vendredi 30 août 2013

Patricia Cahuzac mise en examen pour fraude fiscale et blanchiment

Patricia Cahuzac, épouse de l'ex-ministre du budget Jérôme Cahuzac, a été mise en examen hier pour "fraude fiscale" et "blanchiment de fraude fiscale", révèle Mediapart.

En instance de divorce avec le ministre déchu, elle avait été placée en garde à vue les 3 et 4 juillet. Elle avait alors affirmé aux enquêteurs ne pas connaître la situation fiscale de son époux.

Jérome Cahuzac a reconnu le 2 avril dernier détenir 600.000 euros sur un compte à l'étranger. Cet aveu lui a valu d'être mis en examen pour "blanchiment de fraude fiscale par les juges Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/08/30/97001-20130830FILWWW00348-patricia-cahuzac-mise-en-examen-pour-fraude-fiscale-et-blanchiment.php

mardi 27 août 2013

Retraites: les cotisations familles visées

Le projet gouvernemental de baisse des charges salariales évoqué hier par le Medef devrait concerner les cotisations famille, a indiqué la délégation de l'UPA reçue par le premier ministre mardi matin. "Le chef du gouvernement a très clairement évoqué une baisse des cotisations familiales, a déclaré Pierre Burban, secrétaire général de l'organisation. Il a ajouté que les cotisations maladie pourraient aussi être regardées."

Le gouvernement a promis lundi au Medef que les hausses de cotisations imposées lors de la réforme des retraites seront compensées par des baisses de charges salariales. Et ce, dès la préparation des budgets de la Sécu et de l'État pour 2014.

Cette compensation pourrait aller jusqu'à un allègement du coût du travail, a indiqué le premier ministre à l'UPA. "On ne fait que poursuivre ce qui a été fait avec le CICE", aurait expliqué Jean-Marc Ayrault à l'UPA.

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/08/27/97002-20130827FILWWW00315-retraites-les-cotisations-familles-visees.php

dimanche 25 août 2013

Ce chenil où les chiens meurent…

Les gendarmes de Roquemaure et Rochefort-du-Gard et la Direction départementale de protection des populations ont contrôlé, vendredi, un chenil illégal, tenu par Walter Meynard, sur la commune de Roquemaure. Un chien y avait été retrouvé mort à cause de mauvais traitements, il y a peu.
Une plainte avait été déposée par le propriétaire de l’animal… et les services préfectoraux et les forces de l’ordre se sont donc rappelés au bon souvenir du propriétaire, qui était pourtant interdit d’exercer son activité depuis plus d’un an. À cause, déjà, du décès d’un animal il y a cinq ans.

« Il l’avait enterré dans le jardin »

« Je me souviens, j’avais laissé mon rottweiller 15 jours pour partir en vacances, explique Magalie. À mon retour, le responsable du chenil m’a dit qu’il avait eu un retournement d’estomac, était mort, et qu’il l’avait enterré dans le jardin. Je n’ai jamais pu le récupérer… »
Une nouvelle procédure est donc transmise au parquet, après la mise en demeure de suspendre l’activité. Et la visite de vendredi a permis de constater que de chenil, le lieu n’en avait que le nom. Box insalubres, conditions d’hygiène et d’alimentation déplorable…

Quatre chiens et deux chats étaient encore là

Les causes de la mort de ces animaux sont d’ailleurs assez floues, entre le manque de nourriture, les locaux en piteux état ou d’éventuels mauvais traitements. Aucun registre n’était tenu. Dans le chenil se trouvaient encore quatre chiens et deux chats. Ils ont été placés en refuge ou remis à leurs propriétaires.

http://www.ledauphine.com/faits-divers/2013/08/24/ce-chenil-ou-les-chiens-meurent

samedi 24 août 2013

Libourne : il retrouve un sac plastique dans son andouillette Lidll

Mauvaise pioche une nouvelle fois. Après du revêtement élastique découvert par un jeune Girondin dans une canette de « Coca-Cola light » , voici désormais le plastique bleu retrouvé dans une andouillette achetée par un couple dans un supermarché discount de la bastide libournaise. C’est en donnant deux coups de fourchette sur la charcuterie cuisant sur sa plancha que Léonard Quintard, jeune père de famille habitant Saint-Denis-de-Pile, a découvert le déchet peu ragoûtant. Un long morceau bien caché dans la saucisse.
Le produit a été acheté au Lidl de Libourne jeudi après-midi. « On y va quelquefois. Ma femme souhaitait manger une andouillette. Et là, surprise du chef ! », livre le Girondin. Hier, il s’est donc mis en quête d’explications, sans vraiment obtenir de réponses. Un coup de fil à Lidl lui a tout de même permis de savoir qu’il pouvait, tout à fait, se faire rembourser. Un premier point.

« Mais si un de mes drôles en avait mangé et qu’il s’était étouffé, s’interroge le papa de jumeaux âgés de 15 mois. Le remboursement, on s’en fout. Nous, on souhaiterait seulement savoir comment du plastique, du même type qu’un sac-poubelle, peut se retrouver dans notre charcuterie. »
Cette « véritable andouillette de Troyes, cuisinée cinq heures au court-bouillon » est fabriquée par AT France, un grand nom de l’andouillette présent dans l’Aube, approvisionnant toute la France et qui commercialise pour Lidl ce produit estampillé « Saveurs de nos régions ». Là-bas, une employée précise que « des corps étrangers peuvent quelquefois se retrouver dans ce type de produit. Le consommateur doit alors adresser un courrier au service qualité qui lui répondra très prochainement et procédera à une enquête. »
Du coup, Léonard Quintard a écrit un courrier au responsable du service, dans lequel il s’estime « très en colère » et demande forcément des explications. Pour lui et les consommateurs victimes de telles découvertes, il est également conseillé de prendre contact avec la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) en conservant bien le numéro du lot, le produit incriminé avec son corps étranger.
La famille Quintard peut tout de même s’estimer vernie. L’année dernière, un Dijonnais avait également trouvé un corps étranger dans son andouillette. C’était un caillou. Qui lui avait cassé deux dents

http://www.sudouest.fr/2013/08/24/une-andouillette-farcie-au-plastique-bleu-1149159-2966.php

vendredi 23 août 2013

Un Angevin, handicapé, interdit d’entrer au casino de Trouville

L’Angevin Thierry Marie, handicapé, n’a pas été autorisé à entrer dans le casino de Trouville. Le casino pensait qu’il était saoul.
« On ne m’a pas laissé entrer au casino de Trouville-sur-Mer », affirme encore écœure Thierry Marie, 45 ans, polyhandicapé moteur. Domicilié à Angers et en vacances à Ouistreham (Calvados), il décide vendredi de rendre visite à sa maman à Touques.
« Vous êtes alcoolisé et vous ne pouvez pas entrer »
Vers 22 h 15, il se promène avec sa femme et sa maman à Trouville-sur-Mer. « Nous passons devant le casino et nous décidons d’y aller. Nous nous présentons à l’entrée et là, le monsieur de l’accueil me regarde de haut en bas. Donc je lui demande si ce sont mes baskets qui gênent et il me répond : non monsieur, vous êtes alcoolisé et vous ne pouvez pas entrer. »
Thierry Marie qui a quelques difficultés à parler du fait de son handicap lui répond : « Non je ne suis pas saoul, je ne bois pas, je suis handicapé. » Il lui présente une carte d’invalidité en attestant. « Il l’a à peine regardée et a continué à dire que j’étais saoul. » Selon Thierry Marie, quatre personnes arrivent devant l’entrée et lui disent : « Rentrez chez vous, allez au lit. Je me suis senti humilié, en colère et je les ai insultés. »
Dépôt de plainte
Le casino contacte la police et la maman de Thierry Marie aussi. « Quand la police est arrivée je leur ai demandé de soumettre mon fils à un test d’alcoolémie pour prouver notre bonne foi. Mais la police a vu qu’il n’avait pas bu et ne l’a pas fait. Qu’on lui refuse l’entrée, cela me fait mal. »
Du côté du casino, on affirme, sans donner plus de précisions, que « ce monsieur s’est vu refuser l’accès au casino pour comportement inapproprié et qui n’avait aucun rapport avec un quelconque handicap ».

mercredi 21 août 2013

Les ambulanciers déposent sa mère dans l’appartement… d’une voisine!

Francesca, 89 ans, a passé sept heures dans un appartement inconnu, sans boire ni manger. Cette femme grabataire sortait de l’hôpital mais a été déposée par des ambulanciers dans un autre que le sien… Le fils de l’intéressée, Karim, n’en revient toujours pas. Et a décidé de porter plainte contre la société d’ambulance.
 
Celle-ci a pris en charge Francesca le 12 août, à l’hôpital de Sèvres (Hauts-de-Seine), où elle avait été admise à la suite d’une chute. Direction Saint-Cloud, où elle habite. Mais les ambulanciers se trompent d’étage, déposant la dame au sixième au lieu du premier, dans un logement dont ils trouvent les clés sur la porte.

Karim, lui, attend sa maman chez elle. Il a prévu une aide-soignante pour l’accueillir après son départ au travail. « Ma mère devait quitter l’hôpital à 13h40, explique le quadragénaire. Mais à 14h5 ou 14h10, elle n’était toujours pas arrivée. J’ai rappelé l’établissement. Comme on m’a assuré qu’elle était partie, j’ai pensé qu’ils avaient d’autres gens à déposer, et je suis allé travailler. »

Une vingtaine de minutes après, il est contacté par l’aide-soignante : « Il n’y avait toujours personne », poursuit Karim. Il rappelle l’hôpital, qui après vérification auprès des ambulanciers, confirme que Francesca a été déposée à la bonne adresse.

Les heures passent, et Karim finit par se tourner vers la police. « Ce n’est que vers 20 heures qu’on s’est aperçu qu’ils s’étaient trompés d’étage. Nous sommes montés, et quand j’ai entendu quelqu’un geindre derrière la porte, j’ai compris qu’elle était là », se souvient Karim.

La compagnie assure qu’en l’absence de précision concernant l’étage sur le bon de départ, les hommes se sont fiés aux indications de l’octogénaire. Qu’ils n’ont pas mises en doute : des clés étaient sur la porte… « On s’est dit que c’était à notre intention. Nous avons l’habitude de déposer les personnes âgées sans qu’il n’y ait personne qui les attende, se justifie-t-on chez les ambulanciers. S’il y avait eu le moindre doute, on l’aurait ramenée à l’hôpital. »

En fait, la locataire avait prêté son appartement pendant ses vacances, « et ceux qui l’habitaient ont compris qu’il fallait laisser les clés sur la porte », explique la voisine. Cette coïncidence aurait pu être dramatique. « Le boulot des ambulanciers est de s’assurer qu’ils ont amené le patient au bon endroit, explique un médecin de l’hôpital. Si on fait appel à eux, c’est que l’état des personnes le nécessite. Sinon, on appellerait un taxi. » « Cette dame ne peut pas marcher mais dispose de toute sa
. Elle s’exprime mal et il faut prendre son temps pour la comprendre », poursuit l’hôpital, précisant qu’il ne fait plus appel à la compagnie.

Les sept heures de solitude de Francesca n’ont pas eu de conséquence sur sa
, mais la vieille dame, choquée, a demandé à être placée dans un centre adapté.
 

mardi 20 août 2013

Ils renversent un enfant et achètent son silence pour 2 euros

Un enfant de six ans a été renversé et légèrement blessé lundi soir à Sarcelles (Val-d’Oise) par deux hommes de 18 et 20 ans à mini-moto, qui lui ont offert une pièce de deux euros et un paquet de chewing-gum pour qu’il se taise.
Le père de l’enfant a déclaré aux policiers qu’après l’accident, «les deux jeunes (étaient) descendus de leur moto et lui (avaient) remis une pièce de deux euros et un paquet de chewing-gum pour qu’il se taise avant de prendre la fuite», a relaté mardi une source policière.
L’accident s’est produit vers 20h20, près du parc Kennedy à Sarcelles. La mère de l’enfant a appelé les policiers, qui l’ont découvert légèrement blessé. Il a été hospitalisé.
Les deux motards, originaires de Sarcelles, sont revenus dans les alentours quelques instants plus tard, ce qui a permis au père de l’enfant de les reconnaître et de les désigner aux policiers. Ils ont été placés en garde à vue.

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2013/08/20/ils-renversent-un-enfant-et-achetent-son-silence-pour-2-euros

lundi 19 août 2013

Albi. Laure enjambe les gravats pour entrer chez elle

Dans un immeuble du centre-ville, Laure habite un T2 au second étage. L’unique cage d’escaliers moisie, est jonchée de gravats depuis l’interruption de travaux. L’agent immobilier évoque un problème d’assurance.
En poussant la porte d’entrée du rez-de-chaussée, l’odeur de moisi est déjà prégnante. Dans ce petit local qui sert à ranger le conteneur à poubelles, éventuellement un vélo ou une poussette, se trouvent également les compteurs d’eau, de gaz et électrique. Les marches de l’escalier qui permet d’accéder aux étages sont recouvertes d’une moquette verte, mais on distingue (pas de lumière jusqu’au premier) surtout les reliefs de plâtre et de gravats. À l’étage supérieur, sur le palier de l’appartement de Laure (ici la lumière fonctionne), on constate l’insalubrité : coulures et moisissures sur les murs, fissures, un étai de maçon vaguement calé entre un mur improbable et une marche d’escalier qui ne l’est pas moins, un autre étai abandonné sur les marches et toujours beaucoup de morceaux de plâtre.

«On ne m'écoute pas»

«ça fait dix mois que ça dure, se désole Laure, voici 15 jours, ils sont venus faire quelques travaux, ils sont restés deux jours et depuis rien. J’ai essayé plusieurs fois de le dire à l’agence mais on ne m’écoute pas. La responsable n’est jamais là pour me parler». Laure n’est pas en colère, elle est déçue : «C’est dommage car l’appartement est sympa, proche de la ville, je m’y sens bien, mais bon cette cage d’escalier est vraiment moche et limite dangereuse. Ce que je souhaite c’est que les travaux s’accélèrent et qu’ils soient réalisés correctement». Et la locataire de conclure : «Pas de problème si je dois quitter les lieux pendant les travaux à condition d’être relogée. Ici, je paye quand même un loyer mensuel de 370 €. Je pense que j’ai droit à autre chose que cette saleté». Tout en disant cela, Laure met un ongle dans une fissure du crépi, un morceau tombe au sol et vient grossir le tas de gravats.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/08/19/1691860-albi-laure-enjambe-les-gravats-pour-entrer-chez-elle.html

dimanche 18 août 2013

JP Morgan aurait embauché des enfants

Les autorités américaines ont ouvert une enquête sur la banque américaine JP Morgan Chase, soupçonnée d'avoir embauché des enfants d'influents responsables chinois afin de décrocher des contrats dans ce pays, rapporte samedi le New York Times.
Une enquête de l'unité anti-corruption de la Securities and Exchange Commission (SEC), l'organisme américain de règlementation des marchés financiers, a été ouverte pour vérifier ces allégations, précise le quotidien qui cite un document confidentiel du gouvernement américain. Le New York Times cite notamment l'exemple du recrutement par la banque du fils de Tang Shuangning, président du conglomérat financier d'Etat China Everbright Group. JP Morgan a décroché une série de contrats avec China Everbright après avoir embauché le fils du président du groupe, Tang Xiaoning, écrit le journal américain.
 

vendredi 16 août 2013

Quinze chats empoisonnés à Messincourt en quelques semaines

Les villages n'échappent pas à cette cruauté envers les animaux. À Messincourt par exemple, une quinzaine de chats sont morts d'empoisonnement au cours de ces dernières semaines.
Marie-Line Hindenoch, la propriétaire de feu « P'tit pépère » témoigne : « On a vu notre chat revenir à la maison, il avait des convulsions. Par la suite, il s'est mis à baver énormément et de la mousse sortait de sa bouche. C'était horrible nous avons vu notre chat agoniser devant nous sans pouvoir faire quoi que ce soit. Tout ceci s'est passé sous les yeux des enfants qui pleuraient.»
Elle emmènera ensuite son chat chez le vétérinaire qui ne parviendra pas à le sauver. Pour en avoir le cœur net, la mère de famille demande une autopsie de l'animal. Le verdict tombe : « Le vétérinaire m'a dit qu'il avait été empoisonné par du thon mélangé à des granulés bleu, probablement du raticide. Des gens attirent les animaux avec ce genre de mixture, c'est honteux ! »
Les félidés empoisonnés semblent être légion dans ce petit village comme l'explique une autre habitante : « Je trouve régulièrement des chats morts sous ma voiture avec plein de mousse autour de la bouche ». Une chose est sûre pour ces riverains, un empoisonneur sévit sur la commune.

Voir l'article complet sur ce lien............ http://www.lunion.presse.fr/accueil/cruaute-envers-les-animaux-chats-egorges-ou-jna0b0n178219

mercredi 14 août 2013

Un HLM de Grasse envahi par les rats et les cafards

Au 144 avenue Pierre Sémard à Grasse, près de la gare, des habitants bien étranges cohabitent avec les locataires de cet immeuble géré par Nouveau Logis Azur.
Des rats, des cafards et même parfois des serpents, ont été aperçus dans la résidence Val de Provence I. La dégradations des locaux est aussi un soucis pour les locataires. Pourtant, le bailleur assure " mener des travaux pour régler ce qui ne va pas ".
Au 144 avenue Pierre Sémard à Grasse, près de la gare, des habitants bien étranges cohabitent avec les locataires de cet immeuble géré par Nouveau Logis Azur.
La nuit, c’est le royaume des rats et des cafards.J’ai même croisé un serpent dans un couloir. » Ce témoignage de Fatima, locataire depuis 18 ans d’un logement de la résidence Val de Provence I, au 144 avenue Pierre-Sémard, décrit une situation devenue intenable. En compagnie de Fati et Zohra, deux autres locataires, elles témoignent de leur quotidien.
À l’entrée de la résidence, rien ne laisse pourtant présager d’un chaos. Derrière les façades refaites et les fleurs qui ornent le hall d’accueil, les trois locataires décrivent un lieu de vie qui n’a rien d’idyllique. « Mon fils ne vient même plus me rendre visite », regrette Fati. « La situation est ingérable. On a honte d’inviter des amis », lance même Fatima, résidente du bâtiment B1. Et ce n’est pas le seul problème.
Insalubrité,dégradations et animaux sauvages
Tout commence dans la cage d’escalier. « Les grilles sont cassées et les animaux entrent comme ils veulent », montre Fatima. « On est dans une zone verte et ils sont attirés par les odeurs », lance la mère de famille. Des faits corroborés par Zohra, qui a élu domicile dans le bâtiment B2 il y a moins de deux ans. « Les locaux souffrent d’un manque d’entretien. L’état général est déplorable », lance la jeune femme.
Le local poubelle, situé au pied de la résidence, est aussi en cause. « Elles sont vidées rarement et elles s’accumulent jusqu’à nous bloquer parfois dans notre passage », râle Fati, présente depuis 22 ans.
À cela s’ajoutent toutes sortes de dégradations. Dans les bâtiments, les circuits électriques sont visibles. Le parking est aussi touché. La porte automatique reste ouverte tous les jours. « On paye 48,50 € de charges par mois pour une place privée et cela ne fonctionne pas, c’est inadmissible », s’énerve Fatima. Une situation provoquée, selon leurs dires, par un manque d’attention du bailleur social.

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http://www.nicematin.com/grasse/un-hlm-de-grasse-envahi-par-les-rats-et-les-cafards.1392567.html

mardi 13 août 2013

Belfort : sept cas de gale dans une maison de retraite

Ils sont surpris. Et ils peuvent l’être… Car c’est la première fois que le personnel soignant et la direction de la fondation Claude Pompidou (résidence Vauban) sont confrontés à des cas de gale au sein de leur établissement. « Sept résidants sont porteurs de la maladie » révèle Frédéric Robischung, le directeur des lieux.
C’est lundi dernier que deux aides-soignantes ont donné l’alerte. Après avoir consulté leur propre médecin traitant, suite à des démangeaisons, le diagnostic tombe : c’est bien la gale. Très vite, sous la responsabilité de Sophie Villemin, le personnel infirmier place à l’isolement sept résidants portant aussi les signes de cette maladie. « Il faut dans ces cas limiter toute propagation », explique Sophie Villemin. François Renard, le médecin coordonnateur est averti ainsi que l’ARS (Agence régionale de la santé) Franche-Comté. L’organisme assure alors un suivi régulier et aide la maison de retraite à mettre en place le dispositif pour gérer l’épidémie. « La gale n’est pas considérée comme une maladie grave. Elle ne requiert pas de déclaration obligatoire auprès de l’ARS comme la tuberculose », souligne Arielle Marquant, médecin responsable du département veille et alertes de l’ARS Franche-Comté. Cependant comme tout phénomène épidémique, toutes les précautions vont être prises…

Origine indéterminée

Ainsi les 89 résidants et tout le personnel encadrant (une cinquantaine), au contact direct de ces parasites, ont pris, hier soir par voie orale, le traitement antiparasitaire. « Il n’a pas d’interaction médicamenteuse », affirme François Renard. La molécule du médicament tue les sarcoptes (les acariens). Les sept résidants à l’isolement bénéficient en plus de soins spécifiques : un traitement local avec un spray anti-gale. « Des douches, de l’huile de soin, de la crème hydratante vont aussi permettre d’atténuer les démangeaisons », détaille Sophie Villemin. Des blouses de protection à manches longues et usage unique, masques et gants sont alors utilisés par l’équipe médicale.
Dès aujourd’hui, avec le renfort de trois infirmières volontaires, le personnel de l’établissement va s’employer à désinfecter l’environnement : literies, mobiliers, voilages, linge personnel, draps, taies.
« Les familles des résidants contaminés ont été alertées », souligne Frédéric Robischung, le directeur de Pompidou. Les autres sont averties par voie d’affichage au sein de la maison de retraite Vauban.
Quant à déterminer l’origine de la maladie, « on ne peut pas être affirmatif », répond le docteur Arielle Marquant. « Un patient était-il déjà porteur et aurait transmis cette gale aux aides-soignants ? », se demande-t-elle. Ou l’aide-soignant, par contact extérieur, est-il déjà porteur du parasite ? La question reste en suspens… Quoi qu’il en soit cette gale avérée « n’est pas due à un manque d’hygiène », garanti le médecin coordonnateur qui note une recrudescence de cette maladie depuis quelques années en France.
Et Frédéric Robischung de conclure : « Sur le fond, ce n’est pas dramatique mais l’inquiétude est justifiée chez nos résidants. Nous nous rendons disponibles pour eux et leurs familles et on répond à toutes leurs interrogations ». La transparence a du bon.

Qu’est ce que la gale ?

La gale est une maladie parasitaire. « L’homme est l’hôte exclusif de ce parasite », explique François Renard, médecin coordonnateur à la fondation Pompidou. « C’est un acarien qui va se loger sous la peau de l’homme et se reproduire ». Et cela va entraîner des petits boutons sous forme de lésions entraînant des démangeaisons », poursuit Arielle Marquant, médecin à l’Agence régionale de la santé. La période d’incubation de la gale est longue : de quatre à six semaines.
Les lésions chez les porteurs de la maladie se situent principalement entre les doigts de la main, sur les avant-bras, les coudes, au niveau de la ceinture abdominale et au niveau de l’aine. Le visage reste épargné.
« Les démangeaisons sont plus importantes la nuit », indique le médecin de l’ARS.

http://www.estrepublicain.fr/territoire-de-belfort/2013/08/13/sept-cas-de-gale-a-pompidou

lundi 12 août 2013

Le sportif amputé Philippe Croizon s’est fait voler son fauteuil

Le sportif handicapé Philippe Croizon, auteur notamment d’une traversée de la Manche à la nage alors qu’il est amputé des quatre membres, s’est fait voler son fauteuil roulant électrique alors qu’il séjournait en Seine-Maritime.
« Dans la nuit de jeudi à vendredi, on a volé la remorque dans laquelle se trouvait mon fauteuil, alors que je dormais chez des proches à Martin-Église », près de Dieppe, a-t-il déclaré.
« On m’a volé mon autonomie »
« Je ne sais pas si ces gens se rendent compte de ce qu’ils ont fait : ils n’ont pas seulement piqué mon fauteuil, ils ont volé mon autonomie. Sans lui, je ne suis plus rien », a ajouté le sportif.
Le fauteuil, un modèle tous-chemins « tout neuf et fabriqué spécialement pour moi », se trouvait dans une remorque fermée qui a été décrochée et emportée par les voleurs, a précisé M. Croizon.
« Ras-le-bol »
« J’ai un sentiment de tristesse et de colère, de ras-le-bol. Les voleurs doivent être loin. Qu’ils gardent la remorque s’ils le veulent, mais qu’au moins ils rendent le fauteuil », a-t-il déclaré.
Outre le préjudice moral, la perte du fauteuil représente également une importante perte financière, ces équipements étant « très mal remboursés par la Sécurité sociale », a fait valoir M. Croizon. « Des amis m’avaient aidé à financer celui-ci », a-t-il souligné.
Des exploits et un livre
L’ancien ouvrier métallurgiste de 46 ans, privé de ses bras et jambes après une électrocution en 1994, s’est fait connaître en réalisant plusieurs exploits sportifs, notamment une traversée de la Manche à la nage en 2010.
Philippe Croizon est aujourd’hui occupé à la rédaction d’un livre relatant ses traversées entre les continents. « Je veux parler de la résilience et du côté positif du handicap, mais également de la place du handicap dans différentes sociétés, une place en recul en France selon moi », a-t-il confié.
 

dimanche 11 août 2013

Facebook : la page « Adopte un gitan.com » fait scandale

On a beaucoup parlé des dérives sur Twitter. Cette fois c’est sur Facebook que cela se passe. Jeudi 8 août 2013, l’association Amaro Drom, basée dans les Bouches-du-Rhône, a déposé une plainte pour incitation à la haine raciale après la mise en ligne d’une page intitulée « Adopte un gitan.com ».
Dans un communiqué, Véronique Labbe, présidente de l’association, déclare qu’il n’était pas possible de « laisser sur un réseau social ce déferlement de haine à l'égard de la communauté gitane ».
Cette page, créée le 1er août, lançait diverses insultes à l’encontre des gens du voyage : photomontage des Gipsy King portant l’étoile jaune, photo de deux fillettes fouillant dans un sac poubelle avec une grosse berline en fond portant la légende « des conditions de vie en apparence drastiques compensées par une Mercedes dernier cri : the Gipsy way of life » ou encore des messages traitant les membres de la communauté des gens du voyage de « voleurs de cuivre »
Avant que la plainte soit déposée, l’apparition de cette page a été suivie rapidement par deux autres réclamant sa fermeture. L’une d’elles, Pour la fermeture de Adopte un gitan.com compte déjà près de 900 « J’aime ».

Un contrôle après publication

La page déjà fermée une fois par les responsables du réseau social a refait surface. Elle a été à nouveau rendue inaccessible jeudi en fin de soirée. Une porte-parole de Facebook nous explique que « le contrôle sur le réseau est avant tout social, grâce aux nombreux outils mis à la disposition des utilisateurs ». Autrement dit, le contrôle se fait a posteriori. Chacun peut ouvrir une page, mais les alertes envoyées par les membres du réseau pourront aboutir à sa fermeture. L'infographie ci-dessous permet de mieux comprendre le processus enclenché par un signalement.
 
http://www.01net.com/rub/actualites/10010/actualites/medias/

vendredi 9 août 2013

A 209 km/h sur une départementale

Un motard âgé de 35 ans a été contrôlé jeudi soir sur une petite route départementale en Eure-et-Loir à 209 km/h au lieu des 90 km/h autorisés, a-t-on appris vendredi auprès des gendarmes. L'homme, qui conduisait une moto sportive au sud de Chartres, une Honda 600 CBR, était en état de récidive légale d'excès de vitesse supérieure ou égale à 50 km/h, selon cette même source.
Le motard a fait l'objet d'une rétention immédiate du permis de conduire, et sa moto a été saisie par décision du parquet de Chartres, en attendant son jugement
 

jeudi 8 août 2013

Fonctionnaires : les salaires stagnent

Stagnation en trompe l'œil des rémunérations des fonctionnaires. Les salaires des fonctionnaires a globalement baissé en 2011, indique l'Insee aujourd'hui. Les employés de la fonction publique d'État (professeurs, ministères etc) s'en sortent le mieux : leurs salaires ont baissé de 0,1% en prenant en compte l'effet de la hausse des prix, à 2430 euros de salaire moyen mensuel. Les fonctionnaires hospitaliers ont vu en 2011 leurs salaires baisser de 0,6%, à 2210 euros. C'est dans la fonction publique territoriale, que la baisse est la plus prononcée (-0,8%), pour un salaire net moyen de 1920 euros.

Mais les chiffres sont tout autre si on ne prend en compte que les salaires des seuls fonctionnaires restés en place entre 2010 et 2011. Ainsi, la rémunération des personnes en place dans la fonction publique d'État augmente de 0,9%, de 0,2% dans la territoriale et de 1,1% dans la fonction publique hospitalière. « Seuls les deux tiers des agents sont présents la totalité des deux années chez le même employeur et avec la même quotité de travail », note l'Insee.

« Les écarts de niveaux salariaux entre les trois versants de la fonction publique s'expliquent principalement par des structures très différentes en termes de catégories statutaires », explique l'Insee. Dans la fonction publique d'Etat, on compte six agents sur dix appartenant à la catégorie la plus élevée dans la hiérarchie (catégorie A). Dans la territoriale en revanche, les trois quarts des agents sont en bas de l'échelle (catégorie C).


http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/08/08/97002-20130808FILWWW00267-fonctionnaires-stagnation-des-salaires.php

lundi 5 août 2013

L’administration déclare un Varois mort en juin puis le ressuscite en août

« Monsieur, vous êtes mort depuis novembre 2011 », a annoncé une conseillère de la caisse d’allocation familiale à Stéphane Masson, collobriérois âgé de 54 ans et pourtant bien portant.
C’est un ressuscité.Il l’a appris jeudi, avec un soulagement certain.Considéré comme décédé en juin par la caisse d’allocations familiales (Caf) du Var, la situation de Stéphane Masson, un Collobriérois âgé de 54 ans, vient d’être régularisée, lui a-t-on annoncé par téléphone. Ouf!
Malgré une fin heureuse, c’est parce que sa mésaventure est susceptible de se reproduire et de toucher n’importe qui, qu’il a décidé de témoigner. « Au début, j’ai pris mon décès avec bonne humeur, glisse celui qui avait conclu le mail envoyé en désespoir de cause à Var-matin d’un grinçant “Outre-tombe… ment vôtre” et qui rigole quand on lui présente des condoléances, mais à la fin, ça m’a énervé. »
Auto-entrepreneur – on peut le croiser sur le marché de port La Gavine, à Hyères, où il vend des produits qui font la renommée de Collobrières – il a été victime d’un grave accident en avril.
« Je suis vivant ! » –  « Prouvez-le »
« J’ai constitué un dossier de demande du revenu de solidarité active en juin.J’ai été convoqué à la Caf de La Garde, où une conseillère m’a dit “Monsieur, vous êtes mort depuis novembre 2011”. Elle avait le ton de quelqu’un qui y croyait! Je lui ai rétorqué : “Mais je suis vivant”.Elle m’a répondu “Il faut le prouver”. Commence alors un parcours du combattant. Le certificat d’acte de naissance, même verbalement validé par la commune de Versailles qui l’a émis, ne suffit pas.Ni le « certificat de vie » signé par le médecin chef de l’hôpital Léon-Bérard, à Hyères, où Stéphane Masson est soigné. « La semaine dernière, je n’étais toujours pas vivant! La conseillère technique m’a dit qu’elle ne pouvait pas appuyer sur un bouton pour me ressusciter... »
Dix-sept assurances vie
Entretemps, il mène son enquête et apprend que son acte de décès a été enregistré à l’ambassade de France d’Abidjan (Côte d’Ivoire) et, par le fichier national des assurances, qu’il a souscrit dix-sept assurances vie… C’est donc une « classique » usurpation d’identité qui est la cause de ses déboires.
Du côté de la Caf, le médiateur administratif observe qu’effectivement un recoupement avec le répertoire national d’identité, lors de l’établissement du dossier de M.Masson, a conclu au décès de celui-ci, « mais qu’à la vue des documents envoyés par la mairie de Versailles et de ceux fournis par l’intéressé, le traitement du dossier allait s’accélérer pour que la situation soit rapidement réglée. » En tout état de cause, voilà une mésaventure qui restera gravée in memoriam.
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http://www.nicematin.com/derniere-minute/l%E2%80%99administration-declare-un-varois-mort-en-juin-puis-le-ressuscite-en-aout.1380217.html

dimanche 4 août 2013

Toulouse : les secours pris à partie

Deux pompiers ont été blessés dans le quartier défavorisé du Mirail à Toulouse, où les secours ont été pris à partie à deux reprises ce week-end en portant assistance à une femme âgée et à une autre en train d'accoucher.

Une équipe de trois pompiers est intervenue avec une ambulance peu après 20h pour aider une vieille dame tombée dans une rue, qui souffrait d'un traumatisme crânien. Deux d'entre eux ont été rapidement "pris à partie violemment" par un groupe de jeunes gens et l'un a reçu un coup de pied à la tête, a précisé le Codis. Leurs blessures ont nécessité une courte hospitalisation dans la soirée, selon la même source. Par ailleurs, l'ambulance a été caillassée et son pare-brise brisé.

Dans la nuit de vendredi à samedi, les pompiers, le Samu et la police appelés dans le même quartier pour aider une jeune femme à accoucher à son domicile ont été également caillassés, a-t-on appris auprès de la police. "Ils ont balancé des pierres, dont une a touché le véhicule du Samu", a déclaré un porte-parole. "Il faut savoir que de tels actes retardent l'intervention des secours alors que chaque minute compte", s'est insurgé le porte-parole de la police.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/08/04/97001-20130804FILWWW00040-toulouse-les-secours-pris-a-partie.php

samedi 3 août 2013

Elle se retrouve au chômage malgré une promesse d'embauche

Alors que le taux chômage atteint des sommets en France et frise les 11 %, au sein même de Pôle emploi, symbole de la lutte contre le chômage, on refuse l'embauche à certains employés en CDD après leur avoir fait croire à une éventuelle titularisation. C'est l'amère expérience qu'a faite Stéphanie, une mère de famille en situation précaire, qui a travaillé 8 mois durant comme conseillère.
Un CDD puis une promesse d'embauche, puis finalement non, puis un nouveau CDD, nouvelle promesse et puis… au revoir. Ça résume la galère connue par cette Rémoise lors de son passage à Pôle emploi en tant que conseillère.
Stéphanie aimait pourtant son travail et collègues et responsables saluaient tous son efficacité, pourtant le CDI tant espéré et maintes fois promis par le Pôle emploi s'est bel et bien envolé. Après 8 mois de bons et loyaux service, on la remercie pour recruter à sa place… un autre CDD. Une situation contradictoire aux discours et annonces officiels qui prévoyaient l'embauche de 2 000 CDI pour renforcer les effectifs de l'organisme.
Tout commence en septembre 2012, Stéphanie intègre pour une durée de quatre mois un centre d'appel situé rue Roosevelt où son rôle est de prospecter les entreprises et de négocier des offres d'emploi « J'étais épanouie dans mon travail, je m'éclatais », confiait-elle.
Mail de mauvais augure
L'évaluation de ses compétences est positive et les entretiens concluants : l'embauche se profile, le 24 janvier, elle reçoit un e-mail de la part de sa responsable de service : « Une bonne nouvelle, des recrutements en CDI auront lieu pour le 3949 et 3995 (Stéphanie est citée). La date de prise de poste sera déterminée dans les prochains jours ». Ce qui a surtout été déterminé dans les jours suivants, ce n'est pas la date de prise de poste mais bien le fait qu'on ne la titularise plus. En effet, un second mail en date du 28 janvier vient briser tous ses espoirs : « Nous vous informons que notre choix s'est porté sur un autre candidat »… Incompréhensible, sans même un mot d'excuse pour Stéphanie qui croyait dur comme fer à son embauche. Son contrat s'achève alors…
On la rappelle deux mois plus tard pour un nouveau contrat, toujours à Pôle emploi. Mettant son orgueil de côté, la mère de famille qui rencontre par ailleurs des difficultés financières accepte d'y retourner. Le 14 mai, un autre mail circule lui faisant à nouveau miroiter l'embauche en CDI pour l'informer plus tard qu'elle ne sera pas titularisée, l'histoire se répète et commence à agacer sérieusement la principale concernée. « J'ai envoyé plusieurs courriers dont un au directeur régional pour avoir des explications, on ne m'a jamais répondu, c'est Pôle emploi et sa politique de l'autruche… », raconte-t-elle écœurée. « Quand on sait que le leitmotiv de l'organisme c'est d'en faire plus pour ceux qui en ont le plus besoin, ça me fait bien rire ! »
À sa grande déception, son deuxième contrat s'est terminé il y a tout juste quelques jours, le 31 juillet et depuis elle est au chômage : « J'avais une vraie volonté d'intégrer l'entreprise mais au final, j'ai l'impression d'avoir été pressée comme un citron sans la moindre reconnaissance, ni considération. Si je travaillais dans le privé, j'aurais pu obtenir l'embauche après une action aux Prud'hommes, mais comme je suis dans le secteur publique, je n'ai qu'à me taire et sourire… »
Si elle n'attend plus rien aujourd'hui de Pôle emploi, cette mère de famille n'en demeure pas moins démoralisée par la tournure des événements. Bref il est certain qu'avec de telles pratiques au sein même de l'agence censée aider les demandeurs d'emploi à trouver du travail, on n'est pas prêt d'inverser la courbe du chômage si chère à notre Président.

http://www.lunion.presse.fr/accueil/elle-se-retrouve-au-chomage-malgre-une-promesse-d-embauche-jna0b0n169588

vendredi 2 août 2013

Pôle Emploi : un informaticien obligé d'accepter une formation pour apprendre à allumer un ordinateur

Arnaud, 30 ans, est informaticien. Lorsqu'il se retrouve au chômage, Pôle emploi lui propose une formation. Au programme : comment allumer son ordinateur, naviguer sur le site de Pôle emploi, etc. Mais par peur d'être radié, il accepte.

Cela faisait un an qu'Arnaud était au chômage, rapporte la Charente Libre quand Pôle Emploi lui propose une formation. Cet informaticien de 30 ans avait exercé pendant quatre ans comme autoentrepreneur avant d'être contraint à mettre la clé sous la porte. Au menu de la formation ? Comment allumer son ordinateur ou encore, comment naviguer sur le site de Pôle emploi.
Mais par peur d'être radié des listes, il a quand même accepté le stage. "Pour prouver ma motivation et éviter la radiation", explique-t-il au quotidien charentais. Etonnamment, "ça ne m'a strictement rien apporté", confie Arnaud. Du côté de Pôle emploi, on explique que l'atelier n'était pas obligatoire, mais fortement conseillé. "Ces stages informatique accroissent les chances de trouver un emploi, même pour les informaticiens", explique un responsable départemental.

jeudi 1 août 2013

"Emprisonnés" trois heures dans un parking de l'aéroport de Nice

Dans la nuit de dimanche, un couple de touristes britanniques et ses trois enfants sont restés coincés entre deux barrières d’un parking à Nice-Côte d’Azur où ils venaient de récupérer une voiture de location
Ils rêvaient de farniente au soleil, ils ont commencé leurs vacances sur la Côte d'Azur par un séjour forcé… entre deux barrières d'un parking de l'aéroport !
Dans la nuit de dimanche à lundi, un couple d'Anglais et leurs trois enfants ont vécu une mésaventure ubuesque, résolue grâce à un flegme tout britannique et un gros coup de chance…
Le vol de British Airwaysavait une heure de retard, aussi Marc et Iona Hambley et leurs trois pitchouns âgés de 8 mois, 2 ans et 5 ans, étaient-ils épuisés quand ils ont posé le pied en France, vers minuit. Épuisés mais ravis de rejoindre bientôt Le Lavandou et Jo, le grand-père des enfants. Sitôt descendue de l'avion, la petite tribu file joyeusement récupérer la voiture de location réservée et payée auprès de la société « Enterprise ».
Pas de ticket
C'est là que la galère commence. Selon le couple, le loueur leur fournit alors le contrat, les clefs de la voiture, mais pas le ticket sans lequel il est impossible de sortir du parking de location du terminal 2. Mais ça, ils n'allaient s'en rendre compte qu'un peu plus tard, à leurs dépens, quand bambins et bagages enfin casés dans la voiture, ils se sont retrouvés coincés entre les deux barrières du parking « ne pouvant plus ni avancer ni reculer d'un millimètre ».
Ni une ni deux, Marc court chez le loueur chercher le précieux sésame. Trop tard ! Arrivé à bout de souffle au guichet d' « Enterprise » vers 1 h 30, le père de famille ne peut que constater que les derniers employés sont partis. De retour dans le parking, aidé par des agents de nettoyage plein d'empathie mais sans grand pouvoir sur les barrières récalcitrantes, il entreprend une fouille méticuleuse de toutes les poubelles à la ronde à la recherche d'un ticket qui pourrait ouvrir… En vain.
1 h 45. Le couple coincé appelle Jo, qui, depuis le Var, appelle la police, l'aéroport, « tout le monde ! ».
De boîte vocale en numéro d'urgence, le grand-père finit par« avoir le PC de sécurité de l'aéroport qui (lui) passe le service d'astreinte ».On lui assure que «quelqu'un va venir ouvrir ».
Le temps passe. «40 minutes », affirment les « prisonniers » du parking. « Enfin, un employé arrive, il regarde les contrats, dit " OK " puis s'en va et… ne revient pas ».10 minutes plus tard, toujours rien. Jo commence à sentir le coup de Trafalgar, rappelle le PC qui lui explique que « personne n'est autorisé à ouvrir la barrière dans la mesure où il y a eu trop de vols de voitures ces derniers temps ».
Sans nom d'oiseaux
C'est à ce moment de l'histoire que l'on comprend que le fameux flegme britannique n'est pas une légende. Là où nombre de Latins auraient pulvérisé la barrière ou tout agent de l'aéroport passant par là, Marc, en digne sujet de sa Gracieuse Majesté, n'a utilisé aucun nom d'oiseaux… Sa bonne éducation a payé puisqu'incroyablement le père de famille a fini par trouver «par terre et par hasard » le ticket gagnant, celui qui, par un miracle que personne n'attendait plus, a ouvert la barrière…
Happy end donc vers quatre du matin : la famille, enfin libre, rejoint Le Lavandou et ses vacances, ne souhaitant plus qu'une chose « se reposer et que ce type d'incident ne puisse plus se reproduire ! »

http://www.nicematin.com/nice/emprisonnes-trois-heures-dans-un-parking-de-laeroport-de-nice.1375002.html