dimanche 27 novembre 2016

Calais : il menace de jeter un bébé par la fenêtre pour qu'on lui resserve un verre

Il s'agissait d'"une soirée bien arrosée", indique Pascal Marconville, le procureur de la République de Boulogne-sur-Mer, confirmant l'information diffusée samedi par La Voix du Nord. Tout remonte à la nuit de vendredi à samedi. Une fête est organisée dans un appartement de la rue des Fontinettes, à Calais. La locataire a invité une dizaine de personnes. Mais vers 1h du matin, les réjouissances dérapent. L'un des convives, qui a déjà beaucoup bu, demande qu'on lui resserve un verre, mais la maîtresse des lieux refuse. L'homme, âgé de 52 ans, s'empare alors du bébé de 3 mois d'une autre invitée. "Il a pris l’enfant par le corps, l'a amené vers la fenêtre et l'a suspendu dans le vide", explique le procureur. Il menace alors de lâcher le bébé s'il n'est pas immédiatement resservi.

Heureusement les invités parviennent à récupérer l'enfant sain et sauf et à mettre dehors l'agresseur. Entre temps, la locataire de l'appartement a alerté la police qui interpelle l'individu à 1h15 alors qu'il regagne son domicile. L'homme a un casier judiciaire et est connu de la justice pour "des faits de violence", selon le parquet. "Les auditions n’ont pu commencer qu’en fin de matinée" samedi, indique M.Marconville, l'individu ayant d'abord été placé en dégrisement. Sa garde à vue a été prolongée car "un certain nombre de personnes doivent encore être entendues". Beaucoup d'entre elles n'étaient pas en état de témoigner samedi. L'homme devrait être déféré ce dimanche et devrait se voir signifier sa mise en examen pour "menaces sous condition", voire "tentative d’homicide sur mineur de moins de quinze ans". 


http://france3-regions.francetvinfo.fr/nord-pas-de-calais/

Le conducteur expulse la passagère de sa voiture en roulant

La scène vue par un témoin a terriblement choqué. Hier, vers 15 heures, la passagère d'une voiture qui circulait entre Fonsorbes et La Salvetat-saint-Gilles, à l'ouest de Toulouse, a été expulsée manu militari par le conducteur qui a poursuivi sa route. Cette femme d'une trentaine d'années a atterri violemment sur la chaussée en se blessant. Victime d'un traumatisme crânien, elle a été prise en charge par les secours et transportée à l'hôpital. L'automobiliste violent a été interpellé une heure plus tard, par les gendarmes de la compagnie de Toulouse-Mirail, non loin de son domicile, à Saint-Lys. Tout commence vers 15 heures, sur la RD82, non loin du centre commercial Lidl, à Fonsorbes. Un témoin aperçoit la passagère avant d'une voiture subir des violences avant d'être poussée vers l'extérieur par le conducteur qui continue à rouler. La femme est littéralement jetée hors du véhicule avant de chuter au sol. Une scène surréaliste en plein après-midi et alors que d'autres voitures empruntent ce même itinéraire. Rapidement, les secours arrivent et prennent en charge la victime qui souffre d'un traumatisme crânien. Elle est hospitalisée. L'enquête de la gendarmerie oriente les enquêteurs vers la piste d'un suspect, un homme d'une trentaine d'années déjà connu des services. Cet homme est interpellé vers 16 heures, soit une heure après les faits, non loin de son domicile, à Saint-Lys. Il est le conjoint de la victime. Un différend aurait éclaté entre ces deux personnes pour un motif encore indéfini. Cette agression plutôt rare intervient au lendemain de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Lors de vérifications effectuées au domicile du conjoint, les gendarmes de la compagnie de Toulouse-Mirail découvrent une petite plantation indoor de cannabis. Cinq pieds et une demi-douzaine de boutures ainsi qu'une lampe à sodium, un ventilateur et un extracteur d'air sont mis au jour par les gendarmes. Cet homme a été placé en garde à vue à la gendarmerie où il devait s'expliquer sur les violences commises sur sa compagne et sur la présence de son petit jardin «secret».
http://www.ladepeche.fr/communes/fonsorbes,31187.html

samedi 26 novembre 2016

Arnaque à la CAF et au RSA: 460000€ de préjudice!

Les gendarmes de Frouard, en Meurthe-et-Moselle, menaient l'enquête depuis le mois de mai, dans un dossier de fraude aux prestations sociales, à la CAF et au RSA. Elle leur a permis de remonter jusqu'à l'ancien salarié d'une mutuelle, rapportent nos confrères de L'Est républicain

Fausses attestations

Celui-ci aurait monnayé la fourniture de fausses attestations auprès de plus de 50 personnes. Le montant de la fraude est important: il est évalué à quelque 460 000€ !
Un vaste coup de filet a permis l'interpellation de 7 personnes, dont le "faussaire". Ils seront jugés au moins de décembre.
http://www.republicain-lorrain.fr/faits-divers/2016/11/26/arnaque-a-la-caf-et-au-rsa-460000-de-prejudice

mercredi 23 novembre 2016

Paris: il retrouve sa voiture explosée par les démineurs

Olivier, 25 ans, pensait récupérer sa Porsche après avoir passé une nuit très arrosée. Mais les policiers ne lui en n'ont pas laissé le temps. Le bolide qu'Olivier avait loué, puis garé jeudi dernier sur une place réservée aux taxis à Paris, a en effet été détruite par les démineurs, rapporte aujourd'hui Le Parisien.
Jeudi soir dernier, Olivier veut se rendre dans une boîte de nuit située dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés. Mais, échouant à trouver une place, il finit par garer sa Porsche Carrera S sur un emplacement réservé aux taxis. Le matin, n'étant pas en état de conduire, il rentre en VTC et prévoit d'aller récupérer son véhicule plus tard.
Mais les policiers repèrent dans la matinée de vendredi la voiture au stationnement illégal. Ne voyant pas son propriétaire revenir et état d'urgence oblige, ils décident vers midi de faire appel à des démineurs. Ces derniers font alors exploser le coffre du véhicule.
Olivier, même s'il reconnaît ses torts, en veut aux forces de l'ordre. "Avant de procéder aux opérations de déminage, les policiers ont mené l’enquête, et m’ont même téléphoné après avoir contacté la société de leasing auprès de laquelle je l’avais louée. Je me suis excusé, et je leur ai dit que je me rendais immédiatement sur place pour récupérer la voiture. Manifestement, ils n’en ont pas tenu compte", déplore-t-il. Résultat, le chauffeur en colère a décidé de demander réparation à la préfecture de police et a d'ores et déjà pris un avocat
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

samedi 19 novembre 2016

Le chauffeur routier regardait une vidéo en conduisant

Vers 23 h, les gendarmes du peloton motorisé qui sont en patrouille sur l’autoroute A36, repèrent un ensemble routier d’où se dégage la lueur caractéristique d’un écran de lecteur de vidéo. Ils arrêtent donc le véhicule immatriculé en République Tchèque. Les vérifications confirment évidemment que le chauffeur était bel et bien en train de regarder une vidéo tout en conduisant. On ignore de quel type de film il s’agissait.
Le conducteur ne semblait pas se rendre compte du risque qu’il faisait courir aux autres usagers, en ne surveillant la route que d’un œil. C’est ce que lui ont rappelé les militaires. Les gendarmes ont relevé l’infraction. Le chauffeur a dû payer une amende et une forte consignation pour pouvoir reprendre la route. Pour éviter qu’il ne continue de visionner la suite de son film, le matériel a été saisi.
Conduire tout en visionnant une vidéo sur un ordinateur portable, une tablette, un lecteur de DVD ou un téléphone portable constitue évidemment une infraction. Ce « fléau », pour reprendre l’expression d’un gendarme de l’autoroute A9, a été relevé pour la première en 2008. L’infraction avait été commise par un chauffeur venant d’Espagne. Depuis, les cas se sont multipliés ces dernières années, un peu partout dans l’Hexagone.

Au volant en cuisinant un plat ou en jouant de la batterie

L’un des contrevenants avait expliqué aux forces de l’ordre qu’il conduisait « à l’oreille » : il calait la roue avant droite sur la ligne blanche de la bande d’arrêt d’urgence qui est très sonore, et gardait ainsi sa trajectoire. Une fois le régulateur de vitesse actionné, il n’avait même plus besoin de se soucier de la vitesse. Si bien que certains ont été interpellés avec les pieds sur le tableau de bord. L’un d’eux a même été arrêté en train de regarder un film tout en se mitonnant un plat sur un réchaud installé dans sa cabine ! Un autre encore jouait de la batterie…
Ces pratiques ne sont pas sans danger. En 2008 dans l’Aude, une automobiliste, dont le véhicule était tombé en panne et qui marchait sur la bande d’arrêt d’urgence, avait été fauchée par un camion. La victime était décédée et, dans le camion, on avait noté la présence d’un écran.
Heureusement, rien d’aussi dramatique n’est arrivé dans le Territoire de Belfort où l’affinement des contrôles permet de verbaliser régulièrement des chauffeurs conduisant en se détendant avec une vidéo

http://www.estrepublicain.fr/edition-belfort-hericourt-montbeliard/2016/11/19/le-chauffeur-routier-regardait-une-video-en-conduisant

vendredi 18 novembre 2016

Béarn : admise pour son accouchement à l'hôpital, elle finit dans le coma

Une mère de famille béarnaise se trouve dans le coma depuis juin 2015 après des complications subies lors de son 9e accouchement. La responsabilité de l’hôpital d’Oloron-Sainte-Marie est mise en cause par son conjoint
Cela fait un an et demi que Laurence Malo est plongée dans le coma. Admise à la maternité d’Oloron-Sainte-Marie le 24 juin 2015, la mère de famille alors âgée de 41 ans se prépare à accoucher de son 9e enfant.

Mais l’enfant à naître se situe dans une position délicate, ce qui pousse les médecins à opter pour une césarienne, selon les informations recueillies par nos confrères de la
République des Pyrénées.

L’état de santé de la mère se complique alors à cause d’une hémorragie importante. Le nouveau-né, prénommé Ruben, vient au monde, en bonne santé.

Mais l'état de la mère se détériore d’heure en heure, jusqu’à l’arrêt cardio-respiratoire. Laurence est alors intubée en urgence, elle est réanimée quelques minutes plus tard grâce à un massage cardiaque et un choc électrique.

Des examens réalisés révèlent une importante hémorragie au niveau de l’abdomen et l’équipe médicale décide alors de procéder à l’ablation de son utérus et de ses ovaires. Mais l’hémorragie qu’elle a subie a déjà laissé des dommages irréversibles au cerveau. Laurence est plongée dans le coma.

Son conjoint, toujours selon la République des Pyrénées, est alerté par une infirmière du service de réanimation qu’il pourrait y avoir eu des dysfonctionnements dans l’organisation, lors de cet accouchement.

Transférée au centre d’éveil de Bagnères-de-Bigorre deux mois plus tard, Laurence Malo se trouve toujours dans un état végétatif.

Selon le conjoint et son avocat, une expertise médicale a relevé des erreurs techniques au moment de l'intervention, mais également dans le fonctionnement de l'établissement.
A l'époque, la maternité était isolée sur un site éloigné de l'hôpital, une situation dénoncée dès 2011 par un collectif médical.

Le conjoint de Laurence se bat aujourd’hui pour que la justice reconnaisse la responsabilité de l’établissement dans ce drame, et que les frais d’hospitalisation à domicile soient remboursés.

La Commission de conciliation et d'indemnisation d'Aquitaine rendra sa décision le 14 décembre prochain.
http://france3-regions.francetvinfo.fr/aquitaine/pyrenees-atlantiques/bearn

jeudi 17 novembre 2016

Cantine : les asticots n'étaient pourtant pas au menu

Surprise ! A Hyères dans le Var, des lycéens de Jean-Aicard qui prenaient tranquillement leur repas à la cantine ont découvert, entre deux coups de fourchette, que des asticots se trouvaient dans leur assiette de boeuf bourguignon. Ces plats avariés ont été immédiatement retirés pour être remplacés par de la purée, précise le site de Var-Matin.
L'établissement scolaire renvoie la faute sur le fournisseur. Des analyses ont été effectuées

http://www.laprovence.com/actu/en-direct/4204017/cantine-les-asticots-netaient-pourtant-pas-au-menu.html

mardi 15 novembre 2016

Vaucluse: elle doit payer les dettes de "l'assassin de sa fille"

La justice a demandé à une mère de rembourser les loyers impayés de son mari qui a tué leur fille de huit ans, le 3 janvier dernier, avant de se suicider.
Il y a presque un an, le mari avait tué leur fille en lui administrant des médicaments avant de l'étouffer, puis de se donner la mort à son tour, dans un hôtel dont il était le gardien, à Grignan dans la Drôme.
Depuis, Virginie, la mère, doit vivre avec ce drame, ravivé il y a quelques jours par un courrier de la justice lui demandant de rembourser les dettes de celui qu'elle ne considère plus comme son mari mais "l'assassin" de sa fille et dont elle avait demandé le divorce en 2014, rapporte La Provence. Environ 3000 euros lui sont réclamés. "Je ne supporte pas cette idée, explique Virginie qui habite désormais à l'Isle-sur-la-Sorgue, dans le Vaucluse. (...) J'ai fait opposition à l'acte d'huissier. Maintenant, j'attends !", rapporte le quotidien.
La mère aimerait que le divorce, toujours en cours, soit prononcé mais "à ce jour, aux yeux de la loi, je suis considérée comme veuve. En France, on peut se marier post mortem mais on ne divorce pas les morts, il n'existe pas d'exemple de divorce post mortem". Seule solution donc, tenter de faire annuler leur union mais "les cas sont rares", se désespère-t-elle.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

vendredi 11 novembre 2016

Nice: Un ancien salarié du CHU dénonce des atteintes à l'intégrité du cadavre

La plainte, pour atteinte à l’intégrité du cadavre et mise en danger, émane d’un ancien agent du reposoir du CHU de Nice. D’après lui, explique France Bleu Azur, « le transport des défunts, en particulier des bébés, se fait dans des conditions indignes ». Plus généralement, il dénonce des conditions de travail problématiques, la vétusté des locaux ainsi que le manque d’hygiène et de formation.

Des matières organiques évacuées dans les égouts classiques ?

Outre le camion, qui ne permettrait pas de réaliser le transport des défunts normalement, l’ex-agent pointe ainsi des salles d’autopsie dépourvues de cuve de récupération, des produits et matières organiques évacuées dans les égouts classiques ou encore une température des réfrigérateurs trop élevée. Autant d’affirmations que le CHU de Nice, qui n’a pas souhaité répondre à France Bleu Azur, estiment « calomnieuses ».

76.000 euros bientôt débloqués

Selon nos confrères, une réunion est programmée la semaine prochaine au sein de l’établissement hospitalier, et 76 000 euros devraient être débloqués pour financer des travaux de rénovation du reposoir.
La plainte n’a quant à elle pas encore été examinée par le procureur de Nice, indique France Bleu Azur, qui ajoute que le témoignage de l’ex-agent est appuyé par celui d’une autre ancienne salariée.

http://www.20minutes.fr/dossier/hopital

jeudi 10 novembre 2016

12 morts dans un accident de trains en Allemagne : l'aiguilleur jouait sur son téléphone

Le 9 février, douze personnes sont mortes et 89 ont été blessées dans un accident ferroviaire en Allemagne
Un aiguilleur de 40 ans, dont le procès s'est ouvert jeudi en Allemagne, a reconnu d'emblée qu'il jouait sur son téléphone portable juste avant la collision de deux trains qui a coûté la vie à douze personnes en février dernier.
Michael Paul a laissé sa défense lire ses aveux, avant de s'adresser directement aux proches des défunts et aux 89 blessés dans cet accident : "Je sais que je ne peux revenir en arrière, même s'il n'y a rien que je souhaite plus".
Il comparaît depuis jeudi pour "homicides par négligence" et "blessures par négligence" et encourt à ce titre cinq ans de prison, dans ce qui constitue l'une des pires catastrophes ferroviaires de ces dernières années en Allemagne.
Série d'erreurs
Sa responsabilité est mise en cause dans l'accident survenu le 9 février au matin à Bad Aibling, en Bavière : deux trains régionaux circulant sur une voie unique étaient entrés en collision frontale. Douze personnes avaient été tuées, 89 blessées.
Les expertises avaient rapidement écarté un problème mécanique, orientant l'enquête vers une défaillance humaine. Et l'aiguilleur, qui n'avait consommé ni alcool ni stupéfiants, avait reconnu une série d'erreurs qui l'avaient conduit à précipiter l'un vers l'autre les deux trains, qui transportaient 150 passagers au total. Jouant sur son téléphone, il avait laissé passer sur le tronçon l'un des trains qui était en retard et désactivé le système de sécurité qui aurait dû déclencher un freinage automatique. Se rendant compte de son erreur, il s'était ensuite trompé en manipulant le système radio pour tenter de joindre les conducteurs des trains, qui n'avaient donc pas été alertés à temps, selon les enquêteurs. 
http://www.sudouest.fr/2016/11/10/12-morts-dans-un-accident-de-trains-en-allemagne-l-aiguilleur-jouait-sur-son-telephone-2564200-4755.php

mardi 8 novembre 2016

Une facture d'électricité de 91.000€ pour 45 m²

Une facture d'électricité de 91.723 euros a été adressée fin octobre à une Béarnaise par la société Antargaz pour un logement de 45 m2 au Pays Basque, a-t-on appris aujourd'hui de sources concordantes.
"J'ai reçu une facture datée du 24 octobre avec un échéancier de 9.172,37 euros par mois sur dix mois à partir du 5 décembre", a indiqué Isabelle Barace à l'AFP, 55 ans, confirmant document à l'appui une information du quotidien Sud Ouest.
La facture de 91.723,70 euros concerne un appartement au Pays Basque de 45 m2, occupé par son fils majeur handicapé "qui gagne moins que le Smic" (soit 1.143 euros net par mois au 1er janvier 2016), a-t-elle indiqué.
Contactée par l'AFP, la société Antargaz a confirmé qu'il s'agissait bien d'une erreur qui sera "rectifiée avant la prochaine échéance". "J'ai compris de suite que c'était une erreur, mais j'estime que la société Antargaz doit vérifier ses courriers avant des les envoyer," a estimé Mme Barace.
"D'autres que moi, plus vulnérables, n'auraient peut-être pas compris tout de suite qu'il s'agissait d'une erreur et l'affaire aurait pu prendre une tournure dramatique," a-t-elle encore précisé, se félicitant de ne pas avoir choisi le prélèvement automatique pour régler ses factures à la société Antargaz.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

lundi 7 novembre 2016

Un enfant en vente sur Leboncoin

Une petite annonce a fait réagir une habitante de la région d'Angers, dans la rubrique « jeux et jouets » du site leboncoin, samedi dernier, selon Ouest France. « À vendre petit garçon chiant avec bonnet breton et un doudou qui pue. »
Désactivée depuis dimanche soir, l'annonce localisée à Angers était accompagnée de la photo d'un enfant d'environ 8 ans, parfaitement identifiable. Les gendarmes du Maine-et-Loire ont enquêté, dès dimanche matin, afin d'identifier l'auteur.
En fonction du résultat de l'enquête, des poursuites sont possibles : d'une part, pour soustraction d'un parent à ses obligations légales au point de compromettre la santé, la sécurité, la moralité ou l'éducation de son enfant mineur ; d'autre part, pour atteinte à l'intimité de la vie privée
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

Agen : ivre, le patient s'en prend à des médecins

L'homme de 29 ans a été placé en garde à vue. Trois médecins ont porté plainte
Un Agenais de 29 ans s'est rendu, dimanche matin, aux urgences de la clinique Saint-Hilaire, pour y recevoir des points de suture. Ne supportant manifestement pas l'attente, il s'est alors mis à insulter et bousculer le personnel hospitalier, balançant au visage de certains, divers matériels à portée de main, compresses de Biseptine comprises.
En état d'ivresse, il a fait un détour par la cellule de dégrisement avant de rejoindre celle de garde à vue. Il comparaîtra le 14 février devant le tribunal correctionnel. Trois médecins ont porté plainte
http://www.sudouest.fr/2016/11/07/agen-ivre-le-patient-s-en-prend-a-des-medecins-2560219-3603.php

dimanche 6 novembre 2016

Remiremont – Les gendarmes sans chauffage depuis dix jours !

Il n’y a plus de chauffage depuis dix jours au sein de la compagnie de gendarmerie de Remiremont selon l’un de ses hommes. Il fait froid dans les bureaux comme dans les seize appartements ! 
Depuis une dizaine de jours, les nuits sont fraîches dans les seize appartements de la compagnie de gendarmerie de Remiremont située faubourg du Val-d’Ajol. Il n’y a tout simplement plus de chauffage autant dans le bâtiment administratif qu’au sein des seize appartements de l’immeuble en forme de HLM qui héberge les gendarmes et leurs familles. « Ce serait un problème de la société qui s’occupe de l’entretien » nous confie l’un des gendarmes sous couvert d’anonymat. « Ce sera peut-être réparé mercredi mais pour l’heure, on a froid ».
Ces seize logements sont tous occupés par des gendarmes dont certains ont des enfants en bas âge. On imagine sans peine l’inconfort de la situation.
« L’immeuble appartient à la gendarmerie nationale qui n’a pas les moyens de l’entretenir comme il le faudrait. Tout est vétuste » constate également notre interlocuteur. Qui en profite pour combattre une idée reçue. « L’appartement nous est mis à disposition gratuitement, concédé par nécessité de service. En revanche, nous supportons toutes les charges courantes d’électricité, d’eau et de chauffage« . 
Mais depuis dix jours, les frais de chauffage sont réduits à néant.
http://remiremontinfo.fr/2016/10/remiremont-gendarmes-chauffage-dix-jours/

vendredi 4 novembre 2016

Victime d'une arnaque à l'emploi, elle témoigne

Béatrice Linger est une habitante de Moissac à la recherche d'un emploi. Il y a quelques jours, l'aide à domicile de métier a été victime d'une escroquerie. Elle a d'abord eu l'espoir d'avoir trouvé un job quand, le 21 octobre dernier, elle a reçu un mail de «michellebrieu@gmail.com» lui proposant d'être femme de ménage chez un couple. Le mail lui indique avoir lu son CV sur le site Pôle Emploi où il est en ligne. «J'ai dit ok et s'est enchaînée une longue conversation par mail avec le soit-disant employeur, au moins une quarantaine d'échanges», se souvient Béatrice, encore émue. L'internaute lui envoie un chèque de 2 200 euros que l'aide à domicile doit débourser pour «procéder au nettoyage du local» : une maison de 4 pièces et de 92m² avec 3 chambres et 2 salles de bain. Problème, elle n'existe pas. «J'ai déposé le chèque à la banque et j'ai acheté pour 200 euros de matériel : un aspirateur et des produits d'entretien», explique la Moissagaise.

2 tentatives d'arnaque en une semaine

Le lendemain, mauvaise nouvelle, la banque lui signale que le chèque ne peut pas être accepté, il aurait été volé. Elle comprend alors la fumisterie, bloque ses comptes et paie 46 euros de frais bancaires pour annuler le chèque, sans compter le matériel déjà acheté pour faire le ménage. Mais surtout, Béatrice s'inquiète : «Ils avaient mon adresse, mon numéro, j'ai eu peur qu'ils viennent chez moi», confie-t-elle. Après un passage à la gendarmerie pour déposer une main courante, sans suite, elle prévient Pôle Emploi (lire ci-contre). Le 28 octobre c'est un mail de «clara.pepino@outlook.fr» qu'elle reçoit et qui lui propose dans le même genre un emploi de femme de ménage. Deux tentatives d'escroquerie en une semaine. «Je croyais avoir enfin trouvé un emploi et résultat je finis avec des frais dépensés pour rien, et le risque qu'on me prélève sur mon compte. Je l'ai vécu comme un viol de mes informations personnelles», regrette la quinquagénaire. Après avoir raconté ses mésaventures dans son voisinage, elle aurait trouvé un emploi de femme de ménage, pour de vrai cette fois-ci. Un mal pour un bien.
http://www.ladepeche.fr/communes/moissac,82112.html

jeudi 3 novembre 2016

Marseille: le mégot d'un maçon à l'origine de 2700 hectares brûlés

Un maçon a été mis en examen pour destruction volontaire par incendie pour avoir jeté sur un tas de bois un mégot, à l'origine d'un sinistre qui avait brûlé 2.655 hectares près de Marseille en août, a annoncé aujourd'hui le parquet d'Aix-en-Provence.
"Il s'agit d'un maçon qui travaillait seul, ce jour-là, sur un chantier de construction, au mépris de l'interdiction préfectorale liée aux risques majeurs d'incendie. De surcroît, le chantier n'avais pas été sécurisé contre le feu", a fait savoir le parquet dans un communiqué.
Déjà placé en garde à vue en août mais libéré faute de preuves, l'homme a de nouveau été interrogé mercredi et a "fini par admettre, devant le juge, qu'il avait jeté, sans intention malveillante, un mégot de cigarette" sur un tas de bois du chantier, avant d'appeler les pompiers.
L'homme a été mis en examen pour destruction volontaire par incendie, placé sous contrôle judiciaire et encourt une peine de 30 ans de réclusion.
1500 pompiers mobilisés
Le 10 août 2.655 hectares ont brûlé dans les Bouches-du-Rhône, sur les communes de Rognac, Vitrolles, Les Pennes-Mirabeau, Saint-Victoret et Aix-en-Provence, nécessitant la mobilisation de 1.500 pompiers.
"On dénombre à ce jour 384 victimes, neuf maisons détruites et onze victimes de blessures dont une gravement brûlée. Le préjudice financier provisoire supporté par les populations et les collectivités (...) atteint les 37 millions d'euros", a précisé le parquet d'Aix.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

mercredi 2 novembre 2016

60 millions de Français fichés dans une base de données unique

Un décret publié pendant la Toussaint autorise désormais la création d'un immense fichier regroupant les données personnelles de 60 millions de Français. Nombreux sont ceux qui s'opposent aujourd'hui à son instauration. Explications.
C'est un fichier qui aurait pu passer inaperçu. Publié au Journal Officiel dimanche 30 octobre, un nouveau décret autorise «la création d'un traitement de données à caractère personnel relatif aux passeports et aux cartes nationales d'identité», autrement appelé fichier «TES» (Titres Électroniques Sécurisés). En 2012, le gouvernement Fillon avait déjà proposé la mise en place d'une base données regroupant les données personnelles de la plupart des Français. Le Conseil constitutionnel avait finalement censuré le projet de loi. Aujourd'hui, de nombreuses voix s'élèvent contre la création d'un tel fichier national en invoquant notamment le risque d'atteinte aux libertés individuelles
Le fichier TES consiste à créer une immense base de données regroupant les informations personnelles et biométriques de près de 60 millions de Français. Autrement dit, pour chaque citoyen titulaire ou ex-titulaire d'une carte d'identité ou d'un passeport, des données à caractère personnel (nom de famille, prénom, date et lieu de naissance, sexe, couleur des yeux, taille, adresse, image numérisée du visage et des empreintes digitales, adresse de messagerie électronique…), seront enregistrées dans un fichier unique.
L'ensemble de ces informations seront conservées pendant 15 ans pour les passeports et 20 ans pour les cartes d'identité. Les agents chargés de la réalisation de ces documents pourront accéder aux données et les exploiter à l'instar de la police judiciaire, des services de renseignements ainsi que la police et la gendarmerie «pour les besoins exclusifs de leurs missions». En cas de vol ou de pertes des titres, Interpol et le système d'information Schengen pourront également accéder à certaines informations contenues dans le TES.
• À quoi sert-il?
Pour le gouvernement, la création d'un tel fichier se justifie au nom de la simplification administrative. En effet, le regroupement des informations personnelles vise à faciliter «l'établissement, la délivrance, le renouvellement et l'invalidation des cartes nationales d'identité […] et des passeports». Dans le même temps, le TES doit permettre de prévenir et détecter la falsification et la contrefaçon des papiers d'identité. Il est amené à remplacer le précédent TES (qui se référait jusqu'alors aux passeports) et le Fichier national de gestion (dédié aux cartes d'identité).
• En quoi le fichier «TES» est-il différent de celui proposé en 2012?
Comme expliqué précédemment, le projet de loi portant sur la création d'une immense base de données regroupant les informations personnelles des Français a déjà été évoqué en 2012. À l'époque, le Conseil constitutionnel l'avait finalement censuré au motif principal qu'il autorisait «à tout moment l'identification de la personne concernée sur la base d'une réalité biologique qui lui est propre, permanente dans le temps et dont elle ne peut s'affranchir».
En l'état, le nouveau fichier «TES» n'autorise pas l'identification mais seulement l'authentification. En clair, il ne permet pas la recherche de l'identité d'une personne à partir de ses données biométriques. Il constituera avant tout un outil de comparaison des empreintes digitales d'un individu présentant son titre d'identité avec celles déjà enregistrées dans le TES pour écarter toute crainte de falsification. L'identification, elle, ne pourra être autorisée que si elle répond à la demande d'un juge.
• Qui s'oppose au TES?
La création du fichier «TES» suscite de nombreuses réactions, à commencer par celle de la Cnil (Commission nationale de l'informatique et des libertés), qui a laissé entendre quelques réticences vis-à-vis du regroupement des données personnelles dans un fichier unique après demande de consultation du ministère de l'Intérieur. Si elle considère que «les finalités du traitement TES sont déterminées, explicites et légitimes», la Cnil s'inquiète de la possible identification des personnes et affirme qu'un tel fichier impose «la plus grande prudence». «On peut craindre qu'un futur gouvernement modifie les finalités, explique à l'Agence France Presse Gaëtan Gorce, sénateur PS et membre de la Cnil avant de comparer le TES à «une sorte de monstre». Le gendarme des libertés individuelles préconise plutôt «l'introduction du composant électronique sécurisé dans la carte nationale d'identité. […]Elle permettrait de conserver les données biométriques sur un support individuel exclusivement détenu par la personne concernée, qui conserverait donc la maîtrise de ses données, réduisant les risques d'une utilisation à son insu».
Contacté par Le Figaro, Michel Tubiana, président d'honneur de la Ligue des droits de l'homme, estime qu'un fichier de ce type n'est «absolument pas nécessaire» et regrette que «le gouvernement n'ait pas pris en compte la délibération de la Cnil». «Un fichier de 60 millions de personnes est susceptible d'être piraté», ajoute-t-il tout en déplorant un projet visant à la «surveillance de masse». À l'inverse, Philippe Goujon, député LR et rapporteur du projet de loi relatif à la protection de l'identité qualifie le TES de «fichier des gens honnêtes». Il estime que ce dernier «n'est pas suffisant». «On ne peut pas faire de balayage, on ne peut pas associer une identité biométrique à une identité biographique», a-t-il déclaré sur RTL.

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/11/02/01016-20161102ARTFIG00151-60-millions-de-francais-fiches-dans-une-base-de-donnees-unique.php

mardi 1 novembre 2016

Ardèche: La mère de famille laisse ses trois enfants seuls pour participer à une rave party

C’est la mère de la jeune femme, inquiète d’être sans nouvelle de sa fille, qui a alerté les forces de l’ordre. Dimanche, les gendarmes de Privas, en Ardèche, ont été mobilisés pour retrouver une mère de famille de Sarras, âgée d’une trentaine d’années, qui n’avait plus donné de nouvelle depuis samedi, en fin de journée, après être sortie faire des courses.
En arrivant au domicile de cette Ardéchoise, les enquêteurs ont constaté avec soulagement que ses trois enfants, âgés de 4 ans, 7 ans et 13 ans étaient présents et en bonne santé, pris en charge par l’un de leurs oncles qui, également sans nouvelles, était venu un peu plus tôt dans la journée pour s’occuper d’eux.

Son téléphone éteint

Après avoir interrogé les proches de la mère de famille, les gendarmes n’ont pas tardé à découvrir que cette dernière, dont le téléphone est resté éteint des heures durant, avait quitté le domicile familial et avait laissé ses enfants seuls pour aller participer à une rave party aux environs de Beaurepaire, relate Le Dauphiné Libéré.
Après avoir géolocalisé le téléphone portable de l’un des amis avec lequel elle se trouvait, ils ont fini par retrouver la jeune femme, qui après une nuit de fête s’apprêtait à rentrer chez elle, dimanche à l’heure du goûter.
La mère de famille a été convoquée lundi à la gendarmerie d’Annonay pour s’expliquer sur ce comportement bien peu responsable.
http://www.20minutes.fr/dossier/faits_divers