jeudi 31 mars 2016

Des employés de SFR se filment en détruisant le téléphone d'un client "désagréable

P arce qu'il leur avait "cassé les ******", deux employés de l'opérateur SFR ont décidé de détruire le téléphone portable d'un client. Problème, ils se sont filmés en direct sur internet ! 
Deux nouveaux prétendants au prix de la bêtise de l'année ont fait leur apparition sur internet. Et c'est une nouvelle fois sur le réseau de diffusion de vidéos en direct Periscope, qui avait causé quelques soucis au joueur du PSG Serge Aurier, que l'affaire s'est nouée. 
A 50 personnes, je le jette au sol
Deux employés d'une boutique SFR se sont ainsi filmés avec leur portable en train de martyriser le téléphone d'un client qualifié de "désagréable". Face caméra, les deux hommes promettent de jeter le portable au sol si cinquante personnes se connectent simultanément sur l'application Périscope. C'est chose faite en quelques minutes. 
On voit alors le smartphone violemment précipité au sol par l'un des deux employés. Totalement détruit, il est ensuite exposé fièrement aux spectateurs tandis que le coupable de la dégradation lance "Tu lui dis que c'est le transporteur qui l'a ramené comme ça". 

SFR lance une enquête

Largement diffusée sur les réseaux sociaux puis reprise par le site internet du Zap de Spion, la vidéo est arrivée jusqu'aux instances de SFR. L'opérateur a diligenté une enquête interne et identifié les deux individus en question qui ne devraient pas faire une grande carrière dans la téléphonie...
http://www.midilibre.fr/sciences-et-techniques/nouvelles-technologies/
 

mercredi 30 mars 2016

Roissy: A huit ans, il est «enfermé» depuis plus d'une semaine dans la zone d'attente de l’aéroport

Un petit garçon de huit ans a débarqué à l’aéroport de Roissy, le 21 mars dernier sur un vol en provenance des Comores. Et depuis, il y est toujours. « Enfermé » en zone d’attente.

« Protection de l’enfant »

Envoyé en France par sa mère pour avoir une vie meilleure, il voyageait seul et faute de papiers valables, il ne peut entrer sur le territoire français, relate France Inter, qui révèle l’histoire.
Depuis, les associations s’insurgent de sa situation. Selon le site Internet de la radio, la convention internationale des droits de l’enfant stipule en effet qu’aucun ne doit rester enfermé. Mais pour la Cour d’appel de Paris, ce prolongement en rétention serait « dans l’intérêt même de protection de l’enfant », qui pourrait repartir à tout moment aux Comores
http://www.20minutes.fr/paris/1816055-20160330-roissy-huit-ans-enferme-depuis-plus-semaine-zone-attente-aeroport

jeudi 24 mars 2016

Toulouse : des salariés obligés de demander par mail l'autorisation d'aller faire pipi

Les employés de Téléperformance à Blagnac, en périphérie de Toulouse, sont contraints de demander par mail l'autorisation de prendre une pause, même pour aller aux toilettes. Un préavis de grève a été déposé en guise de contestation.
Les téléopérateurs de l'entreprise Téléperformance située à Blagnac, dans la banlieue de Toulouse, sont contraints de demander par mail l'autorisation de prendre une pause, même pour aller aux toilettes, a dénoncé mercredi Thierry Godec, représentant CFDT de l'entreprise.

Cette obligation, qui concerne quelque 200 des 400 salariés du site, est la conséquence de la mise en service mercredi d'un logiciel "de gestion de flux des appels" baptisé CAV (centre appel virtuel) à la demande d'un client, SFR-Numéricable, a expliqué le délégué syndical. Les téléopérateurs travaillant pour d'autres clients ne sont pas concernés par ce logiciel.

"Un grand risque de non-réponse"

"Ce logiciel oblige en fait les téléconseillers à travailler plus vite car il limite le temps dont ils disposent par exemple pour 'historiser' l'appel  qu'ils viennent d'avoir", a déploré le syndicaliste.

Avec ce nouveau logiciel, le téléopérateur qui désire une pause dans les appels avec les clients doit désormais demander par mail l'autorisation. Et qu'il s'agisse d'un motif professionnel pour rentrer des informations ou privé,  c'est le destinataire, le responsable d'équipe, son binôme ou encore celui dit le "vigiste" qui est appelé à donner son aval, ou non.

"C'est la même chose pour toutes les pauses, même les physiologiques", a dénoncé Thierry Godec, rappelant que pendant sa journée de
travail le salarié a le droit à une demi-heure de pause pour boire, aller aux toilettes, manger... "Il y a un grand risque de non-réponse. Selon les statistiques, les cadres ne passent que 55 % de leur temps devant l'ordinateur. Alors si vous tombez sur les 45 % et que vous prenez un autre appel qui dure une heure, vous pétez un câble", dénonce-t-il.

"J'ai 53 ans et depuis que je suis sorti de l'école je ne demande plus l'autorisation d'aller faire pipi", a-t-il ajouté. Un préavis de grève a été déposé pour vendredi à partir de 14 heures pour protester contre ce logiciel.
 

mercredi 23 mars 2016

Chine: des vaccins périmés font scandale

Au moins 37 suspects ont été arrêtés et 13 grossistes placés sous enquête en Chine dans le cadre d'un scandale de vaccins périmés qui ravive les inquiétudes sur la sécurité sanitaire, ont annoncé les médias d'Etat aujourd'hui. Des vaccins auraient été vendus, stockés et transportés illégalement ou de façon inadéquate, selon l'agence Chine nouvelle.

Ce scandale sanitaire est le dernier d'une longue série, le plus retentissant ayant été en 2008 celui du lait en poudre frelaté ayant provoqué l'intoxication de quelque 300.000 enfants et la mort de six d'entre eux. Les deux principaux suspects de cette "affaire des vaccins" sont une mère et sa fille, toutes deux originaires de la province du Shandong (est), d'après Chine nouvelle qui cite les enquêteurs.

A partir de 2010, le duo a vendu 25 types de produits, périmés ou mal conservés, d'une valeur totale de plus de 570 millions de yuans (78 millions d'euros), selon la même source. Parmi eux, des vaccins contre la polio, la rage, l'hépatite B ou encore la grippe, a précisé le magazine chinois Caijing, qui cite des officiels de la sécurité des médicaments. Ce weekend, l'Administration des produits alimentaires et médicamenteux du Shandong a identifié 107 grossistes ayant fourni les deux femmes en vaccins, et 193 détaillants considérés comme leurs ex-clients.

L'opinion chinoise a par ailleurs été révoltée par le décalage entre la récente révélation de l'affaire par les autorités et l'arrestation du duo, intervenue bien plus tôt, en avril 2015. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), si des vaccins périmés ou mal conservés perdent en efficacité, ils ne constituent un risque qu'en raison de leur inutilité, laissant les patients sans protection contre les maladies visées.

Ces produits devenus inefficaces "causent rarement, voire jamais, des réactions toxiques, par conséquent il est probable que le risque sanitaire soit minimal dans ce cas particulier", a déclaré l'OMS dans un communiqué. Mercredi, une femme originaire de la province de l'Anhui à l'Est a été condamnée à trois ans de prison et 10.000 yuans d'amende (1380 euros) pour avoir vendu de faux vaccins antirabiques, entraînant la mort d'un patient, a annoncé le portail internet Anhui News, sans cependant préciser l'origine des produits.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

jeudi 10 mars 2016

Effets secondaires des médicaments : 15.000 décès par an ?

INFO METRONEWS - Dans leur livre "Effets secondaires : le scandale français", le journaliste Jean-Christophe Brisard et l'avocat Antoine Béguin affirment que 150.000 personnes sont hospitalisées chaque année en raison d'effets secondaires liés à la prise de médicaments. Et que 15.000 en meurent.

Mediator, Distilbène, Vioxx, Requip ou encore, plus récemment, Dépakine. Ces médicaments sont désormais étroitement associés à des scandales sanitaires en raison des effets secondaires provoqués sur les patients.

Le journaliste Jean-Christophe Brisard et l’avocat Antoine Béguin, aidés par le docteur Irène Frachon, qui a révélé l’affaire du Mediator, ont longuement enquêté sur le sujet. Leur conclusion est sans appel. Interrogés par  Metronews  à l’occasion de la publication de leur livre Effets secondaires : le scandale français (Editions First), ils estiment "à 150.000 hospitalisations et 15.000 décès par an le nombre de cas liés aux médicaments (mauvaise association, surdose, effets secondaires…)". 

"Notice 'parapluie'"


Rappelant qu’"un médicament est potentiellement dangereux" et que "la question du rapport bénéfices/risque se pose toujours", ils soulignent à Metronews que "le fond de la question pour ce qui concerne les effets secondaires est un problème de communication". "Les labos et les autorités sanitaires ont tendance à minimiser cela mais le grand public est capable d’entendre qu’il prend un risque", lancent-ils.

Les deux auteurs expliquent également à Metronews que même avec les actions en justice collectives, il est très difficile pour les victimes de se retourner contre un laboratoire pharmaceutique. Ceux-ci ont en effet trouvé une solution simple pour se protéger : "la notice dite ‘parapluie’, c’est-à-dire une notice dans laquelle la liste des effets secondaires potentiels est longue comme le bras" et qui recouvre "tout ce qui pourrait arriver". Résultat : en dehors d’un éventuel –et rare- "effet secondaire non prévu", il est quasiment impossible de "prouver la responsabilité d’un labo".

Chaîne de responsabilités, rôle des labos et du médecin traitant... : cliquez ici pour lire l’intégralité de l'interview des deux auteurs sur Metronews.
 

mercredi 9 mars 2016

Air France: un bébé dans un bagage à main

Au cours d'un vol Istanbul-Paris de la compagnie Air France, le personnel navigant a fait une drôle de découverte lundi soir : un enfant caché dans un bagage à main. Selon le site Planet.fr, le sac en tissu appartenait à une femme assise au fond de l'appareil. La femme a ouvert son sac, quand un passager a averti les hôtesses pour avoir vu quelque chose bouger.

Le personnel navigant a alors découvert un enfant d'un an ou deux. La femme et son enfant ont été escortés jusqu'à l'avant de l'appareil. L'enfant était sans titre de transport. Une enquête est en cours.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php