lundi 30 septembre 2013

Chômage août: Sapin veut en savoir plus

Le ministre du Travail, Michel Sapin, a affirmé avoir demandé à Pôle emploi "de regarder précisément ce qui s'est passé" au mois d'août pour expliquer le nombre "anormalement élevé" de sorties des listes pour "défaut d'actualisation".

"Ce chiffre a attiré mon attention. J'ai donc demandé à Pôle emploi et à la Dares (direction statistique du ministère du Travail, ndlr) de bien vouloir regarder précisément ce qui s'est passé puisque, jusqu'à présent, on ne m'a pas donné une réponse que je considérais comme satisfaisante", a déclaré M. Sapin lors d'une rencontre de l'Association des journalistes de l'information sociale (Ajis). Ce chiffre est "anormalement élevé", a-t-il souligné. "Je pense que nous aurons des réponses rapidement", a-t-il poursuivi. "Je veux être sûr des chiffres qui nous sont donnés par Pôle emploi donc j'ai demandé que, sur ce point, le travail soit poursuivi pour me donner une raison, qu'on m'explique ce chiffre de 70.000", a-t-il ajouté.

Les services du ministère du Travail mènent a posteriori trimestriellement une enquête auprès d'un échantillon représentatif de demandeurs d'emploi pour cerner les motifs exacts de leur sortie des listes. La dernière montre que 45% des personnes retirées des listes en mars pour ce motif avaient en fait repris un travail.


http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/09/30/97002-20130930FILWWW00418-chomage-aout-sapin-veut-en-savoir-plus.php

dimanche 29 septembre 2013

Biterrois : Shimba, un jeune chat incendié... Par jeu ?

L'animal, un persan à poil long, est entre la vie et la mort. Il y a quelques jours, à Montady près de Béziers, son long pelage a été brûlé. Plus de 75 % de son corps a été  touché.
À l’heure où ces lignes étaient écrites, Shimba était toujours en vie. Mais la vie de ce jeune chat mâle ne tenait qu’à un fil.
Dans la nuit de samedi à dimanche, le week-end du 21 septembre, il a été retrouvé brûlé sur tout le corps. Pour Michèle Perlini, membre du comité de soutien à la cause animale, il ne fait aucun doute : il a été victime d’un terrible acte de maltraitance, la faute à d’"ignobles individus".
Ses maîtres ne l'ont pas reconnu de suite
Les faits se sont déroulés vers 4 h, à Montady. Le chat est rentré chez sa propriétaire, avenue Pierre-Lacans. Cette dernière était en voyage. Les amis qui occupaient la maison ont, en voyant le chat, cru qu’il était errant.
Ils l’ont fait fuir mais il revenait sans cesse. Puis ils se sont rendu compte que c’était Shimba. "Il était tout brûlé, c’était une boule de suie", relate Michèle Perlini. La bête a pu éteindre les flammes en se roulant dans la terre.
De fortes doses de morphine
Immédiatement, le chat a été pris en charge par l’équipe de la clinique vétérinaire Daure, à Béziers. L’urgence a été de nettoyer les plaies et de placer une perfusion. De fortes doses de morphines ont été administrées.
Samedi, le personnel vétérinaire était toujours inquiet. "Le pronostic vital est encore réservé" indiquait-on. "Il a été brûlé sur au moins 75 % de la surface du corps et la peau s’est infectée, elle se nécrose." Le chat a même perdu sa moustache.
Le risque d'une septicémie qui lui serait fatale
Comme pour les grands brûlés humains, la solution est d’enlever la peau morte et d’attendre qu’elle se régénère. Une opération terriblement douloureuse et longue. Depuis une semaine, Shimba est régulièrement placé dans une sorte de coma artificielle. 
Malgré les antibiotiques, à tout moment, il peut faire une septicémie qui serait fatale à l’animale.
Il n'a pas pu s'approcher d'un feu
Shimba est un chat persan à poil long. Pour les vétérinaires, ses poils se sont très rapidement enflammés. Dès le lendemain, Michèle Perlini s’est rendue à proximité du domicile de la propriétaire.
Elle n’a relevé aucune trace d’incendie de poubelle ou de feuillage. Surtout, elle assure que les chats ne s’approchent jamais d’un feu.
De la nourriture hyperprotéinée
À la clinique, il est sans cesse sous perfusion. On lui donne, par sonde, de la nourriture hyperprotéinée, habituellement destinée à nourrir les humains. L’association de Michèle Perlini apporte une aide financière, grâce aux dons, pour payer alaises et nourriture.
Dans la semaine, elle ira déposer plainte, en son nom, et au nom de la propriétaire. "J’espère que les langues vont se délier", jure-t-elle.

http://www.midilibre.fr/2013/09/28/shimba-un-jeune-chat-incendie-par-jeu,763082.php

samedi 28 septembre 2013

Mazamet. Un serveur indélicat envers un non-voyant

André Pagenel l’assure d’entrée : «Je suis un pacifiste. Je ne veux pas faire de problème en citant le nom du restaurant !» Pourtant, c’est une très regrettable mésaventure que ce monsieur de 77 ans, aveugle de naissance, a rencontrée dans un établissement mazamétain lors de son récent passage en ville pour rendre visite à son beau-frère malade. Le midi, cet ancien organiste professionnel et professeur de conservatoire a voulu se rendre avec sa compagne de 64 ans, non-voyante elle aussi, dans un restaurant de la ville. Sur les conseils d’une connaissance, le couple s’est rendu dans l’établissement où, après avoir attendu trois-quarts d’heure, il a été installé à une table. Après avoir écouté le menu du jour, les deux clients ont demandé au serveur de leur lire la carte. Celui-ci a refusé, prétextant «ne pas avoir que ça à faire» ; puis il leur enjoint de prendre le menu du jour ou de «se débrouiller». Le couple se lève et s’en va, un peu secoué tout de même, prendre son repas ailleurs. «Je comprends que ces gens-là soient fatigués. C’est la fin de la saison. Mais c’est inélégant», précise, magnanime, André Pagenel. «Il y avait des gens autour. Il n’y a pas eu de réaction, rajoute-t-il. J’ai voyagé dans le monde entier pour mon métier pendant trente ans. Etre traité comme cela ne m’était jamais arrivé», précise-t-il. À l’heure qu’il est, le couple est rentré à Bourges et se remet de cette mésaventure qui lui laisse sans nul doute un souvenir amer de Mazamet, mais qui pose le problème de l’accueil des personnes handicapées dans la société comme dans la cité sud tarnaise.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/09/28/1719237-mazamet-un-serveur-indelicat-envers-un-non-voyant.html

vendredi 27 septembre 2013

Saint-Herblain. Un élève de 4e agresse son enseignante pendant un cours

Une professeure d'histoire a été frappée par l'un de ses élèves. Les faits se sont déroulés mercredi matin lors d'un cours, en salle de classe, d'un collège de Saint-Herblain (44), près de Nantes, révèle Presse-Océan.

Une enseignante d'histoire-géographie de 4ème au collège Le Hérault de Saint-Herblain (44) a été frappée lors d'un cours, a confirmé le rectorat.

Dans un premier temps, explique
Presse-Océan, elle s'était interposée entre deux élèves de sa classe qui se battaient. Puis, alors qu'elle rédigeait un mot dans le carnet de correspondance, l'un d'eux aurait essayé de lui donner un coup de tête en l'attrapant par le cou. Mais l'enseignante, toujours selon le quotidien, aurait réussi à se dégager et à prévenir un surveillant.
Un médecin a notifié une incapacité totale de travail d'une journée à l'enseignante, a précisé le rectorat.

Un conseil de discipline doit se réunir le 7 octobre pour déterminer une mesure de sanction à l'encontre de l'élève de 13 ans.


http://www.letelegramme.fr/ig/generales/regions/nantes/saint-herblain-un-eleve-de-4e-agresse-son-enseignante-pendant-un-cours-27-09-2013-2248963.php

jeudi 26 septembre 2013

Septfonds. On lui a enlevé 80 points à un permis qu'elle n'a jamais eu

Les ordinateurs en folie existent et ceux dénués de toute humanité, de toute logique encore plus. Ils sont devenus le cauchemar d’une octogénaire domiciliée à Septfonds et qui vient de dépasser ses quatre-vingt-sept printemps. Depuis deux ans le passage de la voiture jaune du préposé à La Poste devient un grand moment d’angoisse pour elle ou son fils. Pour peu que «Le porteur de destins» comme l’avait baptisé l’écrivain Gilbert Bordes dans un de ses romans ne sorte de sa besace des enveloppes arrivant en droite ligne de Rennes et de son redoutable centre de traitements automatisés des infractions routières. Car depuis 2011 Yvonne s’est vu adresser plus de trente procès-verbaux qui au cumul des infractions inscrites dessus lui vaudrait au moins la perte de quatre-vingt points et une ardoise à payer proche de 6 000 €. Et cette grande confiture de prunes se décompose ainsi : une grosse vingtaine d’infractions à la vitesse relevées par des radars fixes (la plupart guère supérieure à 20 kilomètres/heure du maximum autorisé avant le départ du flash) entre Cannes ; Saint-Tropez ; Pau ; Clermont-Ferrand;Bordeaux. Mais la majorité des excès de vitesse se produisent surtout sur la Côte d’Azur. A cela ajoutez aussi deux stops brûlés et trois feux rouges grillés et vous aurez le compte. Cela pourrait prêter à sourire de façon ironique et énerver les vertueux défenseurs du code de la route, mais cet acharnement postal et financier est vraiment digne d’Ubu roi.

Une vieille 404 accidentée

Le mari d’Yvonne Sérieys, de son vivant avait acheté d’occasion, il y a presque quarante ans, une vieille 404 Peugeot, rendue inutilisable suite à un accident de la circulation et qui avait fini ses jours dans une casse du Tarn. La carte grise avait été établie au nom du mari et de la femme comme cela se faisait alors. Mais c’était dans les années soixante-dix. Personne ne songeait qu’en 2011 un véhicule circule encore en France avec cette immatriculation. C’est pourtant le cas. Sur certaines photos il a été identifié comme étant un fourgon Ford-Transit. Véhicule que n’a jamais possédé la famille Serieys -Giran. Pour aller encore plus loin dans la descente au royaume de l’absurdité, il faut savoir qu’Yvonne Sérieys a été frappée par la poliomyélite à l’âge de deux ans avec comme conséquence une atrophie de la main droite et une paralysie partielle de tout ce côté de son corps . L’empêchant bien entendu de passer le moindre examen du permis de conduire. Et la brave dame d’en perdre le sommeil, de pleurer et vraiment d’être «minée» par ses soucis qui se poursuivent. Car pour l’heure les courriers envoyés aux autorités pour que cesse l’acharnement sont restés lettres mortes

http://www.ladepeche.fr/article/2013/09/26/1717467-enleve-80-points-permis-jamais-eu.html

mercredi 25 septembre 2013

Ras-le-bol fiscal. Germaine : "C'est injuste de faire payer les vieilles personnes"

"J'ai rouspété. Ça m'a énervée !". A 92 ans, Germaine est en colère. Cette personne âgée, qui a réagi au micro de RTL, va devoir s'acquitter de la somme de 417 €. C'est le montant qui est inscrit sur son avis d'imposition. "Depuis sept années, c'est la première fois que je dois payer", a-t-elle indiqué à nos confrères.


La nonagénaire est d'autant plus surprise que sa pension de retraite est modeste, elle s'élève à un peu plus de 1.100 €. Et de dénoncer : "Ce n'est pas juste de faire payer les vieilles personnes qui ont travaillé toute une vie et dur".
A Woustviller, dans cette cité ouvrière de 3.300 habitants de Moselle, elle n'est visiblement pas la seule dans ce cas. Information confirmée par Antoine Pierret, responsable de la Société d'entraide des mineurs : "Ça touche beaucoup de monde, beaucoup de retraités".
Germaine fait donc partie des nouveaux contribuables. Mais combien seront-ils cette année ? Pour l'heure, Bercy refuse de donner un chiffre. Mais, selon "L'Opinion", ils seraient entre 1,2 et 1,6 million.

http://www.letelegramme.fr/ig/generales/france-monde/france/ras-le-bol-fiscal-germaine-c-est-injuste-de-faire-payer-les-vieilles-personnes-25-09-2013-2246464.php

mardi 24 septembre 2013

La fille d'un magistrat insulte des policiers

Les policiers sont intervenus samedi à Vaucresson, dans les Hauts-de-Seine, pour interrompre une fête d'une cinquantaine de jeunes. Parmi eux, figurait la fille d'un magistrat du tribunal de grande instance de Nanterre. Âgée de 17 ans, elle les a menacé de les faire "muter à la circulation", avant de les insulter à plusieurs reprises, révèle aujourd'hui Le Parisien.

Les policiers ont indiqué qu'ils souhaitaient porter plainte pour outrage.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/09/24/97001-20130924FILWWW00344-la-fille-d-un-magistrat-insulte-des-policiers.php

lundi 23 septembre 2013

Rugby : France TV mécontent

Le patron des sports de France Télévisions, Daniel Bilalian, ne comprend pas la décision des clubs français de rugby de vouloir créer une autre Coupe d'Europe que celle existante. Une annonce qui est intervenue à la veille de la conférence de presse de présentation de l'édition 2013-2014. "On est étonné d'une telle décision dans la mesure où la Coupe d'Europe, qui a mis du temps à se mettre en place, commence à avoir un succès conséquent et que tout changement lui porterait ombrage", a-t-il déclaré dans l'édition d'aujourd'hui de L'Equipe.

Alors que son contrat avec la Coupe d'Europe court jusqu'en 2014, France Télévisions pourrait ne pas être candidate au prochain appel d'offres "si la compétition change de nature".

Les équipes françaises réclament une meilleure répartition des droits TV. "S'il y a un problème de répartition des recettes entre les différentes ligues, c'est un problème que nous estimons devoir se régler dans le sérail et pas en remettant en cause la compétition", affirme Daniel Bilalian.


http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/09/23/97002-20130923FILWWW00402-rugbydroits-tv-france-tv-mecontent.php

dimanche 22 septembre 2013

Forte hausse des demandes d'asile

Un rapport commandé en décembre dernier par Manuel Valls fait état d'une hausse importante des demandes d'asile en France, indique aujourd'hui le Journal du Dimanche. Les demande ont augmenté de 7,3% entre 2007 et 2012 et de 10% depuis le début de l'année.

Le minsitre de l'Intérieur a commandé ce rapport dans le but d'élaborer une nouvelle loi. Les préfectures peinent en effet à faire face à cet afflux de demande, et les délais d'attente sont de plus en plus en long. L'Office français de protection des réfugiés et des apatrides a besoin de six mois en moyenne pour traiter une demande.


 http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/09/22/97001-20130922FILWWW00053-forte-hausse-des-demandes-d-asile.php

samedi 21 septembre 2013

Béarn: un taxi soupçonné de viol

Un chauffeur de taxi du Béarn est accusé de plusieurs agressions sexuelles et de viol sur mineures, indique le quotidien Sud Ouest. L'homme de 41 ans aurait profité de sa fonction pour porter atteinte à l'intégrité de plusieurs jeunes filles lors de transports sanitaires.

Le parquet de Pau (Pyrénées-Atlantiques) a ouvert vendredi une information judiciaire et l'homme devrait être mis en examen, toujours selon Sud Ouest. "Il est soupçonné d'avoir violé et commis plusieurs agressions sexuelles sur une jeune fille de son entourage familial en la droguant", a déclaré le vice-procureur de Pau, Sébastien Ellul.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/09/21/97001-20130921FILWWW00315-bearn-un-taxi-soupconne-de-viol.php

vendredi 20 septembre 2013

Roms : l'appel d'un élu du Nord à François Hollande

Le maire de Wasquehal, dans le Nord, Gérard Vignoble (UDI), a écrit jeudi à François Hollande au sujet des Roms vivant dans la métropole lillloise, inquiet du climat "épouvantable et dangereux".

La question des roms s'annonce décidément comme un des thèmes qui animera la campagne des élections municipales. Un élu du Nord, Gérard Vignoble, maire UDI de Wasquehal, a décidé de s'adresser directement au Président de la République pour l'interpeller sur la présence des Roms dans sa commune et les communes voisines. Selon les estimations, ils seraient entre 2.600 et 3.200 à vivre dans la commune lilloise. "Le climat généré par cette situation extrêmement difficile est épouvantable et dangereux, prévient-il dans sa missive. Il pousse les citoyens à des positionnements radicaux et tout en opposition. Monsieur le Président, sachez entendre le désarroi de bien des Français", alerte encore Gérard Vignoble dans son courrier dont une copie a été transmise à l'AFP.
  
"Le problème se déplace de ville en ville... jusque quand ?"
Les Roms "vivent dans des logements de fortune, dans des conditions déplorables" et "n'ont pas toujours les comportements adaptés à nos modes de vie et habitudes semant la crainte et l'exaspération", poursuit Gérard Vignoble, maire de Wasquehal depuis 37 ans et ancien parlementaire. "J'ai dû comme d'autres maires de communes limitrophes, demander l'évacuation de familles. Mais une telle démarche une fois aboutie ne me procure aucune satisfaction. Le problème se déplace de ville en ville... jusque quand ?", s'interroge le maire de Wasquehal alors que s'est achevée mercredi l'évacuation du plus grand camp de Roms de la métropole lilloise, à Lille-sud, qui avait abrité jusqu'à 750 personnes."Il me semble que la gestion de ce dossier et la solution doivent être proposés au niveau national et probablement européen, donc à votre niveau !", écrit encore Gérard Vignoble.
  
En début de semaine, un autre maire du Nord, Régis Cauche, maire UMP de Croix, avait provoqué de vives réactions après avoir dit que si un Croisien commettait "l'irréparable" contre un Rom, "il le soutiendrait". La présidente de la communauté urbaine de
Lille, Martine Aubry (PS),  s'était dite lundi soir "profondément outrée des propos tenus par Régis Cauche", qualifiant d'"irresponsable" cet "appel à la violence et cette incitation à se faire justice soi-même". "C'était une phrase malheureuse, je le reconnais aujourd'hui...", avait confié mardi Régis Cauche à France 3 Nord/Pas-de-Calais. Et d'inviter les élus de sa commune et des communes voisines à se mettre autour d'une table pour en discuter.
 

mercredi 18 septembre 2013

Hallucinant. Cahuzac demande des frais de déplacement pour ses auditions

Incroyable. Jérôme Cahuzac a demandé le remboursement de ses frais de déplacements à la Commission d'enquête de l'assemblée nationale par laquelle il a été auditionné à deux reprises l'été dernier.
Selon une indiscrétion de France Inter, les députés de la Commission d'enquête de l'Assemblée en restés «estomaqués» lorsqu'ils ont appris cette demande de remboursement des frais de déplacements de Jérôme Cahuzac pour les deux auditions auxquelles il a participé, en juin et juillet derniers.
Un plein d'essence
L'une de ces demandes concerne un plein d'essence pour un voyage Villeneuve-sur-Lot / Paris. «Furieux» selon un des participants, les députés ont unanimement refusé de lui accorder ces remboursements.
 

dimanche 15 septembre 2013

Affaire Spanghero. Jacques Poujol, l'Aveyronnais au cœur du scandale

Pour la justice et les enquêteurs, Jacques Poujol est un pivot de l’affaire Spanghero. Et signe de la gravité accordée par la justice à cette affaire de santé publique, le parquet a requis vendredi soir son placement sous écrou. Jacques Poujol a donc été placé en détention et devra attendre mardi pour en savoir un peu plus sur son avenir.
Poursuivi pour «escroquerie en bande organisée», mais aussi «tromperie sur une marchandise», «tromperie sur l’origine française ou étrangère d’un produit», «tromperie sur une marchandise entraînant un danger pour la santé de l’homme ou de l’animal», «faux et usage de faux», «altération des preuves d’un délit», «introduction sur le territoire d’animaux vivants, de produits ou de sous-produits ou aliments pour animaux non conformes aux conditions sanitaires», les charge sont lourdes contre celui qui était de fait directeur général chez Spanghero lorsque le scandale a éclaté.

Habile en affaires

Jacques Poujol n’est pas un inconnu dans la filière viande.
Fils d’un boucher de La Cavalerie, près du camp militaire du Larzac, il a repris le flambeau en devenant maquignon puis en développant son activité dans les années 1990, avec la création de la société Poujol frères. Une société qui est passée de la vente au détail au demi-gros en quelques années.
Décrit comme habile en affaire, il rachète en 2002, les abattoirs de Sainte-Geneviève-sur-Argence, en Aveyron. À cette époque, sur le marché aux bestiaux de Laissac, le négociant est rapidement devenu un des principaux acheteurs. En 2010, Jacques Poujol a vendu à la société Arcadie sud ouest l’ensemble de ses activités, comprenant l’abattoir de Saint-Geneviève.

Revente au goût amer

Cela avait laissé un goût amer aux collectivités locales qui avait attribué des subventions pour l’aider dans la reprise de l’abattoir.
Après avoir vendu son entreprise, Jacques Poujol est entré au service de Lur-Berri comme consultant qui lui a confié la direction de sa filiale Spanghero. Un poste dont il a été évincé, par les actionnaires de la coopérative, en mars 2013. Il avait aussi une mission au sein de son ancienne entreprise, Poujol frères qui lui avait été confiée par Arcadie.
Entre 2010 et début 2013, Jacques Poujol est donc resté un interlocuteur important et actif à la fois pour le groupe Arcadie et pour Lur-Berri. Il aurait poursuivi son activité de consultant pour une ou plusieurs grosses sociétés de l’agro-alimentaire.
A Saint-Affrique, sa ville d’origine il est un des trois co-président du club de rugby et avait jusqu’alors une mission dédiée à la recherche de sponsors pour aider le club à tenir son budget. Certains habitants se souviennent de ces quelques arrivées en hélicoptère ; il était un des rares à se poser directement sur le stade.
Et des témoins proches du club se souviennent que quelques joueurs roulaient en voiture immatriculée dans l’Aude, aidés par l’ex société Spanghero.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/09/15/1709456-affaire-spanghero-jacques-poujol-l-aveyronnais-au-coeur-du-scandale.html

vendredi 13 septembre 2013

Marseille. Anigo va porter plainte contre Canal+ après un sketch des Guignols

José Anigo, le directeur sportif de l'Olympique de Marseille, a annoncé ce vendredi dans L'Equipe qu'il allait porter plainte contre Canal+, à la suite d'un sketch des Guignols sur l'assassinat de son fils.
"Mercredi, je suis allé porter plainte contre X pour assassinat devant le procureur de la République de Marseille. Je vais aussi déposer plainte contre Canal+ et les Guignols. On ne peut pas rire de tout et on ne plaisante pas avec la mort", déclare-t-il dans un entretien au quotidien sportif.
Interrogé sur un éventuel lien entre l'OM et le décès de son fils Adrien, José Anigo, qui a fait l'essentiel de sa carrière au sein du club phocéen, a exprimé sa colère face à "tous ces amalgames pourris". "Je veux que ça s'arrête, ça me rend fou. J'en ai vraiment assez. Mon fils aimait le foot, il venait voir les matches mais il était à des kilomètres et des kilomètres de l'OM", assure-t-il.

"Ses soucis, je ne les ai jamais niés et j'ai fait le maximum pour le tirer de la rue, qui l'avait aspiré. (...) Avec mon fils, j'ai dû manquer une étape. Je m'en veux", confie José Anigo.
Adrien Anigo, 30 ans, a été tué par balle le 5 septembre dans les quartiers Nord de Marseille dans un règlement de comptes. Le jeune homme avait été écroué en 2007 pour participation présumée à plusieurs braquages de bijouteries. Il avait été remis en liberté début 2010 à la faveur d'une erreur de procédure. Il devait être renvoyé prochainement devant les assises.

"Prêt à aller dans les cités"

Par ailleurs, José Anigo s'est dit "prêt à aller dans les citer, mener des actions, développer de vraies idées pour que la partie nord de notre ville, tellement riche humainement, ne se sente plus laissée à l'abandon". "Si je demande à ce que l'OM s'y implique, l'OM s'impliquera et Vincent (Labrune, président de l'OM, NDLR) sera à 1000% derrière moi. Il faut que toute cette violence s'arrête. J'aimerais que la mort de mon fils serve au moins à ça", ajoute le directeur sportif de l'OM. "A Marseille, les gens se tuent pour des conneries. Il y a beaucoup trop de morts dans cette ville. Ce sont souvent des gamins de moins de trente ans qui sont emportés par la violence. Il faut que ça s'arrête", insiste-t-il.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/09/13/1708261-marseille-anigo-va-porter-plainte-contre-canal-apres-sketch-guignols.html

jeudi 12 septembre 2013

Colombes. La nounou se trompe d'enfant à la sortie de l'école

C'est une mésaventure que l'on ne souhaite à personne qui s'est déroulée lundi dans une école maternelle de Colombes. Un père de famille venu chercher son fils de trois ans a eu la mauvaise surprise de ne pas le trouver. L'enfant avait disparu. C'était une nourrice, qui s'était trompé d'enfant, qui l'avait emmené.
Venu chercher son fils à la sortie de l'école, le père du petit Grégoire a découvert que son fils avait disparu, rapporte RTL. Paniqué, il a alerté la direction de l'école et prévenu la police pour signaler la disparition.
Près d'une heure après, Il s'agissait du petit Grégoire. La nourrice s'était trompé d'enfant.  "Parfois on nous reproche des excès de sécurité", a expliqué Anne-Sophie Dournes la directrice de l'éducation à la ville de Colombes à la radio. "Là, effectivement on s'interroge sur une défaillance à un moment dans la chaîne de filtrage des entrées et des sorties." "Ce qui est sûr c'est qu'une fois que nous aurons compris ce qu'il s'est passé, nous renforcerons nos procédures de sécurité pour éviter que cela ne se produise à nouveau", a-t-elle ajouté. Les parents du petit garçon, eux, envisagent de porter plainte contre le nounou.


Colombes. La nounou se trompe d'enfant à la sortie de l'école

mercredi 11 septembre 2013

Le maire de Lavelanet, poursuivi pour prises illégales d'intérêts, s'explique devant la justice

Le procès de Marc Sanchez s’est d’abord éternisé dans des débats techniques avant que ne soit lâché le mot: politique. Là, le ton s’est durci et pas que pour le prévenu.
«Il y a une instrumentalisation de la justice et aucun doute sur les motivations de ceux qui ont porté cette affaire devant elle ! Oui le parquet est instrumentalisé !» Ainsi s’exprimait hier après-midi le procureur de la république à l’issue de son réquisitoire dans l’affaire Marc Sanchez maire de Lavelanet et président de la communauté de communes du pays d’Olmes poursuivi pour prises illégales d’intérêts. «La politique c’est au-delà de cette porte» continuait le magistrat. Pour autant il demandait au tribunal de juger un homme qu’il estime avoir transgressé les règles de la neutralité en matière de subventions ou de factures. Pour lui Marc Sanchez aurait dû «lever sa plume au moment de valider des factures où apparaissait le nom de la société dont il était cogérant. De même il aurait dû sortir lors de délibérations où des subventions étaient attribuées à des structures dont il était partie prenante. Pour le procureur l’intentionnalité de la faute réside dans le fait qu’il avait conscience au moment de signer des factures. Il a demandé quatre mois de prison avec sursis. Pour ce qui est de l’inégibilité qui est la grande question à l’aube d’une échéance électorale importante, il résume la question ainsi : «La justice dans ce pays ne peut pas dire à un homme : vous êtes coupable d’avoir mélangé votre intérêt et l’intérêt général. Et lui dire aussi : vous pouvez vous présenter devant les électeurs.»Il a demandé une privation des droits civiques de 3 ans. L’avocate de la défense, Me Fernandez, qui plaidait la relaxe, a enfoncé le clou de la politique et ne s’est pas montré tendre envers MM Bautista et Bolo, anciens adjoints de Marc Sanchez respectivement à la mairie de Lavelanet et à la communauté de communes. «Ces gens ont vu passer des subventions et ils avaient des délégations de fonction leur permettant de contrôler ce qui était légal. Ils n’ont pas fait leur travail. Tout d’un coup ils découvrent qu’il y a des problèmes. Tout ça sort d’un chapeau !.. Quand ces messieurs se sont vus retirer leurs délégations. Parce que Marc Sanchez avait perdu la confiance en ses adjoints.» L’avocate conteste l’élément d’intentionnalité. Marc Sanchez s’était expliqué pour sa part en disant qu’il ne pouvait pas tout assurer par lui-même et qu’il comptait sur ses collaborateurs mais il ajoute : «Cette confiance je la paye très cher aujourd’hui.» Le jugement sera rendu le 15 octobre

http://www.ladepeche.fr/article/2013/09/11/1706557-maire-lavelanet-poursuivi-prises-illegales-interets-explique-devant-justice.html

mardi 10 septembre 2013

Le fils de Marisol Touraine incarcéré pour "extorsion de fonds" et "séquestration"

Le fils de la ministre des Affaires sociales et de la Santé a été récemment incarcéré, après avoir été condamné à trois ans de prison ferme pour "extorsion de fonds" et "séquestration".

Depuis début septembre, le fils de Marisol Touraine dort dans une cellule de la prison de la Santé à Paris. Le jeune homme de 22 ans, prénommé Gabriel, avait été condamné au printemps dernier à trois ans de prison ferme pour "extorsion de fonds" et "séquestration" et n'a pas fait appel depuis, révèle mardi le Parisien.

Les faits remontent à mai 2011. Le jeune homme, alors âgé de 19 ans, est accusé d'avoir, avec un complice, séquestré dans son appartement une parisienne de 59 ans afin de lui extorquer de l'argent.

Ils auraient bâillonné la victime et réclamé sa carte bleue avec le code. Mais celui-ci était faux. Revenus bredouilles de la banque, les deux comparses ont fini par trouver 990 euros dans l'appartement de la victime, précise le Parisien. Les enquêteurs, après examen des bandes de vidéosurveillance des banques voisines avaient rapidement pu identifier les agresseurs grâce à des témoins, le fils de la ministre habitant non loin de là....
Contactés par le Parisien, ni le cabinet de la ministe, ni l'avocate du jeune homme n'ont souhaité faire de commentaires.
 

lundi 9 septembre 2013

Belgique : la ville frontalière de Menin bannit la langue française

A partir du 1er janvier 2014, les employés municipaux de la ville de Menin en Belgique ne pourront plus prononcer le moindre mot en français, comme le rapporte sur son site le Parisien. « Tout le monde est le bienvenu, tout le monde peut venir habiter ici, mais chacun doit utiliser la langue de la ville, celle que réclame la loi », explique la bourgmestre chrétienne-démocrate flamande élue fin 2012. Elle fait référence à une loi de 1996 qui attribue une seule langue officielle à la Flandre (le néerlandais) et à la Wallonie (le français). Le texte n’avait jamais été appliqué. Regrettant que de nombreux citoyens habitant ici «depuis des décennies» «ne parlent toujours pas un mot de néerlandais», Martine Fournier souhaite faire respecter cette loi. Un nouveau «code de conduite», publié (en néerlandais) sur le site de la mairie, impose aux fonctionnaires de toujours établir leur «premier contact» en flamand, et de surtout ne «jamais basculer automatiquement vers une autre langue».
Pour faciliter le dialogue, ils peuvent recourir au langage des signes et à des pictogrammes ...


http://www.estrepublicain.fr/actualite/2013/09/08/belgique-la-ville-frontaliere-de-menin-bannit-la-langue-francaise

dimanche 8 septembre 2013

Bagnols-sur-Cèze : le facteur en retard sur sa tournée a brûlé le courrier

Il n'avait pas le temps de finir sa tournée. Il a trouvé la parade pour accélérer le mouvement... 
Le métier de facteur n’est peut-être plus ce qu’il était. Mais les policiers de Bagnols-sur-Cèze sont loin d’imaginer la réalité lorsqu’ils enregistrent une plainte pour vol et destruction de courrier. Mercredi dernier, c’est le responsable de la distribution du courrier en Gard rhodanien qui se présente au commissariat pour signaler des faits qui se seraient produits sur Pont-Saint-Esprit le 2 septembre.
Un Bagnolais de 20 ans identifié 


Une enquête démarre. Les policiers font le rapprochement avec des témoignages recueillis quelques jours plus tôt sur Bagnols, selon lesquels des jeunes ont été aperçus brûlant du courrier chemin de Bourdilhan à Bagnols. Les lettres noircies avaient pu être récupérées par les policiers et remises à la Poste. Grâce aux signalements des individus et surtout de leurs véhicules, un Bagnolais âgé de 20 ans, a pu être identifié.
Il souhaitait échapper aux réprimandes de ses chefs 
Convoqué au commissariat, lors de son audition, il a avoué être un employé de la Poste, expliquant que lors de sa toute première tournée, il n’avait pas réussi à distribuer tout le courrier qui lui avait été confié. Alors, pour échapper aux réprimandes de ses supérieurs, il n’avait trouvé d’autre moyen que de brûler les missives. Le dossier a été transmis au parquet de Nîmes qui devra déterminer les suites à donner à cette affaire.

http://www.midilibre.fr/2013/09/07/le-facteur-en-retard-sur-sa-tournee-a-brule-le-courrier,754072.php

vendredi 6 septembre 2013

Marseille: les chiffres de la délinquance

Le nouveau procureur de la République de Marseille, Brice Robin a annoncé aujourd'hui les chiffres-clés en matière de délinquance à Marseille sur les huit premiers mois de 2013. Selon lui, ces chiffres sont «meilleurs» que ceux de 2012.

Pour ce qui est des «atteintes volontaires à l'intégrité physique», elles ont baissé de 13% (10.000 au lieu de 12.000), les «violences physiques crapuleuses» de 16% (5000 au lieu de 6000).

Les chiffres annoncés en août par le gouvernement lors de la visite du Premier ministre
Jean-Marc Ayrault, faisaient état de 187 arrestations dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue, dont 95 personnes écrouées. Les vols ont diminué de 8,8% et les vols avec violence de 17,9% tandis que les cambriolages étaient en baisse de 19,4%.

Quinze personnes sont décédées lors de règlements de compte depuis début 2013, selon un décompte de l'AFP, contre 19 à la même époque selon la préfecture de police.

En ce qui concerne les forces de l'ordre, Brice Robin rappelle que  3500 policiers sont déployés à Marseille. Parmi eux, un renfort de 24 policiers de la police judiciaire et une nouvelle compagnie de CRS de 80 hommes ont été envoyés après la visite de M. Ayrault. Depuis 2012, Marseille a accueilli 230 hommes supplémentaires. Le gouvernement
Fillon avait supprimé 250 postes à Marseille, sur un total de 10.000 suppressions en France.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/09/06/97001-20130906FILWWW00371-marseille-les-chiffres-cles-de-la-delinquance.php

jeudi 5 septembre 2013

Refoulés d'un lycée de Menton pour cause de tenue incorrecte

Une cinquantaine d’élèves ont été refusés, mercredi matin, à l’entrée du lycée Paul-Valéry de Menton pour cause de vêtements inappropriés. En cause: leurs baskets et leurs jeans
"En basket? Tu rentres pas!" C’est la nouvelle rengaine au lycée professionnel Paul-Valéry de Menton. Mais mercredi matin, en enfilant son jean, son top surmonté d’un gilet et ses chaussures en toile, Margaux ne pensait pas être recalée devant les grilles de l’établissement secondaire de Garavan pour sa première journée de cours. Comme une cinquantaine de ses camarades.
L’équipe administrative et pédagogique a appliqué à la lettre un règlement intérieur adopté lors du dernier conseil d’administration du lycée. Et dont la teneur a été rappelée lors de chaque réunion d’information,le jour de la rentrée, par le proviseur et son adjoint.
"Inacceptable"
"Le service vie scolaire a été assailli de coups de téléphone de parents en colère", avance Valérie Floc’h dont la fille, Julie, a, elle aussi, été refusée à l’entrée avec ses baskets. Le proviseur adjoint du lycée assume. Et explique : "Nous interdisons toutes chaussures qui s’apparentent à des baskets. Pendant quinze jours, ça va être difficile mais ils vont rentrer dans le moule", assure Franck Caspar qui, selon les lycéens, contrôlait lui-même à l’entrée l’habillement des élèves.
Une situation "inacceptable" pour la Fédération des conseils de parents d’élèves des Alpes-Maritimes (FCPE 06). Au siège départemental, faute de représentation locale, on ne mâche pas ses mots : "L’établissement a obligation de scolarité des élèves. Il y a discrimination."
Sans aller jusque-là dans les propos, des parents sont quand même restés estomaqués quand leurs enfants leur ont dit qu’ils étaient restés à la porte!
"Elle nous a expliqué mardi soir qu’elle devait être habillée correctement. Quand je l’ai vue partir ce matin [NDLR : hier matin], avec mon mari, on ne s’est jamais dit qu’elle était mal habillée. En mini-jupe et en talon, je comprendrais, mais ce n’était pas du tout le cas.Il y a des choses que l’on trouve un peu aberrantes", confie Nathalie Farges,la mère de Margaux, cette élève de seconde tertiaire spécialisée en « Métier de la relation client ».

"Ils nous avaient pourtant dit qu’ils laisseraient une semaine pour s’adapter", explique sa fille, en précisant qu’elle avait méticuleusement « prêté attention » à la façon dont elle s’était habillée.
Retour à l’uniforme?
Refoulée à l’entrée de l’établissement, cette ancienne élève du collège mentonnais Vento a alors suggéré au proviseur adjoint, dans ces conditions, "d’envisager l’uniforme". Et d’ajouter : "Je suis tout à fait prête à le mettre."
Mais aux abords du lycée, cette rigueur passe mal auprès des recalés de Paul-Valéry. Une sévérité hypocrite selon des élèves qui ont vu "des filles entrer en leggins et en tongues."
Certains parents et élèves ont également remarqué, le jour de la rentrée, « des professeurs en chemisier transparent, en tongues et avec la barbe alors qu’ils l’interdisent aux jeunes ».
"Ça me dérange qu’on interdise à ma fille de 16 ans d’entrer au lycée en jean et petites baskets, conclut la maman de Margaux, alors qu’il existe un fumoir à l’intérieur de l’établissement. "
Le règlement intérieur proscrit pourtant la cigarette. Même électronique.

http://www.nicematin.com/menton/refoules-dun-lycee-de-menton-pour-cause-de-tenue-incorrecte.1422214.html

lundi 2 septembre 2013

360 personnes privées d'hébergement d'urgence à Clermont-Ferrand

Les pouvoir publics de Clermont-Ferrand (Auvergne), ont annoncé mardi suspendre le financement des centres d'hébergement d'urgence. Au total, 360 personnes doivent, dès ce jour, quitter les hôtels qui les hébergeaient.

Le conseil d'administration de l'ANEF du Puy-de-Dôme (association d'entraide) a décidé de ne plus payer, à compter de ce lundi 2 septembre, les hôtels assurant l'hébergement d'urgence des sans-abris. Cette décision a été prise faute de financement des pouvoirs publics, a annoncé l'association. Dès lundi, 360 personnes, dont plus de 150 enfants, devront donc quitter les hôtels où ils bénéficiaient d'un hébergement d'urgence.

Parmi les personnes concernées, des demandeurs d'asile ou des déboutés du droit d'asile, mais également des femmes seules avec enfant(s), des femmes victimes de violences ou des SDF. Ces personnes, menacées de se retrouver à la rue, se sont rassemblées lundi matin sur la place de Jaude, à Clermont-Ferrand. Un rassemblement à l'initiative de plusieurs associations de défense des droits de l'homme, notamment la LDH (Ligue des droits de l'Homme), la Cimade (service d'œcuménique d'entraide), et le RESF (réseau éducation sans frontières).
Selon Gilles Loubier, directeur général de l'ANEF, l'association n'est plus en état d'assurer le financement de l'hébergement d'urgence, dont elle a la charge dans le cadre d'une convention avec l'Etat, le conseil général du Puy-de-Dôme et l'agglomération clermontoise. "Depuis janvier 2013, l'Etat ne nous a remboursé que 5% environ des 2,3 millions d'euros, soit 350 000 euros par mois, que nous avons engagé pour loger ces personnes", a-t-il indiqué.
 

dimanche 1 septembre 2013

Après les scandales, le pape François remplace son « Premier ministre »

Le pape François a nommé samedi l’Italien Pietro Parolin au poste de secrétaire d’Etat (numéro deux du Vatican), en remplacement de Tarcisio Bertone.
Le pape François s’est employé à insuffler une tonalité nouvelle à un Vatican à la réputation ternie par les affaires, en nommant samedi comme numéro deux un diplomate chevronné à la réputation de simplicité au poste de secrétaire d’Etat.
Renouveau dans le gouvernement
Mgr Parolin, 58 ans, était nonce (ambassadeur du Vatican) au Vénézuela. La gestion de la Curie par le cardinal Bertone, 78 ans, a été souvent contestée. Il était la cible d’attaques dans les documents révélés dans le scandale Vatileaks, accusé d’erreurs de gestion et de choix malencontreux.
« Le Saint Père François a accepté […] la démission de son Eminence le cardinal Tarcisio Bertone », a annoncé le Saint-Siège, précisant que ce dernier resterait en fonction jusqu’au 15 octobre.
À 58 ans, Parolin est relativement jeune dans les hautes sphères du Vatican ce qui, selon les observateurs, pourrait contribuer à un renouveau dans le gouvernement de l’Eglise. Il a travaillé précédemment au Mexique, au Nigeria, ainsi que sur des sujets délicats, comme celui des rapports avec la Chine communiste et le Vietnam ainsi qu’Israël.
Tradition et limite d’âge
Le cardinal Bertone avait été nommé au poste de Secrétaire d’Etat en 2006 par le pape Benoît XVI, avec lequel il a traversé toutes les tourmentes auxquelles l’Eglise a été confrontée ces dernières années : scandales de pédophilie, scandale Vatileaks, réforme des finances du Vatican.
Une vaste réorganisation de la Curie est en cours. Depuis son élection en mars, le pape François a nommé plusieurs commissions chargées de se pencher sur réforme de la Curie et de la banque du Vatican. Les grandes lignes de la réforme de la Curie devraient être connues début octobre.
Il est toutefois de tradition que les nouveaux papes remplacent, plus ou moins rapidement, le secrétaire d’Etat nommé par leur prédécesseur et le cardinal Bertone avait déjà dépassé la limite d’âge, 75 ans, généralement en vigueur pour la mise à la retraite de ces hauts responsables.