencié après trente CDD

Le conseil des prud'hommes, rue Déville à Toulouse, doit examiner ce matin l'édifiante histoire de Philippe Berthier-Lacoste, âgé de 52 ans, qui a cumulé «une trentaine de CDD» pendant huit ans en qualité de manipulateur auprès de cardiologues et radiologues de la clinique des Cèdres à Cornebarrieu (Groupe suédois Capio), la plus grande d'Europe avec 600 lits. «Il était corvéable à merci, a confié hier son conseil toulousain, Me Nicole Lapuente. Il remplaçait les gens le week-end et ceux qui prenaient leurs congés. Il travaillait parfois sur demande chez des spécialistes de la clinique». Son dernier CDD – contrat à durée déterminée – s'est terminé en mars 2013. Son employeur l'a tout bonnement remercié, sans autre perspective qu'une inscription à Pôle emploi.

Pas de motif de licenciement

Philippe Berthier-Lacoste a d'ailleurs retrouvé un employeur : l'Éducation nationale. Depuis septembre 2013, il a obtenu un contrat unique d'insertion en qualité d'assistant de vie scolaire (AVS) auprès des élèves handicapés. Mais il garde un amer souvenir de son emploi précaire à la clinique des Cèdres. Forcément, comme on ne lui a pas renouvelé son CDD, «il n'a pas de motif de licenciement», constate Me Lapuente. «Quand ils (ses employeurs, N.D.L.R.) ont décidé de se séparer de moi, ils m'ont trimballé à droite à gauche, en me proposant des sommes d'argent dérisoires», assure le plaignant qui espère que son cas fera école. L'ex-CDD a souvent mangé de la vache enragée, avec un salaire en dessous du Smic (900 euros net) et parfois 60 heures par semaine.
Son avocate compte demander des dommages et intérêts à hauteur de 30 000 euros pour son client évoquant «un licenciement abusif». Me Lapuente réclamera également un «rappel de salaires de 33 000 euros correspondant à des indemnités de rupture». L'avocat de la clinique des Cèdres, Me Michel Jolly, a expliqué «que la clinique assumera ce qu'elle doit assumer, le fond de l'affaire ne sera pas discuté».

http://newsletter.ladepeche.fr/Go/index.cfm?WL=27766&WS=291720_2501986&WA=5333

mardi 17 juin 2014

Son assurance santé lui envoie un chèque de zéro euro et dix centimes

C'est du gaspillage qu'ils aient mis un timbre pour m'envoyer un chèque de 10 centimes», a déclaré l'intéressé...
Il est tombé des nues. Patrick Thos, un artisan dans la réparation automobile à Troguéry dans les Côtes-d’Armor, a reçu un chèque de «zéro euro et dix centimes» de la part de la Ram prestation Bretagne, son assurance santé, rapporte Ouest France.

«C’est du gaspillage»

«Il est écrit à la main, ce chèque donc ce n’est même pas une erreur liée à une machine. C’est du gaspillage qu’ils aient mis un timbre pour m’envoyer un chèque de 10 centimes», peste l’intéressé qui n’a pas réussi à savoir à quel remboursement correspondait ce «jackpot». A noter que la mention «zéro euro» comportait même un S à «euros», conclut l’article du quotidien

http://www.20minutes.fr/insolite/1403406-son-assurance-sante-lui-envoie-un-cheque-de-zero-euro-et-dix-centimes

lundi 16 juin 2014

Incendie dans leur maison : l'assurance n'a pas «assuré»

Après l'incendie de leur maison survenu l'hiver dernier, Alain et Ann sont très critiques à l'encontre de leur assurance et de ses représentants que ne l'est leur expert d'assurés ancien assureur.
Subir un incendie le 27 décembre, n'est pas le meilleur jour. pour que votre compagnie d'assurance, assure plus que le «minimum syndical». Ann et Alain Brouez en témoignent : «On s'est retrouvés sous le choc, démunis, avec un de nos trois enfants à l'hôpital tandis que l'expert de l'assurance passait en coup de vent». Et sans toit pendant onze jours avant de trouver un gîte près de Gimont. Six mois après le sinistre qui a ravagé la jolie maison refaite par leurs soins dans laquelle ils s'étaient installés quelques semaines plutôt, les plaies restent béantes : «Nous devons quitter le gîte qui est réservé pour l'été sans savoir où aller et nous attendons encore que le premier des artisans intervienne». Ce qui ne saurait tarder puisqu' un accord financier a «enfin» été trouvé avec l'assurance. «Mais nous l'avons signé de guerre lasse car on n'en peut plus...». Ce faisant, le couple savait perdre 13 000€ supplémentaires car au moment de signer, l'assurance sortit de son chapeau, un dernier «détail» à...moins 13000€, tapi «au fin fond du contrat». Alain qui travaille à la télé (France 2) et sa famille, zappent la campagne de com télévisée de leur assurance : «Votre contrat adapté à vos besoins qu'ils disent.Foutaises, c'est scandaleux». Ann et Alain en veulent autant à cette compagnie qu'à sa représentante auscitaine. «Aucune humanité, aucun accompagnement. On se retrouve sans rien, avec un enfant blessé, c'est pas leur problème...». Colère aussi contre les garanties : «On se croit bien couvert avant de découvrir l'inventaire de tout ce qui ne l'est pas». Ancien assureur devenu expert d'assuré, Xavier Daly dit avoir vu «le métier changer», les assurés sont devenus des «dossiers», tout pour la finance, fini le sentiment... Avec Ann et d'Alain, il affirme que c'est au moment où l'on signe le contrat que l'expert d'assuré devrait être présent pour une bonne lecture préalable du document et notamment de son «tableau des garanties», rarement aussi clair, loyal et satisfaisant qu'il n'y paraît. Comme le «tableau» du contrat du couple prévoyait qu'en cas de sinistre, il pourrait être assisté d'un expert d'assuré, Xavier Daly l'accompagne, le conseille et le défend dans son combat pour pâtir le moins possible de l'incendie. «Mais forcément on sort appauvrit d'un tel accident car en plus de dommages matériels systématiquement sous-estimés, les dommages moraux pèsent aussi. Et plus encore quand vous constatez qu'en dépit d'une longue fidélité à votre assurance, vous n'êtes plus qu'un numéro, qu'un dossier au moment où vous avez vraiment besoin d'elle». A la lumière de leur «vécu de sinistrés» Ann et Alain rejoignent Xavier fort de son long vécu dans l'assurance, pour souligner que «s'assurer n'étant pas un acte anodin», autant le faire avec l'aide de l'expertise d'un expert d'assurés.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/06/16/1900966-notre-assurance-n-a-pas-assure.html

dimanche 15 juin 2014

Grève: Pas de «Guignols de l'info» sur Canal + ce lundi

En raison de la journée d'action des intermittents...
«Pas de marionnettistes, pas de guignols de l’info». PPD ne sera pas à l’antenne, lundi soir sur Canal +. Les 30 marionnettistes des «Guignols de l’info», qui se chargent de donner vie aux personnages du programme, diffusé sur la chaîne cryptée, seront en grève dans le cadre de la journée d’action nationale des intermittents du spectacle. Dans un communiqué, diffusé ce samedi, ils indiquent ainsi vouloir protester contre le durcissement de leur régime d’indemnisation chômage.
«"Les Guignols de l’info" se font en grande partie par le travail des intermittents du spectacle. Tout ce qui fragilise l’intermittence, comme il en est question actuellement, fragilise l’existence et la qualité de cette émission et de celles de bien d’autres émissions de télévision», expliquent-ils dans un communiqué.

Rassemblement au Palais-Royal

«Nous nous déclarons unanimement grévistes (lundi) et ne participerons pas à l’émission», ajoutent les marionnettistes de l’émission de Canal +, qui sont tous intermittents du spectacle. Ils indiquent également qu’ils seront présents au rassemblement prévu lundi après-midi à Paris, place du Palais-Royal à proximité du ministère de la Culture.
Les intermittents demandent au gouvernement de ne pas agréer la nouvelle convention d’assurance-chômage, issue de l’accord signé le 22 mars entre le patronat et trois syndicats (CFDT, FO et CFTC) et qui durcit les conditions d’indemnisation de plusieurs catégories de chômeurs, dont les leurs.

http://www.20minutes.fr/television/1401490-greve-pas-de-guignols-de-l-info-sur-canal-ce-lundi

samedi 14 juin 2014

Grève SNCF. Nouvelle journée de perturbations en vue

Le trafic ferroviaire va rester perturbé samedi, supérieur à un train sur deux en moyenne sur les grandes lignes en raison de la grève des cheminots.

Malgré les appels du président François Hollande et du Premier ministre, Manuel Valls, à mettre fin au conflit, la grève des cheminots, à l'appel de la CGT et de SUD-Rail, rejoints par FO et First, a été reconduite vendredi en assemblées générales pour une quatrième journée consécutive.

La CGT en appelle à François Hollande

Le secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon en appelle, lui, au président François Hollande pour ouvrir « de vraies négociations » dans le conflit, estimant qu'on peut « trouver une sortie de crise ce week-end », dans un entretien au Parisien/Aujourd'hui de samedi.Les cheminots grévistes doivent à nouveau se réunir dans la matinée de samedi pour décider ou non d'une reconduction de leur mouvement pour dimanche.Même si la mobilisation faiblit, selon la direction de la SNCF, le trafic restera perturbé samedi dans les mêmes proportions que la veille. Compte-tenu de l'utilisation différente des transports publics le week-end, la SNCF a annoncé des prévisions non pas en fonction des heures de pointe connues en semaine mais sur la journée dans son ensemble.

Deux TGV sur trois dans l'Est, un sur deux vers l'Atlantique

Ainsi, pour cette quatrième journée de grève, la direction a prévu deux TGV sur trois sur l'axe Est, un sur deux sur l'axe Atlantique, quatre sur dix sur les axes Nord et Sud-Est et un sur trois sur les relations province-province.Concernant les trains Intercités, quatre sur dix circuleront en moyenne et le trafic des TER sera de quatre trains sur dix en moyenne.En Ile-de-France, le trafic sera d'un train sur trois en moyenne avec un service normal seulement pour le RER A. Deux trains par heure circuleront sur les RER B et D, un sur trois sur le RER E et un sur deux sur le RER C par rapport au programme prévu en raison d'importants travaux.La circulation des Eurostar, des Thalys et des trains vers l'Allemagne sera normale, tandis que seulement un train sur trois circulera vers l'Italie et l'Espagne.La SNCF réitère son conseil de ne voyager qu'en cas de nécessité, tout en maintenant un important dispositif d'information pour les voyageurs.

http://www.ouest-france.fr/greve-la-sncf-nouvelle-journee-de-perturbations-en-vue-2621150

vendredi 13 juin 2014

Bac: la journée de lundi est "menacée" selon Frédéric Cuvillier

Le secrétaire d'Etat aux Transports, Frédéric Cuvillier, a estimé que les épreuves du baccalauréat pourraient être menacées lundi par l'appel de la CGT-Cheminots et de SUD-Rail à poursuivre la grève à la SNCF.

"Oui, je pense que compte tenu des positions qui ont été prises, y compris la journée du Bac se trouve être menacée par les positions de deux syndicats sur l'ensemble des syndicats de la SNCF", a déclaré M. Cuvillier au micro de France Info.

Les espoirs d'une levée de la grève des cheminots vendredi se sont amenuisés après l'appel de la CGT-Cheminots et de SUD-Rail à "poursuivre et amplifier le mouvement", alors que les assemblées générales des grévistes doivent se prononcer sur sa reconduction ou non dans la matinée


http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/06/13/97002-20140613FILWWW00068-bac-la-journee-de-lundi-est-menacee-selon-frederic-cuvillier.php

mercredi 11 juin 2014

Val-de-Marne : quand des policiers font une "soirée négro"

L'affaire pourrait faire désordre si les faits sont avérés. Le Conseil représentatif des associations noires de France (Cran) a dénoncé il y a quelques jours le comportements de policiers qui s'étaient déguisés en noirs, le visage grimé, lors d'une soirée privée. La "police des polices" a ouvert une enquête sur ces accusations.
Des photos sur Facebook. Le Cran dit avoir été alerté par Claudy Siar, l'ancien délégué interministériel pour l'égalité des chances des Français d'outre-mer, lui-même prévenu par l'un de ses contacts qui avait vu circuler des photos de la soirée sur le compte Facebook de l'une de ses amies. "Devant moi, elle l'a appelée et lui a fait part de son choc. Prise au dépourvu, son amie a minimisé les faits, arguant qu'ils 'voulaient juste s'amuser' entre amis et 'faire une soirée négro'", cite Le Figaro.
Les "spectacles 'black face'". Dans un communiqué, le Cran avait demandé à être reçu par Bernard Cazeneuve, le ministre de l'Intérieur, pour obtenir des des explications sur une soirée privée réunissant des policiers "où l'on s'amuse à mimer des Noirs dans la vieille tradition raciste des spectacles 'black face'" ces caricatures théâtrales de Noirs.
Des faits potentiellement "graves". L'enquête administrative de l'Inspection générale de la police nationale a été ouverte en fin de semaine dernière. D'après une source proche de l'enquête, une femme, qui n'est pas policière, a effectivement bien signalé ces agissements qui se sont produits, selon elle, lors d'une soirée privée réunissant des policiers en civil et hors service, ce qui l'a "choquée". Il reste "à vérifier qu'il s'agit bien de policiers" et "si c'est avéré, ces faits sont graves", a dit la même source.
 

mardi 10 juin 2014

Isabelle Balkany reconnaît être propriétaire d'un bien non déclaré

Il s’agit d’une villa sur l’île de Saint-Martin, aux Antilles…
Pour la première fois Isabelle Balkany, l’épouse et première adjointe du maire de Levallois-Perret a reconnu être propriétaire d’un bien non déclaré au fisc, annonce ce matin BFMTV. Il s’agirait d’une villa à Saint-Martin.

Une villa estimée à 3 millions d’euros

Placée en garde à vue le 21 mai, puis mise en examen pour blanchiment de fraude fiscale le lendemain, libérée ensuite sous contrôle judiciaire après la promesse du versement d’une caution d’un million d’euros, Isabelle Balkany a avoué aux policiers être bien propriétaire de ce bien immobilier estimé à près de trois millions d’euros.

Ce bâtiment détenu par le biais d’une société-écran n’a jamais été déclaré au fisc. Le couple ne s’est donc, depuis 17 ans, jamais acquitté de l’impôt sur la fortune. Pour cette fraude, l’élue risque jusqu’à cinq ans de prison


http://www.20minutes.fr/politique/1397282-isabelle-balkany-reconnait-etre-proprietaire-d-un-bien-non-declare

lundi 9 juin 2014

Six voitures incendiées au Pays des Olonnes

Série d'incendies de voitures cette nuit au Château-d'Olonne et à Olonne-sur-Mer (Vendée). Les habitants sont sous le choc.

« À 2 h, on a cru à un bombardement ! », témoigne une habitante de la résidence des Moulins au Château-d'Olonne (Vendée). Cette nuit, quatre véhicules se sont enflammés rue Maurice-Ravel. Le feu a d'abord soufflé une voiture, et s'est rapidement propagé à trois autres stationnées sur le parking de la résidence. Une réaction en chaîne... « À chaque fois, un long sifflement suivit d'une explosion », relate un voisin.
Si les flammes, hautes de deux étages, n'ont pas touché le bâtiment, les volets de plusieurs appartements ont, en revanche, fondu sous l'effet de la chaleur. Les sapeurs-pompiers sablais batailleront jusqu'à 3 h du matin. « On n'a pas fermé l'œil de la nuit, » raconte une locataire du premier étage. « Une vraie scène de guerre. Mes enfants sont toujours sous le choc », dit-elle encore tremblante. « Plus question de garer notre voiture sur ce parking. On ne se sent plus en sécurité. »
Partant des indices et des témoignages recueillis, l'acte volontaire semble sérieusement privilégié selon la police. L'enquête se poursuit.
Scénario quasi similaire, toujours cette nuit à Olonne-sur-Mer. À 4 h, un nouveau feu est signalé, rue de la Belle-Olonnaise. Cette fois, l'incendie d'une camionnette s'est propagé à un second véhicule. Le lien entre les deux affaires n'est pas forcément établi selon les enquêteurs

http://www.ouest-france.fr/faits-divers-six-voitures-incendiees-au-pays-des-olonnes-2603856

dimanche 8 juin 2014

Nancy: des malades d'Alzheimer maltraités

Une enquête a été ouverte après la découverte de deux cas de maltraitance sur des personnes âgées résidant dans un Ehpad près de Nancy qui ont été retrouvées entravées dans leur lit, a-t-on appris dimanche auprès de l'établissement.

Les deux victimes qui résident à l'établissement d'hébergement pour personnes âgées et dépendantes de Saint-Nicolas-de-Port (Meurthe-et-Moselle) ont été "sauvagement" maintenues dans leur lit, a indiqué la direction de l'établissement,
confirmant des informations de l'Est Républicain dimanche.

Les résidentes, qui souffrent de maladies de type Alzheimer parmi lesquelles une octogénaire, ont été découvertes dans leur lit "les mains attachées" entre elles au moyen de "gants de toilette scotchés à des sparadraps", a expliqué le directeur adjoint Bruno Blaison.

Les cas de maltraitance ont été découverts le 28 mai dernier après le signalement anonyme d'un agent. La direction a alors diligenté un contrôle inopiné de la chambre où les faits ont été constatés en flagrance par un médecin et un cadre de santé.

La direction de l'établissement a affirmé avoir immédiatement ouvert une enquête interne et informé le procureur de la République de Nancy et les familles. L'une d'elles a déposé plainte.
Deux agents ont été suspendus à titre conservatoire.

L'établissement soupçonne le premier d'être à l'origine des maltraitances, le second d'avoir eu connaissance des faits et omis de les signaler à ses supérieurs.

"Ce sont des faits de maltraitance avérés", a expliqué M. Blaison qui parle de "faits graves" à "l'initiative d'un agent" dont la direction n'avait pas connnaissance.

Les deux victimes souffrent de "troubles cognitifs importants", selon M. Blaison. "Elles ne peuvent pas témoigner de quoi que ce soit, elles sont fragiles, nous leur devons la dignité et la protection. C'est quelque chose de normal", a commenté le responsable.

La direction a souligné qu'au cas par cas l'établissement se réserve la possibilité de mettre en place - sur décision collégiale et en concertation avec les familles - des systèmes visant à maintenir les patients dans leur lit afin de les protéger de chutes ou les empêcher d'enlever leurs changes.

"On peut toujours trouver un système qui n'entrave pas les mains, ils y a des dispositifs beaucoup plus adaptés, et plus souples", a souligné le directeur adjoint de l'Ehpad mosellan.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/06/08/97001-20140608FILWWW00102-nancy-des-malades-d-alzheimer-maltraites.php

vendredi 6 juin 2014

Sylvie Andrieux: prison et inéligibilité requises

Une peine de trois ans d'emprisonnement, dont deux avec sursis, assortie de cinq ans d'inéligibilité et de 100.000 euros d'amende a été requise aujourd'hui en appel contre l'ex-députée socialiste des Bouches-du-Rhône Sylvie Andrieux.

L'avocat général près la cour d'appel d'Aix-en-Provence Jules Pinelli a requis la même peine que celle à laquelle elle avait été condamnée en première instance en mai 2013, pour le détournement de 2005 à 2008 de subventions du conseil régional PACA au profit d'associations fictives.

"La culpabilité de Mme Andrieux est parfaitement établie", a estimé Jules Pinelli, lançant à la prévenue: "ce dossier est celui d'un système dont Mme Andrieux détenait les clés. Vous les avez remises à des envahisseurs qui sont entrés dans le temple et l'ont pillé". "Lorsqu'on voit les chiffres, on est effaré", a poursuivi l'avocat général, qui a regretté que la députée des quartiers Nord de Marseille, qui s'était mise "en congé" du PS après sa condamnation pour siéger chez les non-inscrits au Palais-Bourbon, ne reconnaisse pas les faits: "vous vous mentez à vous-même en ne reconnaissant pas ce qu'il faudrait reconnaître. Cela aurait donné un caractère plus humain à ce dossier".

Fille d'un baron du defferrisme, Sylvie Andrieux, 52 ans, est entrée en politique au début des années 90, s'implantant dans les quartiers Nord comme élue locale, puis régionale et enfin députée. Réélue de justesse à l'Assemblée nationale en 2012, sans l'investiture du PS, elle a ensuite abandonné, en pleine tourmente judiciaire, son mandat à la Région, restant en retrait de la campagne municipale de 2014 et assistant à la défaite de son dauphin dans son secteur, le 7e, le plus peuplé de la ville, passé au FN.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/06/06/97001-20140606FILWWW00172-sylvie-andrieux-3-ans-de-prison-et-5-ans-d-ineligibilite-pour-l-ex-deputee-ps.php

jeudi 5 juin 2014

De moins en moins de médecins généralistes

Les médecins généralistes sont de moins en moins nombreux en France, contrairement aux spécialistes, de plus en plus représentés dans une profession où les effectifs globaux se stabilisent, d'après les chiffres dévoilés aujourd'hui par le Conseil national de l'ordre des médecins (Cnom).

Au 1er janvier 2014, le Cnom recensait 276.354 médecins, soit 1,6% de plus qu'en 2013, selon la nouvelle édition de son atlas démographique. Mais ce chiffre prend en compte les 60.823 retraités recensés par l'Ordre en 2014, alors que moins d'un quart d'entre eux sont toujours en exercice. Le nombre de retraités a augmenté de 62.5% depuis 2006, tandis que la hausse de la population médicale active n'atteint que 1,2% sur la même période.

Le nombre des praticiens en "activité régulière" - hors remplaçants ou temporairement sans activité - atteint 198.760 médecins.
Le Cnom constate une légère baisse (-0,3% par rapport à 2013) de ces effectifs et prévoit une stabilisation jusqu'en 2020.
Parmi les médecins en "activité régulière", on compte 90.630 généralistes, 84.335 spécialistes (hors médecine générale) et 23.795 chirurgiens. De 2007 à 2014, la baisse du nombre de médecins généralistes a atteint 6,5% en France, tandis que leurs confrères spécialisés ont augmenté de 6,1%.

Si la tendance se maintient, les spécialistes - hors chirurgiens - seront plus nombreux que les généralistes d'ici 2020, soit 88.158 pour 86.203 généralistes, prédit le Cnom. A l'échelle régionale, seuls les Pays-de-la-Loire enregistrent une hausse du nombre de généralistes, toutes les autres régions subissant une diminution.
A l'échelle départementale, Paris, pourtant connu pour sa forte densité, arrive en tête des départements les plus touchés par ce phénomène. Avec une baisse de 21,4% des généralistes de 2007 à 2014, il devance l'Aisne (-18,1%), la Nièvre et le Val-de-Marne (-17,9%). La Savoie connaît quant à elle la plus forte augmentation de médecins généralistes (+6,5%), juste devant la Loire-Atlantique (6,4%).

Enfin, l'atlas du Cnom confirme une nouvelle fois la féminisation de la profession médicale, les femmes représentant 44% des médecins en activité régulière, soit six points de plus qu'en 2007, tandis que l'âge moyen se maintient à 51,6 ans.


http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/06/05/97002-20140605FILWWW00102-de-moins-en-moins-de-medecins-generalistes.php

mercredi 4 juin 2014

Meurtre de Quentin : un suspect libéré à cause d'une faute de procédure

Soupçonné d être impliqué dans le meurtre de Quentin Fisset, un homme de 23 ans a été libéré hier. En cause une simple erreur de date.
Soupçonné, au même titre que son ami David, d'avoir pu porter trois coups de couteau dont un mortel à Quentin Fisset-Bonfanti, John A. est libre. Il a quitté hier, en fin de journée, la maison d arrêt de Seysses. Une remise en liberté qui intervient après une incroyable erreur de date.
Dès le lendemain de sa mise en examen pour «meurtre et tentative de meurtre», ses avocats, Mes Stéphanie Boscari et Éric Mouton, avaient déposé un appel sur son placement en détention. Lors de l'audience devant la chambre de l'instruction, les avocats avaient argumenté sur l'absence de preuve du dossier. «Personne n'est capable de dire qui a porté les coups de couteau», rappelait hier dans nos colonnes Me Boscari.
Les juges d'appel ont estimé le contraire. En effet dans leur arrêt rendu lundi, les magistrats jugent les charges suffisantes pour maintenir John A. en détention, comme David dont il semblerait qu'il se trouve à l'origine de la bagarre mortelle.
Si les charges sont suffisantes, le délai ne l'est pas. Saisie le 13 mai, la chambre de l'instruction avait dix jours pour statuer. Leur décision aurait dû être rendue vendredi 30 mai. L'erreur, grossière, n'a pas échappé à la défense qui a fait valoir les droits de son client. La liberté de John A. devenait obligatoire. Il est donc libre, même pas placé sous contrôle judiciaire.
Hier soir, Me Mouton a confirmé la remise en liberté. «Un avocat, comme tout auxiliaire de justice, est aussi là pour faire appliquer les textes», souligne l'avocat toulousain.
Cette remise en liberté ne va pas simplifier le travail du juge d'instruction Philippe Colson. Dans cette affaire où un garçon de 21 ans a perdu la vie, les enquêteurs de la police judiciaire, le parquet et le juge se heurtaient déjà à l'absence de preuve. Pas d'arme du crime et pas de témoin capable d'affirmer quel est l individu qui a tué Quentin Fisset-Bonfanti et blessé ses deux amis.
Un terrible bilan qui s'est imposé après une bagarre aussi rapide que violente devant le Puerto Habana dans la nuit du samedi au dimanche 11 mai, à Toulouse. Même si personne ne l'a affirmé, la détention devait permettre aux trois mis en cause de réfléchir à leur geste. Avec l'espoir que cette réflexion amène les langues à se délier et l'auteur des coups de couteau à assumer les conséquences de son geste.
La remise en liberté lundi d'un troisième suspect dont l'implication dans la bagarre semblait moindre, puis celle hier de John fragilisent encore davantage l'accusation. Et si David reste pour l instant en prison — lui a fait appel plus tard et n'est pas touché par la question du délai — pas sûr que son séjour à la maison d arrêt dépasse sa prochaine demande de remise en liberté.
Hier, Me Christian Etelin, l'avocat de la mère de Quentin, a estimé que «personne ne peut être heureux de cette remise en liberté. Une erreur a été commise, mais il ne faut pas mettre d'huile sur le feu. Il faut juste souhaiter que cette personne ne profite pas de la situation pour disparaître.»
*Contacté, le procureur de la République de Toulouse n'a pas souhaité commenté cette décision

http://www.ladepeche.fr/article/2014/06/04/1893878-meurtre-quentin-suspect-libere-cause-faute-procedure.html

mardi 3 juin 2014

La réponse de Platini

Mis en cause dans la possible corruption entourant l'attribution de l'organisation de la Coupe du monde 2022 au Qatar, le président de l'UEFA, Michel Platini a tenu à réagir : «En réponse aux insinuations parues dans la presse anglaise ce jour, je tiens à apporter les éclaircissements suivants : Je trouve ahurissant que des conversations avec un collègue du Comité exécutif de la FIFA de l’époque puissent se transformer en complot d’Etat. J’ai bien sûr rencontré M. Mohammed Bin-Hammam à plusieurs reprises en 2010, puisque nous étions tous deux membres du même Comité Exécutif depuis 2002. Lors de ces conversations avec M. Bin-Hammam, l’objet des discussions était la candidature à la Présidence de la FIFA. Mr. Bin-Hammam cherchait en effet à me convaincre de me présenter à la Présidence de la FIFA pour les élections de 2011. Je tiens à rappeler que je suis le seul membre du Comité exécutif de la FIFA qui a dit publiquement pour qui j’avais voté - preuve de ma totale transparence - et que personne ne me dicte ma conduite. Je ne suis plus étonné par la diffusion de rumeurs sans fondement qui vise à salir mon image dans un moment important pour l’avenir du football. Plus rien ne me surprend !»

http://sport24.lefigaro.fr/football/coupe-du-monde/fil-info/la-reponse-de-platini-697576