lundi 30 janvier 2017

Millas: des animaux abandonnés et maltraités retrouvés dans un taudis

C’est un véritable spectacle de désolation qu’ont découvert vendredi matin les membres du refuge animalier SPA Perpignan, route de Prades. Mercredi dernier en fin d’après-midi, le refuge reçoit un appel l’alertant que des animaux sont en situation de danger sur un terrain de la commune de Millas.
Le refuge animalier SPA contacte immédiatement la gendarmerie qui se rend sur les lieux. Après les premières constatations, les gendarmes conviennent d’un rendez-vous avec la SPA. Après autorisation du tribunal, vendredi matin à 8 heures, ils se sont déplacés ensemble sur ce terrain non bâti, abritant une cabane et des enclos sans abris corrects.
« Nous avons découvert des animaux à l’abandon, raconte avec émotion Sylvie, responsable du refuge animalier. On a trouvé deux chinchillas, une trentaine de poules, deux oies et trois chiens ». Des animaux laissés dans des enclos, sans possibilité de se mettre à l’abri en cas de vent, de pluie ou de forte chaleur.
Suspicion de gale
Dès vendredi, la SPA emmenait avec elle les chinchillas et chiens et confiait, sous sa responsabilité à l’association Caramel, le soin de récupérer les poules et les oies afin de les placer dans des abris adaptés. « Concernant les chiens, ils sont sans poil, dans un état de maigreur avancée, avec des fractures apparentes. Et pour deux d’entre eux, nous avons une suspicion de gale, poursuit Sylvie chez qui l’émotion laisse place à la colère. Un homme était présent sur place et il nous a dit qu’il n’était pas le propriétaire, mais seulement celui qui s’occupait des animaux. Il a nié la maltraitance. C’était glauque au possible : il y avait une tête de sanglier séchée accrochée à un arbre ! ».
Les membres du refuge vont à présent s’occuper des animaux ainsi recueillis, donner tous les soins nécessaires aux chiens dans le but qu’ils soient très rapidement adoptés. « Nous avons déposé plainte pour abandon et maltraitance animale, souligne Sylvie, et nous nous porterons partie civile lors du procès », précise-t-elle.
L’enquête de gendarmerie devrait permettre de déterminer qui est le propriétaire des animaux (un des chiens est visiblement pucé) et de déterminer l’étendue des maltraitances qui leur ont été infligées.

http://www.lindependant.fr/2017/01/29/millas-des-animaux-abandonnes-et-maltraites-retrouves-dans-un-taudis,2288718.php

samedi 28 janvier 2017

Ces médecins qui ne veulent pas soigner les pauvres

Des médecins refusent de prendre en charge les patients les plus pauvres. Certains mêmes font figurer leur refus sur des sites de rendez-vous. Le Défenseur des droits a été saisi.
C'est écrit en toutes lettres : «Pas de CMU» ou encore «pas d'AME»*.
On savait que les SDF, les migrants, ou tout simplement les personnes en grande précarité ne sont pas les bienvenus dans les cabinets de certains médecins. Mais de là à annoncer la couleur du refus sur les sites de rendez-vous, il y avait un pas que certains praticiens n'ont pas hésité à franchir.
Voilà qui scandalise les associations d'aide aux personnes les plus fragiles. Médecins du Monde, la Fédération des acteurs de la solidarité (Fnars) et le collectif interassociatif sur la santé ont saisi Jacques Toubon, le Défenseur des droits, sur ce qu'ils dénoncent comme des «refus affichés et assumés.»
Or, la loi oblige les médecins à soigner ces patients, et à leur appliquer les tarifs conventionnés, sans dépassements d'honoraires.
Selon la Fnars, «ces refus de soins sont massifs et répétitifs». Et la fédération s'indigne surtout de cet affichage : «La démarche de rejet est décomplexée.»

«Sanction immédiate»

Il n'est pas rare que les bénéficiaires de la CMU soient mis à l'écart. Des opérations de testing ont montré qu'un cinquième des médecins refusent la CMU, et ce taux grimpe jusqu'à 50 % à Paris.
«Les personnes en grande précarité nous racontent effectivement qu'elles ont parfois beaucoup de difficultés à obtenir des rendez-vous, ou bien que ces rendez-vous sont pour des dates très lointaines, explique Hélène, responsable du secteur Santé au Secours populaire de la Haute-Garonne. Nous, nous avons mis en place des «relais santé» où nous orientons les personnes vers les PASS, les permanences d'accès aux soins de santé que l'on trouve dans les hôpitaux, ou bien vers les réseaux de médecins qui sont dans l'esprit de leur serment.» Un serment qui précise «Je donnerai mes soins à l'indigent et à quiconque me le demandera.»
Mais ce qui est nouveau, c'est donc de voir que refus est clairement affiché sur les sites de rendez-vous.
«Nous n'avons pas eu de signalement de ces mentions «Pas de CMU» ou «pas d'AME» en Haute-Garonne, indique Jean Thévenot, président du conseil départemental de l'ordre des Médecins. Mais si on nous le signalait, alors, le médecin en question serait immédiatement convoqué devant l'Ordre, d'une part pour lui faire enlever cette mention, d'autre part, pour être sanctionné. Car une telle pratique est non seulement contraire à la loi, elle est aussi contraire à notre déontologie : on sera très strict là-dessus.»
Jean Thévenot apporte juste une petite nuance : «En revanche, si la mention indique aux bénéficiaires de la CMU qu'ils doivent apporter tous les documents nécessaires, là, c'est autre chose, car il est vrai que l'on rencontre souvent des difficultés à ce niveau-là !»
Le président veut ainsi souligner qu'avec les bénéficiaires de la CMU, l'exercice de la médecine n'est pas toujours un long fleuve tranquille.
* CMU : Couverture'maladie universelle
AME : Aide médicale d'Etat

http://www.ladepeche.fr/sante/actu-sante/

mercredi 25 janvier 2017

Drôme : une institutrice suspendue pour avoir scotché des élèves agités

Pour maîtriser des élèves, une institutrice de Lapeyrouse-Mornay, dans la Drôme, a utilisé du ruban adhésif et scotché certains d'entre eux à leur chaise. Lundi, l'enseignante a été suspendue et remplacée
Une institutrice de Lapeyrouse-Mornay, dans le Nord Drôme, a été remplacée lundi 23 janvier. Elle est accusée d'avoir utilisé une méthode "inacceptable" pour maîtriser des enfants agités, rapporte France Bleu Drôme-Ardèche.
Cette institutrice enseignait à des maternelles, petites et moyennes sections, ainsi qu'aux CP/CE1. Elle est accusée d'avoir scotché des élèves agités sur leur chaise. Les faits remontent à mardi et mercredi dernier indique France Bleu.

L'enseignante effectue sa première année 


De leur côté, les parents évoquent de l'adhésif collé sur la bouche de certains enfants. L'Inspection d'Académie s'est refusée à tout commentaire mais qualifie l'attitude de l'enseignante d"inacceptable".
Une enquête administrative est ouverte sur cette enseignante qui effectuait sa toute première année devant des élèves. Elle a été suspendue et remplacée dès lundi. Une psychologue scolaire est mise à disposition des élèves et des familles. Pour le moment, aucune plainte n'a été déposée.
http://www.francetvinfo.fr/faits-divers/

samedi 21 janvier 2017

Charente: Ils refusent une box Internet, on leur coupe le téléphone

C'est La Charente Libre qui rapporte cette histoire. Depuis fin novembre, un couple d'octogénaires n'a plus le téléphone, leur ligne ayant été coupée par SFR, leur opérateur. 

Une box... sans ordinateur

Il y a deux mois, un opérateur de la compagnie les appelle pour leur proposer une box Internet. Le couple n'a pas d'ordinateur, mais ayant du mal à refuser face à un discours très convaincant, ils acceptent, tout en sachant qu'ils ont 14 jours pour se rétracter
Après avoir discuté avec leurs enfants, ils envoient une lettre recommandée pour annuler leur souscription trois jours plus tard. Sauf que le lendemain, ils réalisent que leur ligne est déja coupée. 

Changement d'opérateur

La compagnie reconnaît avoir été trop vite: SFR n'a pas attendu la fin du délai légal de rétractation pour interrompre leur téléphone fixe afin de le remplacer par une ligne Internet. 
L'opérateur affirme qu'il est de plus en plus compliqué de rétablir une ligne fixe seule, mais explique être prêt à tout faire pour y parvenir. Sauf que le couple, échaudé par ces événements, a décidé de changer d'opérateur pour rejoindre Orange. Les frais de ce changement seront remboursés par SFR.
http://www.20minutes.fr/dossier/telephonie

vendredi 20 janvier 2017

Nancy: En mangeant, elle trouve une araignée dans son petit poulet

Bon pour la santé ? Des vitamines ? Pas sûr. Une jeune femme enceinte a en tout cas été dégoûtée de trouver une araignée dans le coquelet dans lequel elle s’apprêtait à coquer à pleines dents, rapporte l’Est Républicain.

« Incrustée dans la chair »

C’est sa maman qui avait acheté trois coquelets à Nancy, emballés individuellement dans une grande surface. Avant de les cuire au four, elle les avait pourtant passés à l’eau et n’avait rien remarqué d’anormal. Mais en mangeant, sa fille s’est aperçue qu’il y avait une araignée en dessous de l’un de ses morceaux. « Elle avait l’air d’être incrustée dans la chair », a raconté à nos confrères la maman en colère. Cette dernière a d’ailleurs alerté le directeur de l’enseigne du magasin ainsi que l’éleveur
http://www.20minutes.fr/dossier/alimentation

mercredi 18 janvier 2017

Agde : une quarantaine de cochons d'Inde massacrés dans un refuge

U ne quarantaine de cochons d'Inde et des lapins auraient été massacrés par un ou plusieurs individus dans la nuit de lundi à mardi à Agde.
Andrée Chatelet, la présidente de La ferme de Doudou à Agde, est écœurée. Dans la nuit de lundi à mardi, une ou plusieurs personnes se sont introduites sur sa propriété, située route de la Tamarissière à Agde.
"Jetés comme de vulgaires balles de tennis"
Là, dans ce refuge qui accueille de petits animaux, le ou les auteurs ont massacré une quarantaine de cochons d'Inde et des lapins en les jetant contre des obstacles. Ils ne se sont pas arrêtés à cela, ils ont aussi détruit une quinzaine d'enclos qui accueilaient les animaux. "Tous présentent les mêmes traumatismes, des fractures de la colonne vertébrale et une explosion des organes internes. Je les ai portés chez un vétérinaire qui en a autopsiés deux. Tous les autres sont dans le même état. Tous ces animaux ont été attrapés par les poils et jetés comme de vulgaires balles de tennis, leur brisant la nuque", insiste Andrée Chatelet.

Pas d'ennemis connus

Andrée Chatelet ne se connaît pas d'ennemis. Elle habite loin de tout, sur un parc de 2 hectares dans les vignes à l'écart de toutes les habitations. "J'ai bien refusé de céder un furet à un homme qui m'avait menacé et qui avait un comportement très particulier. Mais je ne parviens pas à croire que l'on puisse se venger ainsi sur des animaux pour un refus d'adoption. Ce n'est pas possible." L'association “La ferme de Doudou” à Agde n'est pas une ferme comme les autres. C'est un sanctuaire pour petits animaux de compagnie. Unique dans l'Hérault, elle est ouverte depuis la fin de l'année 2013 pour protéger et sauvegarder uniquement des petits animaux de compagnie.

Rien que des petits animaux

"Nous avons des cochons d'Inde, des lapins, des poules, des canards et des oies. C'est la première fois que pareille chose nous arrive. Je n'arrive même pas à comprendre qu'on puisse avoir autant de haine en soi pour en arriver là. Celui qui a fait ça a tout cassé. Gratuitement. Il y a des dégâts matériels énormes." Mardi matin, la propriétaire des lieux a cherché des survivants. Elle en a trouvé, mais beaucoup présentent les signes de la maltraitance dont ils ont été victimes. Mardi après-midi, les policiers du commissariat d'Agde sont venus constater les dégâts et le massacre. Une plainte a été déposée contre X, mais il y a très peu d'indices.

mardi 17 janvier 2017

Marseille: grave erreur des pompes funèbres

Les pompes funèbres de Marseille ont commis une grave erreur le week-end dernier : une dame nommée Paulette Quaranta, a été enterrée samedi à la place d'une autre, au cimetière du Bouc-Bel-Air, alors qu'il était prévu qu'elle soit incinérée à Saint-Pierre, selon La Provence et France Bleu Provence.
Quand la famille de Mme Quaranta est venue hier pour sa crémation, le personnel a dû leur faire part d'un souci de taille : suite à une erreur d'un employé, son corps était déjà enterré à la place d'une autre dame, toujours dans les locaux du funérarium marseillais. 
La dépouille de Mme Quaranta a été déterrée hier après-midi afin que la crémation puisse finalement avoir lieu. L'employé responsable de la faute sera convoqué et sanctionné, tandis que l'adjoint au maire de Marseille Maurice Rey a garanti que l'ensemble des dépenses générées par cette erreur seront prises en charge par la ville. La famille envisage de porter plainte.
Le fils de la personne qui devait être enterrée samedi reconnaît avoir été très surpris par le corps qui lui avait été présenté avant l'enterrement, mais sans s'en inquiéter particulièrement, mettant les différences de traits du visage sur le compte du maquillage. Mais la famille de Mme Quaranta reste stupéfaite : la septuagénaire enterrée par erreur avait une jambe en moins.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

vendredi 6 janvier 2017

Angleterre: 3 morts dans un hôpital surchargé

L'épisode de grand froid qui touche toute l'Europe a pris une tournure dramatique à l'hôpital royal de Worcestershire, en Angleterre, où trois patients sont morts en attendant aux urgences, rapporte aujourd'hui The Guardian.
Les urgences bondées n'ont pas pu prendre en charge trois patients. Deux d'entre eux sont décédés sur leur brancard. Notamment, une femme, morte d'une crise cardiaque, alors qu'elle attendait à l'hopital depuis 35 heures. Un troisième homme a été trouvé sans vie dans une des salles d'attente.
La période de grand froid semble avoir occasionné ce pic de patients dans les hôpitaux britanniques.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

mardi 3 janvier 2017

Des ciseaux dans l'estomac durant 18 ans

Des chirurgiens vietnamien ont dû extraire de l'estomac d'un homme vivant près d'Hanoï une paire de ciseaux, oubliés 18 ans plus tôt lors d'une opération. Ce dernier avait subi en 1998 une intervention chirurgicale à la suite d'un accident de voiture. Mais ce n'est que lors d'une récente échographie destinée à comprendre l'origine de nouveaux maux de ventre que la présence de ciseaux longs de 15 centimètres ont été détectés.
L'homme de 54 ans a été opéré pendant trois heures pour permettre l'extraction de l'instrument, a expliqué Ngo Trung Thang, responsable de l'hôpital de Gang Thep Thaï Nguyen, situé à 80 kilomètres au nord de la capitale vietnamienne.
"Il se remet bien", a-t-il ajouté. D'après le porte-parole du ministère de la Santé, cité par la site Suc Khoe va Doi Song, Nhat a vécu près de deux décennies en ayant "une vie normale", pouvant manger et boire sans problème. Les autorités vietnamiennes sont maintenant à la recherche des médecins qui ont pratiqué l'opération en 1998 dans la province de Bac Kan en 1998.
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dimanche 1 janvier 2017

Un pilote d'avion ivre s'évanouit dans le cockpit

Un pilote de la compagnie aérienne Sunwing a été arrêté samedi après avoir été retrouvé en état d'ébriété dans le Boeing 737 qu'il s'apprêtait à piloter au départ de l'aéroport canadien de Calgary (ouest).
Le pilote de 37 ans a été retrouvé ivre peu avant 7 heures du matin dans le cockpit de l'avion qu'il devait piloter jusqu'à Cancun, au Mexique, et à bord duquel se trouvaient 99 passagers et cinq autres membres d'équipage.
Avant le départ du vol, le personnel présent aux portes d'embarquement et les membres de l'équipage ont remarqué que le pilote avait un "comportement étrange" avant de "s'évanouir dans le cockpit". L'équipage a alors immédiatement prévenu les autorités.
Le pilote a ensuite été "escorté hors de l'avion" puis "mis en garde à vue par la police de Calgary", selon un communiqué de la police.
les autorités ont précisé que le pilote avait "plus de trois fois le taux d'alcool autorisé" dans son système (0.08% au Canada) deux heures après son arrestation.
Le pilote a été notamment accusé d'avoir été aux commandes d'un aéronef avec une alcoolémie supérieure à la limite légale, et fait face à d'autres potentiels chefs d'accusation, selon la police.
Une porte-parole de la compagnie Sunwing a indiqué aux médias locaux que la compagnie était "reconnaissante à l'équipage pour sa diligence à régler ce très regrettable incident".
Le vol a pu décoller par la suite avec un autre capitaine aux commandes de l'appareil.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php