mercredi 30 juin 2010

Rama Yade et son important train de vie... dans le collimateur du "Canard dé...chaîné" !

Depuis la "campagne" des Bleus en Afrique du Sud, Rama Yade fait beaucoup parler d'elle. Peut-être trop. Et pas pour de bonnes raisons. Que ce soit à l'occasion de la médiatisation du prix de l'hôtel de l'équipe de France, en passant par son propre séjour sud-africain à gros frais, et le rendez-vous manqué avec les Bleus lors de la visite d'un township, Rama Yade - en couverture de VSD demain - est de toutes les polémiques. Lire la suite l'article
Le Canard Enchaîné - qui lorsqu'on botte en touche ou qu'on nie ses informations et ses coups de bec, se déchaîne ! - également en kiosques demain, en remet une couche à travers un brûlot intitulé "Carton rouge pour Rama Yade", et sous-titré "Le train de vie de la sous-ministre aux Sports a déjà déraillé. Elle risque le hors-jeu."

S'ensuit un long article dans lequel le journal repasse en revue les dépenses de la secrétaire d'Etat aux Sports. D'autant plus, qu'après l'annulation de la garden party du 14 juillet à l'Elysée, Nicolas Sarkozy a déclaré qu'il allait voir les dépenses de son gouvernement à la baisse...

Cependant, d'après le Canard Enchaîné, cela n'empêche pas Rama Yade de devenir... gourmande. Ainsi, selon l'hebdomadaire satirique, elle aurait demandé à Roselyne Bachelot (sa ministre de tutelle) une rallonge budgétaire de 150 000 euros pour ses voyages (étant donné qu'elle a déjà dépensé plus du double - 270 000 euros - de ce qui lui était alloué pour la seule année 2010, alors que nous sommes... en juillet !).

Comment en est-on arrivé à de telles sommes ? Le Canard Enchaîné trouve une explication toute simple : le train de vie de ses voyages... En effet, fin mai, Rama Yade s'envolait pour Port-au-Prince avec escale en Guadeloupe, afin de signer un contrat de co-opération avec Haïti. Elle emmène alors avec elle son attachée de presse, son conseiller et quelques présidents de fédérations sportives (dont le fameux Jean-Pierre Escalettes, qui vient de démissionner). Montant de la facture : une dizaine de billets d'avion en classe... lire la suite de l'article sur purepeople.com
http://www.purepeople.com/article/rama-yade-et-son-important-train-de-vie-dans-le-collimateur-du-canard-de-chaine_a58957/1

Une fonctionnaire risque la révocation pour avoir critiqué le conseil régional d'Aquitaine

Zoé Shepard passe en conseil de discipline jeudi...
«Des réunions où aucune décision n'est prise, des rapports à rédiger en dix jours (quand deux heures suffisent), des pots de bienvenue, de départ, d'anniversaire, les heures à potiner à la cantine et à la machine à café, des chefs “débordés” par les jeux en ligne», des secrétaires rebaptisées «Coconne»... C'est dans ces termes qu'une cadre supérieure de la fonction publique territoriale du conseil régional d'Aquitaine décrit le fonctionnement de la collectivité dans son ouvrage Absolument débordée! Comment faire 35 heures en un mois, paru en mars.

Conseil de discipline jeudi

Elle a signé ce livre sous le nom de Zoé Shepard, mais a rapidement été démasquée. Elle a été aussitôt suspendue de ses fonctions et passe jeudi devant le conseil de discipline, en raison de son manquement à l'obligation de réserve. Elle risque la révocation. «C'est toute la crédibilité et l'honneur du personnel de la région qui sont mis à mal par un tel type d'ouvrage qui devient dès lors purement injurieux, grossier et surtout diffamatoire», s'est insurgé le conseil régional, mardi, dans un communiqué.

«Quand on veut régler ses comptes, on démissionne pour écrire son livre et on a du courage, alors on met son nom», renchérit Philippe Dorthe, conseiller régional PS. Selon lui, une sanction serait normale «pour marquer le coup, mais de toute façon, ça va la suivre, elle s'est elle-même infligé la dureté de sa sanction». A l'inverse, sur le blog de Zoé Shepard, des internautes vont dans son sens: «Ceux qui ne connaissent pas l'administration de l'intérieur vont penser que l'auteur exagère… Or, je puis vous l'assurer, l'auteur est encore très au-dessous de la réalité.»
http://www.20minutes.fr/article/582263/Une-fonctionnaire-risque-la-revocation-pour-avoir-critique-le-conseil-regional-d-Aquitaine.php

Les Français ont peur pour leur niveau de vie

Le moral des ménages est au plus bas depuis mai 2009, selon l’Insee. Un vague à l’âme directement lié aux incertitudes sur l’emploi.


Les Français sont de plus en plus inquiets pour leur niveau de vie. C’est ce que révèle l’enquête mensuelle de l’Insee, qui mesure leur perception de la situation économique. Inexorablement, le moral des ménages se détériore pour le cinquième mois consécutif. En juin, il a encore perdu un point pour atteindre – 39, soit une chute de 9 points depuis le début de l’année.

La cause principale de cette déprime ? La peur du chômage. Les sondés sont en effet nettement plus nombreux qu’en mai à tabler sur une dégradation du marché du travail (+ 5 points). Pour les spécialistes, cette évolution témoigne d’un malaise durable. « Ce n’est pas un coup de blues passager parce que les Français sont déçus de la Coupe du monde, d’ailleurs l’enquête a été réalisée avant que les Bleus soient éliminés. Il s’agit avant tout d’un signal supplémentaire annonçant que l’économie française est en grande difficulté. Ses fondements restent affectés par la récession. On ne sort pas de la crise d’un coup de baguette magique », souligne Alexander Law, économiste à l’institut Xerfi, interrogé par France-Soir.

Le poids des pays voisins
Lueur d’espoir de cette étude, les ménages ont une opinion stable – bien que faible – sur leurs propres finances, ainsi que sur l’opportunité de faire des achats importants. « Il ne faut pas tirer trop vite la sonnette d’alarme. C’est l’appréciation globale sur le niveau de vie en France qui recule, et non la situation personnelle des ménages », tempère Benoît Heitz, chef de la division synthèse conjoncturelle de l’Insee. Un divorce qui s’explique par le climat anxiogène qui règne en Europe. Les Français redoutent une contagion de la tempête traversée par certains pays voisins, Grèce et Portugal en tête. Ils anticipent aussi le plan de rigueur annoncé, la réforme des retraites et la baisse des stimulations gouvernementales, dont la prime à la casse. « Ce contexte de méfiance, prévoit Marie-Laure Hardy, devrait fortement nuire à la consommation, et donc à la croissance ».


http://www.francesoir.fr/social/les-francais-ont-peur-pour-leur-niveau-de-vie

Le TGV Est roule sur des terrains non payés

Le TGV Est, avec ses 36 millions de voyageurs, fait logiquement la fierté de la SNCF après trois ans d'exploitation. Dans la Marne, les anciens occupants des terrains où passe la LGV ne sont pas tous aussi joyeux, de nombreux sujets de discorde demeurent avec RFF, le propriétaire de la ligne. Plusieurs hectares, sur les 1 000 de l'emprise totale de la ligne sur le département, n'ont toujours pas été payés ! D'autres problèmes demeurent, trois ans après l'ouverture de la ligne et huit ans après les premiers coups de pioche, mais RFF affirme « ne pas vouloir laisser pourrir la situation ».


AUJOURD'HUI, Réseau Ferré de France (RFF) accueille à Reims une délégation d'élus des Régions Aquitaine et Midi-Pyrénées, pour leur présenter la LGV Est. Des élus locaux sont conviés à cette rencontre avec leurs homologues du sud, candidats à des LGV, mais ce n'est pas le cas des représentants du monde agricole marnais.
La peur, par RFF, d'entendre des voix discordantes au sujet de ces voies ? « Non pas vraiment, nous n'exerçons aucune discrimination, c'est une demande des élus du Sud-Ouest que de rencontrer leurs confrères », affirme Alain Cuccaroni, le directeur du projet LGV Est. « Et puis, les maires des petites communes sont souvent des agriculteurs qui ne manqueront pas de donner leur avis… »
Néanmoins, la situation entre RFF et le monde agricole marnais n'indiquent pas le beau fixe qu'affichent les baromètres actuellement. Ainsi, la semaine dernière, Jacky Charpentier, président de la chambre d'agriculture de la Marne, et Benoit Piétrement, président de la FDSEA 51, ont adressé un courrier au président de RFF pour demander « la mise en place en urgence de réunions de conciliation » car « il reste à régler des questions liées aux acquisitions, aux servitudes et à l'usage des chemins ». Les deux organisations souhaitent « un règlement amiable » mais agitent « l'utilisation de tout autre recours », la voie des tribunaux en fait…
« Notre porte reste ouverte »
C'est que l'exaspération commence à monter. La ligne est exploitée depuis trois ans, les premiers coups de pioches datent de juin 2002, et pourtant des litiges sur les questions foncières demeurent entre RFF et les propriétaires mais aussi les AFR, associations foncières de remembrement créées dans chaque commune traversée par la LGV.
Les propriétaires, en très grande partie des exploitants agricoles, ne sont pas contre le TGV et la SNCF, « ici on n'a pas trop sorti les fourches » clament-ils dans les plaines. C'est contre la RFF, le propriétaire des lignes qui les loue à la SNCF, que les griefs commencent à se faire jour, comme nous vous le détaillons.
Actuellement les TGV roulent parfois sur des terrains qui n'appartiennent pas encore à RFF. « C'est normal, lors de tels dossiers, que tout ne soit pas réglé au début de l'exploitation de la ligne même si cela traîne désormais depuis trop longtemps » admet Alain Cuccaroni. « Mais notre porte reste ouverte pour toutes les sollicitations ». Patience et bon sens pourraient venir à bout des différents. Avant l'ouverture de la 2e tranche de la LGV Est prévue en 2016 ?

http://www.lunion.presse.fr/article/region/le-tgv-est-roule-sur-des-terrains-non-payes

mardi 29 juin 2010

Retraites: un bug pour des dizaines de milliers d'anciens instituteurs

Ils pourraient ne pas obtenir de retraite anticipée...
Le projet de loi sur la réforme des retraites comporte un «bug» pour des dizaines de milliers d'ex-instituteurs, qui ne pourraient pas obtenir de retraite anticipée, la durée d'exercice requise étant inaccessible, selon les syndicats d'enseignant.

Le nombre de personnes concernées atteindrait 30.000, selon l'Unsa, le SNUipp, premier syndicat d'instituteurs, évoquant même de «40.000 à 50.000».

Depuis 20 ans, l'Education nationale ne recrute plus d'instituteurs mais des «professeurs des écoles», mieux payés en échange du renoncement au droit au logement de fonction et à la retraite anticipée.

Les syndicats réclament une rapide clarification

Lors de la négociation de cette réforme avec les syndicats, les instituteurs s'étaient vu proposer de rejoindre le nouveau corps, via un concours ou une liste d'aptitude, mais en conservant le droit à la retraite anticipée, à condition d'avoir exercé 15 ans comme instituteur.

Le projet de loi réformant les retraites porte cette durée de 15 ans à 17 ans. Le SNUipp et l'Unsa y voient tous deux un «bug» et ont demandé une rapide clarification aux différents ministères concernés, dans des courriers que s'est procuré l'AFP.

De sources syndicales concordantes, la plupart des personnes concernées sont dans l'incapacité de répondre au nouveau critère de 17 ans car elles ont quitté le statut d'instituteur pour celui de professeur des écoles, après 15 ans d'exercice, préférant perdre leur logement de fonction mais être mieux payées.

«L’Etat change les règles»

Selon ces sources, seulement 10.000 instituteurs environ, essentiellement des mères de famille, ne sont pas passées professeurs des écoles, parce que des maternités les ont empêché d'avoir 15 ans d'exercice, ou pour conserver un logement de fonction plus avantageux que les autres.

«L'Etat change les règles du jeu et renie sa parole: il demande aujourd'hui d'avoir exercé 17 ans à des instituteurs à qui il avait précisément proposé de quitter le corps des instituteurs après 15 ans», s'est étonné Gilles Barbier, secrétaire général du syndicat des enseignants Unsa.

Selon le quotidien Les Echos, qui cite «l'entourage du secrétaire d'Etat à la fonction publique Georges Tron», le texte pourrait être corrigé et la mention de 17 ans ramenée à 15 ans.

L'avantage de partir en retraite anticipée ne serait pas supprimé mais la date du départ simplement majorée de deux ans, comme pour les autres «catégories d'active» de fonctionnaires (policiers, etc...), affirme le quotidien. Interrogé par l'AFP, le secrétariat d'Etat n'a pas répondu.
http://www.20minutes.fr/article/582027/Retraites-un-bug-pour-des-dizaines-de-milliers-d-anciens-instituteurs.php

Strasbourg: tombes musulmanes profanées

Dix-huit tombes d'un carré musulman ont été profanées dans la nuit à Strasbourg, mais aucune inscription n'a été retrouvée sur les sépultures, a-t-on appris auprès de la communauté musulmane qui a dénoncé un acte "inqualifiable".

Douze stèles ont été renversées, tandis que le ou les auteurs des faits ont renversé ou endommagé des plaques et des décorations sur six autres tombes, a précisé Driss Ayachour, président du Conseil régional du culte musulman d'Alsace.

Les faits ont été découvert tôt ce matin par un gardien du cimetière, situé dans le quartier strasbourgeois de la Robertsau. Ce carré musulman compte 61 tombes au total. "Cibler ainsi délibérément le carré musulman, c'est inqualifiable, c'est un acte barbare", a dénoncé Driss Ayachour.

Le maire socialiste de Strasbourg, Roland Ries, qui s'est rendu sur place dans la matinée, a annoncé que la municipalité prendrait à sa charge les frais de remise en état des sépultures.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/06/29/97001-20100629FILWWW00493-strasbourg-tombes-musulmanes-profanees.php

Prix : les produits alimentaires en France sont 10% plus chers que la moyenne européenne

En 2009, les prix des produits alimentaires en France étaient 10% plus élevés que la moyenne européenne, révèle ce lundi 28 juin Eurostat, l'office statistique de l'Union européenne, qui a comparé les tarifs dans 37 pays. Au sein de ce rayon, la viande se démarque avec un coût 22% plus important. A noter que les prix des boissons alcoolisées en France se situent 5% en dessous de la moyenne.

L'enquête d'Eurostat sur les prix des produits alimentaires positionne le Danemark en haut du classement, avec des tarifs 39% plus élevés que la moyenne européenne. L'Irlande arrive à la seconde place (+29%), devant la Finlande (+20%). De son côté, les articles d'alimentation vendus en France sont 10% plus chers. Le pain et les céréales coûtent par exemple 13% de plus, le prix de la viande est 22% plus élevé et celui du lait, du fromage et des oeufs est 4% plus important.

Par ailleurs, la France se démarque par le prix élevé du tabac, 33% supérieur à la moyenne européenne. Il est encore plus cher en Irlande (+117%) et au Royaume-Uni (+66%).

Seuls les prix des boissons alcoolisées apparaissent en dessous de la moyenne européenne (-5%) quand ceux en Finlande sont 70% plus élevés.

Cette étude a été menée en 2009 auprès de 37 pays participants. Les prix d'environ 500 produits comparables ont ainsi été relevés
http://www.metrofrance.com/info/prix-les-produits-alimentaires-en-france-sont-10-plus-chers-que-la-moyenne-europeenne/rjfB!EY4UV5xHeLL4QlZaZY5Q/

Fuite radioactive à l'Institut Gustave-Roussy de Villejuif

Une fuite de produits radioactifs s'est produite ce lundi midi au troisième sous-sol de l'un des bâtiments de l'Institut contre le cancer Gustave-Roussy, à Villejuif (Val-de-Marne). D'après les premiers éléments recueillis, une canalisation, chargée de recueillir les urines des patients traités en chimiothérapie, se serait déboîtée.

Une dizaine d'ouvriers de la maintenance se seraient alors rendus sur place pour réparer la fuite. Par crainte d'un contact avec les produits radioactifis, les secours ont été activés et sept ouvriers ont été conduits à l'hôpital Percy de Clamart. Les trois autres devaient consulter un peu plus tard dans la journée.

L'accident n'a eu aucune répercussion sur le reste de l'hôpital
http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/fuite-radioactive-a-l-institut-gustave-roussy-de-villejuif-28-06-2010-981040.php

lundi 28 juin 2010

Quand l'arbitrage dérape (encore)

Les deux huitièmes de finale programmés ce dimanche se sont conclus sur des scores fleuves (4-1 pour l'Allemagne face à l'Angleterre, 3-1 pour l'Argentine face au Mexique. Mais, sans deux énormes fautes d'arbitrage, l'issue aurait peut-être été tout autre. (Photo Reuters)

«La plus grosse erreur, c'est celle de l'arbitre. Ce sont toujours des petites choses qui font le résultat». Vingt bonnes minutes après le coup de sifflet final, Fabio Capello, le sélectionneur anglais, n'avait toujours pas digéré la pilule. En cause, le but de l'égalisation refusé par M. Larrionda (Uruguay) et ses assesseurs à Frank Lampard (43e), alors que le ballon avait largement franchi la ligne et que les Anglais venaient tout juste de revenir sur les talons des Allemands (1-2 à ce moment-là). Au final, la Nationalmannschaft l'a facilement emporté (4-1), logiquement d'ailleurs. Mais qui sait ce qu'il en serait advenu si les deux équipes avaient rejoint les vestiaires sur un score de parité ? On ne le saura jamais. Mais à ce stade d'une compétition aussi importante qu'une Coupe du monde, une telle erreur fait forcément tache.

Comme si cela ne suffisait pas, M. Rosetti, l'arbitre italien d'Argentine - Mexique (3-1), et ses assistants y sont également allés de leur bourde en soirée en validant à tort un but de Tevez pourtant très largement hors-jeu. C'était celui de l'ouverture du score. Et là encore, la suite n'aurait peut-être pas été la même si le corps arbitral avait bien fait son job. L'erreur est humaine dit-on. Mais la vidéo ne l'est pas. A l'heure où tous les sports majeurs (rugby, basket, tennis, hockey sur glace...) ont fini par s'appuyer sur la technologie pour rectifier le tir, le football, certainement le sport le plus populaire de la planète, continue de s'enterrer dans ses certitudes. Et les incertitudes qui vont avec.

Slovaquie, Etats-Unis, Brésil, France... La liste est longue
Sans cela, la Slovaquie n'aurait peut-être pas fait match nul contre la Nouvelle-Zélande en phase de poules (1-1 mais un but de Vittek en position de hors-jeu), et elle ne se serait peut-être pas qualifiée pour les huitièmes. Les Etats-Unis l'auraient certainement emporté contre la Slovénie (2-2 et un but refusé à Edu à la 85e pour une raison... inconnue). Le Brésilien Kaka n'aurait jamais été exclu contre la Côte d'Ivoire (3-1) et le deuxième but de Fabiano (auteur de... deux mains) aurait été refusé. La France ne serait peut-être pas sortie perdante contre l'Afrique du Sud (1-2, un carton rouge sévère pour Gourcuff, le premier but des Bafana Bafana inscrit du bras, ou encore un penalty non sifflé pour les Bleus sur une main de Khumalo dans la surface). Elle ne serait d'ailleurs peut-être même pas allée au Mondial... Bref, la liste est longue. Très longue. Trop longue. A l'heure où la technologie a presque pris le dessus sur l'humanité, seules quelques têtes soi-disant pensantes restent cloîtrées dans leur archaïsme. Au détriment du football. Triste.
http://www.francefootball.fr/

Dès août, des radars moins signalés

Les appareils ne seront plus tous précédés d'un panneau et des zones entières vont être placées sous surveillance.

Lors des grands chassés-croisés de l'été, des «zones radar» - un concept totalement nouveau pour les automobilistes - vont être testées sur les routes. C'est en août que ce dispositif doit être mis en place. L'idée est de placer les conducteurs «sous surveillance», sans qu'ils sachent où se cache la machine.

À ce jour, l'appareil permettant de flasher le contrevenant est annoncé par une pancarte installée 400 mètres en amont. Dorénavant, l'automobiliste sera seulement averti qu'il entre dans une zone de deux kilomètres équipée d'un ou plusieurs radars.
Ces nouvelles zones verront le jour au fur et à mesure de l'installation des 800 nouvelles machines de répression prévue jusqu'en 2012. Mais pas seulement. Des portions de routes ou d'autoroutes où se trouvent déjà des radars, fixes ou mobiles, vont être transformées en «zones radar». Les préfets doivent d'ailleurs indiquer aux services de l'État les emplacements stratégiques, souvent les plus accidentogènes. Ainsi, deux systèmes d'information - l'un précis et l'autre plus évasif - vont cohabiter sur les routes. De quoi perturber le conducteur et l'inciter à lever le pied.

Ce procédé d'information, volontairement moins précis, avait été annoncé en février par le premier ministre, François Fillon, lors du dernier comité interministériel à la sécurité routière (CISR). Un décret est en préparation. Par ailleurs, le message précis devant figurer sur ces nouveaux panneaux donne lieu à d'ultimes arbitrages avant que la fabrication de ces derniers soit lancée.

Avec cette nouvelle signalisation, qui responsabilise davantage le conducteur, le gouvernement espère continuer à faire fléchir la courbe des morts sur les routes. Un objectif qui, on le sait, est fragile. L'année 2009 s'est en effet achevée avec un recul du nombre de personnes décédées assez limité : 4 262 contre 4 275 en 2008. Depuis, toutefois, la situation s'est nettement améliorée. Les cinq premiers mois de l'année, comparés à la même période de 2009, ont même été marqués par une baisse historique de près de 9 % : 142 vies ont été sauvées.


Vies épargnées

Du côté des associations luttant contre les violences routières, on se félicite de ce nouveau dispositif. Chantal Perrichon, présidente de la Ligue contre la violence routière, soutient tout système créant l'effet de surprise. Elle se félicite d'ailleurs qu'une circulaire du 16 avril dernier, émanant de la Délégation interministérielle à la sécurité routière, demande aux préfets de ne plus signaler les radars mobiles.

Pour l'heure, un autre dispositif est dans les cartons du gouvernement : les radars «tronçons». Cent de ces appareils contrôlant le temps de parcours moyen sur une distance de quelques kilomètres seront déployés à partir de 2011. Eux aussi devraient participer à la baisse de la mortalité sur nos routes, comme cela a été constaté dans des pays qui s'en sont déjà équipés. Parmi eux : l'Allemagne, l'Italie et la Norvège.

Les vies épargnées n'empêchent pas l'hostilité grandissante contre cette politique des radars. Nombre d'élus, toutes tendances confondues, souhaitent qu'on stoppe la multiplication de ces appareils. Un sondage réalisé en avril par les instituts Ipsos et CSA indique que 72 % des Français considèrent que la répression routière a atteint son seuil d'intolérance et s'opposent à un durcissement. Telle n'est pas, pour l'heure, l'orientation prise par le gouvernement.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2010/06/27/01016-20100627ARTFIG00248-des-aout-des-radars-moins-signales.php

Six morts dans l'attaque d'un drone américain au Pakistan

Au moins six militants ont été tués dimanche 27 juin dans l'attaque d'un drone américain qui a tiré deux missiles dans la zone tribale du nord-ouest du Pakistan, ont annoncé des responsables des services de sécurité.
Un précédent bilan des services de sécurité faisait état de trois morts, tandis qu'un responsable de l'administration locale avait fait état de quatre morts et deux blessés. Ce dernier a confirmé l'attaque en précisant que "l'identité des militants n'a pas pu être établie dans l'immédiat car les corps étaient mutilés".



900 personnes tuées par des drones depuis 2008


Selon les mêmes sources, les missiles visaient une habitation dans le village de Tabbi Torkehl, à environ quatre kilomètres au nord de Miranshah, la principale ville du Waziristan du nord, l'un des fiefs des talibans liés à Al-Qaïda.

Samedi, deux militants ont également été tués par un drone américain dans la région de Mir Ali, à environ 30 km à l'est de Miranshah.

Plus de 900 personnes ont été tuées par une centaine de frappes de drones américaines au Pakistan depuis août 2008, selon les responsables militaires pakistanais. Ces frappes, qui ont attisé les sentiments anti-américains au sein de la population pakistanaise, sont officiellement dénoncées par Islamabad.

L'armée américaine a pour règle de ne jamais confirmer les attaques de drones, mais ses forces armées et la CIA, qui opèrent en Afghanistan, sont les seules à déployer ces engins sans pilote dans la région.

(Nouvelobs.com avec AFP)
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20100627.OBS6241/six-morts-dans-l-attaque-d-un-drone-americain-au-pakistan.html

La championne de tennis, Jennifer Capriati hospitalisée après une overdose...

Vainqueur du tournoi de Roland Garros en 2001 et de l'Open d'Australie en 2001 et 2002, la tenniswoman américaine Jennifer Capriati , 34 ans, a été transportée d'urgence, dans la matinée de dimanche, vers un hôpital de River Beach près de Miami, en Floride
Les premières informations laissent supposer que la médaillée d'or aux Jeux Olympiques de Barcelone - en s'offrant la favorite Steffi Graf en finale - aurait été découverte, inanimée, après l'absorption d'une surdose médicamenteuse. Son père, interrogé par le site TMZ, a assuré que l'ancienne star du tennis récupérait peu à peu et avait besoin de repos.

Que s'est-il réellement passé ?

Même si peu de détails ont filtré, l'entourage de la sportive confirme que cette dernière souffrait, depuis plusieurs mois, d'un état dépressif profond. Devenue professionnelle à seulement 14 ans Jennifer Capriati a été une très grande championne.

En 1992, à 16 ans, elle accède trois fois aux quarts de finale dans des tournois du Grand Chelem. De plus en plus poursuivie par les médias, Capriati ne parvient pas à concrétiser les immenses espoirs si tôt placés en elle. En 1993, elle arrête et reprend ses études. Arrêtée pour vol à l'étalage en décembre puis pour possession de marijuana en mai 1994, elle ne revient à la compétition qu'en février 1996.

L'année 2000 marque son retour en grâce et c'est en 2001 qu'elle connaît une année magique en remportant l'Open d'Australie puis Roland-Garros contre Kim Clijsters . Elle devient même numéro un mondial.

Jennifer Capriati n'a plus joué depuis l'automne 2004 en raison d'une blessure à l'épaule.

Alors tentative de suicide ou simple erreur de dosage ? A l'heure actuelle, impossible de certifier quoi que ce soit...
http://www.purepeople.com/article/la-championne-de-tennis-jennifer-capriati-hospitalisee-apres-une-overdose_a58828/1

Ils achètent un obus et retardent l'Eurostar

Une heure de retard quand même...
Un couple de touristes, qui avait acheté dans un marché aux Puces un obus décoratif datant de 1885, a provoqué un retard d'une heure dans le trafic Eurostar, dimanche après-midi, après la découverte par les Douanes de l'engin explosif.

Le couple avait acquis dans la matinée un obus encore actif datant de la fin du 19e siècle, aux Puces de Saint-Ouen, dans le nord de Paris.

Une heure de retard

En découvrant l'engin explosif dans leurs bagages, les forces de l'ordre ont immédiatement fait évacuer le terminal Eurostar de la gare du Nord. Les services de déminage sont également intervenus.

Après une interruption d'une heure, la circulation des Eurostar a finalement repris
http://www.20minutes.fr/article/581399/Insolite-Ils-achetent-un-obus-et-retardent-l-Eurostar.php

dimanche 27 juin 2010

Marseille: un enseignant torturait sa femme depuis 35 ans

Le bourreau a été incarcéré selon RTL
Pendant 35 ans, cet enseignant a infligé divers sévices à sa femme. Certains d'entre-eux sont prescrits en raison de leur ancienneté.

Dans les années 1980, la femme avait perdu un oeil à la suite de violences émanant de son mari. Elle avait dû subir une reconstitution faciale avec une greffe.

L'homme a accumulé les tortures au fil des années. Il a battu sa femme, l'a mordue, mutilée et lui a même brûlé le sexe sous prétexte de la désenvoûter et de lui rendre sa virginité.

La victime a fini par déposer plainte et elle est partie se réfugier chez ses fils.

Le tortionnaire a été interpellé mercredi. Il a été présenté au parquet où il a été mis en examen pour "actes de torture et de barbarie" ainsi que "violences conjugales aggravées ayant entraîné une infirmité permanente".

L'homme a été placé sous mandat de dépôt.
http://www.lepost.fr/article/2010/06/26/2130814_marseille-un-enseignant-torturait-sa-femme-depuis-35-ans.html#xtor=AL-235

Crachat et arrestations au tournoi de Wimbledon

Le tournoi de Wimbledon a connu une journée mouvementée, vendredi 25 juin, alors qu'un joueur, Victor Hanuscu, a craché en direction du public et que quatre personnes ont été arrêtées par la police. Les deux événements se sont produits lors du même match, opposant le Roumain Victor Hanescu à l'Allemand Daniel Brands, au troisième tour du tournoi

Les organisateurs ont rapporté que le joueur roumain avait craché en direction du public après une altercation au cours de son troisième match à Wimbledon. Il a ensuite abandonné la partie, tandis que la police procédait à quatre arrestations.

L'information a été confirmée un porte-parole du tournoi ainsi que celui de la police : "A 20h50 (21h50 heure française) environ, la police a été appelée sur le tournoi. Quatre hommes ont été arrêtés pour violation de la loi sur l'ordre public. Ils ont été conduits à un poste de police où l'enquête se poursuit".

Le Roumain, tête de série numéro 31, a par la suite déclaré forfait face à l'Allemand Daniel Brands qu'il rencontrait sur le court 18. L'arbitre du match, Andrew Jarrett, a cependant précisé que Victor Hanescu s'était retiré du match invoquant une "blessure à une jambe". "Le bureau de l'arbitrage examine les informations en provenance de ce match", a-t-il ajouté dans un communiqué, sans plus de précisions
Simple coïncidence"

Un porte-parole de l'All England Club, organisateur du tournoi, a assuré que les arrestations n'étaient pas liées à l'altercation avec le joueur roumain.

"Il s'agissait d'une simple coïncidence. Les crachats ont donc visé une ou des personnes différentes, que nous ne connaissons pas", a-t-il précisé. L'arbitre a lancé une procédure pour comportement non sportif, passible d'une amende pouvant aller jusqu'à 10.000 dollars.

Un porte-parole de l'Association du tennis professionnel, organisateur des compétitions masculines, a indiqué qu'une réunion des arbitres se tiendrait samedi, comme tous les jours, afin de discuter des questions disciplinaires.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/sport/20100626.OBS6199/crachat-et-arrestations-au-tournoi-de-wimbledon.html

samedi 26 juin 2010

Évêques arrêtés: "séquestration grave"

La "séquestration" jeudi des évêques belges lors d'une opération de policiers enquêtant sur d'éventuels nouveaux cas de pédophilie est "un fait grave et invraisemblable", a déclaré aujourd'hui le cardinal-secrétaire d'Etat Tarcisio Bertone, cité par l'agence Ansa.

"Cela a été une séquestration, un fait grave et invraisemblable. Ils (les évêques, ndlr) sont restés neuf heures sans boire ni manger", a dit le numéro 2 du Vatican.
"Il n'y a pas de précédent, même dans les vieux régimes communistes", a ajouté le cardinal italien.

Des enquêteurs mandatés par le parquet de Bruxelles ont perquisitionné jeudi des bâtiments dépendant de l'archidiocèse de Malines-Bruxelles, dont le palais épiscopal de Malines, au nord de Bruxelles, au moment où s'y déroulait une réunion des évêques belges en présence du nonce représentant le Vatican.

Ces policiers étaient à la recherche de documents, notamment de courriers entre des victimes présumées de prêtres pédophiles et les autorités catholiques.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/06/26/97001-20100626FILWWW00415-eveques-arretes-sequestration-grave.php

Soupçons de Scandale : Eric Woerth a-t-il évité une enquête fiscale à Lilianne Bettencourt ?

Près de 80 millions d'euros sur deux comptes en Suisse, des informations transmises sur des fraudes présumées par le parquet de Nanterre à l'administration fiscale dès janvier 2009 mais aucune enquête ouverte à ce jour. Eric Woerth, alors ministre du Budget, a-t-il empêché l'ouverture d'une instruction sur la milliardaire Liliane Bettencourt ? Dans la tourmente d'un dossier sulfureux, l'actuel ministre du Travail s'en défend et affirme avoir lui-même autorisé un contrôle fiscal de l'artiste François-Marie Banier, prochainement jugé pour abus de confiance sur l'héritière de l'Oréal.


Un contrôle confirmé samedi par l'avocat de l'artiste, mais concernant des «des dons qu'il a fait à des amis proches» et «sans aucun lien avec des avoirs à l'étranger ou avec la procédure en cours» sur les dons consentis par Mme Bettencourt à M. Banier, a complété Me Hervé Temime.

L'administration fiscale était informée
Dans cette affaire qui prend sa source dans la diffusion d'enregistrements pirates de conversations entre la milliardaire et son conseil financier, à chaque jour sa révélation. Dernière en date, samedi, le gestionnaire de la fortune Bettencourt - évaluée à 17 milliards d'euros - Patrice de Maistre, confirme dans un entretien au Figaro l'existence de deux comptes bancaires en Suisse pour un montant de 65 et 13 millions d'euros. Des «négligences», selon le conseil qui indique : «je ne peux que régulariser les choses au fur et à mesure». La milliardaire a indiqué qu'elle allait rapatrier ses avoirs.

L'homme a par ailleurs qualifié d'«épisodiques» ses relations avec Eric Woerth, dont l'épouse travaillait pour l'une des sociétés gérant la fortune Bettencourt. Quant au financement de l'UMP, il confirme également des chèques pour les campagnes électorales de Valérie Pécresse, Eric Woerth et Nicolas Sarkozy, «dans les limites fiscales».

Hier vendredi, c'est le parquet de Nanterre qui est venu ajouté sa pierre à l'édifice. Contraint de répondre aux accusations de l'hebdomadaire Marianne - selon lequel le parquet savait mais a «préféré fermer les yeux» - Philippe Courroye, le procureur de Nanterre, a indiqué avoir alerté l'administration fiscale «le 9 janvier 2009 du fait que ce dossier était susceptible de mettre en évidence des éléments de fraude fiscale». «Rien n'a été occulté», ajoute-t-il en précisant que le parquet ne pouvait décider seul de se saisir d'un fait de fraude fiscale.

Le parquet informé depuis 2008, selon «Marianne»

Selon le titre, le parquet «avait entre ses mains, dès mars 2008, tous les éléments nécessaires pour alerter l'administration fiscale et déclencher une enquête». «Marianne» appuie cette affirmation sur une série de pièces figurant dans l'enquête préliminaire ouverte à la suite de la plainte de Françoise Bettencourt-Meyers contre François-Marie Banier. Parmi ces pièces: une lettre du photographe à la milliardaire, en date du 19 mai 2005 et consignée au dossier le 4 mars 2008, faisant référence à l'île d'Arros, aux Seychelles, que la milliardaire aurait possédé sans la déclarer à l'administration fiscale française.

Des révélations en cascade qui compliquent encore un peu plus la position d'Eric Woerth. Son épouse Florence, alors employée par la société chargée de gérer la fortune Bettencourt, aurait pu être informée de cette évasion fiscale.

Arnaud Montebourg (PS) qui doit faire l'objet d'une plainte de la part de l'épouse d'Eric Woerth a jugé que «le maintien au gouvernement du ministre du travail empêchera que la vérité éclate.» L'élu socialiste insiste : «Comme il est chargé d'un dossier de premier plan (la réforme des retraites, ndlr) sa position ministérielle va avoir pour conséquence que tout l'appareil judiciaire et policier de l'Etat va se mobiliser pour empêcher que la vérité éclate, et donc protéger la fraude fiscale commise par la famille Bettencourt».

http://www.leparisien.fr/faits-divers/eric-woerth-a-t-il-evite-une-enquete-fiscale-a-lilianne-bettencourt-25-06-2010-977722.php

Pédophilie à l'Eglise: des violations de tombes lors de la perquisition en Belgique

Des conditions de perquisition qui laissent à désirer. Le Vatican a exprimé ce vendredi son «indignation» face à la «violation des tombes» de deux archevêques défunts de Malines-Bruxelles lors de perquisitions effectuées la veille au siège de l'Eglise belge dans une enquête sur des cas de pédophilie.

Il s'agit des cardinaux Jozef-Ernest Van Roey et Léon-Joseph Suenens, deux anciens archevêques de Malines-Bruxelles, considéré comme le «chef-lieu» de l'Eglise de Belgique, dont les tombes ont été forées par les enquêteurs.

A la recherche de courriers
«A notre effarement devant de telles actions, s'ajoute l'amertume face à des infractions à la confidentialité à laquelle ont droit les victimes au nom desquelles ont été conduites ces perquisitions», a ajouté la secrétairerie d'Etat, dirigée par le cardinal Tarcisio Bertone et équivalent du bras exécutif du Vatican.

Les policiers qui ont mené les perquisitions de jeudi dans l'archidiocèse de Malines-Bruxelles étaient à la recherche de documents, notamment de courriers échangés par des victimes présumées de prêtres pédophiles et les autorités catholiques.

Le pape Benoît XVI a par ailleurs nommé ce vendredi à la tête de l'évêché de Bruges, en Belgique, Mgr Jozef De Kesel, en remplacement de Roger Vangheluwe qui a démissionné en avril après avoir reconnu des abus contre un jeune garçon de son entourage.
http://www.20minutes.fr/article/581223/Pedophilie-a-l-Eglise-des-violations-de-tombes-lors-de-la-perquisition-en-Belgique.php

vendredi 25 juin 2010

Polémique sur le coût exorbitant du G20 à Toronto

Jamais un sommet n'avait coûté aussi cher. La polémique enfle au Canada.

Alors que s'ouvre à Toronto ce vendredi le sommet du G8 avant le sommet du G20 samedi et dimanche, l'opinion publique canadienne dénonce les coûts exorbitants des deux événements, alors que le pays fait face à un déficit budgétaire. Le centre-ville de Toronto sera totalement bloqué pendant cinq jours et l'activité économique réduite.

L'organisation des sommets du G8 à Huntsville, et du G20 à ­Toronto coûtera 1,2 milliard de dollars (960 millions d'euros) aux contribuables canadiens. Les médias locaux se déchaînent contre cette somme pharaonique. Le sommet du G20 de Londres, en avril 2009, n'aurait coûté que 30 millions de dollars (24 millions d'euros). Si les comparaisons avec d'autres sommets sont difficiles, le gouvernement conservateur, aux prises avec un déficit budgétaire de 53,8 milliards de dollars (43 milliards d'euros, soit 3,5% de déficit sur PIB) cette année, s'est lancé dans des frais somptuaires.

À Huntsville, une petite ville à 200 kilomètres de ­Toronto où se tiendra le G8 vendredi et samedi, les conservateurs ont construit un centre de congrès, aménagé des parcs, rénové des trottoirs. La construction d'un lac artificiel, dans un pays aux centaines de milliers de lacs, pour 2 millions de dollars (1,6 million d'euros), a provoqué la colère de la population. Pire, les travaux ont parfois eu lieu dans des bourgades éloignées de Huntsville.


Une erreur économique

Le gouvernement de Stephen Harper aurait choisi deux lieux différents pour le G8 et le G20 afin de chouchouter les électeurs du ­ministre de l'Industrie, Tony Clement, en difficulté dans sa circonscription de Huntsville-Muskoka. La plus grosse part des dépenses est consacrée à la sécu­rité, 930 millions de dollars. La seule gendarmerie royale a réservé 5 500 chambres pendant neuf jours pour ses agents.

Plusieurs observateurs estiment que la tenue du G20 dans le centre financier de la plus grande ville du Canada est une erreur économique. Les mesures de sécurité sont telles que de nombreuses entreprises et universités fermeront leurs portes cette semaine. Le quotidien The National Post a relayé la grogne des travailleurs canadiens dans un titre très symbolique de l'ambiance qui régnera lors de ce sommet: «Le G20 contre les vendeurs de hot-dogs». Dans le quartier financier de Toronto, ces vendeurs ambulants avec leurs dizaines de petites popotes roulantes très colorées sont une tradition appréciée des hommes d'affaires.

La mairie de la Ville Reine a décidé de bannir ces commerçants pendant les dix-neuf jours où sont appliquées des mesures de sécurité à Toronto. Durant cette période, les vendeurs de hot-dogs seront sans revenus. La grogne des ­Torontois s'est répandue dans tout le Canada. En ces temps d'austé­rité, ces sommets de la démesure pourraient coûter cher politiquement aux conservateurs.
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2010/06/22/04016-20100622ARTFIG00843-polemique-sur-le-cout-exorbitant-du-g20-a-toronto.php

Bruce Willis au coeur d'une polémique boursière

Quand une star du cinéma s'intéresse aux affaires, cela peut mal tourner... L'acteur américain Bruce Willis pourrait ainsi faire l'objet d'une enquête pour ses relations avec le groupe de spiritueux, Belvédère. C'est l'Association pour la défense des actionnaires minoritaires (Adam) qui s'apprête à saisir le gendarme français de la Bourse, l'AMF.

Cette annonce intervient à la veille de l'assemblée générale des actionnaires de Belvédère, à laquelle la présidente de l'Adam, Colette Neuville, a présenté des questions écrites sur la situation du groupe. Septième producteur mondial de vodka, Belvédère est placé depuis juillet 2008 sous procédure de sauvegarde afin de pouvoir restructurer sa dette, évaluée alors à près de 580 millions d'euros.

Bruce Willis créancier, mais pas actionnaire

En décembre, note Colette Neuville, la société avait «présenté Bruce Willis comme un investisseur à long terme» ce qui avait «eu pour effet de faire monter le cours de l'action». Or, selon l'Adam, la star, qui possède 83.000 actions, soit 3,3% du capital, «n'est pas actionnaire de la société mais il en est le créancier».

Ces actions lui ont été données pour rémunérer l'utilisation de son nom pour la promotion d'une vodka du groupe, explique Colette Neuville. «Comble du comble», note-t-elle, Bruce Willis a obtenu la promesse de se les faire racheter en 2013 pour 5 millions d'euros. Par ailleurs, l'acteur a été payé en cash pour un montant qui n'est pas connu.

C'est la troisième enquête que Colette Neuville demande sur Belvédère à l'AMF (Autorité des Marchés Financiers). Les deux précédentes, toujours en cours, portent sur les comptes et la communication financière.
http://www.leparisien.fr/actualite-people-medias/bruce-willis-au-coeur-d-une-polemique-boursiere-24-06-2010-976761.php

Pédophilie: perquisitions à l'Église belge

La police belge a perquisitionné aujourd'hui le siège de l'Eglise catholique du pays suite à des accusations d'abus sexuels sur mineurs portés contre des ecclésiastiques, a indiqué un porte-parole du parquet de Bruxelles.

"Dans un dossier récent, le parquet a été informé d'accusations dénonçant des abus sur mineurs commis par un certains nombre de gens d'Eglise", a expliqué ce porte-parole, Jean-Marc Meilleur.

Les policiers ont perquisitionné les locaux de l'archidiocèse de Malines-Bruxelles, situés à Malines (nord de Bruxelles), "afin d'étayer ou non ces accusations", a ajouté M. Meilleur, sans donner plus de détails.

L'archidiocèse de Malines-Bruxelles est le "chef-lieu" de l'Eglise catholique de Belgique. Son archevêque est depuis le début de l'année André-Joseph Léonard, également primat de Belgique et président de la Conférence des évêques de Belgique.

Après l'Irlande, l'Allemagne, les Etats-Unis ou encore l'Autriche, l'Eglise belge a été rattrapée fin avril par les scandales de pédophilie avec la démission forcée de l'évêque de Bruges (ouest). Ce dernier a reconnu avoir longuement abusé d'un mineur de son entourage dans les années 1980.

Depuis la révélation de cette affaire, suivie par le dépôt de plusieurs centaines de plaintes auprès d'une commission indépendante chargée de traiter des abus dans l'Eglise, Mgr Léonard a promis une politique de tolérance zéro.
En mai, les évêques belges ont demandé pardon aux victimes de prêtres pédophiles, "tant pour l'agression" que pour le silence des responsables de l'Eglise.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/06/24/97001-20100624FILWWW00508-pedophilie-perquisitions-a-l-eglise-belge.php

jeudi 24 juin 2010

Interdit de maternelle à cause de son maillot de foot

Cette maman d’un petit garçon de 5 ans n’en revient toujours pas de la mésaventure qui lui est arrivée mardi matin en emmenant son fils à l’école des Petits-Champs-Ronds, à Massy. Le jeune élève a été exclu de la maternelle parce qu’il… arborait un maillot de football aux couleurs de la sélection du Portugal, d’où est originaire son papa.
« Je suis arrivé comme tous les matins vers 8 h 20, et là, j’ai croisé une maman qui m’a dit qu’il était interdit aux enfants de porter un maillot de foot, raconte Magdalena. J’ai cru à une blague. Je suis donc allée voir la directrice, qui me l’a confirmé. Elle m’a expliqué que c’était discriminatoire et que cela pouvait engendrer des conflits entre les parents et les enfants. Qu’en voyant des enfants avec des maillots, ceux qui n’en avaient pas allaient en réclamer à leurs parents, qui n’avaient pas forcément les moyens de leur en acheter. »

Un discours qui surprend la maman du petit Mathis, d’autant que le maillot en question, qui est un tee-shirt, a coûté 5 €.

L’inspection académique, qui n’a pas connaissance d’autres cas, a indiqué hier qu’il s’agissait d’une décision interne à l’école. Le conseil des maîtres de l’école aurait pris la décision d’interdire tous les maillots de foot, et, d’après l’inspection académique, avec l’accord des parents. Ce que conteste Magdalena. « Nous n’avons pas été avertis de ce nouveau règlement, ni par un mot dans le carnet de correspondance ni par voie d’affichage. Deux autres mamans ont d’ailleurs eu le même problème. Une a dû changer son fils le midi, et un autre enfant a eu son maillot de foot caché par une chemise. » Ce n’est qu’hier matin qu’une affichette aurait été placardée sur l’école afin d’informer les parents. « J’ai refusé d’enlever le maillot de mon fils ou de le couvrir, continue Madganela. A ce moment-là, il faut aussi supprimer les marques, les vêtements Dora, Spiderman… Ça n’a pas de sens. Du coup, j’ai dû quitter l’école avec mon fils. Il avait à moitié les larmes aux yeux. Il ne comprenait pas pourquoi il ne pouvait pas rester à l’école. »

Dans l’après-midi, la directrice de l’école rappelle la mère, courroucée. Rendez-vous est pris le jour même à 16 h 30. « Ça a été du grand n’importe quoi, poursuit Magdalena. Les enseignants m’ont expliqué que tous les jours ils avaient des histoires avec les vêtements. Une fois, un enfant avait des chaussures qui clignotaient et, du coup, toute la classe avait été déconcentrée car tous les autres élèves voulaient les mêmes. Puis ils m’ont parlé d’enfants qui avaient des cutters et devenaient des meurtriers… Ça ne rimait à rien. Ils ont fini par me dire qu’ils étaient pour le port de la blouse. J’ai préféré partir. »

Pour les parents de Mathis, il est désormais hors de question de remettre leur enfant dans cette école. « Heureusement, l’année se termine. L’an prochain, j’irai l’inscrire ailleurs, je ne veux plus que ces gens s’occupent de mon fils. » Les parents seront reçus mardi prochain par l’inspectrice de l’Education nationale de la circonscription. La directrice de l’école n’a pas pu être jointe hier.
http://www.leparisien.fr/essonne-91/interdit-de-maternelle-a-cause-de-son-maillot-de-foot-24-06-2010-975666.php

La Caisse nationale d'assurance vieillesse épinglée par la Cour des comptes sur les retraites

Alors que le gouvernement s'attelle à réformer le système des retraites, la Cour des comptes, qui a procédé pour la quatrième année consécutive au contrôle des comptes de la Sécurité sociale, épingle la Caisse nationale d'assurance vieillesse. Comme en 2008, elle refuse de certifier les comptes de cette branche de la Sécurité sociale, qui gère le régime général des retraites du secteur privé (consulter le rapport).


"L'analyse du contrôle interne de l'entité, réalisée au moyen de sondages, a mis en lumière des anomalies sur 7,56 % des dossiers de pension", explique mardi au Point.fr Guy Piolé, responsable secteur certification Sécurité sociale à la Cour des comptes. "Mais ces erreurs de tous ordres n'ont pas toujours d'incidence financière. Ainsi l'incidence comptable de ces erreurs est-elle estimée à 0,78 % des pensions, soit des sommes versées en plus ou en moins à des retraités", précise-t-il.


"Nous ne demandons pas qu'il y ait zéro erreur, mais, en dépit des efforts importants de la branche, on est aujourd'hui au même niveau que l'an dernier où, déjà, nous avions refusé la certification des comptes." Pour obtenir ce sésame, la Caisse nationale d'assurance vieillesse devra donc encore améliorer ses contrôles de la gestion des dossiers des assurés.
http://www.lepoint.fr/economie/la-caisse-nationale-d-assurance-vieillesse-epinglee-par-la-cour-des-comptes-sur-les-retraites-23-06-2010-469625_28.php

Incidents à Paris après le match Etats-Unis Algérie

Des incidents ont éclaté mercredi autour et dans le stade Charléty, à Paris, où était retransmis en direct le Mondial de football, après la défaite de l'Algérie face aux Etats-Unis (0-1), selon des sources policières. Le responsable d'un garage, situé près du stade, contacté par 20minutes.fr, raconte: «c'était l'apocalypse: plusieurs milliers de personnes défilaient devant mon centre, la police chargeait. J'ai fait rentrer des femmes et des enfants».


«Une vingtaine de jeunes m'ont volé des pneus, ils ont cassé des vitres, au moins quatre voitures ont brûlé dans la rue», poursuit le commerçant. «La voiture d'un de mes clients n'est plus utilisable: ils l'ont retournée», raconte-t-il, sous le choc.

Des voitures ont été renversées et des vitrines brisées près du stade, confirment les sources policières qui ont évoqué d'autres incidents provoqués par des supporteurs algériens près de la Cité universitaire, située à proximité.

«Climat tendu»

De nombreuses forces de police étaient sur place peu avant 19h, selon ces sources, qui ont évoqué un «climat tendu» après la défaite. Une autre source policière explique les incidents par des tensions lors de la «régulation des personnes quittant le stade». «Certaines personnes n'étaient pas contentes de devoir attendre», précise cette source.

La mairie de Paris et la FIFA ont ouvert le stade Charléty où sont retransmis de nombreux matches du Mondial sur écran géant.
http://www.20minutes.fr/article/580577/Incidents-a-Paris-apres-le-match-Etats-Unis-Algerie.php

mercredi 23 juin 2010

L'Italie va "acheter" sa qualification, selon un ministre

En Italie aussi, l'équipe nationale déchaîne les passions. Le chef du parti populiste italien de la Ligue du nord, Umberto Bossi, allié-clé du gouvernement Berlusconi, a affirmé que l'équipe italienne allait "acheter" le match crucial contre la Slovaquie en Afrique du Sud, a rapporté mercredi Il Corriere della Sera."Ils achèteront le match. Vous verrez, la saison prochaine il y aura des joueurs slovaques évoluant dans des clubs italiens", a déclaré le ministre des Réformes.
Pour assurer leur qualification en huitièmes de finale de la Coupe du monde, les champions du monde en titre doivent impérativement battre la Slovaquie jeudi, après leurs deux matchs nuls contre le Paraguay (1-1) et la Nouvelle-Zélande (1-1). Qualifiant ces déclarations de "déconcertantes et insultantes", la Fédération italienne de football a jugé que "Bossi a dépassé les limites cette fois ci".

Scandale des matchs truqués

La Ligue du Nord ne cesse de plaider pour plus de fédéralisme et ne goûte guère les célébrations nationales. Depuis que la fièvre du football a pris d'assaut l'Italie, ses responsables n'ont pas caché qu'ils ne soutenaient pas l'équipe nationale. Les commentateurs de la radio du parti ont même acclamé le but marqué contre l'Italie pendant le match contre le Paraguay. Le fils de Bossi a dit qu'il ne soutiendrait pas l'équipe nationale, et un autre ministre de la Ligue du Nord a proposé de réduire les bonus de l'équipe.

L'Italie a connu un gros scandale de matchs truqués en 2006 impliquant non pas la sélection mais des clubs de premier plan évoluant en première division. Au final, la Juventus Turin avait été reléguée en 2e division tandis que le Milan AC, la Lazio Rome, la Fiorentina et la Reggina avaient également été sanctionnés pour leurs rôles dans cette affaire.
http://lci.tf1.fr/monde/europe/l-italie-va-acheter-sa-qualification-selon-un-ministre-5896633.html

Dimanche, les Bleus ont failli en venir aux mains

La solidarité entre les Bleus lors du refus de s'entraîner a été bien moins grande que ce qu'en a montré leur communiqué. Le ton est vite monté entre les cadres et les plus jeunes joueurs.
L'ambiance au sein de l'équipe de France a été bien plus tendue encore que ne l'a relaté la presse la semaine dernière. Selon nos informations, les joueurs ont failli en venir aux mains lors du désormais fameux épisode du boycott de l'entraînement dimanche 20 juin.
Ce jour-là, les joueurs ont refusé de s'entraîner pour protester contre l'exclusion du groupe de Nicolas Anelka. Ils sont donc remontés dans le bus.

Et c'est là que les choses ont dégénéré: dans le bus de la "prise d'otages", le ton est vite monté entre certains joueurs emmenés par Hugo Lloris, Bacary Sagna et Yoann Gourcuff, qui ont voulu descendre et retourner à l'entraînement, et les cadres de l'équipe, Franck Ribéry, Eric Abidal et Patrice Evra, qui les en ont empêchés. Ces derniers ont même menacé physiquement les premiers et le tout a failli tourner à la bagarre générale.

Finalement, les cadres ont obtenu gain de cause, ce qui a donné lieu au communiqué surréaliste lu par Raymond Domenech: "Tous les joueurs de l'équipe de France sans exception souhaitent affirmer leur opposition à la décision prise par la Fédération Française de Football d'exclure Nicolas Anelka". "En conséquence, et pour marquer leur opposition à l'attitude adoptée par les plus hautes instances, l'ensemble des joueurs a décidé de ne pas participer à la séance programmée aujourd'hui".

Les révélations n'en sont qu'à leurs débuts après la défaite des bleus mardi face à l'Afrique du Sud et leur élimination du Mondial.

(Nouvelobs.com)
http://tempsreel.nouvelobs.com/dossier/foot-le-mondial-2010/20100623.OBS6014/info-obs-dimanche-les-bleus-ont-failli-en-venir-aux-mains.html

Le trafic de viande exotique se chiffre en tonnes

L'aéroport Charles-de-Gaulle serait une plaque-tournante du commerce illégal de viande d'animaux sauvages, selon une étude qui pointe l'impunité des trafiquants.

Des carcasses de singes, d'antilopes, de pangolins ou encore de crocodiles, et même une trompe d'éléphant. Les coulisses des aéroports Charles-de-Gaulle et Toulouse-Blagnac prendraient presque l'allure d'un zoo funéraire. Et les quantités de viande d'animaux sauvages acheminées illégalement sont gargantuesques. Une étude de l'Institut de zoologie de Londres publiée vendredi par la revue britannique «Conservation letters», estime à cinq tonnes hebdomadaires la quantité de «viande de brousse» dissimulée dans les bagages réceptionnés à l'aéroport Charles-de-Gaulle. Si chaque cargaison de viande pèse en moyenne 20 kg, certains voyageurs peuvent transporter jusqu'à 50 kg dans des bagages uniquement dédiés à ce trafic.

Le Congo, la République centrafricaine et le Cameroun comptent parmi les principaux fournisseurs des amateurs de viandes exotiques résidant en France. Un business clandestin mais non moins lucratif émerge dans certains quartiers de Paris. A Château Rouge, la commande de morceaux de primates ou de porcs-épics se fait sous le manteau dans les marchés africains, pour des prix oscillant entre 20 et 40 euros le kilo.

Si l'étude a permis de dégager par extrapolation des chiffres inédits sur le sujet, elle met en lumière «une pratique qui n'est pas nouvelle», explique Yves Lignereux, co-auteur de l'étude et responsable du muséum d'histoire naturelle de Toulouse. Malgré la récurrence des saisies, les douaniers n'accordent qu'un intérêt très relatif au trafic d'animaux sauvages : «Ce n'est pas leur priorité, explique le spécialiste des sciences animales. Ils préfèrent traquer les montres Cartier fabriquées en Chine ou le trafic de drogue.» Contrairement aux saisies de stupéfiants ou d'objets contrefaits, l'activité est moins alléchante pour les douaniers, car «elle ne leur ouvre pas le droit aux primes», note l'étude.


Le VIH a été transmis par le singe

Si les contrebandiers risquent une amende comprise entre 150 à 450 euros suivant la quantité transportée, ils bénéficieraient d'une certaine complaisance de la part de la police des marchandises. En deux semaines et demie d'enquête à l'aéroport Charles-de-Gaulle, les chercheurs ont relevé l'application d'une seule amende, alors que les douaniers ont procédé à une dizaine de saisies de viande de brousse. «Les transporteurs de viande ressentent les saisies comme un vol», explique la chercheuse en sciences vétérinaires Anne-Lise Chaber, qui a piloté l'étude. C'est une décision qu'ils ne comprennent pas et le font savoir haut et très fort. Les douaniers pensent peut-être que la saisie est une punition suffisante», admet-elle. Sollicités par le figaro.fr, les services des douanes n'ont pas souhaité réagir dans l'immédiat.

Ce commerce frauduleux n'est pourtant pas dénué de risques. Risque sanitaire tout d'abord, puisque les carcasses de viande n'ont pas subi les contrôles d'hygiène drastiques prévus par un règlement européen de 2004. «Faut-il rappeler que le VIH a été transmis par le singe ?» s'étonne Yves Lignereux. Sans parler du virus Ebola qui a fait des ravages chez les mangeurs de primates», insiste-t-il.


40% des espèces protégées

La viande d'animaux sauvages se présente certes sous la forme de pièces fumées et séchées, ce qui facilite la conservation de la denrée mais n'écarte pas la présence de virus très résistants comme la variole, précise Anne-Lise Chaber. «Et comment garantir que le fumage n'a pas été réalisé grâce à la combustion de pétrole ?» s'interroge Yves Lignereux. Au quel cas le consommateur pourrait en effet être exposé à des substances cancérigènes.

Autre préoccupation : le maintien des effectifs d'animaux sauvages en Afrique sub-saharienne. 40% des spécimens interceptés lors de l'enquête étaient en effet protégés par la Convention internationale CITES, qui restreint voire interdit le commerce de certaines espèces d'animaux.

«Faute de temps et de moyens», l'enquête n'a pas porté sur les marchandises transportées par fret, cargo ou colis postaux. «Mais je ne doute pas que la viande de brousse arrive aussi par ces moyens», avance Anne-Lise Chaber. Afin de mieux prendre la mesure du phénomène, la chercheuse souhaite se lancer dans une étude plus ambitieuse qui se déroulera sur un an afin de passer au crible plusieurs aéroports et marchés européens.
http://www.lefigaro.fr/international/2010/06/22/01003-20100622ARTFIG00612-le-trafic-de-viande-exotique-se-chiffre-en-tonnes.php

Afghanistan : Karzaï laisse Morin et Carolis en plan

Le ministre français de la Défense, Hervé Morin, et le président de France Télévisions,

Patrick de Carolis, sont venus mardi à Kaboul plaider la cause de deux journalistes français enlevés il y a près de six mois en Afghanistan. Ils ont tenté, en vain, d'être reçus par Hamid

Karzaï. La rencontre prévue dans la matinée au palais présidentiel a tout d'abord été reportée à l'après-midi avant d'être finalement annulée pour des raisons d'agenda du président afghan.

Dans la matinée, après une rencontre informelle avec des membres des services de renseignements français sur le terrain, Hervé Morin et Patrick de Carolis ont dit avoir bon espoir de recueillir des preuves de vie des captifs, apparus dans une vidéo

diffusée au mois d'avril.

Hervé Ghesquière et Stéphane Taponnier, journalistes à France 3, ont été capturés le 29 décembre dans la province de Kapisa, au nord-est de Kaboul, avec deux accompagnateurs
afghans.
http://lci.tf1.fr/filnews/monde/karzai-laisse-morin-en-plan-5896253.html

mardi 22 juin 2010

La nouvelle présidente de la Halde double son salaire

La nouvelle présidente de la Halde, Jeannette Bougrab, a fait voter début mai par le collège de l'instance de lutte contre les discriminations une délibération visant à doubler son indemnité mensuelle, qui passe de 6 900 à 14 000 euros, selon Le Canard enchaîné à paraître mercredi 23 juin
L'hebdomadaire précise que cette délibération, en date du 3 mai et qui ne figure pas sur le site de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité, a été votée sous le titre de 'Modification de règlement de gestion des professionnels'. Toujours selon Le Canard enchaîné, la présidente de la Halde bénéficiera également d'une indemnité de résidence.

Jeannette Bougrab, 36 ans, a été nommée présidente de la Halde par un décret du 16 avril du président de la République, Nicolas Sarkozy. Créée par la loi du 30 décembre 2004, la Halde bénéficie d'un budget annuel de 11,9 millions d'euros et emploie 87 personnes. Elle était présidée depuis sa création par Louis Schweitzer dont le mandat est arrivé à échéance le 8 mars.
http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/06/22/la-nouvelle-presidente-de-la-halde-double-son-salaire_1377163_3224.html#xtor=AL-32280184

La Biélorussie coupe le gaz à l'Europe

Le bras-de-fer qui oppose Minsk et Moscou a un sérieux air de déjà-vu pour l'Europe. Deux pays qui s'affrontent sur des questions de paiement de factures de gaz, et des Européens assistant de loin, en spectateurs impuissants mais néanmoins directement intéressés, à un conflit qui risque de les priver d'une partie de leur approvisionnement en gaz... Cette fois pourtant, les acteurs sont un peu différents : dans le rôle du pays de transit prêt à couper les vannes à l'Europe, on trouve, non plus l'Ukraine, mais la Biélorussie, autre pays par lequel passe une partie du gaz russe destiné à l'Europe. Le conflit a atteint un paroxysme ce mardi avec la décision de la Biélorussie, annoncée dans des termes presque guerriers par son dirigeant, d'arrêter officiellement le transit du gaz russe vers l'Europe. "Les déclarations des dirigeants russes humilient le peuple biélorusse. Ce n'est pas la Biélorussie qui a une dette envers Gazprom, c'est Gazprom qui en a une envers la Biélorussie", a lancé le président Loukachenko lors d'une rencontre avec le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.
Ce coup d'éclat répondait à la décision de Gazprom de réduire ses exportations de gaz vers la Biélorussie - un procédé que le géant gazier russe a déjà expérimenté lors de son différend avec l'Ukraine. Avec des conséquences similaires : la Biélorussie, voyant ainsi se réduire drastiquement (la baisse atteignait 30% mardi) les livraisons destinées à sa consommation nationale, tout en continuant à devoir faire transiter le gaz destiné à l'Europe, avait menacé dans un premier temps de ponctionner une partie de ce combustible - avant l'annonce, mardi, d'une coupure totale des livraisons aux pays de l'UE.

Les plus menacés : Lituanie, Pologne et Allemagne

L'Union européenne, dont 20% des importations de gaz russe transitent par la Biélorussie et le reste par l'Ukraine voisine, a convoqué lundi à Bruxelles une réunion de crise entre experts européens et russes pour évaluer toute conséquence éventuelle de ce conflit. Les Européens avaient déjà subi en janvier 2009 une interruption de deux semaines des livraisons russes, en raison d'un conflit entre Moscou et Kiev. Les conséquences prévisibles de cette coupure devraient affecter en premier lieu la Lituanie, très dépendante de ces fournitures, avant d'atteindre, de manière atténuée, la Pologne et l'Allemagne.

Régulièrement confrontée à des problèmes d'arriérés de paiement de Minsk, la Russie lui avait donné jusqu'à lundi pour s'acquitter de sa dette gazière accumulée depuis le début de l'année et qui atteint selon Gazprom 192 millions de dollars. De son côté, Minsk réclame à Moscou 217 millions de dollars pour le transit de gaz vers l'Europe. Gazprom a reconnu lundi l'existence d'une dette d'un montant "comparable" à l'ardoise biélorusse, sans donner la date de son règlement. Le gouvernement biélorusse a promis lundi de payer son ardoise d'ici deux semaines, ce qui n'arrange pas Moscou.

Mais pour la presse russe, cette nouvelle guerre du gaz s'explique en bonne partie par le refus de la Biélorussie d'adhérer à une union douanière menée par Moscou. "La démarche biélorusse contre l'Union douanière a été la dernière goutte pour le Kremlin (...) Le président Medvedev semble en avoir assez de la formule argent contre promesses de l'amitié éternelle", commentait le quotidien populaire Moskovski Komsomolets.
http://lci.tf1.fr/economie/conjoncture/2010-06/la-bielorussie-coupe-le-gaz-a-l-europe-5895480.html

Les Bleus sont-ils trop payés?

Un salarié lambda devrait travailler 55.60 ans pour toucher une seule fois le salaire mensuel de Cristiano Ronaldo. Et pour celui d’un Bleu ? En période trouble de mi- Mondial, les salaires et le mode de vie des footballers sont remis en question par les Français. Ecotidien fait les calculs…
« Les footballers sont des esprits d’adolescents enfermés dans des corps d’adultes, avec des salaires de ministres ! » déplore Gabriel, 33 ans, supporter de l’OM vivant en région parisienne. Cristiano Ronaldo, 25 ans, touche ainsi 1 083 000 € de salaire… mensuel ! C’est 77 fois le salaire d’un ministre (en moyenne 13 000 € par mois) et même plus de 47.00 fois le salaire du président de Nicolas Sarkozy, qui gagne pourtant environ 21 000 brut par mois. Franck Ribéry, lui, vient de renouveler son contrat au Bayern de Munich pour un salaire de 10 millions d’euros brut par an. Des montants qui donnent le vertige.

Un Français gagnant 1500 € net par mois devrait travailler 55.60 ans pour toucher une seule fois le salaire mensuel de Cristiano Ronaldo ! Même Franck Riboud, PDG de Danone, dirigeant d’entreprise le mieux payé de France en 2009 ne gagne « que » (source : étude Les Echos relayée par Le Nouvel Obs) 366 000 € par mois, soit 2.73 fois moins que le footballer…

Quant à un éducateur sportif qui passe ses journées avec des enfants et des jeunes pour leur enseigner les valeurs du sport et l’esprit d’équipe avec un matériel low cost, il gagne péniblement… 1400 € brut par mois en début de carrière. Tous les sportifs ne sont donc pas logés à la même enseigne ! Et pourtant, c’est le 3ème secteur en intention d’embauches en région PACA, par exemple
Si Cristiano Ronaldo est le footballer le mieux payé du classement « top 50 » publié par le site portugais financefutbol.com, de nombreux autres noms célèbres y figurent aussi. Au hasard, Thierry Henry et ses plus de 600 000 € ou David Beckham et ses plus de 400 000 € : et nous ne parlons là que de leurs revenus liés aux clubs, auxquels il convient d’ajouter les primes de match, les revenus liés aux compétitions internationales (en équipe de France, d’Angleterre, d’Espagne) mais aussi et surtout les revenus issus de produits dérivés. Poupées à leur effigie, lignes de vêtements, droits concernant leur image (presse people, livres, jeux vidéos les mettant en scène, figuration dans des films ou séries) et contrats publicitaires pour toutes sortes d’objets (parfums, voyages, lunettes, chips, hamburgers, bœuf, liste non exhaustive)

Adrien est lycéen et jeune arbitre. Il a accepté de nous révéler les montants gagnés : « A mon niveau, je gagne 24 euros par match + 0.379 euros par km parcouru (aller-retour) avec un forfait de 15.20 euros si je vais arbitrer à moins de 40km (aller-retour) ça me permet déjà de gagner 40 euros minimum par samedi ! Mon record ? 87 Euros en allant arbitrer dans un bled paumé ! » Il poursuit : « un arbitre de L1 gagne en moyenne 6000 Euros par mois. Pour un match de finale de Champion’s League, la prime de match est à 10 000 euros minimum. Le budget est passé de 2,8 à 5,6 millions en 2007. Ca semble énorme mais comparé aux salaires des joueurs… » Pour lui c’est sûr, ils sont trop payés !
Lire la suite en cliquant ci dessous ...
http://www.ecotidien.fr/2010/06/les-bleus-sont-ils-trop-payes/

Les salaires des fonctionnaires vont-ils être gelés?

Après l'annonce d'une hausse de leurs cotisations retraites, les fonctionnaires vont-ils devoir geler leur salaire?
Les négociations salariales pour la période 2011-2013 ont commencé et des voix s'élèvent pour ne pas augmenter les rémunérations dans le public, selon des informations publiées mardi par le journal Les Echos.

Gel du point d'indice

La pilule aura en tout cas du mal à passer alors qu'une manifestation contre la réforme des retraites est déjà prévue pour jeudi.

Le point d'indice de la fonction publique qui sert de base au calcul des salaires devrait être augmenté de 0,5% au 1er juillet. Mais en cette période d'économies et de rigueur budgétaire, Bercy et Matignon réfléchiraient à le geler dès cette année et ce jusqu'en 2013.

Fermeté pour 2011-2013

Selon le journal, le ministre du travail, Eric Woerth, et son secrétaire d'Etat à la Fonction publique, Georges Tron, comptent cependant respecter leurs engagements pour 2010 et augmenter l'indice de 0,5% dans quelques semaines.

Pour 2011-2013, en revanche, la fermeté serait de mise, à l'exemple de pays comme le Royaume-Uni, l'Espagne ou l'Italie qui ont, eux, décidé de baisser les rémunérations dans le public.

Hausse des cotisations retraites

Ce gel des salaires devrait provoquer les foudres des syndicats. Les arbitrages finaux ne seront dévoilés que d'ici le 5 juillet, selon Les Echos, mais dépendront beaucoup de l'ampleur de la mobilisation de jeudi.

Car les fonctionnaires ont déjà dû encaisser une autre mauvaise nouvelle. Le gouvernement a annoncé la semaine dernière qu'il allait augmenter le montant des cotisations retraites dans le public pour l'aligner sur celui du privé.

Et contrairement aux revendications des syndicats, Georges Tron a exclu de compenser cette hausse par une augmentation des salaires. «La question des retraites est pour Eric Woerth et moi, déconnectée de celle des salaires. Il n'est pas question de compenser la première par la seconde», a-t-il déclaré vendredi der ... lire la suite de l'article sur 20minutes.fr
http://20min.fr/a/580125

Bachelot aux Bleus : «C'est l'image de la France que vous avez ternie»

Manifestement, l'heure est grave. C'est une Roselyne Bachelot solennelle qui s'est présentée vers 21 heures devant la presse, au stade de Bloemfentein, là où les joueurs de l'équipe de France disputeront leur dernier match de poule contre l'Afrique du Sud, mardi à 16 heures.

La ministre des Sports avait rencontré les Bleus auparavant, et avait évidemment parlé avec eux de ce dimanche ahurissant vécu à Knysna. «J'ai donc indiqué (ndlr, aux joueurs) que le foot français affrontait un désastre non pas parce qu'il avait perdu un match mais parce que c'était un désastre moral».
La voix grave, Roselyne Bachelot a affirmé que ce n'était «pas qu'un mauvais moment à passer. Rien ne sera plus comme avant. Je l'ai dit aux joueurs dans un entretien extrêmement émouvant […] J'ai dit aux joueurs : "Ce sont vos gosses, nos enfants, pour qui vous ne serez peut-être plus des héros". Ce sont les rêves de vos compagnes, de vos amis, de vos supporteurs que vous avez peut-être brisés. C'est l'image de la France que vous avez ternie.»

« Je crois que j'ai vu des larmes dans les yeux de beaucoup »

Roselyne Bachelot a aussi évoqué avec eux le match de mardi, contre l'Afrique du Sud. Et la ministre leur a rapporté une anecdote que lui avait racontée Raphaël Ibanez, le capitaine du XV de France en 2007. «Je crois que j'ai vu des larmes dans les yeux de beaucoup, quand le leur ai raconté ce que m'avait raconté Raphaël Ibanez [...] Avant le match contre les All-Blacks à Cardiff (ndlr, en quart de finale de Coupe du Monde), sur le tableau, Raphaël Ibanez avait écrit "Comment voulez-vous qu'on se souvienne de vous ?" Je le leur ai répété en les regardant chacun dans les yeux», a-t-elle poursuivi. Et d'ajouter que le XV de France avait gagné ce match «ingagnable».

La ministre des Sports a également évoqué un « chantier de la rénovation », qui devrait intervenir rapidement après la Coupe du Monde. «L'heure du bilan va venir et depuis ces derniers jours, j'ai beaucoup consulté. Avec le président de la République, avec le Premier ministre, avec les responsables du sport français... Bien entendu, je recevrai le futur sélectionneur dans le prochains jours, puis je procéderai à un audit externe, avec un cabinet indépendant, et les joueurs seront évidemment écoutés.»

La ministre a promis de continuer «le combat de la moralisation financière du sport» et veut réhabiliter «une charte de la déontologie» instituée par la FFF après le fiasco de l'Euro-2008 et «foulée aux pieds». Roselyne Bachelot a précisé que le joueur qui ne se soumettrait pas à cette charte ne serait pas sélectionné «pour un Euro ou un Mondial».

«Une Coupe du monde, c'est la responsabilité de la FFF»

Interrogée sur une éventuelle responsabilité de son ministère dans les récents événements, Roselyne Bachelot a renvoyé la balle dans le camp de la Fédération Française de Football. «Il faut être clair. Une Coupe du monde n'implique pas de participation financière de l'Etat, la Coupe du monde c'est la responsabilité de la FFF, a-t-elle déclaré. La FFF dont aucun des membres n'est nommé par le politique».

Mardi après-midi, les Bleus disputent leur dernier match du premier tour de la Coupe du monde, alors qu'il reste une infime chance de les voir accéder aux 8e de finale. Deux heures auparavant, Raymond Domenech avait tenu sa traditionnelle conférence de presse d'avant-match. Le sélectionneur des Bleus avait qualifié la "mutinerie" de ses joueurs de «stupidité sans nom».
http://www.leparisien.fr/coupe-du-monde-2010-football/france/bachelot-aux-bleus-c-est-l-image-de-la-france-que-vous-avez-ternie-21-06-2010-972872.php

lundi 21 juin 2010

«La risée du monde»

Les scandales autour de l'équipe de France ont été largement repris par la presse étrangère. Entre ironie et indignation, les Bleus en prennent unanimement pour leur grade
En Irlande, «la risée du monde»
Incapables de marquer un but, et encore moins de gagner un match, les Bleus ont au moins réussi quelque chose. Ils font parler d'eux dans le monde entier. L'avalanche de scandales, dont la grève d'entraînement dimanche a été une sorte d'apothéose, a été largement relayée par la presse internationale. Premier dégoûté par ce triste spectacle, l'Irish Times titre «La France est la risée du monde». Le quotidien irlandais reprend en réalité une déclaration de Francis Gillot, l'entraîneur de Sochaux, pour exprimer son sentiment. «Aujourd'hui, je pense aux Irlandais. Ils auraient dû être à notre place. La France est la risée du monde». «La seule consolation pour les supporters français est de voir que les joueurs sont enfin d'accord sur quelque chose», écrit le journal irlandais. Point d'orgue de l'emballement de la journée de dimanche pour le quotidien de Dublin, la lecture par Raymond Domenech de la lettre de protestation des joueurs. «Raymond Domenech est apparu humilié d'une façon telle que même Mick McCarthy n'a jamais été», faisant référence à l'accusation publique du sélectionneur irlandais par Roy Keane lors de la Coupe du Monde 2002.

Feuilleton télé et Hollywood
Finalement, son voisin écossais, le Herald Scotland, se montre bien plus virulent encore. «Jean-Louis Valentin a déclaré en démissionnant que c'était un scandale ? On aura une autre analyse en Irlande, pays injustement privé de la Coupe du Monde par la main d'Henry. A Dublin, Cork ou Limerick, on dirait que ce n'est que justice». La Gazzetta dello Sport ironise de son côté sur «de nouveaux épisodes dans la saga France-reality». Et le quotidien italien de décrire cette situation ubuesque en rapportant la proposition sur le site de paris William Hill de miser à 100/1 sur la présence ou non de la France mardi sur le terrain contre l'Afrique du Sud ! Sur le site de Marca, l'article relatant la déchéance des Bleus dimanche a été l'article le plus lu de la journée, suscitant plus de 950 commentaires, dont celui-ci. «Cela devrait encourager Hollywood à faire un bon film sur le ridicule de la France et de son entraîneur pathétique». En Belgique, La Dernière Heure note que «la France touche le fond mais creuse encore». La presse internationale se partage ainsi entre moquerie amusée et vraie indignation.

«Rentrez à la maison !»
«Rentrez à la maison !», clame Aline Häger, l'éditorialiste de Sport Bild. «L'ego semble plus important que les étoiles de la Coupe du Monde (...) Cette attitude n'est pas seulement extrêmement non professionnelle et indécente, c'est une insulte aux fans (...) Les fans sont les grands perdants de cette tragédie française», plaint la journaliste allemande. «Où est ma France ?», se demande un internaute de RDS au Canada. La décrépitude de l'équipe de France a cela d'universel qu'elle traverse les océans et les continents. Elle apparaît lundi matin en 3e position sur le site d'ESPN, où le «soccer» n'est pourtant pas le sport numéro un. «Un match, une défaite, une crise et maintenant le chaos pour Les Bleus», dépeint le média américain, dont l'incompréhension se traduit au travers d'une réaction d'Ottmar Hitzfeld, le sélectionneur allemand de la Suisse. «Qu'est-ce que je peux dire ? Si quelque chose comme cela arrive, moi j'aurais dit bye-bye aux joueurs. C'est ici que nos chemins se séparent».

La Légion du Déshonneur
Le Suisse Fabiano Citroni annonce, lui, la mort de l'équipe de France dans Le Matin. «L'équipe de France de football n'est plus (...) De cette équipe, que reste-t-il ? Des stars de pacotille et un entraîneur lâché par son groupe et lynché par les médias. La France a mal à son football», décrit le journaliste helvétique. «La France en a marre de ces millionnaires qui snobent le monde entier et d'un entraîneur masochiste qui passe plus de temps à chercher des bons mots pour se mettre la terre entière à dos qu'à réfléchir à une tactique pour s'imposer sur le terrain», argumente Citroni. Enfin, si le site sud-africain Sport24 retient que si «l'esprit de révolution français» existe toujours, «ces Bleus rebelles ne sont pas des paysans affamés réclamant des morceaux de brioche et un minimum de justice, ce sont des multi millionnaires bénis de la vie, pour lesquels de nombreux fans seraient prêts à donner leur jambe pour vivre leur fantasme». «Maintenant, la France est une nation unie dans la désillusion», cite le média sud-africain en comparaison à la France black-blanc-beur de 1998. «L'esprit de 1998 est vraiment mort», déplore Sport24, pour qui «Les Bleus agissent comme des marmots». «La honte. Oubliez les médailles pour services rendus à la Belle France. Monsieur Sarkozy, s'il vous plaît, prenez-note : ces gens méritent la Légion du Déshonneur», suggère enfin le média de Johannesburg.
http://coupe-du-monde-2010.sport24.com/article/-la-risee-du-monde--480225

"L'opéra-bouffe" des Bleus vu par la presse étrangère

Le thème de la révolution française revient souvent dans les commentaires de la presse étrangère sur la crise que viennent de vivre les Bleus à Knysna
Immense gâchis

Le Herald Scotland se demande ce que peuvent bien penser les Irlandais face à cet immense gâchis, de sélection et de talent. Le journal accable Domenech. "Si les Bleus sont allés en finale en 2006, c'est malgré lui et non grâce à cet excentrique froid, adepte de l'astrologie."

"Révolution française" titre le Scottish Sun, qui relate le nouvel épisode du "feuilleton mélodramatique" des Bleus et l'humiliation subie par Raymond Domenech, qui, après s'être fait insulter, a d'abord soutenu la décision de la fédération d'exclure Anelka, puis a dû lire la lettre des Bleus quand ils ont boycotté leur entraînement.

"Si vous trouvez que l'équipe d'Angleterre a des problèmes, ayez une pensée pour la France", se moque le Daily Mirror, faisant allusion aux problèmes que traverse actuellement la sélection de Fabio Capello.

Opéra-bouffe

"La France brûle" selon El Pais (Espagne). "L'équipe de France est condamnée depuis que la Fédération a renouvelé le mandat de Domenech en 2006". "Plus qu'un opéra bouffe, le ton qu'a pris le contentieux depuis l'expulsion d'Anelka annonce une fin dramatique".


Pour La Vanguardia, il s'agit d'une nouvelle démonstration de l'individualisme français. Le quotidien catalan rappelle les précédents d'Eric Cantona, qui avait traité le sélectionneur national de "sac à merde"; de Zidane et son coup de boule, "grandiose sur le plan littéraire , mais égoïste footballistiquement parlant ". Mais pour le journal, c'est Domenech le champion des individualistes. "Son incompétence n'a d'équivalent que celle des bureaucrates qui ont rapatrié Anelka."

"Les Français se rebellent" titre The Irish independent (Irlande). "Plutôt que de galvaniser les Bleus, leur qualification sur le fil du rasoir aux dépens de l'Irlande n'a fait que retarder la décomposition de l'esprit d'équipe. Même selon les critères français de disputes, les événements d'hier sont particulièrement chaotiques."

"La seule consolation pour les supporteurs français est que les joueurs, pour une fois, ont paru d'accord sur quelque chose: le rejet de la décision de la Fédération", moque le Irish Times.

La guillotine pour Domenech

The Independent(Grande-Bretagne) imagine une conversation téléphonique entre Nicolas Sarkozy, qui n'a pas suivi le début de la coupe du Monde, et Domenech. Le chef de l'Etat apprend la défaite face au Mexique: "Comment cette magnifique équipe a-t-elle pu perdre face à des marchands de sieste porteurs de sombreros?". Et menace ensuite de remettre en marche la guillotine, spécialement pour Domenech.

"Mon dieu, les Bleus" (en français dans le texte) titre Die Welt (Allemagne). "L'équipe de France, autrefois si fière, ressemble de plus en plus à une cage remplie de fous". Et le journal de conclure: "Au Cap de Bonne espérance, l'équipe tricolore ressemble chaque jour davantage au Titanic..."

"La France s'enfonce dans le chaos", souligne le Süddeutsche Zeitung. Le journal s'intéresse au cas Anelka et à sa carrière "en dents de scie", qu'il qualifie d'"erreur coûteuse" pour le Real. Quant à l'ambiance générale de cette équipe "hors de contrôle", le journal allemand met en relief la déclaration de Sarkozy - qui a jugé le dérapage verbal du joueur "inacceptable".
http://www.lexpress.fr/actualite/sport/l-opera-bouffe-des-bleus-vu-par-la-presse-etrangere_900646.html

Un adolescent interpellé alors qu'il urinait sur la flamme du Mont-Valérien

Un adolescent a été interpellé dimanche soir alors qu'il urinait sur la flamme du souvenir du (Hauts-de-Seine), haut lieu de la Résistance, a-t-on appris lundi de source policière. Lire la suite l'article
Le jeune homme, originaire de Seine-Saint-Denis, a été interpellé dimanche vers 23h00 par une patrouille de police qui passait à proximité du mémorial, a précisé cette source. Il a été placé en garde à vue au commissariat de Suresnes (Hauts-de-Seine), selon cette source.

Le Mont-Valérien, où un millier de résistants et otages ont été fusillés par les Allemands de janvier 1941 à juin 1944, abrite le Mémorial de la France combattante, monument commémoratif élevé à la demande du général de Gaulle après la seconde guerre mondiale.

Vendredi, le président Nicolas Sarkozy s'était rendu sur place à l'occasion de la traditionnelle cérémonie de commémoration de l'Appel du 18 juin. En présence du chancelier de l'ordre des Compagnons de la Libération François Jacob, il avait ravivé la flamme du souvenir.
http://www.lepoint.fr/societe/un-adolescent-interpelle-alors-qu-il-urinait-sur-la-flamme-du-mont-valerien-21-06-2010-468683_23.php

Bleus : l'affaire tourne au séisme, Bachelot réunit les Bleus lundi

L'affaire est si incroyable qu'elle dépasse le monde du sport. Quelques heures après que les Bleus ont fait "la grève" de l'entraînement dimanche, en soutien à Nicolas Anelka, exclu la veille de l'Equipe, et que le n°2 de la FFF a démissioné (lire notre article), les réactions ont plu de toutes parts dans la classe politique, l'Exécutif en premier lieu. La ministre des Sports a affirmé, dimanche soir sur TF1, avoir évoqué la crise que traversent les Bleus avec Nicolas Sarkozy, qui lui demandé de prolonger son séjour en Afrique du Sud, ainsi qu'à Patrice Evra, qui "est décidé à faire un bon match" mardi. D'ici là, elle réunira l'ensemble des responsables des Bleus (Evra, le président de la Fédération française de football (FFF) Jean-Pierre Escalettes et Raymond Domenech, a-t-elle dit, appelant les joueurs "à la dignité et à la responsabilité".
Le gouvernement avait promis samedi que le fiasco probable des Bleus au Mondial et les insultes proférées par l'attaquant français envers le sélectionneur Raymond Domenech ne resteraient pas sans conséquences. Mais cet incident a été suivi dimanche du refus des joueurs de s'entraîner et d'une altercation entre le capitaine des Bleus Patrice Evra et le préparateur physique Robert Duverne.

Cohn-Bendit : "ça devient comique"

Le ministre du Travail, Eric Woerth, a dit qu'il n'imaginait "pas un instant" que le match de mardi contre l'Afrique du sud "soit menacé". Invité sur France 5, il a appelé les joueurs qui "ont peut-être perdu le ballon ou la boule" à "retrouver leur calme". "Il faut que les joueurs comprennent pourquoi ils sont sur le terrain, ce que veut dire le maillot de l'équipe de France. Les joueurs ne sont pas là pour décider", a-t-il insisté. Elle-même ancienne nageuse de l'Equipe de France, la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, s'est déclarée lors du Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro, "consternée par ce comportement" des Bleus. "J'appelle à resserrer les rangs (pour mardi) et à faire ce qu'il faut faire quand on est sportif de haut niveau", a-t-elle dit. Bernard Kouchner, de son côté, a estimé sur TV5, que la crise était une "caricature" et un "feuilleton épouvantable". Le sélectionneur de la Suisse, Ottmar Hitzfeld, lui, aurait certainement dit "bye-bye aux joueurs" s'il avait été dans la situation de son homologue.

Nicolas Sarkozy avait déjà estimé samedi depuis Saint-Pétersbourg, en Russie, que si Nicolas Anelka a vraiment insulté son sélectionneur, ces événements "sont inacceptables". Son conseiller spécial, Henri Guaino, a cependant douté dimanche qu'une intervention éventuelle du chef de l'Etat puisse apaiser la crise au sein de l'équipe de France de football. "Ce n'est plus du football, ce n'est plus du sport, ce n'est
plus une équipe", a-t-il poursuivi sur i>Télé, ajoutant : "Je ne suis pas convaincu qu'une intervention politique soit de nature à régler un probème de ce type". La veille, Roselyne Bachelot avait soutenu l'éviction d'Anelka par la Fédération française de football (FFF), lui reprochant d'avoir insulté le sélectionneur.

Ailleurs que dans l'équipe gouvernementale, le président du MoDem, François Bayrou, estimait dans le Parisien de dimanche qu'on "en fait trop" avec le football en France et qu'il y a "trop de communication et trop d'argent" autour de la sélection française. "Le match (la défaite contre le Mexique jeudi), les insultes, cette ambiance de décomposition, tout cela est révoltant", disait-il. Et Daniel Cohn-Bendit, intervenant sur LCI le temps du Mondial, a trouvé que l'affaire devenait "comique" tant elle a pris une tournure fantasque.

Dans un communiqué, Marine Le Pen (FN) est allée jusqu'à demander la démission de la ministre des Sports, Roselyne Bachelot, pour "l'humiliation mondiale" subie par le pays. Et le socialiste Jérôme Cahuzac s'est fait très mordant sur le thème d'une équipe contaminée par le "bling-bling", déjà soulevé lors de la polémique sur le coût de leur hôtel. "Il règne en équipe de France un climat qu'au fond Nicolas Sarkozy a exalté : c'est l'individualisme, l'égoïsme, le chacun pour soi, et la seule échelle de valeur de la réussite humaine c'est le chèque touché en fin de mois", a-t-il assuré à Radio J.
http://lci.tf1.fr/politique/2010-06/ebahis-les-politiques-appellent-les-bleus-a-se-ressaisir-5886454.html

dimanche 20 juin 2010

Nouveau "scandale" : refus de s'entraîner !

Normalement, quand on touche le fond, on remonte. Mais avec les Bleus, tout est possible. Au rythme où ils vont, ils risquent de trouver du pétrole et même de percer la croûte terrestre de l'autre côté du globe. Dimanche, à la surprise générale, ils ont refusé de s'entraîner pour contester la décision de la FFF d'expulser Nicolas Anelka du groupe suite aux propos tenus à l'encontre du sélectionneur à la mi-temps de France - Mexique (0-2). Comble du comble : c'est Raymond Domenech lui-même qui a lu à la presse le "communiqué des joueurs" annonçant cette décision. Jean-Louis Valentin, le directeur général de la FFF, chef de la délégation, a crié sa "honte" face a un tel spectacle et annoncé son retour à Paris en même temps que sa volonté de démissionner. Récit des minutes les plus improbables de la semaine.



Dimanche à 16 heures, après le départ de Nicolas Anelka vers Londres, les joueurs de l'équipe de France se sont présentés comme prévu au Field of Dreams de leur complexe du Pezula Hotel, pour une séance d'entraînement en public deux jours avant leur match contre l'Afrique du Sud. Ils ont traversé le terrain dans la largeur pour aller signer quelques autographes à certaines des 250 personnes présentes. Tous sauf un : Patrice Evra. Le capitaine, pendant ce temps, se trouvait au centre du terrain pour une discussion avec Raymond Domenech. Robert Duverne, le préparateur physique, s'y est joint, et le ton a changé. L'ambiance est devenue tendue, menaçante. L'ex-préparateur de l'OL a brandi son doigt d'un ton moralisateur et de façon si pressante que le sélectionneur a dû s'interposer entre les deux hommes. Fabrice Grange, l'un des entraîneurs des gardiens, s'est chargé de son côté d'éloigner Evra d'un Duverne excédé qui, sur le chemin du retour, a jeté son chronomètre de rage.



"Un scandale"selon le chef de la délégation



Dans la foulée, Evra a stimulé une discussion avec ses partenaires. Après quelques minutes de palabres, le capitaine a tendu à François Manardo, l'attaché de presse des Bleus, un petit papier au contenu mystérieux. Un communiqué des joueurs, visiblement préparé à l'avance, et qui formulait par écrit une décision incroyable : refus de s'entraîner ! Les Français, alors, sont rentrés dans le bus qui les avait déposés là dix minutes plus tôt. Sans toucher un ballon ni même entamer l'échauffement. Rideaux tirés. Le véhicule est reparti une heure plus tard, après que les mutins eurent obtenu de Raymond Domenech, hors de la présence du reste du staff, qu'il lise lui-même à la presse internationale le texte produit par ses joueurs. Le sélectionneur a rassuré sur une chose : les joueurs joueront mardi contre l'Afrique du Sud, après avoir mis "tous les atouts de (leur) côté".



Le symbole de cette montée en puissance dans l'absurde, c'est cette scène montrant Jean-Louis Valentin, abasourdi, remontant péniblement la butte qui entoure la pelouse, à peine connue le choix des joueurs. "J'ai honte, je rentre à Paris, les joueurs vous diront eux-mêmes ce qui se passe, a presque sangloté le directeur général de la FFF et chef de la délégation tricolore. C'est un scandale pour les Français et les jeunes qui sont ici, ils ne veulent pas s'entraîner. Pour ce qui me concerne, je quitte la Fédération." Depuis samedi, l'équipe de France s'est lancée, de l'aveu même d'Evra, à une chasse à la "taupe" après la parution dans L'Equipe des insultes d'Anelka à Domenech. Cette cause transcende visiblement toutes les autres.
http://eurosport.coupe-du-monde.tf1.fr/football/coupe-du-monde/2010/refus-de-jouer-absolu_sto2369474/story.shtml