mercredi 31 décembre 2014

«hausse des tarifs» à prévoir en 2015 (NKM)

Nathalie Kosciusko-Morizet, vice-présidente de l'UMP, a accusé aujourd'hui le président François Hollande et son premier ministre Manuel Valls de vouloir "matraquer le portefeuille des Français", avec une série de "hausses de tarifs" aux premiers jours de 2015.

Dans un communiqué intitulé "Des hausses de tarifs pour le Réveillon", la numéro deux de l'UMP affirme qu'"à quelques heures des voeux de François Hollande, les Français ont déjà compris que le début de l'année 2015 sera difficile".

"Les hausses des tarifs des services publics s'accumulent les unes après les autres : 15% d'augmentation sur le prix des timbres, 2,6% pour les tarifs de la SNCF, 2% pour ceux du gaz, hausse de 4,4 centimes d'euros par litre de gasoil, sans même parler d'EDF qui annonce vouloir augmenter le prix de l'électricité sans en donner (encore) le montant ! Pourtant la France n'a pas connu d'inflation en 2014...", ajoute-t-elle.

Selon NKM, François Hollande et Manuel Valls "ont décidé de matraquer le portefeuille des Français dès les premiers jours de la nouvelle année. La pause fiscale n'est qu'un leurre : François Hollande augmente d'un côté ce qu'il prétend ne pas toucher de l'autre". "Ce sont des explications et des excuses, et non des voeux, que les Français attendront de François Hollande ce soir !" conclut-elle.

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/12/31/97002-20141231FILWWW00111-nkm-une-hausse-des-tarifs-a-prevoir-en-2015.php

mardi 30 décembre 2014

Chine: le virus du sida pour libérer des logements

Un promoteur chinois a engagé un groupe de nervis séropositifs pour harceler et faire fuir les habitants d'une résidence qu'il convoitait, suscitant mardi l'indignation sur les réseaux sociaux.

Les six hommes porteurs du virus constituaient "l'équipe sida de démolition", selon les multiples bombages visibles sur les murs de la résidence qui constituaient leur "signature", propre à épouvanter les habitants.

Les préjugés sur les porteurs du
sida sont encore très vifs en Chine où ils sont souvent traités comme des pestiférés. Pour faire fuir les résidents, ces hommes de main tiraient aussi au lance-pierre des billes d'acier dans les vitres des appartements ou faisaient claquer des ribambelles de pétards à tout bout de champ, a précisé l'agence Chine nouvelle.

Ces nervis ont été engagés par la Yi'an Real Estate Company, un cabinet immobilier, "pour parvenir à son objectif d'une démolition rapide" de la résidence, a déclaré dans un reportage lundi soir à la télévision chinoise Li Gejun, vice-chef de la propagande du district de Wolon de la ville de Nanyang, où les faits ont eu lieu, au Henan.

La province centrale du Henan avait été le théâtre d'un énorme scandale du sang contaminé dans les années 1990, affectant des dizaines de milliers de personnes.

"Ces tactiques obscènes d'équipes de démolition se multiplient de façon incroyable", s'est indigné mardi un internaute sur Sina Weibo, le Twitter chinois, en référence aux scandales en série dans le pays liés à des évictions forcées, avec recours à des hommes de main, pour des projets immobiliers. "Les départements concernés du gouvernement sont sans aucun doute au courant, ils prétendent seulement le contraire", écrivait un autre.

Les gouvernements locaux tirent d'énormes bénéfices de la revente aux promoteurs des terrains après l'éviction des résidents, qui opposent souvent une résistance opiniâtre aux autorités et aux promoteurs.

Quatre officiels ont été réprimandés et cinq suspects interpellés, selon Chine nouvelle. L'affaire est aussi la dernière illustration des préjugés sur les porteurs du sida en Chine. La semaine dernière, le ministère chinois de la Santé avait dû s'engager à fournir des soins médicaux à Kunkun, un enfant séropositif de huit ans qu'une pétition d'habitants voulait chasser de son village

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/12/30/97001-20141230FILWWW00032-chine-le-virus-du-sida-pour-liberer-des-logements.php

lundi 29 décembre 2014

Encore 3 ans de sacrifice" (Manuel Valls)

Le premier ministre Manuel Valls avertit aujourd'hui les Français que les sacrifices pour redresser le pays devront continuer pendant des années, dans une interview au journal espagnol El Mundo qui en fait "l'homme de l'année".

"Je ne veux pas dire aux Français que d'ici deux à trois ans nous en aurons fini avec les sacrifices", déclare le premier ministre né à Barcelone au journal conservateur qui le présente comme "l'Espagnol qui veut changer la France".

"Nous devons faire des efforts pendant des années pour que la France soit plus forte, pour que ses entreprises soient plus compétitives et pour que son secteur public soit plus efficace, avec moins de coûts et moins d'impôts", explique-t-il dans une interview longue de trois pages.

Valls dit espérer un retour de la croissance dans les prochains mois, et "qu'avec plus de croissance, il y aura bien sûr plus de travail et qu'on pourra augmenter les salaires". "Mais l'effort pour parvenir à un Etat plus efficace, plus stratégique mais avec moins de coûts, devra continuer. Si d'ici deux ou trois ans nous avons plus de croissance et nous cessons nos efforts pour réduire la dépense publique, nous perdrons ce que nous aurons acquis".

Le premier ministre se dit convaincu que les Français ont compris la nécessité des réformes et que la majorité du parti socialiste les approuve. "Les Français en général sont en avance sur leurs dirigeants politiques, en ce qui concerne les réformes, les changements et leur disposition à l'effort", estime-t-il.

"La majorité des militants, des présidents de région, des maires, la grande majorité des représentants et des sénateurs socialistes approuvent cette politique. Depuis que je suis premier ministre on dit "cette loi ne passera pas". Nous avons passé deux motions de confiance, tous les budgets et même la réforme des régions", souligne-t-il.

Quand El Mundo lui demande s'il se voit en candidat à la présidence de la République, il répond: "Non. De plus, comme premier ministre je ne peux pas parler de ça (...) Si les Français qui me font confiance parce que je travaille comme premier ministre, voient dans El Mundo que je parle d'une autre mission, ils me retireront leur confiance".

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/12/29/97002-20141229FILWWW00098-encore-3-ans-de-sacrifice-manuel-valls.php

dimanche 28 décembre 2014

Circulation en Savoie. Les véhicules sans chaînes aggravent la situation

Les abondantes chutes de neige sur les routes de Savoie ont été à l'origine d'une belle pagaille sur les routes. Ajoutons un épisode de pluies verglaçantes qui a entraîné plusieurs accidents, le tout conjugué au chassé-croisé des vacanciers vers ou au départ des stations de ski et on obtient toutes les conditions d'un samedi noir sur les routes des Alpes.
Mais ce n'est pas tout : «L’un des problèmes qui ont aggravé la situation hier, c’est la présence dans le flot de véhicules, de véhicules non équipés, sans chaîne. Cette situation est toujours présente ce dimanche matin, donc nous avons demandé aux véhicules qui ne sont pas équipés de ne pas reprendre la route pour l’instant et de rester dans les centres d’accueil», a déclaré Alain Vidalies le ministre des Transports.
Alain Vidalies point du reste un problème de comportement collectif. «L’immense majorité de véhicules sont équipés (de chaînes) mais ceux qui ne le sont pas créent de la perturbation», a-t-il estimé, tout en saluant le travail des personnels mobilisés face à ces «situations difficiles».
En début de matinée dimanche, le centre national d’information routière signalait toutefois toujours des perturbations et ralentissements dans les Alpes.
http://www.leprogres.fr/france-monde/2014/12/28/les-vehicules-sans-chaines-aggravent-la-situation

samedi 27 décembre 2014

200 000 € détournés avec de faux comptes

La brigade financière a mis fin à une cavalerie bancaire, à Toulouse. Des étudiants originaires de la corne de l'Afrique ont détourné 200 000 €. Sept suspects ont été arrêtés, quatre ont été incarcérés.
Tout était faux : les bulletins de salaires, les adresses, les certificats de scolarité, les pièces d'identités, les passeports hollandais ou britanniques mais pas les noms… en l'espace de 18 mois, une équipe aux contours encore assez flous a réussi à détourner plus de 200 000 € dans des banques toulousaines. Les spécialistes financiers de la sûreté départementale viennent de mettre un terme à cette cavalerie qui a touché plusieurs établissements bancaires.
Les policiers ont interpellé sept individus, tous originaires de la Corne de l'Afrique, de Djibouti ou de la Somalie. Quatre ont été présentés à la juge d'instruction Florence Bru, mis en examen pour «escroquerie en bande organisée» et incarcérés. Des individus domiciliés à Toulouse dont les enquêteurs de la sûreté ne cachent pas qu'ils sont davantage des exécutants que les véritables maîtres d'œuvre de cette cavalerie bancaire.

Bénéfices disparus et introuvables

Rien de compliqué derrière cette organisation mais une fuite en avant avec des ouvertures de comptes successifs. Ces comptes, dont les formalités d'ouverture étaient entièrement bidonnées sauf, curiosité, pour le nom du titulaire permettaient de récupérer des moyens de paiements, des chéquiers principalement. Des chéquiers utilisés pour approvisionner fictivement d'autres comptes. «Vous déposez un chèque de 15 000 €. Vous retirez l'argent avant qu'il soit réellement sur le compte ou vous le transférez sur un autre compte. C'est une cavalerie, explique un policier de la brigade financière. Le temps que le banquier s'inquiète, vous êtes déjà passé avec vos bénéfices dans un autre établissement.»
L'importante du préjudice «toulousain» ne dissimule pas une organisation de type pyramidale pilotée à distance, peut-être depuis les Pays-Bas ou l'Angleterre et dont les enquêteurs sont persuadés qu'elle ne s'est limitée ni à Toulouse, ni à la France. Quant aux suspects interpellés, si certains paraissent impliqués dans l'organisation, d'autres sont de simples étudiants qui, pour 500 €, effectuaient les démarches d'ouverture de compte, les dépôts de chèques ou les retraits mais n'ont jamais bénéficié des confortables bénéfices.
L'argent détourné a disparu. Les investigations menées ces dernières semaines n'ont pas permis de le retrouver. Les bénéfices ont sans doute été transférés loin de Toulouse, peut-être déjà en Afrique. Et les banques qui ont été escroquées ont peu d'espoir de retrouver leur argent. En revanche peut-être que cette escroquerie incitera les établissements bancaires à renforcer leur contrôle lors des ouvertures de compte et la surveillance de leur gestion qui ont été clairement mis à mal dans cette affaire.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/12/27/2019409-200-000-e-detournes-avec-de-faux-comptes.html

jeudi 25 décembre 2014

Elle laisse son bébé seul pour aller faire la fête, elle termine en garde à vue

Alertés par les cris d'un petit garçon de 3 ans et demi seul dans un appartement près de Rennes, les voisins ont appelé les secours. La mère, âgée de 22 ans, devrait être poursuivie pour délaissement de mineur.
Une jeune femme a été placée en garde à vue mercredi à Rennes pour avoir laissé son petit garçon de 3 ans et demi seul toute la nuit dans son appartement pendant qu'elle faisait la fête, a indiqué une source policière. Ce sont les voisins, intrigués par les cris de l'enfant, qui ont alerté les secours dans la nuit de mardi à mercredi, a ajouté la même source, confirmant une information de Ouest-France.

A l'aube, précise le quotidien, les policiers ont fait ouvrir l'appartement situé sur la commune de Chantepie, dans l'agglomération rennaise. Ils ont découvert le bébé qu'ils ont ramené à l'hôtel de
police avant de le confier à sa grand-mère.

Ayant mis la main sur le numéro de téléphone de la mère, âgée de 22 ans, les policiers l'ont appelée et lui ont demandé de se rendre à l'hôtel de police. Quand elle est arrivée, "elle était en état d'ivresse", a indiqué la source policière. Elle devrait être poursuivie pour délaissement de mineur.

mercredi 24 décembre 2014

Salima, licenciée pour s'être opposée au dénigrement de «la vie dans les quartiers»

«Je ne comprends pas ce qui m'arrive. Je paie la lâcheté de certaines personnes. Mais je me battrai jusqu'au bout.» Accablée, mais déterminée Salima Sana dans son combat pour faire admettre par la justice du travail (audience en mars devant les Prud'hommes) l'irrégularité de son licenciement. En poste en tant qu'agent au centre médico-psychologique (CMP) de La Faourette depuis 1998, la jeune femme aura connu quinze années de bons et loyaux services, jusqu'à ce que ses relations de travail se dégradent suite à sa dénonciation auprès de sa direction de propos discriminatoires (juillet 2013). L'une de ses collègues aurait eu ses mots malheureux, prononcés devant témoins : «90 % des familles résidant dans les quartiers vivent de trafic et de vols». Un début de polémique interne que la direction aurait souhaité rapidement étouffer, mais dont Salima Sana subira vite les conséquences, tout cela au prétexte du nettoyage d'une tache au sol soi-disant mal effectué, incident conclu par un avertissement à l'intéressée (juillet 2014).
S'estimant harcelée depuis déjà un an, Mme Sana se verra prescrire un arrêt maladie sur la base d'un début de dépression. Et c'est pendant son repos forcé qu'elle apprendra sa mutation du CMP La Faourette vers celui de la Reynerie. «C'est clairement une sanction injuste qu'on m'infligeait et je me suis opposée à cette mutation», indique Salima, convoquée en entretien préalable en septembre, puis licenciée par courrier en date du 15 octobre, un licenciement pour faute grave «au motif qu'elle aurait multiplié les comportements déplacés» pour s'opposer à cette mutation.
Jointe hier, la direction de l'Arseaa, le Centre de guidance infantile dont dépend le CMP de Faourette, s'étonne des prises de position d'une femme témoignant de «plusieurs mains courantes déposées contre elle, notamment pour menaces et harcèlement, de la part de salariés mis en grande difficulté par elle». Quant au fond de cette affaire, le conseil juridique de l'Arseaa pourrait s'exprimer dès aujourd'hui.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/12/24/2017699-salima-licenciee-etre-opposee-denigrement-vie-quartiers.html

mardi 23 décembre 2014

Chômage : Valls "craint" de mauvais chiffres

Manuel Valls "craint" que les chiffres du chômage de novembre, rendus publics mercredi, "ne soient pas bons" mais reste "convaincu" que la situation internationale et la politique du gouvernement "permettront progressivement" des créations d'emplois.

"Je crains que ces chiffres ne soient pas bons parce que nous avons connu encore au mois de novembre des destructions d'emplois, des faillites d'entreprises. Mais je suis convaincu que progressivement, grâce à un certain nombre d'indicateurs internationaux mais aussi grâce au fait que nous soutenons tout particulièrement l'investissement des entreprises (...), que cet investissement permettra progressivement à la croissance de revenir, et donc la création de richesses et l'emploi", a déclaré le Premier ministre sur Europe 1.

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/12/23/97002-20141223FILWWW00038-chomage-valls-craint-de-mauvais-chiffres.php

lundi 22 décembre 2014

Une mère et ses trois enfants bientôt à la rue après l'incendie de leur appartement à Cagnes

Une mère et ses trois enfants ont tout perdu dans l’incendie de leur appartement au Val Fleuri. Par son assurance, la famille a un toit jusqu’à demain. Mais après ?
Dans la nuit du 12 au 13 décembre dernier, Carole Azzabi et ses enfants ont tout perdu dans l'incendie de l'appartement qu'ils louaient au Val Fleuri (un incendie provoqué par l'explosion d'un cumulus : Ndlr). Aujourd'hui, ils n'ont plus rien. Ni vêtements, ni meubles, etc... Mais pire encore. Bientôt, ils n'auront plus de toit.
«Le soir de l'incendie, la mairie de Cagnes avait proposé de nous loger quelques nuits à l'hôtel, dans des chambres séparées. Mais mon plus jeune fils était tellement traumatisé que j'ai refusé. Nous avons heureusement pu être relogés par l'assurance dans un appart'hôtel à Antibes. Mais selon les clauses du contrat, nous aurions dû quitter ce meublé samedi. L'assurance a bien voulu nous accorder un sursis de trois jours supplémentaires, donc jusqu'à mardi(demain, ndlr). Mais après ? L'assurance essaie de voir si on ne peut pas prolonger au moins jusqu'aux fêtes, mais rien n'est sûr», s'inquiète cette mère de trois enfants, deux garçons et une fille âgés de 10 à 19 ans.
La Cagnoise est reconnaissante « envers les mamans de l'école Jean-Giono, les commerçants du Val Fleuri et le lycée La Providence à Nice »où est scolarisée sa grande fille. « Ils sont tous mobilisés pour nous aider, je veux vraiment les remercier », souffle Carole.
Plus de meublé disponible
« La propriétaire est d'accord pour nous reloger dans l'appartement du Val Fleuri quand les travaux seront terminés. Mais il faut compter au minimum trois mois pour tout remettre en état», dit Carole Azzabi. Dans un désarroi total, la jeune femme est allée frapper à toutes les portes.
A la mairie de Cagnes-sur-Mer, de Villeneuve-Loubet (où elle travaille, Ndlr), au conseil général. Et partout, c'est la même réponse : pas de meublé à la location disponible pour le moment.
« Le directeur du CCAS de Cagnes m'a dit qu'il essayait de trouver une solution, mais il faut attendre la tenue de la prochaine commission d'attribution qui aura lieu dans une quinzaine de jours. Pour l'instant on est dans l'attente, c'est terrible», souffle la jeune femme qui n'a aucune famille dans la région.
Lionnel Luca, le maire de Villeneuve-loubet a adressé un courrier au préfet des Alpes-Maritimes faisant valoir l'urgence de la situation. La lettre est partie le 19 décembre.
Dans quelques jours ce sera Noël. Et Carole Azzabi se plaît à rêver... Prête à croire au Père Noël.
http://www.nicematin.com/cagnes-sur-mer/une-mere-et-ses-trois-enfants-bientot-a-la-rue-apres-lincendie-de-leur-appartement-a-.2034586.html

dimanche 21 décembre 2014

Ivre, le chirurgien roule pendant 50 km à contresens

Délit routier. L'automobiliste en état d'ébriété a pris l'A 10 dans le mauvais sens, entre la Vienne et les Deux-Sèvres, provoquant trois accidents faisant un blessé léger
Celui dont le métier est de sauver des vies a bien failli en faucher quelques-unes. Dans la nuit de vendredi à samedi, un chirurgien de 56 ans a parcouru une cinquantaine de kilomètres à contresens sur l'autoroute dans le Poitou, provoquant trois accidents, qui n'ont causé qu'un blessé léger.
Un miracle selon les secours.

Vers minuit, l'automobiliste, originaire de Tours (Indre-et-Loire), prend le volant après une soirée arrosée en Vendée. Au bout de deux heures de route, il perd le contrôle de sa
BMW Serie 3 à quelques kilomètres de Poitiers (Vienne), effectue une embardée avant de s'immobiliser sur le bas-côté. Pris de panique, l'homme ivre reprend la route mais, dans la confusion, il emprunte l'A10 à contresens.
Les gendarmes l'interpellent dans un état second

Un nouvel accident ne tarde pas à se produire. Reparti vers les Deux-Sèvres, le quinquagénaire percute violemment une Peugeot 207 et, vraisemblablement, la glissière de sécurité. Dans le choc, des éclats métalliques sont projetés dans l'autre sens de circulation,
Paris-province, l'un d'eux vient même heurter le pare-brise d'un véhicule tandis qu'une deuxième voiture effectue une sortie de route. Par chance, ces accidents n'ont pas fait de victime. Cependant, son parcours fou ne s'arrête pas là. Le chauffard repart ensuite vers la première sortie d'autoroute possible. Vers 4 h 30, il est enfin interpellé par le peloton de gendarmerie au péage de La Crèche, près de Niort (Deux-Sèvres), sans blessures mais visiblement perdu et dans un état second. Contrôlé avec une alcoolémie de 2,34 g d'alcool par litre de sang, il a été placé en cellule de dégrisement avant d'être entendu. Après l'enquête, le chirurgien sera convoqué par le parquet de Niort.

Ce genre de situation peut paraître rare. Pourtant, d'après Pierre Chasseray, délégué national de l'association 40 Millions d'automobilistes, ce cas d'un conducteur roulant à contresens se produit très régulièrement. « Dix personnes, en moyenne, y trouvent la mort chaque année sans parler des blessés graves. A chaque fois, la problématique est identique : soit il s'agit de personnes âgées, soit de personnes alcoolisées. » Comment faire pour limiter ce type d'accidents souvent mortels ? D'après Pierre Chasseray, il faudrait installer des herses antiretour comme aux Etats-Unis. Si un conducteur la franchit à contresens, elle se redresse et crève les pneus du véhicule. Toutefois, selon lui, les sociétés d'autoroutes, peu à l'écoute, continuent à faire la sourde oreille.

http://www.leparisien.fr/faits-divers/ivre-le-chirurgien-roule-pendant-50-km-a-contresens-21-12-2014-4391353.php

samedi 20 décembre 2014

Lorraine: diagnostiqué Alzheimer par erreur

Un quinquagénaire croyait être atteint de la maladie d'Alzheimer et suivait des traitements en conséquence depuis un diagnostic médical de 2004 au CHU de Nancy, mais celui-ci était en réalité erroné, a-t-on appris samedi de son avocat. "Ce qui est dramatique c'est qu'un homme a été soigné pendant dix ans pour Alzheimer, avec toutes les conséquences socio-professionnelles que cela implique (...). Il a perdu dix ans de sa vie, dix ans d'angoisse" a estimé son avocat Me Jean-Christophe Duchet.

Déclaré inapte après ce diagnostic, l'homme perd son travail, vit reclus chez lui, consomme une quantité de médicaments avec des effets secondaires redoutables: "Etat dépressif, vomissements, nausées, problèmes de mémoire..." a énuméré l'avocat.
En réalité il souffrait simplement de troubles cognitifs "probablement liés à un ancien traumatisme crânien", a-t-il affirmé. "Avoir Alzheimer lorsqu'on n'a qu'une quarantaine d'années (...), je l'ai ressenti comme une catastrophe. Je me suis dit qu'il fallait faire quelque chose pour ne pas être un légume ni un poids. Mais je n'en ai pas eu le courage", a confié cet homme sous couvert de l'anonymat au Républicain Lorrain, qui a révélé l'affaire samedi. "La question maintenant c'est de savoir si cette erreur de diagnostic était admissible ou pas", explique Me Duchet, qui va prochainement saisir un juge administratif pour solliciter une expertise judiciaire devant déterminer s'il y a eu faute médicale ou non.

A la suite d'une procédure de conciliation avec le CHU de Nancy, l'hôpital a expliqué qu'"en l'état des connaissances en 2004 on ne pouvait pas faire autrement que de poser le diagnostic d'Alzheimer" a rapporté Me Duchet.Pourtant "en dix ans les données médicales ont considérablement évolué sur cette maladie", a-t-il pointé, s'étonnant que sur toute cette période le diagnostic n'avait pas été remis en cause alors que l'état du patient ne s'aggravait pas. Sollicitée par l'AFP, une porte-parole du CHU de Nancy n'était pas en mesure de s'exprimer sur l'affaire. "Il faudra attendre les résultats de l'expertise judiciaire", a-t-elle précisé.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/12/20/97001-20141220FILWWW00072-lorraine-diagnostique-alzheimer-par-erreur.php

vendredi 19 décembre 2014

Un homme de 80 ans sauvagement agressé

Hospitalisé à Lavéran, le vieux monsieur se remet douloureusement des coups qui lui ont été portés mercredi matin, alors qu'il marchait sur l'avenue de la Rose (Marseille 13e). Un jeune homme a commencé par lui arracher sa sacoche, où se trouvaient ses clés de voiture. La victime l'implorant de lui rendre ses affaires, l'individu sans scrupule a demandé une rançon de 10 €... avant d'asséner un grand coup de poing au vieux monsieur qui sortait son portefeuille. Celui-ci est violemment tombé à terre. Son agresseur a rejoint son véhicule qu'il a fait démarrer en trombe avec les clés dérobées. Dans sa fuite, il a frôlé la malheureuse victime qui gisait toujours au sol. L'enquête a été confiée à la Sûreté départementale. 
http://www.laprovence.com/actu/faits-divers-en-direct/3185280/un-homme-de-80-ans-sauvagement-agresse.html

jeudi 18 décembre 2014

La Poste, condamnée pour harcèlement moral ?

Reprochant à la Poste "mise au placard", "missions fantômes" et "pressions", une ancienne cadre espère faire condamner l'entreprise et plusieurs anciens supérieurs hiérarchiques pour harcèlement moral. La décision du tribunal correctionnel de Paris est attendue demain.

La plaignante, Astrid Herbert-Ravel, a lancé les poursuites sur citation directe, une procédure sans enquête de police dans laquelle le tribunal juge sur la foi des pièces produites par chacune des parties. Chose rare dans ce type de procédure, le parquet a pris des réquisitions et demandé aux juges de la 31e chambre de condamner la Poste à 100.000 euros d'amende. Une même peine d'amende de 5 000 euros a en outre été requise contre cinq responsables de l'entreprise, en écartant toutefois la responsabilité pénale de son ancien PDG Jean-Paul Bailly.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/12/18/97001-20141218FILWWW00079-la-poste-condamnee-pour-harcelement-moral.php

mercredi 17 décembre 2014

Ebola: 1M de personnes menacées par la faim

Plus d'un million de personnes sont menacées par la faim dans les trois pays d'Afrique de l'Ouest les plus touchés par l'épidémie d'Ebola qui a gravement perturbé les récoltes et réseaux d'approvisionnement, selon les agences alimentaires de l'ONU.

L'épidémie de fièvre hémorragique a fait 6900 morts au Liberia, en Sierra Leone et en Guinée, où l'insécurité alimentaire sévissait déjà de manière chronique rappellent mercredi l'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM).

Mesures de quarantaine et de confinement, entraves à la circulation, récoltes perdues dans les zones les plus touchées et fermeture des grands marchés pénalisent gravement l'accès à la nourriture des populations de ces trois pays, expliquent les organismes qui publient le résultat de leurs enquêtes sur place.

"En ce mois de décembre, selon les estimations, un demi-million de personnes sont en situation d'insécurité alimentaire grave dans les trois pays d'Afrique de l'Ouest les plus touchés" écrivent les deux organismes qui préviennent que ce nombre "pourrait dépasser le million d'ici mars 2015 à moins d'une nette amélioration de l'accès à la nourriture".

"La perte de productivité et de revenus des ménages en raison des décès et de l'apparition de maladies liés au virus ainsi que les mesures de confinement aggravent le ralentissement économique dans les trois pays" soulignent-ils. "Craignant la contagion, beaucoup de personnes ne peuvent plus se rendre à leur travail."

Au moment où ces trois pays ont besoin d'importer davantage de denrées, ils voient de plus les revenus provenant des produits d'exportation (café, cacao, mines) amputés du fait de l'épidémie. Outre une intervention alimentaire d'urgence déjà en cours, notamment auprès des communautés en quarantaine, la FAO et le PAM appellent à "une action urgente pour rétablir les systèmes agricoles dans les trois pays" en fournissant aux populations les plus touchées un accès aux semences, aux technologies permettant de surmonter la pénurie de main d'oeuvre.

Ils recommandent aussi un soutien "en espèces ou sous forme de bons en faveur des personnes touchées afin qu'elles puissent acheter de la nourriture en compensation des pertes de revenus et pour contribuer à stimuler les marchés" locaux.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/12/17/97001-20141217FILWWW00175-ebola-1m-de-personnes-menacees-par-la-faim.php

mardi 16 décembre 2014

Une école prise pour cible à Corbeil-Essonnes

Une nouvelle école de Corbeil-Essonnes a été prise pour cible dans la nuit de lundi à mardi, selon une information de RTL.
Vers 4 heures du matin, une voiture-bélier a défoncé le portail de l'école primaire Théodore Steeg, située rue Paul Bert, avant d'être recouverte de produit inflammable et incendiée par son conducteur.
L'incendie n'a pas fait de blessés. L'auteur des faits est actuellement en fuite. La police judiciaire de Versailles est chargée de l'enquête.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/12/16/97001-20141216FILWWW00066-une-ecole-prise-pour-cible-en-corbeil-essonnes.php

lundi 15 décembre 2014

Drôme/disparition: la mère et sa fille en Belgique

La mère de 43 ans et sa fille de 4 ans, disparues samedi alors qu'elles étaient parties faire une promenade dans un village de la Drôme, ont appelé aujour'hui les gendarmes depuis la Belgique pour signaler qu'elles étaient en bonne santé, selon le procureur de la République à Valence.

La gendarmerie, épaulée par des équipes cynophiles, s'était mobilisée tout le week-end pour rechercher la mère et sa fille, signalées disparues samedi soir par le père, alors qu'elles n'étaient pas rentrées de promenade à Sainte-Eulalie-en-Royans (Drôme).

Craignant un accident ou une mauvaise rencontre dans un premier temps, les enquêteurs s'étaient vite orientés vers un départ de la maman pour la Belgique, dans un contexte de séparation d'avec le père de nationalité Belge, qui avait obtenu de la justice de son pays la garde de l'enfant.

Confirmant des informations du Dauphiné et de France Bleu Drôme Ardèche lundi, Antoine Paganelli, procureur de la République à Valence, a confirmé que la femme "a appelé les gendarmes ce lundi matin pour dire qu'elle était en Belgique". "Elle a amené son enfant avec elle et reprend contact pour tranquilliser tout le monde", a ajouté le procureur.

Les enquêteurs ont proposé à la mère - de nationalité française et non belge comme indiqué précédemment - d'être entendue à la frontière franco-belge rapidement, dans une ville frontalière, ce qu'elle a accepté, selon la même source.

Le père, qui pourrait déposer plainte pour "non présentation de mineur" et "refus de se plier à une décision de justice", ne l'a pas fait à ce stade.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/12/15/97001-20141215FILWWW00157-dromedisparition-la-mere-et-sa-fille-en-belgique.php

samedi 13 décembre 2014

Lot-et-Garonne : le conducteur s’enfuit après l’accident alors que son passager est blessé

Un accident s'est produit hier soir, vers 19 heures, sur la D 116, à hauteur de Montpouillan. Circulant dans le sens Meilhan-Marmande, le véhicule s'est déporté vers la droite, a heurté un petit pont enjambant le fossé et a été propulsé de l'autre côté de la route.
Le passager de la voiture, un homme âgé d'une trentaine d'années, a été éjecté à une dizaine de mètres. Il a été transporté, toujours conscient, à l'hôpital de Marmande.
Le conducteur, lui, a pris la fuite à pied. Il a été identifié et devrait être entendu par la gendarmerie de Marmande dans la journée.
http://www.sudouest.fr/2014/12/13/il-s-enfuit-apres-l-accident-1767042-3755.php

vendredi 12 décembre 2014

Le combat d'une mère privée de ses deux filles

Au nom de ses deux filles de 15 et 18 ans dont elle est coupée, Maria Aguilar a prévu de manifester le jour de Noël, seule ou accompagnée de parents, devant le palais de justice d'Agen. Une réaction désespérée pour sensibiliser à une situation familiale déchirante.
«Neuf ans que je me bats pour des droits de visite que je ne peux pas exercer». Une mère qui vit dans le Tonneinquais remue ciel et terre pour revoir ses deux filles âgées de 15 ans et 18 ans aujourd'hui, confiées à leur père qui les a emmenées en Bretagne au gré d'une mutation professionnelle, avant de redéménager ailleurs. Mise devant le fait accompli. Partis sans laisser d'adresse. «Où sont mes filles?», questionne Maria Aguilar à bout de nerfs, après avoir multiplié les plaintes pour non-représentation d'enfants. Toutes se sont avérées inefficaces. Des procédures restées lettre morte et une situation qui a empiré pour elle. Ainsi cette Tonneinquaise va mener une action, le 24décembre, devant le palais de justice d'Agen. Une autre mère d'Auch qui se trouve dans le même cas de figure, a promis de la rejoindre dans son combat qu'elle mène avec le soutien d'une association, «comme identité». «Je vais m'installer devant le tribunal avec des pancartes, en espérant obtenir une audience du procureur général, vu que le procureur de la République, auquel j'ai adressé un courrier, n'a rien fait».
Suite à un divorce houleux et conflictuel, la résidence des filles a été fixée chez leur père avec un droit de visite. Mais en réalité, Marie Aguilar a été séparée de ses filles qu'elle n'a vues qu'en pointillé depuis 2006 : «D'un week-end sur deux et la moitié des vacances scolaires, un juge a réduit mes droits de visite à deux dimanches par mois et la moitié des vacances d'été seulement. Le temps de cuisiner ensemble, de faire de la couture et il fallait les ramener le dimanche soir. J'aimais les accompagner au cheval, cela a été fini». Les visites se sont espacées, raréfiées avant que les ponts ne soient coupés par leur père, selon la plaignante. «Cela fait plus d'un an que je n'ai pas vu mes enfants et je n'ai plus aucune nouvelle». Elle vit mal la passivité du parquet et le parti pris de la justice en faveur de son mari, un ancien élu : «Les filles, qui avaient des choses à dire, n'ont jamais été entendues». Des éléments qui ne justifiaient pas le retour des filles chez elle, a tranché net un juge des affaires familiales de Marmande.

Droits à respecter

«Moi, je n'ai rien à reprocher ! Et c'est à lui qu'on donne raison. Je suis une maman qui aime ses enfants et qui les protège», lâche-t-elle. Se disant victime d'une profonde injustice infligée par la justice, Maria Aguilar comprend que des parents puissent monter au créneau. «Je milite pour l'égalité parentale, pour les mères comme pour les pères, et pour que les droits soient respectés». Le coup de grâce a été asséné en août 2013 par un juge des affaires familiales dans le cadre d'un référé où son droit de visite s'est réduit une nouvelle fois comme peau de chagrin : quatre jours à chacune des «petites vacances» et 15 jours l'été. Elle a fait appel de cette décision et réclame un droit de visite classique. L'audience est programmée en mars. Cette mère invite tous les parents, privés eux aussi de leurs enfants, à venir manifester avec elle à Agen le 24 décembre, de 10 heures à 16 heures. «Les procédures alimentent le conflit des parents qui, bien souvent, en oublient l'intérêt de l'enfant». Maria projette de passer le réveillon de Noël avec son amie d'Auch : «Comme nous serons seules toutes les deux…».
http://www.ladepeche.fr/article/2014/12/12/2009748-le-combat-d-une-mere-pour-ses-filles.html

jeudi 11 décembre 2014

Un gendarme vaut «un policier et demi, voire deux», selon un colonel

Pas sûr que les propos du colonel Michel Goya devant des parlementaires apaisent les tensions qui peuvent exister entre policiers et gendarmes. Selon le militaire, il faut « un policier et demi, voire deux » pour faire le travail d’un gendarme.
Le 19 novembre, ce chef du bureau de recherche au centre de doctrine et d’emploi des forces de l’armée de terre était venu défendre, devant les membres de la commission de défense de l’Assemblée nationale, l’absence de syndicat pour les militaires. Cet état de fait a valu à la France une condamnation par la cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) le 2 octobre. Bien que rattachés au ministère de l’Intérieur depuis 2009, les gendarmes ont le statut de militaire et y sont très attachés.

Une « différence de traitement » « source de frustration »

Partant du postulat « généralement » admis qu’il fallait « un policier et demi, voire deux (…) pour accomplir le travail d’un gendarme », le colonel Goya a estimé devant les parlementaires qu’une « syndicalisation » induirait donc un coût supplémentaire pour obtenir « une efficacité équivalente ». Le militaire a poursuivi les comparaisons entre policiers et gendarmes, assurant qu’il existait une « différence de traitement » entre les deux forces, « source de frustration ». « Quand on a vu comme moi, pendant les événements en Nouvelle-Calédonie dans les années 1980, des gendarmes mobiles loger sous des tentes à côté de l'hôtel où résidaient les compagnies républicaines de sécurité (CRS) qui remplissaient les mêmes tâches qu'eux, on peut le concevoir », a-t-il expliqué.

« Un tissu d'inepties »

Le colonel Goya s’est également dit « sidéré » après avoir constaté que « tous les policiers s'arrêtaient de patrouiller entre une heure à deux heures du matin pour respecter la "pause syndicale" ».
De son côté, le syndicat Alliance Police Nationale s’est dit « sidéré » par les déclarations du colonel Goya « qui n'a sans doute jamais mis les pieds dans un service de police pour débiter un tel tissu d'inepties ». Le syndicat demande au ministre de l’Intérieur de « réagir publiquement et fermement » face à ces propos « dégradants voire outrageants ».

mercredi 10 décembre 2014

Voiture d'occasion : votre compteur est peut-être trafiqué

Selon la Commission Européenne, 5 à 12% des véhicules d'occasion seraient vendus avec un compteur kilométrique trafiqué. Une fraude estimée à plus de 5 milliards d'euros à l'échelle de l'Europe.

La voiture de vos rêves vendue avec un kilométrage anormalement bas. Une annonce trop belle pour être vrai.  En Europe, la fraude au kilométrage est une pratique devenue courante.  La Commission Européenne estime que 5 à 12% des véhicules d'occasion seraient concernés. Les chiffres sont encore plus importants lorsqu'il s'agit de transactions transfrontalières. Et pour cause, le procédé s'est largement simplifié ces dernières années. Aujourd'hui, pour trafiquer un compteur kilométrique, il suffit de s'équiper d'un simple boîtier que l'on peut se procurer sur Internet pour moins de 150€. Le fraudeur n'a plus qu'à le brancher sur le compteur et entrer le nouveau kilométrage. L'opération ne prend que quelques secondes. Une fois le compteur kilométrique rajeuni, la valeur du véhicule peut être augmentée jusqu'à plusieurs milliers d'euros. Ce qui aurait un impact économique annuel de 5,6 à 9,6 milliards d'euros à travers l'Union Européenne selon la Commission. Mais la falsification d'un compteur kilométrique n'est pas seulement simple. Elle est aussi quasiment indécelable. Rare sont les poursuites pénales pour ce type d'escroquerie. Les conséquences peuvent pourtant être importantes compte tenu du risque plus élevé de pannes.
Pour mettre fin à ces arnaques, l'une des solutions serait de renforcer les contrôles, harmoniser la législation et faciliter l'accès aux données du kilométrage entre les pays d'Europe. La commission Européenne a déjà décidé d'enregistrer le kilométrage d'un véhicule à chaque contrôle technique pour créer une base de données européenne. Cependant, le premier contrôle technique périodique est obligatoire 4 ans après l'achat d'un véhicule neuf, tandis que la plupart des fraudes au compteur se produisent avant.
Quelques conseils à suivre 
Si vous souhaitez acquérir un véhicule d'occasion, l'Argus auto vous conseille de suivre ces quelques recommendations :
  • - Se méfier des kilométrages anormalement bas, des annonces farfelues ou "sympathiques" manquant de précision ou qui comportent des éléments contradictoires.
  • - Vérifier si le carnet d'entretien est à jour
  • - Vérifier que le véhicule n'est pas été accidenté
  • - Demander si le véhicule a subi de grosses interventions mécaniques
  • - Vérifier le carnet d'entretien et la correspondance du kilométrage avec les révisions.
  • - Relever le numéro de série sur la carte grise
  • - Relever les coordonnées du concessionnaire censé avoir assuré l'entretien de la voiture

mardi 9 décembre 2014

Sarthe: des enfants privés de viande à la cantine

À Sargé-lès-le-Mans, commune du Pays-de-la-Loire, la mairie a pris la décision de supprimer le choix alternatif au porc au sein de ses écoles maternelles et primaires. Une mesure qui s'appliquera aussi à ses écoles privées, dès à partir de janvier.

Sur les 220 enfants de la commune inscrits à la cantine, 27 ne mangent pas de porc. Le maire de la ville, Marcel Montreau, invoque "la charge supplémentaire" qui incombe le prestataire lorsqu'il doit préparer des repas incluant une autre viande que celle de porc.

Suite à ces décision, les réactions d'opposition affluent, notamment du côté des parents d'élèves, qui n'ont pas été consultés. "Le cahier des charges stipule qu'un repas de substitution doit être donné aux enfants qui ne mangent pas de porc. Mais la mairie compte tout simplement supprimer cette clause du cahier des charges" a indiqué l'une des parents d'élèves. Et ajoute : "nous ne sommes pas d'accord ! Cela crée, en plus, un problème là ou il n'y en avait pas. Les repas de substitution n'ont jamais posé problème".

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/12/09/97001-20141209FILWWW00042-sarthe-des-enfants-prives-de-viande-a-la-cantine.php

lundi 8 décembre 2014

Déclaration de patrimoine: l'ex-ministre Yamina Benguigui jugée en correctionnelle

Yamina Benguigui va être citée à comparaître en correctionnelle à Paris, selon une source judiciaire. Elle est soupçonnée d'avoir fait des déclarations de patrimoine et d'intérêts incomplètes entre 2012 et 2014, quand elle était ministre de la Francophonie.

Alerté par la Haute Autorité pour la transparence de la vie politique,
le parquet de Paris avait ouvert une enquête préliminaire début avril. Deux jours plus tôt, Yamina Benguigui avait été écartée du gouvernement de Manuel Valls qui succédait à Jean-Marc Ayrault.

L'annonce de ce procès intervient
quelques jours après le départ de l'Elysée de Faouzi Lamdaoui, un proche conseiller de François Hollande, soupçonné d'avoir perçu en 2007 et 2008 une rémunération supérieure à ce qu'il a déclaré par une société dont il est soupçonné d'avoir été gérant de fait.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/12/08/97001-20141208FILWWW00079-declaration-de-patrimoine-l-ex-ministre-yamina-benguigui-va-etre-jugee-en-correctionnelle.php

dimanche 7 décembre 2014

"Les chrétiens sont chassés du Moyen-Orient" (pape)

Le pape François a dénoncé l'exil forcé des chrétiens "chassés du Moyen-orient", dans une allocution vidéo qui doit être diffusée ce soir à Erbil à l'occasion d'une visite du cardinal Philippe Barbarin au Kurdistan irakien.

"Les chrétiens sont chassés du Moyen-orient, dans la souffrance", s'est ému le souverain pontife qui a pointé la responsabilité des jihadistes du groupe Etat islamique (EI), sans toutefois les nommer.

La semaine dernière en Turquie, le pape avait assuré : «Nous ne pouvons nous résigner à un Moyen-Orient sans les chrétiens qui ont professé là le nom de Jésus depuis 2000 ans».


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/12/06/97001-20141206FILWWW00121-les-chretiens-chasses-du-moyen-orient-pape.php

samedi 6 décembre 2014

Seulement 54 ans après sa blessure en Algérie, la justice lui accorde une pension

Blessé lors d'une manifestation à Mostaganem en 1960, Cherif Yagoub vient d'obtenir un droit à pension devant la cour d'appel. Une première pour une victime civile des «événements» en Algérie qui préfigure, peut-être, une évolution importante de la jurisprudence.
«J'ai écrit à tout le monde. Le général de Gaulle, M. Pompidou, M. Mitterrand, M. Chirac… Tous les présidents. M. Hollande m'a répondu qu'il ne pouvait pas se prononcer, qu'il respectait l'indépendance de la justice. Alors j'ai saisi la justice. Je n'allais pas renoncer.»
Cherif Yagoub, 71 ans, moustache blanchie par les années, avait 17 ans le 27 janvier 1960. «Nous manifestions devant la mairie de Mostaganem pour l'Algérie française, se souvient-il. Ça a tiré. Qui ? Je ne sais pas. Il y a eu des morts. J'ai été touché à la jambe. Au moins deux balles. Elles sont toujours là», dit-il en relevant son pantalon.
À l'époque, les médecins voulaient l'amputer. «J'ai refusé. Je ne voulais pas de canne. J'ai préféré essayer de vivre. La médecine n'était pas la même qu'aujourd'hui. Mais, je suis toujours là. J'ai vu grandir mes quatre enfants et mes huit petits enfants.» Son œil brille, fier.
Arrivé en France au lendemain de l'indépendance de l'Algérie, Cherif Yagoub victime civile des «événements» a toujours voulu obtenir une pension pour ses blessures. «Mais selon la loi, seules les personnes de nationalité française en 1963 ont droit à une pension», souligne Me Jennifer Cambla.

Question de principe !

L'avocate toulousaine, désignée par le barreau de Toulouse pour assumer la défense de la victime via l'aide juridictionnelle, a plaidé devant la chambre des pensions militaires que cette spécificité était discriminatoire. La première instance lui a donné tort. Devant la cour, elle a alors déposé une QPC, une question prioritaire de constitutionnalité. «Retoquée», prévient le conseil.
En revanche, la cour a été sensible à son argument. «Elle vient de juger que la question de la nationalité était discriminatoire. Donc Monsieur Yagoub a droit à une pension.»
Le vieil homme sourit, presque ému, fier de son avocate. «L'État risque de se pourvoir en cassation», tempère Me Cambla (lire l'encadré). En terme financier, cette évolution de la jurisprudence, si elle est confirmée, pourrait en effet avoir des conséquences importantes pour le ministère de la Défense et l'État. En effet toutes les victimes civiles d'attentats commis pendant la guerre d'Algérie entre 1954 et 1962 pourraient réclamer une indemnisation.
Un expert médical a admis une incapacité permanente partielle de 75 % pour Cherif Yagoub. Ce handicap ne l'a pas empêché de travailler toute sa vie. Cet ancien grutier hausse les épaules quand on évoque la pension. «Je ne l'ai pas fait pour l'argent mais pour le principe. Chez moi, on respecte les règles. Mes enfants je les ai élevés comme ça. Quand Me Cambla m'a annoncé la nouvelle, j'étais très ému. C'est important d'être enfin entendu. Maintenant, ça ne va pas changer ma vie. J'ai la chance de voir grandir les miens. Et je vis tranquille à la campagne et j'y suis très bien !»
http://www.ladepeche.fr/article/2014/12/06/2006152-54-ans-apres-blessure-algerie-justice-accorde-pension.html

vendredi 5 décembre 2014

Une taxe majorée provoque la colère de la grande distribution

On est chez les fous…» Connu pour son franc-parler, Michel-Édouard Leclerc, le patron de l'enseigne du même nom, illustre le ras-le-bol des groupes de distribution face à la politique fiscale du gouvernement. Votée mardi à l'initiative des députés, sans que le gouvenement s'y oppose, la hausse de 50 % de la taxe sur les surfaces commerciales (Tascom) alourdit en effet de 200 millions d'euros les charges des magasins de plus de 2500 m2. Une pression fiscale insupportable, estime la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution, alors que François Hollande s'est engagé début novembre à une pause fiscale pour tous en 2015.
La mesure s'ajoute à une série de décisions défavorables à la grande distribution, comme l'intégration du temps de pause dans le calcul des allégements de charge ou l'interdiction des sacs plastique en 2016, deux mesures chiffrées à 180 et 200 millions d'euros. Début novembre, le député PS Bruno Le Roux a par ailleurs proposé de remplacer une taxe de solidarité sur les billets d'avion (taxe Chirac) par une nouvelle contribution de la distribution.
Rajouté à cela les errements gouvernementaux sur le travail dominical et de soirée, et la coupe est pleine. «On fait tout pour maintenir l'emploi, et le gouvernement fait tout pour nous asphyxier», appuie Gérard Atlan, président du Conseil du commerce de France (CdCF), qui regroupe les fédérations de commerçants. À la Fédération du commerce associé (FCA), on souligne «l'exaspération croissante des commerçants» face à cette mesure en forme de cadeau aux entreprises de commerce en ligne, car, sur Internet, il n'y a pas de Tascom.
Premières touchées, avec leurs hypers et supermarchés, les enseignes de la grande distribution ne sont pas les seules à être vent debout contre ce projet. Certes Carrefour et, dans une moindre mesure, Géant Casino devraient être respectivement touchés jusqu'à 40 et 22 millions d'euros, selon des analystes.
Mais les magasins de meubles, à la peine depuis trois ans et qui ne peuvent se passer de grands espaces pour exposer leurs collections, sont aussi touchés. Plusieurs centaines de milliers d'euros, estime l'enseigne tout juste reprise Fly.

Message désastreux

Du côté des concessionnaires automobiles, c'est la double peine. «On ne prend pas en compte les spécificités des activités. Les commerces de proximité que sont les concessionnaires automobiles risquent d'être imposés de la même façon que les grandes et moyennes surfaces. C'est une injustice sur un secteur pour lequel le CICE n'a pas créé d'effets d'aubaine», tonne le CNPA (Conseil national des professions de l'automobile)
Selon les auteurs de l'amendement à l'origine de la hausse de la Tascom, la mesure vise en effet à compenser les effets positifs du crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE) sur la grande distribution, qui ne souffre pas de concurrence internationale. «Le message lancé aux chefs d'entreprise est désastreux. Comment voulez-vous qu'ils embauchent quand on dit un jour: “On vous donne le CICE”, et le lendemain: “On vous le reprend”, défend Fabienne Prouvost, directrice de la communication de la FCD. Depuis dix ans, la Tascom a déjà augmenté de 400 % et le commerce est déjà le secteur économique le plus imposé de France, avec plus de 80 taxes. Nous n'acceptons plus d'être à nouveau ponctionnés.»
Signe du rapport de force qui se durcit avec le législateur, la FCD, qui estime à 8 000 le nombre d'emplois menacés par la mesure, a purement et simplement suspendu les négociations sociales en cours, ainsi que l'engagement pris il y a un an d'embaucher 30 000 personnes sur trois ans dans le cadre de l'accord sur les contrats de génération. La grande distribution, qui estime être encore le seul secteur en mesure d'employer des jeunes et des salariés peu qualifiés, a demandé «solennellement» à être reçue par Manuel Valls. La demande est, pour l'instant, restée lettre morte…
http://www.lefigaro.fr/societes/2014/12/05/20005-20141205ARTFIG00033-une-taxe-majoree-provoque-la-colere-de-la-grande-distribution.php

jeudi 4 décembre 2014

La French: la famille du juge Michel indignée

L'épouse et les deux filles du juge Pierre Michel ont affirmé aujourd'hui à Montpellier n'avoir "jamais validé" le scénario du film "La French", affirmant "souffrir de ce film" qui vient de sortir en salles.

Dans un communiqué transmis à l'AFP signé de l'ensemble de la famille, elles expliquent qu'elles n'ont "jamais validé le scénario après trois petites corrections sur la vie privée", contrairement aux affirmations du producteur du long-métrage, Alain Goldman.

"De nombreuses observations sur ce scénario ont été faites à la production de ce film, mais seules quelques-unes ont été prises en compte", précisent-elles, constatant que le scénario à partir duquel la famille avait demandé des modifications avait "considérablement évolué sans qu'aucune information ne lui soit apportée".

"La référence à un lourd passé de joueur du juge Michel, totalement inventée, et qui devient l'un des ressorts explicatifs de son acharnement professionnel dans ce film était absent du scénario présenté à la famille", donnent-elles notamment comme exemple.

Rappelant qu'elle n'a jamais souhaité ni "la réalisation" ni "la diffusion" de ce film, la famille Michel souligne qu'elle "ne considère pas ce film comme un hommage" au juge, s'agissant d'une "oeuvre de fiction dont bon nombre d'éléments sont entièrement fictifs et ne reflètent en rien sa vie et son histoire".

La famille "n'avait et n'a nul besoin de ce film pour faire vivre la mémoire de Pierre Michel et faire connaître sa véritable histoire à ses enfants", poursuit la famille, qui conclut en affirmant "souffrir de ce film".

Le film "La French" est sorti en salle hier. Il oppose l'opiniâtre juge Michel (Jean Dujardin), figure de la justice et de la lutte contre les trafiquants de la "French Connection", assassiné en 1981 à Marseille, au roi de la pègre marseillaise de l'époque, Gaëtan Zampa (Gilles Lellouche).


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/12/04/97001-20141204FILWWW00154-la-french-la-famille-du-juge-michel-indignee.php

mercredi 3 décembre 2014

Vendée : une crèche de Noël retirée au nom de la laïcité

Chaque Noël, le conseil général de la Vendée avait l’habitude de présenter dans le hall de ses locaux une crèche géante. Mais cette année, les santons resteront au placard. Le tribunal administratif de La Roche-sur-Yon a en effet jugé cette pratique « incompatible avec la neutralité du service public ».
C'est la fédération locale de la Libre pensée qui avait saisi en 2012 le tribunal administratif de Nantes. Cette association lutte contre les entorses à la laïcité. « Il s'agit d'une crèche de la nativité, donc c'est un emblème religieux, d'une religion particulière. Elle ne respecte pas ce que doit être la neutralité des bâtiments publics, de l'État donc, et ne respecte pas la liberté de conscience d'un citoyen qui, rentrant au conseil général, se voit quasiment imposer un emblème religieux et caractérisé comme tel », explique Jean Regourd, le président de cette fédération.
De son côté, le conseil général de la Vendée compte faire appel de cette décision. « Le respect de la laïcité n'est pas (...) l'abandon de toutes nos traditions et la coupure avec nos racines culturelles. Faudrait-il interdire les étoiles dans les guirlandes de Noël qui décorent nos rues en ce moment, sous prétexte qu'il s'agit d'un symbole religieux indigne d'un espace public ? », peut-on lire dans un communiqué.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/12/03/2004080-vendee-creche-noel-retiree-nom-laicite.html

mardi 2 décembre 2014

Lepaon et ses indemnités de départ

Nouvelles révélations concernant Thierry Lepaon. Déjà sous le feu des projecteurs après des informations parues dans la presse sur le coût des travaux de son appartement et de la rénovation de son bureau, le secrétaire général de la CGT est à nouveau au centre d'une polémique. Selon un article publié lundi dans L'Expansion, le leader syndicaliste a bénéficié d'une rupture conventionnelle lorsqu'il a quitté la CGT Basse-Normandie en 2013 pour prendre les rênes du syndicat.
Dans les faits, la rupture conventionnelle est légale. Mais elle signifie que Thierry Lepaon a touché des indemnité de départ alors qu'il restait à la CGT. Une nouvelle révélation qui pourrait affaiblir le successeur de Bernard Thibault.
Fin novembre, Le Canard enchaîné révélait que la CGT avait dépensé 62.000 euros pour rénover le bureau de Thierry Lepaon, au siège de la centrale à Montreuil, près de Paris. Trois semaines plus tôt, l'hebdomadaire satirique affirmait que les travaux de rénovation de son appartement de fonction avaient coûté 130.000 euros à son syndicat.

lundi 1 décembre 2014

Pour renflouer ses caisses, la justice vend les véhicules saisis

La Chancellerie utilise désormais les recettes du privé pour inciter les juridictions à mieux gérer leurs frais de justice, qui représentent un budget de 450 millions d'euros chaque année. En janvier 2014, le directeur des services judiciaires, Jean-François Beynel, a mis en place une nouvelle opération de nettoyage des scellés concernant les véhicules. C'est le poste le plus cher, puisque le gardiennage représente trois euros par jour et par véhicule. Et les stocks étaient de 18.000 en début d'année.
Pour tout véhicule sorti du parc, les Cours d'appel obtiennent une prime de 230 euros et l'intéressement à la vente de leur flotte va de 10.000 à 150.000 euros, selon leurs performances! 21 Cours d'appel dont le taux de déstockage a été supérieur à 50% devraient être intéressées d'ici à la fin décembre.

«Un parc de moyenne gamme»

Dix mois après la proposition, 44% du stock de véhicules a été vendu, rapportant à l'État pas moins de 9 millions d'euros. Sur cette somme, dont l'essentiel sert à apurer les dettes de l'administration judiciaire, 1,5 million d'euros a été reversé aux Cours d'appel.
Rouen s'est montrée la plus performante avec 427 sorties de parc et 318 véhicules vendus. Cayenne s'est également montrée particulièrement active avec 400 ventes sur 500 véhicules sortis. Idem pour Bordeaux, qui a cédé 400 véhicules sur 587 proposés. Ces trois Cours d'appel ont obtenu un retour compris entre 150 et 100.000 euros, soit le maximum proposé par la chancellerie. Suivent Anger et Bastia.
Les ventes sont, selon les cas, négociées par les Domaines ou par l'Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués. «Nous n'avons pas que des Lamborghini», note-t-on à l'AGRASC. «Les délinquants, c'est bien connu, ne sont pas reconnaissants, car certains devraient nous remercier de les débarasser de véhicules qui ne sont pas loin de l'épave». Et de fait, à la Chancellerie, on note qu'il s'agit «dans l'ensemble d'un parc de moyenne gamme».

Vers une meilleure gestion des scellés

Au-delà du cas des véhicules, le ministère de la justice se lance dans un vaste de plan de rationalisation des scellés et des frais de justices. «En matière de scellés», souligne Jean-François Beynel, «la règle est: aide -toi et le ciel t'aidera. C'est aux juridictions d'abord de maîtriser l'entrée et de ne garder que ce qui est strictement nécessaire aux procédures».
Pour le patron des services judiciaires, le but est exclusivement d'essayer d'endiguer les frais de justice qui, en six ans, sont passés de 250 à 450 millions d'euros. La Chancellerie a donc recruté dans le privé de véritables «acheteurs», - deux en tout - dont la mission est de créer des grilles tarifaires et de négocier les prestations avec les partenaires les plus coûteux, comme les laboratoires d'analyses génétiques ou de toxicologie. Outre l'avantage de les mettre en concurrence même quand ils sont publics, cela devrait permettre aux Cours d'appel de s'adresser aux plus compétitifs. La Chancellerie étudie également une nouvelle manière de rémunérer les traducteurs et les interprètes, alors que la loi exige désormais une traduction systématique des procédures. Plutôt qu'à l'acte, c'est au forfait que ces derniers pourraient être rémunérés.

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/12/01/01016-20141201ARTFIG00130-pour-renflouer-ses-caisses-la-justice-vend-les-vehicules-saisis.php

samedi 29 novembre 2014

Un enfant de 7 ans ligoté dans la cour d'école et passé à tabac

Les pieds ligotés à une corde à sauter, les mains maintenues en arrière, et passé à tabac par ses camarades de 7 à 10 ans… les faits décrits par les parents de la victime, un garçon de 7 ans, aurait eu lieu la semaine dernière dans la cour de l'école primaire Jules-Ferry, à Castelsarrasin.

Les parents du garçonnet de sept ans ont déposé plainte au commissariat

Des faits qualifiés «d'inadmissible» par François-Xavier Pestel, l'inspecteur d'académie de Tarn-et-Garonne et d'autant plus graves que ces violences auraient été commises en réunion et en attachant la très jeune victime (notre encadré). Désemparés et perplexes devant ce déchaînement de violences, les parents qui souhaitaient, pour l'heure, conserver l'anonymat, ont déposé plainte au commissariat, ce mardi.
Entendue par les enquêteurs de la brigade de sûreté urbaine (BSU) de Castelsarrasin, la victime dont l'audition aurait été filmée, a maintenu ses déclarations. «Les faits se sont déroulés dans un coin de la cour de l'école hors de la vigilance des enseignants, nous assurait une proche des parents de la victime. Un petit groupe d'enfants a pris à partie Bilal (1) qui s'est rapidement retrouvé les pieds attachés, et il est tombé. Ils lui ont ensuite asséné des coups de pieds dans le dos et les fesses et des gifles au visage.» Les trois ou quatre jeunes agresseurs auraient commis ses violences devant un groupe d'écoliers qui assistaient passivement à la scène.
Choqué, le garçonnet qui demeure traumatisé par ces événements, n'aurait été ni vu par un pédopsychiatre, ni entendu par une psychologue scolaire. «La direction de l'école a commis des maladresses dans le traitement de cette affaire, certifiait l'un des proches de l'enfant. C'est quand même anormal que dans un établissement situé dans un quartier (Cassenel) où la précarité est énorme, on donne la direction à une institutrice jeune et inexpérimentée. Des moyens supplémentaires sont nécessaires pour éviter que ce genre de problèmes se reproduise.» Jointe, la directrice de l'école, peu prolixe, déclarait sobrement : «Les parents sont au courant et nous avons réglé le problème dans l'école…» Un point que tranchera l'inspecteur d'académie de la circonscription, Marc Molinié qui se rendra, lundi, dans l'établissement à la demande du directeur académique des services de l'Éducation nationale (Dasen) François-Xavier Pestel. Selon nos informations, des sanctions «morales» au vu de l'âge des agresseurs ont été prises à l'encontre des écoliers incriminés.

Des suites judiciaires ?

Quant au volet judiciaire de cette affaire, les enquêteurs du commissariat devraient désormais auditionner les auteurs de l'agression en présence de leurs tuteurs qui seront également interrogés, et la directrice de l'école. Les investigations closes, ce sera au parquet et plus particulièrement au procureur de la République de déterminer les suites judiciaires données à cette affaire.
(1) Le nom de la victime que nous ne pouvons révéler, a été volontairement changé.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/11/29/2001175-enfant-7-ans-ligote-cour-ecole-passe-tabac.html

vendredi 28 novembre 2014

Déficit : Bruxelles accorde un sursis à la France et à l'Italie

C'est désormais officiel. Comme le laissait entendre dès dimanche le Figaro, la Commission de Bruxelles vient de donner un sursis de trois mois à La France, l'Italie et la Belgique pour faire de nouveaux efforts budgétaires.

La Commission européenne a donné jusqu'à mars à la France, l'Italie et la Belgique pour faire de nouveaux efforts budgétaires et accélérer leur programme de réformes, après avoir jugé vendredi que leur projet de budget présentait des risques de non-conformité avec les règles européennes.

Bruxelles "examinera leur situation au début du mois de mars 2015, à la lumière de la version définitive des lois budgétaires et des précisions attendues sur les programmes de réformes structurelles dont les autorités nationales l'ont informée par lettre le 21 novembre", a indiqué la Commission dans son avis sur les budgets de la zone euro.



http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/11/28/97002-20141128FILWWW00112-deficit-bruxelles-donne-4-mois-de-sursis-a-la-france-et-a-l-italie.php

jeudi 27 novembre 2014

Les autoroutes veulent augmenter leur tarif au 1er février 2015

Les sociétés autoroutières ont proposé une augmentation des tarifs de 0,57% au 1er février 2015, dans le cadre de la hausse annuelle, qui sera présentée vendredi par l'Etat lors du comité des usagers, selon une source citée par l'AFP.

Les tarifs des autoroutes augmentent chaque année au 1er février. L'inflation du mois d'octobre, prise en compte dans le calcul de cette hausse, est de 0,38%. Chaque société autoroutière transmet à l'Etat sa proposition de hausse, et des négociations peuvent avoir lieu jusqu'à la fin du mois de janvier pour établir le taux réel de hausse.

Le ministre de l'Economie Emmanuel Macron a promis d'imposer "beaucoup plus de pression" sur les sociétés autoroutières, en situation de "rente" selon un récent rapport, et même de faire "baisser les tarifs là où ce sera possible", a t-il laissé entendre dans un entretien diffusé dimanche 9 novembre sur M6 dans l'émission Capital


http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/11/27/97002-20141127FILWWW00146-les-autoroutes-veulent-augmenter-leur-tarif-de-de-057-au-1er-fevrier.php

mercredi 26 novembre 2014

Viande : nouveau scandale alimentaire en Suisse ?

L'industriel suisse de l'agroalimentaire et grand nom de la filière viande Carna Grischa est accusé de faire passer du cheval pour du boeuf et de mentir sur la provenance de ses viandes. ...
Le timing semble presque trop parfait. A peine l’enquête du « Horsegate » bouclée, voilà qu’un nouveau scandale alimentaire se profile en Suisse. En effet, une société suisse aurait falsifié des dates de péremption et les provenances de ses viandes. Pire encore, elle aurait fait passer de la viande de cheval pour du bœuf, selon le SonntagsBlick.
Carna Grischa. C’est le nom de la société mise en cause dans un nouveau scandale alimentaire en Suisse. Cinquième industriel agroalimentaire du pays et avec des ambitions non-secrètes d’aller plus haut.
Le site local SonntagsBlick, vient de révéler les prémices d’une fraude à la viande de cheval (encore) et d’étiquetage qui pourrait freiner net l’expansion de la société incriminée.

Du cheval et des problèmes de provenance

Alors que le spectre du « Horsegate » plane encore sur l’industrie de l’agroalimentaire et a déjà largement jeté le discrédit sur la filière viande, ce nouveau scandale peut, à lui seul, relancer les débats et entraîner les suspicions.
Carna Grischa, est accusée d’avoir menti sur la composition de ses viandes. Ici encore, de la viande de cheval est prétendue être de la viande de bœuf. Carna Grischa ne s’arrêterait pas là, selon le journal local, la société qui fournissait notamment tous les grands hôtels de luxe et les cantines scolaires, fournissait du poulet hongrois – à 7 francs suisses le kilo – et prétendait qu’il s’agissait de poulet suisse.

« Un complot fomenté par la concurrence »

Carna Grischa va connaître une défense balbutiante. La société va nier farouchement tous les faits qui lui étaient reprochés. Pour unique défense. Avant le volte-face.
Sentant le vent tourner et sous les pressions, la direction de Carna Grischa va changer son fusil d’épaule et reconnaître des « irrégularités ». Mais elle l’assure, tout cela est absolument exceptionnel. Pour montrer sa bonne volonté, la direction ira jusqu’à se séparer de deux collaborateurs de toujours. Avant de re-redéfinir sa stratégie de défense…
Les responsables de l’entreprise le clament sans ciller : c’est « un complot fomenté par la concurrence. » Difficile de démêler le vrai du faux mais ce qui est certain c’est que l’enquête ne fait que commencer.

http://www.agro-media.fr/rubrique/conjoncture-tendance

Elle trouve un mégot dans une tourte

SOISSONS (02). La Soissonnaise Marie-Christine Dindin ne mangera plus de tourte avant un moment. Samedi soir, elle pensait se régaler avec une tourte au canard accompagnée d’une salade. Mais à la deuxième bouchée : « J’ai senti quelque chose que j’ai tout de suite recraché. Ma mère ne voulait pas me croire. » Mais à bien y regarder, il s’agissait bien d’un mégot de cigarette. « J’avais un sale goût dans la bouche », ajoute-t-elle. Il s’agissait pourtant d’un produit appétissant : une tourte au canard et aux cèpes, un produit surgelé qu’elle avait trouvé en promotion dans une grande surface. Elle a contacté le service client de la marque

http://www.lunion.com/accueil/elle-trouve-un-megot-dans-une-tourte-ia0b0n445192

mardi 25 novembre 2014

Sans permis, l'adolescent roulait à 160 km/h

Un jeune homme de 16 ans sans permis de conduire a été interpellé dimanche sur l'autoroute A6, en région parisienne, après avoir été contrôlé à 160 km/h.

Lors d'une opération de contrôle de la vitesse par la Direction de l'ordre public et de la circulation (DOPC), le jeune homme a été intercepté à hauteur de la commune d'Arcueil (Val-de-Marne) sur cette portion d'autoroute. Selon la police, il était au volant de la BMW de son père, achetée la veille des faits et qui n'était pas encore totalement assurée, roulant à 160 km/h au lieu des 110 km/h en vigueur à cet endroit.

Récupéré par son père au commissariat, il doit répondre de ces faits devant le tribunal le 28 janvier prochain.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/11/25/97001-20141125FILWWW00115-sans-permis-l-adolescent-roulait-a-160-kmh.php

lundi 24 novembre 2014

Besançon : terrorisés par le voisin, deux octogénaires craignent de sortir de chez eux

« LORSQU’UNE PERSONNE est jeune, elle peut se défendre », mentionnent Gilbert * et Marthe * , les voisins de la nouvelle victime qu’a trouvée celui qui jette, depuis des mois, une ombre d’insécurité dans un immeuble de la rue des Cras à Besançon.
« Mais là, il s’attaque à Delphine *. Elle a 87 ans. Elle se confine chez elle depuis plusieurs jours parce qu’elle craint de le croiser lorsqu’elle va faire ses courses. Elle a peur d’être bousculée et de perdre l’équilibre. Elle serait alors à sa merci. »

Harcèlement et poursuites en voiture

L’autre souci qui préoccupe les voisins de Delphine est qu’elle habite juste au-dessus de l’appartement de ce résident arrivé en France au début des années 70. « Un beau jour, il lui a reproché de faire du bruit avec ses talons aiguilles. C’est une pure invention. Delphine ne se déplace qu’en chaussons chez elle. Malgré tout, tous les jours, il fait sonner l’interphone en continu chez elle, à tel point qu’elle a fini par le débrancher. Comme si cela ne suffisait pas, il cogne sur les murs de son appartement. C’est effrayant. Il ne l’a jamais vue et c’est aussi bien comme ça. »
Il y a un an, le couple témoin de tous ces événements récents a été agressé par ce locataire. Marthe, violemment jetée à terre, avait eu trois jours d’incapacité totale de travail (ITT). Une plainte avait été déposée à l’époque. « Il ne s’est pas calmé pour autant », déplore Gilbert, son époux.
« Il poursuit les gens en voiture. Il bloque l’accès du parking et nous empêche de sortir. J’avais interdit à mon fils d’utiliser son scooter pour aller travailler ou voir ses amis. Aujourd’hui, mon fils a déménagé. Beaucoup de gens ont envie de partir d’ici puisqu’on ne peut rien faire contre cet énergumène, manifestement. »

« Notre peur est-elle prise au sérieux ? »

Des certificats médicaux pour coups et blessures ou préjudices moraux ont été établis. Plusieurs plaintes ont été déposées au commissariat. Lorsque la police se déplace, « il redevient ‘’normal’’ et prétend qu’il ne sait pas de quoi on l’accuse », fulmine Gilbert.
Une pétition a été signée par une cinquantaine de locataires il y a plus d’un mois. « Nous l’avons envoyée à Neolia et aux autorités compétentes », précise Marthe. « Neolia, le bailleur social, nous a assuré qu’il la transmettait à la Mission Tranquillité Publique de la ville. Ça fait long quand on attend une solution. Notre peur est-elle prise au sérieux ? »
Un couple d’amis de Delphine, Benny * et Marcelle * , a trouvé une parade pour protéger leur aînée. Ils lui rendent service plusieurs fois par semaine en faisant ses courses. Ils lui permettent ainsi d’obtenir tout le nécessaire pour assurer son quotidien. Pourtant, ils n’habitent pas sur place. « Ce locataire imprévisible n’a jamais osé attaquer physiquement mon mari », lance Marcelle. « De toute manière, dans ces cas-là, on nous conseille de ne pas répliquer. Est-ce qu’il faudra que ça dégénère pour changer la situation ? »
*Tous les prénoms ont été changés pour préserver l’anonymat des protagonistes.

http://www.estrepublicain.fr/doubs/2014/11/24/ils-craignent-de-sortir-de-chez-eux

dimanche 23 novembre 2014

Incidents en marge de Bastia-Lyon: Trois gendarmes et un CRS légèrement blessés

Trois gendarmes et un CRS ont été légèrement blessés lors des incidents qui se sont produits samedi soir en Corse entre supporteurs en marge du match de la 14e journée de Ligue 1 Bastia-Lyon, a indiqué dimanche le ministère de l'Intérieur. Dans un communiqué, le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, «condamne avec la plus grande fermeté les violences commises».
«Trois gendarmes et un CRS ont été légèrement blessés à la suite de jets de projectiles, et la moto d'un policier pris à partie a été incendiée», selon le ministre, qui «souhaite que les auteurs de ces actes inacceptables soient rapidement identifiés et interpellés». Ces incidents ont eu lieu à 15 minutes de la fin de la rencontre, lorsqu'un groupe d'une cinquantaine de supporteurs lyonnais, rejoignant prématurément leurs cinq minibus sur un parking situé à 200 m du stade Armand Cesari de Bastia, a entonné la Marseillaise et brandi un drapeau français.
Les gendarmes mobiles, positionnés autour du stade, se sont alors interposés entre les Lyonnais et un groupe de fans bastiais. Ceux-ci ont poursuivi les Lyonnais et, pour tenter d'empêcher leur convoi de prendre la route, ont incendié une moto de police. Le groupe de Lyonnais a pu finalement partir et rallier le port de Bastia. Ces incidents n'ont donné lieu à aucune interpellation, a-t-on précisé de source policière. Sur la pelouse, Bastia et l'OL se sont séparés sur un match nul 0-0

http://www.20minutes.fr/sport/football/1486275-20141123-incidents-marge-bastia-lyon-trois-gendarmes-crs-legerement-blesses

samedi 22 novembre 2014

Scandale sur son appartement : "les gens s'en foutent" (Lepaon)

Pour Thierry Lepaon, secrétaire général de la CGT, le scandale de la rénovation de son appartement n'aura aucune conséquence négative, alors que l'échéance des éléctions professionnelles de la fonction publique approche. "Pardonnez-moi l'expression mais les gens s'en foutent, affirme-t-il ce matin sur France Inter. Leur seule inquiétude, c'est de savoir si les syndicats seront capables de se rassembler sur des questions comme le gel du point d'indice des fonctionnaires".

En interne, cette affaire "a provoqué un débat dans notre organisation, mais un débat extrêmement sain, comme toujours à la CGT". "Tout le monde a voulu bien faire et le résultat n'est pas bon. Il faut repenser nos modes de fonctionnement".

Interrogé pour savoir s'il avait songé à démissionner à al suite de la révélation de cette affaire, Thierry Lepaon affirme que "c'est une question que je ne me pose jamais". Et quant à une possible candidature à la tête de la CGT : "La CGT a besoin de stabilité. Je n'exclus pas de me représenter, mais la question ne se pose pas comme cela".

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/11/22/97002-20141122FILWWW00049-affaire-de-l-appartement-les-gens-s-en-foutent-lepaon.php

vendredi 21 novembre 2014

Des exécutions d'otages "mimées" dans une colo

Un "otage" agenouillé, un couteau sous la gorge, des geôliers cagoulés et armés: la maire (UMP) de Colombes, Nicole Goueta, a déposé plainte pour délit d'apologie d'acte de terrorisme contre quatre animateurs de la ville qui avaient simulé des exécutions d'otages, a-t-elle annoncé vendredi.

Les quatre agents, un titulaire et trois vacataires, se seraient pris en photo en train de mimer des scènes d'exécution d'otages par des djihadistes lors d'une colonie de vacances en août, des mises en scène qui s'inspirent largement des codes utilisés par le groupe État Islamique (EI).

"Nous avons porté plainte jeudi. Ils ont également été suspendus de leurs fonctions et une procédure disciplinaire a été engagée", a déclaré vendredi Nicole Goueta. On ignore à ce stade si certains des enfants de la colonie, âgés de huit à douze ans, ont assisté à ces mises en scène. Sur un des clichés, on aperçoit l'un d'entre eux assis par terre dans le coin d'une pièce, les yeux effarés. "Mais on ne peut pas certifier pour l'instant qu'il avait peur car il visionnait une scène d'horreur ou car il avait été puni", a relevé Nicole Goueta.

jeudi 20 novembre 2014

Près de la moitié des Français ont peur dans les transports publics

Les Français se sentent-il en sécurité dans les transports en commun? Pour la moitié des voyageurs qui les empruntent, la réponse est non, selon un «sondage OpinionWay - Axis Communications» (qui fabrique notamment des systèmes de vidéosurveillance). Plus précisément, il seraient 47% à se sentir «souvent» ou «parfois» en insécurité, un chiffre en léger recul de 2 points par rapport à la précédente enquête de 2013.
«Il faut prendre ces chiffres avec beaucoup de délicatesse, prévient Fabrice Michel, porte-parole de la Fédération nationale des associations d'usagers des transports (FNAUT), en expliquant que cet indicateur reste très subjectif. Votre sentiment d'insécurité n'est pas le même si vous voyagez tard le soir dans un métro vétuste et mal éclairé, que si vous êtes dans une rame ‘boa', toute neuve et que vous pouvez vous déplacer facilement pour éviter une situation inconfortable».

Peur en région parisienne

Comme l'an dernier, le sentiment d'insécurité est plus fort chez les femmes (49%, contre 44% des hommes), les jeunes (56% des 18-24 ans, contre 37% des 65 ans et plus), les habitants d'Île-de-France (57%) et les usagers du RER (53%),selon cette enquête réalisée en ligne auprès d'un échantillon représentatif de 1026 personnes, du 1er au 2 octobre. Contrairement à 2013, ce sont désormais les moyens humains qui rassurent le plus les voyageurs: 89% des utilisateurs de transports en commun se sentent rassurés lorsque la police est présente dans les transports, soit 4 points de plus qu'en 2013. 86% le sont en présence de vigiles (93% pour les 18-24 ans, pour qui les vigiles sont l'élément le plus rassurant) et 81% le sont en présence de contrôleurs et d'agents d'accueil.

L'éclairage et la propreté rassurent

Sur le plan matériel, l'éclairage est l'élément qui contribue le plus à améliorer le sentiment de sécurité (87%), suivi des caméras de vidéo-surveillance (81%) et de la propreté (77%). D'autres facteurs renforcent la sensation de sécurité dans les transorts: 76% apprécient la présence d'autres passagers, 75% les systèmes d'alarme à disposition des voyageurs, 70% l'affichage des sorties et des correspondances, 64% la présence des conducteurs et 51% l'installation de haut-parleurs.
Ces résultats vont dans le même sens que d'autres enquêtes publiées sur le sujet. Récemment, une étude de la fondation Thomson Reuters a montré que Paris était la 11e ville au monde où les femmes se sentaient le moins en sécurité dans les transports, et la troisième où elles étaient persuadées que personne ne leur viendrait en aide. Pourtant les transporteurs comme la SNCF, le Syndicat des transports d'Ile-de-France (Stif) ou la RATP ne cessent de rénover leur ligne et de développer la surveillance dans leurs transports. Un paradoxe qu'avait souligné une enquête menée par l'Institut d'aménagement et d'urbanisme de la région Île-de-France et publiée en 2012. «Le sentiment d'insécurité est souvent déconnectée de la réalité», soulignaient ses auteurs. Si 45,5% des personnes interrogées déclaraient «avoir eu peur, au moins de temps en temps, d'être agressés ou volés dans les transports en commun», seuls 3,4 % des sondés avaient «été victimes de vols ou d'agressions au cours des trois dernières années».

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/11/20/01016-20141120ARTFIG00067-pres-de-la-moitie-des-francais-ont-peur-dans-les-transports-publics.php