mercredi 31 octobre 2012

Une centenaire agressée à Paris

Une femme centenaire a été hospitalisée "dans un état grave", agressée hier par plusieurs personnes dans le hall de son immeuble à Paris qui lui ont volé sa montre et son collier avant de la faire chuter au sol.

L'un des agresseurs présumés a été interpellé peu de temps après l'agression et placé en garde à vue. Vers 17H00 jeudi, alors que cette femme âgée de 100 ans se trouvait dans la hall de son immeuble rue Vaugirard dans le XVe arrondissement, plusieurs agresseurs s'en sont pris à elle et lui ont arraché son collier et sa montre.

Mais pendant l'agression, elle est tombée lourdement au sol, et s'est sérieusement blessée au niveau de l'arcade sourcilière, selon cette source. "Elle a été transportée dans un état jugé grave dans un hôpital parisien", a expliqué la source. Les policiers, grâce à la description donnée par un témoin, sont parvenus à interpeller l'un des agresseurs présumés quelques rues plus loin.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/10/26/97001-20121026FILWWW00467-une-centenaire-agressee-a-paris.php

mardi 30 octobre 2012

Absentéisme: vers une fin des sanctions

Les sénateurs ont adopté, ce matin, une proposition de loi abrogeant la très critiquée loi Ciotti, qui suspend le versement des allocations familiales en cas d'absentéisme scolaire. Le texte de loi présenté par la sénatrice PS Françoise Cartron, a été adopté par 174 voix contre 168. La proposition de loi de Françoise Cartron doit encore être adoptée par l'Assemblée nationale.

La loi Ciotti, adoptée en septembre 2010, a instauré un dispositif permettant à un inspecteur d'académie de saisir la Caisse d'allocations familiales pour lui demander de suspendre le versement des allocations dans le but de lutter contre l'absentéisme chronique d'un élève. Mais l'efficacité de cette loi a été remise en cause à de nombreuses reprises.

D'après une note de la Caisse nationale d'allocations familiales (CNAF), entre janvier 2011 et mars 2012, 472 familles ont perdu une part de la prestation. "Je crois que s'il y a un point sur lequel tout le monde est d'accord (...) c'est l'inefficacité de cette loi", expliquait George Pau-Langevin, ministre déléguée à la Réussite éducative dans une interview publiée jeudi dans "Le Parisien/Aujourd'hui en France".

"Pour l'année scolaire 2011-2012: alors que le pays compte 12 millions d'élèves, 619 suspensions ont été effectuées. Sur ce nombre, 142 seulement sont visiblement retournés à l'école puisque l'on a 142 demandes de rétablissement des allocations sur cette période. Cette loi n'a donc, dans 77% des cas, aucun effet", a-t-elle analysé.
Dans l'exposé des motifs du texte de loi, Mme Cartron juge ces sanctions financières "inappropriées", "profondément injustes" et "contre-productives".

"De nombreux chefs d'établissements, en prise directe avec ces problématiques, estiment que les familles concernées par l'absentéisme de leurs enfants sont le plus souvent dépassées par les événements. La sanction financière ne peut que les affaiblir un peu plus et les éloigner durablement, voire définitivement, d'un système de soutien pérenne", poursuit le texte.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/10/25/97001-20121025FILWWW00541-absenteisme-vers-une-fin-des-sanctions.php

lundi 29 octobre 2012

Les fonds des associations s'assèchent

Les associations sont confrontées à une raréfaction de leurs ressources alors même que les besoins de solidarité augmentent du fait de la crise, indique aujourd'hui une étude du cabinet Deloitte et d'une économiste du CNRS. Près de la moitié des 869 associations employeurs interrogées (46%) en 2012 déclarent rencontrer des difficultés liées à la baisse des financements publics de type subventions, selon cette étude publiée à l'occasion du Forum national des associations et fondations à Paris.

Cette difficulté était déjà ressentie en 2006, avant la crise, (par 48% d'entre elles), selon l'étude du cabinet Deloitte et de l'économiste Viviane Tchernonog. Les associations sont en revanche 31% à déplorer une trésorerie insuffisante, soit plus qu'en 2006 (25%). Si le secteur associatif a vu la part de l'emploi salarié croître régulièrement jusqu'à la crise, "c'est surtout grâce à l'augmentation des financements privés" comme la hausse des cotisations, note l'étude. Or la crise économique et le chômage ont modifié la donne: les usagers sont aujourd'hui "moins solvables".

A cela s'ajoutent des difficultés pour trouver des dirigeants bénévoles afin de renouveler les structures dirigeantes, qui concernent 53% des associations. 29% des associations employeurs ont aussi du mal à trouver ou conserver des salariés ayant les qualifications nécessaires. Pour 22% d'entre elles, ces difficultés tiennent à l'impossibilité d'assurer un niveau de rémunération correct

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/10/25/97002-20121025FILWWW00461-les-fonds-des-associations-s-assechent.php

dimanche 28 octobre 2012

Lorraine : une fillette de trois ans oubliée dans un car scolaire

La colère. L’indignation. L’affliction. Quels que soient les mots, ils témoignent de ce qu’éprouvent Céline et Romuald Heitz après la mésaventure survenue à leur fille de 3 ans, laissée seule dans un car scolaire durant toute la matinée de lundi. Révoltés, ils ont déposé plainte auprès de la gendarmerie.
Le couple habite à Viéville-en-Haye. C’est là, au seul arrêt de bus de ce village non loin de Pont-à-Mousson, que leur petite Élise prend tous les matins le car qui l’amène à l’école maternelle de Thiaucourt. Avec elle, d’autres enfants de son âge, des plus grands aussi qui sont dans le primaire.
Scolarisée depuis la dernière rentrée, la fillette ne va à l’école que la première moitié de la journée.

« Elle nous demandait pourquoi sa maîtresse l’avait punie »

« J’amène Élise vers 8 h 30, le car arrive à moins vingt », raconte Céline Heitz. « J’attends qu’elle monte, et je la regarde partir avant de tourner les talons. Il y a toujours une accompagnatrice pour s’occuper des petits. »
Toujours, sauf ce lundi matin. Les loupiots sont donc montés sous la seule responsabilité de la conductrice du bus. « On lui a fait confiance. »
C’est un coup de fil de la direction de la maternelle, vers midi, qui a prévenu la maman qu’il s’était passé quelque chose. « On m’a dit qu’elle était restée toute la matinée dans un bus, mais qu’apparemment elle allait bien », raconte-t-elle, avec beaucoup de difficultés à réprimer des sanglots. « Notre petite fille ne s’est pas détachée, et n’a donc pas pu descendre comme tous ses camarades. Logiquement, à la fin de sa tournée, un chauffeur est censé faire le tour de son bus, non ? » Renseignement pris, le règlement l’impose.
Quand Céline Heitz a retrouvé Élise, « elle était toute mouillée sous elle… » Plus grave, les parents l’ont sentie « terrorisée » parce qu’elle venait de vivre. « Elle qui d’habitude est pleine de vie et court partout, elle ne nous lâchait plus », rapporte le père. Le soir, elle a eu beaucoup de mal à s’endormir. « À minuit, elle faisait encore le cirque », ajoute sa femme. Hier matin, quand Élise s’est réveillée, elle ne voulait pas aller à l’école. « Elle nous demandait pourquoi sa maîtresse l’avait punie. Et elle pleurait quand je l’ai habillée. »
Convaincus que leur fille a été traumatisée, les époux Heitz ont accepté l’assistance psychologique proposée par le transporteur. Délégataire de ligne TED, la société Keolis admet bien « un grave dysfonctionnement ».
Le directeur d’exploitation, Denis Henrion, indique également que « cet événement a suscité une certaine émotion en interne ». Mais de préciser qu’il demeure rarissime. « Nous avons des procédures strictes, nous investissons fortement sur la formation. La sécurité étant notre préoccupation… » Il y aura une reremise en question, promet-il : « Le problème, on le reconnaît, il nous faut redoubler de vigilance. »
En revanche, le représentant de l’entreprise refuse de s’exprimer concernant une éventuelle sanction à l’encontre du chauffeur incriminé.
« Nous comprenons l’émotion de la famille, qui a vu son enfant de 3 ans laissée seule dans un bus durant trois heures, nous ne pouvons que témoigner de notre solidarité. » Du côté du conseil général, organisateur des transports scolaires de la maternelle au lycée, si Noël Guérard, vice-président en charge de la mobilité, fait part de compassion, il annonce aussi que « nous allons diligenter une enquête pour obtenir des explications. Nous devons tout faire pour que ça ne se reproduise pas. On se sent une responsabilité… »

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/10/24/oubliee-dans-un-car-scolaire

samedi 27 octobre 2012

Mirepoix. Sans prof d'anglais depuis un mois

à la cité scolaire de Mirepoix, une professeure d'anglais de terminales S et STI 2D est en congé maternité depuis plus d'un mois. N'ayant toujours pas de remplaçant, les professeurs s'organisent pour répondre aux besoins des lycéens.
Voilà plus d'un mois que les terminales scientifiques et STI 2D de la cité scolaire de Mirepoix sont privés de cours d'anglais. Depuis le 21 septembre dernier, l'enseignante est en congé maternité et n'a toujours pas été remplacée pour la plus grande inquiétude des parents d'élèves.
«Nous avons alerté les services avant qu'elle ne s'absente», assure le proviseur Daniel Périès, «mais ils n'ont trouvé personne pour l'instant».
Cependant, l'établissement ne baisse pas les bras et a cherché une solution pour que les élèves de terminale ne soient pas pénalisés par cet inconvénient. «Des professeurs sont en train de s'organiser pour prendre les classes concernées en charge et pour rattraper le retard engendré. Leur conseil de classe est également retardé au maximum pour qu'ils puissent être évalués et n'avoir aucun problème de notes sur leur bulletin», explique le proviseur, en assurant qu'il «surveille de très près ce problème».

Des parents d'élèves mécontents

La cité-scolaire de Mirepoix a également rencontré un autre problème. À savoir, les 6e et 5e peuvent bénéficier de cours bilangues d'anglais et espagnol. Sauf qu'en arrivant en 4e, ils se retrouvent avec d'autres élèves de même niveau. Résultat, le professeur reprend l'apprentissage de la langue à zéro. Les parents des collégiens ont voulu savoir si cela était normal, et s'il n'était pas possible de partager ces cours en deux.
N'ayant pas de réponse directe de l'établissement, ils ont envoyé une lettre de mécontentement au proviseur.
«Mais il nous a répondu avant de recevoir la lettre ! Il nous a expliqué que la cité scolaire n'a aucune obligation de continuer les cours bilingues à partir de la 4e», indique Thérèse Ottaviani, une maman d'élève en ajoutant : «Enfin, le professeur pourrait, s'il le souhaite, effectuer deux cours différents. Après tout, il y a quand même 6 élèves bilingues en 3e et 8 en 4e !».

http://www.ladepeche.fr/article/2012/10/23/1471950-sans-prof-d-anglais-depuis-un-mois.html

vendredi 26 octobre 2012

Un avion de Jetairfly en retard de 16h

Près de 200 personnes qui espéraient aller à Casablanca samedi soir ont dû passer la nuit à l'aéroport de Bordeaux-Mérignac en raison de la panne à Marrakech de l'avion qui devait les transporter, a-t-on appris auprès de la préfecture et de la compagnie aérienne belge Jetairfly.

L'appareil qui devait les emmener à Casablanca devait venir de Marrakech, a expliqué à l'AFP Florence Bruyère, la porte-parole de la compagnie, mais a dû faire demi-tour après quelques dizaines de minutes de vol et n'a pu être réparé immédiatement sur place. Jetairfly a alors envoyé un avion de remplacement, en proposant aux passagers en partance pour Casablanca de les transporter à Marrakech, puis en autocar de Marrakech à Casablanca, ce qu'ils ont refusé.

La compagnie a alors loué un autre appareil, qui a dû venir de Manchester, au Royaume-Uni, pour les emmener. Au total, ils ont eu 16 heures de retard, et ont dû passer la nuit de samedi à dimanche dans l'aérogare, a indiqué, confirmant les informations de Sud Ouest, la préfecture de la Gironde, qui a mis des moyens à la disposition des passagers, notamment des repas et une équipe médicalisée. Selon la porte-parole de Jetairfly, le retard aurait été limité à 11 heures avec la première solution proposée.

"Nous sommes vraiment et sincèrement désolés pour les passagers", a indiqué Mme Bruyère, assurant que la compagnie avait tout fait pour, à la fois, "rechercher la sécurité maximale et réduire le temps d'attente". Les passagers ont pu finalement partir le dimanche à midi.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/10/22/97001-20121022FILWWW00497-un-avion-de-jetairfly-en-retard-de-16h.php

jeudi 25 octobre 2012

Les chiffres du chômage seront "mauvais encore plusieurs mois" (Sapin)

Le ministre du Travail Michel Sapin a prédit dimanche que les chiffres du chômage seraient "mauvais encore plusieurs mois" en raison des nombreux plans sociaux en cours ou à venir.

"Entre le jour où un PSE (plan de sauvegarde de l'emploi, NDLR) est annoncé et le jour où les chômeurs sont inscrits à Pôle emploi, il se passe des mois et des mois, c'est quelque chose de très lent avec des effets négatifs pendant longtemps, donc les chiffres du chômage seront encore mauvais pendant plusieurs mois", a déclaré le ministre sur France 3


http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/10/21/97002-20121021FILWWW00069-chomage-mauvais-encore-plusieurs-mois.php

mercredi 24 octobre 2012

Purpan : cauchemar aux urgences de nuit

Au chevet d'une proche, victime d'un accident de la route, un ancien directeur d'hôpital affirme avoir vécu un calvaire aux urgences de Purpan. L'hôpital relève son comportement «agressif»…
Re-mon-té. Christian Barthes est encore en colère quand il revient sur les événements qui l'ont conduit à la porte du service des urgences de l'hôpital Purpan, dans la nuit de vendredi à samedi dernier. Ce soir là, vers 21 h 30, une amie à lui est victime d'un accident de la route à la sortie de l'autoroute des Deux-Mers. La conductrice est en état de choc, la voiture désintégrée. En moins d'une heure, avec l'intervention de la police et des pompiers, la blessée est prise en charge aux urgences où elle a été amenée. «Initialement, tout s'est très bien déroulé, convient Christian Barthes, c'est ensuite que ça s'est gâté». La suite ? Une longue attente ponctué d'une série d'incidents qui ont mis les nerfs de cet ancien directeur d'hôpital à rude épreuve.

Une si longue attente

«C'était interminable, ça a duré trois ou quatre heures sans avis médical, sans la moindre information, ni explication, dit-il. Je n'ai eu le résultat du scanner qu'à 5 h 30. C'est d'autant plus incompréhensible que le service n'était pas débordé». Selon Christian Barthes, ce n'est que le lendemain matin à 11 heures, que la patiente a reçu, enfin, la visite d'un «vrai» médecin. Dans l'intervalle, le ton est monté.«On lui a refusé le droit d'aller aux toilettes, de boire de l'eau et même de fumer une cigarette», s'insurge l'accompagnant qui a très vite eu affaire aux agents de sécurité. «Comme on ne peut pas pénétrer dans le sas de soins, on m'a dit d'attendre derrière la porte, mais c'est là que les vigiles sont intervenus pour me faire sortir». Des vigiles qui, selon lui, l'ont ensuite contrôlé sur la voie publique à la sortie de l'hôpital. «Où ils n'ont aucun pouvoir de police», souligne Christian Barthes, qui aligne les critiques : «En plus de ne pas être efficace, le personnel a été d'une arrogance extrême, dans l'irrespect total des patients et de ceux qui les accompagnent. La charte des malades n'a pas été respectée». Il va même plus loin. «C'était un foutoir total, j'ai jamais vu ça. Le personnel s'enferme à clefs dans les locaux pour faire la fête»… Au point ,selon lui, que dans la soirée, plusieurs personnes, exaspérées par l'attente, sont parties «contre l'avis médical». Aujourd'hui Christian Barthes demande à l'agence régionale de santé (ARS) un contrôle sérieux de l'hôpital Pupan. «C'est intolérable, martèle-t-il, il faut une enquête médico- administrative». Un souhait qui a peu de chance d'être exaucé.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/10/23/1472187-purpan-cauchemar-aux-urgences-de-nuit.html

Montebourg:montre pas made in France?

La montre Michel Herbelin que porte le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, en Une du Parisien Magazine ne serait "pas si made in France", selon le site Atlantico, car plusieurs de ses composants ont été conçus en Suisse avant un assemblage en France.

"Le mouvement à quartz de cette Michel Herbelin Newport Yacht Club est suisse (manufacture Ronda), de même que son cadran et ses aiguilles. Son verre saphir est suisse. Son boîtier et ses poussoirs ne sont pas suisses, mais pas français non plus", écrit Gréogory Pons, éditeur du site
businessmontres.com, auteur de l’article. "Admettons que le bracelet provienne d’un fournisseur français : on veut bien parier que ce fournisseur s’est approvisionné au Portugal, à l’île Maurice ou en Asie, mais certainement pas en France. En revanche, la montre est assemblée en France, à partir de ces composants", ajoute-t-il.

Selon ce professionnel du secteur, "au prix public de 790 euros, il est pratiquement impossible de produire une montre qui soit authentiquement ou même majoritairement Made in France". Ce dernier dénonce donc l’appellation qui consiste à "naturaliser n’importe quel produit" à partir du moment où il est "conçu" et "terminé" en France. "Cette montre Michel Herbelin, respectable entreprise familiale du Haut-Doubs, à Charquemont, en est un bon exemple", explique-t-il.

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/10/21/97002-20121021FILWWW00071-montebourgmontre-pas-made-in-france.php

mardi 23 octobre 2012

Un cadre de chez Orange filmé en train d'insulter une employée de la SNCF

La vidéo fait le tour du web. Un homme, se présentant comme un cadre de chez Orange, insulte une employée de la SNCF en gare de Viroflay dans les Yvelines.
Les faits se sont déroulés mercredi. L'homme, âgé de 51 ans selon ses dires, commence en expliquant qu'il ne "respecte pas les fonctionnaires français qui ne font pas leur travail". "J'en ai marre de payer 9 000 euros pour les fonctionnaires français", lance-t-il à l'agent de la société ferroviaire. "Je gagne 70 K-euros (70 000 euros par an), vous gagnez le Smic alors vous fermez votre gueule", ajoute l'homme de plus en plus virulent.
"Si vous aviez pas de gens comme moi à payer 10 000 euros d'impôts, vous n'auriez pas votre salaire, vous feriez quoi, vous seriez à la rue", interroge-t-il ensuite l'employée de la SNCF, qui ne se laisse pas faire, lui demandant du "respect". "On se casse nous [les gens riches], on en a marre", poursuit-il, fier "d'aller tous les mois à Saint-Domingue [République dominicaine] pour Orange" et de passer "tous ses week-ends à La Baule".
"Touchez ma bosse Monseigneur", rétorque l'employée de la SNCF. Il n'en fallait pas plus pour définitivement irrité le cadre qui lui demande: "c'est quoi votre salaire de merde ?", avant de la traiter de "pauvre connasse".
Selon francetvinfo (FTVI), le service presse de la SNCF a confirmé l'altercation. De son côté, Orange reste dubitatif mais condamne les faits s'ils sont avérés. "S'il s'avérait que cette altercation a eu lieu, le groupe ne peut cautionner ce type de propos qui ne reflètent en rien les valeurs d'Orange", a réagi l'opérateur sur FTVI.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/10/18/1468157-un-cadre-de-chez-orange-filme-en-train-d-insulter-une-employee-de-la-sncf.html

lundi 22 octobre 2012

Sans téléphone, Ghislaine est dans de beaux draps

Une dame âgée de 86 ans est privée de téléphone à Thugny-Trugny alors qu'elle est sous téléalarme. Un risque pris par son opérateur SFR…
Depuis le 4 octobre, une personne âgée de 86 ans, alitée, qui reçoit plusieurs fois par jour son auxiliaire de vie et qui assure ses nuits par la téléassistance, est en panne de téléphone. Pas moyen de se faire dépanner par son opérateur, à savoir SFR, pour ne pas le nommer.
« On a tout essayé, on les a appelés de multiples fois, pas moyen de les bouger, le téléphone est toujours en panne, c'est impensable, témoigne la première adjointe, Ghislaine, qui a pris à bras le corps le dossier. Nous connaissons bien cette grand-mère, c'est totalement inacceptable ce qui lui arrive. Imaginez un seul instant qu'elle ait un malaise la nuit, et privée de son téléphone, donc privée de la téléassistance qu'elle paie tous les mois pour être rassurée, elle ne peut être aidée dans les temps, SFR sera bien fautif s'il lui arrive quoique ce soit, son téléphone ne sert pas à son confort de vie, ce n'est pas une simple panne d'internet, c'est véritablement un instrument pour une survie, donc c'est impensable de la laisser sans être dépannée ».
Le maire James Vadez a pris aussi fait et cause pour la petite dame, mais rien n'y fait. « Dernièrement, après des heures passées au téléphone, ils nous ont dit qu'ils interviendraient… mais dans 8 jours, on ne peut pas tolérer une chose pareille, cela nous reporte au 23 octobre ».
Attente trop longue
Nous avons donc joint SFR nous-mêmes. En demandant les services administratifs, l'opérateur SFR, un simple téléconseiller, ne nous a pas dirigé vers un chargé de communication, mais a pris simplement la plainte, en assurant que le nécessaire sera fait. « Je vous remercie de votre appel, nous allons faire remonter cette information », nous a assuré le téléconseiller, sans toutefois nous passer de supérieur hiérarchique. Reste à savoir si cela suffira à débloquer la ligne de notre personne âgée qui a tout de même bien du fil à retordre avec cet opérateur…

http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/sans-telephone-ghislaine-est-dans-de-beaux-draps

dimanche 21 octobre 2012

Caujac. De colère, il détériore les tombes du cimetière

 6 tombes situées à l'entrée du cimetière et une trentaine d'objets dégradés, c'est le triste constat qu'a fait un habitant dimanche dernier en fin d'après-midi, en se rendant au cimetière de Caujac. Les gendarmes de la communauté de brigades d'Auterive, informés se rendent de suite sur les lieux. Ils constatent alors que les objets funéraires de 6 tombes ont été détruits avec un certain acharnement, ce qui cause une émotion encore plus vive auprès des familles concernées. Après avoir réalisé les opérations de police technique et scientifique, les enquêteurs réussissent à identifier dans la semaine un individu. Ce dernier est interpellé le lundi 15 octobre. Il est placé en garde à vue dans les locaux de la brigade d'Auterive. Il reconnaîtra rapidement les faits expliquant qu'il avait détruit les objets funéraires de colère après s'être fait mal en escaladant le mur du cimetière. Sa colère lui coûte cher. Il a été présenté à un juge dans la journée qui l'a condamné à réparer les dommages causés aux familles.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/10/17/1466964-caujac-de-colere-il-deteriore-les-tombes-du-cimetiere.html

samedi 20 octobre 2012

Une vidéo fait scandale au Vatican

Un cardinal ghanéen a fait scandale lors du synode des évêques à Rome en diffusant lors d'une réunion une vidéo datant de 2009 et donnant un vision alarmiste sur le développement de l'islam en Europe. Le cardinal Peter Turkson, président à la Curie du Conseil pontifical Justice et Paix, a semé la consternation parmi ses coreligionnaires assemblés à Saint-Pierre de Rome.
Ce document de sept minutes, diffusé pour la première fois il y a trois ans sur YouTube et vue par 13 millions de personnes, avance des chiffres faux sur le taux de natalité chez les musulmans en Europe, sur fond de musique dramatique. L'Eglise catholique, un demi-siècle après Vatican II, est engagée dans ce qu'elle baptise une "nouvelle évangélisation" à travers les pays développés, la quête d'un retour des catholiques au bercail de la foi. C'est le thème de la conférence, qui rassemble 262 pères synodaux.
 

vendredi 19 octobre 2012

Lourdes. Trafic d'eau miraculeuse venue de la Seine

Le trafic d'eau de Lourdes aurait pu durer longtemps, car l'idée n'était pas mal. Trois malfaiteurs parisiens, sensibles aux difficultés des pèlerins à rejoindre Lourdes par la SNCF, se sont fait fort de leur livrer l'eau de la cité mariale, à domicile. Tout à fait par hasard, les services de la gendarmerie ont réussi à démanteler ce réseau qui démarchait toutes les églises françaises, portant le nom de Lourdes pour leur vendre de l'eau «miraculeuse» puisée dans la Seine. Le site Parisnormandie.fr nous apprend que ces trois employés d'une usine d'embouteillage de la banlieue nord de Paris ont convaincu leur directeur de créer une ligne de fabrication d'une bouteille plastique aux formes mariales qu'ils remplissaient avec de l'eau prise directement dans la Seine. Pendant deux mois, ces trois personnes stockaient leurs bouteilles dans des hangars de la région, et poursuivaient leurs approches des églises d'Île-de-France. Face à la surprise du prix proposé, les malfaiteurs l'expliquaient par un prix du transport plus élevé à cause du poids de l'eau.
L'affaire ne doit sa mise en lumière que «grâce au plan Vigipirate renforcé en raison du drame de Montauban et de Toulouse», explique un proche de l'enquête, et le site de Lourdes, avec ses 6 millions de pèlerins annuels, n'a pas été épargné. À la Grotte, un suspect a été repéré avec pic et pioche en main. Lequel a fini par avouer sa mauvaise conscience avec ce trafic ingénieux mis en place à Paris. «Il voulait juste que les bouteilles soient remplies avec de l'eau vraiment miraculeuse et pas de la Seine», poursuivait l'enquêteur. Son témoignage a permis de stopper l'entreprise.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/10/15/1464941-lourdes-trafic-d-eau-miraculeuse-venue-de-la-seine.html

jeudi 18 octobre 2012

Marseille : comment les flics de base vivent l'après-scandale

Ils sont amers. Jamais, de mémoire de "flic" marseillais, ils n'ont souvenir d'avoir vécu pareille défiance, pareil regard porté sur le corps policier, ce grand corps malade, si l'on en croit la justice qui a mis en examen 15 d'entre eux et en a écroué 7. Alors, s'ils témoignent, c'est nécessairement sous le sceau de l'anonymat. Ils en veulent aux juges qui n'auraient pas su les entendre. Aux médias qui pratiqueraient "l'amalgame" comme une seconde, ou plutôt comme une première nature.
Cet ex-flic des RG, ancien de la sécurité publique, dit la "démotivation" des troupes. "De toute façon, quand tu ramènes des affaires, tu n'as aucun remerciement, et quand les affaires que tu ramènes font des histoires, cela déplaît à la hiérarchie. Alors, surtout pas de vagues, j'ai décidé de tourner la tête", nous confie-t-il.
En clair, il fait parfois mine de ne plus voir certains délits... "Quand on voit les moyens qu'on a mis pour enquêter sur des policiers présumés ripoux et qu'on nous refuse certains moyens pour lutter contre le deal de cités, c'est à vous dégoûter !", s'agace ce policier de sécurité publique.
"C'est sûr que les commissaires, ils ne risquent pas de détourner grand-chose, au prix où ils sont payés ! Entre 4 000 et 7 000 par mois, sans oublier les primes annuelles qui peuvent aller de 24 000 à 40 000 , sans compter la bagnole de fonction et le téléphone qui va avec !, bondit cet autre. Eux, ils ont la voiture pour rentrer chez eux. Nous, parfois, on n'a même pas de voiture en état pour aller sur les missions !"
"Quand on avait un os à ronger, on le rongeait jusqu'au cartilage, dit ce retraité de la police. Les jeunes policiers n'ont pas le même regard. Ils voudraient le cartilage et l'os à moelle avec. La tentation est plus facile."
Un policier a voulu stationner son scooter il y a quelques jours en gare Saint-Charles. Il a demandé l'autorisation du chef de poste. Le lieutenant a refusé. Il a dû le déplacer. Suspicion ? Beaucoup sont persuadés que "l'affaire de la Bac", comme ils l'appellent, "va laisser des traces indélébiles" et causer "des dommages collatéraux". "Pour quelques gars qui en croquaient...", déplore ce policier. Car, jusque-là, la Bac, c'était "le fleuron de la police". Flic en civil, être un as du "saute-dessus", exempté de la circulation, des accidents et des gardes à l'hôpital. Le rêve. Seulement voilà, soutient-il, "on leur demandait trop. De faire du chiffre, encore du chiffre."
Bref, comme si une nouvelle police était en train de naître. "Peut-être, analyse cet ancien, il fallait faire comme à Paris, ce qu'on appelait 'la raclette', quand les officiers faisaient des contrôles intempestifs aux carrefours pour surveiller ce que faisaient leurs troupes." La police qui contrôle la police, c'est quand même le comble de la police.

http://www.laprovence.com/Marseille

mercredi 17 octobre 2012

Impôts/Maghrébins: polémique à Nîmes

Selon le journal Midi Libre et France Info, un avocat pénaliste a déclaré lors d'une plaidoirie devant la Chambre des appels correctionnels de Nîmes, pour défendre son client jugé pour des faits de conduite en état d'ivresse, refus d'obtempérer et violences sur les forces de l'ordre, que ce dernier était "un des rares Maghrébins qui paient des impôts."

Pour SOS Racisme, cité par Franceculture.fr, "la phrase relève de la diffamation raciale (...) Surtout dans un département marqué ces derniers mois par des actes de racisme."

Selon l'interprétation qui en a été faite, Me Jean-Pierre Cabanes a tenu ses propos pour expliquer que son client reconnaissait les faits et qu'il était honnête. Cabanes assure que ses propos ont été sortis de leur contexte, et qu'ils concernaient les personnes présentes lors de l'audience et qu'ils ont été prononcés "dans le feu de la défense".

La Bâtonnière de Nîmes, Chantal Chabanon-Clauzel, a convoqué Jean-Pierre Cabanes, et selon ses explications, "il en ressort que les propos de Me cabanes n'étaient animés d'aucune intention malveillante".


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/10/13/97001-20121013FILWWW00373-impots-et-maghrebins-polemique-a-nimes.php

mardi 16 octobre 2012

Le Japon n'aime pas l'humour de Ruquier

Le Japon a fait part aujourd'hui de son mécontentement après un trait ironique de l'animateur de télévision français Laurent Ruquier à propos d'un supposé "effet Fukushima" sur le gardien japonais Eiji Kawashima après la défaite de l'équipe de France de football vendredi dernier en match amical face au Japon.

Revenant sur cette défaite 1-0 des Bleus, l'animateur avait salué la performance du gardien Eiji Kawashima lors de son émission "On n'est pas couché" samedi soir sur la chaîne de télévision France 2 et parlé d'"effet Fukushima", en référence à la catastrophe nucléaire survenue en mars 2011 dans l'archipel après un séisme et un tsunami, alors qu'apparaissait à l'écran une photo du gardien avec quatre bras. Ce sarcasme avait déclenché rires et applaudissement sur le plateau de l'émission

"Je ne sais pas comment les gens peuvent rire de cela"

Le secrétaire général du gouvernement japonais Osamu Fujimura a qualifié mardi les propos de Laurent Ruquier d'"inappropriés". Il a précisé que l'ambassade du Japon en France avait envoyé une lettre de protestation à France 2. Ces propos, affirme la lettre, "blessent les sentiments des personnes affectées par la catastrophe et gênent les efforts pour la reconstruction".

La ministre japonaise de l'Education, dont le portefeuille couvre aussi les Sports, a également fait part de son mécontentement. "Beaucoup de gens ont été touchés par la crise nucléaire", a dit Makiko Tanaka. "Je ne sais pas comment les gens peuvent rire de cela."

Dans cette catastrophe déclenchée par un séisme de magnitude 9 et le tsunami qui l'a suivi, plus de 15.000 personnes ont trouvé la mort et près de 3.000 sont toujours portées disparues.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/10/16/97001-20121016FILWWW00387-le-japon-n-aime-pas-l-humour-de-ruquier.php

Ligotée et étranglée pendant la récréation

Ligotée à un banc, une corde à sauter serrée autour de son cou. C’est ce qu’a subi Leyna, une fillette de 6 ans en CP, dans la cour de récréation de l’école Pasteur de Goussainville (Val-d’Oise).

Le 21 septembre, à l’heure du déjeuner, la petite fille est prise pour cible par d’autres élèves plus grands et « étranglée », selon Pascal François, son père, qui a déposé plainte. « Une simple brûlure due au frottement de la corde et une contusion au cou, minimise-t-on à la mairie, rapport médical à l’appui. On lui a immédiatement mis une compresse de désinfectant et fait une déclaration d’accident. » La fillette est parvenue seule à se défaire de ses liens avant d’aller se plaindre auprès d’un employé de la mairie responsable des enfants mangeant à la cantine.

Cordes à sauter interdites

Il s’agit de la troisième agression contre l’enfant depuis le début de l’année scolaire. Juste après la rentrée, Leyna a été tabassée par des élèves pendant la récréation. Quelques jours plus tard, un enfant a tenté de l’étrangler. Le père avait signalé ces incidents à la directrice mais avec « l’impression que chacun fuyait ses responsabilités », dit-il. « A chaque fois, on m’a demandé à quel moment cela s’était passé pour déterminer le responsable entre l’école et la mairie », déplore-t-il. A la mairie, comme à l’inspection académique, on estime que le nécessaire a été fait. Un conseil extraordinaire d’école a opté pour des mesures drastiques il y a quelques jours. Cordes à sauter et foulards sont désormais interdits. Tout comme les bonbons et goûters, « pour éviter les risques de bagarre ». Une partie de la cour difficile à surveiller a été condamnée et les récréations ont été décalées pour éviter que petits et plus grands ne se côtoient. Trois adultes assureront leur surveillance. Enfin, les élèves vont participer à une action pédagogique sur les jeux dangereux.

« Ce n’est qu’après mon dépôt de plainte que les choses ont bougé, regrette le père de Leyna. Ils n’ont pris que des mesures d’interdiction qui montrent leur incapacité à surveiller nos enfants. » Il doit rencontrer le responsable du service enfance de la mairie.


http://www.leparisien.fr/laparisienne/societe/ligotee-et-etranglee-pendant-la-recreation-12-10-2012-2226597.php

lundi 15 octobre 2012

OISE Plus de 300 000 euros perdus dans l'arnaque aux sentiments

Une habitante du Compiégnois a dû vendre ses biens après qu'un de ses proches s'est laissé embarqué dans une histoire d'amour via Internet. Elle raconte.

«Avec le recul, je me dis que ce qui m'est arrivé est incroyable. Je pourrais en écrire un livre... Mais j'ai tellement honte.» Cette habitante du Compiégnois a perdu plus de 300 000€.

La saga commence en 2009. Une personne qui lui est proche, Marc (les prénoms ont été modifiés) rencontre une femme sur Internet. Elle s'appelle Sonia et vit à Abidjan.

Elle est orpheline, son héritage est bloqué. Elle n'a plus de quoi vivre. «Il s'est laissé attendrir par cette fille. On lui a fait plusieurs virements, qui allaient de1000 à5000 euros», confie celle qu'on appellera Micheline.

La jeune femme noue rapidement des liens très forts avec son prétendant, «Elle ressemblait à un mannequin, il y a cru». La jeune femme veut venir en France; Marc lui envoie plusieurs fois l'argent pour les billets d'avion. Elle ne viendra jamais.

«J'ai laissé des bijoux de famille en caution»


Rapidement une autre fille prend le relais. Elle s'appelle Virginie. Elle est française mais vit au Congo, elle a une petite fille qui s'appelle, comme par hasard, Sonia.

Mais son ex-mari ne veut pas la laisser quitter le territoire. Elle aussi a besoin d'argent, elle non plus ne viendra pas. Micheline en est persuadée, Sonia et Virginie ne sont qu'une seule et même personne.

Au cours de la relation virtuelle avec Virginie, des amis de la jeune femme entrent en jeu. L'un d'eux explique qu'il est en Côte d'Ivoire et possède des documents compromettants sur Laurent Gbagbo. Il dit avoir demandé l'asile politique et qu'il arrivera bientôt en France.

«Il nous a dit d'aller chercher des documents à l'ambassade du Cameroun. Nous y sommes allés. Les documents pesaient 84kg, on devait verser 32000 euros pour les avoir. Comme je n'avais pas assez d'argent, j'ai fait la chose que je regrette le plus aujourd'hui: j'ai laissé des bijoux de famille en caution. Je ne les ai jamais revus. Ils dataient de mes grands-mères. Je n'ai plus rien à transmettre à mes petits-enfants....»

Dans la valise récupérée à l'ambassade il n'y a rien. Que des feuilles de papiers noircies.

Espérant donner du sursis à Marc qui croit en ces relations, Micheline ne dépose pas plainte, même quand elle est contactée par un enquêteur de Nancy. Celui-ci est convaincu d'avoir interpellé un membre de ce réseau d'escrocs.

Micheline, qui est identifiée comme une des victimes, change d'avis quand Marc décède. «Ça a été le déclic. Je suis allée à Nancy pour une confrontation. Il y avait de nombreuses autres victimes.» L'homme a été condamné à quatre ans de prison.

Quelques mois plus tard, Micheline reçoit un coup de fil. Le mari de Virginie. «Il a dit être au courant de ce qui est arrivé. Qu'il ne voulait pas être puni par Dieu et qu'il allait faire en sorte que je sois remboursée». Il lui donne rendez-vous dans un hôtel parisien.

«Ils m'ont donné une caisse remplie de billets, avec des tampons. Ils m'ont montré qu'avec un produit les marques partaient. J'ai pris la caisse, je l'ai confiée à la banque. »

Depuis, elle reçoit des messages de menaces. Il faut qu'elle envoie de l'argent pour avoir la clé de ce coffre, qui contient des photocopies de billets.

Dernier épisode en date, Micheline a été contactée par une personne qui dit être ministre chargé des finances. «Je lui ai écrit pour lui raconter mon histoire. Il m'a dit qu'il voulait me rembourser. Il fallait que je lui envoie 7000 €, parce qu'il avait un problème avec les impôts. J'ai payé». Comme les joueurs de casinos qui rejouent, et rejouent dans l'espoir de récupérer leur mise...

Le dossier est aujourd'hui entre les mains de la police parisienne. «J'ai honte. J'ai été jusqu'à vendre mes biens. Je témoigne pour que ça n'arrive à personne d'autre. Tout ce que j'espère, c'est qu'ils vont être retrouvés. Et que ça s'arrête.».

http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/Plus-de-300-000-euros-perdus-dans-l-arnaque-aux-sentiments

dimanche 14 octobre 2012

Plus de 11 millions de facture de téléphone : c’était une erreur de virgule

Solenne San Jose avait réclamé fin septembre la résiliation de son contrat Bouygues Telecom, à la suite d’une perte d’emploi, a révélé le quotidien Sud-Ouest. C’est alors qu’elle a reçu un courrier de confirmation lui réclamant, pour solde de tout compte, 11 721 000 000 000 000,00 euros.

«Il y avait tellement de zéros que je n’arrivais même pas à savoir combien cela faisait», a déclaré la jeune femme.
Il lui a fallu, a-t-elle affirmé à Sud Ouest, plusieurs appels à la ligne clientèle de Bouygues Telecom pour convaincre ses interlocuteurs qu’il y avait une erreur, quand ceux-ci lui expliquaient que les calculs étaient automatiques, qu’ils n’y pouvaient rien, et que les prélèvements allaient commencer.

Bouygues Telecom a confirmé la méprise mais souligné qu’il s’agissait «non d’une erreur de facturation, mais d’une erreur d’impression sur un courrier d’information» à la jeune cliente. «Cela n’est pas arrivé ni n’aurait pu arriver sur une facture», a assuré le service de presse.


Pour cette raison, il y a eu «un peu d’incompréhension» initiale entre la jeune femme et les conseillers clientèles au téléphone, qui voyaient sur leur écran une facture correcte de 117,21 euros, alors qu’elle évoquait la somme astronomique réclamée par courrier à en-tête Bouygues.

L’opérateur a reconnu sa méprise, pris contact avec la jeune femme pour lui présenter ses sincères excuses, et gracieusement effacé son ardoise de 117,21 euros, a souligné le service de presse.


http://www.leprogres.fr/france-monde/2012/10/10/plus-de-11-millions-de-facture-de-telephone-c-etait-une-erreur-de-virgule

samedi 13 octobre 2012

Carcassonne. Le vigile dégoupille pour une grenadine

Brutalement évacué du stade Domec par le service d'ordre, samedi, parce que sa petite-fille transportait dans sa musette une dangereuse bouteille de grenadine, Robert Amouroux, le maire de Barbaira, dénonce la fin de «l'esprit rugby».
Carcassonne-Oyonnax ! Son club de cœur contre le leader de la Pro D2. Robert Amouroux, un abonné de l'USC par ailleurs maire de Barbaira, se faisait une joie de partager sa flamme pour les choses de l'Ovalie avec ses petits-enfants Coline, une blondinette de 9 ans, et Clément, son aîné âgé de 10 ans.
Direction le stade Domec, samedi. Munie d'une inquiétante musette aux couleurs du club, la dangereuse fillette est sommée d'en fourbir le contenu à l'entrée du stade par un gros costaud du service d'ordre. «Un volumineux vigile en tenue commando», précise Robert Amouroux.
À l'intérieur du sac, le gaillard déniche de bien dangereux produits : «Quelques gâteaux et une mini-bouteille en plastique dans laquelle elle avait soigneusement préparé sa boisson favorite : eau et grenadine», détaille son grand-père. Le vigile aurait pris si peu de pincettes avec la gosse pour lui signifier que les bouteilles, oui, mais les bouteilles avec bouchon, non, qu'elle s'en serait trouvée toute traumatisée.
Robert Amouroux s'en émeut alors, le ton monte, reconnaît-il, jusqu'à son point critique : «J'ai été agressé physiquement par l'énergumène, saisi par le revers de la veste et tiré hors du stade, le tout sous les yeux de ma petite-fille, traumatisée par l'incident».

Des règles de sécurité absurdes

À l'USC, le président Frédéric Calamel, à qui nous avons appris l'incident, fait profil bas : «Si le vigile a fait du zèle, c'est nul et minable et aux antipodes des valeurs du club.» Robert Amouroux ne dit pas autre chose, lui qui se désole : «Mais où est l'esprit rugby ? Dans quel monde sommes-nous ?». Fouiller et traumatiser une petite fille de 9 ans et molester son grand-père, ah ! qu'il est fort et courageux le vigile de Domec. J'ai vu rentrer des centaines de personnes sans qu'il n'intervienne. Gérard Laguzou, chargé des questions de sécurité à l'USC, a assisté à la fin de la scène : «Il (Robert Amouroux) était dans une colère folle parce que le vigile lui a demandé d'enlever le bouchon de sa bouteille. Il y a des règles de sécurité de plus en plus contraignantes qui nous sont imposées par la ligue. Là, j'ai essayé de rattraper le coup : j'ai dit aux vigiles de faire une fouille sommaire».
La version du vigile incriminé, c'est Arnaud Annani, le responsable des partenaires à l'USC, qui la relaie : «Il n'y a pas eu d'agression caractérisée. Le vigile a demandé gentiment qu'il enlève les bouchons des bouteilles. M. Amouroux s'est énervé, il est reparti et il est revenu dix minutes après pour assister au match.»
En tout état de cause, le club et la société de gardiennage vont lui envoyer une lettre d'excuses. Et un courrier expliquant les règles de sécurité, même absurdes, sera désormais affiché à l'entrée de Domec.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/10/09/1460000-carcassonne-le-vigile-degoupille-pour-une-grenadine.html

vendredi 12 octobre 2012

Scandale de l'amiante : Martine Aubry convoquée par un juge

L'ex-Première secrétaire du PS pourrait être mise en examen dans le cadre d'une enquête sur les dégâts provoqués par l'amiante.

Martine Aubry est prochainement convoquée par un juge d’instruction parisien pour une possible mise en examen dans le cadre d’une enquête sur les dégâts provoqués par l’amiante, a-t-on appris lundi de source proche de l’enquête, confirmant une information de M6.
L’ex-première secrétaire du PS est convoquée en sa qualité de directrice des relations du travail de 1984 à 1987 au ministère du Travail, la juge d’instruction Marie-Odile Bertella-Geffroy s’intéressant à l’action des pouvoirs publics face à l’amiante dans les années 70-80.
Des dizaines de hauts fonctionnaires, dont Martine Aubry, ont été entendus comme témoins depuis 2009 à ce sujet. Le caractère cancérogène de l’amiante est connu depuis les années 50 mais le premier décret réglementant son usage ne date que de 1977 et son interdiction de 1997. En 2005, un rapport sénatorial avait accablé l’Etat pour sa «gestion défaillante» de l’amiante.
Utilisée massivement en particulier dans le secteur de la construction, l’amiante est jugée responsable de 10 à 20% des cancers du poumon et pourrait provoquer 100 000 décès d’ici à 2025, selon les autorités sanitaires.
«Comme tous ceux qui travaillaient avec moi, j’avais la conviction que le décret de 1977 puis celui de 1987 nous permettaient de protéger efficacement la santé des salariés», avait dit Martine Aubry lors de son audition, comme témoin, consultée par l’AFP. «Aucune alerte n’est venue de la CNAM, du ministère de la Santé, d’autres acteurs ou des chercheurs pour nous dire que ce n'était pas le cas», dit-elle encore.
«La nécessité d’interdire l’amiante est intervenue avec l'étude Peto», du nom du scientifique britannique ayant mis en évidence en 1994 un risque de pathologies après des expositions de petite durée à l’amiante, a-t-elle dit.
Parallèlement, plusieurs membres du comité permanent amiante (CPA), considéré par les victimes comme la structure de lobbying des industriels du secteur dans les années 1980, ont été récemment mis en examen pour homicides et blessures involontaires.

http://www.liberation.fr/politiques,11

jeudi 11 octobre 2012

Jérusalem: Jésus insulté dans un graffiti

Un graffiti en hébreu insultant Jésus a été inscrit sur la porte d'entrée d'un monastère franciscain du Mont Sion à Jérusalem, a indiqué aujourd'hui la Custodie de Terre sainte sur son site, un mode opératoire caractéristique des colons israéliens extrémistes.

Le mois dernier, des extrémistes israéliens religieux présumés avaient incendié une porte du monastère catholique de Latroun en
Israël et inscrit des graffitis antichrétiens sur les murs, provoquant des protestations générales.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/10/02/97001-20121002FILWWW00393-jerusalem-jesus-insulte-dans-un-graffiti.php

mercredi 10 octobre 2012

Factrice à La Poste : « J’étais apte à faire des CDD, mais inapte à l’embauche »

« J’étais bonne pour des CDD, mais pas pour un CDI. Je ne suis pas malade, je peux encore travailler ! » Vanita Phébur, 28 ans, ne cache pas son amertume. Malgré un sourire qui ne la quitte jamais, cette mère célibataire qui vit à Rillieux-la-Pape, a du mal à comprendre pourquoi La Poste ne l’a pas embauchée après près deux ans de contrats à durée déterminée. Elle raconte : « Je suis arrivée de Martinique en juillet 2010 afin de trouver du travail et je suis entrée comme factrice à La Poste, à Lyon, en septembre de la même année ».

Elle déclare une sclérose en plaques en 2011

Professionnelle, volontaire, Vanita Phébur fait rapidement ses preuves. Ses contrats et ses missions s’enchaînent jusqu’au printemps 2011, lorsqu’un matin, elle se réveille en partie paralysée. Le diagnostic tombe rapidement : elle est atteinte d’une sclérose en plaques.
« Je n’ai rien lâché pour autant et j’ai été déclarée apte lors d’une visite médicale de reprise du travail. J’ai repris mon poste dès juillet », explique-t-elle, alors qu’elle ne garde aucune séquelle visible de cet épisode.
Ses contrats se poursuivent. Elle évolue au sein de différents bureaux dans plusieurs arrondissements de Lyon, dans le 6 e et le 8 e. Et, fin 2011, La Poste lui propose d’accéder à une formation pour passer en CDI dès la fin de son contrat de professionnalisation, le 3 juillet 2012. Vanita Phébur accepte et allonge ses journées. La mère célibataire jongle entre les cours, son travail, les leçons à apprendre et son fils de six ans qu’elle élève seule.
« Mais tout s’est écroulé en mars 2012 », explique-t-elle. Après une visite médicale du travail obligatoire, elle est déclarée inapte au métier de facteur en raison de sa sclérose en plaques. Un deuxième entretien médical viendra confirmer la décision. Elle ne sera donc pas conservée après la fin de son contrat de professionnalisation et est aujourd’hui au chômage depuis juillet dernier.
« Huit mois plus tôt j’avais été déclarée apte par la médecine du travail… En mars dernier, on m’a demandé ce que j’avais comme problème de santé et j’ai mentionné ma sclérose en plaques. J’ai voulu être honnête, malheureusement je n’aurais jamais dû en parler. On m’a dit que mon état s’était dégradé, qu’ils ont estimé que dans cinq ans, ils ne savent pas comment je serai. Mais contrairement à ce qui m’a été dit, mon état ne s’est pas dégradé depuis 2011. Quand on connaît ma maladie et que l’on voit que je suis encore sur mes deux jambes et que je peux courir, on ne peut pas dire cela », lâche-t-elle. Et d’ajouter : « Pendant deux ans je me suis levée à 4 heures du matin, qu’il pleuve, qu’il vente qu’il neige, j’emmenais mon petit chez la nounou avant de prendre le bus pour aller au travail. Je changeais de tournée tous les jours, j’allais dans des endroits difficiles et là, mon état de santé ne leur posait aucun problème », soupire-t-elle.
Après avoir été déclarée inapte, Vanita Phébur a déposé un dossier pour être reconnue « travailleur handicapé ». Mais le processus est long et elle n’a pas encore reçu de réponse. Elle regrette aujourd’hui qu’aucune autre solution ne lui a été proposée et s’estime encore capable de travailler : « La Poste ne m’a rien proposé de concret quand mon contrat s’est terminé début juillet. On m’a fait travailler durant près de deux ans en CDD sans problème et là ça ne va plus ? Je n’ai pas accumulé les arrêts maladie à ce que je sache… Pourquoi du jour au lendemain je ne suis plus bonne ? Aujourd’hui j’ai peu de ressources alors que je dois payer mon loyer et élever mon enfant. Moi, je veux seulement travailler. Malgré ma maladie, je suis en forme et je ne baisse pas les bras, je continue le combat pour mon fils. Mais c’est dur psychologiquement ».
Pour des raisons liées au secret médical, nous n’avons pu avoir accès au service de médecine du travail de La Poste.

mardi 9 octobre 2012

De riches Français partent à l'étranger

Le marché français de l'immobilier de luxe voit affluer nombre de nouveaux biens dont les riches propriétaires veulent se défaire avant de partir à l'étranger pour échapper au durcissement de la fiscalité en France. "C'est un peu l'affolement général. De 400 à 500 habitations de plus d'un million d'euros sont venus s'ajouter (récemment) au marché parisien", expliquent les dirigeants de Daniel Féau, un cabinet immobilier spécialisé dans l'immobilier de luxe.

Pour le moment, il n'y a pas d'exil massif comme en 1981 après l'élection du premier président socialiste François Mitterrand, estiment néanmoins les experts du secteur.
C'est surtout l'alignement, sur le barème de l'impôt sur le revenu, de la taxation de la plus-value enregistrée lors d'une cession d'entreprise qui incitent de jeunes dirigeants de start-up à déménager leur siège social. Ils partent accompagnés de leur famille, commente Didier Bugeon, directeur général de Equance, société de conseils en gestion de patrimoine.

Avec les nouvelles technologies répandues dans de multiples secteurs, "il est désormais possible de travailler de n'importe quel coin du monde en venant passer une semaine par mois en France", commente Thibault de Saint Vincent, président de Barnes France, principal concurrent de Daniel Féau. "Ceux qui partent à l'étranger craignent une prochaine taxation sur les mouvements de capitaux", explique-t-il.


http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/10/04/97002-20121004FILWWW00536-de-riches-francais-partent-a-l-etranger.php

dimanche 7 octobre 2012

Rome: les sandwichs sont interdits

La municipalité de Rome, de droite, a pris une ordonnance, entrée en vigueur aujourd'hui, prévoyant une amende jusqu'à 500 euros pour les personnes qui mangent un sandwich dans le centre historique de la ville, rapporte la presse. "Il est interdit de bivouaquer ou de faire des abris de fortune et de s'arrêter pour manger ou boire, de manière à ce que les zones ayant une valeur historique et architecturale particulière soit utilisées exclusivement comme lieu d'où l'on peut jouir d'un panorama", indique cette ordonnance. L'interdiction sera valable jusqu'au 31 décembre et elle prévoit des amendes de 25 à 500 euros.

Des ordonnances similaires ont été prises dans plusieurs autres villes italiennes, comme Venise, Florence ou Bologne, où elles sont également appliquées uniquement dans le centre historique, près des sites les plus connus.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/10/02/97001-20121002FILWWW00400-rome-les-sandwichs-sont-interdits.php

samedi 6 octobre 2012

Polémique autour du foie gras d'un grand magasin londonien

Le foie gras commercialisé chez Fortnum and Mason serait produit dans des fermes françaises ne respectant pas la législation...
Des oies gavées au point de ne plus tenir sur leurs pattes et tuées sans même être étourdies: les images tournées dans une coopérative du Périgord risquent de passer l’envie aux Britanniques de consommer du foie gras. C’est en remontant la chaîne d’approvisionnement en foie gras du grand magasin londonien Fortnum and Mason que l’association de protection des animaux Peta a découvert des pratiques cruelles envers les oies et les canards gavés.
Le film diffusé par Peta, auquel l’acteur Roger Moore prête sa voix, montre des oies entassées dans des box où elles restent debout toute la journée, leurs excréments s’entassant sous elles. Gavées trois à quatre fois par jour, elles souffrent de la taille de leur foie, qui les empêche de respirer ou de se mouvoir. Et la fin de leur vie n’est pas plus clémente: égorgées sans même être étourdies, en infraction à la loi, les oies semblent mourir dans d’atroces souffrances

http://www.20minutes.fr/article/1013869/polemique-autour-foie-gras-grand-magasin-londonien

vendredi 5 octobre 2012

A Nice, donner son corps à la science peut coûter cher

Un Grassois, dont la mère avait décidé de donner son corps à la science, s’est vu réclamer 2 000€ au titre du transport et de la crémation. Faute d’argent, il n’a pu honorer ses dernières volontés

Françoise, décédée le 3 septembre dernier dans sa soixante-douzième année, avait prévu dès 1983 de faire don de son corps à la science. Au lieu de cela, elle vient d'être inhumée dans le cimetière des démunis de Grasse, faute pour son fils Didier d'avoir pu régler les 2 000 euros que lui réclamait l'hôpital de la ville pour la prise en charge de la dépouille par la faculté de médecine de Nice. Didier, sans ressources, est doublement inconsolable. Il déplore la perte de sa mère et se reproche de n'avoir pu honorer ses dernières volontés.

Manuel Bantignie, un proche de la famille, est lui aussi indigné. S'il a décidé de rendre public ce dossier, c'est dans l'espoir d'attirer l'attention sur une situation à ses yeux indécente et inique. « D'autres établissements prennent les frais à leur charge, c'est la loi », assure-t-il.

C'est effectivement le cas des laboratoires des facultés de médecine de Lille et de Reims, ou encore de l'École de chirurgie de l'Assistance publique des hôpitaux de Paris. À Clermont-Ferrand, Nantes, Poitiers, Tours, un forfait d'un montant variable mais toujours inférieur à 1 000 e est appliqué.

Transport, crémation

La faculté de médecine de Nice, comme d'autres d'ailleurs, répercute les frais de transport, de cercueil et de crémation, selon la facturation établie par les sociétés de pompes funèbres.

« Une directive du ministère de la Santé prévoit la gratuité pour la famille », admet le doyen Daniel Benchimol qui évoque des contraintes budgétaires. Un technicien du laboratoire confirme : « Nous recevons plus de cent corps dans l'année sur une zone couvrant les Alpes-Maritimes, les Alpes-de-Haute-Provence, la Corse et une partie du Var. Si nous en supportions le coût, nous devrions débourser plusieurs centaines de milliers d'euros. »

Le don est pourtant très précieux. Indispensable à la formation des étudiants en médecine, il l'est aussi à la recherche. Des donateurs prennent les devants en prévoyant un ordre de virement bancaire ou en souscrivant à une convention obsèques auprès d'une mutuelle ou d'une compagnie d'assurances. Françoise ne l'avait pas fait, et pour cause. « En 1983, personne ne lui avait parlé de frais », témoigne son fils.

http://www.nicematin.com/nice/a-nice-donner-son-corps-a-la-science-peut-couter-cher.1005465.html

mardi 2 octobre 2012

Cahors. Le rêve brisé d'une prof d'anglais sans poste

Rêvant d'enseigner à nouveau l'anglais, elle avait postulé pour un CDD à Cahors. Croyant sa nomination acquise, la dame avait quitté son emploi à Vichy. Le rectorat a jugé qu'elle n'avait pas le niveau.
Au commencement, une offre à Pôle-emploi retient son attention. Un professeur d'anglais est recherché sur Cahors et Pern. Un CDD de 10 mois pour 13 heures de cours par semaine. La licence est exigée. Martine Lalève (c'est un pseudonyme) vit et travaille à Vichy mais avait l'idée depuis longtemps de s'installer dans le Lot. En découvrant le libellé de l'annonce, le 13 septembre dernier, elle y voit une vraie opportunité. Sans attendre, elle envoie un CV, une lettre de motivation et la copie de sa licence en Langue Étrangère Appliquée (LEA). Et puis Martine dispose d'un bagage professionnel bien rempli : «J'ai été professeure à l'étranger, enseignante de français en Écosse à Edimburgh et en Norvège, à l'école internationale de Bergen. Lorsque je suis rentrée en 2001, j'ai fait de l'initiation à l'anglais en primaire, des remplacements dans le privé et en CFA. C'était en Touraine».
Les choses progressent, le 17 septembre, elle est reçue par Philippe Jacquet le directeur de l'ensemble Saint-Etienne de Cahors et du collège de Pern. Depuis la rentrée, il manque un poste d'anglais dans l'établissement, les autres profs doivent faire des heures supplémentaires. «Elle était diplômée, avait de l'expérience et avait enseigné plusieurs années, j'ai pu voir ses bulletins de paie» assure Philippe Jacquet. Son profil semble correspondre au poste, mais comme pour toute nomination dans l'Éducation, c'est le rectorat qui tranche. Seulement, pensant avoir l'accord du chef d'établissement et parce que l'année scolaire avait déjà commencé, elle a démissionné de son entreprise. «Elle est peut-être allée trop vite» concède-t-il. «Lorsque j'ai su que le rectorat la refusait, je lui ai téléphoné mais c'était trop tard». Martine Lalève tacle les «inepties du système actuel où l'on peut enseigner en Touraine mais pas ici»

http://www.ladepeche.fr/article/2012/09/28/1451419-cahors-le-reve-brise-d-une-prof-d-anglais-sans-poste.html

lundi 1 octobre 2012

Un médecin "harcelé" par la Sécu


Le docteur Didier Poupardin, jugé aujourd'hui par le Tribunal des affaires de sécurité sociale (TASS) de Créteil pour avoir systématiquement fait bénéficier ses patients en longue maladie de remboursements à 100%, a dénoncé un "acharnement" de l'assurance maladie. "C'est un acharnement, un harcèlement", a déclaré le médecin aujourd'hui à la retraite sur RTL.

La caisse primaire d'assurance maladie de Créteil lui reproche d'avoir délivré des ordonnances non conformes à 51 patients entre avril 2007 et mars 2008. Elle évalue son préjudice à 2612 euros et demande à ce médecin de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) aujourd'hui à la retraite, de rembourser. Elle réclame en sus une pénalité de 4000 euros.

Au coeur du conflit se trouvent les ordonnances dites "bizones", réservées aux patients en longue maladie (cancer, sida, sclérose en plaques...). Un médecin est censé inscrire en haut de ces ordonnances les médicaments directement liés à cette affection et qui seront, à ce titre, pris en charge à 100% par la Sécurité sociale. Dans la partie inférieure doivent figurer les traitements sans rapport avec la longue maladie et remboursés au taux habituel.

Pour Poupardin, "la répartition en zones pour les ALD (affections de longue durée) ne va pas de soi", et représente "une pollution intellectuelle du travail des médecins". Il a demandé à la ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine, d'intervenir auprès de la direction de la CPAM du Val-de-Marne pour qu'elle fasse cesser les poursuites.

Déjà convoqué devant le TASS à l'automne 2010, Poupardin avait vu son jugement différé, la justice ordonnant une expertise remise au tribunal en juillet et qui devait déterminer si les médicaments prescrits par le médecin sont en rapport avec les affections de longue durée de ses patients.

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